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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectaclesa Les conciles Avertissement On doit remarquer trois chos
ment On doit remarquer trois choses dans la lecture des Canons des Conciles sur le sujet de la Comédie. La première est la sé
contres. La troisième chose qu'il faut remarquer, c'est que quoiqu'un Concile d'Afrique, tenu l'an 424 se soit contenté de dema
a discipline; de sorte que bien loin de tirer aucune conclusion de ce Concile en faveur de la Comédie, c'est des résolutions de
nous tirons de plus fortes armes pour la détruire. CANON LXII. Du Concile d'ELVIRE, tenu l'an 305. Si des Comédiens veul
ils soient chassés et retranchés de l'Eglise. CANON LXVII. Du même Concile . Il faut défendre aux femmes, et aux filles fi
qui en épousent, qu'elles soient excommuniées. CANON V. Du premier Concile d'ARLES, tenu l'an 314. Quant aux Comédiens, N
soient excommuniés tant qu'ils feront ce métier. CANON II. Du 3. Concile de CARTHAGE, tenu l'an 397. Qu'il soit défendu
ens font de la tempérance et de l'honnêteté. CANON LXXXVIII. Du 4. Concile de CARTHAGE, tenu l'an 398. Celui qui les jour
lle de l'Eglise pour aller aux Spectacles, qu'il soit excommunié. CONCILE D'AFRIQUE, tenu l'an 424. Canon 28. ou 61. selo
héodose, et Valentinien, ayant égard aux remontrances des Pères de ce Concile , publièrent cette Loi, qui est rapportée dans le
t-puissant la soumission, et le service qui est dû à sa grandeur. CONCILE D'AFRIQUE, tenu l'an 424. Canon 30. ou 63. selo
iger, ni contraindre de reprendre son premier métier. Les Pères de ce Concile demandent l'exécution d'une Loi que les Empereurs
, ne soient point reçues à former des accusations. CANON XX. Du 2. Concile D'ARLES, tenu l'an 452. Quant aux Comédiens qu
nt excommuniés tant qu'ils feront ce métier. CANON LI. Du sixième Concile général, tenu l'an 680. Ce saint Concile génér
étier. CANON LI. Du sixième Concile général, tenu l'an 680. Ce saint Concile général condamne ceux qu'on appelle Comédiens, et
e le ris dissolu, et des réjouissances immodestes. CANON IX. Du 3. Concile de CHALONS, tenu l'an 813. Les Prêtres doivent
a malice du Démon, le Peuple chrétien les doit entièrement abolir. CONCILE DE BOURGES, tenu l'an 1584. Tit. des Laïques. CAN
CONCILE DE BOURGES, tenu l'an 1584. Tit. des Laïques. CAN. 4. Ce Concile exhorte tous les Chrétiens de se conduire de tell
2 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres. L’influence qu
astiques sont les évêques et les prêtres qui ont composé nos premiers conciles , ces conciles étaient, par rapport à la religion
les évêques et les prêtres qui ont composé nos premiers conciles, ces conciles étaient, par rapport à la religion et à l’Eglise,
nos lois et à la politique qui régit les Etats ; les lois émanées des conciles se nomment décrets et les articles de ces décrets
Il doit soutenir sa dignité par sa foi et sa bonne vie. Canons du IVe concile de Carthage, an 398 ; « 2° L’évêque aura sa cha
second ordre se croient également autorisés à négliger la volonté des conciles dans la pratique de leurs devoirs, par la seule r
ne désuétude absolue, tels que ceux-ci : « 1° On renouvelle, dans le concile de Carthage tenu en 349, la défense déjà faite au
tenu en 349, la défense déjà faite aux ecclésiastiques, en plusieurs conciles , d’habiter avec des femmes ; « 2° Aucune femme
ux clercs d’avoir chez eux de jeunes femmes suspectes d’incontinence. Concile de Salzbourg, an 1420,  2 ; « 7° Que les clercs
avec des femmes, de porter des habits séculiers ou de grands cheveux. Concile de Rome, an 744 et 787 ; « 12° Le saint Concile
ers ou de grands cheveux. Concile de Rome, an 744 et 787 ; « 12° Le saint Concile , jaloux de soutenir la dignité du caractère du pr
888, canon 105, in conc. Germ. Tom. 2. page 372, et Dictionnaire des conciles , page 721 ; « Ut clericis interdicatur mulieres
son argent à usure, et prêtent à douze pour cent" ; le saint et grand concile a ordonné que si, après ce règlement, il se trouv
se ; et à bien plus forte raison, l’observation des canons des saints conciles est un objet sacramentel pour les ecclésiastiques
autant que possible dans la ligne qui leur est tracée par les saints conciles , afin d’y rappeler les autres fidèles, qui n’auro
eulent soumettre les autres chrétiens à l’observation des décrets des conciles , et qu’au moment de leurs décès ils leur font la
ans l’anéantissement, par l’effet de la non-exécution des décrets des conciles de la part des ministres de la religion. Les proc
gion, qui s’écartent eux-mêmes des principes voulus et tracés par les conciles , ne montreraient pas autant de rigueur et quelque
eter tout à fait, ou modifier les décrets de discipline faits par des conciles , même généraux ; pag. 394 ; « Que les ecclésiast
3 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
à en user de la sorte à l’égard des comédiens français, en vertu des conciles d’Elvire, d’Arles, de Carthage, de Mayence, de To
Chalon-sur-Saône, etc. Ils ne font pas attention que tous ces anciens conciles n’avaient en vue que d’excommunier les histrions,
istaient dans ces temps reculés, on jugera bientôt qu’à cet égard les conciles , que nous avons déjà nommés plus haut, ne sont pl
t papal en use envers les comédiens à Rome et dans toute l’Italie. Le concile d’Elvire en Espagne, qui est de l’an 300, ne conc
uffit pour en être persuadé, de lire le soixante-deuxième canon de ce concile , où il est dit que « les cochers de cirque et les
uveau leur profession, ils encourraient alors l’excommunication. » Le concile d’Arles de l’an 314 prononce également l’excommun
ainsi qu’on peut le voir dans les quatrième et cinquième canons de ce concile . Quant au concile de Carthage, il a pour but spéc
e voir dans les quatrième et cinquième canons de ce concile. Quant au concile de Carthage, il a pour but spécial d’empêcher les
comédies, ainsi qu’on peut le voir dans le onzième canon du troisième concile de Carthage de l’an 397. Si un saint concile a dé
zième canon du troisième concile de Carthage de l’an 397. Si un saint concile a défendu aux prêtres de jouer la comédie, donc i
des églises et placée dans des salles construites pour cet objet. Les conciles de Mayence, de Tours, de Reims et de Chalon-sur-S
4 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
l’est encore plus particulierement aux Ecclesiastiques. Sentimens des Conciles & des Peres sur l’Opera. Qu’il n’est pas perm
mens. Des Mascara des du Carnaval & de quelques autres temps, Les Conciles & les Peres défendent aux Laïques de se masqu
Les Conciles & les Peres défendent aux Laïques de se masquer. Les Conciles & les Evêques le défendent surtout aux Eccles
lesiastiques. La danse n’est point un divertissement indifferent. Les Conciles & les Peres la défendent à tous les Fidéles.
moindres paroles deshonnêtes ou frivoles. La cinquiéme, parce que le Concile d’Elviref en 305. défend aux femmes & aux fil
édiens sous peine d’excommunication ; que le premierg & le second Concile d’Arlesh en 314. & en 451, excommunient les C
rlesh en 314. & en 451, excommunient les Comédiens ; & que le Concile du Dôme de Constantinoplei en 692. défend aux Lai
Spectacles des boufons, des farceurs, ou des Comédiens. » Le premier Concile Provincial de Milana en 1565. « Les Ecclesiastiqu
là où il y a dissolution, impudicité & plaisanterie vaine. » Le Concile Provincial de Bourdeauxd en 1583. « Que les Eccle
deshonnêtes ; Qu’ils n’en representent aussi jamais eux-mêmes. » Le Concile Provincial de Bourgese en 1585. « Que les Ecclesi
p; des danses, & qu’ils n’en soient jamais les spectateurs. » Le Concile Provincial d’Aixa en 1585. « Que les Ecclesiastiq
ais, non plus qu’aux danses, ni aux autres spectacles profanes. » Le Concile Provincial d’Avignonb en 1594. « Que les Ecclesia
is aux danses, aux Comédies, ni aux autres spectacles profanes. » Le Concile Provincial de Narbonnec en 1609. « Nous défendons
a long-temps par les sentimens des Saints Peres, par les Decrets des Conciles , & par les Statuts de nos predecesseurs ; &am
dent tous les Chrêtiens en general. 2. Par ce que dit ainsi le second Concile de Châlon sur Sône en 813. a « Les Prêtres doiven
sont de les rejetter & de les fuir. » 3. Parce que le troisiéme Concile de Tours en la même annéeb, veut que les Ecclesia
arce que l’Opera est veritablement un de ces vains spectacles que les Conciles & les Prelats de l’Eglise défendent aux Eccle
le il ne leur est pas permis d’aller. 3. Par ces paroles Du quatriéme Concile General de Latran sous Innocent III. en 1215a. de
5. de ceux de Pierre de Colmieu Archevêque de Roüen en 1245b. de deux Conciles de Colognec, l’un vers l’an 1280. & l’autre e
s autres jeux qui sont contre la bienseance de leur profession. » Du Concile Provincial de Narbonne en 1551f. « Que les Eccles
là où il y a dissolution, impudicité & plainsanterie vaine. » Du Concile Provincial de Bourdeaux en 1583b. « Les Ecclesias
medies, ni à aucun des spectacles que les boufons representent. » Du Concile Provincial de Bourges en 1584c. « Que les Ecclesi
les baladins, & qu’ils n’assistent jamais aux boufonneries. » Du Concile Provincial de Narbonne en 1609d. « Nous défendons
tus du Diocese d’Evreux en 1664e. « Conformement aux Saintes Loix des Conciles , Nous défendons à tous Ecclesiastiques les specta
issemens innocens, ou tout au plus, indifferens. Mais l’Ecriture, les Conciles , & les Saints Peres en jugent bien d’une autr
ue nous les pouvons nommer des farceurs & de vrais infames. » Le Concile du Dôme de Constantinople en 692b. les a excommun
Burchard Evêque de Vvormesa, & Ives Evêque de Chartres, citent un Concile de Brague, qui ordonne « que les hommes qui se dé
s observoient le premier jour de Janvier, & contre lesquelles les Conciles & les Peres se sont declarez ouvertement. Sai
e divertit impunement avec le diable. » C’est dans cette vûë que le Concile d’Auxerrea en 578. & Saint Eloi Evêque de Noï
x Fidéles de se déguiser en cerfs ou en genisses. Non licet , dit ce Concile , Calendis Januariis vetula aut cervolo facere. Et
re, pretendent le pouvoir faire sans peché, parce que l’Ecriture, les Conciles & les Peres que nous venons de rapporter ne l
même chose avoit esté condamnée longtemps auparavant par le cinquiéme Concile Provincial de Milana en 1579. Enfin une des plus
utres divertissemens de même nature, qui des honorent l’Eglise. » Le Concile Provincial de Narbonnea en 1551. « Que les Eccles
& qu’ils n’accompagnent jamais ceux qui en portent. » Le premier Concile Provincial de Milanb en 1565. « Les Ecclesiastiqu
esiastiques fuïront toutes danses, masques, bâtelleries &c. » Le Concile Provincial de Bourdeaux e en 1583. « Nous défendo
 Nous défendons aux Ecclesiastiques de jamais paroître masquez. » Le Concile Provincial de Bourgesf en 1584. « Les Ecclesiasti
rgesf en 1584. « Les Ecclesiastiques ne se masqueront jamais. » « Le Concile Provincial d’Aix g en 1585. « Nous défendons aux
g en 1585. « Nous défendons aux Ecclesiastiques de se masquer. » Le Concile Provincial de Narbonneh en 1609. « Nous ne voulon
uts du Diocese d’Evreuxf en 1664. « Conformément aux saintes Loix des Conciles , nous défendons à tous Ecclesiastiques les specta
ales a donné quelque sorte de protection au bal & aux danses, les Conciles & les Peres ne leur ont pas esté si favorable
, les Conciles & les Peres ne leur ont pas esté si favorables. Le Concile de Laodicée sous le Pape Saint Silvestrea, ne veu
non oportet Christianos ad nuptias euntes balare, vel saltare . Et le Concile du Dôme de Constantinopleb en 692. défend les dan
aux tournois, ni aux autres spectacles publics & défendus. » Du Concile de Trentec en 1562. du Concile Provincial de Reim
ectacles publics & défendus. » Du Concile de Trentec en 1562. du Concile Provincial de Reimsd en 1564. & de celui de M
inese en 1607 qui ont renouvellé les défenses que les Papes & les Conciles ont faites aux Ecclesiastiques de danser. Du prem
mp; les Conciles ont faites aux Ecclesiastiques de danser. Du premier Concile Provincial de Milanf en 1565. « Nous défendons au
toutes danses, masques, bâteleries, spectacles & comédies. » Du Concile Provincial de Bourdeauxi en 1583. de celui de Bou
iques ne dansent jamais, ni ne voïent jamais danser les autres. » Du Concile Provincial de Toulousea en 1590. « Nous interdiso
solument aux Ecclesiastiques les danses & les jeux publics. » Du Concile Provincial d’Avignonb en 1594. « Il ne faut pas q
t aux danses, aux comédies ; ni aux autres spectacles profanes. » Du Concile Provincial de Narbonnec en 1509. « Nous exhortons
u Diocese d’Evreux aussi en 1664. « Conformément aux saintes Loix des Conciles , nous défendons à tous Ecclesiastiques les specta
5 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
pitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles . Si l’Ecriture ne défend point les spectacles,
chariots dans le Cirque : on ne leur fit point de grâce ; et dans un concile d’Elvire, qui se tint en 305, il est ordonné qu’i
servé le précieux dépôt dans leurs ouvrages. L’Eglise, dans plusieurs conciles , a défendu la fréquentation des spectacles et les
spectacles et les spectacles eux-mêmes. J’ai rapporté la décision du concile d’Elvire, dont les canons sont reçus de toute l’E
lâtres, les empereurs ayant embrassé la foi chrétienne. Nous avons le concile d’Arles de l’an 314, lequel ayant condamné les fi
ricis et ipsos placuit, quamdiu agunt, a communione separari » 32. Ce concile fut convoqué par l’autorité de l’empereur Constan
tantin, à l’occasion du schisme des donatistes. Il se tint un nouveau concile dans la même ville l’an 452, qui renouvela ce can
vont contenter leur curiosité dans l’amphithéâtre. Quoique ce dernier concile ne sévisse pas directement contre les comédiens,
t incompatible avec le service divin. Saint Augustin qui assista à ce concile en avait conservé tout l’esprit, lorsqu’il déclar
 Donare res suas histrionibus, vitium est immane, non virtus36. » Le concile de Trulle, ainsi nommé parce qu’il se tint dans l
ais à Constantinople, l’an 692, s’explique en ces termes : « Le saint concile défend les farceurs et leurs spectacles, et les d
atur ; si laicus, segregetur37. » Un canon plus moderne, il est d’un concile qui se tint à Paris en 829, est conçu en ces term
 : « Neque enim fas est hujusmodi spectaculis fœdari38. » Le premier concile de Ravenne, de l’an 1286, défend aux clercs d’ent
ussi illicite d’un bien qui doit être converti en aumônes39. Enfin un concile de Tours qui se rapproche de notre siècle, il est
6 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
, celle-ci n’étant incompatible qu’avec la seule infidélité, selon le Concile de Trente1 ;l’Avocat a donc grand tort, Mademoise
tous les tems suivi l’exemple de Saint Paul, tous les Peres & les Conciles en font foi, elle n’a usé d’aucun ménagement enve
ces où l’on ne peut s’en dispenser, l’Excommunication étant, selon le Concile de Trente, 1 le nerf de la discipline ecclésiasti
ains, si l’on en croit, Mademoiselle, à votre subtil défenseur, aucun Concile n’en fait mention : il n’a rien trouvé dans les f
éclarant la troupe frappé d’Excommunication, s’étaye d’un Canon du I. Concile d’Arles que l’Apologiste ne manque pas de traiter
eré par l’irrésolution du Pere Hardouin, touchant la canonicité de ce Concile  : le Moine Gratien est le seul qui soit favorable
itulaires. Je ne crois pas cependant qu’il ait fait aucune mention du Concile d’Arles, la censure des Conciles n’étant pas comp
dant qu’il ait fait aucune mention du Concile d’Arles, la censure des Conciles n’étant pas comprise dans son point de vûe : au m
s Labbe, Sirmond, Binius, Albaspinæus, enfin tous les Collecteurs des Conciles . Je crois, que votre Conseil, Mademoiselle, prend
e de tous les Sçavans & de l’Eglise même, relativement au premier Concile d’Arles ? Ce Concile fut convoqué par l’autorité
& de l’Eglise même, relativement au premier Concile d’Arles ? Ce Concile fut convoqué par l’autorité de l’Empereur Constan
ez la p. 99.) Ce Jurisconsulte à qui le IV. & V. Canon du premier Concile d’Arles avoient échappé, malgré l’exactitude de s
l’exactitude de ses recherches, n’a pas été plus heureux touchant le Concile d’Elvire, qui se tint l’an 305, le Canon LXII. ve
ere contrà interdictum tentaverint, projiciantur ab Ecclesiâ. Le IV. Concile de Carthage tenu l’an 398, condamne pareillement
t incompatible avec le Service divin. Saint Augustin qui assista à ce Concile , en avoit conservé tout l’esprit, lorsqu’il assur
servoir de nos collections ; votre Avocat moissonne dans le champ des Conciles , avec une négligence qui laisse beaucoup à glaner
les, avec une négligence qui laisse beaucoup à glaner sur ses pas. Le Concile de Trulle, ainsi nommé, parce qu’il se tint dans
ues y assistérent. On lit au LI. Canon ces paroles remarquables1 : le saint Concile défend les Farceurs & leurs Spectacles, les D
usage aussi illicite d’un bien qui doit être converti en aumônes. Un Concile de Tours, en 1583, défend, sous peine d’Excommuni
Comédiens du Milanois, quand Saint Charles Borromée tint son premier Concile qui proscrivit cette odieuse bigarrure1 de choses
l’Excommunication des Comédiens, il prétend qu’elle est abusive, les Conciles n’ayant eu aucun droit d’infliger cette peine, sa
s devoirs de la vie chrétienne, comprenant bien, selon la doctrine du Concile de Trente2, que le glaive spirituel est entre les
s subordonnés à cette peine canonique n’appartenant qu’à l’Eglise. Le Saint Concile se rencontre avec Charlemagne qui statue en un de
qui l’éloigne davantage. En conséquence de ce principe, Clement V. au Concile de Vienne1 ordonne d’excommunier de nouveau, d’un
7 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent
x qu’ils étaient condamnés et fulminés par les propres canons des SS. conciles , et que d’après les lois de l’Eglise, les souvera
eux qui attentent contre leur autorité et contre leur vie. Quatrième concile de Tolède, an 634, can. dern. 6° « Les évêques e
omicide d’un tyran est illicite, c’est ce qu’on voit par le décret du concile de Constance qui condamne la proposition de Jean
efois nommer l’auteur, ni aucun de ceux qui y étaient intéressés ; le concile , pour extirper cette erreur, déclare que cette do
fourberies, les mensonges, les trahisons et les parjures. De plus, le concile déclare hérétiques tous ceux qui soutiendront opi
n, qui lui prescrivent une obéissance entière, qu’il soit anathème. » Concile de Tours, an 1583, can. 1. » Il est impossible de
i à l’époque du règne d’Henri III, les lois suprêmes, dictées par les conciles , avaient été proclamées et soutenues par ses théo
eux-mêmes aux propres lois qui leur sont imposées par les canons des conciles , parce que le prince est le protecteur né de ces
s des conciles, parce que le prince est le protecteur né de ces mêmes conciles . Chaque fois que les magistrats, qui sont les dél
8 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie.
