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1 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
l’illusion qu’on s’éfforce tant d’inspirer, lorsque par le moyen d’un coup de sifflet ils avertissent de faire partir les ch
sifflet dont le bruit est trop éclatant & toujours équivoque ? Le coup de sifflet est sur-tout choquant lorsque le Théât
baisser à la fin des Pièces qu’après qu’on en est averti par un grand coup de sifflet. Ne semble-t-il pas que ce maudit siff
Sçène ; s’il peut mettre beaucoup de pantomime, & sur-tout force coups de Théâtre les uns sur les autres ; il est certai
recommandée par la raison & la vraisemblance. Il est vrai que les coups de Théâtre trop fréquens ôtent aux Drames la simp
écorations aux charmes de la musique. C’est ainsi qu’il sait parer le coup qu’on lui porterait peut être. Chez les Ancie
2 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
e assassins, qui tuent mon ennemi. Je me joins à eux, je lui porte un coup  ; ne fuis-je pas aussi coupable qu’eux ? Il n’y
complaisance ; et que l’attrait du Théâtre a tellement séduits tout à coup , qu’ils en sont devenus les partisans les plus zé
rendre aucune part, il ne s’occupa que de ses réflexions. Mais tout à coup un cri extraordinaire frappa ses oreilles et exci
e je vois les premiers Acteurs paraître sur la scène, je tombe tout à coup dans la plus profonde tristesse. « Voilà, me dis-
3 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10
n gouvernement, & des aventures extravagantes où il n’y a que des coups à gagner, & en gagne en effet en abondance, a
ité par miracle, & revient en extravagant s’exposer à de nouveaux coups , & mener la vie la plus misérable. Le maître
plus misérable. Le maître n’est pas moins maltraité ; on lui casse à coups de pierre les dents, la tête, les reins ; il est
és contre son écuyer que la plus brutale harangere ; il lui donne des coups de lance sur la tête, l’étend presque mort à ses
4 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
accident imprévu, disait Tertullien, vous surprenne au théâtre, qu’un coup de tonnerre, par exemple, vous avertisse des veng
69 on jouait la comédie à Feltri, en Italie, lorsqu’il s’éleva tout à coup une tempête horrible. Le ciel, qui jusqu’alors av
5 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
s se trouvent dans celles qui sont les plus propres à leur porter les coups les plus mortels ; à rouvrir des plaies qui avoie
ne rien attendre que de vous, ô mon Dieu, se trouva blessé tout d’un coup . La cruauté s’y glissa dans le même moment que le
6 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
mmes ardentes de la concupiscence. Le grand Tertullien ne donne qu’un coup de pinceau pour décrire la comédie, mais ses coul
demanderais à Dieu qu’il envoyât son foudre pour nous écraser, et ce coup du Ciel ne nous serait pas si funeste, que le ges
7 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
envie de s’écarter. Le Curé fit son devoir, la dame ayant manqué son coup , se rendit sans peine, & fut remise à son mar
aréchal de Villars apprenant que le duc de Bervick avoit été tué d’un coup de canon au siège de Philisbourg, s’écria, cet ho
l’ont tué, & c’est une comédienne (la Favart) qui lui a donné le coup de grace. Jugez par-là de ses compagnes Voilà un
; pour moi j’aime de pareils hérétiques à qui les actrices donnent le coup de grace), je souhaite que Dieu nous en envoie en
dresser sur le théatre ce singulier procès-verbal, qui seroit un joli coup de théatre & un beau dénouement, quoiqu’il y
e Fontenoi, l’ont enfin abattu, & l’actrice Favart lui a donné le coup de grace. Enfin il est réduit en poudre : &
les amours & les aventures de Diane. Dans un moment on voit d’un coup de baguette, comme dans les contes des fées, le p
offrent des rafraîchissemens dans des corbeilles de vermeil. Un autre coup de baguette fait sortir de la tente les grands of
8 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
s, les poignards, l’évocation des mânes, les oracles, les songes, les coups de tonnerre, les suppositions ? En expliquant suc
nce du frere & de la sœur, est la situation la plus brillante, le coup de théatre le plus surprenant. Que de larmes cett
rs partent d’une source si respectable ! Ceux d’Electre viennent d’un coup si barbare que l’ame en frissonne. Cette Princess
ont bientôt détruites. Les Anciens faisoient retentir leur Théatre de coups de tonnerre. Ils le regardoient comme le ministre
9 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
r rôles, arrivent tumultueusement sur la scène. On entend de loin des coups de fusils, qui, joins à l’air embarrassé des acte
coups de fusils, qui, joins à l’air embarrassé des acteurs, parut un coup de théatre si naturel, que tout le monde y applau
vrai Machiavélisme, comme parmi les animaux, les oiseaux se battent à coups de bec, les bêtes féroces se déchirent avec leurs
irent avec leurs griffes, les chiens mordent, les chevaux donnent des coups de pieds, les bœufs frappent à coups de cornes :
mordent, les chevaux donnent des coups de pieds, les bœufs frappent à coups de cornes : c’est toujours l’instinct du Machiavé
10 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
vec l’objet principal du Poëme ; sur les finesses de son art, sur les coups de théatre que le Comédien tir de son propre fond
partient à l’Auteur. Les grandes situations, les beaux mouvemens, les coups de théâtre, ne passent pour beautés, que parce qu
du mérite de l’analyse, de la discussion, des finesses de l’art, des coups de théâtre, & d’une intelligence supérieure ;
11 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
ons, avec Jephté, soupirer à l’autel, Où sa fille innocente attend le coup mortel. Dieu qui verra nos cœurs touchés par ces
Depuis qu’à l’embellir ta muse a renoncé. Et ta sage retraite est un coup qui l’étonne Plus que tous les Censeurs que lui f
12 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
nés. Le Roi arriva à neuf heures avec sa cour, fut salué de cinquante coups de canons, & reçu par la garde russe avec tou
ersonne ne s’attendoit sur la Vistule, qui annéantit la Société. A ce coup de théatre tout charge si bien & si subitemen
ô quantum est in rebus inane ! Au milieu de ces scènes lugubres, un coup de sifflet change la décoration, & fait naîtr
e nouvelle gazette qui donne au législateur actuel de la Pologne, des coups de pinceau aussi peu favorables que ceux des gaze
Arbalétriers qui tirent droit au cœur, & ne manquent gueres leur coup . Dans le corps de cette artillerie on apprend ave
d’Harmonie. Les trois duels polonois, à l’épée, à la plume & aux coups de poing, furent suivis d’un quatrieme qui pensa
13 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
ur un autre, des morts qui reviennent du tombeau, des gens qui tout à coup deviennent hideux ou jolis, un coup de baguette q
t du tombeau, des gens qui tout à coup deviennent hideux ou jolis, un coup de baguette qui transforme tout, des diables qui
amp; ne forme qu’un voluptueux délicat, qui ne s’enivre pas tout d’un coup d’un plaisir extrême, mais qui savoure lentement,
d’un plaisir extrême, mais qui savoure lentement, & boit à petits coups la douceur de la volupté, & se satisfait en c
rruption par un petit sel de modestie qui le rend plus piquant. Autre coup de pinceau de sa main : la réflexion de l’Amour,
, & en emprunte les apparences, pour lui porter les plus funestes coups .
