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1 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
la respiration, on trouva plus à propos de faire danser les uns & chanter les autres. Pourquoi l’Abbé du Bos a t-il traduit
’étant enroué demanda la permission de mettre à sa place un homme qui chantât avec le Joueur de flutte, & ayant obtenu cett
e fait, dit qu’Andronicus gesticulationem tacitus peregit, dansa sans chanter . Ce mot gesticulatio voulant dire Danse pleine de
, on lui donna un Chanteur : de-là vint, dit Tite-Live, la coutume de chanter ad manum, c’est-à-dire de suivre en chantant les
le de la Comédie ait été un Chant musical : & comment pourroit-on chanter une conversation familiere ? Les Comédiens l’imit
our ce dialogue le Vers Iambe. Auroient-ils voulu que ce Vers eût été chanté , c’est-à-dire mis sur des tons que la Nature n’in
e n’inspire point, puisque dans les Passions elle ne nous fait jamais chanter  ? Après que j’ai fait voir que le caractere des a
ur nous la Musique est causée, non par les paroles que nous entendons chanter , mais par l’Harmonie des tons, & la beauté de
ns, dans les Représentations des Tragédies : elles n’étoient donc pas chantées . Quintilien nous rapporte qu’il a vu souvent des
s cantavit personatus. Mais qui ne sait que les premiers Poëtes ayant chanté leurs Vers, dans la suite, pour dire reciter des
chanté leurs Vers, dans la suite, pour dire reciter des Vers, le mot chanter resta, & a même passé dans notre Langue Poëti
amp; a même passé dans notre Langue Poëtique ? Nous commençons par je chante un Poëme, qui n’est nullement fait pour être chan
commençons par je chante un Poëme, qui n’est nullement fait pour être chanté . On m’objectera Lucien qui peint l’Acteur Tragiqu
ce ne sont point des cris. Enfin les Anciens n’ont pas toujours dit, chanter une Tragédie : ils se sont servis aussi de ce mot
aux, on dit à un Poëte qui arrive en chantant un dythirambe, cesse de chanter , dis ce que tu as à dire, τἱ λεγεις ειπε. Lorsque
pondre satyriquement, qu’on n’a pas besoin d’une lyre, & que pour chanter de pareils Vers Ταυτ᾿ αδειν μελη, le plus vil ins
fit. Ces Passages ne font-ils pas sentir que les Chœurs seuls étoient chantés  ? §. IIb. La Déclamation Théatrale des Anciens
lium carmen ad Italos Deduxisse modos. Il recommande à celle qui chantera son Poëme Seculaire, d’observer deux choses, le m
ue pollicis ictum, & il ajoute qu’un jour elle se vantera d’avoir chanté des Vers, Docilis modorum Vatis Horatî. C
é par Quintilien, de César à un Orateur : Si vous voulez parler, vous chantez  ; si vous voulez chanter, vous chantez mal. Ce mo
r à un Orateur : Si vous voulez parler, vous chantez ; si vous voulez chanter , vous chantez mal. Ce mot suffit pour nous donner
 : Si vous voulez parler, vous chantez ; si vous voulez chanter, vous chantez mal. Ce mot suffit pour nous donner une idée de l
lligunt. Voilà leur apprentissage pour se rendre capables, non pas de chanter , mais de prononcer, antequam pronuntient, avec un
lamentations. L’Elégie, suivant Dydime, étoit un Poëme fait pour être chanté avec la Flutte. On jouoit de la Flutte dans les f
s voix s’accordoient ensemble. On pouvoit dire également danser & chanter le Canticum, parce qu’il étoit dansé & chanté
ement danser & chanter le Canticum, parce qu’il étoit dansé & chanté . Toute Piéce de Théâtre pouvoit être intitulée à
emment ces mots, qui nous embarrassent quelquefois, jouer Andromaque, chanter Andromaque, & danser Andromaque. Ovide écrit 
2 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE X. Des six parties de la Tragédie, suivant Aristote. Examen de ces six parties dans Athalie. » pp. 260-315
’Auteur à leur exemple a soin, autant qu’il est possible, de ne faire chanter que des choses propres à être chantées, des prier
qu’il est possible, de ne faire chanter que des choses propres à être chantées , des prieres, des vérités morales, des réflexions
exions. Dans les Scenes des Chœurs, il fait observer ce qui doit être chanté , & ce qui doit être recité. Dans l’Interméde
quand les Levites partent pour le combat, les Filles pour les animer, chantent , Partez, enfans d’Aaron, partez, &c. En
s ton prisonnier. Quartier, quartier, quartier. On ne peut faire chanter avec vraisemblance que les personnes qui sont dan
s une situation tranquille. Les Passions violentes ne nous font point chanter . Si après que Berenice a dit à Titus, Adieu, S
lieu de nous faire pleurer nous feroit rire : dans la tristesse on ne chante pas. Quand on ordonne aux Compagnes d’Esther de c
ristesse on ne chante pas. Quand on ordonne aux Compagnes d’Esther de chanter , elles se disent entre elles, Cheres sœurs, su
entre elles, Cheres sœurs, suspendez la douleur qui vous presse, Chantons , on nous l’ordonne. Dans la douleur où se tro
enlever ses petits. La Nature n’invite ni les oiseaux ni les hommes à chanter leurs malheurs ; elle leur fait seulement pousser
e Musicien qui compose un Air triste : s’il est bien composé, nous le chantons avec plaisir, en goûtant l’imitation de la triste
véritable ne le chanteroit pas, & même ne voudroit pas l’entendre chanter . C’est par cette raison que les Tragédies Grecque
finissent jamais par des chants, mais par une Réflexion morale. On ne chante point après la Catastrophe. Il n’en est pas de mê
emblable, & d’ailleurs le Poëte, dans des Scenes faites pour être chantées , ne peut donner aux Passions toute l’étendue dont
e de Jerusalem, ne sont pas censées composer sur le champ ce qu’elles chantent , mais s’appliquer des Cantiques, qu’elles savent
pour la premiere fois sur le Théâtre, Esther leur dit, Mes Filles, chantez -nous quelqu’un de ces Cantiques, Où vos voix si
pectateur retiendra ses larmes ? En versera-t-il, quand il l’entendra chanter , quelque excellente que la Musique puisse être ?
