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1 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
ens, on s’était avisé de leur reprocher que tandis que notre Religion condamne le Paganisme dans tous ses chefs, elle en suit la
e d’accuser la loi chrétienne de dérèglement dans les mœurs, elle qui condamne jusqu’au désir, jusqu’à la pensée du crime ? Peut
e saurait déroger à l’invariable sainteté de la loi chrétienne, qui a condamné de tout temps, comme elle condamne encore aujourd
inteté de la loi chrétienne, qui a condamné de tout temps, comme elle condamne encore aujourd’hui, ces profanes et scandaleux di
vilège ont ces jours qui précèdent le Carême, pour autoriser ce qu’on condamne en tout autre temps ? On demande quel mal il y a
en, nous penserons même comme lui. Nous contenterons-nous toujours de condamner ce que nous continuons de faire ? Et ferons-nous
ce que nous continuons de faire ? Et ferons-nous toujours ce que nous condamnons . N’est-ce pas se jouer de notre Religion que de d
es allarmes. On regarde avec pitié tous ces Directeurs incommodes qui condamnent les spectacles et les bals ; on n’oublie rien pou
s de plaisirs ? Et Jésus-Christ lui-même est-il mieux traité, si pour condamner ces plaisirs qu’il proscrit si hautement, on s’av
des charmes. Pour peu qu’on ait de Religion, on ne peut s’empêcher de condamner les réjouissances et les mascarades du carnaval,
s et les mascarades du carnaval, on ne peut ignorer que l’Evangile ne condamne le bal, les spectacles, et les assemblées profane
té outrée, et qu’elle portait à faux ? Crut-on qu’on avait eu tort de condamner ce que nous approuvons aujourd’hui, et qui alluma
s viendra que ces jeunes personnes, ces libertins, ces gens du monde, condamneront avec indignation contre eux-mêmes, avec une espèc
qui l’envisage au lit de la mort ! On n’attend pas même si tard pour condamner un divertissement si peu chrétien. Le tumulte n’é
l ? Quel homme raisonnable peut conserver l’esprit chrétien et ne pas condamner les divertissements profanes du carnaval, et ne p
2 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
s spectacles sont absolument mauvais, d'où vient que l'Ecriture ne le condamne pas ? R. C'est une erreur que de croire que l'Ecr
le condamne pas ? R. C'est une erreur que de croire que l'Ecriture ne condamne pas les spectacles. L'Ecriture les condamne quand
croire que l'Ecriture ne condamne pas les spectacles. L'Ecriture les condamne quand elle condamne les concupiscences du siècle.
re ne condamne pas les spectacles. L'Ecriture les condamne quand elle condamne les concupiscences du siècle. Ecoutez ce que dit
récisément que l'Ecriture en condamnant les concupiscences du siècle, condamne les spectacles. « Quasi parum de spectaculis pron
stin, et de plusieurs autres Pères. D. Ne dit-on pas que les Pères ne condamnaient les spectacles, qu'à cause de l'idolâtrie qui y r
qui y régnait ? R. L'idolâtrie n'était pas le seul mal que les Pères condamnaient dans les spectacles. Une de leurs principales rai
propres à allumer les feux de l'amour impudique. D. L'Eglise a-t-elle condamné les spectacles dans ses Conciles ? R. L'Esprit de
celui des Pères, ou plutôt les Pères ont parlé comme l'Eglise ; qui a condamné les spectacles pour les mêmes raisons tant partic
il. Arelat. can. 5. anno 314. D. Les Canons qu'elle a faits pour les condamner sont-ils abrogés, ou obligent-ils encore ? Concil
3 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
la scene. Voilà ce qui se voit sur le théâtre, & ce qui l’a fait condamner comme une source de mille désordres, non-seulemen
n, l’Ecriture ne défend point les spectacles. Les saints Peres ne les condamnent que par rapport à l’idolâtrie, aux superstitions
dit-on, ne défend point les spectacles. Il est vrai que l’Ecriture ne condamne point formellement la comédie, l’opéra, ni les au
condamnation implicite & continuelle des spectacles, puisqu’elle condamne jusqu’à un geste, un clin-d’œil, une parole inuti
s. Quoi donc ! l’Apôtre saint Jean, ép. 1, ch. 11, v. 15 & 16, ne condamne-t -il pas les vains plaisirs du théâtre, lorsqu’il d
’établir à Jérusalem les spectacles de la Grece. Les saints Peres ne condamnent les spectacles que par rapport à l’idolâtrie, aux
x impuretés grossieres qui y régnoient de leur tems. Les saints Peres condamnent les spectacles non-seulement par rapport à l’idol
noit plus, employent les mêmes raisons & d’autres semblables pour condamner les spectacles. On sait comment saint Augustin dé
odigue à d’infames créatures ; cet abus suffiroit seul pour les faire condamner absolument ; ce n’est pas moins qu’une idolâtrie
d’Espagne, & cite un grand nombre de Docteurs espagnols, qui les condamnent . Tels sont entr’autres Mariana, de spect. cap 12.
ement, de pénitence ; 9°. parce qu’on viole les loix de l’Eglise, qui condamnent les spectacles & ceux qui les représentent. C
g. 155.) & M. Arnauld, qui dit expressément qu’il ne voudroit pas condamner de péché mortel les personnes qui n’auroient été
4 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
I. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. De toutes
iverses bouffonneries indignes de la sainteté des lieux, Innocent III condamna ce désordre sans condamner ces représentations, n
gnes de la sainteté des lieux, Innocent III condamna ce désordre sans condamner ces représentations, ni même chasser ces Jeux de
nt plus y paraître que sous le masque, et dans un déguisement qui les condamne . Il est certain néanmoins que depuis quelques ann
étiens, est que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être condamnée quand elle est innocente, quand elle est honnête.
é serait encore plus avantageuse aux autres, que l'on ne pourrait pas condamner contre la résolution de ce grand Théologien, qui
5 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
premiers siècles. Lactance1, S. Chrysostome2 et Salvien3 qui semblent condamner davantage la Comédie même d’à présent, y supposen
’Eglise ne la regardent plus, que comme une vaine curiosité, et s’ils condamnent cette vaine curiosité avec force, c’est dans des
lise des derniers siècles a toujours gardé une grande modération à ne condamner la Comédie que pour les jours de Fêtes, comme il
raît entièrement au même moment que le rideau est tiré. Enfin si l’on condamne la Comédie, on doit donc condamner pareillement l
e le rideau est tiré. Enfin si l’on condamne la Comédie, on doit donc condamner pareillement les Tragédies des Collèges. A l’égar
rd des Ouvriers qui travaillent pour la Comédie, on ne peut point les condamner . Ils ne prétendent coopérer qu’à une chose bonne
egardée comme une chose mauvaise; et comme telle, elle a toujours été condamnée par les Saints Pères et les Canons de l’Eglise. O
é de l’or et de l’argent avec le plaisir de la Comédie, et qu’ils ont condamné l’un et l’autre, ils n’ont pas supposé pour cela,
ermis d’assister aux Comédies et d’en être spectateurs. Les Pères ont condamné les Comédies, soit à cause de l’idolâtrie, ou de
x Fidèles. Que l’idolâtrie ait été une des raisons pour laquelle on a condamné la Comédie dans les premiers siècles, c’est une p
osition dont on demeure d’accord : mais les Saints Pères l’ont encore condamnée par les autres raisons qu’on a touchées ci-dessus
etés et de dissolutions. Tertullien dans son Livre des Spectacles les condamne dans plusieurs endroits par des raisons si partic
par des raisons si particulières, que l’on peut s’en servir tant pour condamner les Comédies d’aujourd’hui, que pour répondre aux
re défendus, Tertullien montre que l’Ecriture les défend, lorsqu’elle condamne la concupiscence du siècle ; « comme14 si, dit-il
plaisir même ? » Saint Cyprien dans le Traité des Spectacles, ne les condamne pas seulement par rapport à l’idolâtrie, il suppo
eur et blesser la pudeur ». Saint Clément Alexandrin, et Saint Basile condamnent les Spectacles, par la raison qu’ils corrompent l
des Spectacles dans plusieurs endroits de ses ouvrages ; mais il les condamne particulièrement dans son Homélie 42 sur les Acte
les amants lorsqu’ils accomplissaient leurs mauvais désirs, ce qu’il condamne . Et il ne faut pas s’en étonner, parce que j’étai
n verra qu’il n’a pas été différent de celui des Pères, et qu’ils ont condamné les Spectacles et les Comédies par les mêmes rais
fait. Le sixième Concile tenu à Constantinople, in Trullo, Canon 51. condamne ceux que l’on appelle Comédiens, et défend leurs
tendent. On ne peut pas douter que du temps de saint Bernard on n’ait condamné les Comédies. Jean de Salisberya Evêque de Chartr
omment on peut avancer, comme on a fait, que saint Charles n’a jamais condamné la Comédie et les Comédiens, que lorsqu’ils la re
la défense de la Comédie, que les Pères des premiers siècles n’aient condamné la Comédie que par la raison seule de l’idolâtrie
la Comédie que par la raison seule de l’idolâtrie ; ils l’ont encore condamnée par d’autres raisons, puisque l’on ne peut pas pr
e la Comédie et de la justifier, prétendent que ce grand Prélat ne la condamne que pour les Fêtes et pour les heures du Service
int Charles en suivant l’exemple de l’esprit des Pères de l’Eglise, a condamné la Comédie par des raisons particulières prises d
ues des premiers siècles de l’Eglise, comme Salvien et Lactance n’ont condamné les Spectacles que par des raisons particulières
orté ci-devant l’autorité de Salvien. Pour ce qui est de Lactance, il condamne les Spectacles par des raisons particulières qu’i
efois la Comédie comme une simple vanité, ou que leur raisons pour la condamner dans leurs Sermons eussent été des exagérations,
ies, et les circonstances qui les accompagnent, elles méritent d’être condamnées par l’une ou par l’autre de ces raisons. Première
demeuré sans effet, parce qu’avec une subtilité pareille, ceux qu’ils condamnaient , pouvaient répondre qu’ils ne prenaient de plaisi
contre les Comédiens pour souffrir cette interprétation puisqu’elles condamnent l’exercice des Comédiens sans distinction, et ind
soit favorable aux Comédiens, elle renferme au contraire de quoi les condamner . Car l’on demande, où est la Comédie dans laquell
core que notre divertissement soit un crime, ce qui est manifestement condamné dans l’Ecriture », dit cet Auteur. Quant à l’exem
 ; on répond qu’il ne peut rendre légitime ce que l’Eglise a toujours condamné , et condamne encore aujourd’hui. Ce jugement que
qu’il ne peut rendre légitime ce que l’Eglise a toujours condamné, et condamne encore aujourd’hui. Ce jugement que l’Eglise a po
6 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
leurs Dieux, que l'on y représentait avec beaucoup de mépris ; il en condamne le sujet par le peu de respect qu'ils portaient à
ian. de Spect. observer la différence dont Saint Cyprien se sert pour condamner les Mimes et les Poèmes Dramatiques ; car à l'éga
en aise quand ils obtenaient ce qu'ils avaient désiré. Mais lorsqu'il condamne quelques désordres dans les représentations Théât
les Comédies de Terence au chevet de son lit, a vécu dans un désordre condamné par les Canons, et que la lecture de Virgile est
7 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
de les attaquer de vive voix et par écrit : Les Prédicateurs les ont condamnées dans leurs Chaires, et quelques Gens doctes ont a
urs. Enfin un grand Prince poussé d’un bon zèle a fait un Traité pour condamner nos Comédies ordinairesb, et il s’est trouvé qu’a
a voulu montrer qu’il n’y a que les Comédies infâmes qui doivent être condamnées . Peut-être n’a-t-il point pensé à l’autre Traité,
i faisaient gloire des mauvaises actions que les Chrétiens ont depuis condamnées . Les allégations de plusieurs Auteurs ne sont pas
que des impertinentes Equivoques ; Certainement on a bien fait de les condamner , mais si on ne se sert plus de ces pointes grossi
nous les puissions voir sans scrupule : Il n’y a point d’apparence de condamner toutes les Comédies, non plus que tous les Romans
aminer les Comédies dignes d’être représentées, il vaudrait mieux les condamner entièrement ; Que par ce moyen on ne craindrait n
8 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
r des autres Spectacles. Ceux qui défendent les Spectacles en général condamnent le Théâtre aussi bien que l'Amphithéâtre, et le C
de toute son honnêteté prétendue, est un mal, et que les Pères l'ont condamnée par les endroits qui paraissent les plus innocent
uissances. Que l'Ecriture sainteTertullien, De Spectaculis, Chap. 14. condamne toute sorte de concupiscence et de volupté ; que
t pas à ceux qui font profession du Christianisme. Lactance Firmien y condamne le changement d'habits d'un sexe à l'autre : il n
ime des Pères, et qu'il continue à approuver un divertissement qu'ils condamnent , il ne faut pas essayer de lui prouver davantage
9 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
Canon précèdent. Le 6. Concile général, tenu à Constantinople en 680. condamne les Comédies et les Danses qui se font sur le thé
, des Synodes et des Rituels, doit convaincre que l’Eglise a toujours condamné et condamne encore à présent les Comédies de ce s
s et des Rituels, doit convaincre que l’Eglise a toujours condamné et condamne encore à présent les Comédies de ce siècle, comme
r de quelques expressions de ces Pères, pour en conclure qu’ils n’ont condamné les Spectacles qu’à cause de l’Idolâtrie, ou des
tations honteuses et impudiques. Je conviens que ces Saints Pères ont condamné les Spectacles par ces deux motifs ; mais je prét
Spectacles ne sont pas défendus dans la sainte Ecriture, puisqu’elle condamne toute sorte de concupiscence ? Car comme la Concu
es sont une espèce de volupté. » Par là l’on voit que cet ancien Père condamne les Spectacles, à cause de la volupté, qui est un
prien sur les Spectacles. Saint Basile dans son Hom. 4. in Hexameron, condamne de même les Chansons de l’Opéra : « Ils vont , di
10 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
re X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée . Après l'éclaircissement de ces vérités, toucha
c'est un mystère d'impudicité, où rien n'est approuvé que ce que l'on condamne ailleurs ; et tout ce qu'il a de charmes pour pla
d'Egypte ; mais les Auteurs du Talmud, ou Livre de narration d'Enoch, condamnent les Mimes, chansons, danses et bouffonneries, aux
distinction que les Conciles et le droit des souverains Pontifes, ont condamné la Scène de l'antiquité. Le Concile Elibertin ne
dies et Comédies, qui n'étaient pas encore en état d'être estimées ou condamnées . Et lors que Salvien « Mimos, ludicra et Thymelic
11 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
l’on ne voit plus dans les nôtres. Vous prétendez que les Pères n’ont condamné que ces excès, et non pas la Comédie prise en ell
Comédies en étaient exemptes ; et que par conséquent si elles ont été condamnées par les Pères, ce n’a pas été seulement à cause d
ise que ce n’est pas seulement à cause de ces excès que les Pères ont condamné les Spectacles, comme vous l’avez prétendu, et qu
né les Spectacles, comme vous l’avez prétendu, et que ce qu’ils y ont condamné , se trouve encore dans les Spectacles que vous vo
r, vous n’avez qu’à lire le Chapitre 15 suivant, où vous verrez qu’il condamne généralement tous ceux où les passions et la vani
C'est en effet ce qui ne se peut accommoder, et c’est pour cela qu’il condamne même ceux qui pourraient y assister avec modérati
s moqueriez-vous pas de moi, si de ma propre autorité je m’avisais de condamner vos Spectacles seulement à cause de l’affectation
avec moi que ce n’est pas seulement à cause des excès prétendus qu’il condamnait les Spectacles des anciens. Soyez-en vous-même le
et qu’ainsi c’est toujours à cause de leurs excès seulement qu’il les condamne . Mais quelque fort que peut vous paraître ce retr
oursuivez-vous, il vous est facile de juger que « ce saint Docteur ne condamne pas absolument les Danses, les Chants, les Opéra,
cilité à juger tout le contraire, et à dire que puisque Saint Cyprien condamne les Danses et les chants des Spectacles des Genti
des Spectacles des Gentils, à cause de ce qu’il y avait de lascif, il condamne en même temps les Danses et les chants des Opéra
n sentiment par Saint Augustin et par le Droit Canon, et se sert pour condamner cette profession de la saleté des représentations
dont il fallait parler et dont vous n’avez rien dit parce qu’il était condamné par Saint Antonin et que celui que vous vouliez j
-là seulement qu’il permet à sa Philotée d’aller, et par cela seul il condamne celles que vous voulez justifier. Outre cela quel
ans la Comédie, la moindre apparence des excès que les saints Pères y condamnaient avec tant de raison. Je pourrais en demeurer d’ac
iez par les moyens dont vous vous êtes servi, les excès que les Pères condamnaient  ? Est-ce que vous n’en trouverez pas de moindres
rouverez pas de moindres qui vous paraîtront encore blâmables ? et ne condamnerez -vous point notre théâtre à moins que selon votre
pas encore assez, et qu’on y trouvera bien des choses à réformer et à condamner  ; et mon sentiment n’est fondé que sur les lumièr
ujours ou est dans la disposition de le faire, il n’avait garde de se condamner lui-même ; mais c’est à M. Racine qui a cessé de
aume contre les blasphémateurs, qu’on leur perce la langue, qu’on les condamne même au feu, et qu’on n’entretiendrait pas les Co
die ne nuise que par accident dans vos principes, il faut pourtant la condamner . Que vous vous plaisez à vous faire de frivoles o
as exposés volontairement. C’est pour cela que je ne voudrais pas les condamner si vite, sans les entendre et sans les examiner ;
out le monde indifféremment y coure en France, on ne cessera point de condamner votre Théâtre. Cette infamie dont on le note, n’e
Comédie ? comme si elle ne l’avait pas assez suffisamment défendue et condamnée , en condamnant les concupiscences du siècle ? « Q
ert le Grand, page 26, et lui faites dire, que « l’Ecriture sainte ne condamne pas les Jeux, les Danses, et les Spectacles ; mai
