/ 195
1 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
5, du procès que les Barbiers Perruquiers, ont fait aux Coëffeurs des Dames  ; mais nous n’avons pas tout dit. Leurs Mémoires
es, on reconnoît la main d’un habile artiste ; l’art du Coëffeur des Dames tient donc au génie , c’est un art libre & li
r disputer la coëffure des petits maîtres, par l’analogie à celle des Dames  ; mais nous laissons volontiers leur tête entre,
ls fassent moins de progrès dans la coqueterie. Nous nous bornons aux Dames  ; leurs maris même ne sont pas de notre compétenc
s ; leurs maris même ne sont pas de notre compétence, ni du goût des Dames que nous coëffons . Le Perruquier a une matiere d
l travaille n’est point à lui, on ne confisque point là frisure d’une Dame , sa chevelure n’est point dans le commerce, ni su
soumise. Si les Perruquiers avoient le droit exclusif de coëffer les Dames , pourquoi laissoient-ils établir des Coëffeuses,
parce qu’ils ont le goût plus sûr, & qu’ils l’ont plus au gré des Dames . On cherche à leur plaire. Ils sont donc les prem
’il y avoit moins de prétentions, & d’esprit dans la toilette des Dames . Ce n’est pas à vous à juger si les mœurs de Spar
aniere de se coëffer est infiniment diversifiée. Ce sont sur-tout les Dames Mougoles qui ont un art singulier de varier la di
ce qui la distingue, ainsi que la maniere d’arranger les cheveux. Les Dames Françoises ont porté plus loin que personne la va
fures françoises ; ouvrage de la derniere importance pour l’Etat. Les Dames Indiennes n’ont pas cette variété, qui occupe une
veur des leçons du sieur le Gros, célébre & immortel Coëffeur des Dames  ; il vient de donner un grand Traité de son art,
des arts & métiers, qu’elle donne à ce Traité de la coëffure des Dames , il vient de joindre un beau Supplément, car c’es
s modes. Ce Supplément offre sept Coëffures nouvelles. L’une pour les Dames qui montent à cheval, vêtues en Amazones ; chacun
ns le secours des papillotes. Il les a tellement perfectionné que les Dames peuvent se coëffer elles-mêmes sans aide, s’accom
ien de réflexions, si la vanité laissoit la liberté de réflechir. Les Dames Romaines opulentes avoient pour leur parure une f
nues ; on peut voir cette belle description dans Juvenal, Sat. 6. Nos Dames ne sont pas assez riches, pour avoir cette foule
a chute de l’Empire. Sabatier dans son Dictionnaire, prétend que les Dames & les petits maîtres de Rome, se servoient du
s Empereurs étoient au soleil, leur tête paroissoit toute en feu, nos Dames ne sort pas assez riches pour user de cette poudr
en marron, à divers étages, comme on voit les Imperatrices & les Dames Romaines, sur les médailles, mais on n’y voit poi
2 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
mp; il n’en faut pas d’avantage pour y reussir & pour plaire. Les Dames (car en ce Chapitre) elles sont sous nostre ferul
nostre ferule, & ont le principal interest en nos préceptes) les Dames dis-je, tout au contraire ne sçauroient estre tro
euse, elle la rend grimaciere & contrefaite. La modestie dans les Dames , est la mesme chose que le courage dans les Caval
un Theatre, & puis qu’il s’agit de faire paroistre la beauté des Dames , la bonne mine des Cavaliers, & l’industrie d
is, qui donne la liberté à tous ceux qui veulent, d’aller prendre les Dames , & de se presenter à la Dance. Il est bien pl
3 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
ona Olympia, sa belle-sœur ; d’un côté on voyoit le portrait de cette Dame , coëffée à l’ordinaire, ayant la thiare en tête,
ert où l’on chante les airs d’opéra, les arriettes Italiennes, où les Dames sont très-bien reçues, & plusieurs y tiennent
édé aux chants tristes, ennuyeux, monotones, qui n’attiroient pas les Dames . Qui peut tenir contre de si graves décisions, &a
l ; on s’est avisé de dresser un théatre de société, dont cinq ou six Dames , autant de Chanoines & autant de Magistrats,
& la méchanceté. On rimailla des chansons injurieuses contre ces Dames & leurs amans ; ces chansons furent répandues
crime étoit énorme ; c’étoient les principales & presque uniques Dames de la ville, la plus jeune en est la beauté. Les
rivalité ; ni l’un ni l’autre ne s’en embarrassoient guere, mais les Dames poussoient les hauts cris : dévoiler les ridicule
Elusis, qu’on ne pouvoient divulguer sous peine de la vie. Les autres Dames de la Ville entrent dans la querelle, on forma un
rigea la procédure, & servoit de Greffier, il le faloit bien, les Dames sont peu faites au jargon de la chicane ; il y a
le des chansons diffamatoires, contre un grand Prélat & plusieurs Dames distinguées par leur naissance, leur beauté, leur
r chez eux, mais non pas se trouver dans les compagnies avec Lesdites Dames offensées, & seront tenus de se retirer quand
i de chanter jamais de pareilles chansons, contraires à l’honneur des Dames & des Evéques. La sentence leur fut bien &am
des foles, on les auroient enfermées ; mais en France les folies des Dames sont des graces, leurs sortises des gentillesses,
faudroit le conserver ; n’en soyons point en peine, la protection des Dames assure son immortalité : elles sont comme Pithago
parole de leur maitre, ipse dixit. Le François jure sur la parole des Dames , cet Empire est gouverné par une loi antisalique.
sont exclus du gouvernement ; ils ont mis la couronne sur la tête des Dames , ils ont pris la quenouille. On craignoit d’abord
e donnassent une nouvelle scéne, qui, sans justifier ni l’Abbé ni les Dames , n’auroit servi qu’à apprendre & à accréditer
silence, les coupables ont obéi, le Seminaire même a reçu l’ordre des Dames , leur triomphe a été complet ; jamais encore un S
sujet ; mais les Seminaires se soustraisent ils à la jurisdiction des Dames  ? Elles regnent sur tous les cœurs, le portier du
4 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
Nous sommes plus indulgens, & nous croyons ne pas deplaire aux Dames , en comparant leurs graces à celles du papillon,
éveillés, & remuent continuellement leur queue. Une Actrice, une Dame , ne peut s’offenser de l’agréable nom de Bergeron
ge comme un gouvernail les oiseaux à voler, les poissons à nager. Les Dames ignorent-elles que sans la queue les fleurs ne sa
neur qui les coupe. Cet ornement d’une belle robe est devenu chez les Dames de haut parage une piéce importante de la parure,
Cependant ces modes agrandissantes sont bien embarrassantes pour des Dames Françoises, dont la gravité n’est pas le defaut c
iomphent de ces difficultés ? La jeune Magistrature respecte trop les Dames pour ne pas suivre leurs traces ; elle aime aussi
p; sans queue. Une queue traînante n’est pas un ornement nouveau. Les Dames Romaines, & avant elles les femmes Grecques s
es peuvent-elles s’en passer, le Parterre n’en exige-t-il point ? Les Dames peuvent-elles prendre de plus parfaits modeles de
L’irréligion se moque des queues comme de tout le reste. La queue des Dames Romaines ne finissoit pas en pointe comme les nôt
ant, se moque fort plaisamment dans ses métamorphoses de la queue des Dames Romaines. Ocyroé, fille d’Esculape, dit-il, conno
intures très-longues & traînantes, qui étoient la livrée de leurs Dames . Ce goût a passé aux armoiries, Toutes y est blas
ur ne pas priver le public de la vue de toutes ces beautés, & les Dames à queue de la gloire qui leur en revient, & d
une armée rangée en bataille ! Chacun a sa couleur, comme la robe des Dames . On diroit que ce sont des Dames perchées au haut
acun a sa couleur, comme la robe des Dames. On diroit que ce sont des Dames perchées au haut des mats ou des piques, qui négl
parle Horace Art. Poet. C’est d’abord la tête d’une belle femme. Nos Dames ne se méconnoîtront point dans ce premier trait ;
es plumes de toutes les couleurs : Varias inducere plumas . Bien des Dames en ont fait usage aux cheveux, coiffure, habit, m
5 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
CHAPITRE IV. Apologie des Dames . « O tempora ! o mores ! »  « Les Auteurs conc
d’aimer Iphigénie ; Britannicus, Junie ; Orosmane, Zaïre : toutes ces Dames ont trop de vertu, il ne leur est pas permis d’en
à l’Académie des Arcadiens de Rome, cette Académie n’a plus manqué de Dames qui ont illustré ce Portique. La célèbre Universi
itement que les hommes. Que diriez-vous Monsieur si vous voyiez cette Dame unir au talent de la Peinture, qui l’a fait recev
ent à orner le Cabinet de son Auguste Fille. C’est pour la gloire des Dames que je réclame le bon goût de Madame la Dauphine 
e l’orgueil de nos Philosophes du jour qui osent refuser du génie aux Dames  ? C’est alors que vous changeriez d’avis, et que
de reconnaître ce que l’éducation peut ajouter au mérite naturel des Dames . Consultez l’histoire, vous y verrez que le catal
que vous feignez de le croire de mettre la raison dans la bouche des Dames , et le petit Jean de Saintréef a raison d’ajouter
e ne vous convaincra pas de ce que l’éducation peut produire chez les Dames  ; vous leur refuserez les talents des hommes aprè
a peinture, les deux Signore Tibaldi dans la musique et tant d’autres Dames célèbres, beaucoup plus jalouses de se faire esti
urs charmes ou celui de leur naissance. D’où vient cette multitude de Dames Italiennes qui se rendent illustres de nos jours 
Sciences, une autre de Poésie, une autre de Peinture fondées pour des Dames . Nous aurons des Doctoresses en Médecine, en Droi
lui-même, et se regarde comme un homme envoyé du Ciel pour former les Dames , et les décrasser de la morale du couvent. Plaign
ncourager les Rois à les faire égorger ; votre haine pour les pauvres Dames se manifeste si fort, qu’on peut vous appliquer l
uel ! Est-ce une plaisanterie ? Qu’elle est plate ! Je ne sais si les Dames vous ont assez maltraité pour vous engager à donn
ui s’y commettent. Je ne suis apparemment pas fait pour être aimé des Dames , puisque je remplis dignement du côté de la figur
lus aimable, au lieu que le mien pourra, du moins, me faire aimer des Dames qui ne me verront pas et je serai content. Quand
un Spartiate, entendant un Etranger faire de magnifiques éloges d’une Dame de sa connaissance, l’interrompit en colère : ne
6 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
es combats où les Francois s’égorgeoient, & les carrousels où les Dames se rejouissoient. Ce ridicule se renouvelle tous
lui. Malgré la galanterie Françoise, à tous égards si sure pour les Dames , les Actrices de la Reine coururent de grands ris
derobe, la cuisine, les valets, les femmes de chambre de plus de cent Dames de la Cour, & de leurs amans qui les suivent.