et Abrégé par celui des passages de l’Ecriture Sainte, des canons des Conciles , et des Ouvrages des Saints Pères contre les Spec
lles ne contiennent ni idolâtrie, ni impureté grossière. Je passe aux Conciles de l’Eglise. Le Canon 62. du Concile d’Elvire, te
mpureté grossière. Je passe aux Conciles de l’Eglise. Le Canon 62. du Concile d’Elvire, tenu l’an 305. porte : « Si les Comédie
qu’ils soient chassés et retranchés de l’Eglise. Le Canon 67. du même Concile ajoute : Il faut défendre aux femmes et aux fille
n a qui en épousent, qu’elles soient excommuniées. » Le Canon 5 du 1. Concile d’Arles, tenu l’an 314 s’explique en ces termes :
nnons qu’ils soient excommuniés tant qu’ils feront ce métier. » Le 2. Concile d’Arles, tenu en 452. a renouvelé le Canon précèd
. Concile d’Arles, tenu en 452. a renouvelé le Canon précèdent. Le 6. Concile général, tenu à Constantinople en 680. condamne l
déposé ; et si c’est un Laïque, qu’il soit excommunié. On voit que ce Concile ordonne les mêmes peines que les précédents ; cep
les théâtres, dans l’intervalle du temps qui s’est passe jusques à ce Concile . Le Concile de Bourges, tenu l’an 1584. Canon 4.
, dans l’intervalle du temps qui s’est passe jusques à ce Concile. Le Concile de Bourges, tenu l’an 1584. Canon 4. commande exp
sous son Règne de Comédiens en France. Depuis qu’on n’a plus tenu de Conciles , les Evêques ont conservé cette discipline contre
ur cette raison, qu’on appelle ces Vêpres, des Saluts. Cet Abrégé des Conciles , des Synodes et des Rituels, doit convaincre que
9 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
eur ces usages sensuels et profanes, comme l’on voit dans un Canon du Concile de Carthage, qui fut célébré presque à même temps
ommunié, et retranché de la participation des saints mystères, dit le Concile , qui au lieu de se trouver aux assemblées des fid
lesiæ conventu, ad spectacula vadit, excommunicetur. » Le troisième Concile de Tolède, au dernier chapitre rapporté aussi dan
de la danse, n’ont parlé que des divins Offices, parce que les saints Conciles n’ont pas jugé qu’on peut dans un même jour vaque
rendre ces admirables paroles que nous avons rapportées auparavant du Concile de Mâcon ; « Que vos yeux et vos mains soient san
les, la solennité des Messes, la Doctrine Chrétienne commandée par le Concile de Trente, et les Sermons, remplissent toute la j
tion. J'ajoute que les lettres du Roi d’Espagne qui furent envoyés au Concile de Tolède, où sont marqués les points principaux
les points principaux qui doivent faire la matière des Décrets de ce Concile , portent simplement et absolument, c’est-à-dire,
da sunt a sanctorum natalitiis. » Et dans l’ordre des Chapitres de ce Concile , il est aussi dit, sans restriction « que l’on dé
10 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
CHAPITRE I.Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. Passages tirés de
de lire avec attention, Scrutamini Scripturas. Passages tirés des Conciles . Les Pères de l’Eglise, qui supposent que les
ices particuliers de sa vacation, se sont toujours contentés dans les Conciles de leur défendre seulement d’aller à la Comédie a
igiosa Spectacula sub anathematis pæna prohibet sancta Synodus. » Ce Concile rendant ensuite raison de son Ordonnance, dit : Q
oirs, et leur servir d’exemple en toutes choses ; c’est à eux que les Conciles s’adressent le plus souvent. C’est pourquoi nous
tem quibus libet scurilitatibus aut turpiloqiis ad inania rapi. » Le Concile de Bordeaux tenu en 1582. et celui de Tours tenu
11 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
les de la Danse, pour ceux qui sont honorés de la Cléricature. Car le Concile d’Agde rapporté par Gratien, ordonne à tous ceux
erborum contagione polluantur. »dist. 34. ex Concilio Agathensi. Le Concile de Laodicée dit qu’il ne faut point que ceux qui
ont est toujours prohibé, et par conséquent illicite. Et la raison du Concile d’Agde n’a pas moins de force touchant les Danses
n péché. Et si quelqu’un nous oppose pour éluder la force du Canon du Concile d’Agde, que le Concile ne parle que des Danses, e
n nous oppose pour éluder la force du Canon du Concile d’Agde, que le Concile ne parle que des Danses, et des jeux qui sont imm
ieu par une spéciale consécration. Et c’est pour cela que le Canon du Concile de Laodicée défend ces mêmes Exercices de la dans
12 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
e la censure. Par la bulle de Martin V, Ad evitanda scandala, dans le concile de Constance, et par la jurisprudence moderne du
derne, car l’Eglise de France n’accepta pas en entier la grâce que le concile de Constance avait faite aux excommuniés, mais co
ergiversatione celari, aut juris remedio suffragari ». Ainsi parle le concile de Bâle, la pragmatique sanction et le concordat
ce que la chicane ne peut pas éluder ? On en est peu à peu revenu au concile de Constance, et il est aujourd’hui généralement
ion néanmoins de la percussion notoire des Clercs, sur laquelle ni le concile , ni la France n’ont point changé l’ancienne disci
u. Il en est de générales imposées par le chef de l’Eglise, ou par un concile œcuménique, qui obligent partout, et de particuli
xclus. Voici les principaux canons qui excommunient les Comédiens. Le concile d’Arles de l’an 314 (C. 5.), dit en termes exprès
t séparés de la communion, tandis qu’ils exerceront leur métier. » Ce concile de toute l’Eglise d’Occident, et nommément des Eg
atricis placuit quamdiu talia agunt à communione separari. » Un autre concile de la même ville, tenu trente-huit ans après (452
ente-huit ans après (452), renouvela la même excommunication. Dans le concile 4. de Carthage (C. 88.) tenu en 398, on excommuni
eût trouvé un lieu moins profane (Histoire de l’Opéra, pag. 168.). Le concile in trullo de l’an 680. (Can. 51.) va plus loin ;
secus fecerit, clericus deponatur, laicus segregetur. » Le troisième concile de Carthage de l’an 397 (Can. 95.), rapporté (Dis
a censure, ou le rétablissement dans l’Eglise ; ce qui suppose que le concile les croit et coupables et excommuniés. C’est l’ap
pudor et honor Ecclesiæ tam turpi et infami contagione fœdetur. » Le concile d’Elvire (ann. 305 C. 62.). Si les Comédiens veul
e contra interdictum tentaverint, ab Ecclesia projiciantur. » Le même concile (C. 77) excommunie les filles Chrétiennes qui se
: « Si quæ fidelis viros Scenicos habeat, à comunione arceatur. » Le concile de Carthage (ann. 398.) étend l’excommunication à
se dérober aux alarmes et aux regards de l’Eglise et de la vertu. Le concile provincial de Tours, de 1588, approuvé par le S. 
nds diocèses ; mais ils trouvent partout la condamnation générale des conciles , des Papes, des saints Pères, et la défense de le
13 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
a encore les Spectacles en horreur : Premiere preuve. Tirée des Conciles Généraux & particuliers. LE Concile qui
iere preuve. Tirée des Conciles Généraux & particuliers. LE Concile qui se tint en 305 a Illiberis, qui est aujourd’h
t de plusieurs autres, qui s’étoient tenus auparavant en Occident. Ce Concile défend de recevoir un comédien qui veut se faire
tourne après sa conversion, il ordonne de l’éxcommunier.1 Le Premier Concile d’Arles en 314, confirmé par le Pape St. Sylvestr
cremens de l’Eglise, avant qu’ils aient renoncé à leur profession. Le Concile d’Arles, tenu en 452, renouvelle au Canon II. l’e
communication lancée dans le I., en 314. Le troisieme & quatrieme Conciles de Carthage ne sont pas plus favorables aux Coméd
t pas plus favorables aux Comédies & à ceux qui y assistoient. Le Concile d’Afrique défend de forcer des chrétiens à fréque
oopérer à ces spectacles, même en y assistant par force 3 Le sixieme Concile Général tenu à Constantinople, en 680, condamne t
amne tous les Comédiens & leurs spectacles. Si quelqu’un, dit ce Concile universel, en transgresse la défense en donnant c
l est clerc ; & s’il est laïc, il sera excommunié. 4 Le septieme Concile Général (c’est le premier de Latran en 787) défen
trouvons plus aucune mention des Théatres, que sous Charlemagne. Le Concile de Châlons-sur-Saone, tenu en 813, sous Charlemag
& leur ordonne d’en inspirer de l’horreur aux fidéles. Can. 9. Le Concile de Paris, en 829, contient la même doctrine. Le d
. Le Concile de Paris, en 829, contient la même doctrine. Le douzieme Concile Général, qui est le quatrieme de Latran, tenu en
quatrieme de Latran, tenu en 1215, renouvelle les mêmes peines. 1 Un Concile de Bude en Hongrie tenu en 1279, 2 Les Conciles
s mêmes peines. 1 Un Concile de Bude en Hongrie tenu en 1279, 2 Les Conciles de Cologne en 1280, de Nimes en 1284, de Bayeux e
& de Nicosée en 1353, font les mêmes défenses, en même termes. Le Concile de Bourges en 1584, ne s’éxprime pas avec moins d
dans son quatrieme canon, que les sixieme & douzieme généraux. Le Concile de Tours en 1585, défend les Comedies &c. Sou
Ludos Theatrales sub Anathematis pœnâ prohibet hæc synodus. D’autres Conciles tenus à Maïence, à Bourges, à Rheims, à Toléde, à
es, comme aux pompes du Démon. Le Grand St. Charles, dans son prémier Concile de Milan, exhorte les Princes & les Magistrat
om. 3. L. XI. Pag. 136. En un mot, les autorités des Peres & des Conciles sont si multipliées, qu’on en a fuit un ouvrage s
ésentations, qui paroissent sur les Théatres… Nous, dans l’esprit des Conciles de Laodicée, de Carthage, d’Afrique, d’Arles, de
é établie par la décision des Souverains Pontifes, par les Canons des Conciles généraux & particuliers, par les écrits des S
mmentaire sur les Décrétales ; mais dans ses notes sur le canon 62 du Concile d’Elvire, il met sous les yeux du lecteur, les Lo
nvoie à tous ces Docteurs de sa nation, dans la grande collection des Conciles d’Espagne, qu’il a fait imprimer à Rome, vers la
ontre les Comédiens, que nous trouvons clairement consignées dans les Conciles ci-devant cités, pag. 5,6,7,8. Dans les Rituels &
os jours, péchent mortellement, c’est qu’ils sont excommuniés par les Conciles , les Souverains Pontifes, &c. Personne, ajout
roisieme vérité LEs Spectacles ont toujours été regardés par les Conciles , par les Sts Peres, par les Souverains Pontifes,
au danger moral, ou probable de pécher. Or, les Spectacles, selon les Conciles , les Peres &c, exposent au danger moral ou pr
e de pécher, ils sont donc une occasion prochaine de péché. Voyez les Conciles cités aux pag 5, 6, 7, & 8. Le son des Instr
xpliquée sur les spectacles ? Son enseignement consigné, 1°. Dans les Conciles Généraux & particuliers, 2°. Dans les Sts Per
médies & des spectacles, dit St. Charle Borromée, dans son second Concile de Milan ; employer pour cette effet, toute l’aut
14 (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36
quer est vne Idolatrie, vne heresie, condamnee par les Peres, par les Conciles & saincts Decrets, qu’il est defendu par les
ce aux masques à la rubrique de l’Idolatrie, tous les Peres & les Conciles les rangent là, il n’en faut point mandier vn plu
ont esté condamnees & ana thematisees par les saincts Peres & Conciles , de mesmes aussi les masques. S. Pascianus in Par
des Catholiques, ces superstitieuses & idolatres masquarades, les Conciles y ont trauaillé à l’enuy : Cap. 5. Burchard. to.
