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1 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
oit plaire à des yeux libertins ; mais depuis qu’ils sont entierement couverts , que reste-t-il à la sensualité ? Elle y trouve m
qui peut flatter la chair. La chaussure & la forme de ce qu’elle couvre sont devenues comme la tête & la coiffure un
ute sorte d’ornemens. Si quelque défaut ou infirmité obligeoit de les couvrir tout-à-fait, la coquetterie n’y perdoit rien ; le
a forme, à quoi les Dames sont fort attentives. S’ils étoient nuds ou couverts d’une gaze transparente en bandelettes d’une coul
les doigts des pieds enfermés au bout d’une pantoufle ; le reste est couvert par un bas très-fin & bien tendu. Dans les pa
nu-pieds, si le froid dans les pays septentrionaux n’obligeoit à les couvrir . Les hommes effeminés à leur exemple ont à peine
croient élégante, de qui on peut dire avec l’Ecriture, le pécheur est couvert de péchés & de folies depuis la tête jusqu’au
a tête, les vêtemens de son corps, les parures de ses pieds, il n’est couvert que de ridicules : A planta pedis usque ad verti
s Hotentotes se font des rubans des intestins des animaux, dont elles couvrent galamment toute la jambe, & ces rubans en se
nt à la chaussure. On fit d’abord dorer les souliers, en suite on les couvrit de lames d’or, comme nous de galons ; car on en v
es terres entieres (le prix, la valeur des terres), il faut encore en couvrir leurs souliers. Elles se sont une fausse gloire d
théatre. Cet éclat emprunté n’est dû qu’aux décorations, dont on peut couvrir les animaux & les murailles Il n’embellit per
oux parfum d’une tabattiere & d’une cassolette. Le théatre en est couvert . Quelle actrice se pardonneroit de n’en être pas
Quand le transport de sa passion fut passé, il en rougit, & pour couvrir la honte d’une source impure, on y a fait des cha
change le nom, l’écusson, le domicile, on compose une généalogie pour couvrir la bassesse de son extraction. Les Historiens se
ersonnes distinguées dont on l’illustre, ne sont qu’un masque pour en couvrir la difformité ; la vanité humaine n’est occupée q
re de l’ame, & des ornemens des vertus, dont il veut qu’elle soit couverte  : & c’est dans ce sens qu’il parle de la néce
2 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
lesque de les dire. Voici comme il parle du fard : Liv. 10. Fumiers couverts de neige amintes précieuses, De sépulchres blanch
as douteux qu’une personne, qui de la tête aux pieds, en seroit toute couverte , ne tombât dangereusement malade, faute de transp
ourriture du vice. Ces beautés vénales qui paroissent sur le théatre, couvertes de ceruse & de vermillon, les actrices trouve
rouve encore parmi nous, qui se donnent pour modestes, parce qu’elles couvrent leur sein de ces toiles transparantes, qui sont t
st un reméde, & vous n’en avez pas besoin, vous n’avez ni tache à couvrir , ni défaut à réparer sur votre visage : Non ulla
autres d’en faire autant ; le blanc & le rouge dont elles étoient couvertes , s’étant ainsi délayés & fondus, les roses &a
ma parure dans l’art de peindre mon visage, j’ai horreur d’un visage couvert de blanc & de rouge ; les femmes qui se peign
Sap. 13, 13. accable l’idolâtrie, & l’un des ridicules dont il la couvre , tombent vivement sur le fard dont on couvroit le
llon, comme les femmes se peignent le visage, & par son art il en couvre avec adresse, les taches, en remplit les creux &a
amp; se farde le visage, il prend les ornemens Impériaux, & il se couvre les joues de pain mouillé : Et pressum in faciem
3 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
rdres de Chevalerie, quoique souvent ce ne soit qu’une décoration qui couvre de grands vices ; mais que dit une queue ? quel é
e du jour. Ce manteau bienfaisant tempere les ardeurs de la canicule, couvre de son ombre les épis dorés de la blonde Cerès, &
; d’Angleterre, qui n’est que l’imitation du royal. Il devoit pouvoir couvrir tout le siége & envelopper tout le trône, com
ouvoir couvrir tout le siége & envelopper tout le trône, comme il couvre l’écusson. Telles les robes de Palais, qui ne son
étoffe que la robe, mais plus riche, plus orné, magnifiquement brodé, couvert de pierres précieuses, entouré d’un galon & d
tous les temps & de tous les lieux. Les Sauvages de l’Amérique se couvrent d’une peau de Loup ou d’un Tigre, dont ils font p
ra-t-on la lever entre le Diacre & le Soudiacre ? S. on la laisse couvrit les marches de l’autel, faudra-t il que le Diacre
raîner de longues queues en signe de deuil, jusqu’aux Militaires, qui couvrent leurs tambours de longs crepes, & font traîne
tion qui découvre précisément ce que la bien séance veut qu’on tienne couvert , au contraire en outrent inutilement la longueur.
4 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
n’était pourtant pas marié, ajoute S. Ambroise, et par sa chasteté il couvrait de confusion ceux qui sont engagés dans les liens
terre et l’émail de ses campagnes, les innombrables troupeaux qui la couvrent  ; la variété du plumage, la douceur du ramage de
de la modestie ; il a ceint ma tête d’une couronne immortelle, il m’a couverte des pierres précieuses de sa grâce, son sang ador
um avolare corda » ; méprisable par son immodestie, « pudore vilis », couverte de riches habits, les joues peintes de rouge, « g
i » ; j’enchéris sur le luxe des Rois, « luxu Regio splendida ». J’ai couvert mon lit de fleurs, partout s’exhalent les plus do
5 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
eut pas moins qu’Eve honte de sa nudité, & ne voulut pas moins se couvrit de feuilles. Dieu donna également des habits aux
r soit bien absolu. Ils rougissent quoique seuls & mariés, ils se couvrent & se cachent devant Dieu, qui voit tout, à qu
és dans un pays froid comme le votre, n’aurions-nous pas soin de nous couvrir le corps ? Nous nous contentons de cacher à la vu
e leur couleur naturelle font leur possible pour la changer. Elles se couvrent le visage de rouge très-foncé. Elles pourront bie
e bien des assauts, dans la forteresse d’un cloître, ne se montre que couverte de boucliers. Les statuts de tous les Ordres défe
ile, la défaire de la vertu inévitable. La voilà cette ame innocente, couverte de la robe de la modestie ; elle est sensible à t
promet aucun fruit ; il en fait esperer abondamment, quand il en est couvert . Ce fruit se développe, murit, enrichit le cultiv
côté une personne retenue, posée, habillée selon son état, decemment couverte , avec ses couleurs naturelles, modestement coiffé
en œuvre : Annunciat virgines mentes constupratas. C’est un projet couvert de crime, qui en prépare les moyens, dit Tertulli
ours nouveau, confident infidele, vous dévoilez les mysteres que vous couvrez . Toujours incertain, toujours équivoque, toujours
se commission, de faire connoître, de baptiser le fils de Dieu, n’est couvert que de peau de Chameau. Sont-ce là les couleurs,
6 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
e le voile sacré de la modestie, regardant les hommes avec impudence, couvertes d’habits somptueux, leurs cheveux étalés, l’air d
 ! vous l’aimez, vous le désirez, vous y courez ; je vois déjà la mer couverte de vos débris. O oculi ! ô scopuli titulo melio
Dame philosophe le porte. Il ne sert communément que de prétexte pour couvrir le phisique, le vrai but de tous ces beaux sentim
a honte de sa nudité, & la premiere démarche fut de chercher à se couvrir . Est-il étonnant que coupables comme lui, ses enf
ois résisté à la grace. Son premier mouvement, malgré elle, est de se couvrir décemment : tout ce qui l’approche alors la décon
rsonne respectable se présente, elle en rougira, fera des excuses, se couvrira  ; elle n’osera paroître devant des femmes respect
t immodeste y court pour y figurer : on n’oseroit pas même y paroître couvert , on y seroit ridicule, la pudeur y est déplacée.
