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1 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
e prétendez pas que je vous donne cet avantage sur moi ; j’aime mieux croire sur votre parole que vous ne savez pas les Pères,
plus que les très humbles serviteurs de l’Auteur des Imaginaires. Je croirai même, si vous voulez, que vous n’êtes point de Po
-Royal, et que Port-Royal vous fait beaucoup d’honneur à tous deux. —  Croyez -moi, si vous en êtes, ne faites point de difficul
plus heureux que lui. Mais, Monsieur, vous qui êtes plaisant, et qui croyez vous connaître en plaisanterie trouvez-vous que l
dre, et de me dire, en parlant de vous : Quoi, Monsieur, vous avez pu croire que Messieurs de Port-Royal avaient adopté une Le
dre, il faudra se rendre, car de me demander comme vous faites, si je crois la Comédie une chose sainte, si je la crois propr
comme vous faites, si je crois la Comédie une chose sainte, si je la crois propre à faire mourir le vieil homme, je dirai qu
e en a ri pendant quelque temps, et le plus austère Janséniste aurait cru trahir la Vérité, que de n’en pas rire. Reconnais
répare sérieusement. Pour moi je n’en avais pas une idée si haute, je croyais que ces sortes d’Ouvrages n’étaient bons que pour
nier sont sans comparaison plus dévots que les Romans du premier ; je crois bien que si Desmarets avait revu ses Romans depui
s Plaidoyers, il y aurait peut-être mis de la spiritualité, mais il a cru qu’un pénitent devait oublier tout ce qu’il a fai
Capucins, il paraît bien par la manière dont vous la niez que vous la croyez véritable. L’un de vous me reproche seulement d’a
d’avoir pris des Capucins pour des Cordeliers. L’autre me veut faire croire que j’ai voulu parler du Père Mulardp. Non, Messi
me voulant dire des injures, vous en diriez au meilleur de vos amis, croyez -moi, retournez aux Jésuites, ce sont vos ennemis
NDE] Goibaud-Dubois : « Pour qui pensez-vous passer, et quel jugement croyez -vous qu’on fasse de votre conduite, quand vous of
2 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
aime bien la farce, puisqu’il en parle si pertinemment que l’on peut croire qu’il s’y connaît mieux qu’à la belle comédie. Ap
is il ne prend pas garde qu’il augmente sa gloire en même temps qu’il croit la diminuer, puisqu’il avoue qu’il est bon comédi
le devez pas blâmer : comme il soutient le parti de la religion, il a cru que l’on n’examinerait pas s’il disait des choses
artufes eussent plus d’autorité que lui dans son royaume, et qu’il ne croyait pas qu’ils pussent être juges équitables, puisqu’
rce et qu’il n’a jamais connue, ni par pratique ni par théoried. » Je crois que votre surprise est grande et que vous ne pens
criminel. Mais enfin, soit qu’il sache la vie de Molière, soit qu’il croie la deviner, soit qu’il s’attache à de fausses app
e à personne. Cet observateur, qui ne manque point d’adresse et qui a cru que ce lui devait être un moyen infaillible pour
dre à faire le dénombrement de tous les vices du libertin, mais je ne crois pas avoir beaucoup de choses à y répondre, quand
a jamais eu de comédies, mais comme cet ouvrage eût été trop long, je crois qu’il a voulu faire payer Don Juan pour tous les
Don Juan pour tous les autres. Pour ce qui regarde l’athéisme, je ne crois pas que son raisonnement puisse faire impression
acun prît parti et que l’athée déduisît les raisons qu’il avait de ne croire point de Dieu. La matière eût été belle, Molière
es deux. Mais pourquoi ne veut-on pas que le foudre en peinture fasse croire que Don Juan est puni ? Nous voyons tous les jour
Enfin Molière est un impie, cet Observateur l’a dit : il faut bien le croire , puisqu’il a vu une femme qui secouait la tête, e
re que la même chose que celles qui sont au commencement du livre. Je crois , Monsieur, que ces contre-observations ne feront
ner, Molière et moi, sans nous entendre. Pour vous, Monsieur, vous en croirez ce qu’il vous plaira, sans que cela m’empêche de
eur, vous en croirez ce qu’il vous plaira, sans que cela m’empêche de croire ce que je dois. a. [NDE] Ce texte, comme La R
3 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
Je ne crois pas faire un grand présent au public en lui donna
eu plus réservé à prononcer contre plusieurs personnes innocentes. Je crus qu’un homme qui se mêlait de railler tant de mond
n m’eut dit qu’il prenait l’affaire sérieusement. Ce n’est pas que je crusse que son ressentiment dût aller loin. J’avais vu m
pas songé à leur demander. Je me rendis facilement à ces raisons ; je crus qu’il ne serait plus parlé ni de la Lettre ni des
ait innocente ; le Port-Royal dit qu’elle est criminelle ; mais je ne crois pas qu’on puisse taxer ma proposition d’hérésie ;
ui des Capucins, encore ne l’ont-ils pas nié tout entier. Mais ils en croiront tout ce qu’ils voudront ; je sais bien que quand
e la grâce que je lui demande, c’est qu’il ne m’oblige pas non plus à croire un fait qu’il avance, lorsqu’il dit que le monde
es faire passer pour bonnes ; il eût parlé de loin, et on l’aurait pu croire sur sa parole. Mais tout ce qu’on fait pour ces M
e fêtes. L’auteur d’une Lettre sur l’ordonnance de l’Archevêque avait cru trouver une plaisanterie ingénieuse en faisant le
4 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
ens d’indiquer, et j’ai émis la mienne en des termes qui, j’aime à le croire , ont été appréciés de tous mes lecteurs. Cependan
appréciés de tous mes lecteurs. Cependant, Monsieur, un Laïc (que je crois véritablement laïc) a cru voir de l’ironie dans l
urs. Cependant, Monsieur, un Laïc (que je crois véritablement laïc) a cru voir de l’ironie dans les louanges que j’ai donné
avantages que vous m’offrez. En écrivant à ce pieux missionnaire, je crois avoir conservé le ton de modération, de décence e
s vous chicaner sur le mot retorque qui n’est pas français (vous avez cru apparemment qu’on disait la retorque comme on dit
i je me suis trompé, je ne demande pas mieux que d’en convenir : j’ai cru , Monsieur, dans toute la simplicité de ma dévotio
tre pas partout, vous répondez « le clergé ne s’abuse pas au point de croire que chacun de ses membres soit une divinité infai
aillible. » Je reconnais avec vous qu’il serait plus que. ridicule de croire à la divinité du clergé ; cependant un Pape est i
jeune fille autant qu’ailleurs. Je suis trop respectueux pour jamais croire que des paroles obscènes soient tolérées sur le t
s maintenant à la question des bals. C’est là que vous paraissez vous croire invulnérable ; eh bien, Monsieur, c’est-là que j’
e les formules d’usage » dont j’ai parlé. Pardonnez-moi, Monsieur, je crois qu’il s’y passe autre chose, et je l’ai dit dans
x impotens que renferment les hôpitaux des deux hémisphères » et vous croyez triompher en assurant que je n’ai pas la moindre
l vous répéter que la danse a fait partie du culte divin ? Si nous en croyons un chanoine de Paris, l’abbé Bergier (dans un ouv
x Tuileries que dans tout autre lieu ; encore une fois, vous ne ferez croire à personne que dans le palais du Roi de France tr
tyrannie insupportable que la nature et la raison désavouent…. » Je crois , M. le Laïc, qu’il serait difficile d’ajouter à l
5 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
ont point l’ouvrage de la raison ; si elle les inspirait, il faudrait croire que Dieu a réservé ses bienfaits pour les tigres.
réflexion suffisaient, dans tous les cas, pour faire l’homme que vous croyez être, quand vous nous condamnez ? Je crois que no
ur faire l’homme que vous croyez être, quand vous nous condamnez ? Je crois que non. La nature et l’expérience nous apprennen
et réparons ce qui est. Il n’y faut pas un miracle, ou du moins je ne crois pas ce miracle impossible. Vous eûtes un ami ? Qu
u’à ce que vous soyez parfaitement guéri. Mais les femmes, Monsieur ? Croyez -vous qu’une amie douce, complaisante, spirituelle
existe donc ? le loueriez-vous avec tant de complaisance, si vous le croyez imaginaire ! Vous sentez donc qu’il y a des femme
on. Non, Monsieur, ce n’est point là la femme que nous estimons. Vous croyez nous confondre par cette injurieuse imputation ?
lles voyaient tout ce qu’il fallait ajouter à un ouvrage qu’eux-mêmes croyaient fini ; que lorsqu’ils ont eu le bonheur d’en avoi
un sentiment qui n’existe nullement dans le cœur. Vous ne voulez pas croire que les Lettres d’une Portugaise f soient l’ouvra
s Lettres d’une Portugaise f soient l’ouvrage d’une femme ? mais vous croirez bien, j’espere, que les ouvrages de Saphog, les E
vement. La force de votre éloquence nous porterait quelquefois à vous croire  ; mais vous vous ôtez jusqu’à la ressource de not
de si bon, de si beau, de si fini que ce portrait. Il prend envie de croire que le vrai bonheur, le véritable amour, consiste
antes. A présent, Monsieur, permettez-moi de vous demander si vous ne croyez pas que cette peinture dépose contre vous ? L’ima
ntérieurs pour les femmes ; cependant vous en parlez de façon à faire croire aux meilleurs esprits, que vous les méprisez souv
entant les traits de la pudeur, vous nous autorisez à penser que vous croyez ces traits réels et bien palpables, et quand vous
t les plus rares, et formaient de ces tableaux qui forcent l’esprit à croire les prodiges, et le cœur à les adorer. Zima pénét
tation a passé jusqu’à moi ; j’ai adoré vos vertus : j’ai senti, j’ai cru sentir du moins que je vous appartenais déja ; fa
sentiments, pour être rempli ? Vous êtes au centre des plaisirs ; les croirez -vous plus dangereux, plus méprisables que des imp
eux, plus méprisables que des imposteurs qui vous ont perdu…. Non, je crois les plaisirs nécessaires ; je ne les fuirais pas,
ne sont plus, ils ont péri par les mains qui nous les dispensaient…. Croyez -vous que toutes ces mains soient devenues crimine
re, Monsieur, est la votre jusqu’au dénouement ; j’aime du moins à le croire  ; j’aime à penser que vous ne haïssez, ne méprise
’un homme qui, tourmenté par l’idée de tout ce qui peut vous nuire, a cru devoir chercher ce qui pouvait vous convenir ; d’
6 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
op honnête homme pour démentir Mr. de Crébillon et pour vouloir faire croire qu’il avait puisé les pensées de son Ouvrage dans
loigne de leurs foudres, ils ne prêchent plus que devant ceux qui les croient , et ceux pour qui leurs efforts et leur zèle sero
le Pays du monde où l’on fait profession de la plus exacte piété, on croit édifier le Public par la représention des Pièces
pectateurs impies, au lieu de s’en tenir au sens naturel d’une pensée croient souvent voir une impiété enveloppée dans un vers
une impiété enveloppée dans un vers très innocent en soi, ils veulent croire , par exemple, que nos Ministres Ecclesiastiques s
x honnête homme, et spirituel emploiera son art d’une manière dont il croit trouver un exemple dans la conduite de son Sauveu
exposent la bonne foi en faveur de l’intérêt, on me permettra donc de croire que j’ai bien choisi en m’attachant à celle qui n
à celle qui ne m’oblige jamais à tromper personne, on me permettra de croire que je dois en conscience faire usage d’un talent
sez bien cette pièce pour être étonné de mon scrupule, « si vous avez cru mal faire en le faisant, me dit-il, vous avez péc
it-il, vous avez péché, la meilleure action cesse de l’être, quand on croit en la faisant en faire une mauvaise Hélas ! mon P
nt en faire une mauvaise Hélas ! mon Père, lui dis-je, je ne l’ai pas cru alors, mais j’ai craint de m’être trompé et c’est
is point confondre les choses indifférentes, avec les criminelles. Je crois que l’on peut s’amuser fort honnêtement et sans p
re la pudeur, la vertu, ni la Religion. Ce n’est pas cependant que je croie qu’on ne puisse faire mieux ; si vous vous sentie
upé, est précisément celui que le Démon attend pour vous tenter. » Je crois que personne ne trouvera trop de relâchement dans
incrédules au lieu d’en faire des justes. Je ne prétends point faire croire que ma profession édifie quoiqu’elle puisse préte
l’homme raisonnable qui n’aimera pas mieux être Comédien et qui ne se croira pas meilleur Chrétien sur la Scène où il fait pro
e, j’y monte. A cette condition, je n’aurai pas sitôt cet honneur, je crois . Une profession où la charité est sans contredit
onnaîtrai jamais d’autre principe universel que Dieu ; et je puis, je crois , sans pécher contre la Religion le regarder comme
tous les maux qui résultent d’une union si disproportionnée, loin de croire comme Mr. Rousseau, qu’on se rend criminel en tou
pures que celles qui dirigent aujourd’hui la plume de nos Auteurs. Je crois donc que les plus scrupuleux de nos Pasteurs sont
r propre en mouvement et qu’il est impossible d’y réussir, à ce qu’on croit , si cette passion ne domine dans la cœur. Je répo
proposer d’exercer, si l’amour propre est aussi condamnable qu’on le croit . Quelle est la profession dans laquelle on réussi
, de savoir trop bien captiver son Auditoire. A Dieu ne plaise que je croie que cet amour propre sait condamnable, il est au
à bien faire et à faire mieux que les autres, tout ce qu’on fait. Je crois donc qu’il s’en faut bien que sa justice puisse n
ntiment louable. L’orgueil est un amour propre excessif qui nous fait croire que nous sommes toujours supérieurs aux autres, o
’obtienne point cette plénitude de grâce, qu’on me permette de ne pas croire que je sais un reprouvé. La Théologie ne balance
; qu’on me permette donc d’espérer dans la miséricorde de Dieu, et de croire que j’aurai part au degré de ses faveurs en récom
je serais un traître. Je réponds à la première objection que j’aurais cru m’exposer aux soupçons d’un projet intéressé, en
r moi que de vous voir ici, Messieurs, je ne puis m’accoutumer à vous croire mes ennemis. Combien y a-t-il de Héros dans toute
oché de m’être défendu avec trop d’aigreur contre Mr. Rousseau. Je me croyais autorisé par la grossiéreté des injures que le di
pour le jugement desquels j’ai la plus respectueuse résignation, ont cru que je devais me défendre avec plus de modération
ation. Puissai-je par l’empressement avec lequel je déclare que je ne crois pas Mr. Rousseau un fripon, l’engager à m’imiter
et des arlequins ne sont pas non plus des Coquins. S’il le refuse je crois qu’alors le Public me permettra d’en revenir à mo
ent ce respect en s’abstenant de les exposer au jugement du Public et croyaient honorer leur modestie, en se taisant sur leurs au
es, ils avaient une telle idée de la modestie du sexe qu’ils auraient cru manquer aux égards qu’ils lui devaient de mettre
7 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
et qui n’ai de part à tout ceci qu’autant que j’y en veux prendre, je crois que sans vous faire d’affaire avec le P. du Bosc,
vous a emporté, et vous n’en avez pas vu les conséquences. Vous avez cru qu’il n’y avait qu’à prendre un tour de raillerie
llerie échoue contre les vérités établies et reconnues dans le monde. Croyez -vous qu’il n’y ait qu’à dire des injures aux gens
en pense bien plus que l’on n’en dit, il y en a beaucoup d’autres qui croient que qui ne dit rien n’a rien à dire. Vous dites p
qu’il y a des Imaginaires aux Chamillardes ? Et comment avez-vous pu croire qu’elles fussent du même auteur, et même que ces
gens en soupçon sur les louanges que vous donnez aux Provinciales. On croira que vous les louez sur la foi d’autrui, et que vo
st difficile que vous en ayez beaucoup en autre chose. D'ailleurs, je crois qu’on aurait de la peine à vous faire entendre ra
comédies, soient des gens de grande édification parmi les chrétiens ? Croyez -vous que la lecture de leurs ouvrages soit fort p
s exposent au mépris, ou des autres, ou de nous-mêmes. Or personne ne croit qu’on ait droit de le mépriser, ni ne se méprise
’ils n’en recueillent point le fruit. On les reconnaît par là ; et je crois qu’on peut presque établir pour règle que dès qu’
e du prétendu P. Maillard en disant la messe ; tout cela est de votre cru , sans compter l’application des proverbes, et les
ué parg une simple excuse de civilité que lui fait M. Pascal, d’avoir cru qu’il était l’auteur des Apologies des Jésuites,
ère ? Cependant vous ne vous contentez pas d’attaquer celui dont vous croyez avoir sujet de vous plaindre ; vous étendez votre
n à quoi se réduit ce que nous avons vu de votre lettre jusqu’ici. Et croyez -vous encore dire quelque chose, quand vous allégu
reuses »j  ; et sans savoir trop bien ce que cela signifie, vous avez cru que vous vous sauveriez par là, comme si, en retr
e humeur. Vous jugez à peu près de ces écrits comme des romans ; vous croyez qu’ils ne sont faits que pour divertir le monde ;
ceux qui sont véritablement sages d’avec ceux qui ne le sont pas ? Je crois , Monsieur, qu’il est bon de vous avertir que si l
ne loue point de cette sorte ni les romans ni ceux qui les font, vous croyez ne les point louer. Voilà ce que c’est que de vou
nède1. Cela vaut la peine que vous y songiez. Cependant, Monsieur, je crois que l’Auteur des Imaginaires peut se tenir en rep
8 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
qui ne sont plus maintenant que les spectateurs de vos querelles. Ne croyez pas pour cela que je vous blâme de les laisser en
louer. Car dieu merci vous ne louez jamais que ce que vous faites. Et croyez -moi, ce sont peut-être les seules gens qui vous é
« gens horribles parmi les chrétiens ». Pensez-vous que l’on vous en croie sur votre parole ? Non, non, Monsieur, on n’est p
ur votre parole ? Non, non, Monsieur, on n’est point accoutumé à vous croire si légèrement. Il y a vingt ans que vous dites to
es cinq Propositions ne sont pas dans Jansénius. Cependant on ne vous croit pas encore. Mais nous connaissons l’austérité de
as empêché que leur mémoire ne vînt jusqu’à nous. Notre siècle qui ne croit pas être obligé de suivre votre jugement en toute
du feu qui échauffa autrefois ces grands Génies de l’Antiquité. Vous croyez sans doute qu’il est bien plus honorable de faire
la pénitence de Desmarets. Peut-être a-t-il fait plus que tout cela. Croyez -moi, vous n’y regarderiez point de si près, s’il
plus. Aussi bien à vous parler franchement, nous sommes résolus d’en croire plutôt le Pape et le Clergé de France, que vous.