n. ad hæc quidam. cano. c. 9. & 11. Acta capit. anno Chr. 1450.le Concile 8. de Constantinople deffend auec vne aigre pique
ffend auec vne aigre piqueure ces ieux, danses & masquarades : le Concile de Basle, la Pragmatique Sanction, le Concile de
& masquarades : le Concile de Basle, la Pragmatique Sanction, le Concile de Coloigne, les Synodes de Salisburg & de To
antage de l’estat Ecclesiastique. Voila les masques condamnez par les Conciles & Synodes, par les decrets & decretales,
choses indifferentes, repartiront dis-ie que les SS. Peres & les Conciles ont declamé contre les gentils qui masquoient en
urchard. li. 19. c. 51 dist. 98.& à l’esclaircicement d’vn de noz Conciles François & d’Auxerre qui deffẽd Ceruolo aut
Concil Nãnet. c. 10.le Burchard in ceruolo facere, tout ainsi que le Concile de Nantes a dit vrso facere Maintenant en noz mas
Rom. tit. 7. c. 1. Burchard. lib. 10. c. 39. Iuo par. 11. cap. 64.Les Conciles de Gangre, de Constantinople 6. les saincts Decre
s’habillent en femmes, & les femmes qui se vestent en hommes : Le Concile de Braga & le penitentiel de Rome leur enioig
le il permit que ce fut alternatiuement & de iour entre autre, le Concile de Mascon 1. Concil. Matisco 1. 6. 9. suiuit cest
ut degradé par S. Augustin : de la sentence de degradation appella au Concile Mileuitain : le Concile d’Auxerre deffend de boir
in : de la sentence de degradation appella au Concile Mileuitain : le Concile d’Auxerre deffend de boire & rompre le ieusne
id. blasma ceste coustume & en escriuit aux Euesques assemblez au Concile de Senlis. Pour l’irreuerẽce faicte à ceste sainc
4. Iuo. l. 6. tit. 1. ca. 2. Panor. & parte 8. decret. c.182.Les Conciles & les Peres de l’Eglise meuz de ces iustes co
les & vilaines, masquarades payennes, heretiques, idolatres : Les Conciles lient estroictemẽt toutes personnes d’assister à
c. 27. Toletani 3. c. vlt. escoutez les oracles des saincts peres ez Conciles de Carthage, d’Afrique, de Tholede 3. de Rome ten
Mogunt 1. can. 35. Concil. Rom. ca. 35. Carol. Mag. l. 6. c. 193.noz Conciles Frãçois qui possible nous rameneront plustost à n
squent feront penitence trois ans . Si la constante resolution de ces Conciles estrangiers, François, & ordonnances de noz R
mp; humaines elle repugne à la doctrine des saincts Peres, combat les Conciles & saincts Decrets, & foule aux pieds les
es : Suprà. Durand. l. 7. §.42. can. 23. Durant Euesque de Mande, le Concile de Basle, la Pragmatique, le Synode de Tournay,
matique, le Synode de Tournay, la feste des fols & des fatz , le Concile de Tours 2. fadaise  : & à ce propos ie conc
15 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
tit. 4.) qui la leur défend, sous peine de suspense ipso facto, et un Concile de Venise, pays célèbre par la licence des divert
par la licence des divertissements. Ce Pape affecte de citer pour les Conciles l’édition du Jésuite Hardouin ; aurait-il cru que
cclésiastiques anciennes et modernes de son diocèse. Dès l’an 829, le Concile huitième de Paris, appelé le sixième (L. 1. C. 38
tantinople, exécutait et faisait exécuter à son Clergé les canons des Conciles , et l’engageait à chercher dans le chant des psau
s sentiments de S. Charles Borromée. Voici les paroles de son premier Concile provincial : « Clerici choreas privatas aut publi
ccles. Mediol. P. 1. Concil. 1. de vit. et honest. Cleric.). Tous les Conciles provinciaux tenus en exécution des décrets du Con
ic.). Tous les Conciles provinciaux tenus en exécution des décrets du Concile de Trente (Bordeaux 1582. Tours 1583. Bourges 158
Aix 1585. Arles, Rouen, Lyon, Sens, Toulouse, etc.) sont unanimes, le Concile de Mayence en 1310. de Bâle en 1431. le quatrième
nanimes, le Concile de Mayence en 1310. de Bâle en 1431. le quatrième Concile général de Latran, les Décrétales et le Sexte au
teriis deputati spectaculorum et verborum fœditate polluantur, dit le Concile d’Agde (C. 39.). Le décret de Gratien renferme un
ette foule de canons il en est quelques-uns plus remarquables. 1.° Le Concile de Laodicée, C. 34. rapporté par Yves de Chartres
ibus suis deponantur. » C’est le décret qu’envoya le Pape Innocent au Concile de Tolède, et qui y fut mis comme une loi pour to
e, si ce désordre eût été connu ; mais c’eût été un phénomène. 5.° Le Concile sixième de Constantinople in trullo (ann. 680. Co
èles au prône, et de les exhorter à fuir les spectacles. Le troisième Concile de Tours (l’an 813. C. 7.) va jusqu’à défendre au
16 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
ble, que par un esprit d’avarice et d’ambition. « Apparet eos, dit le Concile de Sardique, avaritiæ ardore inflammari et ambiti
bitioni servire, et ut dominationem agant. » Et sur quel fondement le Concile appuie-t-il sa conjecture ? C’est, dit-il, que le
a, ditioris adulteræ quærat amplexus » ; Ce qu’Hincmar assure que les Conciles n’estiment pas être un moindre mal que la réitéra
rité a varié selon les temps et selon les lieux. C’était autrefois au Concile Provincial à examiner les causes des Translations
e rencontre. L’exemple du Pape Hilaire qui suivant la résolution d’un Concile tenu à Rome cassa la translation d’Irénée à Barce
17 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
. Conc. Tur. Can. 8. Capitul. Bal. T. 2. .add. 3. c. 71. [Actes du 3e concile de Tours (813), Canon 8, in Sirmond, Antiqua Conc
cs. On trouvera, par exemple dans les canons de NicéeCan. XVIII. [1er Concile de Nicée (325), Canon XVIII].r , dans la décrétal
pectacles sont défendus à tout l’ordre ecclésiastique, et le canon du Concile de Tours que nous avons rapporté vous en sera un
. Conc. Tur. Can. 8. Capitul. Bal. T. 2. .add. 3. c. 71. [Actes du 3e concile de Tours (813), Canon 8, in Sirmond, Antiqua Conc
1780, tome 2, additio tertia, chap. 71, col. 1170] Can. XVIII. [1er Concile de Nicée (325), Canon XVIII].r Univ. Ep. per Cam
18 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
gion que l’exercice de la profession de comédien ; L’exposé de divers conciles constitutifs de la discipline ecclésiastique qui
ttendu que puisqu’ils se montrent rigides observateurs des canons des conciles , à l’égard des fidèles, ils doivent eux-mêmes don
lergé ; les dogmes fondamentaux de notre religion l’attestent, et les conciles l’ont reconnu ; le prince est le protecteur né de
ui peuvent méconnaître les obligations qui leur sont imposées par les conciles , en même temps qu’il offrira aux comédiens l’état
19 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
ulte et la loi de Dieu. Cette loi fut portée à la prière du cinquième concile de Carthage (L’année 401.). Ce concile voulait ab
ortée à la prière du cinquième concile de Carthage (L’année 401.). Ce concile voulait abolir le théâtre ; mais craignant de ne
essément proscrit les jeux de théâtre que pendant l’office divin, les Conciles de toutes les provinces les ont absolument interd
émoires du Clergé, du Culte divin, tit. 2. ch. art. 31. et suivants. ( Concile de Rouen en 1581. Concile de Reims en 1583. « Lud
e divin, tit. 2. ch. art. 31. et suivants. (Concile de Rouen en 1581. Concile de Reims en 1583. « Ludos theatrales, etiam præte
suetudinis exhiberi solitas, in festivitatibue omnino prohibemus.) » ( Concile de Bordeaux, Concile de Tours, même année 1583. «
olitas, in festivitatibue omnino prohibemus.) » (Concile de Bordeaux, Concile de Tours, même année 1583. « Ludos scenicos vel t
us generis irreligiosa spectacula, sub anathematis pœnæ prohibet.) » ( Concile de Bourges en 1584. d’Aix 1585. « Prohibetur larv
joueurs de farce, et semblables, esdits jours de fête. Bien plus, le Concile de Sens (en 1528.) défend d’employer des acteurs
chanter ou jouer au théâtre. On trouve de pareilles défenses dans le Concile 3. de Milan, titre des Fêtes, dans le Concile 3.
eilles défenses dans le Concile 3. de Milan, titre des Fêtes, dans le Concile 3. de Tolède, can. 23. etc. Les mêmes Conciles dé
itre des Fêtes, dans le Concile 3. de Tolède, can. 23. etc. Les mêmes Conciles défendent, les jours de fête, les danses publique
. Les raisons en sont bien sensibles. Ces divertissements, disent les Conciles , profanent la décence et la sainteté de l’Eglise 
ses intérêts, ils lui causaient du dommage. Tous les Pères, tous les conciles tiennent ici le même langage. Celui qui forme le
i tiens ce langage ? Non : c’est celui de tous les Pères, de tous les conciles , c’est celui de la religion. O vous à qui il rest
20 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
et de gagner par là de quoi subsister. C’est donc avec raison que le Concile de Salzbourg, tenu en 1310. Conc. Salzbur. Can. 3
qui montent sur le théâtre pour gagner de l’argent. Dès l’an 314. le Concile d’Arles déclara excommuniés ces sortes de gens, «
ommuniés ces sortes de gens, « de Theatricis , disent les Pères de ce Concile , et ipsos placuit quamdiu agunt, à communione sep
Concile, et ipsos placuit quamdiu agunt, à communione separari ». Le Concile d’Elvire Conc. Arelat. can. 5. tenu en 305. priva
t : et si fecerint, triennio abstineantur. » Ce sont les termes de ce Concile  ; et il n’y a pas lieu de s’étonner de cette anci
au Prône des Messes de Paroisse conformément aux Décrets des anciens Conciles .« De theatricis et ipsos placuit, quandiu agunt,
cteur n’entend pas parler des Comédies, telles que les dépeignent les Conciles et les Pères, et telles qu’on les représente enco
ure atroce à ce Saint, lui imputer une doctrine contraire à celle des Conciles et des Pères de tous les siècles ? Et est-il croy
ssurées d’une véritable conversion, ainsi que le déclare le troisième Concile de Carthage, tenu en l’an 397. Cont. Carthage. 11
uniés. C’est ce qui est évident 1°. par le cinquième Canon du premier Concile d’Arles que nous avons cité. 2°. Par l’Epître que
à theatro ipse cessaverit, cum tamen hoc cæteros doceat. » 3°. Par le Concile appelé quini sextum ou in trullo, Conc. in trullo
no prohibet hæc sancta et universalis Synodus, disent les Pères de ce Concile , eos qui dicuntur mimi et eorum spectacula… atque
telle récréation. Nous pouvons joindre à ces raisons l’autorité d’un Concile , tenu à Cologne en 1549. qui défend aux Religieus
Monasteria, vel virgines Comœdias, spectare. » Ce sont les termes du Concile , qui ne doivent pas moins regarder les Religieux
21 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
e, sans paraître s’opposer ouvertement à tous les Pères et à tous les Conciles  ? « Je me sens accablé, dit-il dès la deuxième pa
accablé, dit-il dès la deuxième page, par un torrent de passages, de Conciles et de Pères, qui depuis le premier jusqu’au derni
» I. Réflexion sur ce que l’Auteur avoue que tous les Pères et les Conciles se sont soulevés contre les spectacles. Jamais
es furent proscrits, les Infamies des Idolâtres bannies. Cependant le Concile de Constantinople en 692 ne laissa pas de décerne
ient souscrivit à ce Canon et de l’aveu de l’Illustre Théologien, les Conciles jusqu’à présent n’ont jamais cessé de fulminer co
Fidèles de tous ces vains amusements. Il n’a qu’à lire le 9e Canon du Concile de Chalons sous Charlemagne « Et histrionem sive
Charles ; car ne pouvant abolir les spectacles, il fit ordonner au 3e Concile Provincial21, que les Prédicateurs reprendraient
ctacles la Tradition de l’Eglise manifestée par tous les Pères et les Conciles depuis le premier jusqu’au dernier, laisse à l’éc
s le premier jusqu’au dernier, laisse à l’écart tous ces Pères et ces Conciles , « pour se rendre, dit-il, à la droiture de la ra
l’Eglise touchant les jeux de Théâtre aux jours solennels. Plusieurs Conciles de France assez récents se sont clairement expliq
XI. Celui de Bourges en 1584 titre VI. Canon VI. et plusieurs autres Conciles ont fait les mêmes défenses30, et ils n’ont fait
contre la discipline de l’Eglise clairement exposée dans les derniers Conciles de France, dans les Rituels presque de tous les D
ou n’est-ce pas plutôt sur ce qu’ils enseignent publiquement dans les Conciles , dans leurs Statuts Synodaux, dans les Chaires so
22 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
ie Jurisdiction & le droit de proposer le dogme, de convoquer les Conciles , & de prononcer un jugement infaillible en ma
z que l’Eglise en condamne la doctrine, comme elle l’a fait au second Concile de Constantinople ; & quelle que soit la form
érant un texte de Saint Gregoire, (pag. 291,) que les quatre premiers Conciles généraux sont les seuls que l’on doive tenir pour
question voudroit le supposer ; il n’y avoit eu pour lors aucun autre Concile Œcuménique après ceux-ci, que le Concile dont nou
oit eu pour lors aucun autre Concile Œcuménique après ceux-ci, que le Concile dont nous avons parlé ci-devant, qui se tint en 5
est-à-dire, trente-sept ans avant le Pontificat de Saint Gregoire. Ce Concile qui est le cinquiéme, s’est borné à la condamnati
ire, d’Arles, d’Ancire, de Néocésarée, &c. Nous comptons dix-huit Conciles généraux ; le cinquiéme de Latran, & les dern
23 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
e pénitence, mais encore d’avoir le droit de les citer par-devant les conciles , comme étant justiciables des tribunaux ecclésias
ions, me fait un crime d’avoir invoqué les canons de plusieurs saints conciles , pour rappeler aux évêques et aux prêtres, qu’ils
ple en pratiquant les vertus de la primitive église. Voici le nom des conciles que j’ai osé citer, savoir : ceux d’Arles, années
347, 349, 350 et 351. Dans quelques-uns de ces canons et décrets des conciles , insérés dans le livre des Comédiens et du Clergé
son petit logis. Sa table sera pauvre et ses meubles de vil prix. » ( Concile de Carthage, l’an 398, et concile de Pavie, l’an
uvre et ses meubles de vil prix. » (Concile de Carthage, l’an 398, et concile de Pavie, l’an 850.) Tels sont les passages chois
24 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
ns. — Un grand argument pour vous, c’est le bal donné en 1562, par le concile de Trente, au roi d’Espagne Philippe II. Vous pré
xante-dix et quatre-vingt ans, vous comparez avec malice les pères du concile « aux impotens que renferment les hôpitaux des de
er en assurant que je n’ai pas la moindre idée de la manière dont les conciles étaient composés. M. le Laïc, j’en suis bien fach
vous avez tort et que j’ai raison ; que s’il y a ignorance, quant aux conciles , ce n’est pas de mon côté ; que rien de ce que j’
res de l’évêché vous en serez convaincu, lorsque vous avancez que les conciles n’étaient composés que de vieillards : on s’y fai
en pleine assemblée, comme à Cirthe, à Carthage et à Ephèse. Quant au concile de Trente, si des auteurs ont écrit qu’on avait d
’ils avaient à ce sujet d’assez bons renseignemens. L’historien de ce concile , Pallavicini, qui, comme vous savez, fut cardinal
s un repas magnifique, donné par le cardinal de Mantoue, président du concile , dans une salle bâtie exprès, à trois cent pas de
point contesté par son antagoniste fra Paolo, autre historien du même concile . Mais vous, Monsieur, qui vous scandalisez à la s
25 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
ie et des infamies que les Païens y mêlaient autrefois ? Comme si les Conciles du 16e siècle n’interdisaient aux Fidèles que le
s raisons qui l’ont fait condamner autrefois par les Pères et par les Conciles , doivent la faire condamner telle qu’elle est auj
les hommes des amusements et des spectacles. D’abord l’Eglise dans le Concile de Laodicée, tenu environ l’an 330, a défendu sim
es, mais ils avançaient peu par leurs sermons. C’est pourquoi dans un Concile que Godefroy place l’an 399. et Baronius l’an 401
emps fréquentés en Provence, et qu’on agitait la question dans divers Conciles , faisons-en l’histoire en peu de mots. Il y avait
es un fort beau Théâtre de pierre, dont on voit encore les restes. Le Concile d’Arles en 314, ne put pas faire cesser les spect
s ambitioso editos apparatu. » M. de Valois les place en l’an 353. Le Concile d’Arles tenu en 452, selon la supputation du P. S
nd, fut obligé de renouveler l’excommunication lancée dans le premier Concile en 314, contre ceux qui montent sur le Théâtre. «
, et un des Canons qu’on appelle Apostoliques, passe chez lui pour le Concile des Apôtres. Page 35. Mais pour revenir au traité
ui n’est que de mille ans, sans remarquer en passant les Pères et les Conciles qui ont parlé de la Comédie. Arnobe se moque en p
tat. » Dans le temps qu’Arnobe et Lactance florissaient il se tint un Concile à Illibéris211 en Espagne, qui est en même temps
le à Illibéris211 en Espagne, qui est en même temps et le plus ancien Concile qui se soit conservé, et le résultat de plusieurs
e plusieurs autres qui s’étaient tenus auparavant dans l’Occident. Ce Concile qu’on appelle communément d’Elvire, ordonne au Ca
été reçus dans l’Eglise, ils en seront chassés. Et au Canon 67213, le Concile défend sous peine d’excommunication aux femmes Ch
de Mendoza ne laisse pas de croire qu’on doit encore entendre que le Concile veut que les femmes Chrétiennes n’habitent pas mê