quelque excellente que la Musique puisse être ? Et comment celui qui chante , me feroit-il pleurer ? il ne pleure jamais lui-m
entrer ainsi dans la Passion ? Et s’il y entroit de même, pourroit-il chanter  ? Il songe moins aux paroles qu’il chante, qu’aux
troit de même, pourroit-il chanter ? Il songe moins aux paroles qu’il chante , qu’aux modulations de sa voix, qui ne sort de sa
ion, la faisoit sortir : c’est ce qui fait que la voix d’un homme qui chante va toujours en s’abaissant, si elle n’est soutenu
n s’élevant. J’ai prouvé plus haut que la douleur ne nous fait jamais chanter , c’est ce que je puis prouver encore par l’Opera
squ’Admette qui est tombé évanoui, revient de son évanouissement pour chanter , Croyez-vous que je puisse vivre ? Laissez-m
sez-moi courir au trépas, il n’a point envie d’y courir, puisqu’il chante . Sans être dans une grande douleur, sitôt qu’on n
je prouve encore par l’Opera même. Les Plaisirs en personne viennent chanter & danser devant Renaud, & l’ennuient, il
que dans la douleur, & dans le trouble des Passions on ne veut ni chanter ni entendre chanter, pourquoi s’est-on imaginé qu
& dans le trouble des Passions on ne veut ni chanter ni entendre chanter , pourquoi s’est-on imaginé que la Tragédie, consa
ix que nous entendons qui nous fait impression, & non les paroles chantées dont nous perdons souvent une partie. C’est pour
la qu’il faut que la voix sorte par un bel organe ; les mêmes paroles chantées avec la même justesse, les mêmes Modulations, ne
ure ne lui eût pas donné une belle voix, & qu’il fût incapable de chanter un seul air avec justesse ; il ne savoit pas pren
lieu que les Italiens & les François en font de méchantes où ils chantent tout. Enfin il définit un Opera, un travail bizar
ineroit-il cette Scene, par complaisance pour le Musicien, en faisant chanter à Caton, Oui, vous avez raison, Admirable Pl
Qu’importe en effet l’unité de Dessein, lorsqu’on ne veut qu’entendre chanter , & voir danser ? Les Ballets qu’on exécutoit
3 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
rince ne fit jamais rien qui le déshonora davantage que d’avoir voulu chanter sur le Théâtre, les Sénateurs et les Soldats en c
son épée. Mais ce Prince, comme a fort bien remarqué S. Augustin, ne chantait pas pour se divertir, mais pour louer Dieu, et il
faite tranquillité dans son Etat. Le Prince imitera donc David ; s’il chante ce sera pour louer Dieu, et dans la Musique où le
time, et où les Princes faisaient gloire de la savoir, il fut prié de chanter  : Il s’en excusa en avouant son ignorance, et dit
t dit avec une fierté digne d’un grand Capitaine, qu’il ne savait pas chanter , mais qu’il savait bien faire la guerre et prendr
4 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VI. Des Poèmes Dramatiques représentés aux Jeux Scéniques. » pp. 135-144
é la composition. Je ne sais pas même au vrai s'ils récitaient, s'ils chantaient , ou s'ils dansaient, ni si ces choses entraient s
qualité des personnages que l'on y représentait ; mais sans danser ni chanter , sinon en quelques endroits où le chant de quelqu
d'Euripide, où nous lisons des Vers Elégiaques que je pense avoir été chantés . Les Acteurs y paraissaient vêtus honnêtement, se
gnes du sujet, ni que l'on pût condamner d'impudence. Le Chœur seul y chantait et dansait, pour marquer ordinairement les interv
5 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
u des hommes, il y a eu sans doute des chants & des danses ; on a chanté & dansé depuis la création jusqu’à nous ; &am
la création jusqu’à nous ; & il est vraisemblable que les hommes chanteront & danseront jusqu’à la destruction totale de
i lui sont consacrées, & passent la nuit à danser en rond & à chanter des Cantiques à son honneur. Les Danses sacrées,
marchaient vingt-sept Jeunes-filles, vêtues de robes traînantes, qui chantaient une Hymne en l’honneur de la Déesse. Parvenues da
aient la Danse de leur Hymne. Ainsi toute Hymne était faite pour être chantée & dansée. On fesait la même chose dans les Da
même chose dans les Daphnéphories ; les Jeunes-filles dansaient & chantaient des Hymnes, que par cette raison on nommait Parth
6 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
pas dès l’abord, sur pégase monté, Crier… d’une voix de tonnerre ; Je chante le vainqueur des vainqueurs de la terre. Voici l
queurs de la terre. Voici le début d’Homère dans l’Iliade. « Déesse, chantez la colère d’Achille, fils de Pélée ; cette colère
« J’ai autrefois fait retenir les forêts du son de mes chalumeaux… je chante maintenant les terribles combats, & ce chef d
Français, n’est pas moins simple au commencement de la Henriade : Je chante ce Hèros qui règna dans la France, Et par droit d
7 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
ostolat comme en étant indigne. Pendant toute la durée de cette messe chantée en musique, on donnait aux assistants une représe
ia dei plena per sæcula, etc., que les autres apôtres continuaient de chanter en chœur, accompagnés du carillon des sonnettes d
