s de leurs faux Dieux, participer à la révérence qu'ils rendaient aux
Démons
, et se contaminer d'une Idolâtrie d'autant plus d
es, les mêmes Divinités et les mêmes Mystères, c'est-à-dire les mêmes
Démons
et les mêmes Sacrilèges. Et ce qu'il y avait de p
à la face du Ciel et de la Terre, elles retournassent au service des
Démons
, dans le plus superbe lieu de leur Empire, et dan
Cirque ; tu ne dois point avoir de part à cette Religion, où tant de
Démons
sont les maîtres. » Tertull. de Spect. c. 8. Et
onc si toutes les choses sont introduites dans les Spectacles par les
Démons
, s'ils sont faits pour eux, et si tous les orneme
les ornements y viennent d'eux, ils sont assurément de ces pompes des
Démons
, auxquelles nous avons renoncé, sans qu'il nous s
si lorsque l'on exorcisa cette femme qui se trouva c. 26possédée d'un
Démon
, à la sortie des Spectacles, et qu'on lui demanda
'on ne se doit point faire un Spectacle des choses dont l'artifice du
Démon
a corrompu la sainteté pour les rendre criminelle
es choses criminelles ? Ne sait-il pas que ce sont des inventions des
Démons
? Comment approuve-t-il contre l'intérêt de Dieu
sans doute, puis qu'il s'en rende Spectateur ? Il fait exorciser les
Démons
dans l'Eglise, et loue aux Spectacles les volupté
lles disputes de Musique dans la Grèce, n'ont pour présidents que les
Démons
; Enfin tous ces Spectacles qui charment la vue,
l'ouïe, n'ont point d'autre origine que des Idoles, des Morts ou des
Démons
: car le Démon subtil, qui sait bien que l'Idolât
oint d'autre origine que des Idoles, des Morts ou des Démons : car le
Démon
subtil, qui sait bien que l'Idolâtrie toute nue f
ui les défend, c'est honorer ces Dieux abominables, c'est-à-dire, les
Démons
qui les demandent ; et qui par un effet de leur m
malécites, je veux dire, non pas contre les Barbares, mais contre les
Démons
qui conduisent des pompes célèbres par les places
x Jeux de Théâtre, et à ne point mêler les Mystères Divins à ceux des
Démons
. » Écoutons Saint AugustinD. August. l. 2. de Ci
y portait semblait des mets, comme si l'on eût fait un festin où les
Démons
prissent quelque nourriture qui leur fût propre.
ieu avec les Idoles, et qu'il ne faut point avoir de société avec les
Démons
. Or les Démons prennent plaisir à ces Cantiques d
oles, et qu'il ne faut point avoir de société avec les Démons. Or les
Démons
prennent plaisir à ces Cantiques de vanité, à la
ducteur de Chariots, brûlent dans leur cœur de l'encens en faveur des
Démons
Symbol. ad Catec. l. 2.. Fuyez les Spectacles, di
tiens pas. Ces trois jeunes Martyrs ne voulurent jamais sacrifier aux
Démons
, ni par menaces ni par tourments ; Mais celui qui
lieux destinés à tous ces vains ébattements se trouvent ensemble les
Démons
et tous les monstres de l'Enfer, ils y président,
fait nous damnera. Après avoir ravi l'innocence au premier homme, le
démon
, rival de la Divinité, s'est rendu comme maître d
oici une preuve décisive, c'est votre baptême. Vous y avez renoncé au
démon
et à ses pompes, et à ses Anges, et où voit-on ré
s pompes, et à ses Anges, et où voit-on régner plus impérieusement le
démon
et ses pompes, que dans l'idolâtrie et la corrupt
hose de plus pompeux qui lui mérite singulièrement le nom de pompe du
Démon
. Quel nombre infini d'idoles, de tableaux, de cha
de sacrifices, de Prêtres, d'Augures, dans cette grande ville où les
Démons
ont établi leur demeure ! Le cirque dans les prov
n père, et a donné son nom au cirque, elle a ouvert un beau champ aux
démons
, et bien ménagé leurs intérêts. Jupiter, Neptune,
-vous donc, Chrétiens, vous trouver dans des lieux où règnent tant de
démons
? Si ces lieux sont si empestés, dites-vous, il n
as moins idolâtrique : l'usage des chevaux est innocent ; consacré au
démon
, il devient criminel. On en attelle quatre pour l
ne sont pas tant ces libertins dont on a fait des Dieux, ce sont les
démons
qui ont inventé tous ces désordres, et se sont co
t cela n'est-il pas la pompe du diable ? Lieu horrible, plus plein de
démons
que le Capitole, et de démons plus cruels ; il y
u diable ? Lieu horrible, plus plein de démons que le Capitole, et de
démons
plus cruels ; il y en a autant que de spectateurs
défense de l'Apôtre, participer à la cène du Seigneur et à celle des
démons
; et s'il n'est pas permis de s'asseoir à leur ta
ils prennent le signal pour une serviette, mappo, et c'est l'image du
démon
. De là les fureurs et les querelles, les injures
rré comme un Marchand d'esclaves, semble emporté dans son char par le
démon
? Sera-t-il agréable à Dieu, cet Acteur efféminé,
laisse souffleter, comme si pour se jouer du précepte du Seigneur, le
démon
ordonnait de tendre la joue à celui qui nous frap
ste ? « 24.° Il est donc évident que les spectacles sont l'ouvrage du
démon
et déplaisent à Dieu, que c'est la pompe du démon
s sont l'ouvrage du démon et déplaisent à Dieu, que c'est la pompe du
démon
, à laquelle nous avons renoncé au baptême, et qu'
i funeste. Quel renversement de passer de l'Eglise de Dieu à celle du
démon
, de tomber du ciel dans le bourbier, de fatiguer
e dont vous venez de répondre Amen dans la liturgie ! « 26.° Aussi le
démon
règne au théâtre. En voici un exemple (j'en prend
i un exemple (j'en prends Dieu à témoin). Une femme y fut possédée du
démon
. Lorsque dans l'exorcisme on reprochait à l'espri
ce que le ciel ordonne de vous. Tandis que vous êtes dans l'Eglise du
démon
, les Anges du haut des cieux voient et écrivent c
aisonne de quelque chose d'agréable pour engager à le boire. Ainsi le
démon
cache son venin mortel dans des viandes délicieus
satisfaction au prix d'un si grand danger. « 28.° Que les convives du
démon
se repaissent de pareils aliments. Le lieu, le te
me de la volupté, fouler aux pieds les Dieux des nations, chasser les
démons
, opérer des guérisons miraculeuses, être instruit
pentier, ce détracteur du sabbat, ce Samaritain, cet homme possédé du
démon
, celui que vous vendit le traître Judas, que vous
c’est-à-dire, ce fatras immense des faits où l’on fait intervenir le
Démon
, ces histoires de Sabbat, ces Sorciers, ces Posse
st vrai : il y auroit de l’erreur & de la témérité de le nier. Le
démon
peut agir sur les corps ; il l’a fait plusieurs f
al sur un bâton, par la vertu d’un onguent magique ; cette cohorte de
démons
, ce trône au milieu d’une campagne pour recevoir
ut cela dans les premiers siecles de l’Eglise, quoique le pouvoir des
démons
y fût si bien connu, que les Apôtres & les Ma
n connu, que les Apôtres & les Martyrs chassoient fréquemment les
démons
, en vertu du pouvoir que Jesus-Christ en avoit do
du théatre, qui empoisonne tout ce qu’il touche. Comme il entroit des
démons
dans plusieurs mysteres, il fallut les faire paro
nes diableries donnoient horreur du vice, en le montrant puni par les
démons
; les nouvelles au contraire favorisent, inspiren
consiste en débauche & en excès. Le vice lui doit ses progrès, le
démon
son empire, & les ames leur perte éternelle.
