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1 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
ur des Hérésies imaginaires jugera à propos de vous faire réponse. Je connais des gens qui auraient sujet de se plaindre, s’il
de votre lettre. J'espère que cela ne sera pas inutile pour en faire connaître le prix. Le monde passe quelquefois trop légèreme
vez bien senti qu’il n’y a pas d’honneur à gagner. Il commence à être connu dans le monde, et vous savez ce qu’on en a dit en
imaginaires qui en est un, cela pourrait passer à la Chine où l’on ne connaît ni l’un ni l’autre. Mais en France on sait à peu
sait à peu près à quoi l’on s’en doit tenir. On dira que vous ne vous connaissez pas en visionnaires, et que si jamais vous le dev
n formée, il est sûr qu’il y aura quelqu’un de condamné. Le monde s’y connaît  ; il juge ; il fait justice ; mais il veut des pr
t pour faire voir que vous êtes homme de bon goût, et que vous vous y connaissez , vous vous avancez jusqu’à dire qu’il y a grande
ont pleines. Quoi donc, Monsieur, est-il possible que vous n’ayez pas connu la différence qu’il y a des Imaginaires aux Chami
Imaginaires, se réduisent à faire voir que vous n’êtes pas capable de connaître une différence aussi visible et aussi marquée que
? Peut-on mieux pénétrer les replis du cœur humain, et en faire mieux connaître les ruses ? Je ne prétends pas marquer tout ce qu
Si ce n’est là tout le contraire de l’Évangile, j’avoue que je ne m’y connais pas ; et il faut entendre la religion comme Desma
i elle est due, quoiqu’à dire vrai, cette gloire consiste plutôt à se connaître à ces choses, et à être capable de les faire, qu’
norable, même devant les hommes. Mais enfin il n’empêche pas qu’on ne connaisse ce qu’il y a de beau dans les ouvrages de Sophocl
Corneille, et qu’on ne l’estime son prix. On peut même dire qu’il s’y connaît , et qu’il sait les règles par où il en faut juger
ement, au moins elle sert à embellir les histoires, et il est aisé de connaître celles qui ont passé par les mains de ceux qui sa
Monseigneur, que j’aille voler sur les grands chemins ? Cet homme ne connaissait que deux conditions dans le monde, celle de prêtr
lle de prêtre, et celle de voleur de grands chemins. Et vous, vous ne connaissez qu’une sorte de plaisir dans la vie ; la lecture
ocent, mais qui est encore très louable et très utile. Vous avez bien connu qu’il y avait là un peu de mauvaise foi. Et c’est
n’oser les ôter de peur de rendre le livre plus dangereux ; et je ne connais que vous qui les y voulussiez remettre par princi
disent plus rien de nouveau. Cela ne me surprend point. Je commence à connaître votre humeur. Vous jugez à peu près de ces écrits
rien de grand que ces sortes d’ouvrages et leurs auteurs, et vous ne connaissez point d’autres louanges que celles qui leur convi
rsaire du jansénisme. c. [NDE] Petites lettres : nom par lequel sont connues les Lettres au Provincial de Pascal au XVIIe sièc
2 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
ervir ceux à qui elle s’attache le plus obstinément, puisqu’elle fait connaître leur mérite et que c’est elle, pour ainsi dire, q
rites, il serait difficile de trouver un livre plus achevé. Mais vous connaîtrez d’abord que la charité ne fait point parler cet a
ses fautes à tout le monde, au moment que l’on tâche à les lui faire connaître . La première chose où l’auteur de ces Observatio
re connaître. La première chose où l’auteur de ces Observations fait connaître sa passion est que par une affectation qui marque
même temps, par des raisons convaincantes, qu’il ne l’est pas. Je ne connais point cet auteur, mais il faut avouer qu’il aime
ce, puisqu’il en parle si pertinemment que l’on peut croire qu’il s’y connaît mieux qu’à la belle comédie. Après ce beau galima
a dévotion, avec laquelle il a si peu de commerce et qu’il n’a jamais connue , ni par pratique ni par théoried. » Je crois que
tien doit parler de son frère ? Sait-il le fond de sa conscience ? Le connaît -il assez pour cela ?A-t-il toujours été avec lui 
arité, de juger même du fond des âmes et des consciences, qui ne sont connues qu’à Dieu, puisque le même apôtre ditf qu’il n’y
t de conséquence que pour les tartufes. Il y a plus longtemps qu’elle connaît Le Festin de Pierre que ceux qui en parlent. Elle
il le méritât. Ce n’est point un conte, c’est une vérité manifeste et connue de bien des gens. Ce n’est pas que je veuille pre
était difficile de faire paraître un athée sur le théâtre et de faire connaître qu’il l’était, sans le faire parler. Cependant, c
re, par un trait de prudence admirable, a trouvé le moyen de le faire connaître pour ce qu’il est sans le faire raisonner. Je sai
qui secouait la tête, et sa pièce ne doit rien valoir, puisqu’il l’a connu dans le cœur de tous ceux qui avaient mine d’honn
3 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
et de la bienséance. Je voudrais que l’on se fût bien examiné, bien connu , avant que de prendre un parti contre les hommes.
rands talents. Il est un homme qui m’arrache ces réflexions. Si je le connaissais , je ne les communiquerais qu’à lui seul ; s’il n’
uerais qu’à lui seul ; s’il n’était point absent, je chercherais à le connaître pour les lui communiquer ; il les pardonnerait à
r. Il verrait le sentiment dans mes discours ; en les écoutant, il se connaîtrait  ; et en se connaissant, il verrait que, s’il peut
l’esprit le plus droit, aussi aisément qu’elle le porte à juger. J’ai connu cet état, Monsieur ; il m’en reste un souvenir qu
ce moment, ne servent qu’à m’en convaincre : le charme des grâces est connu  ; quand on l’attaque, beaucoup d’esprit ne sert q
er ; il vous faut des raisons ; je suis en état de vous en donner. Je connais les femmes : j’ai eu vos erreurs : le plaisir me
propres réflexions. Les femmes, dites-vous, n’aiment aucun art, ne se connaissent à aucun, et n’ont aucun génie. Elles peuvent réus
des arts ; ils vous diront combien les femmes aiment ces arts, et s’y connaissent . Ils vous diront que les plans les plus ingénieux
ous appelle en ces lieux ? Ah ! n’espérez pas me surprendre ; je vous connais , je connais votre sexe… Si vous le connaissiez, v
en ces lieux ? Ah ! n’espérez pas me surprendre ; je vous connais, je connais votre sexe… Si vous le connaissiez, vous ne le fu
as me surprendre ; je vous connais, je connais votre sexe… Si vous le connaissiez , vous ne le fuiriez point ; vous ne seriez pas da
, et cela arrivera toutes les fois que l’on fuira la beauté…. Ah ! je connais bien la sagesse des maîtres que j’ai écoutés ; je
é…. Ah ! je connais bien la sagesse des maîtres que j’ai écoutés ; je connais bien aussi le danger des conseils que vous voudri
ient faits pour nous rendre heureux ; mon cœur, sans les avoir jamais connus , en chérira toujours l’image ; mais ils ne sont p
t beaucoup à lire vos écrits ingénieux, profonds et sublimes ; à vous connaître , à vous entendre ; si l’on parvenait à détruire l
4 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
avoir ni le dédommagement de la passion, puisqu'elle ne se fit jamais connaître à son amant, encore moins le secours de la religi
s larmes, sans jamais lui dire un mot, lui faire un signe, se laisser connaître  ; et pour comble de prodige, (car tout est prodig
t amant imbécile, qui la voit, qui l'entend toujours à ses côtés, qui connaît au premier mot d'Orvigni le beau-frère de sa maît
vigni le beau-frère de sa maîtresse, qu'il n'avait presque pas vu, ne connaît pas celle dont il avait les traits toujours prése
pas celle dont il avait les traits toujours présents, et qui l'avait connu au premier son de sa voix au milieu de cent autre
s les jours son portrait, qui l'a tous les jours à ses côtés et ne la connaît pas. Enfin ce Frère femelle tombe subitement mala
la piété n'est que la nature !Les Pélagiensc en ont-ils tant dit ? ne connaissaient -ils que la loi et les vertus naturelles ? « Mai
eurs faiblesses. Rien même de plus imprudent à lui. Des Religieux qui connaissent leurs vices secrets, se mépriseront, ou se lieron
nce. Est-ce ignorance d'un Protestant (le sieur Arnaud) ? Mais qui ne connaît ce devoir des Confesseurs ? Est-ce malice d'un li
lle prière plus touchante que le galimatias qu'on fait débiter, on ne connaît aucune trace de catholicité à la Trappe (du sieur
on sans conséquence pour les mœurs ; le théâtre souffre-t-il, veut-il connaître les objets vraiment importants qui vont au cœur,
sevelir dans le tombeau, et achevant de perdre un Religieux dont elle connaissait la passion, puisqu'elle l'avait surpris baisant s
rai plus adorer mon amant. » Il est singulier qu'elle ne se fasse pas connaître , quoique cent fois ses pas, sa voix, son cœur aie
ourquoi vient-elle s'enfermer au grand hasard d'en être à tout moment connue  ? Pour ne pas violer la loi du silence. N'est-il
chœur le dernier mot au lieu d’amen ; ce que la Dame Journaliste, qui connaît aussi peu que le Protestant de Berlin les cérémon
e une décoration nouvelle, on attachait aux coulisses les estampes si connues des exercices de la Trappe qu'on voit dans les bo
e la loi naturelle et le théisme. Si on désavoue ces conséquences, on connaît peu les lois de la logique. Se peut-il que le Mer
ever au-dessus des règles pour produire des beautés. » Un Chrétien ne connaît ni beautés ni génie dans ce qui blesse la religio
nuages. Heureusement ce sombre est rare, il est peu goûté, il est peu connu . La farce vient bientôt après essuyer ces larmes
par un suprême effort : l'impérieux effet d'un miracle suprême. Je ne connais ni les efforts, ni les miracles suprêmes ; les bo
On blesse l'histoire et la géographie. Dans des personnages vrais et connus l'anacronisme est ridicule : l'extinction de la m
5 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
péché mortel ? R. Saint Augustin enseigne qu'il est très difficile de connaître , et très dangereux de décider quels sont les péch
venions plus lâches à éviter toutes sortes de péchés. Car si nous les connaissions , nous ne nous mettrions pas peut-être en peine de
ate Dei]. Lib. 21. c. 27. n. 5.Au lieu que maintenant que nous ne les connaissons pas, nous sommes plus obligés de nous tenir sur n
fort loin de le commettre. Les gens de bien qui considèrent qu'on ne connaît point avec certitude le degré de sa cupidité, et
oupables ? R. Dieu seul peut faire ce discernement, parce que seul il connaît les plus secrètes pensées des cœurs. S'ils ne le
6 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
ce. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve du bien et du mal n’apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a perdu, et l’autre que pa
ueil, et qui n’est présomptueuse que parce qu’elle a mérité de ne pas connaître ce qu’elle vient de perdre. Car c’est une maxime
p.  « Entre les jeunes gens qui vont aux spectacles, y en a-t-il qui connaissent toute la pureté de l’Evangile et toutes les oblig
ît, ou il inspire du dégoût et déplaît : dans le dernier cas, on fait connaître ce qu’on désirait, et ce qu’on était allé cherche
retenir ? Comment peut-on concevoir que des chrétiens à qui on a fait connaître la nécessité de combattre leurs passions, croient
ve pas ce qu’il goûte avec joie. « Il est vrai que peu de personnes connaissent tout le danger des passions, dont on n’est ému qu
et le faux, s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui aiment le monde en connaissent bien l’injustice et la malignité, s’ils profitent
7 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
mander, avant que fermer ma lettre, ce que je viens d’apprendre. Vous connaîtrez par là que j’ai perdu ma cause et que l’Observate
vie partout et ne lui a laissé aucun lieu de retraite, vient enfin de connaître que Molière est vraiment diabolique, que diaboliq
qu’il leur a commandé de prendre, et c’est par là qu’il a voulu faire connaître qu’il ne se laisse pas surprendre aux tartufes et
ire connaître qu’il ne se laisse pas surprendre aux tartufes et qu’il connaît le mérite de ceux que l’on veut opprimer dans son
ît le mérite de ceux que l’on veut opprimer dans son esprit, comme il connaît souvent les vices de ceux que l’on lui veut faire