omber sur les autres. Surtout, je vous le répète. Gardez-vous bien de croire vos Lettres aussi bonnes que les Lettres Provinci
ures. Vos bons mots ne sont d’ordinaire que de basses allusions. Vous croyez dire par exemple quelque chose de fort agréable,
9 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
e rejette. Mais, de crainte d’ennuyer par un détail trop long, car je crois que cet examen seul ferait la matière d’un gros v
uteur, dans cette intention, n’aura pas tout à fait développées, j’ai cru que je ne pouvais rien faire de mieux que d’imite
ainsi que les morts ; car il aurait bien fallu nommer la classe où je crois que chacune de ces Pièces doit être placée ; et s
m’a été quelquefois impossible de ne pas relever des défauts que j’ai cru apercevoir dans leurs Ouvrages ; et c’est sur cel
ue j’ai cru apercevoir dans leurs Ouvrages ; et c’est sur cela que je crois devoir prévenir mon Lecteur, et lui faire connaît
ec ce secours je me défiais moins de ma raison, quoique j’ai toujours cru que je devais avoir plus de ménagement qu’un autr
ment mes idées. Si j’ose donc parler présentement, c’est parce que je crois que je n’aurai plus à l’avenir occasion d’écrire
10 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
s d’un monstre qui t’irrite, La Veuve de Thésée ose aimer Hippolyte ? Crois -moi, ce monstre affreux ne doit point t’échapper.
agœdia meliores quam nunc sunt imitari conantur. »bn Voilà comme je crois qu’il doit être expliqué et entendu, car la Tragé
ui m’environne, Qu’heureusement pour vous la force m’abandonne : Mais croyez qu’en mourant mon cœur n’est point changé. » bv
mable, le père de cette même femme, et tout le Sénat. Caton, que vous croyez un pédant, a pourtant été trouvé tel que l’histoi
jours sans honneurs ! »bw A vous entendre gémir de la sorte, qui ne croirait que vous venez de dire des vérités inutilement dé
ait que vous venez de dire des vérités inutilement démontrées, qui ne croirait que vous en allez dire de nouvelles, et qu’elles
je jouis enfin du prix de mes forfaits." Est mis en exemple. »bx Je crois bien que vous ne le voyez pas, vous qui ne voulez
réponds que vous sortirez du spectacle bien convaincu que personne ne croit devoir ressembler à Atrée parce que ce monstre «
de cet homme illustre est si publique, qu’il n’est pas même permis de croire qu’il se repente de vous avoir obligé. Je vous la
lâcheté M. de Voltaire d’attenter à la gloire de M. de Crébillon ; je crus faire ma Cour à celui-ci en lui portant ma critiq
caresses de M. de Voltaire et les compliments que je reçus me firent croire que j’avais mis à profit quelques-uns des conseil
e ses yeux soient contents au spectacle autant que ses oreilles, j’ai cru devoir métamorphoser le Héros en Arlequin et devo
itié ; elle eut la bonté de demander pardon pour moi et l’obtint : je crus alors que M. de Voltaire ne rejetterait pas le té
e sentiment peut et doit aller. Je vous déclare donc que bien loin de croire que le bien public m’autorise à critiquer les ouv
lle fait à vos yeux un poltron et un « pédant » ? Je ne sais, mais je crois bien que ce sera pour vous seul qu’on verra arriv
? Vous l’aurez peut-être trouvé un peu moins odieux qu’Atrée, et vous croirez M. de Voltaire moins digne de censure, parce que
r par mon expression que j’ai du dépit d’avoir aucun remord. Cela, je crois , rendrait plus naturelle et plus conséquente la p
ractère de Mahomet ; mais si l’Auteur et le Public m’applaudissaient, croyez -vous que je ferais beaucoup d’attention à votre m
bien sanguinaire, le jugement bien faux et le goût bien dépravé pour croire les massacres des gladiateurs un spectacle moins
de vous prouver que la Tragédie n’était rien moins que dangereuse, je crois vous avoir prouvé qu’elle est encore utile à la c
ore utile à la correction des mœurs. Je n’aurai pas plus de peine, je crois , à démontrer que la Comédie a les mêmes avantages
11 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
x réflexions sur cette comédiea. Pour ce qui est de la relation, on a cru qu’il était à propos d’avertir ici que l’auteur n
quoi quelques gens se seraient peut-être mieux accommodés; mais il a cru devoir ce respect au Poète dont il raconte l’ouvr
teur n’aurait fait que la proposer sans la prouver, s’il en avait été cru , parce qu’elle lui semble trop spéculative, mais
nt sur la même supposition, il propose une utilité accidentelle qu’il croit qu’on en peut tirer contre la galanterie et les g
tant est qu’ils y soient, ce qu’il n’examine point. C'est ce qu’on a cru devoir dire par avance, pour la satisfaction des
auteur a sujet de s’en consoler, puisqu’il ne fait enfin que ce qu’il croit devoir à la Justice, à la Raison et à la Vérité.
12 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
apprend à chanter, il s’habille comme les grands Seigneurs à ce qu’il croit , il a la sotte vanité de penser de lui qu’il est
à punir sous le nom de sottise, la candeur des honnêtes gens. »co Je crois comme eux que parce qu’un homme est sot et ridicu
nos George Dandin de Finance se repentir vainement de n’en avoir pas cru Molière ? Le Public rit de leur chagrin, et n’a-t
sont ces Gentilhommeaux ridicules qui, le nez collé sur leurs Titres, croient y trouver des raisons suffisantes pour mépriser t
ns insolents qui vivent ordinairement du bout de leur fusil et qui se croient en droit de battre et d’insulter les Paysans, par
sine, quand il se trouve mal en sa présence, et cela d’un ton à faire croire que ce Vilain a même regret à cette dépense ; n’e
Vous ne vous arrêtez point à parler des Valets de la Comédie : vous croiriez profaner votre plume que de prendre la peine de l
dans sa Pièce. N’est-ce qu’un ridicule qu’il a joué dans L’Avare ? Je crois que vous conviendrez que c’est un Vice, et un Vic
qu’il y a de trivial dans cette comparaison, vous y reconnaîtrez, je crois , du bon sens ; à moins que vous n’exigiez qu’on f
ne vous donne point mon avis pour une règle à suivre ; mais enfin je crois vous devoir dire avec franchise ce que je pense,
ypocrite, en indifférent, en bavard, comme vous prétendez qu’il est : croyez -moi Monsieur, dispensez-vous d’enseigner à Molièr
Lorsqu’Oronte vient lire un Sonnet, tissu de pointes réfléchies qu’il croit des bons mots, son Sonnet doit déplaire comme la
riez haïssable cette Vertu, si vous étiez son seul Prédicateur ! Vous croiriez la faire parler naturellement, quand tout le mond
me très naïvement par ce vers. « Par la sangbleu ! Messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis. » do Le Publi
iscrétion, et de prendre des Ours pour ses Avocats. Voilà Molière, je crois , suffisamment disculpé de vos reproches : je ne c
ilà Molière, je crois, suffisamment disculpé de vos reproches : je ne crois pas qu’aucun homme sensé qui lira cette réfutatio
é avec deux originaux aussi ridicules que le Gentilhomme et la veuve. Croyez -vous que deux Notaires, très bien connus d’un Tes
sous la dictée de Crispin, sans s’apercevoir qu’on les trompe ? Enfin croyez -vous que personne s’imagine qu’une pareille fourb
ppera pas sûrement à la corde dès ses premières tentatives. Voilà, je crois , les reproches essentiels que vous faites à la Co
eais rien : ce serait ennuyer le Public et moi-même ; cette raison je crois m’autorise à l’abréger. Je n’emploierai pas plus
13 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
tifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. D. Si les s
es. On n'en a point trouvé qui fussent dignes des Chrétiens ; et on a cru qu'il serait plus court de les rejeter tout à fai
 ». Aug[ustin]. lib. 1. c. 19.Quelque innocentes que ces personnes se croient , il n'y en a point qui voulût passer des divertis
à craindre que ceux dont vous parlez, ne soient du nombre de ceux qui croient pouvoir servir deux maîtres, « Nemo potest duobus
raient craindre pour eux cette parole de saint Paul : que « celui qui croit être debout, prenne garde à ne pas tomber » ; « 
uments élèvent leur âme à Dieu ? R. Elles ont beau le dire. On ne les croit pas. Le saint Esprit qui forme les bonnes pensées
discernement. Ils sont un piège pour les uns et pour les autres, qui croient pouvoir ne pas se refuser ce que des dévots de pr
14 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
si ressemblante à madame D’Alzan, que sans l’impossibilité, j’aurais cru que c’était elle-même. Tout est égal : ces yeux s
n’aurait pu distinguer Ursule de la nouvelle Actrice : pourtant, j’ai cru voir dans le sourire de madame D’Alzan plus de dé
n est elle-même d’un enjoûment qui ranime tout ce qui l’environne. Je crois l’orage dissipé. Mon Oncle t’écrit : il te marqu
trouble dans votre famille. Trompée la première aux apparences, je me crus permis de répondre aux avances d’un homme aimable
s est facile, Madame, de présumer quel a été le motif de ma conduite. Croyez que j’aime encore la vertu, après mes faiblesses,
ois au joli portrait… Ma sœur, quelle situation !… Mais la mienne, je crois , vaut mieux encore. Adieu, courageuse héroïne : j
15 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
istesse, majestueuse qui fait tout le plaisir de la Tragédie. » Je ne crois pas que l’on puisse disconvenir de la vérité de c
i lui échappent, loin d’y reconnaître la douleur d’une Reine, je n’ai cru entendre qu’une jeune fille abandonnée de son Ama
nne de mortelles atteintes aux bonnes mœurs et à la bienséance. Je ne crois donc point que la Tragédie de Mithridate puisse,
sentir la vérité de ce que j’ai dit dans l’examen de Bérénice : et je crois , qu’après avoir étudié soigneusement le cœur de l
aire des Tragédies, soit dans l’Histoire, soit dans les Romans, je ne crois pas que l’on puisse en trouver un, où la passion
m’a éclairé et m’a fait revenir à mon premier sentiment, qui était de croire cette Pièce insoutenable sur le nouveau Théâtre ;
l’excuser d’en avoir fait usage avec tant de profusion. En effet, je crois que si on représentait Alexandre sans amour, les
me nécessaire ; maxime insoutenable et très pernicieuse : ainsi je ne crois pas que l’Alexandre de M. Racine, puisse jamais c
s les Poètes tragiques depuis lui ont toujours fait ou tâché de faire croire aux Spectateurs que l’amour dans leurs Tragédies
telle qu’elle est sur le Théâtre de la réforme ; mais de plus, je ne crois pas possible de la corriger, quand même je connaî
impressions, que celles de la molesse et de la corruption ; je ne la crois donc point susceptible de correction, ni digne en
16 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
APOSTILLE Je crois vous devoir mander, avant que fermer ma lettre, c
connaît souvent les vices de ceux que l’on lui veut faire estimer. Je crois qu’après cela notre Observateur avouera qu’il a e
a plume, je pourrai m’empêcher de combattre quelques endroits dont je crois ne vous pas avoir assez parlé dans ma lettre. Vou
hypocrites. L'auteur des Observations de la comédie que je défends a cru sans doute qu’il suffirait, pour nuire à Molière,
Tout le choque, tout lui déplaît, tout est criminel auprès de lui. Je crois bien que cette pauvre amante n’a pas été exempte
auvre fille fût aussi innocente que le jour qu’elle vint au monde. Je crois toutefois qu’il y trouverait encore quelque chose
artufe, que ce raisonnement me fait trembler pour mon prochain, et je crois que, s’il avait lieu, l’on pourrait compter autan
enace de déluges, de peste, de famine, et si ce prophète dit vrai, je crois que l’on verra bientôt finir le monde. Si j’ose t
ra bientôt finir le monde. Si j’ose toutefois vous dire ma pensée, je crois que Dieu doit bien punir d’autres crimes avant qu
I, scène 2 ; Charlotte dit : « On m’a toujou dit qu’il ne faut jamais croire les Monsieux ». o. [NDE] Rochemont, op. cit., p.
17 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
ffraient toujours des plaisirs sans mélange : vous vous contentiez de croire ce que vous sentiez : Et sans vous embarrasser da
r : elle ne peut être de convention, et on s’abuse soi-même, quand on croit croire sur caution. Les Apôtres demandaient à Die
le ne peut être de convention, et on s’abuse soi-même, quand on croit croire sur caution. Les Apôtres demandaient à Dieu qu’il
demandaient à Dieu qu’il touchât les Gentils. Je serais fou de ne pas croire vrai ce que je sens, par quelque organe que ce so
que les vertus même qu’on y présente mènent au crime, devons-nous le croire par préférence à ce que nous sentons ? M. Roussea
ence à ce que nous sentons ? M. Rousseau dit4 que quand une Française croit chanter, elle aboie5 ; que la Comédie est infâme
s de la fable des Abeillesc 7, pour tromper les hommes, et leur faire croire qu’ils sont faits pour vivre seuls dans les forêt
18 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
on ne trouve pas qu’il y ait lieu de me louer d’y avoir réussi, je ne crois pas du moins que l’on me blâme de l’avoir entrepr
vous donner des Sentiments d’une véritable componction. Je veux bien croire pour vous justifier en quelque manière dans mon e
contraire, et qu’il ne fait pas un mystère de votre nom. Ceux qui le croiront , n’auront pas pour vous des sentiments aussi favo
Je ne sais en quoi votre ami fait consister votre mérite, on ne l’en croira pas sur sa parole, tant qu’il ne donnera pas de m
ire dans la suite, et que je leur fasse connaître ce qu’elles doivent croire dans une matière si délicate. Je ne puis, que je
pour parler des Pères, après lesquels vous reprenez Saint Thomas. Je crois qu’il est plus à propos de voir d’abord quel est
soumission que j’ai pour l’autorité des Pères ne me permettant pas de croire que leurs déclamations soient appuyées sur le men
tice aux gens d’esprit et de Lettres qui étaient parmi les Païens, de croire qu’ils désapprouvaient et traitaient de superstit
Religion, aussi passa-t-il dans l’esprit du Peuple pour un impie. Je crois donc que généralement parlant, on doit attribuer
u’elles s’y commissent effectivement, comme vous me paraissez l’avoir cru , par la traduction outrée que vous avez faite pag
, nous fait voir qu’il en avait une autre idée que vous, et qu’il les croyait plus honnêtes que les autres Spectacles. Je devra
res Spectacles d’une manière bien différente : ce qui fait voir qu’il croyait ceux-là bien plus honnêtes que ceux-ci. Cependant
fait de conformer les sentiments des Pères à ceux de Saint Thomas. Je crois qu’il est plus raisonnable de conformer les senti
honneur que pour la sûreté de leur conscience, je n’ai pas de peine à croire qu’ils vous pardonneront facilement, ce qu’ils ne
ndez qu’ils ont été en cela du même sentiment que Saint Thomas. Je ne crois pas même devoir m’embarrasser de citer ici contre
te représentation n’a d’abord rien de méchant dans mon idée, et je la crois permise ; mais venez au fait, et mettez cette rep
u’il le consultait dans les occasions les plus importantes. Vous avez cru surprendre votre ami en lui prouvant votre conséq
e de la Comédie, comme si la Comédie était l’ouvrage de Dieu. Je veux croire que c’est plutôt manquer de réflexion, que par ma
sur son sujet. Je ne parle pas de votre manière de le citer, je veux croire que s’il est mal cité, c’est la faute de l’Imprim
rs s’il permet quelque Comédie, ce sont les honnêtes seulement, qu’il croit cependant dangereuses. Ainsi ce n’est pas pour vo
que je ne me mets pas fort en peine de le lire, je veux bien vous en croire sur votre parole ; mais faites plus de réflexion,
abord voir que Saint Charles se défiait de la Comédie, et qu’il ne la croyait pas si honnête et si innocente que vous. D’ailleu
tout ce qui me reste à parcourir de votre Lettre, du moins ce que je croirai le plus plausible et le plus spécieux. La premièr
plaisir par des paroles ou des actions déshonnêtes. C'est ici où vous croyez triompher, et où vous vous congratulez de votre t
ette occasion cet avantage sur vous qu’on aura plus de raison de m’en croire , puisque j’aurai eu plus de moyens que vous de m’
se passaient sur le Théâtre des Gentils, comme vous paraissez l’avoir cru  : car Dieu merci, on n’en voit point de cette nat
r moi qui conviens avec vous que le nôtre est beaucoup plus épuré, je crois qu’il ne l’est pas encore assez, et qu’on y trouv
cela suffit, dis-je, pour que tout le monde la doive éviter. Et pour croire que la Comédie ne nous est pas une occasion proch
lait consulter, pour savoir s’il y a du mal ou non ; vous deviez bien croire que si ces personnes avaient envie d’y retourner,
i dans la Confession même ne veulent pas demeurer d’accord qu’ils ont cru faire du mal, quand ils en ont fait effectivement
dispositions qui me paraissent bien opposées : et je n’aurais jamais cru qu’on pût unir ensemble une véritable horreur du
nt pas de leurs péchés, ou le grand nombre les étourdit, ou ils ne se croient pas coupables par le peu d’horreur qu’ils ont pou
après et pendant sa conversion ; et je vous promets qu’après cela je croirai de vous tout ce que vous voudrez me dire. On se p
ments véritablement Chrétiens, il n’y a point de Théologien qui l’ait cru ni dit avant vous. Ainsi soyez convaincu que les
n lui montrant qu’on est véritablement coupable dans des choses qu’il croit innocentes. Un autre que moi vous aurait fait un
es plus modestes dans les Vers, que l’on ait encore jouées ; c’est je crois la dernière que j’ai vu représenter, et je fus ex
elle aurait bientôt ennuyé et fatigué les spectateurs, les Comédiens crurent être obligés de suppléer par l’immodestie des ges
bles d’exciter dans le cœur de l’homme toute sorte de passions. Je ne crois pas devoir répéter ce que ces Auteurs ont déjà di
èces de Théâtre pour chercher de nouveaux endroits. Quoique vous n’en croyiez pas la lecture défendue à un Théologien, il y a l
à Dieu ni de préjudiciable au prochain. Pour ce qui est de Dieu, vous croyez être à couvert de blâme et d’insulte, lorsque vou
e. Parce que la Comédie n’excite pas toujours les passions, vous avez cru , ou du moins dit, que sa fin et son dessein n’éta
ces Pièces qu’il serait à souhaiter que l’on représentât, et que nous croyons permises avec Saint Thomas, en admettant les autr
es Comédiens qui l’ont représentée. Tout cela supposé, et à ce que je crois suffisamment prouvé, il est aisé de conclure que
p que je n’avance rien de faux ; mais si vous avez de la peine à m’en croire , peut-être ajouterez-vous plus de foi aux Vers d’
ses Satyres. Quelque instruit que je sois de toutes ces choses, vous croyez sans doute, et je le crois aussi, que ce Poète le
it que je sois de toutes ces choses, vous croyez sans doute, et je le crois aussi, que ce Poète le doit être mieux que moi ;
s un cœur que toutes les danses et les chants de l’Opéra. Pour moi je crois que cela est fort égal ; et si on a dit autrefois
qui vont à la Comédie, que dirons-nous des Auteurs et des Acteurs. Je crois qu’il est inutile de recourir ici à la distinctio
uté de Saint Sulpice. Il me dit qu’étant un jour chez un Comédien, je crois qu’il me dit Beauvalle, pour les affaires de son
lui parla de leur génie, de leurs petits talents, de ce à quoi il les croyait propres, et de la profession à laquelle il les de
itable cause de cette infamie dont le Public les note, et dont ils se croient eux-mêmes notés, vient de ce que ceux qui en juge
partout, l’harmonie de leur âme ne soit pas entièrement dissipée ? Je crois la chose impossible. Je n’ai plus qu’une chose à
que l’Ecriture s’expliquât en quelque manière que ce pût être, je ne croyais pas que vous demandassiez un précepte formel : ma
l’Ecriture ne les avait pas défendus : ainsi, sauf meilleur avis, je crois qu’il combattait la vôtre pour la détruire entièr
ez cependant aussi bien que nous. Combien de choses y a-t-il que nous croyons défendues par l’Ecriture, dont elle n’a pourtant
ces Conciles. Je m’en tiendrais même à ces quatre Conciles, si je ne croyais être obligé de justifier Saint Charles Borromée d
t Chrysostome s’étaient servis. Ce qui fait voir que Saint Charles ne croyait pas, comme vous, que ces Pères n’eussent déclamé
ntiment, surtout si vous avez lu le Livre 3 des Actes de Milan, où il croit qu’il est à propos d’avertir et d’engager les Pri
est des Pères en qui le précepte de l’Eglise est encore renfermé, je crois que ce que j’ai dit de Tertullien et de Saint Cyp
fois après le baptême ; et qu’ils n’ont pas plutôt fait profession de croire en Dieu, qu’ils font voir par leur conduite qu’il
Cyprien, Salvien, et Lactance que pour appuyer votre sentiment, j’ai cru qu’il me suffisait de les justifier, et de faire
à bien distinguer l’un de l’autre, pour ne vous y plus tromper, et ne croyez pas nous surprendre par vos raisonnements captieu
sans être exposés à vos railleries. Mais, revenons à notre sujet. On croirait d’abord que cette difficulté que vous vous faites
immodérés et excessifs, et dans les Comédies déshonnêtes, vous devrez croire que la défense en sera égale. C'est ce que l’on p
el de Paris, avec toute la conduite de Monseigneur l’Archevêque. S’il croyait la Comédie si scandaleuse, n’emploierait-il pas t
dernière rigueur. « Si omnia peccata districte prohiberentur. 40 » Je crois avoir suffisamment prouvé que la Comédie que vous
Commandements de Dieu et de l’Eglise n’y sont point gardés, comme je crois l’avoir suffisamment prouvé : il sera inutile d’e
ous ne fassiez voir que l’on donnait à manger dans ces Spectacles. Je crois que Saint Jean de Darnas n’a rien dit que l’on ne
ans le 3e Synode de Milan dont j’ai déjà parlé, ce grand Prélat avait cru que la Comédie était particulièrement défendue le
imanches à la Comédie, avec celui que Dieu prit le septième jour. Qui croirait , à moins que de le voir, qu’un Théologien pût fai
de leur temps d’y assister les Dimanches et les Fêtes, ce qui me fait croire que dans les premiers siècles le dérèglement n’al
ntérêt, ni le désir de plaire aux Comédiens, ne sont pas, à ce que je crois , les motifs qui vous ont fait agir. Plus j’en che
19 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
crifices de Venus, ou des degrés pour monter à l’autel de Baal. Si je croyais que vous et moi dussions jamais assister à ces vi
ndant je suis autant chaste qu’un autre. Le Réponse. 2. Neoph. Ne le croyez pas, Proselyte, c’est un trompeur, ou un phénix d
croyez pas, Proselyte, c’est un trompeur, ou un phénix du siècle ; de croire que ce soit un phénix, j’ai de la peine, dites do
r que dans la comédie il est aussi chaste que dans l’Eglise, je ne le crois pas, et ne le croirai jamais. Belle Sentence du g
e il est aussi chaste que dans l’Eglise, je ne le crois pas, et ne le croirai jamais. Belle Sentence du grand Arnobe sur ce suj
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
ît étonnant que des sons puissent être l’image des passions : mais je crois que la peinture qu’elle nous en fait n’est vraie
nt tentés de conclure qu’elle peint jusques au sentiment, parce qu’on croit qu’elle éxcite en nous le chagrin, la fureur, la
, & qui fait le bonheur de l’univers entier. Mais que devons-nous croire préférablement, ou le vulgaire ou le Philosophe ?