Que nous représente cet étalage de pompe et de magnificence que le
Démon
ose mettre aujourd’hui sous les yeux du Sauveur,
lus grand scandale qu’il y eut jamais. Les Spectacles sont l’œuvre du
Démon
; c’est là qu’il élève son trône et qu’il montre
artificieux nous déguisera les dangers du Théâtre et ses horreurs. Le
Démon
en effet toujours plein de malice et de ruses, ra
e fit autrefois tomber les murs de Jéricho. Le Théâtre est l’Autel du
Démon
élevé contre celui de Jésus-Christ, l’Idole de Da
’en connaissent point d’autres que ceux qui leur sont préparés par le
Démon
; qui, ne se souvenant plus des promesses de leur
, que les Spectacles sont les pompes mêmes du monde, et les œuvres du
Démon
, auxquels vous avez solennellement renoncé dans v
en qui déshonore le Christianisme, et qui fréquente les assemblées du
Démon
. C’est ainsi que les Pères de l’Eglise ont appelé
taient, que les spectacles ne pouvaient passer que pour les œuvres du
Démon
; seconde vérité qui doit nous les faire envisage
ole du savoir-vivre et des bonnes mœurs, sont les pompes de Satan. Le
Démon
a tâché dans tous les temps de corrompre les âmes
recueilli pour empoisonner les âmes. Que sont en effet les pompes du
Démon
, sinon ses triomphes ? et où sa victoire est-elle
que votre Baptême vous défendait ; parce que vous y avez sacrifié au
Démon
l’ennemi de mon Eglise, l’ennemi de toute vérité
lus grand danger ? Quels paradoxes, quelles inconséquences ! C’est le
Démon
qui vous joue, lorsqu’il vous suggère de telles r
s objections au sujet des Spectacles, sont la meilleure preuve que le
Démon
vous tient dans ses filets. Si Saint Augustin s’a
ez qu’ils furent toujours regardés par les Chrétiens comme l’école du
Démon
, et qu’il déclara souvent lui-même, par la bouche
es Spectacles, lorsqu’il publie qu’on ne peut assister à la table des
Démons
, et à celle de Jésus-Christ : « Non potestis bibe
a mollesse et la vanité ? Mais n’attendons rien d’un Spectacle, où le
Démon
préside, d’un Spectacle qu’il anime, et qu’il a f
actions, et que si l’on doit faire tous ses efforts pour arracher au
Démon
une âme pour laquelle Jésus-Christ est mort, on n
it que des objets de séduction ? Mais, dites-moi, je vous prie, si le
Démon
voulait vous tenter, sous quelle figure plus sédu
et des airs qui ne respirent que l’impudicité ? Doivent-ils loger le
Démon
dans la demeure du Saint-Esprit ? Grand Dieu ! qu
onnée, et ceux qui en étaient les Acteurs comme les Sacrificateurs du
Démon
. Y aurait-il donc un double Evangile, l’un pour c
ontre l’Eglise dans le sein de laquelle vous êtes nés ; choisissez le
Démon
pour votre père, les Enfers pour votre héritage,
ure, nous ne devons être nullement surpris du changement qu’a fait le
démon
dans le genre humain ; sachant que ce mauvais ang
t ! J’en prends à témoin les habitants de cette superbe ville, où les
démons
en foule semblent avoir établi leur demeure. Que
les affaires de ceux dont elle était la prêtresse ; je veux dire des
démons
, et de leurs ministres. Considérez donc combien d
t assez, que c’est une superstition des Egyptiens. Cette assemblée de
démons
aurait langui sans leur grand-mère : c’est pourqu
pli le cirque ! Loin de vous une religion à laquelle préside tous les
démons
. Puisque nous en sommes sur le sujet de ces lieux
ur les jeux, ce qui était un présent de Dieu, devint un instrument du
démon
. C’est pourquoi ce nouvel usage est attribué à Ca
à la déesse de l’amour, il l’est encore au dieu du vin. Car ces deux
démons
du libertinage, et de l’ivrognerie sont si étroit
ouveaux, ne sont autre chose que de malins esprits, c’est-à-dire, des
démons
. D’où il paraît manifestement, que les actions th
ord que ces exercices ont une origine bien plus ancienne. Ce sont les
démons
, qui prévoyant dès le commencement, que le plaisi
eaux, et dans les statues des morts il ne demeure autre chose que des
démons
: on honore par conséquent les démons par ces pra
ne demeure autre chose que des démons : on honore par conséquent les
démons
par ces pratiques. Considérons présentement les t
ntit ? Car l'amphithéâtre est consacré à une plus grande multitude de
démons
, que le Capitole même, qui est le temple de tous
titude de démons, que le Capitole même, qui est le temple de tous les
démons
. On trouve là autant d’esprits immondes qu’il y a
mais c’est que les sacrifices qu’on offre aux idoles sont offerts aux
démons
qui habitent dans ces idoles ; soit qu’elles repr
ouvons participer en même temps à la cène du Seigneur, et à celle des
démons
. Si nous nous faisons donc un scrupule de souille
érité l’ouvrage de Dieu ; mais les choses mondaines sont l’ouvrage du
démon
. Lorsqu’on Chap. 16. nous défend la fureur, on no
l’ai fait voir, que les spectacles ont été institués pour honorer le
démon
; si l’appareil en est composé des ouvrages du dé
pour honorer le démon ; si l’appareil en est composé des ouvrages du
démon
(car ce qui ne vient pas de Dieu est l’ouvrage du
il vive à jamais. Ne Chap. 26. soyons point surpris après cela que le
démon
s’empare de ces chrétiens infidèles. Dieu l’a per
gique de cette femme, qui étant allée à la comédie, en revint avec un
démon
dans le corps. Comme l’on exorcisait l’esprit imm
de personnes qui ont perdu le Seigneur pour avoir communiqué avec le
démon
dans les spectacles. Car « nul ne peut servir deu
ec des liqueurs douces et agréables au goût. C’est ainsi qu’en use le
démon
: il cache son poison mortel en des viandes où il
ailliblement attaché à ce plaisir. Laissez Chap. 28. aux parasites du
démon
la vaine satisfaction de s’engraisser des mets qu
ion que de fouler aux pieds les dieux des nations, que de chasser les
démons
, que d’avoir le don des guérisons miraculeuses, e
mère pauvre ; ce destructeur du sabbat, ce samaritain, ce possédé du
démon
. Le voilà celui que vous achetâtes du traître Jud
ait lui-même la comparaison au L. 1. de Civit. Dei (L. 3. C. 32.). Le
démon
, dit-il, prévoyant la chute des horreurs du cirqu
faisait consister le bonheur de la République. Cependant la malice du
démon
l’emporta sur sa sagesse : « Hanc labim et pestem
place, et il sera permis de calomnier les Dieux ? Mais qu’importe au
démon
qu’on lui impute des forfaits, pourvu que ces idé
ssance, ni terme dans sa durée. Ce ne sont pas des Dieux, ce sont des
démons
que vous avez adorés. Vous avez commencé de senti
Si vous voulez parvenir à cette céleste société, fuyez la société des
démons
. Il est indigne d’un honnête homme de reconnaître
: « Theatra incusanda, non tempora. » Par une profonde méchanceté le
démon
a demandé des sacrifices, où il se nourrit moins
, vitium est immane, non virtus. » (L. 2. C. 1. et 2. ad Catech.). Le
démon
vous propose l’appas des spectacles et des honteu
ceux qu’il avait perdus. Fuyez les spectacles, fuyez ces cavernes du
démon
, pour n’être pas pris dans ses chaînes : « Fugite
es honteux abîmes, cette profession publique du vice, ces séjours des
démons
; mais c’est par la disette occasionnée par le ma
é à quel des deux ils iraient ! Les uns, en venant ici, ont vaincu le
démon
; les autres, allant au théâtre, ont été vaincus
nebriant, mala conscientia sociati. » (Serm. 199. in Epiph. Dom.) Les
démons
se plaisent aux cantiques de vanité, aux impureté
médien, pour un Cocher. Faire ces choses, c’est offrir de l’encens au
démon
: « Ista facientes, thura ponunt dæmonibus. » (Ho
amais de la vraie science, incapable de préférer la terre au ciel, le
démon
à Dieu, la volupté à la vertu, l’intérêt à la vér
es mains, de se dégrader lui-même & de devenir entre les mains du
démon
un instrument dont il se sert pour perdre les ame
-elle pas inspirer du Théatre ? On y voit ses freres être le jouer du
démon
. Il les remue, il en dispose à son gré, ils sont
rai-je, s’écrie ce Pere, de ces réprésentations, de ces habits que le
démon
seul a inventés ?… On y voit des femmes qui ont e
é, à deshonnorer la nature, & à se rendre les organes visibles du
démon
. Enfin tout ce qui se fait dans ces réprésentatio
s louanges de Dieu, et non celles des idoles. C’est par l’artifice du
démon
que des choses saintes sont devenues criminelles
de les regarder : « Has amat cum spectat. » Ce sont des inventions du
démon
, non de Dieu : « Dæmoniorum inventa, non Dei. » I
me ; aller au spectacle c’est renoncer à Jésus-Christ pour revenir au
démon
: « Dum in spectaculum vadit, Christo renuntiat.
rnels. Dieu ne mène à la félicité que par le travail de la vertu : le
démon
mène à la réprobation par le chemin du vice. Crai
e, « theatrum prostibulum ». Les vices des hommes et l’instigation du
démon
ont inventé le théâtre, les passions et l’idolâtr
s odisti auctores : num bonum est quod à malo incœpit ? » L’esprit du
démon
s’est emparé de ces lieux infâmes, ils sont plein
esprit du démon s’est emparé de ces lieux infâmes, ils sont pleins du
démon
et de ses anges : pourriez-vous vous y plaire ? «
tat de la foi Chrétienne, que de chercher les pompes et les œuvres du
démon
, après y avoir renoncé au baptême : « Fidei Chris
ont on veut être au plutôt débarrassé, afin de suivre l’impression du
démon
, qui nous entraîne vers l’amusement, la volupté,
ants diaboliques, des femmes qui dansent, qui semblent agitées par le
démon
: « Diabolicos cantus, mulieres saltantes, a dæmo
avec art (elle boucle) ses cheveux, on dirait qu’elle est possédée du
démon
. Tel fut le festin d’Hérode, où la danse de la fi
onte de le dire ; mais il est nécessaire de parler. On donne plus aux
démons
qu’aux Apôtres, les théâtres sont plus fréquentés
nnoxii non sunt. » Voici la description qu’il en fait. Des légions de
démons
qui l’infestent, y répandent tant de plaisirs et
vre de piété, je ne m’y oppose plus ; mais s’il l’a en horreur, si le
démon
en fait ses délices, « Deus horret et execratur,
nous jouer de la divine Majesté par les honneurs que nous rendons au
démon
? quelle espérance pouvons-nous avoir dans les bo
et fide et sacramentis lethalis prævaricatio. » Vous avez renoncé au
démon
, à ses pompes, à ses œuvres, à ses spectacles ; c
aints Pères touchant les danses ? Rép. Saint Chrysostome dit que le
Démon
se trouve dans les danses lascives, qui sont les
. Ep. 30.Il ajoûte que la sale où l’on danse est comme la boutique du
Démon
, où il étale toute sorte de vices & allume le
re ivre, ou avoir perdu le bon sens pour danser. S. Éphrem regarde le
Démon
comme l’auteur & l’inventeur des danses. Qui
st, dit-il, ni S. Pierre ni S. Paul, ni aucun autre Apôtre ; c’est du
Démon
, cet Esprit impur qui a inspiré aux hommes la for
a danse est un cercle dont le Diable fait le centre, & les autres
Démons
la circonférence : Conradus Elingius, in Catech.