veut répondre à des gens qui se mêlent de parler de choses qu’ils ne connaissent point. Comme ils ne savent pas eux-mêmes ce qu’il
d’esprit ! Ah, que cet observateur sait marquer les endroits qui font connaître les athées ! Il n’est rien de plus juste que ce q
» Puisqu’il est ainsi, comme on n’en peut douter, puisque, dis-je, on connaît l’hypocrite par ses méchantes actions, lorsqu’il
8 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
oins de mérite à être versificateur, que Poëte. Cependant des Auteurs connus prétendent que la Poésie de style, est-ce qu’il y
ication, il y aura peu d’idées dans cet ouvrage, qu’on ne parvienne à connoître . Les Langues anciennes sont mortes, & nous n’
ux qui les caractérisent & leur servent de base. Ces signes étant connus , l’idée perce, éclate à nos yeux ; ceux qui l’acc
les signes principaux nous échappent d’abord, les moindres nous sont connus . Ils nous éclairent sur la valeur des premiers. L
t à l’egard de la notre. Un Allemand qui liroit un de nos Poëmes sans connoître qu’imparfaitement le François, ne perdroit point
ut beaucoup que toute la Nation l’entende & la parle purement. Je connois un homme qui n’y excelle pas. Il y a quinze ans q
que le Cid plein de défauts, ne se soutient que par la Poësie. C’est connoître bien peu le mérite de ce beau Poëme, que de croir
des exemples dans l’antiquité, Corneille nous en fournit assez. Je ne connois guère de Poëtes, dont les vers soient aussi plein
9 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
rs Spectacles, peut facilement être embrassée par une Nation, qui n’a connu les Spectacles qu’en passant, et dont le goût n’e
nt gloire de soumettre leurs préjugés à la vérité qu’elle leur ferait connaître . Qu’il me soit permis de me flatter que le zèle
sant Serviteur, Louis Riccoboni. a. [NDE] Pierre Ier (1672-1725), connu sous le nom de Pierre le Grand, devient tsar de R
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
ue des Spectacles ne me paraît pas juste. On prétend qu’ils ne furent connus qu’environ deux cens ans avant Aléxandre. Peut-on
miers siécles du monde. La découverte de la vigne fait tout-à-fait connaître la Comédie. La Comédie n’aura pris une certai
demande qu’un peu de réflexion de la part de mes Lecteurs, pour faire connaître toute son évidence. La Tragédie n’est venue q
fait naître le Tragique. Il est certain, que si la Comédie était connue long-tems avant qu’on sacrifiât un bouc au dieu d
ices peu certaines. On s’écriera d’une commune voix, que la Grèce les connut la prémière ; cette opinion me paraît très-mal fo
aire faire de pareils, peint bien les mœurs des prémiers Romains. Ils connurent enfin l’utilité des Arts & des Sciences. Ils
c’est que nos Provinces les plus proches d’eux furent les prémières à connaître l’art des Vers. La Provence & le Languedoc co
représentations des Farces ; preuve convaincante que la Comédie était connue depuis long-tems en France. Les Troubadours, ou l
des, firent adopter à toute l’Europe des pièces bizares. Les Français connurent les prémiers le ridicule de pareils Drames, &
tement ? Les Arts peuvent-ils citer un génie heureux qui les ait fait connaître par son seul travail, ainsi que Térence découvrit
11 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
où il y a tant de Gens de Lettres, & où les Poëtes Grecs sont si connus , le Théâtre Anglois soit approuvé de tout le mond
dia famosa, è grande, les Ouvrages des autres Nations n’y étoient pas connus . Depuis que les Espagnols ont pris un style plus
a parlé qu’avec admiration. Les Etrangers en parlent souvent sans les connoître , & les Italiens sont communément plus disposé
besoin de prouver que le désordre regna par tout, je l’ai assez fait connoître par l’Histoire de la Poësie Dramatique moderne. N
homme sur les Loix d’un Pays où il n’a jamais été, & qu’il n’a pu connoître . Il est aisé de répondre à Pope, que les Régles d
t confondre notre jalousie, sont dans le même goût. J’en ai déja fait connoître le stile : voici la conduite de sa Cléopatre. Apr
ies de l’Arioste, quoique le meilleur Poëte de l’Italie, n’y sont pas connues comme le sont parmi nous celles de Moliere. Dans
difficile qu’elle se perfectionne, si ceux qui sont capables de faire connoître les beautés de l’Art, ne trouvent pas des Auditeu
niere dont ils ont imité quelques-unes de nos meilleures Piéces, font connoître leur goût. Je vais encore le faire connoître, par
meilleures Piéces, font connoître leur goût. Je vais encore le faire connoître , par une Piéce entiérement à eux, & qui est m
12 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
tendre et si susceptible des impressions du vice, ils commencent à le connaître et à se familiariser avec lui. « Ces principes
ls entendent parler de la passion de l’amour ? il faut bien qu’ils la connaissent tôt ou tard. C’est ce que je suis bien éloigné de
es parents s’intéressent-ils à leur conserver cette vertu, s’ils n’en connaissent pas eux-mêmes le prix ? Néanmoins ils sont ensuit
13 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
ce. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve du bien et du mal n’apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a perdu, et l’autre parce
ueil, et qui n’est présomptueuse que parce qu’elle a mérité de ne pas connaître ce qu’elle vient de perdre. Car c’est une maxime
II. Entre les jeunes personnes qui vont au Spectacle, y en a-t-il qui connaissent toute la pureté de l’Evangile, et toutes les obli
ent disposé que ce qu’il aime. XVII. Il est vrai que peu de personnes connaissent tout le danger des passions, dont on n’est ému qu
t le faux, s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui aiment le monde, en connaissent bien l’injustice et la malignité, s’ils profitent
14 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
èrement conservées ; au contraire lorsqu’il a inventé, il nous a fait connaître combien il était exact observateur des règles de
t vrai, il a certainement grand tort : j’aime donc mieux croire qu’il connaissait fort bien tout le mérite de sa Pièce et que la po
rimait et sentant de quelle conséquence il était pour lui de se faire connaître par un ouvrage distingué et digne de la réputatio
ie, pour m’étendre de nouveau sur son sujet ; cependant afin de faire connaître précisement ce que je pense de cette Pièce par ra
donc pas même le temps d’exprimer sa passion, ni Orphise de lui faire connaître si elle y est sensible. En un mot je ne trouve ri
15 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
les et naturels par leur institution primitive ; ils n’avaient jamais connu ces inventions de la Grèce : et après ces louange
reprendre en termes exprès dans leurs écrits, des pratiques qu’ils ne connaissaient pas dans leur nation : il leur suffisait d’établi
spirituel, de flatter les sens par des joies que le peuple charnel ne connaissait pas. Page 3. [« Lettre d’un théologien », page 3
16 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
lui-même alloit voir. Les Grecs si habiles dans tous les beaux Arts, connurent de bonne heure le véritable goût de chaque Piéce
vivre des Ris. Non seulement il faut louer les Grecs d’avoir si bien connu ce qui convient à chaque espece de Poësie, il fau
aut encore les louer d’avoir dans la Poësie Dramatique si promptement connu cette vraisemblance d’une Action, ces trois Unité
on contente de parler un langage qui l’avilit, elle fut longtems sans connoître aucune vraisemblance dans l’Imitation. Le désordr
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
c enthousiasme. Je me réserve d’agiter ailleurs la question, s’il fut connu des Anciens. Méprisable origine de l’Opéra-com
de saint-Laurent à Paris furent les prémières causes qui nous firent connaître l’Opéra-comique. Sans elles nous aurions toujours
onclure, malgré l’expérience & le bon sens que les Italiens ayent connus l’Opéra-Bouffon avant nous. Ils ont été nos maîtr
’observerai en faveur des Anglais, que ce Peuple si sage semble avoir connu avant nous l’Opéra-Bouffon ; il suffit pour s’en
les sots cherchent à déprimer ce qu’ils ont le malheur de ne pouvoir connaître . Soyons-en persuadé, si l’Opéra-Comique n’avait e
de ses rivaux. Les couplet qu’on devait chanter étaient sur des airs connus , on en répandait des copies dans le Partèrre &
18 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
vec les ornements qu'ils avaient portés en jouant leurs Fables, je ne connais point quelle était l'excellence de ce privilège ;
s Rome assez longtemps avant les Poèmes Dramatiques dont l'art ne fut connu du peuple Romain qu'au siècle de Plaute et de Név
ouveau longtemps après par les Atellanes, faute de Comédiens. Et pour connaître que l'on estimait les Tragédiens et Comédiens plu
19 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
mène les enfants, afin qu’ils y apprennent, dit-on, de bonne-heure à connaître le cœur de l’homme, et à en éviter le ridicule.
fatigue de les voir de nouveau. Mais un homme encore un coup, qui ne connaît que le sensible, qui n’a point été élevé dans les
ns les principes de raison, en sera ébloui, et deviendra esclave sans connaître son malheur. Eugene. Tout cela signifie qu’il n’
u avoir l’esprit dont Jésus-Christ est le dispensateur, puisqu’ils ne connaissaient pas Jésus-Christ. Il ne vous reste plus qu’à gara
t la preuve d’avec ce qui n’en est que l’accessoire et l’ornement. Il connaîtra par là que souvent ceux qui font grand bruit ne d
les plus exacts. Theodore. J’avoue qu’il y a peu de personnes qui se connaissent en raisonnements ; et que c’est cause de cela qu’
’il est quelquefois obligé de la leur représenter. Theodore. Il doit connaître l’homme. Eugene. Cette connaissance est bonne à
20 (1764) Comédie pp. 252-254
ière l’ouvrage de M. le Prince de Conti, de M. Bossuet, et l’Ecrit si connu de M. Rousseau de Genève, contre un article de l’
Voyez ma Morale, Tome VI, c. 3, art. 7. Cas II. Licinius, Comédien, connu pour tel, s’étant présenté à Pâques à la Communio
lui a refusée. L’a-t-il pu en conscience ? R. Puisque ce Comédien est connu publiquement pour tel, son Curé a dû lui refuser
21 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
des plus fougueuses passions ? « Combien de personnes qui, avant de connaître ce funeste plaisir, ne trouvaient de joie et de c
’innocence et à la vertu ne soient interdits aux chrétiens ? Quand on connaît les obligations et l’essence du christianisme, on
l ne peut être adoré sur le même autel avec Jésus-Christ. » « Je ne connais pas, dit un auteur, d’esprit plus opposé à l’espr
22 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
irectement opposés à la mortification et à l’humilité Chrétienne ? Je connais un Poète qui est en cela de meilleure foi que not
La raison n’a point été tellement éteinte en eux qu’ils n’aient bien connu les défauts les uns des autres : mais comme les s
courant du Monde, personne durant plus de quatre mille ans n’a pu se connaître soi-même. De manière que d’une part sentant le dé
définir la Comédie, qu’une « assemblée de railleurs ou personne ne se connaît , et où chacun rit des défauts qui les rendent tou
on grand ouvrage et triomphé de ces dévots ignorants qui blâment sans connaître , il prend son ton moqueur, et répond ainsi à ceux
ises, parce que le Prince ne les défend pas. Ne suffit-il pas pour en connaître le crime de consulter la loi qui nous parle au fo
ie. Si nous n’entendons pas ses réponses, consultons l’Eglise qui l’a connue parfaitement. Nous pouvons, sans faire tort à l’E
si savamment, il nous apprend les moyens dont il s’est servi pour en connaître la nature. Premièrement, « il s’en est informé à
re Théologien, et sur son témoignage scandaleux lui déclarer qu’il ne connaît pas assez l’homme, ni les impressions que les obj
la « moindre émotion ». Le Père a recueilli les voix ; et de plus il connaît si bien comment nous sommes faits, qu’il faut l’e
pour nous guérir ne l’a point mise au nombre de ses conseils, lui qui connaissait si bien la nature de nos maux, et le remède qui n
éteste et la foudroie ? D'ou vient que le Peuple de Dieu ne l’a point connue , ou l’a laissée là contre le partage des Païens ?