rche qu’à se défendre des téméraires aggresseurs. Vous ne pouvez vous couvrir des prétextes ordinaires du luxe : la naissance o
é, & du plus constant usage. Rebecca voyant de loin son époux, se couvrit promptement de son voile : le Roi Abimelech en do
7 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
pour faire entendre ses oracles ; elle s’assit sur le Trepied sacré, couvert de la peau du serpent Pithon, & tout à-coup s
gloire, c’est à elle à donner des lauriers, puisqu’elle en est toute couverte  ; je ne pourrai pas la rémercier dignement, je su
oltaire & les Voltairistes ne sont que des hommes très-mediocres, couverts du vernis, de l’élégance petillante de quelque ét
s’avise de porter envie à Voltaire ? Qui a jamais vu une femme toute couverte de lauriers ! Les Bacchantes même n’étoient pas h
elle n’a jamais fait un vers, ni une phrase de bonne prose : elle est couverte de lauriers ! les lauriers croissent chez elle !
rchoient quantité de gens vêtus de soir, portant des flambeaux, & couverts de masques en forme de têtes de mort. Les flambea
lentement dans les rues, on entendoit de tems en tems des trompettes couvertes de crêpes, qui rendoient un son lugubre, sourd &a
a Clairon, les lauriers du génie, & les lys de la virginité l’ont couvert  : cette même Prêtresse, dont la maison est le tem
8 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
oint sur un théâtre, ne paroissent dans les rues que très-modestement couvertes . Que de leçons on pourroit leur donner ! Après ce
la comédie, les environs jusqu’aux porrails & aux corniches, sont couverts de nudités. C’est l’anonce du spectacle. Il faut
ent garantis, & ne connoissoient que les images pieuses, seroient couverts des mêmes livrées. Qui iroit chercher dans des Br
orte plusieurs traits semblables des statues qu’il a fallu mutiler ou couvrir pour arrêter les excès que la vue des nudités fai
montre. Remarquez que quand c’est une femme vertueuse qui peint, elle couvre les hommes, & un peintre vertueux couvre les
ertueuse qui peint, elle couvre les hommes, & un peintre vertueux couvre les femmes : Aspectus corporum nudorum tam mâris
e des libertins qui les écartent, les brisent, les mutilent, les font couvrir de draperie ? Nos goûts nous décelent. Jugez, com
humaine, & dans l’état de pure nature ; & une Flore qui n’est couverte que depuis la ceinture, & les plaça dans son
des leçons de pudeur ; ce n’est pas une Minerve armée de pied-en-cap, couverte d’une vaste Egide, avec une horrible tête de gorg
figiem, sine animâ : voilà les couleurs empruntées dont les femmes se couvrent . Si ce sont les théatres qui les font aimer, leur
mesure : insaniæ plenas vigilias habentes. Les Chapitres 13 & 14, couvrent de ridicule un des abus de la peinture ; c’est d’
9 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
eux, était un lieu vaste, accompagné de longs portiques, de galeries couvertes , & de belles allées plantées d’arbres, où le
même sort, alla tomber près de l’endroit où était placé Néron, & couvrit de sang ceux qui étaient autour de lui. Quant aux
n’y avait que les Portiques & le bâtiment de la Scène qui fussent couverts , on était obligé de tendre sur le reste du Théâtr
rs du soleil. Catulus imagina le premier cette commodité ; car il fit couvrir tout l’espace du Théâtre & de l’Amphithéâtre
10 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
s moribus orientia destruebant. » Vous avez même par un excès de luxe couvert tout le terrain du théâtre, et introduit l'usage
n du théâtre, et introduit l'usage de certains manteaux qui mettent à couvert de la pluie, de peur que le froid de l'hiver ne d
u et de la branche qui en viennent. N'y eût-il qu'une idole, fût-elle couverte de haillons, c'est toujours une idolâtrie qui off
ux, ce sont les démons qui ont inventé tous ces désordres, et se sont couverts de leurs noms ; c'est moins l'idolâtrie qui a for
ifférentes, agréables et même honnêtes. Qui le conteste ? personne ne couvre le poison de fiel, mais il l'assaisonne de quelqu
venin mortel dans des viandes délicieuses ; regardez comme du poison couvert de miel, tout ce que le théâtre peut avoir de nob
eignaient qu'il n'y a point d'âme, ou qu'elle n'est point immortelle, couverts de confusion et livrés aux mêmes feux avec leurs
11 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
ont laissé sur la terre de plus riches monuments n’en sont pas plus à couvert de la justice de Dieu : ni les beaux vers, ni les
excitée, et s’il ne fallait que le saint nom du mariage pour mettre à couvert les démonstrations de l’amour conjugal, Isaac et
12 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
mmes les plus vigoureux, déshonoreront leurs cheveux blancs, & se couvriront de ridicule. A l’Eglise on n’écoute qu’avec dégoû
se plaignant de toutes les saisons ; à l’amphithéatre (il n’étoit pas couvert ) on expose la tête nue aux rayons du soleil, foul
ter aucun fruit spirituel ni temporel ; vous êtes déchiré de remords, couvert de honte, abattu de tristesse. Ne cherchassiez-vo
é dans votre cœur de profondes racines ; il en coûte de les arracher. Couverte des feuilles de la parure & de ses agrémens,
 ; c’est le comble de l’opprobre & de la folie. Il vaudroit mieux couvrir votre visage de boue que de voir avec plaisir l’i
13 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
ni bon sens ni lumière. Voilà les Dieux & les Déesses du théatre, couverts de tout ce qu’il y a de plus riche, & qui n’o
e nourrir délicatement, à se faire traîner dans un char pompeux, à se couvrir d’or & d’argent, & entretenir une foule d
récieuses pierres ! percez Cette enveloppe, qui comparée à ce qu’elle couvre , fait seule une scène comique. Que trouvera-t-on 
, & de petitesse réelle, d’éclat par les riches métaux dont on se couvre d’obscurité par les défauts & les vices perso
