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1 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65
s’appliquera à la guérison des âmes malades, mais au plus à celle des corps . Et ainsi ce que vous ajoutez, n’est guère à prop
r d’un Evêque et d’un Pasteur. Car est-ce pour guérir les maladies du corps ou les vices de l’âme qu’il porte le nom et la qu
qu’il porte le nom et la qualité de Médecin ? Est-ce pour la santé du corps ou pour le salut de son peuple qu’un Evêque est o
 ? » Or Jésus Christ ne s’est-il appliqué qu’à guérir les maladies du corps  ? N’a-t-il pas fait au contraire des maladies de
toujours rapporté toutes les guérisons miraculeuses qu’il faisait des corps  ? D’où vient donc que votre Héros ne veut point e
2 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
[M] Danse : mouvemens règlés du corps , sauts & pas mesurés, faits au son des instru
s sensations ont été d’abord exprimées par les différens mouvemens du corps & du visage. Le plaisir & la douleur en s
Le plaisir & la douleur en se fesant sentir à l’âme, ont donné au corps des mouvemens qui peignaient au dehors ces différ
s gestes relatifs aux différens sons dont ce chant était composé ; le corps alors s’est agité, les bras se sont ouverts ou fe
s, les traits du visage ont participé à ces mouvemens divers, tout le corps a répondu par des positions, des ébranlemens, des
ansent des Entrées seuls, & qu’on appelle premiers Danseurs ; les corps d’Entrées sont composés de vingt-un Danseurs &
e soixante-deux Sujets. La Danse, considérée comme l’art de porter le corps avec grâce, avec aisance, dégagement, & le mo
re deux épées prêtes à le percer, si dans la chaleur du mouvement son corps s’écartait du point de la ligne qu’il doit décrir
3 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
s ont un objet utile ; mais qui se seroit attendu qu’on érigeroit des corps académiques pour apprendre à danser & à dire
rdés aux Officiers commensaux de la Maison du Roi. Je m’étonne que le corps de la comédie Françoise, & après lui les Ital
Italiens, les théatres de province, les théatres de société, & le corps des Maîtres à danser, ne se soient aussi décorés
; n’aient à leur suite, aussi-bien que l’opéra qu’ils valent bien, un corps de danseurs en titre. Ils ont quelque chose d’équ
t régulierement pour traiter des affaires graves & importantes du corps . Les Actionnaires de … n’ont point de conseil éta
able, il mérite des académies, aussi-bien que les autres exercices du corps , l’art de monter à cheval, de faire des armes, de
d former les pas, & ils sont sans nombre, régler les attitudes du corps , les gestes, les regards ; cela seul feroit un ar
e tous les pas & de danser aux yeux, donner du mouvement & du corps aux figures (ou sur la musique), d’écrire tous le
la passion, combien n’est-il pas dangereux ? 2.° C’est un étalage du corps humain dans tous les points de vue. Si donc la da
c’est l’art porté à la perfection ; elle étale, toutes les graces du corps , elle peint toutes les passions du cœur, elle par
usique, les décorations, les paroles, autre sorte de tableau qui fait corps avec la danse, est-il de feu criminel qu’elle ne
e la coquetterie est sur-tout d’exposer aux yeux toutes les graces du corps dans le jour le plus favorable, par le choix, la
miroir, ce que font ces innombrables artisans occupés à l’ornement du corps , plus nombreux peut-être que pour les besoins de
se fuyant, s’entrelassant, symmétrisant, étalant à la fois plusieurs corps avec leurs beautés, se donnent un jour mutuel par
nce son trait, & enfonce profondément celui des autres ; c’est un corps d’armée qui agit à la fois sur le cœur, que de bl
nsport ! Et pour y mettre le comble, ajoutez aux agrémens naturels du corps exposés, comme un Marchand étale sa marchandise,
er les passions, & d’en présenter les objets par les mouvemens du corps , c’est la volupté en action, le cœur en mouvement
4 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
t pour guérir les maladies, soit parce que les odeurs agissent sur le corps , soit parce que le corps les exhale ; en sorte qu
s, soit parce que les odeurs agissent sur le corps, soit parce que le corps les exhale ; en sorte qu’on pourroit faire une mé
é, fait de lui-même ce portrait ; sa tête est couronnée de roses, son corps inondé d’odeurs, c’est son plus grand soin, curæ
eux étoient tous militaires comme ceux des Romains ; des exercices du corps , la lutte, la course, les chars, les tournois, la
fait un Temple de Venus. Le théatre est tout, & les exercices du corps sont aussi inconnus que l’étoit autrefois l’école
u vice. Rome avoit éprouvé une pareille révolution ; les exercices du corps étoient négligés depuis que la scène étoit domina
nd Thétis envoya son fils pour arrêter Prothée ; elle oignit tout son corps de cette essence divine ; il n’est pas possible à
dit qu’après la mort du Roi Asa on répandit sur son lit & sur son corps une multitude prodigieuse de parfums ; mais qu’on
unguentis & aromatibus utebantur . Cette ridicule préparation du corps des femmes rappele les rafinemens outrés de ces g
s, mais sur-tout elle se baigna soigneusement, & s’oignit tout le corps d’un parfum exquis, lavit corpus suum & unxi
ies qui sont la suite de la débauche exécutent littéralement sur leur corps , 7.° Nous adorons les sublimes mystères que renfe
Franc dans ses poésies peint aussi la volupté d’une Déesse : Sur son corps rafraîchi dans un bain d’ambroisie, elle verse de
t souvent au moment de leur dernier soupir, que comme Antiochus, leur corps tombe en pourriture, écarte leurs plus chers amis
qu’on répandoit par volupté, ou les prodigue par nécessité, & les corps qu’on embeaumoit pendant la vie, avec le plus de
.° La débauche. Source intarissable de mauvaises odeurs elles fait du corps de l’homme un cloaque qu’il faut couvrir d’un nua
honteux que douloureux, fruits amers de leur corruption traînent des corps blasés des membres infects ; une salle de spectac
5 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse. » p. 36
Chapitre IX. Des mouvements déréglés du corps qui se font dans la danse. On ne peut point do
homas,22. q. 168. ar. 1. le défaut de modération dans le mouvement du corps , et les agitations indiscrètes et excessives, ne
qui dansent soient modérés dans cet exercice. Mais si le mouvement du corps est accompagné de quelque sentiment lascif, et im
6 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
que l'on employait à la célébration de ces Jeux, et qui faisaient des corps séparés dans ce Spectacle d'abomination, étaient
donnent des signes par les mouvements de toutes les parties de leurs corps à ceux qui les entendent, et qu'ils parlent à leu
xprimer, mais quand les Spectateurs furent accoutumés à ce langage du corps , ils l'entendaient aussi facilement que la Poésie
es Fables qui prenait toutes sortes de figures, et qui faisait de son corps tout ce qu'il voulait, fût le portrait allégoriqu
si merveilleuse ; que l'on peut dire qu'ils avaient pour éloquence le corps « Caramallus et Phabaton clausis faucibus, eloque
pondit, parce que la grandeur d'un Roi ne consiste pas en la masse du corps , mais aux soins qui le font sérieusement penser a
es de femmes. Ils y faisaient aussi paraître les hommes monstrueux de corps , et dont le seul aspect était capable de faire ri
âtre, pratiquant l'art de jouer, bouffonner, et faire montre de leurs corps , par des postures insolentes, et par de ridicules
7 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
econde est extérieure,Les extérieures et corporelles. qui concerne le corps , et qu’ordinairement on appelle récréation, comme
. jouer à quelque jeu licite, qui montre l’habilité et l’industrie du corps et de l’esprit, comme sont les jeux de paume, du
, ordonne, qu’on donne aux jeunes gens un lieu député pour exercer le corps , de peur qu’ils ne tombent malades, et aussi pour
es requiert. l’homme n’est pas un pur esprit, mais un esprit lié à un corps , qui a besoin du corps, pour faire ses fonctions 
est pas un pur esprit, mais un esprit lié à un corps, qui a besoin du corps , pour faire ses fonctions ; et comme il a besoin
du sommeil, du manger, du boire, du repos, pour réparer les forces du corps affaibli ; aussi a-t-il besoin de quelque récréat
e l’esprit. Les Anges, qui sont de purs esprits, hors du mélange d’un corps , n’ont pas besoin de tels jeux, et récréations, é
même, je me recrée avec cet oiseau, afin qu’avec plus de vigueur, de corps et d’esprit, je m’emploie puis après aux affaires
qui semble bon et beau, mais enfin aboutit à la mort »,62 non tant du corps , que de l’âme. Le troisième ;Troisième, comment o
mauvaise pensée représentée par les cheveux, le dérèglement en votre corps , qui est comme la robe de l’âme, ne se trouveront
et bandé en quelque affaire pénible, soit pour l’esprit, soit pour le corps  ; car à proprement parler, la récréation n’est pa
que de l’image de Dieu. 3. Elles jouent, pour avec plus de vigueur du corps et de l’esprit, s’occuper puis après au service d
u de se recréer, ils se lassent, ils fatiguent l’esprit, harassent le corps , et ont besoin de repos, après avoir fait semblan
est pas à mon avis un divertissement de l’esprit, ni un repos pour le corps . Soyez plus sage que ceux-ci, âme Chrétienne, jou
est le temps après le repas, ou après un long travail d’esprit, ou de corps . Si vous suivez mon conseil, vous respecterez cer
jouera mieux ; car au jeu il y a quelque habilité, et industrie ou du corps , ou de l’esprit, ou de tous les deux ; le gain se
aussi bien que le boire, le manger, et autres plaisirs qu’on donne au corps  : et à l’opposite elles peuvent être mauvaises, s
enant on la pratique ; prenez donc cette action, comme un exercice du corps , un divertissement de l’esprit, une récréation de
te récréation, pour puis après servir à Dieu, avec plus de vigueur de corps , et d’esprit. Durant icelle,En la danse. soyez su
is ; pensez au fruit qu’on en rapporte, qui n’est qu’une lassitude de corps  ; un trouble d’esprit, si l’on n’a pas été loué,
8 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
que l’on en peut prendre, comme on prend une médecine pour purger le corps de ses mauvaises humeurs, et le rendre plus capab
de cœur, ces émotions, cette impétuosité de nature, ces agitations du corps , cet air sombre et mélancolique, ces paroles piqu
e fard et les pommades unissent les visages, qui ne le sont pas ; les corps de jupes sont pleins d’artifice, pour corriger le
, et pour couvrir les difformités de la taille ; on charge ensuite le corps de rubans, dont la diversité des couleurs répond
délivrera entièrement, lorsqu’elle séparera l’âme de votre misérable corps de corruption. Avouez que c’est pour tous les hom
it, qui ne saurait plaire à Dieu, s’il n’est pur, est engagé dans son corps , comme au milieu d’un bourbier : quel moyen qu’il
ans ses retraites il fait de très austères pénitences, il afflige son corps par les jeûnes et par les veilles, il lève la mai
qui ont la même passion infiniment plus vive et plus ardente, dont le corps est nourri si délicatement, vêtu avec tant de mol
, le garçon la suit. Chacun de son côté fait diverses postures de son corps , l’âme se répand toute par les yeux qui sont plei
blessées mortellement, et qu’elles ne soient prostituées, quand leur corps demeurerait chaste ? car quelles idées voulez-vou
e dit qu’on peut regarder un bal en deux manières, ou par les yeux du corps , ou avec ceux de l’esprit. Qu’est-ce que les pers
ouez que voilà un esprit bien affligé et bien accablé de douleur, son corps ne l’est pas moins, un ulcère le couvre tout enti
e la vue d’une femme soit bien contagieuse, puisqu’un homme, qui a le corps presque tout pourri, l’esprit accablé de tristess
