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1 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal q
ns scrupule » Page 38. [« Lettre d’un théologien », page 38]., que je crains que leur probité ne soit de celles des sages du m
Corinthiens, chapitre X, verset 12].« Que celui qui croit être ferme, craigne de tomber » : ils ignorent que quand ils seraient
raient si forts et tellement à toute épreuve qu’ils n’auraient rien à craindre pour eux-mêmes, ils auraient encore à craindre le
’ils n’auraient rien à craindre pour eux-mêmes, ils auraient encore à craindre le scandale qu’ils donnent aux autres, selon ce q
euses » ne sont point touchées de ces règles de la conscience. Que je crains encore une fois qu’ils ne soient de ces scrupuleu
2 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78
endait la lecture de ce divin poème à la jeunesse : aujourd’hui on ne craint point de l’inviter à voir soupirer des amants pou
lutôt dans la récitation des psaumes, de faibles inflexions : tant on craignait dans l’Eglise, de laisser affaiblir la vigueur de
et que l’on pousse si loin les délices de la musique, que loin de les craindre dans les cantiques de Sion, on cherche à se délec
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
la plus dangereuse de toutes les passions. « Le péril le plus à craindre Est celui qu’on ne craint pas. » Rousseaup. L’
s les passions. « Le péril le plus à craindre Est celui qu’on ne craint pas. » Rousseaup. L’amour est, de tous les sen
eux de Jason les enfants qu’elle avait eus de lui. Que n’a-t-on pas à craindre , quand il s’empare de ceux qui par leurs dignités
4 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
ercher toute sorte de soulagement ? Cet excès d’indécence n’est pas à craindre , & n’eut jamais besoin de reforme. Indépendam
regardât-on qu’une femme vertueuse & modeste, la plus haute vertu craint & doit craindre le coup d’œil : Oculus meus d
femme vertueuse & modeste, la plus haute vertu craint & doit craindre le coup d’œil : Oculus meus deprædatus est animam
. Il faut passer légèrement sur le tableau de la volupté : elle est à craindre dans le temps où l’on conspire contre elle : il f
ans le monde, & unis par le mariage, ont dû se respecter & se craindre , sera-t-il permis d’étaler aux yeux du public, su
la sagesse, est inséparable de la modestie, qui en est le fruit : qui craint Dieu oseroit-il se montrer dans un état que la bi
r dans vos mains. La durée criminelle n’en rend les suites que plus à craindre  : Dieu se lasse enfin de tant de crimes, vous tou
. La liberté de sa propre maison ne dispense pas plus de la modestie. Craignez , voilez-vous, dit Tertullien, pour vos enfans, si
soit sensible ? combien seriez-vous étonnée qu’on ne le fût pas ? Ne craignez -vous pas qu’on vous rende le mal que vous faites 
plus profonde solitude ne vous dérobe pas à ces respectables témoins. Craignez -vous, respectez-vous du moins vous-même. On ne se
vous sait trouver tout dans votre immodestie. La véritable pureté ne craint rien tant que ses propres regards : Vera virginit
5 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
d’argent proportionnées à la bassesse de son extraction ? Eh bien, je crains sort que ce vice qu’on peut dire sans imprudence,
s si une pareille Comédie tombe par la cabale des gens corrompus, qui craignent de se voir démasqués. Ainsi fut persécutée jadis
eureusement trop vrai que lorsqu’on peut commettre un crime sans rien craindre , on le commet presque toujours. Or la crainte de
un crime de la liberté que je demande pour la Comédie ; car qu’ont a craindre de la satire ceux qui font leur devoir, & de
6 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VII. De ceux qui sont aux autres occasions de ruine, et de péché. » pp. 30-32
ccasions de ruine, et de péché. Il est aussi évident que celui qui craint , ou qui a sujet de craindre raisonnablement, que
éché. Il est aussi évident que celui qui craint, ou qui a sujet de craindre raisonnablement, que les autres ne tombent dans q
7 (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46
nts, des Croix, non plus à adorer, mais à souffrir, des feux que vous craignez et que vous prédisez aux autres. Où est ce Dieu q
ouché, et le vin qu’on a emporté des Autels. Ainsi il semble que vous craigniez même les Dieux que vous ne croyez point. Vous ne
8 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
ope, Héraclius, & tant d’autres, & pour lors il n’est point à craindre  ; ou il est criminel, comme l’amour de Varus, pou
l fait un juste parallele de sa situation & de celle d’Oreste, ne craindra-t -il pas le même sort que lui ? & cette seule c
ides? mutato nomine, de te Fabula narratur. Horat. Sat. I. Si vous craignez de voir un homme furieux, si vous fuyez l’aspect
e des vertus. Vous voyez donc, Monsieur, que Melpomène n’est pas si à craindre que vous vous l’imaginez. Examinons maintenant si
9 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIV. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain : que celui qu’on lui veut donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes : beaux principes de Platon. » pp. 58-60
utres la discussion du particulier qui n’est point de ce sujet, je ne craindrai point de prononcer qu’en tout cas, il faudrait pr
rouvait encore plus de mal et plus de péril pour les comédiens, et il craignait que « l’imitation ne les amenât insensiblement à
10 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
e Bal, quel abus, dirait-il, fait-on donc ici de la Magistrature ? Ne craint -on point de la dégrader, en la faisant présider à
à bien parer leurs filles. Eh Monsieur, songez donc au luxe que vous craignez tant ; songez que la modestie que vous exigez ne
ge pour juger de la modestie et de la danse des jeunes gens ; mais ne craignez -vous pas la prédilection des pères et mères pour
sent, dans un ivrogne un homme dégoûtant et ridicule, à qui l’on doit craindre de donner sa confiance. Un ivrogne est ordinairem
, caustiques et durs quand ils ont trop bu d’un coup ? Tel qui aurait craint de se faire une affaire parce qu’il est prudent o
11 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
es avaient eu lieu, dans un temps, la prudence doit nous commander de craindre de les voir renaître, à une autre époque. On juge
on gouvernement une suprématie d’autorité, qui n’en reconnaît ou n’en craint pas d’autre dans l’Etat, mais encore ce clergé s’
12 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
rande. D’ailleurs, les folies dont il nous guérit, ou qu’il nous fait craindre d’étaler au grand jour, sont plus importantes que
spectacle qui n’a rien de semblable à ceux qui sont reçus, on ne doit craindre aucune opposition. On devrait être sûr, au contra
agréablement. Suivons l’exemple des Grecs & des Romains ; ils ne craignaient pas de trop multiplier les Spectacles ; ils allai
eraient point séduire par le bruit flatteur des applaudissemens ; ils craindraient toujours de voir triompher leurs rivaux ; cette n