ait sentir la honte de la nudité du corps, ils en rougirent, & se couvrirent de feuilles, & la coquetterie au contraire ex
es tous deux que poussière, vous retournerez en poussière, & vous couvrez la poussière d’or, de soie, de diamans : terra e
mini Jesum Christum . Voilà l’habit intérieur de l’innocence, on vous couvre d’un habit blanc qui en est le signe, conservez-l
ion de la passion de J. C. de quels yeux peut-on regarder le crucifix couvert de sang & de plaies, chargé de diamans, tramp
14 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
les plus héroïques vertus, qui ébranle l’univers, éclipse le soleil, couvre la terre de ténébres, fait parcourir en un instan
its, son linge, ses bijoux forment un monde. Cet enchaînement de luxe couvre de ridicule jusqu’aux actrices, qui, quoique tout
r, cette beauté brillante comme un astre, ornée de toutes les graces, couverte des plus riches habits, exhalant les parfums de l
iez ma parure : Noli me tangere, quia mundus sum. Le mauvais riche, couvert de pourpre & de fin lin, dans les belles comp
pre & de fin lin, dans les belles compagnies pensoit-il à Lazare, couvert d’ulceres à sa porte. Induebatur purpurà & b
dont vous êtes parée, je vous dépouillerai des habits dont vous êtes couverte , vous serez reduite à la plus honteuse nudité, à
rusalem. Les jeunes gens de Syon, dit-il, étoient brillans & tous couverts d’or : Filii Syon incliti & amicti auro. Il
beau son mari ou son pere, le visage fardé, les cheveux frisés, toute couverte de fleurs & de pierres précieuses ? Qu’eût-on
parez cette tête prophane avec celle d’un Dieu mourant. Ce visage est couvert de crachats, celui-ci de vermillon & de cérus
tre vie ? l’une sera couronnée de gloire à la droite de Dieu, l’autre couverte de confusion avec les démons.
15 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
s, les glands d’or. Les coëffures des hommes & des femmes en sont couvertes  ; mais la matiere, ne s’en perd pas, au lieu que
au Sénat, à la tribune, à l’armée auroient fait pitié. La farine qui couvre les têtes des Officiers, des Magistrats, des Juri
s, depuis la premiere Dignité jusqu’au dernier Bedeau, ose y paroître couvert de poudre, & même monter à l’Autel, quoique l
premiere fois qu’il voulut se faire raser, il se présenta un Barbier couvert d’or & d’argent, & d’étoffes les plus pré
er les cheveux, être chargé d’or & d’argent, & de Pierreries, couverts de rubans & de dentelles. Si c’est être doux,
zéphir, parfumés d’ambroisie, à l’exception de Minerve, (la Sagesse) couverte d’un casque, qui fait son ornement ; il ne peint
u, & se rajeunir par le fard. Aveugles ils ont beau faire, ils ne couvriront plus leurs rides ; & en cachant leur âge, ils
16 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
rnaval de Venise ? Que pâles & difformes casques, Que fronts couverts de vieux drapeaux, Que nez perdus sous des chap
es donnent un massepain. C’est une grande boëte pleine de confitures, couverte d’une étoffe dont on peut faire une jupe, attaché
gâteau piqué d’écorce de citron & des confitures, sur une planche couverte de rubans & de colifichets. On le jette en da
une par l’autre par le ridicule & l’odieux dont injustement il la couvre  : triste & unique fruit de la comédie du Tart
pas là de vrais masques, plus pernicieux dans la société que ceux qui couvrent le visage ? décoration passagère dont on est rare
nt ils ne fassent l’agrément ? travaille-t-elle à les corriger, à les couvrir du ridicule & de la haine qu’ils méritent ? A
’il arrive quelque désordre, ne vient-il pas de ceux qui se croient à couvert de tout sous le masque ? C’est sous le masque que
17 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
; tous ces prétendus Juifs font des contorsions épouvantables et sont couverts d’une têtière, qui est un masque, qui enveloppe g
que ; qu’ils s’efforcent de peigner, brosser et agiter. Ils sont tous couverts d’un masque qui représente une tête toute tondue.
ant l’étoile qui les y conduit ; ils ont chacun un page, et la figure couverte d’une têtière, portant une couronne royale ; ils
ers, vêtus en anges, chacun desquels soutenait le bâton d’un dais qui couvrait un petit écolier vêtu en ange, seul avec une croi
vec une soutane, rochet, camail et croix pectorale, la tête nue, mais couverte d’un grand crêpe, à travers duquel on voyait tout
chanter en chœur, accompagnés du carillon des sonnettes dont étaient couverts les trois petits anges. Le maître en exercice de
nforme à l’esprit de son institution. Les croix et les bannières sont couvertes de crêpes. Les gardes du roi d’Espagne, qui march
noir. Les musiciens sont en deuil et masqués. Les tambours sont aussi couverts de noir. Les airs lugubres, que jouent les instru
Ils portent un long bonnet, dit l’auteur des Délices de l’Espagne ab, couvert de toile de batiste de la hauteur de trois pieds,
de sucre, d’où pend un morceau de toile qui tombe par-devant et leur couvre le visage. Il y en a quelques-uns qui prennent ce
ui figurait la vierge Marie, tenant le petit Jésus entre ses bras. On couvrait le modeste animal d’une belle chape, depuis l’égl
Autun, dite aussi des fous ou des sous-diacres. Dans cette église on couvrait un âne d’un drap tissu d’or, dont les principaux
s même de la célébration de l’office divin, des gens, ayant le visage couvert de masques hideux, déguisés en femmes, revêtus de
pourraient être requises à un mignon de cabaret, aurait aussi reçu et couvert sa caboche du dit chaperon, pris en main la célèb
18 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
n soutenir : il n’étoit rien hors de la Scène ; & il disoit, pour couvrir ses foiblesses, en style du Pont-neuf : Que fero