les autres sciences & suivit de bien près l’instrumentale que je crois un peu plus ancienne. Les prémiers habitants de l
ix le chant de l’oiseau dont elle recevait des leçons. Lorsqu’elle se crut un peu instruite, elle ôsa mêler le bruit de ses
nstrumentale est plus ancienne que la vocale ; son origine. Je la crois de quelque tems plus ancienne que l’autre. Il est
la suite en Grèce des prix pour le plus fameux Musiciens ; ce fut, je crois , dans les jeux Isthimiques. Ai-je besoin d’averti
dre plus ou moins fort, selon qu’il est près ou éloigné. S’il fallait croire ce Philosophe, Dieu serait donc l’inventeur de la
changées. Son harmonie lui parut l’image du bon ordre de l’état ; il crut qu’en la conservant toujours telle qu’elle était,
ens ; aussi resta-t-elle toujours dans une certaine langueur : ils la croyaient , sans doute, arrivée au dernier point de sa perfe
laves. Histoire de la Musique chez les Latins. Il ne faut pas croire que les Romains ne connurent la Musique qu’après
licus ; les jeux Sceniques en furent la principale cause. Les Romains crurent en les instituant, calmer le couroux des Dieux, &
entés de l’appeller une Encyclopédie, un cercle de science. Les Grecs croyaient fermement qu’elle inspirait toutes les vertus civ
ormel ?34 Mais ce n’est encore rien. Lycurgue, ce fameux Législateur, croyait que la musique inspirait la valeur & la sages
n éffacer une partie, les défenseurs de la musique veulent nous faire croire que les Anciens donnaient au terme musique une si
e de meilleure musique, sont les plus fréquentées. Les Anciens la croyaient éfficace pour diverses maladies : quelques modern
la musique est un remède souverain à bien des maux ; si nous nous en croyons les Grecs, elle est plus éfficace que tous les se
Amphion & Orphée. Enfin il n’est sorte d’avantage dont ils ne la crussent pourvue. Il est vrai que nous n’en voyons rien ;
dit-on, la musique ancienne. Un Philosophe Scyte, qui s’appellait, je crois , Anacharsis, frère d’un Roi de la Scytie, eut la
onfessions de ce qu’elle avait quelquefois trop enflammé ses sens. On croit si peu aux éffets de la musique, qu’on s’est géné
la mourante sagesse d’une belle, jette le dernier soupir, qu’elle ne croit encore que frédonner une chanson. Le siècle p
lasphème musical, c’est à son siècle qu’on doit s’en prendre. « On ne croyait pas, dit M. de Voltaire, que les Français pussent
tenir trois heures de musique ». Que les choses sont changées ! On ne croit pas maintenant que les Français puissent vivre sa
peut-être n’est-elle pas tout-à-fait juste : d’ailleurs, nous pouvons croire , pour nous consoler, qu’elle ne se rapporte aucun
si peu de chose, qu’est-ce donc que notre Théâtre favori ? 19. On croit que le mot musique vient du Latin musa, parce que
21 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
je parle de l’amour tendre et passionné des Amants. CLEARQUE. Je ne crois pas que l’Auteur ait jamais eu le dessein de vous
ait aussi forte alors qu’elle l’est aujourd’hui ; et les Poètes ne se croyaient pas obligés pour cela d’en représenter toute la f
pour rendre ses Tragédies aussi passionnées que les nôtres, s’il eût cru que la galanterie des Athéniens était une raison
à la religion, pour vous répondre ; néanmoins pour ne vous pas faire croire que je fais le scrupuleux et le dévot hors de sai
vous que cela fasse dans l’esprit des Spectateurs ? CLEARQUE. Je ne crois pas que cela puisse produire aucun mauvais effet,
avons pour lui nous dispose à le suivre dans ses faiblesses, et l’on croit qu’il est permis d’être amoureux, en voyant des P
elles par conséquent on peut assister sans scrupule. CLEARQUE. Vous croyez donc que tout le danger auquel on s’expose en all
a Comédie, ne vient que de l’amour qu’on y dépeint ? TIMANTE. Je le crois ainsi, si vous considérez la Comédie en soi, et n
en âge d’agir et d’aider à l’embellissement de la pièce. Pour moi, je crois que si l’Auteur d’Iphigénie avait voulu nous donn
res sentiments qui tirent les larmes des yeux de tout le monde. Je ne crois pas que l’empressement d’une Amante ait jamais ri
ue les Grecs ne s’attachaient qu’à ces grandes passions. CLEARQUE. Je crois sur votre parole tout ce que vous dites des Grecs
ivent défendre à leurs enfants, et en les portant à y assister, elles croiront avoir trouvé un moyen assuré de les retirer douce
ferait de fort méchantes Tragédies sur ces Principes. TIMANTE. Vous croyez donc qu’on ne peut faire de bonnes Tragédies sur
eut faire de bonnes Tragédies sur des sujets saintsz ? CLEARQUE. Je crois du moins qu’on ne voudrait pas se hasarder à en f
donné aux Comédiens que pour représenter des Histoires saintes, je ne crois pas que ces Messieurs voulussent reprendre aujour
réussit bien, Monsieur Corneille la hasarda sur sa réputation, et il crut par le succès qu’elle eut, qu’il en pouvait hasar
ne peut les abaisser sans les faire sortir de leur caractère ; et je crois que la raison pour laquelle ces Héros ne seraient
autres gens que ceux qui sont accoutumés à la barbarie du Collège. Je crois ne point faire tort à ces Messieurs de dire qu’on
affiches : « Nous vous donnerons le Martyre de saint Eustache », vous croiriez qu’on irait à la Comédie ; le seul nom de saint E
les sujets profanes, mais j’en doute un peu pour les sujets Saints ; croyez -vous qu’un Poète puisse feindre l’Episode d’un Ma
ouloir faire comme quelques Auteurs Latins de ces derniers temps, qui croient qu’il leur est permis de faire dire deux cents Ve
tres un chemin si inconnu ; mais qui voudra être ce téméraire ? Je ne crois pas qu’aucun des Poètes qui travaillent aujourd’h
elles ont des beautés qui sont particulières à ce grand Poète, et je crois qu’on y courrait encore comme au Cid, s’il ne rep
Auteurs, serait de travailler sur un autre sujet. J’ai de la peine à croire que leur Iphigénie soit jouée durant trois mois c
’est déclaré pour une Pièce, il a de la peine à changer. Au reste, ne croyez pas que des Auteurs médiocres soient capables de
22 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
sque de se noyer, avant d’avoir fait une juste information ; mais que croyez -vous qu’il doive faire après s’être exactement in
is à sa maîtresse de la défaire d’un homme qu’elle aime, mais qu’elle croit devoir haïr depuis qu’il lui est infidèle : suppo
à nous apprendre le changement des mœurs. Cependant, je veux bien en croire le sceptique dont vous adoptez le témoignage : qu
illeurs, Pour être vertueux on n’a qu’à le vouloir. Crébillon. Je crois avoir suffisamment prouvé la bonté des poëmes, so
il ne s’y passe rien de grossier. Amor non talia curat. Virg. Je crois en avoir assez dit pour vous faire revenir de vot
rentrer dans la voie du salut, je vous avouerai franchement que je la crois peu capable d’opérer ces miracles ; je la regarde
je me serois fait gloire de n’y rien opposer*. Cependant j’ai peine à croire que les Pères de l’Eglise, qui condamnèrent les T
de l’opéra dans le cours de cette lettre ; ce n’est pas parce que je crois ce spectacle plus dangereux que les autres, mais
23 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
plaudissement, qu’elles ont scandalisé les Personnes dévotes, qui ont cru qu’elles n’étaient recherchées que parce qu’elles
fons ou bateleurs de ce temps-là, et qu’il n’y a point d’apparence de croire que ces sortes de gens fussent mis au rang des pe
-comédies qui étaient des Pièces sérieuses, cela suffit-il pour faire croire que ceux qui les représentaient devaient passer p
es Pièces sérieuses eussent été des Hommes vénérables. Ne doit-on pas croire qu’il y en avait qui étaient propres à tout, comm
vec plus de liberté qu’auparavant. Il y a des Gens si simples, qu’ils croient que la même reforme dure encore, parce qu’on n’en
le plaisir d’y demeurer, ayant caché la malice si agréablement, qu’on croit qu’elles la peuvent entendre sans rougir. Il y a
és dans leurs Tableaux, sont condamnés par les personnes austères qui croient que de tels objets causent de mauvais désirs. Les
paroles trop touchantes. En ce qui est des Poètes Comiques que chacun croit être plus libres ; il n’a pas eu besoin d’en parl
24 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
oit, la légèreté, l’oisiveté, lui donnèrent de la vogue. Qui n’auroit cru sans conséquence des extravagances d’ivrogne ? Le
e les Comédiens aux hérétiques, parce que les uns & les autres ne croient & ne débitent que des fables. Il pouvoit ajoû
romener dans la lune ? Cet astre en effet a plus d’influence qu’on ne croit dans le pays de Romancie & sur les peuples dr
sprit & le cœur ? Je sais bien que personne n’y est trompé. On ne croit pas voir sur le théatre un Cyd, un Alexandre véri
’un vil Acteur, dont la majesté s’évanouit dans les coulisses ; on ne croit pas les hauts faits des Amadis & des Rolands,
te de couleurs, de formes, de passions, de vices, de vertus. Qui peut croire un homme dont la vie est un rêve perpétuel, si ex
sont adorables. En faut-il tant pour leur persuader ce que déjà elles croient  ? Aussi toutes occupées à cultiver, à embellir, à
sable, qui la rend la plus malheureuse, & qu’elle paye de retour. Croiroit -on que ce faux du théatre, ainsi que des romans,
it tout mêler, tout confondre, douter & se jouer de tout, ou tout croire sans discernement, qui apprend à déguiser les fai
t des progrès différens, selon le caractère des esprits. Il fait tout croire aux bonnes gens, & douter de tout aux beaux e
, dépayser, masquer, colorer, en un mot, à mentir en tout genre. Vous croiriez encore à chaque piece voir représenter le Menteur
mp; son crédit, & avec lui tous les agrémens de la vie ; on ne le croit plus lors même qu’il dit la vérité. Le Démon est
25 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
omme de lettres, dont je reconnois la supériorité de génie. Mais j’ai cru devoir vous communiquer une observation que j’ai
vous avez faite aux Théologiens de Genève, en les accusant de ne plus croire ni à la Divinité de Jésus-Christ, ni à l’éternité
men réfléchi ne fasse naître chez tout lecteur. Mais, quand même vous croiriez nous honorer en nous accusant, je ne m’en tiendro
s faisons une gloire de marcher sur leurs traces, sans cependant nous croire obligés d’adopter servilement tous leurs principe
seigne, & surtout à l’égard de la divinité de notre Sauveur. Nous croyons qu’un fait peut être véritable, quoique nous ne c
ensent autrement, nous les comparons à des hommes qui refuseroient de croire que le feu brûle, parce qu’on ne sauroit leur don
chemin, comme vous voyez. Blâmez-la, si vous le jugez à propos ; mais croyez du moins que c’est ainsi que nous pensons, que c’
26 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
anité, la perfidie ; vous aimez votre épouse bien plus que vous ne le croyez  : vous l’aimez plus que moi, plus que vous ne vou
vous a fait me cacher que vous n’étiez pas libre, vous m’estimez, je crois m’en être apperçue : je veux redoubler ce sentime
ont-ils devenus, ces tems heureux, si proches encore !… Car, je ne le crois pas, qu’il me préfère. Et puis, me préférât-il ;
nsé ? c’est moi, moi qui tremble pour la possession d’un cœur dont je croyais être sûre, & qui, pour le conserver, cherche
e aigri ; en quittant son oncle, monsieur D’Alzan était triste ; j’ai cru l’entendre soupirer. Mon Dieu ! qu’il serait quel
27 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
e : est-ce une chose facile ; et dans quelque profession que ce soit, croyez -vous que les excellents hommes soient communs ? P
oyez-vous que les excellents hommes soient communs ? Pour moi, qui ne crois pas qu’un certain nombre de mots et une rime au b
un certain nombre de mots et une rime au bout, soient des Vers, je ne crois pas aussi que tous ceux qui parlent à la Comédie
r Racine, et qu’étant son Amie comme vous l’êtes, il vous est aisé de croire ce que vous souhaiteriez qui fût : mais quelque d
et ayant purgé le Théâtre de la Barbarie qui s’y était introduite, je crois que le premier Rang lui est légitimement dû. Non
ue vous allez à la première Représentation d’une Pièce sérieuse, vous croyez , dites-vous, aller à Athènes ou à Rome : vous ne
persuadé qu’il est dangereux d’exposer de trop grandes nouveautés, je croyais qu’un Prologue que je fis pour préparer les Audit
28 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
ne paraît pas assez noble, et que celui d’unie est plus propre, j’ai cru que je devais faire parler Tertullien en bon cath
tullien en bon catholique. On sait que quelques Pères l’ont accusé de croire que les âmes n’étaient pas créées de nouveau, mai
t pas à Rome, et peut-être qu’il n’y avait jamais été. » J’ai peine à croire que ceux qui liront avec attention cet endroit de
mulieres. Quoique l’auteur s’exprime d’une manière un peu obscure, je crois néanmoins qu’il parle ici contre les comédiens qu
e. Hors Chap. 20. des loges, hors des portiques. C’est ainsi que j’ai cru pouvoir traduire les deux mots latins, cameras, a
fort connu, et qu’il exprime bien la chose dont parle l’auteur, j’ai cru qu’il me serait permis de rendre ainsi la phrase
Jésus-Christ. Entre les pères de l’église quelques-uns semblent avoir cru la même chose. Nous savons que cette opinion ne s
29 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
orde plus grande que notre esprit n’est faible et léger ? Nous devons croire qu’il est juste et non point vindicatif : il puni
rfections et ses qualités, nous aurions eu plus de disposition à vous croire , lorsque vous auriez dit qu’il était impie et lib
le sérieux, devez-vous le blâmer de s’être fait un personnage qu’il a cru le plus propre pour lui ? Ne nous dites point qu’
e j’ai connu par là qu’il n’avait pas besoin d’un grand secours, j’ai cru que ma plume, toute ignorante et toute stérile qu
qu’au plus célèbre et au plus éloquent ; et par la même raison qu’on croit plutôt un paysan qu’un homme de cour, les ignoran
facilité qu’ils ont de prouver ce qui paraît le plus faux, qu’ils ont cru que cette réputation ferait un tort considérable
laissé le soin aux plumes moins intéressées que les leurs. J'ai donc cru que cela me regardait, et comme je n’avais encore
s ignorants est toujours différent de celui des gens d’esprit, on eût cru que Monsieur de Molière n’avait point eu l’approb
rié, et c’est par là qu’on le tire peu à peu de son aveuglement. Il a cru vous devoir la même charité ; mais si par hasard
30 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
e, au moins selon les Pères auxquels je m’en rapporte, et auxquels je crois que nous sommes obligés de nous en rapporter. Une
outrée et la plus forcée les peut pousser) Car on s’abuse bien si on croit que les Romains étaient tels qu’on nous les dépei
te qui a si bien entendu ce que peut la représentation. Je ne saurais croire que les Poètes ignorent tout cela, puisque leur d
si vives et si touchantes, que l’imagination soit trompée et qu’elle croie assister à une action véritable, non pas à une re
ion que nous professons, et à l’Evangile de Jésus-Christ, pour ne pas croire qu’il est fort à craindre que ce qui leur a attir
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
ie, ou Prologue, Episode, & catastrophe ; il ne faut pourtant pas croire qu’elles n’eussent que trois parties. Elles en on
us les Acteurs quittent la Scène, comme dans nos Drames. Pour moi, je crois que les Savans ont eu tort de trouver des divisio
Vers d’Horace dans lequel il est question des Actes,16 fait pourtant croire avec raison que ce terme était en usage à Rome dè
que chaque Acte du Poème leur serait entièrement consacré. Mais je ne crois pas que cette opinion soit recevable : l’intrigue
propose. Les Anciens nous en ont donné l’éxemple, du moins si nous en croyons le grand Corneille, qui paraît lui-même la consei
aient les Actes par le chant du chœur ; & comme je trouve lieu de croire qu’en quelques-uns de leurs Poèmes ils le fesaien
héâtre ; mais la vraisemblance est blessée, lorsqu’on veut nous faire croire que ce qui n’a pu se pâsser que dans huit ou dix
ces Météores brillans qui se dissipent bie-tôt dans les airs. Je ne crois pas que l’on puisse me demander maintenant, si l’
32 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
t de la consoler. Cette dame se rendit à des offres si généreuses, et crut devoir, par reconnaissance, instruire son bienfai
eureuse de trouver dans la femme de son bienfaiteur une nièce qu’elle croyait perdue ! Beauchâteau, qui n’avait cru faire du bi
