de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : des
Comédiens
et du Clergé. Page 49 M. de Sénancourt reproche
aximes pures, chrétiennes et évangéliques invoquées dans le livre des
Comédiens
et du Clergé. Page 50 CHAPITRE II. Réflexions su
e 50 CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé, des
Comédiens
et du Clergé, et sur les Charlataneries littérair
es expressions hurlaient d’effroi de se trouver ensemble. Page 52 Les
comédiens
ne sont pas dans le monde les seuls qui jouent la
n comme en politique. Page 54 L’auteur justifie le titre du livre des
Comédiens
et du Clergé. Page 55 Réflexions sur les qualific
rand conquérant. Page 81 Les grands conquérants, considérés comme des
comédiens
remplissant des rôles d’acteurs sur la scène du m
emier ministre de France. Page 99 CHAPITRE III. De la Comédie et des
Comédiens
chez les païens et chez les chrétiens. Page 101 D
et des Comédiens chez les païens et chez les chrétiens. Page 101 Des
comédiens
à la fois auteurs et acteurs. Page 101 Chez les p
comédiens à la fois auteurs et acteurs. Page 101 Chez les païens, les
comédiens
empruntaient de la mythologie, le sujet de leurs
montrent en spectacle sur les théâtres. Page 102 Les Jésuites, grands
comédiens
de religion et de vertu, s’adonnèrent également a
ens conciles contre les gens de théâtre, ne sont plus applicables aux
comédiens
français. Page 104 Des clercs de la Basoche, cons
iens français. Page 104 Des clercs de la Basoche, constitués en vrais
comédiens
, sans être excommuniés. Page 104 Les nobles ou ge
l’antiquité comme chez les modernes, s’adonnèrent à la profession de
comédien
. Page 104 Les troubadours, pour la plupart gentil
es troubadours, pour la plupart gentilshommes, étaient aussi de vrais
comédiens
. Page 105 La profession de comédien ne dérogeait
lshommes, étaient aussi de vrais comédiens. Page 105 La profession de
comédien
ne dérogeait point à la noblesse. Page 105 Le cle
Opinion de M. de Sénancourt sur les détails insérés dans le livre des
Comédiens
et du Clergé, concernant les prêtres qui jouèrent
jésuitique, s’il réussissait à faire condamner l’auteur du livre des
Comédiens
et du Clergé. Page 108 Réflexions sur le scandale
2 CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des
comédiens
du troisième âge, en France, et comme en ayant lu
ofession. Page 113 Les Pèlerins revenant de la Terre-Sainte, premiers
comédiens
du troisième âge. Page 114 La profession de coméd
ainte, premiers comédiens du troisième âge. Page 114 La profession de
comédien
autorisée et approuvée par les souverains et par
anciens conciles concernant les théâtres ne sont plus applicables aux
comédiens
français. Page 116 Des conciles d’Elvire et d’Arl
E V. De la protection spéciale, sanctionnée par le Pape, accordée aux
comédiens
du troisième âge, par l’autorité spirituelle et p
nces de Charlemagne, concernant les histrions. Page 120 Les pèlerins,
comédiens
du troisième âge, n’encourent pas l’excommunicati
as l’excommunication. Page 121 L’autorité séculière en protégeant les
comédiens
, ne doit pas éprouver une résistance anarchique d
français transfèrent les théâtres hors des églises, et soumettent les
comédiens
à de sages règlements de police. Page 123 Les pap
eilles mesures. Page 124 Les vexations du clergé de France contre les
comédiens
sont injurieuses envers le gouvernement. Page 125
rance en matière de dogmes, de mystères et de croyances. Page 127 Les
comédiens
, eu égard à la religion, doivent être considérés
e considérés à l’égal des autres citoyens. Page 128 CHAPITRE VI. Des
comédiens
français rétablis dans leurs droits civils et rel
t théâtral devenu légalement une profession dans l’Etat. Page 132 Les
comédiens
ne doivent plus éprouver de la part des prêtres u
ITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les
comédiens
, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’au
Page 134 L’église ne peut s’exposer au reproche d’agir à l’égard des
comédiens
avec deux poids et deux mesures. Page 134 Un jeun
e 137 Le cardinal Lemoine achète l’hôtel de Bourgogne et le donne aux
comédiens
. Page 138 Le cardinal de Richelieu protège les co
le donne aux comédiens. Page 138 Le cardinal de Richelieu protège les
comédiens
. Page 138 L’abbé Perrin, directeur de l’Opéra, à
ctes de fanatisme et avanies, exercés par quelques prêtres contre des
comédiens
français. Page 141 Les prêtres fanatiques comparé
matières théologiques. Page 143 La publication du livre intitulé des
Comédiens
et du Clergé, a eu lieu à l’occasion du décès de
s magistrats français. Page 172 CHAPITRE X. De la protection due aux
Comédiens
, par le Ministère public, contre les entreprises
c, contre les entreprises du fanatisme. Page 174 Affranchissement des
Comédiens
du troisième âge, de toute excommunication de l’E
des prêtres, d’exiger des acteurs, l’abjuration de leur profession de
comédien
. Page 175 L’outrage fait à la personne et à la pr
comédien. Page 175 L’outrage fait à la personne et à la profession de
comédien
, rejaillit sur l’autorité du souverain. Page 175
Page 178 Le refus des prêtres, de recevoir à l’Eglise le cadavre des
comédiens
décédés, est plus outrageant pour le prince et po
és, est plus outrageant pour le prince et pour les lois, que pour les
comédiens
eux-mêmes. Page 178 Réflexions politiques sur les
par conséquent nulle, de la part des prêtres, qui anathématisent les
comédiens
, morts sans les secours spirituels de l’église. P
cours spirituels de l’église. Page 186 Du refus de sépulture fait aux
comédiens
, considéré comme un délit, sous le rapport des lo
on en faveur de l’anathème dit excommunication du canon. Page 188 Les
comédiens
affranchis de l’excommunication du canon. Page 18
n. Page 189 Le fanatisme des prêtres dans leur refus de sépulture aux
comédiens
, considéré comme un délit sous le rapport de la c
Le clergé de France est d’autant moins fondé à frapper d’anathème les
comédiens
, que ce sont les prêtres qui ont créé les comédie
er d’anathème les comédiens, que ce sont les prêtres qui ont créé les
comédiens
du troisième âge et qui ont joué eux-mêmes la com
ns, des cordeliers et des Augustins demandent l’aumône par placet aux
comédiens
en France, et font des prières pour la prospérité
prient Dieu pour la prospérité du théâtre, reçoivent les aumônes des
comédiens
, leur laissent rendre le pain béni, les enterrent
rétentions. Page 216 Noms des saints conciles cités dans le livre des
Comédiens
et du Clergé. Page 217 M. de Sénancourt reproche
. de Sénancourt n’a point saisi le vrai but de l’ouvrage intitulé des
Comédiens
et du Clergé. Page 220 M. de Sénancourt divulgue
utilité de l’art théatral, et des dangers attachés a la profession de
comédien
, sous le rapport des mœurs. Page 223 L’utilité de
ge 223 L’utilité de l’art théâtral et les dangers de la profession de
comédien
, sont étrangers à la question que l’auteur s’est
223 Mesures du gouvernement au sujet des dangers de la profession de
comédien
. Page 224 C’est aux prêtres à redoubler de zèle p
ien. Page 224 C’est aux prêtres à redoubler de zèle pour exhorter les
comédiens
à éviter les périls dont ils sont environnés. Pag
Chapitre V. Infamie civile des
Comédiens
. Tout le monde sait que le métier de Comédien
Infamie civile des Comédiens. Tout le monde sait que le métier de
Comédien
est infâme ; mais peu de personnes ont une idée j
la seule notoriété de fait. Telle est l’infamie attachée au métier de
Comédien
, qui ne saurait être plus évidente et plus notoir
tur qui ludinæ artis, pronuntiandivi causa in scænam prodierit. » Les
Comédiens
y sont mis sur la même ligne que ceux que la loi
ncore parce que le septième concile de Carthage déclare nommément les
Comédiens
infâmes : « Histrionum turpitudinibus subjecti, i
Cette infamie, trop méritée et trop bien justifiée, a fait donner aux
Comédiens
une infinité de divers noms, et toujours méprisan
théâtre, peut être déshérité par son père, si ce père lui-même n’est
Comédien
aussi. C’est une des quatorze causes d’exhérédati
en ne leur était pas plus favorable. Il ne permettait pas aux enfants
Comédiens
de se plaindre du testament inofficieux où ils au
barrières. Vous ai-je donc mis au monde, nourri, élevé, pour faire un
Comédien
, disait à son fils un père accablé de tristesse ?
, ut ludio, ganao, Histrioque fieres ? » Si un enfant qui s’est fait
Comédien
, ne peut se plaindre du testament de son père qui
e son père qui l’a déshérité, d’un autre côté lorsqu’on a institué un
Comédien
pour héritier, non seulement les enfants du testa
s enfants ni les frères ne pourraient faire casser l’institution d’un
Comédien
, s’ils étaient Comédiens eux-mêmes ; la même rais
ne pourraient faire casser l’institution d’un Comédien, s’ils étaient
Comédiens
eux-mêmes ; la même raison les exclurait de la su
ie qu’en France on ne suit pas le droit Romain sur l’exhérédation des
Comédiens
, quoiqu’il convienne et qu’on ne puisse disconven
i a peut-être fait croire l’abolition de la loi. Comme les troupes de
Comédiens
ne sont composées que de gens de la lie du peuple
ois et les Princes, ne se sont pas avisés de déshériter leurs enfants
Comédiens
, et ceux-ci se sont aussi peu embarrassés de la t
t. Une autre raison peut rendre fort rare ce cas de l’exhérédation de
Comédiens
. La loi veut qu’il ait embrassé ce métier contre
ier pour métier, il lui est indifférent que son fils soit Savetier ou
Comédien
; un homme de condition aurait bien peu de crédit
bignac, dans la pratique du théâtre, qui prétend que la profession de
Comédien
n’est pas aussi déshonorante parmi nous, que chez
autorité pour ne s’étayer que d’un si faible suffrage. Cet Abbé, plus
Comédien
que Jurisconsulte, modérateur et panégyriste du t
état, ne sera jamais l’oracle de Thémis. Furgole veut distinguer les
Comédiens
des Bateleurs et autres gens de théâtre. Si ce ne
Comédiens des Bateleurs et autres gens de théâtre. Si ce ne sont des
Comédiens
, je ne sais quels sont ces autres gens de théâtre
Il porta la débauche et la bassesse jusqu’à se donner à une troupe de
Comédiens
. Son père, baigné de larmes, le suivait de ville
s avaient été aussi mal employées. Il quitta enfin l’infâme métier de
Comédien
, et entra au barreau. Il y porta cet air et ce st
cre Jurisconsulte, et mourut enfin très pauvre. Qu’on lise la vie des
Comédiens
dans l’histoire de M. Parfait, on verra combien l
n font. Les lois ont pourtant quelque indulgence pour la jeunesse des
Comédiens
, on excuse la faiblesse de l’âge. Qu’on est facil
é nouvelle, facile, piquante, l’adresse, l’insinuation séduisante des
Comédiens
, gagnent aisément un cœur sans expérience que tou
able par son âge de l’avoir mérité ; on ne peut de même déshériter un
Comédien
encore mineur, qui ne mérite ni l’infamie légale
réparer. Second effet. Comme on peut déshériter un enfant qui se fait
Comédien
, on a droit de répudier une femme qui se livre au
n parlerons ailleurs. Au contraire, il n’est pas permis au mari d’une
Comédienne
d’accuser sa femme d’adultère, ni même de la répu
elquefois les femmes adultères, pour éviter le châtiment, de se faire
Comédiennes
. Il leur en coûtait peu, leur goût était décidé,
ui, pour se soustraire à la rigueur des lois, se réfugiaient chez les
Comédiennes
, et il fit rendre un célèbre sénatus-consulte qui
s-consulte qui ordonna que sans avoir égard à l’impunité accordée aux
Comédiens
, toutes celles qui s’y seraient agrégées en fraud
l en donne une raison plaisante, mais vraie. De quoi se plaindrait un
Comédien
dont la femme est infidèle ? dirait-il qu’elle a
e monde. Troisième effet. Les lois civiles souffrent les mariages des
Comédiens
et des Comédiennes entre eux. C’est toujours dimi
e effet. Les lois civiles souffrent les mariages des Comédiens et des
Comédiennes
entre eux. C’est toujours diminuer le nombre des
ent pas en les prenant ; mais on ne peut trop mépriser et écarter les
Comédiennes
et leurs filles, ainsi que les filles des pourvoy
un sexe fragile, souvent entraîné par faiblesse, Justinien permet aux
Comédiennes
et à leurs filles de purger leur infamie par des
» (L. 23. C. de Nupt.). La même loi étend cette grâce aux filles des
Comédiens
, aux mêmes conditions ; mais si elles sont nées d
ibus. » Il est défendu de traiter en légitimes les enfants nés d’une
Comédienne
, ni même d’une fille de Comédienne, non plus que
en légitimes les enfants nés d’une Comédienne, ni même d’une fille de
Comédienne
, non plus que les enfants d’une esclave on d’une
inistrer à des pécheurs publics et des excommuniés, tels que sont les
Comédiens
, jusqu’à ce qu’ils se convertissent, parce qu’ils
lics ou excommuniés ; mais il a fallu des lois particulières pour les
Comédiens
, parce qu’ils ont la mauvaise foi de ne vouloir p
disait-on, de l’honneur d’une compagnie si respectable d’admettre un
Comédien
. L’affaire traîna quelque année » ; cependant com
avons tiré tous ces faits. La défense de se marier embarrasse peu les
Comédiens
. Ils savent se passer de mariage, ou trouver des
, et de défendre à ses Curés d’épouser la Bourguignon et Beauval. Des
Comédiens
ne s’arrêtent pas pour si peu de chose. Un beau d
son, Gentilhomme du Maine, étant au service, fit connaissance avec la
Comédienne
le Grand, déserta son Régiment pour la suivre en
ta pour la suivre, il se mit d’abord Précepteur, qu’ensuite il se fit
Comédien
dans la troupe. Sans convenir de ces faits, l’Avo
andonna donc un état honnête (Précepteur) pour en prendre un infâme (
Comédien
). Ce prétendu mariage en fut le fruit. » Faut-il
tinage ? L’amant était digne de sa maîtresse. Elle osait dire que les
Comédiens
ne sont pas sujets aux lois du mariage. Après avo
e vivement : « Croira-t-on qu’un homme de condition soit né pour être
Comédien
? Et quand on prouverait qu’un pareil homme aurai
et savait défendre les lois et les bienséances. Quatrième effet. Les
Comédiens
ne peuvent exercer aucune charge publique (L. 2.
sa réception forcée, il n’osa ni ne pût en faire aucune fonction. Les
Comédiens
ne peuvent pas postuler au barreau ; l’ordre des
ab accusatione prohibentur. » (4. Q. 1. C. 1.) Un Soldat qui se fait
Comédien
, est indigne de servir la patrie : la loi le juge
e plectendum. » (L. quadam 14. de Pœnis.) On n’a pas à craindre qu’un
Comédien
entre au service, cette nation n’a de bravoure qu
soin d’interdire ces folies : l’idée même pouvait-elle en venir ? Les
Comédiens
n’ont pas droit de bourgeoisie et ne sont pas mis
taillée, qu’on dise à Rome, un Consul, un Préteur, un Sénateur, etc.,
Comédien
; dans tous les pays du monde, un Ministre d’Etat
monde, un Ministre d’Etat, un Ambassadeur, un Gouverneur de province,
Comédien
; qu’on dise parmi nous, un Général, un Colonel,
Capitaine, un Président, un Conseiller, un Avocat, un Notaire, etc.,
Comédien
; ces idées sont si disparates, les personnes et
langage, et toutes justes, que les charges publiques et le métier de
Comédien
. Rousseau, dans son ouvrage contre le théâtre, Ma
esse qui ne veut pas plaisanter, même en parlant des gentillesses des
Comédiens
, sont véritablement dans le ton de cette multitud
as trop d’humeur d’en plaisanter. C’est encore le ton et l’humeur des
Comédiens
et Comédiennes, qui amassent des richesses et fon
eur d’en plaisanter. C’est encore le ton et l’humeur des Comédiens et
Comédiennes
, qui amassent des richesses et font de très grand
s de leur art pour séduire la jeunesse. Votre crainte est fondée ; un
Comédien
doit savoir mieux que personne l’art de, etc. Un
ée ; un Comédien doit savoir mieux que personne l’art de, etc. Un bon
Comédien
sans mœurs (eh qui sont ceux qui en ont ?) est pl
t des mœurs, ce ne peut être qu’en s’élevant au-dessus des hommes. Un
Comédien
vertueux, une Comédienne sage et honnête, est une
être qu’en s’élevant au-dessus des hommes. Un Comédien vertueux, une
Comédienne
sage et honnête, est une espèce de prodige. Cet ê
se cache-t-il ? » disait Rousseau. Dans la loge de la N…. Les pauvres
Comédiens
sont pourtant excusables ; ils ne lâchent la brid
Mais le véritable frein et le plus fort, s’il en était aucun pour des
Comédiens
, ne serait-ce pas la crainte de cette privation d
essions ! les a-t-on bien pesées ? Oter la religion et l’honneur. Les
Comédiens
n’ont donc ni honneur ni religion, puisqu’on les
Qui peut ôter l’honneur, si on ne le mérite ? Reste donc que tous les
Comédiens
sont sans mœurs, ils n’ont ni intérêt à la vertu,
ous les autres Magistrats chargés de la police, de faire fustiger les
Comédiens
, sans autre forme de procès, partout où ils les t
ncements de son règne, pour gagner l’amitié du peuple, favorisait les
Comédiens
, trouva cette liberté de punir trop étendue : il
ur les trois théâtres de Pompée, de Marcellus et de Balbus, un fameux
Comédien
qui entretenait une femme déguisée en homme. Il e
aume le Magistrat chargé de la police fait sans façon emprisonner les
Comédiens
qui font quelque sottise, et leur fait faire sans
[I] Acteur,
Comédien
: personne qui fait profession de représenter des
nstruction & l’amusement du Public. On donne en général le nom de
Comédien
aux Acteurs & Actrices qui montent sur le Thé
urs, ou d’Actrices, Danseurs, Filles des Chœurs, &c. Nos premiers
Comédiens
ont été les Troubadours, connus aussi sous le nom
t, Montfleury, Legrand, &c. Aujourd’hui nous avons des Troupes de
Comédiens
sédentaires ; tels sont les Comédiens-Français, l
des Théâtres fixes dans les principales Villes du Royaume ; & les
Comédiens
qui courent les Provinces & s’établissent pou
t pour un temps dans nos Villes de la seconde grandeur : on les nomme
Comédiens
de Campagne. La profession de Comédien est honoré
conde grandeur : on les nomme Comédiens de Campagne. La profession de
Comédien
est honorée en Angleterre : on n’y a point fait d
cessaires dans celui qui sait y faire un Rôle avec succès ; l’état de
Comédien
prendra nécessairement dans tout bon esprit ; le
une même personne, qu’on compte plus de grands Auteurs que de grands
Comédiens
. Malgré cela, ils ont été traités très-durement p
it les raisons dans le cours de cet Ouvrage]. Chez les Romains, les
Comédiens
étaient dans une espèce d’incapacité de s’obliger
se retirer (Novelle 51). Cette Loi ne s’observe point parmi nous. Les
Comédiens
étaient autrefois considérés comme infâmes, &
omme incapables de rendre témoignage. Un Canon de l’Eglise, dit qu’un
Comédien
n’est pas recevable à intenter une accusation ; &
on ; & qu’un fils, qui, contre la volonté de son père, s’est fait
Comédien
, encourt son indignation. Charlemagne, par une Or
barbarie des siècles d’ignorance, ont moins été prononcées contre des
Comédiens
proprement dits, que contre des Histrions ou Farc
l serait injuste de concevoir une opinion aussi desavantageuse de nos
Comédiens
. Notre Jurisprudence tient néanmoins toujours pou
ns. Notre Jurisprudence tient néanmoins toujours pour certain que les
Comédiens
dérogent ; mais il en faut excepter ceux du Roi,
es, à la différence des Anciens qui avaient leurs Tragédiens et leurs
Comédiens
distingués. LesIbid. définitions de la Tragédie e
us au titre religieux qui caracterisait leur Compagnie. Une Troupe de
Comédiens
se forma pour la première fois, et prit à loyer l
usqu’alors en ce genre d’écrire. Toutes ces Pièces furent données aux
Comédiens
, dont la Troupe était alors unique ; cela leur ac
pandit bientôt dans les Provinces : il s’y forma aussi des Troupes de
Comédiens
; et après avoir fait quelques essais de leurs re
6. Octobre 1584. pour en arrêter le progrès. « Il fait défenses à ces
Comédiens
de jouer leurs Comédies, ni de faire aucunes asse
ndit un Arrêt le 10. Décembre 1588. par lequel il fit défenses à tous
Comédiens
, « tant Italiens que Français, de jouer des Coméd
us les privilèges des Corps ou Communautés. Sur ce fondement quelques
Comédiens
de Province élevèrent un théâtre à Paris dans les
ntenir la tranquillité des spectacles, il permit par « Sentence à ces
Comédiens
Forains de jouer pendant la Foire saint-Germain s
i fut exécuté. Les accroissements de la Ville de Paris obligèrent les
Comédiens
, pour la commodité publique, de se séparer en deu
sordres aux portes de l’un et de l’autre de ces Hôtels, parce que les
Comédiens
exigeaient trop d’argent pour y entrer, et qu’ils
nance de Police touchant la discipline qui doit être observée par les
Comédiens
. la plainte faite par le Procureur du Roi, que le
par les Comédiens. la plainte faite par le Procureur du Roi, que les
Comédiens
de l’Hôtel de Bourgogne et de l’Hôtel d’Argent fi
avons fait et faisons très expresses inhibitions et défenses auxdits
Comédiens
, depuis le jour de saint Martin jusqu’au quinzièm
temps, au dommage de tous les Habitants voisins. Faisons défenses aux
Comédiens
de prendre plus grande somme des habitants et aut
que leur Rôle ou Registre ne soit de Nous signé. Seront tenus lesdits
Comédiens
avoir de la lumière en lanterne ou autrement, tan
charme qu’autant qu’il surprend, ne donnaient plus aucun plaisir. Les
Comédiens
voulurent supléer à ce défaut par de mauvaises Fa
re la Comédie en crédit. Le concours y fut en effet si grand, que les
Comédiens
qui avaient été réduits encore une fois, faute de
l associa avec lui. Il y avait déja quelques années, qu’une Troupe de
Comédiens
Italiens était venue s’établir à Paris, et qu’ell
ns l’une des Salles du Palais Royal ; et l’Hôtel de Bourgogne, où les
Comédiens
du Marais et les Italiens représentaient leurs Pi
al fut donnée à Lully pour l’Opéra. Le Roi réunit les deux Troupes de
Comédiens
Français, qui prirent le théâtre que l’Opéra avai
ne reste plus présentement à Paris que l’Opéra et la seule Troupe des
Comédiens
Français. Cette réduction a augmenté le concours
qui règle le nombre de Musiciens et de Joueurs d’instruments que les
Comédiens
peuvent avoir, signifiée aux deux Troupes le 9. M
Majesté ayant été informée que la permission qu’elle avait donnée aux
Comédiens
de se servir dans leurs représentations de Musici
érer, Sa Majesté a révoqué la permission qu’elle avait donnée auxdits
Comédiens
, de se servir sur leur théâtre de six Musiciens e
ents. Fait Sa Majesté très expresses défenses à toutes les Troupes de
Comédiens
Français et Etrangers établis ou qui s’établiront
Greffier. Sa21. Mars 1675. Ordon. en faveur de l’Opéra, signifiée aux
Comédiens
le 27. du même mois. majesté ayant été informée q
e jour d’Avril mil six cent soixante-treize, qui fait défenses à tous
Comédiens
de se servir de Musiciens externes, quelques-uns
e, soit executée selon sa forme et teneur ; ce faisant permet auxdits
Comédiens
de se servir de deux Comédiens de leur troupe seu
et teneur ; ce faisant permet auxdits Comédiens de se servir de deux
Comédiens
de leur troupe seulement pour chanter sur le théâ
. Sa21. Octobre 1680, Ordon. du Roi, pour l’union des deux Troupes de
Comédiens
Français. majesté ayant estimé à propos de réunir
rançais. majesté ayant estimé à propos de réunir les deux Troupes des
Comédiens
établis à l’Hôtel de Bourgogne et dans la rue de
Majesté a ordonné et ordonne, qu’à l’avenir lesdites deux Troupes de
Comédiens
Français seront réunies pour ne faire qu’une seul
représenter les Comédies dans Paris ; faisant défenses à tous autres
Comédiens
Français de s’établir dans ladite Ville et Faubou
ui règle le nombre des Musiciens et des Joueurs d’instruments que les
Comédiens
peuvent avoir. majesté étant informée qu’au préju
réjudice des défenses qui ont été ci-devant faites aux Troupes de ses
Comédiens
Français et Italiens, d’avoir dans la représentat
nt être de leur Troupe, et six Violons sans aucuns Danseurs ; lesdits
Comédiens
ne laissent pas de contrevenir aux Ordonnances qu
oixante-quinze, a fait très expresses inhibitions et défenses auxdits
Comédiens
Français et Italiens, de se servir d’aucunes voix
eux qui y seront entrés, d’y faire aucun désordre, ni interrompre les
Comédiens
en quelque sorte et manière que ce soit. Enjoint
eau de Sa Majesté. Le1. Mars 1688. Arrêt par lequel le Roi permet aux
Comédiens
d’acquérir le Jeu de Paume de l’Etoile. Roi ayant
u de Paume de l’Etoile. Roi ayant ci-devant permis à la Troupe de ses
Comédiens
Français de s’établir dans la rue des Petits-Cham
s Bechet et Dubois auraient fait leurs déclarations au profit desdits
Comédiens
, ledit jour cinquième Décembre, et le trentième j
sur le prix de laquelle maison acquise desdites Religieuses, lesdits
Comédiens
auraient payé la somme de six mille livres ; et e
et Sa Majesté ayant depuis trouvé plus à propos de permettre auxdits
Comédiens
, de faire leur établissement dans le Jeu de Paume
ce prétendre aucuns dépens, dommages et intérêts à l’encontre desdits
Comédiens
, ni dudit du Boisguerin : Voulant Sa Majesté que
en auront fait le payement sans difficulté. Permet Sa Majesté auxdits
Comédiens
de faire l’acquisition dudit Jeu de Paume, et d’y
ar ces Présentes signées de notre main, de tenir la main à ce que nos
Comédiens
Français fassent incessamment leur établissement
eux qui y seront entrés, d’y faire aucun désordre, ni interrompre les
Comédiens
en quelque sorte et manière que ce soit : Enjoint
éra sans payer, et à tous ceux qui y seront entrés, d’interrompre les
Comédiens
en quelque sorte et manière que ce soit, ni d’y f
nt reçues, tant par ceux qui ont le privilège de l’Opéra, que par les
Comédiens
de Sa Majesté ; lequel sixième sera pris sur le p
nance de Police touchant la discipline qui doit être observée par les
Comédiens
. 11. Décemb. 1672. Ordonnance de Police pour main
qui règle le nombre de Musiciens et de Joueurs d’instruments que les
Comédiens
peuvent avoir, signifiée aux deux Troupes le 9. M
lendemain. 21. Mars 1675. Ordon. en faveur de l’Opéra, signifiée aux
Comédiens
le 27. du même mois. 21. Octobre 1680, Ordon. du
is. 21. Octobre 1680, Ordon. du Roi, pour l’union des deux Troupes de
Comédiens
Français. 27. Juillet 1682. Ordon. qui règle le n
ui règle le nombre des Musiciens et des Joueurs d’instruments que les
Comédiens
peuvent avoir. 12. Jan. 1685. Ordon. du Roi qui d
ordres à la Comédie. 1. Mars 1688. Arrêt par lequel le Roi permet aux
Comédiens
d’acquérir le Jeu de Paume de l’Etoile. 16. Novem
CHAPITRE IV.Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des
Comédiens
du troisième âge en France, et comme en ayant lui
ession. Si on veut se donner la peine de lire le livre intitulé des
Comédiens
et du Clergé, on y verra que les ecclésiastiques
protecteurs, les co-associés, et en quelque sorte les fondateurs des
comédiens
du troisième âgen, et qu’ils en exercèrent la pro
médiens du troisième âgen, et qu’ils en exercèrent la profession. Ces
comédiens
du troisième âge furent, dans l’origine, des pèle
rent des soins, et firent dresser des théâtres sur lesquels ces pieux
comédiens
représentaient tantôt quelque chrétien martyrisé,
s dans lesquels je suis entré à cet égard dans l’ouvrage intitulé des
Comédiens
et du Clergé, auquel je renvoie le lecteur qui dé
es ? C’est à la vue de tous les fidèles qu’autrefois ils aidèrent les
comédiens
de tout leur crédit, de toute leur affection, et
théâtres sont protégés par les gouvernements, et que la profession de
comédien
est approuvée par les souverains et par le pape,
ient encore aujourd’hui autorisés à en user de la sorte à l’égard des
comédiens
français, en vertu des conciles d’Elvire, d’Arles
apprécie l’intention et l’esprit des saints canons, relativement aux
comédiens
qui existaient dans ces temps reculés, on jugera
ns déjà nommés plus haut, ne sont plus applicables aujourd’hui ni aux
comédiens
en général, ni aux comédiens français en particul
sont plus applicables aujourd’hui ni aux comédiens en général, ni aux
comédiens
français en particulier. D’ailleurs le pape s’est
nctionnée par la manière dont le gouvernement papal en use envers les
comédiens
à Rome et dans toute l’Italie. Le concile d’Elvir
Carthage, il a pour but spécial d’empêcher les ecclésiastiques d’être
comédiens
, ni d’assister à des comédies, ainsi qu’on peut l
ux prêtres de jouer la comédie, donc ils s’étaient permis de se faire
comédiens
. En effet, des prêtres, au mépris de la disciplin
s l’ouvrage auquel ce livre fait suite, l’auteur trace l’histoire des
comédiens
, en commençant par les Grecs et les Romains, avan
çant par les Grecs et les Romains, avant de tracer les trois âges des
comédiens
sous les rois de France. Les deux premiers prenne
ntioche, 62 Agobard s’élève contre ceux qui donnaient de l’argent aux
Comédiens
, 132 Alès (Alexandre) condamne les Jeux de Théâtr
mpereur Valentinien I. à défendre aux femmes Chrétiennes le métier de
Comédiennes
, 105. son zèle à décrier les Spectacles, 160. ref
. Est obligé de les abolir, 119 Argent, ne doit point en recevoir des
Comédiens
, 291 Arnobe contraire aux Spectacles, 155. Se moq
s Païens qui laissaient jouer leurs Dieux, 347 Aubignac favorable aux
Comédiens
. Aveu remarquable de cet Auteur, 258 Auguste aima
r, 258 Auguste aimait beaucoup les Jeux de Théâtre, 53. Fait punir le
Comédien
Stephanion, 54 S. Augustin fait perdre à Alipe le
arque de Vopiscus à ce sujet, ibid. Carthaginois, obtiennent que les
Comédiennes
remontent au Théâtre, 120. Punis au milieu des Sp
215. Démêlé des Confrères de la Passion avec Maître René Benoît, 217
Comédiens
, les Empereurs permettent qu’on leur donne le Bap
aptême dans une maladie dangereuse, 103. Ils font ôter les Images des
Comédiens
mises dans les Places publiques, 110. Les Comédie
er les Images des Comédiens mises dans les Places publiques, 110. Les
Comédiens
apportent les vices en France, 220. Seulement tol
ds maux, 281. Indignes de prononcer les Oracles divins, 340 et suiv.
Comédiennes
, Loi qui oblige celles qui ne sont pas Chrétienne
lé pour le Théâtre, 27 Cornutus Poète et Philosophe, 87 Couvreur (le)
Comédienne
, privée de la Sépulture Ecclésiastique, 260 S. Cy
aux Spectacles, 134 Excommunication, celle qui est lancée contre les
Comédiens
, n’est pas seulement comminatoire, 279 F Fléchier
Archevêque de Paris, son éloge, 15 Héliogabale Empereur, est lui-même
Comédien
, 67. Récompense les Histrions, 68. Il ne parut pa
certaines Histoires des Livres saints, 321 Justin Empereur permet aux
Comédiennes
de se marier aux enfants de famille, 136 Justinie
ur, défend les Spectacles aux Evêques et aux Prêtres, 135. Permet aux
Comédiennes
de quitter le Théâtre, 136 Juvénal désapprouve le
le dixième siècle, 204 S. Louis n’a jamais fait aucun Edit contre les
Comédiens
, 203. 300. Il n’avait qu’un Page qui lui chantait
Ménandre, caractère de ce Poète, 97 Messala Junius donne son bien aux
Comédiens
, 73 Michel III. Empereur, fait jouer le Patriarch
les bannit des Festins, 106 N Néron chasse les Histrions, 58. fait le
Comédien
, 59. Met de la différence entre les Comédiens pub
s Histrions, 58. fait le Comédien, 59. Met de la différence entre les
Comédiens
publics et ceux qui jouent dans les maisons parti
eux qui jouent dans les maisons particulières, 207 Nerva favorise les
Comédiens
, 61 Nicolas I. comment il veut qu’on célèbre les
Thyméliques, 109 Parlement de Paris, Arrêt singulier contre quelques
Comédiens
, 216. 217. Différents Arrêts contre les Spectacle
rêts contre les Spectacles, 255. 256. 348 Philippe Auguste chasse les
Comédiens
, 185. S. Pie V. à quelle condition il souffrit le
ce qu’il dit sur les Comédies honnêtes, 92 Pline le Jeune, tolère les
Comédiens
qu’on faisait venir dans les maisons particulière
ce qu’il pense du Théâtre, 139. 142 Sévère Empereur peu favorable aux
Comédiens
, 68 Sorbin Evêque de Nevers, ridicule traduction
envoie un Page à Clovis, 131. Théodose le Grand, son zèle contre les
Comédiens
, 106. 107. 108 Théodose le jeune prive les Païens
tacles, 188. et suiv. Ne veut pas qu’on fasse des impositions sur les
Comédiens
pour l’Eglise, 294. Tibère Empereur n’aimait poin
pereur, aime les Histrions, 64 Vespasien Empereur se déclare pour les
Comédiens
, 59 Vierges Chrétiennes, quel était leur habit, 1
Chapitre VII. De l’infamie canonique des
Comédiens
. L’infamie civile des Comédiens, dont nous ven
re VII. De l’infamie canonique des Comédiens. L’infamie civile des
Comédiens
, dont nous venons de parler, emporte nécessaireme
lois défendent aux Magistrats et aux personnes en place d’épouser des
Comédiennes
, ni même leurs filles, non plus que des personnes
évères, puisqu’un homme qui aurait épousé une femme prostituée ou une
Comédienne
, ou leur fille (aux yeux des canons, comme aux ye
quis 15.). Outre la loi qui déclare irréguliers ceux qui épousent des
Comédiennes
, il en est une générale qui doit les en rendre ;
t toute simple, on n’a pas à craindre de s’y méprendre, le mari d’une
Comédienne
ne peut douter de son sort. Ces cas n’arrivent pa
mme est-il irrégulier et incapable d’ordre et de bénéfice, s’il a été
Comédien
lui-même : « Clericum non ordinandum qui in scena
que Ecclésiastique déshonore la dignité de son état, jusqu’à se faire
Comédien
, il devient infâme et perd tout privilège clérica
ts dans les rues, étaient moins pernicieux et moins coupables que des
Comédiens
et Comédiennes de profession qui passent toute le
ues, étaient moins pernicieux et moins coupables que des Comédiens et
Comédiennes
de profession qui passent toute leur vie à excite
oribus deponantur. » (Distinct. 51. C. 1.) Faut-il être surpris si un
Comédien
, quoiqu’il ait quitté ce métier infâme, traité co
sans dispense ? Gibert, des Censures, pag. 5. art. 11. La troupe des
Comédiens
voulut signaler sa reconnaissance en faveur de Cr
Curé eut la faiblesse de se prêter à cette momerie. Il oublia que les
Comédiens
étant excommuniés, il ne pouvait pas leur donner
neur, on la porte jusqu’à ne pas recevoir le pain béni de la main des
Comédiens
quand ils le font offrir, on ne les invite pas à
e peut les priver des sacrements. Nous venons de voir l’exclusion des
Comédiens
de tout ordre sacré, de tout bénéfice ecclésiasti
t souffrir qu’on aille à la comédie, n’ont jamais toléré le métier de
Comédien
. 2.° Le baptême. On ne peut sans doute le refuser
ien. 2.° Le baptême. On ne peut sans doute le refuser aux enfants des
Comédiens
, on ne le refuse pas à ceux des hérétiques et des
leurs pères ; mais il n’y a point de Curé qui l’accordât à un adulte
Comédien
, à moins que, comme S. Genest, il n’abjurât solen
les tentations du démon, des plus grandes faiblesses de la chair. Les
Comédiens
ne peuvent pas même être reçus parrains ni marrai
’ils ne pratiquent, ni ne connaissent, ce qu’ils combattent ? 3.° Les
Comédiens
ne se flattent pas sans doute de trouver des Evêq
nt chrême répandu. Mais on n’a pas besoin de le leur interdire, aucun
Comédien
n’a jamais eu la dévotion de s’y présenter ; y cr
nt expresses. « Les Curés doivent refuser la bénédiction nuptiale aux
Comédiens
, comme à des pécheurs publics, à moins qu’ils ne
te, qui est fort approuvée par le Cardinal de Noailles, parce que les
Comédiens
contribuent aux péchés de tous ceux qui vont au s
dans le désordre de leurs pères ? Cette difficulté sur le mariage des
Comédiens
a occasionné bien des affaires singulières. En vo
x, rapportées dans les Causes célèbres (Tom. 15). Dans l’une c’est le
Comédien
, dans l’autre la Comédienne, qui a fait les avanc
ses célèbres (Tom. 15). Dans l’une c’est le Comédien, dans l’autre la
Comédienne
, qui a fait les avances, et dans toutes les deux
se, danseuse du théâtre de la Foire, la gagne et l’épouse. La Duclos,
Comédienne
Française, s’avise à l’âge de soixante ans d’être
ans d’être éprise de Duchemin, jeune homme de dix-sept ans, fils d’un
Comédien
. Cet enfant, enchanté d’être mari de Chimène, Bér
servir à rompre les engagements les plus solennels. Il n’y a que des
Comédiens
qui puissent tenir cette conduite et ce langage.
t des Acteurs ou des Actrices. L’époux et l’épouse, quoique tous deux
Comédiens
, n’en prennent pas le titre, qui aurait pu jeter
s. M. Cochin, quoique son défenseur, frappé de l’infamie du métier de
Comédien
, ne peut s’empêcher de conclure en ces termes : «
out est de droit public dans cette cause, par la qualité des parties (
Comédiens
). On sait à quel excès on porte tous les jours la
t déclaré nul, pour pouvoir se marier ailleurs. » La conscience d’une
Comédienne
! son respect pour le sacrement ! la crainte d’ha
its de ce caractère ne feront pas révoquer les lois qui déclarent les
Comédiens
infâmes. La Tourneuse n’était pas si décriée, quo
lèbres Avocats, avouent et sur l’excommunication et sur le métier des
Comédiens
. « L’unique fonction, dit l’un, que le Curé pouva
nts rebelles, qu’elle ne désespère pas de ramener au bercail. » « Les
Comédiennes
, dit l’autre, sont des séductrices de profession
yot de Pitaval conclut qu’on devrait avoir plus d’indulgence pour les
Comédiennes
; « car, dit-il, il est bien difficile, pour ne p
cile, pour ne pas dire impossible, sans une espèce de miracle, qu’une
Comédienne
conserve sa vertu. Son état est une occasion proc
dans des principes d’honneur et soutenue par l’estime, et déjà comme
Comédienne
elle est regardée comme la copie de ce qu’elle re
s procès ont fait naître deux questions de droit importantes. 1.° Les
Comédiens
de province sont des vagabonds qui courent de vil
te pas sur la validité, c’est un renoncement sincère à leur métier de
Comédien
; sans quoi leur mariage, comme fait en état de p
Izabella, qu’il disait sa femme. « Sa vie y fut telle que son art de
Comédien
pouvait le faire présumer, dit M. Daguesseau. C’e
retourna en Italie. Cependant Scaramouche entretenait la Duval, autre
Comédienne
, et en avait eu une fille avant le départ d’Izabe
tous les Jurisconsultes.) 5.° On doit refuser la sainte communion aux
Comédiens
à la vie et la mort, et même à pâques, et en secr
’Eglise de France, toutes les parties ont unanimement reconnu que les
Comédiens
étaient exclus de la sainte eucharistie. Ceux qui
notoriété de fait suffit pour cette exclusion, ont cité l’exemple des
Comédiens
, qui sans être juridiquement condamnés, n’y sont
ard qu’à la notoriété de droit, ont cherché des différences entre les
Comédiens
et les autres personnes indignes de la communion
s grands scélérats qui se convertissent, on devait aussi recevoir les
Comédiens
à la pénitence : « Apostaticis, Scenicis, Histrio
ecr.) Les Princes ont appuyé cette discipline de leur autorité. Si un
Comédien
à l’extrémité est touché de Dieu, et demande les
ur leurs dispositions et l’approbation de l’Evêque. 6.° On refuse aux
Comédiens
même la sépulture ecclésiastique. Ce n’est qu’une
les Anglais aient enterré à Westminster (leur Saint-Denis) la célèbre
Comédienne
Oldfield, avec les mêmes honneurs qu’on a rendus
apparemment sur ces pieuses réflexions de Voltaire, que la Troupe des
Comédiens
, après avoir fait faire à S. Jean en Grève un ser
lui donne le démenti par les honneurs religieux qu’il reçoit ! Si les
Comédiens
ne veulent point avoir de la piété, qu’ils laisse
i font voir le mépris et l’horreur qu’a toujours eu l’Eglise pour les
Comédiens
. (P. 1584.) L’un des plus grands reproches que fa
rie, auteur du brigandage d’Ephèse, c’est d’employer à entretenir des
Comédiens
les revenus ecclésiastiques destinés aux pauvres
Chapitre VIII. De l’excommunication des
Comédiens
. On n’a pas besoin de l’excommunication pour ê
ur être en droit, pour être même obligé de refuser les sacrements aux
Comédiens
. La qualité de pécheurs publics et scandaleux y s
et du public, y répandront toujours quelque nuage. Mais la qualité de
Comédiens
dissipe tous ces nuages. Ce sont des pécheurs pub
dénonciations juridiques : l’acceptation du Magistrat le dénonce pour
Comédien
, la note d’infamie imprimée par la loi sur la pro
’est ce qui dans tous les temps a été si unanimement reconnu, que les
Comédiens
eux-mêmes se sont rendu justice, qu’à deux ou tro
erreurs, en mensonges, en faux-fuyants, contre l’excommunication des
Comédiens
. N’y en eût-il aucune, leur sort ne serait pas pl
t changé l’ancienne discipline. On pourrait donc communiquer avec les
Comédiens
, et leur donner les sacrements, jusqu’à ce qu’ils
sanes d’Italie, puisqu’elles sont tolérées, et par la même raison les
Comédiens
. On n’y exige rien des fidèles, comme dans l’exco
a rien de juridique dans le refus des sacrements, les apologistes des
Comédiens
auraient tort d’exiger une sentence qui fît la no
on et des mœurs, par une tolérance universelle ; il me suffit que les
Comédiens
aient toujours été traités de même, que dans tout
il en effet une véritable excommunication encourue ipso facto par les
Comédiens
? Voici les principes nécessaires pour décider ce
sache pas qu’on ait jamais poursuivi et excommunié personnellement un
Comédien
à raison de son métier. Il en est de comminatoire
ur celles-ci, car il est certain qu’on a du moins toujours menacé les
Comédiens
d’excommunication. Les unes sont suivies de dénon
nuer à commercer avec l’excommunié. Il n’y a que celles-ci contre les
Comédiens
; on n’en a jamais dénoncé aucun, et partout on p
culières attachées à des péchés qui n’emportent point d’infamie ! Les
Comédiens
peuvent donc être, et sont certainement infâmes,
me ne l’emporte qu’après la dénonciation. Le refus des sacrements aux
Comédiens
est autorisé par la loi civile, sans aucune menti
odex Theodosianus L. 15.). Cette loi supposait une double défense aux
Comédiens
d’approcher des sacrements, tant on les en croyai
goureusement exclus. Voici les principaux canons qui excommunient les
Comédiens
. Le concile d’Arles de l’an 314 (C. 5.), dit en t
’an 314 (C. 5.), dit en termes exprès : « Nous ordonnons que tous les
Comédiens
soient séparés de la communion, tandis qu’ils exe
nsecr. C. 96.), veut qu’on accorde le pardon et la réconciliation aux
Comédiens
qui se convertissent sincèrement. Ces deux termes
yprien (L. 1. Epist. 10.) non seulement suppose l’excommunication des
Comédiens
, mais avec son éloquence ordinaire il expose l’ho
e demandez, dit-il à un Evêque qui l’avait consulté, si cet homme (un
Comédien
) doit être reçu dans notre communion » : « An tal
contagione fœdetur. » Le concile d’Elvire (ann. 305 C. 62.). Si les
Comédiens
veulent embrasser la foi, qu’ils renoncent à leur
oncile (C. 77) excommunie les filles Chrétiennes qui se marient à des
Comédiens
: « Si quæ fidelis viros Scenicos habeat, à comun
outes absolues ; du moins est-il certain que les excommunications des
Comédiens
ont toujours été de la même espèce que celle des
que celle des autres pécheurs : on a dans tous les siècles parlé des
Comédiens
comme des hérétiques, des usuriers, des adultères
la précision qui y règne aujourd’hui, les termes ont changé pour les
Comédiens
, comme pour les autres pécheurs scandaleux. Le th
Bretagne, l’Anjou, la Touraine, le Maine, on ne peut pas admettre les
Comédiens
aux sacrements, et qu’ils y sont excommuniés. Il
le rituel ou manuel des Curés, de l’an 1582 (Chap. 12), où on met les
Comédiens
sur la même ligne que les voleurs et les femmes p
communion « les excommuniés, les interdits, les femmes publiques, les
Comédiens
», « excommunicatus, interdictus, meretrices, Mim
es Magistrats qui se sont obligés de chasser de leurs terres tous les
Comédiens
, ces hommes perdus : « Histriones, perditos homin
ans chaque diocèse une excommunication particulière portée contre les
Comédiens
, comme il y a partout une défense d’aller à la co
e peuvent aller au spectacle, et qu’on ne voit des troupes réglées de
Comédiens
avoir un théâtre que dans les grandes villes. Qu’
jusqu’à priver de la communion ecclésiastique un homme qui sans être
Comédien
lui-même, s’occupait à instruire, à former, à exe
re Comédien lui-même, s’occupait à instruire, à former, à exercer les
Comédiens
, comme les Régents dans les collèges passent une
es, contre lesquelles on ait moins réclamé, que l’excommunication des
Comédiens
; on ne l’a attaquée que depuis peu d’années, où
ise, et on ne manque pas d’y joindre un grand éloge de la charité des
Comédiens
, et des railleries amères de l’avidité et de l’in
e la Police de Lamarre le principe de cette libéralité prétendue. Les
Comédiens
ayant voulu augmenter les entrées, le Roi, en le
n avec l’Eglise. Les pauvres ont même été les dupes de la charité des
Comédiens
Français ; car quoique le Roi eût fixé en général
on et cet abonnement seraient exacts et justes, ce qui n’est pas, les
Comédiens
ont constamment deux cents mille livres de pur pr
vent baisser le pavillon devant la sublime spiritualité de nos dévots
Comédiens
. Le Roi a fait pour l’Opéra ce qu’il avait fait p
XIV, par un brevet du 21 octobre 1680, réunit toutes les troupes des
Comédiens
en une, et défendit à tous autres Comédiens Franç
it toutes les troupes des Comédiens en une, et défendit à tous autres
Comédiens
Français de s’établir dans Paris. En conséquence
eur à sa tête, fit bonne contenance. Ils disaient qu’ils n’étaient ni
Comédiens
, mais simples farceurs ; ni Français, mais un ram
liberté des spectacles, comme d’une branche de commerce ; et que les
Comédiens
n’ayant point de lettres patentes, mais un simple
des poursuites légales (comme M. l’Avocat général en convenait). Les
Comédiens
représentaient que ce spectacle, quoique étranger
t dû faire d’abord, s’ils avaient connu le noble désintéressement des
Comédiens
; ils ont acheté le droit de faire des dialogues.