étoit pas de trop bonne humeur. C’étoit grand dommage, car toutes ces Dames étoient des beautés parfaites, des danseuses admi
ussi dangéreuse, la coûtume dans les grands repas de faire servir les Dames par des Cavaliers, qui rodent au-tour d’une table
à toutes, & déshonorent celles qui les écoutent. Dans le tome des Dames galantes, livre infâme, tissu de grossieretés, il
it des Cours grandes, & pleines de Ducs, Comtes, Barons & des Dames leurs femmes & Demoiselles leur filles, &
voir été scandalisé de leurs amours ; & il chassa une infinité de Dames qui avoient été de la joyeuse bande. Ce beau tra
ioit autant que de rien. Il est vrai que ce jeu ne plaisoit point aux Dames & aux Filles qui l’accompagnoient . Elles éto
avorables. J’espere d’en faire de bons contes ; (il l’a fait dans les Dames galantes) car, puisque le plaisir amoureux ne peu
que celles de la Trappe. 2° Rien aussi n’aproche de l’habileté de ces Dames à jouer la comédie, c’étoit des Actrices parfaite
mme la Sophonisbe de S. Gelais, très-bien représentée par les filles, Dames Demoiselles & Gentils-hommes de la Cour, cell
elqu’une de ces fêtes. Il fait beau voir toute cette belle troupe de Dames & Demoiselles en Actrices, plutôt divines qu’
amp; une infinité d’autres que je n’aurois jamais achevé. On a vu ces Dames , les unes plus belles que les autres, plus braves
ta le plus beau ballet qui fut jamais fait au monde, composé de seize Dames & Damoiselles, des plus belles, & mieux a
, entrelassemens & mélanges, affrontemens & arrêts, qu’aucune Dame ne faillit jamais, retourner à son tour & à s
onfusion & désordre jamais ne désaisissent leurs ordres, tant ces Dames avoient le jugement solide, (le jugement solide !
ue bonne, & étoient si bien apprises. Le ballet étant achevé, ces Dames , représentant les provinces, présenterent au Roi,
ce des oranges, &c. On fit la même chose à Bayonne, sinon que les Dames les recevoient des hommes, & qu’ici les Dames
onne, sinon que les Dames les recevoient des hommes, & qu’ici les Dames les donnoient aux hommes. Notez que toutes ces in
e voir son portrait, celui de ses Belles-filles & des plus belles Dames de la Cour. Elle y étoit habillée à la Francoise
tes , somme incroyable pour le temps, les gages de ses (trois cents) Dames , Gentilshommes, & Officiers de sa maison, dûs
la Reine Didon, n’a rien approché auprès de notre Reine & de ses Dames . Rien en effet n’en approchoit. Elle s’habilloi
nter par la Madame d’Angouleme, & par les plus belles Princesses, Dames & Demoiselles de la Cour, qui même la représe
7 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
la seule peut-être dont les annales du spectacle fassent mention. Une dame qui, sur la réputation de la galanterie de Mauric
urice, charmé de la bonne fortune, fut très-exact à l’assignation. La dame qui avoit emprunté tous les secours de l’art pour
n qu’elle ne demandoit qu’à se venger de son mari : mais, soit que la dame ne lui parût pas assez belle, ou qu’il craignît d
mte de Saxe fit le dévot, tourna tout du côté de la religion, mena la dame chez le curé de Saint Paul son pasteur, pour la c
dont elle avoit grande envie de s’écarter. Le Curé fit son devoir, la dame ayant manqué son coup, se rendit sans peine, &
malgré toutes ses foiblesses qui sont l’apanage de l’humanité (cette dame est indulgente pour les foiblesses de l’humanité)
ombeau de nos rois (elle est fort au-dessus des préjugés cette pieuse dame ). Les prêtres disent qu’il est hérétique (ils ont
à Cythere, sans déranger ses autres occupations, lui a valu parmi les dames une réputation dont elles eussent envié seulement
rocureur, emploi convenable à son sexe. La dame de Guebriant étoit sa dame d’honneur, chargée de veiller sur sa conduite, &a
& d’en répondre à son mari ; elle eut besoin de la garantie d’une dame de ce mérite. Sigismond, prévenu contre la prince
Ces difficultés, qu’on avoit prévues, firent ajouter à la qualité de dame d’honneur, la seule qu’on lui avoit accordée, le
Dresde, la présenta à l’Electrice & à toute sa cour. La nouvelle dame abusant de sa faveur, traita mal la divinité dont
e caleche des plus galantes pour elle & plusieurs autres pour les dames de la cour. Quand on fut arrivé au milieu de la f
f aux abois, que les piqueurs faisoient passer devant l’Electeur. Les dames courent aux fenêtres & veulent le suivre ; el
x & des caleches ; le cerf court se précipiter dans l’étang ; les dames trouvent des gondoles qui les portent dans une is
8 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
es Moliere, je n’ai dit mot. Au tort réel que ces Messieurs & ces Dames ont osé faire souffrir à nos Sophocles, Euripides
amp; je le prouve, car il est tems de parler. Ces Messieurs & ces Dames ne jouent que huit Piéces nouvelles par an, soit
s. N°. 20. année 1775. » Je n’en veux point à ces Messieurs ni à ces Dames  ; j’aime assez les Acteurs, plus encore les Actri
autement ce vif partisan des Comédiens, à qui ces Messieurs & ces Dames avoient accordé ses entrées. Voyons aussi la faço
ries que certains Auteurs semblent avoir pour ces Messieurs & ces Dames  ; par conséquent ma noble passion s’est éteinte,
ms de parler, & disons que la conduite de ces Messieurs & ces Dames envers les Éleves du Parnasse est si indécente, q
9 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
oit mis le nouveau testament en drame, & le faisoit jouer par les Dames & les courtisans. Telle Madame de Maintenon q
e, ce qui ne plaisoit guère à ce jeune Prince, à ses menins & aux Dames de la Cour ; sa régularité édifiante & celle
le nom de divertissement de Sceaux dont nous parlons ailleurs. Cette Dame célèbre détruisoit ainsi d’une main ce quelle bât
ours au milieu des plaisirs comme à Versailles, se faisoit suivre des Dames de la Cour, avoit dans son camp le jeu, le bal, l
loyer ces termes ; Madame de Maintenon y vint ensuite avec toutes les Dames  : nouveaux éloges, nouveaux remerîmens de la bouc
euls admis, on refusa les Seigneurs de la Cour, on n’y voulut que les Dames  : les Officiers furent assis, & les Dames les
, on n’y voulut que les Dames : les Officiers furent assis, & les Dames les servoient autour des tables de la manière la
rprise & embarrassée : Je n’ai rien , dit-elle, à ordonner à ces Dames , je ne puis que les prier de vous accorder cette
e de vous refuser, & afin de lever toutes les difficultés que ces Dames pourroient faire, je vais leur donner l’exemple  
les Religieuses en font parfaitement bien, elles se mélèrent avec les Dames pour servir les Cavaliers, disant qu’ ayant été p
aliers, disant qu’ ayant été payées d’avance & bien mieux que les Dames qui n’avoient point été baisées, il étoit juste q
Maintenon, il se retira quelque temps après & amena avec lui les Dames de la Cour : Je veux , dit-il aux Officiers, vou
e livra à la joie, le sexe cloîtré n’y est pas moins sensible que les Dames du monde. La Beaumelle dit qu’il ne garantit pas
lanterie, n’y admettre que des femmes, & les faire servir par les Dames  ? Comment a-t-elle pu choisir un Couvent, y laiss
eines d’intrigues, au milieu des horreurs de la guerre civile, chaque Dame avoit sou amant, chaque Seigneur sa maîtresse ; l
l la menoit par-tout avec lui & lui donnoit le pas sur toutes les Dames de la province. La Reine mère la recevoit, le Car
10 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
interdire l’usage de la Comedie, qu’on se seroit mis en defensé. Les Dames , auxquelles vous avez montré ma Lettre, craignent
s desirent, est honnête & innocent. Je le voudrois aussi pour ces Dames  : car elles auront bien de la peine de surmonter
emperamens pour sauver ce qu’on doit à Jesus-Christ, sans exposer ces Dames à la raillerie des insensés, & sans troubler
qui ne doivent pas avoir les mêmes menagemens. Telles sont enfin vos Dames considerables par l’opinion qu’on a conçûë de leu
ment permises & indifferentes. C’est un scandale ; & plus ces Dames sont reglées dans toutes leurs autres actions, pl
me peuvent être une juste regle. Vous conclûrez donc, Madame, que ces Dames , qui vous édifient si souvent, & qui sont ass
es ; elles contribueront au mal, que les autres y commettront. Qu’une Dame , dont la malheureuse tâche est de se faire aimer
n, qui n’est pas honteuse de permettre cent legéres libertés ; qu’une Dame , dont les yeux, les paroles, les habits, l’air va
n paienne ? Ainsi elle n’y peut pas suivre sa patente, & si cette Dame est veritablement vertueuse, je suis bien assuré
11 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