is ipsius lethalis prævaricatio. La raison qu’il en donne est que le
Démon
se trouve dans les spectacles qu’il a inventés ;
nventés ; ainsi c’est quitter Jésus-Christ pour reprendre le parti du
Démon
. D’où nous concluons qu’on ne peut s’arrêter inno
femme chrétienne étant allée à la comédie, elle en revint possédée du
Démon
: & comme dans l’exorcisme, on reprochoit à c
e batême. Vous avez promis à la face des saints Autels de renoncer au
démon
& à ses pompes, & de vous attacher à J. C
trop tard, à l’heure de la mort ? La Comédie est un des moyens que le
Démon
emploie avec plus de succès pour retenir ses escl
n. Une femme chrétienne étant allée au théatre, en revint possedée du
démon
. L’Exorciste lui demanda comment il avoit osé att
upté ? Choisissez auquel des deux vous voulez appartenir. Si c’est au
démon
, allez vous mêler dans la foule de ses adorateurs
es hier, N., que le luxe immodéré des habits est une de ces pompes du
démon
ausquelles nous avons renoncé dans notre Batême ;
jours fait regarder comme un principe de corruption & le régne du
démon
dans le monde. C’est pour vous inspirer une juste
onne aux peuples, sont de nouveaux moyens de damnation que la ruse du
démon
à fait succédez à l’idolatrie des payent dans le
ctaculis quadam apostasia fidei est. Et voici comme il le prouve. Le
démon
préside toujours aux spectacles qu’il a inventés
onc, à proprement parler, abandonner Jesus-Christ, & retourner au
démon
. Ce n’est donc pas un si petit péché, ajoute-t-il
j’ai dit qu’elle est une école publique du vice, & le triomphe du
démon
dans le monde. Seconde question. Il faut
leur jour. Ils sont odieux par l’opprobre de leur origine : c’est le
démon
qui les a inventés, ce démon que Tertullien appel
ar l’opprobre de leur origine : c’est le démon qui les a inventés, ce
démon
que Tertullien appelle le signe de la divinité,
t tous les gens de théatre. Ils ne viennent donc pas de Dieu, mais du
démon
qui est l’ennemi de Dieu pour détruire l’œuvre de
est assez facile de bien connoître. Nos ennemis invisibles, c’est le
démon
qui se sert de notre propre chair & de la pen
us donnons de puissantes armes pour nous combattre, singuliérement au
démon
, dans ces spectacles profanes, où par ses suggest
ble servitude, que d’aimables chaînes, que de doux martyre ; & le
démon
, comme un troisiéme ennemi, le plus artificieux d
le ; mais c'est l'esprit de ceux qui combattent sous les enseignes du
Démon
. Oui, mes frères, c'est le Démon qui a fait un ar
qui combattent sous les enseignes du Démon. Oui, mes frères, c'est le
Démon
qui a fait un art de ces divertissements et de ce
lerie, et celles qui ne tendent qu'à un vain divertissement ; mais le
Démon
nous persuade d'aimer les unes et les autres. Ce
travaillez en toutes manières à embellir et à relever cet ouvrage du
Démon
. Ne me dites point que tout ce qui se fait alors
Paul : Réjouissez-vous au Seigneur ? Il ne dit pas réjouissez-vous au
Démon
: Comment écouterez-vous ce saint Apôtre ? Comment
e ces applaudissements diaboliques ? De ces habits qu'il n'y a que le
Démon
qui ait inventés ? On y voit un jeune homme qui a
steté, à déshonorer la nature, et à se rendre les organes visibles du
Démon
, dans le dessein qu'il de perdre les âmes ; enfin
par qui le scandale est arrivé : car s’il a pû estre l’instrument du
démon
& le ministre du monde pour séduire les ames
l’on a vû sortir ces monstres de légereté & de vanité : & le
démon
connoissant qu’elle n’estoit propre toute seule q
orce ; & ce n’est que dans ce dessein, dit S. Chrysostome, que le
démon
les a inventez, ut virtutis nervos faceret mollio
deré perd le saint Roy David, renverse une Colomne, fait d’un Ange un
Démon
; & vous foible roseau, vous allez au Theatre
de sa vanité. Depuis ce temps-là le Théatre est dans la possession du
Démon
de l’impureté, & y sera même toujours, quelqu
nt les Temples des Idoles ont esté changez en Eglises Chrétiennes, le
Démon
cédant la place à Jesus-Christ. Mais le Théatre a
rs. Cette conduite ne convient qu’aux amateurs du siecle, pour qui le
démon
a fait un art tout nouveau & une espece de Ph
’est renoncer à Jesus-Christ, comme nous avions auparavant renoncé au
démon
. Pompes Art. 1. Les spectacles pompe du monde. du
num temperat felle. Tert. libr. de spect. cap. 10. C’est là, que le
démon
, Prince du monde & Dieu du siecle, est comme
mple ; & Tertullien appelle effectivement le théatre, l’Eglise du
démon
, où se rendent ses adorateurs, par opposition à l
tion, in meo inveni. Tert. de spect. cap. 10. Et il ajoûte, que si le
démon
n’y possede pas toujours les corps, il ne manque
e le vin empoisonné de Babylone y soit rendu délicieux ; & que le
démon
son Prince & son Dieu y trouve une infinité d
âment les danses préparées & publiques, parce, disent-ils, que le
démon
y préside toujours. Salv. Ils ne peuvent souffri
atth. 7. 6. Et nous voyons dans l’Evangile, qu’il imposoit silence au
démon
, qui le reconnoissoit pour Fils de Dieu, parce qu
r de l’Autel au Théatre ! Le matin sacrifier à Dieu, & le soir au
démon
! Nul rapport, dit saint Paul, entre Jesus-Christ
oins d’impression. Que c’est se jouer de Dieu d’avoir dit anatheme au
démon
dans le baptême, & de rechercher ces fausses
re tenté pour nous apprendre à résister à la tentation, permet que le
Démon
lui expose ce vain éclat, comme un exemple de ce
lus dangereux écueil de la vertu, les pompes même & les œuvres du
démon
. S’il ne l’est pas, il n’y en a point dans le mon
; fussent-ils indifférens, on rendra compte d’une parole inutile. Le
démon
vous joue, vos excuses même prouvent que vous ête
cieux, & qu’on regarde aujourd’hui comme innocens. C’est là où le
Démon
forge les traits de feu qui enflamment la convoit
s les détails de vices, les tableaux du monde & de ses pompes, du
démon
& de ses tentations, de la chair & de de
le : mais c’est l’esprit de ceux qui combattent sous les enseignes du
démon
. « Oui, mes Frères, ajoute ce Saint, c’est le dé
les enseignes du démon. « Oui, mes Frères, ajoute ce Saint, c’est le
démon
qui a fait un art de ces divertissements et de ce
entes, et celles qui ne tendent qu’à un vain divertissement : mais le
démon
nous persuade d’aimer les unes et les autres. «
i travaillent en toute manière à embellir et à relever cet ouvrage du
démon
». C’est Dans le liv. 6. du gouvernement de Dieu.