re distribuer à l’endroit d’une croix qui était proche du bois. On ne chantait rien durant cette distribution, mais on ne se dis
les ministres du théâtre. Ils dansaient dans le chœur en entrant, et chantaient des chansons obscènes. Les diacres et les sous-di
d’habits pontificaux, lui faisaient donner la bénédiction à ceux qui chantaient les leçons des matines, et au peuple ; qu’ils fai
assistaient en habits séculiers, qu’ils dansaient dans le chœur et y chantaient des chansons dissolues, qu’ils y mangeaient jusqu
ent à la principale porte de l’église, et deux chantres à grosse voix chantaient dans le ton mineur ces deux vers, avant lesquels
ubliée tant de fois, et toujours avec des variantes, parce qu’elle se chantait différemment dans les églises de France ; car ces
eulement, comme on l’a fait, à des fautes de copistes. Cette prose se chantait sur un ton majeur. La prose de l’âne qu’on chanta
s. Cette prose se chantait sur un ton majeur. La prose de l’âne qu’on chantait à Sens paraît la plus authentique et la plus comp
e, on trouve dans les copies de cette prose le couplet suivant qui se chantait peut-être dans quelques églises : « Lentus erat
rétendu. Voici comme du Cange donne le refrain : « Hez sire âne car chantez , Belle bouche rechignez ; On aura du foin assez E
va ! hez va ! hez va hez ! Biala sire âne car allez Belle bouche car chantez . » Cette prose était suivie d’une antienne comp
ces proses, le célébrant lisait les tables, et entonnait vêpres ; il chantait le Deus in adjutorium, et le chœur le terminait p
gloriæ,  Unde Deo dicamus — luia. » « Alle — que toutes les églises chantent au son d’une douce symphonie, le fils de Marie, m
m. » Ces trois vers, selon l’expression du manuscrit, devaient être chantés in falso. Si la rubrique qui ordonnait de chanter
crit, devaient être chantés in falso. Si la rubrique qui ordonnait de chanter ainsi était bien observée, cela devait faire un t
aussi indiquer cette espèce de musique composée de plusieurs voix qui chantent en harmonie ; ce que nous appelons en faux bourdo
mation faite au clergé lors de la suppression de la fête des fous, de chanter mélodieusement, et sans dissonance, que le chœur
it possible ; et il profitait de la permission. La prière suivante se chantait à deux ou trois voix. « Trinitas, deitas, unita
is, toi lumière angélique ; Qu’appellent, qu’adorent, que louent, que chantent , qu’aiment les cohortes célestes ! Toi Dieu et hé
reste l’office entier était une véritable rapsodie de tout ce qui se chantait pendant le cours de l’année ; on y retrouve toute
où le clergé terminait la fête. Pendant que l’on conduisait l’âne, on chantait le morceau suivant, qui, dans le missel, a pour t
Rouen une fournaise avec du linge et des étoupes, et lorsqu’on avait chanté tierce, la procession commençait autour du cloîtr
billés en farceurs, dansaient dans l’église d’une manière indécente ; chantaient dans le chœur des chansons déshonnêtes ; mangeaie
and les cavalcades des différentes églises se rencontraient, elles se chantaient pouilleaf, et l’on en est venu quelquefois aux ma
Les personnes de qualité, déguisées en vignerons, couraient les rues, chantaient sur des chariots des chansons et des satires qui
ac (950-1003), auteur d’écrits théoriques sur la musique. af. [NDE] chanter pouille à quelqu’un = réprimander quelqu’un de ma
8 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67
de votre promesse : Apollon, dites-vous, élevé au dessus du Parnasse chantera des vers à la louange du Héros. Les Muses formero
n ne voit pas, mes Pères, comment peuvent revenir à cela, ni des vers chantés à sa louange, ni des Muses qui y répondent en mus
9 (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67
, ce qui les comble de joie même au milieu des supplices, et les fait chanter dans les prisons et dans les fers. Apprends mon â
uce et charmante musique dans le concert des Anges et des Saints, qui chanteront éternellement les louanges de notre Dieu. Après t
10 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
rs, surpassèrent bientôt leurs maîtres, & apprirent aux Gaulois à chanter de petits Vers galans. Il est donc naturel de reg
la Foire. Il est clair que les Marionnettes de ce tems-là parlaient, chantaient & dansaient tout comme à présent. Les Farces
en France. Les Aveux indiscrets le suivit bientôt. Ces deux Comédies chantées au son des instrumens, firent une sensation étonn
sçut encore tromper la malice de ses rivaux. Les couplet qu’on devait chanter étaient sur des airs connus, on en répandait des
gens apostés exprès, confondus parmi les Spectateurs, commencaient à chanter , le Public les accompagnait en chorus. Cette ruse
11 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
ecit ? hæc opera atque hæ sunt generosi Principis artes. Il a dansé, chanté , représenté des comédies ; son plus grand plaisir
ésenter le premier rôle qu’il jouait dans cette affreuse tragédie, il chanta un poème qu’il avait composé sur la prise de Troi
qu’il avait composé sur la prise de Troie. Oreste n’a jamais joué ni chanté de pareil drame : « Troica non scripsit Orestes. 
