5, du procès que les Barbiers Perruquiers, ont fait aux Coëffeurs des
Dames
; mais nous n’avons pas tout dit. Leurs Mémoires
es, on reconnoît la main d’un habile artiste ; l’art du Coëffeur des
Dames
tient donc au génie , c’est un art libre & li
r disputer la coëffure des petits maîtres, par l’analogie à celle des
Dames
; mais nous laissons volontiers leur tête entre,
ls fassent moins de progrès dans la coqueterie. Nous nous bornons aux
Dames
; leurs maris même ne sont pas de notre compétenc
s ; leurs maris même ne sont pas de notre compétence, ni du goût des
Dames
que nous coëffons . Le Perruquier a une matiere d
l travaille n’est point à lui, on ne confisque point là frisure d’une
Dame
, sa chevelure n’est point dans le commerce, ni su
soumise. Si les Perruquiers avoient le droit exclusif de coëffer les
Dames
, pourquoi laissoient-ils établir des Coëffeuses,
parce qu’ils ont le goût plus sûr, & qu’ils l’ont plus au gré des
Dames
. On cherche à leur plaire. Ils sont donc les prem
’il y avoit moins de prétentions, & d’esprit dans la toilette des
Dames
. Ce n’est pas à vous à juger si les mœurs de Spar
aniere de se coëffer est infiniment diversifiée. Ce sont sur-tout les
Dames
Mougoles qui ont un art singulier de varier la di
ce qui la distingue, ainsi que la maniere d’arranger les cheveux. Les
Dames
Françoises ont porté plus loin que personne la va
fures françoises ; ouvrage de la derniere importance pour l’Etat. Les
Dames
Indiennes n’ont pas cette variété, qui occupe une
veur des leçons du sieur le Gros, célébre & immortel Coëffeur des
Dames
; il vient de donner un grand Traité de son art,
des arts & métiers, qu’elle donne à ce Traité de la coëffure des
Dames
, il vient de joindre un beau Supplément, car c’es
s modes. Ce Supplément offre sept Coëffures nouvelles. L’une pour les
Dames
qui montent à cheval, vêtues en Amazones ; chacun
ns le secours des papillotes. Il les a tellement perfectionné que les
Dames
peuvent se coëffer elles-mêmes sans aide, s’accom
ien de réflexions, si la vanité laissoit la liberté de réflechir. Les
Dames
Romaines opulentes avoient pour leur parure une f
nues ; on peut voir cette belle description dans Juvenal, Sat. 6. Nos
Dames
ne sont pas assez riches, pour avoir cette foule
a chute de l’Empire. Sabatier dans son Dictionnaire, prétend que les
Dames
& les petits maîtres de Rome, se servoient du
s Empereurs étoient au soleil, leur tête paroissoit toute en feu, nos
Dames
ne sort pas assez riches pour user de cette poudr
en marron, à divers étages, comme on voit les Imperatrices & les
Dames
Romaines, sur les médailles, mais on n’y voit poi
mp; il n’en faut pas d’avantage pour y reussir & pour plaire. Les
Dames
(car en ce Chapitre) elles sont sous nostre ferul
nostre ferule, & ont le principal interest en nos préceptes) les
Dames
dis-je, tout au contraire ne sçauroient estre tro
euse, elle la rend grimaciere & contrefaite. La modestie dans les
Dames
, est la mesme chose que le courage dans les Caval
un Theatre, & puis qu’il s’agit de faire paroistre la beauté des
Dames
, la bonne mine des Cavaliers, & l’industrie d
is, qui donne la liberté à tous ceux qui veulent, d’aller prendre les
Dames
, & de se presenter à la Dance. Il est bien pl
ona Olympia, sa belle-sœur ; d’un côté on voyoit le portrait de cette
Dame
, coëffée à l’ordinaire, ayant la thiare en tête,
ert où l’on chante les airs d’opéra, les arriettes Italiennes, où les
Dames
sont très-bien reçues, & plusieurs y tiennent
édé aux chants tristes, ennuyeux, monotones, qui n’attiroient pas les
Dames
. Qui peut tenir contre de si graves décisions, &a
l ; on s’est avisé de dresser un théatre de société, dont cinq ou six
Dames
, autant de Chanoines & autant de Magistrats,
& la méchanceté. On rimailla des chansons injurieuses contre ces
Dames
& leurs amans ; ces chansons furent répandues
crime étoit énorme ; c’étoient les principales & presque uniques
Dames
de la ville, la plus jeune en est la beauté. Les
rivalité ; ni l’un ni l’autre ne s’en embarrassoient guere, mais les
Dames
poussoient les hauts cris : dévoiler les ridicule
Elusis, qu’on ne pouvoient divulguer sous peine de la vie. Les autres
Dames
de la Ville entrent dans la querelle, on forma un
rigea la procédure, & servoit de Greffier, il le faloit bien, les
Dames
sont peu faites au jargon de la chicane ; il y a
le des chansons diffamatoires, contre un grand Prélat & plusieurs
Dames
distinguées par leur naissance, leur beauté, leur
r chez eux, mais non pas se trouver dans les compagnies avec Lesdites
Dames
offensées, & seront tenus de se retirer quand
i de chanter jamais de pareilles chansons, contraires à l’honneur des
Dames
& des Evéques. La sentence leur fut bien &am
des foles, on les auroient enfermées ; mais en France les folies des
Dames
sont des graces, leurs sortises des gentillesses,
faudroit le conserver ; n’en soyons point en peine, la protection des
Dames
assure son immortalité : elles sont comme Pithago
parole de leur maitre, ipse dixit. Le François jure sur la parole des
Dames
, cet Empire est gouverné par une loi antisalique.
sont exclus du gouvernement ; ils ont mis la couronne sur la tête des
Dames
, ils ont pris la quenouille. On craignoit d’abord
e donnassent une nouvelle scéne, qui, sans justifier ni l’Abbé ni les
Dames
, n’auroit servi qu’à apprendre & à accréditer
silence, les coupables ont obéi, le Seminaire même a reçu l’ordre des
Dames
, leur triomphe a été complet ; jamais encore un S
sujet ; mais les Seminaires se soustraisent ils à la jurisdiction des
Dames
? Elles regnent sur tous les cœurs, le portier du
Nous sommes plus indulgens, & nous croyons ne pas deplaire aux
Dames
, en comparant leurs graces à celles du papillon,
éveillés, & remuent continuellement leur queue. Une Actrice, une
Dame
, ne peut s’offenser de l’agréable nom de Bergeron
ge comme un gouvernail les oiseaux à voler, les poissons à nager. Les
Dames
ignorent-elles que sans la queue les fleurs ne sa
neur qui les coupe. Cet ornement d’une belle robe est devenu chez les
Dames
de haut parage une piéce importante de la parure,
Cependant ces modes agrandissantes sont bien embarrassantes pour des
Dames
Françoises, dont la gravité n’est pas le defaut c
iomphent de ces difficultés ? La jeune Magistrature respecte trop les
Dames
pour ne pas suivre leurs traces ; elle aime aussi
p; sans queue. Une queue traînante n’est pas un ornement nouveau. Les
Dames
Romaines, & avant elles les femmes Grecques s
es peuvent-elles s’en passer, le Parterre n’en exige-t-il point ? Les
Dames
peuvent-elles prendre de plus parfaits modeles de
L’irréligion se moque des queues comme de tout le reste. La queue des
Dames
Romaines ne finissoit pas en pointe comme les nôt
ant, se moque fort plaisamment dans ses métamorphoses de la queue des
Dames
Romaines. Ocyroé, fille d’Esculape, dit-il, conno
intures très-longues & traînantes, qui étoient la livrée de leurs
Dames
. Ce goût a passé aux armoiries, Toutes y est blas
ur ne pas priver le public de la vue de toutes ces beautés, & les
Dames
à queue de la gloire qui leur en revient, & d
une armée rangée en bataille ! Chacun a sa couleur, comme la robe des
Dames
. On diroit que ce sont des Dames perchées au haut
acun a sa couleur, comme la robe des Dames. On diroit que ce sont des
Dames
perchées au haut des mats ou des piques, qui négl
parle Horace Art. Poet. C’est d’abord la tête d’une belle femme. Nos
Dames
ne se méconnoîtront point dans ce premier trait ;
es plumes de toutes les couleurs : Varias inducere plumas . Bien des
Dames
en ont fait usage aux cheveux, coiffure, habit, m
CHAPITRE IV. Apologie des
Dames
. « O tempora ! o mores ! » « Les Auteurs conc
d’aimer Iphigénie ; Britannicus, Junie ; Orosmane, Zaïre : toutes ces
Dames
ont trop de vertu, il ne leur est pas permis d’en
à l’Académie des Arcadiens de Rome, cette Académie n’a plus manqué de
Dames
qui ont illustré ce Portique. La célèbre Universi
itement que les hommes. Que diriez-vous Monsieur si vous voyiez cette
Dame
unir au talent de la Peinture, qui l’a fait recev
ent à orner le Cabinet de son Auguste Fille. C’est pour la gloire des
Dames
que je réclame le bon goût de Madame la Dauphine
e l’orgueil de nos Philosophes du jour qui osent refuser du génie aux
Dames
? C’est alors que vous changeriez d’avis, et que
de reconnaître ce que l’éducation peut ajouter au mérite naturel des
Dames
. Consultez l’histoire, vous y verrez que le catal
que vous feignez de le croire de mettre la raison dans la bouche des
Dames
, et le petit Jean de Saintréef a raison d’ajouter
e ne vous convaincra pas de ce que l’éducation peut produire chez les
Dames
; vous leur refuserez les talents des hommes aprè
a peinture, les deux Signore Tibaldi dans la musique et tant d’autres
Dames
célèbres, beaucoup plus jalouses de se faire esti
urs charmes ou celui de leur naissance. D’où vient cette multitude de
Dames
Italiennes qui se rendent illustres de nos jours
Sciences, une autre de Poésie, une autre de Peinture fondées pour des
Dames
. Nous aurons des Doctoresses en Médecine, en Droi
lui-même, et se regarde comme un homme envoyé du Ciel pour former les
Dames
, et les décrasser de la morale du couvent. Plaign
ncourager les Rois à les faire égorger ; votre haine pour les pauvres
Dames
se manifeste si fort, qu’on peut vous appliquer l
uel ! Est-ce une plaisanterie ? Qu’elle est plate ! Je ne sais si les
Dames
vous ont assez maltraité pour vous engager à donn
ui s’y commettent. Je ne suis apparemment pas fait pour être aimé des
Dames
, puisque je remplis dignement du côté de la figur
lus aimable, au lieu que le mien pourra, du moins, me faire aimer des
Dames
qui ne me verront pas et je serai content. Quand
un Spartiate, entendant un Etranger faire de magnifiques éloges d’une
Dame
de sa connaissance, l’interrompit en colère : ne
es combats où les Francois s’égorgeoient, & les carrousels où les
Dames
se rejouissoient. Ce ridicule se renouvelle tous
lui. Malgré la galanterie Françoise, à tous égards si sure pour les
Dames
, les Actrices de la Reine coururent de grands ris
derobe, la cuisine, les valets, les femmes de chambre de plus de cent
Dames
de la Cour, & de leurs amans qui les suivent.