affaire, on joue à la Foire de petites pièces toutes entières, et les
Comédiens
ne verbalisent plus, on les a rendu taisantsq. Le
aux Italiens de parler Français. S’il n’est permis de rien donner aux
Comédiens
, comme nous l’avons prouvé, il n’est donc pas per
(2. 2. Q. 87. An. 2.), lui qu’on veut faire passer pour favorable aux
Comédiens
, déclare que l’Eglise ne doit rien prendre d’eux,
prendre d’eux, non plus que des femmes de mauvaise vie, car chez lui
Comédien
et femme publique sont la même chose : « De Meret
, sans aucun rapport au théâtre, tout cela n’est pas plus défendu aux
Comédiens
qu’à tout autre, quelque excommuniés, quelque péc
cipe point à leur crime. Il en est de même de la nature des biens. Un
Comédien
a du patrimoine, il a un métier, il fait un comme
sur les fruits de la terre et les animaux. Il n’est pas douteux qu’un
Comédien
qui a du bien ou des troupeaux, ne la doive. La p
partout abolies, se payaient du temps de S. Thomas. Il demande si les
Comédiens
et les Courtisanes doivent la dîme des profits de
Chapitre IV. Bassesse légale du métier de
Comédien
. Le Journal des Audiences (Tom. 6. L. 8. C. 19
l’Avocat général du Parlement de Paris, dans un procès qu’eurent les
Comédiens
en 1709 : réflexion qui fait évanouir tout ce vai
es, que dans celui d’Arlequin qu’ils représentent sur la scène. « Les
Comédiens
, dit ce grand Magistrat, n’ont point d’état légal
e. » On sait le bon mot de M. de Harlay, premier Président, à qui les
Comédiens
venaient demander quelque grâce : l’Orateur ayant
i et à la magistrature, qu’à la religion et aux mœurs ? La roture des
Comédiens
n’a pas besoin de preuve, quoiqu’ils soient tous
lle en était venue à ce comble de bassesse, que de s’abandonner à des
Comédiens
, qu’il compare à des esclaves et des muletiers cr
arque que ce mot ostentatione traductus, en peignant les fonctions de
Comédien
, ajoute à l’infamie. C’est une métaphore prise de
es-vous là ? à l’entendre parler de la conduite et de la noblesse des
Comédiens
, je l’aurais pris pour un Auteur moderne. Pour de
al de justice n’a ordonné d’exécuter des fiançailles passées avec des
Comédiens
, ni ne leur a accordé des dommages et intérêts, q
s de lys démentent leur jurisprudence par leur conduite. Le métier de
Comédien
fut toujours un métier d’esclave, et jamais la pu
ouffre pas qu’un homme libre s’avilisse jusqu’à le faire. A Rome, les
Comédiens
et les Gladiateurs étaient des troupes d’esclaves
la magistrature, a porté une loi qui défend aux bourreaux, bouchers,
Comédiens
et bâtards, et à leurs enfants, d’entrer au nombr
lles. Parmi nous, aucun corps de Magistrature ne les souffrirait. Les
Comédiens
en France se prêtaient autrefois aux plaisirs du
i ils méprisent les marionnettes : que sont les marionnettes, que des
Comédiens
qui agissent par ressort ? que sont des Comédiens
rionnettes, que des Comédiens qui agissent par ressort ? que sont des
Comédiens
, que des marionnettes animées, et, qui pis est, m
t, et le crime qui est enrichi. Les honnêtes gens n’envient point aux
Comédiens
une pareille fortune, ils n’y découvrent que de n
Est-il étonnant que la corruption du paganisme ait aussi favorisé les
Comédiens
qu’elle avait enfantés, et qui à leur tour par re
e Romain, naturellement grand, sage, vertueux, a toujours méprisé les
Comédiens
, et dans le temps même où la Grèce et l’Asie, por
rand Magistrat et grand Orateur, faisait beaucoup de cas de ce fameux
Comédien
, que le célèbre Baron, avait, dit-on, fait revivr
n de la même pensée, l’un par les paroles, l’autre par les gestes. Le
Comédien
n’était pas en reste avec l’Orateur. Roscius, qui
. Il est certain qu’un Gentilhomme qui aurait la bassesse de se faire
Comédien
, dérogerait et perdrait sa noblesse, qu’il devrai
es Requêtes (in L. 2. de his qui not. inf.), étend cette décision aux
Comédiens
qui n’exercent pas par un intérêt mercenaire (s’i
nces ; aucune famille n’a eu besoin de se faire réhabiliter. Tous les
Comédiens
ne sont que des roturiers, ils n’ont garde d’aspi
ssemblée. Que conclura-t-on de cette comédie en faveur de la noblesse
comédienne
? peut-on mieux prouver sa roture ? Le théâtre es
t, et n’en sont quelquefois que trop remplis, daignassent honorer les
Comédiens
de leur présence, de leur assiduité, de leurs app
en présence du Roi et dé toute la Cour, et ensuite par les meilleurs
Comédiens
qu’elle pouvait trouver. Brantôme (Histoire des D
e tragi-comédie de tout le nouveau Testament, et la fit jouer par des
Comédiens
, qui pour lui plaire, y mêlèrent une foule de rai
ramatiques des sujets de farce, mais qui la plupart plus dignes d’une
Comédienne
que d’une grande Princesse, ne font pas l’éloge d
ns. Je ne garantirais pas qu’il dit vrai : le mensonge coûte peu à un
Comédien
, dont la vie n’est qu’un mensonge perpétuel. Il p
des sentiments. Ce cas d’ailleurs est si rare ! Un homme de condition
Comédien
est un phénomène ; à peine s’en trouve-t-il d’une
faire en demeura là. M. Parfait dit là-dessus : « Si la profession de
Comédien
dérogeait à la noblesse, on n’aurait pas demandé
traitants de l’attaquer du côté de la profession ; la dérogeance d’un
Comédien
est personnelle, et ne passe pas à la famille, el
moins infâmes. La Bruyère dit (C. des jugements) : « La condition des
Comédiens
était infâme chez les Romains et honorable chez l
ce que les lois donnent également et généralement ces deux titres aux
Comédiens
(L. 23. C. de Nup. L. 1. de bis qui notant inf.).
e, où pour remédier à l’inconvénient de la roture et de l’infamie des
Comédiens
, on propose un expédient qui, je crois, sera peu
idée comique fournirait la matière d’une jolie pièce sous le titre du
Comédien
Gentilhomme ou de la Comédienne Demoiselle Les di
ière d’une jolie pièce sous le titre du Comédien Gentilhomme ou de la
Comédienne
Demoiselle Les divers rapports de l’Etat avec les
est qu’une ironie pour se moquer du théâtre, de la vanité de quelques
Comédiens
, et de l’imbécillité de leurs apologistes. Roderi
at assurément n’aurait pas fait un titre de noblesse de la qualité de
Comédien
, comme l’Arlequin de Berlin, et n’aurait pas invi
l’appelait par dérision l’Abbé Mondory (c’était le nom du plus fameux
Comédien
qui fût alors) qui doit prêcher ce soir au théâtr
sputait le prix, qu’il était bien sûr de gagner. Caligula rappela les
Comédiens
, que son prédécesseur avait chassés de Rome, et s
compte parmi les traits les plus marqués de sa folie, d’avoir fait un
Comédien
Préfet du Prétoire. Commode, Caracalla, en un mot
ns le beau panégyrique de ce Prince, Pline le loue d’avoir chassé les
Comédiens
de Rome, et inspiré au peuple le dégoût du théâtr
ce. C’était un reste de la vertu de la République. Il chassa tous les
Comédiens
de l’Italie (Tacit. L. 4. C. 13.). Il défendit au
sa dépravation et ses fureurs, interdit le théâtre, et ne laissa aux
Comédiens
que la liberté d’aller jouer chez les particulier
e pleine de grâce dans sa naïveté. On sait que Marc-Aurèle chassa les
Comédiens
de Rome, et les relégua dans quelque île de l’Hel
e l’Auteur, on y trouvera de très bonnes choses sur la comédie et les
Comédiens
de tous les temps. « Je t’envoie trois barques c
, se vit frappée du pied des fols, et les places armées de Truands et
Comédiens
! Rome, qui triomphait de tous les royaumes, d’el
guerre d’Afrique, et allant une fois dans les rues suivi de quelques
Comédiens
, Brutus, renommé Orateur, lui dit : « C’est grand
des soldats aux garnisons et frontières, et que Rome soit remplie de
Comédiens
! quelle vergogne que les Comédiens gagnent plus
ères, et que Rome soit remplie de Comédiens ! quelle vergogne que les
Comédiens
gagnent plus de bien avec leurs représentations q
temple de Diane d’Ephèse fut fait avec la confiscation des biens d’un
Comédien
. Quand Cadmus édifia la ville de Thèbes en Egypte
r public, etc. » Guevara (vie de Marc-Aurèle, C. 19.) prétend que les
Comédiens
furent chassés de Rome à l’occasion de quelque tu
Chapitre XVI. De la présentation des Poëmes aux
Comédiens
; de leur réception, & du choix de ceux qu’on
eption, & du choix de ceux qu’on joue dans les intervales. Un
Comédien
joue-t-il pour soi ? Si cela est, il peut jouer t
spectateur, le goût de celui-ci l’emporte avec raison sur le sien. Le
Comédien
peut être comparé en ce sens, au Médecin. L’un di
ne seroient bons qu’à lui-même ? C’est donc pour le spectateur que le
Comédien
joue. Il remplit cette obligation par son zéle, p
nt, & en saisissant les uns & les autres. S’il arrivoit qu’un
Comédien
, jouant une bonne pièce, ne le contentât pas, &am
ix des unes comme des autres. On lui a laissé à-peu-près le choix des
Comédiens
: & ceux-ci se sont arrogé le droit de recevo
ien ? Le public n’a pas même reclamé un droit, qui dans les mains des
Comédiens
, est la source de mille abus. L’amour propre dom
rs ont avec raison, de la répugnance à faire des démarches auprès des
Comédiens
, pour la réception de leurs Ouvrages ; & ils
ne les point faire, quand ils peuvent s’en dispenser. La conduite des
Comédiens
envers les Auteurs, est si indécente qu’elle soul
us les esprits. Les amateurs du Théatre, les plus zèlés partisans des
Comédiens
, les François, les Etrangers, tout dépose contre
é parmi nous jusqu’à la phrénesie. Mais celle-ci se tourne contre les
Comédiens
, dès que par des démarches indiscrétes, ils donne
’aversion pour le Théatre que nous aurons eu de goût pour lui. Si les
Comédiens
vouloient refléchir aux preuves, que le public le
e M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre, intitulé : Des
Comédiens
et du Clergé. Page 49 Chapitre II. Réflexions. s
9 Chapitre II. Réflexions. sur le titre de l’ouvrage, intitulé : Des
Comédiens
et du Clergé. Page 52 Notice sur le Ministère fr
nistère français en 1825. Page 87 Chapitre III. De la comédie et des
comédiens
chez les païens et chez les chrétiens. Page 101
Chapitre IV. Du Clergé, considéré comme fondateur et protecteur des
Comédiens
du troisième âge en France, et comme en ayant lui
e V. De la protection spéciale, sanctionnée par le Pape, accordée aux
Comédiens
du troisième âge, par les autorités, temporelle e
les autorités, temporelle et spirituelle. Page 120 Chapitre VI. Des
Comédiens
français rétablis à raison de leur profession, da
conséquence et du fanatisme de quelques prêtres ignorants, envers les
Comédiens
, mis en opposition à l’autorité du Pape, et à la
ctes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre les
Comédiens
français. Page 141 Chapitre IX. Des entreprises
temporelle séculière. Page 159 Chapitre X. De la protection due aux
Comédiens
par le ministère public, contre les entreprises d
e, de la part des prêtres qui se croient en droit d’anathématiser les
Comédiens
morts sans les secours spirituels de l’Eglise. Pa
tral, dans l’ordre social, et des dangers attachés à la profession de
Comédien
, sous le rapport des mœurs. Page 225 fin de la t
ères contenues dans ce volume. A. Adjuration de la profession de
comédien
, exigée par le clergé, page 75 ; ne peut avoir li
ien, exigée par le clergé, page 75 ; ne peut avoir lieu à l’égard des
comédiens
du troisième âge, qui sont institués par la puiss
ythologie, pag. 244. Basoche (clercs de la), pag. 106. Beauchateau,
comédien
, sa piété et sa bienfaisance, pag. 365. Beauvais
de l’Eglise apostolique et romaine, sont les premiers protecteurs des
comédiens
, pag. 164. Chalon-sur-Saone (procession de la da
lergé de France révolté, pag. 333. Clerge, seconde l’institution des
comédiens
en France, pag. 88 ; fournit la chapelle de la Sa
la Sainte Trinité, pour y faire jouer la comédie, pag. 91 ; paie les
comédiens
représentant les mystères, pag. 93 ; tolère que l
g. 99 ; remplit lui-même, dans les églises, des rôles d’acteurs et de
comédiens
, pag. 128 ; fait un abus de pouvoir, et commet un
clergé emploie deux poids et deux mesures dans sa conduite envers les
comédiens
; cette divergence tourne contre lui, par les pre
cardinaux, princes de l’Eglise, sont les protecteurs de nos premiers
comédiens
, pag. 164 ; l’abbé Perrin est lui-même directeur
gustins, tous prêtres de l’Eglise romaine, présentent des placets aux
comédiens
, pour en obtenir des aumônes, et ils promettent d
pe, qu’ils ont la politesse de nommer chère compagnie, pag. 175 ; les
comédiens
n’étant pas excommuniés dénoncés ne sont point so
ui promettent de prier Dieu pour leur chère compagnie, pag. 175 ; les
comédiens
n’étant pas excommuniés dénoncés, le clergé ne pe
ui ont été comediens, pag. 193 ; piété et bienfaisance de Beauchâteau
comédien
, pag. 365*. Conciles d’Elvire et d’Arles qui exc
rque, farceurs et bateleurs, pag. 66, 127 : Confreres de la passion,
comédiens
du troisième âge, voyez pèlerins. Contrat de mar
rs, histrions et bateleurs, pag. 66 ; ne peut plus être appliquée aux
comédiens
du troisième âge, pag. 131 et suiv. ; ils ne sont
toute puissance temporelle, pag. 335* et suiv. Jongleurs, espèce de
comédiens
, pag. 77, 81. L. Langres, les évêques de Langr
à l’évêque de Langres, pag. 323. Mere sotte, à Paris, association de
comédiens
et personnages de théâtres, pag. 99. Moliere, pa
, instituent des théatres de leurs propres deniers, et organisent les
comédiens
, pag. 168 et suiv. Papes des fous, élus dans cer
t les mystères et y joignent la farce au bout, ils sont l’origine des
comédiens
du troisième âge, pag. 85. Obtiennent des lettres
èdent leurs privilèges, pag. 103. Plaisantins et conteurs, espèce de
comédiens
, pag. 73. Poetes qui ont excellé dans la comédie
it que le clergé commet en demandant l’abjuration de la profession de
comédien
, instituée par nos lois civiles et par les diplôm
rince et en faisant le refus de sépulture, pag. 134, 138 et 143 ; les
comédiens
n’étant point excommuniés dénoncés ne sont pas pa
athédrale, pag. 285. Richelieu (le cardinal de) protège nos premiers
comédiens
, pag. 164. Rouen, procession de Gargouille et de
aintes, honorés par l’Eglise romaine, qui ont exercé la profession de
comédiens
, pag. 193. Saucisses et boudins mangés par les d
s et de l’âne, pag. 289. Sepulture (refus de) fait par le clergé aux
comédiens
, pag. 75 ; est un délit à l’égard des comédiens d
ait par le clergé aux comédiens, pag. 75 ; est un délit à l’égard des
comédiens
du troisième âge, qui sont institués par les lois
Chapitre XX. Suite des prétendus talents du
Comédien
& de la Déclamation théatralle. L es beau
’esprit & de travail. J’ai vû & l’on voit tous les jours des
Comédiens
, qui ont les mêmes gestes dans quelques pièces qu
Je sçais que la Comédie à produit de bons Auteurs. Mais s’ils étoient
Comédiens
avec de l’esprit, ils n’étoient pas gens d’esprit
ec de l’esprit, ils n’étoient pas gens d’esprit, parce qu’ils étoient
Comédiens
. Les Comédiens sont souvent admis chez les Grands
ils n’étoient pas gens d’esprit, parce qu’ils étoient Comédiens. Les
Comédiens
sont souvent admis chez les Grands, j’en conviens
, que les autres divertissemens. Mais dans cette supposition même, le
comédien
n’est qu’un organe artificiel, qui n’amuse que pa
la moindre émotion, ne lui pas faire tomber la navette des mains. Le
Comédien
n’est qu’un instrument dont le Poëte se sert pour
ribuerai mes plaisirs au maître habile qui le fait si bien parler. Le
Comédien
fait les fonctions d’un subalterne, comme un Bas-
aine, par les droits qui sont attachés à son grade. Ce que ne peut un
Comédien
, qui suit pas à pas un Poëte jusques dans ses éca
qu’on met au rang des libéraux, dont les maîtres travaillent comme le
Comédien
, à représenter l’ouvrage des autres. Telles est l
intres. Il y a une grande différence entre la gravûre & l’art du
Comédien
. De même que le Peintre n’applique ses couleurs q
réussi dans les sujets qu’ils ont imaginés, que dans les autres. Des
Comédiens
ont joué leurs Piéces. Mais nous l’avons déja dit
indifférent que l’art de déclamer soit exercé par d’Auteur ou par le
Comédien
. L’un est le pere, le maître absolu de son Poëme
le masque au visage. Il faudroit donc que tous les Auteurs se fissent
Comédiens
? Oui ; pour relever l’art de la déclamation. Mai
es dans l’état où elles sont, & ne prêtons point aux fonctions du
Comédien
, un lustre qu’elles n’ont pas. Que ceux d’entr’eu
les machines de l’Opéra, dont le jeu cause une si douce surprise ? Le
Comédien
est au Théatre François pour former les prestiges
piéce bien faite, soit belle & puisse plaire sans le secours des
Comédiens
, & hors de la représentation. Il ne faut qu’a
parfait est celui qui paroît le moins. On voit encore par-là, que le
Comédien
fait moins pour les Poëmes, que ceux-ci pour lui.
noît mieux que le Poëte. Ainsi la déclamation, qui est le domaine du
Comédien
, est presque inconnue au Poëte. Donc le Comédien
ui est le domaine du Comédien, est presque inconnue au Poëte. Donc le
Comédien
est aussi nécessaire au Poëte que celui-ci à celu
ui peint le combat de divers sentimens, seront-elles mieux connues du
Comédien
que de lui-même ? Il dira, en composant : l’Acteu
sentir les beautés de cette expression ? Le spectateur les doit-il au
Comédien
, ou au Poëte ? Les meilleurs d’entre ceux-ci sent
e, que cet Auteur « dit encore, que, maître de son sort, il se feroit
Comédien
demain, si on vouloit lui répondre des succès de
ne doivent point enyvrer une ame comme la sienne, comparons encore le
Comédien
à un Cavalier qui court bien sur un excellent che
ela vaut-il la peine qu’on brigue avec tant d’ardeur la profession de
Comédien
? De même que le Mécanicien ne paroît que dans se
i le poëte dramatique seroit presque dans l’oubli, sans le secours du
Comédien
. Nous avons déjà dit que les bonnes Tragédies se
evancé les applaudissemens du parterre ? Enfin, insistera-t-on, si le
comédien
représente l’ouvrage du Poête, celui-ci ne retrac
r ; & c’est un mérite de plus. Arrive-t-il rien de semblable aux
Comédiens
? Peuvent-ils s’écarter des idées de leurs Amateu
Chapitre V. Procès des
Comédiens
. LEs Sieurs Lonvai, Palissot, Mercier, Hennio
onvai, Palissot, Mercier, Hennion ont des procès en regles contre les
Comédiens
. Leurs mémoires & des consultations d’Avocats
olides ; vues sages, pour la police des Spectacles, la discipline des
Comédiens
, la gloire des Lettres, l’émulation des Auteurs d
rnée Lacédémonienne : il présenta sa piece, selon les réglemens, à un
comédien
, pour examiner si elle pouvoit être lue à l’assem
pour examiner si elle pouvoit être lue à l’assemblées. Autrefois les
Comédiens
se rendoient chez Corneille, chez Moliere, qui do
tion, & fit imprimer son drame, qui fut fort bien reçu. Alors les
Comédiens
promirent de la représenter : mais, pour justifie
écorations se font aux dépens de l’auteur, & qu’elles restent aux
comédiens
, qui en tirent leur profit, & les font achete
reprend, on la joue bien. 2° On a construit de petites loges que les
comédiens
se réservent, dont le produit n’entre pas dans la
t. Autre chicanne. Le sieur Lonvai porte son affaire au Châtelet. les
Comédiens
la font évoquer au Conseil, & renvoyer aux pr
s des sentences du Châtelet, d’arrêts du Parlement sur les procès des
Comédiens
: ils ont même un conseil d’Avocats & Procure
ice. Tout cela peint parfaitement l’orgueil & la mauvaise foi des
comédiens
, & la servile bassesse des auteurs, qui se me
squ’elle dépend de leur caprice & de leur avidité ; & que les
comédiens
soient des ames bien peu honnêtes pour voler leur
r cette question par rapport à lui. Les sentimens sont partagés : les
comédiens
établis sont pour l’exclusion, ceux qui voltigent
de guerre, pour faire plus de ravage ? Le privilége exclusif rend les
comédiens
maîtres absolu des pieces nouvelles, qu’ils reçoi
éatre. Qu’est-ce, dit-il, que le Théatre de la Nation ? Est-ce vingt
Comédiens
qui se succèdent (quatre ou cinq cens spectateurs
e Trévoux, Avril 1775, fait le détail d’un grand orage qui menace les
Comédiens
François. L’empire qu’ils ont usurpé sur les aute
t. Ce grand différent, qui lui-même est une farce, ne regarde que des
comédiens
& des comédies : la manière de le terminer la
bien frivoles, encouragé par le public, & toujours refusé par les
comédiens
, se plaint sur un ton tragique que ces abus crian
(les Courtisannes) : sujet que le vice protège. Il l’a présentée aux
comédiens
; quelques-uns l’ont reçue avec enthousiasme, la
pluralité l’a rejettée comme indécente (elle doit bien l’être, si les
comédiens
la trouvent telleà, malgré les remontrances d’un
d’un ouvrage. (Comme si, sans attendre la censure des magistrats, les
comédiens
pouvoit recevoir & jouer des pieces obscènes
ervées.) Palissot eut recours au magistrat qui, moins délicat que les
comédiens
( credat judeus appella ), l’a approuvée. Les com
licat que les comédiens ( credat judeus appella ), l’a approuvée. Les
comédiens
[tant est grande la modestie des Lucreces !] l’on
rejettées par les magistrats, pour leur indécence. Qui vit jamais les
comédiens
, plus séveres que la Police, trouver indécent ce
l’auteur gagne son procès, qu’aucun Juge puisse ni veuille forcer les
comédiens
à se jouer eux-mêmes, peindre sur leur Théatre le
re siecle. L’impression & la publicité de cette piece mettent les
Comédiens
dans la nécessité de la représenter, ne fût-ce qu
onnes qui ont cru s’y reconnoître ont jetté les hauts cris, jusqu’aux
comédiens
, gens peu en droit de se plaindre de la censure,
en plusieurs langues, peut-être par lui-même, il en présenta une aux
comédiens
qui fut enfin reçue contre vent & marée, aprè
ec lui, & on a pris pour prétexte quelque ouvrage qui attaque les
comédiens
. Il invoque la voie juridique, il a consulté des
mé d’une consultation, comme le sieur Calhava d’une approbation : les
comédiens
s’embarrassent aussi peu des Avocats que des Magi
amais pensé. A l’exemple de Palissot, les voies juridiques contre les
comédiens
, inconnues jusqu’ici, deviennent à la mode. Le si
es fausses, & de principes de libertinage & d’irréligion. Les
comédiens
seroient louables de refuser ces pieces par ce mo
le trop véridique M. Mercier a la témérité de dire, Nosseigneurs les
Comédiens
doivent être subordonnés à l’Auteur : ils tyranni
ernement a raison de laisser subsister l’infamie prononcée contre les
comédiens
, l’honnêteté publique l’exige ; c’est la loi de t
ps, fondée sur l’opinion universelle. En embrassant la profession, le
comédien
s’y assujettit, &c. Que deviennent les apolog
pour demander justice, & par-là il immortalise leur registre. Les
comédiens
sont fort glorieux de ce procès. Jamais on n’avoi
tion soit biffée, avec dépens, dommages & intérêts ; défenses aux
comédiens
de plus à l’avenir en prendre de pareilles, &
ès avoir prélevé les frais ordinaires . Le mot de recette, disent les
comédiens
, ne doit s’entendre que de ce qui se reçoit à la
s vont à deux cens mille francs, faites-nous-en part. Non, disent les
comédiens
; cette somme ne se reçoit pas à la porte, notre
e dans tous les siecles & chez tous les peuples, la profession de
Comédien
fut une profession noble & honnête ; qu’on a
e luxe, la dissolution, c’est d’engager le Gouvernement à combler les
Comédiens
d’honneurs & de richesses. Quand le sieur Me
iter en vos écrite chaque vers d’attentats , &c. Mais comment les
Comédiens
ont-ils tardé si longtemps à se plaindre ? Les cr
a tragédie des Arsacides. Il y a trente ans qu’elle fut présentée aux
comédiens
, approuvée & reçue : mais, je ne sai par quel
ssi : il falloit s’y attendre, quelque bonne qu’elle puisse être. Les
comédiens
sont vindicatifs autant que bizarres, & ce qu
onstance & la bizarrerie, la désobéissance & la hardiesse des
comédiens
sont inexcusables, de s’obstiner pendant trente a
u la malignité d’appliquer aux Magistrats amateurs du Théatre que les
comédiens
ont voulu ménager. Pensez-vous que des jeux du c
e. Malheureusement les circonstances du temps & du procès fait au
comédiens
les ont mis de fort mauvaise humeur : dans ce mêm
neille des actrices. Il est singulier qu’il reste si peu d’esprit aux
comédiens
, malgré tout ce qui leur passe par les mains. No
diens, malgré tout ce qui leur passe par les mains. Nous sommes plus
comédiens
que ceux qui montent sur le Théatre : ils ne joue
er rôle est celui dont on s’acquitte le plus mal. Il est vrai que les
comédiens
, après avoir paru sur la Scène viennent dans le m
ui feroit rire, s’il n’intéressoit la Religion : le fils de Veronese,
comédien
italien, se dit voué à Saint François, & port
vice, l’autre à la pénitence, ne peut trouver grace qu’aux yeux d’un
Comédien
. Mémoire et consultation, Pour le sieur Merci
édien. Mémoire et consultation, Pour le sieur Mercier, contre les
Comédiens
. Il s’est élevé un Tribunal qui s’arroge le dr
e & la vertu ont seuls droit de prendre place, c’est la Troupe de
Comédiens
Français ; établie pour être l’organe des Auteurs
t si notoire, qu’il est indifférent de le publier ou de le taire. Les
Comédiens
Français ont absolument perdu de vue, & ce qu
roit gardé le silence que sa modération lui a toujours imposé, si les
Comédiens
, enhardis sans doute par son caractere de douceur
ancien, & sur l’intérêt respectif du public des auteurs & des
Comédiens
: le sieur Mercier s’empressa d’en user. Le 22 dé
e 22 décembre de la même année 1773, il se présenta à l’assemblée des
comédiens
, & se fit inscrire sur les registres pour la
. « Monsieur, votre lettre datée du 4 Mars, & adressée à Mrs. les
Comédiens
Français ordinaires du Roi, a été lue hier à leur
ait jetté dans ses différent écrits quelques vérités désagréables aux
Comédiens
: mais il n’a fait en cela qu’user d’un privilege
agent avec le Public ; & la seule vengeance qu’il convenoit à des
Comédiens
d’en prendre, étoit de se corriger. Quoiqu’il en
l n’a jamais avoué, qui ne porte pas son nom, a-t-il pu autoriser les
Comédiens
à prendre contre lui une délibération de cette es
i a pris lecture du Mémoire ci-dessus, est d’avis de ce qui suit. Les
Comédiens
, comme tous les individus, comme tous les corps d
èglement. Il contient 68 articles. Le 9 juin de l’année suivante, les
Comédiens
se retirerent en l’Etude de Me. Sauvigni, Notaire
sanction de l’enregistrement, & une loi conventionnelle pour les
Comédiens
, par l’adoption qu’ils en ont faite dans leur act
seront soumis, refuser celui qui lui aura été destiné , art. 53. Les
Comédiens
seront tenus de jouer les pieces reçues dans le t
liv. l’hiver, & 800 liv. l’été : alors la piece appartiendra aux
Comédiens
, art. 59. Il résulte de ce règlement, 1° que les
endra aux Comédiens , art. 59. Il résulte de ce règlement, 1° que les
Comédiens
ne peuvent se dispenser de jouer les pieces qu’il
uelque sorte au rang des propriétés civiles. Ainsi à l’instant où les
Comédiens
ont reçu la piece du sieur Mercier, il s’est form
i veille à l’exécution des engagemens, réclame donc en sa faveur. Les
Comédiens
font bien plus que de manquer à leurs engagemens
ne porte pas son nom ; &, tout à la fois juges & parties, les
Comédiens
lui imposent la nécessité d’une justification. Pe
notamment des articles 41, 42, 43, 45 & 46 : en consequence, que
Comédiens
Français soient tenus de jouer sa piece reçue le
possible que le sieur Mercier compte désormais sur l’impartialité des
Comédiens
, on le croit fondé à demander en outre que le jug
al & au développement du génie : ils verront dans la conduite des
Comédiens
envers le sieur Mercier, l’infraction la plus sol
Mémoire à consulter, Pour le sieur Mercier, Palissot contre les
Comédiens
. Si quelque chose pouvoit avilir aux yeux de l
’espece de correspondance forcée qui s’est établie entr’eux & les
Comédiens
. Autant cette correspondance étoit honorable pour
de la Scène, les Auteurs dramatiques ont acheté les complaisances des
Comédiens
par un abandon de leurs droits, qui n’a d’exemple
est venu : un cri universel s’éleve contre la conduite audacieuse des
Comédiens
. Ces puissances fantastiques sont à la veille d’é
éparé cette révolution. Le Public a été indigné de voir une troupe de
Comédiens
, non-seulement consigner dans ses registres une d
l’indépendance de cette singuliere excommunication prononcée par des
Comédiens
, un Jurisconsulte éclairé a tracé au sieur Mercie
n des Tribunaux. Le samedi 11 mars, cet Auteur a lu à l’assemblée des
Comédiens
une piece nouvelle intitulée, les Courtisannes ou
ifficulté le 18 mars, & le lundi 20, il l’a notifiée lui-même aux
Comédiens
. Pour achever de les mettre dans leur tort, il a
l a prononcé dans leur assemblée un discours plein de modération. Les
Comédiens
auroient dû savoir quelque gré à un Homme de Lett
rature & l’intérêt des mœurs, demander justice de la témérité des
Comédiens
. Il prie son Conseil de l’éclairer sur les voies
de Montenoi. Discours prononcé par M. Palissot, à l’assemblée des
Comédiens
; le Lundi 20 Mars 1775. Je ne sacrifieraî pas
s prononcé par le sieur Palissot le 20 mars dernier à l’assemblée des
Comédiens
; 3°. un Exemplaire de la Comédie des Courtisanne
du Magistrat ; 4°. un Exemplaire aussi imprimé du Règlement pour les
Comédiens
Français, enregistré au Parlement le 7 septembre
d’une telle importance fussent abandonnés au caprice d’une troupe de
Comédiens
, qui peut ne pas avoir l’idée de toute leur valeu
de leurs droits. On sait combien ces droits ont été sacrifiés par les
Comédiens
, & qu’elle effrayante énumération l’on pourro
s de la représentation d’un ouvrage devenu si nécessaire ? Quoi ! des
Comédiens
, par humeur ou par caprice, auroient le droit de
ient le droit de se montrer rebelles à l’institution du Théatre ? Des
Comédiens
pourroient contrarier les vues de l’Administratio
nner au Poëte comique des vices échappés à la sévérité des loix ? Des
Comédiens
, abusant du mot de décence, prendroient l’indécen
ssimuler les inconvénieus sensibles qui résultent de l’empire que des
Comédiens
se sont arrogés sur les productions des Ecrivains
e l’Approbation de la Police. Cette condition interdit évidemment aux
Comédiens
toutes discussions sur la décence des ouvrages qu
nt chargé de veiller à cette pureté dans tous les Ecrits publics. Les
Comédiens
n’avoient donc aucune raison d’opposer au sieur P
à la Cour, & d’y conclure à ce qu’il soit défendu à la Troupe des
Comédiens
Français de passer les bornes de son Règlement en
tres) ; & à ce qu’il soit également défendu à la Troupe des mêmes
Comédiens
de prononcer à l’avenir sur les convenances moral
ande Police & conservateur des Mœurs, de réprimer la témérité des
Comédiens
, & de venger l’autorité qu’ils ont méconnue.
Conclusions générales. Les
comédiens
du troisième âge, ayant reçu leur institution du
législation du pays ; Le refus de sépulture, fait par le clergé aux
comédiens
, est encore un délit manifeste et réel, puisque c
l’outrage est non seulement fait à la personne et à la profession du
comédien
décédé, mais encore aux autorités suprêmes qui on
er aient été excommuniés, dénoncés dans les formes, et que jamais les
comédiens
du troisième âge ne se sont rencontrés dans cette
atégorie ; Le clergé de France est d’autant moins fondé à frapper les
comédiens
de ses sentences exterminatoires, qu’il a lui-mêm
r création les prêtres ont rempli des rôles dans les mystères que les
comédiens
représentaient ; que les obscénités, les scandale
culière a fait défendre aux prêtres de remplir désormais des rôles de
comédiens
, et à ceux-ci de ne plus prendre leurs sujets de
religion ; Le clergé, dans l’animadversion qu’il témoigne contre les
comédiens
, signale son ignorance, son injustice, son ingrat
rs, les augustins demander l’aumône par placet, et la recevoir de nos
comédiens
; on a vu les lettres où ces mêmes religieux, prê
ne, promettaient de prier Dieu pour la prospérité de la compagnie des
comédiens
. Comment des prêtres peuvent-ils prier Dieu pour
vent ? Voilà ce que des théologiens devraient expliquer ! On a vu des
comédiens
enterrés dans nos églises, tandis que d’autres n’
btenir de places dans nos cimetières ; et l’on voit journellement nos
comédiens
entrer dans nos temples, participer même aux exer
us les souverains de la chrétienté ayant institué des théâtres et des
comédiens
dans leurs Etats, pour le plaisir et l’instructio
TRE V.De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux
Comédiens
du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et
née 789, qui rangeait au nombre des personnes infâmes cette espèce de
comédiens
histrions auxquels il n’était pas permis de teste
omettait en exerçant la profession d’acteur, ou, si on veut, l’art du
comédien
: et cet art se trouvait avili même par les pèler
théâtrale, de concert, pour ainsi dire, avec des ecclésiastiques, les
comédiens
cessèrent véritablement d’être anathématisés, et
ofession. On doit faire attention à ces différentes manières dont les
comédiens
sont considérés dans les canons et décrets des sa
rouve ici la preuve, s’il était nécessaire, qu’il y avait des prêtres
comédiens
, et de l’autre, que les pèlerins et les confrères
ts et sanctionné par le pape. L’autorité séculière, en protégeant les
comédiens
d’une façon spéciale, ne devait jamais être expos
ins transférèrent les théâtres hors des églises, et ils soumirent les
comédiens
français à de sages règlements de police ; ils fi
firent construire de magnifiques salles de comédie, ils créèrent des
comédiens
qui furent salariés et pensionnés, ils les comblè
ses, que la protection spéciale de l’autorité séculière en faveur des
comédiens
a reçu la sanction de l’autorité du souverain pon
rêtres n’y exigent point des acteurs l’abjuration de la profession de
comédien
pour les faire participer aux sacrements et aux p
crédit qu’ils ont usurpé, pour faire éprouver de temps en temps, aux
comédiens
français, des affronts non mérités. Ces avanies a
crés de la légitimité. Les mesures fixes que je réclame en faveur des
comédiens
français, ne sont point contraires au principe de
se, en parlant de notre religion. La question concernant la cause des
comédiens
, se trouve réduite à un seul point facile à compr
que le prêtre qui exige d’un acteur l’abjuration de la profession de
comédien
, témoigne par là même qu’il blâme tout à la fois
ujourd’hui par leurs lumières et leur équité, se convaincront que les
comédiens
et la comédie ont été transférés d’une manière ho
rs amitiés, etc. La peine de l’infamie se fait sentir partout, et les
Comédiens
, en qui la loi en imprime la tache, la trouvent s
in de la sagesse et de la décence l’ont planté. 1.° La loi défend aux
Comédiennes
toutes les parures riches et distinguées, les dia
iner les raffinements du luxe et de la vanité des femmes, surtout des
Comédiennes
? Ces sages lois n’ont plus lieu parmi nous ; à l
émulation les femmes du monde rougiraient de ne pas ressembler à des
Comédiennes
; oseraient-elles paraître dans une loge, dans un
s lois, faites pour tous les états, ont une application naturelle aux
Comédiens
, soit par rapport à leur état et à leur personne,
istinguer par leurs excès. On pourrait de même ne les souffrir qu’aux
Comédiens
, ce serait peut-être un moyen de corriger les aut
livrées et d’être distingué par des parures déshonorantes. Habillé en
Comédienne
! on en rougirait sans doute, si le vice ne ferma
le vice ne fermait les yeux. Second effet. L’horreur qu’on a pour les
Comédiens
est si grande, qu’on ne souffre pas même leur por
amus. » (L. 4. C. de Spectaculis Lib. 11.) Pour diminuer la honte des
Comédiens
, Marmontel, dans son apologie, la met sur le comp
apologie, la met sur le compte de l’esclavage : « A Rome, dit-il, les
Comédiens
étaient esclaves ; la condition d’esclave était i
claves ; la condition d’esclave était infâme, par conséquent celle de
Comédien
. ». Cet amateur du théâtre n’est dans cet occasio
ssent l’infamie, on n’y trouvera jamais l’esclavage. La profession de
Comédien
n’était pas plus attachée à la servitude ; on n’y
aves, parce que ne trouvant personne qui voulût s’avilir jusqu’à être
Comédien
, on était obligé de se servir de ces malheureux q
ur naissance, mais au vice de leur état. Il n’est pas même permis aux
Comédiens
d’avoir des chaises, ni de s’asseoir dans un lieu
lar. Codex Theodosianus L. 15.), par la raison, dit Godefroy, que les
Comédiens
sont ce qu’il y a de plus méprisable dans la popu
pporte qu’Abdala, trente-unième Calife, chassa de tout son empire les
Comédiens
Grecs qui commençaient à s’y répandre. Il n’a pas
n peut en conclure que les voisins sont en droit de faire déloger une
Comédienne
, et la police sur leurs plaintes ne manque point
ctrices ont moins d’éducation qu’à Paris. Cependant à Paris même, les
Comédiens
éprouvèrent en corps de pareils affronts lors de
ne à une grosse amende celui qui prend chez soi ou amène ailleurs une
Comédienne
, comme l’action la plus contraire à l’honnêteté p
itur injuria non putatur, locus defendit excessum. » Le commerce des
Comédiens
est regardé par les lois comme si dangereux, qu’i
e ceux qui leur louent leurs maisons ? Dans la plupart des villes les
Comédiens
n’ont pas de logement, ils louent, comme ils peuv
ue que Tibère défendit aux Sénateurs d’entrer même dans la maison des
Comédiens
. Ces lois sont peu nécessaires pour les honnêtes
Ces lois sont peu nécessaires pour les honnêtes gens ; les mœurs des
Comédiens
sont si généralement décriées, que ce serait se d
Aristote, dans ses problèmes (Sect. 20. N. 20.), demande pourquoi les
Comédiens
ont toujours de mauvaises mœurs, comme il avait d
olter les idées de vertu que la religion répandit. Mais les mœurs des
Comédiens
ne changèrent pas. Sous le voile forcé d’une mode
e changèrent pas. Sous le voile forcé d’une modestie superficielle un
Comédien
fut toujours un mauvais Chrétien, si même il peut
se et de Justinien, sous un titre qui en est l’abrégé, en mettant les
Comédiens
sur la même ligne que tout ce qu’il y a de plus c
ndulgents pour le théâtre fuient du moins et détestent la société des
Comédiens
, et ne souffrent pas que leurs enfants et leurs d
par lui-même, et personne qui ne donne d’abord pour exemple celui de
Comédien
. Sa corruption est si notoire, que la charité la
ième effet. Il est défendu, comme un crime énorme, de rien donner aux
Comédiens
(C. Donare 7. et les suiv. Distinct. 86.). Ce can
elles n’étaient débitées avec tout le sérieux des Jurisconsultes. Les
Comédiens
, dit Turecrematal, sont des oiseaux de proie qui
ésents que l’on fait aux femmes prostituées, et ce que l’on donne aux
Comédiens
. » Les Comédiens étant tolérés dans le royaume, p
ait aux femmes prostituées, et ce que l’on donne aux Comédiens. » Les
Comédiens
étant tolérés dans le royaume, peuvent donc, quel
tre par Marmontel, qui fait une pathétique exhortation de fournir aux
Comédiennes
un revenu honnête, un état d’aisance, où elles pu
de suite ; car toutes les donations, même par testament, faites à des
Comédiennes
, sont absolument interdites et cassées par les lo
na parjurii in eum convertenda qui exigit. » (L. 23. C. de Nupt.) Les
Comédiens
ayant toujours été regardés comme des esclaves ve
ion des infidèles, et il est tout à fait indécent qu’un Chrétien soit
Comédien
: « Consideratio sacratissimæ religionis et chris
ôt on alla plus loin, on permit (L. 2. ibid.) à toutes les filles des
Comédiennes
, qui bien différentes de leurs mères, voudraient
Quoique éloignée du théâtre, ses vices font voir qu’elle est toujours
Comédienne
de cœur ; car Comédienne et prostituée, dit cet A
re, ses vices font voir qu’elle est toujours Comédienne de cœur ; car
Comédienne
et prostituée, dit cet Auteur, sont deux choses t
t que l’Etat et le Roi doivent prendre à retenir dans les troupes des
Comédiens
des personnes aussi distinguées par leur naissanc
xistera de théâtre. Voici une déclaration de Louis XIII en faveur des
Comédiens
, qu’on fait sonner bien haut. Je ne l’ai trouvée,
ibitions et défenses par ces présentes, signées de notre main, à tous
Comédiens
de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d’
ue notre volonté soit religieusement observée ; et en cas que lesdits
Comédiens
contreviennent à notre présente déclaration, nous
grandes peines que l’amende et le bannissement. Et en cas que lesdits
Comédiens
règlent tellement les actions du théâtre, qu’elle
arrêt qui y condamne. Il est donc vrai, aux termes de l’édit, que les
Comédiens
sont infâmes de droit ; mais ne pouvant être trai
nt vraie, ne fait donc que confirmer la loi générale de l’infamie des
Comédiens
, et ordonner au Juge de la leur déclarer juridiqu
. Quant aux deux mots qui semblent faire l’éloge de la profession des
Comédiens
, innocemment et utilement pour divertir le peuple
pour le Cardinal qui prétendait pouvoir être innocemment et utilement
Comédien
pour divertir la Cour et le peuple des occupation
jamais avisé de les déclarer innocents, encore moins la profession de
Comédien
, que toutes les lois civiles et canoniques sans e
’assistance aux spectacles et à plus forte raison contre le métier de
Comédien
, qu’elle a toujours anathématisé et privé des sac
e, que l’Eglise n’a point changé de sentiment ni de conduite, que les
Comédiens
ont été toujours regardés avec le même mépris, pr
toient tenus auparavant en Occident. Ce Concile défend de recevoir un
comédien
qui veut se faire chrétien, si auparavant il n’a
Arles en 314, confirmé par le Pape St. Sylvestre, Excommunie tous les
Comédiens
.2 Les Constitutions Apostoliques, qui peuvent av
ieme Concile Général tenu à Constantinople, en 680, condamne tous les
Comédiens
& leurs spectacles. Si quelqu’un, dit ce Con
est le premier de Latran en 787) défend aux fidéles de fréquenter les
Comédiens
, & veut qu’on punisse les refractaires.5 Pho
t, que l’Eglise défendoit aux Chrétiens les jeux & les danses des
Comédiens
sur le Théatre. Zonare, autre écrivain du méme Si
ise condamne toutes les danses, & les comédies des farceurs &
Comédiens
. L’Eglise d’Occident n’a point eu une autre disci
amp;c. Ne sélevent pas avec moins de force, contre les Comédies &
Comédiens
. On feroit un volume de tout ce qu’ils ont dit su
d avec les loix ecclésiastiques. L’Empereur Justinien déclare que les
Comédiens
sont infames. La loi de Valentinien du onze fevri
du onze fevrier 371, nous apprend non seulement que la profession de
Comédien
étoit infame, même parmi les Païens ; mais enco
ur ordonna à la fin de septembre de la même année, que les filles des
Comédiens
ne pourroient être désormais obligées de suivre l
nne que, si ces filles viennent à faire des actions plus dignes d’une
Comédienne
, que de la pureté du Christianisme, elles seront
preuves. Les Apologistes du Théatre, les partisans de la Comédie, les
Comédiens
eux-mêmes en conviennent. M. Iraïl, zélé défenseu
Réligion & la Législation ont toujours réprouvé la profession de
Comédien
. L’Encyclopédie ne s’explique pas moins claireme
Encyclopédie ne s’explique pas moins clairement, tom. 3. Pag 671. Les
Comédiens
le supposent dans leurs requêtes de 1696 & 17
de la Motte, Avocat au Parlement de Paris, & fameux partisan des
Comédiens
, en fit de même en 1761. En un mot, la doctrine d
u chapitre 4. de la trenteneuvieme année d’Elisabeth ordonne, que les
Comédiens
… Seront apprèhendés, réputés fripons… Et encourr
obtenu de sa Majesté la Reine Elisabeth, la permission de chasser les
Comédiens
de la ville de Londres & de ses dépendances.