n son Esprit, et il est bon de se relâcher quelquefois l’esprit et le corps par des récréations honnêtes et innocentes. S. Je
9 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
les pour toutes les églises, au lieu de divertissements il châtie son corps , et cela, dit-il, de peur que je ne sois réprouvé
 ; il ne dit pas de peur que je ne sois réprouvé, si je ne châtie mon corps après avoir passé mon temps, mais si je ne châtie
hâtie mon corps après avoir passé mon temps, mais si je ne châtie mon corps après avoir prêché. Pauvre homme, que vous étiez
de Dieu, et vous appréhendez d’être réprouvé si vous ne châtiez votre corps  ! Cette dame n’est pas si scrupuleuse, ni si crai
és, elle n’a pas rendu grand service à Dieu, elle ne châtie point son corps , elle se divertit et passe son temps, et aussi el
10 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
eut perdu les peuples long-temps vertueux, on en répandit sur tout le corps , & il y en avoit particulier pour chaque part
, qu’avant d’approcher d’une femme, les libertins s’oignoient tout le corps de parfums pour exciter & augmenter la volupt
coussins & un matelas odoriférant, qui se faisoit répandre sur le corps des essences précieuses par un esclave, & met
Gregor. Nisson. orat. 3. Rien ne sent plus mauvais que l’ame quand le corps sent bon. Un homme parfumé est ilcapable de quelq
vives leçons. A quoi sont-elles le plus employées, qu’à embaumer les corps morts, soit que pour les grands on en fasse des m
ucoup plus multipliées ; la pourriture en engendre par-tout. Tous les corps des animaux en exhalent après la mort, & des
aisoit souffrir le cruel Mezence : il attachoit une homme vivant à un corps mort, & le laissoit s’éteindre peu à peu dans
s la mort terminoit enfin cette horreur, & l’éternité verra leurs corps entassés les uns sur les autres s’infecter mutuel
le Paradis outre la vision de Dieu, on goûte le plaisir des sens. Les corps ressuscités, qui seront dans l’un & dans l’au
ustice est la même, & l’exécution n’en est pas plus difficile. Le corps est susceptible de toute sorte de sensations, ou
ps est susceptible de toute sorte de sensations, ou plutôt l’ame ; le corps n’est que l’instrument. Nous n’avons pas, il est
ue où s’écoule toute sorte de corruptions. Cette multitude infinie de corps entassés, déchirés par mille tourmens, brûlés, ro
ecclésiastique rapporte de plusieurs saints qu’après leur mort leurs corps exhaloient des odeurs ravissantes. Ils seront tou
yrrha & gutta & casia in vestimentis tuis  ; de J. C. que son corps glorieux rend une odeur admirable qui attire tout
r massacrer tous les Juifs, tombe de son char, & se brise tout le corps . Il s’y forme une infinité de vers. Les chairs po
11 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
e. Nous sommes en un temps où il se trouve des esprits semblables aux corps malades, qui s’offensent de toutes choses, et mép
s avoir dompté les rebelles ; et ainsi que l’âme, qui n’est qu’une au corps , a plusieurs puissances en ce Roi, qui n’est qu’u
uits. Il est donc par l’esprit, la plus excellente créature ; pour le corps , la plus infirme ; en l’un impassible, en l’autre
l’autre sujet à toutes sortes d’accidents : étant composé d’âme et de corps , il doit avoir la contemplation et l’action, tant
France, en l’œil des cités, en la plus auguste ville de l’Europe, le corps , la lumière, et la vie de tous les plus rares et
ens de l’ouïe est le plus excellent, et qu’il sert plus à l’âme qu’au corps , parce qu’il est plus près de la partie où elle f
e le sentiment, que le vice nous peut attaquer de toutes les parts du corps , et la sapience n’a que la voie de l’oreille ; au
hlètes les couvraient toujours allant au combat, bien que le reste du corps fût nu. Et parce que l’enuie d’ouïr, de savoir et
12 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
e conduite de quelques particuliers ne peut porter aucune atteinte au corps dont ils sont. Mais un corps auquel on accorde de
uliers ne peut porter aucune atteinte au corps dont ils sont. Mais un corps auquel on accorde des Privilèges qui ne semblent
que de semblables prérogatives sont aussi offensantes que commodes au corps théâtral. Un autre privilège dont jouissent const
émique, comme la Consultation suppose faussement qu’elle est déjà. Le corps d’une société de Comédiens, sous la protection du
on ; c’est un emploi digne d’elle. Je voudrais qu’à l’avenir, ce même Corps fut chargé de l’approbation des Pièces nouvelles,
r quelqu’affaire d’éclat. Il n’y a point d’autre moyen de soutenir un corps en honneur que d’en retrancher les membres qui pe
13 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIII.  »
III. La nécessité que nous avons de réparer la défaillance de nos corps par la nourriture ne peut pas servir d'excuse à c
e serait contraire à la fin du manger, qui est de conserver la vie du corps . Ainsi le besoin que l'on a de se délasser quelqu
14 (1675) Traité de la comédie « XXIII.  » p. 311
XIII. La nécessité que nous avons de réparer la défaillance de nos corps par la nourriture, ne peut pas servir d'excuse po
e serait contraire à la fin du manger, qui est de conserver la vie du corps . Ainsi le besoin que l'on a de se délasser quelqu
15 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
ème objection. Pros. Hé bien, dira un homme, je ne me trouverai qu’au corps de la comédie, et je m’en irai quand on commencer
e ces comédies ne vaut rien, et quand bien je vous concéderais que le corps serait bon, il y a trop de danger d’y assister. «
rtifier mon esprit dans cette résolution, que je donnerais plutôt mon corps à mille croix, que mes oreilles à une seule coméd
16 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
smoigner mes soins, & vous faire auoüer que pour estre separés de corps nous ne le sommes pas d’esprit ; & certes ie
la Grece auec des détours & des mouuements impudiques de tout le corps , comme les Athletes dans le cirq. Dauid dans ses
mploye ce qu’il y a de plus inhumain dans la nature, pour arracher du corps humain vn leger soufle de vie. On nourrit auec de
donnement est en secret, leurs crimes sont voilez des tenebres, leurs corps se donnent aux débauches dans des lieux retirez :
il. Ainsi vn hõme qui est souple de tous ses mẽbres quoy qu’il ait le corps affoibly de débauches ; vn hõme qui ne merite pas
nt accorder vn instrument auec la voix delicate d’vn homme, emplit le corps du sien de l’air qu’il a premierement attiré dans
perdre le temps de mettre au iour toutes leurs façons de faire. Leur corps y contribuë ses plus violents efforts, & s’il
dans ce profond silence admirer à loisir le globe de la Lune, ce beau corps qui nous fournit la clarté au defaut du premier,
17 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 11. SIECLE. » p. 186
er sa parole, Eccles. Chap. 4. v. 17. Réglez, dit le Sage, tout votre corps de telle sorte, que nous n'employons point pour f
que vous en devez user du même à l'égard des autres parties de votre corps . Certes ceux qui ont les pieds nets en entrant da
18 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
a corruption de votre ame, bien plus grande que ne le seroit celle du corps , puisque l’esprit est d’autant plus facile à rece
il l’aime & le désire ! Il faut pour la maladie ou la guérison du corps un certain temps ; mais la volonté fait dans un i
rs criminels. Le feu le plus dévorant n’est pas celui qui consume les corps , c’est celui qui détruit l’innocence & la ver
roient-ils à cette joie insensée ? Quel contraste ! vous privez votre corps de viandes, & vous nourrissez vos ames de poi
outes femmes de mauvaise vie, qui perdent en même temps la bourse, le corps & l’ame de leurs aveugles amans. S. Chrysosto
, l’irréligion dont il seme le goût & les principes, en un mot le corps entier du péché dont il établit puissamment l’emp
19 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
it annexée. Il est donc possible de perdre la foi en demeurant uni au corps de l’Eglise, & d’être retranché de ce corps,
i en demeurant uni au corps de l’Eglise, & d’être retranché de ce corps , sans que l’on ait renoncé à la foi. Tout homme q
t en eux la tache d’hérésie, (pag. 28,) l’anathême qui vous enleve au corps de l’Eglise, ne vous ôte point le don précieux de
ion ou privation de la Communion que les fidéles ont entr’eux dans le Corps de Jesus-Christ. Cette censure prive des biens sp
resse ces paroles à Saint Pierre qui représentoit dans sa personne le corps des Pasteurs. Ne croyez pas, dit Saint Gregoire d
’avez pas chassé comme une peste publique : quoique je sois absent de corps , je suis avec vous en esprit, & j’ai jugé ce
pas été unis pendant la vie : quand donc on a retranché quelqu’un du corps des fidéles par le glaive des censures, s’il n’a
e lieu de sa sépulture, nous voulons qu’il soit exhumé, & que son corps soit rejetté bien loin du Cimetiere. Votre consei
20 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
d’état légal en France. Ils ne peuvent se flatter d’être entendus en corps , n’ayant aucunes lettres patentes, mais un simple
e, n’a pas voulu user de cette rigueur (refuser l’audience) envers un corps à qui on ne donne pas même le nom de Communauté,
aître pour légitime, sans lettres patentes dûment enregistrées, aucun Corps , même ecclésiastique ou académique, quoique bien
ute charge publique. Rome avait des lois pareilles. Parmi nous, aucun corps de Magistrature ne les souffrirait. Les Comédiens
n Poème du geste, et l’Abbé Dinouard dans son livre de l’Eloquence du corps , d’après Quintilien et bien d’autres, ont tâché d
oir d’armoiries ni porter l’épée, et ne pourrait être reçu dans aucun corps où il faut faire preuve de noblesse. Eh ! quel co
reçu dans aucun corps où il faut faire preuve de noblesse. Eh ! quel corps se respecterait assez peu pour l’admettre ? Clerg
de noblesse, et un an après une charge de Secrétaire du Roi. Tout le corps des Secrétaires l’apprit avec indignation, se cru
e turban du Mufti qu’il vient de quitter. M. de Louvois, qui était du corps des Secrétaires, en fut offensé et lui en fit des
n disant n’être monté sur le théâtre que pour son plaisir, sans faire corps avec la troupe, ni tirer aucune part des représen
21 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
un art qui servit également au plaisir, à la religion, aux forces du corps , au développement des graces, à l’éducation de la
a danse, qui ne se trouve point dans les spectacles ; elle fatigue le corps , & nuit à la santé. Il n’est pas sans exemple
me une récréation pour délasser l’esprit, comme il faut du sommeil au corps pour réparer ses forces, que le dimanche a été ét
il fait cesser les œuvres serviles ; je fais encore que l’exercice du corps est utile à la santé, mais ce n’est qu’un exercic
ransierunt velut umbra. L’esprit n’en revient pas moins malade que le corps . De quoi est-il rempli au retour ? quelles images
ion ? quel sentiment dans le cœur ? Abattu lui-même par la fatigue du corps auquel notre ame est si fort assujétie, plein des
nseur ? Les opérations de l’esprit demandent autant la tranquilité du corps que celle de l’ame. Indépendamment du trouble qu’
ensées, à ses transports, à ses péchés sans nombre ? Il fut nourri du corps & du sang d’un Dieu qui sanctifia son corps &
re ? Il fut nourri du corps & du sang d’un Dieu qui sanctifia son corps & son ame : vous n’y verrez qu’un corps de pé
un Dieu qui sanctifia son corps & son ame : vous n’y verrez qu’un corps de péché, un cœur paîtri de corruption, un esprit
otre siecle en a fait un spectacle régulier & suivi, que donne un corps de danseurs, où tout le monde est reçu en payant.