tacles depuis ton baptême, toi qui confesses qu’ils sont l’ouvrage du
démon
? Tu as renoncé une fois au diable et à ses spect
nt aux spectacles, tu confesses que tu retournes sous l’obéissance du
démon
. Et il est si vrai qu’on ne peut aller à la coméd
aller à la comédie sans s’engager volontairement sous la tyrannie du
démon
, que Tertullien Chap. 26. des Spect. rapporte, q
a ? On ne sait que trop que ces lieux de spectacle sont les écoles du
Démon
, où il n'a pas moins de Sectateurs, que de specta
protestations solennelles que nous faisons au Baptême de renoncer au
Démon
, à ses pompes, et à ses œuvres. Nous exhortons to
Or c’est lui en donner, que d’aller dans un lieu où il y a autant de
démons
que d’hommes, « Tot illic Spiritus immundi, consi
s à une femme qui était à la Comédie. Car y ayant été possedée par le
démon
, et l’Exorciste lui ayant demandé, pourquoi il av
t été si hardi que d’entrer ainsi dans le corps d’une chrétienne ? Le
démon
répondit : qu’il avait eu droit d’en user de la s
la Chasteté et la Foi ont une alliance très étroite ensemble, que le
Démon
attaque ordinairement la pudeur des Vierges avant
nent l’une, qu’après la perte de l’autre. L’impie qui est l’organe du
Démon
, tient les mêmes maximes ; il insinue d’abord que
e (s.l., 1664), qui qualifie Molière ainsi : « Un homme, ou plutôt un
Démon
vêtu de chair et habillé en homme et le plus sign
ie le Moine Bouru, tout va bien, le reste n’est que Bagatellek » ; un
Démon
qui se mêle dans toutes les Scènes, et qui répand
est Censeur et Athée, qui est hypocrite et libertin, qui est homme et
démon
tout ensemble : « un Diable incarné Dans sa Requê
ans le premier Placet, Molière paraphrase Roullé ainsi : « je suis un
démon
vêtu de chair et habillé en homme, un libertin, u
e (s.l., 1664), qui qualifie Molière ainsi : « Un homme, ou plutôt un
Démon
vêtu de chair et habillé en homme et le plus sign
ans le premier Placet, Molière paraphrase Roullé ainsi : « je suis un
démon
vêtu de chair et habillé en homme, un libertin, u
ère, méprisé les Prophètes, outragé votre Dieu, assisté aux danses du
démon
, écouté les plus mauvaises paroles, perdu un temp
cieuses de ses dons, & vous y renfermez les pompes, les fables du
Démon
, les chansons d’une Comédienne. De quel œil Dieu
ion tout ce qui s’y passe, vous verriez que tout est ici l’ouvrage du
démon
. Ce ne sont pas seulement des chevaux qui courent
re Ægeum vel Tyrrhenum transeat, quàm theatri horrenda discrimina. Le
Démon
remplit votre esprit toute la nuit de l’attente d
s sont écrits dans le livre des élus, mais de ceux qui sont livrés au
Démon
. C’est lui, n’en doutez pas, qui a fait un art de
dans le Seigneur, dit S. Paul. Oui dans le Seigneur, non pas dans le
Démon
. Comment sentirez-vous vos péchés, comment vous e
nt rentrerez-vous en vous-même, après avoir été enivré de la coupe du
Démon
. Que de crimes s’y commettent ! que de mariages y
as seulement consacré à Venus, il est aussi dédié à Bacchus. Ces deux
Démons
de l'ivrognerie, et de l'impureté, sont unis ense
die, est consacré à la mollesse de Venus et de Bacchus, qui sont deux
Démons
également dissolus, l'un en ce qui regarde le sex
uoi donc ces gens qui vont aux Spectacles ne sont-ils pas possédés du
Démon
? Nous en avons l'exemple d'une femme dont Dieu e
Dieu est témoin, laquelle étant allée à la Comédie en sortit avec un
Démon
dans son corps; et comme on pressait ce malin esp
s: Combien d'autres exemples y a-t-il de ceux qui suivant le party du
Démon
dans les Spectacles, ont secoué le joug du Seigne
fouler aux pieds les Idoles des Païens; qui nous tend victorieux des
Démons
; qui fait que nous ne vivons que pour Dieu ? Ce s
Où règne avec éclat l’impiété païenne ? Où l’on voit chaque jour les
Démons
encensés Rétablir, par nos mains, leurs autels re
eureux. Mais toi-même, bientôt, en te rendant justice, N’as-tu pas du
Démon
reconnu l’artifice, Qui pour mieux préparer son f
rète, Tu prends entre tes mains la harpe du prophète ; Est-il quelque
démon
, dans l’âme des méchants, Qui puisse résister à d
ent, Dieu en a-t-il voulu, dit S. Chrysostome, établit le triomphe du
démon
? Mysterium Dei peragis an diaboli ? Car peut-on
s, les passions, les impuretés, ce ne soit le temple & la fête du
démon
? Absint saltationes impudicitia, triumphus diabo
aptême, d’en renouveler l’engagement, & de renoncer aux pompes du
démon
, aux mouvemens de la chair & du démon qui se
; de renoncer aux pompes du démon, aux mouvemens de la chair & du
démon
qui se trouvent dans la danse. Les jeunes gens, l
foulent les sacremens aux pieds. Ils ont dans leur baptême renoncé au
démon
, à la chair & au monde : peut-on s’y rengager
’immolent eux-mêmes en holocauste : on ne voit ici que des Prêtres du
Démon
; la salle est leur sanctuaire, le jour de l’asse
e galant, de grotesque, le ciel, la terre, les enfers, les dieux, les
démons
, les fées, les nations, les êtres moraux, les êtr
i-ci. S. Augustin compare une assemblée de danseurs à un marché où le
Démon
fait un grand commerce. Chacun y apporte sa march
des Philistins, où ils réduisirent tout en cendres. Les artifices du
démon
sont bien représentés par les renards, le feu de
l’autre ? Quand on invite à quelque bal, disent les Saints, c’est le
Démon
qui rassemble son armée ; les danseurs & les
onnête & modéré. Mais ces mouvemens délassent-ils ? les pieges du
démon
, l’aliment des vices, l’occasion du péché, sont-i
souvenir seul d’avoir été son ennemi, & d’avoir porté le joug du
démon
, le fait frémir. Il ne craint rien tant que d’êtr
oie étroite qui conduit à la vie, ou pour lui en fermer l’entrée. Les
Démons
, le monde, les passions se liguent ensemble pour
n, servoit comme de remparts, qui fermoient l’entrée de notre cœur au
Démon
; & quand ils sont ruinez par la Comedie, il
La parole de Dieu, qui est la semence de la vie ; & la parole du
Démon
, qui est la semence de la mort, ont cela de commu
és ce nombre d’années, pour leur faire produire des fruits de vie. Le
Démon
se contente de même, de remplir notre mémoire des
prend tout ce qu’on nomme impudicité. Elle est une assemblée, dont le
Démon
fait le centre, & dont la circonference est e
entre, & dont la circonference est environnée de plusieurs autres
Démons
, tous occupez à suggerer aux spectateurs mille pe
lus des comédiens. Qu'y a-t-il de commun entre vous, et les pompes du
Démon
auxquelles vous avez renoncé. » « Quid tibi cum
fait le Chrétien en recevant le Baptême ? n'est-ce pas de renoncer au
Démon
, à ses pompes, et aux spectacles qui sont ses œuv
vous retournez aux spectacles que vous avez mis au rang des œuvres du
Démon
, ne vous engagez vous pas de nouveau sous son emp
u ouvre la bouche, à l’enseigner, et non à des lèvres impures, que le
Démon
ouvre au mensonge et au vice. Se peut-il que ceux
voir revêtues de noms respectables ? N’est-ce pas même une adresse du
Démon
pour faire regarder avec plus de sécurité et prat
640.). Jésus Christ (Matth. 25. 34. Luc. 4. 41.) ne voulut pas que le
Démon
lui rendît témoignage ; il le lui défendit avec m
on lui rendît témoignage ; il le lui défendit avec menace, quoique le
Démon
dit la vérité, « comminatus est increpans ». (S.