res les plus secrètes et les plus séculières des familles. Quoique la Dame se trouvât assez mal, elle était descendue avec b
pour le rompre, se résolvent d’en faire parler à Panulphe même par la Dame , parce qu’ils commencent à croire qu’il ne la hai
ires qu’il produit dans l’âme de toutes la plus concertée. À peine la Dame paraît, que notre Cagot la reçoit avec un empress
ndant ce dévotieux entretien, notre Cagot s’approchant toujours de la Dame , même sans y penser à ce qu’il semble, à mesure q
après il s’oublie de nouveau, et promenant sa main sur le genou de la Dame , elle lui dit, confuse de cette liberté, « ce que
qui sortant d’un cabinet voisin d’où il a tout ouï, et voyant que la Dame sensible à cette pitié, promettait au Cagot de ne
raît surpris, et demeure muet, mais pourtant sans être déconcerté. La Dame prie Damis de ne rien dire ; mais il s’obstine da
ssein. Sur cette contestation le mari arrivant, il lui conte tout. La Dame avoue la vérité de ce qu’il dit, mais en le blâma
xpliquer cet intérêt, il dit que, s’il s’accommodait avec Damis et la Dame , il donnerait sujet de croire qu’il est coupable 
e de l’Acte précédent, et sur l’imposture prétendue de Damis et de la Dame , le mari, croyant les convaincre de la calomnie,
ne peuvent s’imaginer que personne ait plus de modération qu’eux. La Dame répond excellemment que « ce n’est pas en s’empor
e bonhomme s’y résout, après beaucoup de résistance. Le dessein de la Dame , qu’elle expose alors, est, après avoir fait cach
e, lui dit qu’« il a de grands sujets de défiance extrême » : mais la Dame répond divinement qu’« on est facilement trompé p
parce que tout cela paraît très clairement par le discours même de la Dame , qui se sert merveilleusement de tous les avantag
ne d’abord quelque doute par des interrogations qui donnent lieu à la Dame de dire toutes ces choses en y répondant. Enfin,
uver par l’action, on se met à couvert par son intention ». La pauvre Dame qui n’a plus rien à objecter, est bien en peine d
a table, et se trouve droit devant l’Hypocrite, quand il revient à la Dame pour achever l’œuvre si heureusement acheminée. L
ne peut exprimer que confusément son étonnement et son admiration. La Dame conservant toujours le caractère d’honnêteté qu’e
si les bonnes. Ainsi parce qu’on voit que Panulphe ne persuade pas sa Dame , on conclut que les moyens dont il se sert ont un
12 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
abord elle est prodigieusement fardée, elle ne l’est pas plus que nos Dames  : Immodicè, faciem fucata nocentem. Elle est ch
er les differences. 1.° Toute la parure de Judith n’est que celle des Dames de son état. Judith étoit fort riche & des pl
u tressés sous la mitre, comme les Abbés de Cour. Les Princesses, les Dames du premier rang n’ont elles pas droit de porter c
ainans ; elles alloient toujours voilées, ce qui subsiste encore. Les Dames Romaines n’étoient pas moins modestes. Le désordr
torité publique de l’emoire des lettres, le Sieur Collin présente aux Dames son rouge végétal, qui n’a rien de préjudiciable
issaires de l’Académie Royale des Sciences, envoyés à la toilette des Dames pour examiner la boite au rouge, scene comique, d
ob changeoit avec des branches d’arbres la couleur de ses brebis. Les Dames nourrissant avec des grains de différens couleurs
ut mieux que tous les autres rouges qui coutoient sous le pinceau des Dames , & ils comblent d’éloges l’heureux Naturalist
e par son voisinage de la manufacture des tapisseries : le visage des Dames est une sorte de tapisserie qui représente toute
p; alkaline, &c. Un traité si complet du rouge végétal prouve aux Dames le cas que l’Académie fait de leur peau. Cependan
On ne se lasse point de travailler de bien des façons sur la peau des Dames . Le sieur Dubor, Distillateur & Parfumeur, dé
arbiers, Perruquiers, Etuvistes s’en servent ; les Actrices & les Dames s’en lavent. Elle est supérieure à tout ce qui a
nserve plusieurs années. Moreau, Marchand de fard, a trouvé pour les Dames le secret admirable d’un rouge onctueux ; nommé r
aculté, & de l’Académie de véritables scenes de comédie. Mais les Dames ne peuvent pas s’en plaindre : l’emploi du fard n
13 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
; Amphitrion doit se trouver heureux, que Jupiter visite Alcmene. Les Dames , d’ailleurs si fieres, ont pour elle le plus gran
lle-ci, on les voit par-tout avec elle ; mais jamais à l’Eglise : ces Dames se trouvent à la toilette de la Princesse, disput
n-tôt reçu à Malthe. Plusieurs Chevaliers s’en sont honneur, quelques Dames , il est vrai, ont refusé de faire leur cour : ce
faisoit la fête. Des belles voix chantoient des couplets adressez aux Dames , pour les inviter à honorer la fête de leurs rega
conduisirent à la grande place, où Garrik la couronna de laurier. Les Dames avoit pris les habits de Reines, Princesses, Soub
e mérite, confessoit depuis plusieurs années les Religieuses, de… ces Dames voulurent représenter une comédie, en firent les
qui avoient extorqué un billet, par adresse & par violence, d’une Dame qui réclame contre, &c. Il se fairoit des vol
tius. C’est le Régistre de la Cour de Paphos, & des Tribunaux des Dames du tems des Trouvadours ; le Marquis, comme de ra
ugirent d’assister à cet acte de Tabarin, & cederent la place aux Dames qui y vinrent en foule avec leurs Cavaliers, paré
cette galanterie reçut d’applaudissement, & le fit rechercher des Dames , & se répandit au loin ; leur faveur lui valu
hommes qui prendroient des billets d’entrée, la liberté d’y mener une Dame , gratts. Les femmes sont partout le plus grand at
14 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
bal, à l’Hôtel de Ville, qui dura jusqu’au lendemain, où son épouse, Dame très dévote, fit les honneurs. Cette augmentation
manquera pas de l’ajouter à l’avenir ; au reste, on sent bien que les Dames Toulousaines sont trop charitables pour avoir man
étonnante de personnes de toutes qualités, (c’est la nouveauté.) Les Dames Françoises n’ont pas témoigné autant d’empresseme
Les Dames Françoises n’ont pas témoigné autant d’empressement que les Dames Corses. Ont-elles donc perdu de leur gaietté, en
musique brillante, & des chansons à la gloire des vainqueurs. Les Dames viennent en foule les couronner. Ce spectacle suf
s de couleurs brillantes ; une coëffure cavaliere, galants auprès des Dames  ; conduisant savamment un élégant cabriolet, &
sieur le Comte de Provence, Madame la Comtesse de Provence, des trois Dames de France, Madame Marie-Élizabeth, toute la Famil
eux sexes ; il y avoit trois tables contenant cent couverts, pour les Dames , qui y furent servies par trois cens Cavaliers. O
15 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
amp; sans masque. L’assemblée fut brillante, il y avoit trente-quatre Dames fort parées ; mais l’Abbé Madame l’emporta sur to
laudissoit sans les entendre, & auxquelles malgré leur beauté les Dames Suédoises s’ennuyoient fort ; que Meibomius ayant
de Noyers les raconte, Lett. 21. Le carême a mis fin aux plaisirs des Dames , & quoiqu’ils recommencent après Pâques, ce n
obéissent pas à leur Maître. On court les rues du matin au soir ; les Dames sont en carrosse, les Messieurs à cheval. Plusieu
e de carême ou va à quelqu’un des fauxbourgs célébrer le fenetra. Les Dames s’y rendent parées de leur mieux, les Messieurs y
ans & de colifichets. On le jette en dansant dans le carrosse des Dames , où l’on fait en sorte que les deux bouts sortent
rochent dans les commerces de débauche qu’on a intérêt de cacher. Une Dame se fera servir par un homme déguisé en femme de c
, un juste-au-corps à bouton d’or. Il se croyoit fort agréable. Cette Dame célèbre en jugea autrement : Tout cela, lui dit-e
u jour ses folies. Qu’est ce que cet essain brillant de Messieurs, de Dames , aux promenades, au spectacle ; à l’Eglise ? c’es
16 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
e, elle est ennuyeuse si elle n’est diversifiée : par exemple, si les Dames lisent les livres de L’Astrée, les discours série
ent qu’on ait envoyé à aucune personne pour se faire payer ? Pour les Dames , on ne croit pas qu’elles se puissent plaindre, p
que chose de licencieux dans son action il se soumet à la censure des Dames , dont il respectera toujours les yeux aussi bien
cun se tient dans sa loge, comme des statues dans leur niches, et les Dames y sont si retenues, que c’est tout ce que peut fa