a pas non plus contre les excès qui peuvent s’y trouver, et que vous condamnez cependant aussi bien que nous. Combien de choses
ègnent pas moins que dans les autres. La Comédie est donc défendue et condamnée par l’Ecriture, et par conséquent on ne peut y as
z pas que ce ne sont que les excès de la Comédie que les Conciles ont condamné  : en voici trois ou quatre Français qui condamnen
que les Conciles ont condamné : en voici trois ou quatre Français qui condamnent formellement la profession des Comédiens. Vous al
ce que le Théâtre se purifiait : car ces Conciles n’ont pas seulement condamné les Comédies des anciens, mais aussi celles qui s
en France de leur temps. Que si les derniers Conciles ne les ont pas condamnées , c’est qu’ils supposaient qu’elles l’avaient été
lles que vous vouliez justifier.) Mais je vois au contraire qu’il les condamne généralement sans en faire aucune distinction. Vo
est plus que suffisant pour vous faire voir que les autres Pères ont condamné la Comédie, et qu’ils n’ont pas seulement déclamé
n mot ce n’est pas seulement pour tous vos excès prétendus qu’ils ont condamné le Théâtre, mais pour tout ce qu’on y voit encore
tur, aut amoribus meretricum. 37 » Voilà donc ce qui porte Lactance à condamner la Comédie. A votre avis, approuverait-il la vôtr
a, incesta » ; en voilà assez pour Lactance, cela lui suffit pour les condamner . Pourquoi cela même ne nous suffira-t-il pas pour
pour les condamner. Pourquoi cela même ne nous suffira-t-il pas pour condamner les vôtres, puisqu’elles ne roulent toutes que su
e l’ignorait pas sans doute, et cependant cela n’empêche pas qu’il ne condamne leurs Comédies. D’ailleurs vous me faites pitié a
abandonné Lactance, reprenons-le pour un moment. Après que ce Père a condamné les Comédies et les Tragédies, il passe aux Farce
’est ce que l’on fait encore tous les jours, et c’est ce que Lactance condamne . Enfin, ajoute-t-il, que dirai-je de ces Bouffons
vous peut-être : je veux bien imiter en cela Salvien. Et puisqu’il ne condamnait pas les Spectacles seulement à cause des excès, m
à leur état et à leur vocation ; souffrez que pour la même raison je condamne les vôtres, quoiqu’ils soient exempts des excès d
rgent, ces habits qu’on appelle d’Ordonnance ne pourront jamais faire condamner de luxe ceux qui les portent. Mais si un Artisan,
vous l’accorder je dis que puisque de votre propre aveu les Pères ont condamné la Comédie de la même manière que l’intempérance 
anière que l’intempérance ; il est aisé de conclure que les Pères ont condamné la Comédie que vous vouliez justifier. Et je tire
t mis de tempérament à l’égard du luxe et de l’intempérance, que l’on condamne toujours également, suivant le plus fidèlement qu
nt, suivant le plus fidèlement que je puis, les traces des Pères ; je condamne , comme eux, non seulement le luxe et l’intempéran
nt, ni touchant la Comédie, ni sur le luxe et l’intempérance ; que je condamne , dis-je, sans pourtant condamner ceux qui s’habil
ur le luxe et l’intempérance ; que je condamne, dis-je, sans pourtant condamner ceux qui s’habillent honnêtement et modestement,
vous être d’aucune utilité ni d’aucun secours. Or le Rituel de Paris condamne la Comédie et défend d’administrer les Sacrements
Pour ce qui regarde la circonstance du temps, je puis me servir pour condamner la Comédie, par rapport au temps, des mêmes endro
lesiam quoque cortemnant ». « Saint Jean de Damas42 , continuez vous, condamnait aussi le même excès en ces termes. ‘Il y a certai
oser que cette unique fois votre traduction est fidèle : il faut vous condamner par vous-même ; permettez-moi donc d’abord de vou
e des Fêtes. C’est particulièrement dans ces jours-là qu’il défend et condamne les Spectacles. En un mot, si les Chrétiens doive
s, en disant que quand les Pères avec Tertullien et Saint Cyprien ont condamné la Comédie, parmi toutes les raisons dont ils se
é a fortiori les raisons dont les Pères s’étaient déjà servis pour la condamner . Il me semble qu’après tout cela vous mériteriez
12 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
re ceux qui donnaient de l’argent aux Comédiens, 132 Alès (Alexandre) condamne les Jeux de Théâtre, 188 S. Ambroise engage l’Emp
Cicéron, idée qu’il donne de la Comédie, 197 S. Clément d’Alexandrie, condamne le seul concours des hommes et des femmes, 145 Cl
es qui ne sont pas Chrétiennes, à monter sur le Théâtre, 104. Loi qui condamne celles qui après avoir embrassé le Christianisme
jeux de Carin, 72 Domitien gêne les Histrions, 60 E Ecriture Sainte, condamne les Spectacles, 141. Respect que le Concile de Tr
glise Grecque est opposée aux Jeux de Théâtre, 179 et suiv. S. Ephrem condamne hautement les Spectacles, 159. 345 Espagne n’a pl
nd les Spectacles les jours de Fête, 118 Théophile Evêque d’Antioche, condamne les Spectacles, 143 Thomas Evêque d’Antioche calo
lentinien I. défend aux Gouverneurs les Spectacles, 108 Valère Maxime condamne les Spectacles ; loue les Marseillais de ne point
13 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
chose de soi indifférente, qui n’est ni bonne ni mauvaise, doit être condamnée dans son usage et avec ses circonstances. II. Si
cap. 11. Matt. et Salvien, Salvian. lib. 6. de Provid. qui semblent condamner davantage la Comédie, même d’à présent, y suppose
’Eglise ne la regardent plus que comme une vaine curiosité ; et s’ils condamnent cette vaine curiosité avec force, c’est dans des
lise des derniers siècles a toujours gardé une grande modération à ne condamner la Comédie que pour les jours de Fêtes, comme il
entièrement dans le même moment que le rideau est tiré. Enfin si l’on condamne la Comédie, on doit condamner pareillement les Tr
nt que le rideau est tiré. Enfin si l’on condamne la Comédie, on doit condamner pareillement les Tragédies de Collège. A l’égard
rd des Ouvriers qui travaillent pour la Comédie, on ne peut point les condamner . Ils ne prétendent coopérer qu’à une chose bonne
’est point de soi mauvaise ; mais dans son usage, elle a toujours été condamnée par les Saints Pères et par les Canons de l’Eglis
é de l’or et de l’argent avec le plaisir de la Comédie, et qu’ils ont condamné l’un et l’autre, ils n’ont pas supposé pour cela,
rmis d’assister aux Comédies, et d’en être spectateurs. Les Pères ont condamné les Comédies, soit à cause de l’idolâtrie ou de l
x fidèles. Que l’idolâtrie ait été une des raisons pour laquelle on a condamné la Comédie dans les premiers siècles, c’est une p
osition dont on demeure d’accord ; mais les Saints Pères l’ont encore condamnée par les autres raisons rapportées plus haut, et e
s étaient souillés ; ou qu’ils ont supposé qu’elle ne méritait d’être condamnée , que parce qu’il y avait toujours beaucoup d’impu
retés et de dissolutions. Tertullien dans son Livre des Spectacles la condamne en plusieurs endroits par des raisons si précises
ndroits par des raisons si précises, qu’on peut s’en servir tant pour condamner les Comédies du temps présent, que pour répondre
re défendus, Tertullien montre que l’Ecriture les défend, lorsqu’elle condamne la concupiscence du siècle : « Comme Ibid. « Quas
prien dans un Traité qu’il a aussi composé sur les Spectacles, ne les condamne pas seulement par rapport à l’idolâtrie ; il supp
ur et blesser la pudeur. » Saint Clément d’Alexandrie et Saint Basile condamnent les spectacles, par la raison qu’ils corrompent l
des spectacles dans plusieurs endroits de ses ouvrages ; mais il les condamne particulièrement dans son Homélie 42. sur les Act
es amants, lorsqu’ils accomplissaient leurs mauvais désirs ; ce qu’il condamne  ; et il ne faut pas en être surpris, parce que j’
n verra qu’il n’a pas été différent de celui des Pères, et qu’ils ont condamné les spectacles et les Comédies par les mêmes rais
out à fait. Le VI. Concile tenu à Constantinople in Trullo, Canon 51. condamne ceux que l’on appelle Comédiens, et défend leurs
tendent. On ne peut pas douter que du temps de Saint Bernard on n’ait condamné les Comédies. Jean de Salisbury Evêque de Chartre
s comment on peut avancer, comme on a fait, que S. Charles n’a jamais condamné la Comédie et les Comédiens, que l’on la représen
la défense de la Comédie, que les Pères des premiers siècles n’aient condamné la Comédie, que par la raison seule de l’idolâtri
la Comédie, que par la raison seule de l’idolâtrie ; ils l’ont encore condamnée par d’autres raisons, puisque l’on ne peut pas pr
ie, et qui veulent la justifier, prétendent que ce grand Prélat ne la condamne que pour les Fêtes et les heures du Service divin
ue S. Charles, suivant l’exemple et l’esprit des Pères de l’Eglise, a condamné la Comédie par des raisons particulières prises d
es des premiers siècles de l’Eglise, comme Salvien et Lactance, n’ont condamné les spectacles que par des raisons particulières
orté ci-devant l’autorité de Salvien. Pour ce qui est de Lactance, il condamne les spectacles par des raisons particulières qu’i
dé la Comédie comme une simple vanité ; ou que leurs raisons, pour la condamner dans leurs sermons, eussent été des exagérations 
ies, et les circonstances qui les accompagnent, elles méritent d’être condamnées par l’une ou par l’autre de ces raisons. Première
ans effet, parce que se servant d’une subtilité pareille, ceux qu’ils condamnaient pouvaient répondre qu’ils ne prenaient de plaisir
contre les Comédiens pour souffrir cette interprétation, puisqu’elles condamnent l’exercice des Comédiens sans distinction, et ind
soit favorable aux Comédiens, elle renferme au contraire de quoi les condamner . Car on demande où est la Comédie dans laquelle i
ore que notre divertissement soit un crime ; ce qui est manifestement condamné dans l’Ecriture, dit cet Auteur. » Quant à l’exem
e, on répond qu’il ne peut rendre légitime ce que l’Eglise a toujours condamné , et condamne encore aujourd’hui. Ce Jugement que
qu’il ne peut rendre légitime ce que l’Eglise a toujours condamné, et condamne encore aujourd’hui. Ce Jugement que l’Eglise a po
14 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
spectacles, que nostre Evangile nous présente ! On y voit saint Jean, condamner par l’austérité de sa vie la mollesse de ceux, qu
ligion se croyant deshonorée par les spectacles, les a rigoureusement condamnez  ; & il n’y a point eu de siecle, où elle n’ai
de. Une grande indecence pour la Religion, que la Religion a toujours condamnée . Une des plus dangereuses pompes du monde, que le
nt, sans en dire, ny trop, ny trop peu, justifier la Religion qui les condamne , condamner le monde qui les justifie, & vous
n dire, ny trop, ny trop peu, justifier la Religion qui les condamne, condamner le monde qui les justifie, & vous faire senti
s, du moins après la réflexion chacun y peut dire avec le Sage ; J’ay condamné le ris de folie, & j’ay dit à la joye, pourqu
la scene, Asmodée n’en sortira jamais. Aussi Art. 2. La Religion les condamne . la Religion se sentant deshonorée par ces sortes
s personnes de pieté. Tout cela vient au secours de la Religion, pour condamner les spectacles qui la deshonorent, puisqu’ils ne
decence si grande soit si commune, & qu’estant si universellement condamnée par la Religion, le monde témeraire ose entrepren
e indecence pour la Religion, que la Religion a toujours légitimement condamnée . Vous allez voir, qu’ils sont une des plus danger
leurs raisons, c’est qu’ils prétendent ; Que l’Ecriture ne les a pas condamnez . Que les Peres ont même condamné tout autre chose
ndent ; Que l’Ecriture ne les a pas condamnez. Que les Peres ont même condamné tout autre chose. Que les Théologiens & les S
; saint Cyprien n’ont pas fait difficulté d’avouer, que l’Ecriture ne condamne les spectacles par aucun passage formel. Mais ils
n autorise l’usage. Il2. n’est pas vray non plus, que les Peres ayent condamné tout autre chose que ce qui se passe sur nos théa
estoient tous, si vous en exceptez les Chrétiens, des malheureux déja condamnez pour leurs crimes. Cependant, les Peres n’ont pas
e & les desordres y paroissoient à découvert ; aussi ont-ils esté condamnez par les Tertulliens & les Cypriens. Les suiva
de leurs sentiments, approuveroit-il ce qu’ils ont si solemnellement condamné  ? Ce grand saint, encore plus angelique par sa pu
sagesse de l’Evangile, & comme l’Eglise de tous les siecles les a condamnez , vous ne balancerez plus de les condamner avec el
e de tous les siecles les a condamnez, vous ne balancerez plus de les condamner avec elle. Regardez les comme une des plus danger
leat. Salv. Hab. 1. 13. 7. Eccli. 9. 5. Art. 2. La Religion les condamne . 1. Chrys. in Matth. Hom. 6. Genn. in Cat. vir.
15 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
ir la représentation. II. Tous les Pères et beaucoup de Conciles ont condamné la Comédie et les spectacles. La Tradition n’a ja
n abus qui ne saurait rendre licite et innocent ce qui est mauvais et condamné de tout temps par l’Eglise. Demande. On
nts ces Comédiens, ou ordonner aux Confesseurs de les y admettre ? ne condamnerait -il pas par cette conduite celle des Confesseurs q
ie se joue à Paris et à Rome ; comme si on ne savait pas que l’Eglise condamne bien des choses qui se font publiquement par un u
nocent et licite ce qui est mauvais de sa nature. Toute l’antiquité a condamné les Théâtres et les spectacles, les Conciles des
d’autorité qui puisse justifier devant Dieu ce que toute la tradition condamne , parce qu’il n’y a point en lui acception de pers
16 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
re, puisque Tertullien lui-même en cite un passage, qui selon lui les condamne . Mais il ne laisse pas cependant de nous présente
diquer quelques-uns. Qui doutera, par exemple, que la Comédie ne soit condamnée par la prière que David fait à Dieu dans le Psaum
pas le théâtre de la vanité même ? Qui doutera qu’elle ne soit aussi condamnée dans Isaïe ? Quand il y est dit : « Parce que les
tie aux femmes et aux filles. Qui doutera que Jésus-Christ même n’ait condamné la Comédie et les Spectacles ? lorsqu’il a dit :
bon Chrétien doit être toujours en garde. Ce n’est pas qu’on veuille condamner toutes sortes de Jeux ; il y a d’honnêtes amuseme
mps de nos Pères, qu’il n’y a personne à l’heure qu’il est qui ne les condamnât comme ont fait les Pères. » Notre Docteur fait i
ait de la Comédie. Il convient donc que les Conciles et les Pères ont condamné la Comédie. Et en effet, il apporte plusieurs aut
Comédie. Et en effet, il apporte plusieurs autorités des Pères qui la condamnent  : il cite Tertullien, Salvien, Lactance, saint Cy
rien tirer des Pères contre la Comédie d’aujourd’hui, et s’ils n’ont condamné dans la Comédie ancienne que les horribles circon
enne que nous avons à comparer avec la Comédie moderne. Les Pères ont condamné la Comédie ancienne ; notre Docteur en demeure d’
être mise au nombre des actions indifférentes, et que ce n’est pas la condamner que d’en reprendre seulement l’excès comme il a f
mauvais raisonnement des Païens, parce que tous les maux qu’eux-mêmes condamnent , s’exécutent par des choses qui sont des ouvrages
i sont des ouvrages de Dieu : l’homicide, par exemple, que les Païens condamnent , s’exécute par le fer qui est un ouvrage de Dieu,
anges des idoles. D’où il est facile de juger que ce saint Docteur ne condamne pas absolument les danses, les chants, les Opéras
rien approuve « les Opéras et les Comédies d’aujourd’hui, et qu’il ne condamne que les Spectacles qui représentaient les fables
ui est encore de sa façon n’est pas plus juste. Saint Cyprien n’a pas condamné la danse de David ; donc il n’a condamné que les
juste. Saint Cyprien n’a pas condamné la danse de David ; donc il n’a condamné que les Spectacles qui représentaient des fables
nt Cyprien même, qui s’explique nettement là-dessus ; car après avoir condamné toutes les superstitions et toutes les ordures du
atem ». Que notre Docteur cesse donc de dire, « Que saint Cyprien n’a condamné que les Spectacles qui représentaient les fables
s Gentils, à cause de la vaine pompe qui les accompagnait, il a aussi condamné les Opéras et les Comédies d’aujourd’hui, où l’on
il y a toujours quelque chose des caractères du monde que saint Jean condamne , c’est-à-dire, qui tient « ou de la concupiscence
e pieux et savant Cardinal approuva donc les Comédies modestes, et ne condamna que les déshonnêtes et les impies, comme on le vo
médies telles qu’elles sont aujourd’hui, elles se trouvent absolument condamnées par tout ce qu’il enseigne dans les deux chapitre
caire... Ce pieux Cardinal approuva donc les Comédies modestes, et ne condamna que les déshonnêtes et les impies, comme on le vo
aux, rien ne pouvant prescrire ni prévaloir contre le Droit divin qui condamne tous ces excès. Et il pèche dans la forme, parce
onne Albert le Grand à certains passages de l’Ecriture qui paraissent condamner les Comédies ; comme s’il n’y avait pas encore un
ait pas encore une infinité d’autres passages dans l’Ecriture qui les condamnent , ou comme si Albert le Grand était l’unique Juge
ns ; où l’on fait paraître des garçons habillés en filles, ce qui est condamné par les Lois divines et humaines ; et où l’on fai
pas être moins pour leur faire approuver par leur conduite ce qu’ils condamnent dans leurs Rituels. Mais ce sont là de ces libert
marque que ce grand Prélat n’approuve point par sa conduite ce qu’il condamne si formellement dans son Rituel, il n’y a qu’à se
asard, il n’y aurait rien de plus outré et de plus injuste que de les condamner , autrement il ne faudrait pas qu’une belle femme
igneur ; ce qui serait indécent, je l’avoue ; et si cela était, je le condamnerais absolument et sans restriction. Car, comme disait
, qu’elles ne sont ni Prêtres ni Religieux ; et si cela était, il les condamnerait lui-même » : c’est là un grand effort pour lui. M
ait lui-même » : c’est là un grand effort pour lui. Mais pourquoi les condamnerait -il lui-même ? « C’est, ajoute-t-il, parce que, se
faire des aumônes que d’un gain sordide et honteux que saint Augustin condamne , et que l’Eglise n’approuvera jamais. Il paraît p