enfaiteur une nièce qu’elle croyait perdue ! Beauchâteau, qui n’avait cru faire du bien qu’à une étrangère, était enchanté
cueil de ses poésies ; quelque temps après, il fut en Angleterre ; on croit que de là il fit un voyage en Perse. Depuis ce te
33 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
re de son esprit : il se moque également du Paradis et de l’Enfer, et croit justifier suffisamment ses railleriesDans sa Crit
, et a voulu rendre les dévots des ridicules ou des hypocrites : il a cru qu’il ne pouvait défendre ses maximes, qu’en fais
dont toute la créance aboutit au Moine Bouru : « car pourvu que l’on croie le Moine Bouru, tout va bien, le reste n’est que
i souffle le chaud et le froid, qui confond la vertu et le vice : qui croit et ne croit pas, qui pleure et qui rit, qui repre
chaud et le froid, qui confond la vertu et le vice : qui croit et ne croit pas, qui pleure et qui rit, qui reprend et qui ap
nt en apparence, et qui le nient dans le fond du cœur : Il y en a qui croient un Dieu par manière d’acquit, et qui le faisant o
bertin et Malicieux. L’Athée se met au-dessus de toutes choses, et ne croit point de Dieu : l’Hypocrite garde les apparences,
it point de Dieu : l’Hypocrite garde les apparences, et au fond il ne croit rien : le Libertin a quelque sentiment de Dieu, m
u nez en terre, et devient camus avec son raisonnement : le Maître ne croit rien, et le Valet ne croit que le Moine Bouru : e
camus avec son raisonnement : le Maître ne croit rien, et le Valet ne croit que le Moine Bouru : et Molière ne peut parer au
, qui n’offense point le Maître, et qui fait rire le Valet ; et je ne crois pas qu’il fût à propos, pour l’édification de l’A
l a perdu tout respect pour le Ciel (ce que pieusement je ne veux pas croire ) il ne soit pas abusé de la bonté d’un grand Prin
ce n’était rien qui vaille. Et enfin sans m’ériger en Casuiste, je ne crois pas faire un jugement téméraire d’avancer, qu’il
34 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
est le visionnaire et le fanatique. Mais cela ne doit pas vous faire croire que je prends parti, puisque c’est au contraire u
bonne ou de mauvaise humeur. Mais je ne m’arrête point à cela, et je crois que c’est seulement un préambule pour venir à vot
elle ne peut offenser que la Comédie seulement, et non pas la Poésie. Croyez -vous que ce soit la même chose, et prenez-vous ai
vois qu’on vous fâche quand on dit que les Poètes empoisonnent, et je crois qu’on vous fâcherait encore davantage, si l’on vo
rs d’âmes. Je ne pense pas aussi que ces Poètes s’en offensent, et je crois qu’après vous il n’y en a point qui ne sachent qu
-ils pas toujours nommé la Comédie l’Art de charmer, et n’ont-ils pas cru , en lui donnant cette qualité, la mettre au-dessu
pas plus fortement ce qu’on avait seulement proposé. Est-ce que vous croyez que l’Auteur des lettres ne puisse prouver ce qu’
t juger des autres Poètes par vous-même. Que pensez-vous qu’on puisse croire de votre esprit quand on vous entend parler des S
éprisante dont vous traitez les Saints que l’Eglise honore. Mais vous croyez avoir grande raison, et vous apportez l’exemple d
Comédie, et il y a plaisir de vous le voir pousser à votre mode. Vous croyez qu’il est invincible, et parce que vous n’en voye
tément et sans pudeur ! Pour qui pensez-vous passer, et quel jugement croyez -vous qu’on fasse de votre conduite, quand vous of
tions et les violements qu’il fait de la parole divine. Si on le veut croire ce n’est plus lui qui parle, c’est Dieu qui parle
re histoire. Je ne pense pas aussi que vous l’ayez dite pour la faire croire , mais seulement pour faire rire, et vous n’avez é
eulement pour faire rire, et vous n’avez été trompé qu’en ce que vous croyiez qu’on rirait de l’histoire et qu’on ne rit que de
les livres de Port-Royal, vous les avez entièrement détruits, et vous croyez avoir suffisamment répondu à tous les anciens Con
35 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291
nne, parce qu’elle est plus simple & plus chantante, ainsi que je crois l’avoir démontré. Ces deux précieuses qualités do
s Musiciens font particulièrement l’éloge de la musique d’Italie ; je crois trouver dans leur conduite une nouvelle raison de
t plus certaine de plaire que celle de l’Opéra-Sérieux ; ainsi que je crois l’avoir déjà remarqué. Notre chant héroïque offre
ands succès, autant que sa ressemblance avec la mélodie Italienne. Je crois découvrir une nouvelle raison des succès actuels
36 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
ffraye une âme neuve & trop sensible ! En ouvrant ta Lettre, j’ai cru que ton mari, affichant le desordre, profitait de
moler… Elle n’est donc pas… Tu as oublié de me la nommer : mais je la crois une Actrice. De quel théâtre ?… Marque-le moi, ma
tage si grand aux yeux des hommes sensés, que monsieur Des Tianges ne croit faire son bonheur & le mien qu’autant qu’il e
nnais ta Rivale, étudie-la, pénètre-la, copie-la, surpasse-la ; & crois que pour regagner entièrement un cœur sur le poin
37 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
ce de Conti, qui avait fréquenté les Théâtres avant sa conversion, se crut obligé d’écrire contre la Comédie ; ce qu’il fit
re intitulé, Dissertation sur la condamnation des Théâtres, dont on a cru qu’Hédelin était encore l’Auteur. M. de Voisin se
tres, dont on a cru qu’Hédelin était encore l’Auteur. M. de Voisin se crut obligé de défendre le Traité de Monsieur le Princ
onse à tous ces savants et solides Ecrits contre la Comédie, et on ne croyait pas que personne osât mettre la main à la plume p
38 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
un mérite distingué, et que je n’aurais pas consulté si je ne l’avais cru tel, me vint hier faire des reproches de ce que j
en sûreté de conscience la faire représenter. Je lui tins parole, et crus ne me pouvoir mieux adresser qu’à celui qui avait
ppeler un peu votre souvenir, vous trouveriez que des Papes n’ont pas cru les plaisirs du Théâtre indignes de l’attention d
des fatigues qui sont inséparables de la vie, c’est un de ceux que je crois le plus innocents. Si je ne craignais d’être comp
ettent sont dans une plus grande élévation. De là je le mènerai où je croirai ses leçons le plus nécessaires ; et partout je do
ai de faire aller Esope Partout où les abus offrent de faux appas, Ne croyez pas que j’enveloppe Parmi les vicieux ceux qui ne
39 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
sément en sa faveur par préférence à ses Rivaux ; d’autant plus qu’il croirait être en droit de lui moins donner qu’à tout autre
c fondement d’y avoir donné son consentement, et par conséquent on la croira coupable, etc… d’ailleurs Elise a raison d’être o
blables et surtout de meilleures que tout autre pourrait imaginer, je crois que la Comédie de l’Avare peut être conservée pou
avec une attention scrupuleuse, ou avec une vicieuse nonchalance. On croirait qu’il ne peut pas y en avoir un seul qui souhaitâ
deux passions en ridicule ; en forte que depuis Molière, j’ai peine à croire que le vrai style de la Comédie se soit conservé
nt pour faire signer à Chicaneau le Contrat de mariage, lui faisant à croire que c’est un papier de procédure. Quoiqu’on en pu
40 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
qu’on verra aux Actes suivants dans le saint Personnage. Vous pouvez croire que la Vieille n’écoute pas cette raillerie, qu’e
us pouvez croire que la Vieille n’écoute pas cette raillerie, qu’elle croit impie, sans s’emporter horriblement contre celle
pour lui reprocher l’extravagante estime qu’il a pour ce Cagot, qu’on croit être cause de la méchante disposition d’esprit où
ts de son Beau-frère, auxquels il n’a rien à répondre, bien qu’il les croie mauvais, lui dit adieu brusquement, et le veut qu
la maxime, que nous jugeons des autres par nous-mêmes, parce que nous croyons toujours nos sentiments et nos inclinations fort
est une vérité, il dit qu’« il la veut marier avec Panulphe, et qu’il croit qu’elle lui obéira fort volontiers quand il lui c
une seconde fois, et elle pensant bonnement, sur ce qu’il a témoigné croire qu’elle aime Panulphe, que c’est peut-être ensuit
n faire parler à Panulphe même par la Dame, parce qu’ils commencent à croire qu’il ne la hait pas. Et par là finit l’Acte, qui
ous les jours pour les visites qu’elle reçoit », et la prie de ne pas croire « que ce qu’il en fait soit par haine qu’il ait p
opinions erronées par la Comédie : que pour arriver à ce but, ils ont cru que le plus sûr moyen était de proposer les exemp
e cela ; qu’il n’est qu’un ver, un néant : quelques gens jusqu’ici me croient homme de bien ; mais, mon frère, on se trompe, hé
sentiment sur tout ce qui se passe, et pour lui demander « s’il ne se croit pas obligé comme Chrétien de pardonner à Damis »,
que, s’il s’accommodait avec Damis et la Dame, il donnerait sujet de croire qu’il est coupable ; que les gens comme lui doive
cieux, insiste à lui demander « si, par un motif tel que celui-là, il croit pouvoir chasser de la maison le légitime héritier
ose et de lui demander « ce qu’il dirait s’il voyait ce qu’il ne peut croire  », ils le contraignent de répondre : « Je dirais,
raisons assez plausibles, il commence à s’aveugler, à se rendre, et à croire qu’il se peut faire que c’est tout de bon qu’elle
avagance, et de sorte, « qu’il est dans un état à tout voir sans rien croire  ». Excellente adresse du Poète, qui a appris d’Ar
ns étant capables de cet excès de fourberie, la plupart ne peuvent le croire  ; et qu’enfin on ne saurait dire combien les paro
ulphe. La Vieille, encore entêtée du saint personnage, n’en veut rien croire , et sur cela enfile un long lieu commun « de la m
« qu’il est puni selon ses mérites ; et que comme il n’a point voulu croire longtemps ce qu’on lui disait, on ne veut point l
point voulu croire longtemps ce qu’on lui disait, on ne veut point la croire lui-même à présent sur le même sujet ». Enfin la
hoses autrement qu’elles ne sont, et qu’enfin il ne faut pas toujours croire tout ce qu’on voit ; qu’ainsi il fallait s’assure
élicate que celle-là. Le pauvre homme serait encore à présent, que je crois , à persuader sa mère de la vérité de ce qu’il lui
pût porter aucune atteinte à sa dignité. En effet, Monsieur – car ne croyez pas que j’avance ici des paradoxes – c’est elle q
le importance il était de l’imprimer dans l’esprit du peuple, ils ont cru sagement ne pouvoir mieux lui en persuader la vér
tablement accidentel, mais aussi très important, que non seulement je crois qu’on peut tirer de la représentation de L’Impost
ens. Cela est si vrai, et telle est la force de la prévention, que je croirais prouver suffisamment ce que je prétends, en vous
i est en elle, nous fait la mésestimer nécessairement, parce que nous croyons que la raison doit régler tout. Or ce mépris est
ns que l’homme qui l’a faite ignore qu’elle soit déraisonnable, et la croit raisonnable, donc qu’il est dans l’erreur et dans
ilà, Monsieur, ce que vous avez souhaité de moi : gardez-vous bien de croire pour tout ce que je viens de dire, que je m’intér
41 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
le, qui, après avoir satisfait aux devoirs extérieurs de la piété, ne croient point en perdre le fruit & le mérite, en assi
n, qui l’aimez, qui aspirez aux récompenses qu’elle promet, & qui croyez pouvoir concilier, avec les devoirs qu’elle presc
hil tale faciamus, nisi & talia facientibus non conferamur. Et ne croyez pas, mes Frères, que ce soit ici seulement l’opin
er enim Christianis omnibus hoc interdictum est. Ici, mes Frères, je crois entendre la réponse que vous opposez à ces raison
l’amour n’est pas aussi condamnable que l’Evangile veut nous le faire croire  ; qu’il est ou un penchant légitime de la nature,
divine parole est-elle donc aujourd’hui réduite ! Non, mes Frères, ne croyez pas qu’un profane Comédien puisse jamais devenir
ré le théâtre que du côté de sa morale & de ses maximes, & je crois avoir suffisamment prouvé que sous ce point de vu
s jours ; voilà ce qui attire aux Ministres de l’Evangile, lorsqu’ils croient devoir censurer ces spectacles pernicieux, des re
rrible sans doute ; mais la colère de Dieu l’est encore davantage. Et croyez -vous que parmi les Pasteurs de l’Eglise, il y en
oyez-vous que parmi les Pasteurs de l’Eglise, il y en ait un seul qui croie les Comédiens à l’abri de cette vengeance divine,
e ; & mon cœur n’y voit point le poison qu’une morale trop sévère croit y appercevoir. Voilà, mes Frères, ce qu’on nous r
lus émus. Ils le disent, mes Frères, & cela peut être ainsi. Mais croyez -vous qu’ils en soient, en effet, moins coupables 
ne spiritûs non est… & si cesset affectus, nulla est voluptas. Et croyez -vous, mes Frères, que ces sentimens, reçus dans v
, reçus dans votre cœur, n’y laissent point de traces pour la suite ? Croyez -vous que votre ame, ébranlée par des mouvemens si
lance avec ce monde ennemi de Jésus-Christ. A Dieu ne plaise que vous croyiez pouvoir allier l’œuvre de Dieu avec celle du mond
us devez vous éloigner du monde son ennemi. A Dieu ne plaise que vous croyiez pouvoir allier l’œuvre de Dieu avec celle du mond
42 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
gens qui ne vous ont fait aucun mal ? Non sans doute : il suffit, je crois , de l’avoir bon. Sous le masque spécieux du patri
is, de l’avoir bon. Sous le masque spécieux du patriotisme, vous vous croyez en droit d’exhaler une bile odieuse, et; pour pro
hique l’exige, excitera mon admiration et; mes applaudissemens. Je ne crois pas au reste qu’il soit fort difficile de faire d
ment pas. Est-ce suivre et; embellir les mœurs d’un Conquérant qui se croit tout permis, que de lui représenter Christierne a
e suis très-assuré que vous avez senti ces vérités comme moi. Puis-je croire conséquemment que ce soit avec bonne foi que vous
la laisse telle qu’elle est sans l’attaquer. Parlons vrai, Monsieur, croyez -vous qu’un Auteur qui donneroit au Parterre de Lo
effet ? Il n’y auroit point d’Acteurs s’il n’y avoit point d’Auteurs. Croyez -moi, faites amende-honorable d’avoir été le premi
e se plaindre du mépris de sa fille qui refuse de la reconnoître, et; croyez -vous que ce même monstre ne sera pas touché, quan
l’honneur à un Spectacle composé de mille ou douze cent personnes de croire que le plus grand nombre ressemble à un tel homme
si je n’avois apperçu Mlle. D***. dans le carosse de Monseigneur, je croirois qu’il vient de confesser. Une Tragédie où les mêm
ant encore pour oser soutenir que l’homme est né bon, je le pense et; crois l’avoir prouvé ; la source de l’intérêt qui nous
convaincre de cette vérité. Fabula de te narratur. Avançons. « On se croiroit , à votre décision, aussi ridicule d’adopter les v
us les devoirs de la vie humaine, à peu près comme ces gens polis qui croient avoir fait un acte de charité, en disant au pauvr
de l’illusion qui a dicté cette régle, c’est celui de la vérité. Vous croyez convaincre du peu de profit qu’on peut tirer des
mis cette vérité dans la bouche de Caton qui lui dit : Catilina, je crois que tu n’es point coupable, Mais si tu l’es, tu n
ôt sera mieux occupée ; Elle n’aspire plus qu’à te percer le sein. Croyez -vous que ces deux vers disposent en sa faveur, et
plus généreux que ceux de Mérope qui veut protéger Égiste lorsqu’elle croit être persuadée qu’il n’est pas son fils ? Écouton
cruauté et; la barbarie de Clytemnestre et; d’Égiste. D’ailleurs il a cru instruire par-là plus efficacement les hommes de
nvention de l’Auteur et; l’adresse de l’Acteur me font plaisir. Je ne crois pas avoir rien à me reprocher à cet égard sur ma
’être, Mais après ce qu’en vous je viens de voir paroître, et;c. Ne croiriez -vous pas que Philinte a commis quelque crime ou f
propres maximes de Moliere dans la bouche d’Alceste que plusieurs ont cru qu’il vouloit se peindre lui-même. » Si cela est,
ble apparence réjaillit jusqu’à un certain point sur les hommes. Vous croyez qu’on pourroit faire sur votre idée un nouveau Mi
s hommes ; Philinte a donc pu donner à son ami le conseil qu’il lui a cru salutaire à cet égard. S’il le refuse c’est qu’il
posent d’ordinaire le cercle ne sont pas d’assez mauvaises mœurs pour croire que leur oisiveté produiroit des forfaits comme v
s vieillards s’opposent encore à ce qu’elle souhaite, c’est moins, je crois , parcequ’ils les regardent comme dangereux, que p
ert a proposé de les contenir par la sévérité des Loix, c’est qu’il a cru la chose facile. Vous n’êtes pas de ce sentiment.
