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1 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. Cet ouvrage, bien écrit & plei
e, bien écrit & plein de recherches, est un éloge perpétuel de la danse , fait avec l’enthousiasme d’un Auteur qui en est
& la suit chez tous les peuples. Il la voit par-tout, & où ne danse-t -on point ? A peine, dit-il, les hommes étoient so
des maladroits ?), pour exprimer leur gratitude envers Dieu. Ainsi la danse sacrée est la plus ancienne & la source des a
uge ces hommes si livrés au plaisir ne se soient accordés celui de la danse  ; mais comme Cahusac n’a pas eu des mémoires de c
ahusac, les Anges toujours occupés dans le ciel à l’exercice de la da danse , & nous exhorte à les imiter : Quid beatius p
iveo cœrula Templa pede. Mais comme ils n’ont ni bras ni jambes, leur danse doit être d’un genre singulier, car en vérité une
jambes, leur danse doit être d’un genre singulier, car en vérité une danse éternelle & continuelle seroit à la longue bi
S. Basile, tripudium Angelorum, annonce un bien mauvais goût dans la danse angélique. Tripudium signifie trépignement : qu’e
rum. On juge bien que je ne garantis pas toutes ces explications. Les danses vives & légères des Vierges peignoient leurs
en rond au milieu des flammes, ayant un diable à la tête qui mene la danse , & bat la mesure à grands coups de fouet sur
le a parlé de la joie des Saints & des Anges sous la figure d’une danse , comme on le dit, il ne dissimule pas les dangers
e d’une danse, comme on le dit, il ne dissimule pas les dangers de la danse des hommes : J’ai vu, dit-il à Chilon son discipl
rs, qui in animos ut in sinuant mellici & pro omnibus modis ; ces danses faites pour énerver & amollir, choreas ad ene
que dans la multitude de recherches qu’a fait ce grand amateur de la danse , qui n’étoit pourtant pas grand danseur, il n’ait
e, qui n’étoit pourtant pas grand danseur, il n’ait point parlé de la danse du sabbat ; il eût aisément trouvé dans les procè
es ténèbres. Plusieurs Pères l’ont appelé l’auteur, l’inventeur de la danse  ; que c’est lui qui la réduite en art, que S. Aug
trie, qui en faisoit par-tout une partie de ses fêtes. Je sais que la danse est un exercice naturel à l’homme, que sans que l
le démon. Cahusac n’a pas fait ces réflexions. La condamnation de la danse théatrale n’étoit pas de son rôle. Il appelle sac
de la danse théatrale n’étoit pas de son rôle. Il appelle sacrées les danses du peuple les jours de fête, comme si elles étoie
toute espèce que de tous côtés on enfante, n’ont imaginé de mettre la danse dans le cérémonial ecclésiastique. On a beaucoup
amp; aux fêtes de fous ; mais c’est se jouer du public de faire de la danse une partie du culte, & une chose sacrée. La r
cadence. Elle les a toujours condamnées ; encore plus, si prenant la danse pour l’art des gestes, on veut faire de nos mystè
t appelé Prélat à presiliendo, parce qu’il commençoit & menoit la danse de la fête. Toutes ces folies méritent-elles qu’o
& nuisibles. L’Eglise voyant les désordres & les crimes de la danse sacrée, fut obligée, pour extirper le mal, d’oser
& l’Etat se réunirent pour les proscrire ; il n’y a plus que les danses que le peuple fait au-tour des feux de la S. Jean
ie religieuse. Que disons-nous de plus ? ne sont-ce pas les bals, les danses de théatre, mélange de sexes, rendez-vous, dissol
, mélange de sexes, rendez-vous, dissolution de débauche, &c. Des danses profanes seront-elles plus exemptes de désordre q
profanes seront-elles plus exemptes de désordre que ne l’ont été les danses sacrées ? mériteront-elles moins les anathèmes de
Terpsichore, cinquieme Muse, étoit la Muse de la musique & de la danse , dont on la dit l’inventrice, ce qui est absolume
dont on la dit l’inventrice, ce qui est absolument faux, puisque les danses & les instrumens de musique des Juifs au pass
honte, &c. célèbres par le crime. Ces filles étoient légères à la danse comme des oiseaux, & souvent impatientes d’av
. Toutes ces folies renferment de grandes leçons. La musique & la danse sont des attraits si puissans de la volupté qu’on
assez de bien pour les payer. Toute la liturgie Payenne est pleine de danses , & toutes les danses y sont licencieuses, le
yer. Toute la liturgie Payenne est pleine de danses, & toutes les danses y sont licencieuses, le fruit du vice qui les a é
des sources de vice qui les inspirent & entretiennent. Telles les danses des Jeux Floraux dont la Courtisanne Flora fut l’
res étoient obligés de souffrir les insolences de leurs esclaves. Les danses des Corybantes, pour amuser Jupiter. Celles des N
es Dieux & Déesses étoient danseurs, & aimoient éperdument la danse  ; toute l’idolâtrie n’est que le culte des passio
assions & multiplie les péchés. Cet Auteur ne traite pas mieux la danse profane, publique & particuliere, que les dan
aite pas mieux la danse profane, publique & particuliere, que les danses sacrées. Au milieu de la description de celles de
livre, la vérité lui arrache bien des aveus. Soit qu’on ait porté la danse sacrée des Payens dans la société, comme il le cr
ociété, comme il le croit, ou, ce qui est plus vrai-semblable, que la danse profane, plus ancienne que le paganisme, ait été
it été introduite dans le culte des faux Dieux, il est certain que la danse & ce culte obscène ont les plus grands rappor
que la danse & ce culte obscène ont les plus grands rapports. La danse est une image des mystères infames qu’on y célèbr
fausses Divinités : Depuis la dépravation des mœurs, dit Cahusac, les danses ne tiennent plus qu’au plaisir ; les charmes qui
toute l’Italie furent plongées dans la plus honteuse dissolution. Les danses particulieres ne se sauvèrent pas mieux du naufra
les convulsions furent l’essence primitive (& très-fatigante) des danses de Bacchus ; on les métamorphosa en expressions d
anses de Bacchus ; on les métamorphosa en expressions de volupté. Les danses de Bacchus devinrent des danses de l’amour ; cell
rphosa en expressions de volupté. Les danses de Bacchus devinrent des danses de l’amour ; celles-ci furent le tableau de la pl
’amour ; celles-ci furent le tableau de la plus effrénée licence. Les danses nuptiales furent aussi les peintures les plus lic
auprès de sa femme un célebre danseur qui la formoit en l’occupant de danses nobles & décentes. C’étoit un homme sage, si
dans les mœurs, dit Cahusac, quelle sauve-garde de la sagesse que la danse  ? Il faudroit dire aujourd’hui : Maris, qui parte
partez, emmenez avec vous le danseur. Il fait le plus grand éloge des danses continuelles des Lacédémoniens, qu’il prétend que
ble de leur indécence, puisqu’il la rapporte lui-même ? L’éloge de la danse en général. C. 10. tit. 2. a quelque chose de com
pourvu qu’il soit renfermé dans de justes bornes. Mais il ajoute : La danse est un préservatif contre les maladies de l’ame,
enre de congruisme que Suarès & Molina n’avoient pas imaginé). La danse entretient l’harmonie de tous les mouvemens de l’
e tous les mouvemens de l’ame ; il se forme de tous ces mouvemens une danse juste & mesurée (il ne dit pas si c’est un me
r dans le ciel les étoiles & les planètes (c’étoit sans doute une danse ronde), & assure que les Prêtres Egyptiens en
du Bourgeois Gentilhomme, où son Maître à danser fait dépendre de la danse , & son Maître à chanter, de la musique, le go
le, dont il faut arrêter le progrès, & détourner la malignité. La danse ne fait qu’attiser ce feu si dangereux. Voilà tou
s Pères, les Casuistes, des dangers que fait inévitablement naître la danse  : Non tuta verecundia, illecebra suspecta, idoli
mp;c. Ambros. L. 3. de Virgin. L’Auteur donne beaucoup d’étendue à la danse . Il prétend que c’est en général l’art des gestes
iation, Dinouart dans son Eloquence du corps, ont fait des traités de danse . Un dissertateur, plein de son objet, y ramène to
s arts de toutes ces choses, & les appeler en général l’art de la danse . On peut les porter à la perfection. Hortensius é
la peinture, la musique, l’écriture, & tout cela peut être appelé danse . En ce sens l’art de la danse est sans bornes. Ma
iture, & tout cela peut être appelé danse. En ce sens l’art de la danse est sans bornes. Mais dans le langage ordinaire,
s bornes. Mais dans le langage ordinaire, c’est abuser des termes. La danse n’est qu’une suite de mouvemens faits en cadence
opriés à leur caractère. Mais c’est quelque chose de plus que la pure danse  ; sur-tout, & c’est là tout ce qui nous occup
sont boire à pleine coupe le poison de la volupté. Le grand art de la danse n’est que l’art d’empoisonner les cœurs : Mulieri
mp; à Constantinople, où l’on dansoit sur le théatre & au bal ces danses célèbres que Cahusac dit si parfaites, dont les a
ection & la plus agréable aux spectateurs. Après avoir promené la danse d’un pôle à l’autre, Cahusac la fait monter sur l
us épris de ses charmes. L. 3. C. 3. Voici un des chef-d’œuvres de la danse  : Sans autre secours que les pas, les positions d
spectacle. Tout le monde applaudit. Le cynique lui-même, ennemi de la danse , s’écrie : Non, ce n’est point une représentation
st point une représentation, c’est la chose même. N’est-ce pas là une danse bien édifiante ? La fameuse danseuse Timele rendo
beau rôle à jouer ! qu’il feroit honneur à la vertu ! qu’une pareille danse est édifiante ! L’Auteur, C. 4. rapporte un long
lité dont on ne s’embarrassé guère, qui nuiroit même au succès de ses danses , & en supprimeroit la plupart. Sur-tout il do
les mimes & pantomimes (les plus excellens Acteurs) portèrent la danse à Rome à la plus haute perfection (ce seroit parl
dire que l’art des pantomimes est un art particulier différend de la danse ). Mais peu importe, le portrait qu’il fait de ces
e plus bas & du genre le plus libre furent, dit-il, l’objet de la danse théatrale ; on donna aux danseurs le nom de Mimes
atrale ; on donna aux danseurs le nom de Mimes, ils ne varioient leur danse que par quelque figure licencieuse, qui les préci
les, des distractions qui passoient les bornes de la sensibilité. Les danses ne sont-elles pas pires que les romans & les
par des réflexions politiques sur les aventures des deux Héros de la danse , Pilade & Batile, dont il est juste qu’un ama
ultitude des opérations du gouvernement. C’est assurément donner à la danse une grande importance ; mais est-ce en faire l’él
; rendre ce goût plus vif par des nouveautés piquantes. Il choisit la danse , la mit à la mode, feignit de l’aimer, & fit
quasi mortiferas pro turba ex ædibus tuis. Les mœurs des héros de la danse étoient dignes de leur état. Pilade étoit un orgu
se borne à faire remarquer que tout y est plein de galanterie, que la danse en fait un tableau très-vif. Quatre quadrilles, d
s jeunes & belles y parurent ; les symphonies sur lesquelles leur danse étoit réglée, exprimoient des sentimens de tendre
vie ne fut qu’un long sommeil. Il couroit le bal habillé en fille, La danse étoit la galanterie du temps. Dans le ballet que
mpette des chevaux qu’on avoit dressés. Henri IV aimoit éperdument la danse  ; il donna une infinité de bals, de ballets, de m
plutôt que des amusemens agréables. Mais par-tout Vénus, l’amour, des danses galantes, des danseuses peu modestes, quoique le
au profit des bonnes mœurs. S. Cyrille & S. Ephrem appellent les danses les fêtes du diable : O subdola diaboli vafricies
te pour les séparer. Cahusac rapporte un traité de Philostrate sur la danse (il eut pu en citer vingt autres), où l’on voit d
rate sur la danse (il eut pu en citer vingt autres), où l’on voit des danses de toute espèce, souvent des plus licencieuses, o
al en forme où Comus préside. Rien de plus élégant, il introduisit la danse dans les festins. C’est là l’apothéose de Comus.
comme de Terpsichore une Déesse ? C’étoit la Sallé de son temps. Ces danses étoient des intermèdes, des délassemens, comme el
chère, le vin, la gaieté, le désordre aimable du repas, échauffoit la danse & la tendoit plus vive, plus folle, plus lice
ux, & toujours dangereux, par-tout les écueils inséparables de la danse , la bizarrerie, la licence des masques, l’heure i
qu’on y sert, qui en sont aujourd’hui les intermèdes, au lieu que la danse fut d’abord l’intermède des repas. Enfin le théat
se fut d’abord l’intermède des repas. Enfin le théatre s’empara de la danse , elle passa des maisons particulieres sur la scèn
e embellit ; elle y a été à son tour embellie & perfectionnée. La danse répand dans le spectacle de la variété, de la gai
rands services à leur sœur Terpsichore. A quel degré de perfection la danse n’est-elle pas portée au spectacle ? quelle étend
& fatiguoit plus qu’elle ne divertissoit. Le théatre a fait de la danse un art véritable & fort étendu, de grands maî
ent de faire ceux qui le suivent, car l’opéra est le vrai trône de la danse , le trône des danseuses, des figurantes. C’est de
des présens & des hommages, & savent le mieux s’humaniser. La danse n’est pas proprement une danse simple, mais une d
& savent le mieux s’humaniser. La danse n’est pas proprement une danse simple, mais une danse composée & représentat
s’humaniser. La danse n’est pas proprement une danse simple, mais une danse composée & représentative dans toutes les pie
ée d’une suite de tableaux, chaque acte, chaque scène en est un ; une danse doit faire une scène, & par conséquent un tab
utiles, si ce n’est dans des bordures ou des lignes de séparation, la danse ne peut être un hors-d’œuvre, un trait étranger a
vec plus de profusion. Tout ce que la religion a jamais dit contre la danse & contre le spectacle, se réunit contre la da
is dit contre la danse & contre le spectacle, se réunit contre la danse théatrale qui rassemble ces deux dangers & le
na diabolica colluvies est. S. Chrysostome. Après ces portraits de la danse , dont tout atteste le vérité, sera-t-on surpris d
sta reprehendete & intectabitur. Il a composé un traité contre la danse . L’expérience, dit-il, ne montre que trop que tou
composé, comme S. Charles, un ouvrage en forme de dialogue contre la danse , pour en désabuser un jeune homme qui en étoit fo
comme naturalisée dans la plupart des hommes, on auroit horreur de la danse , on ne verroit les danseurs qu’en pitié, comme de
usse ; il prétend que le chant ou les instrumens n’ont été mêlés à la danse que par la honte du vice, pour y faire diversion,
ens. Je pense au contraire que la musique est naturellement liée à la danse , qu’elle excite machinalement à danser, qu’elle e
tre allées, on a placé un orchestre qui joue les plus beaux airs ; on danse , on se promène, &c. chacun à son gré. Tout cr
une belle galerie, d’où l’on entend la symphonie, & l’on voit les danses . Il est éclairé par un grand nombre de lustres ;
2 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
[M] Danse  : mouvemens règlés du corps, sauts & pas mesu
elopper une seconde expression qui était dans l’homme, qu’on a nommée Danse . On voit par ce peu de mots, que la voix & le
p; le geste ne sont pas plus naturels à l’homme que le chant & la danse  ; & que l’un & l’autre sont pour ainsi di
ès qu’il y a eu des hommes, il y a eu sans doute des chants & des danses  ; on a chanté & dansé depuis la création jusq
nteront & danseront jusqu’à la destruction totale de l’espèce. La Danse Religieuse & Sacrée, est la plus ancienne de
us ancienne de toutes, & la source de toutes les autres. C’est la danse que le Peuple Juif pratiquait dans les Fêtes sole
ue David fit transporter l’Arche. On donne encore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les Grecs & les Romains* a
de leurs Dieux, & qu’on exécutait, ou dans les Temples, comme les Danses des Sacrifices, des Mystères d’Isis, de Cérès &am
Places publiques, comme les Bacchanales ; ou dans les bois, comme les Danses rustiques &c. Ainsi la Danse fut chez les Egy
nales ; ou dans les bois, comme les Danses rustiques &c. Ainsi la Danse fut chez les Egyptiens, & devint successiveme
. Les Gaulois, les Espagnols, les Anglais, les Allemands eurent leurs Danses sacrées. Dans toutes les Religions anciennes, les
nt le nom de Chœur : cette partie était occupée par le Chant & la Danse , qu’on y exécutait avec la plus grande pompe dans
évites de l’ancienne Loi, le Sacerdoce de la Loi nouvelle formait des Danses sacrées… Chaque Fête avait ses Hymnes & ses D
le formait des Danses sacrées… Chaque Fête avait ses Hymnes & ses Danses  ; les Prêtres, les Laïcs, tous les Fidèles dansai
ilire (sauter devant, ou le premier) que parce qu’ils commençaient la Danse . Les Chrétiens d’ailleurs les plus zélés, s’assem
hantant les Cantiques, les Hymnes & les Pseaumes du jour. Mais la Danse de l’Eglise, susceptible, comme les meilleures in
elà les Constitutions & les Decrets qui ont frappé d’anathème les Danses Baladoires*, celles des Brandons, &c. ces cen
ssance, les droits qu’y a l’humanité sont imprescriptibles. Aussi les Danses sacrées se sont-elles conservées long-temps : dan
. De nos jours, en Portugal, en Espagne, & dans le Roussillon, la Danse fait encore partie des cérémonies de l’Eglise : o
es cérémonies de l’Eglise : on exécute dans ces Pays Catholiques, des Danses solennelles en l’honneur des Mystères & de no
uit à danser en rond & à chanter des Cantiques à son honneur. Les Danses sacrées, donnèrent dans la suite, l’idée de celle
és, parvint enfin jusqu’à la combinaison des Spectacles réguliers, la Danse fit une des parties principales qui entrèrent dan
les qui entrèrent dans cette grande composition. Les Grecs unirent la Danse à la Tragédie & à la Comédie, mais sans lui d
tait né en Cilicie, imagina de représenter, par le seul secours de la Danse , des actions fortes & pathétiques. Le second,
 : Trajan ne fit qu’empêcher la scandale des Acteurs-Pantomimes]. La Danse ensevelie dans la barbarie avec les autres Arts,
mariage de Galéas Duc de Milan. Tout ce que la Poésie, la Musique, la Danse , les Machines peuvent fournir de plus brillant, f
à leur Nation. C’est l’époque de la naissance des grands Ballets. La Danse de l’Opéra de Paris, est actuellement composée de
Danseurs & de vingt-un Danseuses, qu’on nomme Figurans, & la Danse entière de soixante-deux Sujets. La Danse, consid
on nomme Figurans, & la Danse entière de soixante-deux Sujets. La Danse , considérée comme l’art de porter le corps avec g
t libéral, & une science nécessaire dans une bonne éducation : la Danse considérée, comme l’Art représenter par des mouve
ite, comme fesant partie du Comédisme : il est une troisième sorte de Danse , qui consiste à voltiger sur une corde, avec ou s
i consiste à voltiger sur une corde, avec ou sans contrepoids ; cette Danse était connue des Grecs 1345 ans avant J. C.* ; il
es dans la grande place, les vingt-sept Jeunes-filles, exécutaient la Danse de leur Hymne. Ainsi toute Hymne était faite pour
oint de droits, on dansait dans les cours du Temple la Mitote ; cette Danse consistait à figurer deux cercles l’un dans l’aut
nait de le siffler. *. Elle fut mise en usage immédiatement après la Danse sur des peaux enflées, dont l’élasticité favorisa
3 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
INSTRUCTION et avis charitable sur le sujet des Danses . D’où vient la coutume de danser parmi les Ch
s Pères, et par la raison même. Que dit l’Ecriture Sainte contre les Danses  ? Dieu parlant aux filles de Jérusalem par le Pr
jeune Tobie, Tob. 3. se voulant justifier devant Dieu du péché de la danse , assure qu’elle ne s’est jamais trouvée parmi les
tion à ceux qui témoignèrent ainsi leur zèle. Vous savez aussi que la danse fut l’occasion de la mort de saint Jean Baptiste,
dans les Conciles et assemblées des Evêques, comme elle a défendu ces danses presque en tout temps. L’an 364. sous le Pape Syl
posé des Vierges, dit ainsi : « Que peut-il y avoir de pudeur où l’on danse  ? Certainement vous autres, saintes femmes, vous
il faut apprendre et désapprendre à vos filles. Que la femme adultère danse , dit ce grand Saint : mais celle qui est pudique
ne à ses filles la piété, et non pas à danser. » Il appelle encore la danse un misérable théâtre, où les danseurs souffrent d
emps, dit, « Que danser c’est tourmenter son corps » : et appelle les danses , « des actions horribles » ! Et ailleurs il assur
en l’Hom. 49. sur S. Matthieu, ne feint pas de dire, « qu’où sont les danses lascives, là certainement est le Diable. Dieu, di
ic. abstin. dit ces paroles à ce propos : « Où sont les violons, les danses et les battements des mains, là sont les ténèbres
. in Exod. c. 15. Puis après il dit : « que le diable est auteur des danses , et que celui qui a appris la fornication et l’id
ppris à danser ; et celui-là n’a pas mal rencontré, qui a dit, que la danse est un cercle où le diable fait le centre et le m
s Pétrarque, un des plus grands esprits de son siècle. Entr. 4. de la danse . « La danse, dit-il, est une action indigne d’un
un des plus grands esprits de son siècle. Entr. 4. de la danse. « La danse , dit-il, est une action indigne d’un honnête homm
illardise : c’est un apprentissage d’impudicité. Les filles vont à la danse pour s’y donner de la vogue ; mais c’est en effet
ntentionnés ; d’ailleurs la nuit qu’on choisit ordinairement pour les danses , comme étant l’ennemie de la pudeur, et la confid
de savoir bien vivre. »  Voila le jugement de ce grand homme sur les danses qui se faisaient de son temps, lesquelles n’étaie
que celles d’à présent. Les Païens mêmes n’ont-ils pas condamné les danses  ? Cir. orat. pro Murena. Oui, et c’est sur cela
ne soit accompagné de plusieurs autres ; car personne d’ordinaire ne danse étant sobre, si ce n’est qu’il soit fol, ni en so
il soit fol, ni en solitude, ni dans un festin modéré et honnête : la danse suit volontiers les banquets déréglés, les lieux
s s’il vous plaît à la raison, pourquoi est-ce que vous condamnez les danses  ? Nous les condamnons principalement. 1. Parce q
recevant le S. Baptême, les SS. Pères de l’Eglise enseignant que les danses appartiennent aux pompes de Satan, auxquelles tou
nnement, il faut faire état de vivre dans un continuel martyre. 4. La danse est une occasion prochaine à la plupart de ceux q
é et grande liberté qui se pratiquent entre garçons et filles dans la danse . 4. La danse dissipe et fait perdre ordinairement
iberté qui se pratiquent entre garçons et filles dans la danse. 4. La danse dissipe et fait perdre ordinairement l’esprit de
de vaquer à toute sorte de bonnes œuvres, ce qui est détourné par la danse , qui possède le cœur et les pensées de la plupart
15. et Marie Sœur de Moïse, après le passage de la mer rouge, et ces danses non seulement, n’ont pas été mauvaises, mais même
est encore véritable, qu’on ne doit pas condamner absolument quelques danses qui se feraient modestement et honnêtement en que
tant à observer que toutes personnes qui auraient l’expérience que la danse les fait tomber ordinairement en quelqu’unm des p
stenir comme d’une chose mauvaise, et que ceux même qui sortent de la danse fort innocents de ces péchés, doivent craindre de
ersonnes doivent s’abstenir autant qu’il leur sera possible de toutes danses . Est-il loisible de regarder les autres danser ?