14 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
Mais, si vous n’étiez pas content d’eux, il ne fallait pas tout d’un coup les injurier. Vous pouviez employer des termes pl
du cidre. L’ordre s’exécute. Ces bons Pères qui avaient bu chacun un coup sont bien étonnés de ce changement. Ils prennent
Nous nous en servirons en temps et lieu. Mais ne lui portez point de coups qui puissent retomber sur les autres. Surtout, je
15 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
e pour nous contenir dans l’ordre, la paix & la tranquillité ; au coup de sifflet la toile se lève, paroissent de nouvea
e la colere de Dieu tombe sur les hommes rebelles à la vérité. Quels coups de foudre capables d’écraser nos Théâtres sur les
la matiere des entretiens du Parterre & des Loges en attendant le coup de sifflet. Que direz-vous de ces aspirations, Q
les autant, cher David, (M. Godard.) aux accens de ta voix, comme aux coups de ton archer, divin Orphée de la Romance, (Air d
nt à peine jetté un coup d’œil rapide sur les choses, ont pris tout à coup leur essor dans la région des idées, pour y bâtir
nt de tous les Magistrats à ses dogmes & à sa morale . Un dernier coup ne peut être qu’un coup de grace & de faveur,
s à ses dogmes & à sa morale . Un dernier coup ne peut être qu’un coup de grace & de faveur, dont les heureux effets
uspens ; je vois bien le bras levé, mais je ne vois pas si le dernier coup qu’il va porter ira jusqu’à la racine, ou s’il ne
abriqua l’an passé ta Minerve, docte Enfant de Genève, pour parer les coups que l’on vouloit porter sur ta Mere ! Mais en mêm
oyer Sophocle, Euripide Aristophane, & tous leurs descendans : ce coup est formidable, il ressemble à l’attaque brusque
inesse dans le raisonnement, d’industrie dans la manière d’éluder des coups redoutables, de sagacité à saisir des défauts app
par Sagane & par Veïa, servent d’étais à nos théâtres contre les coups de nos béliers ? Permis ou non, chiens du quartie
16 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
substituera jamais, toutes celles qui osent y entrer, y reçoivent le coup mortel, l’innocence n’y vient jamais impunément &
que les Benedictins avoient composé. Le Dimanche suivant, au premier coup la Messe de Paroisse, ils s’assemblerent dans la
un amateur, aucune beauté du Théatre ne l’a si bien imité. Au dernier coup de la Messe, le cortége s’y rendit en cet ordre,
Donne des fleurs chez nous, Et ce flatteur hommage Du temps brave les coups .     4. O saint Ferjeux ! ta gloire S’éternise
17 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
ctacles et Jeux publics, de quelque sorte que ce soit : où de premier coup il s’attache à ceux qui abusaient des témoignages
Des autres manières de passe-temps, comme de ceux qui se battaient à coups de poing, les autres à coup de bâton les autres l
nnête : être pareillement si malheureux, que présenter son visage aux coups , pour plus malheureusement engraisser son ventre.
Des autres manières de passe-temps, comme de ceux qui se battaient à coups de poing, les autres à coup de bâton les autres l
18 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
iques qui se cassent la tête à imaginer des goûts baroques. Encore un coup les hommes font les femmes ce qu’elles sont : Sis
ieds de nos drapeaux, deux cent nobles Guerriers Ont tombé sous les coups de lâches meurtriers. Ce n’est pas l’ennemi, mais
s en m’applaudissant d’une louable audace, J’attendrai sans pâlir le coup qui me menace, Trop heureux de mourir pour un mo
l’art de la Déclamation à un plus haut degré d’élévation ? Encore un coup , rendons justice aux femmes et rougissons. Vous a
es hommes et les femmes, que l’instinct parmi les Animaux ? Encore un coup , ne jugeons qu’après l’expérience, et nous aurons
s’il restait dans l’inaction, et qu’elle le réveillât par de « Jolis coups de bec » ; si elle faisait mieux enfin que la « f
me aussitôt qu’il se retourne. Reste-t-il dans l’inaction ? De légers coups de bec le réveillent ; s’il se retire, on le pour
19 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « epigraph » p. 