ncérité, que si j’épluchois votre systême de la chambre d’honneur, je crois qu’il ne me seroit pas difficile d’apprêter à rir
dre au public une opinion contraire à celle qu’il a des Comédiens. Je crois ne m’être pas trompé. Dans l’idée que chaque homm
pas trompé. Dans l’idée que chaque homme s’est formé des duels, il a cru son honneur engagé à ne les pas regarder honteux,
bre, reste à savoir si la Loi seroit capable de leur en imposer. J’ai cru avoir déja suffisamment démontré que si Genève vo
cher. Pour parvenir à l’exécution du plan que je m’en fais, voici, je crois , les moyens les plus aisés. Premierement il faudr
ous nous avez mesuré à votre aune. Revenons toutefois sur nos pas. Ne croyez point que je serois consolé de l’infamie parcequ’
op dur dans certains endroits de mon livre, j’ose me flater qu’ils ne croiront pas que vous ayez à vous plaindre de ma vivacité,
rtain qu’il y en ait plusieurs dont la conduite est irréprochable, on croit si peu à la possibilité de leur vertu, qu’on la t
e que vous entendez par les femmes du meilleur air. Je suis obligé de croire que vous voulez parler de celles que la Police me
prix à la Ville. Il faut les assujettir à la loi somptuaire. Vous ne croyez pas que cela soit possible. Pourquoi ? « C’est en
lles profiteront avec plaisir d’un amusement pour lequel on a lieu de croire qu’elles ont un goût décidé. Malgré tous les inco
urs troupes : ils ont très-bien fait leurs affaires, et; si on les en croit , ils ont presque gagné en quatre à cinq mois ce q
es la description. Je ne m’éleverai point contre ces sociétés, je les crois très-estimables, parce qu’elles sont composées de
s que cela arrive, je ne vois pas que le malheur soit bien grand ; je crois au contraire que vous y gagneriez. Vous n’êtes pa
ne le préféreroient pas à vos cercles, si par une supposition que je crois fausse, ils sont sujets à tous les désagrémens de
l ne trouve point de milieu entre faire ou dire du mal ? Si cela est, croyez -moi, Monsieur, joignez-vous à ceux qui veulent in
isent tant qu’elles voudront, pourvu qu’elles médisent entre elles. » Croyez -vous de bonne foi que la médisance mourra dans so
j’osois vous représenter qu’un sentiment presque général, autorise à croire que les femmes se corrompent ordinairement les un
er ; elles se sentent aisément. J’en reviens à ma proposition, et; je crois pouvoir affirmer qu’à moins d’une vertu à toute é
que je le fais, que le Gouvernement saura y mettre ordre quand il s’y croira obligé ; et; que tout au plus on apperçoit le ger
Vous savez bien que je n’en conviendrai pas, parcequ’en vérité je ne crois pas le devoir. Je puis me tromper, mais j’imagine
s échappées à la faveur des excuses que la foule pourra leur fournir. Croyez -vous en outre que l’assemblée se séparera sans qu
n qu’on ne s’imagine. Ce que vous dites des Bals me donneroit lieu de croire que pourvu qu’on veuille exclure la Comédie de ch
qui vous êtes à présent, et; quel vous avez été autrefois. Je ne vous crois point fou de la danse, nous savons bien pourquoi
ns le propre d’un esprit bienfait, et; d’un bon cœur ; mais à vous en croire sur votre parole, « l’amour du bien public est la
peut-être enfin vous estiment, et; que vous forcez de vous détester. Croyez -vous que vos préceptes et; vos remontrances eusse
. Ce trait de modestie ne s’accorde pas avec tous les éloges que vous croyez mériter et; que vous vous prodiguez. Vous y prêch
rsonne ne reviendra donc pour revoir ses Dieux penates ? Rendez-vous, croyez -moi, à des raisons aussi solides que celles-ci, e
aussi agréable que nécessaire à la société. » Cette apologie est, je crois , plus que suffisante pour contrebalancer le poids
nt faire ici une comparaison d’état. On me fera la grace de ne pas me croire fou. La comparaison ne tombe que sur l’utilité qu
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
tion. Le Récitatif est mal placé dans les nouveaux Drames. Je crois inutile d’observer que le Récitatif devrait être
vre quatre. Son ancienneté. Le Vaudeville est très-ancien. On croit qu’il fut inventé sous Charles-magne. Mais comme
e trouve guères qu’à la fin des Comédies d’un Acte, je serai tenté de croire qu’on s’en sert encore afin d’allonger un peu le
Le Vaudeville est sur-tout mal placé dans la Comédie récitée. Je crois pourtant qu’il serait mieux de terminer les Drame
i détruit toute l’illusion, & par conséquent l’intérêt » (66). Je crois seulement que le chant à côté de la parole paraît
it paraître, le Drame serait naturel & sa marche plus rapide : je crois même que les Spectateurs auraient lieu d’être con
i répèterait plusieurs fois quelques endroits de son discours ? On le croirait ivre ou fou. Le Musicien dira envain pour s’èxcus
cement & à la fin de la plus-part des Ariettes, nous est venu, je crois , des Italiens, qui les font durer une demi-heure.
Mais pour parvenir à relever le genre de l’Ariette, il faut qu’ils le croient susceptible de nouveaux ornemens, & qu’ils av
qu’il faut mettre de l’esprit dans une Ariette ? On aurait tort de me croire capable de tomber dans une telle erreur. Je voudr
la musique peut-elle tirer de pensées si délicates ? « On ne saurait croire combien l’esprit & la subtilité nuisent à la
Théâtre de bien choisir l’instant où ils font entendre la musique. Je crois qu’ils ne doivent absolument placer aucune ariett
44 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
même que quand le Comédien Théodore joue, ce n’est par Théodore qu’on croit entendre, mais le Personnage qu’il imite ; le Poë
amp; à les savoir ranger dans un ordre harmonieux, & tel a été je crois le secret de notre Euripide. J’ai fait remarquer
die. Notre éloignement à rechercher une vaine parure de Stile, a fait croire à quelques Italiens que nous n’avions pas une Lan
taliens que nous n’avions pas une Langue Poëtique comme eux. J’aurois cru , comme M. de Voltaire, pouvoir appeller très-simp
ilosophes Payens sur la métempsycose étoit vraisemblable, on pourroit croire que l’ame de Corneille a été la même que celle de
esea. Dans les Scenes non rimées, ce n’est plus Corneille que nous croyons entendre. A l’égard de ces variétés de Césure, do
amp; nous obligent d’y faire deux ou trois Césures, & d’enjamber. Croient -ils que dans la colere, Hermione marche à pas com
lisons même les Vers qui sont sans passion, tout autrement que ne le croient les Etrangers, Oui, je viens † dans son Temple
Amour devient alors ma suprême raison. Quand Médée après son crime croit voir les Enfers ouverts, & l’ombre de son fre
attribuer cette réforme au Poëte qu’ils nomment le Tendre, & qui croiront que mon attachement pour lui m’aveugle, se rappel
rappellent ce qu’a écrit M. Voltaire dans sa Lettre à M. Maffei : Ne croyez pas, Monsieur, que cette malheureuse coutume d’ac
e disputer la supériorité aux Grecs ? Nous permet-il du moins de nous croire leurs égaux, & pouvons nous dire sans nous tr
45 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
vie est si courte et le temps si précieux. » Pages 15 et 16. « L’on croit s’assembler au Spectacle, et c’est là que chacun
oilà l’effet des amours permis au Théâtre. » Page 93. « Pour moi je crois entendre chaque Spectateur dire en son cœur à la
ne Zaïre, je ferai bien en sorte de ne la pas tuer. » Page 97. « Je crois qu’on peut conclure de ces considérations diverse
ans Paris. XXI. Répétitions des mêmes injures. XXII. Laquelle faut-il croire  ? XXIII. Fausse plaisanterie, puisque cela n’est
anterie, puisque cela n’est nullement incompatible. XXIV. M. Rousseau croit superflu de prouver ce qu’il avance à la multitud
de, inventé par l’ignorance : ce que nous nommons hasard, ce que nous croyons fortuit, est un résultat dont nous ignorons le ca
résultat dont nous ignorons le calcul, de même que l’axiome que nous croyons le plus certain. XXVI. Vices de caractère, et non
le Lecteur indigné, s’il ne craignait de lui ressembler. XXXII. On ne croyait pas que ce fussent leurs vertus caractéristiques.
dignité naturelle que la dignité paternelle, et je danse encore sans croire blesser celle-ci, tout comme ses chers Spartiates
46 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
ient avec son éloquence, qu’il vaut mieux être ivrogne que galant, et croit l’excès du jeu très facile à réprimer, si le gouv
e pour servir la patrie, et du sang à verser pour elle. » M. Rousseau croit être à Lacédémone. Mais Genève, ne lui déplaise,
 Rousseau n’ait écrit toutes ces choses dans cette fermentation qu’il croit apaisée, et qui peut-être ne l’est pas assez. Quo
it, d’autres imiteront, en lui répondant, l’amertume de son style, et croiront être aussi éloquents que lui, quand ils lui auron
, que par un vrai sentiment de leurs beautés. » M. Rousseau a-t-il pu croire , a-t-il voulu nous persuader que nous faisions se
r et de charme, Ariane, Inès et Zaïre ; je demande à M. Rousseau s’il croit que l’impression qui en reste, soit une dispositi
este M. Rousseau lui-même, en supposant, comme de raison, qu’il ne se croit pas plus incorruptible que nous. Mais voici bien
Rousseau peut me le persuader, j’aurai autant de plaisir que lui à le croire . 2°. Que si cet amour et cette haine sont assoupi
en nous, mais l’art du théâtre la purifie. L’homme est né bon, je le crois  ; mais a-t-il conservé ce caractère ? Si les trai
e généreux et compatissant qu’il a reconnu dans les Français. « On se croirait , ajoute-t-il, aussi ridicule d’adopter les vertus
ndosser un habit de théâtre. » Encore un coup, où a-t-il vu cela ? Se croirait -on ridicule d’être humain comme Alvarès, et vertu
ueux comme Burrhus ? M. Rousseau le pense-t-il ? Est-ce à lui de nous croire des monstres ? Le gigantesque qui est ridicule au
ns en état de choisir, ne fit plus de Mahomet que de Zophire. » Je le crois  : aussi l’instruction n’est elle pas pour le peti
mais comme il en résulte plus d’horreur que de crainte des Dieux, je crois la morale de ces Tragédies pernicieuse à cet égar
agination du Peuple ; faut-il ne pas les publier ? C’en est assez, je crois , sur l’article de la Tragédie. Je vais approfondi
as assez pour lui : tout comique sans distinction est, s’il faut l’en croire , une école de vice : il n’en connaît point d’inno
sûreté pour son honneur que dans une tyrannie odieuse ; un avare qui croit trouver l’équivalent de tous les biens dans un tr
tre, rappelons-nous ce qui s’est passé dans la nouveauté du Tartuffe. Croira-t -on que les faux dévots eussent du plaisir à s’y v
roira-t-on que les faux dévots eussent du plaisir à s’y voir peints ? Croira-t -on que l’usurier se complaise dans le miroir de l
ner ? » Il faut avouer que M. Rousseau ne nous ménage guère, et je ne crois pas qu’on puisse, en termes plus énergiques, fair
ont jamais flétris : cette distinction appliquée aux exemples, va, je crois , devenir sensible ; elle contient toute la philos
incérité, je ne me plains que de sa mémoire : mais il eût été bon, je crois , d’avoir Molière sous les yeux en faisant le proc
omme un bon homme, quoiqu’on en rie comme d’un sot. Ce qui a fait, je crois , que M. Rousseau s’est mépris sur l’impression de
êle ; et l’on semble dire au Misanthrope : hé bien, censeur, qui vous croyez si sage, vous vous passionnez donc aussi, vous dé
’Alceste un si grand nombre de ses propres maximes, que plusieurs ont cru qu’il s’était voulu peindre lui-même. » Confronto
mal, se contentent de pratiquer l’un, et d’éviter l’autre ; qui ne se croient ni assez de vertu, ni assez d’autorité pour s’éri
n’est pas impénétrable aux traits qui sont lancés contre lui-même. Je crois bien que le courage et la force étouffent ses pla
en ôter, on le défigure », c’est de quoi je ne puis convenir ; et je crois avoir bien prouvé que, sans les filous et les fem
gue, des Dehors trompeurs, du Méchant i, sont épurées ; et je ne puis croire que M. Rousseau les compare à d’ennuyeux sermons.
nt ce respect en s’abstenant de les exposer au jugement du public, et croyaient honorer leur modestie, en se taisant sur leurs au
se à les aimer, est un spectacle pernicieux. Cependant M. Rousseau ne croit pas ses arguments sans réplique ; il s’en fait un
à prouver que la pudeur est inspirée aux femmes par la nature. Je le crois  : je suis persuadé que l’attaque est le rôle natu
ée à l’honnêteté de leur sexe ; et les réduisant à une oisiveté qu’il croyait louable, il ne leur laissait pour toute gloire qu
femmes s’offensaient qu’on mît au théâtre des héros et des sages, les croiriez -vous moins fondées ? A votre avis, ces modèles so
rincipes d’honnêteté, de vertu, d’humanité : la nature leur tient, je crois , le même langage qu’à nous ; le monde leur donne
ue plus goûtées ; et je ne connais que vous seul parmi les hommes qui croyez en être avili. M. Rousseau ne peut se persuader q
guerre et à l’intempérie des saisons. Encore une fois, M. Rousseau se croit -il à Lacédémone ? N’est-il pas singulier que l’on
ses timides aveux, sa tendre et naïve finesse disent mieux ce qu’elle croit taire que la passion ne l’eût dit sans elle. C’es
e ne profiterai pas de l’avantage que me donne le peu d’accord que je crois voir entre ses maximes. Je reconnais donc de bonn
es timides aveux, la tendre et naïve finesse, disent mieux ce qu’elle croit taire que la passion ne l’eût dit sans elle : s’i
, et l’on ne laisse pas de souhaiter de rencontrer une Zaïre. » Je le crois bien ; aussi n’est-ce pas la crainte d’aimer une
cause de Rome pour complaire à Sabine : je demande à M. Rousseau s’il croit que l’intérêt de l’amour l’emportât dans nos cœur
es illusions de l’amour, et à fuir l’erreur d’un penchant aveugle qui croit toujours se fonder sur l’estime. » J’ai dit comme
nées, et les grâces de l’innocence unies à celles de la jeunesse, je crois que c’est remplir l’intention de la nature, et ce
bjets les vœux innocents des hommes de leur état, et de leur âge : je crois que leur inspirer une estime, une confiance mutue
, une confiance mutuelle, c’est les disposer à se rendre heureux : je crois , en un mot, qu’attendrir un sexe pour l’autre, c’
u’une Mérope est un personnage vicieux, et aucune mère ne voudra m’en croire . L’amour passionné, c’est-à-dire, aveugle et sans
ent de bonnes mœurs, ils savent que si nos sages Magistrats n’ont pas cru devoir encore céder aux vœux de la nation et aux
a vérité, n’en étaient que de vains fantômes, et que le mal auquel il croit avoir contribué par ses écrits et par ses exemple
47 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
e, & je viens vous le rendre sur un genre d’Ouvrages, auquel j’ai cru devoir renoncer pour toujours. Indépendamment du
e peut le sacrifier, on ne veut que briller, on parle contre ce qu’on croit , & la vanité des mots l’emporte sur la vérité
de foibles productions auxquelles j’attache fort peu de valeur, je me crois obligé d’en publier une Edition très corrigée, où
Ecrits seront brûlés au flambeau qui doit éclairer notre agonie. J’ai cru , pour l’utilité des mœurs, pouvoir sauver de cett
l’honnêteté publique, & au respect dû à la Raison, que je me suis cru obligé d’en conserver les traits & la censure
er avec une absurde présomption, cet instant qui nous est laissé pour croire & pour adorer avec une soumission fondée sur
48 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
oet. J’ai donc assez bonne opinion de l’Auteur du Discours, pour le croire destiné à faire voir aux hommes qu’on peut surpas
ût que les hommes ont naturellement pour l’Imitation ? Je ne sçaurois croire que ce soit là le vrai sentiment de l’Auteur ; &a
r & d’abbattement, nous ne le sentons presque plus, & à peine croyons -nous vivre lorsqu’il demeure trop longtemps dans
r & d’abbattement, nous ne le sentons presque plus, & à peine croyons -nous vivre lorsqu’il demeure trop longtemps dans
: elles allarment si peu les passions favorites du cœur humain, qu’il croit pouvoir les concilier aisément avec ces passions.
s qu’il y voit, s’éleve dans son esprit, au-dessus de tous ceux qu’il croit que le Poëte a voulu peindre, & il jouit du p
acun peint avec art dans ce nouveau miroir, S’y voit avec plaisir, ou croit ne s’y point voir. L’Avare des premiers rit du ta
s & généreux, qui sont comme endormis au fonds de notre ame. Nous croyons les reconnoître dans les Héros que le Poëte fait
us inspire l’estime de nous-mêmes par le mépris des défauts dont nous croyons être exempts, & la Tragédie ne nous l’inspire
les bornes de notre intelligence, en lui découvrant ce qu’elle auroit cru impossible, si l’événement ne lui en montroit la
s une impression si vive par l’opposition de ces deux états, que nous croyons presque éprouver dans nous-mêmes une révolution s
oëme Epique, ne devoit chercher à plaire que pour instruire : ils ont cru que l’une & l’autre n’étoient véritablement q
sent dans son ame je ne sçai quoi de plus noble, de plus sublime : il croit être transporté dans une région supérieure. Sub
itions qu’elle inspire dans l’ame, qui en s’y livrant a de la peine à croire que ce qui lui paroît si innocent & qui est s
te distinction & cette vivacité que je juge de leur proximité, je crois voir la Lune au bout du Télescope au travers duqu
s & dans le lieu où l’action s’est passée véritablement, que l’on croie la voir de ses yeux, l’entendre de ses oreilles,
la voir de ses yeux, l’entendre de ses oreilles, & il ne faut pas croire que notre ame refuse de se prêter à cette espece
voit, ou que l’on entend dire, & l’on se plaît à l’imiter ; on se croit assuré de plaire en imitant ce qui est à la mode.