; une misérable folie, miserabilis insania. St. Augustin compare les
Comédiens
à des femmes publiques : publicæ turpitudinis pr
p; les Magistrats, Principes & Magistratus &c. à chasser les
Comédiens
, & à défendre aux hôtelliers & à tous aut
ns acquis par une voie criminelle, il met sans exception, le gain des
Comédiens
au rang de celui des prostituées. Quædam verò di
s-sur-Marne en 1649, & de Troyes en 1660 défendent d’admettre les
Comédiens
pour parrains. Ad hoc munus non admittat Comœdos
admittat Comœdos. A l’article de Patrinis, Celui de Paris places les
Comédiens
au nombre des Excommuniés dénoncés . Celui d’Aux
des Excommuniés dénoncés . Celui d’Auxerre, aprés avoir associé les
Comédiens
aux hérétiques dénoncés &c. Ajoute que toute
sans péché, jusqu’à ce qu’ils aient renoncé à cette profession, comme
Comédiens
. Celui d’Auch, imprimé à Paris en 1701, ordonne
à Paris en 1701, ordonne de refuser la sépulture ecclésiastique aux
Comédiens
qui meurent, sans donner des preuves d’une vérita
imprimé en 1780, contient encore ce qui suit : L’Eglise condamne les
Comédiens
, & croit par-là défendre assez la Comédie ; l
ue en est constante. Les ordonnances de Paris en 1674. Regardent les
Comédiens
comme des gens manifestement infames, & ordon
est mort l’an 100.) veut qu’on chasse de l’assemblée des fidéles, les
Comédiens
, qui ne voudroient pas renoncer à leur profession
stit cap. 32. Le Pape St. Sylvestre, mort en 335. excommunie tous les
Comédiens
. Le St. Pape Gelase ne negligea rien pour faire c
public. Innocent XII. & Clement XI. rejetterent les requêtes des
Comédiens
François. Benoit XIV, un des plus grands Papes qu
du lecteur, les Loix ecclésiastiques & civiles, qui déclarent les
Comédiens
infâmes, & dèfendent aux fidéles d’assister à
nom de ses Théologiens. L’Eglise , dit ce grand Prélat, condamne les
Comédiens
, & les prive de la sépultûre ecclésiastique.
ontre ceux qui fréquentent les Théatres, les mêmes censûres, dont les
Comédiens
ont toujours été frappés, c’est que, comme le dit
e que respectable, faisoit représenter dans son Château, (non par des
Comédiens
, mais par des personnes de condition qui alloient
nt, quand elles ne seront pas corrigées ? Seconde vérité. Les
Comédiens
ont toujours été, & sont encore excommuniés.
istianisme, d’y assister. Et 2° l’infamie, dont les Loix ont noté les
Comédiens
. Double difficulté, que d’Aubignac n’a point levé
iter le naufrage commun, que le Rédacteur des articles, Comédie &
Comédien
, dans le 6me volume du Grand Vocabulaire François
& ne pouvant nier l’éxistence des foudres de l’Eglise contre les
Comédiens
, que nous trouvons clairement consignées dans les
ce monde, que le peu de considération que l’on a parmi nous, pour les
Comédiens
. Cela est, sans doute, fondé sur d’anciennes cons
ns des tems réculés ; mais qu’étoit-ce alors que le Théatre & les
Comédiens
? des Jongleurs, des Troubadours, qui donnoient a
e vous faire voir, qu’il est faux, que les loix, qui excommunient les
Comédiens
, n’aient eu pour objet, que les Histrions des tem
ours, qui donnoient des farces grossieres &c, furent nos prémiers
Comédiens
, dans le quatorzieme Siécle, selon les mémoires d
on, dans le quinzieme siécle, sous Charles VI & VII Nos prémiers
Comédiens
furent des Troubadours, des Jongleurs , dit l’Enc
sion ne pouvant plus jouer leurs piéces, céderent la place à d’autres
Comédiens
, qu’on nomma, enfans sans souci. Ils représentere
nté sur le Trône, il infecta le Royaume de farceurs, il fit venir les
Comédiens
Italiens, surnommés Gilosi, lesquels, au rapport
« le luxe, dit cet Auteur, appella du fond de l’Italie, une bande de
Comédiens
surnommés Li Gilosi, dont les piéces toutes d’int
s peine de dix mille livres d’amende. » Il est donc constant, que les
Comédiens
voisins du dix-septieme siécle, n’enseignoient qu
icieuses leçons d’impudicité. Il est donc incontestable, que tous les
Comédiens
, sans distinction, avoient toujours été, & ét
encore ils l’augmentoient. Ils gâtoient l’esprit & le cœur . Les
Comédiens
n’étoient donc pas moins dangéreux au commencemen
izieme. Aussi étoit-ce encore un principe certain alors, que tous les
Comédiens
étoient excommuniés.. Mr. Fagan, grand Apologiste
core, en 1630, à révoquer en doute les foudres de l’Eglise contre les
Comédiens
sans distinction. François Delmonaco cité pag. 21
me un principe incontestable. Ce qui prouve encore , dit-il, que les
Comédiens
, même de nos jours, péchent mortellement, c’est q
17. Personne n’étoit plus intéressé à les nier, ces censures, que les
Comédiens
eux-mêmes. Cependant bien loin d’en douter, ils p
solution d’une censure, quand en n’en est pas l’objet ? Cependant les
Comédiens
de France sollicitent, & se croient en droit
uet est aussi garant, quand il dit, dans ses maximes &c. que les
Comédiens
ont toujours été frappés des censures de l’Eglis
respectable antiquité… Plusieurs Rituels, même modernes, mettent les
Comédiens
au nombre des excommuniés ; & dans les Diocés
erver dans toute leur rigueur, les loix canoniques portées contre les
Comédiens
… sans distinction. Confer. d’Angers pag.551, 552.
velles observations, au sujet des condamnations prononcées contre les
Comédiens
, ne peuvent en disconvenir : enfin les Encyclopéd
. 671. Voici comme ils s’expriment… « L’Eglise Romaine excommunie les
Comédiens
& leur refuse la sépulture Ecclésiastique, s’
endre, sous les yeux de la Cour, de se déclarer pour la profession de
Comédien
, & de la faire enfin relever, en partie, des
ier l’infamie, dont elle est couverte, ni l’excommunication, dont les
Comédiens
de tous les tems ont toujours été l’objet ; mais,
mais, forcé d’en convenir, il soutient dans sa consultation, que les
Comédiens
étant déclarés infames par les loix civiles, l’Eg
nce qu’il en tire… « Ainsi l’infamie prononcée par la Loi contre les
Comédiens
, les mettroit à couvert de l’excommunication de l
it d’acteur de la Comédie, y est audacieusement décidée en faveur des
Comédiens
… En abusant des maximes sages, & confondant l
t, dans sa collection des décisions de Jurisprudence, en 1768, au mot
Comédien
, dit, que la distinction, que quelques personnes
dien, dit, que la distinction, que quelques personnes font entre les
Comédiens
François & les Italiens, est regardée avec dé
ble à plus forte raison, de dire, que l’Eglise n’a excommunié que les
Comédiens
des tems reculés. L’Assurer, c’est ignorance, dit
ies, qu’en époques, qu’en mensonges, qu’en dissimulations. L’état de
Comédien
, disent-ils pag. 671. prendra nécessairement dan
ment pas fixé à l’époque de l’arrêt, que nous venons de citer. « Nos
Comédiens
, ajoutent-ils au même endroit, sont les hommes,
p; éclairée, qui n’a pas dédaigné d’inhumer à Westminster, la célébre
Comédienne
Olfilos, à côté de ses Rois. » C’est-à-dire, selo
ustice criante, en condamnant, en infamant, & en excommuniant les
Comédiens
. C’est-à-dire en second lieu, qu’à l’exemple de l
manifeste, par-tout ce que nous venons de dire, que la profession de
Comédien
est incompatible avec le salut ; la preuve en est
nstrumens , dit St. Basile, (Hom. 4. in heram) & les chansons des
Comédiennes
, entrainent les cœurs à la corruption exprimée pa
n de la vue, de la parure, des paroles, du chant & des gestes des
Comédiennes
? » C’est toujours St. Chrysostome dans son homél
vice, que d’en arrêter le cours . Dupin tom. 3. 2 partie. L’Art des
Comédiens
, ajoute-t-il, n’a d’autre fin, que de corrompre
regards. » Ce fut pour ces raisons, que Philippe Auguste chassa les
Comédiens
de sa Cour, en 1182, il signala sa piété , dit M
our, en 1182, il signala sa piété , dit Mezeray, par l’expulsion des
Comédiens
, Jongleurs & farceurs, comme des gens qui ne
Comédie, à l’Opera, & à tous les spectacles, que représentent les
Comédiens
… & sans aucune distinction. C’est ainsi qu’on
ur vous, s’il n’y avoit point de spectateurs, il n’y auroit point des
Comédiens
& de spectacles. »Hom. de David & de Saül
n de la vue, de la parure, des paroles, du chant & des gestes des
Comédiennes
? Etes-vous plus sages que ces grands hommes, qui
oyez pag. 17, & 18. En un mot, comme il est démontré pag. 34, les
Comédiens
péchent mortellement, chaque fois qu’ils jouent l
la Comédie est une espèce d’action morale qui renferme en soi. 1. Les
Comédiens
qui la représentent. 2. Le but où elle tend d’ell
a représentent. 2. Le but où elle tend d’elle-même. 3. La fin que les
Comédiens
et ceux qui les vont ouïr se proposent. 4. Les ef
édie est telle ; c’est ce qu’il faut voir en détail. ARTICLE I.Des
Comédiens
et de plusieurs choses qui les regardent. §. I
lettre, qui est sans doute un des grands amis qu’aient jamais eu les
Comédiens
, fait de grands efforts pour persuader au monde q
arle. « C’est une erreur aussi grossière que ridicule, de croire les
Comédiens
moins honnêtes gens que d’autres, suppose leur co
es Magistrats aient de tout temps été convaincus que la profession de
Comédien
est bien déshonorable et bien criminelle, puisqu’
d ce faiseur de lettre par le nom d’honnêtes gens, dont il honore les
Comédiens
? Veut-il dire que ce sont des gens d’une convers
tes c’est un langage tout-à-fait nouveau. §. II.Si l’on peut dire des
Comédiens
, que ce sont de véritables Chrétiens et des Saint
s Chrétiens et des Saints. Paroles de l’Auteur de la lettre. « Les
Comédiens
joignent à leur devoir d’honnêtes gens celui de v
e toutes leurs actions. Or de bonne foi, a-t-on lieu de dire cela des
Comédiens
? Toute leur vie est-elle conforme à l’Evangile d
cation : « Hæc est voluntas Dei sanctificatio vestra. »Thess. 4. Les
Comédiens
en ont-ils jamais eu le moindre dessein ? et deme
Créateur et de leur Rédempteur ; est-il jamais venu en l’esprit à un
Comédien
en montant sur le théâtre, de dire : C’est pour p
de son prochain : « Unicuique mandavit Deus de proximo suo. » Mais un
Comédien
peut-il dire qu’il a cela en vue ? Enfin la vie d
s fausses joies du monde.Ad Coloss. 3. 3. Et au contraire la vie des
Comédiens
est une vie molle et sensuelle, une vie de gens q
aurait pas en l’autre vie un plus haut degré de gloire, qu’un certain
Comédien
. » Réponse. Comme les Comédiens sont excommuni
haut degré de gloire, qu’un certain Comédien. » Réponse. Comme les
Comédiens
sont excommuniés et retranchés du corps de l’Egli
s le Ciel. »Matth. 7. 2. Il s’ensuit donc qu’on ne peut appeler les
Comédiens
de véritables Chrétiens. §. III. Les Comédiens on
on ne peut appeler les Comédiens de véritables Chrétiens. §. III. Les
Comédiens
ont toujours été excommuniés par l’Eglise, et ils
représentaient par leurs gestes ce qui était exprimé par les vers des
Comédiens
, étaient obligés de renoncer à ces métiers en se
les chasse de l’Eglise. Il défend aussi aux Chrétiennes d’épouser des
Comédiens
, ou autres gens de Théâtre, sous peine d’être ret
tenu en 314. ordonne que les Chrétiens qui sont Cochers du Cirque, ou
Comédiens
, soient séparés de la Communion tandis qu’ils exe
de cette apparente sévérité avec laquelle elle a autrefois traité les
Comédiens
. Car le Rituel de ParisRitu. Paris, Franc. de Gon
ui sont reconnus pour Concubinaires, les Usuriers, les Magiciens, les
Comédiens
, etc. Le Rituel de Reims donne pour première règl
re de Messieurs les Curés de Paris, de ne pas donner le Viatique à un
Comédien
malade, s’il n’a auparavant renoncé à sa professi
usa autrefois M. Marlin Curé de S. Eustache, envers Floridor, fameux
Comédien
, qui fut fidèle à garder sa parole, après que Die
arole, après que Dieu lui eut rendu la santé. L’on sait que Rosimond (
Comédien
assez connu dans la Paroisse de S. Sulpice) étant
, que Messieurs les Ecclésiastiques de cette grande Paroisse, ont les
Comédiens
en si grande horreur, qu’ils ont discontinué de f
large rue, où ils se sont établis, depuis qu’ils y sont. §. IV. Les
Comédiens
ont toujours passé pour des gens infâmes ; et ils
de la même manière. Les Lois civiles bannissent en quelque façon les
Comédiens
de la société humaine, en les jugeant indignes de
aît si dur, dont les lois Ecclésiastiques et civiles usent envers les
Comédiens
, c’est qu’il n’y a rien de plus indigne, je ne di
yant ses soins, ses frisures, et son fard, pour se faire un visage de
Comédienne
; afin de paraître belle aux yeux impudiques de t
interemptrices semel erubescant », dit à ce sujet Tertullien. Que les
Comédiens
ne nous viennent pas dire ici, que par une Déclar
s qui souillent l’âme, et la rendent désagréable à Dieu. Or comme les
Comédiens
n’ont jamais exécuté cette condition, et qu’ils s
de comme des gens infâmes. ARTICLE II. La fin de la Comédie et des
Comédiens
est toujours mauvaise ; et celle des spectateurs
alousie, de la colère, de la vengeance, et autres semblables. Car les
Comédiens
ayant à plaire aux gens du monde, ce leur est une
uble, d’agitation et de fureur. C’est pourquoi Tertullien appelle les
Comédiens
, « Furiarum ministros et animarum inquietatores.
urs, elle n’est point goûtée et elle échoue toujours. Le gain que les
Comédiens
se proposent dans la représentation de leurs Pièc
cès chez les Grands, peuvent encore être des motifs qui font agir les
Comédiens
; mais qui ne voit que rien n’est si peu solide q
olide que tout cela. Voilà quelles sont les fins des Comédies, et des
Comédiens
. Celles des Spectateurs ne valent guère mieux. L
rapport à la fin à laquelle elle tend d’elle-même, et à laquelle les
Comédiens
, et ceux qui assistent à leurs Pièces se proposen
de l’Eglise, des Canons, des Conciles et des Ordonnances Royaux ; les
Comédiens
font aujourd’hui tout céder à leurs interêts, et
faiseur de lettre veut ici plaisanter, mais très mal à propos. « Les
Comédiens
qui jouent tous les jours, ne pèchent pas, dit-il
vos additis iracundiam super Israël violando Sabbathum ? » Mais les
Comédiens
n’en sont pas demeurés aux Dimanches et aux Fêtes
ment de leurs péchés, qui ont donné la mort à son divin Epoux. Et les
Comédiens
font cependant fi hors de leur bon sens, qu’ils n
de bon dans la Comédie considerée en elle-même, soit par rapport aux
Comédiens
qui sont excommuniés par l’Eglise, et déclarés in
Acteurs. IL est plus d’un Poète qui a de grandes obligations aux
Comédiens
, comme tout le monde fait. Sans les soins qu’ils
ce triste sort ? Ce que je dis ici n’est point pour enorgueillir les
Comédiens
; la plus-part d’entr’eux n’ont déjà que trop de
, représentait d’un côté la joye, de l’autre la tristesse. La voix du
comédien
était grossie ou par la manière dont la bouche de
eurs modernes. Actuellement il faut que ce soit le visage même du
Comédien
qui peigne les passions dont il est agité. Il doi
ls en eussent de meilleurs que les nôtres, puisque chez eux l’état de
Comédien
n’a rien de vil, & que l’Etat ni la Religion
p; que l’Etat ni la Religion ne le flétrissent point. En Allemagne un
Comédien
peut parvenir aux charges les plus considérables.
our de paraître un homme nouveau. On ne veut parler que du jeu du
Comédien
, considéré sur la Scène. Je ne veux point ent
Je ne veux point entrer dans le détail des études aux quelles le
Comédien
est obligé de se livrer ; ni lui éxpliquer les rè
ses mouvemens, annoncent ce qui se passe en lui. Mais la plupart des
Comédiens
croyent qu’ils n’ont autre chose à faire qu’à déb
s qui nous touchent vivement. On ne saurait donc trop recommander aux
Comédiens
en général, de jouer pendant tout le tems qu’ils
s-difficile ; mais les Acteurs consommés donnent l’éxemple ; le jeune
Comédien
, qui, voudra se distinguer dans son art, n’a qu’à
ellement le personnage supposé ; & que rien ne fasse découvrir le
Comédien
. S’il est nécessaire que la nature règne dans les
aisse aussi dans les gestes & dans tout ce que fait l’Acteur. Les
Comédiens
ne sont pas quelques fois assez attentifs à conse
ts & sa voix, qu’il m’est facile de reconnaitre, me découvrent le
Comédien
, par ce qu’il n’est pas naturel qu’on se métamorp
nt un Drame un tableau : le Poète n’est donc que le Peintre, & le
Comédien
prend réellement la ressemblance des objets qu’on
aient se dire ; « Nous déclarons donc que nous n’écrivons que pour le
Comédien
? Quelle obligation nous aura le Public ? Il nous
ndront-ils, s’ils sont lus par quelqu’un qui ne soit ni Pantomime, ni
Comédien
? » Quand il faut désigner la Pantomime.
vernement & de la Police intérieure du Théâtre. T ant que les
Comédiens
dirigeront le Théâtre, selon leur caprice & l
& que nous, ne le sommes pour aucun d’eux, entre dans la tête des
Comédiens
, & y peut-être considéré comme la cause des u
leurs principales fonctions chez les Anciens. On s’en reposa sur les
Comédiens
. Ils se logerent où ils purent, donnerent au Théâ
qu’on doit la prompte décadence que le Théâtre éprouve. En effet, les
Comédiens
jouant pour leur compte, & dans un lieu qui l
ue précairement. Voilà me semble la principale raison qui a élevé les
Comédiens
sur les débris de la fortune des Auteurs, qui, da
laisirs que le Théâtre procure. Car on conçoit bien un spectacle sans
Comédiens
de profession, puisque le Poëte pourroit jouer se
quent sans Auteurs. On nous dira peut-être, qu’il est possible que le
Comédien
compose les piéces qu’il joue, comme l’Auteur peu
qu’ils lussent sans grace. Au contraire, il y a peu & très-peu de
Comédiens
qui ayent composé avec succès. Ainsi il s’en faut
héâtre. N’est-il pas honteux à la capitale du Royaume, de devoir aux
Comédiens
la principalle sale des Spectacles, tandis que to
; son bonheur est le triomphe de leur zèle. La propriété acquise aux
Comédiens
de la sale du Spectacle, est la premiere cause du
tion ; c’est la haute idée qu’on a communément de la professession de
Comédien
. Ce préjugé soutenu par des savans, par des Poëte
e de rendre quelque éclat à la Scène Françoise, si on ne remet pas le
Comédien
à sa propre place, & les Auteurs & le pub
disposition de cette sage Ordonnance étoit observée à l’égard de nos
Comédiens
modernes, il y en auroit beaucoup parmi eux qui o
9 Novembre 1543, aux Confrères de la Passiona (c’étoient nos premiers
Comédiens
) de s’établir dans l’ancien Hôtel des Ducs de Bou
lieu à cette défense. En 1609, une Ordonnance de Police défendit aux
Comédiens
de représenter aucunes comédies ou farces, qu’ils
5. Déclaration de Louis XIII, Concernant les pièces jouées par les
Comédiens
, Du 4 Avril 1641. LOUIS, &c. Les continuelles
éviter de tels inconvéniens. A ces causes…. faisons… défenses… à tous
Comédiens
de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d’
notre volonté soit religieusement exécutée ; & en cas que lesdits
Comédiens
contreviennent à notre présente Déclaration, nous
des peines que l’amende ou le bannissement : & en cas que lesdits
Comédiens
règlent tellement les actions du théâtre qu’elles
portes des Eglises des pièces de théâtre, à peine de destitution. Les
Comédiens
Italiens jouissoient autrefois du privilége exclu
ne du Carême, dite de la Passion. Les Directeurs de l’Opéra & les
Comédiens
François, fâchés de perdre cette semaine, se sont
eligion, & sur-tout dans ce saint temps, en interdisant, même aux
Comédiens
Italiens, toute représentation pendant ladite sem
âteleurs, que les Ordonnances leur défendoient (de même à tous autres
Comédiens
) de se servir d’habits Ecclésiastiques. Cette déf
I. Les Empereurs Romains n’avoient pas un fort grand respect pour les
Comédiens
; en quoi ils furent très-différens du stupide Né
les prononcent l’excommunication contre tous Farceurs, Sauteurs &
Comédiens
, tant qu’ils exercent cette odieuse profession. O
88 du quatrième Concile de Carthage de l’an 398. Il est vrai que les
Comédiens
d’aujourd’hui sont différens de ces anciens Farce
ction en leur faveur, & l’usage assez général est de regarder les
Comédiens
comme excommuniés. Les spectacles sont défendus a
eux en faveur du Théâtre. « Je vois en général, dit-il, que l’état de
Comédien
est un état de licence & de mauvaises mœurs ;
t les Actrices au rang des prostituées…… Loin de distinguer entre les
Comédiens
, Histrions & Farceurs, ni entre les Acteurs d
era dans l’état actuel. Fagan dans ses nouvelles Observations sur les
Comédiens
, Paris 1751, souhaite qu’on réforme la Comédie, 1
Sans doute M. Marmontel voudroit qu’on donnât de grosses pensions aux
Comédiennes
; mais les personnes sensées, les véritables Cito
), & il nous donnera ensuite le fruit de ses réflexions. Quant au
Comédien
Laval, je crois qu’il n’a voulu que plaisanter en
sans doute prouver dans une Réponse brusquée en dix-sept jours, qu’un
Comédien
est un homme digne de toute l’estime du Public ;
d’apprendre, dit l’Auteur du Dictionnaire du Droit Canonique, que nos
Comédiens
François d’aujourd’hui n’ont succédé qu’à des far
Qu’on observe cette Loi, il n’y aura pas peut-être un seul théâtre de
Comédiens
dans le Royaume. a. Les Comédiens ne peuvent rep
a pas peut-être un seul théâtre de Comédiens dans le Royaume. a. Les
Comédiens
ne peuvent représenter sur leurs théâtres ni les
es ni les Ecclésiastiques ni les Religieux. Voyez Encyclopédie, verbo
Comédien
. a. (Notatur infamiâ) qui antis lubricæ, promet
CHAPITRE III.De la comédie et des
comédiens
chez les païens et chez les chrétiens. C’est da
cipaux raisonnements que j’ai mis en œuvre pour défendre la cause des
Comédiens
français. Si on désirait de plus grands détails à
sujet, je renvoie le lecteur à l’ouvrage même6 qui a été attaqué. Les
comédiens
de tout temps furent assez souvent auteurs et act
sujets de la fable, qui leur offrait un paradis et un enfer, que les
comédiens
de l’antiquité, trouvaient si facilement, dans le
anaient nos plus saints mystères ? Les jésuites, de tout temps grands
comédiens
de religion et de vertu, furent également amateur
diverses époques, on pourra en prendre connaissance dans le livre des
Comédiens
et du Clergé, aux pages 136, 142, 143 et 144. On
re et d’Arles, que nous venons de citer, ne sont plus applicables aux
comédiens
français, et nous ferons connaître les décisions
s à l’appui de nos assertions. Nous allons citer encore au nombre des
comédiens
les clercs de la Basoche, qui s’étaient rendus re
es depuis longtemps par leurs poésies. Ils s’étaient constitués vrais
comédiens
, en obtenant la permission de jouer leurs ouvrage
sant, que dans l’antiquité, comme chez les modernes, la profession de
comédien
eut également des attraits pour les nobles ou gen
es troubadours, pour la plupart gentilshommes, étaient aussi de vrais
comédiens
ambulants, qui se faisaient une gloire, ainsi que
ar goût encore plus que par nécessité, se vouèrent à la profession de
comédien
, qui d’ailleurs avait obtenu le privilège extraor
profession. Ce qui a été dit plus haut sur la corruption des prêtres
comédiens
, est prouvé par les canons des conciles de Cartha
des évêques et des archevêques, exercèrent en quelque sorte l’art du
comédien
; mais plus souvent comme amateurs, pour leur pla
e mauvais goût, était bien éloigné de se montrer rigoriste envers les
comédiens
dont, en quelque sorte, il partageait la professi
la comédie, dont on trouve la preuve et les détails dans le livre des
Comédiens
et du Clergé, n’aurait pas dû irriter la suscepti
la tranquillité publique et qui protège, autorise, paie et honore les
comédiens
. Pourquoi voudrait-on qu’une juste surveillance s
prédicateurs avec une attention vraiment exemplaire. 6. [NDA] Des
Comédiens
et du Clergé, etc., in-12 de 427 pages. Paris, 18
Chapitre XVIII. Prétention des
Comédiens
au titre d’homme à talens, mal fondée. L a qu
itions aux-quelles on l’a acquise. Qu’est-ce qui communément fait le
Comédien
? L’infortune, le libertinage, l’incapacité pour
, & la fausse prévention où est la jeunesse, sur la Profession de
Comédien
. On ne peut disconvenir que ce ne soient là les m
iocre & au mauvais, comme cela n’arrive que trop. S’il y a eu des
Comédiens
qui ont poussé leur profession au-delà des bornes
t en obtienne un dégré de noblesse de plus. Qu’on ne me donne que des
Comédiens
habiles, je rendrai justice à leur mérite ; mais
it que les gens dignes du titre d’Homme à talents, étoient libres. Le
Comédien
au contraire n’est que l’homme du Public, & s
les caractères de l’asservissement le plus formel ? Le Roi a gagé les
Comédiens
, comme des gens attachés à sa maison & à sa s
mêmes spectacles que son Peuple. Si Sa Majesté donne des pensions aux
Comédiens
, & les soumer à la jurisdiction de quelques-u
ils sont pourvus de Brevets d’Office, qui leur donnent le pas sur les
Comédiens
. Les Anciens, m’objectera-t-on, après avoir occup
u’Athènes n’eut pas vu d’un bon œil, l’un de ses Capitaines, faire le
Comédien
autrement que dans ses propres Piéces. Cela est s
nnes. Un Gentilhomme a pu faire, sur le Théatre de Londres, sans être
Comédien
de profession, le rôle d’Orosmane ; mais s’il mér
sé aussi favorablement, s’il eût sérieusement fait choix du métier de
Comédien
? Je sçais qu’on peut être Gentilhomme & Comé
ix du métier de Comédien ? Je sçais qu’on peut être Gentilhomme &
Comédien
: mais on voit des Nobles être pis que cela encor
roît avec eux ; & ne passe point aux Acteurs, qui ne sont que des
Comédiens
aux yeux de la raison. Si un Souverain s’avisoit
a vû dans les deux Chapitres suivans, que les talens qu’on suppose au
Comédien
n’existent que dans le préjugé ; nous espérons qu
his manier, presque à la place des Empereurs, le timon de l’Etat. Nul
Comédien
n’est parvenu à cet honneur. Roscius, dont l’Hist
, reçut de Rome des applaudissemens, quelques bienfaits, & mourut
Comédien
. Après chaque Spectacle, les Romains exposoient a
peuple une Actrice toute nue ; cet usage s’étoit-il introduit par les
Comédiens
où par les Romains ? Une Actrice d’une rare beaut
toute pudeur pour parvenir à ses fins. Rien ne coûtoit donc alors aux
Comédiens
pourvu qu’ils plûssent ? Quels étoient donc alors
s aux Comédiens pourvu qu’ils plûssent ? Quels étoient donc alors les
Comédiens
? Rome devoit-elle accorder tant d’estime à des g
rance des chemins. Comment Rome auroit-elle pu croire que couvrir les
Comédiens
d’infamie, c’étoit leur donner une preuve de la h
t abus qu’il fut ordonné qu’une Actrice fût montrée nue en public. Le
Comédien
devoit plaire, mais non pas jusqu’à faire envier
s passérent facilement du plaisir de la Comédie, à la recherche de la
Comédienne
. Bientôt les gens de qualité & les riches, ne
limité chez eux l’effet des Spectacles, & marqué la place que les
Comédiens
devoient occuper dans l’opinion publique. S’il re
monté sur le Théatre, ou qui avoient été affranchies. Voilà donc les
Comédiens
qui partagent l’avilissement de la servitude avec
Quand les usages, les loix & l’opinion générale ont proscrit les
Comédiens
; quand d’un bout du monde à l’autre toutes les N
Des
comédiens
et du Clergé , suivi de réflexions sur le mandeme
ibles de fixer mon opinion sur une question intéressante : L’état des
comédiens
sous le point de vue religieux ; question d’ordre
e se reproduit jamais sans altérer momentanément la paix publique. Un
comédien
meurt ; le curé de la paroisse qu’il habitait ref
n, que répondra le magistrat au pasteur qui lui dit en substance : Un
comédien
est excommunié ; or, ma conscience me défend d’ad
ici, et qu’il peut sans blesser sa conscience admettre le corps d’un
comédien
, attendu qu’un comédien n’est pas un excommunié,
blesser sa conscience admettre le corps d’un comédien, attendu qu’un
comédien
n’est pas un excommunié, certainement on obtiendr
appuyer son système dans la question. Après avoir retracé l’état des
comédiens
chez les anciens, M. d’Hénin considère successive
les membres du clergé actuel pour refuser la sépulture chrétienne aux
comédiens
morts sans avoir abjuré. Beaucoup très certaineme
que c’est par une fâcheuse méprise qu’on a cru voir le berceau de nos
comédiens
modernes parmi ces troupes d’histrions anathémati
êtes. « C’est ici , dit l’auteur, le troisième âge de l’existence des
comédiens
en France et l’origine certaine des comédiens de
âge de l’existence des comédiens en France et l’origine certaine des
comédiens
de nos jours : car il est bien avéré que les conf
nos jours : car il est bien avéré que les confrères étaient de vrais
comédiens
, montant sur le théâtre et débitant des scènes. L
êmes du royaume. » Il n’y a plus qu’un mot à dire maintenant, car les
comédiens
, qui se succédèrent depuis cette époque jusqu’au
leur était accordée. Vers le milieu du dix-septième siècle même, des
comédiens
de province, qui fondèrent le théâtre du Marais o
nt et consacrent, de la manière la plus authentique, la profession de
comédien
en France. Cette législation a fait de ceux qui l
s honorer : les commerçants perdaient le privilège de noblesse et les
comédiens
le conservaient. Une ordonnance de Louis XIII, du
en 1668, à la requête de Josias de Soulas, sieur de Florid, écuyer et
comédien
à l’hôtel de Bourgogne, en font foif. M. le baron
able d’un véritable délit lorsqu’il refuse les prières publiques à un
comédien
. Mais il semble qu’au dix-septième siècle on étai
lle, Gros-Guillaume, et plusieurs autres : en 1689, à l’époque où les
comédiens
français vinrent s’établir dans la rue des Fossés
vilège de l’Académie royale de musique, de 1669 à 1672. h. [NDE] Des
Comédiens
et du Clergé, p. 231.
PITRE VII.De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les
Comédiens
, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’au
és en France. Puisque des prêtres ont rempli eux-mêmes des rôles de
comédien
et qu’ils ont aidé à la propagation de cette prof
gnorants ; elle ne peut pas autoriser ce rigorisme injuste envers les
comédiens
. Elle s’exposerait au reproche d’agir à cet égard
re, le plus parfait de nos poètes comiques, et l’un des plus célèbres
comédiens
qui aient honoré la scène, était coupable d’un cr
rrés sans opposition en l’église Saint-Sauveur, à Paris. Trois autres
comédiens
non moins fameux furent inhumés en l’église des G
nom de ces acteurs on les trouvera aux pages 161 et 162 du livre des
Comédiens
et du Clergé. Molière est persécuté et proscrit
rançais rougiront un jour de leur ingratitude envers cet auteur et ce
comédien
célèbre. » Le vénérable évêque d’Avranches, M. Hu
ridicules de ses sujets. Des prêtres proscrivent les théâtres et les
comédiens
, et c’est le cardinal le Moine, prince de l’églis
qui acheta l’hôtel de Bourgogne, à Paris, pour le donner aux premiers
comédiens
qui parurent en ce royaume. C’est le cardinal de
cueillant la troupe de bouffons qui venait se fixer à Paris, fit, aux
comédiens
qui voulaient s’y opposer, cette belle réponse, q
encore aujourd’hui frapper des hommes qui n’exercent la profession de
comédien
que par la volonté du prince, et en vertu des arr
radiction manifeste avec le souverain pontife à Rome, qui protège les
comédiens
sans les excommunier, et dont les prédécesseurs e
posée, et je n’en ai dit que quelques mots à la page 170 du livre des
Comédiens
et du Clergé. J’y renvoie le lecteur ; chacun pou
Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux
Comédiens
. L es partisans du Comédien, pour lui accorde
es Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. L es partisans du
Comédien
, pour lui accorder une considération qui ne lui e
Poëme ; sur les finesses de son art, sur les coups de théatre que le
Comédien
tir de son propre fond, sur la grandeur d’ame, &a
e connoissance qu’ils en ont. « Plus nous avançons, dit l’Auteur du
Comédien
, dans l’examen de l’art de représenter les Ouvrag
ion & d’analyse est nécessaire aux Acteurs. Il est certain qu’un
Comédien
rendroit mal un rôle qu’il n’entendroit pas. Il f
emens, idées, expressions, enfin tout à autrui. Il est visible que le
Comédien
est retenu en exerçant sa profession, dans une dé
ut pas voir toute l’étendue du discernement de l’Auteur ; parce qu’un
Comédien
développera ses pensées, ses sentimens mieux qu’u
nages ? Cela est aussi injuste qu’absurde. Non : quelque étude que le
Comédien
fasse d’un rôle, jamais il ne le verra sous toute
és des objets. D’ailleurs, quelque prévenu que l’on soit en faveur du
Comédien
, on ne met apparemment pas son talent au-dessus d
on, des Voltaire. Si ces Grands Hommes sont supérieurs en lumières au
Comédien
, pourquoi leur refuseroit-on une plus parfaite co
ls sont des émanations de l’esprit général. Pour donner des talens au
Comédien
on les ôte au Poëte ! Quel effort d’imagination ?
édien on les ôte au Poëte ! Quel effort d’imagination ? En privant le
Comédien
du mérite de l’analyse, de la discussion, des fin
un homme d’une vûe, d’une intelligence fort ordinaires, & un bon
Comédien
. Il nous reste à examiner si les entrailles, &
s entrailles, & la grandeur d’ame sont en effet indispensables au
Comédien
. Presque tous les hommes, & surtout les moins
ort, dans les divers rôles que l’homme joue sur la terre, pourquoi le
Comédien
n’emprunteroit-ils pas dans le sien, la même faci
ites, des tyrans, des libertins, des méchants. S’il est nécessaire au
Comédien
de jouer ces rôles d’après nature, on en fait don
rtune ajoutent une nouvelle amertume à son ressouvenir. Tels sont les
Comédiens
à l’égard des Auteurs : copistes serviles ; il ne
issé séduire, & à laquelle un peu de charlatanisme de la part des
Comédiens
, peut avoir beaucoup aidé.... Il m’a toujours, co
oup plus de chaleur & de force que le premier ? Il semble que le
Comédien
ne puisse atteindre la perfection de son art, qu’
Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au
Comédien
. “L es Comédiens ont un grand usage du Théatr
re XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. “L es
Comédiens
ont un grand usage du Théatre, qui leur suffiroit
cette certitude est le fruit de l’usage qu’il a du Théatre. Quand un
Comédien
s’en fait honneur, ou il se borne à l’art de la r
e ce qui est beau. Nous allons nous convaincre, que non-seulement les
Comédiens
ont pris pour des chef-d’œuvres des Pièces qui n’
eilleures piéces, fût d’abord refusée ? Elle fut jouée par les Petits
Comédiens
, & encore fallut-il un ordre de Mrs les Genti
fusée. Le Philosophe Marié, pendant trois ans, resta enseveli chez un
Comédien
, sans qu’il daignât jetter les yeux sur cette pié
N’est-il pas étonnant, qu’après tant de faux jugemens de la part des
Comédiens
, on répéte encore sans cesse, que l’usage du Théa
qui ont, pour ainsi dire, leur fortune faite. Il est rare de voir un
Comédien
simple spectateur sur son Théatre, parce qu’il es
p différentes pour qu’elles ne s’affoiblissent pas réciproquement. Le
Comédien
posséde le local, j’ai presque dit la tactique du
rien perdu, comme nous l’avons remarqué à l’égard de Rodogune. Si le
Comédien
a quelque idée de ce principe, s’il exige qu’on s
r nous convaincre que les Poëmes déja au Théatre, ne guident point le
Comédien
dans le jugement qu’il veut porter de ceux qu’on
tre la Poëtique elle-même ? Ce ne sera pas un avantage particulier au
Comédien
. Il y a peut-être un tiers des spectateurs qui le
parmi nos Poëtes il en soit qui sçavent mieux l’art théatral qu’aucun
Comédien
. Mais cette connoissance n’est pas plus utile aux
is cette connoissance n’est pas plus utile aux uns qu’aux autres. Nos
Comédiens
se rappellent d’avoir quelquefois invité des amat
comme insuffisantes. Si l’usage du Théatre n’est d’aucune utilité au
Comédien
, pour juger sainement d’une piéce Dramatique, il
théorie ne reffroidit l’entousiasme qu’en émoussant le sentiment. Le
Comédien
n’acquiert la théorie que par l’habitude. Eh ! qu
ar l’habitude. Eh ! qui ne connoit ses funestes effets ! Nos premiers
Comédiens
m’ont dit plus d’une fois, que la plus ennuyeuse
jeu. Tel est l’effet de l’usage & de l’habitude du Théatre sur le
Comédien
; effet si généralement reconnu, qu’il n’y a pas
CHAPITRE V. Des
Comédiens
. « Quand les amusements sont indifférents par
étaient fréquentés par ceux-ci. Quelles fortunes ne feraient pas les
Comédiens
si les seuls fainéants (comme vous le dites) fréq
la Comédie n’a jamais été jouée qu’à sept ou huit heures du soir. Les
comédiens
seraient les premiers à éprouver que le Théâtre e
aux spectacles, et comme disait en Chaire un certain Jésuite passable
Comédien
« on voit tous les jours dans le temple des Galan
longtemps, et cela nuirait à l’empressement que j’ai de justifier les
Comédiens
des imputations fausses et méchantes que vous leu
s plus graves, et plus déshonorants dont il vous plaît de noircir les
Comédiens
: les voici. I. Les gens de spectacle des deux s
imaginer et d’établir des lois capables de les contenir. ez II. Les
Comédiens
font métier de se contrefaire fa , et s’il est pa
es Cagots et des hypocrites. Secondement, la liberté qu’on laisse aux
Comédiens
de mener à peu près la vie qu’ils veulent. Troisi
st infaillible que les mœurs se rétabliraient sur la scène et que les
Comédiens
et les Comédiennes s’habitueraient à pratiquer le
e les mœurs se rétabliraient sur la scène et que les Comédiens et les
Comédiennes
s’habitueraient à pratiquer les vertus qu’ils son
eux des Spectateurs. Pour détruire le préjugé établi contre l’état de
Comédien
, je propose le projet d’une requête au Parlement,
lieu à l’excommunication et à l’enregistrement de la Bulle contre les
Comédiens
ne subsistant plus, la peine ne doit plus exister
parmi les principaux membres duquel ils sont comptés, la Requête des
Comédiens
d’aujourd’hui pour faire cesser la proscription d
en Monsieur, qu’une Requête pareille obtenant un Arrêt favorable, les
Comédiens
ravis de pouvoir se compter au nombre des Fidèles
mes de Théâtre. Si l’on poursuivait avec la même ardeur les vices des
Comédiens
, que tout libertin, tout ivrogne, tout joueur, to
l’on n’a prescrit aucun devoir. C’est de là qu’il arrive que bien des
Comédiens
se conduisent assez mal pour autoriser le préjugé
s, prétentions, etc. On s’adresse dans certains cas à l’assemblée des
Comédiens
du Roi comme au Tribunal compétent : vingt décisi
aise foi, puisqu’il en est souvent l’Auteur ; de là cette paresse des
Comédiens
qui les soustrait à l’étude et fait fuir le Publi
ours représenter la même chose ; de là la misère, qui réduit quelques
Comédiens
méprisables à employer pour vivre toutes les ress
, on s’excuse sur sa mémoire. Je fixe, par mon projet, le temps qu’un
Comédien
doit donner à chaque rôle pour le bien savoir, so
; je révoque. Croyez-vous ces moyens impuissants pour assujettir les
Comédiens
? Il ne s’agit plus que de déposer dans des mains
ter et respecter ; et mes gens sont tout trouvés. Pour encourager les
Comédiens
et leur ôter les prétextes qui semblent autoriser
s seront éteints, du libertinage auquel ils pourraient se livrer. Les
Comédiens
du Roi sont ceux auxquels j’ai dû équitablement p
ce qui regarderait la police particulière du spectacle à l’égard des
Comédiens
serait jugé en dernier ressort par la Direction R
sur le compte d’un sujet. Aucune Troupe ne pourrait se former, aucun
Comédien
ne pourrait s’y engager que de l’aveu de la Direc
au fait des usages théâtraux. Ils se croient obligés de consulter un
Comédien
et le plus honnête homme d’entre eux ne manque ja
ectacle sans avoir besoin d’autres lumières. Pour éteindre, parmi les
Comédiens
, cet amour du luxe qui vous scandalise, la Direct
ne cautionne. J’ôte encore à une quantité de gens l’envie de se faire
Comédien
malgré Minerve, puisque je propose de n’en recevo
avouerez peut-être qu’en se bornant aux moyens que j’indique ici, les
Comédiens
seraient forcés de tenir une conduite régulière :
être fondé au moment de l’établissement des lois que je propose : les
Comédiens
dont la conduite n’aura pas été régulière jusqu’a
mais au moins ne donneront-ils plus de mauvais exemples aux nouveaux
Comédiens
, et ceux-ci, à qui les places ne seront accordées
xquelles tous les autres citoyens sont assujettis et habitués. Si les
Comédiens
, donc, rappelés dans le sein de l’Eglise par des
e trouve. Les sots à la longue sont forcés d’imiter les sages, et les
Comédiens
jouiront un jour de l’estime universelle : quand
à la Lune. « Un Bourgeois, dites-vous, craindrait de fréquenter ces
Comédiens
qu’on voit tous les jours à la table des Grands »
ois Janséniste, ignorant et cagot. Au reste, avez-vous vu beaucoup de
Comédiens
gémir de l’éloignement des Bourgeois ? N’amusons-
Où les Bourgeois d’ailleurs prendraient-ils le droit de mépriser les
Comédiens
? Ceux d’entre eux qui ont un peu de sens commun
cureur, un Marchand, un Commis savent bien que s’ils reprochaient aux
Comédiens
leurs mauvaises mœurs, ceux-ci seraient autorisés
ectacle. Il semble que ce soit un reproche que vous vouliez faire aux
Comédiens
que d’être admis à la table des Grands et que cet
-là tout ce qu’il vous plaira ; mais ceux qui invitent aussi bien les
Comédiens
que les Comédiennes, dont la table est toujours e
vous plaira ; mais ceux qui invitent aussi bien les Comédiens que les
Comédiennes
, dont la table est toujours environnée de Dames v
cteur ou une Actrice célèbres à ce Cercle. L’accueil qu’ils font à un
Comédien
est un hommage qu’ils rendent à des talents disti
as que ce soit pour égayer l’assemblée ; cela serait bon, si tous les
Comédiens
avaient l’hilarité d’un Armand, d’un Poisson, d’u
en sûr que des hommes de cette trempe ne s’amusent pas à mépriser les
Comédiens
. Leur âme, toute grande qu’elle est, est trop ple
ction d’un Magistrat. Vous citez en vain les lois Romaines contre les
Comédiens
puisqu’ils ont pour eux les lois Grecques. Au res
déroger en récitant des Poèmes destinés à faire aimer la Vertu ? Les
Comédiens
Français font la même chose aujourd’hui : ils doi
éfendre Roscius, ni les Ediles de le payer suivant son mérite. Si les
Comédiens
avaient été flétris par des règlements très sages
convertissent en poisons. Qu’on cesse donc d’opposer à l’honneur des
Comédiens
des règlements devenus injustes, puisque la cause
soit pas possible de faire respecter les bienséances et la Police aux
Comédiens
, parce que l’on n’a pas su empêcher les Duels. Po
nné qu’un Philosophe, au moins soi-disant, exige de la profession des
Comédiens
qu’elle les honore par elle-même, sans aucun méri
son contre des abus si scandaleux ; elle excommunia non seulement les
Comédiens
, mais encore les spectateurs. L’objet de l’excomm
publique et à la société. Vous avez trop senti que la profession des
Comédiens
d’aujourd’hui vous donnait peu de prise contre eu
ille, vous allez bientôt voir la fumée. « Qu’est-ce que le talent du
Comédien
? L’art de se contrefaire, de revêtir un autre ca
faut avant vous laisser tout dire : « Qu’est-ce que la profession du
Comédien
? Un métier par lequel il se donne en représentat
t pas scandaleux de votre part, pourquoi le seront-ils de la part des
Comédiens
? Quelle est la profession qui ne doit pas nourri
gnominie, quels sont les affronts qu’on achète le droit de faire à un
Comédien
? On le siffle, quand il joue mal : mais ne siffl
r le Public, et lui faire payer des talents qu’elle n’a pas. Ceux des
Comédiens
qui n’ont jamais été sifflés sont donc au-dessus
t d’interdire les sifflets au Parterre ; donc voilà la profession des
Comédiens
anoblie par ce règlement. Les sifflets étaient la
entent de bailler et s’en vont. Or l’ignominie que vous reprochez aux
Comédiens
ne leur étant infligée que par des fous ou des ét
ceté vous ôte la mémoire : vous venez de reprocher tout à l’heure aux
Comédiens
de paraître ce qu’ils ne sont pas et de revêtir u
juste et aveugle, car vous ne voudrez pas vous persuader que ceux des
Comédiens
qui jouent les rôles de Polyeucte, de Joad, de Ma
: il faut pourtant convenir avec vous-même ; et si l’emploi de chaque
Comédien
a tant d’influence sur ses mœurs, ceux qui jouent
ne peut donner aucun doute de la vôtre : si l’inconduite de quelques
Comédiens
vous fait présumer que tous leur ressemblent, vou
er. Si vous voulez faire adopter aux gens sages que la profession des
Comédiens
les rend fripons parce qu’il y a des gens de mauv
ien volé ; c’est parce qu’en voulant avilir et diffamer le talent des
Comédiens
, vous dégoûtez les honnêtes gens de l’exercer, et
n pareil homme me paraît bien plus méprisable et plus dangereux qu’un
Comédien
. Je pourrais employer, en faveur de ma profession
« Mais quels sont les moyens que vous nous indiquez pour contenir les
Comédiens
? Des lois sévères et bien exécutées. C’est au mo
faciles. » fa. [NDE] Ibid., p. 143 : « Qu’est-ce que le talent du
Comédien
? L’art de se contrefaire, de revêtir un autre ca
que partout ailleurs, un Bourgeois craindrait de fréquenter ces mêmes
Comédiens
qu’on voit tous les jours à la table des Grands.