rembler la Terre, Et ne trembla jamais, Qui sçait se faire craindre à coups de Cimeterre, Et se faire adorer à force de bienf
20 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
au Théâtre, il s’est encore trompé. La Scène ne passe point tout d’un coup des Princes aux simples Bourgeois, & ceux-ci
e piquet, qui s’employe lors qu’on est répic & capot dans un même coup . Avouons que voila un mot qui se prend dans bien
21 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
respect des Dieux qui l’ont mal protégé. Ma Divinité seule après ce coup funeste. Ces dieux qui l’ont flatté, ces dieux
fils prétendu d’Athalie était-il un enfant inconnu, qui paraît tout à coup , dont la naissance n’était établie que sur la dép
reconnu fils de César, déterminément et par choix porte les premiers coups à son père. Du moins Joas, un enfant de huit ans,
us Brutus. Ah ! reproche cruel ! César ! tremble, Tyran ; voilà ton coup mortel. Non, tu n’es plus Brutus ; je le suis,
Je dois sa mort à Rome, à vous, à nos neveux. L’honneur du premier coup à mes mains est remis, etc. » La plume me tomb
man respire encore, un bras désespéré N’a porté dans son sein qu’un coup mal assuré. Non, qu’une affreuse mort tous troi
ts. De tous les Décemvirs j’ai résolu la mort. Et sans borner mes coups à la perte d’un homme, Je veux avec vos fers ro
el malgré moi ne me venge, Et qu’il ne soit puni par de trop justes coups D’avoir osé se mettre entre les Dieux et vous. 
e des fers, me perdre ou la venger. Et l’on peut au Tyran porter un coup mortel. Déjà contre César je les avais armés.
e cœur magnanime. Je brûle de répondre à leur suprême loi Par des coups dignes d’elle, et de vous et de moi. Si je me p
22 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « II. A quoi il faut réduire cette question. » p. 4
s’attacher et je n’en veux pas davantage pour faire tomber de ce seul coup la dissertation.
23 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
rticulier (pour qui cette action a été dresséef) qu’il faut donner un coup de corne en la bouche de cet homme menteur, et fa
t tonnerre jésuitique, le temps auparavant serein, se brouille tout à coup . » ag Voila donc une grande merveille, que le c
u es riche en mensonges. « Le temps, ajoutes-tu, se brouille tout à coup , une nuée crève, une ravine d’eau s’épand, etc. »
ssent semblant de quitter leur place. Appelles-tu donc cela, « tout à coup  » ? Mais ton foudre saint ne fût pas bien tombé s
res, ce n’a pas été, crois-je, faute de bonne volonté : car encore un coup quelle rage contre ces pères ? N’était-ce pas ass
24 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VI. Elle le donne pour une foiblesse : mais on veut qu’il y régne. » p. 12
l’entretenir. Mais si on n’oseroit faire un tel aveu ; si on sent le coup qu’il porteroit à la Religion ; qu’on juge de là
25 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
e ! En effet tous deux sont morts dans le lit d’honneur. Turenne d’un coup de canon sur le champ de bataille, c’étoit son th
alie se moque de sa frayeur, Sofie lui demande si elle croit que les coups de la main d’un Dieu font horreur, & que l’ad
, on enchasse tout ce qu’on veut, ne sont pas difficiles, ce sont des coups d’essai d’un aprentif poëte, elles peuvent être i
lui qui les a procurés ? Si ou n’eût pas voulu les prendre tout d’un coup , on pouvoit partager la levée en plusieurs années
amiliérement sur la tête de la premiere actrice, qui se trouva tout-à coup auprès de lui pour la recevoir, & fit une pro
& de décider du jugement de la république des lettres. Cinq cens coups de têtes donnerent le signe de l’approbation géné
scéne une belle bouche, qu’embellit un pas de trois, que réchauffe un coup d’archet, & qu’il est d’ailleurs si porté à c
26 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
it tonnerre jésuitique, le temps auparavant serein se brouille tout à coup , une nuée crève, une ravine d’eau s’épand et vers
Ce sont ses mots. Les jésuites, composant leur contenance contre ces coups du ciel, achevèrent le lendemain, comme j’ai dit,
27 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
re ouvrier, dont la main est si assurée, qu’elle ne manque jamais son coup , et la bonté morale à une peinture, où on ne touc
emins des foires ou des pèlerinages, où les passants peuvent boire un coup , et prendre le frais pour une demie-heure, afin d
de dispute qui va de blanc en blanc sans donner le loisir de parer au coup , on les tourne, on les retourne, et on leur fait
si point d’autre outil que sa langue. Ses yeux ne jugent point de ses coups , il faut qu’elle s’en rapporte à ses oreilles : e
 ; mais comme il le vit venir à soi, il gauchit, et lui fit porter le coup dans la muraille. Dans le plus fort de son mal, u
comme une infâme araignée au milieu de sa toile, qui n’attend que son coup pour arrêter sa proie : Peu en échappent, et tel
ù chacune donne la mort à son ami, et plus l’amour est grand, plus le coup est assuré. Quand je considère que tous ces grand
des, les mouvements du corps sont autant de dards qui nous portent le coup de la mort, et personne ne s’en défend : Après ce
pêche pas que leur liberté de tout faire et de tout dire ne porte son coup , et ne perde la jeunesse qui les voit et qui les
défaire de la mélancolie, et qui même ne doit pas être employé à tous coups  ; car il gâterait plus d’affaires qu’il n’en fera
prenait le Jeu d’une si belle main et d’un si bon biais, qu’à chaque coup qu’il faisait on eût cru qu’il ne prétendait rien
angeait point, ni d’humeur, ni de visage ; s’il avait fait un mauvais coup , il était le premier à rire, s’il avait bien renc
e le dos, nous montrera son visage sur la fin, et qu’il ne faut qu’un coup pour se remettre : Si on a été malheureux un jour
jeu. Il arriva un jour qu’après avoir joué quelques heures sans faire coup qui vaille, il quitta la chambre de dépit, et pou
monte avec un nouveau visage, et se vante de son injustice comme d’un coup de la bonne fortune : Il y a longtemps que je jou
e rien souffrir, qui choque leurs interêts et pour détourner tous les coups qui sont portés contre eux : N’est-ce pas traiter
si amoureuse condescendance ; car Dieu ne fait pas tous les jours des coups de grâce. Il en fait parfois pour ne point nous d
emier pas qu’il fit hors de l’Eglise, il fut réduit en cendres par un coup de tonnerre. La mémoire en est encore toute récen
is que dans plusieurs années de service il avait reçu grand nombre de coups , mais qu’il n’en avait point reçu de plus favorab