ruit que les richesses immenses des Comédiens, et ce que le public ne connaît que trop sans que j’en parle. A l’égard des expre
23 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
teurs que sa plume aurait décriés, je réponds, de l’humeur dont je le connais , qu’on n’attendrait point après sa mort pour le c
que vos oreilles avaient entendus, que l’impiété de ce fils, que vous connaissiez pour imaginaire et pour chimérique. Voilà l’endro
ment ce qui peut en avoir quelque apparence. Monsieur de Molière, qui connaît le faible des gens, a prévu fort favorablement qu
ner des nouvelles armes en travaillant pour sa défense. Et comme j’ai connu par là qu’il n’avait pas besoin d’un grand secour
s de la mauvaise opinion qu’il veut donner de vous à ceux qui ne vous connaissent point, il y a lieu d’appréhender encore quelque c
par hasard il arrive que ceux qui liront ce qu’il a fait contre vous connaissent qu’il s’est mépris, et qu’ils ne vous viennent po
24 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
rt de représenter les objets est fort différent de celui de les faire connoître . Le premier plaît sans instruire ; le second inst
e, flatte le peuple & les ignorans, parce qu’il ne leur fait rien connoître , & leur offre seulement l’apparence de ce qu’
voit quelque mélange de vérité dans ses imitations, il faudroit qu’il connût les objets qu’il imite ; il seroit Naturaliste, O
gnorance ; & il ne peint tout, que parce qu’il n’a besoin de rien connoître . Quand il nous offre un Philosophe en méditation,
nir à eux seuls les talens de tous les mortels. Si quelqu’un nous dit connoître un de ces hommes merveilleux, assurons-le, sans h
du plaisir ; en sorte qu’ils prennent les images d’objets qui ne sont connus , ni d’eux, ni des auteurs, pour les objets mêmes,
ages, il les affirme conformes à la vérité : il est donc obligé de la connoître , si son art a quelque réalité ; en peignant tout,
ette foiblesse de l’entendement humain, toujours pressé de juger sans connoître , qui donne prise à tous ces prestiges de magie pa
re ame dépourvue de prudence & de raison, & incapable de rien connoître par elle-même de réel & de vrai*. Ainsi l’art
efois qu’il est impossible à l’homme de prévoir l’avenir, & de se connoître assez lui-même pour sçavoir si ce qui lui arrive
25 (1675) Traité de la comédie « XXX.  » p. 324
plusieurs Chrétiens ne font pas difficulté d'y aller; parce qu'on ne connaît pas la sainteté à laquelle ils sont obligés par l
de Jésus-Christ. Si on regardait la vie Chrétienne par cette vue, on connaîtrait aussitôt combien la Comédie y est opposée ; et il
26 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXX.  » p. 491
plusieurs Chrétiens ne font pas difficulté d'y aller; parce qu'on ne connaît pas la sainteté à laquelle ils sont obligés par l
de Jésus-Christ. Si on regardait la vie chrétienne par cette vue, on connaîtrait aussitôt combien la Comédie y est opposée ; et il
27 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
ilés de lie (injures qui pouvaient avoir pour objet, soit leurs vices connus , soit leurs défauts corporels, soit enfin leurs r
âtre d’Athènes, des Satyres en action ; c’est-à-dire, des Personnages connus & nommés, dont on imitait les ridicules &
l conseilla de même a Denys la lecture des Comédies de ce Poète, pour connaître les mœurs de la République d’Athènes : & c’ét
ps, & représentait sans ménagement les actions de sa vie les plus connues , de quelque nature qu’elles fussent, semble donne
e de Molière, la rencontre d’Harpagon avec son fils, lorsque, sans se connaître , ils viennent traiter ensemble, l’un comme usurie
tend à l’estime publique, qui n’oserait se montrer, s’il croyait être connu comme il se connaît lui-même. La politesse gaze l
blique, qui n’oserait se montrer, s’il croyait être connu comme il se connaît lui-même. La politesse gaze les vices ; mais c’es
28 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
uges dévoués, entraînés par l’esprit de parti, dont les opinions sont connues d’avance, séduits d’ailleurs par les faveurs, ou
arant leur raison, par les vaines terreurs de la superstition. Qui ne connaît les manœuvres des prêtres, pour priver les hommes
; ils sont soumis à l’erreur et au mensonge. Ils semblent redouter de connaître la vérité ; ils brûlent les livres des philosophe
e et moderne, s’est toujours appliquée à étudier le cœur humain, à en connaître les défauts et les vices, et à flatter ses inclin
ls sur cette matière que je n’ai fait qu’effleurer. Je voudrais faire connaître l’origine de l’intolérance et du fanatisme qui dé
x gouvernements eux-mêmes avec une confiance filiale, pour leur faire connaître les abus qui rongent et détruisent sourdement, et
ni de provoquer la haine contre les ministres du culte, que de faire connaître l’immoralité et le fanatisme des mauvais prêtres.
torité spirituelle et l’autorité temporelle. Il est temps qu’il fasse connaître à tous les souverains de l’Europe, qu’il se désis
, ainsi que les ecclésiastiques dans tous leurs grades hiérarchiques, connaissent leurs devoirs et leurs droits légitimes. Les lumi
29 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
vertus, de sa douceur, de sa tendresse envers vous ; une femme qui la connaît comme vous-même, celle qui m’a révélé ce secret q
st toute belle, cette épouse que vous aimez……… Oui, vous l’aimez ; je connais trop bien votre cœur pour en douter : il n’est po
sa voix, son sourire, jusqu’à son geste. Elle s’est nommée ; vous la connaissez  : vous n’ignorez pas combien elle est séduisante 
30 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
tendre et si susceptible des impressions du vice, ils commencent à le connaître et à se familiariser avec lui. Ces principes de c
être, leur apprendront, pour la première fois et toujours trop tôt, à connaître cette passion ; car, quand même il serait vrai de
même il serait vrai de dire que, tôt ou tard, il faut bien qu’ils la connaissent , (ce que je suis très éloigné de croire) il n’y a
31 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
s pas une suprématie orgueilleuse sur le clergé séculier ? Si on veut connaître les processions licencieuses, les farces indécent
iter, ne sont plus applicables aux comédiens français, et nous ferons connaître les décisions des papes à l’appui de nos assertio
, en obtenant la permission de jouer leurs ouvrages, qui étaient déjà connus sous le nom de pièces de moralité. Dans ces pièce
alais-Royal, galeries de Bois, n° 243. 7. [NDA] Ceux qui voudraient connaître les accusations graves qui pèsent sur la réputati
32 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dixième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 242-243
iter ; s’il balance entre ma Rivale & moi ; j’y suis résolue ; je connais un moyen… je l’emploierai. Ne me le demandez pas.
n croit que nous les aurons ici : je voudrais que vous me les fîssiez connaître d’avance.
33 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3
rêtre, c’est un Confesseur qu’on introduit pour nous assurer qu’il ne connaît pas les péchés que des docteurs trop rigoureux at
sonnes de piété et de savoir qui sont en charge dans l’Eglise, et qui connaissent les dispositions des gens du monde ont jugé qu’il
34 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
ième Lettre. De madame Des Tianges. Jeudi 2 novembre. I l ne te connaît pas, non, il ne t’a pas reconnue : en voici la pr
toutes mes fautes ! Que je l’admire ! Elle ignore que je l’ai d’abord connue , & qu’entrevoyant son dessein, j’ai fait l’im
édommagée du cœur que je perds, & dont, autant que personne, j’ai connu le prix : daignez quelquefois permettre que je vo
35 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
Saint Thomas a prise d’Aristote, il faut avouer qu’ils ne l’ont guère connue . Les traducteurs ont tourné ce mot grec eutrapeli
i en toutes manières, il le regardait dans cette homélie, et ceux qui connaissent le génie de Saint Chrysostome, dont tous les disc
uteront pas. Voilà donc ce qu’il a pensé de la vertu d’eutrapélie peu connue des chrétiens de ces premiers temps. Théophylacte
36 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
e que la République, fut admirée universellement. Quoique des Auteurs connus trouvent dans les Poëmes d’Homère, les premières
avantages sur les Romains. En effet, la Langue Grecque étoit à peine connue , qu’Homère en fit le langage des Dieux. Athènes n
e. On m’objectera sans doute que Rome, jusqu’à Auguste, n’avoit point connu l’Epopée, & que cela n’empêcha pas que Virgil
es exploits, parce qu’ils parlent aux yeux : son caractère ne se fait connoître qu’à l’esprit, qu’à la réflexion, qui ne travaill
’ordre universel. Ceux des Poëtes Latins, qui ont commencé à se faire connoître par leurs Tragédies, les écrivoient en Grec, &
37 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
rqué, je fus il y a quelques jours chez Mademoiselle *** : elle ne me connaît pas : je me donnai pour une jeune-personne malheu
le Théâtre : je vantai sa générosité ; je me flatai que sans en être connue , elle prendrait mes intérêts, voudrait bien essay
a défense Et celle de l’hymen ? Vous…  — Ce doute m’offense ; Vous me connaissez peu, si vous me soupçonnez De penser autrement. —
utant plus difficile de s’opposer à la fantaisie de son mari, qu’elle connaissait peu le monde & ses usages ; & que, renfer
elle sait quelqu’un qui n’est pas de la Ville, & qui n’y sera pas connu , qui consentirait à remplacer Mademoiselle *** po
38 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
t de moi ? Vous ne manqueriez pas encore de vous écrier, que je ne me connais point en Auteurs, « que je confonds les Chamillar
e ceux qui condamnent Jansénius, est trop grand, le moyen de se faire connaître dans la foule ? Jetez-vous dans le petit nombre d