13 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
qu’il faut renoncer à soi-même, mépriser les richesses, n’aimer et ne craindre que Dieu : « Ecoutons la fin de toute parole, dit
e que Dieu : « Ecoutons la fin de toute parole, dit l’Ecclésiastique, Craignez Dieu, observez ses Commandements, c’est là tout l
e par une protection toute visible. On vit tout ce peuple triomphant, craint et respecté de tous ses ennemis, lorsqu’il est fi
qui plaisent à ceux même qui ne les pratiquent pas ; mais qu’il est à craindre que les hommes charnels ne prennent mal ces sorte
adulterantes verbum Dei. Est-ce sans fondement que je dis qu’ils ne craignent point d’altérer l’Ecriture, pour y faire entrer l
i dise en finissant le quatrième Acte Pag. 79. : Voyez tout, loin de craindre ici votre présence, J’aime à vous voir toujours
altérée, on n’a déjà eu que trop de lieu de remarquer que ceux qui ne craignent pas de mêler leurs fictions dans les sujets de pi
vions exposer. IV. Enfin un quatrième inconvénient qui dit nous faire craindre beaucoup plus d’altération, que nous n’en saurion
s, si l’on croit que tout cela peut être joint à présent, et si on ne craint pas de laisser prendre ce que nous avons de plus
uvres, qui sont les membres de Jésus-Christ, et que saint Augustin ne craint point de dire « Donare res suas histrionibus viti
14 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
de bien écrire ; mais j’ose en rechercher un autre, dans lequel je ne crains la concurrence de personne. En lisant ce passage
e n’est pas qu’on y désapprouve les spectacles en eux-mêmes ; mais on craint , dit-on, le goût de parure, de dissipation et de
personnes, pleines de goût et de dispositions pour le théâtre, et qui craignent de se déshonorer parmi nous en s’y livrant, accou
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre V. Du nombre des Acteurs. » pp. 252-256
sur lequel il peut se fixer, le discours d’un nouvel Acteur lui fait craindre de s’être mépris, son attention détournée à chaqu
qui se soient plû d’avantage à multiplier les objets sur la Scène. Il craint peu de brouiller les images en les rendant confus
16 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
mettez-les devant, vous ferez un peu souffrir leur humilité, mais ne craignez rien ; ils sont accoutumés à bénir tous ceux qui
monde, et qu’il ne soit estimé des Jésuites, ni des Jansénistes ? Ne craignez -vous point que l’on vous fasse le même traitement
es qu’on ne trouve point dans Térence ces passions couvertes que vous craignez tant, il faut bien que vous n’ayez jamais lu la p
levés en dignité, je ne suis ni l’un ni l’autre, et par conséquent je crains peu ces vérités dont vous me menacez, il se pourr
17 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
de apportent à éviter l’occasion du peché, me donne un juste sujet de craindre que le danger du peché mortel ne soit pas capable
ent dans tous les hommes, & cette foiblesse n’est pas également à craindre dans tout âge, dans tout sexe, & dans toutes
t point les autres du soin de leur salut ; mais ceux qui n’ont rien à craindre de ce côté là, ne peuvent-ils pas y assister sans
e tous, le danger est toûjours assez grand, pour porter tous ceux qui craignent l’offense de Dieu, à les fuir ; vû que d’ailleurs
les yeux tout ce que le monde a de plus contagieux, il est toûjours à craindre que ceux qui y trouvent tant de plaisir, ne se co
& de rechercher les vanitez de ce monde, n’est-ce pas un sujet de craindre qu’on ne les aime, & qu’on ne s’y attache, qu
n danger de prendre l’esprit du monde, il n’y a pas moins de sujet de craindre qu’il ne nous en imprime les sentimens, & les
& contre l’experience de tous les hommes ; que vous n’avez rien à craindre des surprises d’une passion, que les Solitaires m
18 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
onde ? a-t-on à rougir d’un défaut général ? Mais aussi combien est à craindre un état où l’on ne peut compter ni sur soi-même n
ariage. 3.° Le théatre invite au divorce, & enseigne à n’en point craindre les malheurs. Seroit-il plus délicat sur la perpé
n ne peut trop tôt se débarrasser, dont le trépas est une fête, qu’on craint de retrouver jusques dans les enfers. En imposé-j
ce qui forme les prosélytes du célibat. Les familles font semblant de craindre les exhortations d’un Moine qui séduit les enfans
it les enfans & leur donne la vocation religieuse, & elles ne craignent pas les vocations théatrales que donnent les piec
dis une très-mauvaise école, où bien loin d’enseigner les devoirs, on craint d’en parler. Quel spectacle que celui de la femme
mari. Vous l’emporterez sur-tout : le vrai mérite d’une femme est de craindre Dieu, de faire son devoir ; ses œuvres seules fon
es modes. Aussi n’est-ce pas au mari qu’on s’embarrasse de plaire. On craint moins Dieu ; le connoît-on ? On remplit moins ses
19 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
ouve grand nombre, la pruderie, la gravité, la dévotion, n’ont rien à craindre quand il ne faut que passer d’une chambre à l’aut
’on est seul, que ce qui est exposé dans les places publiques ? On ne craint chez soi ni la censure du parterre, ni l’animadve
tous les efforts & toute l’application dont l’homme est capable. Craignons de tomber dans la même dépravation. Qu’elle seroi
qu’une Communauté moindre de neuf Religieux dans son Couvent. Mais ne craignons rien, le pouvoir de la Commission ne va pas jusqu
Pourquoi interdiroit-on l’opéra à Malthe ? Mais, direz-vous, vous ne craignez pas les dangers du théatre, votre cœur est à l’ép
ous admire. Je vous dirai pourtant avec Rousseau : Le péril le plus à craindre , c’est celui qu’on ne craint pas. L’audace d’un t
ant avec Rousseau : Le péril le plus à craindre, c’est celui qu’on ne craint pas. L’audace d’un téméraire est aisée à surmonte
théatre particulier que celui du Collège des Jésuites : on n’a pas à craindre qu’il s’en élève d’autre public ; les actionnaire
20 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
le se passionna pour ce genre, qui corrompit enfin la bonne Comédie ; craignons le même sort. III. A peine savons-nous depuis deu
put lever les yeux sur le Théâtre Italien. On dit que les Arietteurs craignent que des Pièces comme les Moissonneurs ne fassent
s imbécilles. Mais non : l’on ne suivra pas cette route : les Auteurs craindraient trop de n’être pas applaudis. Le si d’une Petite-
freluquet, qui vient d’épouser une Mijaurée de son espèce, & qui craint de lui faire des enfans, depeur de gâter sa taill
21 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
d’où les yeux peuvent rassembler plus d’objets à la fois, tous plus à craindre . A ces périls muets et tranquilles, ajoutez le po
ie peu chrétienne ? Et n’y a-t-il qu’à n’être pas dévot, pour ne plus craindre la tentation ? Mais on n’a nul motif criminel, di
ui ne se repaît, et ne s’occupe que de la bagatelle. Mais qu’il est à craindre , Seigneur, que cette prétendue insensibilité ne s