17 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
s avaient vu qu’avec cette loi si pure, si sainte et si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du mal, qui oblige de tendre sa
ls ne les défendent pas en particulier quelque part, parce qu’ils les condamnent partout : car que signifie autre chose tout ce qu
fortifie. En condamnant en général tout ce qui est déshonnête, elles condamnent les représentations théâtrales et les tableaux im
18 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
asion d’en parler dès les premiers siécles du Christianisme. Tous ont condamné les jeux de théatre comme très-pernicieux & c
unément des plaisirs les plus illégitimes. Saint Clément d’Aléxandrie condamne les comédies en des termes aussi forts, quand il
pposer, M. P., la comédie dont saint Thomas parloit, à celle que nous condamnons . Je sai quel est l’endroit où vous prétendez que
e la sorte, n’a jamais prétendu justifier la comédie, telle que l’ont condamnée les saints Docteurs. Saint Thomas en ces endroits
eur parle de la comédie, telle que les Conciles & les Peres l’ont condamnée , & qu’on la représente aujourd’hui, je veux d
artifices séduisans on excite les passions les plus déreglées, il la condamne formellement aussi. Voici ses termes & ce qu’
table abus qui ne la justifiera jamais, puisque l’Eglise l’a toujours condamnée . Elle est passée en coutume, je le veux ; mais la
ar l’autorité de Dieu, pour rendre légitime ce qu’elle a expressément condamné & défendu : c’est ainsi que parle Tertullien,
médie est évidemment contraire aux loix de l’Eglise, qui l’a toujours condamnée  ; elle est donc un abus manifeste, nonobstant tou
je vous le dis : & les raisons qui ont porté les Saint Peres à la condamner avec tant de chaleur, ne subsistent plus. Les com
ints voyoient la comédie sur le pié qu’elle est à présent, loin de la condamner , ils l’approuveroient ; parceque ce n’est en effe
gnent dans le monde, j’en convient : & ce n’est pas là ce qu’on y condamne  ; c’est la maniére de la faire qui est pernicieus
19 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
our se venger de lui en l’exposant ou aux satires des libertins, s’il condamnait la comédie, ou aux reproches des dévots, s’il ne
, s’il condamnait la comédie, ou aux reproches des dévots, s’il ne la condamnait pas. Y a-t-il du mal à aller à la comédie ? Le o
ue les gens les plus déréglés, s’ils ne sont pas de la lie du peuple, condamneraient eux-mêmes aujourd’hui. L'éloquence des saints Pèr
i aux reproches des dévots, trouva un tempérament qui fut de ne point condamner la lettre, mais de punir le théatin qui en était
20 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
ar force 3 Le sixieme Concile Général tenu à Constantinople, en 680, condamne tous les Comédiens & leurs spectacles. Si qu
massa dans son Nomocanon, les loix ecclésiastiques & civiles, qui condamnent les spectacles du Théatre. Il y fait voir que les
utre sçavant canoniste Grec du douxieme Siécle, certifie que l’Eglise condamne toutes les danses, & les comédies des farceur
are en faveur des spectacles, comment faudra-t-il s’exprimer pour les condamner  ? St. Thomas, mort en 1274, n’avoit pas enseigné
l’Eglise sur la Comédie. Les SS. Docteurs ne se contentent pas de condamner la Comédie en général ; mais ils en donnent les r
moins véhément dans celui qu’il a donné en 1708. L’Eglise , dit-il, condamne les spectacles, & nous les condamnons avec l’
en 1708. L’Eglise , dit-il, condamne les spectacles, & nous les condamnons avec l’Eglise. Ensuite, il les declare Contraire
inspirer, à reveiller & à justifier les passions que Jesus-Christ condamne &c. Telle est la Doctrine contenue dans les
ux Rituel, réimprimé en 1780, contient encore ce qui suit : L’Eglise condamne les Comédiens, & croit par-là défendre assez
t. C’est pourquoi les partisans mêmes de la morale la plus relachée, condamnent les Comédies, & bien loin d’exempter de péché
rétiques mêmes, tous conviennent unanimement, que l’Eglise a toujours condamné les spectacles, & c’est d’après ses décisions
; parlera au nom de ses Théologiens. L’Eglise , dit ce grand Prélat, condamne les Comédiens, & les prive de la sépultûre ec
rps des Avocats dit, que c’est une critique indécente de tout ce qui condamne & frappe sur les Acteurs … Après cet exposé,
aturellement ce qu’elles expriment, & que pour cette raison on en condamne l’usage… Combien plus sera-t-on touché des expres
tacles avec autant de force que vous. « On ne peut pas dire, que vous condamnez ce que vous ne connoissez pas. Vous avez vous-mêm
r de pécher. » Conférences d’Angers pag. 202. Aussi l’Eglise a-t-elle condamné , comme contraire à la Doctrine de J. C, une propo
eignement, dis-je, ne nous demontre-t-il pas, que l’Eglise a toujours condamné les spectacles, & qu’elle les a toujours inte
injustice criante, d’excommunier ceux qui les représentent, & de condamner ceux qui y assistent ; ce seroit encore un scanda
imiter ; par exemple, Bénoit XIV. Ce n’est donc pas une injustice de condamner les spectacles, de les décrier dans les lieux Sai
ommes. 1. tom 3 publié par Mr Diderot en 1753. La Doctrine en a été condamnée par le Parlement de Paris, en 1759, Le 23 janvier
21 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
s des spectacles et de la Comédie en particulier. Les saints Pères la condamnent dans leurs écrits ; ils la regardent comme un res
ommunion. Il est donc impossible de justifier la Comédie sans vouloir condamner l’Eglise, les saints Pères, les plus saints Préla
ns lui demander avec trop d’ardeur ; quoique nous ne puissions ne pas condamner en tout temps la Comédie : Nous défendons particu
22 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
ter : Car ils leur conseilleront de fuir le luxe dans les habits pour condamner celui des autres, de laisser les ornements aux fe
grandeur et de son adresse. Il faudrait être tout à fait injuste pour condamner les tournois, les courses de Bague, les combats à
quente que sa raison, qu’elle excuse mieux le parricide qu’elle ne le condamne , que sous ce désir de vengeance qu’elle découvre,
, et qu’elles sont bien plus disposées à imiter son injustice qu’à la condamner . L’homme est entièrement perverti depuis le péché
23 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
s l’ai marqué par les endroits tirés de son livre et qui servent à le condamner ), il ne peut plus dire que Molière est un athée,
toutefois qu’il y trouverait encore quelque chose à redire, puisqu’il condamne la paysanne. Il ne peut pas même souffrir ses rév
ière qui l’a fait paraître sur la scène, et l’on n’en a pas autrefois condamné d’autres, qui dans le même Festin de Pierre ont,
u Festin de Pierre lorsqu’il a composé les endroits que notre censeur condamne , car autrement personne ne peut assurer que Moliè
e leur profession l’ont admirée, ce qui fait voir qu’on ne la pouvait condamner , à moins d’être surpris par les originaux dont Ta
ur mérite, l’Observateur, qui voit bien que cela suffit pour le faire condamner et qui combat autant qu’il peut ce qui nuit à son
24 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
point de vaine complaisance en vous ou en votre fille au bal ? On ne condamne dans le monde que les péchés extérieurs et grossi
chés extérieurs et grossiers ; mais Dieu juge plus rigoureusement, il condamne plus sévèrement les péchés spirituels, les péchés
n ; et quoique vous n’y puissiez répondre, vous ne laissez pas de les condamner , et eux semblablement vous condamnent. Comme en e
ndre, vous ne laissez pas de les condamner, et eux semblablement vous condamnent . Comme en effet ils sont dignes de blâme, et vous
25 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
ullien & S. Cyprien qui parlent de la scène payenne, & qui la condamnent par les mêmes raisons que nous employons contre l
voit usurpé la dignité. Le Concile de Trente, qu’il accuse de n’avoir condamné la comédie que par haine contre Luther & sa m
l vivoit, étoit précisément ce théatre porté aux derniers excès qu’il condamne  ? Etoit-il supportable aux yeux des Philosophes P
ger tous les abus : l’Eglise elle-même tolère bien des choses qu’elle condamne . La tolérance civile & extérieure du Prince e
ès-pernicieux, & que l’usage qu’on en fait est si authentiquement condamné . L’Auteur méprise trop l’autorité ecclésiastique
connoissance. Les Parlemens ont agi de même. Les autres Conciles ont condamné par des motifs qui n’existent plus : c’étoit l’an
es étoient pourtant décens. Ose-t-on approuver ce que ces oracles ont condamné  ? Qu’on pense différemment lorsqu’au moment de la
et étoit applaudi & méritoit de l’être, & le dépit de se voir condamné par un Auteur célèbre, qu’on ne peut accuser d’ig
res & le ridicule de tous les rangs. Si quelqu’un est tenté de me condamner , qu’après avoir apprécié le phosphore qu’on nomme
26 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVII. Que les femmes ne montaient pas sur l’ancien théâtre. » p. 65
Rep. lib. 3 [Platon, De la République, livre III]. une des raisons de condamner le théâtre en général ; parce que, la coutume rég
phe trouvait si indigne, qu’il ne lui eût fallu que cette raison pour condamner la comédie. De Rep. lib. 3 [Platon, De la Républ
27 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
peu coûteuse. De là ces conseils perfides, donnés aux souverains, de condamner les peuples à l’ignorance, sous prétexte de les r
nce, séduits d’ailleurs par les faveurs, ou contenus par les menaces, condamnaient souvent à regret la tendance et les mauvaises int
leurs instituteurs, ils ne veulent pas que les hommes s’éclairent, et condamnent les peuples à l’ignorance : A peine sortis des ba
connaître la vérité ; ils brûlent les livres des philosophes, qu’ils condamnent sur des ouï-dire, car souvent ils ne les ont pas
s de conscience. Tout livre mis à l’index religieux et politique, est condamné au pilon. N’est-ce pas là la meilleure manière de
nc toujours été de l’intérêt des séducteurs et de leurs complices, de condamner les hommes à l’ignorance et à l’abrutissement. Il
s nombre, qui ont eu lieu dans les siècles de barbarie. Pourquoi donc condamner le peuple à l’ignorance ? pourquoi l’exposer à to
e laissent plus aisément duper et spolier ? De quel droit ceux-là qui condamnent le peuple à l’ignorance, voudraient-ils qu’une po
ropie ne sont que des paradoxes. Je le répète donc, il est injuste de condamner le peuple à l’ignorance : cette injustice est une
28 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84
ulit nos nequiores,    Mox daturos progeniem vitiosiorem. Quand on condamne l’immodestie des femmes, ne parle-t-on que de cet
r les anathèmes que sur un désordre qui n’exista jamais. L’Eglise qui condamne l’immodestie, la vertu qui la redoute, le sage go
our faire du plus saint des Rois un adultère & un assassin. David condamne ses yeux coupables à des larmes intarissables : E
ns ses Confessions. Jamais Casuiste ne porta la rigueur si loin. Elle condamne jusqu’à la comédie des Femmes savantes de Moliere
ennemis même. Toute la religion s’élève contre cette indécence ; elle condamne la vanité & la mollesse, défend l’impureté, d
s depuis des siecles ne se font aucun scrupule de la liberté que vous condamnez . Mais pense-t-on que l’Evangile est la vérité, &a
r qu’en vous fuyant ! La belle excuse ! voilà précisément ce qui vous condamne . Plus ils sont foibles, plus la charité vous ordo
ien chaste ? Le premier péché est celui du scandale : toutes les loix condamnent à payer le dommage l’imprudent qui par hasard aur
deviner la piété sous l’épais nuage qui la défigure ! Le jugement qui condamne , on le dit faux ; mais est-il téméraire ? Disting
cusari non potes ut casta. Cyprian, de Hab. Virg. Mais l’Ecriture ne condamne point les nudités. Qui le dit ? des Actrices &
malice, s’en faire un trophée, blasphemer la sainteté de Dieu qui le condamne , sa justice qui le punit, se préparer la liberté
29 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
ître l’un que parce qu’on l’a perdu, et l’autre que parce qu’on y est condamné . « Comme la loi de Dieu est juste et sainte, on
ères, et qu’elles justifient ce que les autres voient bien qu’il faut condamner . « Car il ne s’agit pas de dire qu’on est reven
et par conséquent les plus fausses ; et, si un vice y est quelquefois condamné , c’est pour en justifier quelque autre plus éclat
on lui apprend en secret à ne rougir de rien : on le dispose à ne pas condamner , à son égard, des sentiments qu’il a excusés et p
30 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
onnaître l’un que parce qu’on l’a perdu, et l’autre parce qu’on y est condamné . III. Comme la Loi de Dieu est juste et sainte, o
ière, et qu’elles justifient ce que les autres voient bien qu’il faut condamner . VI. Car il ne s’agit pas de dire qu’on est reven
et par conséquent les plus fausses ; et si le vice y est quelquefois condamné , c’est pour en justifier quelque autre plus éclat
on lui apprend en secret à ne rougir de rien ; on le dispose à ne pas condamner à son égard des sentiments qu’il a excusés, et pe
31 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
sons en peu de paroles. La premiere, parce que les Païens mêmes l’ont condamné . Plutarqueg rapporte que Solon condamna les Tragé
ce que les Païens mêmes l’ont condamné. Plutarqueg rapporte que Solon condamna les Tragédies dés leur naissance ; Que les Athéni
ttes. La quatriéme, parce que, comme remarque Tertulliene, l’Ecriture condamne la Comédie & les Spectacles dans les passages
atyres, ni en Tragédiens. La sixiéme, parce que les Peres de l’Eglise condamnent ou les Spectacles en general ou les Comédies en p
t que Dieu même en porte, n’y aïant rien dans les Spectacles qu’il ne condamne  ; parce que les Spectacles sont du nombre des pom
s plaisirs les plus innocens & les plus legitimes. Saint Cypriena condamne les Tragédies parce qu’elles donnent de mauvais e
es par les crimes qu’elles representent ; saint Clement d’Alexandrieb condamne les Comédiens tant parce que Jesus-Christ ne nous
La Scene & le Theâtre des Farceurs & des Comédiens aïant esté condamnez dés il y a long-temps par les sentimens des Saint
gratuitement ». Troisiémement, parce que saint Macaire l’ancienb le condamne par ces mots : « Si par l’oüie toute seule on pou
ure, les Conciles & les Peres que nous venons de rapporter ne les condamne pas expressément Car ils doivent sçavoir qu’une d
feigne des gemissemens. » C’est aussi ce que Saint Jean Chrysostome condamne par ces motsa : « Que dirai-je du bruit & du
Ordonnances du Diocese d’Aleta depuis 1640. jusqu’en 1659 l’ont ainsi condamné  : « Sur les plaintes qui nous ont esté faites par
à commencer par celui de la Septuagesime. » La même chose avoit esté condamnée longtemps auparavant par le cinquiéme Concile Pro
lle où l’on prend des habits de Religieux ou de Religieuses. Elle est condamnée expressément par la Loi Mimæ b, & par la Nouv
Il y a bien d’autres raisons que celles que je viens d’expliquer, qui condamnent la danse ; mais je serois trop long, si je les vo
32 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XII.  » p. 467
horrible d'une prostitution à laquelle une1 Sainte Martyre avait été condamnée . Mais ce qu'il tire de là pour justifier la Coméd
e que l'on n'y saurait souffrir les objets déshonnêtes, est ce qui la condamne manifestement. Car on peut apprendre de cet exemp
33 (1675) Traité de la comédie « XII.  » pp. 291-292
e horrible d'une prostitution à laquelle une sainte Martyre avait été condamnée . Mais ce qu'il tire de là pour justifier la Coméd
e que l'on n'y saurait souffrir les objets déshonnêtes, est ce qui la condamne manifestement. Car on peut apprendre de cet exemp
34 (1647) Traité des théâtres pp. -
confié que vous aurez à gré que j’aie tiré secours de votre nom, pour condamner cette-ci. De vous spécifier le motif particulier
ne, laquelle tous les jours, selon que les textes se rencontrent, ils condamnent en leurs chaires, avec les autres dissolutions, e
ciens Pères se sont écriés contre eux. 10. Que l’Ecriture Sainte les condamne par ses Arrêts. 11. Que les hommes sages de cet
urs, et Comédiens, qui montent sur l’échafaud. Suivant cela lorsqu’on condamne les Théâtres, on y comprend aussi ceux des Charla
ar la Cour de Parlement de Rouen Arrest de Papon liv. 23, tit. 7. s , condamna en l’année 1508, à l’amande de cent livres, tous
ela se trouvant ès Théâtres, c’est un sujet plus que suffisant de les condamner . CHAP. III. Touchant l’exception que les Théât
t pour chaste, jusqu’au XVIIIe s. . Lors donc que les Pères ont ainsi condamné généralement les Théâtres, ce n’est pas qu’ils ne
ent, posant par fait en leur exception, que les Anciens qui ont ainsi condamné les Théâtres, n’ont entendu parler que de ceux de
t donc une notoire méprise, lorsqu’on veut poser, que les Pères n’ont condamné que les Théâtres Païens, et non pas ceux des Chré
er comme auparavant. Comme donc nous avons ouï, que les Anciens Pères condamnaient ceux de leur temps, combien que parfois ils disen
lle en tous les âges, tous les serviteurs de Dieu, unanimement, l’ont condamnée , et ont fait des Règlements publics à l’encontre
e même jusques à les y obliger par leurs seingsam. Lorsqu’ensuite ils condamnent les Théâtres, c’est grande injustice de les accus
mptables à Dieu. CHAP. V. Qu’entre les Païens mêmes, les Sages ont condamné les Théâtres. Nous avons ouï que ce sont les
les Citoyens. CHAP. VII. Que la pratique des premiers Chrétiens a condamné les Théâtres. La droite raison, et les Lois,
nt les blandices et allèchements ne soient pernicieux, aussi nous les condamnons . Es jeux des Gladiateurs qui n’aurait horreur de
e Seigneur J. C. de reprendre les vices ; ainsi ils ont égal droit de condamner cetui-ci, et de menacer du juste jugement de Dieu
s qui tous les jours leur en sont faites. CHAP. X. Que l’Ecriture condamne les mêmes Théâtres par ses Arrêts Souverains.