vu vous perdrez la mémoire du défunt, et cette opinion plutôt que les Dames ne perdront leurs amours, et le Gros-Guillaume se
17 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
ui manquerait, et que son épouse s’empresserait de la consoler. Cette dame se rendit à des offres si généreuses, et crut dev
nir son émotion ni ses larmes, et se précipita dans les bras de cette dame en disant : Ma chère tante ! Ma chère tante ! C’e
18 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
personnes des deux sexes. Celui de l’Empereur étoit de cent cinquante Dames , qu’on fit tirer au sort, pour savoir de quel hab
ir de quel habit & de quelle parure elles seroient ornées. Chaque Dame choisit un Cavalier pour la mener, qui porte sa l
lui de Namur, les deux plus fortes places des Pays-bas. Il y mena les Dames de la Cour, & y étala sa magnificence. Ce fut
t. Le détail des aventures de toutes ces femmes iroit à l’infini. Les Dames de Namur demanderent la permission de sortir de l
ur plaisoit, c’est-à-dire jamais. Il n’étoit pas moins ami des autres Dames de la Cour. Il faut sur-tout l’être des actrices
ne prit la précaution de faire son testament avant de s’y rendre, Les Dames se firent gloire d’y porter le mousquet : elles s
aisoit la guerre d’un côté, on faisoit l’amour de l’autre ; & les Dames eurent assurément plus de part à la guerre que le
de Compiegne, où l’on représentoit ce qui s’étoit passé, tournoit les Dames en ridicules, & par une parodie d’action, une
urte, bleue, cramoisie, souvent sans soutane, en pantalons, parmi les Dames , dansant, cajolant, contant leurs raisons, &c
19 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
évineroit-on des Magistrats, des Officiers, des grands Seigneurs, des Dames , sous ces habits grotesques ? Que le vice rend pe
les exercices d’un histrion avec plus d’ardeur que les Comédiens. Les Dames de qualité, qui ne sont plus en état de faire les
grace, qu’on ne parloit à la Cour que de sa bonne mine, sur tout les Dames qui ne se lassoient point de danser avec lui. Qua
temps, lui disant galamment : Je ne veux point me brouiller avec les Dames , elles ne me pardonneroient pas de vous avoir lai
es foires où par des billets de loterie il distribuoit des bijoux aux Dames  : Je viens , dit-il en souriant, d’acquérir le p
’elle appelle Nimphe-Bourg, où elle fit peindre en Nimphes toutes les Dames de sa Cour. Elle se revêtoit des habits de pénite
libertin. Au reste, c’est être bien galant de signer les placets des Dames sur les balustres de l’Autel , pour ne pas les fa
20 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
ai sur les plantes & les fleurs qui peuvent servir d’ornement aux Dames  ; diverses manieres de faire les essences, pommad
es amuser à la campagne, dans la belle saison, livres très utiles aux Dames , aux coëffeuses, filles de chambre, &c. Il n’
rcure d’avril 1772 nous apprend que le sieur du Boisson, coëffeur des Dames , continue de fabriquer son beau rouge, renommé po
r apprentissage, & le premier coup d’œil tombe sur le teint de la Dame , pour juger ce qui convient à la blonde, à la bru
es jours, & se couvroit le visage avec du pain mouillé, comme nos Dames avec de la chair crue, il avoit des savonettes de
faciem quotidiè rasitare, & pane madido linire . J’ai connu des Dames dont les valets de chambre s’étoient enrichis à r
plation de leur maîtresse. On donne des poupées aux enfants & aux Dames  ; c’est la même chose, les enfants s’en font un a
oissons pas ? La perte de la recette est bien legere. Telles sont nos Dames qui portent toute la nuit un masque de pâte, de p
21 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
nner ce divertissement, commun en Allemagne ; des seigneurs & des dames de la premiere distinction, en ont fait la partie
e la premiere distinction, en ont fait la partie pour lui plaire. Les dames se garantissoient du froid & du vent avec des
Le plaisir fait des prodiges : la délicatesse des messieurs & des dames du bon ton ne peut souffrir le moindre froid, leu
rigueurs de la saison. Mais on n’a point de poële aux boulevard. Une dame en masque noir, empaquetée sur un traîneau, penda
ts (espece de redingote à la mode) fourrés & bordés de blanc, les dames en avoient fourrés & bordés en rouge. Sur le
les supprimer tous. Il a paru dans le même temps un nouveau drame, la Dame de charité, la Sœur grise. C’est une imitation du
& mauvaise d’une œuvre si utile & si sainte. Cette prétendue dame de charité est dure pour les pauvres, avide de le
priant, faisant enfin banqueroute. Ces calomnies sont grossieres. Les dames qui, par dévotion, se chargent de cet emploi, son
es qui, par dévotion, se chargent de cet emploi, sont communément des dames distinguées, pleines de mérite & de vertu ; &
atre de la Guimard, sur la chaussée d’Antin ; des seigneurs & des dames devoient en remplir les rôles, le soupé & le
misere publique : quelle insolence ! Des princes, des seigneurs, des dames se cotiser pour faire cette fête insensée : quel
e principal acteur, le Kain, portoit le flambeau, selon l’usage ; une dame lui demanda, pourquoi les comédiens jouoient de p
), en devint éperduement amoureux & fut payé de retour : tant les dames sont reconnoissantes des services sans prix qu’on
22 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
les valent bien, sont les seules images auxquelles on a dévotion. Les Dames Italiennes sont aussi dévotes en peinture dans le
u, il n’y a qu’à le tirer quand il faut, & on n’y manque pas. Les Dames Françoises n’ont pas besoin de tirer de rideau da
ie, & l’infidélité de son amant, lui font quitter le théatre. Une Dame pieuse la place dans une maison honnête, & la
ent le génie enchaîné dans un cercle étroit de sévère bienséance. Une Dame de beaucoup d’esprit, qui s’étoit sincèrement con
cette partie l’Auteur a un art singulier. Je sens, dit l’Actrice à la Dame , qui j’ai des torts avec vous ; mais mon état en
crement, & on se retira dans le même ordre, le Prince à pied, les Dames sur leurs carreaux, & de là s’en allèrent à l
23 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
ubans, de pierreries, que tout notre argent s’en va en bréloques. La Dame fort piquée vouloit le faire pendre. Le Roi se mi
 XII ne vouloit pas, qu’on portât la moindre atteinte à l’honneur des Dames , ni en général, ni en particulier. Aussi il n’y a
s Princes, qui sont moins tolerans ; & moins respectueux pour les Dames , qui sont plus indulgentes, & intéréssées à l
espece marcher en procession, des enfans jouter dans un tournois, des Dames cajoler des beaux cœurs, le grand guet faire la g
du commerce, tiennent beaucoup au théatre ; le Poëte comme auteur, la Dame comme actrice. L’un a composé beaucoup de drames,
les trouve dans Clement Lett. avec les éloges qu’ils méritent. Cette Dame mourut en 1749 âgée de 42 ans. Voltaire inconsola
, deux prodiges, l’un que Newton ait fait cet ouvrage, l’autre qu’une Dame l’ait traduit, & l’ait éclairci  : (ce n’est
, il fut remis à M. Clairaut qui le fit imprimer, après la mort de la Dame . Traduction que personne ne lit, inutile aux sava
24 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
la conscience. Telles sont les pernicieuses maximes du monde, qu’une Dame craint, qu’elle ne passe pour une imbecille, une
race bien particuliere, que le Seigneur a repandüe dans les cœurs des Dames de la Ville ***, qu’elles frequentent si souvent
té voudroit les priver de cette consolation, s’il permettoit, que ces Dames prîsent goût dans la Comedie, ou qu’elles s’y tro
25 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
acieux, damoiseau pour orner, farder, attinteler & accoutrer, les Dames déguisées en femmes de mauvaise vie. Jamais il n
u sévère par le ainsi de l’opéra, lett. 24 qu’il suppose écrire à une Dame par une autre Dame. Vous êtes fâchée de n’être p
si de l’opéra, lett. 24 qu’il suppose écrire à une Dame par une autre Dame . Vous êtes fâchée de n’être pas à Paris, parce q
squ’à huit volumes est écrit assez décemment, c’est-à-dire, que cette Dame qui a de l’esprit, de la politesse, beaucoup d’us
lle & une nuit, a chacune de ces Journées amusantes ; dès que les Dames sont visibles, on se rend dans leurs appartemens,
un crime de leur indifférence pour le bal & la comédie ; mais les Dames ont droit de déraisonner, il faut tout pardonner
les qui ne loue pas aisément, a pourtant fait un grand éloge de cette Dame & de ses Journées ; c’est sans doute par ce p
26 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