hée, du Festin de Pierre, &c, sont-ils moins puériles ? On a beau couvrir les acteurs & les spectateurs d’or & d’ar
19 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
squ’au Cardinal de Lorraine & au Duc de Guise, de venir comme lui couvert d’un sac à ces processions, & rioit à gorge d
gneur, n’est bonne qu’à suppléer à l’indigence & à la supposer, à couvrir & à montrer des défauts réels. Ce jeu de l’im
ez-vous pas, si vous tentiez de vous rajeunir par des couleurs, & couvrir vos cheveux blancs de rubans & de poudre ? Qu
de grand prix, leurs bandeaux, leurs habillemens légers dont elles se couvrent en été ; leurs parfums seront changés en puanteur
se sépare de toutes les compagnies, s’ensevelit dans la retraite, se couvre de la cendre & du cilice, passe ses jours dan
paix & à la félicité ? Bien loin d’étaler ses charmes, Rebecca se couvrit de son voile dès qu’elle apperçut l’époux qui lui
and dans le Cloître ; combien de Religieuses ont leur toilette, & couvrent d’un voile le linge le plus fin, l’étoffe la plus
our de la vêture faut-il se revêtir de luxe pour y renoncer, & se couvrir des ornemens les plus riches pour faire vœu de pa
20 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
en prend à tout moment sans aucune nécessité ; on en est quelquefois couvert d’une manière dégoûtante. J’approche , disoit-il
ne fussent prodiguées ; les tables, les vaisselles, les lits étoient couverts de fleurs, les planchers en étoient jonchés ; les
lles contractent par le libertinage, sont si dégoûtans qu’il faut les couvrir d’ambroisie, mais encore parce que c’est le costu
Apulée, Lucien, le lit des courtisannes, leurs habits, leurs meubles, couvert de fleurs & de parfums, partout dans le cento
ne fut jamais l’amant de Flore ; la rose & le jasmin ne saurcient couvrir les exhalaisons bachiques. 5.° Le metier. A quoi
mauvaises odeurs elles fait du corps de l’homme un cloaque qu’il faut couvrir d’un nuage d’ambre gris ; Le crime le tient toujo
21 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
acrées aux bonnes mœurs, à l’amour de la vertu. Il semble se plaire à couvrir de rougeur le front naïf de l’innocence. Quelques
éterminé. C’est un plaisir de voir souvent à son Théâtre les Dames se couvrir de leur éventail, en feignant une extrême pudeur.
oublement superflu de méchanceté, & bien de l’art inutile, que de couvrir de fleurs un abîme vers lequel l’illusion de nos
succès qu’à un semblable moyen : heureusement que la musique le met à couvert d’une partie du soupçon. Le Philosophe même p
oux de Madame Orgon, & qu’il admire la finesse de la dentelle qui couvre sa gorge. Aurait-on cru que de nos jours on eût o
qui sçait la source où vous avez puisé, lève sans peine le rideau qui couvre ce que la rigueur des loix du Théâtre vous oblige
22 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99
lque temps on s’en servit pour la seule commodité & pour mettre à couvert du Soleil les testes des Spectateurs. Mais le lux
dinaire. Car on a remarqué comme choses extraordinaires, les Theatres couverts , soit à cause de la nouveauté, soit à cause de la
edre ; mais la beauté des Voiles dont quelques curieux affecterent de couvrir leurs Theatres, n’estoit pas ny moins galante ny
d’une finesse jusqu’alors inconnuë. Cesar en fit de soye & en fit couvrir un espace incroyable. Neron nonseulement les fit
23 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
les Anciens, les masques de Théâtre étaient une espèce de casque qui couvrait toute la tête, & qui, outre les traits du vis
résentaient non-seulement le visage, mais la tête entière, chauve, ou couverte de cheveux. L’usage des masques empêchait qu’on n
24 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
s, fil d’archal ; elles bâtissent sur leur tête ce qui leur plaît, se couvrent de cheveux souvent empruntés, les y collent avec
ens d’un palais immense en étoient si remplis, & les murailles si couvertes , qu’on auroit pris tous les planchers pour des pr
n’est pas si difficile, quoique fort extraordinaire, en Egypte, pays couvert de fleurs dans toutes les saisons, & fort voi
toilette. Leurs habits, leurs personnes, tout est plein d’odeurs. Ils couvrent celles de l’encens par l’ombre, la bergamote, la
s graces d’une femme, non une beauté mâle, une vraie femme, ce qui le couvre d’infamie : Elumbem deliciis, muliebri venustate
e est plongé, représentent le pêcheur enfoncé dans le vice, il en est couvert , & s’y enfonce de plus en plus. Rien n’est pl
25 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
le maintien de la subordination, que la conduite des princes demeure couverte de nuages. La charité ne veut pas tant d’éclairci
; venir plus aisement a ses fins : ce n’est que la friponnerie mise à couvert & réduite en systême. Il ne fait que développ
r du bien d’autrui, on met en œuvre toutes sortes de chicanes, on les couvre du grand voile des loix & des formes. Les loi
r, la jalousie, la colere dirigent tout, prennent tous les moyens, se couvrent de tous les masques. Les comédies de Moliere, de
26 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
outes les forces de votre génie, disoit-il aux impies ennemis de Job, couvrez -vous de vos plus riches habits, & venez dispu
enfant dans le berceau ? avez-vous compté les grains de sable qui les couvrent  ? avez-vous dit aux tempêtes : vous irez vous y b
s ordres, viennent-ils à vos pieds vous offrir leurs services ? Qui a couvert les oiseaux de plumes, les poissons d’écailles ?
oile qui va dévorer Andromède, un homme qui fort de derriere la toile couvert d’un linceul, qui fait le revenant, que sais-je ?
27 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
ris une en particulier, où son adresse a supposé mille impiétés, pour couvrir le dessein qu’il a de détruire toutes les autres.