s, dit Tertullien (L. 4. contra Marcionem), que Dieu soit loué par le
Démon
, la vérité par le mensonge, la vertu par le vice,
ne convient pas qu’un Chrétien paraisse avoir aucun commerce avec le
Démon
, ennemi déclaré de la Divinité. Quelle liaison pe
ins jusqu’à vos présents : « Timeo danaos et dona ferentes. » 4.° Le
Démon
ne dit quelque vérité que comme un appât, un pass
is, nocentiora vulneribus. » (S. Leon. Serm. 19. de Passion.). 5.° Le
Démon
ne croyait pas ce qu’il disait, il n’osait combat
regardé la Comédie, comme « l’une des plus pernicieuses inventions du
démon
». Mais les sentiments des Pères qui ne sont pas
u lui avait confié le soin. Il appelle les théâtres « la boutique des
démons
et la source de toutes sortes de maux et de désor
elles ; mais ils ne sont propres qu’à des gens qui sont à la solde du
démon
. C’est lui qui a fait un art de la Comédie, afin
donjon de toutes sortes de turpitudes, c. 10. Le temple de tous les
démons
, c. 3. Il témoigne que de son temps pas un Chré
eur parle ainsi aux Catéchumènes ;Aug. l. 2. de Symb. ad Cathec. « Le
démon
qui est notre irréconciliable ennemi, se sert de
sant contre ses efforts. Mais quelles sont les armes, dont se sert le
démon
, me demanderez-vous ? Ces armes sont les plaisirs
cles après vôtre Baptême, vous qui confessez qu’ils sont l’ouvrage du
démon
? Car en y allant, après y avoir renoncé, n’avoue
homme, la perdition des femmes, la tristesse des Anges, et la fête du
démon
. O manière trompeuse avec laquelle il séduit les
; et demain ils iront au bal, et à la danse ensuivant la doctrine du
démon
. Ils renoncent aujourd’hui au diable, et demain i
ne vous trompez pas : nul ne peut servir Dieu et aller danser avec le
démon
. Nous avons été formés à l’image de Dieu ; tâchon
agnie des Anges, pour vous en aller demain au bal en la compagnie des
démons
. Ne vous en allez pas ouïr aujourd’hui la lecture
ré votre Créateur. Ainsi personne ne demeurera auprès de vous que les
Démons
invisibles, auxquels vous avez tâché de plaire, e
e que par des exercices de piété ? Ce sont les fêtes et les pompes du
Démon
, auxquelles on a renoncé par le baptême. Ces deux
la scène on est enchanté d’une Actrice qui vient immoler les cœurs au
Démon
. La semaine sainte nous conduit aux pieds de la c
s Apôtres de ses lumières ; à la comédie on est rempli de l’esprit du
Démon
, qui entraîne au péché. A la Fête-Dieu nous remer
uelle sanctification des fêtes ! n’est-ce pas là la véritable fête du
démon
? Il est trois sortes de servitudes, dit S. Thoma
ommandées pour la sanctification des fêtes. La seconde, de l’homme au
démon
, par le péché : infiniment funeste, elle produit
! on les recherche en insensé, on s’y livre en bête, on y croupit en
démon
. Il en est peu que la religion ne condamne, que l
ompte. Pour jeûner comme il faut, unissez-y la prière et l’aumône, le
démon
n’est vaincu que par ces armes ; offrez le sacrif
t s’accorder avec sa pureté ; qu’on ne peut participer à la table des
démons
et à celle du Seigneur, et que Bélial ne peut êtr
e ce n’est que par accident qu’elle ne le fait pas toujoursbd. « Le
démon
, dit Tertullien, ne conduit plus aux temples des
e monde ? Non, le Dieu de sainteté ne peut souffrir rien d’impur : le
démon
au contraire en triomphe ; la licence est le frui
a religion, tendre des pieges à l’innocence, & faire triompher le
démon
jusque sur le trône de la Divinité ; les Anges fr
encore plus couler mes larmes. Le mal est donc bien grand, puisque le
démon
l’a fait passer en coutume. Vous l’avez trouvée é
tatue, un tableau sans drapperie, dit S. Chrysostome, est le siege du
démon
, combien doit l’être un corps animé ! le démon y
stome, est le siege du démon, combien doit l’être un corps animé ! le
démon
y triomphe, il s’élance dans les cœurs par tous l
ue pour des hérésies de cœur que nos Actrices, nouvelles Amazonnes du
démon
, vont par les attraits de l’indécence empoisonner
us qu’il ne le devînt : Et si culpâ vacas invidiâ non liberaberis. Le
démon
est-il moins démon quand on lui résiste ? le loup
nt : Et si culpâ vacas invidiâ non liberaberis. Le démon est-il moins
démon
quand on lui résiste ? le loup est-il moins loup
déguise soigneusement les amertumes sous la délicatesse des mêts. Le
démon
en use de même en répandant son venin sur les cho
jours pernicieux.Saint Jerôme, parlant des danseurs, dit que c’est le
démon
qui danse dans leurs personnes, & qu’il se se
xtraordinaire, se met au hasard de se perdre. Voilà le premier pas du
démon
, c’est par l’ornement que vous apportez au bal qu
ieux, & qu’on regarde aujourd’hui comme innocens : c’est-là où le
démon
forge les traits de feu qui enflamment la convoit
u Baptême, s’il ne renonçoit à ces divertissemens comme aux pompes du
démon
. Le sixiéme Concile de Constantinople dépose les
r se relever de cette chûte : mais dans les bals, dans les danses, le
démon
attaque l’esprit des jeunes gens par tous les end
iscuit, ut per voluptatem posset amari. Id. Libr. de Spectac. Le
démon
sachant qu’on auroit horreur de l’idolâtrie si on
aux spectacles ? c’est pour vous obéir, que je vais rendre hommage au
démon
qui préside dans ces assemblées : ce sera votre e
lvien, que c’est avouer tout haut qu’on veut rentrer sous l’empire du
démon
& se rendre à lui tout entier. Les spectacle
t s’accorder avec sa pureté ; qu’on ne peut participer à la table des
démons
& à celle du Seigneur, & que Bélial ne pe
oins de résistance. Les ménagemens du théâtre, sont des artifices du
démon
pour nous surprendre plus sûrement.Et voilà, mond
plus sûrement.Et voilà, mondains sensuels, le piége que vous tend le
démon
, & dans lequel malheureusement vous donnez. I
qu’elle en avoit d’abord, étoit un préservatif contre les attaques du
démon
; & quand cette aversion cesse, quel obstacle
ns moins importantes. Si rien ne semble vous tenter au spectacle, le
démon
saura prendre son temps pour vous attaquer.Il en
saura prendre son temps pour vous attaquer.Il en est de la parole du
démon
, comme de la parole de Dieu, dit saint Augustin ;
émûs. On peut leur dire que si rien ne semble les y tenter encore, le
démon
ne saura que trop prendre son temps pour les atta
ndeur & de sa majesté, on emprunte, pour ainsi dire, la figure du
démon
, comme pour lui rendre un plus grand hommage dans
Fidels ; les vôtres au contraire, ne sont que des rendez-vous, où le
démon
lance des traits de feu qui allument la convoitis
risque. Ames chrétiennes, qui vous souvenez que vous avez renoncé au
démon
& à ses pompes, & qui remplissez fidellem
oujours dangereuses. Les ménagemens du théâtre, sont des artifices du
démon
pour nous surprendre plus sûrement. Tout ce qu’on
re ame plus en sûreté. Si rien ne semble vous tenter au spectacle, le
démon
saura prendre son temps pour vous attaquer. Le sc
s forces de la vertu, qui attriste le saint Esprit, et qui réjouit le
démon
. PREMIERE RAISON. La Comédie est entièrement op
Mes chers frères, vous avez fait profession publique de renoncer au
démon
et à toutes ses pompes : vous y avez, dis-je, ren
incertaine, n’arrive bientôt, et que son Juge irrité ne le livre aux
démons
, qui sont les Exécuteurs ordinaires de sa Justice
cum tenebris ? quid vitæ et morti ? » Saint Augustin fait aussi les
démons
inventeurs des Comédies, lesquelles il appelle po
Jeux Scéniques, croyant apaiser par là leurs Dieux, c’est-à-dire, les
démons
, « omnes Dit gentium dæmonia ». Ce furent eux, sa
vice, sont certainement, si l’on peut employer ces termes, le bal des
démons
, la danse des damnés, le salle de l’enfer, plutôt
s pas du saint législateur par des miracles. Cette dévotion déplut au
démon
. Il suscita des libertins qui accuserent Bernardi
t dépouillé les temples, n’ont point touché aux images du théatre. Le
démon
n’en veut qu’aux tableaux de religion ; les autre
l’homme. A ce coup d’œil, à ce coup de foudre qui vous écrase, fuyez,
démons
du théatre, divertissemens impurs, corrupteurs in
ata es Dominus decalvavit verticem filiarum Sion. 3.° L’étendard du
démon
: Venillum diaboli . Le voilà arboré sur la tête
e qu’il a enseigné. On l’arrache pour mettre à sa place l’étendard du
Démon
. Il y est placé par la main des passions, pour se
ons, pour établir l’empire des passions. A ce signe de reprobation le
démon
reconnoît son palais, son trone, son temple, son
la molesse & de la volupté ? Sicut avis volitat ad laqueos. Le
démon
, comme cet oiseleur, tend ses piéges pour prendre
à ses ordres, on y combat pour lui, on lui amene des esclaves. S. le
démon
avoit à paroître, sous quelle forme se transforme
de gloire à la droite de Dieu, l’autre couverte de confusion avec les
démons
.