loi permit aux femmes les souliers rouges comme aux Courtisannes. Nos Dames peu autiquaires ne sont pas initiées dans la chau
lettes qui les tenoient en laissoient voir toute la forme, à quoi les Dames sont fort attentives. S’ils étoient nuds ou couve
de chair au boût de la jambe, où on distingue à peine des doigts. Les Dames , il est vrai, sont privées de l’avantage de s’agr
sont chargés. La galanterie est un Perou. Pline se plaignoit que les Dames Romaines & les petit-maîtres de son temps por
de Chevalerie, dont la marque est une jarretiere bleue, couleur de la Dame . On la place à la boutonniere, au bras, au mantea
re. Brantome, cet enthousiaste de la galanterie, ce Dom Quichotte des Dames , qui sont toutes des Dulcinées à ses yeux, ne dit
27 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « [FRONTISPICE] »
laritez aussi agréables qu’utiles. Avec sept Lettres Amoureuses d’une Dame à un Cavalier. A PARIS Chez la Veuve de Theodore
28 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « [FRONTISPICE] »
laritez aussi agréables qu’utiles. Avec sept Lettres Amoureuses d’une Dame à un Cavalier. A PARIS Chez la Veuve de Theodore
29 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
tinage ; ce sont des actrices qui jouent quelques rôles d’hommes. Une dame angloise, d’après ces idées, une fameuse Miladi v
e, Sapho, seront érigés en Bourdaloues, à la faveur du théatre. Cette dame angloise, qui de Shakespear a fait une professeur
ns galantes, & produit des rêves dont sans doute la sagesse de la dame ne feroit pas une leçon de morale. Ces repas, ces
licences, cette solitude favorisent bien les humeurs rêveuses. Cette dame garantit-elle qu’il ne se dit, ne se fait jamais
la comédie dérange les horloges comme les esprits & les cœurs. La dame angloise a-t-elle tort de dire que le temps des s
eux au cœur, que la route est facile ! que le passage est prompt ! La dame angloise en convient. Mais elle n’a pas fait quel
llut l’emporter demi-morte. Les spectateurs rioient du contraste, les dames étoient pénétrées de la douleur de l’amante. Le p
s donneroient tout un autre tour au combat, une gloire immortelle aux dames , dont la beauté seroit décidée à la pointe de l’é
30 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
us appréhendez d’être réprouvé si vous ne châtiez votre corps ! Cette dame n’est pas si scrupuleuse, ni si craintive que vou
assurer que quelque jeune fille ne dira point en soi-même : Une telle dame qui est d’âge, qui est dévote et qui communie sou
31 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
ite, & qu’une robe de lin, une aube lui sieroit parfaitement. Les Dames se sont chargées d’habiller, de coëffer & d’e
ec le plus vis empressement, la salle étoit trop petite, sur-tout les Dames , qui en doute ? Ne font-elles pas la gloire &
sans doute ce qui est le plus édifiant, c’est un nombre prodigieux de Dames , dont la parure & l’élégance sont éblouissant
tastrophe arrivée à la comédie. Une piéce dramatique demandée par une Dame , qui pouvoit s’occuper plus utilement ; accordée
32 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
Comédienne dont la vie et la piété peuvent faire honte à beaucoup de Dames nourries en des écoles plus retenues et plus rése
me prendre en sa protection et de me donner en garde à quelqu’une des Dames de sa Cour jusques à ce que je puisse jouir de l’
la fit entrer dans le Palais la baillant en garde à une des anciennes Dames , et dit-on qu'elle la mettra Religieuse en l’un d
33 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
eprésente publiquement des comédies dans des maisons religieuses. Les dames y vont sans scandale : on ne croit pas que des di
r des religieuses, en présence d’une foule d’ecclésiastiques & de dames . Le C. Je réponds d’abord que les représentati
ais que sont ces fiers paladins, qui rompent ici une lance pour leurs dames  ? Ils ne valent pas mieux que les Dulcinées pour
34 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
de jusqu’alors inconnue dans toutes les nations. Les Seigneurs et les Dames , les Princes et les Princesses, le Dauphin, le Ro
icule. Un Comédien de la Cour est un Seigneur, une Comédienne est une Dame de haut parage, qui souvent efface par sa magnifi
ame de haut parage, qui souvent efface par sa magnificence les vraies Dames . Comme ils voient de près l’élévation, la somptuo
es qu’on fait circuler pour donner le modèle et le goût des modes aux Dames et aux coiffeuses. Le ridicule des Comédiens four
35 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
e qu’il joue. Un Prêtre ayant fait des propositions déshonnêtes à une Dame qui les rejeta, il composa avec elle : Abandonnez
ta, il composa avec elle : Abandonnez-moi au moins votre servante. La Dame obéit à la nécessité, & la servante à sa maît
3. Aucun amant qui ne servît son Roi, aucun guerrier qui ne servît sa dame (c’étoit sa Reine). C’étoit du temps de la Cheval
étoit sa Reine). C’étoit du temps de la Chevalerie. Aujourd’hui leurs Dames sont des filles entretenues ; tant l’esprit philo
es entretenues ; tant l’esprit philosophique a bien opéré. Ah ! si ma Dame me voyoit, disoit autrefois un François montant à
s Amazonnes ; les aime-t-on moins que les Chevaliers n’aimoient leurs Dames  ? Tom. 1. prg. 207. Deux Comédiennes, Marote Beau
ui se disputoient un amant, comme les Chevaliers se disputoient leurs Dames ). Sauval, tom. 2. pag. 278. dit qu’il étoit ce jo
36 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Avis au lecteur. » pp. -
user aux honnêtes désirs d'une des plus belles et des plus vertueuses Dames de notre Siècle. Et l'autre par une nécessité de
37 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
cond à la pudicité Plebeyenne, c’est-à-dire des Femmes du peuple. Les Dames Romaines, qui connoissoient le prix de la pudeur,
portes. Ce refus fit grand bruit. Virginie eut beau se plaindre, les Dames furent inexorables. On verra, dit-elle, que les f
ectacle qu’elles deshonoroient. Cet établissement faisoit honneur aux Dames Romaines, & marquoit le cas infini que leur s
on étoit sans habit : A l’égard des parures de toute espece, que les Dames Angloises employent pour relever leur beauté, je
érature ; car y a-t-il quelque chose qui ne soit de la compétence des Dames  ? Pour les tribunaux ordinaires, qui jugent les p
rant, le témoin, le défenseur de sa vertu. Et sous le nom glorieux de Dames d’honneur, les Princesses dans toutes les Cours o
38 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
s en hommes, & la Reine sa mere en revanche lui en donnoit où les Dames de la Cour à demi-nues & les cheveux épars, f
e tailleur, les femmes de chambre empressées à servir la Déesse ; les Dames du monde qui viennent admirer, étudier, copier ce
un procès fort plaisant entre les Perruquiers & les Coëffeurs des Dames . Chacun a donné ses Mémoires ; je ne sais en fave
né ses Mémoires ; je ne sais en faveur de qui la Cour a prononcé. Les Dames jusqu’ici n’avoient eu que des Coëffeuses ; les h
Coëffeurs aussi ? qui des deux aura la préséance ? Les Coëffeurs des Dames traitent le métier des Perruquiers d’art méchaniq
ibéraux ? La peinture ? ils-sont peintres, ils peignent le visage des Dames . La sculpture ? ils-sont statuaires, ils ornent l
39 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
femme du Consul Simpronius Gracchus, étoit dans une compagnie où des Dames Romaines étaloient leurs pierreries, leurs bijoux
iere & de sa façon. C’étoit d’abord des cornes de bœuf ; mais les Dames firent faire ensuite de pôts de toute espece de m
a corruption de tels arts abâtardit les bons mêtiers. L’honnêteté des Dames étoit si grande dans cette ville que l’adultere p
si à l’excès. Dans les Bagatelles de l’Abbé Coyer, Lettre à une jeune Dame , on voit un trait qui mérite d’avoir ici sa place
Cavalier vous trouve belle, vous rougissez. Ouvrez les yeux, ici les Dames ne rougissent qu’au pinceau. Vous avez une toilet
40 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
isqu’on s’égorgeoit pour leur beauté. Ces fameux Paladins & leurs dames , dont l’incomparable Dom Quichotte & sa charm
comédie un endroit qu’on appelle la Casuela, la cellule où toutes les Dames d’une médiocre vertu se placent, & tous les S
s singuliers d’une conduite bien différente. La belle Paule étoit une Dame distinguée à Toulouse, dont la beauté rare &
Jugemens). Il suffit à Bathille d’être pantomime pour être couru des Dames , à Chloé de danser, à Roscine de représenter dans