dème, avait apostéar des gladiateurs déguisés en femmes pour faire le coup  ; et le mauvais dessein eût réussi, comme on l’av
s à l’égard de Dieu il n’y a rien de casuel, et ce qui nous semble un coup d’aventure, est un trait de providence, n’a-t-on
e partie du ballet, pour donner temps aux masques qui avaient fait le coup de pouvoir échapper. L’Histoire, dont je parle, d
ils sont appelés, si les oiseaux fondaient dans les filets à un petit coup de sifflet, si les biches et les sangliers étaien
de la Chasse pour faire des parricides, et sous prétexte de porter le coup sur un cerf ou sur un sanglier, ont trempé leurs
28 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
t de tout le monde, ruine les familles, & porte les plus funestes coups à l’Etat, faisant de l’homme public, du pasteur d
ataille où de part & d’autre tout est défait, tout tombe sous les coups du péché. L’Auteur & l’Actrice se ressemblent
, se prépare au dernier crime ; enseveli dans l’ivresse, il reçoit le coup de la mort. Les Holophernes pris aux pieges d’une
e bras pour sauver son peuple. Mais porte-t-on moins dans leur ame le coup de la mort éternelle par les péchés qu’on fait co
des armes, qui toutes légères qu’elles sont, ne portent pas moins des coups mortels. Chaque femme, comme un habile Ingénieur,
u’indécent ? Vos ipsi judicate decet mulierem non velatam orare. Quel coup mortel à la piété ! une femme livrée à la parure
29 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
chose de réel, vont s’évanouir au théatre. Donnons en passant quelque coup de pinceau au portrait de cette Dame célèbre : il
ps. Il n’y a pas un cheveu sur cette tête si artistement arrangée, un coup de pinceau sur ce visage, un pli dans cette robe,
ins, leurs regards criminels, leurs impudiques attentats, quel est le coup d’essai de leurs libertés indécentes, & le pr
c’est la molle volupté qui met ici en jeu tous les ressorts. Mais les coups qu’ils portent au cœur ne sont pas moins rapides,
damnés avec vous, & par vous, ils vous reprocheront à jamais les coups mortels que vous portâtes à leurs ames, & que
30 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
l’honneur du corps, contre les appas dont les croupiers couvrent les coups dont ils vous assomment. Mais je ne crois point q
ilégiés étaient d’exploiter les foires qu’elle supprimait, a porté un coup terrible aux théâtres du premier ordre. Le répert
mélodrame, il perça le bras de son adversaire, mais en lui portant le coup , son œil rencontra la pointe de son antagoniste e
à la Bourse, surtout quand il y a ce qu’en jargon du lieu on nomme un coup à faire. Un désir bien pardonnable me fit approch
e, décoré jadis des armes d’un fils de France, où je jugeai plus d’un coup dans ma jeunesse, je vis un nouveau bâtiment, pou
31 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
. A une ou deux scènes près, où ses naïvetés donnent quelque agréable coup de pinceau, cet excès dans un domestique est inut
us, ma mère, Il n’est père ni rien qui puisse m’obliger.    A tout coup je m’emporte. Il faudra que j’en vienne à quelq
eteur ; une ame basse, qui insulte son ennemi vaincu, veut donner des coups de poing aux Huissiers, laisse tendre des pieges
; tardif correctif de quelque mot de vertu, qui ne réparera jamais le coup mortel qu’ont porté au fond du cœur les attraits
32 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
réservées pour la seule Tragédie. Ce partage ne se fit pas tout d’un coup , puisqu’Aristote nous dit que la Tragédie ne reçu
ir prêté serment, donnerent le prix à une Piéce qui se trouva être le coup d’essai du jeune Sophocle, qui sans avoir cherché
on trouve le fragment d’une Comédie, où la Musique toute déchirée de coups , répondant à celui qui lui demande quels ont été
dien abusant de l’impunité que son art lui avoit obtenue, portoit des coups mortels à la République, & y tournoit tout au
33 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
s en plus l’autel aux dépens des sueurs du peuple, et ruiner l’Etat à coups de milliards. Cette dernière expression n’a-t-ell
qui a dit de Napoléon, que ce grand capitaine gagnait ses victoires à coups de générations. Bonaparte, malheureusement pour l
er si prodigue du sang de ses propres soldats gagnait ses batailles à coups de générations ou à coups d’hommes, autant que je
ses propres soldats gagnait ses batailles à coups de générations ou à coups d’hommes, autant que je puis m’en souvenir, car j
34 (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367
uvoir est toujours plus fort quand il a moins d’éclat, détournera les coups de l’autorité ; il répandra des éloges, les accré
splendeur. Quel étrange renversement de mœurs ! quel scandale ! quel coup funeste porté au bien public ! hommes illustres,
35 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
ou puni à la fin, si on s’est rendu coupable ? on ne règle pas après coup les mouvements du cœur sur les préceptes de la ra
on veut, que le spectacle ne produit pas ces pernicieux effets tout à coup , mais il les prépare ; il ne porte pas sur-le-cha
désole de ce que vous sortez des spectacles après vous être porté un coup mortel, de ce que, pour un plaisir passager, vous
36 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
la surprise, la marque du couteau, deux témoins qui ont vu donner le coup , Josabet & la Nourrice ont emporté l’Enfant,
t emporté l’Enfant, & ne l’ont jamais quitté ; un autre témoin du coup , celle qui l’a ordonné, le reconnoîtra avec surpr
homme respectable par son âge, sa dignité, ses vêtemens, & tout à coup ce Vieillard vénérable est aux pieds de cet Enfan
t : ce qui n’arrive jamais à un chœur Tragique. On comprend tout d’un coup d’où vient cette différence. L’objet de la Comédi
avoient fait tomber leur Tragédie. Il ne falloit pas frapper un grand coup pour l’abattre, la nôtre a su résister au même co
frapper un grand coup pour l’abattre, la nôtre a su résister au même coup , nous avons su conserver notre raison pour goûter
37 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  RACINE. A Mlle. Le Couvreur. » pp. 77-80
s sombres retraites. Grace à vos yeux vainqueurs, toujours sûr de ses coups ,  Il remplit les lieux où vous êtes  Et ceux où l
38 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
ertation de l’Abbé Nadal sur les Vestales. Mais on vouloit ménager un coup de théatre. Celui-ci est tout-à-fait mal conçu. E
porte ? Point du tout, il est si sot qu’il la laisse tomber (c’est un coup de théatre). Heureusement elle ne se casse pas la
u milieu des Prêtres & du peuple, bien assuré qu’ayant manqué son coup , il ne pourra plus l’enlever, pour s’amuser à déb