s oblations profanes, de peur qu’on ne croie, ou que nous cédions aux
démons
à qui elles sont présentées, ou que nous ayons ho
tant qu’il voudra qu’il ne sait rien, et fasse le vain de ce que des
démons
trompeurs l’en ont estimé sage ; qu’Arcésilas et
ge et de vertu. Saint Jerôme parlant des danseurs, dit que « c’est le
démon
qui danse dans leurs personnes, et qu’il se sert
xtraordinaire, se met au hasard de se perdre. Voilà le premier pas du
démon
; c’est par l’ornement que vous apportez au bal q
ser, et peut-être que cela même me fera brûler éternellement avec les
démons
. Le grand principe qui nous fait voir que Jésus-C
Esprits différents s’entretiennent familièrement du premier état des
Démons
, et de Lucifer leur Chef, de leur révolte, de leu
heureux effort d’une imagination vive ? Après avoir cité l’enfer, les
démons
etc. après une peinture de ces choses redoutables
? Est-ce que nous n’avons pas plus raison de croire les tortures des
démons
et des réprouvés que les supplices des Prométhée
eances du Ciel et sur les tourments de l’Enfer ! Ceux qui mettent des
démons
sur le Théâtre ne croient peut-être guère qu’il y
, il peut y avoir un endroit tel qu’est l’enfer ; et si cela est, des
démons
qui s’entretiennent, etc. ne sont plus l’effet de
d’être contents de lui. A en juger par cette Pièce, on dirait que les
démons
ne sont que des fantômes pour faire peur aux espr
ns ne sont que des fantômes pour faire peur aux esprits faibles : ces
démons
parlent ensemble de l’enfer et de la damnation, a
sur le ton le plus insolent. Il décrit les tortures de l’enfer et les
démons
, comme si ce n’étaient que des flammes en peintur
hus et de Venus.Le lieu de la Comédie était dédié à Bacchus. Ces deux
démons
confédérés de l’intempérance et de la volupté son
point à lui rendre ? » Ibid. Cap. 26.« Il n’est pas étonnant que le
démon
se trouve le Maître dans ces criminelles assemblé
femme vint à la Comédie une fois ; et elle s’en retourna possédée du
démon
. Mais au temps de l’Exorcisme, l’esprit immonde p
mparé de cette femme." Combien d’autres exemples de Chrétiens, que le
démon
s’est soumis à ces spectacles ! Combien s’en est-
s le rendre agréable au goût, afin d’engager à le prendre ? Ainsi, le
démon
qui préside aux spectacles compose-t-il le poison
utes les Divinités du siècle ? que de combattre et mettre en fuite le
démon
? Voilà les plaisirs raisonnables, les vrais plai
e, et nous conduit à la félicité par les souffrances : au lieu que le
démon
nous mène à notre perte par l’Epicurisme et par l
n un mot tous ces amusements flatteurs ne sont que des stratagèmes du
démon
. Ainsi, prenons-garde que la douceur trompeuse du
sez-vous dans le Seigneur." Il ne dit point : Réjouissez-vous dans le
Démon
. Mais, hélas ! comment comprendriez-vous le sens
la comédie. C’est le rendez-vous que Dieu déteste davantage, et où le
Démon
se plaît le plus : c’est l’assemblée où toutes le
orgueil y passe pour bravoure, et les Héros y sont formés d’après les
Démons
. Il serait inutile d’en apporter des exemples, vu
e vante que par la Lyre de David elle a charmé des Rois et chassé des
Démons
. Les Grecs se servaient de la Musique dans le com
ignorante ; que quand elle passe ces bornes, et qu’elle consulte les
Démons
, elle devient criminelle : De sorte qu’en quelque
ces vigoureuses, « ce qui était d'un grand effet » ; que l'entrée des
démons
par des athlètes déguisés en démons « inspirait l
grand effet » ; que l'entrée des démons par des athlètes déguisés en
démons
« inspirait le trouble et la terreur» ; et que to
fous pour se faire tuer ou blesser. Pour les rôles des furies et des
démons
, le travestissement de femmes en diables, d'homme
-il besoin de masque pour sentir qu'il y est réellement au milieu des
démons
et des furies ? Mais, dira-t-on, c'est un bien pu
t l'esprit du monde y gagne, et par conséquent l'enfer. Qu'importe au
démon
qu'on se damne par un péché ou par un autre ? l'e
ue passion lance ses traits ; l'arsenal de l'iniquité, le carquois du
démon
, ainsi que celui de l'amour, sont bien fournis. Q
s du Paganisme et de l’Idolâtrie, qui était la saison plus commode au
Démon
pour établir cette abomination. Les Païens donc
e croyance de l’Eglise, est qu’aux renonciations du Baptême contre le
Démon
, ses pompes, et ses œuvres, les Spectacles et les
tent, qu’on manquerait beaucoup de conduite d’exorciser d’une part le
Démon
, si d’ailleurs on laissait aux Chrétiens pleine l
les marques de l'hommage honteux et détestable que l'on y rendait aux
Démons
. Mais maintenant qu'ils sont purifiés de toutes l
aux faux Dieux, ils n'ont plus été considérés comme une invention des
Démons
, et n'ayant plus rien de leur vieille et criminel
t fournir, vous diriez que vous voyez et que vous entendez parler ces
démons
qu’adoraient les Païens sous les noms des Dieux d
septième livre de ses Epîtres, sont les instruments funestes dont le
démon
se sert pour remporter ces victoires sur la piét
lus de profit. Il leur est indifférent de représenter un Saint, ou un
démon
; une Vierge Martyre, ou une prostituée. Ils sont
es qu’ils ont dans leurs lits, qui sont des semences de péché, que le
démon
fait germer par ses illusions, et qu’il conduit j
& y passent pour des vices chez les amateurs. C’est le temple du
Démon
, ce sont ses fêtes & son culte, ce sont ses P
e inventif des modes ne fut jamais l’esprit de Dieu, mais l’esprit du
démon
, il favorise trop la tentation pour ne lui être p
mon, il favorise trop la tentation pour ne lui être pas agréable ; le
démon
tient le pinceau qui vous farde, il dirige l’œil
sans doute sont dangereux, mais ce ne sont pas les plus puissans ; le
démon
ne les fit pas valoir, ce ne sont pas ceux qui pe
re, a sa parure, son miroir, sa toilette aussi-bien que le corps ; le
démon
tend les mêmes piéges, & tient encore le même
nité, & le jargon de Cythère n’est précisément que le discours du
démon
, tourne de mille manières, & la coquetterie n
ncez aux pompes du monde, aux plaisirs de la chair, aux sugestions du
démon
; j’y renonce, je le promets ; en exempte-t-on le
I. Livres des spectres ou visions et apparitions d’esprits anges et
démons
, se montrans sensiblement aux hommes. Par Pierre
s, tous les venins de la cruauté, toutes les horribles cérémonies des
démons
; les éléments sortent de leurs places, les furie
nus chastes, s’en retournent incontinents. Aussi je me figure que les
Démons
apaisèrent la peste qu’ils causaient à Rome, lors
Le voilà, leur dirai-je, ce fils de Charpentier, cet homme possédé du
Démon
, que le traître Judas vous vendoit, que vous avez
mp; à la fin des siecles la résurrection générale des morts, & le
démon
qui avoit triomphé du monde entier, mordant la po
cera l’arrêt de la destinée éternelle du monde ; les hommes & les
démons
rampans à ses pieds, les hommes eux-mêmes séparés
mènes (L. 2. C. 1.), leur dit : Fuyez les spectacles, ces cavernes du
démon
, pour n’en être pas vaincu : Fugite spectacula, c
ent et la folie des Chrétiens, qui leur fait aimer les inventions des
démons
, et qui les porte à imiter les mœurs et les façon
des choses opposées à l’honnêteté et à la vertu, et des inventions du
démon
pour perdre les âmes. Les anciens Ecrivains ne pa
exercice les âmes de ceux qui y assistent, tombent dans les pièges du
démon
, et contractent beaucoup de taches par la vue, pa
de Dieu qu’il y va ? « Quoi ! cette œuvre profane, inventée par le
démon
pour perdre les âmes, serait une œuvre sainte et
aux spectacles ; c’est pour vous obéir que je vais rendre hommage au
démon
, qui préside à ces assemblées ; ce sera votre esp
e ? n’est-ce pas avouer tout haut qu’on veut rentrer sous l’empire du
démon
, et se rendre à lui tout entier ? » 9. [NDA] I
cœur des étincelles que vous ne pourriez pas facilement éteindre. Le
démon
n’exigerait pas de voir d’abord que vous vous liv
dieux : vous immoleriez les vôtres, non point aux faux dieux, mais au
démon
de la volupté. N’est-ce point assez que vous leur
mp; un systême de dépravation, tout tend au même but ; on sent que le
démon
dirige sa marche, combine les principes, fait agi
ssion, avoient mérité d’être mis à mort le jour de leurs noces par le
démon
Asmodée. Cette jeune fille, inconsolable de tant
t dûe à un homme qui craint Dieu : Timenti Deum debetur filia tua. Le
démon
n’est redoutable qu’à ceux qui abandonnent Dieu,
amp; nihil aliud nisi orationibus vacabis cum ea. La premiere nuit le
démon
sera chassé, la seconde nuit vous serez admis dan
-il dire de quel côté se trouve la vertu & le vice, Dieu & le
démon
, le paradis & l’enfer ? Le sermon du bonhomme
récations horribles, et se souhaitent réciproquement la possession du
démon
, l’enfer, les plus grands malheurs de ce monde, e
D’ailleurs ce détestable discours ne devrait pas être donné même à un
démon
; parce qu’il ne convient jamais de dire, ce qui
énorme ! Les Manichéens qui regardaient la création comme l’œuvre du
démon
, parleraient-ils plus brutalement ? Mais cette dé
séquelle. La Femme m’a tenté, la convoitise m’a affaibli, et ainsi le
démon
m’a vaincu : comme Adam succomba, j’ai succombé.
inement,L’Auteur regarde les Comédies Anglaises comme des ouvrages du
démon
, aussi-bien que les Oracles qu’ils rendaient autr
s du démon, aussi-bien que les Oracles qu’ils rendaient autrefois. le
démon
était pour ainsi dire un saint dans ses Oracles p
. Ibid. L’Auteur regarde les Comédies Anglaises comme des ouvrages du
démon
, aussi-bien que les Oracles qu’ils rendaient autr
able, ce monstre que l’Apôtre Saint Jean nous a défendu d’aimer. Quel
démon
vous conduit à l’Amphithéâtre, s’écrie Tertulien,
ler avec beaucoup de zéle contre les Spectacles qui sont les appas du
démon
, qui tirent leur origine des mœurs corrompues des
outes ces choses: aura-t-il l'impudence d'exorciser dans l'Eglise les
Démons
, dont il loue les voluptés dans les Spectacles ?
flatte, et les charme, par les voluptés des yeux, et des oreilles. Le
Démon
sachant que l'Idolâtrie toute nue donnait de l'ho
'y voient que les Pompes du Diable ; ils n'y entendent que la voix du
Démon
.