té faites de ces fameux Caractères, on y verra les noms des premieres Dames de la Cour & de la ville. Je n’ai garde d’ado
41 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
urquoi ne seroit-il pas permis d’y aller ? C’est ce que me disoit une Dame , avec qui j’étois à table, il n’y a pas trois moi
s autres monumens cités depuis la page 4 & suivantes, je priai la Dame de me dire, comment il pouvoit y être question d’
Dame de me dire, comment il pouvoit y être question d’Idolatrie ? La Dame ne répondant pas à ma question, je lui en fis une
ophe avoua sa défaite ; mais il s’en fallut de beaucoup que plusieurs Dames se regardassent comme battues. Toutes vouloient p
lement, Prédicateur du Roi, & jadis Aumonier & Confesseur des Dames de France. Maximes pour se conduire chrétiennemen
plus paroitre aux spectacles. Cette réponse ne fut pas du goût d’une Dame fort partisante des spectacles, & Mademoisell
hez elles ? La Demoiselle fort déconcertée ne niant point le fait, la Dame se mettoit en colere contre elle, en lui disant…
ns-nous jamais devenir sages, qu’à nos propres dépens ? Une troisieme Dame , qui attendoit son tour avec beaucoup d’impatienc
que de confiance : Dixieme objection. EN vérité, Mrs. & Dames , je vous admire ! Vous vous escrimez sur le chapi
s désordres n’auront pas moins leur cours. Cela est juste, reprit une Dame . Treizieme objection. MAis, me dit-elle,
à la Comédie du pere de famille. C’est cependant une piéce, dont nos Dames sont enthousiasmées. Ce pere affligé de la faute
es & meres, qui répondront à Dieu de la perte de leurs enfans. La Dame fut attendrie à ce récit, & Mr. son mari pren
42 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-3
reçoivent la dédicace, ils en emploient, ils en composent &c. Les Dames les plus distinguées ne demanderont pas d’excepti
43 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VI. Des Courses de Bague, & des Testes. » pp. 188-190
roistre l’adresse des Cavaliers, & à donner du divertissement aux Dames & aux Spectateurs, Par exemple, on y peut fai
44 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Cirque. » pp. 9-43
sorte de molesse, & iusqu’à pourvoir à celle des sieges pour les Dames & pour les personnes de qualité. Dion. 1. 3.I
uvoient honorer l’assemblée se rendoient au Capitole. Les plus belles Dames y estoient priées, & y faisoient figure. Enfi
oyoit une grande file de Chars dorez & embellis qui portoient les Dames , soit pour commencer à plaire par ce qu’il y a de
it hors du Champ les Idoles & les Statues, & l’on plaçoit les Dames qui avoient paru dans la Pompe, pour leur rendre
45 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
rise d’elle même, tant elle en étoit peu persuadée, elle disoit à ses Dames  : Je viens de décrasser mon vieux Latin. Elle lâc
elle tins ce grave Parlement qui regle l’Etat, elle y mena toutes ses Dames , qui prirent place avec les Milords ; à peu près
près d’elle ; elle ne pouvoit souffrir qu’on parlât de l’honneur des Dames . Elle en fut si allarmée qu’elle porta un édit sa
on lui avoit préparé un carosse magnifique ; tous les Seigneurs & Dames avoient aussi les leurs ; elle voulut aller à che
trechats & des cabrioles avec autant d’étoffe. Quoique toutes les Dames fussent très-propres, il vous faut, leur dit-elle
beauté. Le char & les chevaux étoient couverts de pierreries. Les Dames à son exemple furent aussi dans des chars découve
ourd’hui, & exécuter un baller par Elizabeth, les Seigneurs & Dames de la Cour, qui l’ont appris & disposé dans d
apprit que le Comte avoit envoyé la bague, & que par trahison la Dame à qui il l’avoit confiée, ne l’avoit pas rendue,
46 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
e année. Si c’est l’année des filles, elle est couronnée de Roses, la Dame du lieu lui attache la médaille qui pend à un rub
Gentilhomme de la Chambre de Monsieur, & la Duchesse de Lesparre, Dame d’atour de Madame, s’étant rendu le 22 septembre
er la Rosiere, pour la mener au parloir des Benédictins, où plusieurs Dames l’attendoient, lui firent mille caresses, & l
47 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
amais donné ni l’Œdipe ni l’Ajax, s’il n’eût consulté que le goût des Dames Athéniennes. Son Antigone aurait paru avec d’autr
r à ses pieds. Tout cela aurait été fort au gré de la jeunesse et des Dames  ; Sophocle qui était de l’humeur de tous les Poèt
ente Achille en cette occasion, ne serait guère capable de plaire aux Dames , qui veulent qu’on les cherche, bien loin de les
laire aux Savants. Il faut plaire à la Cour, il faut être au goût des Dames pour réussir.y TIMANTE. Si l’on plaît aux Savan
anges et les applaudissements de la Cour, c’est le bon sens. Pour les Dames auxquelles vous pensez qu’un Auteur doit plaire p
z mieux plaire. CLEARQUE. Un Auteur qui ne voudrait plaire qu’à ces Dames d’une vertu si parfaite, ne se contenterait pas d
48 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
ns après être venus du bal et de la comédie, si vous les faisiez, mes Dames , pourriez-vous vous résoudre à y retourner une au
, est attaché au bal, à la danse et à la comédie. Si je demande à une Dame du monde, quel dessein avez-vous, quand vous vous
49 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
eurs rôles-même les sont naître. Le galant Ovide a fait en faveur des Dames , un petit livre sur l’art de se farder : de medic
ce qu’Ovide décrit n’est rien auprès de ce que savent aujourd’hui les Dames , & leurs femmes de chambres ; car il y avoit
la verité lui ont dictées. D’abord il exorte fort pathétiquement les Dames d’avoir grand soin de leur beauté, par l’exemple
 ; je veux le croire, tachons donc d’en tirer du fruit. Cette honnête Dame empoisonne son mari, & s’enfuit avec son aman
bien caractérisés. On n’a pas négligé ce beau sujet, & c’est une Dame , Madame Xaintonge qui en a fait un opéra, elle a
50 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208
t on pouvoit les orner ; c’étoit une ou plusieurs Escadres des belles Dames montées, ou sur Palefrois, ou sur des Chariots av
51 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
ché ? Nous avons la consolation, de voir dans la Ville, qu’il y a des Dames d’une vertu solide, qui nous édifient très-souven
52 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
e à composer des pieces pour les couvens, entre autres pour celui des Dames nobles. Ses pieces toutes Molieristes seront sans
encin. C’est un fort petit mérite de travailler à des romans avec une dame qui, après avoir fait profession & vécu plusi
, quitte son état pour se livrer au monde, & composer des romans. Dame aureste, qui traitoit de bêtes les beaux-esprits
des décorations, un autre de la musique. La Reine y dansoit avec les dames & les jeunes seigneurs. Elle étoit françoise,
ans l’appartement de madame des robes, des fleurs, des odeurs ; cette dame est transportée dans les airs à sa maison de camp
, parce qu’il est si gros qu’on ne peut le bâtonner tout entier . Une dame avoit un fils fort débauché, qui s’étoit fait com
53 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
les courtisannes qu’on désiroit pour les boudoirs, le prie-Dieu d’une dame pieuse & l’alcove d’un libertin dont le lit é
adame de Maintenon. Il fit long-temps après le portrait de cette même Dame pour Saint-Cyr, bien différent du premier. Aussi
e jaune, & enregistrées dans toutes les cours ; sur-tout ceux des dames . Leur tête épuise toutes le sections coniques, l’
près Juvenal, que Batille représentant l’amour de Leda, inspiroit aux dames romaines tant de volupté, qu’elle passoit les bor
able, ne rapporte ces désordres que pour condamner l’incontinence des dames romaines qui s’y livroient, le danger & la li
54 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
là mon caractère : non, Messieurs, & vous pouvez m’en croire. Une Dame respectable, dont l’amitié m’honore, me fit voir
55 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
: aussi bien que le rang des Loges du Rez de chaussée, et bientôt les Dames et les Seigneurs les préféreraient aux premières
56 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
loué d’avoir dansé, 2. Rois 6.5 ? Quoi si le Roi donne un Ballet, les Dames de cette irréligion qui y assisteront seront exco
57 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
de six cents personnes, Princes, Princesses du Sang, Seigneurs & Dames de la Cour, & tout ce qu’il y a de plus brill
lui donner des soupers fins qui vont bien avant dans la nuit, où les Dames & la partie élégante du Clergé sont invités.