fut célébré comme celui de nos Actrices. Il parcourut la Grèce, joua, chanta , remporta sur tous les théâtres des prix déshonor
ire, sans une surprise mêlée d’indignation, les prologues des opérasd chantés devant Louis XIV et toute la Cour ? qu’a pu dire
, mais je ne puis comprendre comment elle peut souffrir qu’ils soient chantés par une troupe de faquins dans le temple du vice
cela vaudrait bien le ridicule de M. Jourdain, un maître à danser, à chanter , les bretteurs, les grammairiens ; et la chute d’
12 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
mblance : le Traducteur y fait observer les endroits qui doivent être chantés , & ils sont en grand nombre. Les Piéces Chino
rois jours entiers. Plusieurs Acteurs toujours présens sur le Théâtre chantent tour à tour. L’un chante le rôle de l’Historien,
rs Acteurs toujours présens sur le Théâtre chantent tour à tour. L’un chante le rôle de l’Historien, & les autres ceux des
13 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
actions des hommes illustres étaient écrits en vers, et publiquement chantés par des chœurs, au son des instruments ; et nous
de la musique comme un présent que Dieu nous a fait pour l’employer à chanter sa gloire, à lui exposer nos besoins, à le remerc
s la musique au plain-chant. Les hymnes sacrées doivent toujours être chantées pour louer Dieu, pour publier ses merveilles et p
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
s, l’une où les Acteurs parlent tout simplement, & l’autre qui se chante  : cette dernière, de beaucoup plus ancienne, appa
odie signifie en Grec chant ou chanson. Il est donc probable qu’on la chantait dans les prémiers tems de son origine : ceci semb
if de lui abandonner entièrement la Parodie, ou du moins celle qui se chante . Nous n’éxcellons point dans la Parodie.
15 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
r carmina læta, &c. Comme les Chœurs ne pouvoient pas toujours chanter , Thespis pour leur donner le tems de reprendre ha
oit & qui dansoit ; & comme la danse nuisoit au chant, on fit chanter les uns, & danser les autres. Le même partage
laisser au Chœur le tems de se reposer : le Chœur, dans la suite, ne chanta plus que pour laisser reposer les deux Acteurs :
a. Tandis que Lisandre étoit à table avec ses Capitaines, un Musicien chanta par hazard ce Vers du Chœur à Electre, Fille d’Ag
s de Théâtre, pour faire briller les Chants du Chœur, lui donnoient à chanter des Vers dithyrambiques, qui firent abandonner au
es d’Euripide, saisit la tête de Crassus, & plein d’enthousiasme, chanta les Vers qu’Euripide avoit mis dans la bouche d’A
it mis dans la bouche d’Agavé portant la tête de Penthée. L’Assemblée chanta toute la suite du même Chœur. Le Roi des Parthes,
16 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
é des autres. C’est à quoi l’on fait très peu d’attention ; l’on fait chanter à la fin des Opéras-Bouffons un personnage qui n’
voir en eux les personnages qu’ils représentaient. Si vous les faites chanter , c’est parce qu’ils en ont sujet ; faites leur do
composer de manière qu’il eut un certain rapport avec l’Acteur qui le chante , & ceux qui l’écoutent. Le dernier Vaudeville
Je suis un pauvre Maréchal , &c. Il est dans la nature que Marcel chante ce couplet, en s’adressant aux Acteurs qui sont s
d’un Drame, lorsqu’elle n’est soutenue que par le seul motif de faire chanter des couplets malins & saillans, évite avec be
aux deux Personnages de la Pièce, simples Paysans, qui n’auraient pu chanter une Chanson aussi spirituelle sans blesser la vra
17 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
éduisantes ; comparez leurs actions, leurs discours, le chœur où l’on chante les louanges de Dieu, le théatre où l’on célèbre
truite & expérimentée, aux yeux d’une foule de spectateurs ; elle chante les airs les plus difficiles, elle exécute les pl
iolens & des passions criminelles ; elles dansent avec indécence, chantent d’une voix luxurieuse, déclament avec des graces
, répandent des graces. C’est leur triomphe ; tout les admire, tout y chante leurs conquêtes ; les vaincus même se glorifient
ieds & les adore ; pour elles on célèbre des fêtes, pour elles on chante des cantiques, pour elles se débite une morale de
plus tendre ? ce sont les chefs-d’œuvre des plus grands maîtres ; que chante-t -on dans les maisons que les airs qu’on y a appris
Pages vinrent la chercher. Arrivée à la Cour, elle déclare qu’elle ne chantera pas, si on ne la loge dans le château. M. le Duc
n’étoit placé auprès d’elle ; on le fait chercher, on le place, elle chante enfin. On auroit dû terminer la fête en l’envoyan
18 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
de l’Eglise pour les spectacles va si loin, qu’elle ne veut pas qu’on chante des motets et des cantiques sur le théâtre. En 17
aris. M. de Vintimille, Archevêque de Paris, trouva si indécent qu’on chantât des choses saintes sur le théâtre de l’opéra, qu’