ix mille copies contre un seul original. Je serois donc bien tenté de croire , que d’un côté le desir d’agir, & de l’autre
ction de notre ame en prononçant un jugement. La seconde est que nous croyons exercer par-là un acte de supériorité, & nous
ection comparée à celle des autres, & l’on ne manque guères de la croire supérieure. Quelque parfait que soit un Ouvrage,
quelques fautes légeres qui sont inévitables à l’humanité, nous nous croyons supérieurs à ceux-mêmes dont nous ne pourrions ap
gement. 2°. L’esprit qui se plaît à agir, comme je l’ai déja observé, croit agir davantage quand il découvre des rapports, qu
çoit l’impression des différentes couleurs ; mais pour les autres, il croit être le pinceau, ou plutôt le Peintre qui les dis
49 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
ien fait ; il a l’œil ardent plutôt que vif, le caractère sombre ; je crois que ses passions seront intraitables : l’amour le
onchalante ; c’est l’opposé de son frère, que je lui préférerais ; je crois que j’aimerais mieux une étourdie, une coquette q
à notre manière ; c’est la grâce que j’ose exiger de vous. [*] Ne me croyez pas aussi tranquille que je tâche de le paraitre
le fait, tout ce qu’elle dit, pour l’élever jusqu’au ciel, dèsqu’elle croit n’en plus être entendue. Misérable ton , qui priv
50 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27
enveloppe ; j’ai déguisé mon écriture ; je viens de l’envoyer. A qui croyez -vous qu’il s’adresse ?… O ma sœur ! hier, il étai
leurs regards… Voilà donc ce qu’il cherchait au Théâtre ! Moi, qui me croyais adorée, si le devoir n’était pour moi, je me verr
! ma chère Adelaïde !… Conseillez-moi : ce moment est cruel. Mais, le croiriez -vous ? dévorée de jalousie, j’ai la faiblesse enc
51 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
atire est de corriger les mœurs quand elles sont mauvaises ; & je crois que pour les corriger, il suffit de les peindre d
quoi je dois appuyer mon sentiment des raisons les plus solides. On a cru jusqu’à present que les ridicules des vices étoie
geries qu’on lui prête pour nous faire rire ? Je ne le pense pas : je crois qu’on aura une idée bien plus juste de l’avare &a
action vicieuse, de faire rire ceux devant qui elle se passe ; je ne crois pas qu’on se range du côté de l’affirmative, à mo
aisir le ridicule, s’il en trouve dans ce personnage : pour moi je ne crois pas être seul de mon avis, quand je dis que Tartu
iece à l’autre ; la Comédie de l’Imposteur est cependant, à ce que je crois encore, une vraie Comédie ; donc les vices odieux
êt d’adopter son sentiment. On me demande maintenant quelle figure je crois que fera la Comédie, si on la travaille d’après m
52 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
commence à se pénétrer du véritable esprit du Christianisme, elle se croit obligée de s’interdire pour toujours les Spectacl
ang de Jésus-Christ. Comment, après cela, aller aux Spectacles, et se croire innocent ? Le serait-on, en fournissant à un homm
son attrait, sans ce pernicieux artifice ? Or, quelle présomption, de croire que l’on résistera à un danger auquel on s’expose
amener au bien des mondains obstinés. Ne serait-il point téméraire de croire que des Ministres, appelés aux fonctions redoutab
es paroles redoutables : Si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui atta
font pas le moindre scrupule de ce que tous les Pères de l’Eglise ont cru devoir hautement qualifier de péché. Il s’agit de
de cœur ; qu’il y a de la témérité, de l’orgueil et de l’impiété à se croire capable de résister, sans la Grâce, aux tentation
tions que l’on y rencontre ; et que ce serait présomption et folie de croire que Dieu nous délivrera d’un danger auquel nous n
ins esprits, pourraient-ils s’en faire un divertissement innocent, et croire qu’ils ne sont point coupables en y assistant ?…
fférente. Plus vous êtes pieux et réglé dans vos actions, plus ils se croient autorisés à vous imiter en celle-là, et à citer m
ci ce que le célèbre Racine écrivait à son fils sur les Spectacles. «  Croyez -moi, mon fils, quand vous saurez parler de Romans
ne serait plus utile, que la suppression entière des Spectacles. « Je crois , disait-il, que c’était précisément à un homme te
’ils la connaissent tôt ou tard… C’est ce que je suis très-éloigné de croire  : on doit toujours ignorer le libertinage. D’aill
r cette voix des remords, à laquelle on n’impose point silence, ou je croyais y répondre par de mauvaises autorités que je me d
dre à douter ou à délibérer, le seul instant qui nous est laissé pour croire et pour mériter ?… Bayle, cet auteur trop fameu
ssous dans la corruption, a avancé dans un de ses écrits : « Qu’il ne croyait nullement que la Comédie fût propre à corriger le
, de l’envie, de la fourberie, de l’avarice, de la vanité, etc. Il ne croit pas que Molière ait fait beaucoup de mal à ces dé
é contre le Théâtre un jugement fondé sur sa propre expérience. Il ne croit pas, comme bien des penseurs de nos jours, que de
53 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473
ne personne qui veut se battre en duel contre son ami, parce qu'on le croyait auteur d'une chose dont il le jugeait lui-même in
sait trop ce qu'il se doit Pour ne vous pas punir de ce que l 'on en croit ... Telle est de mon honneur l'impitoyable loi, Lo
nsidérant selon la raison, il n'y a rien de plus détestable ; mais on croit qu'il est permis aux Poètes de proposer les plus
54 (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299
ne personne qui veut se battre en duel contre son ami, parce qu'on le croyait auteur d'une chose, dont il le jugeait lui-même i
é sait trop ce qu'il se doit Pour ne vous pas punir de ce que l'on en croit . Telle est de mon honneur l'impitoyable loi, Lors
sentiments selon la raison, il n'y a rien de plus détestable. Mais on croit qu'il est permis aux Poètes de proposer les plus
55 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
mes talens, me donner ses avis, & m’obtenir une Lettre de Début. Croyez , ma sœur, que je m’étais préparée. D’après elle-m
Spectacle : en partant, elle m’a dit : Vous allez tout effacer ; mais croyez que nous n’en serons pas moins amies. Le cœur me
à tout ce qu’elle voulut : je fus applaudie à outrance. Cependant, je crus m’appercevoir que les femmes se refroidissaient u
is que je m’en tiendrais aux bontés de Mademoiselle ***. Comme ils me croyaient son Elève, ils trouvèrent ma réponse sensée, &
urelle : mille fois on a vu… — En vérité, lorsqu’elle s’exprimait, je croyais vous entendre ; & maintenant que vous parlez,
mait, je croyais vous entendre ; & maintenant que vous parlez, je crois que c’est elle : ce ton intéressant… Pardonnez, M
isir sa manière. Son père ayant paru surpris de ses absences, elle se crut obligée de prévenir ses soupçons, & de lui fa
56 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
de chose à changer dans la Scène d’amour entre Hémon et Antigone ; je crois même qu’on pourrait se dispenser d’y toucher ; et
our affaiblit et détruit même toute la majesté de la Tragédie ; je ne crois pas que je puisse en trouver un meilleur que celu
tion du Poète a tiré partie de certaines choses qu’on n’aurait jamais cru pouvoir paraître avec agrément sur la Scène. D’un
êcher qu’on ne la conservât pour le Théâtre de la réforme, dont je la crois extrêmement digne. RHADAMISTE ET ZENOBIE. A
digne. RHADAMISTE ET ZENOBIE. Au seul nom de cette Tragédie, je crois m’entendre objecter que, si j’ai rejeté le Mithri
de sa mort, l’ayant jetée dans l’Araxe. A l’égard de Zénobie (qui se croit veuve depuis le bruit qui a couru de la mort de R
iqu’elle soit prévenue en sa faveur, et cela dans un temps où elle se croit libre et maîtresse de disposer d’elle-même. Zénob
ux intrigues d’amour des Tragédies de Mithridate et de Rhadamiste, je crois que, d’avoir rejeté cette première ne doit point
oltaire l’avait voulu, il l’aurait mise facilement en cinq Actes ; je crois même voir très clairement qu’il s’est fait violen
de la réforme ; quoique j’eûsse souhaité le pouvoir faire : mais j’ai cru que cette entreprise ne pourrait réussir de nos j
ent le Spectateur est instruit, loin d’être séduit ou corrompu. Je ne crois donc pas qu’il y ait rien à changer pour la rendr
57 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
s ; vous vous êtes tiré d’embarras en coupant le nœud, et vous n’avez cru pouvoir nous rendre heureux et parfaits, qu’en no
ces maisons décorées par la vanité et par l’opulence, que le vulgaire croit un séjour de délices, et où les raffinements d’un
ussent, une école de mœurs et de vertu. Voilà, Monsieur, de quoi vous croyez le Théâtre incapable ; vous lui attribuez même un
pouvez regarder l’amour de la vertu comme inné dans nous, car vous ne croyez pas apparemment que le fœtus et les enfants à la
s seuls qu’on en puisse attendre. Si elle n’en a pas de plus marqués, croyez -vous que la morale réduite aux préceptes en produ
es spectateurs l’un après l’autre au sortir de ces Tragédies que vous croyez une école de vice et de crime ; demandez-leur leq
ut quelquefois entraîner les hommes. Ce que je dis ici de Mahomet, je crois pouvoir le dire de même des autres Tragédies qui
es ont d’être émus. C’est en effet ce besoin, et non pas, comme on le croit communément, un sentiment d’inhumanité qui fait c
répondre. Voudriez-vous bannir l’amour de la société ? Ce serait, je crois , pour elle un grand bien et un grand mal. Mais vo
froid et subalterne qu’il y joue presque toujours. L’amour, si on en croit la multitude, est l’âme de nos Tragédies ; pour m
s, qu’il en est peu qu’ils écoutent avec plus de plaisir. Aussi je ne crois pas que ce chef-d’œuvre de Molière (supérieur peu
plus besoin du Médecin malgré lui pour aller au Misanthrope. Mais je crois en même temps avec vous, que d’autres chefs-d’œuv
ère qui n’est pas le leur, les accoutume à la fausseté. Je ne saurais croire que ce reproche soit sérieux. Vous feriez le proc
t, Monsieur, les femmes comme très sensibles et très faibles ; je les crois au contraire ou moins sensibles ou moins faibles
e opinion que vous avez de la bravoure d’un régiment de femmes, je ne croirai pas que le principal moyen de les rendre utiles,
proposé l’établissement d’un Théâtre dans leur Ville, et j’ai peine à croire qu’ils se livrent avec autant de plaisir aux amus
épublique est-il susceptible de l’application de ces règles ? Je veux croire qu’il n’y a rien d’exagéré ni de romanesque dans
ion de son étendue, une des plus riches de l’Europe ; et j’ai lieu de croire que plusieurs Citoyens opulents de cette ville, q
campagne, et aux exercices militaires dont vous parlez. J’ai peine à croire aussi qu’on ne pût remédier par des lois sévères
eurs fait un juste éloge ; mais d’exposer par un seul mot ce que j’ai cru être leur doctrine, et ce qui sera infailliblemen
de Foi de Genève, en aient été aussi satisfaits que vous, jusqu’à se croire même obligés d’en faire l’éloge. Mais il s’agissa
58 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
le Spectacle qui nous fait tant de plaisir. La raison qui me le fait croire ést toute simple, c’est qu’ordinairement les Aute
. Quand j’avance qu’il n’en a point parlé, l’on aurait tort de me croire à la lettre, il est très-possible qu’il l’ait con
ux noms qui le forment, ni l’un ni l’autre ne signifient rien12. » Je crois avoir prouvé le contraire ; je vais le faire sent
nce ! s’écriera-t-il ; Aristote au nombre des Élus ! Je le supplie de croire que je n’avance point sans preuve une pareille ch
59 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
alheureux pour moi de n’être pas du sentiment de M. l’Abbé Vatry, qui croit que les Tragédies anciennes se chantoient d’un bo
de la Danse des Anciens, & ignorant les matieres de Théâtre, il a cru aussi que la Déclamation théatrale des Romains ét
me dispense d’expliquer plusieurs autres passages, dans lesquels il a cru trouver de même, l’idée dont il étoit rempli : il
thétiques, & que les Spectateurs vouloient être vivement remués ; croirai -je que les Représentations de ces Piéces étoient
e qu’il représentoit. Voila donc une Déclamation naturelle, puisqu’on croit entendre la personne même ; ce ne sont donc point
Ce ne sont point les Modes de Sapho, mais ceux d’Horace : ainsi je crois que ni Commentateur, ni Traducteur ne nous a expl
l’instant que ce Comédien éleva sa voix, tous les Spectateurs qui se crurent frappés d’un coup de tonnerre, s’enfuirent. Les C
s, & les ramenoit à ceux de la Nature quand ils s’emportoient. Je crois que dans les Représentations Tragiques la Flutte
agiques la Flutte pouvoit faire un véritable accompagnement ; mais je crois aussi que ce n’étoit que dans les endroits triste
e dans les endroits tristes, dans les lamentations. Ce qui me le fait croire est ce que dit l’Auteur du Traité des Spectacles
ot de Plaute aux Spectateurs : Tibicen vos interea hic delectabit. Je crois donc qu’excepté quelques plaintes lugubres dans l
doit tout intelligible : Tout ce qu’il imitera, dit Manilius, vous le croirez voir, surpris de l’image de la vérité, Quodque
ader une opinion si inconcevable, & encore plus étonnant qu’il la croie autorisée par le Passage suivant de Saint Augusti
t d’avoir vu cet usage, & nous ne devons pas avoir de peine à les croire , puisqu’encore aujourd’hui, si quelqu’un qui n’a
60 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
fait son éloge, mais non pas celui de l’état auquel tout le monde se croit en droit d’en faire l’application. On joue jusqu’
. Une place distinguée ne servirait qu’à montrer leur faiblesse. On a cru qu’il valait mieux pour l’honneur de l’Etat, les
, et lors de l’élection de ce Saint, l’Empereur se félicita qu’on eût cru digne de l’épiscopat quelqu’un de ses Juges : « E
, et y en employèrent des centaines, selon Suétone : nombre que je ne crois pas vraisemblable, et je croirais avec Juste Lips
ines, selon Suétone : nombre que je ne crois pas vraisemblable, et je croirais avec Juste Lipse (Saturnal. L. 3. C. 3) que le te
ntent sur le théâtre pendant le pièce, se mêlent avec les Acteurs, se croient tout permis, causent souvent bien du désordre, et
de représenter aux troupes de Comédiens qui voudraient l’introduire. Croirait -on que Ménochius, célèbre Jurisconsulte (de Arbit
nem. » (L. Clavibus de contrah. empt. C. solit. de majorit. et obed.) Croirait -on que cet ouvrage, imprimé pendant la vie de l’A
M. Achille de Harlay, premier Président au Parlement de Paris ? Je ne crois pas qu’on soit tenté de m’opposer l’autorité de c
livré à ses plaisirs, et qui par les honneurs attachés à son rang se croyait un homme d’importance, disait de lui : « Sese a
61 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
eu ne veut point de notre cœur, s’il ne le possède toujours : et vous croyez qu’il agréera des jours que le monde partage avec
adoption ? Un Prince n’oserait faire le Comédien, un simple Bourgeois croit qu’il y a des divertissements indignes de sa cond
ensait-on que la morale avait été outrée, et qu’elle portait à faux ? Crut -on qu’on avait eu tort de condamner ce que nous a
et de lui faire sentir le poison de ce qui l’enchante. J’ai toujours cru les bals dangereux, disait un des plus beaux espr
on temps, et le Courtisan le plus poli de son siècle :* j’ai toujours cru les bals dangereux ; ce n’a pas été seulement ma
s bals dangereux ; ce n’a pas été seulement ma raison qui me l’a fait croire , ç’a encore été mon expérience ; et quoique le té
e tiens qu’il ne faut point aller au bal quand on est Chrétien, et je crois que les Directeurs feraient leur devoir, s’ils ex
62 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
qu’il commence à naître, il est le présage d’une grandeur rapide. Qui croirait que les faibles progrès de la Tragédie sous le rè
it craindre d’étaler au grand jour, sont plus importantes que l’on ne croit . La Coquetterie, par éxemple, n’est elle pas cont
as difficile de prouver ce que j’avance, en m’étendant d’avantage. Je crois en avoir assez dit, pour ceux qui savent réfléchi
encore de leur utilité ? Pourquoi le Théâtre est méprisé. Je crois découvrir une des principales raisons qui porte l
nt à venir réciter en public les Ouvrages des Hommes de génie ? On ne croira jamais que le Théâtre soit le centre du bon goût,
eux Théâtres pour nous produire une foule de grands hommes ; pourquoi croyons -nous en avoir assez d’un ? Jugeons-nous notre siè
63 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
t des Romans, il le dira, il l’écrira, et ses zélés Catéchumènes l’en croiront sur sa parole. Mais cette qualité de Roman qu’il
us avons l’Ame naturellement plus élevée que les femmes, et nous nous croyons fort au-dessus de leurs faiblesses : nous prétend
Ces objets célestes sont rares à la vérité, mais pas autant que vous croyez . On en tire tous les jours du Couvent ; il en sor
éconisaient-ils le courage et les autres Vertus de leurs Héros, s’ils croyaient le silence plus honorable que la louange ? Je ne
iste de ce que, par des louanges hyperboliques, il s’empêchait d’être cru , ce n’est plus blâmer la louange, c’est blâmer se
oue que le mérite de sa Poésie m’oppose tant de difficultés, que j’ai cru devoir choisir non pas une des plus fortes scènes
de tous côtés se présente à nos yeux. C’est aigrir nos douleurs et je crois qu’il est mieux Que le Peuple aujourd’hui célèbre
des Du Châtelet. Il n’est donc pas si déplacé que vous feignez de le croire de mettre la raison dans la bouche des Dames, et
nt pris soin de leur dicter »eh  : à prendre vos mots à la lettre, on croirait vous entendre dire que tous les Spectateurs ont p
ous à une malheureuse couturière ; que, pour plaire aux hommes, elles croiront devoir donner aux beaux-arts la moitié du temps q
ndre étincelle à toutes les autres femmes. Quant aux hommes, vous les croyez très abondamment pourvus de ce feu : il faut que
conseillait donc pas de devenir femme ? Elle avait donc de la raison. Croyez -vous qu’elle eût à elle seule ce que vous refusez
oilà par exemple un axiome politique tout nouveau : en le lisant j’ai cru d’abord que vous vouliez dire qu’il était indiffé
chevé de traiter cet admirable caractère. J’ai trop bien démontré, je crois , que l’amour vertueux que vous attaquez encore ic
. cit., p. 189, note (g). L’édition de 1782 précise cependant : « Qui croirait que cette plaisanterie, dont on voit assez l’appl
64 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
mettre de ce nombre celle qui regarde la Comédie. Car l’on a toujours cru dans l’Eglise que les spectacles étaient des dive
ne réparation si solemnelle du scandale causé par cette Lettre, je ne crus plus nécessaire ce présent Traité, qui avait été
onciles et les Pères de l’Eglise ; C’est pourquoi il y a tout lieu de croire que Dieu y répandra sa bénédiction. 2. Ad Timot.
65 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
pas surpris, MONSIEUR, que vous et d’autres personnes éclairées ayez cru voir dans les deux Discours sur la Comédie, quelq
rches également utiles et curieuses. Un jugement si avantageux a fait croire à ceux qui avaient cet ouvrage entre les mains qu
’il était attendu avec quelque sorte d’impatience. Ainsi l’on n’a pas cru que la modestie de l’Auteur dût en empêcher l’imp
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
e la Cour. Cet Auteur a prêté à la Comédie une noblesse dont on ne la croyait point capable. Ses Vers sont toujours d’une force
int au Tragique, je n’approuve point une pareille association ; je la crois révoltante & tout-à-fait ridicule. Chaque gen
ffliger. Je n’ai fait une telle découverte qu’avec indignation. Je me crois autorisé maintenant à mal penser du cœur humain.
ommes, s’ils sont capables de rire, ou même de sourire, lorsqu’on les croit vivement touché du malheur de quelque infortuné.