Tactus & joci principia sunt morientis virginitatis. Hieron. Les corps humains, dit S. François de Sales, ressemblent à
22 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
c. 8. il en fallait user de la sorte : car comme il n’est point de corps si robuste, qui ne se ruine sous un travail conti
ins à craindre dans les efforts de l’esprit, que dans les fatigues du corps  : On nous donne ordinairement la comparaison de l
os, ou l’interruption de son travail : c’est suffisamment soulager le corps , de lui permettre de ne pas continuer son ouvrage
time : Le désordre de sa naissance ne lui ôte rien ni de la beauté du corps , ni de la bonté de l’esprit. Une vigne cultivée l
an. lib. 1. cap. ult. Pour faire un plaisir parfait, il faut que le corps et l’esprit y aient leur satisfaction, et cela ne
: Comme ils ne recherchent que des divertissements illicites, plus le corps y est flatté, plus l’esprit s’en offense ; de sor
nes à rien, et qui font toujours quelque ravage sur quelque partie du corps qu’elles se jettent. Chaque« Caveamus itaque, ne
it basse pour une tête couronnée, soit qu’il pensât qu'étant petit de corps , il n’aurait pas l’avantage à la course. Je ne re
e son espèce ; tous se regardent comme des membres détachés d’un même corps , qui tâchent de se réunir ; il n’est que les bête
ronc de bois ou un quartier de pierre. Toutes les opérations de notre corps sont des relâches pour notre esprit, et plus le c
ations de notre corps sont des relâches pour notre esprit, et plus le corps est doucement occupé, moins l’esprit travaille :
nécessaire qu’elle en retranche autant à l’esprit qu’elle en donne au corps  : Elle est comme une source qui se divise en deux
autre : Elle va toujours où le besoin est plus grand : si l’emploi du corps est pressant, elle y fournit un plus grand secour
spéculation ou quelque beau raisonnement à un homme qui travaille du corps , quand il aurait l’esprit aussi délié qu’Aristote
nement il a besoin d’y penser une autre fois. Entre les opérations du corps qui débandent notre esprit, et le retirent de cet
elle le promet, mais elle le garde : elle nous fait comme un nouveau corps , et pour nous avoir éloignée pour quelques moment
oix, soit des instruments, n’est qu’un air battu et poussé entre deux corps , qu’il n’entre que par les oreilles qui n’est pas
en accorder à ses envieux que c’est un air battu et pressé entre deux corps , mais il faut ajouter que cela se fait par art et
ns qu’elle se propose : elle fait une si puissante révolution sur les corps et sur les esprits, qu’en un moment on voit des h
urage dans le cœur : Les pieds et les mains s’en ressentent : Tout le corps est dans une nouvelle posture, et les plus timide
des oreilles savantes : A son dire, tout ce monde n’était qu’un grand corps plein de vie, tout ce que nous voyons en étaient
nnit la crainte : L’esprit n’en est pas seulement plus libre, mais le corps en vaut mieux. SaülLib. 1. Regum c. 16. et c. 19.
en usât plus souvent dans l’occasion ; il ferait bien autant sur les corps que sur les esprits : Ce serait un antidote pour
i ne proviennent que d’un amas d’humeurs corrompues, il guérirait nos corps en réjouissant nos esprits : Il est certain que n
e nos abcès, qui mettent en désordre toute la belle économie de notre corps  : Là-dessus nous nous plaignons, tantôt de la têt
l faut donc dire que le venin fait tout une autre altération dans nos corps  ; puisqu’il ruine notre tempérament d’une si prod
le poids du travail ; il nous l’a accordée pour la réparation de nos corps , et la guérison de nos maladies ;« Magni viri pos
ourir un ennemi, que volontairement nous avons fait entrer dans notre corps . Appliquez tout cela aux Danses et vous connaître
pas vrai ? Il est encore plus vrai, qu’il possède plus d’âmes que de corps et que de toutes les embûches qu’il dresse aux ho
nos cœurs : Les nudités, les gestes, les œillades, les mouvements du corps sont autant de dards qui nous portent le coup de
les instruments, qui frappent l’oreille d’un air si doux, que tout le corps s’émeut et s’amollit, et notre âme semble sortir
approche, elle fuit comme la mort les nudités et les prostitutions du corps . Si la modestie y entrait, elle n’y trouverait po
peu plus avec un continuel tremblement de toutes les parties de leur corps  ; il serait plus avantageux à nos danseurs d’être
à vouloir priver le public d’un divertissement qui est très utile au corps et à l’esprit : Le corps a besoin d’être formé et
ic d’un divertissement qui est très utile au corps et à l’esprit : Le corps a besoin d’être formé et déchargé de temps en tem
re n’en serait pas si déplorable s’il était moins commun. Il forme le corps , dit-on, il débande l’esprit : Est-il besoin pour
es ses affaires en dansant ; il y montra tant d’adresse, et mania son corps en tant de différentes figures, que le Roi en fut
adin : Vous savez trop bien cabrioler pour porter une Couronne. Votre corps est si leste qu’il vous mettrait au hasard de la
blige de condamner. Quelques-uns ont permis aux enfants de manger les corps de leur père et de leur mère après la mort : D’au
ts de leur brutalité ; comme ils n’avaient qu’une âme de bête sous le corps d’un homme, ils ne refusèrent point d’en prendre
t dans l’occasion d’offenser Dieu. Mais accordons que cet exercice du corps , quoique assez malséant ne souille point l’âme qu
les approches et les éloignements du Soleil, et toute l’économie des corps célestes ? Il est de si jolies opérations de Math
n plaisir imaginaire font les mêmes impressions dans l’âme et dans le corps du Lecteur que si la chose s’était passée avec to
urne on le condamne à une grosse amande, s’il continue on le punit au corps . Mais quoique le gain soit toujours dangereux en
s dernières volontés, obligea ses sujets de lui faire tirer les os du corps après sa mort pour en faire des Dés, et de lui le
s ? Si Dieu ne le fait il sera renié et vilipendé ; on lui donnera un corps pour lui en déchirer toutes les parties ; on lui
it point reçu de plus favorable que ce dernier, lequel en blessant le corps avait guéri son âme. Certainement il ne vit jamai
n se sent changé. Le vêtement d’un homme ne peut être appliqué sur le corps d’une femme, ni celui d’une femme sur le corps d’
t être appliqué sur le corps d’une femme, ni celui d’une femme sur le corps d’un homme sans y allumer quelque mauvais feu ;«
é, qui est la mère des vices et la ruine de la noblesse, tant pour le corps que pour l’esprit : car n’ayant pas de quoi s’occ
harge, elle fortifie la chaleur naturelle, elle ne travaille point le corps , elle est agréable à l’esprit, elle cause un doux
23 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
ter les voluptés pernicieuses, auxquelles l'âme s'abandonne, comme le corps aux viandes délicieuses, il faut préférer les cho
omme les autres que recherchent ceux qui suivent les passions de leur corps , ainsi que les animaux ; mais il est continuel, e
ans la mollesse des douceurs du siècle, et devenant esclaves de notre corps , nous ne tombions sous la puissance de la mort av
notre corps, nous ne tombions sous la puissance de la mort avec notre corps .
24 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
sert aux spectacles ; par exemple, le cirque, le lion, les forces du corps , et les agréments de la voix. Ainsi l’on ne saura
t de plus l’image de Dieu ? Cependant il a abusé de son âme et de son corps pour se révolter contre son créateur. Il est cert
s pieds pour courir au crime. De même notre âme n’a point été unie au corps pour être l’arsenal des fraudes et des injustices
t égard à la turpitude du geste, ou aux autres mouvements dissolus du corps . C’est ce qu’on remarque en particulier dans les
prêtres qui y président : témoin les ministres qui y sont députés du corps des magistrats : témoin enfin le sang des taureau
notre âme est beaucoup plus agréable à Dieu, que la netteté de notre corps . Quoique Chap. 14. j’aie montré jusqu’ici que l’i
n pantomime par les indécences abominables, à quoi il a accoutumé son corps dès son enfance, afin d’en donner aux autres des
plus, ces misérables victimes de l’impudicité, qui ont prostitué leur corps au public, ne paraissent-elles pas aussi sur le t
tte science, que l’oisiveté des Grecs nous a apprise ; de se faire un corps tout neuf, comme pour réformer celui que Dieu nou
xpose avec effronterie à la face de tout le monde, les parties de son corps qu’il devrait cacher le plus. Celui qui n’oserait
it un plaisir dans l'amphithéâtre de repaître ses yeux de la vue d’un corps , dont les membres tout déchirés, et mis en pièces
es dames ont la bassesse de sacrifier leur cœur, et souvent même leur corps , en commettant avec eux des infamies, qu’elles se
rera aussi sans punition ? En effet, n’a-t-il pas reçu du créateur un corps formé exprès pour l’exposer aux gourmades, et aux
femme, qui étant allée à la comédie, en revint avec un démon dans le corps . Comme l’on exorcisait l’esprit immonde, et qu’on
nos âmes n’étaient rien, ou que jamais elles ne se réuniraient à nos corps . Ajoutez enfin tant de poètes tremblants de fraye
25 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. » pp. 94-96
ement manifeste touchant le mouvement et la disposition extérieure du corps  ; car outre les nudités, qui sont des pièges tend
s bals et dans les danses ordinaires touchant la seule composition du corps , ne soit un fondement raisonnable de juger que l’
26 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
stitution, les membres, l’ordre, les progrès, les prérogatives de ces Corps augustes. C’était un homme du métier, puisqu’aprè
e de ceux à qui l’on tient, famille chrétienne, communauté régulière, corps respectable, fonctions publiques, profession dist
upposent bien faible et la rendent bien suspecte, et retombent sur le corps dont on est membre. Tel était le scandale que don
sagesse, la modération, la décence font le caractère, qui tient à un Corps respectable, qui remplit les plus importantes fon
intéresse la religion et les mœurs. Il existe au milieu du Palais un corps formé de ses propres suppôts, qui non seulement d
e le Bel goûta cette idée, et pour les animer au travail, en forma un corps en 1303, leur permit de se choisir un chef qu’il
e. Les Avocats furent encore moins traitables. Ils chassèrent de leur Corps le tendre consultant, le déférèrent au Parlement,
it entrer le Bâtonnier dans la chambre, pour le charger de dire à son Corps que la Cour louait son zèle, et serait toujours d
ime des Avocats sur la personne de l’Auteur, qu’ils rejettent de leur corps , fût confirmé par le sceau de la Cour, et que le
27 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
ps les plus reculez, on fait revivre les persõnes mortes, on donne du corps aux pensées les plus abstraites, & par un sec
erieure, secrettement & separément répanduë dans châque membre du corps , qui luy communique toute la chaleur necessaire p
ue la peinture de son action est impossible, & que ce n’est qu’un corps ideal, un resultat imaginaire du combat, & de
ennent ennuyeuses, si-tost qu’elles paroissent. Section IV. Du Corps du Balet. L e Corps du Balet n’est autre cho
t qu’elles paroissent. Section IV. Du Corps du Balet. L e Corps du Balet n’est autre chose que l’assemblage des E
aisons leur dire ce qui les choque ou ce qui leur agrée. Voyons si le corps est droit, plein, bien proportionné : S’il n’y a
r retenir le nombre des branches & des feüilles. Comme ces petits corps ne servent qu’à faire de l’ombre, qu’à épaissir l
s Parties naturelles du Balet, & comme le juste nombre en fait le Corps , la judicieuse diversité en fait la perfection. I
p; les bras. Enfin, les unes sont necessaires & font subsister le corps  : Les autres sont arbitraires, & ne servent q
. De quelque façon que l’on repare les membres rompus ou mutilez, les corps ne laissent pas d’estre defectueux. Les dents de
ement aux subtils mouuements des pieds, ou aux diverses agitations du corps . Il est composé de l’un & de l’autre, & c
Il est composé de l’un & de l’autre, & comprend tout ce qu’un corps bien adroit & bien instruit peut avoir de ges
re concertée & prise sur les mouvements naturels, qui échapent au corps selon les troubles & les diverses agitations
e dernier mot de belle Dance, ce rampant mol & paresseux, que les corps foibles & abbatus ont introduit dans les Bals
rt de politesse & de dexterité, qui perfectionne les mouvemens du corps , & leur donne ou de la grace ou de l’aisance.
is-je, en fait trois especes. La premiere du port, ou du mouvement du corps . La seconde de la bonne grace, & de la belle
nt la premiere, est la brieveté : la seconde, la justesse. Les grands corps sont ordinairement fluets, & plus les forces
a que faire de tant de Vers ny de tant de paroles. Moins elle aura de corps , plus elle paroîtra avoir d’esprit ; & comme
angere, & d’une docilité & d’une apliquation sans exemple. Le Corps de la Sale est partagé en deux parties inegales.