d’elle-même et de disparaître. Mais peut-on espérer que la nation des
Comédiens
deviendra vertueuse, et celle des amateurs raison
ur la scène du monde, s’avisa d’un expédient singulier. L’infamie des
Comédiens
était si constamment établie, que ce Prince, fou
jouent quelque rôle pour leur plaisir, et ceux qui font le métier de
Comédien
par intérêt ; que ceux-ci sont couverts d’infamie
sagesse de son administration. Mais Néron aima le théâtre, Néron fut
comédien
: c’est là qu’il apprit, qu’il goûta, qu’il commi
, qu’il goûta, qu’il commit les plus grands excès. Un Empereur Romain
comédien
! Cela seul est un monstre sans doute, et un mons
dument, le protéger ouvertement, y faire des dépenses immenses ; quel
Comédien
en fait davantage, en fait tant ? Juvenal s’en mo
en fait tant ? Juvenal s’en moque (Sat. 8. vers. 198. et suiv.). « Un
Comédien
noble, dit-il, n’est plus un prodige ; le plus no
il, n’est plus un prodige ; le plus noble de l’Empire, l’Empereur est
Comédien
» : « Res haud inira tamen, citharædo Principe, M
Orestes. » Quand Néron fit mettre le feu à Rome, il prit son habit de
Comédien
, monta sur la haute tour de Mécène, pour mieux vo
obtenu le prix. Il fut le seul de l’assemblée qui ne rougit pas : un
Comédien
rougit-il de quelque chose ? connaît-il l’honneur
e par celui qui peut-être en était le plus vicieux et le plus fou (le
Comédien
Aristophane). Ces satires indécentes ne corrigent
és, pourraient en rendre témoignage. Tout ce peuple d’Ecrivains et de
Comédiens
, servilement à leurs gages, est trop affamé et tr
sa tête des Héros de théâtre ? qui voudrait donner à ses Princes des
Comédiens
pour gouverneurs, leur faire enseigner la morale
e gouverneur ! A son tour j’ose dire que la Cour gâte le théâtre. Les
Comédiens
y prennent des airs de grandeur, un ton de fierté
erté, un goût de luxe, un esprit de profusion ruineux et ridicule. Un
Comédien
de la Cour est un Seigneur, une Comédienne est un
sion ruineux et ridicule. Un Comédien de la Cour est un Seigneur, une
Comédienne
est une Dame de haut parage, qui souvent efface p
plices leur assure l’impunité, mais ne les sauve pas du ridicule. Les
Comédiens
de province sont plus simples et plus traitables
e. Je m’étonne qu’on n’ait fait des comédies du Prince Comédien et du
Comédien
Prince, comme on en a fait du Bourgeois Gentilhom
homme Bourgeois. Ces sujets fourniraient des scènes très comiques. Un
Comédien
affectant de grands airs, parlant de ses gens, de
de là aux théâtres de Paris, et de ceux-ci tout passe au peuple. Les
Comédiennes
sont à peu près comme les poupées qu’on fait circ
èle et le goût des modes aux Dames et aux coiffeuses. Le ridicule des
Comédiens
fournit un trop beau champ à la satire, pour avoi
opérasf on trouve mille endroits, et même des scènes entières, où les
Comédiens
se décèlent, se trahissent les uns les autres, et
au spectacle. Cette sévérité superficielle, quoique gênante pour les
Comédiens
, n’est pourtant qu’un sacrifice médiocre ; ils sa
e les justes alarmes. Malgré la gravité et l’austérité de Julien, les
Comédiens
furent toujours ses partisans, il fut toujours le
s plus pernicieux effets de son apostasie. Son palais était rempli de
Comédiens
, il en était sans cesse environné jusque dans les
, dont les rues étaient le théâtre. Ces funérailles étaient dignes du
Comédien
couronné à qui on les faisait. Je ne sais si nos
ues ; leurs familles le souffriraient-elles ? A peine laisse-t-on aux
Comédiens
la liberté de se trouver à l’enterrement de leurs
nt on ignore la profession. Quelle place y pourraient-ils tenir comme
Comédiens
? ils n’ont aucun rang dans l’Etat ; dans quelle
ne pouvant pas mieux faire pour vous déshonorer, vous vous êtes fait
Comédien
, pour jouer un rôle dans la pièce du Spectre de C
refert, nullo cogente Nerone. » Mais n’est-il pas plus honteux d’être
Comédien
que Gladiateur, s’il fallait choisir entre le cir
il songe moins qu’il est Empereur qu’il n’est flatté d’être excellent
Comédien
: « Ah ! quelle perte, dit-il, la scène va faire
nt la Comédie. L’on demande premièrement, ce que l’on doit dire des
Comédiens
, et de ceux qui assistent à la Comédie. Secondeme
rien davantage que cela dans l’endroit du Prône, où il est parlé des
Comédiens
; et comme le Rituel doit s’expliquer par lui-mêm
t une chose mauvaise. Plusieurs Comédies, particulièrement celles des
Comédiens
Italiens, ne contiennent que des choses que7 Sylv
lèbre Casuiste appelle vaines et divertissantes, plusieurs Pièces des
Comédiens
Français sont de même ; ainsi tout au plus on pou
on se satisfont de cette représentation vive et naturelle que fait le
Comédien
, sans y intéresser le cœur ; on loue l’Acteur et
profession. La source de la damnation, dit Tertullien en parlant des
Comédiens
, est le mauvais usage de sa condition ; et au pis
selon ce Saint Docteur au même endroit article 3. « La profession des
Comédiens
, dit-il10 , qui a pour but le divertissement des
ntage, lorsque dans la suite on parlera de Saint Louis qui chassa les
Comédiens
de son Royaume, du vivant duquel était Saint Thom
onnes et vaines, où les représentations sont contre la pudeur, où les
Comédiens
et les Farceurs disent des paroles trop libres po
res que générales. Le Concile d’Elvire de l’année 305 Canon 62. Si un
Comédien
veut embrasser la foi, il doit auparavant quitter
t inséré dans le Droit Canon, on défend aux infâmes tels que sont les
Comédiens
de pouvoir former des accusations. « Toutes perso
, dit le Canon47 , qui ont quelque tache d’infamie, c’est-à-dire, les
Comédiens
et les autres gens de profession honteuse, ne ser
à Constantinople, in Trullo, Canon 51. condamne ceux que l’on appelle
Comédiens
, et défend leurs Spectacles, comme aussi les dans
rdonné51 que les Prêtres ne doivent pas seulement rejeter et fuir les
Comédiens
; mais qu’ils doivent encore représenter aux Fidè
uelque crime notoire : comme les femmes publiques, les Bateleurs, les
Comédiens
. Dans un Synode de la Province de Tours de l’anné
personnes infâmes, comme sont les voleurs, les femmes débauchées, les
Comédiens
, les Bateleurs.... et tous ceux qui ont une fort
x que les saints Canons veulent que l’on ordonne : par exemple, si un
Comédien
se présentait, un Bouffon, un Hérétique ». L’on o
de son temps les Spectacles allumaient le feu de l’impureté, que les
Comédiens
entretiennent l’oisiveté de ceux qui ne peuvent v
er le vice. La paresse est à fuir comme un écueil dangereux, mais les
Comédiens
entretiennent les hommes dans cette paresse : car
prémices de sa Royauté à la gloire de Dieu en chassant de sa Cour les
Comédiens
, comme gens qui ne servent qu’à efféminer les hom
ns sales et lascives. » Saint Louis dans le siècle suivant chassa les
Comédiens
de son Royaume, comme il est rapporté dans sa Vie
t autant qu’il pouvait ses avis et les suivait toujours, chassait les
Comédiens
de son Royaume. Il est donc constant que quand Sa
Il est donc constant que quand Saint Thomas a dit que l’exercice des
Comédiens
et de la Comédie était licite, il n’a jamais voul
a déjà citée, l’on verra que ce saint Docteur n’a jamais approuvé les
Comédiens
dans la pratique ordinaire : car dans cette objec
ertissement peut être sans péché. Pour cela il apporte l’exemple d’un
Comédien
ou d’un Joueur de flûte dont il est parlé dans la
en de particulier à ce fait : mais si l’on juge de la profession d’un
Comédien
, par rapport à ce que fit cet homme, dont Ruffin6
evint Saint qu’après avoir quitté son exercice, il s’ensuivrait qu’un
Comédien
en devrait faire de même pour assurer son salut :
’entreprendre d’en réformer les abus ; puisque moralement parlant, un
Comédien
ne saurait garder la modération que l’honnêteté e
n au public. Saint Antonin au quinzième siècle dit, que l’exercice de
Comédien
de soi n’est pas illicite, comme le dit saint Tho
ême sens : en effet, cet Auteur parlant ailleurs de la profession des
Comédiens
, il dit que si les représentations sont de choses
nd péché de donner de l’argent à ces sortes de gens, il veut dire aux
Comédiens
, pour leur peine, parce qu’on les entretient dans
’on avertisse les Princes et les Magistrats, afin qu’ils chassent les
Comédiens
de leurs terres et de l’étendue de leur Juridicti
avertir les Magistrats qu’il fallait chasser hors de leurs terres les
Comédiens
, les Farceurs, les Bateleurs et tous les autres m
me on a fait, que saint Charles n’a jamais condamné la Comédie et les
Comédiens
, que lorsqu’ils la représentent aux jours de Fête
à chaque Prédicateur de faire voir au peuple les grands maux dont les
Comédiens
sont cause. « Le Prédicateur74 , dit-il, montrera
rs le siècle où nous sommes, on ne trouvera pas que la Comédie ou les
Comédiens
aient été traités plus favorablement. 75L’Univer
is dans son Statut 19 rapporté par Fontanon, veut que l’on chasse les
Comédiens
hors de l’Université, et qu’on les renvoie au-del
s Ecoliers de l’étude ou les porter au mal. Nous voulons que tous les
Comédiens
soient chassés hors du territoire de l’Université
delà des ponts ». Lorsqu’il fallut entériner les Lettres Patentes des
Comédiens
qui étaient venus d’Italie sous le règne d’Henry
x mille livres d’amende. Il est vrai que cet Historien ajoute que les
Comédiens
ne laissèrent pas de jouer au petit Bourbon, lors
nné sur la Requête de Monsieur le Procureur Général, fit défenses aux
Comédiens
qui étaient pour lors à l’Hôtel de Cluny près des
Conclusions par lui prises, le Parlement de Paris fit défenses à tous
Comédiens
tant Italiens que Français, de jouer aucunes Comé
passions et de les détruire ; au contraire l’exercice ordinaire d’un
Comédien
est de les exciter en soi et dans les autres ; et
autres, il ne suit pas de là qu’elle n’est pas coupable du péché des
Comédiens
. Il y a quelque sorte de pacte entre ceux qui rep
un aux autres ; ceux qui donnent leur argent, sont censés engager les
Comédiens
à jouer, c’est pourquoi les Comédiens seraient ob
argent, sont censés engager les Comédiens à jouer, c’est pourquoi les
Comédiens
seraient obligés par titre de justice à rendre l’
estion 168 semble admettre cette espèce de pacte, lorsque parlant des
Comédiens
qui joueraient avec les conditions qu’il marque,
particulier. Dans la pensée de Saint Chrysostome, ceux qui louent les
Comédiens
, sont censés les engager à faire leur exercice, e
re leur exercice, et par là ils se rendent dignes du supplice que les
Comédiens
méritent ; de même ceux qui les autorisent par le
lus efficace à la faire jouer ; de sorte que l’argent qu’on donne aux
Comédiens
, dit Saint Augustin81, tend à les entretenir dans
éché d’assister à la Comédie et de donner pour cela quelque chose aux
Comédiens
. Sylvestre83 a suivi ce sentiment, et il ajoute q
ns le cœur des spectateurs. La manière donc parle l’Eglise contre les
Comédiens
dans ses Rituels, ou dans les instructions que le
s suspectes d’hérésie, les Usuriers, les Bouffons, les Bateleurs, les
Comédiens
». Le Rituel d’Orléans de l’année 1642, page 340,
uel d’Orléans de l’année 1642, page 340, exclut des saints Ordres les
Comédiens
, Bateleurs, etc. Dans les Instructions Synodales
recevant, et tombent dans l’irrégularité : ce sont les Usuriers, les
Comédiens
, et tous ceux qui montent sur le Théâtre ». Le Ri
es infâmes : comme les Femmes de mauvaise vie, les Concubinaires, les
Comédiens
, etc. Et à la page 139, il prive de la Communion
ux qui servent aux Théâtres ; savoir les Bouffons, les Bateleurs, les
Comédiens
, les Farceurs. Dans le Rituel de Paris, imprimé e
nt infâmes : comme sont les Femmes débauchées, les Concubinaires, les
Comédiens
, etc. Et à la page 291, on exclut des saints Ordr
age 291, on exclut des saints Ordres les Bouffons, les Bateleurs, les
Comédiens
et les Farceurs. L’Eglise de Paris, avant ce dern
el, avait commencé à faire des Ordonnances touchant la Comédie et les
Comédiens
. Messire Jean de Gondy qui fut le premier Archevê
rchevêque de Paris en l’année 1623, avait signalé son zèle contre les
Comédiens
. Entre autres articles que fit ce grand Prélat po
ir la discipline de son Diocèse, il y en a un par lequel il prive les
Comédiens
de l’usage des Sacrements ; il déclare leur profe
ation des Sacrements, et de priver de la sépulture Ecclésiastique les
Comédiens
qui n’auraient pas voulu renoncer à leur professi
que en 1674. L’on ne peut pas dire que le Rituel doive s’entendre des
Comédiens
qui jouent aux heures du Service divin, les Fêtes
les du Synodicon ci-dessus sont trop générales et précises contre les
Comédiens
pour souffrir cette interprétation puisqu’elles c
souffrir cette interprétation puisqu’elles condamnent l’exercice des
Comédiens
sans distinction, et indépendamment du temps et d
ituel de Sens au Titre de la Communion des malades page 90, parle des
Comédiens
en ces termes : Mais il faut prendre garde surtou
se peut faire sans scandale, tels que sont des Usuriers publics, des
Comédiens
et des Farceurs, des Concubinaires et des gens no
e sont les excommuniés, les interdits, les infâmes ; par exemple, les
Comédiens
, les Farceurs et Bateleurs jusqu’à ce qu’ils aien
i de la Communion ceux qui sont manifestement infâmes, comme sont les
Comédiens
. Celui de Senez de l’année 1678, page 372. « Nous
dale ; ces indignes sont les Usuriers publics, les Concubinaires, les
Comédiens
, ceux qui sont notoirement criminels, et les exco
r recevoir les Ordres, les Usuriers publics, les Farceurs, Bateleurs,
Comédiens
, les Infâmes, etc. » Le Rituel de Bayeux de l’ann
7, compte parmi les pécheurs publics et infâmes, ceux qui s’appellent
Comédiens
et Bateleurs. Le Rituel de Reims, page 119, met e
lare incapables de la sainte Communion les Farceurs, Bateleurs et les
Comédiens
. Les Evêques dans leur Rituels ou dans leurs Ins
Les Evêques dans leur Rituels ou dans leurs Instructions touchant les
Comédiens
n’ont point fait un droit nouveau, ils ont suivi
putés infâmes et irréguliers ; or l’infamie et l’irrégularité que les
Comédiens
contractent, n’est point une infamie ou une irrég
, fondée sur quelque péché. Telle est l’infamie ou l’irrégularité des
Comédiens
: car on ne peut pas douter que des personnes que
nregistrée au Parlement le 24 suivant, par laquelle il paraît que les
Comédiens
ont toujours été notés d’infamie jusqu’en ladite
médie sans péché. Bien loin que cette Déclaration soit favorable aux
Comédiens
, elle renferme au contraire de quoi les condamner
ans l’usage, de retrancher tout ce qui y est de vicieux ; puisque les
Comédiens
quelque soin qu’ils aient semblé avoir voulu appo
0 a dans son Epître 336, suppose cette vérité, quand il dit que « les
Comédiens
n’ont jamais dessein de rendre meilleurs ceux qui
aquent à ces bouffonneries deviennent meilleurs, la profession de ces
Comédiens
s’anéantira ». S’il n’est pas permis d’aller à la
nt les Pères et les Canons de l’Eglise ont parlé de la Comédie et des
Comédiens
: que les Evêques se sont expliqués dans leurs Ri
ui ; on doit être persuadé que la Comédie, comme elle se joue par les
Comédiens
, a toujours été reconnue jusqu’à présent comme un
ntes circonstances qui l’accompagnent. Ainsi on doit conclure que les
Comédiens
par leur profession comme elle s’exerce, sont en
tent de leur plein gré, quoiqu’ils ne soient pas si coupables que les
Comédiens
, néanmoins c’est un péché en matière importante.
nt fondées deux conséquences. La première est, qu’il faut chasser les
Comédiens
. Ce sont les propres termes de saint Chrysostome.
n viendrait. Mézeray qui loue fort ce grand Prince d’avoir chassé les
Comédiens
, nous en fait cette peinture.Dans son abr. in qua
que le Jésuite MarianaMar. de Rege et Regis institut. considérant les
Comédiens
, comme des gens tous corrompus et propres à corro
ls tâchent d’ôter. Avec quelle exécration ne doit-on pas regarder les
Comédiens
, qui empoisonnent les âmes, et qui faisant doucem
s cela bien difficile de l’en guérir. Il ne faut pas attendre que les
Comédiens
se puissent réformer. Ils cesseraient d’être ce q
blis, c’est qu’il n’est pas permis de contribuer à la subsistance des
Comédiens
; parce que c’est entretenir le vice. Ceci est fo
ient que c’est faire un péché énorme, que de donner quelque chose aux
Comédiens
, parce que c’est louer et entretenir le pécheur d
. in cap. 4. Ioan. Cet incomparable Docteur met encore ailleurs les
Comédiens
en parallèle avec les femmes de mauvaise vie, qu’
utôt faire pitié, que donner de l’admiration, afin de faciliter à des
Comédiens
et à des Bouffons le moyen de faire paraître dava
ù ils se trouvent, mettent leur gloire à entretenir les débauches des
Comédiens
, pendant que les pauvres gémissent dans la misère
comme il fait, « non seulement il n’y a point de péché à assister les
Comédiens
, mais encore, c’est une action de justice de leur
inistère ». O étrange ministère qu’on est obligé de récompenser ! Les
Comédiens
contribuent à la damnation de leurs spectateurs :
peines. Mais parlons mieux, comme les spectateurs sont cause que les
Comédiens
jouent ; ce sont eux aussi qui se chargent de rép
er Dieu, et qu’on se rende complice du mal qu’ils font ? Le péché des
Comédiens
est énorme, puisqu’il est puni dès cette vie de l
inrent. Voici l’arrêt, où l’on trouvera les désordres que causent les
Comédiens
, leur peu de religion, les plaintes du public, et
venet, locataire du jeu de paume de la Fontaine, aurait introduit des
Comédiens
en icelui, encore que ledit lieu soit des plus in
souffrent de grandes incommodités tous les jours, à cause que lesdits
Comédiens
exercent et jouent leurs comédies et farces, même
ns, dont s’étant plaints plusieurs fois audit Avenet et fait dire aux
Comédiens
de se retirer et pourvoir en lieu moins incommode
venet de plus permettre ledit exercice audit jeu de paume, et auxdits
Comédiens
d’y faire aucun exercice, et qu’ils videront dudi
ces, voies de fait et vols commis a l’occasion de l’exercice des dits
Comédiens
, pour être contre l’introducteur tous dommages et
ur d’après Quasimodo, et cependant a fait inhibitions et défenses aux
Comédiens
de faire aucun exercice de comédien audit jeu de
fait inhibitions et défenses aux Comédiens de faire aucun exercice de
comédien
audit jeu de paume de la Fontaine jusqu’à ce qu’i
Théâtre, ibid.). Ce siècle fut fécond en établissement de troupes de
Comédiens
; on en voit je ne sais combien se former, se dis
n donnant la comédie au public, et dans les occasions importantes les
Comédiens
font au public la galanterie de lui donner le bal
lque Prince, en arrachant les dents gratis. Il est vrai que comme les
Comédiens
sont gagés du Prince, ils auraient tort de faire
entant, connaissant parfaitement le théâtre, lié avec le plus célèbre
Comédien
, Juge éclairé et équitable du mérite des pièces e
Quintio, parlant du fameux Roscius, son ami, homme dans le métier de
Comédien
aussi unique par sa vertu que par son talent, il
il métier. Sa partie voulait rendre sa bonne foi suspecte, à titre de
Comédien
. Cicéron ne conteste pas la justice de ce reproch
au, dans son ouvrage sur le théâtre, convient aussi qu’il a trouvé un
Comédien
honnête homme, que son métier n’avait point corro
qui appuyant son raisonnement, par la comparaison très appropriée des
Comédiens
et des usuriers également pernicieux aux familles
ndu en conscience. M. Beaumon cite diverses permissions accordées aux
Comédiens
, ce qui était inutile, puisqu’il est notoire que
t les gens de métier s’appliquent au jeu des Bateleurs, défend à tous
Comédiens
de jouer quelque jour que ce soit, sous peine du
ns coupables ? Si les hôpitaux reçoivent la portion du profit que les
Comédiens
leur donnent, et même quelquefois des aumônes, il
des arrêts qui jugent des différends particuliers survenus entre les
Comédiens
. Tout cela n’a rien de légal, et ne forme point u
aux : la communauté des Savetiers est plus légitime que la troupe des
Comédiens
. On ne les écoute pas en corps dans leurs procès,
râce qu’on souffre qu’ils prennent dans leurs écritures la qualité de
Comédiens
, que les Tribunaux ne connaissent pas. C’est la r
pas. C’est la remarque de M. l’Avocat général dans un procès que les
Comédiens
eurent en 1709, rapporté dans le Journal des Audi
des lettres patentes dûment enregistrées, eût-il établi la troupe des
Comédiens
, pour qui il n’y a jamais eu rien d’enregistré, q
lie. « S. Louis, dit du Tillet, chassa de son royaume les Farceurs et
Comédiens
, comme une peste publique, capable de corrompre l
r Philippe-Auguste : « Ce Prince signala sa piété par l’expulsion des
Comédiens
, qu’il chassa de sa Cour, comme gens qui ne serve
eux habits (quels présents !). Mais lui était persuadé que donner aux
Comédiens
, c’est donner au Diable. Assurément ce ne sont pa
faveur des Basochiens, 2.° pour les Confrères de la Passion. 3.° Aux
Comédiens
Italiens. Mais la Comédie Française n’en peut tir
s à l’esprit et aux vues religieuses qui les firent accorder. 3.° Les
Comédiens
Italiens ont des lettres patentes fort anciennes,
ettres patentes fort anciennes, cela est vrai ; mais je doute que les
Comédiens
Français veuillent faire avec eux cause commune.
décrier et à se nuire. Quoi qu’il en soit, il est vrai qu’en 1588 les
Comédiens
Italiens, attirés par la Reine Catherine de Médic
r les conclusions de M. Séguier, Avocat général, « il fut défendu aux
Comédiens
Italiens ou Français de jouer aucune comédie, soi
lus indulgente, à la requête du Procureur général, il fut défendu aux
Comédiens
, qui jouaient alors à l’hôtel de Cluny, « de joue
peine de mille livres d’amende ». On est étonné de voir dès lors des
Comédiens
Italiens, et leurs lettres patentes rejetées. Méz
partout des divertissements, appela du fond de l’Italie une bande de
Comédiens
, dont les pièces toutes d’intrigue, d’amourettes
pour payer les dettes de l’Etat, il laissait subsister la pension des
Comédiens
, « de toutes les dépenses la plus inutile, et la
s qu’on lui présenta, et on n’en a jamais présenté à aucun autre. Les
Comédiens
se sont introduits par voie de fait, et on a ferm
Chapitre II. Le métier de
comédien
est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qu
reconnaîtra facilement qu’il est impossible de concilier le métier de
comédien
avec les devoirs du christianisme : car, « lorsqu
tier de comédien avec les devoirs du christianisme : car, « lorsqu’un
comédien
veut jouer une passion, dit Bossuet1, il faut qu’
à cette passion qu’on a bien voulu ressentir ? Quand on pense que les
comédiens
passent leur vie toute entière à apprendre en par
causes, dit Jean-Jacques Rousseau2, je vois en général que l’état de
comédien
est un état de licence et de mauvaises mœurs ; qu
pourquoi il y a des pays d’innocence et de simplicité où le métier de
comédien
est presque en horreur. Voilà des faits incontest
« On a écrit que ces flétrissures étaient moins imposées à de vrais
comédiens
, qu’à des histrions et farceurs qui souillaient l
ndécences : mais cette distinction est insoutenable ; car les mots de
comédien
et d’histrion étaient parfaitement synonymes, et
omme d’exercer un métier si peu honnête. Loin de distinguer entre les
comédiens
, histrions et farceurs, ni entre les acteurs des
ecs, en donnèrent un tout contraire. Quand leurs lois déclaraient les
comédiens
infâmes, était-ce dans le dessein d’en déshonorer
voir premièrement si ce ne sont que des préjugés, si la profession de
comédien
n’est point en effet déshonorante en elle-même :
e ferons que nous avilir nous-mêmes. « Qu’est-ce que le talent d’un
comédien
? L’art de se contrefaire, de revêtir un autre ca
ace à force de prendre celle d’autrui. Qu’est-ce que la profession du
comédien
? Un métier par lequel il se donne en représentat
lque chose de servile et de bas. « Quel est au fond l’esprit que le
comédien
reçoit de son état ? un mélange de bassesse, de f
es, hors le plus noble de tous, celui d’homme qu’il abandonne. « Le
comédien
cultive, pour tout métier, le talent de tromper l
ation de mal faire augmente avec la facilité ; et il faudrait que les
comédiens
fussent plus vertueux que les autres hommes, s’il
us corrompus. « L’orateur, dit-on, paie de sa personne ainsi que le
comédien
. La différence est grande : quand l’orateur se mo
tout autre citoyen qui remplit les fonctions de son état. « Mais le
comédien
sur la scène, étalant d’autres sentiments que les
; mais je remercie Dieu de ne me les avoir pas donnés. Je reviens aux
comédiens
: quelle source de mauvaises mœurs n’ont-ils pas
Chapitre XXI. Si les
Comédiens
épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétend
tendent avoir introduites sur le Théatre C’ est peu d’accorder au
Comédien
des talens qu’il n’a pas, & un titre qui ne l
on. Peut-on se proposer une fin plus louable, plus glorieuse ? Si les
Comédiens
opéroient tant de bien, leur corps seroit aussi r
te machine, à cet amas de bois, de fer, de terre & de pierre ? Le
Comédien
est au Poëte, ce que cette machine est à son aute
fondé à attribuer les effets qui résultent des ouvrages de Théatre au
Comédien
, que l’élevation des eaux, & leur écoulement
ré des avantages qu’ils procurent Est-il bien certain, en prenant les
Comédiens
pour le Théatre, qu’ils épurent les mœurs, &
mnino ! Tus. L. 4. Ecoutons encore cet Amateur, parlant du plus Grand
Comédien
que Rome ait eu. « Roscius est un si excellent Ac
n a vûs si bien représentés sur le Théatre. Enfin, Ricoboni le pere,
Comédien
assez fameux, après être convenu que dès la premi
purgation des mœurs, est une chimère inventée en faveur seulement des
Comédiens
. Passons aux bienséances qu’ils se ventent d’avoi
ntroduites sur la scène. Je ne crois pas que par cette correction les
Comédiens
entendent ce badinage grossier, ces familiarités,
t il n’est pas permis de s’écarter. Qu’elles sont donc celles que les
Comédiens
ont amenées ? Je ne vois plus que quelques expres
s-même, on en peut conclure que la réforme établie au Théatre par les
Comédiens
, s’y seroit introduite d’elle-même, comme elle a
s la société. Ainsi le mérite, si c’en est un, en tombe moins sur les
Comédiens
que sur l’amour propre. D’ailleurs cette délicate
nonce donc pas la réforme. « On ne voit fur le Théatre, dirois-je aux
Comédiens
, que des mœurs pures, des expressions gazées, qu’
e une rime riche. L’Auteur pour ménager la délicatesse minutieuse des
Comédiens
, ou du public, se trouve dans un double embarras.
re siffler. Je conviens qu’il ne faut pas s’en prendre uniquement aux
Comédiens
, mais ils y ont la plus grande part. Que de chica
article. III. Le Rituel de Paris défend de donner les Sacrements aux
Comédiens
, à moins qu’ils ne renoncent à cette Profession.
uestions suivantes. 1°. Peut-on admettre aux Sacrements une Troupe de
Comédiens
qui représentent et qui sont dans la disposition
leur inspirer une véritable horreur de l’impiété et du crime. 2°. Ces
Comédiens
ayant été avertis par les Confesseurs qu’ils ne d
ut-il malgré tout ce qu’on vient de dire, recevoir aux Sacrements ces
Comédiens
, ou ordonner aux Confesseurs de les y admettre ?
celle des Confesseurs qui les en ont exclus, et ne ferait-il pas aux
Comédiens
une espèce de réparation de l’affront dont ils se
réparation de l’affront dont ils se plaignent ? 5°. On demande si ces
Comédiens
peuvent s’engager au service d’un Prince hérétiqu
revient impudique et corrompue ; car combien le geste et l’action du
Comédien
sont-ils capables de souiller le cœur, d’inspirer
n mêmes termes dans son livre du véritable culte : « Que dirai-je des
Comédiens
, dont la Profession est de corrompre les mœurs, q
re, comme on le peut voir dans le chap. Scenicis au même endroit. Les
Comédiens
ne sont pas justifiés en disant que cette Comédie
as dont il s’agit par ce qui se fait à Paris, il est étonnant que ces
Comédiens
veuillent s’autoriser par ce qui s’y fait, puisqu
’autoriser par ce qui s’y fait, puisque dans Paris on ne reçoit aucun
Comédien
aux Sacrements qu’après avoir quitté sa Professio
a Profession, comme il est expressément marqué dans le Rituel, où les
Comédiens
et les autres pécheurs publics sont exclus de la
ent infâmes, comme les femmes de mauvaise vie, les concubinaires, les
Comédiens
, les usuriers, à moins qu’on ne soit assuré de le
ctione, et Scenicis. Que ces Confesseurs avertissent sérieusement les
Comédiens
qui se sont adressés à eux, qu’il n’est pas en le
me dans le chap. Pro dilectione, sur quoi la glose dit en parlant des
Comédiens
, « ces gens-là sont infâmes » ; et elle ajoute, «
ui vient d’être dit, combien est frivole et mauvaise l’excuse que les
Comédiens
en question apportent pour justifier leur long sé
s des anciens Auteurs et des Pères de l’Eglise, que la Comédie et les
Comédiens
ont été depuis longtemps réputés infâmes, et qu’i
fussent mis au rang des personnes d’honneur ; mais qu’il y avait des
Comédiens
sérieux qui ne représentaient que des Tragédies o
en effet ce Roscius ait été vertueux, s’ensuit-il que tous les autres
Comédiens
de son temps le fussent, et qu’ils lui ressemblas
remièrement que l’Histrion ou Bateleur ne pût être autre chose que le
Comédien
: Aujourd’hui ceux qui dansent sur la corde et qu
lleux, ou qui jouent des gobelets, ne sont pas ceux qu’on appelle des
Comédiens
, et qui représentent des Pièces sur le Théâtre :
u’il y en avait qui étaient propres à tout, comme c’est l’habileté du
Comédien
de faire tantôt le Roi, et tantôt le valet ? Esti
icéron et d’autres Auteurs appellent Roscius, Histrion aussi bien que
Comédien
. Cela fait voir qu’il n’y avait guère de distinct
cher la Question en remontrant, Qu’en ce qui est des Histrions et des
Comédiens
Romains, Tragiques ou Comiques, les uns ne valaie
t pourquoi la conséquence que l’on tire de tout ceci en faveur de nos
Comédiens
, n’est pas fort favorable, de dire, Que puisqu’il
omme à des Spectacles importants ; car si l’on montre que les anciens
Comédiens
ne faisaient aucune difficulté dans leur Religion
ve de ces belles Pièces autant en Vers qu’en Prose. Les Poètes et les
Comédiens
diront que ces Comédies ne se jouent pas souvent,
re de raisonnables qui ne sont pas à rejeter. On a allégué contre les
Comédiens
et les Comédiennes, qu’ils changeaient les habits
s qui ne sont pas à rejeter. On a allégué contre les Comédiens et les
Comédiennes
, qu’ils changeaient les habits de leur sexe, et q
ues trouvent encore beaucoup à réformer en la façon de s’habiller des
Comédiennes
et en toutes leurs actions et leurs manières de p
ie de jeunes gens bien choisis pour les Représentations, afin que les
Comédiens
ne fussent plus des hommes que la débauche ou la
is des Censeurs inexorables diront que d’ériger une Académie pour les
Comédiens
, ce serait autoriser leur Profession, comme si el
ci, quand leur rôle demande ceux-là. J’ai toujours été étonné que les
Comédiens
, pour leur propre intérêt, n’aient pas imaginé de
à le séduire ? Des hommes qui viennent de rire ; de folâtrer avec les
Comédiens
, sont-ils bien pénétrés de ce que ceux-ci leur di
ils avoient en y entrant. Nous n’avons garde de dire avec l’auteur du
Comédien
, « que le Théâtre François se passe aisément des
avec ce lieu, plus je suis agréablement séduit. Loin de persuader aux
Comédiens
qu’ils peuvent se passer des décorations, on ne p
nouvelle, à laquelle elle n’a nul rapport ? Ne diroit-on pas que les
Comédiens
cherchent à augmenter la prévention où est le spe
original, ce qui n’est qu’une copie ? Il est honteux sans doute, aux
Comédiens
François, que leur Théâtre, où se jouent les chef
pas un fond qui rapporte sans culture ? On s’en apperçoit assez. Les
Comédiens
Italiens ne pensent pas de même. Ils n’épargnent
is pour attirer le public. « C’est assez l’ordinaire, dit l’Auteur du
Comédien
, que des enfans adoptifs, aient plus d’attention
laisir s’enfuir avec elle. Il est rare que dans les grands rôles, les
Comédiens
ne soient pas habillés assez magnifiquement ; par
inférieurs, pour heurter les convenances. Il n’en est pas de même des
Comédiennes
; elles montrent dans tous les rôles le dessein d
ns pas espérer, dit encore l’Auteur que nous venons de citer, que les
Comédiennes
préférent à l’ajustement, sous lequel elles croir
sé du défaut de vraisemblance, qu’on voit même avec plaisir une jeune
Comédienne
, se charger d’un personnage de vieille, &c. S
nce lui fait aussitôt oublier le personnage, pour ne s’occuper que du
Comédien
. Qui est-ce qui n’a pas entendu mille fois les ri
s, en pères de famille, en marquis, ne les prennent plus que pour des
Comédiens
, & ne voient plus les personnages. Pourquoi l
s personnages. Pourquoi les Anciens donnoient-ils des masques à leurs
Comédiens
? Pourquoi les nôtres mêmes, jouent-ils avec des
ramatique, soit Comédie Pastorale ou Tragédie. De sorte qu’on appelle
Comédien
, celui qui monte sur un théâtre et qui par le Rôl
urs représentations ; mais au lieu d’en demeurer là, ils louèrent aux
Comédiens
Français et Italiens, leur théâtre et ce qui en d
onfrérie fut uni à l’Hôpital Général. Plusieurs troupes de différents
Comédiens
s’étant établis au Marais et ailleurs, Louis XIV.
une seule troupe : et c’est là l’unique titre de l’établissement des
Comédiens
d’aujourd’hui, qui n’a pas été suivi de Lettres P
e jugement même des anciens Romains, qui par leurs Lois mettaient les
Comédiens
au rang des personnes infâmes. « Prætoris verba d
ieu de s’étonner de cette ancienne sévérité de l’Eglise à l’égard des
Comédiens
, et de ceux qui assistaient, ou qui participaient
urs, du nombre desquels est Domitien, qui chassèrent de Rome tous les
Comédiens
, comme autant de gens, dont il regardait la profe
onc assurer, comme une chose constante, que c’est avec raison que les
Comédiens
, et tous autres gens de cette trempe, dont l’empl
sir qu’ils y prennent, sont en quelque manière plus coupables que les
Comédiens
mêmes ; puisqu’en les autorisant par leur présenc
i c. 12. déplore le malheur de la Ville de Carthage, d’avoir reçu les
Comédiens
, que le Roi Alaric avait chassés de Rome : et il
les Rois Philippe le Bel et saint Louis chassèrent de France tous les
Comédiens
, et que le Parlement de Paris rendit dans le seiz
que ces pieux Empereurs n’auraient pas souffert ; mais parce que les
Comédiens
de l’un et de l’autre sexe ne s’étudiaient qu’à s
justement ce qui se passe encore dans les Comédies d’aujourd’hui. Les
Comédiens
et les Comédiennes ne montant sur le théâtre que
se passe encore dans les Comédies d’aujourd’hui. Les Comédiens et les
Comédiennes
ne montant sur le théâtre que pour y parler d’int
umpunt mores bonos colloquia mala. » Or quels sont les entretiens des
Comédiens
et des Farceurs ? Ce sont des entretiens publics
. » Car ils ont beau dire que la coutume a autorisé la Comédie et les
Comédiens
dans tous les Etats les mieux policés, et que cet
ujours condamnés et qu’elle veut qu’on regarde encore aujourd’hui les
Comédiens
comme des gens excommuniés et qu’on leur refuse l
institutis, nullius debet esse momenti. » Mais comme les Fauteurs des
Comédiens
soutiennent, que S. Thomas S. Thom. 2. 2. q. 168.
3. leur est favorable, en ce qu’il semble dire, que la Profession des
Comédiens
n’est pas mauvaise de sa nature et que l’on peut
histrionibus, vitium est immane. » CAS II. Licinius Farceur et
Comédien
, connu publiquement pour tel, s’étant présenté à
e qu’il prévoyait bien devoir en arriver ? Réponse. Puisque ce
Comédien
est connu publiquement pour tel, Ignace a pu et a
heol. mor. tom. 2. trait. 4. c. 8. n. 5. CAS III. Philometor,
Comédien
, connu publiquement pour tel, étant malade au lit
supposer que, comme nous l’avons dit en répondant au premier cas, les
Comédiens
sont excommuniés. C’est ce qui est évident 1°. pa
té, pour savoir comment il se devait comporter à l’égard d’un certain
Comédien
qui avait à la vérité quitté le théâtre, mais qui
d aux laïques sous peine d’excommunication d’exercer la Profession de
Comédien
et de représenter des spectacles. « Omnino prohib
plus que les Evêques, ne voulaient pas qu’on admit aux Sacrements les
Comédiens
, quoiqu’ils se trouvassent malades au lit de la m
opiniâtreté, où il était, de vouloir persévérer dans sa Profession de
Comédien
: et que par une suite indispensable il a dû refu
eurent dans la Communion de l’Eglise : il est inutile de dire, que ce
Comédien
a d’ailleurs témoigné de la douleur de ses péchés
par plusieurs autres. D’où il s’ensuit qu’on doit donc la refuser aux
Comédiens
, qui meurent sans donner des marques d’une sincèr
t par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les
Comédiens
, morts sans les secours spirituels de l’Eglise.
ion, le délit que commet un prêtre, qui anathématise la profession de
comédien
, qui en exige l’abjuration, et qui, lorsqu’un act
té excommuniés, dénoncés dans les formes. On sait maintenant, que les
comédiens
du troisième âge, ne sont point dans cette catégo
èce d’excommunication, que des prêtres semblent vouloir appliquer aux
comédiens
morts subitement sans les secours spirituels de l
ui qu’il anathématise est damné à jamais, à cause de sa profession de
comédien
. L’excommunication dont il est ici question, est
ficile aux plus savants canonistes d’en faire un dénombrement. Or, le
comédien
qui meurt subitement sans confession, et auquel o
u qu’il n’encourt aucune excommunication à raison de sa profession de
comédien
. Du reste, il doit être traité par l’église, comm
salut et lui obtenir une place au séjour des bienheureux ? Or, si le
comédien
, saisi d’une mort subite, n’a pas eu le temps de
les paroles de repentir du moribond et en ait appelé l’âme à lui ; ce
comédien
, dis-je, verra donc du haut des cieux, où il joui
e aidé à leur institution, et que dans le principe de la création des
comédiens
du troisième âge, les prêtres ont rempli des rôle
ge, les prêtres ont rempli des rôles, dans les mystères que ces mêmes
comédiens
représentaient. Le scandale, qui alors avait lieu
culière défendit enfin aux prêtres, de remplir désormais des rôles de
comédiens
, et à ceux-ci de ne plus prendre leurs sujets de
e la religion. Dans l’animadversion que le clergé témoigne contre les
comédiens
, il signale son ignorance, son injustice, son ing
r l’aumône par placet, aux sociétés théâtrales, et la recevoir de nos
comédiens
bienfaisants : on a vu des religieux et des prêtr
tolique et romaine, prier Dieu pour la prospérité de la compagnie des
comédiens
. C’est ce que j’ai fait connaître dans le livre i
édiens. C’est ce que j’ai fait connaître dans le livre intitulé : Les
Comédiens
et le Clergé, auquel je renvoie pour les détails.
On se demandera, comment des prêtres peuvent-ils prier Dieu pour des
comédiens
, que d’autres prêtres anathématisent et proscrive
fais pas le défi, car ils ont des réponses à tout. On a vu encore des
comédiens
enterrés dans nos Eglises, tandis que d’autres n’
nir de place dans nos cimetières. Cependant on voit journellement nos
comédiens
entrer dans nos temples, participer aux exercices
les souverains de la chrétienté, qui ont institué des théâtres et des
comédiens
, pour le plaisir et l’instruction du public, ont-
’autorité séculière, que de blâmer, punir, et damner la profession de
comédien
, que le prince a créée, et instituée. Les prêtres
, en invoquant les saints canons, veulent déshonorer la profession de
comédien
que les lois autorisent, assurément font preuve d
ligatoire dans ces canons, et je le leur ai rappelé dans le livre des
Comédiens
et du Clergé aux pages 344 et 347. C’est l’oubli
t une Exposition des sentiments des Jurisconsultes, qui comparent les
Comédiens
à des chasseurs dangereux par leurs pièges, puisq
portés dans le Chapitre précédent. La seconde proposition regarde les
Comédiens
, s’ils pèchent mortellement en jouant la Comédie.