our s’être opposées à ce S. qui prêchait un jour S. Pierre contre les danses . 2. Au pays de Saxe, certaines personnes dansant
rsuasion d’un bon Religieux, quittant tout à fait les passe-temps des danses , auxquels elle était passionnément attachée, méri
Quod Iudic. abstin. Apud Cornel. in Exod. c. 15. Entr. 4. de la danse . Cir. orat. pro Murena. Luc. 9 Math. 5 Alex.
4 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
CHAPITRE II. De la Danse . Il s’est formé de toutes parts en France une
vaux, &c. On en a établi pour tout, jusqu’à la musique & à la danse . Du moins ces Académies ont un objet utile ; mais
onné ce nom brillant, & par là un air scientifique. L’académie de danse fut établie en 1661, par lettres patentes bien &a
fondé à Manheim, sous les yeux de l’Electeur Palatin, une Académie de danse , comme celle de Paris, où la protection & les
ute les plus chastes, dont l’assemblage dans la même salle, & les danses continuelles, ne sauroient éfleurer l’inaltérable
is. de Remed. Amor. où pour un remède à l’amour il exhorte de fuir la danse & les danseuses. La danse est un art véritabl
remède à l’amour il exhorte de fuir la danse & les danseuses. La danse est un art véritable, il mérite des académies, au
seroit ridicule de faire danser un paysan en habit de Magistrat, une danse gaie en habit de furies, un Turc en habit de Fran
eille la plus exacte & la plus prompte. De là un nombre infini de danses , pour toutes les passions, l’amour, la tendresse,
ns, les vieillards, les femmes, Soldats, Matelots, Esclaves, Bergers. Danses nobles pour les grands ; grossieres, pour le peup
rands ; grossieres, pour le peuple ; vives, légères pour la jeunesse. Danses pour les cieux, des Dieux, des Héros, des Génies,
iracles, qui ne sont pas sans vrai-semblance ; car il est vrai que la danse affecte infiniment, & produit toute sorte de
; produit toute sorte de mouvemens dans l’ame. Je ne pense pas que la danse parmi nous, quelque parfaite qu’elle fût, excitât
la religion, la charité, il n’est pas douteux que le théatre & la danse , analogues au caractère nationnal, montés sur ce
e ces malheureux effets, il n’est pas douteux que le théatre & la danse théatrale ne fassent dans tous les cœurs les plus
es habere nugas. Tel est l’ouvrage très-superficiel de Cahusac sur la danse  ; c’est un recueil de traits, d’anecdores amusant
r la danse ; c’est un recueil de traits, d’anecdores amusantes sur la danse , où quelquefois même oubliant la décence & le
st un étalage du corps humain dans tous les points de vue. Si donc la danse l’expose sous un aspect séduisant, est-elle innoc
séduisant, est-elle innocente, laisse-t-elle innocent ? Telle est la danse théatrale, c’est l’art porté à la perfection ; el
les passions du cœur, elle parle tout le langage de l’amour ; chaque danse est une scène pantomime qui dit tout ce qu’on veu
corations, les paroles, autre sorte de tableau qui fait corps avec la danse , est-il de feu criminel qu’elle ne puisse & n
ture même rend maître & grand maître dans l’art de peindre par la danse . Les Sauvages savent y représenter tous les progr
es Nègres de la Guinée, les plus stupides des hommes, ont inventé des danses les plus expressives, entr’autres une appelée Kal
tentifs de l’événement. Les Payens faisoient-ils rien de plus ? Et la danse est chaste ! & le théatre est épuré ! Le gran
cence qui supprime tant d’heureuses situations ! Voilà ce que fait la danse  ; elle ramasse tout, fait tout valoir ; c’est la
dans la société on ne figure proprement avec personne ; mais dans la danse théatrale on est plusieurs ensemble qui se cherch
comédie la plus libre, dit-il, est mille fois moins dangereuse que la danse des femmes sur la scène ; j’espère que les person
Cythère ; toutes les occupations, toutes les fêtes de Paphos sont des danses . Est-il de personne passionnée qui ne les aime ép
port dans une piece les intermèdes dansés ? Ce n’est pas connoître la danse de la regarder seulement comme une suite régulier
qui apprend à danser ; ce n’est que la partie méchanique. L’art de la danse dans sa juste idée, est l’art de peindre & d’
plus grand, au plus saint des enfans des hommes. Combien cependant la danse de la fille d’Hérodias étoit-elle moins dangereus
t la danse de la fille d’Hérodias étoit-elle moins dangereuse que nos danses de théatre ! Ce fut une fois, dans une fête, pend
seur est la récompense d’une danseuse. Un des plus grands dangers des danses théatrales, c’est le mélange des deux sexes ; cha
outes les allures de la passion, & en font un tableau vivant. Les danses des Israélites, qu’on cite tant pour justifier le
l’arche avec les hommes ; Moyse à la tête des hommes fit la fête, les danses , les cantiques, séparément de sa sœur (il n’est p
ur des familles ? Elle seroit ridicule, elle feroit tomber toutes les danses , & avec elles bien-tôt le spectacle même. On
s à vous dire,   L’Auteur est femme, & vous êtes François. La danse d’un sexe est pour l’autre le plaisir le plus vif
sombres mystéres du vice ? Motus doveri gaudet Ionios. La plupart des danses & des contredanses, des figures, des position
La vanité & la volupté y sont également flattées, elles aiment la danse plus que les hommes, y réussissent communément mi
ait un Poëme sur la déclamation, dont le quatrieme chant roule sur la danse . Il est précédé d’une préface qui a fourni au Mer
prit de législation du Maître à danser, du Bourgeois Gentilhomme. Les danses nuptiales des Romains formoient un tableau comple
a lie du règne des Empereurs. Mais c’est là le véritable portrait des danses théatrales ; les gestes, les attitudes, les entre
nseuses font à tous momens des groupes lascifs. Voilà le danger de la danse & de tous les bals, c’est une suite & com
passe dans le mariage seroit très-lascive & très-dangereuse. Les danses ajoutant la chaleur & l’emportement à tout ce
bus & turpibus invigilant cantibus. Concil. Tolet. 3. &c. Les danses Mahométanes ont une origine & des règles bien
ude, & celui qui tient le plus long-tems est le plus parfait. Ces danses religieuses ne sont que des traits de force &
races, lui présentent toute sorte de groupes lascifs. Telles sont nos danses de théatre, plus dangereuses même & plus crim
rmet, & ce qu’anathématisent & l’Evangile & nos loix. La danse , & c’est là un de ses plus beaux titres, étoi
étoit l’amusement favori d’Henri IV. C’est un fort petit éloge de la danse . Henri IV a été Protestant presque toute sa vie :
courage, sa politique même, n’influent en rien sur son amour pour la danse . Un tyran, un lâche, un stupide, peuvent l’aimer
nce ; c’est une affaire de tempéramment, d’éducation, de climat. Tout danse dans le Béarn, où ce Prince passa sa jeunesse, c’
s populaire, fit d’abord, comme son ayeul, son amusement favori de la danse , des fêtes, des ballets. Il se corrigea de cette
on. L’Empereur Albert disoit : Le chant est l’exercice des hommes, la danse celui des femmes. Il se moquoit des prétendus bra
eur Frédéric disoit, j’aimerois mieux avoir la fievre que danser : La danse est une véritable fievre. Alphonse, Roi de Castil
Roi de Castille, se moquoit de la légèreté des François qui aiment la danse à l’excès. Gallos potissimùm leves qui saltationi
up dansé, le Roi lui dit : Vous dansez trop bien pour ma fille, votre danse a rompu votre mariage : De saltasti matrimonium.
ille, votre danse a rompu votre mariage : De saltasti matrimonium. La danse , disoit Cicéron pro Murena, n’est qu’un fruit de
éron pro Murena, n’est qu’un fruit de la débauche ; un homme sobre ne danse pas : Intempestivi convivii, delitiarum comes, sa
i fortè insanit. Aristote, dans sa politique, L. 1. C. ult. bannit la danse comme contraire au bien de la république. Croira-
que sa plus violente tentation dans son désert étoit le souvenir des danses des Dames Romaines qu’il avoit vu ? Epist. ad Eus
nes qu’il avoit vu ? Epist. ad Eustochium. Le caractère des airs de danse de Rameau, dit encore Dorat, est une harmonie si
mp; si déterminante, qu’on n’y tient pas. Cela est vrai ; tout air de danse entraîne naurellement à danser. Il n’est pas moin
danse entraîne naurellement à danser. Il n’est pas moins vrai que la danse , jointe à l’harmonie, est si impérieuse, si déter
se, si déterminante à la volupté, que le plus saint n’y tient pas. La danse peint tout, le désespoir, la colère, les transpor
zés ; des traits voluptueux & très-séduisans dont le chant sur la danse est rempli, ou plutôt dont il n’est qu’un tissu.
i que j’ai chanté. Qu’on juge de l’indécence & du danger de la danse de théatre par ce trait de la Sallé, l’une des me
ef-d’œuvre de l’art qu’on ne peut trop admirer, dans son Traité de la danse . Dans une piece où elle dansoit, elle imagina, &a
une jeune Odalisque, qui a des desseins sur le cœur de son maître. La danse étoit formée de toutes les attitudes qui peuvent
rmée de toutes les attitudes qui peuvent peindre la passion (la belle danse  !). Elle s’animoit par degrés, on lisoit dans ses
pplaudit, & qu’on donne pour modèle & pour chef-d’œuvre de la danse du théatre. Il en coûte peu à une danseuse de jou
tris, les attitudes de la Prevôt, en un mot toutes les infamies de la danse théatrale, laissent-elles respirer la vertu ? Que
là où les objets, les flambeaux, les violons, & l’agitation de la danse échaufferoient des Anachorètes. Les vieilles gens
5 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
Treiziéme conférence. Sur les danses , les comédies & les mascarades. Non mœcha
souvent des occasions prochaines d’impureté : tels sont les bals, les danses , les mascarades, & les comédies dont nous par
illius . S’il n’y avoit rien à craindre dans les bals & dans les danses , comme le Monde le prétend, le Saint Esprit prend
là on peut conclure avec S. Thomas S. Th. in cap. 3. Isaïæ. , que la danse est quelque fois permise, pourvu qu’elle soit acc
ui l’accompagnent. Voilà les conditions que S. Thomas demande dans la danse , afin qu’elle puisse être exemte de péché, &
est très-rare que ces sortes de circonstances se rencontrent dans les danses , nous croyons avec les Saints Pères de l’Église,
abstenir. Dem. Quel est le sentiment des Saints Pères touchant les danses  ? Rép. Saint Chrysostome dit que le Démon se tr
danses ? Rép. Saint Chrysostome dit que le Démon se trouve dans les danses lascives, qui sont les jeux où il se plait davant
l. 2. de pœn. c. 6. & l. 4. Ep. 30.Il ajoûte que la sale où l’on danse est comme la boutique du Démon, où il étale toute
de vices & allume les passions impures. S. Ambroise assure que la danse est la compagne de la volupté & de l’impudici
nser. S. Éphrem regarde le Démon comme l’auteur & l’inventeur des danses . Qui a appris aux Chrétiens à danser ? demande ce
e, docuit etiam ludere. Tel est le sentiment des Saints touchant les danses . C’est ce qui a fait dire à un Théologien de l’Or
ce qui a fait dire à un Théologien de l’Ordre de S. François, que la danse est un cercle dont le Diable fait le centre, &
circumstantes. D’où il conclut qu’il n’arrive presque jamais que la danse soit sans péché ; & ideo rarò aut numquam fit
it sine peccato. Dem. N’est-il pas au moins permis de regarder les danses , d’assister aux bals & aux comédies ? Rép.
entreprenez beaucoup, quand vous prétendez qu’on doit s’abstenir des danses , des bals, & des comédies : c’est un usage qu
s mal faire d’y aller. Rép. Vos parents vous permettent d’aller aux danses , aux bals, à la comédie : quoi ! il vous conduise
nfame Hérodias, dont la fille reçut, pour prix & récompense de sa danse , la tête du plus grand & du plus saint des en
nt Ambroise : Ambr. l. de virg. c. 5. Saltet, sed adulteræ filia  ; Danse qui voudra, mais cela ne convient qu’à la fille d
nnue pour chaste, son emploi doit être d’apprendre à sa fille, non la danse , mais la religion & la morale de Jésus-Christ
24. Erat populus jucundus secundùm faciem Sanctorum. Mais pour les danses , elles sont encore plus défendues les jours de Di
icat d’Innocent III, disent qu’il est plus criminel de se livrer à la danse , que de labourer la terre, le saint jour de Diman
re, vel fodere, quam choreas ducere. Il est inutile de dire qu’on ne danse qu’après les divins offices ; tout le jour est ég
forte raison ne doit-on pas s’occuper aux chansons profanes & aux danses , puisque elles sont infiniment plus capables de f
péché de travailler un jour de Fête, que de s’occuper à ces sortes de danses , où régne toujours un libertinage certain. Le tro
rance depuis le Concile de Trente, qui tous unanimément condament les danses , particulièrement aux jours de Dimanches & de
 ? Rép. Quoique absolument parlant nous ne condamnions pas quelques danses qui se font modestement & honnêtement, à l’oc
t pourquoi le Concile de Laodicée, tenu sous S. Sylvestre, défend les danses , même aux noces : C. Laodicenum, Can. 53. Non o
t parle l’Écriture : vous verrez qu’il n’y est fait aucune mention de danses & de semblables légéretés ; au contraire, il
s mariages ; au lieu que vous attirez souvent son indignation par les danses & les autres excès ausquels vous vous abandon
d’un habit différent de celui de son sexe, comme cela arrive dans les danses & les comédies ? Rép. La loi ancienne défen
apprend à se corrompre & où ne se trouve jamais l’esprit de Dieu. Danses , bals, comédies, spectacles vains & dangereux
6 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. page 1. II.
s ne sont pas mauvaises de leur nature. page 1. II. De deux sortes de Danses , dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. p. 6.
Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. p. 6. III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. p. 13. IV. Qu
Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. p. 13. IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux Saints. p. 22. V. D
l n’est point permis aux particuliers de faire des assemblées pour la danse , ni pour toute sorte de sujet. page 33. IX. Des m
et. page 33. IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse . p. 35. X. Que c’est une chose vicieuse et un dér
ser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. p. 66. XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les
lois Canoniques. p. 76. XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. p. 98. XVI.
périls auxquels on s’expose en allant au bal. page 97. XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères
lles qui vont au bal. p. 142 XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de
des Fêtes. page 154. Instruction et avis charitable sur le sujet des danses . page 177. Fin de la Table.