ux qui arrêtent le mouvement des esprits animaux, ne sont pas moins à craindre , que ceux qui leur en donnent un violent et dérég
22 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
, plus il se voit gêné ; Mais le Comte en m’aimant n’aurait eû rien à craindre  ; Je lui donnais sujet de ne se point contraindre
ature. Lorsqu’Elisabeth dit, qu’elle a donné lieu au Comte de ne rien craindre et sujet de ne point se gêner, le Poète a suivi p
r l’autorité de Justin ; mais s’il peut en parler comme Historien, je crains bien qu’il ne puisse pas le défendre comme Poète
le changement qui le réduit à la demander pour épouse. Cassandre qui craint de se lier avec un homme dont les passions sont s
23 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
sions, ni avec la politique & l’agrandissement des Etats. Si l’on craint Dieu, ou pour mieux dire l’Enfer, on devient Capu
, nous sommes assez foible pour croire que c’est une injustice, & craindre l’enfer. Y a-t-il quelque traité à faire, si nous
politique consiste en quatre points, se conserver, s’allier, se faire craindre , s’agrandir, & profiter de toutes les circons
m’en suis fait un mérite auprès de Maupertuis : mais dans le fond je craignois son esprit caustique & intéressé ; un écu de
. Que seroit sans eux notre existence ? Je joue avec plaisir, mais je crains de perdre : d’ailleurs le jeu est le miroir de l’
ges, pour tout pénétrer : ils sont souvent très-utiles. Pour se faire craindre de ses voisins, ce qui est le chef-d’œuvre de la
qu’au moment où vous pourrez en tirer une satisfaction complette ; ne craignez pas les représailles, tampis pour celui de vos su
; c’est pour être mieux à mon aise que j’ai fais un nouveau code ; je craignois les yeux, & je sai de quel poids la justice e
24 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
ne faites pas bien, que vous vous exposez au peché, & qu’il-y a à craindre , que cela ne soit la cause de vôtre perte ? Et po
le faux jour de nos passions, s’il ne se repentent pas, & s’il ne craignent pas d’en rendre compte au jugement de Dieu ; vous
squ’on ne se confesse pas d’une chose indifferente, & qui l’on ne craint pas de paroître au jugement de Dieu après une act
25 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
p; de soûtenir les causes des plus grands maux que les hommes ayent à craindre . Ceux qui appuyeroient les auteurs des incendies
des serpens & des bestes feroces nous détourne des lieux où nous craignons de les trouver. Un homme desarmé ne se retire pas
de silence & de vitesse qu’il luy est possible. Un homme, qui ne craint point de voir joüer une Piece dangereuse, ne fuit
t-estre pas ; on entre sans frayeur dans un lieu si redoutable. On ne craint pas sans doute le peché autant que Dieu le comman
puisqu’on n’apprehendre pas d’entrer dans un lieu où l’on a raison de craindre qu’on ne le trouve. Ces Pieces produisent d’ordin
. Conclusion de ce point. Les Magistrats ne doivent pas moins craindre les foudres de la Justice divine s’ils ne donnent
es également scavans & vertueux, il n’y auroit point de censure à craindre  ; mais la difference de ces Comedies, & de la
rvice est achevé. Que ce zele est loüable, mais que n’est-il égal. On craint & avec raison de détourner les fidelles d’une
, ne vous souvenez-vous plus de vostre pieté ? Ne croyez-vous pas, ne craignez -vous pas que Dieu soit plus offensé par des desob
ny les ordres, ny la satisfaction de son divin Espoux, puisqu’elle ne craint ny de luy desobeïr, ny d’estre répudiée. Il n’est
ant d’autorité, & dont vous avez beaucoup plus à esperer, & à craindre  ; que la connoissance, que les commandemens, que
p; de la corruption de l’Estat, & des malheurs qu’on a sujet d’en craindre . Que je serois heureux si ce Discours arrivoit ju
26 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
destie.… Du Théâtre, elle s’est fait un Temple, que chaque Spectateur craint de profaner ; on n’entend plus l’aigre sifflement
ment de la cabale : le Public, sur son compte, pense comme moi, & craint de rien perdre de ce qu’elle dit. Tous les cœurs
27 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
contre. C’est la réponse que fit le grand Bossuet à Louis XIV : « Je crains , dit cet illustre prélat, que la probité de ces g
tout à leurs plaisirs ; ils ignorent que quand ils n’auraient rien à craindre pour eux-mèmes, ils auraient encore à craindre le
ils n’auraient rien à craindre pour eux-mèmes, ils auraient encore à craindre le scandale, qu’ils donnent aux autres. Ils ne sa
la comédie.) Quand on s’abuserait assez pour croire qu’on n’a rien à craindre des impressions du théâtre et qu’on n’y fait aucu
es plaisirs dangereux pour la vertu il n’y en a pas qui soient plus à craindre que ceux du théâtre. » C’est le sentiment de M. l
e vient de mettre au nombre des saints, saint Alphonse de Liguori, ne craint pas de regarder comme coupables de péché mortel c
la foi vous condamne. Quel jugement terrible n’aurez-vous donc pas à craindre dans vos derniers moments pour vous être rendus c
28 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
de apportent à éviter l’occasion du peché, me donne un juste sujet de craindre que le peché mortel ne soit pas capable d’arrêter
ent dans tous les hommes, & cette foiblesse n’est pas également à craindre dans tout âge, dans tout sexe, & dans toutes
nt point les autres du soin de leur salut ; mais ceux qui n’on rien à craindre de ce côté là, ne peuvent-ils pas y assister sans
les yeux tout ce que le monde a de plus contagieux, il est toûjours à craindre que ceux qui y trouvent tant de plaisir, ne se co
& de rechercher les vanitez de ce monde, n’est-ce pas un sujet de craindre qu’on ne les aime, & qu’on ne s’y attache, qu
n danger de prendre l’esprit du monde, il n’y a pas moins de sujet de craindre qu’il ne nous en imprime les sentimens, & les
& contre l’experience de tous les hommes, que vous n’avez rien à craindre des surprises d’une passion, que les Solitaires m
29 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
e est donc cette vertu à l’épreuve de toute atteinte ? n’est-il pas à craindre qu’elle ne soit de celles des sages du monde, qui
i vertueux et invulnérables suivant eux, n’auraient réellement rien à craindre pour eux-mêmes, n’auraient-ils pas toujours à cra
llement rien à craindre pour eux-mêmes, n’auraient-ils pas toujours à craindre le scandale qu’ils donnent aux autres ? Væ homini
ut mouvement charnel qui peut survenir, ou qu’ils n’aient pas lieu de craindre de se laisser aller à quelques fautes graves. «
y met une autre condition encore : pourvu qu’ils n’aient pas lieu de craindre de se laisser aller à quelques fautes graves. Mai
era encore ordinairement, pour ne pas dire toujours, qu’on n’a rien à craindre de ce côté-là, et, en attendant, on va s’exposer
30 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
ncore dans la viduité, ils se hâtent de prévenir ce qu’ils auroient à craindre du zéle & de la piété de son Successeur. Pour