tcf que la Parole de Dieu, de laquelle seule ils veulent dépendre, ne condamne point les Théâtres, et n’en dit un tout seul mot 
ident mécompte de ceux qui veulent prétendre que la Parole de Dieu ne condamne pas les Théâtres. Que s’il y en a d’opiniâtres qu
lieu sur les Théâtres des Païens, nonobstant quoi les Anciens les ont condamnées , considérant, que de celles-là plus tolérables, S
ite des Sentences dedans les écrits, ce qui montre qu’il ne les a pas condamnées . Mais je leur demanderais volontiers, s’ils croie
ont tort de vouloir faire parler en leur faveur la Discipline qui les condamne . VI. Il en suit quelques-uns qui nous touchent ic
ni le prochain scandalisédm ; autrement, ni les « plaisanteries »dn, condamnées ci-dessus par saint Paul, ni les danses, ni les b
ont raisonné ainsi : Il n’y a celui qui sans beaucoup hésiter ne les condamnât . Que s’ils venaient aussi à objecter, que ces cho
n’est pas à dire qu’ils aient fait paix avec les autres, lesquels ils condamneront de même à leur tour, et selon que le temps aussi
éché. Mais si cette règle doit être gardée, lorsqu’il est question de condamner les vices en général, il en va un peu autrement l
t combien que le mot de Théâtre n’y soit pas, en divers endroits elle condamne la chose. 10 Nous avons montré que les Sages Poli
(« même abord ») publique que l’on va au théâtre et que les pasteurs condamnaient hautement les spectateurs sans broncher contre le
35 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
nité ? Chap. 38. Nous renonçons à vos Spectacles, comme nous en condamnons les diverses origines, par la connaissance que no
la Foi, l'ordre de la vérité, et la Loi de la discipline Chrétienne, condamnent absolument le divertissement des Spectacles, comm
Spectacles ne sont pas défendus par la sainte Ecriture; puis qu'elle condamne toute sorte de concupiscence ? Car comme la concu
nous éloigner: Mais d'ailleurs celui qui assiste à la Comédie, ne se condamne-t -il pas lui-même, puis qu'en ce qu'il ne voudrait
dignités. Qui vit jamais un pareil désordre ? ils aiment ceux qu'ils condamnent , ils méprisent ceux qu'ils approuvent, ils estime
es divinités, dont nous savons la naissance et l'origine, et nous les condamnons comme des corrupteurs agréables : Car qui n'a hor
36 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
, et après lui les Théologiens, admettent la Comédie, et que s’ils en condamnent quelque chose avec les Pères, ce n’en peut être q
ut être que l’excès. Pour prouver que ce n’est que l’excès qu’il faut condamner dans tous les jeux et les plaisirs, et que les Sa
ens du monde et de ceux encore qui sont les moins retenus) qui ne les condamna comme ont fait les Pères, et ce n’est pas une cho
son cœur. ». C’est ce qui obligea le troisième Concile de Carthage à condamner par ce Canon les Comédiens comme blasphémateurs :
Canon 2. .  » Après des choses si criminelles, qui pourrait ne pas condamner la Comédie, s’il est vrai qu’elle fût remplie de
de spect.  » Il n’est donc besoin que des lumières de la raison pour condamner de si grands excès. Aussi lisons-nous dans saint
les Comédies parmi les actions indifférentes, et que ce n’est pas les condamner que d’en reprendre l’excès. Saint Cyprien« Quod D
des Idoles. D’où il vous est facile de juger que ce saint Docteur ne condamne pas absolument les Danses, les Chants, les Opéras
e pieux et savant Cardinal approuva donc les Comédies modestes, et ne condamna que les déshonnêtes et les impies, comme on le vo
a sagesse et de l’honnêteté ? « Pour preuve que l’Ecriture Sainte ne condamne point les Jeux, les Danses et les Spectacles, pri
mêmes et dépouillés des circonstances fâcheuses qui les peuvent faire condamner (ce sont les propres paroles du Bienheureux Alber
dans la Comédie la moindre apparence des excès que les Saints Pères y condamnaient avec tant de raison. Mille gens d’une éminente ve
arlait pas par expérience, et qu’il n’allait pas aux Spectacles qu’il condamnait . Il faut donc qu’il se fut servi d’un des trois m
s ce Royaume contre les blasphèmes : on leur perce la langue ; on les condamne même au feu : Entretiendrait-on les Comédiens, et
sions, il n’y aurait rien de plus outré et de plus injuste que de les condamner . Et comment le pourrait-on faire à moins que de f
ent à l’Eglise rendre leur devoir à leur Créateur. » S. Jean de Damas condamnait aussi le même excès en ces termes« Civitates quae
Seigneur, ce qui serait indécent je l’avoue, et si cela était, je le condamnerais absolument et sans restriction ; car, comme disai
37 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
suit évidemment, qu’il n’a point créé pour de mauvaises fins ce qu’il condamne lui-même ; puisque les choses dont on se sert pou
mme toute l’idolâtrie est anathématisée de Dieu, il est certain qu’il condamne aussi ces profanes consécrations, que l’on fait a
qu’on y représentait. Remarquez ici en passant, combien les païens se condamnent eux-mêmes par leurs propres arrêts, et combien il
e convient point, ce me semble, aux Chrétiens. Bien plus, un homme se condamne lui-même, en se rangeant parmi ceux auxquels il n
dre ce qu’on ne saurait dire sans crime ? sachant d’ailleurs que Dieu condamne toute plaisanterie ; Math. 12. et toute parole in
corrompue. Voilà donc le théâtre interdit, dès là que l’impureté est condamnée . Si Chap. 18. vous dites que les actions théâtral
ut-il Chap. 19. que nous examinions maintenant, si l'amphithéâtre est condamné dans les saintes Ecritures ? Si nous pouvons démo
 ? Il n’y a, disent-ils, aucun endroit formel dans les Ecritures, qui condamne les spectacles : un chrétien ne peut-il donc pas
ors des degrés, hors des portiques ? Nous nous trompons : ce que Dieu condamne , n’est jamais permis ; ce qu’il défend, est toujo
ur corps, en commettant avec eux des infamies, qu’elles se piquent de condamner en public.) On condamne donc authentiquement cett
vec eux des infamies, qu’elles se piquent de condamner en public.) On condamne donc authentiquement cette espèce de gens à la de
notent d’infamie l’ouvrier. Quelle étrange sorte de jugement, que de condamner un homme pour les mêmes choses, pour lesquelles o
qu’ils deviennent en la faisant. Puisque Chap. 23. la justice humaine condamne donc ces malheureux, malgré le plaisir qu’ils don
me une espèce d’adultère tout ce qu’on réforme dans son ouvrage. S’il condamne toute sorte d’hypocrisie, fera-t-il grâce à un co
38 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
qui serait à table depuis le matin jusqu'au soir ; ce que le Prophète condamne par ces paroles : « Vae qui consurgitis mane ad e
une espèce de lassitude qui a besoin d'être réparée. Cela suffit pour condamner la plupart de ceux qui vont à la Comédie. Car il
39 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
qui serait à table depuis le matin jusqu'au soir, ce que le Prophète condamne par ces paroles : « Vae qui consurgitis mane ad e
e une espèce de lassitude qu'on a besoin de réparer. Cela suffit pour condamner la plupart de ceux qui vont à la Comédie. Car il
40 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. Nous avons
ment sans craindre les menaces d’Isaïe : Mais ce Prophète, dit-il, ne condamne pas moins par ces paroles la conduite de beaucoup
ndi de paganorum observatione remansit. » Tous les Pères de l’Eglise condamnent généralement dans plusieurs endroits de leurs Ouv
il s’en sert pour surprendre les âmes, et pour les perdre ; et il les condamne avec tant de fermeté, qu’il prouuve qu’elles sont
et qui naissent des regards, des attouchements et des entretiens, les condamnent encore, et les détestent comme un divertissement
41 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
ils avaient vu qu’avec cette loi si pure, si sainte, si parfaite, qui condamne jusqu’à la pensée du mal, qui oblige de tendre sa
ls ne les défendent pas en particulier quelque part, parce qu’ils les condamnent partout. Que signifie autre chose, tout ce que l’
jugé ainsi. Comptera-t-on pour rien le concours de tous les Saints à condamner ces divertissements profanes ? Et les idées licen
ux Chrétiens, mais on soutient que c’est le seul que les saints Pères condamnent , et que le théâtre purgé, tel qu’il est aujourd’h
oses, trouveront-ils les spectacles innocents ? Mais, mon Dieu ! pour condamner de si profanes divertissements, pourquoi chercher
42 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
les Pères, une conséquence infaillible ; savoir, que la doctrine qui condamne les Théâtres, est celle que l’Esprit Saint a insp
euses, et qu’il est facile d’y répondre ! 1. Il dit que l’Écriture ne condamne point en termes formels la Comédie. 2. Qu’elles o
nventées pour reprendre les vices des Grands. 3. Que les Pères ne les condamnent que parce que de leur temps il s’y commettait des
 ? Combien ceux qui traitent des Cas de Conscience approuvent-ils, ou condamnent -ils tous les jours d’actions, conformément à la d
ns solides qu’ils donnent à ceux qui les consultent. C’est assez pour condamner un abus que l’on trouve dans le Texte sacré, des
dans le détail de chaque action, pour la justifier comme bonne, ou la condamner comme mauvaise. Ainsi, c’est mal raisonner pour u
ture ne parle en aucune part des Spectacles, et elle ne laisse pas de condamner les Spectacles ; parce qu’elle contient des maxim
rononce point le mot de Comédie. Elle a toujours été en possession de condamner les Théâtres, de tenir les Comédiens pour gens ex
médies avaient été innocentes pour les mœurs, ils ne les auraient pas condamnées . S. Paul ne se mettait pas en peine de l’idolâtri
âtrie et de l’impureté grossière, est encore assez mauvaise pour être condamnée , à cause de la vanité, de la fausseté, des ajuste
ir. Dans tous ces Canons et plusieurs autres que j’omets, l’Église ne condamne point les Spectacles comme faisant partie de l’id
s sacrilèges et impurs,i il y a quantité d’autres endroits où ils les condamnent , n’y supposant même rien de ces désordres monstru
cela de favorable à la Comédie, ou plutôt ; que ne dit-il pas qui la condamne ouvertement, puisqu’il renferme toute la liberté
res de sa journée : puisqu’enfin dans l’Article suivant, saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la joie immodérée. Je
scandale ; et c’est ce que saint Thomas n’approuva jamais, puisqu’il condamne dans les divertissements toutes les paroles et le
s bien reçu si l’on n’en est que médiocrement réjoui. Or saint Thomas condamne de péché mortel le ris et la joie immodérée ; car
ombre de ces maux qui ont d’abord une difformité suffisante pour être condamnée . Celui qui y entre a dessein d’en goûter le plais
a sorte : À Dieu ne plaise que je veuille autoriser ce que l’Église a condamné  ; mais je prétends que si on fait plus de quartie
et des Musiciennes, que d’en reconnaître la vanité et le péril : J’ai condamné , dit-il, le ris de folie, et j’ai dit à la joie ;
’argument de l’idolâtrie : « [...]ce saint Docteur [saint Cyprien] ne condamne pas absolument les Danses, les Chants, les Opéras
43 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
public et de soi-même innocent par des maximes qui ne servaient qu'à condamner l'Idolâtrie, et qui n'ont plus aujourd'hui de cau
ciens Pères de l'Eglise ont autrefois prononcées, et l'on ne doit pas condamner un divertissement que les Papes et les Princes Ch
tre raison dont nos premiers Docteurs se sont servis, et qui semblait condamner les représentations de nos Théâtres, aussi bien q
44 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
Paris, chez Coignard. M. l’Abbé Fleury, dans les Mœurs des Chrétiens, condamne les Théâtres ; chez Aubouin, en 1682. Il parut en
s ; il fait aussi ses efforts pour établir que les saints Pères n’ont condamné les Spectacles des Païens, qu’à cause de la seule
 Mai 1694, qui contient sa soumission à la discipline des Rituels qui condamnent les Spectacles, et à tout ce que ce Prélat lui or
45 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
lut n’est pas leur affaire capitale ; negligence, que le Saint Esprit condamne dans les saintes Ecritures, quand il dit : Prover
oit assés pour en inspirer de l’horreur aux Chrêtiens, & pour les condamner . Rien n’est plus vrai, que les paiens en represen
e vous priois pas, que vous écoutiez les Saints Peres, & que vous condamniez ce que les Interpretes du Saint Esprit ont condam
& que vous condamniez ce que les Interpretes du Saint Esprit ont condamné . Vous trouverez peutêtre un certain nombre de gen
46 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
s criminelles que celles d’à présent. Les Païens mêmes n’ont-ils pas condamné les danses ? Cir. orat. pro Murena. Oui, et c’es
élices. Venons s’il vous plaît à la raison, pourquoi est-ce que vous condamnez les danses ? Nous les condamnons principalement.
la raison, pourquoi est-ce que vous condamnez les danses ? Nous les condamnons principalement. 1. Parce que les Chrétiens y ont
sus représentés. Néanmoins il est encore véritable, qu’on ne doit pas condamner absolument quelques danses qui se feraient modest
47 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
entre les comédies de ce temps-ci, et celles que les saints Pères ont condamnées dans le leur ; et que si celles contre lesquelles
i que Dieu même en porte, n’y ayant rien dans les spectacles qu’il ne condamne Chap. 24. ; 3. parce que les spectacles sont du n
, cette corruption qui fait que l’on aime ceux que les lois publiques condamnent  ; qu’on approuve ceux qu’elles méprisent ; qu’on
n donnant ce titre spécieux à cet ouvrage, qui ne méritait que d’être condamné , il éluda par cette superstition les règlements q
ous voyez, ma Sœur, que S. Chrysostome, aussi bien que Tertullien, ne condamne pas seulement les comédies à cause de leur dissol
dans les délices qui sont inséparables de ces spectacles ; qu’il les condamne , parce qu’on ne peut s’empêcher d’y donner de l’a
48 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
t se glisser quelque légère exagération ; mais ce qui est unanimement condamné dans la chaire, ne peut se soustraire à l’anathèm
qui ait toléré la comédie, qui ne l’ait expressément & sévèrement condamnée . Ils se sont tous réunis pour en détourner les fi
semens une sorte d’horreur, ils m’apprendront que les Payens même ont condamné les spectacles, à la honte des Chrétiens qui voud
s du monde que j’ai maudit, & enivré vos sens des plaisirs que je condamne  ? Vous tremblez ! Mais pourquoi ? Si les spectacl
bliothèque du théatre. Or j’ose dire qu’on n’en trouvera point qui ne condamne les spectacles. Tous les examens de conscience, t
49 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
orce de persuader le contrairea. Encore que l’envie soit généralement condamnée , elle ne laisse pas quelquefois de servir ceux à
r, de crainte d’être regardé comme le défenseur de ce que la religion condamne , encore qu’elle n’y prenne point de part et qu’il
ions n’exigeait point de lui cette satire. Il fait plus toutefois, il condamne son geste et sa voix, et par un pur zèle de chrét
ès pernicieux. On ne se contente pas de faire le procès du maître, on condamne aussi le valet, pource qu’il n’est pas habile hom
ouanges, et, le regardant comme leur vengeur, tâcheront de nous faire condamner , Molière et moi, sans nous entendre. Pour vous, M
50 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
es qu’ils ne sentent pas. C’est pourquoi les justes s’accusent, et se condamnent continuellement eux-mêmes, afin que par le mérite
Tradition perpétuelle de l’Eglise, que les Comédies ont toujours été condamnées , et que leurs Acteurs ont été excommuniés, et not
ions visiblement fausses. La première est, que les Saints Pères n’ont condamné les Comédies de leur temps, qu’à cause de l’Idolâ
dies de notre temps étant exemptes d’Idolâtrie, elles ne peuvent être condamnées  ? Cette supposition, dis-je, est visiblement faus
t celle de la Dissertation, que les Comédies de ce temps doivent être condamnées par cette même raison qu’elles ne servent qu’à fa
rrompre les bonnes mœurs. Mais quand même les Saints Pères n’auraient condamné les Comédies de leur temps, qu’à cause seulement
e s’ensuivrait pourtant pas que celles de notre temps ne dussent être condamnées , puisqu’encore qu’elles ne soient pas consacrées
ma Réponse : où je montre aussi que les plus sages des Païens les ont condamnées pour la même raison. Secondement, L’Auteur de la
s Acteurs du Théâtre, que selon la différence de leurs vices ; et les condamnent tous selon qu’ils sont plus, ou moins vicieux, et
st certain que les Conciles, les Saints Pères, et les Jurisconsultes, condamnent en termes exprès les Comédies, et les Tragédies a
la représentation des Comédies, et des Tragédies, ne doit point être condamnée , tant qu’elle sera modeste, et honnête. Mais c’es
tre II. I. Observation. Les Comédies et les Tragédies furent condamnées dès leur origine. II. Observation. Les Pa
i ne les distingue que selon la différence de leurs vices, et qui les condamne tous selon qu’ils sont plus, ou moins vicieux.
ondamnant absolument et sans distinction les Histrions, ils ont aussi condamné les Comédiens. Ainsi le titre que l’Auteur de la
La Loi Senatoris ff. de ritu nupt. et la Loi quædam ff. de pœnis, condamnent la Comédie. IX. Réfutation. La Loi consen
La Loi consensu C. de Repud. et la Novelle 22. de iis qui nupt. iter. condamnent le Théâtre. X. Réfutation. Néron est blâm
tes de gens fussent infâmes. XVII. Réfutation. Saint Augustin condamne les Comédies, et montre qu’elles étaient infâmes,
les Rois d’Espagne : les Lois Romaines, et le Parlement de Paris ont condamné les Comédies, et leurs Acteurs. Chapitre X.
s. Chapitre X. I. Réfutation. Tatien, et Minucius Félix condamnent les Comédies et les Tragédies. II. Réfutation
ent les Comédies et les Tragédies. II. Réfutation. Tertullien condamne les Comédies, et les Tragédies. III. Réfutati
es Comédies, et les Tragédies. III. Réfutation. Saint Cyprien condamne les Comédies, et les Tragédies. IV. Réfutatio
Comédies, et les Tragédies. IV. Réfutation. Saint Chrysostome condamne les Comédies en termes formels. V. Réfutation
mes formels. V. Réfutation. Saint Cyrille Evêque de Jérusalem condamne généralement, et sans exception toutes sortes de
x des Comédies, et des Tragédies. VI. Réfutation. S. Basile a condamné les Comédies, et les Tragédies. VII. Réfutati
dies, et les Tragédies. VII. Réfutation. Clément d’Alexandrie condamne généralement tous les spectacles sans aucune exce
Concile Elibertin, ou d’Elvire, et celui de Constantinople in Trullo condamnent les Acteurs de Comédies, et de Tragédies. XI.