it d’horreur pour cette profession. Nous avons déjà vu que le premier Concile d’Arles en 314 confirmé par le saint Pape Sylvest
fait rapporté par Nicéphore L. 8. Hist[oire romaine]. c. 18., que le Concile de Nicée prononça anathème contre le livre d’Ariu
d’esprit. Cependant il y eut encore bien des jeux ; c’est pourquoi le Concile in Trullo in 692 « Omnino prohibit haec sancta et
osé avec douleur comme un fait atroce à la sixième séance du septième Concile général l’an 787, c est qu’on chassa les Moines d
’enfer, et aux fréquentes génuflexions, des ballets et des danses. Ce Saint Concile ne défendit pas seulement de fréquenter des conce
ont été autrefois prescrites. La peine est principalement marquée au Concile de Laodicée, et c’est là sans doute où les Pères
uée au Concile de Laodicée, et c’est là sans doute où les Pères de ce Concile renvoient. Je ne sais si le grand nombre de Coméd
 » Cet irréligieux spectacle donna lieu au seizième Canon du huitième Concile général, qui expose la douleur sensible avec laqu
e l’élection, de la consécration, et de la déposition des Evêques. Le Concile ordonne Tom. VIII. Concil[e]. col. 1136. que si q
l’égard des Laïques qui ont été les Acteurs de la représentation, le Concile les condamne à trois ans de pénitence publique, u
ou de Religieuses, seraient punis corporellement et bannis : mais le Concile général, qui ne prescrit ici que des peines Ecclé
atriarche d’Antioche, écrivait au XII. siècle In Can[on]. 24. et 51. [ Concile in] Trull[o]. qu’à la vérité quelques-uns préten
Tragédie. Mais de quelque manière que fussent les jeux du Théâtre, le Concile de Chalons en 813. les interdit aux Ecclésiastiqu
percenseant. » Can[on]. 9. Conc[ile]. Cabil. [Châlons-sur-Saône] . Le Concile de Paris, tenu en 829, en faisant la même défense
erdotum Domini hujusmodi spectaculis fœdari. » Quelque temps après ce Concile , quelques bouffons osèrent prendre des habits de
eront encore confondus. Par les lois des Empereurs Chrétiens, par les Conciles , par les Pères, et les Scholastiques, les jeux de
manches et les jours de Fêtes sont clairement exceptés par le premier Concile de Mâcon, par le Concile de Bourges en 1583. et p
êtes sont clairement exceptés par le premier Concile de Mâcon, par le Concile de Bourges en 1583. et par celui de Reims en la m
lument condamnés par les principes de Saint Thomas, confirmés par les Conciles , les Pères et les Scholastiques. III. Remarques s
ique, ils veulent qu’on les traite comme les ont toujours traités les Conciles dans tous les siècles, et les Rituels les plus ex
ha pas que l’Eglise ne condamnât tous ces Comédiens, et que plusieurs Conciles ne fulminassent contre tous les Spectacles. VI. S
onciles ne fulminassent contre tous les Spectacles. VI. Sentiment des Conciles et des Evêques, principalement des Evêques de Fra
-septième. Nous allons choisir les textes les plus décisifs, soit des Conciles généraux, Provinciaux et Diocésains, soit des Rit
mbien l’Eglise a toujours été éloignée d’autoriser les Spectacles. Le Concile de Béziers tenu en 1233. par Vauthier Evêque de T
« Prohibemus Clericis ne intersint ludis inhonestis vel choreis. » Un Concile tenu à Bude en Hongrie l’an 1279. nous apprend qu
non intendant. » La même défense est répétée en mêmes termes par les Conciles de Cologne assemblé en 1280. de Nîmes de l’an 128
’Histrions, et les obligeaient de leur faire des présents. Le premier Concile de Ravenne tenu en 1286. ordonne aux Clercs de ne
e aux Pauvres. Les Spectacles continuaient toujours en Angleterre. Le Concile d’Exeter tenu en 1287. ordonna aux Curés de ne po
ient quelquefois de faire eux-mêmes les bouffons et les bateleurs. Un Concile tenu à Salzburg en 1310. leur défend de faire cet
di. » Nous verrons la même Ordonnance renouvelée par plusieurs autres Conciles . Dans plusieurs Villes et Villages de la Province
que le peuple adorait, les regardant comme quelque chose de sacré. Un Concile de Noyon tenu en 1344. enjoint aux Ordinaires des
res, faisaient des mascarades et des danses d’hommes et de femmes. Le saint Concile après avoir exprimé l’horreur qu’il a pour toutes
spatio, ne hæc aut similia ludibria exerceri amplius permittant. » Le Concile de Tolède tenu en 1565. fait la même défense. Nou
our de la Fête des Saints Innocents qu’on créait ces faux Evêques. Un Concile de la Province de Bordeaux tenu dans un endroit n
ec non et Episcopos in prædicto festo creari. » Avec quelle force ces Conciles se seraient-ils élevés contre de comiques Process
s par des farces et des représentations indécentes ? Il paraît par un Concile de Sens de l’an 1486. que ces danses et ces repré
ons comiques se faisaient dans les Eglises et autres lieux sacrés. Ce Concile en les défendant, renouvelle le Décret du Concile
es lieux sacrés. Ce Concile en les défendant, renouvelle le Décret du Concile œcuménique de Bâle. Un Synode Diocésain de Sens a
Archevêque de cette Ville, après avoir rappelé l’autorité de ce même Concile général, défend aux Clercs les Mascarades, les je
qui s’est fait à ce sujet dans la Province Ecclésiastique de Sens, un Concile de l’an 1528. ordonne de ne point laisser entrer
défend encore de célébrer la Fête des Fous ou des Innocents. Le même Concile ordonne aux Clercs de ne pas monter sur les Théât
de ou troisième fois, et faisait des insultes et un grand vacarme. Un Concile de la Province de Tours tenu en 1448. défend ces
tenu en 1448. défend ces Spectacles sous peine d’excommunication. Un Concile de Paris assemblé en 1515. avait servi d’exemple
Galiardi et Bufones non existant. » Je rapporte les expressions de ce Concile , afin qu’on connaisse le caractère des spectacles
es dans la Province Ecclésiastique de Cologne, ainsi que l’insinue un Concile de cette Ville tenu en 1536. Ce même Concile aprè
, ainsi que l’insinue un Concile de cette Ville tenu en 1536. Ce même Concile après avoir enseigné que les Fêtes doivent être c
métier d’Histrion et de Jongleur, non histriones, non joculatores. Un Concile de Cambrai tenu en 1550. ordonne la même chose. L
qui les jours des Fêtes représenteront des jeux ou y assisteront. Les Conciles avaient beau s’élever contre l’usage de faire des
ouvoir à faire cesser les spectacles dans son Diocèse. Dès le premier Concile Provincial, il fit ordonner que les Ecclésiastiqu
ès. C’est pourquoi il fit ordonner aux Prédicateurs dans le troisième Concile Provincial de détourner les peuples de tous les s
dhibentur, evitent omnino. » Réunissons ici les autorités de quelques Conciles modernes d’Italie touchant les spectacles, pour s
à peu près la même défense. Il faut cependant avouer qu’il y a eu des Conciles modernes en Italie, où sans vouloir abolir les Je
sortes de spectacles comiques, et renouvela l’ordonnance des anciens Conciles , de ne point jouer des Comédies, ni de danser dan
Cette assemblée envoya dans les Provinces ses Règlements imprimés. Un Concile de Bourges de l’an 1584. défend expressément au p
ludos diebus festis exercere. » On voit le même Règlement fait par un Concile d’Avignon assemblé en 1594. Nous avons cité dans
ssemblé en 1594. Nous avons cité dans le premier discours le texte du Concile Provincial de Reims de 1583. celui de Tours tenu
ordinatione nominatim excommunicati denuncientur et publicentur. » Un Concile d’Aix tenu la même année, défend en particulier l
ueriles ac Theatrales lusus. » La même défense avait été faite par un Concile de Rouen assemblé en 1581. Dans les Statuts Synod
et d’exemple aux hommes qu’ils instruisent ; Nous, dans l’esprit des Conciles de Laodicée, de Carthage, d’Afrique, d’Arles, de
s, forment des spectacles défendus par l’Ecriture, par les Pères, les Conciles , et les Scholastiques, comme nous venons de le vo
’en présente. Et dans les Notes qu’il avait données auparavant sur le Concile d’Elvire, il cite les lois Civiles et Ecclésiasti
674., renvoie aussi à tous ces Docteurs dans la grande collection des Conciles d’Espagne qu’il vient de faire imprimer à Rome308
asions. Saint Augustin a été de cet avis316, saint Charles au premier Concile Provincial317, sans citer ce saint Docteur, suivi
e pareilles dispositions. Sixième Difficulté. Les saints Pères et les Conciles ne sont pas moins sévères contre les jeux que con
des Comédiens, étant excommuniés par l’Eglise. L’Ecriture Sainte, les Conciles et les Pères le défendent. « Les victimes des imp
orum non probat altissimus nec respicit in oblationes iniquorum. » Le Concile d’Elvire Can[on]. 28. décide qu’un Evêque ne doit
ipere non debere. » Cette décision se trouve encore dans le quatrième Concile de Carthage Can[on]. 93. et 94. ou plutôt dans le
ponse. Il est certain que c’est un très grand péché. Les Pères et les Conciles défendent sous de grièves peines d’avoir aucune p
irque. Cependant contribuer à ces ornements, c’était un péché que le Concile d’Elvire punit de trois ans de pénitence et de pr
C. 44. Legoult . De falsis legib[us]. § 12. In Can[on]. 24. et 51. [ Concile in] Trull[o]. In Can[on]. 51. « Ab omnibus ocu
286. [NDA] Arnaud Sorbin Evêque de Nevers, a traduit en Français ce Concile . Cette Traduction parut à Paris en 1569. Il dit a
te Traduction parut à Paris en 1569. Il dit assez ridiculement que ce Concile fut célébré par l’Evêque Tornacense. Ab Episcopo
26 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
e en a autrefois ordonné ? Nous avons plusieurs témoignages dans les Conciles et assemblées des Evêques, comme elle a défendu c
anses presque en tout temps. L’an 364. sous le Pape Sylvestre dans un Concile tenu à Laodicée, elle les défendit même aux noces
dans un Concile tenu à Laodicée, elle les défendit même aux noces. Le Concile d’Aix-la-Chapelle, les appelle des actions infâme
es. Le Concile d’Aix-la-Chapelle, les appelle des actions infâmes. Un Concile d’Afrique les nomme des actions très méchantes. I
n Concile d’Afrique les nomme des actions très méchantes. Il y a huit Conciles de France qui les ont tous rigoureusement défendu
vivait au siècle passé, en plusieurs endroits de ses actes et de ses Conciles , les a très étroitement défendues à son peuple, e
27 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
les souverains et qui attentent à leur vie sont anathématisés par les conciles , pag. 331 ; Henri III reproche au clergé de Franc
pag. 193 ; piété et bienfaisance de Beauchâteau comédien, pag. 365*. Conciles d’Elvire et d’Arles qui excommunient les histrion
n du chanoine Bouteille, pag. 262. Excommunication prononcée par les conciles d’Elvire et d’Arles, contre les gens de cirque et
mmunications contre les fidèles qui enfreignent les canons des saints conciles  ; diverses catégories, pag. 154. F.   Femmes ; a
que, pantomimes, bateleurs et farceurs, pag. 65 ; excommuniés par les conciles d’Elvire et d’Arles, pag. 66 ; proscrits par la l
et 360 ; elle a la suprématie sur la puissance ecclésiastique, et les conciles anathématisent les prêtres qui faussent leurs ser
28 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
autres jours ? R. Il faudrait insérer ici une partie des décrets des Conciles tenus en France après le Concile de Trente, Si je
érer ici une partie des décrets des Conciles tenus en France après le Concile de Trente, Si je voulais rapporter tout ce qui re
joies éternelles par la privation des fausses joies de ce siècle, les Conciles , et les Pères ont toujours insisté sur cette maxi
29 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre »
on seulement les Saints en particulier, mais aussi les synodes et les conciles entiers ont réprouvé ces passe-temps mondains. Le
e déposition pour les clercs, et d’excommunication pour les laïcs. Le concile de Lérida (canone ultimo), tenu sous le pape Jean
30 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
lois un trait singulier, qu’on ne s’aviseroit pas d’aller chercher au concile de Constance. Cette assemblée ecclésiastique, si
Antipapes, les prétentions si contestées à Rome de la supériorité du Concile sur le Pape, la dégradation du Duc d’Autriche, l’
utres in globo, le supplice de Jean Hus & de Jérôme de Prague, ce concile seroit-il inscrit dans les fastes du théatre ? Ce
’une troupe, composée d’Acteurs & d’Actrices. Pendant la tenue du Concile l’Empereur Sigismond vint à Constance. Les Angloi
faisoit trois pieces plûtôt qu’un drame régulier. L’Enfant (Hist. du Concile , Tom. 2. L. 5. N. 6.), qui rapporte ce fait d’apr
naître, quoique, comme nous l’avons dit, il date de Reuchlin & du Concile de Constance. Quelques pieces Françoises & ce
à plomb sur nos théatres, moins épurés que ceux de leur temps. Aucun Concile n’a défendu les théatres des Payens, ils ne subsi
des Nérons & des Commodes. Qu’on les compare avec les canons des Conciles , dont la précision & la sagesse sont au-dessu
res. Personne n’a parlé plus fortement contre les spectacles, que les Conciles & les Pères Grecs, S. Chrisostôme, S. Basile,
Mercures anciens & modernes ensemble. Je sens que le suffrage des Conciles , des Pères, de l’Église entiere, est d’un fort pe
eur l’entend ainsi, il croit donc que le Sénat, le peuple Romain, les Conciles , les Pères, l’Église Catholique, qui condamnent l
31 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
que S. Basile & S. Grégoire de Nazianze, tous les peres, tous les conciles , toute l’église lui donnent depuis 1500 ans. Témo
ate, évêque d’Antioche dans le troisieme siecle, a été déclaré par un concile homme de théâtre. Qui peut lui disputer ce glorie
é des personnes en Dieu, & la divinité de Jesus-Christ On tint un concile pour condamner ses hérésies : il fit semblant de
r, & assura qu’il avoit toujours eu la même foi que l’Eglise : le concile se sépara sans rien prononcer. Il revint à ses er
le concile se sépara sans rien prononcer. Il revint à ses erreurs, le concile se rassembla, le condamna, l’excommunia, le dépos
vraie marque, la marque visible & décisive de la catholicité. Le concile écrivit une lettre circulaire au Pape & à tou
, au milieu de l’église, les plus grandes fêtes. Voilà ce qu’un grand concile dit de lui à toute l’Eglise. Cette lettre rapport
32 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
lt. de Spectacul. Cod. Theod. Personne n’ignore que les plus anciens Conciles prononcent l’excommunication contre tous Farceurs
e odieuse profession. On peut voir le 4e & le 5e Canon du premier Concile d’Arles ; le Can. 88 du quatrième Concile de Cart
amp; le 5e Canon du premier Concile d’Arles ; le Can. 88 du quatrième Concile de Carthage de l’an 398. Il est vrai que les Comé
nrent des abus souvent fort ridicules. Cet usage se conserva jusqu’au Concile de Bâle, qui en fit un point de Réforme adopté pa
tique au Titre de spectaculis in Ecclesiâ non faciendis. Les derniers Conciles de Rouen 1581, de Tours 1583, de Bourges 1584, dé
n pénitence, d’assister à aucuns spectacles. Charlemagne autorisa ces Conciles . Je ne puis, en finissant ce Titre, me refuser au
33 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles , des Rituels, et des Lois civiles. D.a A juger
mour impudique. D. L'Eglise a-t-elle condamné les spectacles dans ses Conciles  ? R. L'Esprit de l'Eglise dans ses Conciles n'est
é les spectacles dans ses Conciles ? R. L'Esprit de l'Eglise dans ses Conciles n'est pas différent de celui des Pères, ou plutôt
, et que ceux qui l'exercent, soient obligés de la quitter, comme les Conciles l'ordonnent, il n'est pas permis par conséquent a
34 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
iences faibles et timorées, qui se laissent effrayer par le bruit des Conciles et des Pères, qui fulminent contre les Spectacles
squ’il n’y a point de bons Chrétiens qui ne respectent l’autorité des Conciles et des Pères sur le sujet des Spectacles. Mais je
en ce que « d’un côté il se sent accablé d’un torrent de passages des Conciles et des Pères, qui depuis le premier jusqu’au dern
ieur, et aussi grand, que la comparaison qu’il fait de l’autorité des Conciles et des Pères, avec celle des Scolastiques et des
us à une mesure d’avoine, qu’un Scolastique moderne ne ressemble à un Concile et à un ancien Père de l’Eglise : mais on sera bi
urait pas douté comme lui, si on devait les entendre au préjudice des Conciles et des anciens Pères. C’est néanmoins là toujours
ne de ce saint Docteur toute la vénération qu’elle mérite, et que les Conciles , les Souverains Pontifes, et tous les grands Homm
ur la défense d’une cause si odieuse, en l’opposant aux décisions des Conciles et aux règles des anciens Pères que saint Thomas
effectivement ne sont pas tous canonisables ? Aussi n’y a-t-il aucun Concile qui les ait canonisés, quoiqu’en dise notre Docte
dans les Jeux une espèce de vertu, peu recommandée néanmoins dans les Conciles et chez les Pères. Or des conclusions qui ne sont
moyen par où il prétend concilier les Scolastiques modernes avec les Conciles , et les anciens Pères sur le fait de la Comédie.