e du corps ; car outre les nudités, qui sont des pièges tendus par le
démon
, et des pierres d’achoppement pour la pureté, il
pernicieuse que celle des gladiateurs et du Cirque, et que la ruse du
démon
a fait succéder à l’idolâtrie. « Ludi scænici, sp
ramentis letalis prævaricatio. » La raison qu’il en donne, est que le
démon
se trouve dans les spectacles qu’il a inventés. D
lut, que, y assister, c’est donc quitter Jésus-Christ et reprendre le
démon
. « Diabolus autem (est) in spectaculis et pompis
o passim homines spectaculi causa admittantur », cit. §. 5. Et que le
démon
n’a suscités que pour corrompre la pureté des fid
l’enfer. Les passions humaines débitent sur le théâtre les maximes du
démon
. On prend le cothurne, on se pare avec des habits
front le caractere du vice, tout ce qui n’est pas marqué au sceau du
démon
. On n’ose découvrir ses propres sentimens ; on n’
nt de reproches ?… Jesus-Christ même a toléré Judas, c’est-à-dire, un
démon
, un voleur, un traître… Les Apôtres ont toléré le
uveur et notre modèle ? Ah ! comment s’y rencontrerait-il, puisque le
démon
y préside avec toutes ses pompes ? Vous cherchez
: c’est un sujet de tristesse pour les anges, c’est le sanctuaire des
démons
et leur grande fête27. » Saint Isidore de Sévill
sacrées à Dieu sur les Fonts sacrés ? Voudroient-elles les immoler au
démon
? Immolaverunt filios suos &c filias suas dæ
ctus justitiæ divitiis expoliatur ; qu’il est un encens agréable aux
démons
, & que c’est le brûler en quelque sorte sur l
ne pouvez pas participer à la Table du Seigneur & à la table des
démons
. Ainsi retirez-vous de la Table Eucharistique, vo
Et pourquoi une apostasie ? Parce que c’est se donner aux attraits du
démon
, auquel nous avons renoncé dans le baptême. Les P
pût par sa douceur changer les furies de l’enfer ; c’est-à-dire, les
Démons
, ou convertir les damnés, ce qui est une hérésie
ces lieux, et la curiosité y ayant un jour conduit une Chrétienne, le
démon
prit possession d’elle aussitôt, et comme on le c
quitte le soin de le combattre pour prêter l’oreille à des folies, le
démon
nous attaque et tourne de tous côtés pour nous dé
rtir innocent de ces assemblées profanes où Dieu est déshonoré, où le
démon
préside, où la raison entraînée par les sens devi
cles. Que dis-je ? si les chutes sont à craindre dans les lieux où le
démon
lutte en esclave qui redoute la présence de son m
on maître, qui peut se promettre de demeurer ferme dans un lieu où le
démon
tente en maître qui sent le pouvoir qu’il a sur s
, que ne devons-nous pas éprouver aux spectacles, où non seulement le
démon
, mais Dieu même est contre nousy ? » Quand l’int
le eut cette vertu extrême, Qui nous l’a fait tant admirer : Ou si le
démon
de science, Et la plus haute intelligence Lui vie
r écrit cet autre vilain mensonge, qui a couru jusques à Paris, qu’un
démon
vrai démon, se soit trouvé parmi ceux qui les rep
autre vilain mensonge, qui a couru jusques à Paris, qu’un démon vrai
démon
, se soit trouvé parmi ceux qui les représentaient
n. Mensonges si noirs, si vilains, et si éhontés, que j’estime que le
démon
qui les a inventés, en aurait rougi s’il était ca
ses. Saint Grégoire de Nazianze, pour chasser Euripide et avec lui le
démon
hors de la scène a dressé une action de Jésus-Chr
de la passion, en brûlant les cœurs, allument celles de l’abyme. Les
démons
n’y président pas moins : selon le sentiment d’un
re la plus bizarre, la plus affreuse, la plus ressemblante à de vrais
démons
? combien de fois à l’opéra ne fait-on pas venir
sais que la danse est un exercice naturel à l’homme, que sans que le
démon
s’en mêle, on a pu en faire un art, & la perf
u bal & au théatre, ne soient un ouvrage du péché, inspiré par le
démon
. Cahusac n’a pas fait ces réflexions. La condamna
qui leur étoit le plus agréable. Point d’erreurs qui plaisent plus au
démon
, père de l’idolâtrie, que ce qui favorise les pas
te, le Camoëns, Sannazar, Milton, ce bizarre assemblage d’Anges et de
Démons
, de Saints et de faux Dieux, de fictions et de my
Saint, et un métier infâme ; les fonctions des Anges, et l’emploi du
démon
; une Eglise, et une salle de spectacle ; qui peu
bien loin du théâtre au cénacle, où il remplit les Apôtres. C’est le
Démon
qui donne aux Comédiens la mission : Allez, leur
e qu’une femme Chrétienne étant allée à la comédie, y fut possédée du
Démon
, et que le Démon répondit, quand on l’exorcisait
rétienne étant allée à la comédie, y fut possédée du Démon, et que le
Démon
répondit, quand on l’exorcisait : « J’ai eu droit
s Théâtres, la pénitence de ses freres, la destruction de l’empire du
démon
, & l’établissement de celui de J. C. voilà le
tâcher d’en arrêter la violence autant qu’on le pourra. Après que le
démon
s’est efforcé d’engager quelqu’un dans une voie d
ême, s’il ne renonçoit auparavant aux spectacles, comme aux pompes du
Démon
. Le Grand St. Charles, dans son prémier Concile d
re des spectacles, qu’ils mettent constamment au nombre des Pompes du
Démon
; du vice intrinséque des piéces qu’on y représen
mblées, que les Saints ont appellées autrefois, les conventicules des
Démons
, & la source de toutes sortes de péchés. Mr
s de Toulon, en 1704, que ces lieux de spectacles sont les écoles des
Démons
… Rien n’etant donc plus contraire, non seulement
xprime pas autrement, que ces grands hommes. « C’est là, dit-il où le
Démon
forge les traits de feu, qui enflamment la convoi
l de Laon, M. de Rochechouart, comme une mission établie en faveur du
Démon
, pour lui attirer des esclaves. C’est encore ains
t conformes aux déréglemens du paganisme, & une pure invention du
Démon
, pour perdre les ames. Ce sont ces maximes, qu’il
llien rapporte l’histoire d’une Fille Chrétienne, qui fut possédée du
Démon
, pour avoir une seule fois assisté à la comédie,
assisté à la comédie, et comme on l’exorcisait, et qu’on demandait au
Démon
, qui l’avait fait si hardi que d’entrer dans cett
ses terres, et dans le lieu de son domaine. En effet, c’est là où le
Démon
règne avec empire ; c’est là qu’il corrompt les â
ntretuent les unes les autres ; elle leur montre des femmes en qui le
Démon
habite, qui font à de misérables hommes mille pla
e d’autres canons appellent cette espèce d’hommes des apostats et des
démons
. Quant à l’irrégularité de cette infamie, on peut
té ce métier infâme, traité comme un énergumène qui serait délivré du
Démon
, ne peut encore recevoir les ordres, sans dispens
la comédie. On se contenta dans la suite d’un renoncement général au
démon
, à la chair et au monde, et à ses pompes, qu’on y
plus dangereuses pompes du monde, des plus redoutables tentations du
démon
, des plus grandes faiblesses de la chair. Les Com
les représente.... Jésus-Christ même a toléré Judas, c’est-à-dire un
démon
, un voleur, un traître, par qui il savait qu’il d
de l’impureté, la nourriture des passions, l’assemblage des ruses du
démon
pour les réveiller, où les yeux sont environnés d
s’était objecté, et où ce Père dit, « Que ce n’est pas Dieu, mais le
Démon
qui est auteur des jeux » ; ce qu’il confirme par
de Théâtre, et ne conserva que le nom du Temple de la Déesse. Car le
Démon
qui se jouait de la fausse crédulité des Païens,
s ont été instituées de Dieu, mais qu’elles ont été corrompues par le
Démon
; que le fer, par exemple, est autant l’ouvrage d
plus mauvaise que les Anges, les herbes et le fer ; mais que c’est le
Démon
qui la change, l’altère et la gâte. » Après quoi
Quoi ? Tertullien dit expressément qu’il ne faut pas douter que le
Démon
ne soit l’inventeur de la Comédie, et notre Docte
teurs de Dieu, parce que la pompe qui les accompagne est l’ouvrage du
Démon
, et que nous y renonçons au Baptême : « Adversus
nner avec les mets les plus agréables ? » Or c’est ainsi qu’en use le
Démon
, il cache son venin sous les ouvrages de Dieu mêm
e Docteur, qu’un Chrétien qui a renoncé dans le Baptême aux pompes du
Démon
et du monde, doit aussi renoncer aux Spectacles d
été baptisé, c’est renoncer à Jésus-Christ, comme il avait renoncé au
Démon
dans son Baptême : « Qui post Christum ad diaboli
un métier qui n’est pas l’ouvrage de Dieu, et qui n’a été inventé du
Démon
ou des hommes que pour la volupté, et que pour un
le pouvoir, après avoir fait la part de Dieu, de faire aussi celle du
Démon
? Le troisième Précepte du Décalogue qui ordonne
Où règne avec éclat l’impiété païenne ; Où l’on voit chaque jour les
démons
encensés Rétablir par nos mains leurs autels renv
Autel, la voix du Pasteur méprisée, une Mission établie en faveur du
démon
pour lui attirer des Esclaves, opposée à celle qu
à la félicité de cette bienheureuse Cité, fuyez la compagnie des
Démons
. C'est une chose honteuse à des personnes vertueu
Traité du Symbole aux Catéchumènes. Sachez, mes bien aimés, que le
Démon
notre ennemi séduit et prend plus de gens par la
tant quiconque retourne au Diable, méprise et quitte son Dieu: Or les
Démons
se trouvent dans les Spectacles et dans les Pompe
ieges que tout ceci tend à la chasteté, et au danger qu’il y a que le
démon
s’en prevaille pour nous porter au peché. Et on n
innocence, sont ces voix, qui disent, que de tous les moyens, qu’a le
démon
pour perdre bien des ames, la comédie en est le p
enoncé à la vertu. Cela veut dire enfin, que ce n’estoir pas assez au
Démon
, que les gens d’une conscience toute perdue fusse
l s’y amasse un levain qui produira dans peu la fièvre et la mort. Le
démon
se rendra bientôt maître du corps, de la place, a
e trompes-tu »Eccli. 2. , n’allons pas ainsi affronter impudemment le
démon
dans le lieu de sa dépendance, la partie n’est pa
rçons. Disons-en de même des Combats si sanglants des Gladiateurs. Le
démon
au milieu de tout cet air si riant qu’il donnait
le ; mais c’est l’esprit de ceux qui combattent sous les enseignes du
démon
. Oui mes frères, c’est le démon qui a fait un Art
qui combattent sous les enseignes du démon. Oui mes frères, c’est le
démon
qui a fait un Art de ces Divertissements et de ce
rétienne étant entrée dans le lieu des Spectacles, devint possedée du
démon
, et que le malin esprit étant obligé par la force
s Païens ; et que comme elles sont une pure invention de la malice du
démon
, le Peuple Chrétien les doit entièrement abolir.