aussi tranquilles, s’amusent à l’écouter & à converser avec lui ( coup de théatre encore), jusqu’à ce qu’enfin la pauvre
39 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
jeux du stade, parce que l'Ecriture en parle, ces coups de pied, ces coups de poing, ces soufflets qui défigurent le visage,
r les querelles dans les rues, et dans le stade ils applaudissent aux coups les plus violents ; ils ne voient qu'avec horreur
, nageant dans le sang. Ce Magistrat punit l'homicide, et il oblige à coups de fouet un Gladiateur son esclave à s'aller fair
ollesse, et de ceux qui se font crever les yeux, meurtrir le visage à coups de ceste ? « 24.° Il est donc évident que les spe
40 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
pris la nouvelle, sans doute pour remercier Dieu. Ils parurent tout-à coup dans leurs loges, leur aspect imprévu remplit tou
ce qui venoit de Rome étoit suspect. Ce soupçon contribua aux grands coups que le Clergé, pour plaire au Roi, porta à l’auto
on rôle, heureusement la blessure ne fut pas mortelle, apparemment le coup étoit mesuré. Après ce coup d’éclat le Prince ne
ssure ne fut pas mortelle, apparemment le coup étoit mesuré. Après ce coup d’éclat le Prince ne voulut plus qu’elle restât à
a brutalité de Longis, s’élance sur lui, & lui coupe la tête d’un coup de cimeterre. Les spectateurs se jettent sur le R
41 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
lheureusement il eut une distraction, & dans ce même tems, par le coup fatal du destin, l’acteur qui parloit en eut une
Tous burent rafade au bon Roi ; il eût été plus noble de faire tout-à coup sourdre une fontaine de vin, d’un coup de baguett
été plus noble de faire tout-à coup sourdre une fontaine de vin, d’un coup de baguette ; on porta de tout côté la santé du R
42 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
e passer à pied sec deux millions d’hommes ; les rochers amollis d’un coup de baguette, qui bien mieux que l’urne des fleuve
es & ridicules ! La sage Pallas naît du cerveau de Jupiter par un coup de hache, & Bacchus de sa cuisse, Vénus de l’
p; sur ses ennemis, cette pluie refusée pendant trois ans, qui tout à coup inonde les campagnes ; cette vision sur la montag
43 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72
dexterité, à tirer l’Arc de bonne grace, & à se rendre sûr de son coup . La premiere maniere, quoy qu’elle fit paroître p
ant il estoit asseuré d’en blesser ou le cœur, ou la teste du premier coup . Suet. in Dom. c. 4.Le femmes mesme prirent &
que ces animaux firent se sentant frapez, soit pour fuir de nouveaux coups , soit pour se venger de ceux qu’ils avoient receu
44 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
les vices ; mais le relâchement a toujours eu le secret d’éluder les coups qu’on lui a portés, et de se maintenir dans la po
45 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
uvelle blessure en fermait une ancienne, et ne portait pas à l'âme un coup mortel ! Il est des passions sombres et tristes.
46 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
autrement on ne fait que des ânes chargés de livres. On leur donne à coups de fouet en garde leur pochette pleine de science
47 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
la sainteté du mariage est sacrifiée à ses bouffonneries. Ce sont coups de hasard, dont on n’est point garant, Et bien
-vous croire Que des cas fortuits dépende notre gloire ? Non, des coups du hasard aucun n’étant garant, Cet accident de
compense. Il ne s’y fait pas un seul mariage où l’on ne porte quelque coup mortel à la sainteté de ce lien. Supposons que to
moment pour appeler ni Chirurgien ni Confesseur. Quel spectacle, quel coup de théatre, s’il est permis de le dire ! Ainsi fu
48 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
e proposition indécente. Il les chassoit avec les armes de son age, à coups de poingts. S. reputation & l’ascendant de sa
rouva moyen de former une ligue avec ses condisciples, pour chasser à coups de pierres tous les libertins, toutes les femmes
Les viandes épicées, le vin frélaté, causent des maladies, donnent le coup de la mort. Les graces naturelles suffisent au be
les pas à elles mêmes ! quelle étude à placer un cheveu, un ruban, un coup de pinceau ! Toujours rendue pour ne pas déranger
eparés, & sera les progrès les plus rapides. Il n’y a plus que le coup de maître à donner. N’est-ce point là le germe, l
es, & leur inspirer de l’amour ? Y a-t-il un ruban, un cheveu, un coup de pinceau, qui n’y soit destiné ? Quel triomphe,
49 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
il est indigne de regarder ce qui se passe dans le stade ; savoir les coups de poing, les coups de pied, les soufflets, et to
ir un homicide, pousse lui-même un misérable esclave à la boucherie à coups de verges, et de bâton. Celui qui veut qu’on expo
sse des femmes ? Peut-être que cet ouvrier habile dans la science des coups de poing, demeurera aussi sans punition ? En effe
 ? N’a-t-il pas reçu des oreilles pour se les faire enfler à force de coups  ? N’a-t-il pas reçu des yeux pour se les faire cr
quelque opéra ? Lorsqu’on regarde deux athlètes se meurtrir à grands coups de poing, est-il facile de se rappeler dans l’esp
traître Judas ; celui que vous meurtrîtes à force de soufflets, et de coups  ; celui que vous défigurâtes par mille crachats ;
50 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
e sa Muse éclipsée. Toute la Comédie avec lui terrassée, En vain d’un coup si rude espera revenir, Et sur ses brodequins ne
au Misanthrope, à l’Ecole des Femmes, au Tartuffe, & à ces grands coups de Maîtres : mais elles ne sont pourtant pas d’un
51 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
e crime, avec les femmes pestiférées, & on se donnoit par le même coup une double mort, du corps & de l’ame, jusques
ayant la mort dans le sein, se portoient & recevoient de nouveaux coups . Toute l’autorité publique eût bien de la peine à
52 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
lles ont des préparations & des progrès. On ne devient pas tout à coup méchant. On a le mal dans le sang & dans les
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
il soit bien développé : il l’est dans une seule phrase, & par un coup de maître. Je parle du Drame intitulé le Savetier
merveilleux, de situations forcées. Le Poète s’applaudit sur tout des coups de Théâtre qu’il s’éfforce de faire entrer dans u
; cela achève de réjouir le Spectateur, & c’est finir par un beau coup d’éclat. Observations sur le Vaudeville.