étoit pas de trop bonne humeur. C’étoit grand dommage, car toutes ces
Dames
étoient des beautés parfaites, des danseuses admi
ussi dangéreuse, la coûtume dans les grands repas de faire servir les
Dames
par des Cavaliers, qui rodent au-tour d’une table
à toutes, & déshonorent celles qui les écoutent. Dans le tome des
Dames
galantes, livre infâme, tissu de grossieretés, il
it des Cours grandes, & pleines de Ducs, Comtes, Barons & des
Dames
leurs femmes & Demoiselles leur filles, &
voir été scandalisé de leurs amours ; & il chassa une infinité de
Dames
qui avoient été de la joyeuse bande. Ce beau tra
ioit autant que de rien. Il est vrai que ce jeu ne plaisoit point aux
Dames
& aux Filles qui l’accompagnoient . Elles éto
avorables. J’espere d’en faire de bons contes ; (il l’a fait dans les
Dames
galantes) car, puisque le plaisir amoureux ne peu
que celles de la Trappe. 2° Rien aussi n’aproche de l’habileté de ces
Dames
à jouer la comédie, c’étoit des Actrices parfaite
mme la Sophonisbe de S. Gelais, très-bien représentée par les filles,
Dames
Demoiselles & Gentils-hommes de la Cour, cell
elqu’une de ces fêtes. Il fait beau voir toute cette belle troupe de
Dames
& Demoiselles en Actrices, plutôt divines qu’
amp; une infinité d’autres que je n’aurois jamais achevé. On a vu ces
Dames
, les unes plus belles que les autres, plus braves
ta le plus beau ballet qui fut jamais fait au monde, composé de seize
Dames
& Damoiselles, des plus belles, & mieux a
, entrelassemens & mélanges, affrontemens & arrêts, qu’aucune
Dame
ne faillit jamais, retourner à son tour & à s
onfusion & désordre jamais ne désaisissent leurs ordres, tant ces
Dames
avoient le jugement solide, (le jugement solide !
ue bonne, & étoient si bien apprises. Le ballet étant achevé, ces
Dames
, représentant les provinces, présenterent au Roi,
ce des oranges, &c. On fit la même chose à Bayonne, sinon que les
Dames
les recevoient des hommes, & qu’ici les Dames
onne, sinon que les Dames les recevoient des hommes, & qu’ici les
Dames
les donnoient aux hommes. Notez que toutes ces in
e voir son portrait, celui de ses Belles-filles & des plus belles
Dames
de la Cour. Elle y étoit habillée à la Francoise
tes , somme incroyable pour le temps, les gages de ses (trois cents)
Dames
, Gentilshommes, & Officiers de sa maison, dûs
la Reine Didon, n’a rien approché auprès de notre Reine & de ses
Dames
. Rien en effet n’en approchoit. Elle s’habilloi
nter par la Madame d’Angouleme, & par les plus belles Princesses,
Dames
& Demoiselles de la Cour, qui même la représe
la seule peut-être dont les annales du spectacle fassent mention. Une
dame
qui, sur la réputation de la galanterie de Mauric
urice, charmé de la bonne fortune, fut très-exact à l’assignation. La
dame
qui avoit emprunté tous les secours de l’art pour
n qu’elle ne demandoit qu’à se venger de son mari : mais, soit que la
dame
ne lui parût pas assez belle, ou qu’il craignît d
mte de Saxe fit le dévot, tourna tout du côté de la religion, mena la
dame
chez le curé de Saint Paul son pasteur, pour la c
dont elle avoit grande envie de s’écarter. Le Curé fit son devoir, la
dame
ayant manqué son coup, se rendit sans peine, &
malgré toutes ses foiblesses qui sont l’apanage de l’humanité (cette
dame
est indulgente pour les foiblesses de l’humanité)
ombeau de nos rois (elle est fort au-dessus des préjugés cette pieuse
dame
). Les prêtres disent qu’il est hérétique (ils ont
à Cythere, sans déranger ses autres occupations, lui a valu parmi les
dames
une réputation dont elles eussent envié seulement
rocureur, emploi convenable à son sexe. La dame de Guebriant étoit sa
dame
d’honneur, chargée de veiller sur sa conduite, &a
& d’en répondre à son mari ; elle eut besoin de la garantie d’une
dame
de ce mérite. Sigismond, prévenu contre la prince
Ces difficultés, qu’on avoit prévues, firent ajouter à la qualité de
dame
d’honneur, la seule qu’on lui avoit accordée, le
Dresde, la présenta à l’Electrice & à toute sa cour. La nouvelle
dame
abusant de sa faveur, traita mal la divinité dont
e caleche des plus galantes pour elle & plusieurs autres pour les
dames
de la cour. Quand on fut arrivé au milieu de la f
f aux abois, que les piqueurs faisoient passer devant l’Electeur. Les
dames
courent aux fenêtres & veulent le suivre ; el
x & des caleches ; le cerf court se précipiter dans l’étang ; les
dames
trouvent des gondoles qui les portent dans une is
es Moliere, je n’ai dit mot. Au tort réel que ces Messieurs & ces
Dames
ont osé faire souffrir à nos Sophocles, Euripides
amp; je le prouve, car il est tems de parler. Ces Messieurs & ces
Dames
ne jouent que huit Piéces nouvelles par an, soit
s. N°. 20. année 1775. » Je n’en veux point à ces Messieurs ni à ces
Dames
; j’aime assez les Acteurs, plus encore les Actri
autement ce vif partisan des Comédiens, à qui ces Messieurs & ces
Dames
avoient accordé ses entrées. Voyons aussi la faço
ries que certains Auteurs semblent avoir pour ces Messieurs & ces
Dames
; par conséquent ma noble passion s’est éteinte,
ms de parler, & disons que la conduite de ces Messieurs & ces
Dames
envers les Éleves du Parnasse est si indécente, q
oit mis le nouveau testament en drame, & le faisoit jouer par les
Dames
& les courtisans. Telle Madame de Maintenon q
e, ce qui ne plaisoit guère à ce jeune Prince, à ses menins & aux
Dames
de la Cour ; sa régularité édifiante & celle
le nom de divertissement de Sceaux dont nous parlons ailleurs. Cette
Dame
célèbre détruisoit ainsi d’une main ce quelle bât
ours au milieu des plaisirs comme à Versailles, se faisoit suivre des
Dames
de la Cour, avoit dans son camp le jeu, le bal, l
loyer ces termes ; Madame de Maintenon y vint ensuite avec toutes les
Dames
: nouveaux éloges, nouveaux remerîmens de la bouc
euls admis, on refusa les Seigneurs de la Cour, on n’y voulut que les
Dames
: les Officiers furent assis, & les Dames les
, on n’y voulut que les Dames : les Officiers furent assis, & les
Dames
les servoient autour des tables de la manière la
rprise & embarrassée : Je n’ai rien , dit-elle, à ordonner à ces
Dames
, je ne puis que les prier de vous accorder cette
e de vous refuser, & afin de lever toutes les difficultés que ces
Dames
pourroient faire, je vais leur donner l’exemple
les Religieuses en font parfaitement bien, elles se mélèrent avec les
Dames
pour servir les Cavaliers, disant qu’ ayant été p
aliers, disant qu’ ayant été payées d’avance & bien mieux que les
Dames
qui n’avoient point été baisées, il étoit juste q
Maintenon, il se retira quelque temps après & amena avec lui les
Dames
de la Cour : Je veux , dit-il aux Officiers, vou
e livra à la joie, le sexe cloîtré n’y est pas moins sensible que les
Dames
du monde. La Beaumelle dit qu’il ne garantit pas
lanterie, n’y admettre que des femmes, & les faire servir par les
Dames
? Comment a-t-elle pu choisir un Couvent, y laiss
eines d’intrigues, au milieu des horreurs de la guerre civile, chaque
Dame
avoit sou amant, chaque Seigneur sa maîtresse ; l
l la menoit par-tout avec lui & lui donnoit le pas sur toutes les
Dames
de la province. La Reine mère la recevoit, le Car
interdire l’usage de la Comedie, qu’on se seroit mis en defensé. Les
Dames
, auxquelles vous avez montré ma Lettre, craignent
s desirent, est honnête & innocent. Je le voudrois aussi pour ces
Dames
: car elles auront bien de la peine de surmonter
emperamens pour sauver ce qu’on doit à Jesus-Christ, sans exposer ces
Dames
à la raillerie des insensés, & sans troubler
qui ne doivent pas avoir les mêmes menagemens. Telles sont enfin vos