les anciens Pères sur le fait de la Comédie. Il convient donc que les Conciles et les Pères ont condamné la Comédie. Et en effet
ien, saint Chrysostome, saint Jérôme, saint Augustin, et le troisième Concile de Carthage. Il ajoute même les témoignages des P
que les déshonnêtes et les impies, comme on le voit par le troisième Concile qu’il tint à Milan en 1572. » L’autorité de ces
que les déshonnêtes et les impies, comme on le voit par le troisième Concile qu’il tint à Milan en 1572. » Pour ne rien négli
gérer pour bannir les Comédiens du commerce du monde. Dans le premier Concile Provincial de Milan, où il parle avec ses Suffrag
res, sous de grièves peines, de les recevoir chez eux.» Dans ce même Concile Provincial, il y a une défense particulière aux E
e peut aussi regarder tous les Chrétiens : « C’est de crainte, dit le Concile , que leurs yeux et leurs oreilles qui sont consac
t la distinction des Comédies en honnêtes et malhonnêtes au troisième Concile de Milan, comme il l’avance, et comme il se l’est
rer les Sacrements aux Comédiens ; ce qu’ils confirment par plusieurs Conciles . » Voilà l’objection ; et voici la réponse. « Je
cela, dit-il, qu’il est constant que ces Rituels et les Canons de ces Conciles , n’en veulent qu’aux Comédiens qui jouent des Piè
autres jeux et les Comédies ; car pour les Rituels, les Canons et les Conciles , ils n’y en mettent aucune, défendant également t
s avoir fait montre de son érudition, en citant quelques endroits des Conciles et des Pères, où les jeux de hasard sont étroitem
endant, dit-il, vos Docteurs qui font sonner si haut les Pères et les Conciles , n’en suivent pas si scrupuleusement les décision
’un seul trait tout l’Etat Ecclésiastique, et en composant non pas un Concile , mais une Académie de Joueurs, « de tout ce qu’il
té et à l’esprit de l’Eglise. » Saint Charles cite ensuite le second Concile de Mâcon pour justifier ce qu’il vient de dire :
 C’est, dit-il, ce que nous font comprendre ces admirables paroles du Concile de Mâcon : Que le Dimanche vos yeux et vos mains
été très religieuse en ce point : on le verra en lisant les derniers Conciles Provinciaux qui ont été tenus en France ; et entr
Conciles Provinciaux qui ont été tenus en France ; et entre autres le Concile de Paris de 1557, celui de Reims de 1583, et celu
celui de Tours de la même année. Et il est à remarquer que ce dernier Concile qui fut approuvé par le saint Siège, défend de re
35 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
C Caffaro Théatin défenseur de la Comédie, avoue que les Pères et les Conciles lui sont contraires, 3. Que les Religieux et les
nnes, on les oblige de le quitter, 109 Commode, ses débauches, 65. 94 Conciles cités sur les Jeux Comiques. De Milan, 13. D’Illi
s, 60 E Ecriture Sainte, condamne les Spectacles, 141. Respect que le Concile de Trente veut qu’on ait pour elle, 307. Altérée
des Jeux consacrés aux Idoles, 76. défendus les jours de Fête par un Concile d’Afrique, 116. Voyez Conciles. Mandements. Synod
, 76. défendus les jours de Fête par un Concile d’Afrique, 116. Voyez Conciles . Mandements. Synodes. Jodelle compose le premier
36 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
& de Fêtes, que dans un autre temps. Aussi les Pères assemblés au Concile de Paris, tenu en 1212 sous le pontificat d’Innoc
tes de danses, où régne toujours un libertinage certain. Le troisiéme Concile de Toléde, tenu en 589 sous Pélage II, déclare im
l’Espagne, un si pernicieux usage. Nous pourrions citer jusqu’à huit Conciles provinciaux tenus en France depuis le Concile de
ons citer jusqu’à huit Conciles provinciaux tenus en France depuis le Concile de Trente, qui tous unanimément condament les dan
glise, ont fait aussi plusieurs ordonnances conformes à celles de ces Conciles . Il ne nous reste donc plus qu’à conclure que tou
resque toujours coupables ceux qui s’y rencontrent. C’est pourquoi le Concile de Laodicée, tenu sous S. Sylvestre, défend les d
37 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
uit les plus pernicieux effets. Cette comparaison est prise du second Concile de Nice. Can. VI. De libris & picturis simili
abitude, & la damnation en sera le fruit. Saint Charles, dans ses Conciles , ne finit point sur le détail des maux que font c
leurs maisons ; & il ne fait que répéter les oracles des anciens Conciles , entr’autres le III de Constantinople in Trullo,
ues, translation de l’Empire, Conciliabules pour l’erreur, mépris des Conciles Œcuméniques ; il n’est point d’espece de mal qu’i
c’est le Prêtre de Paphos, & le Ministre de l’Eglise. Aussi le II Concile de Nicée, & celui de Trente qui ont si autent
: Effigies meretricias, molles saltandi flexus, opus turpe. Le second Concile de Constantinople avoit fait les mêmes défenses,
le centre des arts, l’empire des Appelles & des Praxitelles. Les Conciles de Saint Charles les ont renouvellés dans une aut
em turpitudinis præ se ferant, tollantur vel deleantur in omnibus. Le Concile de Francfort, & les livres de Carolins qui n’
38 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
gustin et ses disciples, défenseurs de la grâce. Page 103 Les anciens conciles contre les gens de théâtre, ne sont plus applicab
et approuvée par les souverains et par le pape. Page 115 Les anciens conciles concernant les théâtres ne sont plus applicables
héâtres ne sont plus applicables aux comédiens français. Page 116 Des conciles d’Elvire et d’Arles, concernant les histrions et
Arles, concernant les histrions et les cochers de cirque. Page 117 Du concile de Carthage, qui défend aux ecclésiastiques de jo
age, qui défend aux ecclésiastiques de jouer la comédie. Page 118 Des conciles de Mayence, de Tours, de Reims et de Chalon-sur-S
non seulement au tribunal de la pénitence, mais encore par-devant les conciles . Page 214 Prétentions erronées des prêtres au sac
des prêtres pour soutenir leurs prétentions. Page 216 Noms des saints conciles cités dans le livre des Comédiens et du Clergé. P
ergé. Page 217 M. de Sénancourt reproche à l’auteur d’avoir cité les conciles où il est dit que « c’est par la foi que l’évêque
39 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
atre réformé par les Princes Chrétiens, que tombent les anathemes des Conciles tenus depuis la paix de l’Eglise. S. Augustin, S.
ista toujours dans l’empire d’Orient avec le même éclat : témoins les Conciles & les Pères Grecs, les loix impériales qui en
s représentations contre un Saint dont il avoit usurpé la dignité. Le Concile de Trente, qu’il accuse de n’avoir condamné la co
s du théatre, parloient-ils de celui des Empereurs ? nos Rituels, nos Conciles , nos Evêques, nos Théologiens, ne défendent-ils q
Auteur méprise trop l’autorité ecclésiastique pour en être arrêté. Le Concile de Trente n’a prononcé que par haine contre Luthe
udemment sans connoissance. Les Parlemens ont agi de même. Les autres Conciles ont condamné par des motifs qui n’existent plus :
amp; les mandemens des Evêques ne sont qu’une suite des décisions des Conciles . Un Catholique y voit, y respecte la décision, la
nce prouve par une infinité de passages des Pères & de Canons des Conciles , que c’est un véritable péché d’aller à la comédi
40 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40
les sur la lecture & l’impression des livres, faites par ordre du Concile de Trente, qu’on trouve ordinairement à la fin, i
itum imprimi moris est, hujus generis omnia penitus, obliterentur. Le Concile traite les images comme les paroles libres, qu’il
sont des images, & ne sont même dangéreux qu’à titre d’image. Le Concile fait la même défense pour les images de dévotion,
ces ordres ont été suivis. Les livres de Réligion imprimés depuis le Concile , ont été modestes, les autres livres même ont été
nteté, auferte ista hinc. Saint Charles dans les décrets du cinquieme Concile de Milan, s’exprime ainsi. Pater familias amoveri
troducat, & leges faciat, &c. plus de 1000 ans auparavant, le Concile in Trullo Can. 100. avoit porté les mêmes loix, &
erit deponatur. Saint Charles qui renouvelle toutes ces loix dans ses Conciles , ajoute, Concile IV, la peine d’interdiction cont
int Charles qui renouvelle toutes ces loix dans ses Conciles, ajoute, Concile IV, la peine d’interdiction contre les Peintres q
t pas plus porter au bien que la nudité au mal, & on a raison, le Concile de Trente, Sess. 24, d’après le second Concile de
& on a raison, le Concile de Trente, Sess. 24, d’après le second Concile de Nicée, & tous ceux qui avoient condamné le
miter leur vertus, à adorer & aimer Dieu, à cultiver la piété. Le Concile l’a si fort à cœur, qu’il charge nommément les Ev
es : Diligenter doceant Episcopi per historias picturis expressas. Le Concile a si peu cru que Flore, Venus, Mercure dussent pr
une élégance immodeste : Procæci venustate non Fingantur. Quoique le Concile ne parle que de la parure profane que les peintre
41 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
s’attendre ici, que l’on ose improuver les respectables décisions des Conciles . On prétend seulement faire voir les motifs qui o
ment, depuis la naissance du Christianisme jusqu’au tems des derniers Conciles , elle les a justement méritées. On ne peut exprim
p; le Peuple si amoureux de cet Exercice, eussent représenté dans les Conciles la nécessité de le régler plutôt que de le condam
gler plutôt que de le condamner en général, & que la sévérité des Conciles n’eût tombé que sur ce que l’on appelloit les Com
ffets ni des suites aussi funestes. Venons, enfin, au tems du dernier Concile Général. Le terrible accident, arrivé à Henri II,
ecouer le joug de la vraie Religion, permettoient-ils d’espérer qu’au Concile de Trente, & dans les Parlemens de France, on
e. D’ailleurs, le P. le Brun devoit-il tant se prévaloir de plusieurs Conciles particuliers, qui ne regardent qu’une certaine Di
puisque les Rituels ne sont qu’une suite naturelle des décisions des Conciles  ? Les autorités que le P. le Brun tire des Auteu
42 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
sir que l’on prend à la Comédie l’est aussi. Jamais les Pères, ni les Conciles ne sont demeurés d’accord que les Comédies fussen
du siècle. Si l’on examine quel a été l’esprit de l’Eglise dans les Conciles , l’on verra qu’il n’a pas été différent de celui
Comédies par les mêmes raisons, tant particulières que générales. Le Concile d’Elvire de l’année 305 Canon 62. Si un Comédien
qui le fera, dit le Canon, qu’elle soit privée de la Communion. » Le Concile d’Arles premier de l’année 314, Canon 546. « Pour
sion. » Dans le Code des Canons d’Afrique, Canon 129, qui est tiré du Concile de Carthage de l’année 419, et qui est inséré dan
Spectacles était trop grand pour les défendre tout à fait. Le sixième Concile tenu à Constantinople, in Trullo, Canon 51. conda
siastique, dit-il, contrevient à ce décret, qu’il soit déposé, dit le Concile , que si c’est un Laïc qu’il soit excommunié. » Da
dit le Concile, que si c’est un Laïc qu’il soit excommunié. » Dans le Concile de Tours troisième de l’année 813, Canon 750. « L
reilles et des yeux le vice entre dans l’âme. » Et dans le Canon 9 du Concile de Chalon-sur-Saône de la même année, il est ordo
pectacles de la sorte qui sont contraires à la Religion. Dans le même Concile , Titre onzième de la célébration des Fêtes, on ap
it au Titre de la célébration des Fêtes, nombre 11 et 12 du troisième Concile de Milan, que la Comédie doit être défendue aux j
un droit nouveau, ils ont suivi en cela les Pères de l’Eglise et les Conciles dont on a rapporté ci-devant les autorités. Dans
et providentia Dei, livre 6]. 4. [NDA] Concil. Mediol. 3 tit.I [3e concile de Milan, titre 1]. 5. [NDA] Burdigal.anni 1584
concile de Milan, titre 1]. 5. [NDA] Burdigal.anni 1584, Turonens. [ Conciles de Bordeaux (1584), de Tours]. 6. [NDA] S.Thoma
m, ambitiones saeculi. » 44. [NDA] Concil. Elib. Ann. 305, Can. 62 [ Concile d’Elvire (305), canon 62]. « Quod si facere contr
a Communione arceatur. » 46. [NDA] Concil. Arel. Ann. 314, Can. 5 [ Concile d’Arles (314), canon 5]. « De Theatricis et ipsos
praecepta Dei sunt. » 49. [NDA] Concil. In Trullo an. 680, Can. 51 [ Concile in Trullo (680), canon 51]. « Omnino prohibet hæc
ïcus, segregetur. » 50. [NDA] Concil. Turon. 3 ann. 813, Can. 7 [3e concile de Tours (813), canon 7. « Ab omnibus quaecumque
ingredi solent. » 51. [NDA] Concil. Cabill. 2, ann. 813, Can. 9 [2e concile de Chalons, (813), canon 9]. « Histrionum, sive s
[NDA] Act. Mediol. lib. 3 de vita et hon. Clericorum n. 34 [Actes du concile de Milan, Livre 3. « De vita et honore Clericorum
43 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
dies ni de Comédies. C'est encore avec cette même distinction que les Conciles et le droit des souverains Pontifes, ont condamné
oit des souverains Pontifes, ont condamné la Scène de l'antiquité. Le Concile Elibertin ne « Mimos et Saltationes quæ in Scena
imos Cærerosque circula ores, perditos homines. » Concil. Mediol.. Le Concile de Milan ordonne bien que l'on chasse les Histrio
44 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
Une autre ordonnance de l’an 813, du même empereur, d’accord avec les conciles , défendait aux évêques et à tous les autres ecclé
t les comédiens sont considérés dans les canons et décrets des saints conciles déjà cités. Les uns, il est vrai, et ce sont les
ateleurs, les histrions et autres gens infâmes, tandis que les autres conciles plus modernes défendent aux prêtres de jouer la c
45 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
Conc. III. p. 316. Conc. VI. etc. [Acta Ecclesiae Mediolanensis: 1er Concile provincial (p. 40) ; IIIe Concile provincial (p.
1er Concile provincial (p. 40) ; IIIe Concile provincial (p. 86), VIe Concile provincial (p. 316), etc.]., et des vengeances di
Conc. III. p. 316. Conc. VI. etc. [Acta Ecclesiae Mediolanensis: 1er Concile provincial (p. 40) ; IIIe Concile provincial (p.