nt, offensent Dieu. XII. Réfutation. Le 1. Concile de Milan a condamné les Comédies. XIII. Réfutation. Illusion
signifie Trouvères, ou Troubadours. XIV. Réfutation. Salvien condamne les Comédies, et les Tragédies. Chapitre XI.
r de la Dissertation : à qui l’on fait voir évidemment que Tertullien condamne les Comédies, et les Tragédies. III. Réfutati
iques ou de la Scène, et en notant d’infamie leurs Acteurs, ont aussi condamné les Comédies, et les Tragédies, puisqu’elles fais
ndus par l’Auteur de la Dissertation. V. Réfutation. Lactance condamne les Comédies, et les Tragédies. VI. Réfutatio
elon leurs effets. C’est pourquoi les Lois Civiles, et Canoniques les condamnent . II. Réfutation. Plus les Comédies sont i
s Apôtres, et les Histoires du vieux, et du nouveau Testament ont été condamnées par le Parlement de Paris. IX. Réfutation.
igion, et être exempt de Superstition, et d’Idolâtrie, parce qu’il la condamnait en son cœur, et qu’il ne reconnaissait point pour
ente et voce veneremur. » Cicero lib. 2. de natura Deorum. ,rejeté et condamné toutes ces fables, nous pouvons concevoir un Dieu
aient : ils faisaient ce qu’ils improuvaient, ils adoraient ce qu’ils condamnaient , parce que la Philosophie leur avait enseigné com
rt. Mais toi, pauvre misérable, qu’as-tu fait qui ait mérité qu’on te condamnât à des spectacles si inhumains, où le peuple crie
ne fût de cet avis, puisque dans l’épître 7. qu’il écrit à Lucile, il condamne généralement tous les Spectacles. « Il n’y a rien
frir qu’on introduisît des Religions sales et honteuses ; mais de les condamner comme impies « Publicus Sacerdos audaciam in amit
nibus fœdis damnet, atque impiam judicet. » Cicero 2. de legib.  ; Ne condamnaient -elles pas aussi les Spectacles honteux et déshonn
s, est à présent le même qui se déclare contre les Pantomimes, et qui condamne ces Jeux infâmes, et ces divertissements honteux
superstitione conceptas. » Tertull. in Apolog. c. 38., comme nous en condamnons les diverses origines par la connaissance que nou
de faire voir le contraire par le témoignage même des Païens, qui en condamnent la plupart comme impies, et déshonnêtes, et qui n
de regarder les Tragédies comme des actes de religion, puisqu’il les condamnait comme des choses très pernicieuses au public.
t de Tacite sur ce sujet, il n’est pas difficile de reconnaître qu’il condamnait les Jeux et le Théâtre ; puisque rapportant les r
des objets de Jeux et de risée, en leur imputant des crimes que l’on condamnait parmi les hommes, car toutes ces choses étaient m
e nous l’apprend dans son livre intitulé Euterpe   : où cet Historien condamne la folie des peuples, qui adoraient des Dieux qui
s., de même que la peinture est une Poésie muette ; Aussi Aristote ne condamne pas moins les infâmes représentations de la Poési
eût bien lu Varron, et Macrobe, il aurait appris que les Philosophes condamnaient et ces fables honteuses des Dieux ; et leurs allé
et leurs allégories et mythologies dans la Théologie fabuleuse qu’il condamnait . « Les Poètes, dit S. Augustin « Multa et ipsi (
reste : et néanmoins tout cela n’est que Théologie fabuleuse qui est condamnée , rejetée, et improuvée avec toutes ses interpréta
e qu’ils eussent de ces actions infâmes, ils ne laissaient pas de les condamner , et de les regarder comme des choses indignes des
logie fabuleuse, dit S. Augustin, que Varron a cru lui être permis de condamner librement : et par là nous voyons comme Varron co
re permis de condamner librement : et par là nous voyons comme Varron condamne le Théâtre et les représentations du Théâtre, pui
sont des choses qui appartiennent à la Théologie fabuleuse que Varron condamne , de quelques allégories ou mythologies qu’on les
aient à leurs Dieux, d’une manière encore plus sale: Et néanmoins ils condamnaient , et rejetaient celles-là, comme des choses déshon
s la Théologie civile, que la fabuleuse, et que par conséquent ils ne condamnaient pas moins les Comédies, et les Tragédies qui cont
celles-ci ouvertement et avec toute sorte de liberté, ils n’osassent condamner les autres publiquement, craignant la sévérité de
Dei cap. 8.,qui ont écrit de ces choses, jugeaient bien qu’on devait condamner ces deux genres de Théologie, savoir la fabuleuse
mprouver celle-ci ouvertement ; ils ont donc proposé celle-là pour la condamner  ; et celle-ci, pour la comparer avec l’autre, afi
mœdiam faceret. » Idem de gloria Atheniensium. . Et les sages Romains condamnaient encore les Comédies des Grecs, à cause de l’insol
e s’en voudra mêler ; et nous nous confierons à des ivrognes que nous condamnons lorsqu’ils sont encore à jeun ? » « Que si nous
it pas moins être rejetée, que la fabuleuse ; et on ne doit pas moins condamner les Temples, et le culte qu’on y rend aux Dieux,
ublic, et de soi-même innocent, par des maximes qui ne servaient qu’à  condamner l’Idolâtrie, et qui n’ont plus aujourd’hui de cau
je ne pus voir sans admiration qu’elle se fût si facilement résolue à condamner plutôt la coutume qu’elle suivait auparavant, qu’
qui suivent les coutumes des Païens. » En un mot l’Eglise a toujours condamné généralement tous les restes de l’Idolâtrie, et d
qui aura gardé en quelque chose les coutumes des Païens, soit puni et condamné à l’amende de quinze écus d’or. » Et dans un autr
ublic, et de soi-même innocent, par des maximes qui ne servaient qu’à condamner l’Idolâtrie, et qui n’ont plus aujourd’hui de cau
voici son principe. « Les maximes des anciens Pères ne servaient qu’à condamner l’Idolâtrie. » Ce principe est visiblement faux ;
t fausse. « Les maximes , dit-il, des anciens Pères ne servaient qu’à condamner l’Idolâtrie ; elles n’ont donc plus aujourd’hui d
de prétextes, c’est-à-dire, elles ne servent donc plus aujourd’hui à condamner les Jeux et les Spectacles, puisqu’ils sont exemp
re pour cela que les raisons dont se servaient les anciens Pères pour condamner l’Idolâtrie, servent encore aujourd’hui pour cond
ens Pères pour condamner l’Idolâtrie, servent encore aujourd’hui pour condamner les Spectacles du Théâtre, parce qu’ils sont des
uoi les avez-vous rendus infâmes ? est-ce pour les louer, ou pour les condamner  ? c’est sans doute parce que vous les condamnez,
es louer, ou pour les condamner ? c’est sans doute parce que vous les condamnez , et qu’ainsi cette condamnation les rend infâmes.
et pernicieuse ; et par conséquent c’est avec raison que l’Eglise la condamne comme un ouvrage du démon, et comme un reste de l
t de l’Empereur Constantin, et les saints Pères qu’il y cite, qui ont condamné les spectacles comme souillés d’Idolâtrie et de s
nt, quelques-uns de mes auditeurs (je dis quelques-uns, car je ne les condamne pas tous, à Dieu ne plaise) oubliant ces terrible
ue leur conscience s’élève contre eux par ses remords, et qu’elle les condamne hautement par des cris intérieurs ? N’ont-ils jam
» Jean de Salisbury Evêque de Chartres, qui vivait au même temps, ne condamnait -il pas aussi les Spectacles, quand il disait « Vi
temps-là n’étaient point exempts de superstition, et que l’Eglise les condamnait comme étant opposés à l’esprit du Christianisme.
l’Empereur Constantin jusqu’à celui des Comnènes, l’Eglise a toujours condamné les Spectacles comme étant indignes des Chrétiens
ns Pères de l’Eglise ont autrefois prononcées : et l’on ne doit point condamner un divertissement que les Papes, et les Princes C
iens Pères de l’Eglise ont autrefois prononcées ; et l’on ne doit pas condamner un divertissement que les Papes et les Princes Ch
montrer que « la représentation des Poèmes Dramatiques n’a jamais été condamnée comme contraire aux bonnes mœurs ; mais qu’elle f
ces, il est constant que les Lois tant civiles qu’Ecclésiastiques ont condamné les représentations des Poèmes Dramatiques, c’est
i ne les distingue que selon la différence de leurs vices, et qui les condamne tous selon qu’ils sont plus ou moins vicieux. Il
s’il est vrai que les Lois civiles et Ecclésiastiques, n’aient point condamné les Comédies et les Tragédies qu’on représente su
en condamnant absolument et sans distinction les Histrions, ont aussi condamné les Comédiens ; qu’ainsi le titre qu’il a mis à l
istrions, et de Scéniques : de sorte que lorsque nous trouvons qu’ils condamnent absolument, et sans distinction, les Scéniques, e
s, et les Histrions ; nous ne pouvons pas douter qu’ils n’aient aussi condamné les Comédiens, et les Joueurs de Tragédies. C’est
elever de cette infamie. Dissertation pag. 198. «  Les lois condamnent la fille d’un Sénateur qui s’est abandonnée, ou q
te souillée d’idolâtrie ; Ensuite il montre que l’Ecriture sainte les condamne , en condamnant la concupiscence, la volupté et l’
onnées, qui étaient propres aux Bouffons, et vrais Histrions, étaient condamnées par tous les Sages au siècle de ces deux célèbres
e X. QUE L’EXTREME IMPUDENCE des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée . Dissertation pag. 216. 217. et 218. « 
cord que l’extrême impudence des jeux Scéniques, et des Histrions fut condamnée . Mais comme dès l’entrée du même chapitre il pass
r encore plus expressément, que les premiers Docteurs de l’Eglise ont condamné les Comédies, et les Tragédies : « A quoi me sert
à notre exemple ces badineries. » Tatien pouvait-il plus expressément condamner les Tragédies, qu’en condamnant celles d’Euripide
damner les Tragédies, qu’en condamnant celles d’Euripide ? Pouvait-il condamner plus clairement les Comédies qu’en condamnant cel
c’est un mystère d’impudicité, où rien n’est approuvé que ce que l’on condamne ailleurs ; et tout ce qu’il a de charmes pour pla
l qu’il est cité dans la Dissertation, pour montrer que Tertullien ne condamne que les Atellanes et les Mimes, et non pas les Co
et non pas les Comédiens ni les Tragédiens ; puisqu’aussitôt après il condamne en termes exprès les Comédies et les Tragédies, c
ndre ce qu’il n’est pas permis de dire ; puisque nous savons que Dieu condamne même toutes sortes de bouffonneries et de paroles
de la Dissertation a eu la hardiesse de dire que Tertullien n’a point condamné les Tragédies ni les Comédies, dans l’endroit mêm
condamné les Tragédies ni les Comédies, dans l’endroit même où il les condamne en termes exprès. Dissertation pag. 220. «
pour convaincre d’imposture l’Auteur de la Dissertation. Car peut-on condamner plus expressément les Tragédies qu’en ces termes
eur de la Dissertation s’est engagé de prouver, que S. Chrysostome ne condamne point les Comédies, et au lieu de le prouver, il
amne point les Comédies, et au lieu de le prouver, il dit que ce Père condamne les Histrions, les Farceurs et les Mimes. Peut-on
isonnement, il ne faut que faire voir au contraire que S. Chrysostome condamne les Comédies en termes formels. Car en effet S. C
rtes de Comédies. » Peut-on dire après cela que saint Chrysostome ne condamne pas les Comédies, puisqu’il les met au rang des c
efféminés. » Il paraît clairement par ces paroles que S. Cyrille ne condamne pas seulement les Mimes ; mais aussi toutes sorte
scholam iis qui eo provolant consessuri. » S. Basil. hom. 4. Hexam., condamne aussi les Comédies, et les Tragédies, dont les Ch
ent l’Auteur de la Dissertation a-t-il pu s’imaginer que S. Basile ne condamnait point les Comédies, ni les Tragédies ? N’a-t-il j
a composé de la manière qu’on doit lire les livres des Gentils ? Il y condamne en termes exprès les Poèmes Dramatiques, comme ét
eur de la Dissertation n’a nulle raison de dire que ce grand homme ne condamne point les Comédies et les Tragédies ; car on verr
ne condamne point les Comédies et les Tragédies ; car on verra qu’il condamne tous les Spectacles généralement sans aucune exce
se si extravagante. Il faut donc qu’il avoue que Clément d’Alexandrie condamne la Comédie par la même raison pour laquelle il co
d’Alexandrie condamne la Comédie par la même raison pour laquelle il condamne généralement les Spectacles ; savoir parce que Jé
s’y font, des assemblées maudites ; et qu’ainsi Clément d’Alexandrie condamne le Théâtre, à l’égard de la Comédie, aussi bien q
25. « Mais les Auteurs du Talmud ou livre de la narration d’Enoch condamnent les Mimes, chansons, danses et bouffonneries, aux
distinction que les Conciles, et le droit des souverains Pontifes ont condamné la Scène de l’Antiquité « Mimos et saltationes q
1. du Concile de Constantinople qu’on appelle in Trullo, qu’il dit ne condamner que les Mimes et les danses de la Scène. Mais il
n a de mauvais mémoiresad ; car le 1. Concile de Milan qu’il allègue, condamne les Comédies si clairement, qu’il n’y a pas lieu
ies et Comédies, qui n’étaient pas encore en état d’être estimées, ou condamnées . » XIII. Réfutation. L’Auteur de la Diss
qu’on appelait Troubadours, ne fussent pas en état d’être estimées ou condamnées , ainsi que l’Auteur de la Dissertation le prétend
e nos Théologiens en condamnant les pièces de ces Histrions ont aussi condamné les Comédies. Dissertation pag. 228. « Et
ra sur ces deux points, et lui fera comprendre clairement que Salvien condamne les Tragédies, et les Comédies, aussi bien que le
des crimes de tous les Spectacles, et entre autres de lusoriis, qu’il condamne , il y comprend les Tragédies et les Comédies : Se
s exception, les Histrions et les Scéniques, ont aussi par conséquent condamné les Acteurs de Tragédies, et de Comédies. Dans la
du même Chapitre3. Réfut. du 9 chap., j’ai fait voir que S. Augustin condamne les Poèmes Dramatiques en termes exprès, lorsqu’i
es vices ne l’eussent souffert. J’y ai fait voir aussi que Tertullien condamne les Tragédies comme étant si criminelles, qu’elle
du même chapitre 9.12. Réfut. du 9 chap. j’ai montré ; que Tertullien condamne les Tragédies, et les Comédies, comme étant des r
ation du chapitre 10.1. Réfut. du chap. 10. j’ai fait voir que Tatien condamne les Tragédies, et les Comédies, comme des badiner
n du même Chapitre3. Réfut. du chap. 10., j’ai montré, que S. Cyprien condamne les Tragédies comme donnant de mauvais exemples p
chapitre 10.4. Réfut. du chap. 10. j’ai fait voir, que S. Chrysostome condamne les Comédies, comme étant des obstacles à la conv
10., j’ai représenté les raisons pour lesquelles Clément d’Alexandrie condamne les Comédies ; 1. parce que Jésus-Christ ne nous
Chapitre10. Réfut. du chap. 10., j’ai montré, que le Concile d’Elvire condamne les Comédies, en défendant aux filles et aux femm
épouser des Comédiens. J’y ai encore montré, que le Concile in Trullo condamne aussi les Comédies, en défendant aux Laïques de s
hap. 10. j’ai fait voir, que S. Charles Borromée Archevêque de Milan, condamne les Comédies, comme des choses qui sont illicites
pitre13. Réfut. du chap. 10., j’ai montré que le 1. Concile de Milan, condamne les Comédies comme des spectacles infâmes, en déf
-il possible qu’un Chrétien s’imagine que les SS. Pères n’aient point condamné les Comédies ? puisque les Païens mêmes les ont c
’aient point condamné les Comédies ? puisque les Païens mêmes les ont condamnées , comme je l’ai prouvé ci-dessus. Car dans la 1. o
.1. Observat. in cap. 2. de la Dissertation, j’ai fait voir que Solon condamna les Tragédies dès leur naissance, comme étant des
vation sur le même Chapitre2. Observat. in cap. 2. on voit que Platon condamna les Tragédies, en jetant au feu celles qu’il avai
d’un homme qui aime la sagesse. On y voit aussi que les Lacédémoniens condamnaient les Tragédies et les Comédies, pour ne point écou
., j’ai représenté les raisons pour lesquelles les Philosophes Païens condamnaient les Tragédies et les Comédies, 1. parce que leur
eur insolence. J’ai fait voir encore au même endroit, que les Romains condamnaient les Comédies, en notant d’infamie leurs Acteurs,
Comédies, en notant d’infamie leurs Acteurs, et que les Athéniens les condamnaient aussi comme indécentes, en défendant aux Aréopagi
Réfut. du chapitre 9., j’ai montré qu’Aristote, Aulu-Gelle et Martial condamnent les Comédiens comme étant des personnes vicieuses
cieuses. Et enfin dans la même Réfutation, j’ai fait voir qu’Aristote condamne les Tragédies et les Comédies en défendant aux en
leurs Dieux, que l’on y représentait avec beaucoup de mépris : il en condamne le sujet par le peu de respect qu’ils portaient à
l’Auteur de la Dissertation ajoute ensuite, que Tertullien n’a point condamné les Comédies, et n’a point chargé d’infamie ni d’
qui se réduit à deux points : le premier, que les anciens Pères n’ont condamné les Poèmes dramatiques qu’à cause de l’idolâtrie
uant au second point qui regarde la corruption des mœurs ; Tertullien condamne si clairement les Tragédies et les Comédies pour
approuver dans les paroles qui le représentent. » Au Chapitre 23. il condamne même les Cothurnes, c’est-à-dire les hauts soulie
outer à sa taille la hauteur d’une coudée. » Dans le Chapitre 25. il condamne les Tragédies, à cause qu’elles nous détournent d
Chapitre 9. Enfin Tertullien en condamnant les Spectacles en général, condamne aussi les Tragédies et les Comédies qui en sont u
du genre à l’espèceTertull. de Spectac. cap. 3. ». Or premièrement il condamne les Spectacles en général, parce qu’ils tirent le
s bonnes selon le sentiment de Tertullien. En second lieu, Tertullien condamne les Spectacles, à cause qu’ils sont opposés aux g
soit permise. Mais d’ailleurs celui qui assiste aux spectacles ne se condamne-t -il pas lui-même en fréquentant des personnes qu’i
les des crimes qui s’y commettent ; Il est évident que Tertullien les condamne en particulier par les mêmes raisons qu’il a cond
Tertullien les condamne en particulier par les mêmes raisons qu’il a condamné les spectacles en général. En troisième lieu Ter
l a condamné les spectacles en général. En troisième lieu Tertullien condamne les Spectacles, à cause des masques dont les Acte
exprime des passions de colère, qu’on feigne des gémissements. » Il condamne encore les Spectacles ; parce que les hommes s’y