Dames
considerables par l’opinion qu’on a conçûë de leu
ment permises & indifferentes. C’est un scandale ; & plus ces
Dames
sont reglées dans toutes leurs autres actions, pl
me peuvent être une juste regle. Vous conclûrez donc, Madame, que ces
Dames
, qui vous édifient si souvent, & qui sont ass
es ; elles contribueront au mal, que les autres y commettront. Qu’une
Dame
, dont la malheureuse tâche est de se faire aimer
n, qui n’est pas honteuse de permettre cent legéres libertés ; qu’une
Dame
, dont les yeux, les paroles, les habits, l’air va
n paienne ? Ainsi elle n’y peut pas suivre sa patente, & si cette
Dame
est veritablement vertueuse, je suis bien assuré
res les plus secrètes et les plus séculières des familles. Quoique la
Dame
se trouvât assez mal, elle était descendue avec b
pour le rompre, se résolvent d’en faire parler à Panulphe même par la
Dame
, parce qu’ils commencent à croire qu’il ne la hai
ires qu’il produit dans l’âme de toutes la plus concertée. À peine la
Dame
paraît, que notre Cagot la reçoit avec un empress
ndant ce dévotieux entretien, notre Cagot s’approchant toujours de la
Dame
, même sans y penser à ce qu’il semble, à mesure q
après il s’oublie de nouveau, et promenant sa main sur le genou de la
Dame
, elle lui dit, confuse de cette liberté, « ce que
qui sortant d’un cabinet voisin d’où il a tout ouï, et voyant que la
Dame
sensible à cette pitié, promettait au Cagot de ne
raît surpris, et demeure muet, mais pourtant sans être déconcerté. La
Dame
prie Damis de ne rien dire ; mais il s’obstine da
ssein. Sur cette contestation le mari arrivant, il lui conte tout. La
Dame
avoue la vérité de ce qu’il dit, mais en le blâma
xpliquer cet intérêt, il dit que, s’il s’accommodait avec Damis et la
Dame
, il donnerait sujet de croire qu’il est coupable
e de l’Acte précédent, et sur l’imposture prétendue de Damis et de la
Dame
, le mari, croyant les convaincre de la calomnie,
ne peuvent s’imaginer que personne ait plus de modération qu’eux. La
Dame
répond excellemment que « ce n’est pas en s’empor
e bonhomme s’y résout, après beaucoup de résistance. Le dessein de la
Dame
, qu’elle expose alors, est, après avoir fait cach
e, lui dit qu’« il a de grands sujets de défiance extrême » : mais la
Dame
répond divinement qu’« on est facilement trompé p
parce que tout cela paraît très clairement par le discours même de la
Dame
, qui se sert merveilleusement de tous les avantag
ne d’abord quelque doute par des interrogations qui donnent lieu à la
Dame
de dire toutes ces choses en y répondant. Enfin,
uver par l’action, on se met à couvert par son intention ». La pauvre
Dame
qui n’a plus rien à objecter, est bien en peine d
a table, et se trouve droit devant l’Hypocrite, quand il revient à la
Dame
pour achever l’œuvre si heureusement acheminée. L
ne peut exprimer que confusément son étonnement et son admiration. La
Dame
conservant toujours le caractère d’honnêteté qu’e
si les bonnes. Ainsi parce qu’on voit que Panulphe ne persuade pas sa
Dame
, on conclut que les moyens dont il se sert ont un
abord elle est prodigieusement fardée, elle ne l’est pas plus que nos
Dames
: Immodicè, faciem fucata nocentem. Elle est ch
er les differences. 1.° Toute la parure de Judith n’est que celle des
Dames
de son état. Judith étoit fort riche & des pl
u tressés sous la mitre, comme les Abbés de Cour. Les Princesses, les
Dames
du premier rang n’ont elles pas droit de porter c
ainans ; elles alloient toujours voilées, ce qui subsiste encore. Les
Dames
Romaines n’étoient pas moins modestes. Le désordr
torité publique de l’emoire des lettres, le Sieur Collin présente aux
Dames
son rouge végétal, qui n’a rien de préjudiciable
issaires de l’Académie Royale des Sciences, envoyés à la toilette des
Dames
pour examiner la boite au rouge, scene comique, d
ob changeoit avec des branches d’arbres la couleur de ses brebis. Les
Dames
nourrissant avec des grains de différens couleurs
ut mieux que tous les autres rouges qui coutoient sous le pinceau des
Dames
, & ils comblent d’éloges l’heureux Naturalist
e par son voisinage de la manufacture des tapisseries : le visage des
Dames
est une sorte de tapisserie qui représente toute
p; alkaline, &c. Un traité si complet du rouge végétal prouve aux
Dames
le cas que l’Académie fait de leur peau. Cependan
On ne se lasse point de travailler de bien des façons sur la peau des
Dames
. Le sieur Dubor, Distillateur & Parfumeur, dé
arbiers, Perruquiers, Etuvistes s’en servent ; les Actrices & les
Dames
s’en lavent. Elle est supérieure à tout ce qui a
nserve plusieurs années. Moreau, Marchand de fard, a trouvé pour les
Dames
le secret admirable d’un rouge onctueux ; nommé r
aculté, & de l’Académie de véritables scenes de comédie. Mais les
Dames
ne peuvent pas s’en plaindre : l’emploi du fard n
; Amphitrion doit se trouver heureux, que Jupiter visite Alcmene. Les
Dames
, d’ailleurs si fieres, ont pour elle le plus gran
lle-ci, on les voit par-tout avec elle ; mais jamais à l’Eglise : ces
Dames
se trouvent à la toilette de la Princesse, disput
n-tôt reçu à Malthe. Plusieurs Chevaliers s’en sont honneur, quelques
Dames
, il est vrai, ont refusé de faire leur cour : ce
faisoit la fête. Des belles voix chantoient des couplets adressez aux
Dames
, pour les inviter à honorer la fête de leurs rega
conduisirent à la grande place, où Garrik la couronna de laurier. Les
Dames
avoit pris les habits de Reines, Princesses, Soub
e mérite, confessoit depuis plusieurs années les Religieuses, de… ces
Dames
voulurent représenter une comédie, en firent les
qui avoient extorqué un billet, par adresse & par violence, d’une
Dame
qui réclame contre, &c. Il se fairoit des vol
tius. C’est le Régistre de la Cour de Paphos, & des Tribunaux des
Dames
du tems des Trouvadours ; le Marquis, comme de ra
ugirent d’assister à cet acte de Tabarin, & cederent la place aux
Dames
qui y vinrent en foule avec leurs Cavaliers, paré
cette galanterie reçut d’applaudissement, & le fit rechercher des
Dames
, & se répandit au loin ; leur faveur lui valu
hommes qui prendroient des billets d’entrée, la liberté d’y mener une
Dame
, gratts. Les femmes sont partout le plus grand at
bal, à l’Hôtel de Ville, qui dura jusqu’au lendemain, où son épouse,
Dame
très dévote, fit les honneurs. Cette augmentation
manquera pas de l’ajouter à l’avenir ; au reste, on sent bien que les
Dames
Toulousaines sont trop charitables pour avoir man
étonnante de personnes de toutes qualités, (c’est la nouveauté.) Les
Dames
Françoises n’ont pas témoigné autant d’empresseme
Les Dames Françoises n’ont pas témoigné autant d’empressement que les
Dames
Corses. Ont-elles donc perdu de leur gaietté, en
musique brillante, & des chansons à la gloire des vainqueurs. Les
Dames
viennent en foule les couronner. Ce spectacle suf
s de couleurs brillantes ; une coëffure cavaliere, galants auprès des
Dames
; conduisant savamment un élégant cabriolet, &
sieur le Comte de Provence, Madame la Comtesse de Provence, des trois
Dames
de France, Madame Marie-Élizabeth, toute la Famil
eux sexes ; il y avoit trois tables contenant cent couverts, pour les
Dames
, qui y furent servies par trois cens Cavaliers. O
amp; sans masque. L’assemblée fut brillante, il y avoit trente-quatre
Dames
fort parées ; mais l’Abbé Madame l’emporta sur to
laudissoit sans les entendre, & auxquelles malgré leur beauté les
Dames
Suédoises s’ennuyoient fort ; que Meibomius ayant
de Noyers les raconte, Lett. 21. Le carême a mis fin aux plaisirs des
Dames
, & quoiqu’ils recommencent après Pâques, ce n