plaisirs on étouffe tous les remords de la conscience, ne doit-on pas craindre qu’ils ne se réveillent & qu’ils ne deviennen
31 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
it du fol amour de si charmants portraits, Qu’on cesse d’éviter et de craindre ses traits ? Tu voulus dans les vers d’Esther et
grandeur souveraine. De sa gloire invisible on sent la majesté ; On y craint sa justice, on chérit sa bonté. Mon âme, qui se s
32 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
ait que certains fanatiques, voulant se rendre importants et se faire craindre , font parade d’un faux zèle, qui est si indiscret
sir à vue d’œil, de moment en moment, et l’agitation générale faisait craindre de voir renouveler les désordres et les scènes sc
33 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
fut errant en Piemont, en Espagne, en Hollande, par-tout connu & craint par son talent dangereux. A la mort du Duc d’Orlé
ni le Roi ni l’Eglise ne l’avoit jamais destinée. Il en eut honte. Il craignit que la Cour ne l’approuvat pas ; comme en effet i
. Il ne faut s’en prendre qu’aux acteurs dangereux. Pourquoi ne pas craindre les autres dangers ? la vertu ne craint-elle qu’u
dangereux. Pourquoi ne pas craindre les autres dangers ? la vertu ne craint -elle qu’un écueil ? ne fait-on pas naufrage de mi
fit qu’un grand nombre des habitans soient atteints de la peste, pour craindre d’y être enveloppé, & devoir s’en éloigner. P
itude, la perfidie, l’ambition, la colere, l’emportement, n’ont pas à craindre ses traits. Elle manqueroit son but, elle ennoyer
34 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
stes. On y voit la passion la plus généralement répandue et la plus à craindre s’élever sur les ruines de toutes les vertus, dom
é par le simple bon sens et l’intrépide vertu de Zopire. Cependant je crains bien qu’aux yeux des spectateurs, sa grandeur d’â
d’un penchant aveugle qui croit toujours se fonder sur l’estime, et à craindre quelquefois de livrer un cœur vertueux à un objet
ersonnes à qui leurs places prescrivent de la gravité, de la décence, craindraient d’être surprises dans les temples où l’on débite
, et le seul permanent ; qu’un homme qui néglige sa raison est plus à craindre que celui qui renoncerait volontairement à l’usag
35 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
uiconque de trop près approche du Soleil, Sans pouvoir l’éviter, doit craindre un sort pareil.  Dans un char élégant mollement
traits de Chimène Contre un cher ennemi, tendre objet de ses pleurs, Craindre de décider par ses vives douleurs La Justice d’un
es sœurs, s’est réservé le frère ; Je connais la coquette ; elle aura craint tes jeux ; Mais, crois moi, cet enfant le plus ma
36 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
e dominer, et pour se faire valoir, pour en imposer, et pour se faire craindre , abusent impunément du crédit qu’ils ont usurpé,
gouvernements. Les principaux agents de l’autorité souveraine doivent craindre sans doute, de servir d’instrument inquisitorial
37 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
règles pour en arrêter la licence. Nous n’avons que trop de sujet de craindre dans notre Diocèse ces sortes d’excès, et nous no
ment pour le mal, suffisait pour l’autoriser. IX. Nous avons sujet de craindre que les règles que nous donnons ici à notre Diocè
38 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
ns la mollesse et les plaisirs, « unctum Corinthum » : qu’avez-vous à craindre d’une jeunesse parfumée qui se pique d’avoir la j
enim resinata juventus, cruraque totius facient tibi lævia gentis ? » Craignez ces hideux Espagnols, ces féroces Gaulois ; ils n
es : « Horrida vitanda est Hispania, Gallicus axis, arma supersunt. » Craignez même ces grossiers paysans, qui travaillent la te
usa par la galanterie et les jeux de théâtre, et n’en eut plus rien à craindre  : « Jussit cauponas, ludicras artes et lenocinia
39 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130
ieillesse, il chantoit encore dans ses Vers l’Amour & le vin : il craignit que toutes ces lamentations dont le Théâtre reten
onforme à la vérité ; mais qu’il faut au contraire que tout homme qui craint de voir troubler l’œconomie de son ame soit en ga
ares dans la Nature, nous inspirent la Terreur parce qu’ils nous font craindre pour nous mêmes, & par là nous causent ce pla
Néron, un Narcisse, certain que je ne serai jamais un Scélérat, je ne crains rien pour moi-même, je ne crains que pour Britann
e ne serai jamais un Scélérat, je ne crains rien pour moi-même, je ne crains que pour Britannicus & Junie : quand je vois
pour Britannicus & Junie : quand je vois Œdippe & Phedre, je crains pour moi-même, parce que je puis commettre involo
ite. Une Piéce ne peut exciter la Crainte sans la Pitié, puisqu’on ne craint que pour ce qu’on plaint, sans cela je dirois de
pitié que d’un malheureux qui ne mérite pas son malheur, & on ne craint que pour ses semblables : ainsi cet événement ne
vir du mot Terreur pour rendre ces termes Φόβος περιτων ὅμοιων. On ne craint que pour ses semblables. C’est ce que dit Aristot
Action, plaint ses camarades que le canon emporte à ses côtés, & craint pour lui-même : quand il a été à plusieurs action
40 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « epigraph » p. 
qui fait trembler la Terre, Et ne trembla jamais, Qui sçait se faire craindre à coups de Cimeterre, Et se faire adorer à force
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
er bien des critiques. Mais quel est l’Ecrivain qui n’ait pas lieu de craindre un sévère Censeur ? On se fit de tout tems un pla
é à ce qui distinguera davantage mon travail ? J’ai cru ne devoir pas craindre les longueurs, quand il s’est agi d’écrire sur un
42 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
oit mis en defensé. Les Dames, auxquelles vous avez montré ma Lettre, craignent d’être privées de ce qui les flâte ; elles voudro
à vous, qui l’aimez tant pour sa douceur & pour sa politesse ? Je crains tout pour elle : &, si elle n’a pas les marqu
use Demoiselle fait au Seigneur ? Ai-je tort de dire, que j’ai tout à craindre pour son salut ? Non, Madame, elle n’est pas dans
es personnes sur qui tombent ces arréts foudroians ? Si la Demoiselle craint cette effraiante verité, comment peut elle être t
ée. Mais elle n’y va que par le commandement de Monsieur son Pere. Je crains beaucoup qu’elle n’ait extorqué ce commandement p
43 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
ceux qui l’exercent, et plus utile à ceux qui en sont l’objet. On ne craindrait point de s’avilir en y répondant ; on ne songerai
mais assez pour vous forcer à revenir sur les principes. Bien loin de craindre les objections qu’on peut faire contre vos parado
de Molière (supérieur peut-être de quelques années à son siècle) dût craindre aujourd’hui le sort équivoque qu’il eut à sa nais
destiner à recruter nos troupes. Mais je m’aperçois, Monsieur, et je crains bien de m’en apercevoir trop tard, que le plaisir