, l’un qui regarde la Court, l’autre le Iardin, & le troisiéme le corps du Palais des Thuileries. La premiere Partie, ou
28 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
s ne gagnent pas seulement leur vie avec leurs mains, mais avec leurs corps , il fait bien connaître qu'il n'entend pas parler
de ce que l'on y donnait au public des Spectacles de fornication, des corps efféminés, des paroles sales, des mauvaises chans
ude du discours n'était pas moins condamnable que celle des gestes du corps . Où nous devons remarquer qu'il n'est parlé que d
29 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
ace que je tiens. Les forces de l’esprit sont bornées comme celles du corps , et, pour reprendre le travail avec vivacité, il
e l’Académie. I1 n’y avait guère qu’un mois ou deux que l’Académie en corps avait présenté au roi ce fameux dictionnaire où e
pitié de croire qu’on pût faire honneur d’un ouvrage si médiocre à un corps d’un aussi grand nom. a. [NDE] Les mémoires
30 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
conscience me défend d’admettre aux prières publiques de l’église le corps d’un excommunié. On a bientôt fait de crier au f
l’appliquer ici, et qu’il peut sans blesser sa conscience admettre le corps d’un comédien, attendu qu’un comédien n’est pas u
les idées qui règnent de nos jours. En effet, on refuse d’admettre le corps de l’illustre auteur de Tartuffe ; mais en même t
1672g. On ne voit pas qu’il ait été le moins du monde inquiété par le corps auquel il appartenait. Il n’y a rien à ajouter à
31 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
s une fille qui n’a qu’un amant, et qui lui abandonne son cœur et son corps sans lui donner de rival. L’opiniâtreté dans le v
s mouvements qu’il lui plaît de leur imprimer dans le cœur et dans le corps . Qui peut douter qu’ils ne soient des membres pri
le corps. Qui peut douter qu’ils ne soient des membres principaux du corps mystique de Satan, appelé proprement dans les sai
ntrer la mort par les yeux, par les oreilles, et par tous les sens du corps de ceux qui s’y exposent. Voilà les fruits que re
ait commettre au même moment le péché dans le cœur, auparavant que le corps en soit souillé. Ajoutez que ces Comédies se joue
i est si sensible à l’Église, qu’elle veut qu’on les retranche de son Corps , dans le quatrième Concile de Carthage, comme des
32 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
sur le droit naturel, que toute société doit avoir, de bannir de son corps ceux qui en violent les lois ; et on demanderait
donc du haut des cieux, où il jouirait de la béatitude éternelle, son corps profané sur la terre, par le ministre du Dieu mêm
a terre, par le ministre du Dieu même qui lui aurait pardonné ! …. Ce corps ne recevra pas la sépulture chrétienne, et l’âme
haut. En cela rien n’est plus immoral et impolitique, de la part d’un corps aussi respectable que celui des prêtres. Je répét
ne savaient faire la guerre qu’à des grues, et qu’un jour, réunis en corps d’armée, ils osèrent attaquer Hercule seul et end
nes préséances, se retirèrent fièrement, en refusant d’accompagner le corps de l’illustre souverain jusqu’à Saint-Denis. Ces
33 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
ur les neuf Sphères, Apprit le bel ordre des Cieux. Les Cercles, les Corps qui agissent, Les Inférieurs qui patissent Dessou
er la terre, Des vives beautés qu’il enserre, Il lui voulut donner un Corps , Vraie Image de sa figure, [mot illisible] ce que
34 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
par l’usage de quelque instrument de Musique, et par le mouvement du corps  ; il n’y a rien qui nous empêche d’entrer dans le
; et celles qui se pratiquent maintenant, ne servent qu’au plaisir du corps , et à la délectation des sens ; et ont quelquefoi
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
ée . Tous les Spectacles inventés par les hommes, offrent aux yeux du corps & de l’esprit, des choses réelles ou feintes 
er, nous attacher, nous remuer vivement. » L’homme étant composé d’un corps & d’une âme, il y a deux sortes de Spectacles
e Spectacles qui peuvent l’intéresser. Les Nations qui ont cultivé le corps plus que l’esprit, ont donné la préférence aux Sp
s que l’esprit, ont donné la préférence aux Spectacles où la force du corps & la souplesse des membres se montraient. Cel
es membres se montraient. Celles qui ont cultivé l’esprit plus que le corps , ont préféré les Spectacles où on voit les ressou
entre ces deux sortes de Spectacles, que dans ceux qui ont rapport au corps , il peut y avoir réalité, c’est-à-dire que les ch
t deux choses : la première que les spectacles où on voit la force du corps & la souplesse, ne demandent presque point d’
asser pour vérité. » La seconde conséquence est que les Spectacles du corps doivent faire une impression plus vive, plus fort
36 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
es particuliers, qu’elles n’enveloppent en même temps sans réserve le corps entier dont ils sont membres. Il est vrai que le
Maîtres d’une vaste étendue de pays dans la Troade, et envoyèrent un corps d’armée au secours de Priam. Ennomus l’AugureIbid
de grâce ; parce que ce ne sont que des personnages comme détachés du corps de la pièce. Et puis, il est attentif à sauver l’
Grand Prêtre était la seconde personne du Royaume.2. Chron. 19. 8. Le corps de cet ordre avait une juridiction civile : et le
e. C’était eux qui composaient conjointement avec les gens d’épée, le corps de la Noblesse. Outre les fonctions religieuses q
. Les Indiens, au rapport de Diodore de Sicile, sont divisés en sept corps  ; dont le premier est la Caste des Brahmanesaj qu
ques que fait sur cela un HistorienDion. Halic. montrent assez que le corps des Prêtres dont quelques-uns avaient part à la c
art à la cérémonie, passait alors pour n’être inférieur à aucun autre corps de l’Etat. Encore un témoignage, c’est celui de C
des temps et à des pays plus connus. La France est partagée en trois Corps , dont le premier est celui du Clergé.Davilla Film
er. En conséquence de cette prérogative, c’est à un des membres de ce Corps qu’il est accordé de haranguer le Roi, le premier
ugés dignes d’y être admis ? De plus, pourquoi s’en prendre à tout le Corps et au caractère sacré ? Le Sacerdoce est-il un cr
37 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
nione separari , c’est à dire, qu’il les prive de la participation du Corps & du Sang de Jesus-Christ, s’ils ne renoncent
crement du signe ou du caractere. Secondement, elle le fait membre du corps mystique de l’Eglise, en l’unissant à son Chef pa
aîtres. Troisiémement, comme la grace du Baptême nous fait membres du corps mystique de l’Eglise, il faut necessairement reno
e temps membre de l’Eglise, qui est l’assemblée des Fidèles, & le Corps mystique de Jesus-Christ, & estre membre du m
un exorciste, de dire la raison pour laquelle il étoit entré dans le corps d’une femme, ne fit point d’autre réponse que cel
es étoient destinées pour les morts, dans lesquelles on portoit leurs corps ou leurs cendres pour les enterrer avec ceremonie
Premierement, il est obligé à la sainteté, parce qu’il est membre du corps mystique de l’Eglise, dont la sainteté est le pro
roisiémement, parce que l’esprit qui anime & qui gouverne tout ce corps de l’Eglise, est un esprit de sainteté & de s
son des bonnes mœurs, qui portoit la corruption dans tous les sens du corps , & le dereglement dans toutes les passions de
amp; les hommes, en ce que les Anges étans de purs esprits dégagez de corps & de matiere, ils n’ont pas besoin de recevoi
ibles des objets exterieurs pour les connoître. Mais l’homme ayant un corps materiel comme celuy des bêtes, & son ame quo
vie entrent dans l’ame par les fenêtres, c’est à dire par les sens du corps . Mais ô étrange corruption de la nature, ô rigour
avoir voulu établir le souverain bien de l’homme dans les plaisirs du corps , avoient depeint dans un grand tableau, la volupt
vers. hæres. c. 1. , non pas par la mort cruelle & sanglante des corps des gladiateurs, mais par la mort spirituelle &am
ruption dans les puissances de l’ame, aussi bien que dans les sens du corps  ; n’est-t-il pas veritable que l’esprit s’y rempl
ses resistances, car disoit-il à ses amis, vous pouvés m’y retenir de corps , mais vous ne serés pas les maîtres pour y reteni
s l’ame, fut plus mortelle que celle que le Gladiateur receut dans le corps . Allez aprés cela Chrétiens temeraires qui faites
38 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
pas devant eux ses Enfans : mais elle les apportoit morts, & les corps de ceux qui avoient été tués, étoient souvent app
bras son Fils qui vient de se tuer ; on lui présente en même tems le corps de sa Femme qui vient aussi de se donner la mort 
parce qu’il a les yeux crevés, de conduire sa main tremblante, sur le corps de ses Fils & sur le corps de celle qui a été
de conduire sa main tremblante, sur le corps de ses Fils & sur le corps de celle qui a été sa Mere & sa Femme. Nous t
39 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
courses à pied, à cheval ou dans des chars, et en autres exercices du corps , soit par des personnes libres, ou par des Gladia
ient aussi l’adresse d’exprimer par des gesticulations ingénieuses du corps , des doigts et des yeux, les principales actions
aussi des sauts périlleux, et plusieurs autres tours de subtilité du corps . Tous ces jeux passèrent de la Grèce en Italie, m
unts. Il y en eut enfin qui n’avaient d’autre objet que l’exercice du corps et le pur divertissement. Ainsi après avoir divis
40 (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132
mp; doucement, comme le sang coule dans les veines, & par tout le corps  ; Mais elles ne doiuent pas s’y jetter en foule &
tiré le mieux qu’il auoit pû d’vn point de Morale, s’alloit jetter à corps perdu dans vne question de Physique, la patience
vouloir purifier le materiel & le terrestre : Ils en ont perdu le corps , pour en vouloir extraire l’esprit. Ils ont osté
, & sans frapper à la porte : La leur au contraire se destache du corps de la Fable ; nâge au dessus du sujet, & ne s
e oüy parler de la Medecine, qu’on appelle alimentale, qui guerit les corps en les nourrissant ; & d’vne autre science vo
ie, & quelle doit estre la juste dispensation du τὸ ἤθος, dans le corps du Poëme Comique, pour mesler l’instruction au pl
41 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
la queue de Madame méritent bien celui de Hochequeue. Cette partie du corps non seulement orne les animaux, mais encore leur
déjuné, comme le Castor fait une truelle de la sienne. Ce sont là des corps de maître, qui lui méritent les bonnes graces de
dans les vastes manches des robes du Palais, où on entreroit tout le corps , & dans l’immense robe qui suffiroit pour hab
secret, la changerent en Cavalle. Après la description de son nouveau corps , le Poëte demande comment lui faire venir une que