obéissent pas à leur Maître. On court les rues du matin au soir ; les
Dames
sont en carrosse, les Messieurs à cheval. Plusieu
e de carême ou va à quelqu’un des fauxbourgs célébrer le fenetra. Les
Dames
s’y rendent parées de leur mieux, les Messieurs y
ans & de colifichets. On le jette en dansant dans le carrosse des
Dames
, où l’on fait en sorte que les deux bouts sortent
rochent dans les commerces de débauche qu’on a intérêt de cacher. Une
Dame
se fera servir par un homme déguisé en femme de c
, un juste-au-corps à bouton d’or. Il se croyoit fort agréable. Cette
Dame
célèbre en jugea autrement : Tout cela, lui dit-e
u jour ses folies. Qu’est ce que cet essain brillant de Messieurs, de
Dames
, aux promenades, au spectacle ; à l’Eglise ? c’es
e, elle est ennuyeuse si elle n’est diversifiée : par exemple, si les
Dames
lisent les livres de L’Astrée, les discours série
ent qu’on ait envoyé à aucune personne pour se faire payer ? Pour les
Dames
, on ne croit pas qu’elles se puissent plaindre, p
que chose de licencieux dans son action il se soumet à la censure des
Dames
, dont il respectera toujours les yeux aussi bien
cun se tient dans sa loge, comme des statues dans leur niches, et les
Dames
y sont si retenues, que c’est tout ce que peut fa
vu vous perdrez la mémoire du défunt, et cette opinion plutôt que les
Dames
ne perdront leurs amours, et le Gros-Guillaume se
ui manquerait, et que son épouse s’empresserait de la consoler. Cette
dame
se rendit à des offres si généreuses, et crut dev
nir son émotion ni ses larmes, et se précipita dans les bras de cette
dame
en disant : Ma chère tante ! Ma chère tante ! C’e
personnes des deux sexes. Celui de l’Empereur étoit de cent cinquante
Dames
, qu’on fit tirer au sort, pour savoir de quel hab
ir de quel habit & de quelle parure elles seroient ornées. Chaque
Dame
choisit un Cavalier pour la mener, qui porte sa l
lui de Namur, les deux plus fortes places des Pays-bas. Il y mena les
Dames
de la Cour, & y étala sa magnificence. Ce fut
t. Le détail des aventures de toutes ces femmes iroit à l’infini. Les
Dames
de Namur demanderent la permission de sortir de l
ur plaisoit, c’est-à-dire jamais. Il n’étoit pas moins ami des autres
Dames
de la Cour. Il faut sur-tout l’être des actrices
ne prit la précaution de faire son testament avant de s’y rendre, Les
Dames
se firent gloire d’y porter le mousquet : elles s
aisoit la guerre d’un côté, on faisoit l’amour de l’autre ; & les
Dames
eurent assurément plus de part à la guerre que le
de Compiegne, où l’on représentoit ce qui s’étoit passé, tournoit les
Dames
en ridicules, & par une parodie d’action, une
urte, bleue, cramoisie, souvent sans soutane, en pantalons, parmi les
Dames
, dansant, cajolant, contant leurs raisons, &c
évineroit-on des Magistrats, des Officiers, des grands Seigneurs, des
Dames
, sous ces habits grotesques ? Que le vice rend pe
les exercices d’un histrion avec plus d’ardeur que les Comédiens. Les
Dames
de qualité, qui ne sont plus en état de faire les
grace, qu’on ne parloit à la Cour que de sa bonne mine, sur tout les
Dames
qui ne se lassoient point de danser avec lui. Qua
temps, lui disant galamment : Je ne veux point me brouiller avec les
Dames
, elles ne me pardonneroient pas de vous avoir lai
es foires où par des billets de loterie il distribuoit des bijoux aux
Dames
: Je viens , dit-il en souriant, d’acquérir le p
’elle appelle Nimphe-Bourg, où elle fit peindre en Nimphes toutes les
Dames
de sa Cour. Elle se revêtoit des habits de pénite
libertin. Au reste, c’est être bien galant de signer les placets des
Dames
sur les balustres de l’Autel , pour ne pas les fa
ai sur les plantes & les fleurs qui peuvent servir d’ornement aux
Dames
; diverses manieres de faire les essences, pommad
es amuser à la campagne, dans la belle saison, livres très utiles aux
Dames
, aux coëffeuses, filles de chambre, &c. Il n’
rcure d’avril 1772 nous apprend que le sieur du Boisson, coëffeur des
Dames
, continue de fabriquer son beau rouge, renommé po
r apprentissage, & le premier coup d’œil tombe sur le teint de la
Dame
, pour juger ce qui convient à la blonde, à la bru
es jours, & se couvroit le visage avec du pain mouillé, comme nos
Dames
avec de la chair crue, il avoit des savonettes de
faciem quotidiè rasitare, & pane madido linire . J’ai connu des
Dames
dont les valets de chambre s’étoient enrichis à r
plation de leur maîtresse. On donne des poupées aux enfants & aux
Dames
; c’est la même chose, les enfants s’en font un a
oissons pas ? La perte de la recette est bien legere. Telles sont nos
Dames
qui portent toute la nuit un masque de pâte, de p
nner ce divertissement, commun en Allemagne ; des seigneurs & des
dames
de la premiere distinction, en ont fait la partie
e la premiere distinction, en ont fait la partie pour lui plaire. Les
dames
se garantissoient du froid & du vent avec des
Le plaisir fait des prodiges : la délicatesse des messieurs & des
dames
du bon ton ne peut souffrir le moindre froid, leu
rigueurs de la saison. Mais on n’a point de poële aux boulevard. Une
dame
en masque noir, empaquetée sur un traîneau, penda
ts (espece de redingote à la mode) fourrés & bordés de blanc, les
dames
en avoient fourrés & bordés en rouge. Sur le
les supprimer tous. Il a paru dans le même temps un nouveau drame, la
Dame
de charité, la Sœur grise. C’est une imitation du
& mauvaise d’une œuvre si utile & si sainte. Cette prétendue
dame
de charité est dure pour les pauvres, avide de le
priant, faisant enfin banqueroute. Ces calomnies sont grossieres. Les
dames
qui, par dévotion, se chargent de cet emploi, son
es qui, par dévotion, se chargent de cet emploi, sont communément des
dames
distinguées, pleines de mérite & de vertu ; &
atre de la Guimard, sur la chaussée d’Antin ; des seigneurs & des
dames
devoient en remplir les rôles, le soupé & le
misere publique : quelle insolence ! Des princes, des seigneurs, des
dames
se cotiser pour faire cette fête insensée : quel
e principal acteur, le Kain, portoit le flambeau, selon l’usage ; une
dame
lui demanda, pourquoi les comédiens jouoient de p
), en devint éperduement amoureux & fut payé de retour : tant les
dames
sont reconnoissantes des services sans prix qu’on
les valent bien, sont les seules images auxquelles on a dévotion. Les
Dames
Italiennes sont aussi dévotes en peinture dans le
u, il n’y a qu’à le tirer quand il faut, & on n’y manque pas. Les
Dames
Françoises n’ont pas besoin de tirer de rideau da
ie, & l’infidélité de son amant, lui font quitter le théatre. Une
Dame
pieuse la place dans une maison honnête, & la
ent le génie enchaîné dans un cercle étroit de sévère bienséance. Une
Dame
de beaucoup d’esprit, qui s’étoit sincèrement con
cette partie l’Auteur a un art singulier. Je sens, dit l’Actrice à la
Dame
, qui j’ai des torts avec vous ; mais mon état en
crement, & on se retira dans le même ordre, le Prince à pied, les
Dames
sur leurs carreaux, & de là s’en allèrent à l
ubans, de pierreries, que tout notre argent s’en va en bréloques. La
Dame
fort piquée vouloit le faire pendre. Le Roi se mi
XII ne vouloit pas, qu’on portât la moindre atteinte à l’honneur des
Dames
, ni en général, ni en particulier. Aussi il n’y a
s Princes, qui sont moins tolerans ; & moins respectueux pour les
Dames
, qui sont plus indulgentes, & intéréssées à l
espece marcher en procession, des enfans jouter dans un tournois, des
Dames
cajoler des beaux cœurs, le grand guet faire la g
du commerce, tiennent beaucoup au théatre ; le Poëte comme auteur, la
Dame
comme actrice. L’un a composé beaucoup de drames,