ait, ou plutôt n’en changez point du tout, vous ne sauriez être moins connus qu’avec le vôtre : surtout louez vos Messieurs, e
x que lui. Mais, Monsieur, vous qui êtes plaisant, et qui croyez vous connaître en plaisanterie trouvez-vous que le pouvoir proch
point accoutumé d’avoir affaire à des inconnus. Il leur faut des gens connus et des plus élevés en dignité, je ne suis ni l’un
39 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
secours, le Roi ordonnerait qu’on ne reçût point d’Acteur qui ne fût connu pour homme d’honneur, et, comme tel, avoué de sa
n ajoutera qu’il est impossible que des Spectateurs, qui n’ont jamais connu d’autres Spectacles que ceux où l’amour sert de b
célébrer sans cesse et uniquement la passion d’amour. D’ailleurs, ils connaissent trop bien l’Antiquité pour ne pas savoir que les
s de voir leur génie en liberté, et que leurs premiers efforts feront connaître combien l’amour, qu’on croit aujourd’hui l’unique
40 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
c’est sur cela que je crois devoir prévenir mon Lecteur, et lui faire connaître ce que je pense. Je fais cas des règles sans en ê
de guide, et je n’osais même communiquer mes doutes à personne. Je ne connaissais pour lors aucun Ecrivain qui pût m’aider à rectif
in eut dans ce temps là avec le Tasse et ceux de son parti, est assez connue des gens de Lettres : avec ce secours je me défia
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
s eu garde de dire le moindre mot de ses licences, si elles n’étaient connues de tout le monde. Il vaut mieux avertir ses Poète
délicat, nous invitent à nous livrer à la tendresse. Saint Augustin a connu le danger qu’on courait à des représentations tro
l’Auteur immortel de tant de Tragédies célèbres : « Ce n’est pas même connaître le cœur humain de penser qu’on doit plaire davant
pourquoi la bonne compagnie a des plaisirs que les gens grossiers ne connaissent pas… Les Spectateurs en ce cas sont comme les ama
& les personnages n’ayent rien de commun avec ceux qui nous sont connus  ; & de tirer avantage du goût qu’ont les Fran
Il faut se garder de choisir le sujet d’un Drame dans des Ouvrages connus par leur indécence ; parce qu’il est bien diffici
vergondée pour parler avec aussi peu de retenue à un homme qu’elle ne connaît que depuis un jour, tout au plus ? Cette mine fr
autant(8). Si ce ne sont-là des indécences, j’avoue que je ne m’y connais pas. Le Serrurier. Veut-on voir quel est
dit plus haut, qu’il est ridicule de croire gâzer un sujet indécent, connu de tout le monde. On sçait par cœur les Contes de
42 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
n à l’original, comme le portrait d’une jolie femme fait désirer d’en connaître le modèle à ceux qui ne l’ont pas vue ; il est do
ux austères des Pasteurs ou des Philosophes, peut faire désirer de la connaître et de la pratiquer. Or on voit souvent au Théâtre
’on conçoit pour Phèdre, qu’on haïssait si fort avant que de la mieux connaître  ? Il s’en faut bien que Médée opère le même effet
us un Scélérat est heureux, plus il est en horreur à tous ceux qui le connaissent . Un des motifs qui fait que les Comédiens jouent
toïcisme, vous appuyez un peu plus effrontément sur son compte. Je le connais par quelques-uns de ses amis ; je ne l’ai vu qu’u
vôtre. M. de Crébillon vous a obligé, à la première vue et sans vous connaître  ; vous payez son service de la plus noire ingrati
l’avoue, très justement méritée. Avant de m’être procuré l’honneur de connaître M. de Voltaire, la mode de fronder tous ses ouvra
plus flatteuses et les plus capables d’y assurer mon bonheur. Si vous connaissiez un peu mieux les sentiments de la reconnaissance,
’étendue de la mienne : mais vous n’avez appris qu’il faut vous faire connaître jusqu’où ce sentiment peut et doit aller. Je vous
43 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
on ne donne pas même le nom de Communauté, mais de troupe, dont on ne connaît pas l’établissement par une voie juridique. » On
qui était noble, et prit celui de Monfleury, sous lequel seul il est connu , et qui ne sera jamais inséré dans la généalogie
entre eux, à la bonne heure, ils sont faits l’un pour l’autre, ils se connaissent , et par une équitable compensation ils se doivent
’aspirer à des charges, et de s’exposer à l’affront d’un refus. On ne connaît qu’un trait trop singulier pour le passer sous si
lus vile. Je croirais faire un crime de penser que des Magistrats qui connaissent la dignité de leur état, et n’en sont quelquefois
de leur assiduité, de leurs applaudissements, de leur familiarité. Je connais une exception à cette règle, mais je n’en connais
eur familiarité. Je connais une exception à cette règle, mais je n’en connais qu’une. Marguerite de Valois, sœur de François I,
tait pas. Lorsqu’il fut bien affermi sur le trône, et qu’il eut mieux connu les vices de cette engeance, il en purgea l’Itali
l’Empereur à Lambertus, Gouverneur de cette île. La voici, elle fera connaître le génie de l’Auteur, on y trouvera de très bonne
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
Pastorale ». C’est directement tout le contraire. Les Anciens ne connurent point le vrai genre de la Pastorale ; & pourq
p; pourquoi. Il me semble que les Grecs ni les Latins n’ont point connus le vrai genre de la Pastorale, aussi-bien que plu
e comparable à l’Aminte ni au Berger fidèle. Le génie d’une Nation se connaît rarement par les Ouvrages d’un ou de deux de ses
ubin de M. Marmontel, & le Devin du Village, dont l’Auteur est si connu & si digne de l’être. Vous remarquerez que l’
près lui. Jérôme & Fanchonnette, dont il est l’Auteur, fera mieux connaître ce genre singulier que tout ce que j’en pourrai d
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
ec une volupté qu’eux seuls peuvent apprécier, le sentiment qu’ils ne connaissent pas. Et voila du plaisir, mais du plus vrai, pour
ait desert, comme il l’était avec leurs Pièces de Déclamation, ils ne connaissent guères le cœur humain, notre Nation & leurs i
s Pièces, on nous présente des êtres de raison. Gens des Villes, pour connaître le Paysan, il faut avoir vécu long-temps avec lui
nt admirables ; ce sont les hommes par excellence. Ah ! s’ils étaient connus  !… Que ne puis-je tracer ici le tableau de condui
lles est plus naturel que la Comédie-Ariette : l’heureux choix d’airs connus , presque proverbiaux, répand sur ces Pièces une n
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
pièces ne sont pas ordinairement si bonnes, il en est peu qui soient connues hors des Collèges, mais si la pratique est médioc
ins voudrais-je soupçonner la pureté d'intention d'un Auteur que j'ai connu rempli de piété, je dis seulement que c'est un ho
moteurs du théatre. Sans eux, renfermé dans la capitale, tout au plus connu dans trois ou quatre villes du royaume, jamais il
s mêmes sentiments. On apprendra les scènes, on lira les Comédies, on connaîtra les Auteurs, on s'initiera dans tous les mystères
vers de Sénèque ? Cependant le zèle et les bûchers s'allument. Qui ne connaît Corneille, Racine, Voltaire, et le théâtre des Jé
ents, ou pour ménager les suffrages des Grands et du peuple, dont ils connaissaient le goût, ou dans l'idée que c'est un exercice uti
lus d'union dans les familles ? les droits de l'amitié sont-ils mieux connus et plus respectés ? la patrie a-t-elle acquis un
n à faire à quelqu’un qui ne l'a jamais vu ; il fait rire ceux qui le connaissent , si l'enthousiasme ne leur met sur les yeux un ve
47 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
ns qui n’est pas donné à tout le monde, et qui est réservé à ceux qui connaissent le véritable sens de Jansénius. A l’égard des fau
r ces Messieurs a toujours un caractère de bonté que tout le monde ne connaît pas. Il n’importe que l’on compare dans un écrit
ont toujours quelque chose d’utile à l’Eglise. Enfin, il est aisé de connaître , par le soin qu’ils ont pris d’immortaliser ces R
48 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
pper. Mais ce qui concerne les personnages est trop simple & trop connu , pour qu’il fasse la moindre grace au Poète qui s
ir aucune ressemblance avec les caractères déja tracé dans des Pièces connues . Je ferais loin de donner un pareil avis, si le p
arce qu’il leur manquait ce poli, cette fine élégance que les Romains connurent aussi-tôt que le luxe. La plus-part des Hèros des
de chaque Peuple ; il tient tout-à-fait aux mœurs d’une Nation ; les connaître , c’est avoir une idée de ses Pièces enjouées.
49 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
lly. Cet échange ne peut que causer de l’indignation à tous ceux qui connaissent le prix et le mérite de ces deux livres. Le premi
l’y enseignât lui-même : Et c’est apparemment ce qui l’a fait le plus connaître à Rome. Car on peut croire que l’estime que tous
éjouissent chez vous. Mais on a tout lieu de croire que ceux qui n’en connaissent que de plus sérieuses et de plus Chrétiennes, s’e
50 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
onquête de l’Ile de Samos. L’amour de ce Général des Athéniens, était connu de tout le monde, et Sophocle qui était son intim
ela ne fait rien ni pour ni contre moi : je veux seulement vous faire connaître que ces Histoires fournissent assez de passions e
e délicatesse, et je veux bien avouer qu’il y a de certains noms trop connus que je ne voudrais pas donner pour titre à une Pi
reprît de faire cette Tragédie ; mais je voudrais que le sujet en fût connu  : car je ne me souviens d’aucuns événements de l’
ue l’action principale soit conservée avec les circonstances que l’on connaît , il est permis d’ajouter et de changer comme l’on
il est permis d’ajouter et de changer comme l’on veut ce que l’on ne connaît pas, ou ce qui n’est connu que d’un petit nombre
e changer comme l’on veut ce que l’on ne connaît pas, ou ce qui n’est connu que d’un petit nombre de curieux et de Savantsak.