mens, pour donner, sous la direction d’Orphée, une espece d’opéra aux Dames & aux Cavaliers des environs. Le château ne s
n vengée, il fallut rendre l’argent, ce qui vaut bien la prison. Deux Dames se disputant une loge, un Echevin, trop ou trop p
58 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
s les ouvrages de M. D'Urfey. Ce charmant Auteur cherche à plaire aux Dames par ces idées agréables : « Un habile attrapeur d
beaucoup plus scandaleuse que dans les deux autres parties. Aussi les Dames s’offensèrent-elles de ces excès et de ceux de Sa
ce qui mortifia fort M. D'Urfey. Il fut « sensiblement touché que les Dames qui font la meilleure partie de l’assemblée trouv
et indécente » ;Réf. c’est-à-dire qu’il fut extrêmement fâché que les Dames eussent du goût et de la modestie. Mais, il n’imp
fey n’est point assez sur le cérémonial pour déférer au sentiment des Dames  : loin de s’y rendre, il veut disputer le terrain
e conforme à cette bienséance ; sans quoi il ne peut leur plaire. Les Dames ne sont pas plus charmées des plaisanteries gross
ce ton ; j’ennuierais les Lecteurs autant que M. D'Urfey a ennuyé les Dames  ; c’est-à-dire à la mort. Si quelqu’un néanmoins
mari qui me vient ; sans cela je me serais mariée avec le Boulanger : Dame , oui ; je l’aurais fait. Qui que ce soit ne saura
er pour le doux, et le doux pour l’amer."  » Le même Père exhorte les Dames dans ses Lettres, à ne point aller à la Comédie :
’on nous présente à l’esprit ? Cet amas monstrueux peut-il plaire aux Dames de Londres ? Des leçons du crime leur seraient-el
if dans le texte. bh. [NDE] Celui qui s'attache à faire la cour aux Dames et avec trop d'affectation (Dictionnaire de l'Aca
59 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
es sont fermés : c’est sans doute à l’imitation des comédiens que les Dames charitables se sont privées de ces délices. La pé
ut à la descente de carrosse, lui fit traverser une haie brillante de Dames parées superbement, & la mena à la salle dont
ne contre-danse, & comme d’un coup de baguette de Fée, toutes les Dames à la fois formerent quatre contre-danses, & s
riculum peribit in illo. Mais ce n’est pas celle qu’on enseigne à la Dame angloise, qu’on veut rendre coquette à la françoi
60 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112
ine de Pologne, qui étoit dans la ville, ainsi qu’aux Seigneurs & Dames de la Cour. Ce n’étoient que des fadeurs triviale
&c. & tout le jargon de Cithere placé & déplacé comme les dames sur un échiquier. Ils roulent sur des riens, un G
s chansons sont données sous le nom du Prince, de la Princesse, d’une Dame , on lui en fait les honneurs. & c’est l’ouvra
nfin de vraies pieces de Théâtre, représentées par les Seigneurs, les Dames , les Courtisans, la Princesse elle même, qui par-
aux hasard ; ils feront juger s’ils méritoient un autre sort. A une Dame qui quitte la table pour aller mettre du rouge.  
61 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
Terre. En voici encore une autre, qu’on prétend être l’ouvrage d’une Dame illustre aussi distinguée par son esprit que par
62 (1574) Second livre. Seconde épître. Cécile Cyprien à Donat [extrait] « letter » pp. 40-41
d’huy tant accoutumé à ses plaisirs et désirs, que par aventure telle dame était allée aux jeux publics et spectacles chaste
63 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
ue l’Archevêque n’y mette obstacle ; mais on s’arrange, on priera les Dames à souper, il se trouvera là quelqu’un qui jouera
its plaisans, jusqu’à lui avoir fait pardonner les obscénités par nos Dames aux chastes oreilles, à moins que ce ne soient le
nce qui courut les rues en attendant la représentation. Messieurs et Dames , Vous êtes avertis que le grand Mahomet, qui avo
64 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
ussi formé une Académie de parure. Un Coëffeur de Paris, Baigneur des Dames , a fait annoncer dans les Gazettes qu’il a fondé
es qui saltationis insania se oblectant. Ayant vu danser beaucoup une Dame , nous allons entendre l’oracle, dit-il, voilà la
s violente tentation dans son désert étoit le souvenir des danses des Dames Romaines qu’il avoit vu ? Epist. ad Eustochium.
65 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
nq girouettes en clinquant ; cette reine est encore entourée de trois dames d’atours, qui portent chacune une coupe d’argent
nt du bâton (hallebarde) sont très différents de ceux qu’ils font aux dames en jouant devant elles. « La basoche en sortant d
suite, ont de gros bouquets à la main, avec lesquels ils saluent les dames et toutes les personnes de leur connaissance. »
et d’adresse est estimé le plus brave. Lorsqu’ils rencontrent quelque dame bien faite, ils savent se fouetter si adroitement
ups avec plus de furie, et qu’il se déchire le dos et les épaules. La dame qui le voit de son balcon, et qui sait qu’il le f
t être empaqueté et inscrit au nombre des enfants de notre redoutable dame et mère, attendu la qualité d’homme que porte led
mpagnée de folie ; à ces causes, nous avons pris l’avis de notre dite dame et mère, et avons par ces présentes, hurelu Berel
66 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
en reçus dans tous les cercles (des libertins.) J’étois le favori des Dames , en sortant de jouer un rôle sur le théatre, j’al
de Rome, de France & d’Espagne. Puis entre l’innocence, c’est une Dame couverte d’un crêpe blanc, qui plaide la cause de
êpe blanc, qui plaide la cause de la société devant la Justice. Autre Dame , les yeux bandés, la balance à la main ; elle est
la balance à la main ; elle est conduite par une laide & vieille Dame appelée le nécessité, elle passe, & les Muses
67 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
llers d’état, généraux d’armée, maréchaux de France, ducs, duchesses, dames du palais, intendans, évêques, &c. Les trois
ées ; qu’elle a osé ambitionner le tabouret de duchesse, la charge de dame du palais chez la Reine, avec lesquels sa naissan
Roi, par faire danser Vespasien, Tite, le Sénat, les Chevaliers, les Dames romaines, toute la bande des dieux & des dées
oupe de Graces, de Jeux, de Plaisirs, de Chevaliers, de Sénateurs, de Dames fait des sauts, des cabrioles, &c, jusqu’au l
68 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
es. Le long de ces côtés étoient deux bancs couverts de tapis, où les Dames vinrent s’asseoir. Derriere ces bancs & fort
vit à celui-ci que le Roi, la Reine, la Famille Royale, dix ou douze Dames , autant de Seigneurs, un Grand d’Espagne, & l
en fuite des armées, & conquérir des royaumes, en invoquant leur Dame , ne font pas autant de mal qu’un seul de nos roma
69 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
ement de sa piece tant vantée des Graces, traduite en Italien par une Dame , car c’est une piece de femme, un joli pompon, à
L’Auteur se caractérise parfaitement dans sa Préface de Zéloide. Une Dame lui demanda une tragédie en un acte. Il y rêva be
ersations ordinaires. Qu’un Secrétaire écrive ses entretiens avec les Dames de sa coterie, on n’aura qu’à les lier à un petit
70 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
nts ; le concours du grand monde ; enfin les parures si affectées des Dames  ; cette pompe, et cet assemblage du beau monde, e
u su le Théâtre, et elles ne seraient pas certainement au goût de ces Dames mondaines qui s’y plaisent tant, et qu’on peut ap
in, un Diafoirus, un Tartuffe, et autres gens de cette farine, où des Dames , à la vérité peu sages, et encore moins Chrétienn
71 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
toit pas comédien, & les Causes célébres de Guyot de Pitaval. Les Dames font-elles l’éloge de leur modestie, en jettant l
siéme livre des Rois, C. 15. que Maacka, Reine de Juda, à la tête des Dames de sa cour, avoit fait planter un bosquet, &
, les femmes en portent, pendue à leur col, une figure grossiere. Les Dames françoises, plus polies, & mieux servies par
faire au Mercure, les nudités des hommes sont sans conséquence ; les Dames qui viennent ici n’y font aucune attention. Les R
72 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
n supplice. M. Rousseau de Genève nous apprend même qu’il connaît une Dame de condition à Paris, qui ne peut entendre quelqu
amp; aux èxpressions voluptueuses de quelque ariette sentimentée. Les Dames se piquent de rendre la pareille ; on ravit leur
fois, & leurs yeux èxpriment encore plus que leur bouche. Les Dames ne doivent point trop s’y appliquer. J’ôse po
e doivent point trop s’y appliquer. J’ôse pourtant conseiller aux Dames  ; malgré tout l’avantage qu’elles en retirent, de
73 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
is dû naître. Ces fiers paladins qui rompent ici une lance pour leurs dames , ne vallent pas mieux que les Dulcinées pour lesq
hé, dégoûté, blasé, énervé, à force d’excès, devient insensible ; les Dames Romaines, malgré la douceur naturelle du sexe, à
n & l’humilité, soit bien plus efficace que cette réflexion d’une Dame galante qui donnoit des spectacles dans sa maison
74 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
que sa pauvreté pût l’engager à profiter de sa bonne fortune. Si les Dames ne veulent pas s’en rapporter à la morale & à