a lus sur ce sujet sont du sentiment qu’il y a péché mortel pour les
Comédiens
, parce qu’ils disent des paroles équivoques, et s
sé grièvement, lorsqu’on fait tort au prochain et à soi-même : Or les
Comédiens
font ces trois maux, ils choisissent les plus bel
Or les Comédiens font ces trois maux, ils choisissent les plus belles
Comédiennes
qu’ils peuvent trouver, ils les parent magnifique
se du danger du péché, à cause de leurs participation aux paroles des
Comédiens
qu’ils écoutent avec plaisir, qu’ils approuvent,
nnent par leur autorité, par leur argent, par leur présence ; car les
Comédiens
péchant mortellement en jouant la Comédie, on ne
l est en soi, que d’assister aux Comédies : Car donner son argent aux
Comédiens
, c’est pratiquer ce que le Saint Esprit condamne
du Ps. 49. « Vous mettiez votre bien avec les adultères. » Donner aux
Comédiens
c’est un grand crime, selon saint Augustin ; c’es
t de Lampridius, qui loue l’Empereur Sévère de n’avoir rien donne aux
Comédiens
de son temps. Il ajoute que si l’argent que les s
son temps. Il ajoute que si l’argent que les spectateurs donnent aux
Comédiens
les rend coupables, le scandale que leur mauvais
résentée est encore accompagnée de la pompe du Théâtre, de la vue des
Comédiens
, de la magnificence des habits, des danses, des i
éfendues. La 4eme raison est une idée de correction des mœurs que les
Comédiens
ont voulu donner, pour justifier les Comédies. Ma
eront d’amour. Le second remède et le plus sûr, serait de chasser les
Comédiens
: il appuie cet avis par celui de Menochiusu, qui
Florence en 1645w. Le Père Ottonelli y répond à l’Ouvrage d’un fameux
Comédien
Italien, appelé Nicolo Barbieri surnommé Beltrame
é Nicolo Barbieri surnommé Beltramex, et à deux autres écrits de deux
Comédiens
Italiens, nommés Cecchinoy et Andreinoz, surnommé
ur très délicat et très agréable. Das le 2. il propose les preuves du
Comédien
, pour autoriser l’usage de faire monter les femme
mes. Le premier Volume contient trois Traités. Le premier regarde les
Comédiens
mercenaires, qui gagnent leur vie à jouer sur le
er de l’argent. Il faut remarquer que les Italiens ont deux sortes de
Comédiens
, savoir des mercenaires dont je viens de parler ;
nt pas être excusés, puisque c’est le principe de la condamnation des
Comédiens
mercenaires. Dans le second Traité, il étend les
m mulier ingrediatur, absit a Theatro etiam habitus illus sexus. » Le
Comédien
ne doit jamais exprimer la tendresse d’un amant,
ce. Pour combattre une entreprise si téméraire, il examine la vie des
Comédiens
, la matière et le but des Comédies, les effets qu
trattano de’ comici (1634), une apologie passionnée du théâtre et des
comédiens
. y. [NDE] Pier Maria Cecchini (1563-1645), acteu
moins utile que les Grecs : ce que Cicéron témoigne dans la cause du
Comédien
Roscius qu’il défendit avec ardeur. Mais quoiqu’e
d’abolir peu à peu cet exercice. En effet ils louèrent cet Hôtel aux
Comédiens
Italiens et Français, qui furent obligés de se se
is sur les quatre demandes qui suivent. 1°. Ce que l’on doit dire des
Comédiens
, et de ceux qui assistent à la Comédie ? 2°. Des
rien davantage que cela dans l’endroit du Prône, où il est parlé des
Comédiens
; et comme le Rituel doit s’expliquer par lui-mêm
èbre Casuiste appelle vaines et divertissantes ; plusieurs Pièces des
Comédiens
Français sont de même : ainsi tout au plus on pou
on se satisfont de cette représentation vive et naturelle que fait le
Comédien
, sans y intéresser le cœur ; on loue l’Acteur et
Profession. La source de la damnation, dit Tertullien en parlant des
Comédiens
, est le mauvais usage de sa condition ; et au pis
aint Docteur au même endroit cité à la marge art. 3. La Profession de
Comédien
, dit-il, « Officium histrionum quod ordinatur ad
tage, lorsque dans la suite on parlera de Saint Louis, qui chassa les
Comédiens
de son Royaume, et sous le règne duquel vivait Sa
onnes et vaines, où les représentations sont contre la pudeur, où les
Comédiens
et les Farceurs disent des paroles très libres po
que générales. Le Concile d’Elvire de l’année 305. Canon 62. « Si un
Comédien
veut embrasser la foi, il doit auparavant quitter
anon 67. « On défend aux femmes fidèles et catéchumènes d’épouser des
Comédiens
Et can. 67. « Quæcumque hæc fecerit, à Communione
inséré dans le Droit Canon, on défend aux infâmes, tels que sont les
Comédiens
, de pouvoir former des accusations. « Toutes pers
jectæ personæ. » , qui ont quelque tache d’infamie, c’est-à-dire, les
Comédiens
, et autres gens de profession honteuse, ne seront
à Constantinople in Trullo, Canon 51. condamne ceux que l’on appelle
Comédiens
, et défend leurs spectacles, comme aussi les dans
eant. » que les Prêtres ne doivent pas seulement rejeter et fuir les
Comédiens
; mais qu’ils doivent encore représenter aux fidè
quelque crime notoire, comme les femmes publiques, les Bateleurs, les
Comédiens
. Dans un autre Synode de la Province de Tours en
personnes infâmes, comme sont les voleurs, les femmes débauchées, les
Comédiens
, les Bateleurs … et tous ceux qui ont une fort ma
x que les saints Canons veulent que l’on ordonne ; par exemple, si un
Comédien
se présentait, un bouffon, un hérétique. » L’on o
l a dit que de son temps ils allumaient le feu de l’impureté, que les
Comédiens
entretiennent l’oisiveté de ceux qui ne peuvent v
r le vice. La paresse est à fuir comme un écueil dangereux ; mais les
Comédiens
entretiennent les hommes dans cette paresse : car
rémices de sa Royauté à la gloire de Dieu, en chassant de sa Cour les
Comédiens
, comme gens qui ne servent qu’à efféminer les hom
ions sales et lascives. Saint Louis dans le siècle suivant chassa les
Comédiens
de son Royaume, comme il est rapporté dans sa vie
autant qu’il pouvait ses avis, et les suivait toujours, chassait les
Comédiens
de son Royaume, Il est donc constant que quand Sa
Il est donc constant que quand Saint Thomas a dit que l’exercice des
Comédiens
et de la Comédie était licite, il n’a jamais voul
peu de près, l’on verra que ce saint Docteur n’a jamais approuvé les
Comédiens
dans la pratique ordinaire ; car dans cette objec
ertissement peut être sans péché. Pour cela il apporte l’exemple d’un
Comédien
ou d’un joueur de flûte dont il est parlé dans la
en de particulier à ce fait ; mais si l’on juge de la profession d’un
Comédien
par rapport à ce que fit un homme dont Ruffin Ruf
evint saint qu’après avoir quitté son exercice, il s’ensuivrait qu’un
Comédien
devrait faire de même pour assurer son salut : ca
d’entreprendre d’en réformer les abus, puisque moralement parlant un
Comédien
ne saurait garder la modération que l’honnêteté e
fession au public. Saint Antonin au XV. siècle dit, que l’exercice de
Comédien
de soi n’est pas illicite, comme le dit Saint Tho
es requises des lieux, des temps et des personnes. « Mais lorsque les
Comédiens
S. Antonin. 3. part. tit. 8. cap. 2. §. 12. « Se
même sens. En effet cet Auteur parlant ailleurs de la profession des
Comédiens
, dit que si les représentations sont de choses dé
ché de donner de l’argent à ces sortes de personnes, il veut dire aux
Comédiens
, pour leur peine, parce qu’on les entretient dans
’on avertisse les Princes et les Magistrats, afin qu’ils chassent les
Comédiens
de leurs terres et de l’étendue de leur Juridicti
avertir les Magistrats qu’il fallait chasser hors de leurs terres les
Comédiens
, les Farceurs, les Bateleurs, et tous ces hommes
comme on a fait, que S. Charles n’a jamais condamné la Comédie et les
Comédiens
, que l’on la représente aux jours de Fêtes et aux
chaque Prédicateur, de faire voir au peuple les grands maux dont les
Comédiens
sont cause. « Le Ibid. « Demonstrabit publica inc
rs le siècle où nous sommes, on ne trouvera pas que la Comédie ou les
Comédiens
aient été traités plus favorablement. L’Universit
s dans son Statut 19. rapporté par Fontanon, veut que l’on chasse les
Comédiens
hors de l’Université, et qu’on les renvoie au-del
écoliers de l’étude, ou les porter au mal, Nous voulons que tous les
Comédiens
soient chassés hors du territoire de l’Université
delà des Ponts. » Lorsqu’il fallut entériner les Lettres Patentes des
Comédiens
qui étaient venus d’Italie sous le Règne d’Henri
x mille livres d’amende. Il est vrai que cet Historien ajoute que les
Comédiens
ne laissèrent pas de jouer au petit Bourbon, lors
ions donné sur la Requête de M. le Procureur Général, fit défense aux
Comédiens
qui étaient pour lors à l’Hôtel de Cluny proche l
conclusions par lui prises, le Parlement de Paris fit défenses à tous
Comédiens
, tant Italiens que François, de jouer aucune Comé
passions et de les détruire ; au contraire, l’exercice ordinaire d’un
Comédien
est de les exciter en soi et dans les autres ; et
s, il ne s’ensuit pas de là qu’elle ne soit pas coupable du péché des
Comédiens
. Il y a quelque sorte de pacte entre ceux qui rep
mun aux autres ; ceux qui donnent leur argent sont censés engager les
Comédiens
à jouer ; c’est pourquoi les Comédiens seraient o
argent sont censés engager les Comédiens à jouer ; c’est pourquoi les
Comédiens
seraient obligés par titre de justice à rendre l’
stion 168. semble admettre cette espèce de pacte, lorsque parlant des
Comédiens
qui joueraient avec les conditions qu’il marque,
Particulier. Dans la pensée de Saint Chrysostome, ceux qui louent les
Comédiens
sont censés les engager à faire leurs exercices ;
leurs exercices ; et par là ils se rendent dignes du supplice que les
Comédiens
méritent : de même ceux qui les autorisent par le
lus efficace à la faire jouer ; de sorte que l’argent qu’on donne aux
Comédiens
, dit S. Augustin S. Aug. in Psal. 102. n. 18. « Q
ché d’assister à la Comédie, et de donner pour cela quelque chose aux
Comédiens
. Sylvestre Sylvest. v. Ars. §. 7. « Videtur morta
ns le cœur des spectateurs. La manière dont parle l’Eglise contre les
Comédiens
dans ses Rituels, ou dans les instructions que le
s suspectes d’hérésie, les usuriers, les Bouffons, les Bateleurs, les
Comédiens
. » Le Rituel d’Orléans de l’an 1642. page 340. ex
Rituel d’Orléans de l’an 1642. page 340. exclut des saints Ordres les
Comédiens
, Bateleurs, etc. Dans les Instructions Synodales
recevant, et tombent dans l’irrégularité : ce sont les usuriers, les
Comédiens
, et tous ceux qui montent sur le Théâtre. » Le Ri
nes infâmes, comme les femmes de mauvaise vie, les Concubinaires, les
Comédiens
, etc. Et page 139. il prive de la Communion ces d
ux qui servent aux Théâtres, savoir, les Bouffons, les Bateleurs, les
Comédiens
, et les Farceurs. Dans le Rituel de Paris imprimé
nt infâmes : comme sont les femmes débauchées, les concubinaires, les
Comédiens
, etc. Et à la pag. 291. on exclut des saints Ordr
ag. 291. on exclut des saints Ordres les Bouffons, les Bateleurs, les
Comédiens
et les Farceurs. L’Eglise de Paris avant ce derni
el, avait commencé à faire des Ordonnances touchant la Comédie et les
Comédiens
. Messire Jean de Gondi qui fut le Premier Archevê
remier Archevêque de Paris en 1623. avait signalé son zèle contre les
Comédiens
. Entre autres Articles que fit ce grand Prélat po
ir la discipline de son Diocèse, il y en a un par lequel il prive les
Comédiens
de l’usage des Sacrements ; il déclare leur Profe
ation des Sacrements, et de priver de la sépulture Ecclésiastique les
Comédiens
qui n’auraient pas voulu renoncer à leur Professi
les du Synodicon ci-dessus sont trop générales et précises contre les
Comédiens
pour souffrir cette interprétation, puisqu’elles
souffrir cette interprétation, puisqu’elles condamnent l’exercice des
Comédiens
sans distinction, et indépendamment du temps et d
tuel de Sens au titre de la Communion des Malades, page 90. parle des
Comédiens
en ces termes : « Mais il faut prendre garde surt
se peut faire sans scandale, tels que sont des usuriers publics, des
Comédiens
et des Farceurs, des concubinaires, et des gens n
e sont les excommuniés, les interdits, les infâmes : par exemple, les
Comédiens
, les Farceurs et Bateleurs, jusqu’à ce qu’ils aie
aussi de la Communion ceux qui sont manifestement infâmes, comme les
Comédiens
. Celui de Senez de l’année 1678. page 372. « Nous
ait point sans scandale : ces indignes sont les usuriers publics, les
Comédiens
, ceux qui sont notoirement criminels, et les exco
recevoir les Ordres : Les usuriers publics, les Farceurs, Bateleurs,
Comédiens
, les infâmes, etc. Le Rituel de Bayeux de l’année
51. compte parmi les pécheurs publics et infâmes ceux qui s’appellent
Comédiens
et Bateleurs. Le Rituel de Reims page 119. met en
incapables de la sainte Communion les Farceurs, les Bateleurs, et les
Comédiens
. Les Evêques dans leurs Rituels et dans leurs Ins
es Evêques dans leurs Rituels et dans leurs Instructions touchant les
Comédiens
n’ont point fait un Droit nouveau : Ils ont suivi
putés infâmes et irréguliers : or l’infamie et l’irrégularité que les
Comédiens
contractent, n’est point une infamie et une irrég
, fondée sur quelque péché. Telle est l’infamie ou l’irrégularité des
Comédiens
: car on ne peut pas douter que des personnes que
trée au Parlement le 24. du même mois, par laquelle il paraît que les
Comédiens
ont toujours été notés d’infamie jusqu’en ladite
e sans péché. Mais bien loin que cette Déclaration soit favorable aux
Comédiens
, elle renferme au contraire de quoi les condamner
dans l’usage, de retrancher tout ce qu’il y a de vicieux, puisque les
Comédiens
, quelque soin qu’ils aient semblé avoir voulu app
» dans son Epître 338. suppose cette vérité, quand il dit « Que les
Comédiens
n’ont jamais dessein de rendre meilleurs ceux qui
i vaquent à ces bouffonneries deviennent meilleurs, la Profession des
Comédiens
s’anéantira. » S’il n’est pas permis d’aller à la
nt les Pères et les Canons de l’Eglise ont parlé de la Comédie et des
Comédiens
, que les Evêques se sont expliqués dans leurs Rit
ui ; on doit être persuadé que la Comédie, comme elle se joue par les
Comédiens
, a toujours été reconnue jusqu’à présent pour une
es circonstances qui l’accompagnent. Ainsi l’on doit conclure que les
Comédiens
par leur Profession, comme elle s’exerce, sont en
tent de leur plein gré, quoiqu’ils ne soient pas si coupables que les
Comédiens
; néanmoins c’est un péché qu’ils commettent en m
CHAPITRE V. Tribunal des
Comédiens
. Les Auteurs & les Acteurs, ont à subir le
qui jugent à même tems de la composition de la piéce & du jeu des
Comédiens
. Mais les Poëtes ont à paroître devant deux autre
vec entousiasme, ou approuve ce que les sifflets avoient méprisé. Les
comédiens
s’étant arrogés le droit de prononcer sur le dram
la scellette, redoute l’arrêt de la Tournelle ; c’est le tribunal des
Comédiens
, où l’on juge souverainement de la vie poétique,
abus du théatre ; c’est l’empire souverain qu’on a laissé prendre aux
comédiens
, sur les auteurs & sur les piéces. C’étoient
u’on y proposoit, les rejetter ou les admettre. Ce sont en France les
comédiens
eux-même, qui ont érigé un tribunal où tout est p
l théatral, ne puisse faire faire quelque observation importante à un
comédien
. Un sot quelquefois ouvre un avis important. Moli
. Le Philosophe marié ; bonne piéce, resta trois ans ensévéli chez un
Comédien
, sans qu’il daignât y jetter les yeux. Mais les c
véli chez un Comédien, sans qu’il daignât y jetter les yeux. Mais les
comédiens
& les comédiennes sont si occupés, ils ont ta
n, sans qu’il daignât y jetter les yeux. Mais les comédiens & les
comédiennes
sont si occupés, ils ont tant d’affaires ? Oui, s
aux régles du bon goût, mais aux idées, aux goûts, aux fantaisies des
comédiens
, pour obtenir leurs suffrages, mais sur tout à le
indécence & le faux goût, & voudroient s’en passer. C’est aux
comédiens
qui en veulent, & ne veulent rien représenter
i perceroit le sein. Mais, dit-on, c’est l’avantage des auteurs. Les
comédiens
sont des gens à talens, gens d’esprit & de go
p rarement pour y compter : c’est une prévention très-fausse, que les
comédiens
soient gens d’esprit, gens à talens. Sans doute l
aysans des Pyrennées ; sans avoir plus d’esprit & des talens. Les
comédiens
eux-mêmes qui jouent le mieux, sont tous gens trè
émiciens, &c. c’est en vérité les profaner que d’en approcher les
comédiens
, c’est comparer les globes lumineux qui roulent d
e aux regards, & qu’un souffle emporte & annéantit ; tels les
comédiens
, accablés sous le poids d’un sot & infructueu
de le dire ! & quelle imbecille crédulité de le croire ? Que les
comédiens
seroient respectables, si en effet ils convertiss
ce. Sondez leurs cœurs, sondez le cœur de la nation trouverez-vous un
comédien
sage, vertueux, honnête homme ? Trouvez-en un par
utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de
Comédien
, sous le rapport des mœurs. L’utilité de l’art
âtral dans l’ordre social, et les dangers attachés à la profession de
comédien
, sous le rapport des mœurs, offriraient la matièr
e, sinon que les prêtres ne sont plus en droit d’anathématiser ni les
comédiens
, ni leur profession ; et que vis-à-vis de l’églis
us la protection des lois. Tous les citoyens, en effet, qu’ils soient
comédiens
ou non, lorsqu’ils professent la religion chrétie
je crois devoir faire sentir ici, que les dangers de la profession de
comédien
, ne peuvent justifier les rigueurs de certains pr
loigné de pallier la vérité, au sujet des dangers de la profession de
comédien
, sous le rapport des mœurs ; mais je dirai que, d
autre côté, c’est aux prêtres à redoubler de zèle, pour exhorter les
comédiens
à se bien conduire, et pour leur faire envisager
imminents dont ils sont continuellement environnés. La profession de
comédien
, n’est pas réellement contraire à la religion. Le
z fanatiques pour se croire en droit d’anathématiser la profession de
comédien
, la raison en est simple ; la comédie a souvent c
VELLES OBSERVATIONS, AU SUJET DES CONDAMNATIONS PRONONCÉES CONTRE LES
COMÉDIENS
. Les Apologies faites en faveur de la Comédie ont
regardent comme un crime, la seule proposition de faire absoudre les
Comédiens
par l’Eglise ; & de l’autre, les trois quarts
un pédantisme. Cependant, on ne sçauroit disconvenir que de voir les
Comédiens
, en même-tems, proscrits & autorisés, ne soit
des Puissances, ce qu’elles auront trouvé de juste dans la Cause des
Comédiens
, & qui détachées d’intérêts personnels, chéri
nviron, que l’on est en droit d’espérer de l’Eglise, l’Absolution des
Comédiens
; car on ne doit pas s’attendre ici, que l’on ose
ent nues aux yeux des Spectateurs. Il arrivoit encore que beaucoup de
Comédiens
, à l’exemple des Gladiateurs, se blessoient à mor
rustré ses légitimes Héritiers, pour donner tout son patrimoine à des
Comédiens
; Messala faisoit, sans doute, une action injuste
ute, une action injuste ; mais quelle conséquence en tirer contre les
Comédiens
? Que Juvénal, dans sa dixieme Satyre, ait reproc
devoir. Nous exposerons, par la suite, les causes de la disgrace des
Comédiens
chez les Payens. Nous nous réservons aussi à dema
. Plus les désordres pourroient paroître grands dans les mœurs des
Comédiens
, & plus un cœur, vraiment pénétré de charité,
ait eu parmi eux de très-honnêtes gens. Ce n’est pas que le corps des
Comédiens
n’ait, en tout tems, fait de très-bonnes actions
t si fort au-dessus d’une oisive volupté. Si donc les galanteries des
Comédiennes
font du bruit, il ne faut pas s’en prendre à leur
e les Actrices y soient habillées plus immodestement qu’ailleurs. Une
Comédienne
qui n’observeroit pas exactement les modes reçues
des désagrémens. Jettons donc à présent les yeux sur la disgrace des
Comédiens
, même chez les Payens. Cette disgrace vient de l
leurs supplications & leurs réformes, subsiste encore, contre les
Comédiens
, parmi nous. La Comédie fut regardée, dans sa nai
losophes les plus respectés, les choses changerent de face, & ces
Comédiens
, auparavant si aimés, furent alors chassés comme
ins, tant que la Comédie chez eux fut honnête, ne proscrivirent leurs
Comédiens
, que par l’affectation qu’ils avoient d’imiter en
Une preuve de contradiction chez les Romains, sur le compte de leurs
Comédiens
, est que ceux qui jouoient dans les Piéces Attela
ue les Citoyens eux-mêmes se plaisoient à s’en mêler. La disgrace des
Comédiens
chez les Grecs est donc accidentelle, & chez
mandera si l’on doit, comme le font de certains Ecrivains, rendre les
Comédiens
responsables de toutes les iniquités des hommes ?
opinion encore bien étonnante, est de croire que les occupations d’un
Comédien
ne lui laissent pas le tems des plus graves réfle
le plus nécessaire paroît en public. Il est donc incontestable qu’un
Comédien
peut avoir l’esprit porté aux choses sérieuses, t
ous les Professeurs des Arts agréables. A Londres, il n’est guères de
Comédiens
qui n’ayent une profession étrangere à la Comédie
as capables de supporter. Cependant, il y a des exemples que quelques
Comédiens
, même dans l’état où sont les choses, croyoient s
t de certains Critiques, soutenir hardiment, qu’il est possible qu’un
Comédien
soit, dans son métier, un homme très-juste devant
lisé d’une absolution aussi juste, que celle que l’on espere pour les
Comédiens
? Et quels inconvéniens pourroit-elle causer ? D
; c’est l’affaire des Censeurs de n’en point permettre de mauvais. Un
Comédien
, est un Académicien, qui, sans se mêler d’enseign
teurs plus sages, est de lever l’Excommunication prononcée contre les
Comédiens
. 1. Voyez l’Asne d’Or d’Apulée. 2. Briseurs
s ont attribué tous les défauts des Mimes et Bateleurs scéniques, aux
Comédiens
et Tragédiens ; ils en ont confondu les noms, l'e
uceïa et Galéria, donc il fait par une insigne bévue deux excellentes
Comédiennes
, s'étaient trouvées capables de monter sur le Thé
peut jamais conserver dans la débauche, il conclut que ces prétendues
Comédiennes
, ayant conservé la leur si longtemps, avaient été
ine, il me suffit de dire que Luceïa et Galéria ne furent jamais deux
Comédiennes
ni Tragédiennes, car les troupes des Comédiens et
e furent jamais deux Comédiennes ni Tragédiennes, car les troupes des
Comédiens
et des Tragédiens n'avaient point de femmes qui p
ent les personnages des femmes, en disant qu'on était ravi de voir un
Comédien
représenter la Courtisane Thaïs, une honnête femm
blié de mettre ceux des femmes, s'il y en eût eu dans les troupes des
Comédiens
pour agir en ces représentations. Et Quintilien r
à l'exemple de beaucoup d'autres, que les Mimes de l'antiquité et les
Comédiennes
n'avaient point de différence. Cette équivoque a
« Natio Comœda est. Rides ? majore cachinno concutitur. » une nation
Comédienne
, il veut dire seulement qu'ils étaient naturellem
Encore me semble-t-il que le dessein de ce Satirique, en les nommant
Comédiens
, est plutôt de les blâmer, et de leur imputer la
ecerunt. » Val. Max. l. 2. c. 6. Maxime, qui prend les Mimes pour les
Comédiens
, comme a fait cet Apologiste ; car où Valère dit
vec tant de turpitude, et dont les Mimes faisaient partie, et que les
Comédiens
furent toujours distingués des Mimes, avec lesque
t libre dans Marseille aux Acteurs plus honnêtes, tels qu'étaient les
Comédiens
. Et Lipse rencontre bien mieux en ce même lieu, o
car il dit bien que les Pantomimes étaient de beaucoup inférieurs aux
Comédiens
et aux Tragédiens, en la société desquels ils n'é
es qu'aux Joueurs de Poèmes Dramatiques, car il est bien vrai que les
Comédiens
et Tragédiens étaient distingués des Mimes et Pan
rter les Princes et les Magistrats, de chasser de leurs Provinces les
Comédiens
, les Farceurs, les Bateleurs, et autres gens semb
’Auteur répond aussi à la tolérance des Magistrats, qui souffrent les
Comédiens
, et dit qu’il n’y a qu’à consulter les Registres
onsulter les Registres du Parlement de Paris, où l’on verra comme les
Comédiens
y sont traités ; qu’on y trouvera plusieurs Arrêt
Donare res suas Histrionibus, vitium est immane.» Donner son bien aux
Comédiens
, c’est un vice énorme. S. August. Traité. 100. su
couvert la Lettre favorisant la Comédie, n’est qu’un fantôme que les
Comédiens
ont fait paraître. Le plus beau morceau de cet Ou
par les idées mauvaises des Comédies. Ces Docteurs concluent que les
Comédiens
par leur profession comme elle s’exerce, sont en
tent de leur plein gré, quoiqu’ils ne soient pas si coupables que les
Comédiens
: néanmoins les mêmes Docteurs ont décidé qu’on d
ue les Farceurs ou Bateleurs, selon même tous les Calepinsag ; or les
Comédiens
ne voudraient pas être confondus avec ces gens-la
aire une question de nom, il suppose que saint Thomas ait entendu les
Comédiens
par Histriones ; cependant il soutient que ce Doc
. On y trouve trouve aussi deux Titres, dont l’un déclare infâmes les
Comédiens
qui font métier de monter sur le théâtre, Tit. 3.
Cardinal Le Moine acheta l’Hôtel de Bourgogne à Paris pour ses dévots
Comédiens
, à condition qu’ils ne représenteraient que des P
quand les Lois au lieu de flétrir comme elles ont toujours fait, les
Comédiens
, leur seraient favorables ; tout ce que nous somm
it-il juge de nos Opéra, et aurait-il cru moins dangereux de voir des
Comédiennes
jouer si passionnément le personnage d’Amantes, a
t des Saints Pères, pour servir de Décision sur la Comédie et sur les
Comédiens
: opposés à ceux de la Lettre qui a paru sur ce s
ent exactement leurs Rituels qui ordonnent de refuser le Viatique aux
Comédiens
, s’ils ne promettent de renoncer au Théâtre. Il c
la Fête du Saint Sacrement, pour ne pas passer devant le Théâtre des
Comédiens
Français ; pour apprendre aux Fidèles combien l’E
s, dans la Paroisse de S. Germain de l’Auxerrois en 1657 au sujet des
Comédiens
Italiens, que M. le Curé voulait faire sortir de
ui ont été consultés pour savoir si les Comédies que représentent les
Comédiens
Italiens à Paris, peuvent être permises, ayant vu
ait honneur à elle-meme, en faisant honneur à la Religion, et que les
Comédiens
ont par là un moyen sûr et glorieux, pour confond
nnée dernière, contre la Comédie, où l’on a solidement prouvé que les
Comédiens
sont excommuniés par l’Eglise : je viens de rappo
ens de rapporter l’Abrégé de tous ces Ouvrages. L’Excommunication des
Comédiens
a-t-elle été levée par la représentation de la Tr
vée par la représentation de la Tragédie de Judith ? Au contraire les
Comédiens
sont plus coupables, parce qu’ils ont osé profane
lui répondre après l’avoir remercié. SECTION DOUZIEME Requête des
Comédiens
de France, présentée au Pape Innocent XII. et sa
au Pape Innocent XII. et sa Réponse. On a écrit de Rome, que les
Comédiens
de Paris qui se présentèrent à la Confession au J
affaire regarde la discipline et les décisions des Conciles : et les
Comédiens
ont été renvoyés à M. l’Archevêque de Paris, afin
Ainsi voilà comme une nouvelle confirmation de l’excommunication des
Comédiens
. Je ne dis rien de la fausseté de l’exposé de leu
es Jeux Scéniques. Or ces trois sortes d'Acteurs, les Atellans, les
Comédiens
, et les Tragédiens n'étaient point compris sous l
nt docent. » Lact. de vero cult. l. 6. distingue les Gladiateurs, les
Comédiens
, les Tragédiens, les Histrions, les Mimes et le C
, les Mimes et le Cirque, et attribue aux Gladiateurs la cruauté, aux
Comédiens
les Histoires amoureuses, aux Tragédiens les crim
'est mieux expliqué sur ce sujet que Cicéron dans son Oraison pour le
Comédien
Roscius ; il plaidait contre Fannius« Ipsum caput
'est pas une chose fort facile qu'un méchant Histrion devienne un bon
Comédien
. Ce qu'il répète encore en parlant d'Erotes si ma
n bon Comédien. Ce qu'il répète encore en parlant d'Erotes si mauvais
Comédien
, qu'après avoir été sifflé par le peuple, et chas
'être mis au rang des derniers Histrions, il se rendit un fort habile
Comédien
. C'est pourquoi Ausone dit que d'un Mime on ne fa
ec de Comœdis Histrionem. » Auson. l. 11. point un Planipède, ni d'un
Comédien
un Histrion, car cela fait voir la différence de
Histrion, car cela fait voir la différence de ces Acteurs, et que les
Comédiens
étaient autant élevés au-dessus des Histrions, qu
prète fort bien Histrions et Mimes, sans y comprendre sous ce nom les
Comédiens
ni les Tragédiens « Mimus hallucinatur, Comœdus s
trompe », ou plutôt, selon le sens des paroles, « il nous trompe, le
Comédien
discourt, et le Tragédien parle haut ». Le Concil
tes railleries qui s'y faisaient ; Car puis qu'il est certain que les
Comédiens
et les Tragédiens ont toujours été dans un rang é
ira ; si c'est un Danseur de Corde on craindra pour lui ; si c'est un
Comédien
on applaudira. » Mais ce qui doit nous assurer d
rohibé aux sieurs de la Cour d’aller voir ou écouter les Bateleurs et
Comédiens
, à cause des paroles et actions dissolues, lasciv
orique sur la différente conduite des Empereurs Romains à l’égard des
Comédiens
; il prétend qu’on devrait les bannir, parce qu’i
teleur, de faire dans la ville ou les faubourgs aucun jeu ou farce de
comédien
, ni les tolérer en aucune manière que ce soit ».
vec autant de prudence et de politesse que de dignité. La société des
Comédiens
a toujours paru si dangereuse et si déshonorante
12. et 13.), et comme lui toute l’histoire, que ses liaisons avec les
Comédiennes
, jusqu’à les traîner dans ses voyages et dans sa
une fille de la plus haute naissance qui s’oubliait jusqu’à se rendre
Comédienne
ou femme publique (car aux yeux de la loi c’est l
. de spectac. (ibid.) défend à tous les Magistrats de rien donner aux
Comédiens
. Elle réserve aux seuls Consuls la liberté de leu
mes faibles, dont on affaiblit les remords, et donner de l’audace aux
Comédiens
, dont on entretient et accrédite l’infâme profess
au Juge ecclésiastique ou au Juge laïque de réprimer et de punir les
Comédiens
, et en cas qu’on les tolère, à qui il appartient
ue, mais qui encore a été pendant deux ou trois siècles une troupe de
Comédiens
, représentant des pièces de théâtre, et obligé de
, de montres, de régiments, de compagnies, entre autres ils devinrent
Comédiens
et Poètes, composèrent et représentèrent des pièc
qui seules paraissaient alors sur la scène. Ainsi en avaient usé les
Comédiens
Grecs et Romains, comme Aristophane, les Fables A
dit Horace, fut obligée de venir au secours des bonnes mœurs, et les
Comédiens
n’ayant plus la liberté de mal faire, furent rédu
l’autorité du Roi et le respect du peuple sont mieux établis ; aucun
Comédien
ne serait assez hardi pour attaquer son maître, i
e, il ne le ferait pas impunément. François I rétablit de nouveau les
Comédiens
de la Basoche, que le Parlement zélé pour le bon
e. Vrai et faux, bien et mal, religion et hérésie, tout est bon à des
Comédiens
. La nouvelle troupe, instruite par les malheurs d
on et de remords de conscience elle lui demande s’il est vrai que les
Comédiens
sont excommuniés, si elle peut demeurer dans son
es écarts aussi téméraires qu’étrangers à son objet ? Eh que fait aux
Comédiens
le formulaire, la constitution, la condamnation d
attaque, et en particulier le Mémoire attribue l’excommunication des
Comédiens
au Cardinal de Noailles, et c’est en effet par se
de Paris ont refusé les sacrements et la sépulture ecclésiastique aux
Comédiens
. Qui peut voir, sans rire, l’Avocat aux genoux de
remords de conscience qu’elle fait semblant d’avoir de son métier de
Comédienne
, et l’irréligion réelle avec laquelle elle brave
voici des fleurettes à la Huerne. Il fait l’éloge de quelques autres
Comédiennes
, déclare qu’« il se borne à trois, et demande par
est soutenue affirmativement, et décidée audacieusement en faveur des
Comédiens
par la consultation, fondée uniquement sur de fau
a établi dans tout l’ouvrage au sujet de l’excommunication contre les
Comédiens
. « En abusant des maximes sages et en confondan
our le même délit. ». Ainsi l’infamie prononcée par la loi contre les
Comédiens
les mettrait à couvert de l’excommunication de la
même calomnieusement offensée, son refus du sacrement de mariage aux
Comédiens
est traité de scandale, ainsi que le refus de la
gnorance et une superstitieuse prévention ont élevée contre l’état de
Comédien
. On lui fait espérer que l’Eglise elle-même, bien
. On oppose ce qui est toléré dans les états du Pape, par rapport aux
Comédiens
, aux usages de l’Eglise de France à leur égard, q
icieuses sur les mœurs sont poussées jusqu’à dire que la conduite des
Comédiennes
qui vivent en concubinage avec leurs amants n’est
grade toute sorte d’états, à l’exception du militaire, pour mettre le
Comédien
au pair et de niveau avec tous les autres citoyen
Chapitre XXIII. Si les
Comédiens
doivent prendre le titre de Compagnie. N ous a
mpagnie. N ous avons dépouillés, dans les Chapitres précédens, les
Comédiens
des talens & du mérite que la prévention leur
us allons traiter dans ce Chapitre d’une nouvelle prérogative que les
Comédiens
s’arrogent. Les idées qu’on attache aux mots d’u
at du moindre Officier de Police, enfin une Compagnie d’une troupe de
Comédiens
. Qu’est-ce donc qu’une Compagnie ? C’est un corps
qualité de Compagnies, qui pourroit la leur disputer ? Seroit-ce nos
Comédiens
? Entre ces Compagnies, les Cours Souveraines, en
it-ce pas profaner ces augustes Tribunaux que d’en approcher même les
Comédiens
? Ne seroit-ce pas comparer ces Globes lumineux,
eplongée dans le néant. Tels on verroit auprès de nos Magistrats, les
Comédiens
accablés sous le poids de leur orgueil infructeux
x, se perdre dans leur propre bassesse. Je ne suis pas étonné que les
Comédiens
ayent rejetté la dénomination de Troupe, qui leur
isés à faire, des allusions trop faciles à saisir, il est défendu aux
comédiens
de la jouer, et au public de l’entendre.6. Il fau
sprit de curiosité a plus fait que la connoissance des principes. Les
comédiens
Français ont donné Marie de Brabant, Ericie, l’Ho
ont écrit les premiers, se sont d’abord occupés de réclamer pour les
comédiens
l’état civil, dont ils étoient privés par un inju
t obtenu le décret qu’ils desiroient. On avoit lieu de croire que les
comédiens
, devenus citoyens actifs, électeurs et éligibles,
e la plus précieuse de toutes. Ils ont réuni leurs efforts à ceux des
comédiens
pour s’y opposer. Un grand nombre d’auteurs drama
elles et pécuniaires ; d’autres auteurs, dans la vûe d’intéresser les
comédiens
et d’être joués plus promptement, ont embrassé le
du théâtre. Je ne discute pas l’étendue des priviléges respectifs des
comédiens
du Royaume14 je ne les regarde tous que comme des
tte n’a été au niveau de la dépense. Malgré leurs priviléges, MM. les
comédiens
François et Italiens ont des dettes si énormes, q
héâtre17. La suppression des priviléges ne sera fâcheuse que pour les
comédiens
, Leur conservation n’étoit donc utile qu’aux com
postérité, pour la France, pour l’Europe entiere, et non pas pour les
comédiens
. Les comédiens François ont acheté ce fonds un mi
la France, pour l’Europe entiere, et non pas pour les comédiens. Les
comédiens
François ont acheté ce fonds un million. Il leur
re le contenant pour le contenu21. Quelle sera donc la récompense des
comédiens
François, pour avoir conservé ces ouvrages ? Ce n
diens François, pour avoir conservé ces ouvrages ? Ce ne sont pas les
comédiens
qui nous les ont conservés, mais l’imprimerie. Le
laute, de Térence ne nous sont-elles pas parvenues ? et cependant les
comédiens
n’en ont jamais joué aucune. Ils ont des dettes c
it aujourd’hui une hypotheque établie sur la Bastille22. Pourquoi les
comédiens
, qui ont joui, pendant cent ans, des priviléges e
arce que quelques particuliers s’en sont fait une hypotheque. MM. les
comédiens
François ont déjà détruit eux mêmes cette objecti
valeur immense ne peut se calculer23. Ils prétendent que, si d’autres
comédiens
se permettent de jouer leurs pieces, ils seront r
stre, haranguer le parterre, et le prendre pour juge du refus que les
comédiens
avoient fait de sa piece. A peine avoit-il achevé
ent fait de sa piece. A peine avoit-il achevé ces mots, Messieurs, le
comédien
Préville…… que déjà il n’étoit plus libre. Aujour
, les pieces des petits spectacles devoient encore éprouver celle des
comédiens
François et Italiens. Si les acteurs, chargés de
er, comme au théâtre François, des pieces vraisemblables. Souvent les
comédiens
privilégiés ne souffroient que des scenes épisodi
tragédie de M. le Febvre, jouée chez Madame de Montesson, et que les
comédiens
François alloient représenter sur leur théâtre. C
quelques lettres imprimées dans la Chronique de Paris. 12. MM. Les
comédiens
François n’ont-ils pas fait quitter le titre de T
les mêmes applaudissemens. Un homme de lettres, amateur du talent des
comédiens
; mais ennemi des privileges, a fait au sujet des
commun à la musique de théâtre, imprimée ou manuscrite. Art. XX. Les
comédiens
, qui sont déjà en possession de jouer des ouvrage
impôt assez considérable pour leur permettre de mauvais ballets. Les
Comédiens
François ne pouvoient pas jouer des opéras comiqu
es Comédiens François ne pouvoient pas jouer des opéras comiques. Les
Comédiens
Italiens ne pouvoient pas jouer des pieces sans m
hantée, de M. Bruni, et le nouveau dom Quichotte, de M. Champein. Les
comédiens
de la cour ne pouvoient pas s’approcher de Paris
17. Depuis long-temps les gens de lettres se plaingent de ce que les
comédiens
sont seuls les maîtres d’admettre ou de refuser l
pieces qu’on leur présente, et ils ont raison. Il est certain que les
comédiens
étant privilégiés, il est impossible d’appeler de
les différens spectacles, entre les acteurs, entre les auteurs et les
comédiens
, cesseront, les comédiens seront alors, avec just
entre les acteurs, entre les auteurs et les comédiens, cesseront, les
comédiens
seront alors, avec justice, les maîtres de recevo
ur le public, reparoîtront et augmenteront ses plaisirs. 18. MM. les
comédiens
François, après avoir avancé dans leur adresse, p
ire jouer sa Phedre, s’il u’y avoit pas eu deux troupes. 19. MM. les
comédiens
Italiens ne sont donc pas fondés à empêcher le th
ique, qui attire les étrangers, se croira en droit de le prendre, les
comédiens
Italiens aussi : nous avons déjà le Cirque de la
uettes de la Nation, etc… Ce titre contraste d’ailleurs avec celui de
comédiens
du roi ; et si MM. les comédiens François l’obtie
e contraste d’ailleurs avec celui de comédiens du roi ; et si MM. les
comédiens
François l’obtiennent, ils doivent renoncer aux v
s que le roi leur paie, et aux pensions qu’il leur fait. Si MM. les
comédiens
François ont imaginé, en se donnant eux-mêmes un
vainqueurs de la Bastille n’ont rien obtenu. 23. Adresse de MM. les
comédiens
François à la commune de Paris, page 10, l. 19.
CHAPITRE X.De la protection due aux
Comédiens
par le ministère public, contre les entreprises d
le séculière, doit avoir son application particulière, à la cause des
comédiens
que j’ai entrepris de défendre. Ceux-ci en leur q
les faire jouir de tous leurs droits. Il a été déjà démontré que les
comédiens
du troisième âge, sont entièrement affranchis de
on autorité privée, d’anathématiser et d’excommunier la profession de
comédien
, qui a été créée et autorisée par les diplômes du
us des prières de l’église et de la sépulture, fait par le clergé aux
comédiens
, est encore un autre délit manifeste et réel, car
l’outrage est fait non seulement à la personne et à la profession du
comédien
, mais encore aux autorités suprêmes, qui ont auto
dans aucun cas, d’exiger d’un acteur l’abjuration de la profession de
comédien
; et si les prêtres persistaient dans cette préte
itime et régulière. Puisque le clergé ne peut exiger l’abjuration des
comédiens
, sans se constituer en délit contre la volonté du
t non plus avoir lieu. Ce refus de recevoir à l’église le cadavre des
comédiens
décédés sans confession, est une conséquence de l
plus outrageante encore pour le prince et pour les lois, que pour les
comédiens
mêmes. Il se constituerait par le fait, puissance
ive du royaume ? Quoi ! le roi et les législateurs auraient honoré un
comédien
pendant toute sa vie, ils lui auraient accordé de
s déjà dit, est plus outrageant pour l’autorité du prince que pour le
comédien
même, il en résultera aussi, que la classe des pe
CHAPITRE VI.Des
Comédiens
français rétablis dans leurs droits civils et rel
nt en agissant en conformité avec la conduite des papes à l’égard des
comédiens
à Rome et en Italie. Il résulta de ce nouvel ordr
its religieux de la part de l’autorité ecclésiastique. Voilà donc les
comédiens
sortis du cercle des prêtres et de l’enceinte des
s, afin de s’opposer au relâchement de la discipline de l’Eglise. Les
comédiens
avaient en conséquence cessé, et devaient naturel
tous les autres Etats, et par conséquent en France, la profession de
comédien
doit y être entièrement affranchie des anathèmes
’excommunication, car on trouvera à la page 154 du livre intitulé des
Comédiens
et du Clergé, l’indication d’une catégorie assez
erra un vaste champ ouvert au Code pénal religieux ; mais au moins le
comédien
, en se trouvant confondu dans l’immense majorité
tio. Souvent le geste n’est pas d’accord avec la voix dans un mauvais
Comédien
, parce qu’il est mauvais imitateur ; mais qu’on s
r, il lui étoit naturel d’observer qu’elle ne se trouvoit pas dans le
Comédien
, si en effet elle ne s’y trouvoit pas chez les Ro
hez les Romains. Loin de nous le faire entendre, lorsqu’il parle d’un
Comédien
de son tems, dont les graces étoient si grandes,
r à Athenes le Personnage de la Reine, demanda un masque de Reine. Le
Comédien
dont parle Horace qui ayant trop bu, s’endormit,
détruisent, comme celui où Seneque dit qu’on admire dans les habiles
Comédiens
la promptitude avec laquelle leurs mains sont prê
: & comment pourroit-on chanter une conversation familiere ? Les
Comédiens
l’imitoient, suivant ce passage de Quintilien, le
nt donc pas chantées. Quintilien nous rapporte qu’il a vu souvent des
Comédiens
, sortis de la Scene, & déposant leurs masques
é des leçons à Ciceron ? Demosthéne avoit aussi pris les siennes d’un
Comédien
. Ces deux grands Orateurs qui regardoient la Décl
emander des leçons à des Chanteurs ? Quintilien veut qu’on envoye aux
Comédiens
le jeune Orateur. Un Pere qui parmi nous, voudroi
oit-il jamais à l’envoyer à un Acteur de l’Opéra ? Il est vrai que le
Comédien
chez les Anciens est souvent nommé Cantor, &
ue Lucien plaisante, & il pouvoit avec raison railler les mauvais
Comédiens
, qui ne faisoient que pousser de grands cris : ce
isoient que pousser de grands cris : ce que ne faisoient pas les bons
Comédiens
, puisqu’Aristote dit que quand Théodore jouoit, c
ert de cette expression, diverbia Histriones pronuntiabant, & les
Comédiens
sont appellés par Quintilien artifices pronuntian
, dit-il, que Niobé paroisse triste, Médée furieuse, Ajax étonné, les
Comédiens
prennent des masques convenables aux Passions qu’
donné à ce passage, qui ne me suffit maintenant qu’à montrer, que les
Comédiens
ayant été nommés par Quintilien, Artifices pronun
un Discours : je ne nie pas non plus qu’un Poëte ne puisse donner aux
Comédiens
leurs Rôles notés, & qu’un Comédien ne puisse
n Poëte ne puisse donner aux Comédiens leurs Rôles notés, & qu’un
Comédien
ne puisse, avec le secours de ces Notes, étudier
ever, baisser, ralentir, précipiter sa voix. Mais il faudra dire à ce
Comédien
ce qui est dit à l’Orateur dans Cicéron, vous pou
s votre maison ce joueur de flutte. Fistulatorem domi relinquetis. Le
Comédien
, après avoir étudié son Rôle noté, le laissera ch
positeurs : cependant c’étoient, au rapport de Quintilien [L. 11] les
Comédiens
qui par les graces de leur Déclamation trouvoient
tilien ne dit pas que les Poëtes eussent obligation à d’autres qu’aux
Comédiens
. Mais c’est trop s’arrêter à une opinion singulie
est pas connue, étoit si sensible à la populace de Rome, que quand un
Comédien
manquoit tant soit peu paululum à cette mesure, e
très-vicieux. C’étoit ce qu’avoient à craindre les Orateurs & les
Comédiens
, & de la vient ce mot rapporté par Quintilien
ez mal. Ce mot suffit pour nous donner une idée de la Déclamation des
Comédiens
& des Orateurs, & par-là nous pouvons com
ter, ut postea magnis possent personare clamoribus. Non seulement les
Comédiens
travailloient de bonne heure à se procurer une vo
on de sa voix. Homere vante cette qualité dans ses Héros. La voix des
Comédiens
étoit la plus forte de toutes à cause du masque :
airement très-forte, les oreilles y étoient accoutumées. Si un de ces
Comédiens
anciens venoit sur notre Théâtre dans un lieu étr
étourdies. C’est ce qui arriva dans une petite Ville d’Espagne, où un
Comédien
de Rome s’avisa de vouloir donner le Spectacle d’
aisoient paroître si grand & si gros ; mais dans l’instant que ce
Comédien
éleva sa voix, tous les Spectateurs qui se cruren
ateurs qui se crurent frappés d’un coup de tonnerre, s’enfuirent. Les
Comédiens
qui savoient ménager & rendre agréable cette
, ou un peu trop lentement, excitoit des murmures, & cependant le
Comédien
, étoit obligé de pousser avec une grande force sa
i dire heurloit. C’est ce qui arrivoit souvent, parce que les mauvais
Comédiens
sont plus communs que les bons, & les cris de
rds du Tibre dans la fête de la grande Déesse, et il remarque que les
Comédiens
étaient chargés de ce cérémonial, et s’en acquitt
te honteuse, à la vérité, mais conséquente, bien loin de regarder les
Comédiens
comme infâmes, les élevaient quelquefois aux honn
aissant subsister un culte qui faisait leur religion, ont déclaré les
Comédiens
infâmes, les ont même exclus du rang de citoyens
e. S’il faut honorer les Dieux, disent les Grecs, il faut honorer les
Comédiens
, cela est juste ; ces deux infamies sont unies. M
t juste ; ces deux infamies sont unies. Mais, disent les Romains, les
Comédiens
sont infâmes et méprisables. Donc, disent les Chr
mmondes, qui ont comme consacré leur ignominie. Vous avez dégradé les
Comédiens
, éloignez ces Dieux qui se plaisent dans la repré
s infidèles. J’ai honte de le dire, mais il n’est que trop vrai : les
Comédiens
leur plaisent plus que Dieu : « Impiis, iniquis m
tenez-vous jusques dans les Eglises ? d’un Athlète, d’un Cocher, d’un
Comédien
. Quelle vanité, quelle folie ! Occupez-vous de Di
ssent, et qu’on ne le fît pas publiquement ! Pourquoi donnez-vous aux
Comédiens
? Vous aimez, vous nourrissez en lui ce qu’il y a
, vous nourrissez en lui ce qu’il y a de mauvais. Celui qui donne aux
Comédiens
, aux femmes débauchées, est-ce à l’ouvrage de Die
quia iniquitas et turpitudo ? » Si ce n’était qu’un homme, et non un
Comédien
, vous ne lui donneriez pas. Vous honorez donc le
pas après le théâtre (Tract. 100. in Joann.). Porter de l’argent aux
Comédiens
, c’est un crime énorme, on y est souvent applaudi
s grands pécheurs, non seulement ceux qui vont à la comédie, mais les
Comédiens
même. Tandis que ceux-ci vous donnent des spectac
as charité la liaison qu’ont entre eux les méchants, les voleurs, les
Comédiens
, et ceux qui les fréquentent : « Non quacumque ch
qui sont offertes aux Idoles, le chant des psaumes, les chansons des
Comédiens
, les spectacles de la nature et ceux du théâtre,
du théâtre, à la cruauté du cirque, aux partis qui se forment pour un
Comédien
, pour un Cocher. Faire ces choses, c’est offrir d
on se moque des œuvres de miséricorde ; on entretient la débauche des
Comédiens
, et on laisse manquer les pauvres du nécessaire ;
lle faire à la poésie, à la musique, les exécuteurs, c’est-à-dire les
Comédiens
, ne sont que de purs artisans, S. Augustin ajoute
, ne sont que de purs artisans, S. Augustin ajoute un paradoxe, qu’un
Comédien
ne peut jamais être un bon Musicien : « Sicut His
proposition est fausse, dans l’idée que nous avons de la musique : un
Comédien
peut l’aimer et la savoir parfaitement, quoique c
qui forment un bel accord, une harmonie. Il est bien évident qu’aucun
Comédien
n’a, ni ne veut, ni ne peut avoir ces vastes, ces
us est, scientia ejus caret. » Or personne n’est plus conduit que les
Comédiens
par des motifs bas et corrompus. Il n’y en a pas
ertain qu’on peut être savant et pécheur, et par conséquent savant et
Comédien
, mais ce ne sera jamais de la vraie science, inca
pécheur, fût-il le plus habile homme, et à plus forte raison que tout
Comédien
est un ignorant : « Omnis peccans est ignorans, i
t, était toujours assorti à son Rôle ; & l’on ne voyait jamais un
Comédien
jouer le Rôle d’honnête-homme avec la Physionomie
sque qui convient à sa situation présente. C’est ainsi qu’agissait le
Comédien
, quand il jouait des Scènes où il devait changer
sensibles par le moyen de son geste, & par la voix. Cependant les
Comédiens
des Anciens ne pouvaient pas rendre sensibles sur
are qu’ils quittassent le masque, & même il y avait une espèce de
Comédiens
qui ne le quittaient jamais. Nous souffrons bien
qui ne le quittaient jamais. Nous souffrons bien il est vrai, que nos
Comédiens
nous cachent aujourd’hui la moitié des signes des
la nature font une si grande impression : mais le masque des anciens
Comédiens
cachait encore l’altération des traits, que le ro
certain que les Anciens auraient fait quitter la masque à tous leurs
Comédiens
, sans une raison bien forte qui les en empêchait
héâtres étant très-vastes & sans voûtes ni couverture solide, les
Comédiens
tiraient un grand service du masque, qui (outre l
dont plusieurs étaient éloignés de plus de douze ou quinze toises du
Comédien
qui récitair. Enfin les Masques des Anciens répon
ble ; en un mot de ne montrer que le Personnage. 2. Heureux certains
Comédiens
nouveaux & le Public, & le masque cachait
r les passions, & de jetter l’ame dans un état violent, & les
comédiens
sont flétris. La comédie est défendue ; mais, rép
s, parce qu’il se trouve des hommes qui font des excès de vin ? » Les
comédiens
sont flétris. Mais, si du moment qu’on joue la co
hose est mauvaise en soi, elle l’est par rapport à tout le monde. Les
comédiens
sont flétris ; mais dans quel temps l’ont-ils été
même personne, qu’on compte plus d’excellens auteurs, que d’excellens
comédiens
. Ils sont à plaindre sans doute d’avoir été trait
acles au sortir de l’office divin ; attention toujours gardée par les
comédiens
, qui ne jouent qu’entre cinq ou six heures, &
ustin ne s’en relâcha-t il point dans la suite ? Ne permit-il pas aux
comédiens
de s’allier avec d’honnêtes familles ? Ces loix,
6 Avril 1641*. Puisque le P. Le Brun s’établissoit juge du Procès des
comédiens
avec un certain public, il auroit bien fait de ra
les de la société. M. de Voltaire, en parlant de la comédie & des
comédiens
, n’a point traité pleinement le fond de la questi
on la goûte ; témoin la préférence que tant de personnes donnent aux
comédiens
Italiens, ou même aux acteurs de l’opéra comique,
x comédiens Italiens, ou même aux acteurs de l’opéra comique, sur les
comédiens
François. C’est qu’on n’a que faire de théâtre, p
es confrères a fait en faveur de la comédie & de la profession de
comédien
, à la sollicitation, dit-on, de mademoiselle Clai
s, peut donner lieu à des réflexions sérieuses. On a vu que l’état de
comédien
n’est pas plus autorisé en France, par la législa
r, lui seul, que tous les prédicateurs ensemble ». La profession des
comédiens
n’a pas échappé à M. Rousseau. Excommuniés ou non
nsidération qu’ailleurs, un simple bourgeois n’oseroit fréquenter ces
comédiens
qu’on voit, tous les jours, à la table des grands
t voulu honorer, dans une actrice, non le métier, mais le talent. Les
comédiens
médiocres ou mauvais sont autant ou plus méprisés
re, s’instruisent à voler dans les maisons & dans les rues ». Les
comédiennes
sont peu retenues ; mais qu’on attache de la cons
r la différence des mœurs des Grecs & des Romains : C’est que les
comédiens
étoient estimés des premiers, & qu’ils étoien
ir déjà l’ennemi dans ses murs. *. Elle porte, qu’en cas que « les
comédiens
règlent tellement les actions du théâtre, qu’elle
e à leur réputation dans le commerce public ». Puisque le théâtre des
comédiens
François subsiste depuis plus de cent ans, ils se
entieuses. Cette même déclaration de Louis XIII ne veut point que les
comédiens
du roi dérogent. Le comédien Floridor étoit genti
ion de Louis XIII ne veut point que les comédiens du roi dérogent. Le
comédien
Floridor étoit gentilhomme, & il obtint, le 1
e bien odieuse de la comédie. Si chacun étoit de votre sentiment, les
comédiens
n’auroient pas grand-pratique ; & bien leur e
ent y prendre tant de plaisir, sont en un sens plus coupables que les
comédiens
mêmes, tout infâmes qu’ils sont ; Non enim tam i
l’aveuglement des Carthaginois, qui avoient reçu dans leur ville les
comédiens
qu’Alaric roi des Goths avoit chassés de Rome ; &
quia mala. Or qu’y a t’il de plus mauvais que tout ce que disent les
comédiens
, non dans le particulier, mais en public & de
a justifié beaucoup la comédie, puisqu’il a dit que la profession des
comédiens
n’est pas mauvaise de sa nature, & que l’on p
mortel. » S. Thomas est donc bien éloigné d’être aussi favorable aux
comédiens
qu’ils le prétendent, & de croire qu’on puiss
vous faites, M. P. : nous nous en étions rapporté à la bonne foi des
comédiens
qui citent continuellement Saint Thomas pour eux.