t à l’histoire de l’Eglise, que de changer quelques circonstances peu connues et peu importantes. CLEARQUE. Vous me faites fa
èce n’eût eu un succès plus grand, si le nom d’Argélie eût été un peu connu . C’est un défaut dont il est aisé de se corriger,
vu réussir des Tragédies, dont le nom était inconnu auparavant. On ne connaissait point le Cid avant la Tragédie de Monsieur Cornei
ur Corneille. J’avoue néanmoins que quand le titre d’une Tragédie est connu , cela prépare mieux les esprits, et je ne voudrai
illit guère de succès. ap. [NDE] Il s’agit du Philoctète, encore peu connu au xvii e siècle. aq. [NDE] Ce paragraphe pourra
51 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
once, outre qu’il ne leur échappe pas la moindre expression qui fasse connaître leur passion, je trouve que c’est une espèce d’am
rable femme l’aurait réduite à l’extrémité, si elle ne l’eût pas fait connaître au fils de son époux, dont elle était follement é
ait encore très jeune, et la Thébaïde était son premier essai. Racine connaissait trop bien l’antiquité ; il avait trop lu Sophocle
our le Théâtre de la Réformation. ATRÉE ET TYESTE. Avant que de connaître cette Tragédie de M. Crébillon, j’étais d’une cer
faite ; et, si s’en était ici la place, j’oserais me flatter de faire connaître , dans une courte apologie de cette Pièce, l’art a
ver Rhadamiste, lorsque l’on rejette Mithridate. Zénobie n’est point connue pour ce qu’elle est ; elle porte un nom emprunté,
rmation. Il est vrai que Pilade aime Iphigénie ; mais cet amour n’est connu que par un mot, et est traité avec la plus grande
52 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
dévotion, avec laquelle il a si peu de commerce, et qu’il n’a jamais connue ni par pratique ni par théorie. L’hypocrite et le
e ne contribue pas peu à échauffer sa veine, contre la Religion. « Je connais son humeur, il ne se soucie pas qu’on fronde ses
utant plus librement, que Molière se plaint qu’on le condamne sans le connaître , et que l’on censure ses Pièces sans les avoir vu
de... », en lui reprochant de lancer les pires accusations sans même connaître ce qu’il attaque : « ma comédie, sans l’avoir vue
rer dans le sentiment de tous ceux qui font la foule à ses Pièces, il connaîtrait que l’on n’approuve pas toujours ce qui divertit
amais vu un plus mauvais Bouffon, ni une Farce plus pitoyable ; et je connus par là que le Marquis jouait quelquefois Molière,
de... », en lui reprochant de lancer les pires accusations sans même connaître ce qu’il attaque : « ma comédie, sans l’avoir vue
53 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
vous ne ferez pas mal d’aller à ce jeu, au bal ou à la danse, s’il ne connaît parfaitement toutes les circonstances du lieu, du
nière et des personnes qui s’y rencontrent, et principalement s’il ne connaît certainement la posture et la disposition de votr
naît certainement la posture et la disposition de votre cœur, qui est connu de Dieu seul : Inscrutabile cor hominis, et quis
54 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
quent des Pères Latins, d’une des premières familles de Carthage, qui connaissait bien les spectacles, où il avait souvent été avan
ense de la religion Chrétienne, dont il explique les mystères et fait connaître la sainteté, et contre le paganisme, dont il déco
abstenons de vos plaisirs, de vos pompes, de vos spectacles ; nous en connaissons l’origine profane, et nous en condamnons les douc
» Lactance. L’éloquent Lactance, appelé le Cicéron Chrétien, connaissait le monde, il avait été Païen ; il connaissait la
lé le Cicéron Chrétien, connaissait le monde, il avait été Païen ; il connaissait la Cour, il y avait passé plusieurs années Précep
s, fils du Gouverneur de Carthagène, élevé dans le grand monde, qu’il connaissait parfaitement, a laissé grand nombre d’ouvrages ex
portentis ». Je n’en parle qu’avec peine, je voudrais ne pas même les connaître  : « Piget malum illud, vel nosse. » On ne peut en
rs des Rois et les capitales des empires, et par elle les provinces : connaît -elle quelque mesure ? « Vix poterit in tanta reru
I, son ami. Entre autres ouvrages, il en a fait un sur la Cour, qu’il connaissait bien, intitulé des Désordres ou des futilités des
55 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
e davantage dans les familles ? Les droits de l’amitié sont-ils mieux connus & plus respectés ? La Patrie a-t-elle acquis
l tend au bien, sans regarder autour de lui. Mais il ne suffit pas de connoître la nature du mal, il faut indiquer le remede, &am
d’en trouver la solution ; la lecture des Historiens leur apprendra à connoître l’homme dans toutes ses variétés ; les Orateurs l
mmander & d’obéir. Or, pour bien commander, il faut non-seulement connoître les hommes que l’on conduit, mais encore ceux que
Les exemples viennent ici à l’appui du raisonnement. Depuis que l’on connut , dans la Grece & à Rome, des Ecoles pareilles
it plus d’esprit que Rousseau, &c. Mais on seroit plus curieux de connoître quelles passions sont les plus dangereuses de l’a
56 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
Comédie, qu’au tems de Corneille & de Moliere. C’est ce que fera connoître une Histoire très-abrégée, dans laquelle je ne pr
’Œdippe. Les Espagnols disputent aux Italiens la gloire d’avoir fait connoître les premiers la Tragédie, puisque D. Montiano dan
ut ordonné de n’y jouer que des Sujets profanes. Cependant pour faire connoître que ce Bâtiment leur appartenoit, ils mirent sur
is, elles y firent oublier celles de Vondel. La Poësie Dramatique fut connue en Allemagne plus tard que par tout ailleurs, &am
l’Italie le goût de la belle Nature ; mais enfin nos Tragédies mieux connues , forcerent ceux qui les méprisoient, à prendre un
Poëtes avoient su exciter une Pitié charmante ? Nos belles Tragédies connues aujourd’hui en Espagne, y ont aussi introduit un
57 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
Chapitre XII. Des Spectateurs. CE n’est pas le tout de bien connaître les différentes parties d’un Drame ; il faut savo
tort, si chacun l’avait adoptée ; au moins il a la gloire de l’avoir connue en partie. On conclura aisément de ce que je vien
58 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
s ! Ses Œuvres achevés éternisent sa gloire. ***  Combien d’Auteurs connus , qu’on passe sous silence, De leurs prédécesseurs
s ces grands hommes, Ces modèles parfaits et ces Maîtres de l’art Qui connaissent de tout, et qui dans tout ont part ; Je les laiss
59 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
; dans un âge si susceptible des impressions du vice on commence à le connoître & à se familiariser avec lui. Ces principes d
s plus pernicieuses impressions, ils y apprennent toujours trop tôt à connoître & à sentir l’amour ; & quand même il sero
é, instruit par une expérience de quarante années, courageux, qui ose connoître & dire la vérité, quoiqu’avec beaucoup de mod
a renaissance du théatre, il ne parle que de cinquante-trois des plus connues , des mieux accueillies. Il ne daigne pas même jet
re, ce qui seroit presque le détruire : d’ailleurs ces amours sont si connus , que quelque précaution qu’on prenne pour les dég
La réformation ne peut adopter cette piece. En voilà assez pour faire connoître le goût & le système de Riccoboni. Je ne parl
l propose. 1.° Aucun Acteur ne sera reçu qui ne soit homme d’honneur, connu & avoué de sa famille, dont il rapportera des
ent conduits à la vérité. Il ne faut qu’étudier les vivans, pour bien connoître les morts. Nous avons en petit ce que nos pères a
60 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
tout péché réduit, et ne passe pas le for intérieur. Si le péché est connu , il doit en priver devant les hommes ; Dieu l’a e
hez lui, comme sont la plupart des Acteurs et des Actrices, est moins connu . Il ne monte pas sur un théâtre étaler son crime,
bsolution. Sa notoriété n’est pas une sentence, ce n’est que le péché connu . Un Pasteur qui fait sortir la brebis d’un pâtura
s, parce que quoique communs parmi les Théologiens, ils sont fort peu connus des amateurs du théâtre. Une censure en général e
es, il faut convenir que cela est vrai. Mais aussi, pour peu que l’on connaisse l’ancienne discipline et les anciens canons, on n
ples, occupés de croisades, de joutes, de tournois, de chevalerie, ne connaissaient que des vielleurs, jongleurs, tabarins, danseurs
fréquenté le théâtre, peu de lois dans la discipline qui soient plus connues , contre lesquelles on ait moins réclamé, que l’ex
ls ont fait depuis ce qu’ils auraient dû faire d’abord, s’ils avaient connu le noble désintéressement des Comédiens ; ils ont
61 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
, qui , selon les apparences, fut la prémière représentation en règle connue des hommes. Il est bien certain que l’action d’un
dit tout haut à l’oreille de cinq ou six personnes discretes, qu’elle connaît bien là son amie ; le petit Maître sourit à l’esq
ms reculés de l’histoire, ni parcourir de vastes contrées, pour mieux connaître les Hèros qu’elle fait agir ; ses Personnages son
62 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
confession si on cherchait en soi-même les causes du mal. Qui saurait connaître ce que c’est en l’homme qu’un certain fond de joi
e et vague au plaisir des sens qui ne tend à rien et qui tend à tout, connaîtrait la source secrète des plus grands péchés. C’est c
e grand affaiblissement est déjà un commencement de chute. Si l’on ne connaît de maux aux hommes que ceux qu’ils sentent et qu’
63 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
rité spirituelle sur l’autorité temporelle. On le soupçonne de ne pas connaître les circonstances qui favorisèrent, en France, l’
fin, par quelle raison M. de Sénancourt, que je n’ai pas l’honneur de connaître , m’a attaqué si gauchement et avec si peu d’espri
présente point une analyse claire de mon ouvrage, et n’en fait point connaître les parties principales. Il aurait dû en saisir l
64 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
es conditions il faudrait pour qu’une Tragédie fût parfaite ? Je n’en connais qu’une seule. Il faudrait qu’elle nous rendît mei
squels on s’efforce de nous le montrer ? Pourquoi ne nous point faire connaître l’amour sous une forme estimable ? Il n’a point d
e l’ambition ; et M. de Voltaire se résout à s’écarter d’une histoire connue en faveur d’une épisode qui détruit le fonds de s
65 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
que commet le clergé de l’exiger, et les procureurs du Roi doivent en connaître , pag. 132, 134. Aix, en Provence (procession d’)
.   Langres, les évêques de Langres donnent des statuts à la société connue sous le nom de Mère Folle à Dijon, et en recoiven
argés de la censure de nos premières comédies, pag. 108 ; ils doivent connaître du délit que le clergé commet en demandant l’abju
iviles, et les diplômes de nos rois, les procureurs du roi doivent en connaître , pag. 134, 135 et 182. Servante ; aucune servant
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
Le Lapon qui vit sous la neige, & l’Africain brûlé par le soleil, connaissent les charmes de l’harmonie. Les Sauvages les plus
e de prononcer les mots. Il suffit aussi de lire nos bons Poètes pour connaître que notre langue sait même très-souvent peindre l
isonnemens, qui tendaient à nous ôter jusqu’à la moindre espérance de connaître la Mélodie, sont tombés en pure perte. Il est si
de celle des Italiens ; c’est-à-dire que je veux éssayer de les faire connaître l’une & l’autre, de manière qu’on puisse les
arques, on distinguera tout de suite les divers genres de musique. On connaîtra , par éxemple, que la Romance d’On ne s’avise jama
çais. Il serait trop long de citer d’autres Drames. On peut aussi connaître les divers genres de nos Compositeurs de musique
e Lubin, lorsqu’il arrive sur la Scène, dans l’espèce de Pastorale si connue d’Annette & Lubin, remplit toutes les conditi
67 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
et d’aboiement, d’autant plus remarquables, qu’ils tendraient à faire connaître les différentes nuances de l’hypocrisie et de la
t l’affermissement de la religion catholique, elles refusent de faire connaître leurs constitutions et leurs règlements, non seul
er habilement ce levier politique, et comme un autre Archimède, il en connaît toute la puissance, et il a trouvé le point d’app
ets ; ils savent tout ce qui se passe dans l’intérieur des maisons et connaissent les actions et surtout la manière de penser de ch
idèle du culte de cette divinité chérie de tous les peuples ? Il n’en connaissait pas le prix et ne fut pas digne d’en être inspiré
point de vue dans lequel j’ai placé le portrait que j’ai voulu faire connaître , et dont j’ai été à portée d’observer l’original,
de tous les partis, qui veulent renverser les ministres actuels ; on connaîtra mes motifs en lisant la Notice que j’ai placée à
68 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
y avoit été vaincu & jetté dans les fers, & n’étoit cependant connu de personne. Sur un faux avis, donné à dessein pa
rmée pour une si heureuse expédition. Zaraès revient ensuite, se fait connoître , dit au Roi que c’est la scène du poignard tombé
69 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
ourceaugnac, la Femme juge et partie, Arlequin Procureur, etc. Qui ne connaît la comédie des Plaideurs du doucereux Racine ? On