les trouve dans Clement Lett. avec les éloges qu’ils méritent. Cette
Dame
mourut en 1749 âgée de 42 ans. Voltaire inconsola
, deux prodiges, l’un que Newton ait fait cet ouvrage, l’autre qu’une
Dame
l’ait traduit, & l’ait éclairci : (ce n’est
, il fut remis à M. Clairaut qui le fit imprimer, après la mort de la
Dame
. Traduction que personne ne lit, inutile aux sava
la conscience. Telles sont les pernicieuses maximes du monde, qu’une
Dame
craint, qu’elle ne passe pour une imbecille, une
race bien particuliere, que le Seigneur a repandüe dans les cœurs des
Dames
de la Ville ***, qu’elles frequentent si souvent
té voudroit les priver de cette consolation, s’il permettoit, que ces
Dames
prîsent goût dans la Comedie, ou qu’elles s’y tro
acieux, damoiseau pour orner, farder, attinteler & accoutrer, les
Dames
déguisées en femmes de mauvaise vie. Jamais il n
u sévère par le ainsi de l’opéra, lett. 24 qu’il suppose écrire à une
Dame
par une autre Dame. Vous êtes fâchée de n’être p
si de l’opéra, lett. 24 qu’il suppose écrire à une Dame par une autre
Dame
. Vous êtes fâchée de n’être pas à Paris, parce q
squ’à huit volumes est écrit assez décemment, c’est-à-dire, que cette
Dame
qui a de l’esprit, de la politesse, beaucoup d’us
lle & une nuit, a chacune de ces Journées amusantes ; dès que les
Dames
sont visibles, on se rend dans leurs appartemens,
un crime de leur indifférence pour le bal & la comédie ; mais les
Dames
ont droit de déraisonner, il faut tout pardonner
les qui ne loue pas aisément, a pourtant fait un grand éloge de cette
Dame
& de ses Journées ; c’est sans doute par ce p
loi permit aux femmes les souliers rouges comme aux Courtisannes. Nos
Dames
peu autiquaires ne sont pas initiées dans la chau
lettes qui les tenoient en laissoient voir toute la forme, à quoi les
Dames
sont fort attentives. S’ils étoient nuds ou couve
de chair au boût de la jambe, où on distingue à peine des doigts. Les
Dames
, il est vrai, sont privées de l’avantage de s’agr
sont chargés. La galanterie est un Perou. Pline se plaignoit que les
Dames
Romaines & les petit-maîtres de son temps por
de Chevalerie, dont la marque est une jarretiere bleue, couleur de la
Dame
. On la place à la boutonniere, au bras, au mantea
re. Brantome, cet enthousiaste de la galanterie, ce Dom Quichotte des
Dames
, qui sont toutes des Dulcinées à ses yeux, ne dit
laritez aussi agréables qu’utiles. Avec sept Lettres Amoureuses d’une
Dame
à un Cavalier. A PARIS Chez la Veuve de Theodore
laritez aussi agréables qu’utiles. Avec sept Lettres Amoureuses d’une
Dame
à un Cavalier. A PARIS Chez la Veuve de Theodore
tinage ; ce sont des actrices qui jouent quelques rôles d’hommes. Une
dame
angloise, d’après ces idées, une fameuse Miladi v
e, Sapho, seront érigés en Bourdaloues, à la faveur du théatre. Cette
dame
angloise, qui de Shakespear a fait une professeur
ns galantes, & produit des rêves dont sans doute la sagesse de la
dame
ne feroit pas une leçon de morale. Ces repas, ces
licences, cette solitude favorisent bien les humeurs rêveuses. Cette
dame
garantit-elle qu’il ne se dit, ne se fait jamais
la comédie dérange les horloges comme les esprits & les cœurs. La
dame
angloise a-t-elle tort de dire que le temps des s
eux au cœur, que la route est facile ! que le passage est prompt ! La
dame
angloise en convient. Mais elle n’a pas fait quel
llut l’emporter demi-morte. Les spectateurs rioient du contraste, les
dames
étoient pénétrées de la douleur de l’amante. Le p
s donneroient tout un autre tour au combat, une gloire immortelle aux
dames
, dont la beauté seroit décidée à la pointe de l’é
us appréhendez d’être réprouvé si vous ne châtiez votre corps ! Cette
dame
n’est pas si scrupuleuse, ni si craintive que vou
assurer que quelque jeune fille ne dira point en soi-même : Une telle
dame
qui est d’âge, qui est dévote et qui communie sou
ite, & qu’une robe de lin, une aube lui sieroit parfaitement. Les
Dames
se sont chargées d’habiller, de coëffer & d’e
ec le plus vis empressement, la salle étoit trop petite, sur-tout les
Dames
, qui en doute ? Ne font-elles pas la gloire &
sans doute ce qui est le plus édifiant, c’est un nombre prodigieux de
Dames
, dont la parure & l’élégance sont éblouissant
tastrophe arrivée à la comédie. Une piéce dramatique demandée par une
Dame
, qui pouvoit s’occuper plus utilement ; accordée
Comédienne dont la vie et la piété peuvent faire honte à beaucoup de
Dames
nourries en des écoles plus retenues et plus rése
me prendre en sa protection et de me donner en garde à quelqu’une des
Dames
de sa Cour jusques à ce que je puisse jouir de l’
la fit entrer dans le Palais la baillant en garde à une des anciennes
Dames
, et dit-on qu'elle la mettra Religieuse en l’un d
eprésente publiquement des comédies dans des maisons religieuses. Les
dames
y vont sans scandale : on ne croit pas que des di
r des religieuses, en présence d’une foule d’ecclésiastiques & de
dames
. Le C. Je réponds d’abord que les représentati
ais que sont ces fiers paladins, qui rompent ici une lance pour leurs
dames
? Ils ne valent pas mieux que les Dulcinées pour
de jusqu’alors inconnue dans toutes les nations. Les Seigneurs et les
Dames
, les Princes et les Princesses, le Dauphin, le Ro
icule. Un Comédien de la Cour est un Seigneur, une Comédienne est une
Dame
de haut parage, qui souvent efface par sa magnifi
ame de haut parage, qui souvent efface par sa magnificence les vraies
Dames
. Comme ils voient de près l’élévation, la somptuo
es qu’on fait circuler pour donner le modèle et le goût des modes aux
Dames
et aux coiffeuses. Le ridicule des Comédiens four
e qu’il joue. Un Prêtre ayant fait des propositions déshonnêtes à une
Dame
qui les rejeta, il composa avec elle : Abandonnez
ta, il composa avec elle : Abandonnez-moi au moins votre servante. La
Dame
obéit à la nécessité, & la servante à sa maît
3. Aucun amant qui ne servît son Roi, aucun guerrier qui ne servît sa
dame
(c’étoit sa Reine). C’étoit du temps de la Cheval
étoit sa Reine). C’étoit du temps de la Chevalerie. Aujourd’hui leurs
Dames
sont des filles entretenues ; tant l’esprit philo
es entretenues ; tant l’esprit philosophique a bien opéré. Ah ! si ma
Dame
me voyoit, disoit autrefois un François montant à
s Amazonnes ; les aime-t-on moins que les Chevaliers n’aimoient leurs
Dames
? Tom. 1. prg. 207. Deux Comédiennes, Marote Beau
ui se disputoient un amant, comme les Chevaliers se disputoient leurs
Dames
). Sauval, tom. 2. pag. 278. dit qu’il étoit ce jo
user aux honnêtes désirs d'une des plus belles et des plus vertueuses
Dames
de notre Siècle. Et l'autre par une nécessité de
cond à la pudicité Plebeyenne, c’est-à-dire des Femmes du peuple. Les
Dames
Romaines, qui connoissoient le prix de la pudeur,
portes. Ce refus fit grand bruit. Virginie eut beau se plaindre, les
Dames
furent inexorables. On verra, dit-elle, que les f
ectacle qu’elles deshonoroient. Cet établissement faisoit honneur aux
Dames
Romaines, & marquoit le cas infini que leur s
on étoit sans habit : A l’égard des parures de toute espece, que les
Dames
Angloises employent pour relever leur beauté, je
érature ; car y a-t-il quelque chose qui ne soit de la compétence des
Dames
? Pour les tribunaux ordinaires, qui jugent les p
rant, le témoin, le défenseur de sa vertu. Et sous le nom glorieux de
Dames
d’honneur, les Princesses dans toutes les Cours o
s en hommes, & la Reine sa mere en revanche lui en donnoit où les
Dames
de la Cour à demi-nues & les cheveux épars, f
e tailleur, les femmes de chambre empressées à servir la Déesse ; les