54 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -
ir ; Laisse aux Filles d’Enfer le soin de le punir. Qui périt par tes coups périt moins misérable, Ils honorent celui que ta
55 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
emple des Auteurs célèbres qui ont écrits des Drames décide tout d’un coup la question. Ces grands génies auraient-ils mis t
56 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
es actions, qui semblaient requérir quelque affection, qu’il tua d’un coup de Sceptre un importun sur le Théâtre, rendant la
57 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
ne manière toute païenne ; et c’est un mal qui ne vient pas tout d’un coup , mais peu à peu, d’une manière imperceptible et p
58 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
amies, car personne ne porte plus loin la finesse de l’art, & les coups de maître. Ce genre de folies les favorise encore
sur le champ fustigées, & pour être plus en état de recevoir les coups , elles avoient les épaules nues ; on peut voir ce
ourse, & le laissa suspendu par ses cheveux ; Joab l’y perça d’un coup de lance ; ce qui avoit fait ses délices fût le c
ntiquité ; mais comme un art si admirable n’a pu être porté tout d’un coup à la plus haute perfection, il y a eu bien des ma
59 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
qu’il s’élève des défenseurs du théatre, qui porte les plus funestes coups à l’une & à l’autre. Les Observations de Faga
d mal que d’y aller quelquefois. On n’a donc pas dû frapper les mêmes coups sur tout le monde. On est allé à la source du mal
avantageuse, que de les représenter comme insensibles aux plus grands coups , & s’abandonnant à tout par désespoir ? Est-i
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
& la vue seront frappés des sons d’une belle voix : voilà pour le coup une physique toute particulière, & dont l’ant
ne fille, qu’un amant flateur, enchanteur, a des armes sûres de leurs coups  ? Rose & Colas. Passons à d’autres Pi
peuples redouté53, Va la foudre à la main rétablir l’équité. Pour le coup le sévère Boileau s’est trop laissé emporter au P
61 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
men Non Atticissat, verum Sicilicissat. Ce que Boileau a dit, du coup fatal porté à la Comédie, par la mort de Moliere,
turi, mordebunt famelici. Outre cela le Peuple interrompoit tout à coup une Piéce, & demandoit à voir des Baladins, d
quoque jam migravit ab aure voluptas. Ep. 1. L. 2. On faisoit tout à coup cesser une Piéce pour voir passer Escadrons, Bata
62 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
e le point épargner, et, à la mort près, de lui faire sentir à grands coups de fouets toutes les douleurs du martyre. Ce Sain
eprésentations dévotes, des hommes se faisaient réellement déchirer à coups de fouet, couronner d’épines, attacher avec des c
. l’Ambassadeur, entouré de Jésuites et de Missionnaires, jugeait des coups . » Il est vrai qu’il n’y avait point de femme : c
63 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
e, refrogné, chagrin de n’être point un des acteurs, jugeant de leurs coups , & croyant bien les valoir. Après le combat i
irson soit aussi belle qu’elle ; que Suson daigne seulement juger des coups , & je ne demande aucun quartier. De pareils
s avec une promptitude & une adresse incroyable. Miller reçoit un coup de sabre sur le front, le sang lui couvre le visa
tte nouvelle attaque plus chaude que la premiere, est terminée par un coup décisif ; il est blessé à la jambe, & se conf
montre soigneusement au parterre les deux plaies, afin qu’il juge du coup . N’est-ce pas un objet bien curieux, & un spe
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
ement par sa diversité : les partisans du Théâtre verraient tout d’un coup par combien de moyens on cherche à les amuser &am
65 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
Il ne se fait pas un seul mariage sur la scene, qui ne porte quelque coup mortel à la sainteté de ce lien. Supposons que to
ntenir contr’elle, &, sans pouvoir jamais la fléchir, a rendu ses coups inutiles. Le Ch. Mais, si le métier de comédie
66 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
os œuvres, & que nous sommes tous ici pour attendre de lui, ou le coup de grace, ou le coup de mort. Je vous le demande,
nous sommes tous ici pour attendre de lui, ou le coup de grace, ou le coup de mort. Je vous le demande, frappé de terreur mo
67 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
endant long-tems douteux, au lieu que celui d’Iphigénie fut tout d’un coup certain, parce qu’elle occupe le cœur plus que l’
re, ils se frappent la tête, la couvrent de poussiere, se donnent des coups dans la poitrine, se roulent à terre. Lorsqu’Achi
68 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
des chalumeaux. Ils démènent leurs jours en réjouissance, mais tout à coup ils descendent aux enfersd. » Ceux qui ne peuvent
rni d’un arc et d’une bonne quantité de flèches le pria d’en tirer un coup , puis deux, trois, et jusqu’à ce qu’il n’en eût p
69 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
personnages fabuleux, comme avec le fleuret, on enseigne à donner des coups mortels à des personnages véritables. Il est aisé
e cœur, l’estime, l’amitié, la confiance des autres ; le décri est un coup mortel. C’est une cruauté : on prive par là de to
n absence un infortuné qui n’a pû ni se mettre en garde, ni parer les coups qu’on lui porte ; un traître, si c’est un ami qu’
70 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
t, retrouvées par leur amant, au moment d’être enlevées ; par-tout le coup de théatre trivial des reconnoissances par quelqu
à demi engloutie dans le sépulcre. On a cru trouver là un merveilleux coup de théatre, & c’est une absurdité. La tombe s
te vengeance : Tout devient légitime à l’amour qu’on offense. De cent coups de poignard, & jusque dans ton cœur Ma rage a
71 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
ferentes. 2. Que l’on fist retrancher les Soldats dans un Camp tout à coup , comme craignans d’estre forcez, tantost marcher,
72 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
qu’on les trouve dans Sophocle et dans Euripide, ne peuvent être des coups d’essai de l’esprit humain. En effet l’invention
73 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
e & n’y a aucun égard. La Prusse est le Théatre de l’Opéra, où le coup de sifflet du Philosophe change la décoration à c