danse. La pension de ces Intendantes de musique est égale à celle des Dames du Palais. Leur emploi est de régler les concerts
e médiocre ; les mêmes choses y sont ressassés, ce n’est qu’un jeu de dames , de des ou de cartes, qu’on ne fait que mêler &am
75 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
tement qu’il reçoit, & de la preference de son riual aupres de sa Dame , il prend sujet de là de parler de la Predestinat
amp; qu’elle n’est pas pour les Conuersations des Caualiers & des Dames . Quel Monstre, bon Dieu, de voir vne jeune fille
76 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
t pourquoi nos Françoises doivent-elles être moins respectées que les Dames Grecques & Romaines ? Quels modeles osez-vous
mpris au nombre des vertus. Un Philosophe abordé dans une Isle où les Dames prodiguoient leurs caresses & leurs soins à d
77 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
ur péché plus grief. Car si tous les Abbés, les jeunes fainéants, les Dames mondaines et autres telles gens qui ne plaignent
78 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
& aux Marionnettes. Origine des Mascarades. Depuis quel temps les Dames portent des masques en France ? Certaines Mascara
igine des mascarades, qui sont constamment un reste du Paganisme. Les Dames , ainsi que l’assûre Brantômef, ont commencé en Fr
ise coûtume de France ». Je ne décide point ici s’il y a du peché aux Dames de porter des masques, ou s’il n’y en a pas. Mais
e. L de origine &c. festorum die Christ. in januar. P. 32. f. Dames galantes. g. Biblioth. du Droit François sur le
79 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
yoit. Mais en peignant les amours de Leda, Batile causoit à plusieurs Dames , d’ailleurs très-respectables, des distractions q
s amore deperditam repudiavit, &c. Si tous les danseurs amans des Dames , si toutes les danseuses maîtresses des Seigneurs
, en Tritons, Faunes, Satyres, & reçurent chacun un présent de sa Dame . On y fit danser au son de la trompette des cheva
80 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
t encore à son avantage. Car, « Dauphin se dit amoureux de toutes les Dames de l’assemblée : et cependant on adjuge à ce misé
erfectionner, afin d’avoir quelque mérite et quelque relief parmi les Dames . » Horner P. 22. l’un des premiers rôles de la F
je ne cesserai de converser avec elles. » Dorax P. de Don Sébastien. dame le pion à tous les autres, et n’aura pas aisément
81 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Naumachies. » pp. 100-111
rie. Xiphil.On y tua neuf mille bestes tant privées que sauvages. Les Dames mesme y chasserent & firent des prises consid
82 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
ns trop injurieuses au sexe pour les admettre ! Ce serait traiter les Dames à peu près de la même manière que ceux qui reçoiv
 ? Ce sont là sans doute les choses tendres que M. Dryden dit que les Dames lui demandent ! Mais je m’imagine qu’il entend le
nie. On croirait donc qu’en ces rencontres plus qu’en toute autre les Dames devraient être ménagées et les bienséances respec
e la commission. Tels sont les préparatifs du Poète pour prévenir les Dames en sa faveur ; tels sont ensuite les éloges qu’il
83 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
onsecrat. dest. 3.. Aprés cela que vous en semble Messieurs & mes Dames , je vous fais juges & arbitres de ce differen
casion de peché par leurs mauvais regards ? Quoy Messieurs, & mes Dames , ne devez-vous pas de deux choses l’une, ou renon
qualité se feroit un crime contre l’honnesteté de n’y pas mener cette Dame , & cette Dame se feroit un plus grand scrupul
un crime contre l’honnesteté de n’y pas mener cette Dame, & cette Dame se feroit un plus grand scrupule d’honneur que de
heatre applaudir à un Comedien, ou badiner avec une coquette. Que les Dames rougissent, erubescant, de renoncer à l’honneur &
84 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
résentoit si souvent, son premier devoir étoit de se recommander à la Dame de ses pensées : ce qui ne nous dispense pas, ajo
e toutes ses pensées, tout Poëte, amoureux ou non, devoit chanter une Dame souveraine de son esprit, & ne manquoit pas d
85 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
. de S. Cyr), &c. Jamais la vanité fut-elle mieux flattée ? Cette Dame , exposée à tous les regards, les soûtenant avec m
sensible. Or si jusques sous les yeux du Roi, sous la direction d’une Dame pieuse, dans une communauté religieuse, dans un s
86 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
i grand Nom, il n’a point de honte de se divertir en Païen. Quoi, mes Dames , mettre cinq ou six heures de tems a se parer &am
87 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
t attaché au bal, à la danse, & à la comedie. Si je demande à une Dame du monde quel dessein avez vous, quand vous vous
88 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
Perrette. Vraiment, vraiment ! ce n’est pas pour votre bec. Guillot. Dame , excusez, Mademoiselle Perrette ; c’est, que vous
89 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
Menardiere, & a beaucoup d’autres ; ou mesme si vous voulez, aux Dames , qui aujourd’huy decident du merite de ces choses
90 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
présenter, et que par la contagion d’un mal publiquement autorisé une Dame qui était chaste quand elle est entrée au spectac
91 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
essieurs, un abbé réglait alors les roulades et les pirouettes de ces dames  ! La chose dura trois ans ; il céda son privilège
92 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
ncore une impolitesse extrême que de jurer sur un Théâtre public. Les Dames composent en ces occasions la meilleure partie de
it guère moins de jurer que de se battre, étant dans une compagnie de Dames . Je passe à la seconde branche d’impiété ; qui es
la Religion y soit pour cela plus respectée. Castalio prostitue à sa Dame les attributs de la Divinité :P. 20. « Il n’est p
93 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
Primo, le Théâtre est à votre avis l’école des passions, secundo, les Dames Françaises ont les mœurs des Vivandières et sont
94 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
nt de faire trop de confusion à ces Bourgeoises, à ces Demoiselles et Dames qui ont tant d’inclination pour les spectacles, l
95 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
 ? Quelles grandes fatigues de corps ou d’esprit ont souffert tant de Dames mondaines qui vont y remplir les loges ? Quelles
orte, ne cherchent dans la volupté que de nouveaux ragoûts ; pour ces Dames mondaines, dont la vie est une oisiveté continuel
nocentes. Prétendiez-vous qu’on vous accordât cette conséquence ? Une Dame mondaine ne s’accuse pas de tout le mal qu’elle a
moi je crois que cela est fort égal ; et si on a dit autrefois qu’une Dame devint amoureuse d’un Danseur en le voyant danser
qui est vice dans l’un, ne l’est pas dans l’autre. Qui ne sait qu’une Dame de qualité peut se distinguer dans ses habits d’u
urgeoise ? Mais dès que la Bourgeoise voudra prendre les habits d’une Dame de qualité, ces mêmes habits qui n’étaient pas un
e Dame de qualité, ces mêmes habits qui n’étaient pas un luxe dans la Dame de qualité, le seront dans la Bourgeoise. Quand l
es devoirs de Chrétiens ? Sont-ils les plus assidus aux Eglises ? Ces Dames mondaines qui font en dînant une partie d’Opéra o
96 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
fard, La nature a le droit de triompher de l’art. Il se moque d’une Dame qui dans ses repas ne mangeoit pas parce que les
ut être descendu aux enfers, comme Ænée avec la Sybille. Il vit cette Dame célebre. C’étoit la divine Emilie, Qui jusques d
97 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
nq ou six fois l’an. Depuis qu’ils se croient des Messieurs & des Dames (de haut parage) ils se sont arrogé le droit de j
& à chaque trait qu’on lui raconte de ces Messieurs & de ces Dames , c’est toujours le même refrain, les étranges ani
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
ibertin déterminé. C’est un plaisir de voir souvent à son Théâtre les Dames se couvrir de leur éventail, en feignant une extr
z coupable ; Il faut, dans certains cas, avoir tout-à-fait tort. Les Dames doivent trouver cette maxime fort commode ; grand
99 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
ntôt les gladiateurs firent couler le sang humain à grands flots. Les Dames Romaines, aussi tendres et plus décentes que les
lances, se battait à fer émoulu, sous les yeux des Princes, et où les Dames spectatrices, par un mélange odieux de douceur et
100 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
tés théatrales intéressante : il menace la toilette & la tête des Dames des ravages de l’Electricité, il condamne les cha
le feu du tonnerre. Mais, comme il ne veut pas se brouiller avec les Dames , & qu’il n’espere pas leur faire abandonner l
ornés dans un sérail, en nobles histrions, désirer sur la scène, (les Dames ) opposer aux mépris un front toujours serein, mêl
/ 195