1er Concile provincial (p. 40) ; IIIe Concile provincial (p. 86), VIe Concile provincial (p. 316), etc.]. Heb. XII. 2. [Epître
46 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
e, ni d’en voir la représentation. II. Tous les Pères et beaucoup de Conciles ont condamné la Comédie et les spectacles. La Tra
e semblables désordres. » Ajoutons à ces autorités celle du troisième Concile de Milan dans la quatrième partie des Actes de l’
que sont Tertullien, Saint Cyprien, Salvien, Saint Chrysostome. » Le Concile ajoute : « Le Prédicateur fera voir que les Coméd
ure. Toute l’antiquité a condamné les Théâtres et les spectacles, les Conciles des derniers siècles les ont pareillement condamn
47 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
e indécente non accoutumée et de mauvais exemple et contre les saints conciles de l’église, même contre le concile de Carthage i
ais exemple et contre les saints conciles de l’église, même contre le concile de Carthage in capitulo qui die de consecratione,
les voluptés et folies, qui sont choses défendues par tous les saints conciles de l’église de mêler farces et comédies dérisoire
tulo distinctio ex quibus usis ; Item ‘ludi theatrales’ ae. Et par le concile de Bâle au décret De spectaculis in ecclesiis non
e l’église [= des fidèles]. C’est la distinction 1 du chap. 88, du 4e concile de Carthage (398), voir G. D. Mansi, Sacrorum Con
um, Venise, apud Juntas, tome 6, 1588, f. 10. af. [NDE] Référence au Concile de Bâle (1435) qui dans sa session 20, chap. 11,
48 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
temps on s’est abstenu d’y célébrer des mariagesConc. Laod. can. 52 [ Concile de Laodicée, canon 52]. ; et pour peu qu’on soit
Mat. IX. 15 [Matthieu, chapitre IX, verset 15]. Conc. Laod. can. 52 [ Concile de Laodicée, canon 52]. Ibid. can. 51. [Ibid. ca
49 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
e illi, qui aliter non potuerit corrigi »Conc. Melod. c. 96. , dit le Concile de Melun. Mais qu’entend ce faiseur de lettre par
er des passions souvent mauvaises, et qui peuvent porter au péché. Le Concile d’ElvireConcil. Eliberit c. 32. tenu en 303. ordo
ne l’exercer jamais. Et si après cela ils viennent à y retourner, ce Concile veut qu’on les chasse de l’Eglise. Il défend auss
sous peine d’être retranchés de la Communion de l’Eglise. Le premier Concile d’ArlesConcil. Arel. tenu en 314. ordonne que les
de la Communion tandis qu’ils exerceront ce métier. La raison que ces Conciles ont eue d’en user ainsi a été, que ç’aurait été t
m à divino cultu, qui finis est præcepti, abstrahit », comme parle le Concile de Trente. Il faut donc en ces saints jours s’abs
vail. L’on ne peut dire des Comédies ce qu’on dit du travail. Car les Conciles ayant expressément défendu de jouer des Comédies
» Mais au grand mépris du commandement de l’Eglise, des Canons, des Conciles et des Ordonnances Royaux ; les Comédiens font au
50 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
rateurs étaient déposés, par l’ordre du Pape Innocent III, adressé au concile de Tolède : « Qui ordinati fuerint, cum suis ordi
vêque, et n’agira que par sa permission. Ces précautions, qu’exige le concile de Trente (Sect. 24. C. 7. de reform. Matrim.), o
eçus lors même qu’ils se convertissaient. Il a fallu la décision d’un concile pour lever cette difficulté. Le quatrième concile
lu la décision d’un concile pour lever cette difficulté. Le quatrième concile de Carthage (C. 43.), le concile d’Afrique (C. 45
lever cette difficulté. Le quatrième concile de Carthage (C. 43.), le concile d’Afrique (C. 45. Cod. Can. Eccles. African.), on
mb. 1762). Finissons par trois traits qu’on trouve dans l’édition des conciles de Baluze, qui font voir le mépris et l’horreur q
les Comédiens. (P. 1584.) L’un des plus grands reproches que fait le concile de Calcédoine contre Dioscore d’Alexandrie, auteu
auvaise vie. (P. 569.) Dans une lettre écrite au Pape Célestin par le concile d’Ephèse, parmi bien d’autres crimes reprochés au
51 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
se n’a instituées que pour honorer les Saints, suivant la doctrine du Concile de Trente, ne consistait que dans le luxe et dans
ipation des saints mystères, et excommunié. Nous lisons aussi dans un Concile de Carthage, qu’on ne doit point tolérer en aucun
i les autres Fêtes ; parce que comme nous apprenons encore du sixième Concile , les fidèles doivent passer ces jours dans les li
r à aucune sorte de spectacles, et il n’en faut pas même souffrir. Le Concile de Tolède parle encore bien clairement sur ce suj
52 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112
’excommunication, ni de fulminer contre eux les canons et décrets des conciles d’Elvire et d’Arles, concernant les gens de théât
. Je veux parler de saint Augustin. Nous démontrerons bientôt que les conciles d’Elvire et d’Arles, que nous venons de citer, ne
ur la corruption des prêtres comédiens, est prouvé par les canons des conciles de Carthage, de Mayence, de Tours, de Reims, de C
53 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
et les lois ont instituée, prétexte la rigueur des anciens canons des conciles , et il oublie lui-même, en ce qui lui est propre
our l’avenir ; Le prince étant le protecteur né des canons des saints conciles , ainsi que l’Eglise le reconnaît elle-même, doit
54 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
prise, l’appliquez-vous de bonne foi ? Vous nous citez sans cesse les conciles d’Elvire, d’Arles et de Carthagem. Il est vrai qu
e les conciles d’Elvire, d’Arles et de Carthagem. Il est vrai que ces conciles ont condamné les histrions ; mais, ignorez-vous l
lise primitive ne firent l’application des lois disciplinaires de ces conciles touchant le spectacle, qu’aux seuls histrions, et
er Supérieur général de la Compagnie de Jésus. m. [NDE] Il s’agit de conciles des 4e et 5e siècles. n. [NDE] Il s’agit de S. A
55 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
ieu par d’horribles blasphèmes : voilà pourquoi les Comédiens dans un Concile furent condamnés comme des excommuniés et des bla
justice, se servir contre les Comédiens modernes de l’autorité de ce Concile , pour prouver que ce sont des Excommuniés, et pou
, qu’au vice et au libertinage. Que si l’on trouve quelques Canons de Conciles , et quelques anciens Rituels, qui défendent d’adm
sans miséricorde. Ils les accablent d’une foule de passages tirés des Conciles et des Pères, et même de la sainte Ecriture, qui
clarés des spectacles, veulent que l’on s’en tienne aux décisions des Conciles , qui ont souvent fulminé contre les Comédies. Le
cisions des Conciles, qui ont souvent fulminé contre les Comédies. Le Concile d’Elvire déclare formellement, que si les Comédie
rès leur Baptême, qu’ils soient chassés et retranchés de l’Eglise. Le Concile d’Arles excommunie les Comédiens, tandis qu’ils s
qu’ils seront dans l’exercice de leur métier. Il est défendu dans le Concile de Carthage, à tous Laïques, d’assister aux spect
Les sentiments des Pères de l’Eglise sont conformes aux décisions des Conciles  ; et ils ont tous parlé avec de grandes exagérati
es partisans de la Comédie avouent de bonne foi, que les Pères et les Conciles se sont opposés, autant qu’ils ont pu, à ces Repr
56 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66
de les sanctifier. Il ne faut pas omettre ces paroles excellentes du Concile de Fréjus : « Il faut, dit-il, s’abstenir les jou
re, ad Ecclesiam cum summa mentis devotione. ». » Ajoutons encore le Concile de Mâcon : « Vous, Chrétiens, disent les Prélats
le de Mâcon : « Vous, Chrétiens, disent les Prélats assemblés dans ce Concile , qui ne portez pas en vain ce saint nom dont vous
57 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
i que vous devez prendre dans l’opposition que vous trouvez entre les Conciles , les Pères, et les Théologiens ». Peu s’en faut q
Pères, et les Théologiens ». Peu s’en faut que vous n’abandonniez les Conciles et les Pères, pour suivre les Théologiens. Qui s’
hésiter à faire voir que les Théologiens n’étaient point opposés aux Conciles  ; mais la vérité a arraché cet aveu de votre bouc
Conciles ; mais la vérité a arraché cet aveu de votre bouche, que les Conciles et les Pères ne vous sont pas favorables. Cela se
ela seul pourrait me dispenser de les citer contre vous, du moins les Conciles  ; aussi ne vous êtes-vous pas mis en peine de nou
t surtout dès que vous le mettez en concurrence avec les Pères et les Conciles . Saint Thomas est un Docteur particulier qui n’es
ui en est. Le précepte de l’Eglise ne peut être renfermé que dans les Conciles , les Pères, et les Ordonnances ou Rituels des Egl
nnances ou Rituels des Eglises particulières. Pour ce qui regarde les Conciles , je suis dispensé de les citer contre vous ; parc
vous ne disiez pas que ce ne sont que les excès de la Comédie que les Conciles ont condamné : en voici trois ou quatre Français
dans la suite des temps, parce que le Théâtre se purifiait : car ces Conciles n’ont pas seulement condamné les Comédies des anc
es qui se représentaient en France de leur temps. Que si les derniers Conciles ne les ont pas condamnées, c’est qu’ils supposaie
nt qu’elles l’avaient été suffisamment par les précédents. Le premier Concile d’Arles, tenu l’an 314, prive de la Communion, ou
ant le temps qu’ils exercent cette profession. Le 20e Canon du second Concile d’Arles, tenu l’an 452, porte la même chose, en a
t, « de Theatricis qui fideles sunt 33 », qui sont fidèles. Le second Concile de Chalons, tenu l’an 813, Canon 9, veut que non
m ipsi respuant, verum etiam fidelibus respuenda percenseant. 34 » Le Concile de Bourges, tenu l’an 1584, exhorte tous les Chré
ue j’en dis, suffit pour vous faire voir quel est le sentiment de ces Conciles . Je m’en tiendrais même à ces quatre Conciles, si
est le sentiment de ces Conciles. Je m’en tiendrais même à ces quatre Conciles , si je ne croyais être obligé de justifier Saint
i y était si fort opposé. Je ne sais pas de quel endroit du troisième Concile Synodal, tenu l’an 1568, vous tirez ce que vous d
trer les Sacrements aux Comédiens, ce qu’ils confirment par plusieurs Conciles  ». On peut dire en passant qu’on ne voit guère de
us répondez à cela sans hésiter, que ces Rituels et les Canons de ces Conciles n’en veulent qu’aux Comédiens qui jouent des Pièc
alement. » Et pour justifier ce que vous avancez, vous citez quelques Conciles et quelques Pères. Vous n’avez qu’à examiner de p
s et quelques Pères. Vous n’avez qu’à examiner de prés les Canons des Conciles et les passages des Pères, vous trouverez vous-mê
ct. [Tertullien, Des Spectacles.] 32. [NDA] Conc. Arel. 1. c.5 [1er Concile d’Arles, canon 5]. 33. [NDA] Conc. Arel. 2. c.2
5 [1er Concile d’Arles, canon 5]. 33. [NDA] Conc. Arel. 2. c.20 [2e Concile d’Arles, canon 20] 34. [NDA] Conc. Cabil. 2. c.
20 [2e Concile d’Arles, canon 20] 34. [NDA] Conc. Cabil. 2. c.9 [2e Concile de Chalon, canon 9.] 35. [NDA] Conc. Bitur. 2.
.9 [2e Concile de Chalon, canon 9.] 35. [NDA] Conc. Bitur. 2. c. 4 [ Concile de Bourges, canon 4.] 36. [NDA] L. 3 de vit. et
58 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
érité par des exemples. Du temps de l’Empereur Charlemagne, plusieurs Conciles en France voulurent arrêter le cours des Jeux sca
ques d’y assister : Charlemagne, non seulement approuva le décret des Conciles  ; mais, par une Ordonnance de l’année 813, il abo
59 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
voir pas lu Baronius, et ce n’est certainement pas dans les actes des conciles qu’on apprend à placer des  batteries ou à ranger
res, les censures de l’Eglise et les châtiments du bras séculier. Les conciles d’Elvire, d’Arles, les placent en dehors de la co
es, M. Scribe ne s’attendait guère à se voir cité entre les Pères des conciles et les défenseurs de l’Eglise gallicane... Je dem
60 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
est, deponatur, si laïcus est, segregetur Trull. cap. 5. Le sixiéme Concile de Constantinople depose les Clercs, excommunie l
criminels au public. Arelat. 1. can. 5. Arelat. 2. can. 20. Deux Conciles d’Arles défendent de recevoir les Acteurs à la pe
u’en nommant ces assemblées des Diabolica Concilia. Ho. 6. in Gen. Conciles du Diable. Tertull. Non invenimus exerte defi
mnibus interdictum. Cart. 3. c. 11. Opus diaboli. 6. de Guber. Les Conciles de Dieu sont composez des Pasteurs qu’il a establ
omposez des Pasteurs qu’il a establis pour nous conduire au Ciel. Les Conciles du Diable sont des assemblées qui conspirent, &am
amp; qui agissent pour nous en détourner, & pour nous perdre. Les Conciles de Dieu soustiennent la verité, reforment les mœu
es mœurs, condamnent & punissent les erreurs & les vices. Les Conciles du Diable debitent le mensonge, corrompent l’inno
nt l’innocence, entretiennent les extravagances & les crimes. Les Conciles , qui défendent aux laïques d’aller aux Comedies,
des choses les plus saintes. Lact. sub Leo. 10. sess 10. de Imp. Le Concile de Latran défend d’imprimer les Livres qui traite
ui debitent & qui lisent les Livres qui ne sont pas approuvez. Le Concile de Trente renouvelle cette Ordonnance dans la Ses
-il plus ortodoxe & plus saint que les Peres de l’Eglise dont les Conciles ordonnent de revoir & de confronter les ouvra
é les desordres qui naissent des Comedies, rapporté les sentimens des Conciles & des Peres sur cet important sujet, écry ave
61 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
ui faire grâce, que je me sens accablé par un torrent de Passages des Conciles et des Pères, qui depuis le premier jusqu’au dern
s prie, de quel côté se tourner ? Laisserons-nous là les Pères et les Conciles pour suivre le sentiment des Modernes ? Nous croi
ne de ce saint Docteur toute la vénération qu’elle mérite, et que les Conciles , les Souverains Pontifes, et tous les grands homm
gnage est d’un si grand poids, dit qu’on ne peut expliquer combien au Concile de Trente la Doctrine de ce grand Docteur, reçut
e l’on y riait de tout son cœur. ». C’est ce qui obligea le troisième Concile de Carthage à condamner par ce Canon les Comédien
que les déshonnêtes et les impies, comme on le voit par le troisième Concile qu’il tint à Milan en 1572. Outre cette foule de
trer les Sacrements aux Comédiens, ce qu’ils confirment par plusieurs Conciles . Je réponds à cela qu’il est constant que ces Rit
éponds à cela qu’il est constant que ces Rituels et les Canons de ces Conciles n’en veulent qu’aux Comédiens qui jouent des Pièc
es autres Jeux et les Comédies, car pour les Rituels, les Canons, les Conciles , etc., il n’y en mettent aucune, défendant égalem
renvoyer aux Livres qui en parlent, et vous en citer les endroits. Le Concile des Apôtres« Episcopus aut Presbyter, etc ». Can.
Jeux que contre la Comédie : et j’ai remarqué dans le second tome des Conciles , que dans celui de Poitiers une Abbesse fut accus
Jeux. Cependant vos Docteurs qui font sonner si haut les Pères et les Conciles , n’en suivent pas si scrupuleusement les décision
62 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
s de France, 415 Le Théâtre proscrit par la primitive Eglise, par les Conciles d’Illiberis, d’Arles, etc. 418 Témoignages des Pè
De Saint Jérôme, 458 De Saint Augustin, 460 Censures des Pères et des Conciles , convenables au Théâtre Anglais, 474 Conclusion,
63 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
ui faire grâce, que je me sens accablé par un torrent de passages des Conciles et des Pères, qui depuis le premier jusqu’au dern
parti, s’en va renoncer aux Scholastiques pour se ranger du côté des Conciles et des Pères, qui depuis le premier jusqu’au dern
j’espérais lui voir tirer de cette uniformité de sentiments entre les Conciles et les Pères, une conséquence infaillible ; savoi
es dont il va causer la perte : Il abandonne le sentiment de tous les Conciles et de tous les Pères, pour se ranger du côté de q
s formels ni dans l’Ancien, ni dans le Nouveau Testament. Combien les Conciles ont-ils décidé, ordonné, défendu de choses dans l
omme qui se dit Théologien, de dire que quoique tous les Pères et les Conciles défendent la Comédie, on peut néanmoins y aller ;
cédentes. Pour l’établir, il tâche de diminuer celle des Pères et des Conciles , en disant qu’ils ne se sont déchaînés (c’est son
l’Église, on aura peut-être plus de respect pour elle. CANON LXII.Du Concile d’Elvire, tenu l’an 305. Si les Comédiens veulent
, qu’ils soient chassés et retranchés de l’Eglise. CANON V.Du premier Concile d’Arles, tenu l’an 314. Quant aux Comédiens, Nous
u’ils soient excommuniés tant qu’ils feront ce Métier. CANON II.Du 3. Concile de Carthage, tenu l’an 397. Qu’il soit défendu à
aux Chrétiens d’aller aux lieux qui sont souillés par les blasphèmes. CONCILE D’AFRIQUE,tenu l’an 424. Canon 28. ou 61. selon l
s, ne soient point reçus à former des accusations. CANON IX.Du second Concile de Châlons sur Saône, tenu l’an 813. Les Prêtres
robateur des Comédies allègue pour s’écarter du sentiment de tous les Conciles et de tous les Pères : « C’est, dit-il, que les S
rreurs étaient bannies, et contre lesquels néanmoins les Pères et les Conciles se sont tant récriés. Si l’on me dit que c’est un
64 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
Dieu. Mais quand ce saint Docteur parle de la comédie, telle que les Conciles & les Peres l’ont condamnée, & qu’on la r
Prônes aux Mesles de Paroisse, en conformité des decrets des anciens Conciles . Et le premier Concile d’Arles tenu en 314. dit e
roisse, en conformité des decrets des anciens Conciles. Et le premier Concile d’Arles tenu en 314. dit expressement : De theatr
éatre, pendant tout le tems qu’ils continuent de jouer. Le troisième Concile de Carthage en l’année 397. Scenicis atque histr
consistoit à renoncer à leur jeux comiques pour toujours. Le sixiéme Concile général qui est le troisième de Constantinople, s
t, les raisons qui peuvent avoir porté tant de grands hommes & de Saint Conciles à les proscrire avec une indignation si universel
65 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
excommuniés et retranchés de la Communion des Fidèles par les saints Conciles , comme celui de Carthage en Afrique, d’Arles en F
oigné l’aversion qu’elle a pour ces sortes de divertissements dans le Concile de LaodicéeCan. [Canon] 3. tenu en l’an 364. sous
364. sous le Pape Sylvestre ; elle les a défendus même aux noces. Le Concile d’Aix-la-ChapelleAn 856. Cap. 12. les appelle des
x-la-ChapelleAn 856. Cap. 12. les appelle des actions infâmes. Un des Conciles d’AfriqueCap. 27. les nomme des actions très mauv
eCap. 27. les nomme des actions très mauvaises, et nous trouvons huit Conciles de FranceSen. 1524. Bellov. 1554. Paris. 1557. Tu
rit des anciens Canons, en plusieurs endroits de ses Actes, et de ses Conciles , les a très étroitement défendues à son peuple, e
66 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
r permettre la Comédie, lorsqu’on trouve le contraire dans le premier concile Provincial de Milan, où ce saint Archevêque parle
au Testament, avec des applications contre la Comédie. On y joint des Conciles , et l’on est fort diffus sur les raisons tirées d
ommunier. Cette Requête a été lue et examinée dans la Congrégation du Concile , parce que cette affaire regarde la discipline et
e, parce que cette affaire regarde la discipline et les décisions des Conciles  : et les Comédiens ont été renvoyés à M. l’Archev
ue de Paris, afin qu’il les traite suivant le droit et les canons des Conciles , « Ut provideat eis de jure. » Ainsi voilà comme
67 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
condamné l’usage ? Aussi ont-ils fait souvent, comme il paraît en un Concile de Constantinople, qui prohibe absolument les far
acles, et les Danses qui s’y font, ainsi qu’ont fait plusieurs autres Conciles . L’on ne doit donc pas ainsi recevoir les Comédi
nons4. quest. 1. c. 1. déclarent infâme, comme il est porté par le 3. Concile de Carthage. C’est peut-être aussi pourquoi les
68 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
ent ouvrageai, et en attendant nous transcrirons ici le IVme canon du concile de Carthage que les prélats de nos jours sont si
e pauvre. Il doit soutenir sa dignite, par sa foi et sa bonne vie. » ( Concile de Carthage, IVme canon année 398.) Rien de plus
prix, une table pauvre, et qu’il soutiendra, selon le canon du saint concile de Carthage, sa dignite, par sa foi, son abstinen
69 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
d’interdire ces Tournois, sous peine d’excommunication. Le troisième Concile de Latran en 1179. Canon XX. sous Alexandre III.