e théâtre de la Foire ayant voulu donner des pièces en chansons, ou y chanter des vaudevilles, il lui chercha querelle, et prét
villes, il lui chercha querelle, et prétendit qu’il n’était permis de chanter qu’à l’Académie de musique. Il fallut, pour évite
procès, se laisser rançonner, et acheter bien chèrement la liberté de chanter des chansons. Je compte que quelque jour les Chan
, avec la note. Le parterre, ou peut-être quelqu’un aposté, lisait et chantait , et les Acteurs faisaient les gestes. Aussi disai
it, et les Acteurs faisaient les gestes. Aussi disaient-ils qu’ils ne chantaient pas : chicanes dont l’Opéra ne se paya pas, il fa
19 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — CHAPITRE IV.  » pp. 109-114
r, mais pour éxciter au plaisir. Ils mettront leur principale étude à chanter proprement, à rire, à s’égayer sans cesse, à fair
mes de notre Opéra jouiront d’un pareil destin. Dans dix mille ans on chantera avec volupté nos Ariettes divines, nos tendre Rom
20 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
amour, on en sent plus vivement l’impression ; on s’applique ce qu’on chante , on déclame, on substitue l’amant à l’Acteur ; on
ces. Geliotte, qui se préparoit aussi avec les autres à ses pâques, a chanté les principaux rôles. A force de sollicitations &
bienfait si précieux pour des Pénitens, ils ont fait des processions, chanté des grand’messes, exposé le S. Sacrement (mais no
n de M. l’Evêque, au lieu des scènes d’Armide, de Roland, d’Hypolite, chantèrent le Miserere, sans pourtant prendre la discipline,
lat un Grand Vicaire ad hoc examine toutes les scènes d’opéra qu’on y chante , & pour écarter les mauvaises pensées a grand
& l’acte de réception signé de leur main. La signature donnée, on chanta le Deum, on donna la bénédiction du Saint Sacreme
21 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
à lui substituer le pain de mort, de la volupté. Dans les fêtes nous chantons des cantiques, nous écoutons la divine parole, no
isons des prières, nous approchons des sacrements ; aux spectacles on chante des chansons licencieuses, on prêche la morale lu
des violons, et autres instruments du théâtre, dans les motets qui se chantent dans l’Eglise, et même de les y laisser entrer :
ir que les Organistes, Musiciens, ou instruments du Chapitre, aillent chanter ou jouer au théâtre. On trouve de pareilles défen
nt traiter d’absolument nécessaires ; pour tous ceux qui enseignent à chanter , à danser, à réciter, à jouer des instruments. Qu
rappant dans ces occasions, lorsqu’on a l’imprudence d’y appeler pour chanter ou jouer des instruments, les Musiciens de l’opér
22 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
e parlions que de lui, que nous n’agissions que pour lui, que nous ne chantions que ses louanges, que nous lui rendions de contin
nts se remplissent l’esprit et la mémoire de ces Chansons, qu’ils les chantent en leur présence et avec plaisir ; de sorte qu’en
commettent-ils point, non seulement lorsqu’ils se plaisent à entendre chanter ces Chansons mondaines par leurs enfants ; mais m
lieu que ces Chansons sacrilèges corrompent l’esprit de ceux qui les chantent , et que demeurant dans la mémoire elles leur sont
octrine. Si vous vous plaisez au Chant et à la Poésie, plaisez-vous à chanter les louanges de Dieu ; il n’y a de plaisir vérita
loin d’en faire toute leur joie et tout leur divertissement. Et s’ils chantent , il faut, dit saint Augustin, que ce soit des Psa
23 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
pour les paroles de l’Ecriture, on y emploie la prose, tout ce qui se chante est ordinairement en vers : la mesure, la rime, l
mp; de Biron, ses généraux, déjeûnent, dînent & soupent avec lui, chantent des ariettes boufonnes en trio, comme de bons mus
ens ; & à fin du repas, comme dans une guinguette, toute la table chante des chansons gaillardes, & finit par une dans
Collé, dans sa Partie de Chasse de Henri IV, a osé faire manger & chanter ce Prince sur le Théatre, avec les paysans, &
milieu de ses guerriers, il s’occupe des puérilités d’une galanterie, chante des ariettes avec ses généraux, & fasse faire
aimer. Si, au milieu des combats & des victoires, vous le faites chanter , danser, boire rasade, placer une cocarde, caress
urs seigneurs, témoins de ces puérilités ; & pendant ce repas, on chante des chansons grivoises. Jamais Louis XIV, n’a rie
t : La corde qu’il lui faut c’est quelques écus pour boire, & il chantera vos louanges. On ne met point ces traits dans le
x & le bon Roger ; 5°. les folies de ce dîné de guinguette, où on chante & fait chanter à Henri des chansons de cabare
er ; 5°. les folies de ce dîné de guinguette, où on chante & fait chanter à Henri des chansons de cabaret ; 6°. l’incognito
it tout l’effet que ton nom produit sur un peuple idolâtre ; quand on chante , vive Henri IV, tous les cœurs sont à l’unisson.