e ailleurs, & ne pensoit pas à moi. J’envahis cette province sans coup férir. Nous combatîmes par divers manifestes, mai
rir. Nous combatîmes par divers manifestes, mais le procès fut fini à coups de canon. La France vouloit ôter l’Empire à la Ma
que & intéressé ; un écu de moins par année m’auroit attiré mille coups de patte : d’ailleurs il est difficile que deux b
74 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
x ! Agitée de toutes les passions à la fois, elle se détermine tout à coup à prendre aussi l'habit religieux, pour vivre aup
en aurait-on mieux réussi et touché les cœurs, en tranchant tout d'un coup en deux mots cette affreuse reconnaissance, pour
prisable le plus respectable de ses personnages, et affaiblit même le coup de théâtre qu'il médite dans la reconnaissance d'
ter plus de trois cents vers, et qui, à point nommé, porte le dernier coup au moment que tout est dit : Scène mortellement e
75 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
sein, le dit tres-énergiquement. Chaque ruban, chaque diamant, chaque coup de pinceau, chaque gaze, chaque nudité, invite to
sagesse, la saisit tandis qu’elle étoit endormie, & lui porta le coup mortel. Il fit présent de cette tête à Minerve sa
u plaisir qu’il répand dans le cœur, est un vrai serpent qui porte le coup mortel dans l’ame. C’est la comparaison de l’Ecri
n font sentir toute la laideur, conduisent sa main, & dirigent le coup dont on la frappe : qu’on ne l’épargne pas, il fa
attraits & des parures de Judith ne dura que trois jours. Le même coup qui coupa la tête d’Holopherne, fit rentrer tous
76 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
nt, sans se dire un mot de leur passion subite, les deux amans tout-à coup pétrifiés, comme s’ils étoient l’un pour l’autre
ire agir ses parens ; il devoit mettre tout en œuvre pour prévenir le coup . Non, le pauvre Jocrisse voit faire tous les appr
ouler à tes yeux. Prévenons d’un tynan l’amour ou la vengeance : D’un coup plus dangereux sauvons mon innocence. Si jusqu’ic
toujours fervente, & à la veille de sa profession elle est tous-à coup changée, & se livre aux plus grands excès de
iendra pas la fureur qui m’anime, Ou si je ne vous puis dérober à ses coups , Ma fille, ils pourroient bien m’immoler avant vo
ir se prêter à l’inconstance, au caprice, à la passion survenue après coup sans aucune raison. Une fille se choisit un mari
77 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
s pensées extraordinaires des Poètes sur ces matieres, sont autant de coups de burin qui gravent ces passions dans nôtre cerv
78 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
eries. C’est avec les Comédiens eux-mêmes qu’on essuie les plus rudes coups quand on leur présente une piece nouvelle : les g
t de billets qui renfermoient les vers qu’il falloit changer. Pour le coup les corrections furent acceptées. Ces Messieurs a
fois rouler le tonnerre, lui crioit du haut du ciel : Voulez-vous le coup long, ou sec & brusque ? (Jupiter est galant,
79 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
que de parler en vers, et d’endosser un habit de théâtre. » Encore un coup , où a-t-il vu cela ? Se croirait-on ridicule d’êt
anant puni ! » Que penser de cette pièce ? Que c’est le plus terrible coup de fouet qu’on ait jamais donné à la vanité des m
sant à nos yeux le vice, l’a-t-il rendu intéressant ? a-t-il donné un coup de pinceau pour l’adoucir et le colorer ? Lui qui
t Monsieur le Duc de Montausierf. Molière aurait donc bien manqué son coup , s’il eût voulu rendre la vertu ridicule. Mais ce
de cette douce erreur, il doit en être d’autant plus affecté, que ces coups rompent les derniers liens qui l’attachaient à se
gouvernements. La première concurrence pour l’autorité fut décidée à coups de poing, la seconde, à coups de massue : ensuite
ncurrence pour l’autorité fut décidée à coups de poing, la seconde, à coups de massue : ensuite vinrent la hache et l’épée ;
vaut encore mieux se disputer le cœur des femmes à coups d’œil, qu’à coups de poignard. Cependant les hommages que nous leur
me aussitôt qu’il se retourne. Reste-t-il dans l’inaction ? de légers coups de bec le réveillent : s’il se retire, elle le po
nsieur, si l’équilibre qui fait sa sûreté venait à se rompre, pour le coup c’est bien à Genève qu’il serait indifférent d’êt
roides, quand l’humanité, la pitié les frappe, deviennent donc tout à coup bien sensibles aux impressions de l’amour ! Que d
80 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
qu’elles sont faites pour les exciter, et que si elles manquent leur coup , les règles de l’art sont frustrées, et les auteu
81 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
et à les secourir par vos charités. Cependant nous avons vu tout d’un coup renaître une nouvelle Troupe, et s’élever un seco
82 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
sus d’Homere.) l’Illiade-même est au-dessous du Tasse  ; (oh pour le coup , on n’y peut tenir ! Cependant Voltaire est croya
occupé de l’action & du danger, souvent emporté subitement par un coup de canon, a-t-on de derniere & d’avant dernie
ont des Pandoures, qui sans doute font des ravages, & portent des coups à la vertu ; mais ils voltigent, & ne paroiss
e toutes les horreurs de la guerre. Une pluye de bombes, une grêle de coups de canon, qui portoient par tout la désolation &a
83 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
& de molesse ; ce n’est pas même un soupçon, chaque ruban, chaque coup de pinceau l’affiche, toute la personne d’une act
son goût ; cette boucle est pour l’un, ce ruban est pour l’autre, le coup de pinceau pour un troisieme ; mais le premier ar
es gorges découvertes méritent bien plus d’être chassées du Temple, à coups de fouet, que des marchands de colombes pour le S
84 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
beautés sublimes de Zaïre, de Mahomet, lui fit lâcher prise à grands coups de poingts, sans garder la mesure des vers. Malgr
lle devroit le rendre plus circonspect pour ses confreres. Tout porte coup dans la bouche des Rois. On les écoute comme des
rand Dieu, votre courroux devient même impuissant ; La mort met à vos coups un éternel obstacle. Tout est anéanti, l’esprit &
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
s blasphèmes, et c'est le valet, sot, méprisable, grossier, chargé de coups , qui défend maussadement la religion et la vertu.