eulement en France, mais dans tous les Royaumes étrangers. Il y a des
comédiens
dans toutes les Cours : dans Rome même qui est le
t du Roi Philippe le Bel, & de Saint Louis, par lesquels tous les
comédiens
furent chassés du Royaume : & le Parlement de
s contre eux. Tel fut l’Arrêt du 6. Octobre 1584. pour déposséder les
comédiens
qui avoient dressé un théatre dans l’hôtel de Clu
i fort à l’avantage de ce qu’ils aiment. Je ne sai pas, M. P., si les
comédiens
vous payent pension, pour leur être si favorable
ts très-funestes à l’innocence. Vous avez bien raison de dire que les
comédiens
font de tous les vices des portraits ingénieux ;
y représentât, puisqu’on les en avoit retranchées, mais parceque les
comédiens
de l’un & de l’autre sexe affectoient des ges
anger. Cinquiéme question. Je ne sai pas à mon tour ce que les
comédiens
vous ont fait, M. P., pour leur déclarer une guer
ir d’avantageux sentiment. Mais croyez-vous donc, M. P., que tous les
comédiens
soient damnés ? Réponse. Non, M. P., je ne
ient damnés ? Réponse. Non, M. P., je ne croi pas que tous les
comédiens
soient damnés, car ils ne sont pas encore tous mo
toujours un métier si hazardeux. L’Eglise veut qu’on regarde tous les
comédiens
comme gens excommuniés ; elle leur refuse les der
d aux laïcs, sous peine d’excommunication, d’éxercer la profession de
comédien
ou de danseur, & ordonne de déposer les Clerc
’avoit consulté pour savoir comment il devoit en user avec un certain
comédien
, qui avoit à la vérité quitté le théatre, mais qu
e Consecratione.Vous avez jugé à propos de me consulter au sujet d’un
comédien
qui persévére toujours dans la honte de son art,
iment des saints Docteurs, en défendant qu’on admît aux Sacremens les
comédiens
, même au lit de la mort ; à moins qu’ils ne juras
nicis. dom. 5. d’où vous pouvez conclure, M. P., combien le salut des
comédiens
est en danger par une telle profession. Sixié
, nous ébranle étrangement & nous sont trembler pour le salut des
comédiens
. Mais encore, qu’ont-ils donc de si odieux, pour
rire avec une indignation si universelle ? Réponse. Ce que les
comédiens
ont de si odieux, consiste en trois choses princi
es tous les besoins différens de la vie : mais il n’a jamais fait les
comédiens
, pour les faire rire, & moins encore pour leu
la terre, pour précher son Evangile : mais il n’y a jamais envoyé de
comédiens
, pour y débiter des maximes contraires à cet Evan
intrigues amoureuses de mille amans profanes. Tel est l’emploi de nos
comédiens
, qui se sont de la corruption des cœurs un métier
cequ’ils le sont dans le cœur. Voilà tout le fruit des travaux de nos
comédiens
. Honorer de tels gens de son attention, n’est-ce
Auteur Dramatique est dans une nécessité absolue d’avoir toujours le
Comédien
sous les yeux pour juger par son jeu des effets d
là la tâche des Auteurs. Telle est donc l’expression en eux. Celle du
Comédien
n’est que la copie de cette premiere ; qu’un miro
i sembloit en repos : car un connoisseur n’a pas besoin du secours du
Comédien
pour voir agir les personnages d’un Drame. Enfin
ui unit l’expression littérale avec l’expression représentative ou du
Comédien
. Je ne vois rien qui ne prouve l’entiere dépendan
ndre à l’unité de discours. Les jeunes Auteurs tremblent, en face des
Comédiens
; & les plus hardis sont obligés à bien des d
st pire encore dans le systême que nous combattons. La domination des
Comédiens
augmente du double, quand une pièce est faite pou
même, le troisiéme d’indifférence & de dédain pour les autres. Le
Comédien
qui est maître absolu de son rôle, croit l’être d
raits, de beautés se sont présentés à la plume, que la crainte que le
Comédien
ne les rejettât, ou qu’il ne développassent pas s
il ne développassent pas son mérite à son gré, a fait sacrifier ! Les
Comédiens
, dont le sort est fait au Théatre, regardent les
re ! Que d’impatiences à dévorer ! Enfin, cet usage est contraire aux
Comédiens
mêmes. Il y en a plusieurs qui malgré leur bonne
urs. Nous allons dans la seconde, traiter de celles qui regardent les
Comédiens
.
se bien singulière qu’une partie de la Nation enchantée du mérite des
Comédiens
, les applaudisse en public, les recherche en part
voir fait agir en cette occasion. Protégés et récompensés du Roi, les
Comédiens
voient leur Théâtre sans cesse rempli d’une foule
ns inutiles, il ne dit rien de ce qui peut être le plus favorable aux
Comédiens
; mais il avance contre eux des faits dont il est
necdote fort intéressante pour le Théâtre, est sans doute ignorée des
Comédiens
, qui n’auraient pas manqué de lui faire trouver p
rivés depuis. Tout le monde sait que les Farceurs d’autrefois, et les
Comédiens
d’à présent n’ont rien de commun. Que l’excommuni
neur en avouant que l’on s’est trompé. Ce qui m’étonne, c’est que les
Comédiens
qui vivaient dans le temps où l’Eglise de Paris s
ns m’embarrasser de savoir s’il y a eu des lois qui flétrissaient les
Comédiens
, ou si ces lois ne les regardaient pas ; il me su
me suffit d’être assuré : que Louis XIII. a déclaré la Profession de
Comédien
honnête : que Louis XIV. a décidé qu’elle ne déro
s ses biens, et quelquefois même sa personne. Pourquoi a-t-on mis les
Comédiens
à l’abri de l’emprisonnement pour dettes ? Pourqu
uveau Mémoire de M. Travenolle. Ces distinctions n’ôtent-elles pas le
Comédiens
de l’ordre général des Citoyens ? Il faut conveni
tation suppose faussement qu’elle est déjà. Le corps d’une société de
Comédiens
, sous la protection du Roi, devrait être fixée à
des voix. Voilà le droit des Académies ; ç’a été longtemps celui des
Comédiens
, mais ils l’ont perdu, et sont à présent soumis à
faire tort. C’était ainsi que se conduisaient les Grecs à l’égard des
Comédiens
, et l’exemple de cette Nation est toujours excell
ellent à suivre. En un mot, il faudrait que l’on pût dire de tous les
Comédiens
, ce que Cicéron disait de Roscius. Il serait bon
, Monsieur, que je veuille devenir l’apologiste de la Comédie et; des
Comédiens
, je pourrois peut-être avec raison l’être de l’un
n connois l’utilité. Je suis également impartial sur la Profession du
Comédien
; mais loin de la regarder comme infamante, je so
, nécessaire même, et; que ce ne peut être que les mauvaises mœurs du
Comédien
qui la deshonorent. Ce deshonneur lui est commun
rendre méprisables quand ils se feront mépriser eux-mêmes. L’état de
Comédien
n’auroit assurément rien de flétrissant si tous c
outes les raisons bonnes ou mauvaises que vous employez à noircir les
Comédiens
, remontons à l’origine des Spectacles. Les Grecs,
et; là élevés sur deux treteaux, ils furent à l’égard des véritables
Comédiens
, ce que sont à peu près vis-à-vis de nos Prêtres
et de la haine et; du dédain public. L’ignorance leur donna le nom de
Comédiens
, parcequ’ils parurent dans un temps et; dans des
gistrats et; les Prêtres ont été en droit de sévir ; l’abus du nom de
Comédien
chez les Anciens comme chez nous est donc sans co
rise dans divers pays ; mais il est certain que si la Comédie et; les
Comédiens
avoient toujours été tels qu’ils ont été dans leu
hui de prouver que si d’autres qu’eux n’avoient point porté le nom de
Comédien
, ils jouiroient des prérogatives que les talens d
mique. Demandez au Parterre de Paris si Mr. de la Noue, honnête homme
Comédien
, a sçu l’intéresser dans ce rôle qui n’est autre
plaise que je veuille donner autant d’efficacité aux exemples que les
Comédiens
fournissent tous les jours de vertu, par la repré
l la pratiquât lui-même ? Il n’a point de rôle à jouer : il n’est pas
Comédien
. » Quel effort d’imagination ! La pratique de la
nous est propre, il ne faut donc point avoir de rôle à jouer et; être
Comédien
pour faire des actions vertueuses. L’homme est n
longtems vu jouer à Paris la Comédie avant d’avoir embrassé l’état de
Comédien
. Sans difficulté le Théatre de cette ville étant
pas, ou qui n’en entend que de mauvais. Quoiqu’il en soit, laissez au
Comédiens
le soin de se plaindre que les Auteurs modernes l
plus ingénieuse. Après une longue dissertation sur la Comédie et; les
Comédiens
, vous avez craint de causer de l’ennui. Pour évit
et; vertueuse. Si vous aviez intitulé votre livre : Satyre contre les
Comédiens
et; les femmes, je ne me donnerois pas la peine d
écarts du sexe. Ce seroit, diriez-vous, indubitablement une morale de
Comédien
. Je cherche seulement à prouver, que rien n’est p
est la crainte « des inconvéniens qui peuvent naître de l’exemple des
Comédiens
». Je ne suis pas assez déraisonnable pour nier q
hose à voir, car ce seroit la premiere fois. Il est très-faux que les
Comédiens
soient par-tout aussi débordés que vous les faite
s et; des Loix. A vous entendre, rien ne peut arrêter la licence des
Comédiens
; toutes les Loix les plus sages ne pourroient le
pour la réforme des mœurs, n’est-il pas d’autres expédiens ? Que les
Comédiens
soient regardés chez vous comme ils devroient l’ê
dans ce vice, il faudra donc laisser la liberté de se marier. Que les
Comédiennes
aient l’entrée des maisons où les Dames honorent,
le bourgeois ; qu’en un mot, il n’y ait d’autre différence entre les
Comédiens
et; les habitans que celle qui se rencontre dans
mmun. Que si par un barbare et; stupide préjugé on juge chez vous les
Comédiens
comme l’ignorance et; le fanatisme, il vous sera
nsibles. Il n’est pas difficile d’en sentir la raison. La plûpart des
Comédiens
n’ont pas eu une merveilleuse éducation ; accoûtu
d’eux consacré au Théatre dès leur enfance, parce qu’ils sont fils de
Comédiens
, ne savent rien au-delà de leurs rôles, et; presq
ieur, par un esprit d’humanité, de justice et; de raison, on juge les
Comédiens
d’après eux-mêmes, et; non d’après leurs prédéces
x bien au-dessous de ce qu’ils exigent par-tout ailleurs. Quel est le
Comédien
qui ne préférât pas cent louis d’appointemens à G
es innocens. La preuve qu’il ne seroit pas impossible de contenir les
Comédiens
dans une ville où on voudroit les traiter comme j
’objection que je fais sur cette conduite, que si l’on excommunie les
Comédiens
François, tandis qu’on absout les Comédiens Itali
ue si l’on excommunie les Comédiens François, tandis qu’on absout les
Comédiens
Italiens, c’est à cause de la différence qui se r
savoir, si les loix que le gouvernement dressera pour en imposer aux
Comédiens
, changeront l’opinion publique, car si cette opin
de faire prendre au public une opinion contraire à celle qu’il a des
Comédiens
. Je crois ne m’être pas trompé. Dans l’idée que c
est point du tout intéressant pour chaque particulier d’envisager les
Comédiens
comme des proscrits, au contraire, le public souh
vous, le sujet régle ses jugemens sur ceux de son Roi, d’où vient les
Comédiens
sont-ils méprisés en France, puisque le Monarque
lésiastiques n’en diminuoient l’effet par leurs censures. A Vienne un
Comédien
à talens et; honnête homme a souvent part aux gra
on. J’ajouterai, pour prouver que l’opinion qu’on auroit à Genève des
Comédiens
seroit telle que le Gouvernement la voudroit, qu’
ance dont toute la jeunesse de la Ville a comblé le sieur d’Auberval,
Comédien
de Lyon, qui fût obligé d’y passer quelque tems l
t il faut tirer cette conséquence, qu’il sera aisé d’empêcher que les
Comédiens
soient regardés avec mépris à Genève, et; qu’ains
tre le Spectacle au niveau des autres talens, elle auroit bientôt des
Comédiens
de mérite. Je me suis sans doute trop avancé, pui
n sujet sans le connoître. C’est la chose du monde la plus aisée. Les
Comédiens
à cet égard ressemblent aux grands ; ils ne peuve
les yeux sur ce chapitre. Quatriemement, il ne seroit pas permis aux
Comédiens
de différent sexe de demeurer dans la même maison
ent à lui adressés. Cinquiemement, il seroit expressément défendu aux
Comédiens
et; Comédiennes de porter or, argent et; pierreri
ssés. Cinquiemement, il seroit expressément défendu aux Comédiens et;
Comédiennes
de porter or, argent et; pierreries, excepté sur
eroit aisé de prévenir tous les abus que vous craignez de la part des
Comédiens
. Au surplus, je suis très-assuré que vos censeurs
eux mille livres, voilà qui fait en tout trente-six mille francs. Les
Comédiens
joueront quatre fois la semaine : Que les représe
l falloit répondre à toutes les infamies que vous vomissez contre les
Comédiens
, il faudroit être ou sans éducation, ou s’armer d
cet endroit de votre livre, où vous dites : « qu’à Paris même où les
Comédiens
ont plus de considération et; une meilleure condu
que partout ailleurs, un Bourgeois craindroit de fréquenter ces mêmes
Comédiens
, qu’on voit tous les jours à la table des Grands.
ute, le Bourgeois en sera charmé. Ne peut-on pas dire aussi que si le
Comédien
n’est point lié avec le Bourgeois, c’est parcequ’
Je vous dirois bien, si je voulois, qu’il est absolument faux que les
Comédiens
soient à Paris comme ailleurs sans aucune intimit
ts annoblissent dans les plus illustres. Et quant à la profession des
Comédiens
, les mauvais et; les médiocres sont méprisés à Lo
Dites-moi, s’il vous plaît, s’il est possible d’honorer le talent du
Comédien
, sans faire honneur à son métier, puisque le tale
jamais pour être honteux. Qu’ont fait les Anglois si la profession de
Comédien
est infame ? Ils ont proportionné la grandeur de
? Ils ont proportionné la grandeur de leur hommage à l’habileté de la
Comédienne
à faire valoir l’infamie ? Car enfin quel étoit c
ement, telle est mot à mot la définition que vous faites du talent du
Comédien
page 143, pour prouver ce que vous avez dit quatr
us la nature de ce talent constitue le deshonneur de la profession du
Comédien
, donc ce talent est honteux par lui-même, donc le
ont rien de honteux par eux-mêmes, or vous nous assurez que l’état de
Comédien
est deshonorant par lui-même. Comment les talens
ent les talens y peuvent-ils annoblir ? Et quant à la profession des
Comédiens
, les mauvais et; les médiocres sont méprisés à Lo
ut ailleurs. S’il n’y a à Londres que les mauvais et; les médiocres
Comédiens
qui soient méprisés, ce n’est donc pas à raison d
t au surplus vous dire que si l’on méprisoit totalement les médiocres
Comédiens
il y auroit beaucoup d’injustice, puisque les plu
rité de genie extraordinaire. « Quel est, demandez-vous, le métier du
Comédien
? c’est un métier par lequel il se donne en repré
hette le droit de lui faire. » Je vous répondrai moi que le métier du
Comédien
est l’art de faire valoir ses propres talens et;
sent vous faire voir qu’il n’y a rien de deshonnête dans le métier du
Comédien
, consideré même du côté que vous nous le représen
; il est si peu vrai qu’on achette le droit de faire des affronts aux
Comédiens
et; aux Poëtes, que la sagesse des Ordonnances a
ée autrefois, c’étoit par une suite du préjugé qu’on avoit contre les
Comédiens
, occasionné par les absurdités des maudits battel
près tout ce que votre mauvaise humeur vous a déjà suggeré contre les
Comédiens
, vous vous seriez lassé de les maltraiter. Je vou
çoit de l’hommage public ? Le préjugé désavantageux qu’on a conçu des
Comédiennes
, est donc la premiere source du mal. L’impossibil
ffés ? Son amant en fera trophée ; car quoiqu’il en soit, qui dit une
Comédienne
dont on prend plaisir à parler, suppose une perso
Menteur. Quelle conclusion faut-il tirer de tout cela ? C’est que les
Comédiennes
pourroient faire assaut de vertu avec beaucoup de
quemment indubitable qu’on réüssiroit aisément à former une troupe de
Comédiens
telle que le sage M. d’Alembert la propose à la R
de qualité que vous avez connu, n’est pas considérable. Revenons aux
Comédiennes
; aussi bien c’est pour nous prouver qu’elles ne
ous voulez bien supposer qu’il soit possible de trouver jusqu’à trois
Comédiennes
qu’on puisse excepter du désordre général ; il ne
ont des mœurs de Vivandieres, doit pouvoir dire impunément du mal des
Comédiennes
. Après avoir bien déclamé en général contre la Co
iennes. Après avoir bien déclamé en général contre la Comédie et; les
Comédiens
, vous tirez d’abord des conséquences de tout le m
le nombre des habitans et; la quantité des especes, il faudra que les
Comédiens
y meurent de faim, ou que les habitans se ruinent
Jamais Cléopatre et; Xerxès ne goûteront notre simplicité. L’état des
Comédiens
étant de paroître, c’est leur ôter le goût de leu
…. » Vous vous abusez ici bien grossiérement de vous imaginer que les
Comédiens
seroient fâchés qu’on les contraignît à se vêtir
nt de s’habiller superbement. C’est sans doute une nécessité pour les
Comédiens
qui vont à la Cour, d’être mis d’une maniere un p
ovince ; car c’est précisément pour ne se point faire regarder. Qu’un
Comédien
ordinaire du Roi aille à Versailles avec un habit
nd aime-t-il à aller respirer cet air ? L’été sans doute. Obligez les
Comédiens
à finir leurs représentations avant huit heures d
e mieux à faire, on les entendra raisonner sur les Piéces, ou sur les
Comédiens
. L’honneur des maris sera en sûreté comme auparav
ise morale des Piéces, sur le goût de parure qui se communiqueroit du
Comédien
au Citoyen, sur la pauvreté de la République, sur
, sur le changement des gouts et; des usages, sur ce que le métier de
Comédien
est deshonnête par lui-même, et; enfin sur le peu
, je ne serai que trop bien justifié là-dessus : il est mécontent des
Comédiens
, j’ai tout sujet de m’en louer, et; l’amitié du s
emiere et; derniere fois au Théatre François le 18 Décembre 1752. les
Comédiens
ont cessé d’être vos amis. Quelqu’injuste que soi
que d’écrire aujourd’hui comme vous faites contre la Comédie, et; le
Comédien
après avoir travaillé pour l’un et; pour l’autre.
lles vous ont traité. Vous n’êtes point, assurez-vous, mécontent des
Comédiens
, et; l’amitié du seul d’entr’eux que vous avez co
tiez privé de l’ignoble satisfaction d’apostropher si indignement les
Comédiens
, lorsque vous insinuez que ceux qui tiennent l’em
on, a laissé un monument à la postérité de l’estime qu’il faisoit des
Comédiens
, et; du desir qu’il avoit de les voir jouir de la
eroit faire usage de sa raison ? Pourquoi désaprouvons-nous l’état de
Comédien
? Qu’a-t-il de deshonorant, de condamnable ? Quoi
tomimes, des Sauteurs, des Bâteleurs, confondus mal-à-propos avec les
Comédiens
, étoient des farces également grossieres, et; ind
ivent aucun produit ; c’est au contraire une dépense pour eux. Si les
Comédiens
étoient nés avec de la fortune, ils agiroient de
e infinité de gens de qualité, Ambassadeurs, Généraux, Magistrats et;
Comédiens
.13 Quand la forme du Gouvernement de ces fameux R
que les jeunes gens de la plus haute naissance, se mêloient parmi les
Comédiens
, récitoient avec eux devant le peuple ; et; ces m
re, on les honore de regrets et; d’éloges publics. « Regardons un bon
Comédien
qui a des mœurs, comme un personnage estimable, a
le Théâtre prit une forme honnête en France, voilà l’époque des vrais
Comédiens
dans ce Royaume. Ce ne sont point eux qui ont att
e la nature. 9. Ridendo dicere verum quid vetat ? 10. A Paris les
Comédiens
Italiens sont admis à la participation de tous le
n seulement les Acteurs et les Actrices de la Troupe, mais encore les
Comédiens
qui auraient eu permission de se retirer. Ce Bâti
temps prescrit. Un an après l’ouverture du Théâtre de la Réforme, les
Comédiens
de Province seront obligés de se soumettre à la m
ge. Afin que le Théâtre ne puisse jamais manquer de Sujets, outre les
Comédiens
de Province, sur lesquels il faut peu compter ain
tre une demie douzaine de garçons, et autant de filles ; une ancienne
Comédienne
, et un ancien Comédien auraient le soin de les fo
garçons, et autant de filles ; une ancienne Comédienne, et un ancien
Comédien
auraient le soin de les former dans des logements
la Caisse du nouveau Théâtre, ce fonds servira à acheter des anciens
Comédiens
tout ce qui pourra être utile à leur successeur,
e l’ancienne Troupe soit payé argent comptant : d’autant plus que les
Comédiens
qui se retireront, de même que ceux qui prendront
jet de la Comédie. La première est la sévérité de l'Eglise contre les
comédiens
et contre ceux qui assistaient à ces Spectacles,
étruire. CANON LXII. Du Concile d'ELVIRE, tenu l'an 305. Si des
Comédiens
veulent embrasser la Foi Chrétienne, Nous ordonno
dre aux femmes, et aux filles fidèles, ou catéchumènes, d'épouser des
Comédiens
. Que s'il y en a qui en épousent, qu'elles soient
. CANON V. Du premier Concile d'ARLES, tenu l'an 314. Quant aux
Comédiens
, Nous ordonnons qu'ils soient excommuniés tant qu
'an 381 pour la publier. Si les filles qui sont de la race infâme des
Comédiens
refusent de monter sur le Théâtre, qu'on les y co
on, sans qu'on les puisse contraindre de rentrer dans la Compagnie de
Comédiens
. CANON CXXI Du Code des Canons de l'Eglise d'A
e l'Eglise d'Afrique. Que les personnes infâmes, tels que sont les
Comédiens
, ne soient point reçues à former des accusations.
ions. CANON XX. Du 2. Concile D'ARLES, tenu l'an 452. Quant aux
Comédiens
qui sont du nombre des Fidèles, Nous ordonnons qu
enu l'an 680. Ce saint Concile général condamne ceux qu'on appelle
Comédiens
, et défend entièrement leurs Spectacles, comme au
et pernicieuses, et ils ne doivent pas seulement rejeter et fuir les
Comédiens
, les Farces et les Jeux déshonnêtes; mais ils doi
Rois sont très-fort les maîtres de lever la Macule qui deshonore les
Comédiens
, & de leur accorder tout autant de priviléges
e que la Glose a tirée de cette loi générale, est que toute espece de
Comédiens
, sous quelque nom qu’ils se produisent, sont atte
adémies, cependant ce sont leurs ouvrages qui sont dans la bouche des
Comédiens
; pourquoi donc un sort si différent des uns aux
rifice. On oppose la tolérance des Magistrats qui n’empêchent pas les
Comédiens
d’ouvrir leur Théâtre, on produit les Arrêts éman
p plus d’autorité qu’ils n’en ont aujourd’hui, il chassa du moins les
Comédiens
de sa Cour, selon Paul1 Emile, Histriones Aulâ e
des Lettres, sous François I. depuis cette époque aussi favorable aux
Comédiens
, qu’elle est malheureuse pour les bonnes mœurs &a
aux divertissemens de la Cour ; elle fit venir d’Italie une troupe de
Comédiens
, sous le Régne d’Henri III. Ecoutons Mezeray dans
par-tout des divertissemens, appella du fond de l’Italie une bande de
Comédiens
dont les piéces toutes d’intrigues, d’amourettes
oître en prend le parti, et ranime son zèle pour les Spectacles. Les
Comédiens
eux-mêmes en seront peut-être surpris ; mais en t
roles qu’il rapporte lui-mêmePage 10.. « Si quelqu’un entretenait des
Comédiens
qui jouassent d’une manière scandaleuse et illici
entretenait dans le péché ». Voilà le cas. Il s’agit de savoir si les
Comédiens
de nos jours jouent sans scandale, et d’une maniè
ver du jugement de saint Augustin, qui dit que de donner son bien aux
Comédiens
c’est un vice capital, et non pas une vertu : « I
il ne saurait voir tant d’âmes de qualité qui ne peuvent se passer de
Comédiens
, sans entrer dans leurs maximes. A Dieu ne plaise
? Le Démon ne l’aura-t-il point gâtée ? Ne sera-t-il point arrivé aux
Comédiens
la même chose qu’à certains Anges, qu’aux meurtri
nd à aimer ce qu’il serait à propos qu’on n’aimât point. En effet les
Comédiens
ont-ils d’autre but que de donner du plaisir en r
r y est aiguisé. On s’y couvre de plaies. Que ce soit l’intention des
Comédiens
, ou que ce ne la soit pas, nous n’en avons que fa
Comédie, ne devait pas y revenir, pour mettre Dieu dans le parti des
Comédiens
. Il fait beau après cela l’entendre définir, la C
’est assez pour appuyer le Théâtre, et laisser vivre sans remords les
Comédiens
. DitesPage 30. que les « Comédiens sont notés d’i
et laisser vivre sans remords les Comédiens. DitesPage 30. que les «
Comédiens
sont notés d’infamie par le Digeste de Justinien.
teuses misèresPage 34.. Floridor aura été si l’on veut Gentilhomme et
Comédien
, il est noble après sa mort : il a été noble et i
ulminé par plusieurs Conciles, et exprimé dans les Rituels contre les
Comédiens
. Il donne le change, et tâche à échapper en disan
leur vie dans ces sortes de jeux, ne sont pas moins coupables que les
Comédiens
, et les amateurs de Comédies. Mais quoique le cri
ainsi dire, l’étendard pour l’orgueil et la sensualité. Tels sont les
Comédiens
, et ceux qui tiennent des Académies de brelan et
principes, refuser sa présence aux Spectacles, et la rétribution aux
Comédiens
. Il peut pourtant avoir des raisons pour ne faire
e sa conscience ; et il m’avouera que si elles venaient à cesser, les
Comédiens
pourraient faire fond sur sa bourse. Sur la raiso
it ou fermer le Théâtre, ou prononcer moins sévèrement sur l’état des
Comédiens
», n’a pas trop bien rencontré. Si on ne ferme po
contraire que lorsqu’il en a trouvé l’occasion, il a fait sentir aux
Comédiens
ce qu’il est, et ce qu’ils sont. Pourquoi se trou
ou il s’ensuit que les femmes ont droit d’aller à l’Eglise comme des
Comédiennes
au Théâtre. Les Pères qui ont tant crié contre le
en croire sur sa parole. Le Théologien achève, en faisant l’éloge des
Comédiens
. Il emprunte pour cela les paroles de saint Thoma
e Panégyriste se tourmente fort inutilement. L’Eglise n’exige pas des
Comédiens
qu’ils fréquentent les saints Sacrements : au con
is l’Eglise la leur conte pour rien, parce qu’elle sait que demeurant
Comédiens
, ils ne peuvent être touchés des biens qu’elle pr
les circonstances des temps, des lieux, et des personnes. L’Hôtel des
Comédiens
n’est pas un Temple, on le sait bien. Les Comédie
nnes. L’Hôtel des Comédiens n’est pas un Temple, on le sait bien. Les
Comédiens
ne disent pas la Messe, et n’ont fait ni vœu d’ob
c’était de nouvelles découvertes qu’il eût faites. Pour l’honneur des
Comédiens
il prétend que les Cabaretiers dont on fait aujou
édie est suffisamment permise. De ce qu’on ne perce pas la langue aux
Comédiens
, ou de ce qu’on ne les condamne pas au feu, il co
st Théologien, il est Orateur, il est Canoniste, il est tout pour les
Comédiens
. On voit bien que si je l’avais voulu suivre dans
in qu’on n’en voit point d’autre fruit que les richesses immenses des
Comédiens
, et ce que le public ne connaît que trop sans que
piété et bienfaisance d’un
comédien
. On a déjà vu dans les chapitres précédents qu
dien. On a déjà vu dans les chapitres précédents que la qualité de
comédien
n’excluait pas la pratique de la piété, et que pl
ion. Beauchâteau (François Châtelet de) gentilhomme de naissance, et
comédien
de la troupe de l’hôtel de Bourgogne, où il début
primée sur le visage, et qui fondait en pleurs et en gémissements. Le
comédien
qui avait l’âme bienfaisante et plus sensible que
anté d’obliger la tante de sa femme, et de lui avoir sauvé la vie. Ce
comédien
mourut en septembre 1665. Il eut un fils qui parv
se. Depuis ce temps on n’a pu découvrir ce qu’il était devenu. Si les
comédiens
eussent été des excommuniés dénoncés, aurait-on v
, lorsque l’Eglise condamne des choses aussi marquées que le sont les
Comédiens
et leurs spectacles. Faut-il qu’on ose dire que l
mé depuis quarante ans ne défendait de donner les Sacrements qu’à des
Comédiens
, qui vivaient du temps de Plaute, de Térence, ou
trop long d’une syllabe, on le siffle. » C’est ainsi que les célèbres
Comédiens
, Roscius et Esope, sont nommés dans Cicéron, dans
Athlètes, parce qu’ils combattaient ordinairement nus. A l’égard des
Comédiens
, il leur prescrivit des règles, et leur laissa un
enter que sur le Théâtre public. Son règne ne se passa point, que les
Comédiens
n’eussent été chassés de toute l’Italie76, et on
voir donné trop de liberté80 ; mais il voulut aller lui-même faire le
Comédien
et le Chantre dans plusieurs Villes de Grèce pour
vé lorsqu’il fut Empereur, et sans devenir rigide jusqu’à chasser les
Comédiens
, il régla qu’on leur donnerait cinq Ecus d’or, et
l n’osa pas les rendre lubriques comme il aurait pu le souhaiter. Les
Comédiens
loin de l’estimer le jouèrent, ou du moins se moq
t de Commode on vit à Rome les jeux séculaires l’an de J. C. 204. Les
Comédiens
étaient alors fort communs, et cependant toujours
outes les brutalités que la licence peut inspirer. Il fit lui-même le
Comédien
, et ne craignit pas de représenter des fables ave
». page 800. « id que totum domi exercuit », page 868. Il honora les
Comédiens
, leur donna des habits de soie, et sans se mettre
andre Sévère répara sur ce point les fautes d’Héliogabale, il ôta aux
Comédiens
les robes précieuses et ne leur donna ni or, ni a
, voulait qu’on traitât toujours comme des valets ou des esclaves les
Comédiens
, et tous ceux qui servaient aux plaisirs publics1
istait aux jeux du Cirque, elle y parut montée sur un Dromadaire. Les
Comédiens
eurent un puissant protecteur vers la fin du troi
ensuite rebâtir avec plus de magnificence. Carin avait fait venir des
Comédiens
de tout côté. Ceux qui avaient travaillé aux déco
, qui avait privé ses héritiers de son patrimoine, pour le donner aux
Comédiens
. Il s’étend sur la folle prodigalité de ce Romain
frustrent pas leurs légitimes héritiers, pour donner leur bien à des
Comédiens
et à des Danseurs. » « Et hæc quidem idcirco ego
sortir du bain il parut habillé de blanc. Alors il refusa de faire le
Comédien
, et adressant la parole à tout le peuple, il s’éc
re, et ayant pris Gélasin ils le lapidèrent. Ainsi furent traités les
Comédiens
avec plus ou moins d’infamie durant les trois pre
lus dissolus ou plus sages. Durant tout cet espace de temps l’art des
Comédiens
a été censé infâme : car ce que firent Néron et H
iogabale ne pouvait pas ôter cette infamie. Néron après avoir fait le
Comédien
, donna lieu aux railleries et aux satires. Juvéna
ies et aux satires. Juvénal dit que ce n’est plus une merveille qu’un
Comédien
noble, puisque Néron a fait le Comédien Satyr. [S
’est plus une merveille qu’un Comédien noble, puisque Néron a fait le
Comédien
Satyr. [Satura, Satire] 8. v. 198.. « Res haud m
ible peinture de la Comédie d’autrefois, il s’avise de dire que « les
Comédiens
paraissaient nus sur le Théâtre ». Voici la cause
les Comédies et les Tragédies, d’où il conclut mal à propos, que les
Comédiens
paraissaient nus sur le Théâtre. S’il connaissait
autre preuve que le prétendu Théologien apporte, pour montrer que les
Comédiens
représentaient nus : c’est qu’Héliogabale parut a
les Temples que sur les Théâtres, et qu’ils devaient être obligés aux
Comédiens
de cacher une bonne partie des vices et de la dif
ent avec ce qu’on représentait sur le Théâtre, il fut méprisé par les
Comédiens
; « appellatus est a Mimis quasi obstupratus ». E
u’il a ruiné leur Ville en abattant leurs Théâtres et en chassant les
Comédiens
et les Danseurs pagg. 343 Ibid.. « Dimissis vero
I. Valens, et Gratien permettent aux Evêques de donner le Baptême aux
Comédiens
, qui dans une grande maladie voudraient se conver
ladie voudraient se convertir, et ils ordonnent en même temps que les
Comédiens
convertis ne pourraient pas être obligés de remon
née par une Loi donnée à Trèves de faire aucune insulte aux filles de
Comédiens
, qui vivent d’une manière irréprochable. Entre le
de l’année 380, on peut remarquer celle du 24 avril. Elle ordonne aux
Comédiennes
de continuer à monter sur le Théâtre, à moins qu’
tiques de se trouver aux festins où il y avait des Musiciennes ou des
Comédiennes
, ce qui est la même chose. Ensuite les Pères ont
’usage de faire venir dans les maisons la troupe de Musiciennes ou de
Comédiennes
, pour en donner de l’horreur à tous les fidèles.
les affaires sérieuses. En l’année 393, le même Théodose défendit aux
Comédiennes
de porter des pierreries et des étoffes en broder
ie : S. Chrysostome leur prêcha souvent qu’elles devaient laisser aux
Comédiennes
toutes les pompes du siècle. Après cette Loi, les
ser aux Comédiennes toutes les pompes du siècle. Après cette Loi, les
Comédiennes
ne pouvant plus être confondues avec les Dames de
de propreté que S. Chrysostome condamne. Il fallut donc défendre aux
Comédiennes
de prendre l’habit des Vierges, et c’est ce que l
re le tableau d’aucun Pantomime, d’aucun Cocher du Cirque, et d’aucun
Comédien
dans les Portiques publics, et dans tous les autr
Mais à l’égard de la défense de monter sur le Théâtre, en faveur des
Comédiennes
qui s’étaient faites Chrétiennes et qui menaient
spectacles. Ils ordonnèrent donc à toutes les femmes qui avaient été
Comédiennes
de reprendre leur état. « Mimas diversis adnotati
pu faire des pièces de Théâtre. Il fallait bien qu’il y eut alors des
Comédiens
, puisque Agobard se plaint Agobard. de Dispens. P
de Bello Pers[ico]. c. 14., oublia bientôt toutes ces punitions. Les
Comédiens
reparurent dès qu’elle reprit son éclat ; un Laïq
e contraindre jamais de monter sur le Théâtre pour faire le métier de
Comédien
Cod[ice]. l. 1. t. 4. l. 33.. Il veut donc qu’il
édien Cod[ice]. l. 1. t. 4. l. 33.. Il veut donc qu’il soit libre aux
Comédiennes
de quitter le Théâtre, et défend à toutes sortes
sages d’entre les Romains, lorsqu’on alla chercher jusqu’en Grèce des
Comédiens
pour les amener à Rome. On va achever de ruiner,
n étranger dans le nouveau Testament, pour ne pas voir la défense des
Comédiens
dans cette admirable exhortation de saint Paul Ep
destie aux femmes et aux filles ? Croirons-nous qu’elles peuvent être
Comédiennes
sans cesser d’être aussi modestes que le veut Sai
ous en savons l’origine, et nous ne voulons pas nous trouver là où un
Comédien
lascif émeut les passions des autres, en feignant
montrerons, Messieurs, que l’infamie subsiste encore par rapport aux
Comédiens
d’aujourd’hui ; et que le Rituel de Paris en les
les petits mots, l’approbation qu’ils donnent d’une commune voix aux
Comédiens
et la joie qu’ils ont de se rencontrer dans les m
cation aux femmes Chrétiennes ou Catéchumènes, d’avoir pour maris des
Comédiens
, ni aucun de ceux qui montent sur le Théâtre. Quo
le sens de ce Canon puisse se restreindre à la défense d’épouser des
Comédiens
, le célèbre Ferdinand de Mendoza ne laisse pas de
Chrétiennes n’habitent pas même avec leurs maris qui voudraient être
Comédiens
; tant l’Eglise avait d’horreur pour cette profes
publique d’impureté, que les sons des instruments et les chansons des
Comédiennes
, entraînent le cœur à la corruption exprimée par
et des Païens, et des Princes Chrétiens et de l’Eglise déclarent les
Comédiens
infâmes, il faut bien que tout le monde soit conv
sion de la vue, de la parure, des paroles, du chant et des gestes des
Comédiennes
? Etes-vous plus sages que ces grands hommes, qui
les dépenses, et qu’on néglige les œuvres de miséricorde, lorsque les
Comédiens
et les bouffons sont dans l’abondance et dans les
dans le Digeste les lois de ses prédécesseurs qui avaient déclaré les
Comédiens
infâmes, montra assez ce que tous les Chrétiens d
ù les Pères de ce Concile renvoient. Je ne sais si le grand nombre de
Comédiens
et de Bouffons qu’on avait vu sous les Empereurs
Chrétiens d’assister aux jeux et aux danses qui se faisaient par les
Comédiens
sur le Théâtre In Can[on]. 51.. La raison que Zon
les farces, les momeries, ou les Comédies des Farceurs, Bateleurs et
Comédiens
. L’Eglise d’Occident a toujours observé la même d
Ces commencements tendaient néanmoins à produire en peu de temps des
Comédiens
de toute espèce. Mais Philippe Auguste y remédia.
piété, dit Mezeray An. 1181. Dupleix, ch. 1., « par l’expulsion des
Comédiens
, Jongleurs et Farceurs, qu’il chassa de sa Cour,
t ont été regardés jusqu’au xii.’ siècle tous ceux qui passaient pour
Comédiens
. Voyons comment on en a parlé depuis les Scholast
Jusques là, il s’en faut beaucoup que saint Thomas soit favorable aux
Comédiens
, ni à ceux qui vont à la Comédie. Il condamne au
présent, puisque l’Eglise de Paris les condamne, jusqu’à déclarer les
Comédiens
excommuniés, il s’ensuit, selon saint Thomas, qu’
t criminelle, il met au même rang, sans aucune exception, le gain des
Comédiens
et celui des femmes prostituées257. Il était donc
rtissements permis ou condamnables. Application de ces conditions aux
Comédiens
de ce temps. II développe encore mieux ces condit
est qu’on ne joue pas en certains temps marqués : et c’est ici où les
Comédiens
seront encore confondus. Par les lois des Empereu
, par les Conciles, par les Pères, et les Scholastiques, les jeux des
Comédiens
sont interdits aux jours de Fêtes et de Pénitence
nt les Scholastiques qui n’exceptent pas ces sortes de jours ? Or les
Comédiens
« Histrionatus ars, quia deservit humanæ recreati
ce que le Parterre, disent-ils, n’est rempli que ce jour-là. Donc les
Comédiens
d’aujourd’hui sont absolument condamnés par les p
emière, que ce qu’ont dit les Scholastiques, qui paraît favorable aux
Comédiens
, est toujours joint à des conditions qui ne s’obs
omas, qui déclare que l’Eglise ne doit point recevoir de l’argent des
Comédiens
pour les décimes personnelles, de peur de communi
mi contagione sordetur. ». La seconde remarque est que quand même les
Comédiens
ne pècheraient pas toujours contre les conditions
e des femmes avec les ajustements les plus recherchés, comme font les
Comédiens
d’aujourd’hui. Cette remarque pourrait paraître f
ausse à ceux qui ont lu en divers endroits que saint Louis chassa les
Comédiens
du Royaume ; ce serait une difficulté considérabl
rande piété à Paris, eût approuvé avec certaines conditions ces mêmes
Comédiens
que S. Louis chassa absolument ; c’est pourquoi i
rsonnes ne pouvaient pas être censées infâmes par les lois, comme les
Comédiens
publics. On a toujours mis une grande différence
repas qui lui était préparé, lui dit, qu’il aurait eu à choisir d’un
Comédien
, d’un Lecteur, ou d’un Musicien, ou même qu’il le
n homme fort distingué, dit qu’il faisait souvent venir à sa table un
Comédien
pour entendre quelque chose de bon pendant le rep
Paris anc[ien]. et nouv[eau]. t. 2. p. 503., il paraît que ces dévots
Comédiens
vinrent à Paris au commencement du quatorzième si
bre des Vacations s’éleva le 15. Septembre 1571. contre une troupe de
Comédiens
, qui depuis quelque temps jouaient des Farces et
partout des divertissements, appela du fond de l’Italie, une bande de
Comédiens
dont les pièces toutes d’intrigues, d’amourettes
leur Théâtre. » Cela n’empêcha pas que l’Eglise ne condamnât tous ces
Comédiens
, et que plusieurs Conciles ne fulminassent contre
cile tenu à Bude en Hongrie l’an 1279. nous apprend qu’il y avoir des
Comédiens
en ce Pays. On y défend aux Clercs de fréquenter
e aux Clercs d’assister aux jeux de Théâtre, et de faire le métier de
Comédien
, de Bouffon, de Jongleur, etc. « Clerici, Mimi, J
fin, dit l’Auteur de sa vie dans Surius, il imposa de telles lois aux
Comédiens
, qu’ils aimaient encore mieux s’en aller que de l
dinal, était non seulement d’éloigner de son Diocèse toutes sortes de
Comédiens
, mais de les faire bannir s’il se pouvait de tous
s’accorde pas avec le récit de l’Auteur de sa vie qui assure que les
Comédiens
aimèrent mieux quitter Milan que d’observer les l
n’en rapporte aucun. Il assure avoir vu dans sa jeunesse une vieille
Comédienne
appelée sur le Théâtre Lavinia, qui dans la succe
nt se trouver dans les lieux où sont les Bateleurs, les danseurs, les
Comédiens
et les bouffons. Voici comme il s’exprime dans le
n oppose à un si grand mal, est bien faible, et que les Poètes et les
Comédiens
ne consentiraient jamais à jouer les pièces de Th
tizandi et alia Sacramenta administrandi, signale son zèle contre les
Comédiens
; voici comme il s’exprime dans l’article intitul
en 1649. ne veut pas qu’on admette pour Parrains les Bateleurs et les
Comédiens
; c’est dans l’art. de Patrinis p. 12. « Ad hoc m
blement infâmes, comme les femmes publiques, les concubinaires et les
Comédiens
. « Arcendi sunt, publice indigni, quales sunt exc
cle De Patrinis, défend d’admettre pour Parrains les Bateleurs et les
Comédiens
, « Porro ad hoc munus non admittat Circulatores,
est principalement distingué par son zèle à décrier la Comédie et les
Comédiens
. Il dit dans un Mandement publié le 4. Décembre 1
x Pasteurs et aux Confesseurs de ne point recevoir aux Sacrements les
Comédiens
et les Comédiennes, si ce n’est qu’ils aient fait
Confesseurs de ne point recevoir aux Sacrements les Comédiens et les
Comédiennes
, si ce n’est qu’ils aient fait Pénitence de leur
ent sans donner des preuves d’une véritable pénitence, comme sont les
Comédiens
, Farceurs et autres de cette espèce. » M. de Chal
âtre publics Regist[re]. du Parl[ement]. Octobre 1584.. Une Troupe de
Comédiens
étant venus à Paris en 1584. et ayant dressé un T
é, que présentement tous les Huissiers se transporteront au logis des
Comédiens
et du Concierge de l’Hôtel de Cluny près les Math
ense. » Quatre ans après, sous Henry III. il était venu en France des
Comédiens
de plusieurs endroits, le Parlement donna un Arrê
écembre 1588. par lequel la Cour « fit inhibitions et défenses à tous
Comédiens
, tant Italiens que Français, de jouer Comédies, s
raît que le Parlement a toujours gardé la même sévérité à l’égard des
Comédiens
, jusqu’à ce que le Cardinal de Richelieu, passion
i par laquelle après avoir renouvelé les peines ordinaires contre les
Comédiens
, « qui usèrent d’aucunes paroles lascives ou a do
s à l’avenir notés d’infamie ». On vit bientôt que c’était exiger des
Comédiens
ce qu’ils ne feront jamais, de peur de rendre leu
. 2°. l’infamie dont les lois ont noté ceux qui font la profession de
Comédiens
publics Pag. 509.. » Il voudrait que « Sa Majest
bien ouvertement que jusqu’en 1657. qui est la date de son Livre, les
Comédiens
étaient infâmes. Et comment lever cette note d’in
de de Messieurs les Curés de Paris, qui ne donnent les Sacrements aux
Comédiens
malades qu’après une déclaration publique, qu’ils
en usa autrefois M. Marlin Curé de S. Eustache envers Floridor fameux
Comédien
, qui fut fidèle à garder sa parole après avoir re
es jointes aux circonstances qui accompagnent les représentations des
Comédiens
, forment des spectacles défendus par l’Ecriture,
Elvire, il cite les lois Civiles et Ecclésiastiques qui déclarent les
Comédiens
infâmes, et défendent la fréquentation des Théâtr
s solennités. 4°. Que dans les lieux où la Comédie est tolérée, si un
Comédien
meurt, il doit être tenu excommunié, que c’est la
ue je pense sur ces difficultés. Première difficulté Si l’emploi des
Comédiens
était infâme et par conséquent mauvais, les Magis
peu près de même qu’en use à présent l’Eglise de Paris à l’égard des
Comédiens
, et je ne sais comment leurs amis prétendent s’au
té. Quelques personnes disent que l’excommunication lancée contre les
Comédiens
, n’a peut-être pas plus d’effet, que celle qu’on
si cela a quelque rapport avec la peine toujours décernée contre les
Comédiens
. Troisième difficulté. Mais pourquoi permettre qu
quoi permettre qu’on invite à la Comédie par des Affiches, et que les
Comédiens
fassent paraître sur leur Hôtel, que le Roi trouv
arquera toujours, que ces Poèmes diffèrent entièrement des pièces des
Comédiens
. Les Règles des Collèges des Jésuites portent que
es qui ne doivent pas tirer à conséquence. Cinquième Difficulté. Les
Comédiens
représentent quelquefois des pièces fort honnêtes
re aliquid dare. » 5. p. Sum[ma theologica]. tit. 8. § 12. que si les
Comédiens
représentent quelquefois des pièces honnêtes et q
. Huitième Difficulté. S’il est à propos de recevoir de l’argent des
Comédiens
pour les pauvres. Réponse. Il est essentiel de ne
de ne donner aucune marque qu’on approuve le crime, tel que celui des
Comédiens
. Il n’y a donc qu’à examiner, si en prenant de l’
cas, il faut dire en général qu’on ne doit pas recevoir les dons des
Comédiens
, étant excommuniés par l’Eglise. L’Ecriture Saint
unication. Saint Thomas, que bien des personnes croient indulgent aux
Comédiens
, défend distinctement de leur faire des impositio
culté. S’il est permis d’aider ou de travailler aux Théâtres pour les
Comédiens
. Réponse. Il est certain que c’est un très grand
t demandé, si l’on pouvait souffrir dans la Communion de l’Eglise, un
Comédien
qui avait quitté le Théâtre, mais qui s’appliquai
à d’autres ce qu’on y avait appris, et de peur qu’on n’opposât que ce
Comédien
n’avait pas d’autre moyen pour subsister, le Sain
s passés, d’où vient qu’on dit communément que saint Louis chassa les
Comédiens
du Royaume, et que j’ai fait entendre au contrair
re dans le second Discours, qu’au XIII. siècle, il n’y avait point de
Comédiens
qui montassent sur le Théâtre ni avant ni après S
de la Vie de ce grand Roi, et je ne trouve point qu’il ait chassé les
Comédiens
. Ni Geoffroy de Beaulieu qui était son Confesseur
s dans la Cour de ce grand Prince. Si cela peut s’appeler chasser les
Comédiens
, on peut dire qu’il les chassa, non pas du Royaum
nt montés, ni en Provence ni ailleurs, et que ce n’était point là des
Comédiens
tels que ceux d’aujourd’hui. On peut seulement le
9. [NDA] « Spartien dit cependant que Trajan ne chassa de Rome aucun
Comédien
, qu’il laissa représenter toute sorte de pieces,
une loi par laquelle il permettait aux gens de famille d’épouser des
Comédiennes
. Procop[o]. C. 9. de son Hist[oire]. secrète. Co
ir sur les moyens de réformer cet abus… & mille desordres que les
Comédiennes
occasionnent. D’abord emportée par un zèle amer,
ns. J’ai donc imaginé de maintenir la Comédie, & de supprimer les
Comédiens
. L’idée te paraît bizarre, le paradoxe complet ;
essaires pour l’exécution de mon Projet : mais je ne voudrais plus de
Comédiens
& de Comédiennes de Profession. Je me choisis
cution de mon Projet : mais je ne voudrais plus de Comédiens & de
Comédiennes
de Profession. Je me choisis des Acteurs plus nob
e parlerai cependant ici que du payement des Acteurs. Esopus, célèbre
Comédien
tragique & le contemporain de Cicéron, laissa
uccession de cinq millions qu’il avait amassés à jouer la Comédie. Le
Comédien
Roscius, l’ami de Cicéron, avait par an plus de c
epuis l’état que Pline en avait vu dressé, puisque Macrobe dit que ce
Comédien
touchait des deniers publics près de neuf cens fr
s du Drame, & surtout du Comédisme ou de la manière d’être de nos
Comédiens
: ce dernier objet est d’une si grande importance
dans l’Actricisme, ou la manière de jouer ; dans la personne même des
Comédiens
& des Comédiennes de profession. S’ensuivrait
u la manière de jouer ; dans la personne même des Comédiens & des
Comédiennes
de profession. S’ensuivrait il delà, que lorsque
mœurs, tandis que l’autre ne cesse d’objecter, que la conduite de nos
Comédiens
contraste trop avec la plupart des Pièces qu’ils
état, d’une impudence qui révolte jusqu’aux plus Libertins : Ayez des
Comédiens
que leur conduite précédente n’ait pas avilis à l
jalousie leur ont ôtée, & vous verrez, s’il est possible que les
Comédiennes
soient aussi sages que d’autres femmes. Enfin il
ardir le talent : des hommes & des femmes comme la plupart de nos
Comédiens
formés, ne sont pas des machines qu’on ne remue q
és, tout le bien desirable en résultera nécessairement. Les mœurs des
Comédiens
sont dérèglées ; il est vrai : mais, à la honte d
demeuré fort en arrière de nos Petits maîtres à bonnes-fortunes. Nos
Comédiens
ont nos mœurs. Beau sujet de s’étonner ! Mais nos
unes. Nos Comédiens ont nos mœurs. Beau sujet de s’étonner ! Mais nos
Comédiens
pourraient donner l’exemple des bonnes mœurs. But
dont il est ici question. *. D’ἄξιος, digne, & Μίμος, Imitateur,
Comédien
. [A] *. Combien de Comédies-Ariettes, faibles &a
cule d’un Ouvrage que je ne veux pas nommer. Son Auteur y dispute aux
Comédiens
la qualité d’hommes à talens ; il les regarde com
respect au Public, en lui débitant sérieusement des absurdités ? « Le
Comédien
, dit-il, doit à l’Auteur son jeu, sa finesse, aus
ès MM. Rousseau & Riccoboni, suivis de quelques Réponses. *. Les
Comédiennes
de profession n’en sont que plus dangereuses, pou
déclarer Augusta, parce qu’elle s’était éprise d’un fol amour pour le
comédien
Paris.