7 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
CHAPITRE VI. Suite de la Danse . Parmi tant d’étymologies du mot de danse, que
CHAPITRE VI. Suite de la Danse. Parmi tant d’étymologies du mot de danse , que Menage, Saumaise, Bochart sont allés cherche
rdens ungulas equi, ut cadat ascensor ejus retrò. Voila l’image de la danse & des danseurs, qui comme des serpens par leu
péché. Je doute fort, je l’avoue de bonne foi, que Jacob pensât à la danse lorsqu’il fit, en mourant, ces fameuses prédictio
nt, ces fameuses prédictions ; je doute encore que les amateurs de la danse soient assez érudits pour aller chercher un nom d
ondamnât leur exercice. Il faut donc que quelque Savant, ennemi de la danse , le lui ait donné par dérision. Quoi qu’il en soi
sur les spectateurs, & les fait tomber dans de grandes fautes. La danse envisagée, par une abstraction métaphysique, sépa
un amusement, un signe de joie, quelquefois un remède. Tout le monde danse naturellement, aime à voir danser. Le moindre enf
u’aux Horentors & aux Caffres, les animaux même, se plaisent à la danse . On l’a fait en action de graces & par religi
n-seulement chez les Payens, qui célébroient leurs faux Dieux par des danses religieuses, mais chez les Juifs. David dansa lor
nctuaire, c’est un abus que des siecles plus éclairés ont réformé. La danse n’est donc mauvaise que par les circonstances, &a
es en sont pour la plûpart inséparables, & toutes réunies dans la danse théatrale, ce qui a fait dire à S. François de Sa
criminelles, les ombres de la nuit, les folles dépenses. Y a-t-il de danse où ne se trouve quelqu’un de ces désordres ? y a-
-il quelqu’un de ces désordres qui ne se trouve au bal & dans les danses de théatre, mille fois plus dangereuses que les a
’a jamais interdit, l’Eglise n’a jamais frappé de ses anathemes toute danse en général, comme elle a nommément proscrit la co
quer que sur certaines circonstances qui troublent l’ordre public. La danse , dit Cahusac, L. 3. C. 6. vive & saillante, f
temps-là les danseuses sont sans nombre, elles dansent toute sorte de danses . Il n’en est point de trop vive, de trop libre, d
tre sur l’arène, ce qui dura peu, & fut généralement condamné. La danse théatrale des femmes est plus indécente, elle dur
ption de la vertu. Il y a une raison physique qui doit éloigner de la danse , qui ne se trouve point dans les spectacles ; ell
vandi corporis & animi gratia, non opprimendi. Les plaisirs de la danse , plus bruyans qu’agréables, plus dignes de pitié
édeur, dégoût. Quelle idée reste-t-il de religion & de vertu ? la danse en a effacé toutet les traces. Ne fît-elle pas co
ncula stultus trahitur. Prov. 7. 1.° La religion défend absolument la danse aux personnes consacrées à Dieu ; dans un Prêtre,
Conciles, jusqu’à leur défendre de se trouver dans les lieux où l’on danse , même aux noces de leurs parens. C. Attendentes.
ur se réjouir à leurs dépens. Je crois même très-déplacé de mêler des danses aux pieces saintes du nouveau Testament, comme Po
danser les Payens persécuteurs que pour se moquer de la religion. La danse est moins déplacée dans les pieces de l’ancien Te
mains d’une danseuse ? Racine a eu la sagesse de ne pas permettre des danses dans Esther, quoiqu’il y ait des chœurs de jeunes
il y ait des chœurs de jeunes filles ; les Comédiens qui y mêlent des danses , s’éloignent de l’esprit de la piece. La danse es
iens qui y mêlent des danses, s’éloignent de l’esprit de la piece. La danse est au contraire dans l’esprit des pieces Payenne
isi fortè insanit. Il est certain que les Romains n’aimoient point la danse , qu’elle ne fut en vogue que sous le regne des Em
lique que se répandit avec la corruption des mœurs la contagion de la danse , qui dans la lie de l’empire fut portée aux plus
ous apprend que les mercuriales du Parlement de Toulouse défendent la danse à tous les Magistrats, si ce n’est le jour de leu
s le sanctuaire ? Jamais Salomon son fils ne pensa à célébrer par des danses la fête de la dédicace, qui dura pourtant près d’
s Eglises. Pour les Monastères, faut-il avertir les Religieux que les danses y sont absolument déplacées ? On ne les souffre p
plice ? Eh quel emploi pour une Religieuse d’assister à des leçons de danse  ! quel danger de se rappeler le souvenir de ce qu
de le regretter, de se laisser attendrir par toutes les graces que la danse déploie dans le maître & dans les élèves ! 3.
nons & par les ordonnances d’Orléans & de Blois, de faire des danses les jours de fête & de dimanche, & les Pa
ce, doivent-ils être employés aux excès d’une joie insensée ? 4.° Les danses publiques dans les paroisses les jours de la fête
rarement réussissent-ils. Ce zèle est juste ; il est certain que ces danses sont l’occasion prochaine de mille péchés. Les ch
mp; choros, & iratus valde, &c. L’un des grands crimes de la danse , ainsi que du théatre, car leur société, leur com
nservation de ce précieux trésor, ont pris les plus vives alarmes. La danse a répandu le poison sur le reste de leurs jours &
sur ceux de leur famille. Pour le jour des noces, qui ne sait que les danses sont la plus grande partie de la solemnité, depui
iarches. Jamais dans le détail qu’elle en fait, il ne fut question de danse . On ne dira pas qu’aux noces de Cana, où se trouv
& les violons & les chanteurs qui par leurs airs dirigent la danse , & ceux qui prêtent leurs maisons ou leurs ha
mon, aux mouvemens de la chair & du démon qui se trouvent dans la danse . Les jeunes gens, les gens du monde sont dans une
fausse conscience, un préjugé si aveugle, que bien loin de traiter la danse de péché, ils se font un honneur, un mérite, un d
, & on se damnoit en dansant : les dangers & les crimes de la danse sont de tous les temps. Leurs enfans vont en foul
onfession obtint sa grace : à quels traits sur ce théatre, dans cette danse , reconnoîtrez-vous un pénitent ? à la folle joie,
saltabunt, & Syrenes indelubris voluptatis. Les Saints font de la danse une image plus affreuse, ils disent qu’elle tourn
ard de ceux qui vouloient s’y trouver, où l’on dansoit toute sorte de danses , selon la fantaisie des danseurs. Notre siecle en
eurs, où tout le monde est reçu en payant. C’est un spectacle tout en danses , qui dure toute la nuit, & ne donne aucune pe
quelques-uns. Tout le reste mérite l’oubli total où il est tombé. La danse en fit toujours le fonds, on y dansoit toujours,
tes circonstances qui peuvent se trouver ou ne se trouver pas dans la danse , il est évident que toute assemblée de danseurs d
e projet, les arrangemens pour une fête nouvelle, les loix même de la danse en présentent les plus riantes avenues, & eng
les vis-à-vis, &c. entrent même dans la composition de plusieurs danses . La facilité de se trouver, de se parler, de se d
t se toucher, s’agiter, sans risquer de se briser, de se meurtrir. La danse est cette agitation dangereuse, d’où la vertu ne
ts qui séduisent, sont des épines qui la déchirent. Les assemblées de danse réunissent ces deux choses, elles écartent ce qui
uspecte. Le Mercure de septembre 1769 (art. de l’Opéra) distingue les danses vives & voluptueuses (dans le langage reçu vo
and on avance hardiment qu’il ne se passe rien que d’innocent dans la danse , ne diroit-on pas qu’il s’agit d’une danse de mar
ien que d’innocent dans la danse, ne diroit-on pas qu’il s’agit d’une danse de marionnettes insensibles à tout, & pour qu
rumens sont les trompettes & tambours qui sonnent la charge ; les danses sont la mêlée ; les péchés qui s’y commettent, so
cilè rumpitur. S. Charles, dans son traité contre la comédie & la danse , fait (C. 16.), à l’exemple de S. Augustin, la co
emo saltat, nisi insanit. Il ne doit pas surprendre. A n’envisager la danse qu’en Philosophe par les lumieres de la raison, c
vons tout rapporter à la gloire de Dieu, quel rapport peut y avoir la danse  ? On peut, on doit lui offrir un délassement honn
8 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. Puisque le
I. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. Puisque les danses sont d’elles-mêmes indifférentes ; il est nécessa
sonnes Ecclésiastiques ne peuvent point licitement danser, et que les Danses leur sont entièrement défendues. C’est la doctrin
Décret qui ne sont pas exprès, et dans lesquels la prohibition de la Danse n’est pas formellement contenue. Car le I. défend
des défenses plus expresses, et des prohibitions plus formelles de la Danse , pour ceux qui sont honorés de la Cléricature. Ca
ter à ces assemblées, où l’on chante des chansons d’amour, et où l’on danse  ; de peur que les yeux, et les oreilles, que la d
tiques de se trouver aux lieux, et dans les occasions, où se font les Danses  ; Comment pourrait-on prétendre, qu’ils pussent e
Docteurs, que la circonstance rende le péché moindre, comme si cette Danse se faisait en secret, et qu’on n’y employât que f
e. Et la raison du Concile d’Agde n’a pas moins de force touchant les Danses secrètes qu’à l’égard des publiques, puisqu’il se
, puisqu’il sera toujours vrai, que l’Ecclésiastique qui assiste à la Danse , expose sa vue, et ses oreilles, qui sont consacr
me que c’est une pure imagination de penser, qu’il y puisse avoir des Danses secrètes, spécialement pour les Clercs, sur qui t
la force du Canon du Concile d’Agde, que le Concile ne parle que des Danses , et des jeux qui sont immodestes et déshonnêtes,
tions, ces gestes, et ces mouvements sont pourtant inséparables de la Danse , principalement, en la manière qu’elle se fait au
se fait aujourd’hui. Et ainsi suivant le véritable sens du Canon les Danses de ce temps, quoique on ne les juge pas déshonnêt
que le Canon du Concile de Laodicée défend ces mêmes Exercices de la danse , et la Comédie à tous les Ecclésiastiques sans di
9 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
nciles & les Evêques le défendent surtout aux Ecclesiastiques. La danse n’est point un divertissement indifferent. Les Co
dales de l’Eglise de Lyonc en 1577. « Les Ecclesiastiques fuiront les danses , masques bâteleries, Spectacles & Comédies de
e les Ecclesiastiques n’assistent jamais aux Comédies aux Fables, aux Danses , ni autres divertissemens que les Comédiens donne
es Ecclesiastiques s’abstiennent des Comédies, boufonneries & des danses , & qu’ils n’en soient jamais les spectateurs.
amais de Comédies, & qu’ils n’y assistent jamais, non plus qu’aux danses , ni aux autres spectacles profanes. » Le Concile
d’Avignonb en 1594. « Que les Ecclesiastiques n’assistent jamais aux danses , aux Comédies, ni aux autres spectacles profanes.
1673. « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous spectacles publics, danses , bals, comédies, farces, mascarades & toutes
72. « Défendons à toutes les personnes Ecclesiastiques d’assister aux danses , à la comédie, aux jeux publics & aux represe
Ecclesiastiques s’abstiendront de tous spectacles, comédies, farces, danses , mascarades, boufonneries. » Les Statuts du Dioc
ies. » Les Statuts du Diocese de Seeze en 1674. « Tout jeux publics, danses , comédies, & autres spectacles, sont prohibez
odales du même Diocesed en 1577. « Les Ecclesiastiques fuïront toutes danses , masques, bâtelleries &c. » Le Concile Provi
ns aux Ecclesiastiques tous divertissemens scandaleux, comme sont les danses , les mascarades, les bals & semblables, qui s
s, boufonneries &c. » XII. Ceux qui usent moderément de la danse & du bal, se croient fort en seurcté du côté
rançois de Sales a donné quelque sorte de protection au bal & aux danses , les Conciles & les Peres ne leur ont pas est
de Laodicée sous le Pape Saint Silvestrea, ne veut pas même que l’on danse aux nopces des Fidéles : Quòd non oportet Christ
saltare . Et le Concile du Dôme de Constantinopleb en 692. défend les danses publiques & particulieres, non seulement aux
astiques, mais mêmes aux laïques. Aussi les Peres ont-ils regardé les danses comme des divertissemens qui blessent l’honnêteté
parlant du theâtre où se faisoient autrefois les spectaclesd, dont la danse faisoit une des principales parties, l’appelle un
rand maître de toute sorte d’incontinence. Saint Ambroiseb dit que la danse est la compagne des plaisirs déréglez & de l’
Saint Jean Chrysostomed ne parle pas avec moins de force contre les danses . « Le diable, dit-il, se trouve assûrément par to
es danses. « Le diable, dit-il, se trouve assûrément par tout où l’on danse d’une maniere peu honnête. Dieu ne nous a pas don
si, combien nostre ame le devient-elle davantage. C’est le diable qui danse avec les danseurs. C’est par ce moïen que les min
ogien & celebre Predicateur de l’Ordre de saint Françoisa, que la danse n’est autre chose qu’un cercle dont le diable est
sequent qu’il arrive rarement, ou plûtôt qu’il n’arrive jamais, qu’on danse sans peché : Chorea mundana est circulus, cujus
teurs de son Dioceseb « de prêcher souvent & fortement contre les danses & le bal, qui excitent les passions les plus
obligea de publier un traité exprés qu’il composa lui-même Contre les danses & les Comedies, dans lequel il fait voir le d
e Parme & Chanoine de Padoüc, qui parle ainsi de la dansea : « La danse , dit-il, est une action indigne d’un honnête homm
est un apprentissage d’impudicité : Les filles vont au bal & à la danse pour s’y faire connoître & estimer, à ce qu’e
intentionnez. D’ailleurs la nuit qu’on choisit ordinairement pour les danses , estant l’ennemie de la pudeur & la confident
plus honnêtes d’entre les Grecs, ont eu une extrême aversion pour la danse . L’Orateur Demosthéne invectivant contre les gens
es de probité qui y estoient, parce qu’elles ne pouvoient souffrir la danse . Jamais on n’a vû danser aucune Dame Romaine qui
de plaisir, la derniere chose dont s’avise c’est de danser. Ainsi la danse est comme le comble de tous les desordres. « Il e
rdres. « Il est donc bien honteux aux Chrêtiens d’avoir des écoles de danse . Mais cela ne se rencontre gueres que dans les Vi
mal aisé de juger par tout ce que nous avons dit jusques ici, que la danse ne peut gueres passer pour un divertissement legi
forment quelque desir de la chair, comme parle le saint Apôtrea ? On danse en compagnie & devant le monde, je le veux ;
er que contre les pechez exterieurs. Si bien que de la maniere que la danse se pratique aujourd’hui, on risque sa pudeur pres
tique aujourd’hui, on risque sa pudeur presqu’autant de fois que l’on danse ou que l’on regarde danser les autres. Et par con
autres raisons que celles que je viens d’expliquer, qui condamnent la danse  ; mais je serois trop long, si je les voulois tou
je ne puis me dispenser d’observer à la honte des Catholiques que la danse est défenduë avec beaucoup de rigueur par la disc
ës Reformées de France, ainsi qu’il se voit par ce Réglementb : « Les danses seront reprimées, & ceux qui font état de dan
seront reprimées, & ceux qui font état de danser ou assister aux danses , aprés avoir esté admonestez plusieurs fois, sero
palement qu’en vûë des pechez qui se commettent ordinairement dans la danse contre la vertu de la chasteté, puisque dans un d
en 1581. & dont ce Règlement est tiré en partie, ils mettent les danses au nombre des dissolutions. Voici les propres ter
dissolutions. Voici les propres termes de ce Synodea : « A cause des danses & dissolutions qui croissent & pullulent
lé, fut tenu en 1579. Et voici ce qu’il porteb : « Pour le regard des danses , les Ministres & Consisto res seront avertis
pour les Laïques. Faisons voir maintenant aux Ecclesiastiques que la danse leur est encore plus particulierement défenduë, &
ment défendu aux Ecclesiastiques de se trouver dans les lieux où l’on danse . » Du Synode de Vvorcesterb en 1240. « Nous défe
défendons aux Ecclesiastiques d’assister aux jeux deshonnêtes, ni aux danses . » Des Statuts Synodaux de Pierre de Colmieu Arc
s défendons expressément aux Prêtres d’assister aux spectacles ni aux danses . » « Du Synode de Langres e en 1404. « Nous défe
Du Synode de Sensa en 1514. « Nous défendons aux Ecclesiastiques, les danses & tous les autres jeux qui deshonnorent l’Egl
e pour tout le monde, nous leur défendons expressément d’assister aux danses , aux joûtes, aux tournois, ni aux autres spectacl
Milanf en 1565. « Nous défendons aux Ecclesiastiques toutes sortes de danses . » Des Statuts Synodaux du Cardinal de Tournon A
que de Lyong en 1566. « Que les Ecclesiastiques n’assistent point aux danses , ni aux bals. » Des Statuts & Ordonnances Sy
es de l’Eglise de Lyonh en 1577. « Les Ecclesiastiques fuïront toutes danses , masques, bâteleries, spectacles & comédies. 
« Nous interdisons & défendons absolument aux Ecclesiastiques les danses & les jeux publics. » Du Concile Provincial
gnonb en 1594. « Il ne faut pas que les Ecclesiastiques assistent aux danses , aux comédies ; ni aux autres spectacles profanes
ous quelque pretexte que ce soit, & même de ne point assister aux danses . » « Du Synode d’Anversd en 1610. « Que les Eccl
1618. « Les Loix Ecclesiastiques défendent aux Prêtres de hanter les danses , soulles ou brelans. » Des Statuts Synodaux du D
ous défendons très-expressément aux Ecclesiastiques les tavernes, les danses , à peine d’estre châtiez selon la severité des sa
ns aux Ecclesiastiques tous divertissemens scandaleux, comme sont les danses & semblables, qui scandalisent le peuple &
ez ne se trouveront, son plus que tous les autres Ecclesiastiques aux danses , lesquelles ne se doivent permettre, sur tout aux
abstiendront des recreations indécentes à leur condition, comme bals, danses &c. » Des Ordonnances du Diocese de Châlon s
ons aux Ecclesiastiques de nôtre Diocese de se trouver aux jeux & danses publiques, ou autres assemblées de débauches. »
année : « Nous défendons aux Ecclesiastiques tous spectacles, farces, danses &c. » Des Ordonnances & Instructions Syn
ues qui sont dans les Ordres sacrez de s’abstenir de toutes sortes de danses &c. » Des Statuts Synodaux du Diocese d’Evre
. « Défendons à tous les Ecclesiastiques de se trouver aux jeux & danses publiques, & autres divertissemens illicites.
73.b. « Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous spectacles publics, danses , bals &c. » Du Synode d’Aixc en 1672. « Défe
72. « Défendons à toutes les personnes Ecclesiastiques d’assister aux danses &c. » Des Constitutions & Instructions S
qu’en 1674.e « Les Ecclesiastiques s’abstiendront de tous spectacles, danses , mascarades &c. » Je ne fais pas de doute, a
Religieux & aux Religieuses de danser ; & même d’assister aux danses & aux bals ; parce que cela s’infere assez na
rmises ni aux Laïques ni aux Ecclesiastiques. a. Traité contre les Danses & les Comédies. a. Des biens de l’honnête tr
10 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères
ans les Chapitres précédents, quels sont les maux qui accompagnent la danse , suivant le sentiment des Docteurs, même des dern
iastique ; « Ne fréquentez jamais une femme, ni une fille qui aime la danse , et n’ayez nulle communication avec elle, de peur
ées au jeu, et que je me suis tenue séparée de celles qui aimaient la danse . » Tobia 3. « Tu scis Domine quia numquam conc
omme si droit, et si plein de grâce, marque très expressément, que la danse n’est pas une des moindres parties du dérèglement
r saint Basile expliquant cet endroit du Prophète, l’interprète de la danse  : et après avoir dit beaucoup de choses important
l’Evangile, et à la discipline Chrétienne. Puisque donc le bal et la danse est une espèce de spectacle, ce serait combattre
r qu’elle soit comprise dans cette générale condamnation. En effet la danse n’est pas moins un divertissement sensuel pratiqu
a Deo atque a bonis operibus avertat. » Alexandre de Halès traite les danses comme un divertissement qui est mauvais, et qui n
, « Qu’il est très malaisé, à cause de la fragilité des hommes, qu’on danse sans commettre beaucoup de péchés, et que tous le
njuria et damno. Saint Antonin assure qu’il n’y a presque point de danse qui ne serve à donner des mauvais sentiments ; A
Saint invective encore contre ce même divertissement, appliquant à la danse plusieurs paroles terribles de l’Ecriture, comme
es hommes par conséquent y deviennent ennemis de Dieu. Il appelle les danses un divertissement du Diable, parce qu’il s’en ser
crements. Pierre de la Palud blâme absolument cette même action de la danse , comme mauvaise ; « Parce que, dit-il, saint Barn
nnages illustres en piété, qui ont fait des Sermons entiers contre la danse , et qui considèrent de près, et dans la lumière d
rer ici ces paroles du Catéchisme Catholique de Conrad Aingius : « La danse mondaine, dit-il, se doit ainsi définir ; elle es
elle ne se fait jamais sans péché. Satan ordonne et range lui-même la danse après l’adoration du veau d’or, etc. » Lib. 4.