. Cette distinction est fondée en raison. Dans une grande bataille un corps de Janissaires ayant perdu son drapeau, le Comman
uts clochers à la Grecque, qui semblent mettre le visage au milieu du corps , comme autrefois on portoit des chapeaux pointus,
s les temps a été non seulement de plier les génoux, & courber le corps , mais de se prosterner tout du long devant eux, d
nt à mort ; au bal masqué en Magistrat, comme aux processions avec le corps de la Magistrature ; on se déguise même souvent a
42 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
l’erreur & de la témérité de le nier. Le démon peut agir sur les corps  ; il l’a fait plusieurs fois lorsque Dieu le lui
aprice racontoit ce qu’il y avoit vu : ce qui forma insensiblement ce corps de créance populaire, qui n’est qu’une folie, que
né, des piéges qui y sont tendus, dont presque personne n’échappe, ce corps de péché en donnoit horreur, comme il en donne en
43 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
ur de cet heureux séjour. Et en ce labeur invincibles, De ces petits corps divisibles Dire que le monde fut fait, Qu’il est
te grand’ lumière, Il vont dessus une rivière, Adorer l’ombre pour le corps . Non je suis une Aigle assurée Qui vole en la vo
44 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
roit-on l’affront de les oublier ? Le Recueil des Eloges ressemble au Corps des Quarante, mi-parti entre les gens de qualité
prits, où un Cardinal se trouve assis à côté de Marmontel. Ce nouveau Corps littéraire, mi-parti aussi entre des Académiciens
où elle ne prétend pas avoir le même droit. Je ne sais pourtant si ce Corps célèbre, arbitre du bon goût, qui doit si bien sa
nu l’assemblée lorsqu’il fut proposé. Je rends justice à cet illustre Corps , jamais on n’eut réuni les suffrages, si l’assemb
vivant par les Académiciens les plus respectables, l’honneur de leur Corps , qui l’ont vu & connu, & vécu à la Cour c
us ? Le sieur Chamfort, ébloui de la gloire inattendue que le premier Corps littéraire de l’Europe rend aujourd’hui à Moliere
trissure que lui imprima le refus constant de l’admettre dans ce même Corps , ne sait comment concilier ces deux choses, &
gardoit Moliere (jusqu’à ses croquis) appartenoit dans ce moment à ce Corps illustre (comme des matériaux destinés au grand o
é. Ce coup d’encensoir que l’auteur se donne, n’en est pas un pour le Corps littéraire qui prodigue les applaudissemens à des
lles merveilles ne doit pas être capable un Auteur dont l’Académie en corps à presque couronné une esquisse qui n’est que le
oduit des épisodes d’amont dans ses pieces, Racine d’en avoir fait le corps des siennes, Moliere surtout de sa licence, de se
sés pour matiere d’éloge, & honorés d’une couronne par le premier Corps littéraire, établi Juge du mérite, & composé
n & de mal ne peut être l’objet d’un éloge public couronné par un Corps distingué, mis par le Gouvernement à la tête de l
Toulouse. Mais comme chez des Chrétiens, chez des gens sages, dans un Corps fait pour instruire le public & qui parle au
45 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
ode. On proposa de le bâtir dans les alignements du Louvre pour faire corps avec cet Édifice & lui donner la même solidit
ur faire corps avec cet Édifice & lui donner la même solidité. Le corps de la sale est partagé en deux parties inégales :
nt des forces, l’excès du libertinage, portent à tous les organes des corps mortels. La plus belle personne, si elle est vici
les pieds. Les sauvages qui sont à demi nuds, se barbouillent tout le corps , & pour la mieux conserver, ils ne se content
s leurs fêtes ; les femmes pour les imiter, s’en enluminoient tout le corps . Il n’est donc pas étonnant que les habitans de l
oi, ou plutôt ridiculement appeller l’Isle de Cithere, le peignent le corps en bleu ; il y a deux mille ans qu’on le faisoit
sont en ceci très-semblables : on ne sauroit si bien peindre tout le corps , qu’il ne reste quelque nuance differenté, ni més
s Topinamboux prennent cette sage précaution, ils se peignent tout le corps de rocou, qui leur donne une couleur vive & b
ain par les Nymphes, qui pendant qu’il se baignoit lui versent sur le corps de l’eau chaude & des essences. Tout cela qui
46 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183
oins insensée, la première Adoratrice, c’est elle-même qui rend à son corps un vrai culte, & plus qu’à la divinité ; on s
que la toilette qui revient tous les jours avec la même solennité. Le corps humain, dit Saint Paul, est un temple où habite l
peut le dire, a sa parure, son miroir, sa toilette aussi-bien que le corps  ; le démon tend les mêmes piéges, & tient enc
-ils commis le péché, qu’il leur fait sentir la honte de la nudité du corps , ils en rougirent, & se couvrirent de feuille
eauté) ; donc il est permis, louable d’en user, comme si la beauté du corps qui excite la passion, étoit la même chose que le
bien de l’ame qui la réprime & évite le danger. 2.° La beauté du corps est la plus excellente qualité, plus précieuse qu
cence soit le bien le plus précieux ni même un bien. 3.° La beauté du corps doit être conservée & augmentée comme les bea
rtifice, le fard est condamnable dans tous les deux. 4.° La beauté du corps est la marque de la beauté de l’ame & de sa b
mal de France, dit de lui : cet homme est bien enluminé, il a dans le corps le rouge de France, & sur la peau le rouge d’
47 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
d’une troupe de Comédiens. Qu’est-ce donc qu’une Compagnie ? C’est un corps composé de membres distingués par leurs fonctions
étranger, & que le sçavoir y est la premiere distinction. Si ces Corps prennent la qualité de Compagnies, qui pourroit l
48 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
passions, sont autant d’objets à qui le Poëte donne une ame & un corps avec la parole. Les termes sont les différens mem
un corps avec la parole. Les termes sont les différens membres de ce corps . Leur arrangement lumineux & harmonique en co
ens affoiblissent l’intérêt, ralentissent l’action, & énervent le corps de l’ouvrage ? Tant pis. Combien de grands traits
49 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
décorations magnifiques ; le stade, où se faisaient les exercices du corps , la lutte, le pugilat, etc. l’amphithéatre, où se
les, les murailles, les décorations, les bêtes féroces, les forces du corps , la douceur de la voix ? peut-on en condamner l'u
La mollesse, la dissolution, la licence des gestes, des mouvements du corps , les vers, la musique, les instruments, dont on f
de conserver la pureté des yeux et des oreilles que celle du reste du corps . « 14.° Mais indépendamment de toute idolâtrie,
es courses insensées, ces sauts périlleux, ces disques, ces forces du corps qu'on n'emploie qu'à nuire. Vous méprisez ces cor
es, ces forces du corps qu'on n'emploie qu'à nuire. Vous méprisez ces corps artificiels, ces gens qu'on engraisse comme des a
e des animaux, à la façon des Grecs dans la lutte. Cette souplesse du corps , qui glisse pour échapper, se plie pour entortill
50 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
rit, dont les dons embellissent l’ame mieux que le Pard n’embellit le corps . Tout cela est fort arbitraire, & je n’en sui
tue la licence, des ames qu’il amolit, des esprits qu’il dégrade, des corps qu’il énerve, de la religion qu’il détruit ; des
tous les ouvriers de joyaux, affiquets & ornemens dont on pare le corps  ; car la corruption de tels arts abâtardit les bo
on commis ? On y méprisoit la volupté, le fard, les embellissemens du corps  ; l’honnêteté & toutes les vertus y regnoient
nt de depilatoires, & plusieurs fois par jour se lavoient tout le corps avec des eaux mixtionnées & parfumées, n’empl
es étoffes ou des éponges aussi parfumées, & s’inondoient tout le corps d’onguents, d’odeurs, de parfums. Il condamne sev
runtées, & vous aurez éternellement dans le ciel, même pour votre corps , une beauté divine infiniment supérieure à tout c
p; de grace une laideur horrible dans votre ame, & même sur votre corps , sera dans l’enfer la punition éternelle de votre
51 (1674) Le Theâtre François pp. -284
heurs, & la conduite des Comediens ; ce que ie reduis en vn petit corps d’histoire. Si ie ne puis luy donner les graces d
le gouuernement Republiquain. XVIII. Leurs Troupes font chacune vn corps à part. XIX. Leur emulation tres vtile au bien
our objet de fournir à l’homme tout ce qui luy est necessaire pour le corps , & jusqu’aux delicatesses dont il se pourroit
es les plus sanglans & les plus affreux, vne campagne couuerte de corps , ou morts, ou mourans, à l’issue d’vn bataille ra
sur le public. L’Imprimerie & la Librairie qui ne font qu’vn méme corps , n’en sont pas pour cela moins honorables, elles
font particulierement consister dans les gestes & la souplesse du corps , & par leurs intrigues assez bien conduites &
donner. Mais l’inuention du Poëte est l’ame qui fait mouuoir tout le corps , & c’est de là principalement que le monde s’
qu’elle puisse aquerir d’autres auantages, ce seroit faire tort à ce Corps Illustre, & mal iuger de tant de riches produ
n crû des ouurages au besoin. C’est vn grand auantage pour tout le corps , & les Autheurs celebres estant quelquefois d
t de la sorte vn excellent Composé, & sont, à le bien prendre, le corps & l’ame de la Comedie. Le Poëte est la forme
egularité qu’on peut souhaiter, ce defaut ne rejallit pas sur tout le Corps , & c’est vn defaut commun à tous les Estats &
es aux Comediens de Paris ; Que l’on n’auoit iamais veu aucun de leur Corps donner lieu aux rigueurs de la justice ; ce qu’en
ur Corps donner lieu aux rigueurs de la justice ; ce qu’en tout autre Corps , quelque considerable qu’il puisse estre, on auro
rir de pauures dans leur Estat, & ils empeschent qu’aucun de leur Corps ne tombe dans l’indigence. Quand l’âge ou quelque
erens de quelques particuliers, qui ne pourroient croître sans que le Corps en soufrist. Mais il faut venir au detail des ch
t la Monarchie dans le Monde, & de la haïr mortellement dans leur Corps . Apres ie feray voir comme ce Corps est vne manie
de la haïr mortellement dans leur Corps. Apres ie feray voir comme ce Corps est vne maniere de Republique, & de la plus b
dans vne parfaite intelligence. 18. Leurs Troupes font chacune vn Corps à part. Toutes les Troupes de Comediens, tant
inces, & que l’on ápelle Troupes de Campagne, ne font pas vn méme Corps de Republique, chaque Troupe fait bande à part, e
; que chaque particulier n’eust d’autre veüe que l’áuantage commun du Corps où il se trouuoit vni : mais la gloire mal menagé
on établissement, il faut de necessité donner icy le tableau des deux Corps qui y ont contribué, & sçauoir quelle a esté
es & bien venus à la Cour, ne meritent pas pour la gloire de leur Corps vne comparaison moins noble que celle là, & l
, & comme il represente l’Estat en portant la parole pour tout le Corps , il seroit peut être de l’honneur de la Troupe qu