puisqu’ils se masquent, et se déguisent en femmes ? Enfin Tertullien condamne tous les Spectacles, à cause du dérèglement des a
s assemblées de la Comédie, on ne peut pas dire que Tertullien ne les condamne point ; puisqu’il parle généralement de tous les
de la Dissertation a pu avoir la hardiesse de dire que Tertullien ne condamne point les Poèmes Dramatiques. Dissertation pag
rver la différence dont S. Cyprien se sert Cyprian. de Spectac. pour condamner les Mimes, et les Poèmes Dramatiques ; car à l’ég
ès par un Arrêt définitif, crient qu’on juge s’il y avait lieu de les condamner . Il suffit donc de lui dire que l’Eglise de Paris
en aise quand ils obtenaient ce qu’ils avaient désiré. Mais lorsqu’il condamne quelques désordres dans les représentations Théât
ue les Poèmes Dramatiques n’ont point été condamnés. Car n’est-ce pas condamner les Comédies et les Tragédies que de dire, « que
bon qu’on y était allé, on en revienne meilleur. » Un Comédien Païen condamne les Comédies ; et un Chrétien ne rougit pas de vo
rétien ne rougit pas de vouloir faire accroire que S. Augustin ne les condamne pas ? S’il objecte que Plaute ne condamne pas les
oire que S. Augustin ne les condamne pas ? S’il objecte que Plaute ne condamne pas les Comédies qui sont exemptes d’impureté : J
les Jeux de la Scène, et en notant d’infamie leurs Acteurs, ont aussi condamné les Comédies, et les Tragédies, puisqu’elles font
it que S. Augustin nous apprend en termes formels que les Romains ont condamné les Comédies et les Tragédies aussi bien que les
s propre pour détruire ce qu’il prétendait prouver ? Car n’est-ce pas condamner les Comédies, que de dire, qu’il y a beaucoup d’i
oup d’impureté dans les choses qui y sont représentées ? N’est-ce pas condamner les Comédies, que de dire qu’elles ne peuvent êtr
ieillards, pour marquer la vieille coutume de cette instruction qu’il condamne expressément dans le 1. livre de ses Confessions,
aux hommes cette infamie détestable avec plus de hardiesse ?  Je ne condamne point les paroles que je considère en elles-mêmes
ue je considère en elles-mêmes comme des vases riches et précieux. Je condamne seulement la corruption du vin qui est enfermé da
en aise quand ils obtenaient ce qu’ils avaient désiré. Mais lorsqu’il  condamne quelques désordres dans les représentations Théât
’ils avaient désiré, n’étaient point des désordres que ce grand Saint condamnât , y a-t-il dis-je rien de plus éloigné des sentime
nt en des actions vicieuses, n’est-ce pas un désordre que S. Augustin condamne  ? Ecoutons encore ce qu’il ajoute sur le même suj
Cor. 13. v. 6. » ; n’est-ce pas un désordre criminel, que S. Augustin condamne  ? Je conjure donc l’Auteur de la Dissertation de
l’Auteur de la Dissertation nous veut faire accroire que Lactance ne condamne pas ce qu’il condamne en termes exprès. Est-ce qu
tation nous veut faire accroire que Lactance ne condamne pas ce qu’il condamne en termes exprès. Est-ce qu’il s’est imaginé que
les parricides, les incestes, et toutes sortes de crimes. » Peut-on condamner en termes plus exprès non seulement les sujets de
ussi l’art du Poète, et l’exercice des Acteurs ? Voilà comme Lactance condamne les Comédies et les Tragédies en particulier : et
les Comédies et les Tragédies en particulier : et voici comme il les condamne en général, en condamnant tous les Spectacles « S
les Comédies de Térence au chevet de son lit, a vécu dans un désordre condamné par les Canons, et que la lecture de Virgile est
les Comédies de Térence au chevet de son lit, a vécu dans un désordre condamné par les Canons ». Voilà une plaisante manière d’i
UE LA REPRESENTATION des Comédies et des Tragédies ne doit point être condamnée tant qu’elle sera modeste et honnête. Disse
et selon leur fin, elles sont mauvaises, et qu’elles méritent d’être condamnées . Or il est facile de faire voir que selon leur ge
grand profit. C’est pourquoi les lois Civiles et Ecclésiastiques ont condamné ce métier et ceux qui en font profession, comme n
, si ce n’est qu’il monte sur le Théâtre pour le gain. » L’Eglise ne condamne pas moins la Comédie et les Comédiens : « Quant à
verses bouffonneries indignes de la sainteté des lieux, Innocent III. condamna ce désordre, sans condamner ces représentations,
es de la sainteté des lieux, Innocent III. condamna ce désordre, sans condamner ces représentations, ni même chasser ces jeux des
Auteur de la Dissertation prétend « qu’Innocent III. par ce Décret ne condamna  que ce désordre, sans condamner ces représentatio
nd « qu’Innocent III. par ce Décret ne condamna que ce désordre, sans condamner ces représentations, ni même chasser ces jeux de
cile Provincial de Cologne tenu l’an 1549. sous l’Archevêque Adolphe, condamne en termes exprès « Percepimus Comœdiarum Actores
ire ce qu’il prétend prouver. Ainsi voulant montrer qu’on ne doit pas condamner les Tragédies, ni les Comédies, lorsqu’elles repr
onstant que ces représentations ont été rejetées dès leur origine, et condamnées par un Arrêt célèbre du Parlement de Paris. EXTR
’éclaircissement, qui dissipe ma crainte, M’interdit toute excuse, et condamne ma plainte. Mais de quelle arme enfin espérez-vou
justice, de générosité, de gloire, et d’honneur. Les sages Païens ont condamné ces dérèglements dans les Tragédies, et dans les
nt plus y paraître que sous le masque, et dans un déguisement qui les condamne . Il est certain néanmoins que depuis quelques ann
étiens, est que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être condamnée quand elle est innocente, quand elle est honnête.
s, que dans leurs circonstances, et dans leurs effets, on ne les peut condamner  ; Mais la question est si celles qu’on représente
Papes, et les Princes Chrétiens l’ont approuvé ; qu’il n’a point été condamné , et que c’est enfin l’opinion des doctes Chrétien
e à montrer. Car s’il les eût bien consultés, il aurait trouvé qu’ils condamnent la Comédie et les défenseurs de la Comédie. « Il
é serait encore plus avantageuse aux autres, que l’on ne pourrait pas condamner contre la résolution de ce grand Théologien, qui
’on a tiré le Canon Donare, dist. 86. » Ces paroles de saint Antonin condamnent les principales propositions de la Dissertation,
des Souverains Pontifes en condamnant la scène de l’antiquité, n’ont condamné que les Mimes, chansons, danses, et bouffonneries
à que dans le quinzième siècle les Tragédies, et les Comédies étaient condamnées . Ce qui détruit cette proposition fondamentale de
’Histrions ; et de Scéniques que les lois civiles, et Ecclésiastiques condamnent sans exception. Ce qui renverse de fond en comble
t Tertullien, S. Cyprien, Salvien, et S. Chrysostome se sont servis ; condamne formellement cette proposition fondamentale de la
u Paganisme, et une pure invention du Démon ; il les doit abolir ; il condamne cette proposition, qui fait la conclusion de la D
des Souverains Pontifes en condamnant la Scène de l’Antiquité, n’ont condamné que les Mimes, chansons, danses, et bouffonneries
e Diable se sert pour séduire les âmes. » Nous voyons que ce Concile condamne les Comédies, comme des choses qui blessent la re
 : et de vider cette sale sentine de la République. » Le Père Ribera condamne dans ce discours toutes les propositions fondamen
les Théâtres des Chrétiens, et les Comédies qui y sont jouées ? » Il condamne cette proposition de la Dissertation pag. 89. « Q
le n’a point d’égard à cette distinction ; mais qu’il lui suffit pour condamner les uns et les autres ; qu’ils corrompent tous le
conjurant les Princes, et les Magistrats de bannir les Comédiens ; il condamne cette proposition de la Dissertation pag. 239. « 
ins qui ont défendu notre religion. S. Cyprien dans l’Epitre à Donat, condamne comme coupables d’un crime énorme, ceux qui favor
et des Spectacles de Monseigneur le Prince de Conti. « S. Jérôme les condamne aussi de même expliquant ces paroles du Prophète
ande partie dans nos Réfutations. Ainsi par cette 2. preuve Comitolus condamne cette proposition de la Dissertation pag. 89. « Q
peut être défendue par la raison des Anciens Pères de l’Eglise. » Il condamne aussi tout ce que l’Auteur de la Dissertation dit
i se plaît à un péché mortel, pèche mortellement. Le Cardinal Caïetan condamne de même ces acteurs, et ces spectateurs de Comédi
octes interprètes de notre Religion. Tant de célèbres Théologiens ont condamné les Comédies déshonnêtes, et leurs Acteurs, comme
Père Guzman rapporte ensuite plusieurs passages des anciens Pères qui condamnent les Comédies, et les autres spectacles : On les p
le Père Guzman rapporte les Lois civiles, et Ecclésiastiques qui ont condamné les Comédies, et leurs Acteurs, comme nous les av
tation le discours entier du Père Mariana. Monsieur l’Evêque de Vence condamne en peu de paroles l’idée chimérique de la réforma
icence : Et rien n’y blesse plus ni l’esprit, ni les yeux. On y voit condamner les Actes vicieux, Malgré les vains efforts d’une
uente que sa raison ; qu’elle excuse mieux le parricide qu’elle ne le condamne  ; que sous ce désir de vengeance qu’elle découvre
et qu’elles sont bien plus disposées à imiter son injustice, qu’a la condamner . « L’homme est entièrement perverti depuis le p
outume vicieuse, la tradition perpétuelle de l’Eglise, qui a toujours condamné la Comédie, comme une chose tout à fait opposée a
entre les Comédies de ce temps-ci, et celles que les saints Pères ont condamnées dans le leur ; et que si celles contre lesquelles
, cette corruption qui fait que l’on aime ceux que les lois publiques condamnent  ; qu’on approuve ceux qu’elles méprisent ; qu’on
en donnant ce titre spécieux à cet ouvrage qui ne méritait que d’être condamné , il éluda par cette superstition les règlements q
ous voyez, ma Sœur, que S. Chrysostome, aussi bien que Tertullien, ne condamne pas seulement les Comédies à cause de leur dissol
dans les délices qui sont inséparables de ces spectacles ; qu’il les condamne , parce qu’on ne peut s’empêcher d’y donner de l’a
s son cœur aucun mouvement, ni aucune attache de cette sorte, sans la condamner , sans en gémir, et sans demander à Dieu d’en être
rostitution, à laquelle une sainte MartyreThéodore Martyre. avait été condamnée . Mais ce qu’il tire de là pour justifier la Coméd
, que l’on n’y saurait souffrir les objets déshonnêtes, est ce qui la condamne manifestement. Car on peut apprendre de cet exemp
i serait à table depuis le matin jusques au soir ; ce que le Prophète condamne par ces paroles : « Væ qui consurgitis mane ad eb
une espèce de lassitude qui a besoin d’être réparée. Cela suffit pour condamner la plupart de ceux qui vont à la Comédie. Car il
de pestilencecg : Soutenant que ces paroles dans leur véritable sens, condamnent ces actions et ceux qui y prennent part. On peut
e véritable illusion. Ces éclatantes lumières qui font les Chrétiens, condamnent si absolument toutes les vanités du siècle ennemi
à la cour des Grands : et qui fait le procès au mauvais riche, et le condamne aux enfers ; pour le punir de s’être habillé de p
violables, quelque artifice qu’on emploie pour les détruire, et elles condamneront devant le Tribunal de Dieu comme criminels, ceux
me, jusqu’au nôtre ; où nous voyons que les Comédies ont toujours été condamnées comme des restes du Paganisme, comme des choses p
Il n’y a point d’homme raisonnable, qui ne reconnaisse que l’Eglise condamne encore aujourd’hui les Comédies, et leurs Acteurs
ncore aujourd’hui les Comédies, et leurs Acteurs, de même qu’elle les condamnait dans les premiers siècles. Je conjure l’Auteur de
si excellent ouvrage. Mais outre que ces protecteurs de l’iniquité se condamnent assez eux-mêmes, puisqu’ils n’ont pas osé se décl
51 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
, la vérité, les bonnes mœurs, parmi tant d'autres erreurs du siècle, condamnent le plaisir du spectacle, afin que vous ne péchiez
êtes féroces, les forces du corps, la douceur de la voix ? peut-on en condamner l'usage, comme contraires à la gloire de leur aut
l'argent, l'ivoire, dont on fait les idoles, sont ses créatures ; en condamne-t -il moins l'infamie ? L'homme lui-même, qui commet
es que tinrent les Juifs contre Jésus-Christ, peut-on douter qu'il ne condamne toutes celles des impies ? les Païens valent-ils
aru que sous ce titre. Les Païens sont ici d'accord avec nous, ils le condamnent eux-mêmes. Les Censeurs, pour prévenir la corrupt
sur le théâtre ; on verra dans tout le reste de cet ouvrage qu'il le condamne par d'autres raisons qui ne regardent pas moins l
des gens qu'on déteste, et à qui on ne veut pas ressembler, c'est se condamner soi-même. Ce n'est pas assez de ne pas les imiter
nge ; toute fiction est auprès de lui une sorte d'adultère. Celui qui condamne toute hypocrisie approuve-t-il qu'on contrefasse
52 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144
ple s’amuse à entendre un Baladin monté sur des treteaux, un Criminel condamné à un supplice douloureux, vienne à passer, le Bal
d’Homere, des Enfans, & des gens du Peuple. Platon a raison de le condamner  : mais il est trop severe, s’il ne permet pas aux
reté des choses est jointe à l’obscénité des paroles (que de Comédies condamnées  !) Si rerum turpitudini adhibetur verborum obscen
t assez d’attention au genre dans lequel Moliere écrivoit, quand il a condamné sa Versification & sa Prose. Cette Prose a un
53 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
ifier ces divertissements profanes. 2. Ce que dit l’Evangile pour les condamner . La justification des divertissements du monde, s
du monde. Ainsi quoi qu’il eût cette tolérance, il n’a pas laissé de condamner le bal, la comédie, et les autres divertissements
our justifier les divertissements profanes ; ce serait assez pour les condamner que Jésus-Christ leur a donné tant de fois une ét
vec les démons. Le grand principe qui nous fait voir que Jésus-Christ condamne les divertissements mondains, est qu’il a ouverte
54 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
ent de Tertullien, de saint Cyprien et de saint Jean Chrysostome, qui condamnent les Spectacles à cause de l’Idolâtrie que l’on y
e passer saint Antonin comme défenseur de la Comédie, quoiqu’il l’ait condamnée si fortement ? Enfin l’Auteur de la Réfutation s’
rie étant abolie depuis trois cents ans, la Comédie n’y peut pas être condamnée à cause de l’Idolâtrie. Le premier Discours comme
s questions : entre autres on répond que le Cardinal Tolet et Navarre condamnent les Académies de Jeu aussi bien que les Comédies,
l se sert de la comparaison des Peintures immodestes dont l’usage est condamné , parce qu’elle ramènent naturellement à l’esprit
monde sont différentes. Il y a des choses curieuses sur Platon, qui a condamné les Tragédies anciennes, parce qu’elles réveillai
’en a jamais eu, puisque l’Ecriture n’en dit pas un mot ; et il s’est condamné lui-même, en avançant au commencement de sa Préfa
55 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
et ce Philosophe appelle ces sortes de gens des Pestes d’Etat, et les condamne au bannissement et aux supplices. Si le dessein d
ui mènent de l’une à l’autre. L’Impiété qui craint le feu, et qui est condamnée par toutes les Lois, n’a garde d’abord de se rebe
fendre ses maximes, qu’en faisant la Satire de ceux qui les pouvaient condamner . Certes, c’est bien à faire à Molière de parler d
par la foule, d’autant plus librement, que Molière se plaint qu’on le condamne sans le connaître, et que l’on censure ses Pièces
ssister à des Comédies plus modestes que celles de Molièreh. Théodose condamna aux Bêtes des Farceurs qui tournaient en dérision
que le Saint Esprit anime, déclamer contre lui dans les Chaisesr, et condamner publiquement ses nouveaux blasphèmes ? et que peu
pratiques : il a châtié ses partisans : il a ruiné ses écoles : il a condamné hautement ses maximes : il l’a reléguée dans les
56 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
ociété humaine : l’usure, la médisance, l’impureté, ne sont-elles pas condamnées par toutes les lois ? Il y a pourtant plus de lib
ter à qui des deux il a donné la préférence. Ce mot ingénieux, qui ne condamne pas directement Louis XIV, dont cet habile courti
excellons, qu’on excommunie des personnes gagées par le Roi, que l’on condamne comme impie un spectacle représenté dans des couv
57 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
& sa causticité, mérité d’être chassé de l’Abbaye de Saint Denis, condamné par un Concile, excommunié par le Pape, qu’il s’a
e Sabellianisme, qui mene au Déïsme. C’est très justement qu’il a été condamné par le Concile de Soissons, et par celui de Sens,
e enfin opéra, le prisonnier d’abord involontaire, prit son parti, se condamna à la même pénitence, & tous deux passerent le
sement, puisque c’étoit le vrai nom du héros. La Réligion ne peut que condamner cette idée, parce qu’elle défend sévérement la ca
rtreux, trop dévot pour aimer la comédie, qui vraisemblablement l’eût condamné  ; mais il imagina de faire étudier les comédies d
qui l’adoptoit jouissoit de la dispense ; celle qui le refusoit étoit condamnée en punition, à célébrer la fête, & à faire le
pris l’allarme, les vieillards, les gens sages, les gens de bien ont condamné le théatre ; les jeunes gens, les scenomanes, les
. Caffaro, Théatin, qui est à la tête du théatre de Boursaut, quoique condamnée par l’Archevêque de Paris, & rétractée par so
fut interdit de l’entrée au chœur, & aux assemblées du Chapitre, condamné à demeurer trois mois dans un Seminaire, jeûnant
58 (1580) De l’institution des enfants « De l’institution des enfants. Essais, I, 26 [fin] »
deformabat. j [b] Car j’ai toujours accusé d’impertinencek ceux qui condamnent ces ébattements, et d’injustice ceux qui refusent
is, principal du collège de Guyenne. i. [NDE] Comprendre : que je ne condamne pas pour les jeunes enfants de bonne maison. j.