oique à la vérité les poètes Magistrats sont en petit nombre, on n’en connaît qu’un de quelque nom assez distingué d’ailleurs p
. Débarrassés de la gênante décence de leur profession, n’étant point connus , et se flattant de ne pas l’être, ils s’y permett
l’Etat, les cacher dans la foule ; n’étant point affichés ni souvent connus , les affronts et les fautes ne retombent point su
sentiments de conserver la décence et les marques de la dignité. Les connaît -on, les souffrirait-on à la comédie ? Nous l’avon
e lui aient pas obtenu la préférence sur son concurrent, homme formé, connu , et, à en juger par son style, bien plus agréable
70 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatrième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 28-32
lui aurait conseillé de faire. Oui, ma chère, dissimule : puisque tu connais ta Rivale, étudie-la, pénètre-la, copie-la, surpa
gitime sont devenus sans piquant & sans saveur ; ils ne sont plus connus que d’un petit nombre d’honnêtes gens, assez heur
71 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
de les adopter ou de les avouer aujourd’hui, la Logique que vous leur connoissez doit naturellement les y conduire, ou les laisser
Religion Protestante en général, en assurant que la logique que vous connoissez à ses Ministres les conduit naturellement au Soci
nsidérer que cette même philosophie & cette logique que vous nous connoissez , & dont vous faites éloge, au lieu de nous él
72 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
es lueurs qui promettent une plus grande lumière. L’Auteur s’est fait connoître , s’est placé, & ses vues sont remplies, au mo
plûpart n’ont besoin, pour se distinguer dans la carriere, que de la connoître  : servez d’appui à ces tendres plantes, à qui la
ela ne paroît-il pas extraordinaire aux étrangers, qui font gloire de connoître & de fréquenter ceux qui cultivent les Scienc
73 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
veur de la Comédie. Monseigneur, Si j’avais l’honneur d’être mieux connu de Votre Grandeur, je prendrais la liberté de l’a
y aller. Tous ceux qui se sont déchaînés contre elle ne sont pas plus connus qu’ils l’étaient auparavant, ou s’ils le sont ce
à quelque chose de plus sérieux, mon obéissance à ses Ordres lui fera connaître avec combien de soumission et de respect je suis,
74 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
est estimé l’un des plus beaux esprits de de-là la mer, et passe pour connaître à fond les grâces propres de sa langue. Et l’on r
onner au public un Recueil de ses Poésies, et dont le mérite est trop connu par ses Poèmes, de l’Art de Prêcher et de l’Amiti
Anglais : j’espère que M. Collier ne s’en formalisera point, lui qui connaît toute la délicatesse, et du langage et du génie F
75 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
ècles. Descartes et Gassendi ont découvert des vérités qu’Aristote ne connaissait pas : Corneille a trouvé des beautés pour le Théâ
Corneille a trouvé des beautés pour le Théâtre qui ne lui étaient pas connues  : nos Philosophes ont remarqué des erreurs dans s
and, le fabuleux. Je ne veux pas comparer la Pharsale à l’Enéide ; je connais la juste différence de leur valeur : mais à l’éga
ient à chaque événement, ou leurs frayeurs, ou leurs larmes. Aristote connut bien le préjudice que cela pourrait faire aux Ath
76 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
& voyons pourquoi les Comédiens y furent meprisés. Les Romains ne connurent que très-tard les pieces de théâtre ; ce ne fut q
hane & de Ménandre. Ils furent aussi les derniers Poëtes comiques connus . Sous Auguste l’Empire devenu tranquille, produis
Médée par Ovide, & dans Ajax par Auguste, les trois seules pieces connues , celles de Seneque n’ayant jamais été jouées. Ces
furent ceux qui se sentirent moins de la barbarie générale. Les plus connus sont Arnauld Daniel de Tarascon, qui vivoit en 11
aussi au rang des Poëtes Provençaux, l’Empereur Fréderic Barberousse, connu par les vers qu’il fit en 1162, lorsque Raymond B
ce & a commencé avec lui. Les premiers Marchands ont dû être ceux connus aujourd’hui sous le nom de Charlatans, Joueurs de
es passions, & offrir aux spectateurs des imitations dont il doit connoître les modeles. C’est celui qui peint le mieux, qui
é & qui ont imaginé ce genre de spectacle, semblent l’avoir mieux connu . C’est d’eux que nous tenons l’usage, à chaque re
e. Il est ridicule qu’à des assemblées où chacun se rassemble sans se connoître , & en achetant seulement le droit de s’y rend
des Rois de leur patrie, après Pindare & Horace ils apprendront à connoître les Poëtes François qui ont illustré les Lettres,
77 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
ieux j’ose blâmer Venus ; Pour le Dieu des plaisirs mes respects sont connus . A Savert, son Petrone. Lettre XIV.     De nos
cats Du fer & de l’acier dont s’arment les soldats. Il n’a jamais connu Vauban, Folard, Euclide, Son Code Militaire est l
ont pas flâtés ; qui oseroit les adopter ? Mais aussi, qui doit mieux connoître un grand Poëte, qu’un Roi Poëte, son intime ami ?
ître un grand Poëte, qu’un Roi Poëte, son intime ami ? qui doit mieux connoître un Philosophe, qu’un Roi Philosophe ? qui auroit
t genre. Puissant & fameux Sak, ce suppot de Calvin, Ce zélateur connu du sexe feminin, Qui deux fois par semaine, en st
s-je en tremblant ? Dieu garde, de ma vie. Quoi, vous, Prélat, qui ne connoissez rien, Vous décidez & du mal & du bien ? A
lus précieuse que ses talens. Depuis cet heureux moment il n’est plus connu à Berlin. Autre lien qui forme l’alliance la plus
78 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
le spectacle était tout à fait châtié ? Montaigne, qui se vantait de connaître le monde, croyait-il le public décidé pour la mod
sage et la pudeur avaient fait conserver sur le théâtre, où l’on n’en connaît presque plus. C’est de ne pas y paraître sans cei
res traits de Cicéron dans cet ouvrage : ceux-là suffisent pour faire connaître ses sentiments. Il faudrait extraire une grande p
ositions sur les femmes débauchées, comme de l’argent volé dont on ne connaît pas le maître, comme des restitutions des usurier
nt dans leurs écritures la qualité de Comédiens, que les Tribunaux ne connaissent pas. C’est la remarque de M. l’Avocat général dan
lle ne consiste que dans l’imitation de ses défauts. Ce serait en mal connaître l’institution que de la comparer avec nos pièces
âces, en s’habillant comme des Actrices. Concluons que c’est bien mal connaître l’histoire et la jurisprudence, ou vouloir en imp
79 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
is, dit-on, ce ne sont que des crimes en peinture, dont tout le monde connaît le faux, et par là sans conséquence. La punition
et par là sans conséquence. La punition en est-elle plus réelle ? en connaît -on moins le faux ? Ce n'est donc qu'un remède en
dans le froid, le contraint, l’invraisemblable (mot nouveau que je ne connais point). Il rapporte nombre de pièces où la vertu
e son esprit et de sa vertu. Elle est d'autant plus croyable, qu'elle connaît mieux qu'une autre un spectacle pour lequel elle
nt des gestes de désespoir qui n'ont pas besoin de paroles pour faire connaître l'excès de leur douleur. Pourrait-on croire qu'un
dans des ouvrages qui portent le sceau de l'autorité publique : on y connaît les bienséances. Nouveau trait de la corruption d
e pardon est une faiblesse. La charité, l'amour des ennemis, sont-ils connus sur la scène ? L'intempérance et la paresse sont
80 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
e chaque Peuple éxige de ses Auteurs Dramatiques. Le Poète qui voudra connaître particuliérement le Théâtre auquel son génie le p
Scène est décorée de nos jours de Poèmes dont le genre n’était guères connu autrefois. La Comédie larmoyante, l’Opéra-Bouffon
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
écieuses. Satisfait-il à cette obligation indispensable ? Il fait connaître plusieurs Gens à Talens. Les Drames des Théât
du dix-huitième Siècle ; nos mœurs, notre façon de penser lui seront connues . Elle apprendra avec quel soin nous cultivions le
82 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
ous trompez. Etourdi par l’enchantement du spectacle, vous n’avez pas connu ce qui se passait en vous. Dans le saint lieu mêm
tes de divertissements, il a écrit tout ce qui est capable d’en faire connaître le ridicule, le danger et le venin. Ce grand Sain
83 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
s qu’elle a prononcées contre elle et contre les Comédiens. M. Fagan, connu par plusieurs Pièces de Théâtre qui ont réussi, (
on parle. A l’analyse qu’en fait M.F. on ne croirait pas, si on ne la connaissait , que sous le vain prétexte de réprimer la mauvais
r publiquement, et de le faire paraître au grand jour. Ceux qui ne le connaissent pas apprennent à le connaître ; il n’effraie pas
araître au grand jour. Ceux qui ne le connaissent pas apprennent à le connaître  ; il n’effraie pas ceux qui le connaissent déjà.
naissent pas apprennent à le connaître ; il n’effraie pas ceux qui le connaissent déjà. ACTE III. Scène 3. « … … … … … L’amour
fet de Comédie où cela ne soit ; les passages sont si fréquents et si connus , qu’il n’est pas possible de les détailler, sans
s ne roulent toutes que sur des intrigues amoureuses ; on y apprend à connaître ce malheureux sentiment dans tous ses degrés, dan
, principalement celles de Dancourt et de Legrand. Pour peu qu’on les connaisse , on conviendra que je les apprécie ce qu’elles va
doute fort que celui dont elle partait eût été aussi loin, s’il avait connu par lui-même les Pièces qui en étaient l’objet. A
and but paraît être uniquement de briller, et de se faire promptement connaître et admirer du public, de se donner en quelque sor
e après les avoir allumées. Il fait voir que les anciens Tragiques ne connaissaient point cette passion, et que leur Théâtre ne se so
présente, on croit devoir le justifier un peu aux yeux de ceux qui ne connaîtraient pas son ouvrage ; on ne craint rien de ceux qui l
i ne connaîtraient pas son ouvrage ; on ne craint rien de ceux qui le connaissent . M.F. l’accuse d’abord d’avoir soutenu que les Pi
her le bon grain ; qu’elle doit tourner toute son application à faire connaître cette ivraie aux Fidèles, et à leur en donner de
rance. Il est fâcheux que M.F. nous ait dérobé l’avantage de la mieux connaître , et qu’il ait enseveli un nom si précieux dans le
eveli un nom si précieux dans les ténèbres. Il est cependant utile de connaître ceux que l’on donne pour exemple. A la peinture q
r ? Comment les peignant si bien, seraient-elles supposées ne les pas connaître , et ne les pas sentir ? Comment faites pour le pl
84 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
avoué qu’elles achevaient de lire la Nouvelle-Héloïse, & qu’elles connaissaient la Lettre de M. Rousseau à M. d’Alembert, la Réfo
Ouvrages n’ont fait aucune impression sur le jeune Des Arcis ; il ne connaît pas plus le Théâtre que sa maitresse & sa sœu
par exemple ? Cet Auteur, ancien Comédien, devait mieux que personne, connaître les inconvéniens de son état : il est une passion
t un objet indifférent, devient pour lui une occasion de chute : j’ai connu un de ces hommes saints, que le bruit de la march
gnèrent chez les Anciens, & qui vous feraient frémir, si vous les connaissiez … Cependant, comme je me défie de mes lumières, ra
défie de mes lumières, rapportons-nous-en à monsieur Des Tianges, qui connaît les Spectacles, le Monde & la Capitale. D
j’ai pris ce délassement, c’est qu’il est un temps où l’on doit tout connaître par soi-même : devenu père-de-famille, je devais
la terre : mais les Drames qui les lui retracent, ne les lui font pas connaître  ; il a vu ces traits dans la Fable & dans l’H
s en général) pourrait être dangereux chez un Peuple innocent, qui ne connaîtrait ni les écarts de notre siècle, ni les crimes des
p; du mal, il ne peut être qu’avantageux : lorsqu’une fois le mal est connu , il n’y a plus à barguigner ; il faut le montrer
ur & de monsieur Des Tianges les lumières dont j’ai besoin. Je ne connais pas nos Spectacles, ainsi, je veux croire, qu’il
e pas le style règlementaire ; mais votre sexe n’est pas obligé de le connaître comme monsieur D’Alzan. Vos idées sur le genre de
nt étaler aux yeux du Public tous les talens qu’ils auront acquis, on connaître leur mérite ; il sera employé, recompensé : ce ne
e nos Acteurs seront pures : quel est le Jeune-homme, la Jeune-fille, connus , estimés d’une Ville entière, qui oseront se manq
é, pour qui les moindres choses sont des merveilles, parce qu’elle ne connaît rien ; qui veut tout voir, tout imiter ; les enfa
cer lui-même sur l’autel. Les actions de ces troisièmes Dieux étaient connues  : avec quelques additions, que la tradition orale
Romains, dont les Comédies Atellanes furent une suite : elles étaient connues chez les Peuples d’Italie longtemps avant la fond
la Tragédie & la Comédie, ainsi que les premiers Auteurs-Acteurs connus . Plaçons à la tête, pour satisfaire à l’ancien pr
de Sophocle & d’Euripide. Il se présente peu d’Acteurs Grecs : on connaît un Néoptolème : Tragédien, un Archélaüs, cet Aris
l’étendue que nous avons à parcourir, n’est pas grande : deux Nations connues , voilà tout. Des Grecs, nous passons aux Romains.