en deux classes. Il y a de hauts Officiers qui sont ordinairement du Corps de la Troupe, qui ne tirent point de gages, &
onclurre au desauantage de leur pieté. Toutes choses sont saines à vn corps bien sain, & à vn corps mal conditionné les m
eur pieté. Toutes choses sont saines à vn corps bien sain, & à vn corps mal conditionné les meilleures viandes se tournen
le, il s’est serui auec joye de ces áuantages, pour le bien commun du Corps , qui luy abandonnoit la conduite des affaires, &a
it eu assez pour le faire considerer comme le membre le plus vtile du Corps . Mais il l’estoit encore en toutes les autres cho
52 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
roprement Farceurs ou Bateleurs. Vos amis prétendent sans doute faire corps à part, et quiconque dans le monde ne les disting
n du Jeu ou de la Comédie soit le divertissement ou le relâchement du corps ou de l’esprit : « Quod ordinatur ad solatium hom
avec ce saint Docteur et avec vous qu’il en est de l’esprit comme du corps , et que le corps ne pouvant subsister dans une fa
cteur et avec vous qu’il en est de l’esprit comme du corps, et que le corps ne pouvant subsister dans une fatigue continuelle
ait des heures de récréation et des journées de relâche, tant pour le corps que pour l’esprit. Penser et agir de cette manièr
aroles de Saint Jean l’Evangéliste, que Saint Thomas rapporte dans le corps de l’article 2. Ainsi à prendre cette première co
y assistant, que de donner ou de prendre quelque soulagement pour le corps ou pour l’esprit, afin qu’ils trouvent dans cette
dans un sens, et quelquefois nécessaires, soit pour le délassement du corps , soit pour celui de l’esprit. Cependant tout cela
sement du Jeu ou de la Comédie, pour le soulagement et délassement du corps ou de l’esprit. « Officium histrionum quod ordina
en foule, combien peu y en a-t-il qui y cherchent, le délassement du corps ou de l’esprit ? A votre avis quelles grandes fat
nt du corps ou de l’esprit ? A votre avis quelles grandes fatigues de corps ou d’esprit ont souffert tous ces jeunes gens qui
dont ils font la plus riche décoration ? Quelles grandes fatigues de corps ou d’esprit ont souffert tant de Dames mondaines
mondaines qui vont y remplir les loges ? Quelles grandes fatigues de corps ou d’esprit ont souffert toutes ces filles coquet
fait payer bien cher tôt ou tard ? Enfin quelles grandes fatigues de corps ou d’esprit ont souffert la plupart de ces person
é de réduire le nombre de ceux qui vont à la Comédie pour délasser le corps ou l’esprit à quelques gens d’affaires, de commer
es, s’il était vrai qu’ils y cherchaient uniquement le soulagement du corps ou de l’esprit ; mais examinez-les bien, et parmi
continuelle, qui n’ont d’autre occupation que celle d’idolâtrer leur corps , de le satisfaire dans tous ses désirs, de s’ajus
esoin ont-ils, je vous prie, de chercher à la Comédie à délasser leur corps ou leur esprit ? est-ce ce qu’ils y cherchent ? N
naltérable dans cette vie, que tant que leur âme est enfermée dans ce corps mortel, la partie inférieure se révolte contre la
ts, à leur laisser donner le Pain bénit dans leurs Paroisses, à faire Corps dans l’Eglise par quelque Confrérie, comme ils le
, ou que l’on prenne précisément pour procurer quelque soulagement au corps ou à l’esprit ; que les paroles ni les actions dé
ntant de se procurer ceux qui sont nécessaires pour le soulagement du corps ou de l’esprit, et qui ne sont pas opposés à cet
doit-on prendre que les divertissements nécessaires pour délasser le corps ou l’esprit. C’est en ce sens que c’est un jour d
Service divin, dans lequel même ils trouvent du soulagement pour leur corps et leur esprit, et de nouvelles forces pour rempl
d 3. [S. Thomas, Summa theologica, 2a 2ae, q. 168, article 2 (dans le corps de l’article). Et article 3, addition 3] 11. [N
rticle 3, addition 3] 12. [NDA] Art. 3.in corp. [Article 3, dans le corps de l’article] 13. [NDA] Art. 2.in corp. [Articl
e corps de l’article] 13. [NDA] Art. 2.in corp. [Article 2, dans le corps de l’article] 14. [NDA] Art. 3.in corp. [Articl
e corps de l’article] 14. [NDA] Art. 3.in corp. [Article 3, dans le corps de l’article] 15. [NDA] Ibidem. 16. [NDA] S.
53 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
ne l’exécute bientôt. Ce jour à jamais mémorable étant venu, tout le corps illustre des comédiens fut en mouvement, les troi
réligion & de ses mœurs, qui n’illustre pas l’Académie ; mais ce corps illustre, qui ; quoiqu’à demi Episcopal, aime &am
d’éloges tous les poëtes tragiques & comiques de quelque nom ; ce corps plein de sagesse & de réligion, est dans le p
es yeux étincellans, la bouche écumante, les gestes furieux, tout son corps dans les convulsions, (la Clairon dans ses rôles
t à ses pieds plusieurs sépulchres à demi ouverts, d’où sortoient des corps décharnés, comme dans le tableau du jugement, de
e char & le cortege s’arrêtoient, les sépulchres s’ouvroient, les corps morts en sortoient comme à la résurrection des mo
ntoient d’un ton lamentable, pénitence, pénitence : ensuite venoit un corps de cavaliers, déguisés en morts, montés sur des c
54 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
emoiselle, quelques coups d’encensoir, & comme s’il avoit tout le corps épiscopal & tout le peuple chrétien dans la c
s méritiez leurs suffrages. Les fidéles particuliers ne font point un corps sans leur Chef, ou bien c’est un corps acephale q
particuliers ne font point un corps sans leur Chef, ou bien c’est un corps acephale que cette maniere d’Eglise. On loue, il
55 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
s faisons des Processions, où le Chant est accompagné du mouvement du corps , qui même en quelques endroits se fait avec plus
nt, ou par le son des Instruments, et par le mouvement même mesuré du corps , nous ne prétendons pas conclure par ce que nous
56 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
les mœurs. Je crois même que la débauche ruine autant & plus des corps que les assassinats, avec d’autant plus de facili
iseaux, fit croire que l’ame de quelque Monarque avoit passé dans son corps , qu’il falloit lui rendre des honneurs proportion
oit par degrés, il y avoit au haut une plate forme ; pour y brûler le corps de l’oiseau, qu’on y porta dans une cage d’or. Ce
des principaux Officiers de l’Etat, son ame passa sans doute dans le corps de quelque Monarque. Celle-ci est déjà rapportée
mporels, & le Théologal le plus habile & le plus ferme de son Corps , en soutenoit vivement les droits. L’éxil le déba
partements. Aujourd’hui on prend d’autres mesures, on bâtit exprès un corps de maison pour le théatre, dans le plan d’un hôte
57 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
t cinquante mille pièces de théâtre environ qui nous ont passé sur le corps , ou plutôt sur l’âme, depuis la restauration des
est prétendre qu’il est salutaire ou indifférent pour les maladies du corps de livrer les malades à toute la malignité du plu
rablement plus dangereux, parce qu’il faut qu’ils nous passent sur le corps pour arriver à notre argent, etc. Je m’empresse d
dividu pervers les traits qu’ils lançent si malheureusement contre le corps auquel il appartient ? Qu’ils réfléchissent donc
ble et vil, lorsqu’ils ne craignent pas de frapper cruellement sur le corps entier qui renferme beaucoup d’honnêtes gens. N’e
u maîtres de cette école, choisis comme eux ; qui, étrangers au grand corps constitué centre de l’instruction et de l’éducati
rel et plus sûr que d’affilier ou aggréger l’école théâtrale au grand corps d’instruction et d’éducation nationales, à l’univ
nouveaux, surtout les grands et ambitieux que la cupidité attache aux corps des anciens, ne sont que des superfétations vorac
58 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
t des vaisseaux pour y faire leur commerce. On leur a tantôt donné un corps d’oiseau, tantôt un corps de poisson ; leur mère
re leur commerce. On leur a tantôt donné un corps d’oiseau, tantôt un corps de poisson ; leur mère Terpsichore, qui les avoit
u’à la bonne heure il l’appelle un amusement agréable, un exercice du corps , utile à la santé, qui donne de l’agilité & d
maginé une très-ingénieuse pour représenter les mouvemens mesurés des corps célestes. Quand on lit toutes ces belles choses,
’est en général l’art des gestes. Il y renferme tous les mouvemens du corps qui peuvent peindre & représenter, la déclama
ntilien, traitant de la prononciation, Dinouart dans son Eloquence du corps , ont fait des traités de danse. Un dissertateur,
Dans le fonds c’est une question de nom. La plupart des mouvemens du corps , des gestes, des attitudes, sont sans doute des s
œuvres de la danse : Sans autre secours que les pas, les positions du corps , les mouvemens des bras, on vit représenter les A
59 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
l. Id. in Psal. 91. du Temps, dit, « Que danser c’est tourmenter son corps  » : et appelle les danses, « des actions horrible
x : mais pour marcher modestement en la présence des Anges : et si le corps devient difforme en dansant, combien l’âme en est
ation. Les filles sont ravies d’aise, de voir que la légèreté de leur corps seconde celle de leur esprit, et croient être plu
60 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
iétude naturelle. Il en est à peu près de notre Esprit comme de notre corps  ; Dieu a attaché un sentiment plus agréable au mo
que le mouvement leur est bien plus utile pour leur perfection. Notre corps tombe dans une espece de langueur & d’abbatte
de même à proportion pour notre ame & encore plus que pour notre corps  ; elle n’est par sa nature qu’une pensée & un
son repos n’est, à proprement parler, qu’un moindre mouvement. Notre corps peut subsister sans aucune action extérieure, mai
iétude naturelle. Il en est à peu près de notre Esprit comme de notre corps  ; Dieu a attaché un sentiment plus agréable au mo
que le mouvement leur est bien plus utile pour leur perfection. Notre corps tombe dans une espece de langueur & d’abbatte
de même à proportion pour notre ame & encore plus que pour notre corps  ; elle n’est par sa nature qu’une pensée & un
son repos n’est, à proprement parler, qu’un moindre mouvement. Notre corps peut subsister sans aucune action extérieure, mai
érentes parties d’un Ouvrage, ou les unes avec les autres, ou avec le corps qu’elles composent ; lorsque frappé de la justess
une vérité morale qui en est l’ame, & qui en doit animer tout le corps . Si le Poëte Tragique entre bien dans l’esprit de
jouir des perfections de leur être, c’est-à-dire, des forces de leur corps & de celles de leur esprit. Mais pourquoi en
61 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
ultitude d’ouvrieres, de sorte qu’on peut compter dans la capitale un corps de cinq cents femmes destinées au public, & d
, & dont en effet le public jouit. Les provinces ont chacune leur corps aussi, ce qui fait des milliers pour le royaume.