e délicatesse n’aura-t-elle rien à se reprocher à notre égard ? Je le crains d’autant plus, que le talent dont vous avez montr
à juger de ce qui peut en ce genre leur être utile ou nuisible. S’ils craignent pour leurs mœurs les effets et les suites de la C
pervertis, pour pouvoir entendre Brutus et Rome sauvée z sans avoir à craindre d’en devenir pires. La plus forte de toutes vos o
int de l’inconvénient dont il s’agit, ni de tous ceux que vous faites craindre . Cependant quand il serait vrai que la recette jo
marquez d’ailleurs assez d’indifférence sur ce Socinianisme dont ils craignent tant d’être soupçonnés. Permettez-moi de douter q
44 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
ui a des pièges pour les impies, en a aussi pour les dévots. Il est à craindre que ceux dont vous parlez, ne soient du nombre de
dévots seraient impénétrables aux attraits du plaisir, ils devraient craindre pour eux cette parole de saint Paul : que « celui
45 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVI.  » p. 485
ue sont celles que la Comédie produit. C'est pourquoi il y a sujet de craindre que toutes les prières des gens du monde qui sont
46 (1675) Traité de la comédie « XXVI.  » p. 317
ue sont celles que la Comédie produit. C'est pourquoi il y a sujet de craindre que toutes les prières des gens du monde qui sont
47 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
ités de la République. Depuis qu’on eut formé dans Athènes cet art de craindre et de se lamenter, on mit en usage à la guerre ce
t les plus timides ; les animaux que la nature a formés pour toujours craindre et toujours fuir, vont fièrement au-devant de ce
ours craindre et toujours fuir, vont fièrement au-devant de ce qu’ils craignent le plus, pour garantir le sujet de leur amour. L’
48 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
déteste ces Dieux par la crainte adorés. Comme s’il ne falloit pas craindre Dieu. Je ne reconnois plus que le Dieu de la gu
Je ne reconnois plus que le Dieu de la guerre. N’est-il pas plus à craindre qu’un autre ? On verra donc toujours la superst
ene, qu’on en frappe les yeux & les oreilles des citoyens, qui ne craint pas la funeste impression que cet affreux langage
sanglots au dehors ne peuvent s’exhaler : On repousse des pleurs qui craignent de couler. Sont-ce là les Religieuses que nous vo
nce affreux dévorent leurs regrets. Quoi ! même les plus vertueuses ! Craignez vatre innocence, elle aide à vous séduire : L’ill
49 (1678) Maxime LXXXI « LXXXI » pp. 39-41
tous ceux que le monde a inventez, il n’y en a point qui soit plus à craindre que la Comedie. C’est une peinture si naturelle &
50 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché. » pp. 28-29
i aime le danger, perdra infailliblement dans ce même danger qu’il ne craint pas, et qu’il recherche. » « Qui amat periculum,
51 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
e ? Qui pourra se sauver ? Le voulés-vous sçavoir ? ce sont ceux qui craindront sans cesse d’être du nombre des reprouvés : ceux
ous calmés sur cette fausse confiance, vous qui avés plus de sujet de craindre que tout autre, vous qui devriés trembler quand c
rce, pour ne s’attacher qu’à Jesus-Christ, ne suivre que ses Loix, ne craindre que lui, & n’aimer que lui. C’est ainsi qu’ap
52 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [D] »
ison Dans le bel âge ? A quoi bon Tant de raison Hors de saison ? Qui craint le danger De s’engager Est sans courage : Tout ri
53 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
autant que l’une cherche à plaire ou plutôt à séduire, autant l’autre craint pour elle-même & pour les autres, les moindre
Armide, en voile & en guimpe ; mais se donner ridicule est peu à craindre . On est sur la scéne si naturalisé avec l’indécen
sses du Paganisme. Dans les pays Protestans, où l’on fait semblant de craindre le danger de l’idolâtrie, tout est plein de mauva
œur pétri de péché, calmera-t-il les justes allarmes de la vertu ! Ne craint -elle pas au contraire son endurcissement criminel
54 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
quittée : mais il faut que le Confesseur juge s’il n’y a pas sujet de craindre qu’il ne s’y engage de nouveau quand il aura rece
en separer promptement, & si on ne le croid pas vous ne devez pas craindre que cette separation vous fasse aucun tort : mais
en à esperer pour le penitent, & qu’il n’y a pas d’inconvenient à craindre . Quelle est l’ignorance qui n’excuse point de pec
rroit ne la leur pas découvrir, s’il y avoit de grands inconveniens à craindre de cette separation ; puisque demeurant dans la b
55 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
’y montrer parmi les Acteurs, y jouer des rôles, y disputer des prix, craignit d’y être enveloppé. Il fit une loi, au rapport de
as commencer à Rome ses folies théâtrales, un reste de pudeur lui fit craindre les yeux des Magistrats et du peuple. Il alla déb
mercurialesc. Ils donnent trop la réputation et la vogue, pour ne pas craindre de les irriter. Il ne faut que voir avec quelle r
ur, s’il fallait choisir entre le cirque et le théâtre ? qui jamais a craint la mort jusqu’à ne pas la préférer au rôle d’un m
56 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « [Introduction]  » p. 2
tiplication en France y a déjà fait une triste révolution, et en fait craindre l’entière décadence. Plaise au ciel que la vertu
57 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
t plausor. Histrionibus » (Sat. L.  1.) La jeunesse a d'autant plus à craindre le théâtre, que c'est surtout à elle qu'on en veu
e le poursuivant. Que leur apprend-on ? à connaître l'amour, à ne pas craindre , à satisfaire les feux naissants que la nature al
e, venir à la comédie, et s'y laisser couronner par une Actrice, sans craindre de laisser flétrir ses lauriers par les mains de
'une famille, la dissipation et le goût du plaisir sont encore plus à craindre pour elles. Cet événement, dont nous avons parlé
tèrent si naturellement Andromaque, que la Fondatrice s'en aperçut et craignit des effets opposés à ses vues. Elle écrivit à Rac
t dangereux pour la vie chrétienne ; mais il n'en est point de plus à craindre que la comédie, elle anime et fait naître la pass
58 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE V. » pp. 82-97
ne s’appesantiroit pas réellement sur vous ; avez-vous moins lieu de craindre  ? Est-ce assez, pour marcher dans la voiè du salu
des Gladiateurs, a inventé un nouveau genre de Spectacles non moins à craindre  ; on n’attente plus aujourd’hui sur le Théâtre à
59 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dixième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 242-243
ut ce que vous faites pour moi : s’il ne dépendait que de vous, je ne craindrais bientôt plus rien : mais qu’il y a loin de ce que
60 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
re les complots des méchans, soumis avec respect à sa volonté sainte, craindre Dieu, & ne craindre que lui  ; en un mot, (p.