le. C’était la première défense qu’ils faisaient, ainsi que le dit le Concile de Laodicée9. Cependant ce Concile est obligé d’i
ils faisaient, ainsi que le dit le Concile de Laodicée9. Cependant ce Concile est obligé d’interdire cet usage aux Clercs et à
70 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
discipline est constante sur ce sujet jusqu’aux derniers temps, et le Concile de Reims sur la fin du siècle passéai, au titre d
ª IIae, question 168, article 2]. Ci-dessus, n. 25.ak ai. [NDUL] Ce concile de Reims se tint en 1583. Au chapitre III, on lit
71 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
rages se réduisent aux endroits de l’Ecriture sainte, des Canons, des Conciles , et des Passages des saints Pères contre les Spec
cles. A l’égard des endroits de l’Ecriture sainte, des Canons, et des Conciles , le P. Le Brun les a rapportés et détaillés ; on
72 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « [FRONTISPICE] »
IONDES FILLES. Tirée des maximes de l’Evan-gile, des SS. Pères, etdes Conciles .DEDIEA MADAMEDE MAINTENON. A PARIS,Chez Urbain C
73 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « [FRONTISPICE] »
COMEDIEET DESSPECTACLES, selon la tradition de l'eglise, Tirée des Conciles et des SaintsPères. a Paris Chez Louys Billaine,
74 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « [FRONTISPICE] »
la morale, les usages de la discipline ecclesiastique, l'autorité des conciles et des canonistes, et la jurisprudence du royaume
75 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170
it-on de l’opposition des Eusebiens, à la condamnation d’Arius, au I. Concile de Nicée ? Cinq ou six Evêques qui fréquenteront
a honte de la Prélature, l’emporteront-ils sur la décision de tant de Conciles & de saints Peres, sur la croyance de l’Eglis
76 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
i prouvent leur dire par les textes de la Bible, par les Pères et les conciles  ? N’est-il pas vrai que ce casuiste ne vous a pas
e casuiste ne vous a pas apporté un seul passage de l’Ecriture ni des conciles  ? N’est-il pas vrai qu’il n’a jamais prêché ni ne
77 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
cienne ou dans la nouvelle ? Est-ce dans les saints Peres ou dans les Conciles  ? Oui, Messieurs, c’est dans les Conciles, c’est
es saints Peres ou dans les Conciles ? Oui, Messieurs, c’est dans les Conciles , c’est dans les saints Docteurs ; qui tous ont pr
rque & de l’Arêne ; & jamais cependant les Docteurs & les Conciles en ont-ils fait la distinction, pour permettre le
us les spectacles en général qui sont interdis aux Chrétiens par deux Conciles d’Arles, & plus récemment encore, presque de
es d’Arles, & plus récemment encore, presque de nos jours, par un Concile de Milan sous Saint Charles. Ce sont tous les spe
l. C’est, Messieurs, que les raisons qui engagerent de tout temps les Conciles & les Docteurs à les proscrire avec tant de s
78 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « [FRONTISPICE] »
t la Morale et la Discipline Eclesiastique. tirees de l'ecriture, des conciles , des decretales des Papes, des Pères et des plus
79 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
édent que les ecclésiastiques au mépris du onzième canon du troisième concile de Carthage, tenu l’an 397, avaient, non seulemen
ture de sa puissance, le conservateur et le protecteur des canons des conciles , a su ramener les prêtres par la force de sa volo
nts hideux, grotesques, ou galants, qui sont proscrits par nos saints conciles , lors même qu’ils seraient représentés hors d’une
ques et les lois civiles, il se met en opposition avec les canons des conciles , et brave la raison et l’opinion publique. J’ai d
a raison et l’opinion publique. J’ai déjà dit que le onzième canon du concile de Carthage, tenu en 397, fait défense expresse a
émonies et qui règle de point en point tout ce qui doit se passer. Le concile d’Augsbourg dans son dix-neuvième règlement de l’
porte qu’on retranchera des processions, tout ce qui est profane ; Le concile de Cologne de l’année 1549, dans son vingt-cinqui
s processions, tout ce qui n’est pas propre à exciter la dévotion. Le concile tenu in trullo, (à Constantinople) l’an 692, port
a volonté des lois de l’Eglise, manifestée dans les canons des saints conciles , et la volonté des lois et ordonnances civiles qu
la propre législation ecclésiastique, et l’on a trouvé des canons des conciles , qui, depuis les premiers siècles, interdisent to
as. Ainsi si les jésuites eux-mêmes mettaient au néant les canons des conciles qui proscrivent la danse, les particuliers, ou le
eux qui seraient convaincus de cette impiété, et contre la volonté du concile de Tolède, tenu en 633. Plusieurs prélats de l’Eg
80 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
e ils sont, dit-il, il les faut chasser. C’est sur ce principe que le Concile de Paris, tenu en 829. sous Louis le Débonnaire,
st sur ce principe que saint Charles Borromée témoigne dans un de ses Conciles , qu’il fallait prier les Magistrats de les chasse
81 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
amner la Comédie que pour les jours de Fêtes, comme il paraît par les Conciles Concil. Mediol. III. tit. 1. de Milan sous Saint
il. Mediol. III. tit. 1. de Milan sous Saint Charles, et par d’autres Conciles Concil. Burdigal. ann. 1584. du dernier siècle. L
isir que l’on prend à la Comédie est mauvais. Jamais les Pères et les Conciles ne sont demeurés d’accord que les Comédies fussen
du siècle. » Si l’on examine quel a été l’esprit de l’Eglise dans les Conciles , l’on verra qu’il n’a pas été différent de celui
s Comédies par les mêmes raisons tant particulières que générales. Le Concile d’Elvire de l’année 305. Canon 62. « Si un Comédi
i le fera, dit le Canon, qu’elle soit privée de la Communion. » Le I. Concile d’Arles en 314. Canon 5. Conc. Arelat. can. 5. « 
ssion. » Dans le Code des Canons d’Afrique, l’an 129. qui est tiré du Concile de Carthage de l’année 419. et qui est inséré dan
ces spectacles était trop grand pour les défendre tout à fait. Le VI. Concile tenu à Constantinople in Trullo, Canon 51. condam
siastique, dit-il, contrevient à ce Décret, qu’il soit déposé, dit le Concile  ; et s’il est Laïc, qu’il soit excommunié. » Dans
le Concile ; et s’il est Laïc, qu’il soit excommunié. » Dans le III. Concile de Tours en 813. Can. 7. Concil. Turon. III. can.
illes et des yeux, le vice entre dans l’âme. » Et dans le Canon 9. du Concile de Chalon-sur-Saône de la même année, il est ordo
cles de la sorte, qui sont contraires à la Religion ; et dans le même Concile tit. 11. de la célébration des Fêtes, on appelle
il dit au titre de la Célébration des Fêtes, nomb. 11. et 12. du III. Concile de Milan, que la Comédie doit être défendue aux j
n Droit nouveau : Ils ont suivi en cela les Pères de l’Eglise, et les Conciles dont on a rapporté ci-devant les autorités. Dans
82 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXV.  » p. 495
n n'a pas voulu rapporter en cet Écrit les passages des Pères, et des Conciles , qui condamnent la Comédie et les spectacles, ni
83 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
Constantinople consiste en ce que l’Empereur la fit condamner dans un Concile  ; à quelques imbécilles près qui regardoient leur
issance & de la plus grande réputation, qui soutint avec éclat au Concile de Trente les intérêts de la France dont il étoit
avoit des antipodes. (le fait est faux). P. 73. On agita fort dans un Concile si les femmes étoient des créatures humaines. Que
absolument faux ; cette doctrine ne fut jamais enseignée : ni Pape ni Concile n’ont jamais permis de tuer les Rois, même déposé
es jours ; Henri III n’avoit pas été déposé ni excommunié, &c. Le Concile de Constance, & Martin V, qui le confirma, on
pas plus lui en faire un crime qu’aux mille Evêque qui composerent le concile de Latran qu’il assembla, & à tout le Clergé
porta ses Clémentines en France qu’il n’a jamais quitté, à la tête du Concile de Vienne. Elles y furent unanimement adoptées, e
84 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « TABLE DES CHAPITRES ET DES SECTIONS. »
IONS.   CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. pa
85 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67
ure sainte aux pieds de Jésus Christ en s’appliquant à la lecture des Conciles et des Pères, afin qu’il soit capable d’exhorter
86 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
eur, il l'a mêlée de plaisir afin qu'elle pût être aimée. » Quand le Concile troisième de Carthage défend à tous les Chrétiens
serts, et tous viennent ici pour chanter les louanges de Dieu. » Les Conciles ont « Scenicis atque histrionibus cæterisque huju
es du Diable. » Il appelle encore les Jeux de Théâtre des Pompes, des Conciles et des Sociétés diaboliques, et poursuit. « Quand
87 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
n son livre de la Conversation Catholique, et les interdit. Au second Concile tenu à Rome au temps du Pape Pélage, au canon 16e
Pape Pélage, au canon 16e « De l’observation », ils sont défendus. Au Concile d’Auxerre tenu sous le Pape Dieudonné, canon prem
’on ne fasse ni jeux, ni charmes, ni actes diaboliques. Canon 742e au Concile tenu à Rome, où présidait le Pape Zacharie, il fu
88 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
Chap. XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles . 168 Chap. XXI. Les spectacles condamnés par les
89 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
n ; que ceux qui l'exercent sont obligés de le quitter comme tous les conciles le leur ordonnent ; et par conséquent qu'il n'est
90 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
 ; que ceux qui l'exercent sont obligés de le quitter, comme tous les Conciles l'ordonnent ; et par conséquent qu'il n'est point
91 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137
nts Peres sont inexorables sur cette foiblesse du Clergé. Le septieme Concile Can. 16, & le Concile in Trullo défendent aux
sur cette foiblesse du Clergé. Le septieme Concile Can. 16, & le Concile in Trullo défendent aux Evêques & à tout le C
blic, Forma Cleri, Recueil admirable des passages des Peres & des Conciles , & les examens qu’on lit tous les jours dans
te un colet ou une guimpe à toutes les futilités du théatre. Tous les Conciles , les statuts des dioceses, les constitutions mona
ues : Clerici unguentis & omnibus odorum illecebris abstineant , Concile d’Aix de 1585, de vit. & hom. Neque sordes n
92 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
nous-mêmes qui les souffrons sans les reprendre. » C’est pourquoi le Concile de Trente défend de célébrer le saint Sacrifice d
tructions qui sont contenues particulièrement dans la Messe, comme le Concile de Trente le marque en termes exprès « Missa magn
r les entretenir selon les bornes de la tempérance Ecclésiastique. Le Concile de TrenteConcil. Trident. session 24 de reform. c
nteConcil. Trident. session 24 de reform. can. 17., disait-il, et les Conciles Provinciaux de MilanConcil. Medio. 4. tit. de col
la leurs dispenses ne pouvaient passer que pour subreptices, selon le Concile de Trente. « Que tout le monde sache, dit ce Con
tices, selon le Concile de Trente. « Que tout le monde sache, dit ce Concile « Sciant universi sacratissimos Canones exacte ab
re la Comédie, y joignant tout ce qui se trouve de plus fort dans les Conciles , et dans les écrits des saints Pères sur ce sujet
tin : Il choisit ceux que l’Eglise a adoptés par l’approbation de ses Conciles , et qui portent l’homme à s’humilier devant Dieu,
sont plus, ou moins vicieux, et que d’ailleurs il est certain que les Conciles , les Saints Pères, et les Jurisconsultes, condamn
e l’Auteur de la Dissertation en ce qu’il prétend sans raison que les Conciles n’ont point excommunié les Athlètes, et les Condu
des Comédies du temps des enfants de Caïn. X. Réfutation. Le Concile Elibertin, ou d’Elvire, et celui de Constantinopl
omédies qu’ils jouent, offensent Dieu. XII. Réfutation. Le 1. Concile de Milan a condamné les Comédies. XIII. Réfut
rtation concernent maintenant la Religion Chrétienne, les Décrets des Conciles , et les sentiments des Pères de l’Eglise, j’ai cr
e nom de Chrétien qu’ils portent, ne leur serve de rien. » Le second Concile de Tours, tenu l’an 567. défend aussi ces restes
garder, c’est participer à l’Idolâtrie. « Nous avons appris, dit le Concile « Quoniam cognovimus nonnullos inveniri sequipede
es Païens, qu’il soit anathème. » Et dans le Chapitre 3. d’un ancien Concile de Rouen cité par Burchard, et par S. Yves Evêque
t du Paganisme, et les a interdits aux Chrétiens. L’an 572. le second Concile de Brague défend généralement toutes les traditio
exactement toutes les coutumes superstitieuses des Païens. » Et le Concile de Calchut en Angleterre tenu l’an 787. « S’il y
tianisme, la plupart de ces restes de la Superstition païenne que les Conciles interdisent avec tant de sévérité. Ne voit-on pas
ap. 3. pag. 69. il dit au contraireDissertation pag. 69. : « Quand le Concile 3. de Carthage défend à tous les Chrétiens de don
, et tous viennent ici pour chanter les louanges de Dieu. » » « Les Conciles ont interdit Dissert. pag. 70. et 71. Concil. Are
dre considération semblaient avoir quelque part à l’Idolâtrie. » Ces Conciles qu’allègue l’Auteur de la Dissertation dans le 3.