59 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
u’ils présentent encore aujourd’hui tous les dangers qui les ont fait condamner par les saints Pères. Plus irréligieux que ceux d
voir. Ne vous étayez point de l’autorité de certains casuistes qui ne condamnent pas absolument les plaisirs du théâtre ; n’oublie
e les saints Pères, que Bossuet, que saint François de Sales, qui les condamnent  ? Si un aveugle conduit un autre aveugle, dit l’E
60 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
e que les Chrétiens aient des sentiments différents, lorsque l’Eglise condamne des choses aussi marquées que le sont les Comédie
omédiens et leurs spectacles. Faut-il qu’on ose dire que l’Eglise n’a condamné les Comédies, qu’à cause de l’Idolâtrie et des in
uit de mauvais effets sur plusieurs personnes, ne pourront-ils pas la condamner absolument ? L’Eglise avouera si l’on veut qu’on
est mauvaise, et que presque toutes les mêmes raisons qui l’ont fait condamner autrefois par les Pères et par les Conciles, doiv
ndamner autrefois par les Pères et par les Conciles, doivent la faire condamner telle qu’elle est aujourd’hui. C’est, Messieurs,
’Eglise jusqu’à présent, et pour quelle raison les Pères ont toujours condamné la Comédie. I. Division du discours Pour don
nager des femmes pour représenter les Naïades, ce que S. Chrysostome condamna avec tant de zèle et d’éloquence, comme nous verr
e ce n’était là qu’un effet de la licence du peuple, Licentiam vulgi, condamnée par les honnêtes gens, et qui faisait même rougir
plicité ne laissait pas d’avoir un air de propreté que S. Chrysostome condamne . Il fallut donc défendre aux Comédiennes de prend
r presque tous les Temples des faux Dieux. On commença par démolir ou condamner ceux des Villes, et Arcadius ordonna qu’on détrui
s Comédies d’aujourd’hui sont souillées par ces sortes de paroles que condamne l’Apôtre ; mais remarquez, je vous prie, ces dern
s actions de grâce de la Comédie après y avoir assisté. Saint Jean ne condamne pas moins S. Joan[nes]. 2. 16. les vains plaisirs
de. Je ne parcourrai pas les autres endroits du nouveau Testament qui condamnent la Comédie. Toutes les maximes de l’Evangile y so
Chrétiens avaient en horreur toutes sortes de spectacles. Tatien les condamne par leur seule inutilité, et Théophile L. 3. ad A
suffisait pour justifier les pompes du monde, il ne faudrait pas même condamner l’Idolâtrie, puisque l’encens, le feu, les victim
étant ainsi dissipée, Tertullien passe aux raisons qui doivent faire condamner généralement tous les spectacles « Nunc interposi
équent coupable d’une inutilité et d’une perte de temps considérable, condamnée parmi les Chrétiens aussi bien que la concupiscen
tion, poursuit-il, qui fait que l’on aime ceux que les lois publiques condamnent , qu’on approuve ceux qu’elles méprisent, qu’on re
ur réduire en peu de mots toutes les autres raisons de Tertullien. Il condamne le Théâtre, parce qu’il est incompatible avec la
i bien appliquées à notre temps, nous objectera-t-on encore qu’il n’a condamné les spectacles qu’à cause de l’idolâtrie, et que
a peine de le lire, il n’aurait pas eu la hardiesse de dire, qu’il ne condamne que les jeux qui se célébraient en l’honneur des
pauvres manquent du nécessaire. Enfin lorsque Dieu, dont la doctrine condamne à haute voix ces excès, est blasphémé par des peu
Laïques qui ont été les Acteurs de la représentation, le Concile les condamne à trois ans de pénitence publique, un an hors la
le ramassa dans son Nomocanon les Lois Ecclésiastiques et Civiles qui condamnent les spectacles du Théâtre, et il montre en trois
du douzième siècle, dit en peu de mots sur le même Canon que l’Eglise condamne généralement les danses, les farces, les momeries
visible qu’ils doivent approuver en certaines suppositions, ce qu’ils condamnent dans la pratique commune. Cette maxime, qui peut
nt au mal, qu’ils ont toujours passé pour infâmes, et sur cela il les condamne généralement, comme ils ont été condamnés durant
mas soit favorable aux Comédiens, ni à ceux qui vont à la Comédie. Il condamne au contraire bien précisément le prétendu Théolog
dans l’examen des Comédies d’à présent, puisque l’Eglise de Paris les condamne , jusqu’à déclarer les Comédiens excommuniés, il s
fenser Dieu ; puisque le jeu devient mauvais, par cela seul qu’il est condamné par l’Eglise. Après cette décision si juste et si
rapporte au jeu, seront donc toujours en état de péché. Et il faudra condamner de même ceux qui se servent de leur ministère, ou
mps défendus, il n’est pas difficile de montrer qu’elle est nettement condamnée par saint Thomas. Premièrement, est-il de Comédie
emière condition que Saint Thomas exige, la Comédie d’aujourd’hui est condamnée . Nous pouvons même dire qu’il ne paraîtra peut-êt
es, pour être jugés toujours criminels par les Scholastiques, et pour condamner ceux qui assisteraient à leurs jeux ; saint Anton
qu’ils rouvrissent leur Théâtre. » Cela n’empêcha pas que l’Eglise ne condamnât tous ces Comédiens, et que plusieurs Conciles ne
de leur refuser de quoi manger, quoiqu’ils ne fassent que passer ; il condamne celui qui n’obéira pas à ce Décret, à restituer à
ns quelques Paroisses de la Campagne. Un autre abus aussi pernicieux, condamné dans un Synode de Paris tenu en 1557. par Eustach
ts, sur les Théâtres publics ou dans les Places : mais le même Synode condamne les spectacles publics des Histrions, et les repr
attachait des Images qu’on portait aux maisons des Laïques, abus déjà condamné par un Synode de Paris de l’an 1557. ainsi que no
êmes, comme parle l’Apôtre, un spectacle d’étonnement au monde qu’ils condamnent , de joie aux Anges qu’ils imitent, et d’exemple a
es enfants, qu’il est impossible de justifier la Comédie sans vouloir condamner l’Eglise, les Saints Pères, les plus Saints Préla
Clergé de France, firent dans leur Discipline, un article exprès pour condamner tous les spectacles Discipl[ine]. des Protest[ant
erniers Auteurs, non plus que le Rituel de Paris, imprimé en 1654. ne condamnent la Comédie qu’à cause de l’Idolâtrie ou des nudit
les pièces de Théâtre contiennent des maximes d’amour, et d’ambition condamnées par l’Evangile : Que la Comédie n’est pas compati
sprit de prière, et d’exciter les trois concupiscences que saint Jean condamne . Ne pouvons-nous pas joindre à tout cela la défe
ies et des Tragédies dans toutes les règles du Théâtre. Pourquoi donc condamner ailleurs ce qu’on approuve dans ces Collèges ? Ré
udit les hommes qui osent prendre des habits de femme, ne doit-on pas condamner davantage ceux qui deviennent pour ainsi dire tou
61 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
à ceux qui exercent cet art, il faut croire que ces lois en ont voulu condamner l’abus et non pas l’usage : et à le prendre à la
la communauté des femmes dans sa République ; laquelle opinion a été condamnée universellement de tous les Magistrats comme pern
ux qui rient pour rien et sans aucun sujet légitime : Si on veut donc condamner le plaisir de la Comédie, il faut aussi désapprou
vent, comme un juste salaire de leur travail. Mais en ce point ils se condamneront eux-mêmes. Y a-t-il personne au monde qui fasse r
ersité n’est-ce point, dit un grand personnage, d’aimer ceux que l’on condamne , de mépriser ceux que l’on applaudit, d’adorer l’
62 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
ous n’avez que cette voie pour vous distinguer. Le nombre de ceux qui condamnent Jansénius, est trop grand, le moyen de se faire c
, et qui trouve partout des sujets de se fâcher ? Ce n’est pas que je condamne sa mauvaise humeur ; il a ses raisons, c’est un h
e. J’en pourrais dire autant des romans, et il semble que vous ne les condamnez pas tout à fait. « Mon Dieu, Monsieur, me dit l’u
de ce qui s’est fait à Rome dans l’affaire des cinq propositions fut condamné au feu par un arrêt du 4 janvier 1664, à qui Raci
63 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
vectivoient. Pensées diverses. Sur les Spectacles. L’Eglise condamne les comédiens & par conséquent les comédies.L
ise condamne les comédiens & par conséquent les comédies.L’Eglise condamne les comédiens, & croit par-là défendre assez
s par la loi de l’Evangile. Les saints Peres ont dans tous les temps condamné les spectacles.Ce n’est pas avoir lû les Peres, q
t à l’esprit ce qu’elles expriment, & que pour cette raison on en condamne l’usage, combien plus sera-t-on touché des expres
Conciles & des Peres, qui depuis le premier jusqu’au dernier, ont condamné les spectacles, & employé la ferveur de leur
& d’applaudir, on apprend à ne rougir de rien. Comme l’Evangile condamne les spectacles, & comment.On se trompe de dir
; comment.On se trompe de dire que l’Evangile, que l’Ecrire sainte ne condamnent nullement ces divertissemens profânes : ils ne le
s ne les défendent pas en particulier, quelque part, parce qu’ils les condamnent par-tout ; car, que signifie autre chose, tout ce
acles, & de combattre les prétextes qu’on allégue pour ne les pas condamner  ; ainsi je vous ferai voir dans ma premiere Parti
s-Christ ; & quand vous entendez les principes qui nous portent à condamner les spectacles, pouriez-vous encore chercher des
aindre. Voilà les raisons qu’on apporte d’ordinaire aux principes qui condamnent les spectacles. Preuves de la premiere Soudivisi
e l’esprit de Jesus-Christ, n’en doivent pas être moins prompts à les condamner par leurs discours & leurs exemple. Ils doive
ectacles en général, ceux de nos jours comme ceux de leur siécle, que condamnent les saints Docteurs, puisque les raisons qui les
amnent les saints Docteurs, puisque les raisons qui les ont engagés à condamner les uns conviennent également aux autres ; &
une passion ; dans un temps où l’auteur le plus célebre d’Athènes fut condamné par un jugement public, pour avoir mis sur la scè
; de recueillement, ce signe de pénitence & de mortification vous condamne . Ah ! vous ne seriez pas là, si vous l’aviez dans
nt in fronte, undè discederent si haberent in corde. Il faudra donc condamner tous les amusemens & les plaisirs.Mais quelle
orale, me direz-vous sans doute ! il faudra donc sur les mêmes régles condamner & proscrire tous les amusemens, tous les plai
l’art de nourrir, d’entretenir une passion que toutes les bienséances condamnent . C’est-là l’héroïsme du théâtre de nos jours, c’e
vous voulez vivre en J. C. pour régner un jour avec J. C. L’Eglise condamne les comédiens & par conséquent les comédies.
ser ou justifier la comédie. Les saints Peres ont dans tous les temps condamné les spectacles. Les spectacles excitent les passi
tous côtés. Les spectacles pernicieux à l’innocence. Comme l’Evangile condamne les spectacles, & comment. Les personnes mond
oudroit-on être au théâtre frappé subitement de mort ? Il faudra donc condamner tous les amusemens & les plaisirs. Introducti
64 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
érance d’amendement. » Il est vrai que c’est une des 65. Propositions condamnées par le Pape. Mais ce que l’on me mande être arriv
ar on dit que soutenant dans une Thèse quelqu’une de ces Propositions condamnées , sur ce qu’un des Disputants objecta le Décret de
65 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
as. Il fait aussi ses efforts pour établir que les saints Pères n’ont condamne les Spectacles des Païens, qu’à cause de la seule
cette Lettre ; les uns faisant voir que la Comédie avait toujours été condamnée , d’autres que l’Auteur de cette Lettre est un fau
66 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
 » Il est bien vrai que l’on y rend l’avarice ridicule, et que l’on y condamne les débauches des jeunes gens et leurs folles amo
leur dessein est plutôt de rendre le vice aimable que honteux. Ils ne condamnent effectivement et ne rendent ridicules que certain
67 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
et la Sorbonne, qui lui est redevable de tant de bienfaits, peut-elle condamner ce qu’approuvait ce grand Homme, sans donner une
en, et pour citer des autorités encore plus grandes, les Conciles ont condamné le plus justement du monde les Spectacles de leur
e pareils je suis persuadé que les plus Libertins de notre Siècle les condamneraient aussi ; mais aujourd’hui que la Comédie est non s
68 (1764) Comédie pp. 252-254
cet article ? R. Il ne le peut, 1°. Parce que tous les SS. Pères ont condamné les spectacles, et ceux mêmes qui avaient été réf
que l’Eglise qui après tout doit être la grande règle d’un Chrétien, condamne les spectacles, et regarde comme excommuniés ceux
69 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
n’est pas un mal réel. En est-on moins dans l’erreur ? Et ce que Dieu condamne parce qu’il est mauvais, peut-il jamais être excu
ersonnes qui en ont, comme nous le verons dans ce qui suit : Faut-il condamner les personnes, qui par les devoirs de leur état n
s personnes. (Cependant tous les théologiens, d’un commun accord, les condamnent hautement.) «  Ils ne sentent rien, disent-ils, e
témoignages osera-t-on dire encore qu’il n’y a que des imbécilles qui condamnent la comédie et qui trouvent mauvais qu’on y aille 
moignages par une remarque de Bossuet sur les SS. Pères, qui tous ont condamné le théâtre. « C’est lire trop négligemment les Pè
de, lois ecclésiastiques et civiles, autorité sacrée et profane, tout condamne le théâtre, tout parle de ses fruits amers pour l
peut être ainsi. Il est prouvé jusqu’à l’évidence que le théâtre est condamné , le fidèle catholique ne peut donc pas le fréquen
se, il vous approuve, il applaudit à votre conduite, mais la foi vous condamne . Quel jugement terrible n’aurez-vous donc pas à c
70 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
Elemosina, etc. non seulement il blâme en général le théâtre, mais il condamne en détail chacun des ressorts que les passions fo
le défend de faire : « Prohibet spectare quod prohibet geri. » Elle a condamné tous les spectacles, en condamnant l’idolâtrie qu
u’on avait imité à Carthage, qui n’est que celui de l’Opéra, et qu’il condamne aussi sévèrement. Puis revenant aux folies de la
de vos spectacles ; nous en connaissons l’origine profane, et nous en condamnons les douceurs empoisonnées : « Abstinemus, a spect
issime valent. » Il parle d’abord des cruautés des Gladiateurs, qu’il condamne avec raison, comme le comble de l’inhumanité, qui
lâché en effet sur la matière des spectacles, cite ce passage, qui le condamne  ? Tom. 1. Tract. 11. Q. 21. S. Léon Pape.