, lorsque des femmes sans pudeur, la honte de leur sexe, formoient un corps distingué des autres femmes, avoient leurs coutum
la premiere place vacante, & dès-lors regardées comme membres du corps où elles disent vouloir entrer, elles jouissent d
apitres fréquens. Quelle pauvreté ! elles ne vivent que du travail du corps & de ce que leur donnent leurs amans. Quelle
e) de voir les portes du spectacle s’ouvrir par-tout aux Gondoliers : corps très-considérable à Venise, servant à plus d’un u
uitement & pompeusement dans leur palais. Je suis persuadé que le corps des Fiacres aura bien-tôt les mêmes prérogatives 
62 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
de Dieu : effort bien inutile, Dieu voit tout, & ne voit dans le corps humain que son ouvrage, dont sa sainteté infinie
tre-Seigneur, & respecter sa présence ; elle méprise la beauté du corps , les pompes du monde, les flatteries du libertina
décence : celle-ci plus sincere dévoile votre ame, en dévoilant votre corps . Il n’y a pas un cheveu sur cette tête si artiste
ie, dit S. Chrysostome, est le siege du démon, combien doit l’être un corps animé ! le démon y triomphe, il s’élance dans les
haque Actrice fait la guerre à tous les spectateurs ; ce n’est pas au corps , c’est à l’ame qu’elle livre l’assaut. Elle réuni
eront, vous fouleront aux pieds, & que ces mêmes membres, ce même corps qui ont été l’instrument de la lubricité & le
t absolument nécessaire de pouvoir faire ce discernement. Le reste du corps ne distingue point ; il est inutile de le découvr
63 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
s, que la Ville de Paris en fera tous les frais ; que le théâtre fera corps avec l’Hôtel, s’y simétrisera avec la façade : c’
second ordre est Dorique, & les deux ailes présentent deux avant corps , surmontés d’un fronton, dont les timpans sont re
nt les timpans sont remplis d’écussons, soutenues de figures. L’avant corps du fonds de la cour est couronné d’un attique don
er à la vengeance, on jette au milieu de l’assemblée, des membres des corps morts tous ensanglantés, si l’on en a, ou secs ou
, morts, ou mourants. Un charriot & un cercuëil ouvert, où est un corps mort. Deux autres charriots chargés de lampes, de
avec des cierges allumés, & plusieurs autres charriots remplis de corps morts, de tourterelles, de pigeons qu’on laisse v
64 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
faire son héritier, elle voulut qu’il la portât après sa mort sur son corps frotté d’huile, afin de lui échapper du moins à c
e par un jugement favorable le plaisir qu’elle reçoit par le moyen du corps . Eugene. Et les Livres des Orateurs à quoi servi
nt des fleurettes, et qu’ils y tâchent à persuader par l’agitation du corps , et par l’élévation de la voix. Mais que peut-il
qu’un petit rayon de lumière n’a pas plutôt débandé un des ressors du corps du plus petit animal, qu’on le voit chercher ou é
65 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
les bien vîte. Periit memoria eorum cum sonitu. Cependant tous les corps & communautés en robe de cérémonie, viennent
c’est que le Roi & toute sa famille y étoient présens ; tous les corps passent devant lui & lui tournent le dos, pou
& reçu par les officiers municipaux, le présidial & tous les corps de justice en habits de cérémonie. On le conduisi
ire la parfaite imitation. La danse est une sorte de geste de tout le corps , & le geste une sorte de danse. La plupart de
Il devoit y joindre la sculpture, puisque la peinture fait sortir les corps comme le ciseau. Ces arts autrefois étoient unis,
ardes, meres, tantes ou sœurs de ces déesses. Elles étoient allées en corps , chacune une branche de laurier à la main, chanta
que l’Université lui ait donné le sien. C’est la premiere fois qu’un corps vénérable de théologiens, jurisconsultes, médecin
u les mêmes honneurs, quoiqu’ils eussent rendu des visites à tous les corps littéraires. La grave, la savante Université de T
66 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
m lubitum unum. En vous formant Dieu a réglé les dimensions de votre corps , les traits de votre visage, la couleur de vos ch
aboli. Vous pouvez, vous devez-même cultiver, pour ainsi dire, votre corps par la propreté, la décence, la frugalité, l’exer
principal hommage que Dieu demande ; mais il exige aussi l’hommage du corps . Glorifiez & portez Dieu dans votre corps, di
xige aussi l’hommage du corps. Glorifiez & portez Dieu dans votre corps , dit l’Apôtre, par la mortification, le travail,
orps, dit l’Apôtre, par la mortification, le travail, la modestie. Le corps porte & glorifie son Dieu, la modestie regle
des traits de l’amour qui blessent les cœurs. Ainsi dit l’Apôtre, le corps est le Temple du Saint-Esprit, une Hostie vivante
67 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
quis. Quand on étoit assis, la noblesse étoit cachée par la partie du corps la plus roturiere. Le devant de l’habit y étoit u
s Consulaires de diverses couleurs, les habits de cérémonie de divers Corps qui composent la Cour du Roi, la diversité des ga
s sandales des Religieux ; on les laçoit quelquefois comme on lace le corps des femmes. Il étoit de la bonne grace d’y faire
la tête jusqu’aux pieds. Les ornemens de sa tête, les vêtemens de son corps , les parures de ses pieds, il n’est couvert que d
e diademe de jarretiere. Qu’importe , lui dit-on, en quel endroit du corps tu portes le bandeau royal ? Pompée quitta aussi
enfoncer des clouds, & percer le bois de la croix, élever tout le corps , & l’appuyer sur ses pieds déchirés, sans fai
68 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
e tort à ses confrères. Ce peuple est trop frivole pour rassembler un corps de doctrine, il y a trop de divisions & de ri
amende honorable. Vous voyez en moi, dit une ombre à Pluton, tout le corps des C… affligé, outragé, tout contrit des affront
s C… affligé, outragé, tout contrit des affronts publics que ce grand corps a reçus depuis que malicieusement cet ennemi juré
yen un titre de maison. Avant sa scandaleuse médisance notre illustre corps vivoit dans la premiere innocence. Si on étoit ma
sesse !). Ne perdez pas le souvenir d’une autre vie, ensevelissez mon corps lorsque mon ame aura été reçue de Dieu : Cùm acce
nimam sepeli corpus (quelle petitesse d’esprit de distinguer l’ame du corps  !). Faites des repas de charité sur le tombeau du
69 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
lle Meduse dans le temple, & aux pieds des autels de Minerve. Nos corps sont le temple du Saint-Esprit. Que l’impureté qu
rapporte un grand nombre ; on voit communement leur visage & leur corps rendus difformes, en punition des crimes que ses
s Tritons. Nous avons parlé des Sirenes,, de Médée, de Circé. Tout le corps du Paganisme & de la Poësie n’est guere que l
à l’extrêmité de la queue ; ils cachent cette partie affreuse de leur corps dans les bois, les buissons, ne montrent que le v
dence les distribue selon ses vues adorables. Il forme les organes du corps , les lumieres de l’esprit, les sentimens du cœur,
ith avec les ornemens de la vertu. Elle commence par se laver tout le corps  ; ainsi faut-il se laver le cœur dans les larmes
possibles. On se hâte de nommer les Commissaires les plus habiles du Corps , Algébristes, Astronomes, Chimistes, Naturalistes
amp; au moyen de la circulation se répandant dans toute l’habitude du corps , il viendra enfin, par les petits pores capillair
Doyen de la Faculté de Médecine, Ce n’étoit pas assez, la Faculté en Corps , comme l’Académie des Sciences, vient de l’approu
70 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
t beau s’en défendre, on l’y entraîna malgré lui. Je n’y serai que de corps , leur dit-il ; mes yeux et mon cœur ne s’ouvriron
este encore plus sensible et plus dangereuse, qui fait périr, non les corps , mais les mœurs : « Astutia spirituum nefandorum
sens : les Dieux ordonnent le théâtre pour vous préserver des maux du corps , et leur Pontife l’abolit pour préserver vos âmes
n du vice. Si quelque étincelle de raison vous fait préférer l’âme au corps , jugez qui mérite mieux votre culte : « Pontifex
tendus qui se plaisent à des spectacles de théâtre qui déshonorent le corps et l’âme. Si Dieu permet les désordres, c’est alo
71 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
cédé à la réintégration des biens immenses qui faisaient du clergé le corps le plus dangereux et le plus riche de l’Etat. L’e
érées à l’égard des citoyens, il se verrait bientôt attaqué lui-même, corps à corps, par ces mêmes ecclésiastiques, qui lui d
l’égard des citoyens, il se verrait bientôt attaqué lui-même, corps à corps , par ces mêmes ecclésiastiques, qui lui demandera
72 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
gilat, de la course, des athlètes, etc. comme des exercices utiles au corps  ; mais seulement autant que quelque riche particu
ions à la charge du public pour des comédies qui ne sont utiles ni au corps ni à l’âme, et qui nuisent à tous les deux ? « Ea
; on y va publiquement, impunément, en foule, on y perd son bien, son corps et son âme. Les Acteurs et les Actrices sont plus
ose le dire, a changé la face de la nation. Autrefois, pour former le corps et la voix, quelque leçon de danse et de musique
73 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
mysteres qu’une dévotion simple & grossiere avoit établie, qu’un corps de confreres comédiens représentoit, outre que c’
; de Comédiennes, formés, agguerris, exercés, qui font dans l’état un corps établi, une profession décidée, qui ont des bâtim
Il est deux sortes de pureté & deux sortes de modestie, celle du corps & celle de l’esprit. La modestie du corps con
s de modestie, celle du corps & celle de l’esprit. La modestie du corps consiste de se tenir duement couvert, dans une si
sions, sont dans les discours, comme le gaze déliée, qui couvre le le corps . Les ombres légères, les nuances insensibles, les
s délateurs fut si grande, qu’il les mit en pieces, & donna leurs corps aux chiens. Hérode sit une exacte recherche, &
s insupportables, & une infinité de vers s’engendra dans tout son corps . On l’emporta comme Moliere du théatre dans son l
74 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
de sa place, monte sur le théatre, & passe son épée au travers du corps de l’acteur. Ce trait pouvoit être puni, & oc
çois I, prisonnier à Madrid, avoit aussi passé son épée au travers du corps du Duc l’Infantado, pour le punir de quelque rail
eux mascarades & autres passe-tems ; il n’y avoit point encore de corps de comédiens. Les Italiens ne vinrent que sous le
heureuse de se donner toute entiere à son cher Baron. C’est donner à corps perdu dans l’héroïsme des romans & des tragéd
t-ce pas justifier la Providence qui a permis qu’on les rêtranchât du corps de la Magistrature ? Le 14 Mai 1618 Jacques I, Ro
bruloit pas ordinairement les morts chez les Juifs, on embaumoit les corps des Princes, il est vrai, & sans doute on rep
par honneur, & pour empêcher la mauvaise odeur, qui s’exhale d’un corps mort. Mais pourquoi les appeller des parfums de C
75 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
i créer un visage. Mais comment lui rend-il la vie ? Est-ce la vie du corps  ? Le buste assurément ne le ressuscite ni ne le r
ie ? Il l’avoit donc perdue ? Son esprit étoit aussi décrépit que son corps . Cet éloge n’est pas flatteur pour le héros, ni n
re ; chacun aime son semblable. On en concluoit que l’ame plus que le corps étoit l’objet d’un amour platonique. Ils avoient
é n’est pas créateur. La danse embellit & perfectionne, pose le corps dans l’état d’équilibre le plus propre à la soupl
e, qui n’est propre qu’à faire des libertins, & même à énerver le corps . Voici du ridicule, Autrefois la danse régloit l
qui se répand dans l’ame un baume de santé qui se répand dans tout le corps . Une ame qui reçoit du baume, qui le répand dans
ns tout le corps. Une ame qui reçoit du baume, qui le répand dans le corps , est bien voisine d’une ame matérielle. Les fe
76 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