67 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466
âtres. J’ai déjà parlé des spectacles, théâtres et comédies, et je croirais avoir assez dit, pour n’y devoir rien ajouter, si
ses pompes, aux spectacles et à ses œuvres, et après cela, tu dis, je crois en Dieu le Père tout-puissant, et en Jésus-Christ
en Dieu le Père tout-puissant, et en Jésus-Christ son Fils. Pour donc croire en Dieu, on renonce auparavant au diable, parce q
ce auparavant au diable, parce que qui ne renonce point au diable, ne croit point en Dieu : d’où il s’ensuit que celui-là qui
68 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
des affaires il se peut exercer à la Peinture et à la Musique ; J'ai cru néanmoins que je devais traiter ce sujet, parce q
Modulatricibus a quis constitit Deo mundus. »Tertull. de Baptismo. a cru que Dieu avait fait le Monde à la musique des eau
es de Pythagore peuvent avoir quelque rang parmi nos Théologiens, Ils croyaient avec leur Maître que les Sphères des Cieux par le
teurs et les Soldats en conçurent du mépris, et les uns et les autres crurent que l’Empire ne pouvait être plus malheureux que
69 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238
tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre. On est presque tenté de croire , chaque fois que la Scène change, qu’on va représ
st pourtant ce qu’on veut me rendre possible, en cherchant à me faire croire que je vois encore dans sa chambre celui qui vien
m’éxpliquer, Aristote entend un jour ordinaire de douze heures. On a cru peut-être mal-à-propos qu’il étendait l’action ju
e leurs Tragédies sont l’histoire détaillée de leur Héros ; car je ne crois pas qu’ils ayent de Comédies ; parce qu’une actio
action, n’est pas généralement suivi. D’habiles modernes commencent à croire que cette importante partie du Drame est encore l
de l’action ne devrait pas passer celle de la représentation. Je crois , ainsi que l’a dèjà pensé D’aubignac, qu’il faudr
deux heures à considérer telle Pièce ; & vous prétendez me faire croire que j’y emploie un jour entier ! La perfectio
eurs ont pensé sans doute qu’il n’en était point susceptible. Ils ont cru qu’étant nécessaire de jetter de l’intérêt dans u
aître un jour ; pourvu toute fois que le nouveau Spectacle soit enfin cru digne d’avoir des ouvrages bien constitués. 22
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
re. Eh bien, on se rend à peu près aussi ridicule en voulant me faire croire que je vois agir des gens qu’une muraille épaisse
Acteurs puissent naturellement se faire entendre ; que, si l’on m’en croyait , l’on ne serait plus pardonnable d’y manquer. C’e
ait, l’on ne serait plus pardonnable d’y manquer. C’est une erreur de croire que l’on n’est présent qu’en esprit à ce qui se p
71 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
e rappeller les endroits les plus dangereux de cette Pièce ; et je ne crois pas qu’il me convienne de faire revivre des idées
, il est juste de la modifier ; mais quand elle regarde les mœurs, je crois qu’on ne saurait trop tôt se taire ; j’ai loué Mo
andin, dont Molière a puisé le sujet dans une Nouvelle de Boccace. Je crois l’avoir déja remarqué, toutes les fois que Molièr
72 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
ec plus de plaisir encore, il m’a fourni quelques réflexions que j’ai cru pouvoir offrir, sous vos auspices, au public et à
re celle de la personne intéressée ? Qui sait mieux que moi ce que je crois ou ne crois pas, et à qui doit-on s’en rapporter
la personne intéressée ? Qui sait mieux que moi ce que je crois ou ne crois pas, et à qui doit-on s’en rapporter là-dessus pl
e éternel selon la raison qu’il nous a donnée. Quand un homme ne peut croire ce qu’il trouve absurde, ce n’est pas sa faute, c
a reçu de lui ? Si un Docteur venait m’ordonner de la part de Dieu de croire que la partie est plus grande que le tout, que po
oxe, qui ne voit nulle absurdité dans les mystères, est obligé de les croire  : mais si le Socinien y en trouve, qu’a-t-on à lu
echerches qui ne seraient pas indignes de votre plume. Pour moi, sans croire y suppléer, je me contenterai de chercher dans ce
omme, n’ont-ils ni femmes, ni enfants ? Le Barbare avait raison. L’on croit s’assembler au Spectacle, et c’est là que chacun
fection, qu’on ne saurait mettre en pratique, sans rebuter ceux qu’on croit instruire. Voilà d’où naît la diversité des Spect
beautés. On dit que jamais une bonne Pièce ne tombe ; vraiment je le crois bien, c’est que jamais une bonne Pièce ne choque
êcher qu’on ne puisse donner aux Spectacles la perfection dont on les croit susceptibles, et qu’ils ne produisent les effets
hant encore pour oser soutenir que l’homme est né bon, je le pense et crois l’avoir prouvé ; la source de l’intérêt qui nous
ts. On se dit bien que rien de tout cela ne nous convient, et l’on se croirait aussi ridicule d’adopter les vertus de ses héros,
s les devoirs de la vie humaine ; à peu près comme ces gens polis qui croient avoir fait un acte de charité, en disant au pauvr
elques exemples, qui puissent en rendre la solution plus sensible. Je crois pouvoir avancer, comme une vérité facile à prouve
d’Alceste un si grand nombre de ses propres maximes que plusieurs ont cru qu’il s’était voulu peindre lui-même. Cela parut
il n’a qu’à ouvrir les yeux ; et il n’estime pas assez l’argent pour croire avoir acquis sur ce point un nouveau droit par la
nt ce respect en s’abstenant de les exposer au jugement du public, et croyaient honorer leur modestie, en se taisant sur leurs au
s. Ils avaient une telle idée de la modestie du Sexe, qu’ils auraient cru manquer aux égards qu’ils lui devaient, de mettre
triomphe de plus pour une femme, qui, traînant à son char un Nestor, croit montrer que les glaces de l’âge ne garantissent p
de lui ressembler ? Rappelez-vous, Monsieur, une Pièce à laquelle je crois me souvenir d’avoir assisté avec vous, il y a que
ne représentation de Zaïre, bien prémuni contre l’amour. Pour moi, je crois entendre chaque Spectateur dire en son cœur à la
ce qui mène au plaisir, on en laisse ce qui tourmente. Personne ne se croit obligé d’être un héros, et c’est ainsi qu’admiran
rtune brûle d’un feu non partagé, on en fait le rebut du Parterre. On croit faire merveilles de rendre un amant estimable où
r des illusions de l’amour, à fuir l’erreur d’un penchant aveugle qui croit toujours se fonder sur l’estime, et à craindre qu
qui perd tant de gens bien nés ? Il s’en faut peu qu’on ne nous fasse croire qu’un honnête homme est obligé d’être amoureux, e
e et d’un peuple éclairés ont fait pour la perfection des nôtres ; je crois qu’on peut conclure de ces considérations diverse
ut sur les apparences, parce qu’on n’a le loisir de rien examiner, on croit , à l’air de désœuvrement et de langueur dont frap
méprisées. Restez quelque temps dans une petite ville, où vous aurez cru d’abord ne trouver que des Automates : non seulem
i, vous montrant des prodiges de travail, de patience et d’industrie, croira ne vous montrer que des choses communes à Paris.
son père, un autre de sa tante, un autre de son cousin, quelques-uns croyaient l’avoir toujours sue. Un de leurs plus fréquents
mmes singuliers un mélange étonnant de finesse et de simplicité qu’on croirait presque incompatibles, et que je n’ai plus observ
e m’en tiens uniquement à ce qui regarde le travail et le gain, et je crois montrer par une conséquence évidente, comment un
malgré toute sa puissance, aura beau le déclarer brave, personne n’en croira rien ; et cet homme, passant alors pour un poltro
le représente. Louis XIV était digne de faire de ces choses-là, et je crois qu’il les eût faites, si quelqu’un les lui eût su
toire de leur pays. 4°. Ce Peuple, enthousiaste de sa liberté jusqu’à croire que les Grecs étaient les seuls hommes libres par
’on le prenne en effet pour la personne qu’il représente, ni qu’on le croie affecté des passions qu’il imite, et qu’en donnan
ment pesé ses raisons. Moi qui ne me pique pas de les connaître, j’en crois voir qui leur ont échappé. Quoiqu’ils en disent,
es timides aveux, sa tendre et naïve finesse, disent mieux ce qu’elle croit taire que la passion ne l’eût dit sans elle : c’e
 ? Pourquoi l’un des sexes se ferait-il un crime de ce que l’autre se croit permis ? Comme si les conséquences étaient les mê
eux. Cet embarras fait l’éloge des femmes de leurs pays, et il est à croire que celles qui le causent en seraient moins fière
t à l’or auquel elles sont d’avance à demi vendues ! Il faudrait nous croire une simplicité d’enfant pour vouloir nous en impo
Qu’il en soit jusqu’à trois que l’on pourrait nommer.v Je veux bien croire là-dessus ce que je n’ai jamais ni vu ni ouï dire
s les foyers. Après ce que j’ai dit ci-devant, je n’ai pas besoin, je crois , d’expliquer encore comment le désordre des Actri
en mouvement, tout s’empresse à son travail et à ses affaires. Je ne crois pas que nulle autre aussi petite ville au monde o
sa fille à cette dangereuse école, et combien de femmes respectables croiraient se déshonorer en y allant elles-mêmes ? Si quelqu
un impôt pour l’établissement de la Comédie. A Dieu ne plaise que je croie nos sages et dignes Magistrats capables de faire
union est un petit jeu de commerce, un goûter, et, comme on peut bien croire , un intarissable babil. Les hommes, sans être for
emme ou de jeune homme qui traitera nos cercles de corps de garde, et croira sentir l’odeur du tabac. Il faut pourtant répondr
part des productions de notre âge passeront avec lui, et la postérité croira qu’on fit bien peu de livres, dans ce même siècle
iètent pas. Il faudrait avoir d’étranges idées de l’amour pour les en croire capables, et rien n’est plus éloigné de son ton q
ac pour nager, tout le pays ouvert pour la chasse ; et il ne faut pas croire que cette chasse se fasse aussi commodément qu’au
leur entendra jamais intenter contre autrui des accusations qu’elles croient fausses ; tandis qu’en d’autres pays les femmes,
cartes, les dés, les jeux de hasard tomberont infailliblement. Je ne crois pas même, quoiqu’on en dise, que ces moyens oisif
ssez heureux pour n’en point avoir ; et qui sait combien de courtauds croiront se mettre à la mode, en imitant les marquis du si
uple dont tous les sentiments ont encore leur droiture naturelle, qui croit qu’un scélérat est toujours méprisable et qu’un h
nous peint, même à ceux qu’il nous fait aimer ? J’en ai dit assez, je crois , sur leur chapitre et je ne pense guère mieux des
les sont assez bonnes pour qu’il soit fâcheux d’y descendre, et j’ose croire le mien dans ce dernier cas. J’ajouterai que les
ont été faites, nous deviendra préjudiciable, jusqu’au goût que nous croirons avoir acquis par elles, et qui ne sera qu’un faux
our réprimer des vices qui naissent de la nature des choses, comme je crois l’avoir montré, combien plus le seront-elles parm
t, tout favorisera leur licence : chacun, cherchant à les satisfaire, croira travailler pour ses plaisirs. Quel homme osera s’
ses des jeunes Lacédémoniennes ? Je réponds que je voudrais bien nous croire les yeux et les cœurs assez chastes pour supporte
mes écrits, c’est celui par lequel finira ma vie. FIN. 2. [NDA] Je crois voir un principe qui, bien démontré comme il pour
enir que j’ai à répondre à un Auteur qui n’est pas Protestant ; et je crois lui répondre en effet, en montrant que ce qu’il a
contre elle-même, nous forcerait à la récuser ; et loin de nous faire croire ceci ou cela, elle nous empêcherait de plus rien
de nous faire croire ceci ou cela, elle nous empêcherait de plus rien croire , attendu que tout principe de foi serait détruit.
i serait détruit. Tout homme, de quelque Religion qu’il soit, qui dit croire à de pareils mystères, en impose donc, ou ne sait
u but qu’aucune pièce française que je connaisse. » o 24. [NDA] Je crois entendre un bel-esprit de Paris se récrier, pourv
r mensonge ! Erreur de physique ! Ah, pauvre Auteur ! Quant à moi, je crois la démonstration sans réplique. Tout ce que je sa
ur, rage, et désespoir dans la possession même de ce qu’il aime, s’il croyait n’en point être aimé.Vouloir contenter insolemmen
cher. Mon père, en m’embrassant, fut saisi d’un tressaillement que je crois sentir et partager encore. Jean-Jacques, me disai
premier principe d’une religion véritable, est de ne rien proposer à croire qui heurte la raison : aussi quand on les presse
73 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
mis, qui ont joué des rôles si extraordinaires sur la scène du monde, croient d’un caractere tout opposé. Le Roi de Pologne éto
mais on ne vit de roi mépriser comme lui les commodités de la vie. On croit voir un de ces Chrétiens dont parle. S. Paul. In
la Comtesse ne remporta de son voyage que la satisfaction de pouvoir croire que le Roi de Suede ne redoutoit qu’elle : C’est
a terre & sur l’onde, les échos en mugissent au loin. Mais qui le croiroit  ? Ce ne fut pas le Czar qui triomphoit : il n’éto
e-amiral. Voltaire avoue que cette cérémonie est bizarre ; mais il la croit nécessaire, & qu’elle étoit utile pour le peu
faut donc que le peuple Russe soit stupide, & que son Empereur le croie , pour l’amuser par des farces qui n’amuseroit pas
ltava. Le désespoir de sa défaite l’accabla & le dérangea ; il se crut abandonné de Dieu : &, comme s’il eût voulu
74 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
e de ses Ouvrages. Pour devancer les autres comme il a fait, il s’est cru obligé de prendre une autre route qu’eux. Il s’es
refuser la justice que l’on doit à tout le monde, & qui n’a point cru devoir blâmer des qualités qui sont véritablement
arice, la vanité, & les autres crimes semblables ; il ne faut pas croire , selon l’observation du même Auteur, qu’elles leu
droit considére comme retranchées de son corps, parce qu’elle ne les croit jamais dans l’innocence. Mais quand Moliere auroi
alors n’auroit-il pas cessé de l’être dès qu’il eut la présomption de croire que Dieu vouloit bien se servir de lui pour corri
à un ami, ne donne par tout à l’Hypocrite que ce nom de Panulphe. On croit que Moliére a depuis changé Panulphe en Tartuffe,
75 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
pas. Il n’est donc point surprenant que nos Auteurs qui ont toujours cru que le ridicule étoit le domaine essentiel de la
e cet excellent homme qui me l’a fait préférer à ses rivaux, & je crois que la preuve qui résultera de l’examen de ses ou
; qu’en homme d’honneur on ne lâche aucun mot quine parte du cœur. Je crois que tout le monde convient de cela avec lui. On m
s que tout honnête homme voudroit sûrement trouver dans la sienne. Il croit en être trompé, il s’emporte contre elle, & s
du caractere du misanthrope, tels que ceux-ci : « J’ai un procès, je crois avoir raison, je voudrois pour la beauté du fait
amp; plusieurs autres endroits de même nature que je pourrois citer ; croira-t -on, dis-je, que quelques petits ridicules prêtés
76 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
plusieurs fois à Versailles, devant le Roi, qui sans le vouloir ni le croire , revenoit ainsi au théatre. Bien des Prélats &
onnes Royales ; il a raison, rien de plus ordinaire dans le monde, on croit se deshonorer en se mesalliant, & un Seigneur
sur une carte. On pend un voleur, & on couronne un conquerant. On croit un Dieu & on l’offense ; on croit un enfer &a
; on couronne un conquerant. On croit un Dieu & on l’offense ; on croit un enfer & on s’y expose. Salomon idolâtre, D
Moliere, fait rire, ou plutôt fait pitié ; on plaint l’aveugle qui le croit ou l’avance, & le public qui est la victime d
mais elle mit sa gloire à réfuser ce que Louis XIV avoit exigé, elle crut qu’il y avoit peu d’honneur à humilier les foible
77 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
aircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. J E ne sçaurais croire que notre Opéra-ait été inconnu des Anciens. Tout
ancienne les masques & les bouffonneries. Ce Sannyrion vivait, je crois , cent ans auparavant Aristote, qui florissait 384
de la Tragédie des Grecs. Aristote en a dit quelque chose. Le croirait -on ? Il en est question dans la Poétique d’Aristo
rait-on ? Il en est question dans la Poétique d’Aristote ; il est, je crois , le prémier qui en ait parlé. Ce Philosophe sembl
78 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
tacle cessera donc d’en être un, si les Auteurs ne s’obstinent plus à croire qu’on ne peut attirer les François au Spectacle,
il faut qu’il consacre ses veilles pour un objet aussi important ; je crois même qu’avec beaucoup d’art & de ménagement,
e jadis la Comédie de l’Imposteur de Moliere, par la rage de ceux qui crurent se reconnoître dans le portrait que ce célebre Au
ulement reconnoître à des signes différens de ceux d’autrefois. Je ne crois pas qu’on me fasse un crime de la liberté que je
atteint le degré de perfection ; mais si son but est d’instruire, je crois avoir démontré qu’elle n’a pas suivi le chemin qu
79 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
édilection, lui qui haissait tout le genre humain. Voilà, à ce que je crois , la correction et l’instruction que l’on doit che
lques expressions, qui ont grand besoin d’examen et de correction, je crois que la Comédie du Misanthrope mérite d’être conse
ue non content de m’en faire un modèle pour mon usage particulier, je crus devoir communiquer au Public mes réfléxions pour
de quelques-unes des imitations de Molière, elles feront, à ce que je crois , sentir la vérité de ce que j’avance. La Comédie
; car s’il dit vrai, il a certainement grand tort : j’aime donc mieux croire qu’il connaissait fort bien tout le mérite de sa
80 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
randes beautés, irait-on quarante fois à la même Pièce ? Me fera-t-on croire qu’on aille rire si long-tems à des ouvrages qui
le changement continue notre Aristarque ; dégoûté de la Comédie qu’on croit n’avoir plus rien à peindre, & des Tragédiés
tre Théâtre n’était point encore arrivé au point de la perfection. Le croirions -nous ? Corneille, le grand Corneille a prophétisé
je veux dire à la plus-part de ceux qui fréquentent les Théâtres ? Je crois avoir déja prouvé que ses adversaires étaient san
it une gloire de voir leurs ouvrages goûtés par les ignorans ? Ils ne croyaient leurs productions sans déffauts que lorsque des g
lui du Vaudeville. Ce Sage caressé des Muses & des gens vertueux, crut autant s’immortaliser en fesant une espèce d’Opér
mouvoir au son de leurs violons tout un Peuple éclairé ; ils lui font croire qu’il vient entendre une Pièce de Théâtre, tandis
prétendent l’accabler par de fortes raisons, tandis que ses partisans croient que tout doit se réunir en sa faveur : au milieu
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
Scène. S’ils sont entrés dans un semblable détail, c’est qu’ils l’on cru nécessaire ; & c’est avec raison. Trop d’A
yeux doivent s’arrêter ; il le parcourt d’un œil inquiet : lorsqu’il croit avoir trouvé l’objet sur lequel il peut se fixer,
amp; faire agir dans une Scène tant d’Acteurs que l’on voudra28. » Je crois pourtant qu’on aurait tort de prendre ses paroles
82 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « AU LECTEUR. » pp. -