uit, et continue à montrer que tous les péchés se rencontrent dans la danse , et que personne, quelque pure, et quelque sainte
s-Christ, puisque plusieurs hommes sages selon le monde, ont blâmé la danse par la lumière seule de la prudence civile et de
e civile et de la raison ? Car Cicéron a dit, « Que personne quasi ne danse qui ne puisse être convaincu de n’être pas sobre
Et Alphonse Roi de Naples disait des Français qui aimaient si fort la danse , qu’ils ne pouvaient s’en abstenir dans un âge mê
éputation de prudence et de sagesse, qui n’ait de l’aversion pour les danses , et qui n’en éloigne autant qu’elle peut tous ceu
es qui se rencontrent plus particulièrement dans les bals ou dans les danses qui se font dans les villes ; mais qui sont si ét
11 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
retien quatrieme Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predi
les yeux, des attachemens le plus souvent criminels… Le Bal & les Danses , tels qu’ils se pratiquent en ce tems sont crimin
Testament, n’ayent quelque-fois témoigné leur joye par une espece de danse , mais c’estoit pour rendre graces à Dieu de quelq
, qu’ils rendoient au Seigneur. Ainsi Marie Sœur de Moïse commença la Danse , ou plutôt le Triumphe de la délivrance de la ser
Arche, lors qu’elle fut recouvrée des mains des Philistins ; mais ces danses , ces chants se faisoient, par des motifs, & p
la licence, & l’impureté sont presque inseparables des bals, des danses , & des cercles de compagnies enjoüées. C’est
enjoüées. C’est pour pourquoi on ne peut authoriser, ni justifier les danses profanes de ce tems par l’exemple de celles que r
iture… Nous voyons dans l’Evangile de Saint Matthieu chap. 14. que la danse a fait perdre la vie au saint Précurseur du Fils
si grand crime, quand il n’y auroit autre chose à objecter contre la danse  ? Le Fils de Dieu s’est assez ouvertement declaré
ls de Dieu s’est assez ouvertement declaré contre les jeux, & les danses dans le Miracle, dont il est parlé dans l’Evangil
ntrer… Saint Jerome parlant des Danseurs, dit, que c’est le demon qui danse dans leurs personnes, & qu’il se sert de ses
a volupté, est capable d’employer d’artifice est attaché au bal, à la danse , & à la comedie. Si je demande à une Dame du
même que vous êtes environné de ce qui peut le plus les irriter ?… La danse , dit Petrarque, est une action indigne d’un honnê
prit où n’en ont jamais eu ?… Si c’est une chose si dangereuse que la danse , vous pouvez facilement inferer en qu’elle consci
’il y a peché d’aller au bal, ou de se trouver dans ces assemblées de danses  ; n’est-il pas vrai, que vous sentez un reproche
tte nature, qui sont dangereux, & corrompent les bonnes mœurs. La danse chez les Romains n’étoit pas permise aux honnêtes
lusieurs Meres chrétiennes, que leurs filles sçavent plûtôt un pas de danse , que les principes de leur religion, tant elles o
les dangers du salut : que tout y est écueil, que tout y est poison : danses , instrumens, objets, entretiens, assemblées ; que
12 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
Chapitre II. De deux sortes de Danses , dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. Mai
s attentivement, que l’Ecriture ne fait mention que de deux sortes de Danses . Les unes viennent d’un mouvement de grâce, et so
t, et pedibus suis composito gradu incedebant. »Isaïæ 3. Enfin cette Danse sensuelle est exprimée dans la prophétie d’Isaïe
n de Dieu sur elles. Car les femmes Juives étaient fort adonnées à la Danse , comme rapporte S. Basile sur ces paroles du Prop
« On voit encore maintenant, dit-il, que les femmes Juives font de la Danse leur principal divertissement. » Saint Augustin e
ur du Sabbat, que de le passer comme elles font dans l’exercice de la Danse  ». On lit la même chose dans la cinquième Loi du
pus noverint, aliud voluptatum »l. 5. C. Th. Ces diverses sortes de Danses ont été en effet, pratiquées par les Païens. Car
extérieurement pour le culte du vrai Dieu. L’usage de cette sorte de danses qui selon l’Ecriture servent à glorifier Dieu, ne
ce qui se rencontre le plus souvent dans la pratique ordinaire de ces danses profanes, qui ont pris naissance de la corruption
ps, nous ne prétendons pas conclure par ce que nous avons dit, que la Danse soit d’elle-même criminelle. « Cum saltatrice ne
13 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
iété ; elle doit avoir appris en perfection la poësie, la musique, la danse , l’art dramatique, pour composer des prologues ch
ne, Versailles. Cette partie du spectacle est moins dangereuse que la danse , la déclamation, l’indécence des actrices ; pourv
bornons à l’importance que l’auteur & le journaliste donnent à la Danse , dont ils font un point capital de l’éducation ph
is gentilhomme de Moliere. Ce morceau est copié de l’Encyclopédie, V. Danse  ; car l’Abbé n’est pas créateur. La danse embel
pié de l’Encyclopédie, V. Danse ; car l’Abbé n’est pas créateur. La danse embellit & perfectionne, pose le corps dans l
bonne éducation de faire prendre pendant quelques mois des leçons de danse  : mais de faire des danseuses, de faire courir le
danseuses, de faire courir les bals, de mêler les deux sexes dans les danses , la plupart licencieuses, & toujours dangereu
angereuses à l’un & à l’autre sexe, regarder, admirer, imiter les danses théatrales, écoles & objets du vice ; c’est l
tins, & même à énerver le corps. Voici du ridicule, Autrefois la danse régloit le moral . Cette législation, cette instr
e le chene antique, cémoin des travaux journaliers, le soit aussi des danses innocentes qui font respirer un moment le cultiva
iers se font dans les champs, & non autour du chêne antique ; des danses , de tout un jour d’où l’on sort tout essoufflé &a
pas du moins les jours de fête), sans goûter le moindre plaisir. La danse est donc le seul plaisir du monde. L’Abbé Coyer d
se est donc le seul plaisir du monde. L’Abbé Coyer doit bien aimer la danse . Les artisans dans les villes, qui n’ont point de
es enfans une foule de jeux & d’exercices plus convenables que la danse , que les cultivateurs peuvent bien faire & fo
t qu’ils chanterent. Si courir, sauter, bondir, s’appelle danser, la danse est plus ancienne que le chant, & en est très
t pour exprimer leur respect & leur gratitude envers Dieu, que la danse sacrée fut la plus ancienne, & la source où l
nciennes religions les prêtres furent danseurs par état, parce que la danse étoit une partie du culte. L’érudition de l’Abbé
tes la plus ancienne, ni celle des Juifs qui l’a suivie, n’ont eu des danses sacrées ni des prêtres danseurs, Adam, Abel, Caïn
, Noé, Abraham, Melchisedech, Isaac, Jacob, Job, n’ont jamais mêlé la danse à leurs sacrifices : on ne voie pas même qu’ils a
crites à Aaron, aux prêtres, aux lévites, on chercheroit vainement la danse , quoiqu’il y soit parlé de cantiques, d’instrumen
pseaumes : il a lui-même dansé devant l’Arche. Jamais il n’a parlé de danse , & n’a pensé qu’en chantant ses divins cantiq
iter le danger. Cum saltatrice ne assiduus sis. L’Evangile, dans la danse d’Hérodias, en fait voir un funeste exemple. Y tr
avec les marques de la joie qu’excite l’objet qu’on y célebre. David danse devant l’Arche : cette danse que l’Ecriture rappo
qu’excite l’objet qu’on y célebre. David danse devant l’Arche : cette danse que l’Ecriture rapporte, ne blâme ni n’approuve,
t, & n’est excusable que par la bonne intention du prince ; cette danse n’étoit point une partie du culte, elle n’étoit p
usion de cœur, mais ne le reçoit pas comme un culte. La sœur de Moïse danse avec une troupe de femmes, après le passage de la
on donnoit des repas dans les églises. Tout cela est-il culte ? Les danses baladoires (petit mot d’érudition que presque per
elles précipitoient dans une licence effrenée. Effet ordinaire de la danse , le bal masqué & paré, les danses autour du c
effrenée. Effet ordinaire de la danse, le bal masqué & paré, les danses autour du chêne antique sont toujours très-licenc
Les Peres & les Papes ont non-seulement condamné les baladoires, danses en effet très-licencieuses, du premier janvier &a
appelloit d’abord majumes, ils ont aussi défendu, comme nos Rois, les danses publiques les jours de fêtes & dans l’église,
e : il faut pardonner l’ignorance, & rire de sa présomption. La danse est sujette à des abus : il faut donc couper les
p; nécessaire de la chose ? Ils le sont en effet : il n’y a point de danse publique, point de bal où il ne se commette mille
angloise, qu’on veut rendre coquette à la françoise. Les abus de la danse , quels qu’ils soient, méme les baladoires (voilà
Les confesseurs qui la tolèrent n’ont pas confessé les danseurs. La danse est moins dangereuse que l’oisiveté, les cabarets
damnent. Il n’y a pas moins de dépravation dans les lieux où l’on ne danse pas. A-t-on fait le calcul ? L’a-t-il fait lui-m
ur), assistez-y, présidez-y vous-mêmes (soyez le roi du bal, menez la danse , c’est une fonction pastorale) qui doit plaire à
le) qui doit plaire à votre zele (car tous les curés doivent aimer la danse ) ; que ce soit une fête publique (cette fête n’e
vous ne concevez pas, est-ce qu’il vous est permis d’ignorer ; que la danse aide à la digestion, dissipe les humeurs, facilit
qui l’affermissent. Cet enthousiasme passe les bagatelles. C’est une danse de l’esprit de l’Abbé, qui, par les cabrioles &am
14 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les
par des gloses dangereuses : car de ce que les Canons en défendant la danse , et toute sorte de spectacles les jours des Fêtes
; quelques-uns ont pris occasion de dire, que cette prohibition de la danse , et des autres divertissements mondains, n’a été
rit de l’Eglise. Je dis donc que ces Canons dans la prohibition de la danse , n’ont parlé que des divins Offices, parce que le
Eglise ne permettraient pas néanmoins qu’on l’employât au jeu et à la danse , parce que la raison principale et fondamentale,
sans exception, ni limitation, « Qu’il est nécessaire de défendre les danses , et les chansons profanes, pendant les jours des
cile, il est aussi dit, sans restriction « que l’on défendra qu’on ne danse point les jours des Fêtes des Saints ».« Ut in sa
clairement de toutes ces preuves, que les spectacles, les jeux et les danses sont illicites, au moins en ces saints jours, et
dans le Chapitre précédent le déclarent encore assez. Ainsi comme la danse est un exercice de cette nature, on ne peut point
D’ailleurs, la raison sur laquelle ces lois sont appuyées, regarde la danse aussi bien que les autres divertissements mondain
destinés à gémir humblement : l’on ne fait pas moinsd au bal, et à la danse qu’à la comédie et aux autres spectacles. Mais n’
clairement, et qui contiennent en propres termes la prohibition de la danse  ? Enfin la manière dont les Docteurs ont expliqué
t parlé que de spectacles en général, il faut néanmoins comprendre la danse dans ces prohibitions, puisque aucun d’eux ne l’e
t dans ces deux derniers Chapitres, il est constant que le bal et les danses sont incompatibles avec la sanctification des Fêt
15 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153
Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de
tes qui regardent l’autorité des Evêques, touchant la prohibition des danses . La première est, s’ils ont droit de défendre sou
s’ils ont droit de défendre sous des peines Ecclésiastiques, qu’on ne danse point pendant les jours des fêtes. La seconde, s’
st évident qu’ils peuvent sous des peines Ecclésiastiques défendre la danse les jours des Dimanches et des Fêtes, et pendant
nce et de la prière, parce que comme nous avons auparavant prouvé, la danse qui ne s’est introduite que par l’instinct de la
érences. Passons plus avant, et disons que quand la prohibition de la danse en ces mêmes jours dont nous parlons, ne serait p
second, on ne peut non plus douter qu’un Evêque ne puisse défendre la danse absolument et en tout temps, parce que la puissan
vice. Et de là il s’ensuit nécessairement qu’ils peuvent défendre la danse en tout temps, parce que comme nous avons prouvé
16 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
i est maître de ses actions. 650. Il en est, proportion gardée, de la danse comme du spectacle ; elle n’est point illicite de
pensait comme saint Alphonse et comme saint Antonin. 651. Rarement la danse , même décente, est sans quelque danger : le plus
la conseiller ou de l’approuver. Mais autre chose est d’approuver la danse  ; autre chose, de la tolérer. Un pasteur fera tou
tout ce qu’un zèle éclairé lui permettra de faire, pour empêcher les danses et les bals de s’introduire dans sa paroisse. Il
ettrait son autorité. Si, malgré sa vigilance et ses exhortations, la danse s’introduit et s’établit dans sa paroisse, il doi
fesseur ne peut absoudre ceux qui persistent à vouloir fréquenter les danses regardées comme étant notablement indécentes, soi
obscènes qu’on s’y permet ; soit enfin à raison de la manière dont la danse s’exécute, contrairement aux règles de la modesti
ne se permettant rien de contraire à la décence, prendrait part à la danse uniquement pour faire la volonté de son mari, auq
renoncer à l’habitude de danser pendant les offices divins. 4° Que la danse se fasse d’une manière convenable ou non, on ne p
ils ne soient sincèrement disposés à s’en éloigner. Mais, pour que la danse soit une occasion prochaine de péché mortel, il n
17 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VIII. Qu’il n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la danse, ni pour toute sorte de sujet. » pp. 33-35
l n’est point permis aux particuliers de faire des Assemblées pour la danse , ni pour toute sorte de sujet. C’est un désord
ns, et de la raison, que des particuliers assemblent du monde pour la danse , ou au moins qu’ils le fassent pour la moindre oc
Antonin, Roselius, Sylvestre et Zabarius, qui ne permettent point les danses , que pour des raisons importantes, et qui sont da
quelque victoire, ou pour des noces. Ils jugent même, que quoique la danse soit de sa nature indifférente, elle est néanmoin
roduira le mal ; comme on ne le voit que trop dans l’exemple même des danses . Il faut donc ajouter encore, que ceux qui sont e
18 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
agésime jusques à Pâques ; ne doutant point que pendant ce temps, les danses ne soient illicites, et criminelles. Sylvestre ét
ciens très considérables par leur sainteté, et par leur doctrine, les danses ne sont point permises que pour des sujets raison
se de l’Evangile, excepte encore le cas de la coutume ; permettant la danse aux jours de quelques fêtes particulières, lorsqu
toute spirituelle, et toute en Dieu, ne sauraient s’accorder avec ces danses mondaines. Nous avons le chant de l’Eglise, les H
oie que l’Eglise a reçus, et approuvés ; Au lieu qu’elle a traité les danses , lorsqu’elle en a parlé dans ses Canons, comme de
s divertissements indécents, et entièrement honteux. En effet, si les danses d’aujourd’hui pouvaient convenir aveca la joie sa
’ils ont reçus de sa miséricorde ; et nous avons déjà montré, que les danses de l’ancien Testament qui furent rapportées à la
ise, et à l’esprit de leur profession. Car Angélus ne condamne pas la danse aux jours de Fêtes, pourvu qu’on ne s’y adonne po
19 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. » pp. 94-96
Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. Il faut m
t passer à la question de fait, et voir si les raisons qui rendent la danse criminelle, se rencontrent en celles qui se font
aissent avec plus d’évidence ; on ne peut donc pas douter, 1. Que les danses d’aujourd’hui ne soient déréglées et vicieuses, p
lement opposés à la vertu Chrétienne, se trouvent dans cette sorte de danses , qu’on appelle ordinairement des ballets, et qui
mmodestie, et le désordre que l’on remarque dans les bals et dans les danses ordinaires touchant la seule composition du corps
20 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
assez effrontés capables de divertir le peuple par bouffonneries, par Danses , par grimaces, par le récit de toute sorte de las
es Histrions dansaient élégamment. C'est pourquoi Lucian écrit que la danse est une science de contrefaire toutes choses, un
par les gestes, en sorte que le Spectateur puisse entendre celui qui danse , encore qu'il ne parle point. Saint Augustin écri
laient Fableaux, avaient quelque ressemblance avec ces Mimes, dont la danse néanmoins avaient beaucoup de conformité avec nos
Episodes tirées des Poètes tragiques, ou qu'ils représentaient par la danse des sujets, dont on faisait les Tragédies, ce qu'
es, c'est-à-dire Histrion ou Acteur de sujetsLucian. tragiques par la danse et les postures. C'est pourquoi Lucian dit que la
giques par la danse et les postures. C'est pourquoi Lucian dit que la Danse et la Tragédie avaient une même matière, mais que
dit que la Danse et la Tragédie avaient une même matière, mais que la danse la diversifiait davantage par les postures qu'il
, qui dans ces Jeux se mêlaient de ces représentationsl. 4 Anthol. de danse et de gestes, entre lesquelles ont été célébrés L
et l'accusa d'ignorance en son art. Et le peuple qui se plaisait à la danse d'Hylas s'étant écrié contre Pylade qu'il ne pour
nés par Messius Edile où Caton assistait, le peuple n'osa demander la danse des femmes nues en la présence de cet illustre et
sser outre, que les extravagantes bouffonneries de cette Fête, et les Danses ridicules qui s'y pratiquaient, n'ont point été s
 ; et en cet équipage ils dansaient à la mode des Histrions, et leurs danses étaient accompagnées de chansons malhonnêtes ; et
21 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché. » pp. 30-32
e tombent dans quelque péché mortel, à son occasion, ou à cause de la danse , pèche encore lui-même mortellement, s’il se trou
de la danse, pèche encore lui-même mortellement, s’il se trouve à la danse , ou s’il la procure. Sylvestre répète deux fois c
lière, et certaine, péchera, ou à son occasion, ou à l’occasion de la danse  ; qui peut douter qu’il ne soit obligé en conscie
uger qu’une personne certaine péchera mortellement à l’occasion de la danse , qui se rend coupable de péché mortel : cela s’ét
t pas, il offense Dieu. Il y a donc obligation de fuir absolument les danses lorsqu’il paraît, que selon l’usage présent, il s
22 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
partout le spectacle, il lui faut du bruit et du mouvement : courses, danses , combats, représentations, décorations, etc. dive
us les jours pour de l'argent, et on va le voir pour son plaisir ? La danse devant l'Arche avec les circonstances que la Rein
vrai que cette chemise fort ample pouvait bien dans l'agitation d'une danse violente, voltiger fort indécemment : inconvénien
is. » Malgré ces adoucissements, il faut convenir qu'un Roi pieux qui danse dans les rues, en chemise, devant tout le peuple,
on voit encore dans toutes les campagnes les fêtes célébrées par des danses . Il n'est pas surprenant que dans une grande sole
nnerie indécente qui déplut à son épouse. Ce serait mal connaître les danses des Juifs de les comparer à celles de nos théâtre
tre les danses des Juifs de les comparer à celles de nos théâtres. La danse n'est pas parmi nous une simple effusion vive et
de plaire, et en faire un portrait de toutes les passions. De là des danses de toute espèce, légères, graves, majestueuses, b
, badines, bouffonnes, etc. qui peignent les mouvements de l'âme, des danses de Guerriers, de Bergers, de Paysans, de Furies,
n'agir que par la même impulsion. C'est ce qui rend si dangereuse la danse moderne : elle n'est que l'étalage séduisant des
maines, mais sans ordre, sans liaison, sans dessein, tout au plus des danses en rond, que les femmes faisaient d'un côté, et l
ent d'un côté, et les hommes de l'autre. Ainsi partout où on parle de danse on dit sauter, bondir, comme des agneaux, saltavi
id devant l'Arche. Michol en eût été moins offensée, si c'eût été une danse régulière, dont les Princesses se font un plaisir
cut agni ovium. » Cette image deviendrait ridicule, si comme dans les danses régulières de nos jours, il eût fait danser un me
emblage de tout ce qui allume les feux criminels de la passion par la danse réguliere. z. [NDE] Le texte donne « ce ». aa.