ans, soumis avec respect à sa volonté sainte, craindre Dieu, & ne craindre que lui  ; en un mot, (p. 20.) respecter quelque
y réussit. L’Oracle de la vérité nous apprend, (Luc 12. v. 4. 5.) à craindre ceux qui peuvent tuer nos ames, & non ceux qu
’ils font naître ou qu’ils fortifient. Satellites politiques, on vous craint , & vous êtes moins pour menacer nos vies, que
ue pour nous ménager nos bourses ! Satellites diaboliques, on ne vous craint pas, & vous ne sçavez que nous frayer cette v
ore au son des instrumens, dans l’Opéra de Pyrame & Thysbé,  Qui craint de se venger mérite qu’on l’outrage. Une autre
ur, (p. 106.) parce que sentant toute la grandeur de la maladie, nous craignons qu’en y appliquant les remèdes proportionnés qu’i
gent que de leur sang, avoient sçu pouvoir les voler impunément, sans craindre leur dénonciation ! Mais (p. 10.) quel affreux p
it de plus grands maux. D’où le sçavent-ils ? puis-je demander sans craindre de sapper la révélation ? L’avenir est-il à eux 
suppression, soit pour la réformation du Théatre, sans qu’il y ait à craindre la moindre opposition : C’est la remarque de notr
61 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
rioribus reddit. » Senec. ep. 15. emportements ne sont pas moins à craindre dans les efforts de l’esprit, que dans les fatigu
rebut dans les affaires, que la lassitude et le dégoût leur faisaient craindre . Quelque« Ludo et joco uti quidem licet, sed sicu
il en faut user comme d’un remède, et se persuader qu’il y a autant à craindre des médecines à qui en prend sans nécessité, que
uffrir les piqûres d’une langue qui tranche de tous côtés ; aussi les craint -on comme des bêtes farouches qui font des solitud
s champs quand il lui plaît : Nous pouvons aller où nous voulons sans craindre que la terre nous manque : Les grands chemins nou
cendez ; allez de plein pied : Si vous aimez l’air sortez, si vous le craignez ne sortez pas, prenez la promenade dans une salle
aut que tant ; elle passe au-delà des dragmes et des scrupules, et ne craint point d’aller à l’excès. La meilleure et la plus
de fuir le mal, il en faut encore fuir le péril, et plus le mal est à craindre , plus le danger est à éviter : Le péril c’est l’a
, plus le danger est à éviter : Le péril c’est l’approche du mal, qui craint la mort non seulement il ne l’approche point ; ma
laideur, qu’il n’est point de vertu dans le monde qui n’eût sujet de craindre  : Ajoutez à tout cela le feu de la jeunesse, qui
beaucoup qu’elle la défende quelquefois : il faut bien dire qu’elle y craint du mal, puisqu’elle en veut exempter le quart de
ent de la Danse de leurs Noces ? Quoiqu’il en soit, il est toujours à craindre de se mettre dans le danger du péché, quand même
ent espérer faveur pour entrer dans les premières Charges de Rome, ne craignirent point de mettre une grande partie de leurs biens
es et les prostitutions si honteuses, que dans l’estime des sages qui craignent plus la corruption des mœurs que la perte des bie
s dieux faisaient gloire de leurs impuretés ? Quelle punition peut-on craindre de son péché, quand on le voit pratiquer par son
buvait qui ne perdit le sens et la raison. Entre ceux qui sont plus à craindre , parce qu’ils sont au plus haut degré de malignit
u’il désirait ; quel fruit en esperez-vous ? Le moindre qu’on en doit craindre  : C’est premièrement, la perte de la piété ; car
en deviennent furieux et de petits démons. Quand il n’y aurait rien à craindre en cette sorte de jeux que la passion violente qu
point d’être méconnu pour faire de bonnes actions, où il n’y a rien à craindre , il n’y a rien à cacher ; sitôt qu’on prend un vo
ans le sien, l’un est en garde de l’autre ; chacun sait ce qu’il doit craindre  ; mais s’il n’y avait qu’une forme d’habits, pers
t tous les ans tête levée, sans qu’on lui dise mot. S’il n’y a rien à craindre , pourquoi tant de défenses réitérées si solennell
ité dans les masques et dans les momons, que les hommes ne savent pas craindre . L’Allemagne vit une fois brûler trois Comtes dan
. Ceux qui en usent montrent qu’ils sont amis du vice, mais qu’ils en craignent le déshonneur. AntigonusLaert. lib. 2. fut un jou
s ceux qu’ils auraient employés contre les lois de l’Eglise. S’ils ne craignent point de fouler aux pieds les jours que Dieu s’es
fouler aux pieds les jours que Dieu s’est réservés comme sacrés ; ils craignent encore moins de triper aux piedsav de leurs cheva
62 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
'au lieu de le nourrir et de tâcher de l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains divertissements, et
63 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
'au lieu de le nourrir et de tâcher de l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains divertissements, et
64 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
on voit et ce qu’on entend dans la danse qui en inspire les pensées ! Craindra-t -on bien que ces hommes ou ces filles ne trouvent
65 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
les fussent aussi sérieuses qu’on le vient de voir ; parce qu’il faut craindre , dit-il, les premières impressions d’un âge tendr
66 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
rd’hui, & si la contagion de l’impureté n’y est pas autant plus à craindre , qu’elle y est plus deguisée, & plus raffinée
nt-ils expliquez avec plus de rigeur ? De quoi nous ont-ils plus fait craindre les funestes consequences, & à quoi ont-ils p
67 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
n grande ; et, si l’on veut y appliquer les remèdes proportionnés, je crains fort que le malade ne périsse dans l’opération. *
rage le plan du Théâtre, etc. qu’on aurait placé ici, si l’on n’avait craint de faire une trop longue digression.
68 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
ngtems qu’ils cherchent à se couvrir de ce faux prétexte. Qu’il est à craindre que de tels hommes ne soient insensibles aux plai
69 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4
puis me tromper moi-même, mais non pas vous tromper volontairement ; craignez mes erreurs, & non ma mauvaise foi. Un pareil
70 (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97
urd’hui, et si la contagion de l’impureté n’y est pas d’autant plus à craindre , qu’elle y est plus déguisée et plus raffinée. Il
t-ils expliqués avec plus de rigueur ? de quoi nous ont-ils plus fait craindre les funestes conséquences ; et à quoi ont-ils plu
e rien et de ne rien sçavoir, si c’étoit là le seul mal qu’il y eût à craindre . Mais voici l’essentiel et le point capital à quo
ale d’autant plus dangereux qu’on en voit moins le danger et qu’on le craint moins. Car combien de mes Auditeurs, et de ceux m
ous, Chrétiens, que devez-vous penser de tout cela ? et qu’en doivent craindre tant de filles et de femmes du monde ? Sont-elles
nction secrette et ces consolations que Dieu communique à ceux qui le craignent et qui le servent ? Fions-nous à leur parole, ou
71 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « X. Différence des périls qu’on cherche et de ceux qu’on ne peut éviter. » pp. 44-45
mauvaises conversations, et cet Apôtre se sera trompé en nous faisant craindre « que les mauvais entretiens ne corrompent les bo
72 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 3 : Livre VI, chap. 15] » pp. 663-664
s actes de vaines Images d’Ames pour étonner les Auditeurs, n’a point craint de dire que « οὐκ ἐστὶ τοὺς θανόντας εἰς φάος μολ
73 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
fatal de fautes & de punitions, d’autant plus déplorable qu’on le craint moins, la témérité augmente les foiblesses, les f
pos d’une mort éternelle : vaines alarmes, aucun péché, aucune mort à craindre  : Nequaquam moriemini. Ceux qui veulent vous éloi
de nos coulisses ; mais il respectoit le public. Les excès ne sont à craindre ni au parterre ni aux loges, ils seroient punis.