t . Cette plaisanterie est devenue un vaudeville, que tout le monde a chanté avec attendrissement , dit-on : il falloit dire,
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
s, que pour ne pas heurter de front l’usage où étoient les chœurs, de chanter des Hymnes à l’honneur des Dieux ; que par compla
e destination, parce que tous les grands Poétes qui avant lui avoient chanté les Héros & les Dieux, l’avoient connue comme
25 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
le que les hommes se servaient de quelques instrumens avant de savoir chanter  ; la Nature même & les besoins de la société
puisque David s’en plaint ; « ils font des chansons contre moi qu’ils chantent en buvant », dit ce grand Roi. On est étonné lors
, dit Cicéron, l’on ne passait point pour Savant à moins qu’on ne sût chanter . » L’amour que les Grecs avaient pour la musique
a plus-part des Empereurs Romains se piquaient d’être Musiciens ; ils chantaient en Public, & tiraient autant de vanité des ap
que ce Philosophe, en représentant les Anges & les Elus occupés à chanter les louanges du Très Haut ? Le Paradis est, selon
ut-à-fait tort de passer la nuit sous les fenêtres de leurs belles, à chanter , aux sons de leur guittare, les charmes qu’ils ad
n Auteur prétend avec raison, qu’il ne faut qu’une chanson amoureuse, chantée bien tendrement, pour faire impression dans le cœ
zerai a dit, qu’Anne de Boulen, femme de Henri VIII. savait trop bien chanter pour être sage. Cet Historien avait-il si grand t
chant resta toujours rude & grossier chez les Romains. Ce qu’ils chantaient aux nôces, était plutôt des clameurs que des chan
26 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
averti d’être fort court. Les grandes Messes sont longues, & on y chante  ; ce chant interrompt les tendres propos des aman
par le cérémonial. L’Archevêque de N. se sert d’un pareil moyen pour chanter la Grand messe dans les solemnités. Comme il ne s
omme il ne sait pas la musique, & qu’il n’a pas plus de voix pour chanter que l’évêque pour prêcher, il fait tenir à son cô
, il fait tenir à son côté pendant toute la Messe, un bon chentre qui chante les oraisons, la préface & tout ce qui doit ê
entre qui chante les oraisons, la préface & tout ce qui doit être chanté , & le prélat lit tout bas les paroles. Le peu
é qui l’environne en rit. Il a tort : cette façon de prêcher & de chanter est très-commode, & le public en est mieux se
rompent l’Exercice, & jouent un intermedes & qu’à la fin on y chante des airs d’opéra, on y exécute les plus belles da
27 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
Et comment eût-il été possible qu'il eût pu jouer seul, c'est-à-dire chanter et danser une Comédie ou une Tragédie toute entiè
désagréable, il fut obligé de se faire assister d'un jeune garçon qui chantait les vers qu'il lui fallait représenter, et d'un M
que Valère Maxime ajoute que ce Poète s'étant délivré de la peine de chanter « Et cum vocem obtudisset, adhibito pueri et tibi
28 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
vôtres. Vous aimiez à voir et à entendre ces filles de Babylone, qui chantaient les cantiques de leur pays. Vous leur donniez vos
eu vivant que nous offrirons nos solennelles actions de grâces : nous chanterons les Cantiques de Sion dans nos Temples. Nous nous
29 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
à ne jouer que des tragédies, ou des comédies, ou des farces, ou à ne chanter que de grands operas, ou des comédies, en vaudevi
péra comique à merveille, que Mesdemoiselles le Vienne, Joly et Lange chantent et dansent avec beaucoup de grace, et qu’on ne pe
: Par nos suffrages enhardie Votre ardeur les secondera, Mais si vous chantez l’opéra, Ne chantez pas la tragédie. 13. Art
enhardie Votre ardeur les secondera, Mais si vous chantez l’opéra, Ne chantez pas la tragédie. 13. Article XVIII. Les pièc
é, quelques petites pieces. Ces divers théâtres ne pouvoient pas même chanter un pont-neuf ; et quand une chanson étoit nécessa
toit, et les violons en jouoient l’air. Pour obtenir la permission de chanter , les entrepreneurs des Beaujolois convinrent que
s chansons. Les enfans savent que Mazarin disoit des François : « ils chantent  ; ils paieront ». Et ce qui fait aujourd’hui trem
l’aristocratie, c’est qu’on discute, on écrit, on s’arme, et l’on ne chante pas. 25. Agnelet, dans l’avocat Patelin, ne tue
30 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
re perdre l’estime de ceux qui veulent bien la lui accorder, ni faire chanter victoire à ses énnemis. Je n’eus jamais un sembla
qu’on les applaudisse, qu’on les entende au Théâtre, & qu’on les chante à tout moment, sans s’apperçevoir qu’on n’y compr
urquoi les Ariettes font elles tant de plaisir, & sont-elles tant chantées , quoiqu’elles soient obscures pour la plus-part,
s nous paraissent d’abord : notre fond naturel de gaîté nous oblige à chanter indifféramment toutes les paroles qui sont sur de
tes. Ce sont des Femmes, des Musiciens, ou des petits Maîtres qui les chantent partout : or le goût de cette partie de la Sociét
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
Italien Aria. On entend par ce terme un certain nombre de vers qui se chantent , & dont la mélodie est èxtrêmement travaillée
e bien plus de la Nature, que le Vaudeville : des gens joyeux peuvent chanter tous ensemble quelques mots, & non un grand n
absolument de la Comédie simplement récitée. Il est absurde de faire chanter tout-à-coup des gens qui ne se sont servis que de
enât une fête avec adresse ; il serait alors plus naturel de les voir chanter  : mais la plus-part des Poètes sont-ils bien atte
role, que par le moyen du chant ? Pendant le tems qu’ils s’occupent à chanter , combien n’auraient-ils pas agis, sur-tout dans u