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
de sait que les Tragédies des Grecs étaient mêlées de chants & de danses . On y voit des morceaux qu’il est clair qu’on cha
léxions sur les Balets. J’observerai qu’il n’y a presque point de danse dans les Opéras-Sérieux d’Italie ; ils sont aussi
les sept péchés mortels viennent former un divertissement. Enfin les danses de l’Opéra des Italiens n’ont aucune liaison avec
mp; de l’Angleterre ; puisqu’ils sont tous fais par des Italiens, les danses n’y sont pas mieux amenées qu’à Venise ou qu’à Mi
amenées qu’à Venise ou qu’à Milan. Il est absurde d’imaginer que des danses introduites dans un Poème, seront plus supportabl
es n’auront aucune liaison avec l’intrigue. Puisque vous admettez des danses dans le Poème lyrique, ne vaut-il pas mieux qu’el
sont souvent dépourvus de Balets. Lorsqu’ils veulent mettre un peu de danse dans leurs Drames, ils sont quelquefois contraint
ns, on peut s’en former une juste idée ; on n’y voit ordinairement ni danse , ni chœur, ni machines, ni Spectacle : est-il com
re ? Une observation qu’il est èssentiel de faire ici, au sujet de la danse , & qui regarde particulièrement les Maîtres d
amp; qui regarde particulièrement les Maîtres de Balets, c’est que la danse ne saurait plaire si elle n’a un dèssein, si elle
ectacle qui réunit tout ce qui peut plaîre, comme les décorations, la danse , la Poèsie & le chant. Il ne lui manque plus
ce nous cachait, & nous oblige en même-tems de l’èxcuser. Les danses sont quelquefois mal placées dans le grand-Opèra.
usage bisare. Qu’arrive-t-il de là ? Nos Lyriques placent souvent des danses dans des endroits qui n’en sont point susceptible
es principaux personnages ne songent qu’à pleurer. Il est vrai que la danse de notre Opéra-héroïque est toujours admirable, &
adopte pourtant point le sentiment de M. Rousseau, qui prétend que la danse étant par des gestes l’imitation de la parole, do
il allégue se détruisent d’elles-mêmes, lorsque l’on considère que la danse est l’image de la joye qu’on éprouve ; & qu’i
p; qu’il est fort naturel qu’une grande multitude de gens forment des danses , lorsqu’ils ont quelques sujets d’allégresse. Il
squ’ils ont quelques sujets d’allégresse. Il est encore des cas où la danse n’a rien que de naturel, comme dans une cérémonie
fectionner les Poèmes lyriques, aura soin de n’y faire intervenir des danses qu’à propos. Il se montrera un grand Maître, si l
rvenir des danses qu’à propos. Il se montrera un grand Maître, si les danses sont amenées par le sujet même, ou lorsque l’acti
u cinq divisions. Les Lyriques feront bien de ne pas trop répéter les danses , afin de ne point tomber dans un ridicule pareil.
t ; mais il est arrivé par la suite que le chant a pris le pas sur la danse  ; celle-ci ne s’est plus trouvée que l’accessoir 
édie. Ai-je besoin de faire observer qu’on appelle divertissemens les danses des Opéras-Balets, & qu’on donne plus particu
pomène ; le chant èxprime la douleur, le trouble de l’âme ; & les danses mêmes en sont l’èxpression. Voilà ce qu’il était
’on peut soutenir sans crainte de se tromper, que la musique & la danse sont toujours au dessus des paroles : Eh ! que de
ras d’Italie, & des Cours étrangères. Si nous l’emportons par nos danses & la variété de nos Décorations, nos voisins
s jouir à la fois des Spectacles qui sont en droit de lui plaire. Les danses , les machines, les décorations, attirèrent d’abor
u quatre Personnages, assez mal vétus ; & je ne crois pas que ses danses ayent l’éclat & les attraits de celles de son
24 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
d’autre témoin que vous-même, si vous n’allez point aux festins, aux danses et aux assemblées mondaines, vêtue pompeusement,
utres Saints, que l’Écriture raconte, il n’est fait aucune mention de danses ni de semblables folies ; aussi Dieu bénissait-il
s filles qui perdent le temps des jours de fêtes en folâtreries et en danses impudiques, dit qu’elles ne feraient pas tant de
filaient leurs quenouilles ; ni l’un ni l’autre ne vaut rien, mais la danse est un plus grand mal. Et ailleurs il dit express
terre un jour de fête que d’y danser, et il appelle la salle où l’on danse , la caverne infâme du diable12, et que si ces dan
25 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
tre XIV.Des règlements ou avertissements particuliersa XXVII. Les danses seront réprimées, et ceux qui font état de danser
ses seront réprimées, et ceux qui font état de danser ou assister aux danses , après avoir été admonestés plusieurs fois, seron
es censurer. Du S.N. de Figeac, 1579. Art. 26. « Pour le regard des danses , les Consistoires sont avertis, qu’ils aient à fa
oint danser. » Du S.N. de la Rochelle, 1581. Art. « A cause que les danses et autres dissolutions croissent en toutes les Eg
oncubinaire, excommunie quelque femme pour avoir dansé ou assisté aux danses  : Mais où ont-ils trouvé en l’Ecriture que danser
26 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
i dans un siècle si corrompu, et dans l’état où sont les bals, et les danses de ce temps, nous n’osons point excuser de péché
pèchent grièvement qui vont aujourd’hui au bal, et qui fréquentent la danse , à cause des dangers qui en sont inséparables, et
absolument qu’il n’y peut avoir aujourd’hui aucune assemblée pour la danse où il n’y ait du danger, à cause de la corruption
cet usage a si fort prévalu, que si on fait quelque assemblée pour la danse où on veuille faire ce choix des personnes honnêt
et mille affronts au maître de la maison. Comment est-ce donc que la danse pourrait être maintenant innocente ? Mais ceux qu
aintenant innocente ? Mais ceux qui vont au bal et qui fréquentent la danse , ne sont pas les seuls coupables ; les hautbois,
s autres font ; et leur métier est illicite à l’égard des bals et des danses , parce qu’il est employé pour des actions qui son
surtout depuis la Septuagésime jusqu’au Carême, au jeu, au bal, à la danse , et à la comédie, ou à voir, ou donner d’autres s
27 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — TABLE. DES CHAPITRES. »
LE DES CHAPITRES. Chapitre I. De l’Amour, pag. 3. Chap. II. De la Danse , 29. Chap. III. Théatre de S. Foix, 51. Chap. I
anse, 29. Chap. III. Théatre de S. Foix, 51. Chap. IV. Traité de la Danse de Cahusac, 75. Chap. V. Suite du Théatre de S.
5. Chap. V. Suite du Théatre de S. Foix, 104. Chap. VI. Suite de la Danse , 139. Chap. VII. Sentimens des Prédicateurs, 167
28 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
r avec soin, si elles ont de l’amour pour Dieu et pour leur salut. La danse chez les Romains n’était pas permise aux honnêtes
une honnête femmee ; et Cicéron dans l’Oraison pro Murena, dit que la danse est une espèce d’ivresse défendue aux personnes q
plusieurs Mères Chrétiennes, que leurs Filles savent plutôt un pas de danse , que les principes de leur Religion, tant elles o
mourir. Les Filles et les femmes Israélites irritèrent Dieu par leurs danses et leurs idolâtriesExod. [Exode] 12. ; ce qui obl
e ne s’est jamais trouvée dans les jeuxTob. [Tobie] C. 3. et dans les danses . C’est ce qui a fait dire à saint Ambroise qu’il
ostituées qui s’y adonnent ; car peut-il y avoir de la pudeur où l’on danse  ? Vous voyez par là, Mères Chrétiennes, continue
d Saint, ce qu’il faut apprendre à vos Filles : que la femme adultère danse  ; mais que celle qui est chaste et pudique, ensei
es la piété, et non pas à danser. Nous voyons dans l’Ecriture, que la danse a fait perdre la vie au meilleur ami de Jésus-Chr
ait, dit S. Chrysostome, convertir tout le monde, a été le prix de la danse d’une jeune baladine. Le Diable ne trouve point d
la mort d’un homme qu’il aimait ? Dieu même nous l’avait donné, et la danse nous l’avait ravi cruellement ; quand il n’y aura
vi cruellement ; quand il n’y aurait autre chose à objecter contre la danse , cette considération seule vous doit faire prendr
vous doit faire prendre la résolution de ne danser jamais, puisque la danse a fait perdre la vie à S. Jean, je ne crois pas q
aine, dont on a de la peine à voir la fin. Il y en a qui précèdent la danse , et d’autres qui la suivent, je vous prie de les
re qu’orgueil et qu’impudicité ? Les infâmes privautés, auxquelles la danse donne occasion par le mélange de deux sexes, ne d
vec toute sa douceur et toute son indulgence, ne compare-t-il pas les danses aux champignons Introd. à la vie dev. [Introducti
affections. Il est vrai qu’il ajoute, que les justes occasions de la danse et du jeu indifféremment peuvent être, lorsque pa
29 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
des tables, du billard, ou courre à la bague. 8. se trouver aux bals, danses , comédies, et même y danser, ou y jouer son perso
se recréer ; les autres d’actions, comme sont les jeux, les bals, et danses , etc. je donne ici les aides pour faire de joyeus
il se faut comporter ès récréations qui se font par les bals, et les danses . §. III. Je présuppose, que les bals et les danse
r les bals, et les danses. §. III. Je présuppose, que les bals et les danses ne sont point de soi des récréations mauvaises, e
auvaises, et étant rangées parmi les choses indifférentes,Les bals et danses , choses indifférentes. peuvent être bonnes et mér
sur le même autel, l’amour des choses spirituelles, et d’une frivole danse , laquelle outre qu’elle est en soi vile et basse,
ant à Dieu. Le second ; fuyez, tant que vous pourrez, les bals et les danses , èsquelles il y a quelque danger, ou d’offenser D
votre âme, et de votre prochain, vaut bien plus que le plaisir d’une danse , c’est folie se mettre en danger de perdre celui-
erez, la prudence vous dicte, qu’il faut vous trouver au lieu où l’on danse , et danser avec les autres, vous le pouvez faire,
res, vous le pouvez faire, mais avec ces circonstances.Accompagner la danse de quelques bonnes circonstances. Souvenez-vous
t juger ; Retranchez en y allant toutes mauvaises intentions,Avant la danse . que d’ordinaire ont ceux qui y vont, comme sont
Dieu, avec plus de vigueur de corps, et d’esprit. Durant icelle,En la danse . soyez sur vos gardes, car vous marchez par un li
corps ; un trouble d’esprit, si l’on n’a pas été loué, ni prisé en la danse , ou si l’on n’a pas si bien dansé que les autres 
temps, et si précieux, pour gagner l’Eternité. Après icelle,Après la danse . remerciez Dieu si vous en sortez bague sauve, sa
'y retourner plus ; et pour réparation du temps si mal employé en ces danses , rentrez un peu en vous-mêmes, et servez-vous des
bal, plusieurs âmes brûlaient en enfer, pour les péchés commis en la danse . 2. Plusieurs Religieux en même temps étaient sai
st passé, la mort s’est approchée, pour vous faire danser d’une autre danse , par laquelle on passe du temps à l’Eternité, ou
on de jouer. Les péchés qui se font en la façon de jouer. Les bals et danses , choses indifférentes. Pour n’être mauvaises, il
d’affection. Fuir les bals, où Dieu peut être offensé. Accompagner la danse de quelques bonnes circonstances. Avant la danse.
ensé. Accompagner la danse de quelques bonnes circonstances. Avant la danse . En la danse. Après la danse. b. [NDE] Jeu qui c
gner la danse de quelques bonnes circonstances. Avant la danse. En la danse . Après la danse. b. [NDE] Jeu qui consiste à env
quelques bonnes circonstances. Avant la danse. En la danse. Après la danse . b. [NDE] Jeu qui consiste à envoyer une balle e
30 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
nce à ce genre d’amusement. « Voir un grave Sénat faire en rond une danse , Et sauter dans la salle ainsi tout en cadence,
, pour faire danser les autres. Il faudrait encore qu’il imaginât des danses dont les mouvements et les grâces ne fussent pas
râces ne fussent pas contraires à la modestie : car vous voulez qu’on danse très modestement : or rien n’était moins conforme
ès modestement : or rien n’était moins conforme à la modestie que les danses des Spartiates lorsque les femmes s’y mêlaient ;
incipes ne vous paraîtraient pas modestes : il faut donc imaginer une danse exprès, ou si l’on danse à votre Bal des Menuets
ent pas modestes : il faut donc imaginer une danse exprès, ou si l’on danse à votre Bal des Menuets et des Contredanses, il f
erdirait aux jeunes garçons cet air de dissipation et de folie que la danse et la musique leur inspire : on leur prescrirait
e de convention ? Car pour les grâces naturelles qui accompagnent les danses de toute l’Europe, croyez-moi, la scrupuleuse mod
us ensembles composent un Aréopage pour juger de la modestie et de la danse des jeunes gens ; mais ne craignez-vous pas la pr
31 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
heure et dans un âge qui est susceptible de tout, la passion pour la danse qu’on ne peut douter, pour peu que l’on sache ce
res, à vous représenter ce que les saints Docteurs ont dit contre les danses et contre les bals. Vous en appelleriez à vos Cas
s que direz-vous de S. Charles qui a fait un Traité exprès contre les danses pour en détourner les Chrétiens, comme étant très
e qu’ils ont d’autorité ou spirituelle ou temporelle, pour bannir les danses des lieux où ils ont du pouvoir. Reconnaissez que
32 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
ce qui concernoit le stile, la mesure des Vers, les chants & les danses , chaque Poëte faisant des changemens suivant ce q
oëtes composoient la modulation de leurs Piéces, les chants & les danses de leurs Chœurs. Les chants & les danses fure
es, les chants & les danses de leurs Chœurs. Les chants & les danses furent inséparables d’un Poëme né dans les Fêtes,
me né dans les Fêtes, & qui avoit passé des Autels au Théâtre. La danse de la Tragédie fut par son nom & son caracter
’abord le même Acteur qui chantoit & qui dansoit ; & comme la danse nuisoit au chant, on fit chanter les uns, & d
es uns, & danser les autres. Le même partage du chant & de la danse se fit à Rome, comme on le verra dans la suite :
uvoir s’accorder avec la vraisemblance. Il n’en est pas de même de la Danse . Nous trouvons étrange que des témoins d’une Acti
n : & chez les Grecs comme chez les Egyptiens & les Juifs, la Danse faisoit partie des cérémonies Religieuses. Elle f
Platon la regarde comme un exercice qui intéresse le Gouvernement. La Danse destinée à la Tragédie, avoit la dignité qui conv
un transport de joie, ils invoquent le Dieu Pan, celui qui regle les danses des Dieux, pour qu’il leur inspire une danse, Par
an, celui qui regle les danses des Dieux, pour qu’il leur inspire une danse , Parce que, disent-ils, dans un pareil sujet de j
lles, ce qui fut exécuté au son des flutes, avec des chants & des danses . Ainsi tomberent les murailles de cette Ville, si
uite presque en une solitude, conserva toujours l’amour des Vers, des Danses , de la Musique, & des Disputes philosophiques
33 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
pli de ce qu’il avoit lû sur les merveilles de la Musique & de la Danse des Anciens, & ignorant les matieres de Théât
r leur communiquer des affaires d’Etat, il entre avec des instrumens, danse un intermede & s’en va : Desultate cantico ab
pensé Lucien, qui ne parle en cet endroit que de la séparation de la danse & du chant, & que d’Ablancour a traduit,
’un passage de Tite-Live, qui regarde le partage du chant & de la danse , dont a parlé aussi Lucien, que j’ai cité plus ha
t ce même passage, l’explique aussi d’un partage du Chant & de la Danse , & n’a jamais songé à un partage du geste &am
tacitus peregit, dansa sans chanter. Ce mot gesticulatio voulant dire Danse pleine de gestes. Suetone dit de Néron, Carmina g
ix dans les passages des Anciens sur le partage qui fut fait entre la Danse & le Chant. §. IIa. La Déclamation Théatra
r ? Il ne dit pas comme un Acteur. La Flutte accompagnoit toujours la Danse , & non point la Déclamation ; elle ne pouvoit
esoin d’être soutenue, la Flutte n’accompagnoit que le Chant & la Danse . Aspirare Choris erat utilis, dit Horace. Une Com
usique faite pour une Piéce, portoit le nom de la Piéce, ainsi que la Danse de cette Piéce, la Musique & la Danse étant f
m de la Piéce, ainsi que la Danse de cette Piéce, la Musique & la Danse étant faites pour cette Piéce. Le Sujet de la Pié
ar le second il veut dire, & qu’on applaudit à mes Vers. Comme la Danse étoit une imitation par gestes d’une Action, on d
amp; non un Danseur, c’est-à-dire, un gesticulateur de Théâtre. Cette Danse gesticulante, qui avoit commencé dans la Grece, f
la Grece, fut separée sous Auguste des Piéces Dramatiques ; & la Danse des Pantomimes, dont on a écrit tant de merveille
reste que deux merveilles à admirer, qui sont certaines. Celle de la Danse des Pantomimes, que nous avons peine à comprendre
34 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. Comme le
I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. Comme les Danses ne sont que des assemblées, où l’on donne des tém
té, ni aucun rapport, avec ce qui se fait aujourd’hui. Car toutes ces Danses dont il est parlé en ces endroits de l’Ecriture,
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
i aimait passionnément ce genre de Spectacle. Je n’ignore pas que les Danses des Grecs avaient des mouvemens expressifs ; mais
avec vérité le sens de toutes sortes de Poèmes : Il excellait dans la Danse Tragique, s’occupait même de la Comique & de
n élève & son rival, n’eut sur Pylade que la prééminence dans les Danses Comiques. L’émulation était si grande entre ces d
ont des espèces de Pantomimes, qui jouent chez eux sans parler : les Danses des Persans ne sont-elles pas des Pantomimes ? En
es Pantomimes. *. Ceci ne s’accorde pas avec ce qu’on a dit au mot Danse . *. Illis fœminæ, simulque viri, animas & c
36 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
les Tambours et Fifres, et ceux qui portaient les flambeaux. » « Une danse de gens égayés par un long repas semblerait n’off
lés par le bruit accoururent demi-vêtus entre les pères et mères : la danse fut suspendue ; ce ne furent qu’embrassements, ri
, tu ne trouveras jamais leurs pareils." » « On voulut recommencer la danse , il n’y eut plus moyen : on ne savait plus ce qu’
ge 263. y avait, dit Plutarque, chez les Lacédémoniens toujours trois danses en autant de bandes, selon la différence des âges
rois danses en autant de bandes, selon la différence des âges, et ces danses se faisaient au chant de chaque bande ; celle des
37 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
endre, a peu de goût pour la comédie. Autre grand mérite du Roi : il danse & fait ses exercices avec une grace & une
er déraisonne si joliment. Nous ne connoissons point de traité sur la danse avant celui de Lucien, qui, sous prétexte de la d
uriers de ces pantomimes. Juvénal déteste les fruits insânes de leurs danses . Molli saltante batillo. Le savant danseur se j
tablement difficile, quoique les chretiens dansent, de trouver aucune danse prescrite par les rubriques anciennes & nouve
en tournant autour d’un autel où étoit le soleil ; de sorte que leur danse étoit le systême de Copernic. La jolie sphere ! C
-il le dire ?) tout dansoit, c’étoit des fêtes toutes dramatiques. La danse y fit les honneurs du théatre, elle y acquit la p
tillo dans Juvenal, molli saltante Batillo, &c. ne prouve pas une danse parfaite, mais des mouvemens lascifs, des attitud
heureux temps où tous les évenemens de la vie étoient tracés par une danse pittoresque. Ce temps remonte sans doute au-delà
p; les regles de l’art sublime du ballet. La musique en est l’ame, la danse , dit-on modestement, lui est subordonnée ; un bon
pré, Vestris n’étoient point musiciens. Je crois même qu’un maître de danse devroit être géometre pour tracer ses figures, pe
plutôt un pantomime exécuté en dansant. Un ballet pantomime c’est la danse & les gestes réunis, pour faire la parfaite i
a danse & les gestes réunis, pour faire la parfaite imitation. La danse est une sorte de geste de tout le corps, & le
est une sorte de geste de tout le corps, & le geste une sorte de danse . La plupart des passions portées à leur dernier p
le pantomime silencieux & le pantomime parlant. Il avance que la danse , la poësie, la musique sont intimement unies, ont
trois s’imposent le même devoir. Le sieur Gardel n’a traité que de la danse  : il laisse aux musiciens & aux poëtes à parl
urtant bienfait de donner des regles à tous, pour les accommoder à la danse . C’est une espece de concert où leur accord fait
38 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
onne aux Perruquiers. Le Nouveau Spectateur, parlant du plaisir de la Danse & des mauvais effess qu’elle produit remarque
Molle saltante Batillo, &c. Sur quoi il prétend prouver que la Danse romaine étoit fort supérieure à la nôtre, dont l
bien tranquille . A quoi il ajoute les effets vrais ou prétendus, des danses grecques, aux deux tragédies ! d’Euripide & d
ces admirables effets de fureur & de débauche, & trouve notre danse imparfaite, parce qu’elle ne les produit pas, &am
la foudre sur les enfans de Juda. Nous avons parlé fort au long de la Danse , Liv. V, soit comme Pantomime, soit comme simple
’imparfaitement : c’est un pantomime, une partie de la piece. Plus la danse est imitative, plus elle liée à la piece, plus el
ts que sous d’autres : c’est un vrai scandale. Le tableau animé de la danse est même plus pernicieux que les couleurs mortes
ices, à l’idée de leurs exploits. Il y a une infinité d’airs & de danses qui lui sont analogues, qui caractérisent les pas
la Matelotte, la Paysanne, la Badine, le Réveil-matin, &c. Chaque danse se conforme à un air qui lui est propre, & su
e à un air qui lui est propre, & sur chaque air on peut faire une danse qui lui est relative. La danse est le geste qui p
& sur chaque air on peut faire une danse qui lui est relative. La danse est le geste qui peint le sens des paroles, l’air
dans les anciens Auteurs une foule de noms divers de chants & de danses , comme chez nous. Il est aussi des airs militaire