Dames
du monde qui viennent admirer, étudier, copier ce
un procès fort plaisant entre les Perruquiers & les Coëffeurs des
Dames
. Chacun a donné ses Mémoires ; je ne sais en fave
né ses Mémoires ; je ne sais en faveur de qui la Cour a prononcé. Les
Dames
jusqu’ici n’avoient eu que des Coëffeuses ; les h
Coëffeurs aussi ? qui des deux aura la préséance ? Les Coëffeurs des
Dames
traitent le métier des Perruquiers d’art méchaniq
ibéraux ? La peinture ? ils-sont peintres, ils peignent le visage des
Dames
. La sculpture ? ils-sont statuaires, ils ornent l
femme du Consul Simpronius Gracchus, étoit dans une compagnie où des
Dames
Romaines étaloient leurs pierreries, leurs bijoux
iere & de sa façon. C’étoit d’abord des cornes de bœuf ; mais les
Dames
firent faire ensuite de pôts de toute espece de m
a corruption de tels arts abâtardit les bons mêtiers. L’honnêteté des
Dames
étoit si grande dans cette ville que l’adultere p
si à l’excès. Dans les Bagatelles de l’Abbé Coyer, Lettre à une jeune
Dame
, on voit un trait qui mérite d’avoir ici sa place
Cavalier vous trouve belle, vous rougissez. Ouvrez les yeux, ici les
Dames
ne rougissent qu’au pinceau. Vous avez une toilet
isqu’on s’égorgeoit pour leur beauté. Ces fameux Paladins & leurs
dames
, dont l’incomparable Dom Quichotte & sa charm
comédie un endroit qu’on appelle la Casuela, la cellule où toutes les
Dames
d’une médiocre vertu se placent, & tous les S
s singuliers d’une conduite bien différente. La belle Paule étoit une
Dame
distinguée à Toulouse, dont la beauté rare &
Jugemens). Il suffit à Bathille d’être pantomime pour être couru des
Dames
, à Chloé de danser, à Roscine de représenter dans
té faites de ces fameux Caractères, on y verra les noms des premieres
Dames
de la Cour & de la ville. Je n’ai garde d’ado
urquoi ne seroit-il pas permis d’y aller ? C’est ce que me disoit une
Dame
, avec qui j’étois à table, il n’y a pas trois moi
s autres monumens cités depuis la page 4 & suivantes, je priai la
Dame
de me dire, comment il pouvoit y être question d’
Dame de me dire, comment il pouvoit y être question d’Idolatrie ? La
Dame
ne répondant pas à ma question, je lui en fis une
ophe avoua sa défaite ; mais il s’en fallut de beaucoup que plusieurs
Dames
se regardassent comme battues. Toutes vouloient p
lement, Prédicateur du Roi, & jadis Aumonier & Confesseur des
Dames
de France. Maximes pour se conduire chrétiennemen
plus paroitre aux spectacles. Cette réponse ne fut pas du goût d’une
Dame
fort partisante des spectacles, & Mademoisell
hez elles ? La Demoiselle fort déconcertée ne niant point le fait, la
Dame
se mettoit en colere contre elle, en lui disant…
ns-nous jamais devenir sages, qu’à nos propres dépens ? Une troisieme
Dame
, qui attendoit son tour avec beaucoup d’impatienc
que de confiance : Dixieme objection. EN vérité, Mrs. &
Dames
, je vous admire ! Vous vous escrimez sur le chapi
s désordres n’auront pas moins leur cours. Cela est juste, reprit une
Dame
. Treizieme objection. MAis, me dit-elle,
à la Comédie du pere de famille. C’est cependant une piéce, dont nos
Dames
sont enthousiasmées. Ce pere affligé de la faute
es & meres, qui répondront à Dieu de la perte de leurs enfans. La
Dame
fut attendrie à ce récit, & Mr. son mari pren
reçoivent la dédicace, ils en emploient, ils en composent &c. Les
Dames
les plus distinguées ne demanderont pas d’excepti
roistre l’adresse des Cavaliers, & à donner du divertissement aux
Dames
& aux Spectateurs, Par exemple, on y peut fai
sorte de molesse, & iusqu’à pourvoir à celle des sieges pour les
Dames
& pour les personnes de qualité. Dion. 1. 3.I
uvoient honorer l’assemblée se rendoient au Capitole. Les plus belles
Dames
y estoient priées, & y faisoient figure. Enfi
oyoit une grande file de Chars dorez & embellis qui portoient les
Dames
, soit pour commencer à plaire par ce qu’il y a de
it hors du Champ les Idoles & les Statues, & l’on plaçoit les
Dames
qui avoient paru dans la Pompe, pour leur rendre
rise d’elle même, tant elle en étoit peu persuadée, elle disoit à ses
Dames
: Je viens de décrasser mon vieux Latin. Elle lâc
elle tins ce grave Parlement qui regle l’Etat, elle y mena toutes ses
Dames
, qui prirent place avec les Milords ; à peu près
près d’elle ; elle ne pouvoit souffrir qu’on parlât de l’honneur des
Dames
. Elle en fut si allarmée qu’elle porta un édit sa
on lui avoit préparé un carosse magnifique ; tous les Seigneurs &
Dames
avoient aussi les leurs ; elle voulut aller à che
trechats & des cabrioles avec autant d’étoffe. Quoique toutes les
Dames
fussent très-propres, il vous faut, leur dit-elle
beauté. Le char & les chevaux étoient couverts de pierreries. Les
Dames
à son exemple furent aussi dans des chars découve
ourd’hui, & exécuter un baller par Elizabeth, les Seigneurs &
Dames
de la Cour, qui l’ont appris & disposé dans d
apprit que le Comte avoit envoyé la bague, & que par trahison la
Dame
à qui il l’avoit confiée, ne l’avoit pas rendue,
e année. Si c’est l’année des filles, elle est couronnée de Roses, la
Dame
du lieu lui attache la médaille qui pend à un rub
Gentilhomme de la Chambre de Monsieur, & la Duchesse de Lesparre,
Dame
d’atour de Madame, s’étant rendu le 22 septembre
er la Rosiere, pour la mener au parloir des Benédictins, où plusieurs
Dames
l’attendoient, lui firent mille caresses, & l
amais donné ni l’Œdipe ni l’Ajax, s’il n’eût consulté que le goût des
Dames
Athéniennes. Son Antigone aurait paru avec d’autr
r à ses pieds. Tout cela aurait été fort au gré de la jeunesse et des
Dames
; Sophocle qui était de l’humeur de tous les Poèt
ente Achille en cette occasion, ne serait guère capable de plaire aux
Dames
, qui veulent qu’on les cherche, bien loin de les
laire aux Savants. Il faut plaire à la Cour, il faut être au goût des
Dames
pour réussir.y TIMANTE. Si l’on plaît aux Savan
anges et les applaudissements de la Cour, c’est le bon sens. Pour les
Dames
auxquelles vous pensez qu’un Auteur doit plaire p
z mieux plaire. CLEARQUE. Un Auteur qui ne voudrait plaire qu’à ces
Dames
d’une vertu si parfaite, ne se contenterait pas d
ns après être venus du bal et de la comédie, si vous les faisiez, mes
Dames
, pourriez-vous vous résoudre à y retourner une au
, est attaché au bal, à la danse et à la comédie. Si je demande à une
Dame
du monde, quel dessein avez-vous, quand vous vous
eurs rôles-même les sont naître. Le galant Ovide a fait en faveur des
Dames
, un petit livre sur l’art de se farder : de medic
ce qu’Ovide décrit n’est rien auprès de ce que savent aujourd’hui les
Dames
, & leurs femmes de chambres ; car il y avoit
la verité lui ont dictées. D’abord il exorte fort pathétiquement les
Dames
d’avoir grand soin de leur beauté, par l’exemple
; je veux le croire, tachons donc d’en tirer du fruit. Cette honnête
Dame
empoisonne son mari, & s’enfuit avec son aman
bien caractérisés. On n’a pas négligé ce beau sujet, & c’est une
Dame
, Madame Xaintonge qui en a fait un opéra, elle a
t on pouvoit les orner ; c’étoit une ou plusieurs Escadres des belles
Dames
montées, ou sur Palefrois, ou sur des Chariots av
ché ? Nous avons la consolation, de voir dans la Ville, qu’il y a des
Dames
d’une vertu solide, qui nous édifient très-souven
e à composer des pieces pour les couvens, entre autres pour celui des
Dames
nobles. Ses pieces toutes Molieristes seront sans
encin. C’est un fort petit mérite de travailler à des romans avec une
dame
qui, après avoir fait profession & vécu plusi
, quitte son état pour se livrer au monde, & composer des romans.