on représente les feux sortir par tourbillons. Il n’y a pas jusqu’aux
démons
que l’on fait danser. O punissable hardiesse ! Di
ments de Dieu ; faites des Discours sur la mort, sur l’enfer, sur les
démons
; tout cela ne fait plus rien dans l’esprit des h
jours cru que l’amour des plaisirs était le caractère des esclaves du
démon
, dont il est dit, qu’ils passent leurs jours dans
a scène, & du poison séducteur de la volupté. C’est par là que le
démon
reprend l’empire fatal qu’il avoit sur nous avant
la concupiscence, réveille la cupidité, excite l’impureté ; voilà le
démon
, la chair & le monde, que nous abjurons. L’ap
r les armes les plus fortes & les plus dangereuses. Les pompes du
démon
, dit S. Cyprien, sont dans l’hyppodrome, le théat
on voit des hommes changés, elle en fait des Anges, elle en fait des
Démons
. Que ne peuvent pas les tambours et les trompette
6. et c. 19. ne trouva point de plus puissant remède pour chasser son
Démon
, que le luth : Ce pauvre Prince faisait compassio
aussi calme, et aussi raisonnable, que s’il n’eût rien souffert : Son
Démon
l’avait quitté. Mais comme quoi me direz-vous, se
lus probable qu’on puisse apporter sur ce sujet, c’est de dire que le
Démon
de Saül n’avait aucun pouvoir sur son esprit, que
a même Musique qui modérait sa mélancolie, le délivrait encore de son
Démon
; elle rompait la chaîne qui les tenait attachés
qu’elle ouvrait la porte à plusieurs péchés ? fallait-il qu’il mît un
Démon
à la porte de chaque salle où se fait le bal, qui
int Chrysostome et saint Ephrem disent nettement que c’est l’Ecole du
Démon
, que le vieil serpent en a marqué tous les tours
, et de l’autre on forme le rond ; il me semble que je vois ce vilain
Démon
au milieu de la danse comme une infâme araignée a
en son logis, qui porte le poison dans le cœur. Si ce n’est point le
Démon
qui est l’auteur de la danse, qui est-ce donc ? N
ir ; y a-t-il Chrétien qui en voulut faire autant ? Tous ont adoré le
Démon
pour le vrai Dieu, il nous sera donc permis de no
se. Les saints Pères rapportant l’origine des Danses à l’invention du
Démon
, nous font assez connaître que leur naissance est
assa honteusement de la Cour avec ce beau mot, que c’est sacrifier au
Démon
de leur donner quelque chose,« Histrionibus dare,
ure avaient fait naître pour la vertu, il semble que c’est l’école du
Démon
, d’où personne ne sort, que pour déclarer la guer
traitent du détestable commerce que les hommes peuvent avoir avec le
Démon
. Je les mets ensemble ; car si nous recherchons l
ux de hasard ; ils sont sujets à des désordres si funestes que si les
Démons
se pouvaient divertir dans la continuation de leu
on, ceux qui y ont du désavantage, en deviennent furieux et de petits
démons
. Quand il n’y aurait rien à craindre en cette sor
fait peur. Quel avantage y peut-il avoir à un homme de se déguiser en
Démon
? Est-ce pour lui témoigner qu’il nous tarde que
ber la proie qu’ils poursuivent, il se figurait tous les artifices du
Démon
à surprendre une âme, comme il l’endort, comme il
rencontrer Jesus-Christ ? Ah ! Comment s’y trouveroit-il, puisque le
démon
y préside avec toutes ses pompes ! Vous cherchez
tige ; c’est un séjour de tristesse pour les Anges, le sanctuaire des
Démons
& leur grande fête. Saint Isidore de Seville
ise de Babilone ? C’est une vrai fournaise en effet, dans laquelle le
démon
vous jette, c’est lui qui en allume les flammes ;
rer ; il n’est point de mer plus orageuse : c’est un homme possédé du
démon
. L’homme sage au contraire, qui sait donner un fr
ables, de faire de grands Jeux et des Fêtes magnifiques agréables aux
Démons
parmi des guerres furieuses, des combats sanglant
t pour éprouver la force du corps, n'ont point d'autres chefs que les
Démons
, et que tout ce qui plaît aux yeux, ou qui flatte
s Fidèles des spectacles des Comédiens, qu’ils appellent des Jeux des
démons
; et les porter à contempler ces beaux spectacles
s paroles, remarque que c’est pour cette raison que Dieu fit taire le
démon
qui l’appelait Saint ; que saint Paul imposa sile
ent des hommes ; les Anges en gémissent, et la fête n’est que pour le
Démon
. O détestable artifice du Prince des ténèbres ! a
suivre aujourd’hui les maximes du Christianisme, et demain celles du
démon
. Ne vous y trompez pas, mes Frères ; nul ne peut
ans les autres que nous insultons à Dieu, et que nous nous livrons au
Démon
. « La Comédie, dit-ilPage 22. , considérée en ell
pas plus mauvaise, que les Anges, les herbes et le fer. Mais c’est le
Démon
qui la change, l’altère, et la gâte. » D’où il co
réatures, la Comédie sera-t-elle bonne, sera-t-elle indifférente ? Le
Démon
ne l’aura-t-il point gâtée ? Ne sera-t-il point a
ai. Mais ils ont renoncé, dans le Baptême au monde, à la chair, et au
Démon
; et par ce divin Sacrement, chacun d’eux et de le
ndonnés et déserts, et de l’autre les théâtres, ces temples élevés au
démon
, regorger continuellement d’adorateurs qui vont e
e les distraire par des postures grotesques ; ils étaient déguisés en
démons
, et quelques-uns d’eux poussaient le jeu fort loi
Jésus-Christ de vous en abstenir : Evitez les pièges funestes que le
Démon
vous a tendus ; ne fournissez pas à vos convoitis
s qui retournent vers le diable leur premier maître, qui préfèrent le
démon
à Dieu, qui font banqueroute à la foi de Jésus-Ch
. » Réponse. On met d’ordinaire les Romans au nombre des pièges du
démon
les plus dangereux. Et c’est certainement avec gr
s. Et pour ce qui regarde l’amour, un des plus malicieux artifices du
démon
, est de faire représenter ce qui se passe dans le
indre qu’un ennemi déclaré. Ainsi ce tempérament artificieux, dont le
démon
est l’auteur, rend encore la Comédie d’à présent
n dis de même du jeu, fureur qui agite les hommes comme une espèce de
démon
. Un homme voit rouler pour ainsi dire sa vie et s
Jésus-Christ, de vous en abstenir. Evitez les pièges funestes que le
Démon
vous a tendus. Ne fournissez pas à vos convoitise
èces où Louis XIV et Louis XV ont été acteurs, qu’on déclare œuvre du
démon
des pièces reçues par des Magistrats et représent
ent, il condamne plus sévèrement les péchés spirituels, les péchés de
démon
: être idolâtre de soi-même, être horriblement at
les liqueurs les plus flatteuses & les mets les plus exquis ? Le
démon
en use de même en répandant son venin sur les cho
tullien, vous sortez de l’Eglise du Dieu vivant pour aller à celle du
démon
; lorsque de ces mêmes mains que vous venez d’éle
des passions, c’est qu’il en étoit déja tout consumé ; qu’enfin si le
démon
ne s’est pas servi de ce moyen pour vous attirer
thos le mieux conditionné peut engendrer dans un cerveau tourmenté du
démon
d’écrire. Je vais paraître exagéré dans mes remar
fluence ! cette jeune fille était appelée à d’honnêtes fonctions ; un
démon
, jaloux de sa perte, est venu placer un théâtre s
Antoine et du Pont-aux-choux, je me retrouvai encore poursuivi par le
démon
qui, malgré mes dents, m’offre un théâtre à chaqu
, les plus grotesques, en Chinois, en Iroquois, en Turc, en furie, en
démon
, en Arlequin, en Pierrot ; c'est une folie de se
danses de Guerriers, de Bergers, de Paysans, de Furies, de Dieux, de
Démons
, de Cyclopes, d'Indiens, de Sauvages, de Mores, d
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