la Comédie ne manqueraient pas de se prévaloir de la liberté que les
Comédiens
viennent de se donner par la représentation de Ju
balancerons pas sur le parti que nous devons prendre. Le Théâtre des
Comédiens
est trop disproportionné avec ce que nous avons d
suite écrivit pour l’Espagne, qu’il valait encore mieux permettre aux
Comédiens
des sujets profanes, que de souffrir qu’ils en re
ur montrer que ceux qui voudront sérieusement comparer le Théâtre des
Comédiens
avec la sainteté de l’Ecriture, auront horreur de
rcevoir que l’Ecriture ne saurait être représentée sur le Théâtre des
Comédiens
sans y être altérée et corrompue. La cause la plu
it pas pour Dieu est une cupidité condamnable ? Est-ce au Théâtre des
Comédiens
où l’on pourra exhorter les hommes avec saint Pau
vont avec tant d’empressement à la Comédie, pour voir et écouter des
Comédiennes
, et bien d’autres personnes du sexe ; si on leur
stome365 l’ont remarqué pour détourner les Fidèles des spectacles des
Comédiens
, qu’ils appellent des Jeux des démons ; et les po
; mais ils ne sont pas destinés à être représentés sur un Théâtre de
Comédiens
et devant des personnes, qui voulant s’en diverti
ront sur le Théâtre. C’est le principal assaisonnement des pièces des
Comédiens
, et on ne peut espérer l’abolition de la loi que
it d’avoir montré que les Auteurs qui travaillent pour le Théâtre des
Comédiens
, ne croient pas pouvoir se passer de mêler de la
pas possible que l’Ecriture puisse jamais paraître sur le Théâtre des
Comédiens
, sans y être altérée et corrompue. C’est ce que n
de supposer que l’Ecriture puisse jamais paraître sur le Théâtre des
Comédiens
, sans y être altérée ; supposons-le néanmoins, Me
et toute sa pureté, on ne pourrait la représenter sur le Théâtre des
Comédiens
. Nous n’aurions pas de peine à prouver cette prop
et la moindre attention sur la sainteté de l’Ecriture, sur l’état des
Comédiens
et les dispositions de ceux qui assistent à la Co
ec comedi. » Sont-ce là des caractères qu’on puisse trouver parmi les
Comédiens
ou dans leurs assemblées : assemblées, où ceux qu
nges, et que Dieu défend aux pécheurs d’annoncer ses justices. Si les
Comédiens
ont encore quelque teinture de Religion, ils ont
sa pureté, ce serait la profaner que de la mettre dans la bouche des
Comédiens
et des Comédiennes, pour être jouée dans un lieu
rait la profaner que de la mettre dans la bouche des Comédiens et des
Comédiennes
, pour être jouée dans un lieu destiné au divertis
t-on que nous nous réjouissions, quand on nous dit que le Théâtre des
Comédiens
retentit des divins cantiques, et comment pourrai
se trouvait saint Augustin, lorsqu’il pensait que des danseurs et des
Comédiens
s’étaient emparés d’un lieu destiné à la prière :
ées aux divertissements publics, n’est-ce pas assez qu’on souffre les
Comédiens
, faut-il même que les Comédiens osent représenter
n’est-ce pas assez qu’on souffre les Comédiens, faut-il même que les
Comédiens
osent représenter les Histoires les plus saintes,
fait. Ces défendeurs du Théâtre s’imaginent-ils qu’on respectera des
Comédiens
, quand ils auront contrefait des Saints, et pense
s sortes de sujets qu’on pourrait représenter sur le Théâtre. Que les
Comédiens
soient donc persuadés, que si la police les tolèr
agit benedicitur. » Incap. 4. Joan. que c’est un crime de donner aux
Comédiens
, parce que c’est autoriser ceux que la Religion c
les femmes pieuses. L’Eglise en a toujours usé de même à l’égard des
Comédiens
, et elle se trouve de temps en temps réduite à de
ie tous ceux qui font profession de monter sur le Théâtre. Que si les
Comédiens
osent lui insulter jusqu’à se moquer de ses Règle
n n’ait pas à vous reprocher d’avoir triomphé sans combattre. Je suis
Comédien
, j’aime mon métier, je fais plus, je l’estime, sû
a peur que vous m’avez donnée me rendra plus sage à l’avenir. Je suis
Comédien
encore un coup, et votre ouvrage m’avait presque
votre ouvrage m’avait presque persuadé qu’il n’est pas possible à un
Comédien
d’être honnête homme. J'allais me regarder comme
e celles que vous avez ou que vous faites semblant d’avoir contre les
Comédiens
. Entrons en matière, et trouvez bon que je vous r
st pas étonnant qu’ils aient fulminé contre les spectacles et que les
Comédiens
aient été en horreur aux gens sages, aux Chrétien
aux mœurs et conforme à la raison. Alcibiade fit jeter dans la mer le
Comédien
Eupolis en lui disant : « Tu me in scena sæpe mer
n scena sæpe mersisti, et ego te semel in mari »c . Alcibiade paya ce
Comédien
comme il le méritait. L’impudence ne peut exciter
l’ordinaire ce qui est de plus vilain et de plus infâme ; de ce qu’un
Comédien
par exemple y joue avec les gestes les plus honte
quer. Voilà Monsieur les spectacles utiles qu’on doit autoriser : les
Comédiens
qui les exécutent, loin d’avoir des reproches à s
premier, et ne serait-il pas mieux de travailler à la conversion des
Comédiens
que de les immoler à la prévention que vous avez
u peu de cas que l’on fait à Paris de la vertu. En troisième lieu les
Comédiens
sont des gens sans mœurs, il n’est pas possible q
se. Le Canon 62. du Concile d’Elvire, tenu l’an 305. porte : « Si les
Comédiens
veulent embrasser la Foi Chrétienne, nous ordonno
endre aux femmes et aux filles Fidèles ou Catéchumènes, d’épouser des
Comédiens
: que s’il y en a qui en épousent, qu’elles soien
Concile d’Arles, tenu l’an 314 s’explique en ces termes : « Quant aux
Comédiens
, nous ordonnons qu’ils soient excommuniés tant qu
is, puisque Philippe Auguste dans le 12 Siècle, chassa de sa Cour les
Comédiens
, au rapport de Dupleix Historien. Nous lisons dan
et les Joueurs de farce. Il n’y avait point encore sous son Règne de
Comédiens
en France. Depuis qu’on n’a plus tenu de Conciles
n Champagne de 1649. défend de recevoir pour parrains au Baptême, les
Comédiens
. M. Jean de Gondy Archevêque de Paris, déclara da
de Paris, déclara dans son Syndicon en 1624. qu’il fallait priver les
Comédiens
de l’usage des Sacrements, et de la sépulture Ecc
e Reims ; mais tous ces Rituels ordonnent les mêmes peines contre les
Comédiens
. Il y a des Rituels particuliers, qui excommunien
egarde comme de très grands désordres, puisqu’elle emploie contre les
Comédiens
, les peines les plus rigoureuses, savoir, l’excom
lle la plus grande sévérité des premiers siècles, puisqu’elle met les
Comédiens
au rang des blasphémateurs, des concubinaires et
e, puisqu’ils entretiennent par leur présence et par leur argent, les
Comédiens
dans la désobéissance à l’Eglise, et contribuent
car s’il n’y avait point de Spectateurs de Comédies, il n’y aurait ni
Comédiens
ni Acteurs ; ainsi ceux qui les représentent et c
Rome la connoissance du Poëme dramatique, b, 26 Andreino dit Lélio,
Comédien
, Auteur d’une apologie des Théatres, b, 122 Anso
a, 309. Barbieri, dit Beltrame, Auteur Italien. Ce qu’il pensoit des
Comédiens
, b, 122. Baral (l’Abbé). Sa critique de l’Ouvrag
les Spectacles, b, 311 Billard. Dépendance des Poëtes à l’égard des
Comédiens
, a, 18. Cause d’une émeute à la Comédie Françoise
unestes de la volupté, 71. Citation sur la décence qu’on exigeoit des
Comédiens
, 72. Utilité des Sciences & des Arts, 80. Déf
ment XI. Sa réponse à une Requête qui lui avoit été présentée par les
Comédiens
de Paris, a, 121 Clément XIII. Acte de son zele
p; suiv. Comédie (la) contraire aux principes de la morale, b, 276
Comédiens
. Honte justement attachée à leur profession, a, 2
entes du 30 Juillet 1773, 288 & suiv. Impossibilité de forcer les
Comédiens
d’être honnêtes, 293. a, 607, Note d’infamie atta
Comédie Italienne. Son caractere, a, 85. Faux préjugés à l’égard des
Comédiens
Italiens, 121 & 432, b, 229-259 Comédie (Tra
eur de la République de Venise. Acte mémorable de son zele contre les
Comédiens
, a, 518 Conti (Armand Bourbon, Prince de). Extra
b, 277 Denizart. Fausseté de l’opinion sur la distinction entre les
Comédiens
François & les Italiens, relativement à leur
la danse, 450. Ses réflexions sur le jugement des drames proposés aux
Comédiens
, 492. Critique de notre Théatre relativement au s
la Satyre, b, 24. Sa réflexion sur les complaisances qu’on a pour les
Comédiens
, 33. Cité sur la Langue Françoise, 52 Duels, a,
on de cet Ouvrage, où est réfutée l’opinion de M. Fagan sur l’état de
Comédien
, a, 295 Essai sur le moyen de faire du Colisée u
uvelles Observations au sujet des condamnations prononcées contre les
Comédiens
, b, 259 Fargeau (le Président Pelletier de Saint
vier 1759, 469. Citation d’un de ses Réquisitoires, b, 414 Floridor (
Comédien
), b, 182 Floriot. Citation relative à la fréquen
tre les Danses, b, 132 & 463 Gédouin. Sa réflexion sur l’état de
Comédien
, a, 284. Difficulté de bien juger le Théatre Grec
des bons Ouvrages de Poésie, 485 Grosley. Sa réflexion sur l’état de
Comédien
, a, 291. Maniere dont les Romains évaluent le mér
, 180 & 484 H Harlai (de), Archevêque de Paris. Sa défense aux
Comédiens
de faire chanter un Te Deum, a, 124 Harpe (de la
rd, a, 183 & 438 Henrion de Pansey. Ses réflexions sur l’état de
Comédien
, a, 266 Herberai (Dessessarts Nicolas de), b, 58
e, 552 Huerne de la Mothe. Condamnation de son Ouvrage en faveur des
Comédiens
, a, 114, 473. Critique de son Ouvrage, 196, &
Leurs réponses à des requêtes qui leur avoient été présentées par les
Comédiens
de Paris, a, 121. Acte de zele contre les Spectac
aison entre la Déclamation & la Poésie dramatique, a, 264 Laval,
Comédien
, b, 195 Laval (Henri de), Evêque de Luçon, b, 25
nt sur la recette des Spectacles ; retenue que l’Auteur dit vexer les
Comédiens
, & les mettre hors d’état de fournir, sans s’
cchio del desinganno, b, 227 Louis (Saint). Cité sur l’expulsion des
Comédiens
, a, 127 Louis XIII. Ses Edits contre les Duels,
uels, a, 226. Motifs de sa Déclaration du 16 Avril 1641, touchant les
Comédiens
, 294 Louis XIV, Sa question à M. Bossuet, Evêque
suet, Evêque de Meaux, sur les Spectacles, a, 61. Défenses faites aux
Comédiens
Italiens de faire chanter un Te Deum pour le réta
t recommandable, 557 Louvay de la Saussaye. Sa contestation avec les
Comédiens
, a, 289 Lucrece. Pensée sur les remords de la co
ce Ministre sur le Public, b, 461 Mallet. Son opinion sur l’état de
Comédien
, a, 289 Mandement de M. de Rochechouart, Evêque
Charles VIII, a, 112. Opposition du Parlement de Paris à admettre des
Comédiens
venus d’Italie, surnommés Li Gelosi, 114. Anecdot
de Rome, a, 491 Neufchâteau (François de). Son opinion sur l’état de
Comédien
, a, 289 Neufvy, b, 467 Nicole. Son jugement du
Duels, a, 226 Nougaret, b, 394 Nouvelles Observations au sujet des
Comédiens
, b, 194 O Observations sur la Comédie, b, 193
ée pour les pauvres sur les Spectacles, 131. Son refus d’admettre des
Comédiens
Italiens, nommés Li Gelosi, b, 89 Pascal. Sa pié
ses vertus, a, 115 Philippe IV & Philippe V. Ils chasserent les
Comédiens
de l’Espagne, a, 484 Philippe de Néry (S.) Expos
la Musique & la Danse, 19 Pline. Distinction entre les différens
Comédiens
de son temps, a, 167. Quel est le prix d’un Roi d
it des Amateurs de nos Théatres, a, 251. Ses réflexions sur l’état de
Comédien
, 292. Son sentiment sur les représentations des T
que les Poëtes dramatiques ont à faire admettre leurs Pieces par les
Comédiens
, 492. Son témoignage sur les Ouvrages des Incrédu
Remy (Saint). Comment il appelloit les Rois, b, 414 Remontrances des
Comédiens
au Roi ; Piece fugitive, b, 551 Réponse à la Pré
le devoir des Sociétés Littéraires, 261. Ses réflexions sur l’état de
Comédien
, 269-283, 306. Caractere de la Tragédie, b, 8. Se
n, b, 543 Sentimens pour servir de décision sur la Comédie & les
Comédiens
, a, 124 Sentimens de l’Eglise & des SS. Pere
M. Godeau, Evêque de Vence, sur le Théatre, a, 456. Autre Sonnet d’un
Comédien
sur le même objet, 602 Sophocle. Surpassa Eschyl
’Ormesson, mort le 7 Novembre 1775, a, 325 Tite-Live. Notice sur les
Comédiens
dans les différens âges de l’Empire Romain, a, 28
Jurisprudence du Royaume ; 50 Chap. IV. Bassesse légale du métier de
Comédien
, 75 Chap. V. Infamie civile des Comédiens, 100
assesse légale du métier de Comédien, 75 Chap. V. Infamie civile des
Comédiens
, 100 Chap. VI. Suite de l’infamie civile, 125 C
Suite de l’infamie civile, 125 Chap. VII. De l’infamie canonique des
Comédiens
, 152 Chap. VIII. De l’excommunication des Comédi
ie canonique des Comédiens, 152 Chap. VIII. De l’excommunication des
Comédiens
, 176 Chap. IX. Sentiments de S. Ambroise, 199
qui signifie, Imitateur de toutes choses, fut donné a cette espèce de
Comédiens
, qui jouaient toutes sortes de sujets avec leurs
es la chose la plus précieuse & la plus difficile, du plaisir. Un
Comédien
doit être l’enfant des grâces, le favori des Muse
d dans les sujets Comiques. Ce qui paraîtra surprenant, c’est que ces
Comédiens
qui entreprenaient de représenter des Pièces sans
ge dans leur Déclamation ; ils jouaient masqués, ainsi que les autres
Comédiens
. [Adelaïde. Nous avons vu que l’inconvénient
leurs masques n’avaient pas une bouche béante, comme les masques des
Comédiens
ordinaires, & qu’ils étaient beaucoup plus ag
in d’articuler des mots, pour faire entendre sa pensée. Ces sortes de
Comédiens
fesaient une impression prodigieuse sur les Spect
dit qu’on pleurait à leurs Représentations, comme à celle des autres
Comédiens
. Saint Augustin & Tertullien font aussi l’élo
& sur le Théâtre de l’Opéra-comique à Paris, quelques-uns de ces
Comédiens
jouer des Scènes muettes que tout le monde entend
tacles du Théâtre, préféraient ceux-ci aux Représentations des autres
Comédiens
. Dans les premières années du règne de Tibère, le
tout ce qui est dit, soit directement, soit indirectement, contre les
Comédiens
, dans le Rituel de Paris ». Depuis cette déclarat
inie ? Elles n’avaient néanmoins fait que ce que font aujourd’hui nos
Comédiennes
, et peut-être même n’en faisaient-elles pas métie
mes adorateurs. Il est vrai que saint Thomas en tolérant le métier de
Comédiens
ou de Farceurs, le suppose dans un état d’innocen
aient certains flûteurs ou baladins sans conséquence ; mais à qui nos
Comédiens
d’aujourd’hui qui se piquent de noblesse, seraien
ne servirait de rien à notre Docteur, qui ne patrocinei que pour les
Comédiens
et que pour les Spectacles d’aujourd’hui. Il ne l
. Mais quel avantage en tirera-t-il ? Elle prouve tout au plus, qu’un
Comédien
bien converti peut être sauvé, et personne n’en d
peut être sauvé, et personne n’en doute ; mais qu’on en infère qu’un
Comédien
tout en dansant puisse passer du Théâtre en Parad
’Angleterre qui ont rompu leurs colliers et qui pillent une troupe de
Comédiens
? Mais il court risque d’en être mordu lui-même :
édies n’ont point de place parmi les Spectacles des Chrétiens, et les
Comédiens
ne comparaissent pas. Mais Tertullien poursuit, e
des Spectacles qui suivront le Jugement dernier ; et c’est là que les
Comédiens
feront leur personnage. Mais quel personnage ? Mo
ria sua calamitate. » Voilà, selon Tertullien, quel sera le sort des
Comédiens
qui n’auront pas fait pénitence : et que l’on jug
ns flûteurs sans conséquence qui jouaient de leur temps, et à qui nos
Comédiens
ne voudraient pas être comparés, ou que traitant
voudrait aussi que ces deux Saints fussent reconnus pour Patrons des
Comédiens
. « Aussi voyons-nous, dit-il en parlant de la Co
n omis de ce que son zèle pastorale a pu lui suggérer pour bannir les
Comédiens
du commerce du monde. Dans le premier Concile Pro
orter les Princes et les Magistrats de chasser de leurs Provinces les
Comédiens
, les Farceurs, les bateleurs, et autres gens semb
nsi lui-même à se proposer celle que l’on tire de l’infamie, dont les
Comédiens
sont notés dans le Droit Civil. « Mais, me direz-
te. Il ne s’ensuit donc pas que la Comédie soit mauvaise, quoique les
Comédiens
soient infâmes.» Voilà notre Docteur déjà tout co
ette consolation ne serait peut-être pas du goût de ses Confrères les
Comédiens
, et que les exemples d’un Soldat qui fuit, et d’u
infamie qu’il avait endossée trop ingénument. « Pourquoi, dit-il, les
Comédiens
seront-ils plutôt infâmes, que les jeunes gens da
et cela ne pourrait peut-être convenir qu’à des Nations qui naissent
comédiennes
, et en qui la Nature, pour ainsi dire, demeure pl
mpter ces sortes de personnes de la note d’infamie qui est propre aux
Comédiens
, supposé qu’elles en imitassent les actions ; c’e
ens de qualité avaient coutume de faire venir chez eux quelque habile
Comédien
, qui exerçait leurs enfants par des déclamations
t exprès dans ses Statuts, et elle en a fait un autre pour bannir les
Comédiens
de l’étendue de sa Juridiction, afin d’ôter aux E
pre. C’est donc bien mal à propos que le Docteur fait comparaison des
Comédiens
de profession avec les jeunes gens que l’on exerc
e, et qui en tirent un gain et un profit honteux», ainsi que font nos
Comédiens
; et que par conséquent elle ne s’étend point à d
une autre espèce de lexiveo pour effacer la tache d’infamie dont les
Comédiens
se trouvent marqués dans les Lois Impériales. « L
gens se sont donnés, moins l’école du vice que celle de la vertu. Les
Comédiens
doivent donc être mis aujourd’hui au nombre des h
t dégénérer la Noblesse : témoin Floridor, qui fut un des plus grands
Comédiens
que la France ait eus, qui était né Gentilhomme,
qu’elle paraisse à notre Docteur, n’a pas encore enlevé la tache des
Comédiens
: le temps avec tous ses changements n’a point en
it même quelque honneur à ceux qui l’exercent. Mais la profession des
Comédiens
n’est nullement nécessaire ; c’est un métier qui
e si les Cabaretiers et les Médecins ont secoué l’infamie, et que les
Comédiens
en demeurent toujours chargés. Il est vrai que le
rocura la Déclaration de 1641. par laquelle Louis XIII réhabilite les
Comédiens
, qui avaient toujours jusques alors été tenus pou
héâtre, tant il est vrai que la Comédie sera toujours Comédie, et les
Comédiens
toujours Comédiens, c’est-à-dire, toujours infâme
vrai que la Comédie sera toujours Comédie, et les Comédiens toujours
Comédiens
, c’est-à-dire, toujours infâmes. Car quant à l’ex
ituels qui défendent aux Confesseurs d’administrer les Sacrements aux
Comédiens
; ce qu’ils confirment par plusieurs Conciles. »
nt que ces Rituels et les Canons de ces Conciles, n’en veulent qu’aux
Comédiens
qui jouent des Pièces scandaleuses, ou qui ne les
hasard : car les Canons pour cela n’en sont pas moins Canons ; et les
Comédiens
ne sont pas plus absous des Censures de l’Eglise
par la licence de ces Abbés, que ces Abbés le sont par la licence des
Comédiens
. Notre Docteur pousse son impudence encore plus
et articles, et les oblige de prononcer de vive voix l’absolution des
Comédiens
, ou en tout cas de les autoriser par leur silence
omédie de son Diocèse, que de défendre dans son Rituel d’admettre les
Comédiens
à la sacrée Communion, et de les faire déclarer t
qu’à se souvenir de la manière dont il en usa à l’égard d’un célèbre
Comédien
, dont une mort funeste arrivée sur le Théâtre, fu
obstant toutes les sollicitations qui lui furent faites alors. Si les
Comédiens
ne cessent donc point de jouer à Paris, ce n’est
ne s’imagine pas encore après cela, que les Magistrats autorisent les
Comédiens
en France, il n’a pour se désabuser qu’à consulte
e firent autrefois saint Louis et Philippe Auguste, en bannissant les
Comédiens
du Royaume : qui a su chasser les Huguenots de se
r les Huguenots de ses Etats, en pourrait bien exterminer la race des
Comédiens
. Mais enfin, il ne nous appartient pas de raisonn
ts les plus fins sous de belles apparences de vertus : en sorte qu’un
Comédien
croirait avoir perdu son temps s’il n’avait causé
à l’Eglise que pour exciter la passion d’un libertin, de même qu’une
Comédienne
n’est Comédienne, et ne monte sur le Théâtre que
our exciter la passion d’un libertin, de même qu’une Comédienne n’est
Comédienne
, et ne monte sur le Théâtre que pour donner du pl
que leur état les oblige a se mortifier en ce temps. De plus, que les
Comédiens
qui jouent tout les jours ne pèchent point, parce
pour la mort de son Epoux que pour les crimes de ses enfants ; et les
Comédiens
auront le privilège de se réjouir et de réjouir l
des gens qui veulent se divertir ? Quel sera donc enfin le Carême des
Comédiens
? Et s’il n’y a pas de Carême pour eux, quelle en
l’y envoyer même en temps de Carême ? Cela veut-il dire enfin que les
Comédiens
peuvent jouer tous les jours du Carême, afin de d
utiles à la vie, se trouvera en partie dans l’exercice du métier des
Comédiens
, tout infâme qu’il est. Tous les Artisans et les
mée, doivent s’abstenir de travailler les Fêtes et Dimanches ; et les
Comédiens
suivant cette doctrine, auront le privilège de jo
s’il y en avait quelqu’une, pourquoi serait-elle plutôt en faveur des
Comédiens
que des Artisans, dont les métiers sont utiles et
sonnes zélées qui parlent si haut contre eux.» Pour dire du bien des
Comédiens
, il ne fallait pas pour cela penser du mal ni mar
t un péché de n’aller pas à la Comédie et de ne pas faire l’éloge des
Comédiens
; et ainsi le Docteur pouvait se taire là-dessus
se contenter de montrer l’innocence des Comédies par l’innocence des
Comédiens
; ce qu’il entreprend ici de faire, et qu’il exéc
cher un Séculier d’en faire métier et marchandise, ainsi que font les
Comédiens
? Cependant, selon lui, ceux qui jouent la Comédi
sont d’honnêtes infâmes ; puisque l’infamie est attachée au métier de
Comédiens
, ainsi que je l’ai fait voir ? « Mais il en a co
and ce qu’il dit serait vrai, cela ne suffirait pas pour canoniser un
Comédien
, non plus qu’on ne canonisera pas certaines femme
vertus la gravité et la modestie, qui ne seront jamais le partage des
Comédiens
. Et ainsi il ne faut pas qu’ils se vantent trop d
avait consulté touchant la conduite qu’il devait tenir à l’égard d’un
Comédien
qui avait quitté le métier, mais qui ne laissait
sir quelques-unes innocentes et exemptes de corruption, ce serait des
Comédiens
, des Jardiniers, et des Laboureurs : car y a-t-il
er l’abus et non pas l’usage : et à le prendre à la rigueur le mot de
Comédien
n’est point exprimé dans ces lois. Et qui voudrai
mpereurs de Rome s’étaient trouvés assez souvent parmi les troupes de
Comédiens
pour leur plaisir ; et à leur exemple il n’y a po
nudité après leur mortc. Aussi ceux qui ont publié la loi contre les
Comédiens
, voyant que cette loi n’était pas une barrière as
’étonner qu’il aitd voulu chasser en même temps les Musiciens, et les
Comédiens
qui ont un perpétuel commerce avec la divine Poés
isir et de volupté. Mais quand on considérera les personnes à qui les
Comédiens
s’étudient davantage de donner du plaisir : je m’
e là-dessus non plus que sur le verre se prendront à l’argent que les
Comédiens
reçoivent, comme un juste salaire de leur travail
ses se donnaient pour rien : au contraire, il faudrait avouer que les
Comédiens
seraient infâmes, s’ils prenaient votre argent sa
une vérité : Car je m’assure qu’il n’y aurait pas un qui ne louât les
Comédiens
, et la Comédie s’ils n’étaient point obligés de m
ant qu’elles voudraient est le seul mal qu’elles peuvent objecter aux
Comédiens
. D’ailleurs, y a-t-il argent que l’on donne avec
vent, et les ennemis des belles actions ? Et pourquoi blâmez-vous les
Comédiens
des fautes que vous faites ? Dans les lieux les p
de raison que maintenant, quand elle serait de valeur. Autrefois les
Comédiens
n’étant pas si parfaits et excellents dans leur a
t des tempêtes dans la moyenne région de l’air. Aussi l’intention des
Comédiens
vous attirant en ce lieu, est pour vous y donner
es brouilleries ont perdu le castor, et quelquefois la pane, mais les
Comédiens
en sont les plus fâchés, car ils savent bien que
On a congédié les Musiciens et les Danseurs de l’Opéra, ainsi que les
Comédiens
Italiens, et même les Comédiens Français, quoique
es Danseurs de l’Opéra, ainsi que les Comédiens Italiens, et même les
Comédiens
Français, quoique ceux-ci fussent extrêmement goû
, avec ses créanciers. Ils avaient fait saisir la portion qu’avait ce
Comédien
sur le Jeu de paume de l’Etoile, acheté par sa tr
’est sur le public encore que sont réparties ces exemptions ; car les
Comédiens
ne veulent rien perdre, on a beau leur payer le t
ultitude des bijoux et des pierreries, la somptuosité des meubles des
Comédiens
et des Comédiennes sur le théâtre et dans leurs m
ux et des pierreries, la somptuosité des meubles des Comédiens et des
Comédiennes
sur le théâtre et dans leurs maisons, leurs fêtes
« Il n’y a point d’art si mécanique ni de si vile condition (même de
Comédien
), où les avantages ne soient plus sûrs, plus prom
mpts et plus solides, que dans les sciences et les belles lettres. Le
Comédien
couché dans son carrosse jette de la boue au visa
qu’il avait conquis pour la République, et ravagé pour le théâtre. Le
Comédien
Roscius touchait lui seul du trésor public trente
Ce Prince voyant que des robes et des deniers qu’on donnait alors aux
Comédiens
, plusieurs pauvres eussent été entretenus pour bi
3. tit. 3. C. 4. tom. 4. L. 6. tit. 10. C. 2. et dans son éloge). Les
Comédiens
avaient passé des siècles sans songer à la charit
on ait osé mettre au frontispice de l’Hôtel de la Comédie : Hôtel des
Comédiens
entretenus par le Roi. Cette pompeuse et ridicule
on présente une indécence et une injustice. Indécence ; une troupe de
Comédiens
n’étant composée que de gens vicieux, infâmes et
opulente et la plus distinguée, mais fou du théâtre, qu’il donna aux
Comédiens
tout son patrimoine au préjudice de ses parents ;
epas, les parties de plaisir qu’il occasionne, non seulement avec les
Comédiens
avec qui l’on se lie, mais encore avec les gens q
es de barbarie du moyen âge, et lorsque les prêtres eux-mêmes étaient
comédiens
, le spectacle se composait de représentations obs
le cardinal Lemoine achetait l’hôtel de Bourgogne pour le donner aux
comédiens
Français ; que le cardinal de Richelieu reprochai
, sous quelque prétexte que ce soit, qui proscrivez la comédie et les
comédiens
, répondez ; est-ce donc un péché de peindre si bi
é les histrions ; mais, ignorez-vous la différence d’un histrion à un
comédien
? Faut-il confondre dans le même anathème ceux qu
ectacle, qu’aux seuls histrions, et que jamais il ne fut question des
comédiens
? Ignorez-vous que les théologiens scholastiques
nt quelque fois nécessaire à l’entretien de la vie humaine, l’art des
comédiens
n’est pas défendu. » (Tom. 2. 2. 9. 168 ad. 3) C
On lit dans la vie des saints que Saint-Paphnuce eut révélation qu’un
comédien
jouirait avec lui dans le ciel du même degré de g
nen s’exprime encore plus clairement. Il prétend que la profession de
comédien
servant au divertissement de l’homme, ne doit pas
pe qui construit des édifices pour cet objet, et tient à sa solde des
comédiens
? Mais alors, pourquoi n’avoir pas lancé les foud
ister. Ainsi, le prêtre de ce temps-là était tout à la fois prêtre et
comédien
. Se dédommageant sur les tréteaux de sa gravité e
l emprunte ces trois exemples au Baron Hénin de Cuvillers, Encore des
comédiens
et du clergé, Paris, Andriveau, Ponthieu et Delau
doute altéré. Le sens voudrait : « ne refusons point à la cendre (des
comédiens
)… les devoirs que la religion et l’humanité récla
exandre-Sévère, les Antonins, Trajan, quoique Payens, réprimèrent les
Comédiens
, les punirent, les chasserent ; & depuis Cons
digeste & les deux codes, les canons, les loix qui déclarent les
Comédiens
infames, sont postérieurs. Il n’y a que Tertullie
Fagan trouve une contradiction insoutenable que la comédie & les
Comédiens
soient à même temps proscrits & tolérés. Mais
sur tout le monde. On est allé à la source du mal, en proscrivant les
Comédiens
, qui le répandent ; mais on ne néglige pas les sp
Riccoboni est tourné en ridicule sur la réforme qu’il a proposée des
Comédiens
& du théatre. Qu’on se rassure, les Acteurs &
cteurs & les Actrices sont irréformables, même sur les idées d’un
Comédien
Italien, dont la troupe ne fut jamais accusée de
é, même en le supposant un plaisir permis. Peut-on donc permettre aux
Comédiens
d’y passer leur vie ? Cela seul doit suffire pour
mp; les plus dangereuses, où on apprend à en chercher. 2. excuse. Les
Comédiennes
ne sont pas plus immodestement habillées qu’à la
estes, mais ce n’est pas le grand nombre. Elles le sont moins que les
Comédiennes
, qui outrent tout en ce genre ; on méprise, on tr
Comédiennes, qui outrent tout en ce genre ; on méprise, on traite de
Comédiennes
celles qui se montrent dans l’état où l’on paroît
hanson aussi. Que devient la prétendue école de vertu ? 6. excuse. Un
Comédien
est un Académicien. Je ne sais de quelle Académie
toit une honnête femme. Fagan en est le garant. Il est possible qu’un
Comédien
soit juste devant Dieu. Nous voilà donc réduits à
t si peu faites l’une pour l’autre ! Non, il n’est pas possible qu’un
Comédien
soit juste devant Dieu, sa profession même est un
me est un grand péché. Enfin, forcé de convenir de la dépravation des
Comédiens
, il implore la charité des fidèles. Il faut présu
s fidèles. Il faut présumer le bien ; il s’est quelquefois trouvé des
Comédiens
qui par des dévotions fréquentes ont tâché de rac
e ne fera jamais, est de révoquer l’excommunication portée contre les
Comédiens
, & approuver leur profession. Ce sera le moye
nt aussi rétracter les peines portées contre les malfaicteurs. Si les
Comédiens
sont insensibles à la honte de l’infamie, ils son
bien respectent ? Ce n’est qu’augmenter le danger. Ce panégiriste des
Comédiens
y pense-t-il, & peut-on en donner une idée pl
CHAPITRE VII. De la Dévotion des
Comédiens
. Ce titre fera rire. Des Comédiens dévots ! Se
HAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. Ce titre fera rire. Des
Comédiens
dévots ! Seroient-ils Comédiens, s’ils étoient pi
Comédiens. Ce titre fera rire. Des Comédiens dévots ! Seroient-ils
Comédiens
, s’ils étoient pieux ? quel phénomene ! Voici mes
s preuves, la nouvelle histoire du théatre Italien m’en fournira. Les
Comédiens
d’Italie, dit-on, sont dévots, leurs chambres son
us) a rempli de mille traits plaisans, dans le style de son temps, sa
Comédienne
convertie. La Comédie Italienne, dit-il (L. 34. C
tter de conserver la modestie sur un théatre & dans une troupe de
Comédiens
& de Comédiennes ? Ces pieces dégénérerent en
a modestie sur un théatre & dans une troupe de Comédiens & de
Comédiennes
? Ces pieces dégénérerent en licence, il fallut l
, & que devant les majestés humaines c’étoient des bâteleurs, des
Comédiens
, ou plutôt des parfumeurs d’idoles que des sacrif
urs d’idoles que des sacrificateurs du vrai Dieu. La Farfalla, ou la
Comédienne
convertie, du P. Marin Minime, est un petit roman
petit roman pieux en deux parties. La premiere renferme la vie d’une
Comédienne
jusqu’à sa conversion, & la seconde sa vie de
mbre le vice est héréditaire). Celle-ci est enlevée par une troupe de
Comédiens
(le plus grand nombre se consacre volontairement
me de son caractere, n’a point donné l’essor à sa plume. La vie d’une
Comédienne
peut être fort amusante par une multitude de trai
mauvaise conduite, soit vanité, luxe, prodigalité, tout fond chez les
Comédiennes
. Le nombre de celles qui savent conserver quelque
00 écus de billets. Sa femme, femme comme il y en a peu, alla chez la
Comédienne
, & la catéchisa si bien qu’elle retira ces bi
assemens du céleste Epoux, comme dans les premiers siecles S. Genest,
Comédien
& Payen, fut tout-à-coup éclairé de Dieu sur
ch du Théatre (1754) rapporte quantité d’anecdotes de la dévotion des
Comédiens
. Chammelé mourut subitement sortant du cabatet. C
rincipaux rôles. A force de sollicitations & d’ordres verbaux les
Comédiens
de … se sont enfin résolus à donner à l’Hôpital l
r d’Avignon (déc. 1767, Beziers.) rapporte un autre trait de dévotion
comédienne
. La Confrairie des Pénitens blancs de cette ville
r les cérémonies de l’Eglise, quoique le soleil donne à plomb sur les
Comédiens
, & fasse fondre les bougies. Voici la piece q
contenues dans ce volume. Le précis historique des trois âges des
comédiens
; leur état chez les Grecs et les Romains, et leu
sépulture ne peut être fait qu’à des excommuniés dénoncés, et que les
comédiens
ne sont nullement dans cette catégorie. Le tablea
honorés par l’Eglise catholique, apostolique et romaine, qui ont été
comédiens
de profession, et qui ont souffert le martyre pou
iment plus nuisibles à la religion que l’exercice de la profession de
comédien
; L’exposé de divers conciles constitutifs de la
leur sont imposées par les conciles, en même temps qu’il offrira aux
comédiens
l’état constitutif et légal de leur profession.
t soutenue affirmativement & décidée audacieusement en faveur des
Comédiens
par la Consultation, fondée uniquement sur les fa
a établi dans tout l’Ouvrage au sujet de l’Excommunication contre les
Comédiens
En abusant des maximes sages, & en confondant
pour le même délit. Ainsi l’infamie prononcée par la Loi contre les
Comédiens
, les mettroit à couvert de l’Excommunication de l
même calomnieusement offensée. Son refus du sacrement de Mariage aux
Comédiens
est traité de scandale, ainsi que celui de la Sép
rance & une superstitieuse prévention ont élevé contre l’état des
Comédiens
. On lui fait espérer que l’Eglise elle-même, b
s. On oppose ce qui est toléré dans les Etats du Pape par rapport aux
Comédiens
, aux usages de l’Eglise de France à leur égard, q
ur les mœurs sont poussées jusqu’au point de dire que la conduite des
Comédiennes
qui vivent en concubinage avec celui qu’elles aim
de toutes sortes d’états, à l’exception du militaire, pour mettre les
Comédiens
au pair & de niveau avec tous les autres Cito
e goût de parure, de dissipation et de libertinage que les troupes de
Comédiens
répandent parmi la jeunesse. Cependant ne serait-
convénient par des lois sévères et bien exécutées sur la conduite des
Comédiens
? Par ce moyen Genève aurait des spectacles et de
permettre les spectacles. Le préjugé barbare contre la profession de
Comédien
, l’espèce d’avilissement où nous avons mis ces ho
s plaisirs, de l’estime que leur état ne peut obtenir. Parmi nous, un
Comédien
qui a des mœurs est doublement respectable ; mais
es dettes : voilà l’espèce d’hommes que nous honorons le plus. Si les
Comédiens
étaient non seulement soufferts à Genève, mais co
’on croit si rare et qui ne l’est que par notre faute : une troupe de
Comédiens
estimables. Ajoutons que cette troupe deviendrait
goût qu’aux bonnes mœurs. Ce n’est pas tout : peu à peu l’exemple des
Comédiens
de Genève, la régularité de leur conduite, et la
a considération dont elle les ferait jouir, serviraient de modèle aux
Comédiens
des autres nations et de leçon à ceux qui les ont
ugement que les grands hommes qui les combattent. Ils regardoient les
Comédiens
comme les plus vils de tous les hommes, & les
rviteur ? Agésilaüs (Plutar. in Agesil.), lui dit, n’êtes-vous pas le
Comédien
Callipides ? Il continue son chemin & laisse
s pas le Comédien Callipides ? Il continue son chemin & laisse le
Comédien
à ses réflexions. Solon s’étant rendu à un specta
propos libres & indécens, cet air évaporé sur vos théatres ; vos
Comédiens
donneront le ton, on commencera par les contrefai
par les imiter ; & bien-tôt la société ne sera plus qu’un amas de
Comédiens
. Puis se tournant vers Thespis, premier Acteur :
Romains, Cicéron (2 tusc.) en portoit le même jugement : examinez vos
Comédiens
, disoit-il, ils énervent le courage, en nous repr
raits de la molesse. O la belle école pour la réforme des mœurs ! Les
Comédiens
, dit Tite-Live, liv. 39, ayant été appellés dans
recs dans la servitude. L’Empereur Lucius-Verus se corrompit avec les
Comédiens
, si bien, que Marc-Aurele, pour arrêter leurs dés
les remit à leur rang d’Histrions. Platon chassa de sa République les
Comédiens
, comme les corrupteurs de l’esprit & du cœur.
acles, en montant eux mêmes sur les treteaux, le sénat proscrivit les
Comédiens
, & déclara infames ceux qui auroient quelques
mp; déclara infames ceux qui auroient quelques liaisons avec eux. Ces
Comédiens
de la Grece que nous venons de conquérir, disoit
ption si générale, que Juvénal disoit1 : Ces Grecs sont naturellement
Comédiens
, ils nous surpassent malgré cet avantage qu’ils o
s effets malheureux des spectacles. L’Empereur Tibere chassa tous les
Comédiens
. Le goût des spectacles reparut-il ? l’Empereur J
mmes de monter sur le Théatre. Innocent XII rejeta la Requête que les
Comédiens
de France lui firent présenter en 1696, pour être
ême aux spectacles, comme à des lieux infames ; elle a excommunié les
Comédiens
. Avec quelle force Saint Charles Borromée n’exhor
mée n’exhorte-t-il pas les Princes & les Magistrats à chasser les
Comédiens
, les Baladins, les Joueurs de farces, & autre
is Chrétiens, à l’exemple de Charlemagne, n’ont-ils pas abandonné les
Comédiens
au mépris du Public & aux anathêmes de la Rel
vérité des Genevois, & leur a conseillé d’appeller des troupes de
Comédiens
, pour être dans leur ville les prédicateurs, les
balançassent les avantages, & qu’on voulût continuer d’avoir des
Comédiens
de profession ; il faudrait essayer de présenter
ens actuels & avoués. Je ne m’arrête point à celui de règler des
Comédiens
pris au hazard ; je ne crois pas qu’on réussît as
urs, vous avez indiqué la manière dont se décidait la vocation de ces
Comédiens
; le libertinage en est le motif : quel édifice p
sûr) d’opérer en partie le bien que vous proposez. L’état actuel des
Comédiens
est un problème : car n’en déplaise à ceux qui le
tion de la Capitale, de la conduite des Sujets de la Troupe. XII. Les
Comédiens
des Troupes ainsi composées, seront regardés comm
s battemens de mains lui en donneront le signal. XV. On procurera aux
Comédiens
& aux Comédiennes toutes les douceurs de la v
lui en donneront le signal. XV. On procurera aux Comédiens & aux
Comédiennes
toutes les douceurs de la vie, hors la liberté, d
ic, signifiera grâce ou justice. XVI. Les peines qu’on infligera aux
Comédiens
, selon la gravité des fautes, seront, à l’égard d
nêtes ; qu’ils soient réellement des modèles enchanteurs : ou que les
Comédiens
soient si bas, qu’on ne puisse sans rougir descen
ur l’être dégradé qui lui prête son organe : en un mot, qu’on voye le
Comédien
& la Comédienne presqu’aussi desintéressément
qui lui prête son organe : en un mot, qu’on voye le Comédien & la
Comédienne
presqu’aussi desintéressément que s’ils étaient d
s mille inconvéniens, qui résulteront de l’avilissement nécessaire de
Comédiens
serviles. Des Esclaves représenteront des Héros ;
imitation servile des meilleurs modèles, ne peut former qu’un mauvais
Comédien
. 1741, retiré en 1755. 48. Lanoue, 1742 ; a quitt
-1728. 10. Desmares, Tragédienne, 1689-1731. 11. Du Boccage, fille du
Comédien
de ce nom, les Rôles de Soubrette ; 1723-1743. 12
de ce nom, les Rôles de Soubrette ; 1723-1743. 12. Dubreuil, femme du
Comédien
, 1721-1745. Les Rôles de Caractère. 13. Duchemin,
u Comédien, 1721-1745. Les Rôles de Caractère. 13. Duchemin, femme du
Comédien
; retirée en 1726. 14. Gautier, 1716 ; quitté en
dette, dite, Dufrêne, 1718-1741. Ces trois Actrices étaient filles du
Comédien
Dufrêne. 23. Lamotte, 1722, débute pour le Tragiq
us d’un exemple : début 1731 ; quitté en 1763. 26. Grandval, femme du
Comédien
: excellait dans les Rôles que fait aujourd’hui M
ançais. Messieurs *, 54. BONNEVAL…… Adelaïde. Nous en sommes aux
Comédiens
actuels ! Des Arcis. Serait-il sûr de donne
1741 : il fait les Rôles à manteau. Le Public pense que c’est un bon
Comédien
, auquel il ne manque communément que du naturel.