Dame
aureste, qui traitoit de bêtes les beaux-esprits
des décorations, un autre de la musique. La Reine y dansoit avec les
dames
& les jeunes seigneurs. Elle étoit françoise,
ans l’appartement de madame des robes, des fleurs, des odeurs ; cette
dame
est transportée dans les airs à sa maison de camp
, parce qu’il est si gros qu’on ne peut le bâtonner tout entier . Une
dame
avoit un fils fort débauché, qui s’étoit fait com
les courtisannes qu’on désiroit pour les boudoirs, le prie-Dieu d’une
dame
pieuse & l’alcove d’un libertin dont le lit é
adame de Maintenon. Il fit long-temps après le portrait de cette même
Dame
pour Saint-Cyr, bien différent du premier. Aussi
e jaune, & enregistrées dans toutes les cours ; sur-tout ceux des
dames
. Leur tête épuise toutes le sections coniques, l’
près Juvenal, que Batille représentant l’amour de Leda, inspiroit aux
dames
romaines tant de volupté, qu’elle passoit les bor
able, ne rapporte ces désordres que pour condamner l’incontinence des
dames
romaines qui s’y livroient, le danger & la li
là mon caractère : non, Messieurs, & vous pouvez m’en croire. Une
Dame
respectable, dont l’amitié m’honore, me fit voir
: aussi bien que le rang des Loges du Rez de chaussée, et bientôt les
Dames
et les Seigneurs les préféreraient aux premières
loué d’avoir dansé, 2. Rois 6.5 ? Quoi si le Roi donne un Ballet, les
Dames
de cette irréligion qui y assisteront seront exco
de six cents personnes, Princes, Princesses du Sang, Seigneurs &
Dames
de la Cour, & tout ce qu’il y a de plus brill
lui donner des soupers fins qui vont bien avant dans la nuit, où les
Dames
& la partie élégante du Clergé sont invités.
mens, pour donner, sous la direction d’Orphée, une espece d’opéra aux
Dames
& aux Cavaliers des environs. Le château ne s
n vengée, il fallut rendre l’argent, ce qui vaut bien la prison. Deux
Dames
se disputant une loge, un Echevin, trop ou trop p
s les ouvrages de M. D'Urfey. Ce charmant Auteur cherche à plaire aux
Dames
par ces idées agréables : « Un habile attrapeur d
beaucoup plus scandaleuse que dans les deux autres parties. Aussi les
Dames
s’offensèrent-elles de ces excès et de ceux de Sa
ce qui mortifia fort M. D'Urfey. Il fut « sensiblement touché que les
Dames
qui font la meilleure partie de l’assemblée trouv
et indécente » ;Réf. c’est-à-dire qu’il fut extrêmement fâché que les
Dames
eussent du goût et de la modestie. Mais, il n’imp
fey n’est point assez sur le cérémonial pour déférer au sentiment des
Dames
: loin de s’y rendre, il veut disputer le terrain
e conforme à cette bienséance ; sans quoi il ne peut leur plaire. Les
Dames
ne sont pas plus charmées des plaisanteries gross
ce ton ; j’ennuierais les Lecteurs autant que M. D'Urfey a ennuyé les
Dames
; c’est-à-dire à la mort. Si quelqu’un néanmoins
mari qui me vient ; sans cela je me serais mariée avec le Boulanger :
Dame
, oui ; je l’aurais fait. Qui que ce soit ne saura
er pour le doux, et le doux pour l’amer." » Le même Père exhorte les
Dames
dans ses Lettres, à ne point aller à la Comédie :
’on nous présente à l’esprit ? Cet amas monstrueux peut-il plaire aux
Dames
de Londres ? Des leçons du crime leur seraient-el
if dans le texte. bh. [NDE] Celui qui s'attache à faire la cour aux
Dames
et avec trop d'affectation (Dictionnaire de l'Aca
es sont fermés : c’est sans doute à l’imitation des comédiens que les
Dames
charitables se sont privées de ces délices. La pé
ut à la descente de carrosse, lui fit traverser une haie brillante de
Dames
parées superbement, & la mena à la salle dont
ne contre-danse, & comme d’un coup de baguette de Fée, toutes les
Dames
à la fois formerent quatre contre-danses, & s
riculum peribit in illo. Mais ce n’est pas celle qu’on enseigne à la
Dame
angloise, qu’on veut rendre coquette à la françoi
ine de Pologne, qui étoit dans la ville, ainsi qu’aux Seigneurs &
Dames
de la Cour. Ce n’étoient que des fadeurs triviale
&c. & tout le jargon de Cithere placé & déplacé comme les
dames
sur un échiquier. Ils roulent sur des riens, un G
s chansons sont données sous le nom du Prince, de la Princesse, d’une
Dame
, on lui en fait les honneurs. & c’est l’ouvra
nfin de vraies pieces de Théâtre, représentées par les Seigneurs, les
Dames
, les Courtisans, la Princesse elle même, qui par-
aux hasard ; ils feront juger s’ils méritoient un autre sort. A une
Dame
qui quitte la table pour aller mettre du rouge.
Terre. En voici encore une autre, qu’on prétend être l’ouvrage d’une
Dame
illustre aussi distinguée par son esprit que par
d’huy tant accoutumé à ses plaisirs et désirs, que par aventure telle
dame
était allée aux jeux publics et spectacles chaste
ue l’Archevêque n’y mette obstacle ; mais on s’arrange, on priera les
Dames
à souper, il se trouvera là quelqu’un qui jouera
its plaisans, jusqu’à lui avoir fait pardonner les obscénités par nos
Dames
aux chastes oreilles, à moins que ce ne soient le
nce qui courut les rues en attendant la représentation. Messieurs et
Dames
, Vous êtes avertis que le grand Mahomet, qui avo
ussi formé une Académie de parure. Un Coëffeur de Paris, Baigneur des
Dames
, a fait annoncer dans les Gazettes qu’il a fondé
es qui saltationis insania se oblectant. Ayant vu danser beaucoup une
Dame
, nous allons entendre l’oracle, dit-il, voilà la
s violente tentation dans son désert étoit le souvenir des danses des
Dames
Romaines qu’il avoit vu ? Epist. ad Eustochium.
nq girouettes en clinquant ; cette reine est encore entourée de trois
dames
d’atours, qui portent chacune une coupe d’argent
nt du bâton (hallebarde) sont très différents de ceux qu’ils font aux
dames
en jouant devant elles. « La basoche en sortant d
suite, ont de gros bouquets à la main, avec lesquels ils saluent les
dames
et toutes les personnes de leur connaissance. »
et d’adresse est estimé le plus brave. Lorsqu’ils rencontrent quelque
dame
bien faite, ils savent se fouetter si adroitement
ups avec plus de furie, et qu’il se déchire le dos et les épaules. La
dame
qui le voit de son balcon, et qui sait qu’il le f
t être empaqueté et inscrit au nombre des enfants de notre redoutable
dame
et mère, attendu la qualité d’homme que porte led
mpagnée de folie ; à ces causes, nous avons pris l’avis de notre dite
dame
et mère, et avons par ces présentes, hurelu Berel
en reçus dans tous les cercles (des libertins.) J’étois le favori des
Dames
, en sortant de jouer un rôle sur le théatre, j’al
de Rome, de France & d’Espagne. Puis entre l’innocence, c’est une
Dame
couverte d’un crêpe blanc, qui plaide la cause de
êpe blanc, qui plaide la cause de la société devant la Justice. Autre
Dame
, les yeux bandés, la balance à la main ; elle est
la balance à la main ; elle est conduite par une laide & vieille
Dame
appelée le nécessité, elle passe, & les Muses
llers d’état, généraux d’armée, maréchaux de France, ducs, duchesses,
dames
du palais, intendans, évêques, &c. Les trois
ées ; qu’elle a osé ambitionner le tabouret de duchesse, la charge de
dame
du palais chez la Reine, avec lesquels sa naissan
Roi, par faire danser Vespasien, Tite, le Sénat, les Chevaliers, les
Dames
romaines, toute la bande des dieux & des dées
oupe de Graces, de Jeux, de Plaisirs, de Chevaliers, de Sénateurs, de
Dames
fait des sauts, des cabrioles, &c, jusqu’au l
es. Le long de ces côtés étoient deux bancs couverts de tapis, où les
Dames
vinrent s’asseoir. Derriere ces bancs & fort
vit à celui-ci que le Roi, la Reine, la Famille Royale, dix ou douze
Dames
, autant de Seigneurs, un Grand d’Espagne, & l
en fuite des armées, & conquérir des royaumes, en invoquant leur
Dame
, ne font pas autant de mal qu’un seul de nos roma
ement de sa piece tant vantée des Graces, traduite en Italien par une
Dame
, car c’est une piece de femme, un joli pompon, à
L’Auteur se caractérise parfaitement dans sa Préface de Zéloide. Une
Dame
lui demanda une tragédie en un acte. Il y rêva be
ersations ordinaires. Qu’un Secrétaire écrive ses entretiens avec les
Dames
de sa coterie, on n’aura qu’à les lier à un petit
nts ; le concours du grand monde ; enfin les parures si affectées des
Dames
; cette pompe, et cet assemblage du beau monde, e
u su le Théâtre, et elles ne seraient pas certainement au goût de ces
Dames
mondaines qui s’y plaisent tant, et qu’on peut ap
in, un Diafoirus, un Tartuffe, et autres gens de cette farine, où des
Dames
, à la vérité peu sages, et encore moins Chrétienn
toit pas comédien, & les Causes célébres de Guyot de Pitaval. Les
Dames
font-elles l’éloge de leur modestie, en jettant l
siéme livre des Rois, C. 15. que Maacka, Reine de Juda, à la tête des
Dames
de sa cour, avoit fait planter un bosquet, &
, les femmes en portent, pendue à leur col, une figure grossiere. Les
Dames
françoises, plus polies, & mieux servies par
faire au Mercure, les nudités des hommes sont sans conséquence ; les
Dames
qui viennent ici n’y font aucune attention. Les R
n supplice. M. Rousseau de Genève nous apprend même qu’il connaît une
Dame
de condition à Paris, qui ne peut entendre quelqu
amp; aux èxpressions voluptueuses de quelque ariette sentimentée. Les
Dames
se piquent de rendre la pareille ; on ravit leur
fois, & leurs yeux èxpriment encore plus que leur bouche. Les
Dames
ne doivent point trop s’y appliquer. J’ôse po
e doivent point trop s’y appliquer. J’ôse pourtant conseiller aux
Dames
; malgré tout l’avantage qu’elles en retirent, de
is dû naître. Ces fiers paladins qui rompent ici une lance pour leurs
dames
, ne vallent pas mieux que les Dulcinées pour lesq
hé, dégoûté, blasé, énervé, à force d’excès, devient insensible ; les
Dames
Romaines, malgré la douceur naturelle du sexe, à
n & l’humilité, soit bien plus efficace que cette réflexion d’une
Dame
galante qui donnoit des spectacles dans sa maison
que sa pauvreté pût l’engager à profiter de sa bonne fortune. Si les
Dames
ne veulent pas s’en rapporter à la morale & à
danse. La pension de ces Intendantes de musique est égale à celle des
Dames
du Palais. Leur emploi est de régler les concerts
e médiocre ; les mêmes choses y sont ressassés, ce n’est qu’un jeu de
dames
, de des ou de cartes, qu’on ne fait que mêler &am
tement qu’il reçoit, & de la preference de son riual aupres de sa
Dame
, il prend sujet de là de parler de la Predestinat
amp; qu’elle n’est pas pour les Conuersations des Caualiers & des
Dames
. Quel Monstre, bon Dieu, de voir vne jeune fille
t pourquoi nos Françoises doivent-elles être moins respectées que les
Dames
Grecques & Romaines ? Quels modeles osez-vous
mpris au nombre des vertus. Un Philosophe abordé dans une Isle où les
Dames
prodiguoient leurs caresses & leurs soins à d
ur péché plus grief. Car si tous les Abbés, les jeunes fainéants, les
Dames
mondaines et autres telles gens qui ne plaignent
& aux Marionnettes. Origine des Mascarades. Depuis quel temps les
Dames
portent des masques en France ? Certaines Mascara
igine des mascarades, qui sont constamment un reste du Paganisme. Les
Dames
, ainsi que l’assûre Brantômef, ont commencé en Fr
ise coûtume de France ». Je ne décide point ici s’il y a du peché aux
Dames
de porter des masques, ou s’il n’y en a pas. Mais
e. L de origine &c. festorum die Christ. in januar. P. 32. f.