craindre ni au parterre ni aux loges, ils seroient punis. Si l’on ne craint point d’autre danger, on peut être tranquille, la
lauriers malgré les ordonnances Iroquoises du Docteur de Genève, sans craindre de les voir changer en ciprès. Aussi est elle sou
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125
n nécessaire. Les donations entre mari et femme sont défendues ; on a craint une mutuelle séduction, et que le plus avide et l
e et le plus artificieux ne dépouillât l’autre. Que n’aurait-on pas à craindre des artifices et de l’avidité de ces harpies, agu
ni d’aucune troupe, au lieu que Lully était l’un et l’autre, et qu’on craignait d’ailleurs le crédit du Musicien, on s’accommoda
fecisset, capite plectendum. » (L. quadam 14. de Pœnis.) On n’a pas à craindre qu’un Comédien entre au service, cette nation n’a
s fidèles ? quel frein lui mettrait l’idée de l’honneur, puisqu’il ne craint pas de le perdre en s’exposant à l’infamie ? Le v
75 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XII. De l’autorité des Pères.  » pp. 49-51
lui dire qu’il est là pour l’amour de lui et pour lui plaire ? qui ne craint pas dans ces folles joies et dans ces folles doul
76 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
s de la Grece que nous venons de conquérir, disoit Caton, sont plus à craindre par la corruption qu’ils répandent dans Rome, que
ngereux, qu’il est plus adouci & plus modeste. Le péril le plus à craindre , est celui qu’on ne craint pas. Comme on ne repré
i & plus modeste. Le péril le plus à craindre, est celui qu’on ne craint pas. Comme on ne représente sur les théatres que
qui sont toujours une source intarissable de peines ? Que n’ont pas à craindre les gouvernemens, qui non seulement tolerent, mai
77 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
et que l’amour fit pour vous… L’amour ? Il a respecté ma vertu ; il a craint ma pénétration ; jamais il n’osa me parler pour u
our un sexe qui n’est fait que pour mon mépris… Non, Zima, il n’a pas craint de vous parler ; mais vous avez craint de l’enten
mépris… Non, Zima, il n’a pas craint de vous parler ; mais vous avez craint de l’entendre. L’agitation de votre sang et la fé
s il n’est encore que reconnaissant, et ce qu’il répond laisse encore craindre bien des difficultés…. Zima, reprend l’inconnue,
78 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
conclure que ce défaut est difficile à éviter, & qu’on à lieu de craindre de le laisser glisser dans ses Ouvrages, si l’on
nt être trop vils. Les Poètes du nouveau Spectacle ne doivent pas craindre de prendre des personnages trop vils : plus ils i
79 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
nous de si bons Guides, & parmy eux de si beaux Exemples ? Ie ne crains pas de dire, qu’en la personne de Messieurs les A
s & demye. Les Bourgeois & les Bourgeoises, qui ordinairement craignent plus les Filoux que le serain, y couroient en fou
80 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
onscience. Telles sont les pernicieuses maximes du monde, qu’une Dame craint , qu’elle ne passe pour une imbecille, une sotte d
de libertinage, & que la contagion d’impureté est d’autant plus à craindre , qu’elle y est plus deguisée & plus rafinée.
81 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
ien épargner : La timide équité détruit l’art de régner. Quand on craint d’être injuste on a toujours à craindre, Et qui
uit l’art de régner. Quand on craint d’être injuste on a toujours à craindre , Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfrei
e et le dédaigne, Qui ne voit rien aux Rois qu’elle aime ou qu’elle craigne , Et qui verse en nos cœurs avec l’âme et le san
férents, Se croira par vous seul libre de deux Tyrans. C’est trop craindre un Tyran que j’ai fait redoutable. Deux fois en
elles atteintes, et s’excuse en disant que l’« Auteur étant jeune, il craignait de le décourager et de le chagriner », comme s’il
théâtre ; a-t-on pu le censurer et le dépouiller de ses beautés ? on craint plus de supprimer les pièces, qu’on ne désire la
s le courage Du crime audacieux qui sait braver l’orage. Que peut craindre un Romain des caprices du sort, Tant qu’il lui
alerie des hommes illustres (car par je ne sais quelle fatalité on ne craint la doctrine du tyrannicide que dans le bouquin Fl
82 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
n ennemi, & d’avoir porté le joug du démon, le fait frémir. Il ne craint rien tant que d’être chassé de cette nation saint
83 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
ient-elles conformes à la prudence chrétienne ? N’en auroit-on rien à craindre  ? Croit-on que le feu qu’elles auroient jetté dan
84 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141
rentes de celles des autres Spectacles. Notre Théâtre n’a point à craindre le reproche que le Père Brumoy fait à la Comédie.
85 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quinzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 275-277
treprise… Qu’elle est grande ! que j’y vois de magnanimité !… Mais ne crains -tu pas, que s’il venait à voir dans celle qui le
86 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
t trop sensible à l’amour propre1, on veut bien être méchant, mais on craint d’être ridicule. « Ridiculum acri, Fortius ac me
87 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
emier jour, se trouvera dans cette affreuse situation, n’est-il pas à craindre que l’exemple de tant de héros, qu’il a vus se dé
88 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104
les autres. On ne voit plus rien de honteux dans les passions dont on craignait autrefois jusqu’au nom, parce qu’on les voit touj
89 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189
ce dessille les yeux de quiconque voudroit s’abuser en s’excusant. Ne craignez point au reste, comme vous paroissez l’appréhende
e poison que vous versez. Voilà pourquoi les Ecrivains sont souvent à craindre . Ils adoptent un sentiment qu’ils soutiennent ave
a d’avoir ainsi développé tous les ressorts d’un vice d’autant plus à craindre qu’il se couvre des respectables déhors de la ver
ux ou trois plantes d’horties. On les a apperçu, elles ne sont plus à craindre . Il est certain que le bien peut être converti en
s une longue dissertation sur la Comédie et; les Comédiens, vous avez craint de causer de l’ennui. Pour éviter cet inconvénien
espèce, sans doute ce sera celle là qui prendra l’ascendant dont vous craignez de les voir jouir à notre préjudice. Ce n’est pas
ous appréhendez de nous voir subjugués par leur despotisme, mais vous craignez d’avilir notre sexe en honorant le leur ! « Le p
amilles des particuliers. On a admiré la sagesse de ses décrets, on a craint les peines qu’il imposoit aux coupables, et; afin
ques autres encore, il seroit aisé de prévenir tous les abus que vous craignez de la part des Comédiens. Au surplus, je suis trè
rques de distinction et; de bienveillance que les talens méritent, il craint d’éprouver quelque petite mortification dans une
le courant d’une année. Il ne sera donc pas nécessaire, comme vous le craignez , « de lever des impôts, de réformer votre petite
s, la diversité des amusemens vous rendra la vie plus gracieuse. Vous craignez qu’on en perde tout-à-fait le goût. Pourquoi ? On
, la raison en est fort naturelle, vous préférez les vices les plus à craindre dans la société à l’établissement d’une Comédie.