ux, pastoraux, &c. L’exercice militaire n’est-il pas une sorte de danse  ? Non-seulement chaque armée, mais chaque régimen
e école de musique, & la plus féconde en chef-d’œuvre ; jamais la danse n’a été si brillante que dans ses ballets & l
ece de monstre de l’union burlesque de ces disparates. La musique, la danse , aussi peu respectée que la poësie ; les plus bea
ncé, c’est sur le Théatre ; je dirois que la vie des comédiens, leurs danses lascives, leurs passions embellies, leurs paroles
39 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
n se prive. Pope rapporte qu’un Milord de ses amis aimoit si fort la danse , que ni la vieillesse ni la maladie ne purent lui
jours pleine de théatre, ils ne parlent que de scenes, d’Actrices, de danses , de décorations, &c. Si quelque homme sage es
Tout cela est il fait pour être lié avec un intermede de l’Opéra ? La Danse , le Poëte, le Mercure, qui le rapportent avec élo
orte. Des jeux quelle aimable affluence ! L’un rit ou chante, l’autre danse . Son masque est levé, je la vois ; Zéphirs, appor
ent paru à l’Opéra. Elle excelloit sur tout dans les pantomimes de la danse  ; elle y peignoit toutes les passions, & ajou
u Sultan, que nous avons rapporté d’après Cahusac dans le chap. de la Danse  ; dans la religion c’est un scandale horrible ; c
c’est au théatre avoir des mœurs & de la décence. Attribuer à la danse la peinture des actions, des passions humaines, c
es, c’est lui donner trop d’étendue, c’est du moins une équivoque. La danse & les pantomimes sont deux arts fort différen
-liés, & contribuent à la perfection de l’un & de l’autre. La danse est un peu pantomime, elle peint bien des choses,
cadence réglée, il n’est pas impossible de réunir les pantomimes à la danse . En variant & changeant la mesure selon les p
; celle du Danseur de s’y conformer. Cet accord bien exécuté fera une danse pantomime parfaite ; c’étoit le grand art de la S
ncert perpétuel. Je ne sais si on avoir fait des airs exprès pour les danses de la Sallé, ce qui est très-possible ; mais du m
& celles qui l’ont suivie, en savent bien autant qu’elle pour la danse proprement dire ; elles ont autant de force, d’ag
is blessure mortelle du cœur ; comme si dans nos villages au lieu des danses tumultueuses, des exercices & des jeux fatiga
s avoient leurs instrumens de musique, leurs chansons galantes, leurs danses lascives, leurs pantomimes licencieuses, leurs ge
nances & une harmonie réglée, ni les regards, les vis-à-vis de la danse pour faire la symmétrie des pas & des figures
s. Les Comédiens Mexiquains faisoient succéder les bouffonneries, les danses , les chansons licencieuses qui amusoient bien dav
40 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
cent pas de la ville, il y eut des divertissemens, des joûtes et des danses . Et ce fait n’est point contesté par son antagoni
t de péché mortel à aller au bal), avez-vous oublié l’antiquité de la danse  ? N’avez-vous pas lu dans Cahusac et Noverre que
pprit-il pas à danser à l’âge de 59 ans ? Faut-il vous répéter que la danse a fait partie du culte divin ? Si nous en croyons
le Seigneur. Le même auteur nous apprend, quoiqu’il soit opposé à la danse , que dans plusieurs villes les fidèles passaient
ations, ne pas me borner à Louis XIV dont, quoique vous en disiez, la danse ne fut pas le plus grand péché ; une foule de tra
ore un écrivain que vous-même avez invoqué. Voici ce qu’on lit sur là danse à la fin de la lettre à d’Alembert : « Je n’ai j
it l’auteur de cette lettre, pourquoi l’on s’éffarouche si fort de la danse et des assemblées qu’elle occasionne, comme s’il
41 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
inspirer la volupté est étalé avec toutes ses grâces, beauté, nudité, danse , chant, parures, attitudes, vers, sentiments, int
en détachant toutes les pierres de ses fondements, Arrêtons-nous à la danse , l’un des plus ordinaires, des plus recherchés, d
une éloquence sublime la mort de S. Jean Baptiste, occasionnée par la danse de la fille d’Hérodias. Tels sont les funestes ef
fureur d’Hérode ne furent pas si funestes à Jean que le poison de la danse  : « Plus nocuisse saltationis illecebram, quam sa
tationis illecebram, quam sacrilegi furoris amentiam. » Fuyez donc la danse , si vous voulez être chaste, au jugement même des
vous devez garantir vos filles ; apprenez-leur la religion, et non la danse  ; il n’appartient qu’à la fille d’une adultère d’
 », la variété, la volupté des pas, des attitudes, des figures, de la danse , « saltantium strepitu » ; on s’y livre à la joie
42 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante
’est aussi pourquoi les chrétiens ont toujours réprouvé et rejeté les danses et jeux de récréation mondaine les jours des fête
dit que le principal exercice des sorciers en leurs assemblées est la danse  : et ainsi les idolâtres dansaient à l’entour du
t telles impures impiétés, comme aussi touchant les autres débauches, danses , folies, ivrogneries, momeries, et semblables bac
t manifestement une erreur d’impression. l. [NDE] Il y montre que la danse pratiquée sur les théâtres est l’origine de tous
43 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
ent acheter. L’Opéra, quoique doublement Académie de musique & de danse , a été peu flatté des offres de l’Académie de la
s sont de l’esprit & un esprit conciliant, elles ont supprimé les danses qu’on avoit accoutumé d’y mêler. Les Actrices éto
emps. Nous en allons rapporter le chapitre IX sur le bal & sur la danse dans les mêmes termes. La danse est la processio
chapitre IX sur le bal & sur la danse dans les mêmes termes. La danse est la procession du Diable ; il en est le guide,
t au bal, autant de sauts fait-il pour aller en enfer. On peche en la danse , au marcher, au toucher, au parler, au chanter, e
ment est la meule sur laquelle le Diable aiguise son glaive, & la danse est la roue qui la fait mouvoir. Ceux qui ornent
feu en leur face, leurs regards, leurs paroles. Le Diable se sert en danse de la plus forte armure qu’il ait ; les femmes so
n aime ; on leur fait des sermens faux & vains. On souille par la danse les jours de dimanche. On fache son pere & sa
paroles & chansons ; ivresse, sinon de vin, du moins de chant, de danse & de plaisir, &c. Telle est la morale de
faut de l’invention & de l’adresse pour ménager & varier des danses & des airs qui caractérisent chaque piece, &a
cipitation, les Maçons jettent leurs outils, tout se mêle en forme de danse sans ordre en apparence, mais un beau désordre qu
Tous les Acteurs reparoissent, dansent une marche brillante, font une danse en rond & un ballet général. Ce divertissemen
nt déguisés ; on y entre, on y court, on s’y parle, on s’y mêle, on y danse , on y saute sans ordre & sans suite ; on se t
est un ridicule ; par la réunion de mille autre ennemis, le chant, la danse , la pompe avec ses vanités, ses charmes & ses
44 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75
médie les jours des Fêtes. Nous avons jusqu’à maintenant parlé des danses , et des Comédies, comme des choses qui sont défen
m venerationem confecta solennitate confundat. » C’est-à-dire par la danse , ou par la Comédie, ou par quelque autre divertis
Juifs, ou qui imitent l’erreur et l’extravagance des Païens, par les danses et par d’autres divertissements indignes ; qu’ils
s rigoureuses, tout ce qui sert à la volupté. Jugez après cela si les danses s’accordent avec la sanctification des Fêtes, et
45 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
er, où l'on ne doit pas entendre jouer la Comédie, mais pratiquer les Danses honteuses, et les bouffonneries des Mimes et Farc
pleins de railleries, avec un mélange de ridicules Bouffonneries, de Danses et Chansons malhonnêtes, qui rendaient les Acteur
de Comédies ni de Tragédies, mais seulement un Jeu de postures et de danses malhonnêtes « Partim infamia, partim humilia, par
et d'Esope seulement, et de ce que auparavant il avait montré que les Danses malhonnêtes et désordonnées, qui étaient propres
ns, bien qu'ils joignissent leur voix et l'adresse de leurs mains aux Danses des Mimes et des Bouffons ; ni les Conducteurs de
e fut quelquefois plaisamment ; ils n'occupaient les Musiciens qu'aux Danses et aux Chants de leurs Chœurs, ou de quelques ver
46 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché. » pp. 28-29
anger de tomber en péché. Celui qui se rend aux assemblées où l’on danse avec danger de commettre quelque péché mortel, de
nt appréhender qu’il se mettra dans le même danger, en assistant à la danse , commet la même faute : car la témérité, et l’ave
47 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
ur le Théâtre de Rome environ quatre cents ans après sa fondation des danses bouffonnes, au son de la Voix et des Instruments,
uisirent des railleries en Vers assez mal faits, et accompagnés d'une Danse composée de mouvements assez malhonnêtes, et enfi
èrent les Satires avec plus de règle, tant pour la Poésie que pour la Danse , et qui n'étaient que Mimes imparfaits ou bouffon
commencé, et que ces bouffonneries mêlées de Poésie, de Musique et de Danse , qui firent partie des Jeux Scéniques, étaient de
'un Musicien qui touchait quelque instrument, et ne se réserva que la Danse qui se trouvait plus libre, ne s'occupant qu'à fa
48 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
Fils de Dieu s’est toujours ouvertement déclaré contre les jeux, les danses , et les spectacles publics : témoin ce grand mira
. Le saint homme Tobie ne voulait point entendre parler de jeux ni de danses  : « Nunquam cum ludentibus miscui me. » Le Prophè
ertu. Saint Jerôme parlant des danseurs, dit que « c’est le démon qui danse dans leurs personnes, et qu’il se sert de ces lâc
impudique est capable d’employer d’artifice, est attaché au bal, à la danse et à la comédie. Si je demande à une Dame du mond
n efficacia illius2 . Ne vous trouvez pas souvent avec une femme qui danse , et ne l’écoutez pas, de peur que vous ne périssi
49 (1664) Traité contre les danses et les comédies « EXTRAIT du Privilège du Roi. » pp. -
Latin en Français du petit Livre de saint Charles Borromée contre les danses , durant l’espace de douze années, à compter du jo
, ladite traduction en Français de saint Charles Borromée, contre les danses , ni partie d’icelle, en vendre ou distribuer d’au
50 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
ropre, le Théâtre ; et là se faisaient plusieurs Jeux, de musique, de danse , de Poésie, et plusieurs autres combats que l'on
atique du Théâtre, que la Comédie et la Tragédie commencèrent par les Danses et par les Chansons qui furent faites dans Icarie
présentations du Théâtre, et donné lui-même les exemples de plusieurs Danses et Chansons, pour marque de la vénération qu'il y
s des Demi-Dieux, et les grâces que les hommes en avaient reçues ; la Danse les représentait en diverses postures convenables
51 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
donnent un ballet à l’archevêque, pag. 243 ; Amiens, fête des fous, danses dans l’église, pag. 321. Ane (procession de l’),
tecteurs des comédiens, pag. 164. Chalon-sur-Saone (procession de la danse des chanoines à), pag. 256 ; autre cérémonie scan
du clergé, et assassinat d’Henri III et d’Henri IV, pag. 333*. D.   Danses pratiquées par les prêtres et les chanoines dans
roduisent toutes les divinités du paganisme, pag. 242 ; ils aiment la danse et donnent un ballet à l’archevêque d’Aix, pag. 2
embourg, pag. 242. Procession de Dieppe, pag. 245. Procession de la danse des chanoines à Chalon-sur-Saône, pag. 256. Proc
52 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
tre où l’on joue de bonnes Pièces n’a besoin ni de Décorations, ni de Danses , ni de Musique, c’est ne pas se connaître à ses p
s de la Nature : ainsi Peinture, Architecture, Sculpture, Machinisme, Danse , Voix, Musique, Actricisme, Poésie, tout cela doi
eux ou des Fées : la Scène y doit être vaste, & libre à cause des Danses  ; mais qui empêcherait qu’on ne plaçât plus agréa
isième sorte, qui ne regarde aujourd’hui que l’Opéra, c’est celle des Danses , & même celle de la Musique, qu’on nommera mi
s qui peut opérer des merveilles par le secours de la Musique, par la Danse qui lui paraît naturellement annexée, & par t
s lequel la Pantomime[O] aurait avec le Drame un rapport marqué : des Danses , dans le genre des Pyrrhiques *, disposeraient me
r unisson (car le nouveau Théâtre aurait un excellent Orquestre) : la Danse qui s’y joindrait, au bout de quelques minutes re
énances que le Drame lyrique doive absolument éviter, sont celles des Danses & de la Musique : mais une Tragédie, une Comé
s Exercices de la Jeunesse, un des plus utiles, est sans contredit la Danse [M] [M] : il forme le corps, donne de la soupless
nsait en chantant des paroles lascives* : on donna quelquefois de ces Danses sur les Théâtres, & dans presque toutes les m
s que le Gouvernement civil n’aurait pas dû tolérer ? Aujourd’hui, la Danse est corrigée comme le Drame ; elle n’est plus que
assez générale. La crainte de révolter le cafardisme retient même nos Danses cultivées dans un degré d’imperfection, qui dimin
qu’on élève dans les Couvens de filles, donnaient trois heures à des Danses vives, savantes, compliquées, où tous les membres
e, ne négligeront pas cette partie essencielle, & le talent de la Danse sera proposé sur les Théâtres de la Nation, comme
ur Gymnastique*. Quant au Théâtre, on se gardera bien d’en bannir la Danse  ; il faut seulement la rendre digne des Acteurs &
s Prix, des Accessits, mais moins considérables. On alliera, dans les Danses & dans les Ballets, les grâces avec la modest
s de l’Opéra, aura lieu pour les Danseurs attachés à ce Spectacle. La Danse y paraîtra dans un degré de vraisemblance & d
Tragédies. C’est-là qu’on pourrait faire renaître tous les genres de Danse en usage chez les Anciens ; qu’on exécuterait heu
cif qu’elle fait donner à ses mouvemens ? La nature est bannie de nos Danses , ou ne s’y montre que comme l’éclair, sous les pa
Vendredi, ce seront de grandes Pièces que l’on jouera, précédées des Danses dont il est parlé, Art. vi du Titre II  ; le Dim
orsque je considère l’agrément des voix & du chant, le charme des Danses , la forme des habits, &c. je ne trouve nulle
e passerait-elle ? Un peuple voluptueux veut de la Musique & des Danses  ; un peuple galant veut de l’amour & de la po
rtoires sont moins amples. [Q] [O] *. Ne pourrait-on pas donner, en Danses expressives, comme les Pyrrhiques, toutes les sit
rrible, selon la Pièce, ébranlât d’avance l’âme des Spectateurs. [Les Danses des Anciens étaient presque toujours des tableaux
sont encore dans ce genre : les Négresses du Sénégal ont de même des Danses fort expressives, auxquelles il ne manque que de
agréables.] Quelle préparation ne serait-ce pas pour la Pièce, qu’une Danse qui en dessinerait le sujet ? L’esquisse d’une Tr
s, les Français n’ont besoin ni de décorations, ni d’Orquestre, ni de Danses . Ces jeunes-gens sont des Amans, à qui leur Maitr
Art Exercitoire. *. Si l’on me demandait, quel est le défaut de nos Danses , je répondrais que le seul que j’y trouve, c’est
e vient que des grâces naturelles des Exécutans : une jolie femme qui danse plaît aux hommes, moins par son art, que par les
oins par son art, que par les charmes qu’elle découvre. Voila pour la danse spectaculeuse. La danse particulière, destinée à
r les charmes qu’elle découvre. Voila pour la danse spectaculeuse. La danse particulière, destinée à donner l’aisance de la p
53 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
mmes, et des jeunes filles qui vont au bal. Ceux qui apprennent la danse , au moins pour les jeunes hommes, et pour les jeu
de la chair ; puisque c’est ce qu’on voit et ce qu’on entend dans la danse qui en inspire les pensées ! Craindra-t-on bien q
54 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
re grace à la foiblesse du sexe. Disc. 12. Dans un grand éloge de la danse , il ne se borne pas aux graves raisonnemens du ma
sonnemens du maître à danser du Bourgeois Gentilhomme, il veut que la danse soit la perfection de la nature, un traité de mor
itude est une leçon, une image de vertu. Il faut changer les noms des danses , appeller Prudence la Courante, Justice le Menuet
Prudence la Courante, Justice le Menuet, Tempérance le Passepied. La danse est l’art de développer & de mettre dans un b
oit se lasser de louer sa gouvernante, qui l’avoit si bien élevée. La danse peint & corrige les caracteres, la niaise, la
ous les biens. Mais chaque chose a son revers. Cet enthousiaste de la danse ne peut souffrir la danse de théatre ; ces impert
chose a son revers. Cet enthousiaste de la danse ne peut souffrir la danse de théatre ; ces impertinens qui voltigent, cabri
uvaises poësies : à plus forte raison faut-il rejetter des rôles, des danses ces attitudes voluptueuses, ces postures licencie
. 54.) D’abord il s’égaye d’après Lucien dans des éloges savans de la danse . Son origine est divine : elle fut inventée par l
par les Corybantes pour sauver Jupiter : son esprit est militaire, la danse Pyrrique, chef-d’œuvre de Pyrrhus, immortalise ce
e plus que toutes ses conquêtes. Homere & Hesiode relevent par la danse le mérite de leurs héros. On a élevé des statues
lgré cette pompeuse érudition, le Spectateur ne trouve de bon dans la danse que d’enseigner à marcher avec liberté, à se prés
nies : tout le reste n’est que futilité. Mais il ne peut souffrir les danses , les branles à la françoise, les figures emblémat
55 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
nt nous ne fassions des armes pour le combattre ? Des Bals et des Danses . §. 6. Quelques-unsIntroduction à la vie dévo
aint François de Sales, pour se persuader que l’usage des Bals et des Danses était innocent. Certainement c’est faire injure à
er sans scrupule. N’a-t-il pas beaucoup dit quand il a déclaré que la Danse était très dangereuse, et qu’elle ouvrait la port
ment nous avons fait entrer dans notre corps. Appliquez tout cela aux Danses et vous connaîtrez quel sentiment en avait cet il
oyez que vous y avez plus perdu que vous n’y avez gagné. Le Bal et la Danse ont tant de rapports et de dispositions au péché,
ommes, il n’en est point où il fasse de si grands profits que dans la danse . Clangius« Chorea est circulus cujus centrum est
nous en fait la peinture en deux traits de pinceau. Qu’est-ce que la danse , dit-il ? C’est un cercle dont le Diable fait le
me le rond ; il me semble que je vois ce vilain Démon au milieu de la danse comme une infâme araignée au milieu de sa toile,
oison dans le cœur. Si ce n’est point le Démon qui est l’auteur de la danse , qui est-ce donc ? Nommez-le-moi, dit saint Ephre
’a pu avoir d’autre maître que l’ancien dragon ? Il ne se fait aucune danse , que les Anges n’en pleurent, et que les Diables
est extrema saltatio. » 3. de virg. Ambroise ne parle point de la danse , que comme du dernier aiguillon de la vie licenci
t agréables compagnies, mais le plus dangereux de ces appas, c’est la danse , qui fait la grande et la plus universelle corrup
ons dans sa pensée, nous devons dire avec lui, que vouloir être de la danse , et vouloir donner son âme au Diable, c’est quasi
Ciel pour découvrir tous les dommages intérieurs que les Bals et les Danses causent dans les personnes qui les fréquentent, n
. » Cælius Rhodig. l. 5. c. 5. A.L. qui se peut dire en faveur des Danses  ; faisons parler leurs Avocats, entendons-les en
tre formé et déchargé de temps en temps de ses mauvaises humeurs ; la Danse fait l’un et l’autre avec plaisir ; elle pousse s
out ce qu’elle peut valoir : La vérité en sera plus glorieuse, et les Danses paraîtront condamnées avec plus de justice. I. On
aste et d’orgueil. S. Ambroise ne croit pas qu’on puisse enseigner la Danse , sans enseigner le vice, il dit bien plus, qu’il
ationem. » D. Ambros. lib. 3. de Virgin. Quoiqu’on puisse dire, la Danse ne divertit pas l’esprit, elle le dissipe, elle n
tre gendre dans ma pensée. Mais comment peut-on dire en vérité que la danse ne fait tort à personne puisqu’elle donne lieu à
illo. » Eccl. 3. 27. cela ne suffit-il pas pour nous défendre les danses , où il y a autant de dangers qu’il y a d’occasion
faire quitter ce qui nous doit perdre ? IV. Les Païens ont permis les danses , il ne manquait plus que cette pièce pour les jus
e vouloir couvrir de l’exemple des Païens ? Les Païens ont permis les danses  ; ce n’est pas la seule faute qu’ils ont faite ;
ont mieux aimé mourir que de leur obéir. Si les Païens ont permis les Danses , on peut conclure avec de très bons Auteurs que l
permis les Danses, on peut conclure avec de très bons Auteurs que la Danse est un reste d’Idolâtrie, et que les ennemis de D
e Mahomet : Les Sorciers ne font point d’assemblées où il n’y ait des Danses  : A quoi peut-on rapporter cette infâme pratique,
egitur. » Sallust. in Cat. on me dit que les Païens ont permis les Danses , me peut-on bien assurer qu’ils les aient approuv
ns fussent assez stupides, pour ne pas connaître les dommages que les Danses apportent à la jeunesse ; ou assez négligents pou
ine figure, à ce qu’ils pensaient, devait faire prendre horreur de la Danse et de l’impureté : L’autre était de Silénus, et d
point, si ce n’était que le Danseur ne l’est que pour le temps qu’il danse , l’autre l’est pour toujours : On leur pourrait d
Chambéry,Matthieu liv. 3. Henry IV. il ne voulut point quitter que la Danse ne fût achevée, que s’il se fût trouvé surpris de
récipice : On voit par là que si les Païens n’ont point retranché les Danses , c’est qu’ils n’ont pu, et que le vice était trop
faire, nous n’en serons point repris. Marie sœur de Moïse commença la Danse , ou plutôt le triomphe de Pharaon submergé. David
nt de l’Eglise, il le rencontrera dans le Concile de Laodicée, où les Danses des Noces sont défendues par un article exprès ?