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
ansons obscènes, autorisées par la coutume & par les loix, qui se chantent encore de notre tems par les Villes. » On voit do
s avec les Pièces, il s’éxprime de la sorte : « c’est pourquoi ils ne chantent plus que des Chansons insérées15 ». Je demande s’
33 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
s récitaient eux-mêmes les vers de leur composition, ou les faisaient chanter par les Chanteours ou Chantres. LesNostradamus hi
ptembre 1395. il leur fut défendu, « de ne rien dire, représenter, ou chanter dans les Places publiques ou ailleurs, qui put ca
34 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
a santé & bien gouverner l’Etat. Plusieurs Acteurs & Actrices chantent , déclament, font des vers dans ces tristes momens
tre avant qu’on commençat, & regardant tendrement le Prince, elle chanta de la meilleure grace trois petits vers qu’on lui
t sou procès, il est condamné à être pendu ; en montant l’échelle, il chante ces paroles & cet air d’Opéra, dont la morale
de la Nymphe y pleuvoient à verse. Chacun des convives a donné & chanté à table quelques couplets à sa façon (ils sont to
en loin vous emporte. Des jeux quelle aimable affluence ! L’un rit ou chante , l’autre danse. Son masque est levé, je la vois ;
ouis XV ? Sans doute la troupe a fait la procession à Vaugirard & chanté Vêpres sur le théatre. Les galanteries qu’on met
les on a une sorte de respect, qu’on représente sur le théatre, qu’on chante dans nos poësies. Ne nous moquons pas des folies
ur. C’est dommage que les Mexiquains n’aient pas eu un Ovide qui ait chanté ces merveilles. S’ils l’ont eu, quel dommage que
35 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
ui sacrifiait un bouc. Pendant le sacrifice, le peuple et les prêtres chantaient en chœur des hymnes qui furent nommées tragédies
ne monté sur un âne. Il s’y joignit d’autres, barbouillés de lie, qui chantaient les louanges du dieu des buveurs. Par la suite, p
rgent. Ils avaient à leur suite quelques ménestrels ou jongleurs, qui chantaient sur leurs harpes ou sur leurs vielles les vers de
36 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
x Seigneurs dont l’Europe étois remplie, alloient dans leurs châteaux chanter des vers à leur louange, & les divertir par l
rion. Il en donne l’idée par ces paroles, 3. P.C. 4. ff. 12. Ils vont chanter les hauts faits des Paladins & Chevaliers err
gens frivoles & dissolus ; il ne permet pas même que les femmes y chantent  : La douceur de leur voix, dit-il, est dangereuse
voix les plus mélodieuses, & selon Boileau les plus luxurieuses, chantent avec le plus grand art les airs les plus voluptue
ar le plaisir le plus exquis & la pompe la plus éblouissante. Qui chante , qui danse, qui peint la passion comme des Actric
37 (1709) Mandement de M. L’Evêque de Nîmes contre les Spectacles pp. 3-8
vôtres. Vous aimiez à voir et à entendre ces filles de Babylone, qui chantaient les cantiques de leur pays. Vous leur donniez vos
eu vivant que nous offrirons nos solennelles actions de grâces ; nous chanterons les Cantiques de Sion dans nos Temples : Nous nou
38 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
par des mouvements indécents ? Les instruments de musique servaient à chanter les louanges de Dieu, et non celles des idoles. C
es des hommes et des Dieux, que les Comédiens pour gagner de l’argent chantent avec toutes les grâces dont ils sont capables (à
prendre l’enseignement et la volonté de Dieu. Si vous aimez le chant, chantez , aimez à entendre chanter ses louanges. La vraie
la volonté de Dieu. Si vous aimez le chant, chantez, aimez à entendre chanter ses louanges. La vraie volupté est celle que fait
condamnations ? Ibid. Ep. 90. Pourquoi a-t-on défendu aux femmes de chanter dans l’Eglise, ce qui d’abord leur était permis ?
qu’à repaître ses yeux des spectacles des Comédiens, à entendre et à chanter des vers galants, des chansons licencieuses, qui
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
sembler leurs troupeaux. Ainsi les tranquilles habitans des campagnes chantaient , tandis que ceux qui bâtissaient des Villes étaie
s fêtes que les prémiers Bergers se donnaient entr’eux, ils pouvaient chanter en dialogue une petite aventure arrivée sous leur
u progrès, auquel personne ne s’attend. On est révolté lorsqu’on fait chanter à un Berger un air à prétention, rempli de roulad
40 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127
patir aux douleurs du Sauveur. A la Fête-Dieu, on danse, on saute, on chante autour du saint Sacrement ; on fait mille tours d
les rues sont pleines d’hommes à demi nuds, accablés de tristesse qui chantent les louanges d’Hussein. Une troupe de gens armés
r-à-tour, matin & soir, nuit & jour, prêcher au peuple, & chanter les louanges du Saint. Ces chaires ne sont pas co
e l’encens : une table, un livre, plusieurs personnes qui prient, qui chantent , & entourés de soldats. Seize chevaux montés
ns toute la Procession de vomir de malédictions contre Omar, & de chanter la louange de Hussein ; à peu près comme la Fête
41 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
s les fidèles passaient une partie de la nuit, la veille des fêtes, à chanter des cantiques et à danser devant les portes des é
respect pour la divinité m’empêche d’invoquer ici, vous saurez qui à chanté et dansé après la Pâque juive…. Mais reprenons vo
lées qu’elle occasionne, comme s’il y avait plus de mal à danser qu’à chanter  ; que l’un et l’autre de ces amusemens ne fût pas
42 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A la signore Isabelle » pp. 25-
ut que le pauvre Aristée se taise lorsque le grand Apollon commence à chanter . Je suis votre Servante.