commandements qui ne sont pas comme les nôtres. Il fallait, pour vous couvrir plus adroitement, exagérer, s’il se pouvait, par
sion de les servir. Comme je vois qu’on ne saurait tâcher de mettre à couvert Monsieur de Molière d’un reproche si bien fondé,
28 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IV. La Comédie considérée en elle-mesme. » p. 8
tre qu’en tremblant, sous les dehors les plus sombres, & toujours couverte de ridicule. Cette vue seule ne devroit-elle pas
29 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — IV.  » p. 458
ns qu'il rencontre ; et souvent même, la représentation d'une passion couverte de ce voile d'honneur est plus dangereuse, parce
30 (1675) Traité de la comédie « VIII.  » p. 283
beaucoup nuire à l'âme que de ruiner les remparts qui la mettaient à couvert des tentations. C'est beaucoup lui nuire que de l
31 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
les réunis devoient faire un vacarme effroyables. Ces diables étoient couverts d’habillemens horribles, comme ils le sont encore
ne & Bacchus, sur les treteaux de Thespis, qui couroit les champs couvert de pampres & barbouillé de lie ; il a donné l
32 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
que la mort même c’est qu’en deshonorant a jamais le clerge, elle va couvrir d’une eternelle ignominie la nation française, qu
jets à la puissance ecclésiastique, lorsqu’il devait au contraire les couvrir de son autorité pour les protéger contre les entr
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
« Fuis ce lieu dangereux, innocente pudeurbu ; Fuis ces rochers couverts des débris de l’honneur. » On reconnaissait les
gémir sur des malheurs imaginaires ? N’est-ce pas une barbarie que de couvrir , par les cris que la joie vous fait pousser au th
34 (1675) Traité de la comédie « V.  » p. 279
ns qu'il rencontre : et souvent même, la représentation d'une passion couverte de ce voile d'honneur est plus dangereuse, parce
35 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
ce, affublés d’une robe immense, & lugubre, élévée sur des siéges couverts de Fleurs-de-lys, un parquet sacré environné de b
écrivain médiocre espére de trouver dans le jeu des acteurs, de quoi couvrir ses défauts, & remplacer des beautés qui lui
il cesseroit bien-tôt de l’être. L’équivoque palliatif de la gaze qui couvre le vice de la morale, qui, quelquefois y est semé
36 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
ore, pour qu’on le vît mourir. Œdippe paroissoit sur le même Théâtre, couvert du sang qu’il venoit de répandre en se crevant le
ès qu’il s’est crevé les yeux, comme il revenoit sur celui d’Athénes, couvert de sang, ayant sur les yeux un voile ensanglanté,
se contentent pas de pleurer dans Homere, ils se frappent la tête, la couvrent de poussiere, se donnent des coups dans la poitri
37 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VII.  » p. 461
beaucoup nuire à l'âme que de ruiner les remparts qui la mettaient à couvert des tentations. C'est beaucoup lui nuire que de l
38 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
uelle le Nonce du Pape fut invité (autre farce) étoit de quatre-vingt couverts , sous une tente magnifique representant le temple
fé, la forge de Vulcain déserte, ses foudres éteints. Le rocher étoit couvert de lauriers, d’oliviers, de rosiers, symboles de
ccueillis dans leurs familles. Ils sont obligés de mandier leur pain, couverts de hailons. A force d’humbles supplications, de r
ersonne d’un receveur de la Douane, qu’on avoit pris, gaudronné & couvert de plumes depuis la tête jusques pieds. On les co
e champ de bataille où elle avoit toujours triomphé. Chacun se retire couvert de gloire, & chante ses glorieux exploits. A
39 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A la signore Isabelle » pp. 25-
ens sont comme l’ouvrage de ces petits enfants d’Homère, qui laissent couvrir de poussière ce qu’ils ont formé du limon de la t
40 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
les péchés ne meurent point par la vieillesse du temps. Les années ne couvrent point les crimes, et on ne perd jamais le souveni
t défendu, qu'on se remet devant les yeux, même ce que le temps avait couvert . Le dérèglement est si grand, qu'on ne se content
41 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [L] » p. 425
bit bleu-céleste à paremens d’hermine ; tantôt c’est Pharasmane, qui, couvert d’un habit de brocard d’or, dit à l’Ambassadeur d
42 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
les plus illustres Romains contre le second de leurs usurpateurs, et couvert du sang de tant de citoyens, découvre un conjuré,
rde à la main, va parcourir la terre, joncher les campagnes de morts, couvrir la mer de voiles menaçantes, et teindre de sang l
a tête, va répandre ses richesses dans les climats les plus stériles, couvrir d’épis jaunissants des champs incultes et arides,
ée de l’orgueil, nourrie par la flatterie, défendue par l’opinion, et couverte du voile épais des siècles, ne pouvait être attaq
43 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
vitatis exultantis ? » Si la terre de mon peuple dit le Seigneur, est couverte de ronces et d'épines; c'est-à-dire si les âmes q
44 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
ue ses partisans l’attesteront. Il y a longtems qu’ils cherchent à se couvrir de ce faux prétexte. Qu’il est à craindre que de
45 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
itatis exultantis ?  »Si la terre de mon peuple, dit le Seigneur, est couverte de ronces et d'épines, c'est-à-dire, si les âmes
46 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
ux ; faut-il donc être surpris, que les combattants aient été d’abord couverts des livrées de l’idolâtrie, si je puis m’exprimer
dit-il, quelques emplacements pour les spectacles. De cette sorte il couvrit du titre de temple un ouvrage profane, et se moqu
es dont nous parlons, sont consacrées à l’honneur de ceux qui se sont couverts , pour ainsi dire, du nom de leurs inventeurs : et
s qu’on achetait exprès pour cela. Dans la suite on jugea à propos de couvrir du voile de divertissement, une inhumanité si atr
e au ciel, lorsque couronné de fleurs comme un prêtre des gentils, ou couvert d’un vêtement aussi bigarré que celui d’un maître
eux philosophes, qui se glorifiaient du nom de sages, maintenant tout couverts de feu en présence de leurs infortunés disciples,
onnaître ; étant devenus plus subtils par les flammes dont-ils seront couverts . C’est alors que les superbes cochers du cirque f
47 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
s de ces infâmies, ils en sont déjà punis par le ridicule dont ils se couvrent aux yeux même de celles à qui ils veulent plaire 
p; rien à esperer, au lieu des habits de deuil, dont elle devoit être couverte , elle ne s’occupa que de sa parure, & malgré
toute espece de matiere précieuse. Elles avoient raison. Une toilette couverte de cornes, la corne au rouge, la corne aux mouche
tout le monde : Prima dies . Il étoit dans la puanteur d’un fumier, couvert d’ulceres de la tête aux pieds ; le voilà bien ha
onta les crimes de son pere qu’il ignoroit, il en rougit, & parut couvert de honte. Le Senat en fut touché, & pardo/nna
48 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
le théatre public, & pourvu qu’on répande une gaze légère qui les couvre , on peut s’occuper des objets les plus infames. A
héri. La fausse Décence fait semblant de l’interdire. La Fontaine est couvert d’un manteau sur lequel sont bizarrement répandus
; elle demande de l’honnêteté dans les mots, voile léger dont il faut couvrir tout ; sauver le mot, c’est sauver tout. Sur quoi
oujours ; ce n’est pas même une tolérance civile légale, les loix qui couvrent les Comédiens d’infamie ne sont pas révoquées ; c
s le titre de la prescription. Ils sont si récens, ils sont si fort à couvert de la police & des regards du législateur, il
49 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
du Mans. Un jour de carnaval il couroit la ville déguisé en Sauvage, couvert de plumes. Les enfans le poursuivirent à coups de
inité de mauvaise pensées que l’habit d’un sexe différent dont on est couvert , qui semble peindre le crime & l’offrir : Ref
tout étoit permis, si le vice n’étoit plus un péché quand la face est couverte . Le masque ne rougit point, les yeux du masque ne
des idées, des désirs, des mouvemens de lubricité dans ceux qui s’en couvrent , ou qui les voient, comme si la personne à qui il
de quelque Acteur, alloient dans sa loge baiser ses habits & s’en couvrir . L’expérience de ces honteux rafinemens avoit eng
50 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
baptiser pour l’honneur du corps, contre les appas dont les croupiers couvrent les coups dont ils vous assomment. Mais je ne cro
de Vénus pèlerine 13 et de l’échoppe de Taconnet 14 ? De noirs cyprès couvrent de leur lugubre ombrage la Rose et le bouton 15 ?