ervatif ; mais on ne peut détailler ces jeux dangereux, même pour les condamner  ; l’idée même d’amusement en est l’amorce et le v
espèce, des traits d’histoire bien choisis, etc. Après avoir vivement condamné (C. 7.) la folie de Néron pour le théâtre, il ajo
71 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
a toujours entretenu & l’entretiendra toujours dans le public. On condamne toujours le Théatre, & toujours on le frequen
p;c. feroient voir le Théatre, quoique son nom fût inconnu aux Juifs, condamné dans son objet, dans son esprit, dans ses circons
ntre les Prêtres), abusant du pouvoir que le Prince leur a donné, ont condamné à mort ce jeune Guebre. Autre erreur, les Prêtres
utre erreur, les Prêtres des faux Dieux n’ont jamais eu le pouvoir de condamner à mort dans l’Empire Romain, & jamais avant l
ed propter conscientiam. Le Gouverneur dit, en parlant de la personne condamnée  : A ses illusions si le Ciel l’abandonne, le Ciel
t leur service aux Princes qui veulent les soudoyer ; car voudroit-il condamner toute sorte de guerre, & tous les soldats qui
e d’un fils qui se rend volontairement forçat à la place de son pere, condamné aux galeres. Ces traits sont beaux, mais non sans
océdure comme complices. Les Juges crurent le crime assez prouvé pour condamner le pere à être rompu vif, ce qui fut exécuté avec
ertitude, de probabilité ou de tolérance ? Que Calas soit bien ou mal condamné , les dogmes de la présence réelle, de la primauté
-ils moins certains ? C’est si l’on veut, une injustice, que le Roi a condamnée & réparée autant qu’il est possible ; mais es
rricide sur la roue. Ce n’est pas la religion, c’est le crime qu’on a condamné  ; la créance ne lui a pas fait donner un coup de
t fait mourir pour venger l’assassinat de son fils Oreste ? Ayant été condamné à mort, Pilade son ami s’offre pour mourir à sa p
publique. C’est ce qui le rend si pernicieux & l’a toujours fait condamner , parce que c’est une école de vice & d’irréli
72 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
tobule et Marianne ne peuvent les excuser devant Dieu. Car l’Eglise a condamné les jeux de théâtre dans tous les siècles, ainsi
ts : Tout cela ne suffit pas pour les justifier, puisque l’Eglise les condamne et les a toujours condamnés et qu’elle veut qu’on
donner à ceux qui les représentent ; puisque tout au contraire il les condamne lui-même avec S. Augustin peu après les paroles q
mmes se travestissent en femmes, ou les femmes en hommes, suffit pour condamner cette pratique, excepté dans le cas de nécessité,
gieux par le seul endroit que la vie à laquelle leur état les engage, condamne les maximes et la conduite des gens du siècle. La
doivent pas moins regarder les Religieux que les Religieuses, et qui condamnent encore plus ceux dont il s’agit dans l’espèce pro
73 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
pour justifier les alarmes du zèle, et la délicatesse de la vertu, et condamner la témérité de ceux qui osent tendre ce piège, co
servez les vices, tandis que tous les honnêtes gens vous méprisent et condamnent votre négligence et votre frivolité : « Necessita
nt. Ce second n’ayant pas plus d’effet, un troisième du 14 août 1442, condamna ces Acteurs à plusieurs jours de prison au pain e
ect pour sa toque royale, ses mortiers, ses drapeaux, son écusson, le condamna aux verges par tous les carrefours, à la confisca
ibération des Avocats, fit rayer du tableau le nom du sieur la Mothe, condamna le livre au feu, et fit entrer le Bâtonnier dans
Jansénisme et le théâtre ? Il le connaît mal ; Port-Royal a toujours condamné le théâtre, et Racine dans deux lettres a fait co
cond Mémoire à consulter. C’est une critique indécente de tout ce qui condamne la comédie et frappe sur les Acteurs, ce n’est qu
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74
nts Pères, les lois Romaines, les canons, les Magistrats, les avaient condamnées . Sans doute il n’eût pas fait ce beau compliment
cution de son entreprise, demanda que le dévot Ramponeau fût du moins condamné à lui payer le dédit de cent pistoles, et des dom
il convient de bonne foi, « que la religion n’approuve point et même condamne les spectacles, qu’on ne peut y assister quand un
mme en Hollande, etc., quoique rejetée dans d’autres, et généralement condamnée par l’Eglise ; ce qui appuyant son raisonnement,
e temps qu’il les laisse représenter, il maintient les canons qui les condamnent , les Prédicateurs et les Confesseurs qui les pros
le voit dans les Œuvres de Cassiodore, Ministre de Théodoric, qui la condamne sévèrement. Elle expira avec leur empire, elle fi
: un héritier succède aux charges comme aux avantages. Des arrêts qui condamnent au bannissement, au fouet, à la confiscation, à l
75 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
ssion, le mauvais exemple, il a la foiblesse de faire ce que lui-même condamne . Video meliora proboque deteriora sequor. La pe
r . Ceux qui fréquentent les spectacles, les comédiens eux-mêmes, les condamnent au fond du cœur, & approuvent ceux qui n’y vo
plus avare rend en secret justice au vice & à la vertu, & se condamne lui-même : il ne faut que le livrer à sa propre c
76 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
était si persuadé de cette vérité, dans la primitive Eglise, que l’on condamnait pour lors toutes sortes de jeux et d’exercices pu
Saint Bernard, qui vivait dans le douzième siècle, n’a pas laissé de condamner les représentations théâtrales, quoiqu’elles fuss
i chrétienne. Nous avons le concile d’Arles de l’an 314, lequel ayant condamné les fidèles qui conduisaient les chariots dans le
77 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
êter à des vétilles, et être susceptible de petits scrupules que d’en condamner l’usage dans des Ecoliers qui étudient les belles
yer son nom et ses vers pour autoriser une chose qu’il a expressément condamnée dans la même page d’où les Vers que je viens de r
78 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
n cet endroit de sa seconde partie, après un fort long discours où il condamne amplement le jeu de dés, il vient à d’autres mati
ulement la dissertation n’y sera pas appuyée, mais encore elle y sera condamnée en tous ses chefs. Page 23 [« Lettre d’un théolo
79 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
ces honnêtes ; il suffit qu’il y en ait souvent de mauvaises, pour le condamner . Le Ch. Vous ignorez sans doute, en parlant ai
société humaine. L’usure, la médisance, l’impureté ne sont-elles pas condamnées par toutes les loix ? Il y a pourtant plus de lib
Ils se gardent bien de flétrir l’opéra, qu’ils fréquentent, & de condamner les spectacles, qui leur donnent tant de plaisir.
ient constamment blessées. Les excès de la comédie la firent toujours condamner par les gens de bien, même païens. Les premiers c
80 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
des jeux au peuple. Ce n’est donc pas ici un reclus misanthrope, qui condamne ce qu’il n’a jamais vu. Il est encore certain que
morale est bien plus pure, ce Saint fait l’éloge de la libéralité, et condamne la prodigalité (L. 1. C. 30. L. 2. C. 21. qui son
nane. » Dans les observations sur le Prophète Agée (Tom. 5.) ce Saint condamne , comme une folle dépense, la somptuosité des bâti
Ambroise a faits sur la pureté, on sent bien avec quelle sévérité il condamne la licence des peintures, la superfluité des paru
81 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
ns que l’on a rapportées jusqu’à présent, pour prouver que la Comédie condamnée n’est point celle qui existe aujourd’hui, n’ont j
tation du Jugement de Pâris, étoit suivie de l’exposition d’une femme condamnée à mort, & à une prostitution dont la pudeur n
présenté dans les Conciles la nécessité de le régler plutôt que de le condamner en général, & que la sévérité des Conciles n’
tes & aussi épurées que nos bonnes Comédies, ont été de tous tems condamnées pour leur seule inutilité. Du nombre de ces Ecriv
raison, sans doute, puisqu’ils ont passé leur vie dans une occupation condamnée  : mais n’est-il pas bien cruel que les Auteurs de
es défenseurs d’un Spectacle qu’ils ne fréquentent pas, qu’ils voyent condamné dans la plupart des Livres qui se présentent à le
82 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
ute la vivacité de son zèle & toute l’impression de la vérité. Il condamne les romans sans restriction, & ne parle plus
ou si quelquefois ils l’y laissoient paroître, ce n’étoit que pour la condamner & la punir. Encore même n’y mettons-nous pas
sé le spectacle, il a fait composer pour S. Cyr. Plusieurs Auteurs ne condamnent que la comédie licencieuse, &c. C’est ce qu’o
gne que le vice, & dans son système le théatre réel est justement condamné , puisqu’on n’y trouve aucun des traits qui rendro
dans les idées chimériques de la possibilité de la perfection, il le condamne sans restriction dans la réalité. Un extrait de c
s’y soutiendroient ! Les Sainte n’en ont pas ainsi jugé, ils ont tous condamné le théatre ; leur préférera-on les idées licencie
osé un traité contre les spectacles. La force de la vérité lui a fait condamner l’esprit & les usages de sa Société. Il dit a
t ne fuit pas, mais cherche l’occasion du péché, ce que tout le monde condamne  : car qui aime le péril y périra. Cet Auteur, à l
83 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
s et saint Charles Borromée « approuvent les Comédies modestes, et ne condamnent que les déshonnêtes et les impies ». La condition
s déshonnêtes et les impies ». La condition supposée. Rien n’est tant condamné par ces grands Saints que les Comédies ordinaires
la Comédie. Monsieur « vit à son aise Page 25. ». Donc il ne doit pas condamner la Comédie. « Il vit avec une honnête modération.
. Mais « certains Docteurs, ou du moins qui se piquent de l’être, les condamnent  ». Ils ont grand tort : mais certains ne condamne
nt de l’être, les condamnent ». Ils ont grand tort : mais certains ne condamnent -ils point les jeux de hasard ? Ou parce que des A
in et ce qui l’accompagne n’y règne pas. Il demande ou qu’on cesse de condamner la Comédie, ou qu’on la laisse passer avec ces ch
on ne ferme point le Théâtre, c’est par pure politique ; et si on le condamne , c’est par principe de Religion. Ce serait une ch
ce qu’on ne perce pas la langue aux Comédiens, ou de ce qu’on ne les condamne pas au feu, il conclut qu’ils ne sont ni blasphém
84 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
s admirez ; enfin, vous faites vous-même le rôle du comédien que vous condamnez si sévérement. Le danger que vous courez est donc
pposer*. Cependant j’ai peine à croire que les Pères de l’Eglise, qui condamnèrent les Troubadours, les Jongleurs, & les pièces
oltaire ; car on n’ignore pas qu’il est l’auteur de l’épître que vous condamnez . Vous deviez réfléchir longtemps sur le choix d’u
85 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
es pour l’entretien du Théâtre, que l’Eglise et les Pères ont si fort condamné dans tous les temps. Est-il possible, disais-je e
r des louanges aux plus fins empoisonneurs des âmes, pendant que l’on condamne aux plus rigoureux supplices un homme pour avoir
86 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
rutus ne manquait pas de tendresse pour ses enfants, cependant il les condamna à la mort, parce qu’ils avaient voulu remettre le
runte des sujets étrangers, pour remplir le vide de ses scènes. Je ne condamne pas absolument toutes sortes d’épisodes ; ils son
qui demeurent sans récompense. La même règle doit être observée pour condamner le vice, qui demeure heureux et impuni : Il faut,
es incertitudes, pour faire comprendre aux spectateurs, que la raison condamne ces crimes, et que ce sont des effets de la natur
oreilles délicates. Ce n’est donc pas l’état des Comédiens qu’il faut condamner , ni la Comédie en soi ; on ne peut condamner que
des Comédiens qu’il faut condamner, ni la Comédie en soi ; on ne peut condamner que l’excès, et l’abus qu’on en fait ; car si tou
être, pour exposer le pauvre Socrate à la risée des Athéniens, qui le condamnèrent enfin à boire de la Ciguë, quoiqu’il fût le plus
es humaines, pour commettre un adultère. Il n’est pas nécessaire pour condamner les Comédies, qu’elles soient déshonnêtes, et rem
la complaisance des Magistrats ne dispense pas de la Loi de Dieu, qui condamne tout ce qui porte au péché : Or il est visible qu
87 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
re proscrire, et les passages des conciles et des saints Pères qui la condamnent unanimement, dont il fait une chaîne perpétuelle
Le P. Senaut, Général de l’Oratoire, dans son Monarque (L. 4. C. 7.), condamne la comédie dans les Princes, comme dans les sujet
éloquente que sa raison, elle excuse plus le parricide qu’elle ne le condamne  ; sous ce désir de vengeance qu’elle découvre, on
père, et qu’elles sont plus disposées à imiter son injustice qu’à la condamner . » Il regarde comme impossible, depuis le péché o
u long des spectacles, de la poésie, de la musique et de la danse, et condamne absolument le théâtre, comme contraire au bien de
t. 43. Il décrit au long les différentes espèces de spectacles, qu’il condamne d’une manière très pathétique ; il les compare au
88 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
ais d'action si sévèrement détestée par les Chefs des Fidèles, ils la condamnaient sans recevoir d'excuse ni de prétexte. Mais afin
ous découvrir eux-mêmes quels ont été leurs sentiments, quand ils ont condamné les Jeux du Théâtre. Tertullien le plus sévère, c
rrompu la sainteté pour les rendre criminelles. Nos Livres sacrés ont condamné tous les Spectacles, en condamnant l'idolâtrie qu
des ouvrages qui devaient être employées au culte des faux Dieux : il condamnait d'impiété l'Architecte qui en donnait le dessein,
89 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
ient convenir aveca la joie sainte de l’esprit Chrétien, pourquoi les condamnerait -on en certaines personnes, et en certains lieux,
timents de l’Eglise, et à l’esprit de leur profession. Car Angélus ne condamne pas la danse aux jours de Fêtes, pourvu qu’on ne
90 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
pourrait vous donner lieu de penser que nous tolérons ce que l’Eglise condamne , et que nous condamnons avec l’Eglise. Nous étion
ieu de penser que nous tolérons ce que l’Eglise condamne, et que nous condamnons avec l’Eglise. Nous étions assez occupés à ramene
91 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
Theod. de pag. l. 2. & 3..Il est certain que l’Eglise n’a jamais condamné indifferemment les Pieces de theatre, elle n’a ja
e seroit un caprice bien injuste de respecter les dernieres, & de condamner les premieres ; l’Eglise n’est pas capable de cet
mesmes extremitez, si nous le quittions avec la mesme perfidie ? Dieu condamne Jerusalem à souffrir tous ces malheurs, parce que
mme sur Jerusalem ; & si nos crimes nous rendoient dignes d’estre condamnez avec ces miserables Provinces, pourquoy cette Sen
s d’appaiser la colere de Dieu. Si vous entendez parler de ces Pieces condamnées avec tant de justice par les Peres, ayez autant d
ne pouvoit plus disputer contre la necessité de la Grace, sans estre condamné d’heresie, se servit de plusieurs subtilitez pour
qu’elles prennent le party du vice en apparence ; on ne peut pas les condamner comme mauvaises, parce qu’elles semblent soûtenir
edies. L es Comedies innocentes sont si rares, que les Peres ont condamné les Comedies sans distinction, non pas qu’ils ne
re. Les Conciles de Dieu soustiennent la verité, reforment les mœurs, condamnent & punissent les erreurs & les vices. Les
ensable d’estre purifiez par les rigueurs de la penitence, ou d’estre condamnez à des peines eternelles ? Les plaisirs du Chresti
abominable lieu. Cet edifice sembloit dire au Ciel, qu’il ne pouvoit condamner la representation des vices qu’il couronnoit dans
92 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
ta du mariage ; il était même puni de mort, conformément à la loi qui condamnait ces jeunes et secrètes pécheresses à être lapidée
ducation, surtout à leurs filles. L’on dit qu’on a grand tort d’avoir condamné et réduit les femmes à l’ignorance ; car on leur
e que vous ayez pour le Sexe, vous ne pouvez pas vous dispenser de le condamner du moins, à n’être plus appelé que le prétendu Se
93 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
mine s’il faut, ou qu’on ferme les Théâtres, ou que l’Eglise cesse de condamner ceux qui les fréquentent. Il paraît bizarre, qu
es, dont on n’a pourtant pu faire revenir le monde qu’après les avoir condamné durant fort longtemps. Quelle peine n’eût-on pas
le ne fut guère observée. Les Chrétiens eux-mêmes qui ne cessaient de condamner cet usage, comme on voit dans les écrits des Père
94 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
nner son argent aux Comédiens, c’est pratiquer ce que le Saint Esprit condamne par ces paroles du Ps. 49. « Vous mettiez votre b
nfamie des spectacles anciens, qui avait porté les saints Pères à les condamner , est réfutée par les saints Pères mêmes qui les o
er : or il n’y a personne qui n’ait ouï parler qu’il y a des gens qui condamnent la Comédie. 2°. Il suffit d’avoir lu l’Evangile,
Dans la seconde Partie, il parle des Comédies peu modestes, et il les condamne . Il prouve que celles de ce siècle sont de ce car
95 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
eut débiter son orviétan. Racine mécontent de Port-Royal, qui l’avoit condamné , écrivit deux lettres pleines d’esprit & de s
Curés de Paris déférerent cet ouvrage à l’Officialité, pour le faire condamner les chaires retentirent plus que jamais d’anathêm
comédie, sont très-frivoles, & que celles que l’Eglise a pour la condamner , sont incontestables. Boursaut, qui, pour quelque
révalent de tout. Ce Prélat va plus loin dans un mandement exprès. Il condamne absolument la comédie avec cette éloquence que to
e & toute l’Europe, depuis plus d’un siécle que toute l’Eglise le condamne , le théâtre est bien autre chose. Des troupes inn
& notre salut, on ne doit pas trouver mauvais que la comédie soit condamnée , &c. Que faut-il de plus pour décider un Chré
lument contraires à l’esprit de leur Réligion, à la loi de Moyse, qui condamne tous ces excès, & à leurs mœurs naturellement
96 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
étruire un préjugé qui lui nuit, puisque les prétextes qui l’ont fait condamner ne subsistent plus. C’est au temps de Molière, do
u pour but que de justifier la Comédie moderne, et étant le premier à condamner l’ancienne, on ne peut s’empêcher de lui demander
l est impossible qu’elle subsiste sans être condamnable, et sans être condamnée . Cependant, si l’on y faisait bien réflexion, il
is flatter la Comédie et la caresser, il est trop vrai pour ne la pas condamner . On dirait qu’il a prévu les objections de M.F. t
onvaincante que ce Discours ? N’y voit-on pas en effet le P. Porée la condamner ouvertement ? Il la soutient dans l’état même qu’
abord d’avoir soutenu que les Pièces de Théâtre ont été de tout temps condamnées pour leur seule inutilité. Cela n’est pas plus ex
dit que l’inutilité des Comédies était une raison qui les avait fait condamner  ; et en cela il a parlé d’après l’Evangile ; mais
ons d’Etat et de Politique ne peuvent pas ôter à l’Eglise le droit de condamner ces abus et ces dérèglements tolérés. M.F. demand
s sentiments reçus dans l’Eglise, que la Comédie est et sera toujours condamnée  ; c’est par une suite de ces sentiments qui ne va
lle de 1701, ce que M.F. expose dans ses Observations, que la Comédie condamnée dans les derniers siècles n’est point celle qui e
que tous ces Personnages n’ont pu parler que de l’ancienne, que M.F. condamne ). Il est vrai que dans tout ce nombre, il n’y a q
son style, l’arrangement de ses phrases ; l’aimer comme savant, et le condamner comme Auteur comique. Il n’y a personne qui ne se
r la Comédie, à condition qu’elle sera comme elle doit être, c’est la condamner comme elle est. Quoi qu’il en soit, on ne rapport
es Spectacles, ni rapporter généralement toutes les autorités qui les condamnent  : c’est pour éviter ce détail immense, dans leque
97 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
usques icy les spectacles charmans. Il y a tant de choses, lesquelles condamnent l’usage, qui s’en fait, que, de quelque côté que
e nos actions. Si cela ne peut être contredit, n’est-on pas obligé de condamner , ce qu’ils condamnent ? N’est-on pas donc obligé
a ne peut être contredit, n’est-on pas obligé de condamner, ce qu’ils condamnent  ? N’est-on pas donc obligé de regarder au moins l
98 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
démontré par des raisons sans réplique, que le Théâtre n’a jamais été condamné par l’Eglise, et qu’en soi-même il ne peut être c
ler d’un autre point beaucoup plus embarrassant. Le Théâtre n’est pas condamné , je le sais. Mais tel qu’il est aujourd’hui, les
que les Spectacles en général n’ont jamais été condamnés. Que l’on ne condamnera jamais ceux qui conserveront la décence en toutes
99 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
un livre d’assertions plus infâme en tout genre que celui qui a fait condamner ces Pères, on n’a qu’à extraire la moitié des opé
ter une multitude d’anciens, on verra que le sentiment presqu’unanime condamne les spectacles les jours de fête. 1.° La servilit
nable qu’une simple distraction. L’irrévérence dans le lieu saint est condamnée  ; est-il de plus grande irrévérence qu’un péché ?
ivre en bête, on y croupit en démon. Il en est peu que la religion ne condamne , que la vertu ne redoute, que la pénitence n’inte
ence proscrit toutes ces voluptés, mais qu’en particulier deux choses condamnent les spectacles dans la loi du jeûne. 1.° Le jeûne
100 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Fautes. »
ag. 13. l. 14 personne lisez posture. Pag. 14. l. 30 condamnés lisez condamné . l. 33 suiveront lisez suivront. Pag. 29. l. 2.
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