ie, puis a Rome par la Jeunesse, forment le premier genre de Comédies connu dans cette contrée. Lorsqu’en 390, selon Tite-Liv
hez les Romains. A Plaute, succéda Térence, un Africain affranchi. On connaît encore un Plautius : Virginius & Roscius comp
qui fit des progrès si rapides en Grèce, dès qu’Epicharmus l’eut fait connaître , se cacha longtemps à Paris dans des Tavernes &am
nt-ils bien dignes de l’estime publique ? C’est en exposant des faits connus que j’attaquerais les Comédiens, si je pensais co
mbres idées le reste des Misomimes ; il est des gens qui n’ont jamais connu la nature ; toujours guindés au-dessus de l’human
erce. [C’est-à-dire, que des Spectacles au-dessus de tout ce que l’on connaît , attiroraient l’Etranger, & feraient aimer la
s dans la médiocrité, se passionner pour l’art déclamatoire : j’en ai connu beaucoup, qui, s’ils eussent pu choisir, auraient
85 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
uivie de personnes très propres et de fort bonne mine ne la faisaient connaître . Ses paroles et ses grimaces témoignent également
avec laquelle elle juge de l’esprit et de la conduite d’aujourd’hui, connaît tous ces gens-là mieux qu’elle-même, et reçoit un
c’est-à-dire, selon Aristote, qu’on dépeint le Valet pour faire mieux connaître le Maître. La Suivante, sur ce propos, continuant
tère, tel qu’il le faut pour la suite, d’une vraie femme de bien, qui connaît parfaitement ses véritables devoirs et qui y sati
contraire doit augmenter la vénération qui leur est due, quand on les connaît parfaitement ». Là-dessus, la Vieille arrive, et
emps, des exemples de sa jeunesse, et des citations de gens qu’elle a connus . Son Fils a beau se tuer de lui répéter qu’« il l
bien ; parce qu’étant plus intéressés, ils considèrent davantage, et connaissent mieux combien ils se peuvent être utiles les uns
ulphe de faire discerner le poison que les autres avaient faute de le connaître  ; à cela près, je ne me mêle point de juger des c
rce qu’elles n’y sont cherchées que de ceux qui les aiment et qui les connaissent  ; et que comme si on se défiait de leur force et
s à cela deux choses ; l’une, que dans l’opinion de tous les gens qui connaissent le monde, ce péché, moralement parlant, est le pl
ue vous demandez. Quoique la nature nous ait fait naître capables de connaître la Raison pour la suivre, pourtant jugeant bien q
nable, pour nous en faire apercevoir, et nous obliger à le fuir. Pour connaître ce Ridicule il faut connaître la Raison dont il s
cevoir, et nous obliger à le fuir. Pour connaître ce Ridicule il faut connaître la Raison dont il signifie le défaut, et voir en
ar la première apparence de ressemblance qu’ils ont avec ce qu’elle a connu auparavant, et qui frappe d’abord les sens. Cela
86 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44
me Suédoise avoit été long-temps à la Cour de Charles, & en étoit connue . A sa naissance, aux graces, à sa beauté, elle jo
permet à son Ambassadrice de n’être pas trop difficile : c’étoit mal connoître son ennemi. La Comtesse met envain tout en œuvre
foule de déguisemens, de marches, de contre-marches, pour n’être pas connu  ; quoique par-tout il y eût ordre de lui rendre l
libre-arbitre. Dans ce portrait d’après nature l’original est aisé à connoître . Voltaire a voulu faire honneur à la Philosophie,
87 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
ation en ont fait un prétendu besoin. Mais les Empereurs Chrétiens ne connaissaient rien de plus nécessaire que le culte et la loi de
a comédie ! Cet heureux temps n’est plus, les Acteurs et les amateurs connaissent -ils des temps consacrés au service de Dieu ? « Ut
t les Païens. « Quoique d’une religion différente, dit la loi, ils ne connaissent point nos fêtes, ils doivent les respecter et s’a
rême, la semaine sainte, la semaine de Pâques (Voilà toutes les fêtes connues alors dans l’Eglise). C’étaient, dit-il, des jour
es et de tous les états, y va qui veut. Dans l’autre ce sont des gens connus et choisis ; point de mélange de sexe, les états
reprend fortement le peuple d’y avoir assisté pendant le carême. Mais connaît -on les saints Pères à la comédie ? un Acteur est-
88 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
ait écrire, doit, je crois, m’attirer les suffrages de ceux qui ne me connaissent pas. Il leur prouve la pureté de mon ame, & l
l veut parler des Français ; son Devin de Village est la preuve qu’il connaît l’esprit & le goût de la nation ; il a donc c
s. Combien ne doit-il pas sentir de remords, s’il était fait pour les connaître  ? Les Spectacles ont-ils corrompu nos mœurs ? La
pour vertu que d’absurdes préjugés, dédaigne un Art dont elle ne peut connaître les beautés : un Roquet qui m’aboie, est-il fait
t d’infortunés qu’on égorgeait par ses ordres. » Mauvaise preuve : je connais des gens de toutes sortes de religions, qui sont
’impostures. Je puis lui citer Agathe Sticotti, Epouse de Labédoyere, connue par ses Vertus & par ses infortunes. Isabelle
de Padoue, dont les vers sont estimés. Madame d’Erval dont j’ai fort connu le Mari à notre Cour, aussi honnête homme que sa
Papia Poppæa, au sujet des mariages des Comédiennes, s’il n’en avait connu toute l’extravagance. Car enfin, qu’en serait-il
nt pas y être mélancoliques & naturellement un peu bourus. « Pour connoître les Hommes, dit-il, il faut étudier les Femmes. »
. Je ne m’y suis jamais trompé, j’ai pris souvent plaisir à les faire connaître , ennemi juré de la canaille, & je le prouve.
laire, j’aurai dans ma manche tous les Saints des deux sexes, passés, connus , inconnus. L’Hérésiarque Augustin,32 indigné ains
est défendre à l’Homme d’être malade. » Mais avec sa permission, j’ai connu des Hommes à qui l’on aurait fait en vain cette d
es bannit infâmement, plusieurs subirent les derniers supplices. J’en connais qui n’étant pas sortis du Royaume, jeunes encore,
re, la gloire de la France, qu’en vain l’envie a tâché de noircir, en connaissait mieux l’importance & l’efficacité que notre D
ler avec les Partisans de Silène) que de toutes les passions, je n’en connais pas de plus basse & de plus crapuleuse ; elle
e plus l’yvresse, sont ceux qui ont plus d’intérêt à s’en garantir. » Connaître le danger d’une chose, & l’éviter, caractéris
tout sujet de m’en louer, & l’amitié du seul d’entre eux que j’ai connu particulièrement, ne peut qu’honorer un honnête H
, qui l’a déterminé à écrire contre les Spectacles. « Le seul qu’il a connu ne peut qu’honorer un honnête Homme. » C’est donc
Eratostrate ou Erostrate, Homme obscur de cette Ville. 39. J’en ai connu un dont le profond savoir a mérité la confiance d
89 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
examinés sous tous leurs points de vue, qui, peut-être même sans les connaître , condamnent les Spectacles en général, ou de ces
bre, & des maux presque irremédiables qu’enfantent ces Trétaux 7, connus d’abord sous le nom de Spectacles Forains, ou au
es chûtes les plus humiliantes. Mais comme il importe que le mal soit connu , pour y remédier, & que j’entre dans vos vues
ux, qui ne rapportent que des fruits amers, lesquels ne sont que trop connaître le terroir empoisonné qui les produit. I. La per
pour me servir des expressions d’un Agréable, qui avait appris à les connaître à ses propres dépens, les galeries de la sœur aîn
deux jeunes gens morts de la grande maladie, qu’ils n’auraient jamais connue , si les Salles du Rempart n’eussent pas existées.