et dont la superficie n’offrait à l’œil qu’une table de dix ou douze couverts , sur laquelle gesticulaient cinq à six personnes
ssants autour d’un cabriolet, dans lequel figuraient une jeune femme, couverte de plumes et de diamants, un jeune homme, portant
iège, et je conclus que l’attrait de la nouveauté a, jusqu’à présent, couvert le déficit qui doit nécessairement résulter des a
51 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
eu cloué sur une croix, percé d’une lance, couronné d’épines, et tout couvert du sang qu’il répandit pour vous et pour moi ? Ah
éros, hélas ! saisis du plus terrible effroi, vous verriez des hommes couverts d’un vêtement de feu, demandant, comme le mauvais
ge d’un œil sec les misères qui les environnent et les plaies qui les couvrent  ? L’humanité ne consiste ni dans des pleurs ni da
eut imiter ; voyez cette terre qui, par la plus admirable variété, se couvre successivement de fleurs et de fruits, et paraît
leur tronc par l’activité d’un feu dévorant ; des hommes tout vivants couverts de bitume et de poix, allumés comme des torches p
52 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
es ; le Temple des Graces étoit couronné par trois figures de femmes, couvertes d’un voile léger, qui paroissoit être le jouet de
r, qui paroissoit être le jouet des vents ; trois femmes toutes nues, couvertes d’un voile léger, qui paroissoient être le jouet
e distinction des deux sexes ; il y avoit trois tables contenant cent couverts , pour les Dames, qui y furent servies par trois c
ineffacable que l’éclat des richesses, de la faveur, des dignités ne couvre pas. Ainsi l’on voit que l’anathême prononcé parm
53 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
ignité m’obligent d’avoir une retenué, & une gravité qui me met à couvert de ces defauts ; oüi, mais le cœur est-il immobil
as de tant de mouvement irreguliers : cela veut dire, qu’une folie en couvre une autre. Mais ouvrez un peu les yeux, & ne
54 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
s de tant de mouvements irréguliers, cela veut dire qu’une sottise en couvre une autre, ce qu’on appelle une école de gaillard
point de danser avec les autres, notre Seigneur s’apparut à elle tout couvert de plaies, de sueur et de sang, lui déclara les d
55 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
Diviser l’an, ni les saisons : Le deuil leur ôte le courage : Apollon couvert d’un nuage, Pleure de toutes ses maisons. Soudai
56 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
res, à les accuser de malignité, de jalousie, de corruption secrette, couverte d’un zele hipocrite : la plaisanterie, style du T
celle de l’esprit. La modestie du corps consiste de se tenir duement couvert , dans une situation honnête qui n’annonce & n
ours des allusions, sont dans les discours, comme le gaze déliée, qui couvre le le corps. Les ombres légères, les nuances inse
nt ceux du personnage qu’elle joue ; qu’importe l’habit dont elle est couverte , le nom qu’on lui donne, est-ce moins l’objet du
int Jean, son précurseur. Il fut méprisé à sa Cour, renvoyé à Pilate, couvert en dérision d’une robe blanche, comme un insensé.
57 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
i la raison, ce qu’on croit innocent, dit Tertullien, parce qu’il est couvert de la pourpre : Improba definunt esse purpurata f
son épouventable punition, la fait voir renversée de fond en comble, couverte de ronces, livrée aux bêtes féroces, qui y dansen
e la tête, insultent à la couronne d’épines ; la confusion dont on le couvrit en lui ôtant ses habits, condamne la vanité de l’
spèce de voile dont la foule, le tumulte, la confusion, le spectacle, couvrent tout le monde, cette espèce de labyrinthe où tout
ettent, sont les blessés & les morts, le champ de bataille en est couvert . Il est aisé de voir qui remporte la victoire. Ma
58 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
ux et de mauvais exemple, malgré le verni d’honnêteté dont on veut le couvrir .
59 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72
ustenir par de bonnes & de grosses poutres liées ensemble. On les couvrit ensuite de terre nouvelle & choisie, dont la
e de soixante on quatre-vingts rangs d’échelons aussi de marbre & couverts de carreaux ou se puissent ranger cent mille homm
nie, alloit arrosant & embaumant cette infinie multitude. Pour se couvrir de l’injure du temps, ils faisoient tendre cette
60 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
l faut le montrer à ces gens, qui se saisissent de toute couleur pour couvrir leur passion. Au même temps il entra une jeune De
61 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
s et cruelles, quelques autres molles et languissantes. On en voit de couvertes et dissimulées, et quelquefois de brusques et écl
62 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
? qui les fait ? qui ne se sert de ce qu’il peut y avoir de bon, pour couvrir le mauvais et tâcher de tranquilliser sa conscien
retient et accrédite l’infâme profession par la même autorité qui l’a couverte d’infamie ? Malgré cette multitude de défenses, l
vaut pas mieux pour le fond. La gaze légère de politesse dont elle se couvre , ne rend que plus dangereux un poison dont on se
si l’infamie prononcée par la loi contre les Comédiens les mettrait à couvert de l’excommunication de la part de l’Eglise. La m
63 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
ridicule. Aussi s’en faut-il de beaucoup qu’un homme de Théatre soit couvert de l’Egide de Pallas. La fable des trois Furies r
l’accable : Collo comisque divitias gerit, cultuque laboret. Elle a couvert son sein d’une toile si legere, si sine, si trans
é, mais que la beauté de son action & la gloire de ses succès ont couvert & fait oublier ses fautes. Elle est pourtant
t perdu Israël, le fard ne put manquer de s’y répandre. Jezabel, s’en couvrit jusqu’au moment de sa mort. Qui ne connoît les cr
ur arrive où elle doit combattre ; elle ajoute à ses austérisés, elle couvre sa tête de cendre, elle se prosterne devant Dieu,
ses, c’est-à-dire, foula aux pieds les richesses de la terre. Elle se couvrit d’un voile plus modeste, &c. C’est ainsi que
64 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
des Saints ; les éloges dont on comble son libertinage ne peuvent que couvrir de honte ses flatteurs, & la vanité de se fai
p; la vanité de se faire un mérite d’une démarche forcée, ne peut que couvrir de ridicule celui qui veut prendre l’univers pour
fait nombre, le théatre n’y gagne guère qu’une assez mauvaise Actrice couverte de clinquant. Enfin après avoir été plusieurs ann
trône superbe ; tous les États affublés de leurs habits de cérémonie, couverts de leurs fourrure ; la Reine la couronne sur la t
des plus zélés panégyristes de Christine, mais pourtant d’une manière couverte  ; elle eut pu se plaindre à la Cour & lui fai
lui fut peu favorable ; ses défauts qui étoient grands furent d’abord couverts par les bonnes qualités & par le plaisir de l
65 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
rs occupé, afin qu'avec autant de bonheur, que de prudence, vous vous couvriez de vos occupations, comme d'un bouclier contre to
66 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
e dans la pratique d’un des devoirs que la religion nous impose, doit couvrir et honorer sa mémoire de l’estime générale.