ée la représentation d’une piece étoit une grande fête. Il étoit d’un Corps toujours partisan de la scène : goût déplacé, qui
Discours du P. Porée me surprendroit encore moins. Outre l’esprit du Corps , la composition & la représentation de beauco
me malgré lui, accordé à la scène. Comme il n’avoit plus d’intérêt de Corps ni d’Auteur à ménager, il suit toute la vivacité
On frémit à l’idée de l’arène des Romains, où les gladiateurs, tantôt corps à corps, tantôt troupe contre troupe, faisoient c
t à l’idée de l’arène des Romains, où les gladiateurs, tantôt corps à corps , tantôt troupe contre troupe, faisoient couler de
e débit de ces pernicieux livres ? Si l’on doit veiller à la santé du corps , ne doit-on pas encore plus veiller au salut des
ité de ses opinions, par la liberté de ses censures contre son propre Corps , Mariana a composé un traité contre les spectacle
77 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344
ainsi que leurs magnifiques décorations, elles ne seraient plus qu’un corps décharné ; elles ressembleraient à ces femmes qui
, ces enfans éperdus ? Pourquoi la terre est-elle couverte de tant de corps privés de sépulture ? est-il vraisemblable qu’il
78 (1705) Traité de la police « [FRONTISPICE] »
de paris [...]avec un recueilde tous les statuts et reglemens des six corps de marchands [...] TOME PREMIER A PARISChez Jean
79 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXII.  » p. 492
-Christ, illuminé par sa vérité, enrichi de ses grâces, nourri de son corps , héritier de son royaume; il doit juger qu'il n'y
80 (1675) Traité de la comédie « XXXII.  » p. 327
-Christ, illuminé par sa vérité, enrichi de ses grâces, nourri de son corps , héritier de son Royaume; il doit juger qu'il n'y
81 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Avertissement. »
’ils ont fait en appuyant leur résolution par les raisons qui font le corps de cet Ouvrage. Plusieurs personnes ayant souhait
82 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
Tellement qu’enfin, tout revient à un, de quelque matière que soit le corps , puisque on l’habille toujours de même étoffe, et
des chiens, ou autres immondices, serait à bon droit jugé malsain de corps , et d’esprit ; mais ce jugement n’a plus de lieu
Gell. Li. 7. Ca. 5 bz , qui fit mettre secrètement sur l’Echafaud, le corps de son fils, mort peu auparavant, afin qu’étant i
t, se trouvant saisi d’une si grande, et vive douleur, à la vue de ce corps mort ; qu’il en perdit contenance, et par ce moye
érer quelque chose de sain : Les Dieux pour faire cesser la peste des corps , commandaient qu’on leur jouât des jeux : Mais vo
d : S’il vous reste quelque peu de lumière, pour préférer l’esprit au corps  ; choisissez, à quoi vous devez servir ; Car pour
’était accoutumé qu’aux jeux, qui se jouent en la lice ; la peste des corps n’a point cessé, mais l’astuce des malins esprits
par cette occasion une autre peste beaucoup plus dangereuse, non aux corps , mais aux mœurs, qui a aveuglé les âmes de ces mi
temps toujours calamiteux, ou pour soi, ou pour les membres d’un même corps  ; de sauter, et gambader, comme un fol, en une ch
esprit, lequel étant adjuré et interrogé, pourquoi il était entré au corps d’une personne fidèle ; répondit, qu’il avait jus
83 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVI.  » p. 485
tum. » Que si la prière qui doit attirer l'Esprit de Dieu sur tout le corps de nos œuvres est elle-même souillée, que doit-on
84 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
ettes pâles, hideux, sans énergie dans l’ame comme sans force dans le corps  ?…. Princes qui étendez une domination éclairée e
regrets. L’esprit pût-il se soutenir contre l’infection des mœurs, le corps y succombe. Voyez l’état physique et animal des i
é de l’air eût pu leur envoyer quelque germe de contagion, ces vastes corps se dissolvent pour ainsi dire par la corruption q
cœur reçoivent cette impulsion funeste qui prépare la dégradation des corps  ; tandis qu’on verra dans chacune de nos villes c
la course, la lutte, et tant d’autres exercices qui, en fortifiant le corps , donnent à l’esprit même un nouvel essor21. Ne pe
a renaître avec les mœurs l’énergie de l’ame, la force et la santé du corps  ; les plaies de l’humanité se prêteront à un trai
85 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168
é, ou Médecine de la Beauté, ils y suivent les différentes parties du corps humain, & en détaillent les beautés, la forme
qui traitent de la phisionomie, s’arrêtent beaucoup sur la couleur du corps , sur-tout du visage & des cheveux, & la r
couleurs des objets en se dispersant, se modifiant différemment, font corps avec le teint de la personne, & deviennent un
fixes & invariables que pariossent être les couleurs de certains corps , elles sont toutes mobiles, & reluisent avec
vec plus ou moins de vivacité par tout ce qui les environne. Tous les corps se colorent mutuellement, l’assemblage des couleu
ne de luxe & d’amour de la parure ; son unique divinité étoit son corps  ; elle engagea ce Prince à massacrer Agripine sa
86 (1675) Traité de la comédie « XXVI.  » p. 317
Que si leurs prières qui doivent attirer l'esprit de Dieu sur tout le corps de leurs œuvres sont elles-mêmes souillées, que d
87 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
eureux, avec une ame souillée de vices, que de se bien porter avec un corps couvert d’ulceres ; que la Science est la source
r ame, comme on consulte aujourd’hui les Médecins sur les maladies du corps  ? Il y a plus d’analogie qu’on ne pense entre ces
une chaîne d’expériences non interrompues, ils n’eussent pu former un corps de doctrine sur la culture de l’ame, plus intéres
& plus certain qu’aucun Traité que nous ayons sur la guérison du corps humain ? Il est démontré que l’ame a ses maladies
88 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
& salutem tuam ! Vous n’avez besoin pour le voir, ni des yeux du corps , ni des largesses d’un Consul. C’est celui qui es
rivages, & l’harmonie merveilleuse qui unit constamment tous ces corps  ; cette atmosphère de l’air qui pénètre tout par
mers, le Botaniste dans les plantes, le Médecin dans la structure des corps , le Physicien dans les systêmes, Réaumur dans les
mmes, des enfans, des amis, des maisons de campagne, des exercices du corps , qui puissent les amuser, sans recourir à ces obj
89 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Sonnet à la Seignore Isabelle, sur son voyage à Monceaux »
Si le Ciel n’eût permis que je vive en deux lieux, Et que gardant le corps , tout ce que j’ai de mieux Demeure, en vous laiss
90 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IX. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques n'étaient point infâmes parmi les Romains, mais seulement les Histrions ou Bateleurs. » pp. 188-216
aire les Jeux à la vue du peuple, et où l'on fait un spectacle de son corps par des mouvements. En quoi le Préteur et le Juri
nous voyons qu'il ne parle que de ceux qui font un Spectacle de leurs corps , c'est-à-dire, des Mimes, Danseurs, et Bouffons,
es et aux Chants de leurs Chœurs, ou de quelques vers insérés dans le corps de leurs Poèmes, comme ceux de nos Stances que l'
91 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « II. Point. » pp. 201-218
usion de la pièce le vice est puni, la vertu récompensée, que dans le corps on y sème d’excellents sentiments et des maximes
a dans peu la fièvre et la mort. Le démon se rendra bientôt maître du corps , de la place, après que vous lui aurez laissé pre
usent plus de ravages dans une âme, qu’une viande empoisonnée dans un corps , divertissez-vous à la bonne heure, mais comme de
92 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35
t pas fixe ; leur crime n’étoit puni que par l’exclusion infamante du Corps respectacle qu’elles deshonoroient. Cet établisse
érés dans le même baptême, rachetés par le même sang, nourris du même corps , professant le même Evangile, destinés à la même
pays froid comme le votre, n’aurions-nous pas soin de nous couvrir le corps  ? Nous nous contentons de cacher à la vue ce que
ertume, & la faute de douleur. C’est, pour ainsi-dire, la clef du corps & de l’ame, qui en garde les trésors, & p
e rien ne manque, disoit S. Ambroise, à la décence & au besoin du corps , mais n’accordez rien à la parure : Honestati ve
inesse des nuances. Le dernier soin d’une ame pieuse est de parer son corps . C’est le premier, le grand, ou plutôt l’unique s
e beauté de l’ame, est d’un ordre infiniment supérieur à la parure du corps . On prend ce petit animal pour le symbole de la p
93 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
er, dit le Saint. Eh bien, il en est de même de nos esprits et de nos corps . Ils ont besoin de repos. Pour leur faire support
leur dit-il, que vous me faites violence. Vous pouvez la faire à mon corps  ; mais vous ne pouvez rien sur mon esprit. Au mil
94 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
s empoisonneurs ; parce qu’on n’a rien de plus précieux que la vie du corps , laquelle ils tâchent d’ôter. Avec quelle exécrat
ne peut plus ensuite en empêcher l’effet, il faut qu’il agisse sur le corps  ; il en est de même pour l’âme. Ainsi quand un je
95 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
vous faisiez, vous les aidiez au contraire à circuler par tout votre corps  : vivant tranquilles, vous viviez en santé, vous
Lettre au Roi de Prusse. a. [NDE] Dans son Effets de l'air sur le corps humain considéré dans le son, ou Discours sur le
96 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
les Saints sont doués de toutes les qualités, de toutes les graces du corps & de l’esprit. C’est le plus admirable coup d
ges, ce qui est encore plus absurde, puisque les Anges n’ont point de corps , & que les Saints en auront après la résurrec
e & sans regle, son visage par le fard dont il est enluminé ; son corps , par les ornemens dont il est chargé, les diamans
dale ? Le dommage spirituel de l’ame est bien plus grand que celui du corps , de l’honneur, & de la fortune, dont la repar
ce, la parure, qui la frélarent, blessent mortellement l’ame & le corps . Cette femme fait beaucoup de tort à ses amies, à
ment académique, parce que toutes les femmes étant Académiciennes, ce corps seroit trop nombreux. On tient les grandes scéanc
ger des passans ? Quel objet de commerce offrent les parures de votre corps , qu’elles embelissent pour le mieux débiter ? Que
dées, vos levres flétries, vos dents tombées, vos yeux éteints, votre corps desseché, vos jambes tremblantes, une puanteur ho
97 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
nds Saints ont observé. C’est en l’observant que nous procurons à nos corps en même temps qu’à nos ames leur souveraine felic
eux l’un & l’autre ? Or le bonheur que nous devons procurer à nos corps , ce n’est pas de les abandonner à leurs plaisirs,
, comme éclairé de ses lumiéres, enrichi de ses graces, nourri de son Corps , héritier de son Royaume ? il doit se persuader q
98 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
grand Apôtre, à crucifier vôtre chair, à la châtier, à reduire vôtre corps en servitude ; ce n’est pas ici un état de perfec
vœu qu’au premier ? à voir la delicatesse avec laquelle on traite son corps , à l’indolence & l’oisiveté à laquelle s’aban
étienne ne connoisse & ne permette certains délassemens, & de corps & d’esprit, sans lesquels les travaux paroîtr
99 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
rs les offrirent au peuple, pourvu que l'on créât deux Ædiles de leur corps  ; ce qui fut exécuté. Les Béotiens instituèrent d
ins l'impiété publique de ces Spectacles, ayant écrit, que « tous les corps des Magistrats et des Prêtres s'y trouvent présen
e de chanter et jouer des instruments, soit pour éprouver la force du corps , n'ont point d'autres chefs que les Démons, et qu
100 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXI.  » p. 480
s soit permis de manger des viandes, qui ne servent qu'à affaiblir le corps ; de même le besoin de se divertir ne peut excuser
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