continue, avant une vingtaine d’années nos filles & nos femmes ne connaîtront plus qu’une seule profession, celle d’Actrices Fo
qu’on représente si stupide, & qui par conséquent ne doit pas s’y connaître  ; n’est-ce pas semer des perles devant des pource
la pénétration d’esprit nécessaire, pour apprécier les beautés & connaître les défauts des Ouvrages de nos grands Maîtres, c
esJe ne suis pas assez injuste pour les regarder tous du même œil. Je connais de ces maisons où les jeunes demoiselles, qui y t
es gens sans aveu, de ces bandits même, dont elle a tant d’intérêt de connaître les actions & les démarches. On arrête tous l
amp; célébrer les merveilles de son siecle, supérieur aux trois, déjà connus dans les Fastes de l’Univers46. Voilà, Monsieur,
e. 1. L’heureuse influence du Théatre sur tous les Peuples qui l’ont connu , prouve assez son utilité. La Comédie corrige, &a
avec ces Entrepreneurs, & que je n’ai pas même l’avantage de les connaître , ils ne peuvent m’en supposer d’autres. 17. Let
isme pousse trop avant contre les Théatres. Si on ne les avait jamais connus , peut être serait-ce un bien. S’ils sont un mal,
a suppression totale. O France ! félicite-toi d’avoir un Monarque qui connaît tes vrais intérêts, & qui saisit les occasion
s, sont toujours fort grossieres, puisque la débauche y préside. J’en connais plus d’un qui aujourd’hui maudit encore le moment
sur les Euménides, traduction des Tragedies d’Eschyle, tout le monde connaît le mérite de cet ouvrage. Je ne suis pas assez in
. Je ne suis pas assez injuste pour les regarder tous du même œil. Je connais de ces maisons où les jeunes demoiselles, qui y t
90 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
prend dans les communautés et les collèges, mais que certainement ne connaissent pas sur le théâtre les gens sans mœurs qui les do
ifié qu’en y renonçant ? Mais on n’a pas eu occasion de les refuser ; connaissent -ils les exercices de piété ? ils ne célèbrent que
ce que pouvaient faire leurs adorateurs. Parmi des Chrétiens qui les connaissent et font profession de les mépriser, c’est une imp
ssées jusqu’à la fadeur, où l’on chante leurs louanges. Le théâtre ne connaît pas ses richesses, il cherche des sujets, il se r
Et n’est-ce pas la condamnation générale de la comédie ? le Chrétien connaît -il de lieu et de temps où la piété soit déplacée
doute que pour s’en moquer, peut-être pour se déguiser et n’être pas connues , et par là ouvrir une porte au crime, dont la hon
aire à la musique profane, qu’il traite de nouvelle, c’est-à-dire peu connue de son temps. Jugeons, à plus forte raison, si ce
eux. Ils ne joueraient pas la vertu, s’ils la pratiquaient, s’ils la connaissaient . La vertu ne souffre ni fard ni nudité ; quelle A
91 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
obligeait à résilier le contrat, et d'un autre côté les vendeurs, qui connaissaient leur qualité, pouvaient facilement s'attendre à d
du théâtre, qu'on ne lui permit de satisfaire dans le moment que pour connaître ses inclinations, et les tourner vers des objets
aux jeunes gens. Quels principes et quelle éducation ! Serait-ce bien connaître la jeunesse et sa fragilité, ces cœurs tous neufs
elles, et quelque jeune homme le poursuivant. Que leur apprend-on ? à connaître l'amour, à ne pas craindre, à satisfaire les feux
la jeunesse qui s'y trouve, s'y font aisément sentir. Celui qui parle connaissait bien le monde, et n'était point scrupuleux. « L
C'était un Ex-Jésuite, qui longtemps Régent et ensuite dans le monde, connaissait les pièces de Collège et les effets pernicieux qu
nauté naissante, ne négligeait rien pour la lui rendre agréable. Elle connaissait le goût de Louis  XIV pour le spectacle, il s'en
s frais en étaient faits ; mais peu à peu on abandonna ce qu'on avait connu si dangereux. Je le répète, quoiqu'il y ait certa
92 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251
nt propres, & sur celles que doivent adopter tous les Peuples qui connaissent ce genre de Spectacle : observons tout-à-la-fois
a-Sérieux. Ce n’est que par conjecture qu’on présume que les Grecs le connaissaient tel qu’il est présentement. Les Ouvrages dramatiq
la Chambre du Roi. Ce célèbre Musicien, dont les talens étaient déjà connus par la musique de plusieurs balets, ne trompa poi
. MM. Rébel & Francœur dont les chefs-d’œuvres de musique sont si connus , l’ont conduit plusieurs années avec toute la sag
Poèmes n’étaient susceptibles d’aucune règle, ont montré qu’ils ne le connaissaient guères. S’ils avaient fait une sérieuse attention
ritable qu’il met alors sur la Scène, ne peut éprouver que des revers connus , ou naturels. Il serait ridicule qu’Aléxandre, ou
tout ce qu’il nous représente de merveilleux ; il est facile de faire connaître qu’il la respecte sans cesse dans les moindres pa
simplicité apparente des pensées grandes & majestueuses. Quinault connaissait bien le genre du Spectacle qu’il a formé ; &
qu’il a formé ; & Lully qui ne put s’accommoder de Corneille, le connaissait bien aussi. Concluons que celui qui voudrait écri
faire sentir le mérite de l’un & de l’autre ; afin de mieux faire connaître quel est celui qu’on doit préférer, fesons un par
93 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
doute d’intolérables, que je n’entreprendrai point d’excuser : je les connois , non pas comme vous, sur la foi des autres, mais
; pouviez-vous penser que votre décision, sur une matière que vous ne connoissez pas, pourroit faire quelqu’impression sur les esp
n amant, & d’ailleurs les sentimens de l’auteur sont généralement connus . A l’égard de M. Bayle, que vous n’accusez pas av
94 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
’y conforme souvent, il fera faire bien de sotises. Pour qu’un Acteur connût les moyens qui sont propres à toucher le spectate
ons rester longtems dans la même assiette. Dans les passions les plus connues nous nous proposons tous à-peu-près la même fin.
ainte, & de ce retour fastidieux des mêmes actions. Ce seroit mal connoître l’essence de cette cruelle satiété, que de préten
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335
s fait valoir. Il est donc nécessaire que les Poètes s’attachent à le connaître  ; ils y parviendront, s’ils étudient avec soin la
qui les agitent. S’il se montre dans-leurs discours, si l’on croit le connaître aux pensées relevées, aux réfléxions, aux maximes
int à vous donner. Guillot. Ne faites pas tant la fière ; vous ne me connaissez pas encore ; mais regardez-moi bien ; vous verrez
96 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
lequel un homme du monde aurait eu de la peine à se déterminer. J'en connais même un, distingué par son esprit et par son méri
patience ; mais on l’a perdue quand on a vu qu’il voulait vous faire connaître pour un Théologien de mérite. Le Public n’a pu là
ans celles qui pourraient la lire dans la suite, et que je leur fasse connaître ce qu’elles doivent croire dans une matière si dé
e vous ; mais seulement plus de solidité, et plus de régularité. Pour connaître donc clairement quel est le sentiment de ces deux
; mais par la distinction que chacun peut en faire, pour peu que l’on connaisse l’antiquité, on mettra une grande différence entr
rié de jeter les yeux sur tout ce qui se passait sur la terre pour en connaître la vanité ; après lui avoir parlé des jeux de Lut
eu en cela d’autres sentiments que Saint Thomas, tout dépend de bien connaître et de bien entendre la doctrine de ce Docteur Ang
se en particulier de Saint Antonin, quand ce ne serait que pour faire connaître les bévues que vous avez faites sur son sujet. Je
l savait bien à qui il parlait, et voyait que pour peu que l’on fasse connaître à une âme pieuse qu’il y a du danger dans une pra
repos sur la fin qu’ils se proposent ; contentons-nous de leur faire connaître celle qu’ils doivent se proposer pour exercer leu
doute une belle idée que vous nous donnez de la Comédie, et qui ne la connaîtrait que par là, n’en pourrait avoir qu’une grande est
usitées, qui en veulent plus savoir qu’on n’a envie de leur en faire connaître , vous serez le fait de ces gens-là : car vous vou
e les personnes que vous avez confessées, ne pouvaient pas vous faire connaître le mal qu’il y a d’assister à la Comédie : c’étai
l qu’il y a d’assister à la Comédie : c’étaient des malades ou qui ne connaissaient pas leur mal, ou qui n’en voulaient pas guérir, e
toute autre occasion au Pénitent l’horreur du péché en le lui faisant connaître  ; dans celle-ci ce sera le Pénitent qui l’inspire
pas toujours ; et c’est ce qui vous a trompé, ou que vous n’avez pas connu , ou que vous avez tu par adresse. Parce que la Co
ire l’application dans des exemples, cela n’est que trop public. Vous connaissez pourtant, dites-vous page 54, de « fort honnêtes
r pardonne plus facilement et qu’on en est moins scandalisé ; j’en ai connu aussi bien que vous qui hors du Théâtre étaient o
e n’ai garde d’en faire ici le moindre détail, elles ne sont que trop connues , et ceux qui les commettent avec tant de liberté,
pourrait dire que leur vie hors du Théâtre serait bien solitaire. Je connais une Demoiselle qui a demeuré plus de quatre année
se impossible. Je n’ai plus qu’une chose à ajouter, qui est que je ne connais point d’esprit plus opposé à l’esprit du Christia
ctes, sans être Docteurs ni doctes, il ne vous est pas difficile d’en connaître . Mais combien en voit-on qui prennent la qualité
u’en pensez-vous ? Si vous n’en savez rien, informez-vous-en. Vous en connaissez sans doute, ou vous en connaîtrez facilement, si
vez rien, informez-vous-en. Vous en connaissez sans doute, ou vous en connaîtrez facilement, si vous vous déclarez pour Auteur de
icateur qui n’ait pendant ce temps là déclamé contre la Comédie. J’en connais qui l’ont fait plusieurs fois contre votre Lettre
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
urait tort de me croire à la lettre, il est très-possible qu’il l’ait connu . Les mêmes accidens, le ravage des années, qui no
heur de nous divertir alternativement avec l’Opéra-Bouffon. On ne les connaissait pas du tems d’Aristote, puis qu’il dit dans sa Po
98 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
tique ; & s’il a autant de courage pour l’entreprendre que je lui connois de talents pour l’exécuter, la premiere chose que
éveille dans notre ame ; & sans en dire davantage sur un sujet si connu , il est certain qu’une passion vive & agréabl
de des faits dont il a chargé sa mémoire, soit que notre ame née pour connoître & pour posséder l’infini, se plaise à trouver
ur, & afin, si j’ose hazarder ici cette pensée, que nous pûssions connoître la Vertu par un sentiment d’admiration, comme nou
lle source d’un plaisir plus fin & plus spirituel, qui n’est bien connu que des Spectateurs capables de réflexion, mais q
s événements qui doivent arriver, par le désir que nous avons de tout connoître , & de satisfaire la curiosité de notre esprit
tus. Quoi qu’il en soit, le Poëte dont toute la force consiste à bien connoître toute notre foiblesse, profite heureusement de ce
nnent plus à l’ornement qu’à l’essence de cette espéce de Poëme, fait connoître les prémieres causes de l’impression qu’elle prod
i desire toujours la perfection, trouve naturellement à juger & à connoître les rapports des objets qui lui sont présentés ;
t plus aisé d’appercevoir des rapports entre des objets qui nous sont connus , que d’examiner à fonds les choses en elles-mêmes
ration, plus il découvre de ces rapports ; & comme rien n’en fait connoître un plus grand nombre que l’Imitation, il n’est pa
99 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
eux dans cette administration. L’Orateur en ce cas est un juge qui ne connaît rien au-dessus de lui que les lois, qui peut parl
faites consister votre sagesse à savoir les lois, tandis que vous ne connaissez pas la raison qui vous apprendrait à vous passer
z. Ces Poèmes admirables où tout respire l’amour de la Patrie et fait connaître les suites dangereuses des conspirations, auraien
me en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d’avec un haut de chausse : Les leur
ne font d’ailleurs usage de leur adresse que vis-à-vis de ceux qu’ils connaissent ou timides ou maladroits. « Je connais tels de me
e vis-à-vis de ceux qu’ils connaissent ou timides ou maladroits. « Je connais tels de mes écoliers, dit le maître d’armes dans
’on la représente plus souvent qu’on ne fait, si elle vous était plus connue . Elle est traduite de l’Espagnol, nouvelle observ
e leur siècle et de leur pays que vous voulez vous le persuader. Vous connaissez La Double Inconstance de M. de Marivaux : il ne t
Un habile Dramatique, à force d’étudier la nature du cœur humain, en connaît tous les ressorts ; il sait les ajuster, les réun
’avoir pris le Chapeau, la Perruque et l’Habit de Ménageaz pour faire connaître que c’était lui qu’il jouait dans le rôle de Vadi
II, scène 6, p. 83. La citation exacte est la suivante : « […] et je connais tels de mes Ecoliers, qui sont la terreur de la v
100 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
cteur sçait maintenant ce que c’est que la musique. Afin qu’il puisse connaître tout-à-fait cet art célèbre, je vais lui en racon
comme ce Hèros venait de Phénicie, il s’ensuit que les Phéniciens ont connu la musique avant eux. Enfin les Grecs ont jetté t
pperçevoir que l’Egypte, qui les instruit de tant de choses, leur fit connaître cet art agréable ? Cependant Enoch qui passe pour
t arrivés de nos jours. Les Grecs ouvrirent peut-être les yeux, & connurent enfin leur erreur au sujet d’un Art dont ils arrê
Musique chez les Latins. Il ne faut pas croire que les Romains ne connurent la Musique qu’après avoir conquis la Grèce. Dès l
ançaise. Il ne faut pourtant pas s’imaginer que les Gaulois ne la connurent qu’après la destruction des Romains. Bardus, leur
ent des Italiens. Il y a pourtant toute apparence que les Grecs l’ont connus , puis que leurs Pièces étaient entre-mêlées de ch
n de quelque instrument. La Motte le Vayer, dont les ouvrages sont si connus , ne pouvait entendre sans douleur les accords les
t pour lui un supplice. M. Rousseau de Genève nous apprend même qu’il connaît une Dame de condition à Paris, qui ne peut entend
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