Dames
galantes. g. Biblioth. du Droit François sur le
yoit. Mais en peignant les amours de Leda, Batile causoit à plusieurs
Dames
, d’ailleurs très-respectables, des distractions q
s amore deperditam repudiavit, &c. Si tous les danseurs amans des
Dames
, si toutes les danseuses maîtresses des Seigneurs
, en Tritons, Faunes, Satyres, & reçurent chacun un présent de sa
Dame
. On y fit danser au son de la trompette des cheva
t encore à son avantage. Car, « Dauphin se dit amoureux de toutes les
Dames
de l’assemblée : et cependant on adjuge à ce misé
erfectionner, afin d’avoir quelque mérite et quelque relief parmi les
Dames
. » Horner P. 22. l’un des premiers rôles de la F
je ne cesserai de converser avec elles. » Dorax P. de Don Sébastien.
dame
le pion à tous les autres, et n’aura pas aisément
rie. Xiphil.On y tua neuf mille bestes tant privées que sauvages. Les
Dames
mesme y chasserent & firent des prises consid
ns trop injurieuses au sexe pour les admettre ! Ce serait traiter les
Dames
à peu près de la même manière que ceux qui reçoiv
? Ce sont là sans doute les choses tendres que M. Dryden dit que les
Dames
lui demandent ! Mais je m’imagine qu’il entend le
nie. On croirait donc qu’en ces rencontres plus qu’en toute autre les
Dames
devraient être ménagées et les bienséances respec
e la commission. Tels sont les préparatifs du Poète pour prévenir les
Dames
en sa faveur ; tels sont ensuite les éloges qu’il
onsecrat. dest. 3.. Aprés cela que vous en semble Messieurs & mes
Dames
, je vous fais juges & arbitres de ce differen
casion de peché par leurs mauvais regards ? Quoy Messieurs, & mes
Dames
, ne devez-vous pas de deux choses l’une, ou renon
qualité se feroit un crime contre l’honnesteté de n’y pas mener cette
Dame
, & cette Dame se feroit un plus grand scrupul
un crime contre l’honnesteté de n’y pas mener cette Dame, & cette
Dame
se feroit un plus grand scrupule d’honneur que de
heatre applaudir à un Comedien, ou badiner avec une coquette. Que les
Dames
rougissent, erubescant, de renoncer à l’honneur &
résentoit si souvent, son premier devoir étoit de se recommander à la
Dame
de ses pensées : ce qui ne nous dispense pas, ajo
e toutes ses pensées, tout Poëte, amoureux ou non, devoit chanter une
Dame
souveraine de son esprit, & ne manquoit pas d
. de S. Cyr), &c. Jamais la vanité fut-elle mieux flattée ? Cette
Dame
, exposée à tous les regards, les soûtenant avec m
sensible. Or si jusques sous les yeux du Roi, sous la direction d’une
Dame
pieuse, dans une communauté religieuse, dans un s
i grand Nom, il n’a point de honte de se divertir en Païen. Quoi, mes
Dames
, mettre cinq ou six heures de tems a se parer &am
t attaché au bal, à la danse, & à la comedie. Si je demande à une
Dame
du monde quel dessein avez vous, quand vous vous
Perrette. Vraiment, vraiment ! ce n’est pas pour votre bec. Guillot.
Dame
, excusez, Mademoiselle Perrette ; c’est, que vous
Menardiere, & a beaucoup d’autres ; ou mesme si vous voulez, aux
Dames
, qui aujourd’huy decident du merite de ces choses
présenter, et que par la contagion d’un mal publiquement autorisé une
Dame
qui était chaste quand elle est entrée au spectac
essieurs, un abbé réglait alors les roulades et les pirouettes de ces
dames
! La chose dura trois ans ; il céda son privilège
ncore une impolitesse extrême que de jurer sur un Théâtre public. Les
Dames
composent en ces occasions la meilleure partie de
it guère moins de jurer que de se battre, étant dans une compagnie de
Dames
. Je passe à la seconde branche d’impiété ; qui es
la Religion y soit pour cela plus respectée. Castalio prostitue à sa
Dame
les attributs de la Divinité :P. 20. « Il n’est p
Primo, le Théâtre est à votre avis l’école des passions, secundo, les
Dames
Françaises ont les mœurs des Vivandières et sont
nt de faire trop de confusion à ces Bourgeoises, à ces Demoiselles et
Dames
qui ont tant d’inclination pour les spectacles, l
? Quelles grandes fatigues de corps ou d’esprit ont souffert tant de
Dames
mondaines qui vont y remplir les loges ? Quelles
orte, ne cherchent dans la volupté que de nouveaux ragoûts ; pour ces
Dames
mondaines, dont la vie est une oisiveté continuel
nocentes. Prétendiez-vous qu’on vous accordât cette conséquence ? Une
Dame
mondaine ne s’accuse pas de tout le mal qu’elle a
moi je crois que cela est fort égal ; et si on a dit autrefois qu’une
Dame
devint amoureuse d’un Danseur en le voyant danser
qui est vice dans l’un, ne l’est pas dans l’autre. Qui ne sait qu’une
Dame
de qualité peut se distinguer dans ses habits d’u
urgeoise ? Mais dès que la Bourgeoise voudra prendre les habits d’une
Dame
de qualité, ces mêmes habits qui n’étaient pas un
e Dame de qualité, ces mêmes habits qui n’étaient pas un luxe dans la
Dame
de qualité, le seront dans la Bourgeoise. Quand l
es devoirs de Chrétiens ? Sont-ils les plus assidus aux Eglises ? Ces
Dames
mondaines qui font en dînant une partie d’Opéra o
fard, La nature a le droit de triompher de l’art. Il se moque d’une
Dame
qui dans ses repas ne mangeoit pas parce que les
ut être descendu aux enfers, comme Ænée avec la Sybille. Il vit cette
Dame
célebre. C’étoit la divine Emilie, Qui jusques d
nq ou six fois l’an. Depuis qu’ils se croient des Messieurs & des
Dames
(de haut parage) ils se sont arrogé le droit de j
& à chaque trait qu’on lui raconte de ces Messieurs & de ces
Dames
, c’est toujours le même refrain, les étranges ani
ibertin déterminé. C’est un plaisir de voir souvent à son Théâtre les
Dames
se couvrir de leur éventail, en feignant une extr
z coupable ; Il faut, dans certains cas, avoir tout-à-fait tort. Les
Dames
doivent trouver cette maxime fort commode ; grand
ntôt les gladiateurs firent couler le sang humain à grands flots. Les
Dames
Romaines, aussi tendres et plus décentes que les
lances, se battait à fer émoulu, sous les yeux des Princes, et où les
Dames
spectatrices, par un mélange odieux de douceur et
tés théatrales intéressante : il menace la toilette & la tête des
Dames
des ravages de l’Electricité, il condamne les cha
le feu du tonnerre. Mais, comme il ne veut pas se brouiller avec les
Dames
, & qu’il n’espere pas leur faire abandonner l
ornés dans un sérail, en nobles histrions, désirer sur la scène, (les
Dames
) opposer aux mépris un front toujours serein, mêl
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