du Christianisme par les allèchements du péché ? Il est vrai que les Danses des Noces sont plus excusables que les autres, el
t soudainement à la chasse au grand regret de tous ses sujets ; Si la Danse des Noces est innocente ? pourquoi Dieu la punit-
rt de l’un ou de l’autre des mariés, ne sont point un châtiment de la Danse de leurs Noces ? Quoiqu’il en soit, il est toujou
éfense et la plus importante est, que personne n’a encore dit que les Danses soient criminelles d’elles-mêmes ; on ne les rend
fait qu’en secret. Réponse. Les saints Pères rapportant l’origine des Danses à l’invention du Démon, nous font assez connaître
ue c’est un reste d’idolâtrie, ils ne sont pas dans la pensée que les Danses ne soient mauvaises qu’à cause qu’elles nous mett
e, n’a point d’occasion qui lui soit plus favorable, que le bal et la danse . Se peut-on divertir à la Comédie. §. 8.
achevé de perdre la Ville de Rome : Il y eut tant de jeux et tant de danses  : Les représentations en furent si lubriques et l
s son appareil, qui puisse déplaire à Dieu ; si elle n’a ni farce, ni danse qui tire au libertinage ou à la lasciveté ; on y
démarche était si mesurée que quand ses ennemis l’eussent vu dans la danse , ils n’eussent rien perdu de la haute estime que
n conviv. quæst. L’Empereur Albert avait coutume de dire que comme la danse était pour les femmes, de même la Chasse était po
tait souvent des courses de chariots, des machines, des récits et des danses de chevaux. j. NDE Le mot "exercice" n'est pas a
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
fait inventer une espèce de Spectacle ? Les uns célébraient par leurs danses la victoire qu’ils remportaient ; les autres repr
ère des Arts ; elle l’est aussi des Fêtes ; les Fêtes ont enfantés la Danse & les bons mots ; de la Danse est venue la Mu
s Fêtes ; les Fêtes ont enfantés la Danse & les bons mots ; de la Danse est venue la Musique ; & des bons mots sont n
de rien objecter. Je suis faché, pour la gloire de la Poésie, que la Danse & la Musique ayent sur elle le droit d’aîness
uer pourtant, que cet avantage est bien frivole ; la Musique & la Danse furent inventés lorsque les hommes étaient encore
t les vignes ravagées, célébra sa joie avec toute sa famille, par des danses & par des chants ; ses voisins prirent part à
ns Gaulois se contentaient d’une sorte de divertissement entremêlé de danse & de discours satyriques ; ils donnaient à to
57 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
ils : de bouffons mathassinse, mômeries, mascarades, toutes sortes de danses , comédies, fables ou farces, comme nous disons, p
leurs sens, et qui étant alors possédés des diables, commencèrent les danses furieuses de Bacchus. Avons-nous pas vu assez fai
es frères seront s’ébattant et jouant. La vierge se réjouira alors en danse , ensemble les jeunes et les vieux, etc.En Jérémie
. d. [NDE] Job 21, 11-13. e. [NDE] Se dit de ceux qui exécutent une danse appelée matachin ou matassin. f. [NDE] gentile =
manière très libre. n. [NDE] appert – se voit. o. [NDE] charolle = danse . t. [NDE] dol = déception, tromperie. v. [NDE]
58 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
e ta sainte verra D’un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses , ces héros à voix luxurieuse ? Entendra ces disco
usique fait entendre les accents des passions les plus vives ; que la danse retrace aux yeux ou rappelle à l’esprit les image
ériterait plutôt d’être supprimé que d’être réformé. La musique et la danse , qui en sont l’âme, lui paraissent être des écuei
59 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. » pp. 22-25
Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. Après av
puissante pour établir cette vérité, qu’on pèche grièvement lorsqu’on danse dans quelque lieu Saint ; que ce qui est marqué d
60 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
remédier est de le fuir. Evitez-le donc avec soin, dit-il ; chansons, danses , décorations, instrumens de musique, tout y est r
corrompre les mœurs que le théatre ; ô qu’il m’a été funeste ! que la danse , les chants, les gestes, les discours, les regard
erchent qu’à leur plaire. Il ne faut rien perdre de leurs graces. Des danses de toute espèce, vives, graves, enjouées, folles,
la nuit, on en respire l’air, on en entend les chants, on en voit les danses  : cette habitude se forme & se perpétue ; qui
Sainte verra D’un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces danses , ces Héros à voix luxurieuse, Entendra ces disc
ve évidente que le théatre & tout ce qui le compose, déclamation, danse , geste, chant, parure, &c. excitent les passi
lus. La Sultane favorite de Jean Quir lui donnoit la comédie mêlée de danses où l’on représentoit des actions par des postures
erriere, qui lui avoit acquis beaucoup de gloire, dans la musique, la danse , la comédie. Ces amusemens étoient devenus pour l
par bandes, chaque troupe a sa maîtresse pour le chant & pour la danse . La pension de ces Intendantes de musique est éga
61 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
de lui faire enlever ses moutons lorsqu’il sera le plus attentif à la danse . Argus les découvre par d’autres yeux que ceux qu
votre Héros vigilant, vous le représentez comme un homme qui aime la danse , et qui la regarde avec attention, ce qui n’est p
62 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
le Comédiens, et défend entièrement leurs Spectacles, comme aussi les Danses qui se font sur le Théâtre. Si quelqu'un par mépr
ements et ces débauches. Ils prêcheront souvent avec force contre les Danses , et le Bal, par lequel sont excitées les passions
nom de Jésus-Christ, et de fuir autant qu'il leur sera possible, les Danses , les Jeux publics, les Comédies, les Masques et l
63 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
emportée par un zèle amer, j’aurais voulu anéantir Comédies, Opéras, Danses , Bals… Mais, ce premier mouvement calmé, j’ai vu
e genre du Drame, le jeu des Acteurs, & dans la Musique & les Danses qui peuvent les accompagner. Si l’on considère ch
ndre l’émotion dangereuse : la Musique, par ses accens efféminés ; la Danse , par ses voluptueuses attitudes : je ne dois m’ar
omme dangereux, non-seulement par ses Pièces, par la Musique, par les Danses , par le temps que les Spectacles consument, mais
peut être utile ou dangereux par ses Drames, par la Musique, par les Danses  ; mais qu’il est toujours avantageux par le plais
, que dans le Drame, dans la pompe du Spectacle, la Musique & les Danses , la dissipation, la volupté qui l’accompagne, pui
Auteur d’après les lumières d’une saine raison. Une Musique & des Danses voluptueuses peuvent enflamer les désirs ; mais t
64 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
es couleurs brillantes de sa queue, quand il fait la roue. Il y a une danse , autrefois fort en vogue, aujourd’hui negligée, q
trefois fort en vogue, aujourd’hui negligée, qu’on appelle Pavane, la danse des Paons. Les danseurs y ont de grandes robes, d
y ont de grandes robes, de vastes manteaux, de longues queues. Cette danse est fort grave. Il faut de temps en temps deploye
abots, des houlettes, des armes, des rubans, selon le caractère de la danse  ; ce qui fait un plaisant assemblage de la courte
n plaisant assemblage de la courte juppe & de la longue queue. La danse à queue est une danse royale tres-majestueuse. On
de la courte juppe & de la longue queue. La danse à queue est une danse royale tres-majestueuse. On voit les queues serpe
rs passent & repassent, suivre ses pas & la mesure, comme une danse de serpens, voltiger galamment quand ils sautent,
65 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
c des ajustements mondains et peu modestes, où l’on chante et où l’on danse , où l’on exprime les sentiments tantôt d’une mani
il prétend que cela n’excuse point les Chrétiens qui assistent à des danses lascives et à des chants impurs, qui font retenti
t facile de juger que ce saint Docteur ne condamne pas absolument les danses , les chants, les Opéras et les Comédies, mais seu
ui-même. Il erre dans le fait, puisque saint Cyprien en parlant de la danse de David, n’a jamais dit, « Que ce ne fut point u
r et de chanter ». Il témoigne même ne parler en cette occasion de la danse de David qu’à contrecœur, et que parce que les li
adjuvat in theatro sedentes Christianos fideles », parce que dans la danse de David il n’y a rien de honteux, ni qui ressent
ire à saint Cyprien que celui-ci. Il n’y a rien eu de mauvais dans la danse de David, donc il n’y a rien de mauvais dans les
e de sa façon n’est pas plus juste. Saint Cyprien n’a pas condamné la danse de David ; donc il n’a condamné que les Spectacle
en l’honneur des Idoles. Comme s’il n’y avait pas un milieu entre la danse de David et ces sortes de Spectacles qui pût être
donc faire voir à notre Docteur qu’il y a un milieu défendu entre la danse de David et les Spectacles honteux de la gentilit
érentes. Que dans les Spectacles il y ait un milieu criminel entre la danse de David et les infamies de la gentilité idolâtre
des Païens. Que saint Cyprien ait reconnu ce milieu criminel entre la danse de David et les horreurs des Païens, on n’en dout
ois de Sales s’explique à peu prés de la même manière : « Les bals et danses , dit-il, sont choses indifférentes de leur nature
es conditions moralement impraticables. Il veut premièrement, que les danses et les Comédies soient assaisonnées « de modestie
plusieurs urnes brûlaient du feu d’enfer pour les péchés commis à la danse . Que plusieurs Religieux et gens de dévotion étai
prochée. Voyez qu’elle se moque de vous, et qu’elle vous appelle à sa danse , en laquelle les gémissements de vos proches serv
ois de Sales veut que l’on oppose aux plaisirs et aux impressions des danses et des Comédies les plus honnêtes : voilà les con
osé un Livre exprès pour l’instruction de tous les Fidèles contre les danses et les Comédies ; et il en parle comme de « chose
r rapporté quelques endroits de l’Ecriture, où il est fait mention de danses et de tambours, qui n’ont rien de commun avec les
s. « C’est, dit saint Charles au chapitre 12 de son Livre contre les danses , ce qui a donné lieu aux abus déplorables, et aux
66 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
habeat. applique proprement le mot d'Histrion aux Mimes, qui par leur danses représentaient les Fables des faux Dieux, en disa
es deux choses ne convenaient qu'aux Chœurs ; Mais ceux qui par leurs danses exprimaient les actions des Héros avec cette Musi
d'aller voir sur l'Orchestre un lit préparé pour y représenter par la Danse la Fable de Mars et de Vénus, ce qui ne se faisai
67 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
es. « Vous courez, lui disait-il21, à l’amphithéâtre où l’on voit des danses immodestes, où l’on entend des acteurs qui sont l
, et qui dansez au son des instruments ! Partout où se rencontrent la danse , la musique et les transports d’une joie effrénée
 : « Le saint concile défend les farceurs et leurs spectacles, et les danses qui se font sur le théâtre. Si quelqu’un enfreint
68 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
au Théâtre ; et, dans le cinquième, je prétends abolir entièrement la danse des femmes. Examinons les objections qu’on peut f
ormer de bons Citoyens. A l’égard du cinquième article, qui abolit la danse des femmes du Théâtre, je n’ai qu’à répéter ce qu
r que la Comédie la plus libre est mille fois moins dangereuse que la danse des femmes sur la Scène. J’espere que les personn
69 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
ocemment. Mais, ajoute-t-on, S. François de Sales ne condamne pas les danses et les spectacles. Cela est faux. Loin d’approuve
rendre, ces précautions ; ils ont donc mauvaise grâce d’autoriser les danses et les spectacles, par le témoignage de ce saint
70 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
non plus oublier ceux qui se dévouent au culte de la musique et de la danse , et qui sur le théâtre, nous délassent et nous ra
danse, et qui sur le théâtre, nous délassent et nous ravissent. Si la danse occupa les loisirs d’un des sept sages de la Grèc
71 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
e nécessité : on en a l’équivalent dans cette multitude de maîtres de danse , de musique, d’instruments ; de déclamation, à la
étude qui exige un discernement exquis, n’est pas pour des enfans. La danse théatrale donne-t-elle l’air noble, aisé, modeste
leur état, & les dresser à des attitudes forcées : les maîtres de danses eux-mêmes, distinguent l’art qu’ils enseignent au
e rencontrer avec lui-même. Je lui donnai du goût pour la musique, la danse , la Comédie & l’Opera. (beau remede, trop eff
bien, dit le Roi, qu’il n’aime beaucoup le bal, & que ma fille ne danse trop. Monsieur de Noailles disoit souvent : Chaqu
un Ambassadeur : Il remplira bien son Ambassade, il a la jambe belle, danse joliment. On fait le même éloge de…. Tom. 2. p. 
la plûpart tomberoient. La cabriole aide beaucoup ; si on nous ôte la danse , on nous coupe la parole. Cette saillie fit rire 
musique est un homme fêté, Et jusques en carosse on voit rouler la danse . Ronsard, Impromptu. M. le Franc paroissoit
ns, des flottes, de chars volans, des apparitions, des spectres ; des danses figurées, &c. Il est créateur de l’opéra : on
72 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
tique. Généralement parlant il y a eu trois sortes de Spectacles, des Danses , des Combats, des Récits, qui tous se sont accred
nt accredités dans le monde d’une même manière. Pour commencer par la Danse  : Qui est-ce qui ne sait pas que ç’a été la premi
ables. C’était donc par ces témoignages extérieurs de joie, et par la Danse , qu’ils exprimaient autour d’une Idole tout ce qu
es Sacrifices dont les abominables Cérémonies étaient relevées par la Danse des jeunes filles et des jeunes garçons. Disons-e
pté les a étrangement rafinés (s’il m’est permis de parler ainsi.) La Danse qui au commencement était toute naturelle, comme
olles passions : on orna les Théâtres de Décorations : on y ajouta la Danse  ; les femmes parurent enfin sur le Théâtre : tout
tes, qui apprenaient à faire le mal qu’elles voulaient reprendre. Les Danses étaient devenues pour la plupart des divertisseme
ivre qu’il a fait exprès touchant les Spectacles. « La Musique et la Danse peuvent être un acte de piété, comme lorsqu’il es
t nullement propres au sujet dont il s’agit : Car ces Musiques et ces Danses dont parle l’Écriture dans ces lieux que nous ven
’honneur de Dieu, et pour lui rendre grâce de ses bienfaits. Mais ces Danses qui se font parmi nous (disons-en de même des Com
apprêtés qu’ils soient, la quantité leur sert de venin. Les Bals, les Danses , et telles Assemblées ténébreuses attirent ordina
rochée ; voici qu’elle se moque de vous, et qu’elle vous appelle à sa danse , en laquelle les gémissements de vos proches serv
ans leur passion. Entrecoupez tout cela de Musique, d’Instruments, de Danse , et de voix qui invitent tout le monde à suivre l
ée à bêcher la terre, que de la passer dans les divertissements de la Danse . »Melius tota die foderent quam tota die saltaren
 [...]ce saint Docteur [saint Cyprien] ne condamne pas absolument les Danses , les Chants, les Opéras et les Comédies, mais seu
73 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
l, je ne prendrai jamais les habits & la maniere des femmes. Une danse de femme dans une semblable occasion couta cher à
de la nôce, & les trois jours suivants, se passerent en festins, danses , jeux mascarades & autres passe-tems ; il n’y
, le lendemain à quatre heures du matin ; il est très-possible que la danse ait précipité ses couches, du moins elle n’a pas
ai 1618 Jacques I, Roi d’Angleterre, donna un Édit pour autoriser les danses & autres divertissemens innocents, qui serven
oi. Tant ces deux Princes avoient peur qu’on ne devint bête, faute de danse , tant ils avoient envie de rendre agréable aux Ca
t ils avoient envie de rendre agréable aux Catholiques une Eglise qui danse par principe de Religion & de soumission aux
lhomme, avoit pris dans cette loi les grandes idées qu’il avoit de la danse . L’histoire de Velli Tom. 7. Regne de Philippe IV
ntes ; il s’y amusent avant & après l’audience, on y chante, on y danse , on y cabriole ; il y a d’excellens danseurs dans
74 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
Burette. Son observation sur la corruption de la Musique & de la Danse , 89. Son opinion sur les mots Bal & Ballet, b
bonheur du Gouvernement, 439. Ce que les sages Payens pensoient de la Danse , 451. Leurs variations sur l’immortalité de l’ame
elques-unes de ses assertions, a, 596 ; b, 278, 596 Dancour, b, 607 Danse . Ses dangers, b, 445-458 Danses (Traité des), b,
, 596 ; b, 278, 596 Dancour, b, 607 Danse. Ses dangers, b, 445-458 Danses (Traité des), b, 131 Danses (Traité) contre les
b, 607 Danse. Ses dangers, b, 445-458 Danses (Traité des), b, 131 Danses (Traité) contre les Danses, les Comédies & le
, b, 445-458 Danses (Traité des), b, 131 Danses (Traité) contre les Danses , les Comédies & les mauvaises Chansons, 132
lle pensée sur les influences de la conduite des Rois, 345. Art de la danse , 450. Ses réflexions sur le jugement des drames p
e Dieu un cœur pénitent, 525 Estrade (d’), Jésuite. Son Apologie des Danses & des Spectacles combattue par Vincent, Minis
ques, 404 Gauthier, Curé de Savigny-sur-Orges. Son Traité contre les Danses , b, 132 & 463 Gédouin. Sa réflexion sur l’ét
petite fille, la Princesse de Marsillac, a, 230. Son sentiment sur la Danse , b, 449 Liancourt (le Marquis de). Son sentiment
Platon. Son opinion contre la Poésie, b, 12. Sur la Musique & la Danse , 19 Pline. Distinction entre les différens Coméd
a Comédie, b, 155 Simonet, b, 153 Simonide. Comment il appelloit la Danse & la Poésie, b, 448 Sixte V. Jugement que le
75 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
ue de bons Acteurs, & généralement pour les arts de goût, pour la danse , la musique, la parure, un sexe l’emporte sur l’a
ns un jour si favorable, que des filles sur un théatre, exercées à la danse , au chant, au geste, à la déclamation, à des rôle
lle chante les airs les plus difficiles, elle exécute les plus hautes danses , seule & en compagnie ; qui voltige, qui cabr
est un serrail renversé. N’est-ce pas par des gestes, des chants, des danses , qu’on ranime les sens blasés d’un Bacha ? que fa
d être moins libertine que l’opéra. Cela peut être, le chant & la danse sont des attraits du vice bien puissans ; les tra
; que chante-t-on dans les maisons que les airs qu’on y a appris ? La danse développe toutes leurs graces : elle y est parfai
 ? La danse développe toutes leurs graces : elle y est parfaite ; qui danse comme la Salé, la Vestris, &c. ? & quelle
76 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
ussent à la manière des bacchantes et saltimbanques. Ce groupe saute, danse , et fait des contorsions à l’infini et dignes du
re couverte d’une têtière, portant une couronne royale ; ils font des danses , jeux et contorsions parmi lesquels on distingue
compagnés d’une troupe de petits danseurs, qui imitent après eux, les danses qu’ils viennent d’exécuter ; « 31. La petite âme
de la main gauche à leur gré cette figure de cheval ; ils forment une danse variée sur l’air consacré aux chevaux frux qu’on
antinople) l’an 692, porte, dans son soixante-deuxième canon, que les danses publiques de femmes, les déguisements d’hommes, l
ux de la mythologie, déployèrent également le plus grand zèle pour la danse et les ballets ; car lorsque M. de la Berchère, é
x-mêmes mettaient au néant les canons des conciles qui proscrivent la danse , les particuliers, ou les danseurs publics, pouva
de la ville en 1694, qui en occasionna l’incendie. Procession de la danse des chanoines à Chalon-sur-Saône. Les complies de
n dessein, toutefois, parce que le peuple appelait cette cérémonie la danse des chanoines, l’évêque Cyrus de Thiard et le cha
ad quillas super voltas ecclesiæ ; faisaient des représentations, des danses et des concerts, faciunt podia, choreas et choros
. Dans certains diocèses, après la fête de Noël, il se faisait quatre danses dans l’église, savoir : des lévites ou diacres, d
gé, dansait autour de lui : on tâchait d’imiter son chant. Lorsque la danse était finie, on le reconduisait au chœur, où le c
église : on y répétait les farces les plus indécentes. Le chant et la danse étaient terminés par des seaux d’eau que l’on jet
es. A Amiens, la fête des Fous était célébrée après Noël, par quatre danses qu’on faisait dans l’église ; la première troupe
77 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
eur arrangemeut symétrique sont une si grande partie des graces de la danse , que Riccoboni dans so réforme y trouve les plus
c des brillans. Les Danseurs pour la facilité & le brillant de la danse , ont des chaussures particulieres. L’écusson des
urs s’en font une loi, ce que la rapidité & les revolutions de la danse rendent plus difficile & plus incommode ; c’e
des flêches, de cœurs blessés, de flambeaux allumés, & jusqu’aux danses . Donc les desseins & les figures entrelassées
, soit que sa jarretiere fut mal attachée, soit que l’agitation de la danse la détachat, ce beau ruban tomba. Le Roi, qui adm
par là les innombrables pechés dont les pieds sont l’instrument : ces danses voluptueuses, cet amour sensuel, cette vanité ins
78 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
ation & des habits, des graces des actrices, de la musique, de la danse  ? Que sont en particulier ces farces Italiennes ?