’allègue l’Auteur de la Dissertation dans le 3. Chapitre, au moins le Concile 3. de Carthage, et le second d’Arles, ont été ten
jours défendu d’y assister. On peut voir sur ce sujet les Décrets des Conciles , et les sentiments des saints Pères dans le Trait
rande folie ? Quel profit recueillerez-vous du jeûne ? » Dans le 3. Concile de Carthage tenu l’an 397. onze ans après la loi
aux Chrétiens d’aller aux Spectacles. « Qu’il soit défendu, dit le Concile « Ab spectaculo et omnes laici prohibeantur : sem
qu’il était presque impossible, même aux Empereurs de les abolir ; ce Concile par une extrême prudence se contenta de demander
urs il n’était point permis aux Chrétiens d’aller aux Spectacles ; le Concile demanda ensuite aux Empereurs que les Chrétiens n
hrétiens de violer les Commandements de Dieu. Ce qui donna sujet à ce Concile de faire cette demande et quelques autres, fut la
s’étant assemblés bientôt après la publication de cette loi, dans un Concile tenu depuis le Consulat de Stilicon, après l’an 4
loi de Dieu. « Comme par un mépris des Commandements de Dieu, dit ce Concile « Illud etiam petendum, ut quoniam contra præcept
taient retranchés de l’Eglise, comme il paraît par le Canon 20. du 2. Concile d’Arles, tenu en ce même siècle, environ l’an 452
onnons qu’ils soient excommuniés, tant qu’ils feront ce métier. » Ce Concile , tenu l’an 452. ordonne la même chose qui avait é
enu l’an 452. ordonne la même chose qui avait été ordonnée au premier Concile d’Arles, tenu l’an 314. Et Salvien nous apprend q
ait, que l’Empereur Marcien voulut lui faire approuver les décrets du Concile de Chalcédoine. C’est pourquoi on le mena au Mona
ant conforme aux règles et aux maximes de l’Evangile, aux décrets des Conciles , et à la doctrine des Pères de l’Eglise, que l’ac
temps que cet Empereur renouvela tous les Spectacles des Anciens, le Concile 3. de Latran sous Alexandre III. renouvela la con
ue la voix du démon. Voyez comme dans le neuvième siècle le troisième Concile de Châlons défend non seulement aux Prêtres, mais
ez comme dans le douzième siècle Zonare expliquant le 51. Canon du 6. Concile in Trullo, dit que selon les règles de la Discipl
é sur la Scène, ne soit point admis aux Ordres Ecclésiastiques. » Le Concile d’Elvire défend même aux filles fidèles ou Catéch
oc fecerit a communione arceatur. » Concil. Eliberitian. can. 67.. Le Concile in Trullo défend même aux laïques de se déguiser
aux Ecclésiastiques sur peine d’être déposés. « Que personne, dit ce Concile « Sed neque Comicas, vel Satyricas, vel tragicas
aussi des Comédiens, sous peine d’excommunication. « Il faut, dit le Concile d’Elvire « Prohibendum est ne qua fidelis, vel Ca
de son temps. Dissertation pag. 212. et 213. « Aussi quand les Conciles et les Pères de l’Eglise ont allégué cette infami
e. » XVI. Réfutation. L’Auteur de la Dissertation veut que les Conciles aient parlé de l’infamie du Théâtre selon la faus
oles de la DissertationDissert. pag. 212. et 213. : « Aussi quand les Conciles ont allégué cette infamie du Théâtre ancien, ils
ance ce que l’Auteur de la Dissertation veut dire. Il prétend que les Conciles n’ont point excommunié les Athlètes ni les Conduc
tes de gens fussent infâmes. Il devait donc au moins alléguer quelque Concile , car il n’est pas juste qu’il en soit cru sur sa
sa parole. Mais est-il possible qu’un homme qui se mêle de citer les Conciles , n’ait pas vu que le Concile d’Elvire excommunie
le qu’un homme qui se mêle de citer les Conciles, n’ait pas vu que le Concile d’Elvire excommunie les Conducteurs de chariots a
i l’étaient sans contredit ? « Si des Conducteurs de chariots, dit ce Concile « Si Auriga, aut Pantomimus credere voluerint, pl
retranchés de l’Eglise. » Si l’Auteur de la Dissertation avait lu les Conciles d’Arles, il y aurait aussi trouvé ces Canons « De
des fidèles, soient excommuniés tant qu’ils feront ce métier. » Ces Conciles lui auraient encore appris que leur sentiment tou
s étaient compris sous le nom de Théâtriques ; il est visible que les Conciles en excommuniant les Théâtriques, ont aussi excomm
t les Théâtriques, ont aussi excommunié les Athlètes. En effet si les Conciles n’avaient interdit aux Chrétiens les combats des
prétend n’avoir jamais été excommuniés, ni traités d’infâmes par les Conciles . Car il est visible que les Conciles d’Arles que
és, ni traités d’infâmes par les Conciles. Car il est visible que les Conciles d’Arles que je viens d’alléguer en excommuniant l
est-à-dire sous ceux qui divertissent le peuple dans les Théâtres. Le Concile d’Elvire, qui défend aux filles, et aux femmes fi
Comédiens n’étaient point infâmes, non plus que les Scéniques ? Et le Concile in Trullo, qui défend aux laïques de se déguiser
gine sans raison l’Auteur de la Dissertation ? « Que personne, dit ce Concile « Sed neque quis Comicas, vel Satyricas, vel Trag
’il soit déposé ; et si c’est un laïque, qu’il soit excommunié. » Le Concile de Bordeaux, tenu l’an 1583. n’interdit-il pas en
omme étant des spectacles infâmes ? « Que les Ecclésiastiques, dit ce Concile « Clerici nunquam personati incedant, neque Comœd
ions suivantes, que les SS. Pères ne sont pas plus favorables que les Conciles à l’Auteur de la Dissertation. Dissertation
tion page 225. « C’est encore avec cette même distinction que les Conciles , et le droit des souverains Pontifes ont condamné
quæ in Scena fiunt. » Concil. Constantin. pseudo sext. can. 51. . Le Concile Elibertin ne parle que des Pantomimes, qu’il ne r
it eu cette pensée, il n’aurait jamais eu la hardiesse de dire que le Concile Elibertin ou d’Elvire, ne parle que des Pantomime
’épouser des Comédiens, que des Scéniques. « Il faut défendre, dit le Concile « Prohibendum ne qua fidelis, vel Catechumena, au
es soient excommuniées. » Il cite ensuite à la marge le Canon 51. du Concile de Constantinople qu’on appelle in Trullo, qu’il
éposé ; si c’est un Laïque qu’il soit excommunié. » Quant au sixième Concile de Carthage qu’il allègue et qu’il qualifie répro
il allègue et qu’il qualifie réprouvé ; c’est une fausse citation, ce Concile n’étant point réprouvé, et d’ailleurs ne contenan
lon les sentiments de S. Augustin. Dissertation pag. 226. « Le Concile de Milan ordonne bien « Histriones, Mimos, cæter
n. L’Auteur de la Dissertation a de mauvais mémoiresad ; car le 1. Concile de Milan qu’il allègue, condamne les Comédies si
ent, qu’il n’y a pas lieu d’en douter : « Les Ecclésiastiques, dit ce Concile « Fabulis, Comœdiis, et Hastiludiis, aliisve prop
rie.  » Mais d’ailleurs peut-on alléguer en faveur de la Comédie un Concile tenu sous saint Charles Borromée, qui a composé u
médies le nom d’Histrions, et de Scéniques ; D’où il s’ensuit que les Conciles , et les SS. Pères en condamnant généralement sans
utation du même chapitre16. Réfut. du 9 chap., j’ai fait voir, que le Concile de Bordeaux, tenu l’an 1583. interdit les Comédie
futation du même Chapitre10. Réfut. du chap. 10., j’ai montré, que le Concile d’Elvire condamne les Comédies, en défendant aux
mmes Chrétiens, d’épouser des Comédiens. J’y ai encore montré, que le Concile in Trullo condamne aussi les Comédies, en défenda
tation du même Chapitre13. Réfut. du chap. 10., j’ai montré que le 1. Concile de Milan, condamne les Comédies comme des spectac
s lus depuis qu’il était sorti des Ecoles ». D’ailleurs lorsque le 4. Concile de Carthage défend aux Evêques la lecture des liv
dangereuse impression dans les esprits de plusieurs jeunes hommes, le Concile Provincial ordonna que ces livres qui excitaient
les Comédiens : « Quant à ceux qui montent sur le Théâtre, disent les Conciles d’Arles « De Theatricis qui fideles sunt placuit
. » L’Auteur de la Dissertation ne devait pas ignorer que le premier Concile de Milan défend de représenter sur le Théâtre, ou
le Martyre et la vie des Saints, « qu’on ne représente point, dit ce Concile « Sanctorum Martyria et actiones ne agantur ; sed
fait cela, est abominable devant Dieu. » « Nous ordonnons , dit le Concile in Trullo « Statuimus ut nullus vir deinceps mul
u’il soit déposé, si c’est un Laïque, qu’il soit excommunié. » Le 2. Concile de Brague ordonne « Qui faciem suam transformaver
la doctrine de l’Eglise universelle ; je rapporterai ici le Décret du Concile de Bâle. « Il y a , dit ce Concile « Turpem eti
; je rapporterai ici le Décret du Concile de Bâle. « Il y a , dit ce Concile « Turpem etiam illum abusum in quibusdam frequen
mmes, attirent des spectateurs, et les portent à des ris dissolus. Ce saint Concile détestant ces désordres, ordonne, et enjoint tant
s peines du Droit, ceux qui contreviendront à cette Ordonnance. » Le Concile provincial de Reims tenu l’an 1456. défend aussi
ohibemus. » Concil. Rhemens. Provinc. 2. mens. Iul. 1456.. « Ce sacré Concile ordonne et enjoint d’exterminer entièrement de to
es Chapelles des Monastères, même des Religieuses. Or c’est ce que le Concile Provincial de Cologne tenu l’an 1549. sous l’Arch
ancher le désordre, et le dérèglement ; Je lui oppose un décret du 1. Concile de Milan, qui détruit entièrement sa prétention.
ret du 1. Concile de Milan, qui détruit entièrement sa prétention. Ce Concile ordonne qu’encore que les représentations des Mys
sont glissés, elles soient entièrement abolies. « La coutume, dit ce Concile « Quoniam pie introducta consuetudo repræsentandi
indécente, non accoutumée et de mauvais exemple, et contre les saints Conciles de l’Eglise, même contre le Concile de Carthage,
is exemple, et contre les saints Conciles de l’Eglise, même contre le Concile de Carthage, in c. qui die de consecrat, dist. 1.
les voluptés et folies, qui sont choses défendues par tous les Saints Conciles de l’Eglise, de mêler Farces et Comédies dérisoir
um, et per hoc in summa eοdem titulo. Item ludi Theatrales. Et par le Concile de Bâle au décret de Spectaculis in Ecclesia non
; que ceux qui l’exercent, sont obligés de le quitter, comme tous les Conciles le leur ordonnent, et par conséquent qu’il n’est
, selon le Canon Non oportet, de consecr. dist. 5. lequel est tiré du Concile de Laodicée. Il est aussi défendu d’exercer ce mé
e Canon, Non oportet. De consecrat. dist. 5.c. 54. lequel est tiré du Concile de Laodicée. D’où il s’ensuit que le Concile de L
. 54. lequel est tiré du Concile de Laodicée. D’où il s’ensuit que le Concile de Laodicée, et le droit canonique, ont déclaré q
onDissert. pag. 225. Voyez la 10. Réfutation du chap. 10. : « Que les Conciles , et le droit des Souverains Pontifes en condamnan
du chapitre 12. PREUVES DU XVI. SIECLE contre la Comédie. Le 1. Concile de Milan tenu l’an 1565. interdit aux Ecclésiasti
utes sortes de Bateleurs, et Farceurs : « Les Ecclésiastiques, dit ce Concile « Fabulis, Comœdiis, et Hastiludiis aliisve proph
recevoir chez eux sous peine d’être sévèrement punis. » Le troisième Concile de Milan tenu l’an 1573 « Festis in diebus ne Com
les Comédies, nous apprend que le Canon Non oportet, qui est tiré du Concile de Laodicée comprend les Comédies sous le nom de
tacles qu’on représente aux noces, ou sur les Théâtres. » Ce Canon du Concile de Laodicée, dit S. Charles BorroméeS. Charles Bo
iction ». Ce qui détruit cette proposition de la Dissertation ; « les Conciles , et le droit des Souverains Pontifes en condamnan
autorités de S. Basile, du Pape Nicolas I. du Pape Alexandre III. du Concile de Fréjus, du Concile de MâconS. Basil. in serm.
e, du Pape Nicolas I. du Pape Alexandre III. du Concile de Fréjus, du Concile de MâconS. Basil. in serm. de Gord. Mart. Nicolau
ur ces usages sensuels, et profanes, comme l’on voit dans un Canon du Concile de Carthage, qui fut célébré presque en même temp
qu’à la vérité et à l’esprit de l’Eglise. Je dis donc que lorsque les Conciles ont défendu la danse et les spectacles dans le te
Saints ? C’est ce que nous font comprendre ces admirables paroles du Concile de Mâcon « Sint oculi, manusque vestræ toto die
les, la solennité des Messes, la doctrine chrétienne commandée par le Concile de Trente, et les sermons remplissent toute la jo
s, ni d’autres choses qui puissent offenser la Majesté de Dieu. » Le Concile de Reims tenu l’an 1583. ordonne « Diebus Dominic
s souffrir ce désordre. » « Nous défendons absolument , dit ce même Concile « Ludos theatrales etiam prætextu consuetudinis
Décret, soient punis par ceux qui en ont l’autorité. » Le Décret du Concile de Tours tenu l’an 1583. approuvé par le Saint Si
ouvé par le Saint Siège, est très considérable. « Ce Synode , dit ce Concile « Diebus Dominicis, et aliis Festis Comœdias, lu
, dont le Diable se sert pour séduire les âmes. » Nous voyons que ce Concile condamne les Comédies, comme des choses qui bless
incipalement aux Ecclésiastiques. « Que les Ecclésiastiques , dit le Concile de Bordeaux tenu l’an 1583 « Clerici nunquam per
ion de ces infâmes spectacles. » « Que les Ecclésiastiques , dit le Concile de Bourges tenu l’an 1584 « Numquam sint persona
s, ni des sauts des Bateleurs. » « Que les Ecclésiastiques , dit le Concile d’Aix tenu l’an 1585 « Nec personati unquam ince
i d’aucun autre Spectacle profane. » « Les Ecclésiastiques , dit le Concile d’Aquilée tenu l’an 1596 « Ad spectacula Comœdia
e doivent point aller, ni assister aux spectacles des Comédies. » Le Concile de Bourges tenu l’an 1584. exhorte les Laïques de
terit, devitent. » Concil. Bituric. ann. 1584. tit. de Laïcis.. « Ce Concile exhorte tous les Chrétiens, de se conduire de tel
iers aux jeux. » PREUVES DU XVII. SIECLE CONTRE la Comédie. Le Concile de Bordeaux tenu l’an 1624. renouvelle les défens
s défenses faites aux Ecclésiastiques d’assister à la Comédie, par le Concile précédent tenu l’an 1583. Le Père Comitolus montr
e saint Cyprien à Euchratius : l’autre est pris du chapitre 31. du 3. Concile de Carthage ; et l’un l’autre sont insérés dans l
n ; que ceux qui l’exercent sont obligés de le quitter comme tous les Conciles le leur ordonnent ; et par conséquent qu’il n’est
es le peuvent faire. Des hommes et des femmes déclarés infâmes par le Concile 7. de Carthage, et excommuniés, selon le témoigna
ise, qu’elle veut qu’on les retranche de son Corps, dans le quatrième Concile de Carthage, comme des membres pourris, avec le g
damnés ». Que l’on considère la conformité des Décrets du 1. et du 2. Concile d’Arles « De Theatricis qui fideles sunt, placuit
93 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
été la récompense de la Danse. La seconde Classe, est un Recueil des Conciles contre les Spectacles : mais comme il est court,
l’amour profane, dont ils entendent si agréablement parler. Enfin les Conciles les ont excommuniés : or on n’excommunie pas pour
par celui de saint Charles Borromée, qui dit la même chose en son 1. Concile de Milan, partie 2. Le troisième remède, est de M
94 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
mis au prince, qui, étant protecteur des saints canons et décrets des conciles , a droit de veiller sur les mœurs des ecclésiasti
95 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
 ; que ceux qui l’exercent sont obligés de le quitter, comme tous les Conciles l’ordonnent, & par conséquent qu’il n’est poi
renonçoit à ces divertissemens comme aux pompes du démon. Le sixiéme Concile de Constantinople dépose les clercs, excommunie l
ie les laïcs qui donnent ces divertissemens criminels au public. Deux Conciles d’Arles défendent de recevoir les acteurs à la Pé
; car, ne pouvant abolir les spectacles, il fit ordonner au troisiéme Concile Provincial, que les Prédicateurs reprendroient av
on les spectacles, les jeux, les boufonneries du théâtre, &c. Les Conciles jusqu’aprésent n’ont pas cessé de fulminer contre
desirs . Ajoutez, qu’ils sont accablés par ce torrent de passages des Conciles & des Peres, qui depuis le premier jusqu’au d
montre que les plaisirs sont condamnés par l’Ecriture Sainte, par les Conciles & par les Peres. Le Sérénissime Prince de Con
enne, ou dans la nouvelle ? est-ce dans les Saints Peres, ou dans les Conciles  ? Oui, c’est dans les Conciles, c’est dans tous l
-ce dans les Saints Peres, ou dans les Conciles ? Oui, c’est dans les Conciles , c’est dans tous les Saints Docteurs, qui tous on
rque & de l’arêne ; & jamais cependant les Docteurs & les Conciles en ont-ils fait la distinction, pour permettre le
s les spectacles en général qui sont interdits aux Chrétiens par deux Conciles d’Arles, & plus récemment encore, & presq
Arles, & plus récemment encore, & presque de nos jours par un Concile de Milan, sous saint Charles. Ce sont tous les sp
les spectacles.C’est que les raisons qui engagerent de tous temps les Conciles & les Docteurs à les proscrire avec tant de s
96 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
e comprendra le sentiment de l’Eglise, je veux dire les Décisions des Conciles , et les témoignages des Pères que l’on ne peut re
itive Eglise touchant les spectacles. Il faut en indiquer d’abord les Conciles . Le Concile d’Illiberis en Espagne ordonne ; Ann.
touchant les spectacles. Il faut en indiquer d’abord les Conciles. Le Concile d’Illiberis en Espagne ordonne ; Ann. 305. Can. 6
Théâtre : et celle qui osera le faire sera excommuniée. » Le premier Concile d’Arles s’exprime sur cette matière, en ces terme
ommunier durant tout le temps qu’ils continuent de jouer. » Le second Concile d’Arles dit au même sujet, la même chose.Ann. 452
les dit au même sujet, la même chose.Ann. 452. Can. 20. Le troisième Concile de Carthage où saint Augustin assista, décerne ;
blasphémateurs. » Ces dernières paroles font voir que le Canon de ce Concile fut dressé principalement contre les Pièces de Th
s, aussi bien que pour le Théâtre Romain. Par le 35. Canon de ce même Concile il est arrêté ; « Que l’on ne refusera point l’en
les, les Comédiens qui persistaient dans leurs profanations. Un autre Concile d’Afrique déclare ; Ann. 424. Can. 96.« Que le té
andaleux, ne sera écouté, ni reçu contre qui que ce soit. » Le second Concile de Châlons décide ; Ann. 813. Can. 9.« Que les ge
remiers siècles ; c’est ainsi qu’elle a censuré le Théâtre et par ses Conciles assemblés, et par l’organe de ses saints Docteurs
s compter pour rien le sentiment de la primitive Eglise et des saints Conciles . Le temps même où ces Conciles se sont tenus doit
t de la primitive Eglise et des saints Conciles. Le temps même où ces Conciles se sont tenus doit leur donner un nouveau degré d
97 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
ion sur cette matière, puisqu’il est fondé sur l’Ecriture Sainte, les Conciles et les Pères de l’Eglise ; C’est pourquoi il y a
98 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
iquer ceux qui ont écrit contre elle, et à détourner le vrai sens des Conciles et des Rituels qui la proscrivent. Pourquoi s’est
lérés. M.F. demande si le P. Le Brun devait se prévaloir de plusieurs Conciles particuliers, qui ne regardent qu’une certaine di
qu’il n’y a point de lois plus certaines et plus respectables que les Conciles , les Rituels, et les Mandements. Mais comme M.F.
iles, les Rituels, et les Mandements. Mais comme M.F. ne parle que de Conciles particuliers, et qu’il n’en rappelle que deux, lo
Jubilé de 1696, s’ils ne renonçaient à leur état, la Congrégation du Concile tenu à Rome les renvoya. Et qu’en l’année 1701, à
, et que les motifs qui ont occasionné les respectables décisions des Conciles , n’existaient plus. On s’efforçait de le prouver 
en passer par là ; c’est une nécessité inévitable. On l’a reconnu au Concile de Trente ; et dans l’Index des livres défendus ;
ecueil de ses Comédies de l’impression du Vatican, puisque d’après le Concile le plus respectable, elles peuvent être sans crim
leurs Etats toutes sortes de Comédiens, il fit ordonner au troisième Concile provincial que les Prédicateurs reprendraient ave
On aurait été charmé d’apprendre par qui cela a été décidé, dans quel Concile , par quels Docteurs. C’est un principe assez nouv
99 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
vérité catholique, à savoir par l’Ecriture et par les Pères, par les conciles et la pratique de la primitive Église, par les ex
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
yaume catholique de voir la religion en spectacle sur un théâtre ? Le concile de Carthage (canon 17.), parlant des spectacles,
convertit en jouant le sacrement de baptême. Mais dans le temps de ce concile , les Empereurs chrétiens, qui avaient purgé le th
me sage et pieux était un nouveau comique. Voilà ce qu’avec raison le concile traitait de blasphème et d’invective, et défendai
mais ils n’en sont pas moins défendus dans leurs synodes que dans nos conciles , par leurs bons auteurs que par nos sages moralis
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