67 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21
r. Un homme assiste à la Comédie ; il est témoin de l’oprobre dont on couvre la patience qui supporte les injures. Il entend l
68 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
une s’y bâtit une cabane, ou maison de plaisance. Tout le pays en est couvert , comme de Bastides de Marseille ; on n’a qu’à s’a
tel qui roule carrosse, n’a eu qu’un pere pied poudreux ; tel qui est couvert de haillons, trouveroit parmi ses ayeux l’hermine
n bourg, de village en village, avec mon valet monté sur un palefroi, couvert d’un habit antique, débiter mes remedes. Jamais c
me, de France & d’Espagne. Puis entre l’innocence, c’est une Dame couverte d’un crêpe blanc, qui plaide la cause de la socié
orloge, on demande quelle heure il est. On voit toujours les sillons Couverts de quelques nuages, Ou batus des tourbillons, Des
69 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
et ceux qui font le métier de Comédien par intérêt ; que ceux-ci sont couverts d’infamie, et les autres en sont exempts : loi fo
oica non scripsit Orestes. » Néron porta la prodigalité jusqu’à faire couvrir de feuilles d’or tout le vaste théâtre de Pompée,
ut instruit, pour éviter en quelque sorte l’infamie dont il allait se couvrir en paraissant sur le théâtre, il lui décerna d’av
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296
mutuellement à la perfection du Poème lyrique. La gloire dont ils se couvrent tous deux ensemble, réjaillit ensuite sur chacun
71 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
on espère toujours la pouvoir éviter par le secret, dont on tâche de couvrir ses désordres aux yeux des hommes. Outre cela, qu
72 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
mme on fit alors : une seule aurait suffi pour vous mettre au moins à couvert du juste reproche que l’on vous peut faire, de n’
73 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
r. Conjecture fort équivoque. Il étoit aisé à leurs adversaires de se couvrir de ce manteau, pour se cacher, & faire tomber
frirons-nous tranquillement que notre bon Maître soit méprisé, moqué, couvert d’ignominie, par les crimes & les dissolution
pieux complot. Trois prêtres de l’Oratoire de Saint Philippe de Neri, couverts de cilices & de cendres, ouvroient la marche
st pas à vous. Alienum splendorem sibi arrogat. Vous avez beau vous couvrir de diamans & de perles, vous n’êtes jamais qu
74 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160
ts. Il estoit revestu d’une Robe de Pourpre, toute brodée & toute couverte d’estoiles d’or, ou mesme quelquefois on écrivoit
s ils en estoient distinguez, seulement par leurs testes rasées & couvertes d’une espece de bonnet & de chapeau, comme po
nnet & de chapeau, comme pour donner à entendre qu’ils estoient à couvert des souffrances de la servitude. Flaminius, dont
t en cet ordre, & passoient de la Porte Triomphale par *le Marché couvert , & le long de la Voye sacrée jusqu’au Capitol
75 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
de toute sorte de lascivetés, par l'image des actions que l'iniquité couvre même de la nuit et du silence, dont le peuple ne
pas honnêtes, ils leurs donnèrent son nom, afin que la turpitude fût couverte de quelque apparence d'honneur, et feignirent qu'
76 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
es souvenu qu’on avait dit quelque part, que « le soin qu’on prend de couvrir des passions d’un voile d’honnêteté ne sert qu’à
s grand hasard du monde quand on applique bien ce qu’on n’entend pas. Couvrir les passions d’un voile d’honnêteté, ce n’est pas
principe de conscience. Mais d’ailleurs ce n’est pas par ces passions couvertes et déguisées que Térence est dangereux, surtout d
77 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
montré comme un vil rhéteur, un lâche : tandis que l’infâme Catilina, couvert de crimes qu’on n’oserait nommer, prêt d’égorger
ie, inspirent le goût de subsister sans rien faire. On y apprend à ne couvrir que d’un vernis de procédés la laideur du vice, à
x avec une âme souillée de vices, que de se bien porter avec un corps couvert d’ulcères ; que la science est la source des bien
78 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
en de ne pas croire les élans de ces hommes sincères, l’abondance les couvre de ses aîles. Je l’admire dans la critique qu’il
conduisent à la béatitude éternelle, récompense des Martyrs. Pauline couverte du sang de son Epoux abandonne les faux Dieux ; F
se vêtir, qu’à nous de nous priver de nos habits, l’habitude d’aller couvert faisant chez nous partie de la décence ; préjugé
vaise vie. Eut-on jamais cru que la mal-propreté aurait mis le sexe à couvert de la médisance ? Revenons à l’avilissement des
la poursuite du Cerf. Cosme lui commanda alors de lever le tapis qui couvrait le corps du Cardinal, dont les plaies dégoûtaient
s, ravagea la Champagne, reprit Paris ; elle mourut triomphante, mais couverte de crimes. Childébert & la Reine son épouse f
it de l’infâmie pour ceux qui représentaient journellement, l’infâmie couvrait également ceux qui le faisaient pour leur plaisir
? ils le sont sans contredit, mais ils sont nécessaires pour mettre à couvert la pudeur des Femmes respectables, qui se verraie
notantur infamiâ] les nomme infâmes, je le sais. Mais le même Digeste couvre d’infâmie, Lege, qui ait Prætor, Lege genera, le
’argent dont son Père Dagobert, Instituteur de ce Couvent, avait fait couvrir les tombeaux du St & de ses compagnons. Il ro
79 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
uffon élevera de même ses personnages. On ne lui réprochera pas qu’il couvre de fleurs & de rubans de gros rustres, à pein
80 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
& l’ignorance des chemins. Comment Rome auroit-elle pu croire que couvrir les Comédiens d’infamie, c’étoit leur donner une
état. Comme il y parvenoit souvent, on lui imposa l’obligation de se couvrir soi-même de honte au milieu de ses succès, pour e
81 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
quietes & jalouses, & n’y gagnent que le ridicule dont ils se couvrent . Malgré toute la sagesse de leurs mesures, l’amou
le reste ne se distingue que par son dérangement. La scene a beau se couvrir d’or & d’argent, c’est le rendez-vous de tout
82 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
diverses significations, ne voulait dire dans son origine, qu’un lieu couvert de branchages. Ceci me confirme dans le sentiment
m de Scenopegia de cet usage d’appeller Sçène une un endroit que l’on couvrait de feuilles artistement entrelacées29. Certains P