suite de la promptitude avec laquelle les Ouvriers ont travaillé, je crois pourtant qu’elles y sont assez rares ; et; j’ai f
mêler des Dissertations de Dogme à l’examen des piéces de Théatre, je crois avoir eu raison. Au surplus, quand je dis qu’il
de Religion Chrétienne en abolissant la Foi. Quand un homme ne peut croire ce qu’il trouve absurde, ce n’est pas sa faute, c
83 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
endrois de bon cœur de cette frequentation ; mais si je le fais on en croira du mal, j’en seray deshonoré, ou je seray cause q
e cette personne le sera ? Le Confesseur leur pourroit dire : Ou l’on croit qu’il y a déja du mal, ou l’on ne le croit pas :
ur pourroit dire : Ou l’on croit qu’il y a déja du mal, ou l’on ne le croit pas : si on le croid, il y a moins de scandale à
on : de plus que quand on remarqueroit qu’il ne communie pas, on peut croire que son Confesseur luy a differé le devoir du tem
precipiter l’absolution qu’à la differer, lorsqu’on n’a pas sujet de croire que le penitent soit assez bien disposé pour la r
nimez d’un amour & d’un zele tres ardent pour les ames, n’ont pas cru que cette consideration, qu’un penitent pourroit
nt qui ne s’accuse que de fautes fort légeres, & qu’il a sujet de croire qu’il est coupable de beaucoup d’autres pechez pl
es que particulieres, luy marquant les principaux defauts desquels il croiroit qu’il pourroit estre coupable, & l’avertir de
ur les pechez qui leur sont cachez. Mais pour l’ordinaire il les doit croire dans l’accusation qu’ils font de leurs fautes ; p
84 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
est qu’il m’a paru que je pouvais entreprendre de les justifier. J’ai cru même qu’il était absolument nécessaire qu’ils fus
ois beaucoup arrêté à ce qui distinguera davantage mon travail ? J’ai cru ne devoir pas craindre les longueurs, quand il s’
ndir particulièrement tout ce qui concerne le nouveau Spectacle, j’ai cru que je devais insérer les louanges qu’on lui prod
ment particulier, duquel on ne s’écarte presque jamais parce qu’on le croit le meilleur, je dois m’attendre que les raisons q
85 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
-t-il qu’à décrier les plus gens de bien par vos fictions Poétiques ? Croyez -vous qu’un Ballet profane et follement idolâtre s
est apparemment ce qui l’a fait le plus connaître à Rome. Car on peut croire que l’estime que tous les gens de bien font de ce
le de la bonne conscience reconnue par les Païens mêmes qui n’ont pas cru qu’il fut permis de faire une chose que l’on dout
s vertus dansantes s’en réjouissent chez vous. Mais on a tout lieu de croire que ceux qui n’en connaissent que de plus sérieus
86 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
rie et des sentiments de courage, de justice, et de bienfaisance ; je crois de même que dans leurs pièces comiques ils peuven
eux-mêmes, et leurs ouvrages vers la plus grande utilité publique, je crois qu’il est avantageux, 1°. Que le Conseil établiss
rreur. Tout le monde sait ce que c’est que Médée ; cependant un Poète croit bien employer son esprit en lui faisant dire : « 
a roue, pour l’infâme Catilina détesté de tous les bons citoyens ? Je crois même qu’ils eussent aperçu et qu’ils eussent cond
nce sont dans la bouche de gens d’ailleurs odieux et méprisables ; je crois qu’ils auraient remarqué et blâmé des sentiments
tations comme Censeurs publics. A l’égard du spectacle de l’Opéra, je crois qu’il n’est pas impossible d’en faire peu à peu q
87 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
e. C’est cet espoir qui me fait te présenter cette Brochure. J’aurais cru manquer à ce que je me dois, & aux personnes
i la nature, seul organe que je consulte, & que je fais vanité de croire , crie au fond de mon ame que le mépris est le par
n’est point là mon caractère : non, Messieurs, & vous pouvez m’en croire . Une Dame respectable, dont l’amitié m’honore, me
88 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VI.  » p. 460
les prévoir. Il y a de la témérité, de l'orgueil et de l'impiété à se croire capable de résister sans la grâce aux tentations
contre dans la Comédie ; et il y a de la présomption et de la folie à croire que Dieu nous délivrera toujours par sa grâce d'u
89 (1675) Traité de la comédie « VII.  »
les prévoir. Il y a de la témérité, de l'orgueil et de l'impiété à se croire capable de résister sans la grâce aux tentations
encontre dans la Comédie et il y a de la présomption et de la folie à croire que Dieu nous délivrera toujours par sa grâce d'u
90 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
n, que les nouvelles Observations n’opéreront sa décharge : mais j’ai cru qu’il était essentiel de détromper ceux qu’elles
pule, et qu’on nous les procurât sans rougir. Mais j’ai de la peine à croire ce que nous dit un célèbre Rhéteur1, qu’on pourra
a matière, et les mettre en état d’en porter un jugement solide, on a cru à propos d’ajouter à la fin de ce petit ouvrage u
’elles auront trouvé de juste dans la cause des Comédiens. Mais on ne croit pas que ses instances aient beaucoup de succès, n
se déguise avec tant d’art, qu’on le prend pour la vertu ; souvent il croit se rendre ridicule, il se rend aimable ; et toujo
la fourberie, l’avarice, la vanité, et choses semblables, on ne peut croire que le Comique leur ait fait beaucoup de mal. » I
n mauvais livre, Ce n’est qu’aux malheureux qui composent pour vivre. Croyez -moi, résistez à vos tentations, Dérobez au Public
 ; Et l’on ne donne emploi, charge, ni bénéfice Qu’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. Clitandre. Mais le jeu
icules, dont la plupart même sont si outrés, que personne au monde ne croira les avoir à ce point-là ; et quand par hasard que
droitement le péril, ennoblissant autant qu’il peut le sujet ; car on croit que c’est de cette Comédie dont il a entendu parl
Telle est la Comédie dont on parle. A l’analyse qu’en fait M.F. on ne croirait pas, si on ne la connaissait, que sous le vain pr
llèle avec les prédications les plus saintes et les plus éloquentes ? Croit -on nous persuader que s’il est des jeunes gens es
ance des personnes chargées de leur conduite. N’ont-elles pas lieu de croire , que ce qui arrive sur le Théâtre, arrivera pour
d’un règlement, qui au fond n’a rien d’impossible ni de bizarre, il a cru qu’il aurait plutôt fait, pour en dégoûter les ge
ignore la circonstance qui occasionna celui-ci, dans lequel l’Orateur crut pouvoir risquer un parallèle qui ne tirait point
délibératif vis-à-vis de M. de la Chaussée, en disant seulement qu’il croyait qu’il lui « semblait par le bien qu’il avait ente
asion qu’on pourrait dire justement, que beaucoup de préjugés dont on croyait ne jamais revenir, ont néanmoins été détruits par
me ; si l’on veut, dis-je, entrer dans l’esprit de ses réflexions, je crois que dans le chaos qu’il n’a pas voulu nous débrou
entrevoir quelque lueur du plan dont on donne ici une idée ; il faut croire qu’il l’avait en vue, quand il a dit qu’il était
le capable de former les mœurs. On a d’autant plus de raisons pour le croire , qu’il soutient que la scène est actuellement dép
d’avoir outré la matière : mais puisque l’occasion s’en présente, on croit devoir le justifier un peu aux yeux de ceux qui n
rentes à la thèse ; mais on se fait une espèce de scrupule de laisser croire à M.F. qu’elles ont persuadé, et que l’on ne peut
Térence. L’on ne pense pas que personne fasse à ce Saint l’injure de croire qu’il aura précisément choisi, pour s’amuser, les
es embrasse que pour lui montrer qu’il en avait plus d’une raison. On croit encore, sans trancher du Théologien, pouvoir lui
. Cependant, sans attaquer aucuneso de nos Comédiennes, que l’on veut croire très sages, il est vrai de dire que ces sortes de
lté qu’il y trouve, M.F. a voulu un peu justifier cette morale. Il ne croit pas qu’il y ait au monde une personne assez simpl
dans ce genre ; mais comme il n’a point approfondi la matière, on ne croit pas à propos non plus de l’approfondir. Voilà à p
91 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
as que celui qui tenoit la plume fasse plus de grace à la scene. Il a cru sans doute que le réquisitoire étoit un préservat
li, les obscénités plus voilées, les termes des halles plus rares. Je crois la différence légère ; mais ce n’est pas à Molier
e, plus il court lestement à l’ennemi. Pour le goût de la comédie, je crois sans peine que Moliere l’a épuré. Ses pieces de c
t embarrassé du poids de son humiliation ; il a au contraire toujours cru se profession très-noble. Il se mit au sortir du
eur à leur Auteur ! S. Foix, Essais sur Paris, Tom. 4. a bien dit. Je croirai la décadence de notre nation prochaine, si les ho
uarante ans pour en douter, & en avoir passé quatre-vingt pour le croire . Que restera-t-il donc à Moliere, qui dans son g
t jusqualors, il eût cessé de l’être, dès qu’il eut la présomption de croire que Dieu ait voulu se servir de lui pour corriger
e tous les Prédicateurs ensemble. Il faut une étrange prévention pour croire que les vices qu’il a corrigés fussent autre chos
l’avarice, la vanité, & autres crimes semblables, il ne faut pas croire qu’elles leur ayent fait grand mal. Au contraire
est un esprit fort qui se joue de tout, un homme sans religion qui ne croit rien, qui ne respecte rien, qui affiche, s’il l’o
u beau titre de réformatrices. Il est des gens de mauvaise humeur qui croient bien plus rare la sainteté théatrale. Réflexions
92 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
défendu aux Ecclésiastiques, on a vu des Prélats le tolérer, ils s’y croyaient obligés, on en a vu l’aimer et le fréquenter. Ce
it pas : il voulut y joindre celle de faire des comédies. Et qu’on ne croie pas qu’il s’en tint là ; en même temps qu’il fais
y pouvoir recueillir des traits pour lui et pour ses Poètes gagés. Il crut que cette découverte et cette collection honorera
mille écus à M. le Gay pour se faire céder la Polyglotte, et laisser croire qu’il en était l’Auteur ; ce que Corneille refusa
silence pour faire entendre des endroits encore plus beaux.  » Qui ne croirait qu’une pièce pour qui un premier Ministre n’éparg
ès qu’il paraîtrait quelque chose sur le théâtre, le moindre Poète se croirait en droit de faire un procès à l’Auteur devant son
issaires pour polir et retoucher l’ouvrage, on le lut et relut, et on crut pouvoir le donner à l’Imprimeur. Le Cardinal étai
e, parce qu’on y relève avec justice tous les défauts du Cid. Scudéry crut sa cause gagnée, et remercia les Juges. Corneille
rsuader que la faiblesse d’un homme si célèbre pût aller si loin, ont cru qu’il n’agissait que par politique, et il est vra
ts, il agissait d’autant plus sûrement qu’on se défiait moins ; on le croyait occupé d’une représentation pour laquelle on le v
agité des guerres civiles du Calvinisme, de la Ligue, etc. Richelieu crut que le moyen de calmer les esprits, de se rendre
93 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
e crime ils calomnieront l’innocence de cette condition. Mais il faut croire qu’ayant ce grand esprit que vous avez déjà remar
lgaire qui juge d’ordinaire des choses comme un aveugle des couleurs, croit beaucoup plus à l’opinion qu’à la raison ; d’où i
emblent avoir été un peu sévères à ceux qui exercent cet art, il faut croire que ces lois en ont voulu condamner l’abus et non
iques qui bâtissaient des lois pour conserver leur République, que de croire qu’ils eussent voulu flétrir d’aucune note d’infa
envoyé à aucune personne pour se faire payer ? Pour les Dames, on ne croit pas qu’elles se puissent plaindre, puisque la Com
ableau ? Et GUILLOT-GORJU s’en rapporte à ses critiques, savoir s’ils croiraient à la foi de Gros-Guillaume lorsqu’il s’excuserait
l se fait du bruit, pour preuve de ceci c’est que si vous les vouliez croire jamais vous n’y ameneriez vos laquais, et jamais
94 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
été humaine roulent sur deux pivots que la bonne politique a toujours cru de son devoir et de son intérêt de maintenir et d
et interprètes des lois, vont sans scrupule à la comédie ; ils ne les croient donc pas si sévères, et sans doute vous en outrez
beaucoup moins répandu et fréquenté qu’en France, où chaque bourgade croit du bel air de jouer la comédie, sans penser qu’el
ravage. On mutile souvent en Italie les Chantres de l’Opéra, Voltaire croit -il que ce soit un exemple à suivre ? Les ouvrages
95 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage. Je crois qu’il est assez démontré, que la représentation d
, et qui n’en est que plus périlleuse lorsqu’elle paraît plus épurée. Croyez -vous en vérité, que la subtile contagion d’un mal
des choses auxquelles il serait bon de ne penser pas. Mais puisqu’on croit tout sauver par l’honnêteté nuptiale, il faut dir
96 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
amnent hautement.) «  Ils ne sentent rien, disent-ils, et on peut les croire sur parole. Ils n’ont garde de sentir le poids de
Bossuet, (Réflexions sur la comédie.) Quand on s’abuserait assez pour croire qu’on n’a rien à craindre des impressions du théâ
r apprendre d’elles ce qu’il ne faudrait jamais savoir ? Vous ne vous croiriez pas innocens, dit l’évêque d’Arras, si vous fourn
ature impudique les moyens d’entretenir son mauvais commerce, et vous croiriez l’être en donnant lieu, solidairement avec les au
l l’exhorte à fuir le théâtre, qu’il avait abandonné avec repentir. «  Croyez -moi, mon fils, lui écrit-il, quand vous saurez pa
nts, on sait maintenant ce qu’il faut penser de ces confesseurs. Nous croyons avoir fait sentir assez que le spectacle produit
u’on vous a inspiré de vains scrupules, qu’aujourd’hui les enfants se croient plus sages que leurs parents et veulent se condui
-C. dans votre cœur par la grâce. Or, je vous le demande, pouvez-vous croire que J.-C., vous suive à ces spectacles profanes,
ive à ces spectacles profanes, condamnés par son Église ? Pouvez-vous croire que J.-C. vienne s’asseoir dans ces lieux, où Sat
angile sont contredites, méprisées et foulées aux pieds ! Pouvez-vous croire enfin que J.-C. y vienne entendre ces chants lasc
ts impudiques si opposés à la sainteté de sa morale ? Ah ! vous ne le croyez pas, la seule idée vous fait frémir. J.-C. s’éloi
ils la connaissent tôt au tard ? C’est ce que je suis très-éloigné de croire . On doit toujours ignorer le libertinage. D’aille
97 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
i prouver par vos bons procédés, et puis observez-la silencieusement, croyez à son innocence jusqu’à ce que vous ayiez acquis
ux ; parce que vous n’en aurez aucune apparence. Voilà à peu près, je crois , comment on doit se comporter dans ces diverses c
besoin d’affecter aussi et qu’il affectait également, persistaient à croire que cette satire, qui ne regardait que les hypocr
les plus honteuses sous les traits sacrés de la vertu qu’enfin on ne croit plus voir nulle part qu’en apparence, que l’on mé
orce pour nous dire une chose que nous ne devons pas avoir de peine à croire , pour nous montrer qu’un petit particulier, clerc
uiller les passants, se cachent aussi derrière les temples, quand ils croient y être plus avantageusement placés ; or, l’on n’a
ancienne qu’elle a pris, pour beaucoup de monde, nature de vérité, je crois ne pouvoir trop multiplier les raisons qui peuven
ésiré, non pas de le proscrire, comme il y en a qui le prétendent, je crois cela aussi difficile à présent que de faire recul
98 (1825) Des comédiens et du clergé « Dédicace » pp. -
n et l’autorité de nos rois n’ont cessé de protéger et d’honorer ; je crois satisfaire au vœu du public en fournissant, sur c
mon cœur avoir atteint le but que je me suis proposé, et vous prie de croire aux sentiments d’estime et d’affection que vos ta
99 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
sans connaître, il prend son ton moqueur, et répond ainsi à ceux qui croient que la Comédie est mauvaise, parce qu’elle est dé
éfendue dans les saintes Ecritures. « Jusqu’à présent, je l’avoue, je croyais qu’on défendait les choses parce qu'elles étaient
s. Ibid. » Ainsi, selon ce nouveau Docteur, il n’est pas à propos de croire qu’une chose est mauvaise, quoique l’Ecriture la
stinien. » Ce n’est pas ce qui embarrasse le Révérend Père ; et je ne crois pas que qui que ce soit s’en embarrasse beaucoup.
sard ? Ou parce que des Abbés, des Prêtres, des Evêques, s’il en faut croire le Théologien, jouent aux cartes et aux dés malgr
en à lui dire puisqu’il en est si content : mais il voudra bien qu’on croie toujours qu’il est rare d’avoir des sentiments de
naîtront de là ne seront pas importuns. Où sont ces âmes faibles qui croient toujours du mal où il n’y en a pas ? Qu’elles vie
son « qu’ils ne perdent point la gravité de l’âme ». Notre Théologien croit sans doute parler à des gens de l’autre Monde. Ma
de plus il connaît si bien comment nous sommes faits, qu’il faut l’en croire sur sa parole. Le Théologien achève, en faisant l
a, ou à la Comédie pour se délasser l’espritPage 55.. Si on l’en veut croire , on imite en cela même le Créateur, qui après avo
ceur de l’opinion, mais uniquement à la vérité Page 61. ». Il le faut croire puisqu’il jure. Mais il est fâcheux que pour avoi
oint regarder comme Casuiste ni relâché, ni sévère, ni modéré ; et de croire ou ne croire pas « trahir la vérité », ni « bless
comme Casuiste ni relâché, ni sévère, ni modéré ; et de croire ou ne croire pas « trahir la vérité », ni « blesser » personne
100 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
s de mauvaise humeur, & lui ont fait lancer des sarcasmes qu’il a cru de bons mots ; mais un historien est plus croyabl
ialité les événemens & les hommes dans une balance équitable. Qui croira-t -on si on ne croit pas un Historiographe en titre,
& les hommes dans une balance équitable. Qui croira-t-on si on ne croit pas un Historiographe en titre, nommé & payé
istoriographe en titre, nommé & payé pour dire la vérité ? Qui le croiroit  ? Cependant ces histoires même n’épargnent pas pl
’usage extravagant dura plusieurs siécles. Au détail de ces usages on croit voir le portrait des Negres, ou des Hottentots, &
e d’exécutions de sorciers, que le zèle peu éclairé des Magistrats se crut obligé de faire, qui ne servit qu’à donner un air
’étoit pas bel homme, il étoit alors vieux & cassé, Louis XIII se crut toujours le véritable pere du Prince qui lui succ
e de femme ; on y mêle une foule de circonstances romanesques ; on le croit sur la foi d’une tragedie, & d’un roman. La p
taire qui en a souvent prononcé d’un aussi grand poids, a su se faire croire de ses partisans, fait lui-même fort peu de cas d
n sent qu’il est indigne d’un Prince chrétien & raisonnable. On a cru voir un air de bon mot & de gentillesse, dans
répandre, on y a trouvé de quoi satisfaire son irréligion. Voltaire a cru embellir son livre en le rapportant, & l’a do
té de Protecteur ; il fut d’abord en purgatoire, qu’il n’avoit jamais cru , & ensuite dans le Ciel, dont il ne s’étoit g
l y a de plus grand. Elle a dû plaîre aux Ecrivains philosophes ; ils croient ne pouvoir mieux louer un Roi, un Héros, qu’en di
son maître. Dans quelque obscurité, &c. Cette idée est burlesque. Croit -on que si Louis XIV étoit né fils de berger dans
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