ésentation ; on y joindra bien tôt aussi l’académie de musique, de la danse , de poésie, on en fera une Université théatrâle,
iorité de notre scéne, ainsi que sur celle de notre musique, de notre danse , de nos opéras, de nos pantomimes, &c. on met
ures ont remplis d’une morale lubrique, & que la musique & la danse échauffent à l’excès : motifs qui n’auroient rien
pe sa Calanda, & d’autres piéces avec des belles décorations, des danses , des simphonies qui en faisoient une espece d’ope
rs, des acteurs, des actrices, das bâtimens, des décorations, habits, danse , musique. Cet ouvrage doit être joint à l’histoir
es Fretillons, les émaillant de Lazzis, de chansons, d’obscénités, de danses , on auroit des comédies toutes faites, & une
’est bon que pour la populace ; aussi tâche-t-on d’y suppléer par des danses , des chansons, des décorations, ou si l’on est ré
uere avant lui ; il y fit usage des chœurs, de la musique & de la danse , mais il les amenoit à propos, les lioit naturell
79 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
eux que représenterent les Baladins de Toscane ; ce n’étoient que des Danses grossieres, au son de la flute, sine carmine ullo
eciterent des Vers plus sages, en les accompagnant de Chants & de Danses . Leurs Piéces qui n’avoient aucune forme Dramatiq
qui n’avoient aucune forme Dramatique, étant composées de Chants, de Danses , & de Vers de toute sorte de mesures, furent
ec plus de vigueur : ce qui fut cause qu’on partagea pour toujours la Danse & le Chant entre deux Personnages. On donna a
stes : un Acteur toujours muet à qui sa main servoit de langue. Cette danse très-ancienne, connue du tems d’Eschyle, approuvé
80 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
formant un dessein, un nœud, un dénouement, accompagnée de chant, de danses , de machines, où l’on ne parle qu’en chantant, où
aiment infiniment les Danseuses et les Musiciennes, ils regardent la danse comme un art infâme, surtout pour les femmes. Tou
rmonieuse ; le cœur, par les vers et les chants les plus tendres. Les danses animent aux plaisirs les plus séduisants ; quoiqu
ir en tutelle et gouverner seul. Il y réussit. Le Roi, tout occupé de danses , de musique, de jeu, de spectacles, le laissa maî
e est dans le goût de celles de M. Cahusac, qui dans son Traité de la Danse , nous apprend que le Concile de Trente donna le b
81 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
gion Chrétienne ; car il ne s’occupe pendant ces saints jours qu’à la danse , à la comédie, aux exercices profanes de la lutte
ipalement après l’exemple de saint Charles, qui sur le même sujet des danses et des spectacles, a travaillé si constamment, et
évotion convenable ; et pour cela j'ai défendu en ces mêmes jours les danses , et toute sorte de débauches, la luttei, et tous
82 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
almud, ou Livre de narration d'Enoch, condamnent les Mimes, chansons, danses et bouffonneries, auxquelles ils disent que les e
vie. Le sixième de Carthage reprouvé, ne défend que les Mimes et les Danses de la Scène. Et quand on a mis entre les règles d
83 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
ue chapitre 9. v. 4. « Ne vous trouvez pas souvent avec une femme qui danse , et ne l’écoutez pas, de peur que vous ne périssi
arqué que le martyre de saint Jean-Baptiste a été la récompense de la Danse . La seconde Classe, est un Recueil des Conciles c
ent avec le fard et l’artifice ; leurs paroles, leurs postures, leurs danses et leurs chansons portent à l’impureté. Là les je
Théâtre, de la vue des Comédiens, de la magnificence des habits, des danses , des instruments de musique ; ce qui la rend auss
84 (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)
nonyme : Instructions morales et populaires sur les spectacles et les danses recueillies de quelques sermons prêchés par un mi
dicateur-missionnaire, sur deux péchés mortels (les spectacles et les danses ) dont il a entretenu ses auditeurs dans une instr
dicateur-missionnaire, sur deux péchés mortels (les spectacles et les danses ) dont il a entretenu ses auditeurs dans une instr
us OBVIL. → Texte : chap. 16 : « Que les jeux des theatres & les danses sont une suitte de la science diabolique, operant
l des savans, 25 janvier 1700, p. 70. Bosquet, Traité contre les danses et les comédies, 1664 • Bosquet, François (160
comédies, 1664 • Bosquet, François (1605-1676) : Traité contre les danses et les comédies composé par saint Charles Borromé
PDF : Google.   Traduction française • Bosquet , Traité contre les danses et les comédies, 1664. Charpentier, Causes d
 Considérations sur la liberté du théâtre ». Chevassu, « Sur les danses , les comédies et les mascarades », 1753 • Chev
ise, 2 vol.] PDF : Google. → Texte : « Treizième conférence. Sur les danses , les comédies et les mascarades », t. II, p. 268-
ades », t. II, p. 268-287. Rééditions • « XIIIe conférence. Sur les Danses , les Comédies et les Mascarades », p. 163-174, in
Prud’homme, 1804, t. IV. PDF : Google. • « XIIIe. conférence. Sur les danses , les comédies et les mascarades », p. 158-169, in
Jean-Albert Joly, t. IV. PDF : Google. • « XIII. conférence. Sur les danses , les comédies et les mascarades », p. 214-229, in
déshonnêtes, des chansons et des livres obscènes » ; art. VI : « Des danses et des bals » ; art. VII : « Des spectacles ou de
, &c. », p. 95-126. Réédition •   « Spectacles, comédies, bals, danses , etc. »,in La Bibliothèque des Prédicateurs, 2e é
», p. 269-279, et chap. XIII, « Du temps que l’on perd au bal et à la danse  », p. 279-284. La Porte, Prologue de La Port
Google. Corpus OBVIL. → Texte : « Sermon LXII. Contre les bals, les danses , ou comedies & autres divertissements mondain
s, 1825, (2 ff.) 498 p. → Texte : « Sermon LXII. Contre les bals, les danses , ou comédies & autres divertissements mondain
7, 1846, 1872-1873, 1868, 1880. • « Sermon LXII. Contre les bals, les danses , ou comédies, et autres divertissements mondains
es « Spectacles », p. 490-491 ; « Comédiens », p. 117-118 ; « Bals et danse  », p. 47-49. Pierrot, Dictionnaire de théolo
tacles », t. II, col. 991-993 ; « Comédiens », t. I, col. 567-571 ; « Danse », t. I, col. 835-838. Pontas, Dictionnaire
Avertissemens particuliers », p. 529-634, articles XXVII [contre les danses ], XXVIII [contre les mômeries, bastelleries, comé
Avertissemens particuliers », p. 352-388, articles XXVII [contre les danses ], XXVIII [contre les mômeries, bastelleries, comé
85 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
n capable de fléchir la colère des dieux. Ce n’était qu’une espèce de danse de village au son de la flûte, et à la suite de l
ne espèce de danse de village au son de la flûte, et à la suite de la danse venait un histrion qui récitait des vers rudes et
cilement ; parce que leurs jeux ne consistaient qu’en concerts, qu’en danses et qu’en gesticulations, qui sont de toutes les l
86 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
piece vient débiter des bouffonneries. On y supplée en France par les danses , les fêtes des entr’actes, & la petite piece
décorations des Temples, les feux de la S. Jean, les translations, la danse de David devant l’Arche, sont bons & permis à
mise artificieusement en action, assaisonnée de chants efféminés, de danses lascives, d’attitudes indécentes, de décorations
r le plus exquis & la pompe la plus éblouissante. Qui chante, qui danse , qui peint la passion comme des Actrices ? quelle
ces, & dans la maniere de les représenter, dans les Actrices, les danses , les masques, vices communs à tous les théatres,
87 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
à peu-près la maniere dont les gens du monde justifient les bals, les danses , les comédies, & autres semblables divertisse
. Le saint Homme Tobie ne vouloit point entendre parler de jeux ni de danses  : Tob. 3. Nunquam cum ludentibus miscui me. Le
icieux.Saint Jerôme, parlant des danseurs, dit que c’est le démon qui danse dans leurs personnes, & qu’il se sert de ces
a volupté est capable d’employer d’artifice, est attaché au bal, à la danse , & à la comédie. Si je demande à une Dame du
ien danser, que pour savoir bien vivre. Dans les bals & dans les danses la pureté est attaquée de tous côtés.Quoique les
t dangereux l’un à l’autre, c’est néanmoins particulierement dans les danses que le péril est évident & presqu’entierement
e moyen pour se relever de cette chûte : mais dans les bals, dans les danses , le démon attaque l’esprit des jeunes gens par to
. 32. Moyse s’étant approché du camp, vit le veau d’or & les danses , & fort en colere jetta les tables de la Loi
Ambr. Lib. 3. de Virg. Quelle pudeur peut-on trouver là où l’on danse  ? Cinquiéme Siécle. Rapiebant
n Livre de l’Introduction à la vie dévote, parle contre les bals, les danses , &c. Part. 3. chap. 32. & 33. Le P. Helio
s. S. Charles Borromée, dans un excellent Traité qu’il a fait sur les danses , &c. montre que les plaisirs sont condamnés p
comédie, des spectacles. Le P. le Jeune, Sermon 16. parle contre les danses . Dans les Essais de Sermons, il y en a un au 23e 
en a un au 23e Dimanche après la Pentecôte, qui est contre les jeux, danses & spectacles publics. Le P. Cheminais dans so
ui se passe sur le théâtre est pernicieux à l’innocence, déclamation, danse , &c.Que dirai-je de ces artifices étudiés d’u
trait de la volupté, qu’il sait mieux s’en feindre blessé ; & ces danses animées, & ces symphonies molles & séduis
commettent dans les assemblées de bals. Dans les bals & dans les danses la pureté est attaquée de tous côtés. Les spectac
ui se passe sur le théâtre est pernicieux à l’innocence, déclamation, danse , &c. Il est bien difficile de ne pas se rendr
88 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
Eglise : Un seul Dieu tu adoreras, je ne trouve point que le bal, les danses ni les comédies y soient défendus. Ainsi un homme
vous dire que vous ne ferez pas mal d’aller à ce jeu, au bal ou à la danse , s’il ne connaît parfaitement toutes les circonst
89 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
ec la décoration propre à son rôle ; dans tous les balets, toutes les danses de l’opéra, même analogie avec l’action, des berg
l’opéra il y a un vauxhal, aux danseurs de la comédie, aux maîtres de danses , aux femmes & filles du monde (c’est-à-dire d
cafetiers & à tous autres, de faire chez eux aucune assemblée de danse , loterie ou café, à peine de 500 liv. d’amende po
ont les dehors semblent n’avoir rien que de licite. Les assemblées de danses sembleroient au premier coup-d’œil n’avoir rien d
telier, forme une scène de fureur qui exprime leurs sentimens par des danses de furies. Alexandre, que l’on jette dans cet ora
ts indécens. Comme la suite de l’aventure n’est fabriquée que pour la danse , il n’y a dans le fait, ni rivalité, ni déclarati
nne Valoient-il la peine d’être punis ? Tout devoit finir là. Mais la danse , qui ne connoît pas plus la dignité des rangs que
e, de bouffonnerie & de bassesse. Mais il faut se souvenir que la danse & le théatre mettent tout de niveau, sans dis
us vrais & plus frappans que ceux des plus grands peintres. Cette danse figurée, fort au-dessus de la danse ordinaire où
x des plus grands peintres. Cette danse figurée, fort au-dessus de la danse ordinaire où l’on ne fait que battre des entrecha
90 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
iolons, des cambourins, des castagnettes satisfont ceux qui aiment la danse , ah ! qui ne l’aime pas, sur-tout en Provence ? I
l’aime pas, sur-tout en Provence ? Il se forme pour toutes sortes de danses , des cercles de personnes de tout état, & san
acteurs & des grenadiers ; des instruments de musique, & des danses brillantes, des décharges à bâle sur les spectate
& de la crainte ! la liberté & la gêne, le chatiment & la danse , les ris & les larmes ; les soldats & les
91 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
me eux ? Ne nous opposerait-on pas d’abord ces festins, ces bals, ces danses , ces divertissements, que les premiers Chrétiens
utes les tentations : que tout y est écueil : que tout y est poison : danses , instruments, objets, entretiens, assemblée, tout
où les beaux objets, les flambeaux, les violons, et l’agitation de la danse échaufferaient des Anachorètes. Les vieilles gens
92 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
toute sorte de choses se nommaient Pantomimes. Lucien au Traité de la Danse donne ce nom aux Danseurs de Ballet, parce que en
conde était le poste ordinaire des Chœurs qui venaient y exécuter les danses  ; et la troisième était le lieu où les Grecs plaç
me des jeux. Pausanias assure au L. 8e, qu’Auguste fut l’auteur de la Danse des Pantomimes, et M. de Pontac dans les notes su
le Théâtre, persuadé que le son des instruments, les chansons et les danses amollissent et corrompent le cœur. « At tanti ti
e musique d’enfer, et aux fréquentes génuflexions, des ballets et des danses . Ce Saint Concile ne défendit pas seulement de fr
aient que l’Eglise défendait aux Chrétiens d’assister aux jeux et aux danses qui se faisaient par les Comédiens sur le Théâtre
ctateurs à des ris immodérés, et qu’elle défend encore d’assister aux danses ou à tous autres jeux qui se font sur le Théâtre,
peu de mots sur le même Canon que l’Eglise condamne généralement les danses , les farces, les momeries, ou les Comédies des Fa
Canon 29. Saint Charles, dans le Traité qu’il fit composer contre les danses et la Comédie, s’est principalement attaché à dém
dit ce Saint Cardinal Cap. 14. , que les spectacles, les jeux et les danses sont illicites au moins en ces saints jours, et q
t dans ces deux derniers Chapitres, il est constant que le bal et les danses sont incompatibles avec la sanctification des Fêt
Wigornie assemblé en 1240. défend aux Ecclésiastiques d’assister aux danses et aux autres jeux déshonnêtes. « Prohibemus Cler
de ne point souffrir dans les Cimetières l’exercice de la Lutte, des danses ou autres jeux déshonnêtes, surtout les veilles o
représentaient des jeux de Théâtres, faisaient des mascarades et des danses d’hommes et de femmes. Le saint Concile après avo
veut le P. Hardouin, avait défendu sous peine d’excommunication, les danses qui se faisaient ce jour-là, aussi bien que cette
s indécentes ? Il paraît par un Concile de Sens de l’an 1486. que ces danses et ces représentations comiques se faisaient dans
e général, défend aux Clercs les Mascarades, les jeux de Théâtre, les danses et les autres bouffonneries ; il leur défend enco
l’on chante des chansons galantes et déshonnêtes, et où l’on fait des danses obscènes, de peur que les Clercs consacrés aux sa
es et des Cantiques spirituels, ajoute qu’il souhaite qu’on évite les danses pleines de folies, les Discours corrompus et les
eront. Les Conciles avaient beau s’élever contre l’usage de faire des danses et de représenter des jeux dans les Eglises, ce d
éâtre. On y défend aux Prêtres et surtout aux Curés de se trouver aux danses , d’entendre des chansons obscènes et galantes. O
res Farceurs ; ce désordre est sévèrement défendu, aussi bien que les danses et les représentations des spectacles dans les Eg
Synodaux du Diocèse de Soissons, imprimés en cette Ville en 1561. Les danses se faisaient quelquefois devant l’Eglise, et on n
modo præstent. » Il veut qu’on ne fasse pendant les Fêtes ni jeux, ni danses , ni rien de ce qui peut offenser la Majesté Divin
e prohibeantur  » ; il ordonne sous peine d’excommunication, qu’on ne danse , ni qu’on chante rien de déshonnête dans les Cime
s et quelconques représentations par personnages masqués ou déguisés, danses , jeux, etc. » Le Rituel de l’Eglise de Metz impri
cipaux des Collèges les plus célèbres, défendit de faire paraître des danses aux intermèdes des Tragédies, et ordonne de ne dé
les gens du monde ne voient le danger, où les exposent les jeux, les danses , et le Comédies, que lorsque la piété leur a ouve
t voici pour lors ce que le saint Prélat leur prescrit : « Je dis des danses , ce que les Médecins disent des Potirons et des C
ssiez vous bien excuser, il faut aller au bal, prenez garde que votre danse soit bien apprêtée, c’est à-dire, qu’elle soit ac
, plusieurs âmes brûlaient au feu d’enfer pour les péchés commis à la danse , que Notre Seigneur, Notre-Dame, les Anges, et le
qui m’a fait dire que saint Charles fit composer le Traité contre les Danses et la Comédie. C’est de la Vie de saint Charles q
93 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre »
ande affliction, lui remontrait qu’elle ne s’était jamais trouvée aux danses , et pourtant elle avait été mariée plus de deux f
94 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
agne pour recevoir les hommages, ces cornes, ces pieds de chevre, ces danses , ces chants, ces repas, ces infamies, ce font les
agrémens de la poësie, les charmes de la musique, la lubricité de la danse , l’obcénité des décoration, le scandale de l’intr
95 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
r de soi sous le masque, étaler ses graces, ses talens, son geste, sa danse , à la faveur d’un rôle : on est plus occupé de so
nes, des Polonnoises, des Normandes, &c. En Pologne. Le bal ou la danse sont très-longs ; on danse sans interruption &
ormandes, &c. En Pologne. Le bal ou la danse sont très-longs ; on danse sans interruption & sans ordre, tout le monde
danse sans interruption & sans ordre, tout le monde à la fois, la danse qui leur plaît : ce cahos désagréable aux étrange
de de la ville de Dantzick vient de l’allemand dant zen, qui signifie danse , & d’où peut-être le nom de danse nous est ve
allemand dant zen, qui signifie danse, & d’où peut-être le nom de danse nous est venu ; parce que quand on l’a bâtie, des
e, à l’Evêque du lieu à qui elle appartenoit. Ce Prélat qui aimoit la danse leur accorda autant de terrein qu’ils en pourroie
urroit bien être de l’invention du voyageur poëte, qui a substitué la danse & l’Evêque au cuir de bœuf. De Hollande. Il n
96 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 12
ajustées, qui par des contenances étudiées, par les mouvements de la danse , avec les charmes des instruments, flattent vos s
97 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157
ujours les Spectacles : vous courez à l’Amphithéâtre où l’on voit des danses immodestes, où 1 l’on entend des Acteurs qui sont
s la débauche & qui dansez au son des instrumens : par-tout où la danse se rencontre, la musique & les transports d’u
eur des choses, nation aussi féroce, n’avoient pour Spectacles que la danse des jeunes gens sur des épées nues. Seneque penso
98 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
acles forains remplissoient le vuide du théatre aboli ; le goût de la danse , passion épidémique, se réveille tout-à-coup avec
feux d’artifices,) & pour les animer d’avantage, y réunissent des danses  ; enfin, d’après le Vauxhall Anglois, on imagine
te rien n’est oublié pour attirer le public. Symphonie, illumination, danse , artifice, loterie de bijoux, concert, &c. ma
99 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse. » p. 36
Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse . On ne peut point douter que, suivant la doctr
100 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
entre autres moyens, il a inventé et introduit au monde les bals, les danses et les autres divertissements que les réprouvés a
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