83 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
nt que vous n’admiriez d’abord son adresse, lorsque vous verrez qu’il couvre du manteau de la religion tout ce qu’il dit à Mol
défendre lorsque la religion y est mêlée : l’imposteur est toujours à couvert sous ce voile, l’innocent toujours opprimé et la
84 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
de tous les danseurs et danseuses d’un voile épais, pour les mettre à couvert de la tentation. On suivrait apparemment l’usage
Genève, suivant votre avis : mais je sais bien qu’il ne sera jamais à couvert de l’ennui, ni du ridicule. Voyons un peu mainten
85 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
umeaux, & quand nos yeux errent agréablement sur une vaste plaine couverte d’herbes & de fleurs. Dépeint-il les mœurs d’
86 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
e par son état ou par sa dignité, il n’en serait pas pour cela plus à couvert de la critique ; elle serait seulement plus ménag
87 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
nité, il y en a plusieurs qui la déshonorent, ou pour le moins qui la couvrent de honte ; il paraît donc qu’il faut éviter de me
88 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
s ? Qu’est-ce que des moutons qui chassent les loups armés de cornes, couverts de laine couleur de feu ; un Cigne qui sert de go
lano conspicienda sinu  ; il se moque de ces vains ornemens, tout est couvert , dit-il, d’or & de pierreries, la personne &a
s tutus inermem cum collinet ora veneris , vous trouverez la toilette couverte de boëtes pleine de drogues, de pommade, des esse
’écarlate, sans quoi l’on est comme l’âne de la Fontaine, qui s’étoit couvert de la peau du lion. Malheureusement le bout de l’
89 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
n se pique, n’est qu’un vernis d’expression, une gaze légere, dont on couvre le même fonds de corruption. L’un s’enivre de vin
de Pygmalion. La tête tourne à ce visionnaire & à ce poëte. Je couvre de baisers ce front pâle & livide. D’une mo
s modernes. L’amour étoit autrefois croit, la nudité en étoit presque couverte & dégoûtoit en vice. Il est aujourd’hui propr
au courent, pensionner le vice, vegeter aux pieds de l’idole & la couvrir de diamant, pour être cité comme un homme essenti
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
inault, les rapides succès de son Théâtre, & la gloire dont il se couvrit  : car un habile Musicien a besoin d’un bon Poète,
ère à èxprimer ? Qu’il y a là de visages peu èxpressifs dignes d’être couverts  ! Il est vrai qu’on a remarqué que la figure de p
un ridicule dont le Machiniste, ou le Décorateur, mérite seul d’être couvert . Le Poète lyrique doit faire attention aux vérité
ori que le grand-Opéra. Lorsque même ce dernier Théâtre était le plus couvert de gloire, des esprits critiques ou trop difficil
iers, des Ouvriers & des Paysans. La Scène de l’Opéra-Sérieux est couverte d’une multitude d’Acteurs, qui paraissent habillé
91 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
résente le mort. Tous les carrefours sont ornés de tapisseries, & couverts de tapis. Il y a à chacun une chaire élévée &
portant un étendart noir, les uns habillés de noir, & les autres couverts de haillons tout déchirés, en signe de dueil. Ens
hameaux portant des enfans presque tout nuds, dans des cages de bois, couverts de blessures, morts, ou mourants. Un charriot &am
92 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
des Pontifes venoit solemnellement au Temple. On livroit la coupable couverte des bandelettes & des ornement de son sacerdo
ue la coupable meure, & marche à son supplice. Après sa mort ! On couvre d’un voile le visage d’Ericie contre le costume,
mp; du sang des mortels. Quels Dieux dont le pouvoir, au lieu de nous couvrir , Accable les humains qu’ils devroient secourir !
93 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
aintenir et perfectionner le goût quand l’honnêteté est perdue ; pour couvrir d’un vernis de procédés la laideur du vice ; pour
ceur de son climat ; il n’engendre point de monstres ; il n’est point couvert de forfaits. Magistrats qui le gouvernez, punisse
94 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
pour réprimer ces désordres. De quelle confusion ne ferions-nous pas couverts à la face de cette Eglise, & aux yeux de l’il
95 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
orruptions publiques. La Providence divine semblait nous avoir mis à couvert pour toujours de cette espèce de séduction, par l
96 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
térieur par la parole, et l’orgueil qui demeure dans le cœur. Il faut couvrir l’un et découvrir l’autre : les expressions les p
97 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
essus de la réalité. Cette grande place qu’on avoit remplie de siéges couverts de riches tapis, n’étoit qu’un vaste amphithéatre
e sa famille & toute sa cour, comme dans sa loge. La statue étoit couverte d’un taffetas cramoisi : c’étoit une scène dont l
l’armorial & la robe : ils méritent seuls le ridicule dont on les couvre . Les bons magistrats, les vrais nobles qui soutie
tre. Daignez excuser cet avis, il vaut mieux qu’un compliment. Pour couvrir la bassesse & la honte de sa naissance, cette
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
musse ; ce n’étoit d’abord qu’une grande calote de peau de bête, pour couvrir la tête, ensuite on la fit descendre sur le cou,
ouvroit les épaules pour tenir plus chaud, plusieurs communautés s’en couvrent , & portent l’aumusse sur la tête en hiver ; c
toujours, été un crime capital ; mais encore ceux qui négligeoient de couvrir , d’éteindre le feu, qui en portoient négligemment
99 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
finesse, la modestie apparente des expressions, la gaze brillante qui couvre le vice, sauve la honte, attire le spectateur, en
artuffe ne soit pas précisément un hypocrite, mais un scélérat qui se couvre d’un masque de dévotion, comme un voleur qui s’ha
engageante à faire de toutes parts retentir leurs acclamations. Elle couvre de gloire le panégyriste. C’est sans doute répare
100 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
éshonnêtes, mais même équivoques ». Mais tous les équivoques dont ils couvrent le poison, n’empêchent pas qu’on ne l’avale ; et
uisement trompeur dont on use, n’en est que plus dangereux. Un ennemi couvert est bien plus à craindre qu’un ennemi déclaré. Ai
imaces pour ménager un père, dont l’on a besoin ; et pour se mettre à couvert du côté des hommes, des fâcheuses aventures qui p
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