e querelles et; de dissentions, je ne connois rien qui soit si fort à craindre . Les maux qu’elle cause sont d’autant plus grands
nie, il s’agit ici de la médisance. Cette derniere est souvent plus à craindre que l’autre, par la raison qu’il est plus facile
r les Bals aux Genevois, cependant comment avez-vous pu le faire ? Ne craignez -vous pas la licence des rendez-vous nocturnes ? Q
et; sans crainte de représailles ; elle est bonne aux Lecteurs qui ne craignent point que votre haine leur en impose, et; sur-tou
90 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
omestique Comédien ? quel service en attendre ? que n’en a-t-on pas à craindre  ? Quelle plus mauvaise école en particulier pour
ons et de règlements de police ? « Un Clerc pour quinze sols, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila
ût du célibat, ou plutôt de la débauche, était si général, qu’Auguste craignit l’extinction du peuple Romain et la dépopulation
91 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
infaillible, que vous estes déja dans le mal, que vous ne voulez pas craindre  ; & si vous n’y tombez pas, c’est un aussi gr
e leur beauté ne vous devienne un sujet de chûte : Eccli. 9. 5. & craignez ce feu d’enfer dont parle saint Jacques, qui brûl
projets de haine & de vengeance. Et quand il s’agit de tentation, craignez toujours la plus délicate. Craignez l’artifice du
Et quand il s’agit de tentation, craignez toujours la plus délicate. Craignez l’artifice du Dragon, plus que la violence du Lio
t de l’Eglise, & qui en dissipent les biens à des usages honteux, craignez , si vous ne vous y opposez de toutes vos forces,
rands Saints n’y seroient pas sans péril : que ne devez-vous donc pas craindre , vous qui n’y allez qu’avec un cœur rempli des fo
92 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
anciens ; les nôtres, pour être plus épurés, ne laissent pas de faire craindre de grands dangers pour la pudeur & les autres
& le retranchement des choses immodestes le rend beaucoup plus à craindre . Il n’y auroit que les libertins qui pussent voir
que crimes ; un homme qui en marchant au travers des créatures, doit craindre d’en être souillé : enfin un Chrétien est un autr
ls y ont parus, par conséquent qu’ils peuvent le fréquenter sans rien craindre . Voilà les raisons qu’on apporte d’ordinaire aux
; puisque dans les lieux mêmes les plus saints on trouve des objets à craindre , il faut donc rompre tout commerce avec les homme
que souvent l’on n’est insensible, que parce qu’on est mort, qu’on ne craint rien, que parce qu’on n’a plus rien à craindre, q
qu’on est mort, qu’on ne craint rien, que parce qu’on n’a plus rien à craindre , qu’on croit sortir innocent parce qu’on étoit en
coupables de vous exposer au péché en y assistant, & qu’il est à craindre qu’il ne soit la cause de vôtre perte éternelle ?
evoirs mêmes. Balancerez-vous entre le sacré & le profane ? & craindrez -vous de préférer des plaisirs purs & innocens
qui nous donne la mort. Eh ! comment voudroit-on s’en défier & le craindre  ? on s’obstine toujours à le méconnoître ; peut-ê
? Ah ! j’en suis sûr, quelque disposé que vous soyez d’ailleurs, vous craindriez que la mort ne vous y surprît ; & un Chrétien
voleur pour le surprendre, ce Chrétien s’expose sur un endroit où il craint de mourir ? Seulement que quelqu’accident imprévu
& de parole ; mais qui du reste dans les passions ne savent rien craindre que l’éclat, rien sauver que les dehors, se rien
93 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
uants, est très inutile dans un gouvernement monarchique. Qu’a-t-on à craindre en France d’un peuple toujours soumis et attaché
s Chrétiens, et sous un Roi qui ne voudrait pas offenser Dieu, qui le craint , qui l’aime, on ait des pratiques si contraires à
e la religion, et des condescendances si opposées à là vertu ? Le Roi craint que les plus beaux airs n’ennuyassent, dès que le
, pour amuser un peuple remuant, dont sa domination naissante avait à craindre les cabales. Il fit pourtant bien des lois et des
94 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
avec pleine sécurité ? pouvez-vous vous taire, parler ou écrire, sans craindre qu’on ne donne une mauvaise interprétation à votr
s quelqu’affaire, un marché, un contrat, une société quelconque, sans craindre d’être trompés, sans l’être en effet fort souvent
95 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
s aux jésuites, pourrait exciter l’anarchie, et les ministres doivent craindre et prévenir également, l’anarchie populaire, ains
même du grand mouvement de l’Amérique, auquel nos ministres semblent craindre de prendre une part active et utile pour notre co
96 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
toutes les vertus en ridicule, de tout corrompre ! Nous ne devons pas craindre ces suites d’une pareille erreur de la part des é
raient jamais trouvés, et dont les autres n’auraient jamais eu rien à craindre sans cette fatale précaution. Par exemple, autref
il appartient ? Qu’ils réfléchissent donc combien il y a de lâcheté à craindre d’attaquer un membre certainement coupable et vil
ndre d’attaquer un membre certainement coupable et vil, lorsqu’ils ne craignent pas de frapper cruellement sur le corps entier qu
Ces hommes, quoiqu’au fond indifférents à l’honneur et à l’honnêteté, craindraient cependant d’être produits ou simplement nommés en
97 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
de la Cour, & s’étoit vu au moment d’être renfermé à la Bastille, craignit quelque disgrace, & pour lui même, & pour
& les divertissemens ; on recommandoit la modération, on faisoit craindre les excès & l’occasion du vice, on défendoit
omit des infamies, l’impudence qui fait trophée des excès, sont peu à craindre , le dégoût, le mépris, l’horreur qu’elle inspire
força de le confesser. Il les fit mourir avec toute leur famille. Il craignit une révolte générale, il fit bâtir quatre nouvell
nt & plus dangéreusement attaquée. Nous n’avons pas l’idolâtrie à craindre  ; mais le danger pour les mœurs est le même, &
98 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
her & montrer un amour impatient de se faire connoître, & qui craint d’être connu. Voilà bien les leçons & les exe
plus rafiné, où les yeux trouvent rassemblé tout ce qui est le plus à craindre , où à ces périls muets & tranquilles se joint
oir se jeter au milieu des plus grands ennemis ! Le danger n’est-il à craindre que pour les dévots ? n’y en a-t-il plus pour les
gré de la diversion qu’il a faite à d’autres crimes. Mais qu’il est à craindre que cette prétendue insensibilité ne soit l’effet
nt le remède. Ceux qui arrêtent le mouvement des esprits sont aussi à craindre que ceux qui leur en donnent un trop violent. L’e
99 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50
i la Comédie dans notre ville. Il arrache au Théâtre ses Acteurs. Il craint que l’imitation des passions qu’ils réprésentent
100 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
réjudiciables à leur fortuneaq . » Quel jugement terrible n’ont pas à craindre les pères et mères qui, par leurs exemples, ont i
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