Il est tems de parler. A Toutes les vexations des
Comédiens
envers les Gens de Lettres, je n’ai dit mot. Au t
u Temple de Thalie. » Je le dis hautement, le Théâtre est perdu ; les
Comédiens
ne veulent point faire de frais de mémoire, ils s
les talens du Théâtre, d’encourager les Auteurs, & de rendre les
Comédiens
à la modestie de leur état. ” Disons maintenant q
nt moins de cabales & de dégoûts à redouter ; & l’intérêt des
Comédiens
de la Capitale les forceroit bientôt à solliciter
ois Neuf-Château, pour M. Lonvay de la Saussaye, contre la Troupe des
Comédiens
. On l’a dit souvent, & on le répete tous les
suis sûr d’être approuvé de tout le monde, des partisans même de nos
Comédiens
. D’ailleurs, c’est une idée que l’amour du bien p
&c. Après avoir démontré tous les risques qu’il y a de charger un
Comédien
d’examiner votre Drame, pour savoir s’il est dign
es arbitres. » Voilà comme s’exprimoit hautement ce vif partisan des
Comédiens
, à qui ces Messieurs & ces Dames avoient acco
a lenteur de ceux qui sont faits pour les seconder. J’estime fort les
Comédiens
, je n’ai point à me plaindre d’eux, leur talent m
us les esprits. Les Amateurs du Théâtre, les plus zélés partisans des
Comédiens
, déposent contre leur despotisme. Le cri est géné
r. Max. Auteurs louent encore Alcibiade, qui faisant noyer un certain
Comédien
lui cria tout haut, Puisque tu m’as si souvent ab
dans le cœur des assistants. Mais pourquoi appelle-t-on ces gens -à
Comédiens
, et leurs Jeux Comédie ? L’Origine de ce nom vie
ouer des actions infâmes, et autres pareilles abominations. Mais les
Comédiens
ne sont pas cause de tous ces maux, et leur inten
e de Constantinople, qui prohibe absolument les farceurs, bouffons et
Comédiens
,in Trul. c. 5. avec les Jeux, Spectacles, et les
plusieurs autres Conciles. L’on ne doit donc pas ainsi recevoir les
Comédiens
à la Sainte Communion ? Il faut leur refuser san
ermine du siècle. Mais il y a grande différence de ces gens-là à nos
Comédiens
? Il ni en a aucune quant à la profession, et au
échelles aux voleurs de qui on se rend complice par ce moyen. Si les
Comédiens
ne considèrent que le profit qu’ils font, il est
cepteurs, n’est pas de dresser la jeunesse à la profession infâme des
Comédiens
, ni de leur apprendre à y gagner leur vie ? 2. Ce
t ensemble ne peut produire aucun mauvais effet comparable à ceux des
Comédiens
publics. Les vrais Comédiens représentent aussi
cun mauvais effet comparable à ceux des Comédiens publics. Les vrais
Comédiens
représentent aussi quelquefois des pièces sérieus
s et la religion n’ont rien gagné au change. L’intention des premiers
Comédiens
était aussi bonne que celle des derniers est mauv
ices. Mais il est de la dernière indécence de travestir les Saints en
Comédiens
, et les Comédiens en Saints, de mettre la parole
de la dernière indécence de travestir les Saints en Comédiens, et les
Comédiens
en Saints, de mettre la parole de Dieu dans des b
Praxitèle ses statues. Une décoration profane, l’état, les mœurs des
Comédiens
défigurent encore plus les choses saintes ; un Mi
gurent encore plus les choses saintes ; un Ministre des autels, et un
Comédien
; le caractère d’un Saint, et un métier infâme ;
et ses mystères. Le fameux S. Genest y fut subitement converti, et de
Comédien
devenu Chrétien abjura le paganisme et le théâtre
du martyre. A propos de S. Genest, on demande pourquoi les troupes de
Comédiens
ne font pas célébrer une fête, comme les corps de
e ? M. de Montausier trouvait Louis XIV déshonoré d’être loué par des
Comédiens
, est-ce un panégyrique glorieux d’être comparé à
blique ; mais on n’arrête pas par là les progrès de leur secte. « Les
Comédiens
, dit cet Auteur, sont de minces apôtres ; jamais
um Domini ibimus. » Ce n’est pas, il est vrai, un langage à tenir aux
Comédiens
; ils le prendraient pour un délire. Je le tiens
a comédie par un vernis de piété. Y eût-il quelque Poète, amateur, ou
Comédien
singulier, qui eût des motifs si purs ; ce serait
e de ces habits, mais je suis persuadé qu’on ne souffrirait pas qu’un
Comédien
parût dans le monde habillé en Abbé ou en Moine,
u’un Comédien parût dans le monde habillé en Abbé ou en Moine, et une
Comédienne
en Religieuse. Les ordonnances ne parlent pas non
la chaire et du théâtre, du caractère de Ministre et des œuvres d’un
Comédien
. C’est bâtir d’une main, et détruire de l’autre.
arce ; un jour aux discours pieux, un autre aux amours de Jupiter. Le
Comédien
défigure, joue, parodie les choses les plus saint
, des Docteurs, des Prophètes, des Apôtres ; jamais il n’a envoyé des
Comédiens
. Est-ce au théâtre qu’on trouvera cette lumière c
e au cénacle, où il remplit les Apôtres. C’est le Démon qui donne aux
Comédiens
la mission : Allez, leur dit-il, enseignez le vic
nnue à tous les siècles. Que les Evêques envoient donc des troupes de
Comédiens
, au lieu de Missionnaires ; qu’au lieu de Ministr
ux ; peut-être espèrent-ils de réformer la scène, et de convertir les
Comédiens
, en les tournant du côté de la religion. Belle ch
? leur peinture peut-elle l’être ? Il est moralement impossible qu’un
Comédien
, une Comédienne, remplissent un rôle pieux. Ces r
e peut-elle l’être ? Il est moralement impossible qu’un Comédien, une
Comédienne
, remplissent un rôle pieux. Ces rôles comportent
en un mot, les vertus chrétiennes : en ont-ils l’idée ? Je sais qu’un
Comédien
, comme un caméléon, prend toutes les couleurs, en
déconcertée, ne s’y prête qu’à regret. Il n’est pas plus facile à un
Comédien
d’exécuter les rôles dévots ; il n’est pas à son
tinople en 692 ne laissa pas de décerner de grièves peines contre les
Comédiens
, et contre les Clercs et les Laïques qui assister
gien ne les a point déguisés ; et Dieu a permis qu’il soit arrivé aux
Comédiens
en cette rencontre, ce qui arriva au malheureux B
t il a conduit encore aujourd’hui la plume du Prêtre consulté par des
Comédiens
pour lui faire énoncer fort clairement que l’Egli
scandale à la Comédie. En voilà bien assez pour faire trembler les
Comédiens
et tous ceux qui assistent aux spectacles, car si
Théâtre ? Et s’il aurait honte de paraître une fois dans la salle des
Comédiens
, pourquoi ne rougirait-il pas d’avoir multiplié s
c la qualité de Prêtre18, d’Ami, d’Apologiste, et de Confesseur19 des
Comédiens
? S’il a trouvé dans les saints Canons que les Re
x Prêtres d’inspirer aux Fidèles de l’horreur pour les spectacles des
Comédiens
, aussi bien que pour tous les Jeux déshonnêtes.
arge, Cela est de moi ? II. Quand il assure, page 54 et 55, « que les
Comédiens
qui jouent tous les jours ne pèchent point, parce
s solennels et ceux de Pénitence ? je n’en dis pas assez. Quel est le
Comédien
qui ait osé monter sur le Théâtre le Jeudi Saint,
di Saint, le Vendredi Saint et le jour de Pâques ? Non, Messieurs les
Comédiens
ne le prétendent pas ; et il n’y a que le nouveau
xhortations des Prêtres. Et en voici un, qui la tête levée engage les
Comédiens
à ne fermer jamais leur Théâtre, parce qu’il peut
poison », page 44. De qui peut être un tel langage, que d’un ami des
Comédiens
qui a levé le masque, d’un Apologiste outré, qui
des principaux chefs qui condamnent l’Auteur. Que l’Apologiste des
Comédiens
apprenne donc même des gens du monde, à n’attribu
les pieuses : Qu’il a insulté aux saints Décrets en déclarant que les
Comédiens
pouvaient en sûreté de conscience jouer tous les
ouve la Comédie à cause qu’elle ne fait pas arracher les affiches des
Comédiens
, comme si l’on pouvait ignorer cette maxime tant
ertu aimable, & le vice odieux. Quoi donc ? avant qu’il y eut des
Comédiens
, n’aimait-on pas les gens de bien ? ne haïssait o
ature ont fait avant lui. La différence que je fais du Prédicateur au
Comédien
, c’est qu’il n’est que récitateur des vices &
ue s’il soulage ces malheureux, c’est de la sueur des autres, mais le
Comédien
les nourrit de la sienne ; qui des deux est plus
ifflage pitoyable & digne de l’Auteur, comme s’il n’était pas des
Comédiens
honnêtes gens : lui-même avoue avoir été étroitem
e, connue par ses Vertus & par ses infortunes. Isabelle Andréini,
Comédienne
célèbre, native de Padoue, la plus belle, la plus
à qui nulle Femme n’avait résisté jusqu’alors, échoua auprès de cette
Comédienne
vertueuse ; cette résistance lui valut l’estime d
les de Constantinople ; Justinien était éperduement amoureux de cette
Comédienne
& l’épousa. Parvenu à l’Empire, Hypatius, Pom
nien que Justin avait adopté, venait d’épouser Théodora qui avait été
Comédienne
. Justin abrogea aussi la constitution de Constant
loi Papia Poppæa [c’est à dire le chapitre au sujet des mariages des
Comédiennes
] en faveur de son adopté. C’est malignement inven
néantir le chapitre de la loi Papia Poppæa, au sujet des mariages des
Comédiennes
, s’il n’en avait connu toute l’extravagance. Car
ausseté, de ridicule orgueil & d’indigne avilissement qui rend le
Comédien
propre à toutes sortes de personnages, hors le pl
avilir. Rendre les vices odieux, n’est pas dégrader l’humanité, si le
Comédien
est honnête Homme. Dois-je mépriser l’Evangile pa
& mépriserai ses mœurs. Qu’a donc l’Homme de Chair de plus que le
Comédien
? quelle différence, direz-vous ! il n’en est poi
on fait plus d’effet sur l’Auditoire que si l’Auditoire le lisait. Le
Comédien
n’est pas plus vertueux que les autres Hommes &am
dicateur paient : pourra-t-on me dire de leurs personnes ainsi que le
Comédien
(la différence est grande, dit-il) l’Orateur se m
ur sa probité, ses talens14) est une preuve sûre de la supériorité du
Comédien
sur l’Orateur & l’Homme de Chaire, puisque c’
n’est pas plus avili que celui qui les cite. « Mais, poursuit-il, un
Comédien
, en jouant un scélérat, déploie tout son talent p
orromée,21 Cardinal & Archevêque de Milan signait les canevas des
Comédiens
, & leur donna le Privilège de cette Ville en
r le troisiéme Concile qu’il tint à Milan en 1572. » Floridor, fameux
Comédien
, né Gentilhomme n’en fut point jugé indigne par l
is le sexe à couvert de la médisance ? Revenons à l’avilissement des
Comédiens
qui jouent, & jouent pour de l’argent.30 Tout
Grèce, les premiers de l’Etat.40 Il n’est donc pas deshonorant d’être
Comédien
, puisqu’on ne débite au Théâtre que des maximes é
alousie des applaudissemens doivent exciter sans cesse… » comme si le
Comédien
était un Etre différent des autres Hommes proprié
paradoxes les plus atroces pour le prouver. Ce n’est pas la faute des
Comédiens
si ses impertinences l’ont fait bannir de l’Opéra
des querelles, qu’il n’en accuse que la nature. Quoiqu’il ne soit pas
Comédien
, s’il voulait avoir la complaisance de se consult
us avons de nous-mêmes, nous cèle à nous seuls. p. 170, « défendre au
Comédien
d’être vicieux, c’est défendre à l’Homme d’être m
nt plus : tout a sa fin, telle est la condition des Etres. Il est des
Comédiens
vertueux, puisqu’il y a eu des Hommes qui n’ont j
e, &c. P. 170, « s’ensuit-il de là qu’il faille mépriser tous les
Comédiens
? il s’ensuit au contraire qu’un Comédien qui a d
l faille mépriser tous les Comédiens ? il s’ensuit au contraire qu’un
Comédien
qui a de la modestie, des mœurs, de l’honnêteté,
la Comédie du nombre : une Académie ne l’approuverait pas, & les
Comédiens
de Paris ne feraient point nombre dans leurs asse
re aisément à cet égard. Combien de pieuses personnes pensionnent des
Comédiens
. L’Evêque de Liège va aux Spectacles, les protège
Prélat se fut bien gardé de salir sa plume en donnant des Pièces aux
Comédiens
, s’il eût été persuadé que le Théâtre est une éco
eligion, il est impossible qu’elles les tolèrent. P. 233, parlant des
Comédiens
« & je dis que si nous les honorons comme vou
les nôtres. Quand cette alternative aura cessé de nous effrayer, les
Comédiens
pourront venir, ils n’auront plus de mal à nous f
e des Hommes qui boivent trop de vin » ? Faut-il, parce qu’il est des
Comédiens
de mauvaise vie, & des gens qui ne profitent
de leur indécence, abolir la Religion ? Ah l’admirable décision ! Le
Comédien
ne peut faire un pas qu’il ne soit su de toute un
il ne soit su de toute une Ville. Quelle différence d’un Pasteur à un
Comédien
, direz-vous ! Je n’en vois pas, répondrai-je. Sur
ur à un Comédien, direz-vous ! Je n’en vois pas, répondrai-je. Sur un
Comédien
vicieux, il est cent Prêtres dont les anecdotes f
u’on y puisse observer. P. 252 « on dira (cet Homme est mécontent des
Comédiens
) j’ai tout sujet de m’en louer, & l’amitié du
mille liv. 7. Personne n’ignore le trait de l’illustre le Couvreur,
Comédienne
célèbre : apprenant que l’Alcide de Fontenoy étai
ouer que la plûpart de ces peines ont moins été prononcées contre des
Comédiens
[le vulgaire confond le Comédien avec les Farceur
ont moins été prononcées contre des Comédiens [le vulgaire confond le
Comédien
avec les Farceurs] proprement dits, que contre de
étant devenu plus épuré, on a conçu une idée moins désavantageuse des
Comédiens
. (Ce que je trouve d’original, c’est ce qui suit.
stinguaient deux sortes d’Acteurs : les Mimes ou Bateleurs, & les
Comédiens
dont le nom comprend maintenant ceux qui jouaient
ela n’eut pas été parmi eux, non plus que parmi les Grecs. « Mais les
Comédiens
n’ont jamais reçu cette disgrace, ayant toujours
t donc la faute du Public s’il n’en est point. 28. Marie Caldéronna,
Comédienne
célèbre, fut aimée de Philippes IV, Roi d’Espagne
. 30. St. Antoine, Archevêque de Florence, disait, la profession de
Comédien
, Histrionatus aræ, in 3 p. summ. tit. 8 cap. 4 se
es &c. lege ii, § ait Prætor ff. de his qui notantur infamiâ. Les
Comédiens
qui jouent d’une manière honnête, ou pour se dive
âmes. St Thomas dit, Quod sicut dictum est &c. ibid. L’emploi des
Comédiens
établis pour donner aux Hommes une récréation hon
ses livres le 16 Juillet 1415, pendant la tenue du Concile. 35. Les
Comédiens
sont infâmes parce qu’ils jouent pour de l’argent
fer, pour chasser la peste ;] comment les Romains diffamaient-ils les
Comédiens
qui devaient leur être sacrés, puisqu’ils servire
ssant. Mais voit-on, dites-moi, aux coins des rues afficher comme les
Comédiens
, quoique permis par les Magistrats, Mde. Paris, M
nonyme qu’avec bâteleur : c’est en vain qu’il veut englober l’état de
Comédien
; avec celui de Farceur ou d’Histrion ; il ne peu
st plus facile de prouver que le mot Histrion n’est pas synonyme avec
Comédien
, qu’il lui seroit facile de prouver que la plus g
ctes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des
Comédiens
français. Par quel délire des hypocrites, des f
l’ordre public ? Ces prêtres orgueilleux frappent de réprobation des
comédiens
, à raison de leur profession d’acteur de comédie,
rets des conciles. Par quels motifs voudraient-ils faire éprouver aux
comédiens
, à des époques plus ou moins rapprochées, des out
c’est à cet événement qu’est due la composition du livre intitulé des
Comédiens
et du Clergé. Le présent écrit en est la suite. C
s lois et nos règlements de police ont fondé des théâtres et créé des
comédiens
auxquels ils accordent protection, salaire, pensi
lle qu’elle puisse être, n’a de droits à exercer sur la profession de
comédien
. En frappant d’anathème des acteurs de théâtre, e
[TITRE] Déclaration du Roy Louis XIII, au sujet des
comédiens
, du 16 avril 1641Paris, Impr. de SevestreM. DC. X
avons sait, et faisons très expresses inhibitions et défenses à tous
Comédiens
, de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d
que notre volonté soit religieusement exécutée. Et en cas que lesdits
Comédiens
contreviennent à notre présente Déclaration, nous
grande peine que l’amende, ou le bannissement. Et au cas que lesdits
Comédiens
règlent tellement les actions du Théâtre, qu’elle
e qu’elle fait de leurs différents caractères. De sorte qu’on appelle
Comédien
; celui qui monte sur un théâtre, et qui par le r
assister. Voyez ma Morale, Tome VI, c. 3, art. 7. Cas II. Licinius,
Comédien
, connu pour tel, s’étant présenté à Pâques à la C
son Curé la lui a refusée. L’a-t-il pu en conscience ? R. Puisque ce
Comédien
est connu publiquement pour tel, son Curé a dû lu
ar la communication de personnes aussi infâmes. Cas III. Philométor,
Comédien
, étant au lit de la mort, et n’ayant pas voulu pr
qui a fait l’un et l’autre, n’est-il point coupable ? R. Puisque les
Comédiens
sont excommuniés, infâmes, attachés à une profess
de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des
Comédiens
et du Clergé. Le livre que j’ai publié sur les
ulé : Des Comédiens et du Clergé. Le livre que j’ai publié sur les
Comédiens
et le Clergé b, vient d’essuyer de la part de M.
discussion, au sujet des avanies et des actes d’intolérance, que les
comédiens
français ont à essuyer de la part du clergé, ou p
du Mercure du dix-neuvième siècle, in-8°. Paris, 1825. b. [NDE] Des
Comédiens
et du Clergé : suivi des Réflexions sur le Mandem
Car quelle apparence de vouloir faire croire à tout le monde que les
comédiens
et ceux qui les voient sont entachés de cette lèp
e leur eusse volontiers répondu : Cura teipsum, medice !i Mais si les
comédiens
et la comédie sont tels qu’il dit, pourquoi l’app
iâ. Le quatrième est Cardinalis Cajetanus en sa Somme au discours des
Comédiens
v. Le cinquième Armilla en sa Somme au même propo
esprits, dépeuplez le monde d’habitants, et lors il n’y aura plus ni
comédiens
ni comédie. Car, puisque la terre en sa circonfér
taliens, qui jouent aussi à Bourges en 1607 : sur le conflit entre le
comédien
et le jésuite se greffe la rivalité entre troupes
om d’un philosophe hermétique du XIIe s.), preuve que l’érudition des
comédiens
a des limites. t. [NDE] Rainerius de Pisis (Ran
la première querelle du théâtre en France – Le Prologue de La Porte,
comédien
, à Bourges, contre les Jésuites (9 septembre 1607
n directe du bannissement des jésuites. ah. [NDE] Le roi permet aux
comédiens
de manier l’épée devant lui (sous-entendu : si le
ne un sens absurde. Le roi est persuadé que les armes et les âmes des
comédiens
ne servent que contre ses ennemis. aj. [NDE] Co
a). ar. [NDE] Concrètement. La Porte passe à la menace voilée : les
comédiens
sauront trouver qui les défende. as. [NDE] Doub
nibus, vitium est imane. Aug. Tract. 100 in Joan. Donner son bien aux
Comédiens
, c’est un vice énorme. Aug. Tract. 100. in Joan.
e la Lettre a voulu se mettre à couvert, que comme un fantôme que les
Comédiens
ont fait paraître, ou comme un homme imaginaire q
rniers Siècles qui n’ont pas été si sévères contre la Comédie. 5. Les
Comédiens
se peuvent sauver, parce qu’ils font de bonnes œu
médiens se peuvent sauver, parce qu’ils font de bonnes œuvres. 6. Les
Comédiens
d’à présent n’ont rien que de modeste et de bien
ut plaire aux yeux, charmer les oreilles, toucher le cœur ? Quand les
Comédiens
n’oublient rien pour émouvoir les Spectateurs, et
n n’oblige personne d’y venir. C’est un scandale actif de la part des
Comédiens
, et de tous ceux qui entraînent leur prochain ; p
a toujours été en possession de condamner les Théâtres, de tenir les
Comédiens
pour gens excommuniés, de les priver de la partic
pposition faite par l’Auteur de l’Écrit, pour donner du grand air aux
Comédiens
, leur attribuant une origine qui soit noble ; lor
inces, que les Conquérants, que les Rois eussent bien voulu avoir des
Comédiens
et des Farceurs pour Pédagogues. Comme si les Gra
vec laquelle il était entré, demandait par une fureur brutale que les
Comédiennes
fussent dépouillées, pour rassasier leurs yeux d’
vant tant de monde des choses qu’il savait n’être pas véritables ? Ce
Comédien
lui répondit, comme le prétend notre Apologiste,
1. de Arte amandi. Cicéron dans l’Oraison pro Quinctio, parlant du
Comédien
Roscius, dit qu’il était si habile dans son Art,
pect pour elle. CANON LXII.Du Concile d’Elvire, tenu l’an 305. Si les
Comédiens
veulent embrasser la Foi Chrétienne, Nous ordonno
’Eglise. CANON V.Du premier Concile d’Arles, tenu l’an 314. Quant aux
Comédiens
, Nous ordonnons qu’ils soient excommuniés tant qu
s de l’Eglise d’Afrique. Que les personnes infâmes, tels que sont les
Comédiens
, ne soient point reçus à former des accusations.
les divertissements et dans les délices ; cela n’est bon que pour des
Comédiens
et des Comédiennes, et particulièrement pour ces
ts et dans les délices ; cela n’est bon que pour des Comédiens et des
Comédiennes
, et particulièrement pour ces flatteurs qui cherc
ne s’en afflige pas ; il sort tout dégoûté et tout irrité contre les
Comédiens
? Que si au contraire il est touché de douleur, i
vie, signala sa piété, en chassant de son Royaume les Farceurs et les
Comédiens
, qu’il regardait comme une peste capable de corro
ement, il bannit de sa Cour les joueurs d’instruments, Bateleurs, les
Comédiens
, et les Farceurs, comme gens qui ne servent qu’à
preuve, pour apprendre au Théologien quel jugement il doit porter des
Comédiens
: car une troupe de ces sortes de gens étant venu
é, que présentement tous les Huissiers se transporteront au logis des
Comédiens
et du Concierge de l’Hôtel de Cluny près les Math
ler faire ladite signification et défense. Quatre ans aprés, d’autres
Comédiens
étant encore venus à Paris, le Parlement leur déf
par lui prises, la Cour a fait et fait inhibitions et défenses à tous
Comédiens
tant Italiens que François, de jouer Comédie, soi
e, et vous verrez avec quelle force cet illustre Sénat s’oppose à des
Comédiens
qui avaient entrepris de jouer les Actes des Apôt
igation où ils sont de chasser de toute l’étendue de leurs Terres les
Comédiens
, les Baladins, les Farceurs, et toute cette sorte
que les gens de mauvais commerce, que les femmes prostituées, que les
Comédiens
, que les Farceurs, et autre sorte de gens qui ne
les veilles, par les jeûnes et par les prières. V. Je trouve que les
Comédiens
vous sont bien obligés des efforts que vous faite
il fut révélé qu’il aurait un jour dans le Ciel la même gloire qu’un
Comédien
, ou un joueur de flûtes qui allait par les Villag
t son esprit entre les Chœurs des Anges. » Ce ne fut donc point comme
Comédien
, mais comme Pénitent, qu’il eut une gloire égale
ut lui-même être honteux.Fœdum artificie. Faites-en faire de même aux
Comédiens
, et je m’écrierai de joie, en prononçant ces paro
cherche l’utilité des autres aux dépens de ses propres intérêts : les
Comédiens
cherchent leur intérêt temporel aux dépens du sal
r quelque regard favorable, ou quelque permission d’espérer : Car les
Comédiens
ont un secret merveilleux pour penser en sureté d
ses qui sont tout-à-fait infâmes. Il me semble ici que j’entends les
Comédiens
Français se récrier, et dire que leur Théâtre ne
de bien ne se refusent pas. » Ce que les Prédicateurs font contre les
Comédiens
dans les Chaires lorsqu’ils annoncent la parole d
bauchées ; ceux qui vivent dans un commerce criminel d’impureté ; les
Comédiens
, les Usuriers, les Magiciens, les Sorciers, les B
ont indignes, comme sont les Usuriers publics, les Concubinaires, les
Comédiens
, ceux dont les crimes sont publics, ou qui sont e
r ; que ces personnes-là, dis-je, ne sont pas moins blâmables que les
Comédiens
; que l’Église à présent comme autrefois déteste
l ne faut jouer la Comédie qu’une fois la Semaine ? Ses bons amis les
Comédiens
, ne s’accommoderaient pas de sa doctrine. Est-ce
m tota die saltarent. Ne vous servez point ici de la liberté que les
Comédiens
ont, de faire ce qu’ils font, comme d’un voile po
ique : c’est pourquoi c’est mal s’exprimer, que de dire que l’état de
Comédien
ait jamais été honoré en Grece ; c’est la même ch
mposition, que ses soldats faisoient applaudir à coups d’épée. Les
Comédiens
, dit M. Rousseau, (*) étoient chargés de certain
oupé, &c. Et il tire delà la conséquence que la profession de
Comédien
étoit un métier honoré à Athènes : rien n’est plu
bre tomboit seulement sur l’état & sur l’occupation habituelle du
Comédien
, & point du tout sur l’exercice d’un moment d
aintenant dans cette superbe ville de Rome, & voyons pourquoi les
Comédiens
y furent meprisés. Les Romains ne connurent que t
che, je suis sorti de ma maison Chevalier Romain, & j’y rentrerai
Comédien
; j’ai vécu trop d’un jour ». Les Comédies grecqu
rerent & louerent leur privilège & leur hôtel à une troupe de
Comédiens
, qui se forma sous le titre des Enfans sans souci
gogne, sous Henri IV, & ensuite sous Louis XIII. avec le titre de
comédiens
de l’Elite Royale. En 1608, Louis XIII. ayant rév
uis XIII. ayant révoqué le privilège des Confrères de la Passion, les
Comédiens
de l’hôtel de Bourgogne ne payerent plus le droit
ollicitation, & dont le succès fut si grand, contre l’attente des
Comédiens
, qu’ils se séparerent de nouveau & établirent
ucte, à l’occasion de laquelle Louis XIII se détermina à accorder aux
Comédiens
la déclaration du 16 Avril, où après leur avoir é
peine d’être déclarés infâmes, il est ordonné que dans le cas où les
Comédiens
régleront tellement les actions du théâtre, qu’el
e à leur réputation dans le commerce public, &c. Mais bientôt les
Comédiens
se plaignirent qu’ils ne gagnoient point autant d
présent d’un habit magnifique, pour jouer le Menteur. Ces troupes de
Comédiens
augmenterent successivement, & en 1661 on en
Marais, la troupe de Monsieur, au Palais Royal où jouoit Moliere, les
Comédiens
Espagnols & ceux de Mademoiselle, rue des qua
lli. En 1673, Louis XIV voulut qu’il n’y eut plus que deux troupes de
Comédiens
François, ceux de l’hôtel de Bourgogne, & ceu
a troupe de l’hôtel de Bourgogne par ordre du Roi, & la troupe de
Comédiens
Italiens qu’ils s’étoient associés, & qui jou
l’agrément du Roi, fit faire elle-même le réglement de la troupe des
Comédiens
François : leur contrat de réunion, leurs pension
s de la nation : ils ont dû y être honorés. A Rome, au contraire, les
Comédiens
étoient des troupes d’esclaves, aux gages de diff
is encore on y dansoit. L’autre origine est celle de la profession de
Comédien
, qui tient au commerce & a commencé avec lui.
étaillans de toutes espèces ayant été réunis en corps, des troupes de
Comédiens
ont commencé à être sédentaires comme eux. On voi
ue le désœuvrement, la dissipation & le hazard y conduisent ; ces
Comédiens
ne jouassent-ils d’abord que des pieces les plus
exemts d’erreur ; quelquefois il fut au-dessous de lui-même, & le
Comédien
corrompit l’Auteur. Supposés au contraire une soc
tier présomptif d’une couronne n’eût d’autre exercice que l’emploi de
Comédien
; mais avec quels applaudissemens, avec quelle sa
Royal, payés comprant au nommé Michel Boyron, dit Baron, l’un de mes
Comédiens
. (a). L’an 540.
leurs Vers par les campagnes : Dans ces temps grossiers les premiers
Comédiens
se barbouillaient le visage avec de la lie ; le P
est sur ce principe, que les Théologiens modernes excusent l’état des
Comédiens
, et soutiennent qu’ils sont en bonne conscience,
qui pût blesser les oreilles délicates. Ce n’est donc pas l’état des
Comédiens
qu’il faut condamner, ni la Comédie en soi ; on n
Quelques paroles trop libres qui échappaient, de temps en temps, aux
Comédiens
Italiens, et quelques licences qu’ils se donnaien
s d’impudicité, où l’on voir tout ce qu’il y a de plus infâme, où les
Comédiens
représentent tout ce qu’il y a de plus libre, ave
e n’est pas un Théâtre, ni une école d’impudicité ; non seulement les
Comédiens
n’y jouent rien d’infâme, ni avec des postures in
es on passait à celle des actions, et que l’on faisait dépouiller les
Comédiennes
en plein Théâtre, pour contenter la licencieuse c
n s’en prenait à Dieu par d’horribles blasphèmes : voilà pourquoi les
Comédiens
dans un Concile furent condamnés comme des excomm
; mais je crois que l’on ne peut, avec justice, se servir contre les
Comédiens
modernes de l’autorité de ce Concile, pour prouve
aient directement les règles de l’honnêteté, il faut s’en prendre aux
Comédiens
, qui ont abusé de leur profession ; comme il faud
Art, que pour composer des poisons. C’est peut-être pour cela que les
Comédiens
, dans le Digeste de Justinien, sont traités comme
sque l’on ne peut rien reprocher de semblable ni à la Comédie, ni aux
Comédiens
modernes, on ne doit pas regarder leur état, des
t, des mêmes yeux, qu’on le regardait au temps de Justinien ; car les
Comédiens
vivent en honnêtes gens ; ils sont soufferts et e
lques anciens Rituels, qui défendent d’administrer les Sacrements aux
Comédiens
, ces Canons et ces Rituels ne censurent que les C
rements aux Comédiens, ces Canons et ces Rituels ne censurent que les
Comédiens
scandaleux, qui représentaient des Comédies infâm
point raillerie ; ils crient, ils tonnent contre les Comédies et les
Comédiens
, et les damnent sans miséricorde. Ils les accable
r les oreilles, et séduire le cœur ; en effet, disent-ils, le but des
Comédiens
est d’émouvoir les spectateurs, pour les faire en
a magnificence du spectacle, la manière mondaine, les ajustements des
Comédiennes
, la compagnie qui s’y trouve, la peinture des pas
sociétés, et dans les affaires les plus sérieuses. On obligeait les
Comédiens
qui voulaient embrasser la Foi chrétienne, de ren
retranchait du nombre et de la société des Fidèles. On regardait les
Comédiens
comme des infâmes ; et ils n’étaient pas même reç
plein de zèle pour la véritable piété, chassa de son Royaume tous les
Comédiens
, comme gens pernicieux et capables de corrompre l
e soutenus de décorations, ni de la magnificence des habits, dont les
Comédiens
ont accoutumé de se parer maintenant. Les Auteurs
étienne, puisque le but de la Comédie, et la principale intention des
Comédiens
est de donner du plaisir en remuant les passions,
re les Comédies. Le Concile d’Elvire déclare formellement, que si les
Comédiens
veulent embrasser la Foi chrétienne, il faut qu’i
chassés et retranchés de l’Eglise. Le Concile d’Arles excommunie les
Comédiens
, tandis qu’ils seront dans l’exercice de leur mét
endes, les traite de comédies, & les Moines qui les ont faites de
Comédiens
. Ménage-t-on bien les intérêts des Princes chez l
nsparent du nom & de l’annonce d’un Libraire avide. La troupe des
Comédiens
qui applaudit au projet ne doit-elle pas craindre
ou plutôt sa condamnation. Dans l’Almanach des Spectacles de 1773 les
Comédiens
sont un grand éloge de Madame Favard. Elle y avoi
ion théatrale à leur fille née en Provence, où l’on est naturellement
comédien
, & d’un caractere enjoué. Elle avoit des disp
ure à la verité du caractere . Acte heroïque pour une femme, pour une
comédienne
, qui servira quelque jour dans le procès futur de
chrétienne. Ces vertus chrétiennes sont étrangeres au théatre. Aucun
Comédien
n’a la petitesse de s’en piquer. La Favard moins
sur la fin de sa carriere imiter le grand Moliere, parfait modele des
Comédiens
, & l’instituteur des sages. Quoiqu’elle fût m
i qu’il vaut le titre de Citoyen, & il faut avoir la fatuité d’un
Comédien
pour croire qu’on fait un grand présent à une vil
es sous le nom de Pallas ou de Minerve. Il faut aujourd’hui l’appeler
Comédienne
. Les Mille & un jour & Mille & une nu
harmonieuse qui dansent & chantent divinement, & surtout des
Comédiens
qui jouent mieux que Baron. Il y a en effet dans
n effet dans l’Inde, à la Chine, au Japon des troupes innombrables de
Comédiens
à louer, qui courent les rues, & vont où on l
l Gentilhomme peut se mésurer avec Baron, le Kain ? L’Auteur fait les
Comédiens
Chinois plus habiles qu’ils ne sont. Il prétend q
amp; qu’ils jouent sur le champ tout ce qu’on leur demande, comme les
Comédiens
Italiens . Tout cela est aussi réel que les maiso
p; de jouer sur le champ une piece quelconque sur un sujet donné. Les
Comédiens
Italiens font entr’eux un canevas, ou le reçoiven
changent quelque chose dans la représentation. Toutes les troupes de
Comédiennes
, Danseuses, Chanteuses, sont sous la protection d
te clôture seroit une perte pour le public ; elle est reparée par les
Comédiennes
, qui vont par-tout. Ainsi le Royaume de Naples, l
t avoir non seulement des servantes, comme en France, mais encore des
Comédiennes
pour le service des passans, & qui doivent ve
ernement gagneroit doublement, il pourroit supprimer les pensions des
Comédiens
, les frais de construction, réparation, entretien
profit ? Le public ne seroit pas plus chargé ; il n’y auroit que les
Comédiens
qui porteroient le fardeau. Seroit-ce un grand ma
de faire paroître ces hauts & puissans Seigneurs Messeigneurs les
Comédiens
. Journée 75. Alteum-Can, Roi de la Chine (nom &am
rerent dans l’Eléphant, qui sortit comme il étoit entré. En suite des
Comédiens
représenterent sur le champ la piece dont le Roi
C’est le Cheval de Troye metamorphosé en Eléphant, & les Grecs en
Comédiens
, qui font plus de ravage dans les mœurs que les G
rviches, ni Calendas, ni Religieux Chrétiens n’ont formé de troupe de
Comédiens
qui allassent jouer de ville en ville. C’est un j
des gens qui fassent des Comédies, et les donnent à représenter à des
Comédiens
, on les souffre avec peine, et l’on attribue leur
torrent, dont ils goûtent et approuvent les plaisirs. Qu’il y ait des
Comédiens
de profession, on déplore leur malheur et le fata
onséquences. La première, que Saint Thomas parle de la Comédie ou des
Comédiens
que vous avez dessein de justifier. La seconde, q
istriones », n’a pas voulu parler de ceux que nous appelons à présent
Comédiens
. Je ne sais pas même si dans une autre occasion,
ns. Je ne sais pas même si dans une autre occasion, vos bons amis les
Comédiens
vous pardonneraient de les avoir ainsi confondus
e, et dire que Saint Thomas n’a parlé que des Farceurs et non pas des
Comédiens
, tels qu’ils sont dans votre idée, dans la mienne
accorder que Saint Thomas sous le mot « d’Histriones », a compris les
Comédiens
; mais je nie que Saint Thomas dans tout ce qu’il
urs pouvaient en sûreté de conscience travailler pour le Théâtre, les
Comédiens
y monter, et les Fidèles y assister et fournir à
iens y monter, et les Fidèles y assister et fournir à l’entretien des
Comédiens
». Tout cela est clair selon vous par les seules
est qu’il y a beaucoup d’apparence que lorsque Saint Louis chassa les
Comédiens
de son Royaume, il ne le fit pas sans l’avis de S
dans le dernier endroit cité, ce Saint dit formellement que quand les
Comédiens
se servent indifféremment de leur profession pour
Démon suggère, où l’on fait de sales représentations comme celles des
Comédiens
. « Tertius ludus procedens ex diabolica suggestio
num quod ordinatur ad solatium homnibus exhibendum. 21 » L’emploi des
Comédiens
, dit Saint Thomas, qui n’a rien, en soi, « secund
fférent de ce que vous faites dire à Saint Thomas, « Que l’emploi des
Comédiens
qui est établi pour le soulagement des hommes est
donc d’abord quelle doit être la fin de la Comédie, et celle que les
Comédiens
doivent se proposer ; mais est-ce celle qu’ils se
it le soulagement des hommes. Vous direz peut-être que quand même les
Comédiens
n’auraient pas cette fin, elle subsiste toujours
tout cela est vrai. Aussi pour ne pas outrer les choses, laissons les
Comédiens
en repos sur la fin qu’ils se proposent ; content
le Prince de Conti d’abord après la sienne, il congédia la troupe de
Comédiens
qu’il avait auparavant entretenue. Montrez-moi un
aient pas présentement, et quand vous faites dire à votre ami que les
Comédiens
prient les Auteurs d’éviter ces saletés dans leur
ontinuelle elle aurait bientôt ennuyé et fatigué les spectateurs, les
Comédiens
crurent être obligés de suppléer par l’immodestie
ue, qu’on les condamne même au feu, et qu’on n’entretiendrait pas les
Comédiens
, qu’on ne leur donnerait pas des privilèges, s’il
ls n’en seraient pas moins coupables devant Dieu ; appliquez cela aux
Comédiens
, puisque vous avez fait la comparaison. Je vous a
qu’il est dans la rue. Il sait bien que ce n’était pas le dessein des
Comédiens
de le convertir, et que ce n’est pas sur le Théât
e s’appliquer la Morale et le sérieux. Ne me dites donc point que les
Comédiens
ne sont pas blasphémateurs et impies, ou je vous
elui d’instruire dans le mal. L’on peut encore, avec raison, dire des
Comédiens
de ce temps, ce que Saint Isidore de Diamette dis
e dégoûter la plupart des spectateurs, et de faire mourir de faim les
Comédiens
; que toute la différence de la beauté des Pièces
fond de la Pièce, et dans l’intention de celui qui l’a faite, et des
Comédiens
qui l’ont représentée. Tout cela supposé, et à ce
davantage, et qu’une passion bien exprimée et bien poussée par un bon
Comédien
, fait plus d’effet dans un cœur que toutes les da
e voyant danser, n’a-t-on pas dit d’une autre qu’elle fut éprise d’un
Comédien
en lui voyant jouer un Rôle de tendresse ? D’où v
sans doute généralement parlant plus de corruption de cœur parmi les
Comédiens
que partout ailleurs ; parce que portant eux-même
our qui on est moins indulgent ; combien s’il vous plaît a-t-on vu de
Comédiennes
qui n’eussent ou qui n’eussent eu dans leur temps
autres par sa vertu et par sa piété ; mais si on a pu dire de quelque
Comédien
ou de quelque Comédienne, c’est un honnête homme,
par sa piété ; mais si on a pu dire de quelque Comédien ou de quelque
Comédienne
, c’est un honnête homme, c’est une honnête femme,
es 30, 31 et 32, de ce que le Digeste de Justinien note d’infamie les
Comédiens
, et qu’ils soient regardés comme tels dans le mon
». L'infamie des cabaretiers est dissipée, dites-vous, mais celle des
Comédiens
subsiste toujours : Où est votre comparaison ? to
pouviez dire, c’est qu’on avait tort dans le monde de la laisser aux
Comédiens
, puisqu’on l’avait ôtée aux Cabaretiers ; mais ce
issements. Ainsi quoique l’Ordonnance du 16 Avril 1641 ait relevé les
Comédiens
de leur infamie, elle l’a fait sous des condition
dans celle du Public que vous aurez de la peine à faire changer. Les
Comédiens
en sont assez persuadés eux-mêmes par l’éloigneme
: car y a t-il un honnête Bourgeois qui voulût s’allier à une famille
Comédienne
? La Grange avec tout son argent ne fut-il pas ob
il eût, voudrait-il épouser une fille qui montât sur le Théâtre ? Les
Comédiens
semblables aux Juifs ou à des Excommuniés séparés
re parmi ses belles connaissances et ses liaisons honnêtes celle d’un
Comédien
, ou d’une Comédienne ? Osera-t-il en faire parade
connaissances et ses liaisons honnêtes celle d’un Comédien, ou d’une
Comédienne
? Osera-t-il en faire parade ? ou plutôt ne voit-
emoiselle qui a demeuré plus de quatre années dans une maison dont un
Comédien
était le principal locataire, et qui pendant tout
re, et qui pendant tout ce temps ne fréquenta et ne visita la famille
Comédienne
que quand elle ne le pouvait éviter, quoiqu’on ne
de repos qu’elle n’eût délogé : Elle m’a même dit depuis peu que des
Comédiennes
l’ayant accostée aux Tuileries, elle fut dans le
de l’infamie subsistera en eux. Je dis plus encore, à savoir, que les
Comédiens
se regardent eux-mêmes comme infâmes, qu’ils ont
ns la Communauté de Saint Sulpice. Il me dit qu’étant un jour chez un
Comédien
, je crois qu’il me dit Beauvalle, pour les affair
vec vos bons amis, que les Juifs en avaient, avec les Samaritains) ce
Comédien
fit venir devant lui toute sa famille, assez nomb
fants qu’il avait, il n’en réservât pas un seul pour lui succéder. Le
Comédien
soit qu’il ne s’aperçût pas du dessein du Prêtre,
ais gré de sa remarque, s’en formalisa, et lui dit que quoi qu’il fût
Comédien
, il ne prétendait pas que ses enfants le fussent,
eusement engagé. Ce sont là en effet les sentiments des plus honnêtes
Comédiens
qui ne demeurent dans leur profession que par néc
es notés, vient de ce que ceux qui en jugent sainement, regardent les
Comédiens
comme des gens corrompus, capables de corrompre l
rois ou quatre Français qui condamnent formellement la profession des
Comédiens
. Vous allez voir que c’est inutilement que vous a
qu’il est à propos d’avertir et d’engager les Princes de chasser les
Comédiens
de leurs Etats. « De his etiam Principes et Magis
érence vous faites d’un Prédicateur qui déclame contre le vice, et un
Comédien
? Est-ce que l’un parle en Prose, et l’autre en V
t toutes les circonstances qui l’accompagnent portent à cela. Mais un
Comédien
dans le temps même qu’il moralise le plus, n’a pa
ituels qui défendent aux Confesseurs d’administrer les Sacrements aux
Comédiens
, ce qu’ils confirment par plusieurs Conciles ». O
er, que ces Rituels et les Canons de ces Conciles n’en veulent qu’aux
Comédiens
qui jouent des Pièces scandaleuses, ou qui ne les
Paris condamne la Comédie et défend d’administrer les Sacrements aux
Comédiens
, s’ils ne renoncent à leur profession. II n’y a p
rétendiez que votre Théâtre soit, le Rituel ne reconnaît pas d’autres
Comédiens
, que ceux qui montent actuellement, que ceux que
utant de fois que l’occasion s en présente, et ne reçoivent point les
Comédiens
à la participation des Sacrements, qu’ils ne reno
rdres de la Comédie, et l’aversion qu’il a pour cette profession, les
Comédiens
eux-mêmes pourraient vous en rendre témoignage. T
s fraiche, ne vous perrnet pas d’en douter. Comme la mort de ces deux
Comédiens
avait été semblable presque dans toutes les circo
elle ne put jamais engager Monseigneur de Paris à faire enterrer les
Comédiens
, que d’une manière qui répondît à l’indignité de
s en est une preuve convaincante. Quand Sa Majesté voudra chasser les
Comédiens
de son Royaume, elle le pourra, et la Religion lu
ent contre son intention, et qui n’arriveraient peut être pas, si les
Comédiens
étaient plus fidèles à suivre les Ordonnances qui
demande si le Roi, quelque protection qu’il donne à la Comédie et aux
Comédiens
, a jamais obligé MM. les Curés de Paris de les re
ami, ni l’amour de la vérité, ni l’intérêt, ni le désir de plaire aux
Comédiens
, ne sont pas, à ce que je crois, les motifs qui v
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