es ; l'impureté, qui y domine, n'est pas toujours l'épée qui porte le coup mortel, chaque passion lance ses traits ; l'arsen
Mentor qui guide, l'asile qui sauve ? On court désarmé au-devant des coups , on s'applaudit de sa défaite. L'ambition, partou
86 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
n et leur donner une nouvelle force, à s'exposer sans défense à leurs coups , à aider la main qui les porte ? Que de blessures
ueil impie ou rebelle contre Dieu ou contre son Roi, la surprise d'un coup de théâtre, la pitié pour un amant malheureux, la
spectateur n'apprend qu'à se désarmer et à se livrer avec plaisir au coup mortel. Quel malade insensé ! au lieu de chercher
87 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
celui qu’il possède pour seh plonger le poignard en son sein, est un coup digne de la mémoire des plus illustres personnage
ar renversant le Théâtre, et ruinant la Comédie, on détruit tout d’un coup le royaume de Satan, qui ne subsiste, selon l’Apô
88 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
s par des lois d’Etat, iraient de nouveau convertir les protestants à coups de sabre. C’est ainsi que les jésuites parviendra
livre des crimes de la presse, un déluge de calomnies et d’injures. A coup sûr, il signalera le présent écrit, comme une des
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
ène serait dans le camp, à la tranchée, au pied de la brèche : que de coups de théâtre n’ameneraient pas les événements de la
donna à toute cette comédie un dénouement tragique, il perça du même coup le Duc Zambri et la Princesse Cozbi, qu’il surpri
90 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
stion que de distinguer ceux qu’on doit ménager, et ce sont encore un coup ceux qui sont utiles aux vues du Gouvernement, on
onnes ? Ce n’est pas agir en critique de bonne foi. Prouvez encore un coup que nos mœurs sont mauvaises et que nos Drames en
j’aurai fait le brave, et qu’un fer pour ma peine M'aura d’un vilain coup transpercé la bedaine, Que par la ville ira le br
on applaudit cependant moins à la bravoure du Cid qu’à la justice du coup qui punit un insolent, vu que l’insulte est faite
e Héros poétique. Ce n’est pas cependant que je voie comme vous, des coups de canne bien appliqués à M. de Lauzun par Louis
91 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
nne le mieux ; est celui d’Opéra-Bouffon, vu qu’il présente tout d’un coup une idée de son vrai genre ; aussi est-ce celui d
92 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
ver quel pouvait être l’effet de ce jeu d’instrument qu’on appelle le coup d’archet. Il fit venir chez lui les meilleurs mus
93 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
e les spectacles produisent, ne se fait pas toujours sentir tout d'un coup . Ils sont un poison tantôt lent, tantôt prompt, m
94 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
et à les secourir par vos charités. Cependant nous avons vu tout d’un coup renaître une nouvelle troupe, et s’élever un seco
95 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
maintenir contre elle, et sans pouvoir jamais la fléchir, a rendu ses coups inutiles. Voltaire (Let. 23. sur les Anglais), et
96 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
amais vus : mais ce ne fut que le jour ; il ne falloit pas exposer ce coup d’essai aux ténebres de la nuit. Ces spectacles n
9, §. 4, on trouve une loi sur un bœuf blessé par un autre bœuf d’un coup de corne. La loi ordonne au propriétaire de payer
rices ont oublié leurs rôles & pris la fuite avec leurs amans. Ce coup de théatre a interrompu la scène & dénoué l’i
la faire peindre sans habit par le fameux Apelles. Ce n’étoit pas son coup d’essai : Apelles entretenoit chez lui la fameuse
amp; donne pour une rare érudition & une profonde philosophie, un coup de pinceau sur leur gouvernement dont il fait l’é
97 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
oit donner un signal au moment de l’exécution. Voltaire fait tirer un coup de canon pour annoncer au Duc de Vendôme la mort
er au Duc de Vendôme la mort de son frere. On se mocqua d’abord de ce coup de Théâtre. En effet il est ridicule : à peine al
en auroit eu déjà les remparts de sa ville garnis. Cependant comme le coup est imposant, que le bruit frappe & fait peur
st le crime qu’on a condamné ; la créance ne lui a pas fait donner un coup de plus. La liberté de conscience va-t-elle jusqu
ne sorte de lanterne magique qui imite les enchantemens des fées ; un coup de baguette évoque les morts, & les fait rent
98 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
tion ? Que la contagion de cet usage s’étende, comme elle s’étendra à coup sûr6, qu’elle s’asservisse les empires et les roy
a force pour lutter contre des préventions générales ; qu’il faut des coups violens pour abattre des idoles consacrées par un
st presqu’inutile. Ce qui ne peut sans inconvénient s’anéantir par un coup d’éclat, succombe sans bruit à des atteintes mult
99 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
a maniere des Grecs, parce qu’elle avoit des Chœurs, enleva tout d’un coup l’admiration de son Siécle, & fut plus heureu
tre. Les Ouvrages de ces deux Poëtes soutinrent la Tragédie contre le coup que lui pouvoient porter ces Spectacles entiéreme
100 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
attitudes, ces agitations, ces parures, ces décorations bizarres, ces coups de théâtre, etc. il semble qu'on soit dans le dél
ui dans tous leurs mouvements les plus compliqués, toujours soumis au coup d'archet, semblent n'agir que par la même impulsi
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