43 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
ne furent au commencement qu'un Hymne Sacré en l'honneur de Bacchus, chantée et dansée par de grands Chœurs de Musique dans le
é leurs personnes, et les miracles qu'ils avaient faits. La musique y chantait d'ordinaire les belles actions des Demi-Dieux, et
44 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
. Si vous vous plaisez donc aux chants et aux vers ; prenez plaisir à chanter , et à entendre chanter les louanges de Dieu : Le
donc aux chants et aux vers ; prenez plaisir à chanter, et à entendre chanter les louanges de Dieu : Le véritable plaisir est c
45 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
osant sur la Table sacrée; nous y entendons l'Hymne que les Séraphins chantent dans le Ciel en l'honneur de Dieu ; nous entendon
46 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
ité de ces Balets, où l’on ne connoit rien que par les recits qu’on y chante , que par les Livres qu’on y distribuë, & que
de la grace des chants. De sorte qu’estre Poëte & ne sçavoir pas chanter , c’est n’estre qu’à demy Poëte, où n’estre qu’un
ni si languissant qu’on pourroit le faire, s’il ne s’agissoit que de chanter . Il faut aller encor un peu plus loin que les agr
du Motet de l’Hymne ou du Pseaume, ou de quelque chose qui s’y puisse chanter separément dans le grand Chœur. Mais à l’égard du
l’égard du Balet, le Recit a un autre sens. Car encore qu’il ne soit chanté que par une voix seule, ou accompagné de tres-peu
t de garder le silence emprunte la voix du Recitateur, pour luy faire chanter ce qu’il n’oseroit dire, & pour lever tout l’
; qu’ils pechent contre leurs devoirs naturels, s’ils s’abandonnent à chanter des choses extravagantes, & qui ne marquent r
cét Ouvrage, que le Musicien qui l’a composé, ou que l’Acteur qui le chante  : & c’est à luy à comprendre dans ses paroles
s. Quiconque donc mange les paroles, ou ne fait pas entendre ce qu’il chante , peche contre ce qu’il fait, & contre l’inten
ces nouvelles manieres que nous pratiquons depuis peu, sous le nom de chanter de Methode, que cette exactitude, & que ce so
e heureuse reforme, & n’admettons en Recit que des Vers faciles à chanter , aisez à entendre, & qui soient à propos du S
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
t lui-même donné des bals, ballets, mascarades, etc. où l’on dansait, chantait , récitait des vers ; Benserade en avait fait un g
en fit toute la dépense, il fit venir de Rome la Signora Léonore pour chanter , Torrelli pour les machines, et une troupe d’Acte
en dieux, en déesses, faunes, satyres, bergers, etc. à y danser, à y chanter . Louis XIV, avancé en âge et rendu à lui-même, en
ue plusieurs siècles après. Il n’y avait alors que quelques gueux qui chantaient , gambadaient, jouaient des tours de passe-passe,
48 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
s jolis Auteurs sont devenus Comédiens, leur style, leur conversation chante et danse, leur plume, leur imagination fait des e
traînés, et leur en ont fait payer les frais ? Tout ce joli monde qui chante , danse, siffle, déclame avec les Acteurs, jette d
temples de la volupté danser les Faunes et les Satyres, on y entendra chanter les Sirènes : « Pilosi saltabunt, et Syrenes cant
49 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TABLE DES CHAPITRES. » pp. 3-4
. VI. Le Chant. §. Digression sur les Poëmes Dramatiques entiérement chantés . CHAP. XI. Athalie conforme à tous les Principes
50 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164
qu'il nomme Soudoriens et Souphrigiens, qui étaient deux manières de chanter , n'étaient point usités dans les chœurs des Tragé
Tragédiens : car ceux qui récitaient les Tragédies ne dansaient ni ne chantaient , et ces deux choses ne convenaient qu'aux Chœurs
51 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
connaissent les charmes de l’harmonie. Les Sauvages les plus féroces chantent une espèce de Chanson, & se réjouissent au br
tous leurs morceaux de musique sont d’abord retenus ; pour savoir les chanter , il suffit d’avoir pu les entendre un instant.
e plus chantant qu’il sera possible de trouver. Le second morceau que chante Lubin, lorsqu’il arrive sur la Scène, dans l’espè
respectable. Le Maître de musique de la Chapelle du Pape voulut faire chanter la Messe selon le chant Grégorien ; celui de l’Em
52 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IX. » pp. 44-46
les ait voulu ramasser toutes dans ce seul verset d’un Hymne qu’elle chante à l’honneur des Saints Pontifes : « Fit Gregis
53 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104
t Salluste faisait un reproche à Simpronia, comme de savoir danser et chanter mieux qu’il ne convient à une honnête femme. Les
54 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
le bonheur d’un époux, & d’etre le modele des mœurs. On devoit chanter la priere pour le Roi, selon la fondation, mais l
ent de faire entendre leurs flageolets & leurs musettes, & de chanter , les couplets que les Benedictins avoient composé
rix sans vouloir être connu, ont aussi composé les couplets qu’on y a chanté & qui valent bien aux oreilles de la vertu, t
55 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
dans les eaux de la Mer rouge, et délivré son peuple de la captivité, chantait avec les autres femmes, et donnait au son des Ins
56 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
rs l’an du Monde 2700. Ce n’était originairement qu’un poème que l’on chantait en dansant en l’honneur de Bacchus, et après lui
abord que des chansons pleines de railleries et de médisances, qui se chantaient dans les places publiques des Bourgs et des Villa
57 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
rce que ce sont des jours destinés à une sainte réjouissance, où l’on chante alléluia, qui est la figure du cantique et de la
58 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
moment répétée, de tous les théâtres. Une infinité de vaudevilles ont chanté les louanges de la folie et ridiculisé la sagesse
ctions ; des gens qui menaient à l'Eglise un âne vêtu d'une chape, et chantaient des hymnes en son honneur, des chansons bachiques
e tout le monde bat naturellement, ou joué par quelque instrument, ou chanté par des voix humaines, mais sans ordre, sans liai
59 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
médiens Français ordinaires du Roi. Par M. Petit. J’entreprends de chanter une ample Apologie ; N’est-ce pas trop tenter pou
60 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
t davantage si l’on commence à les compter dès l’instant que le chœur chante  ; & elles n’en ont qu’une seule si l’on ne ma
uve lieu de croire qu’en quelques-uns de leurs Poèmes ils le fesaient chanter plus de quatre fois, je ne voudrais pas répondre
61 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
e rendent fidèlement le matin dans le Temple pour bénir Dieu, et pour chanter ses louanges ; et qu’ils s’assemblent encore sur
avec ferveur aux divins Offices, ils emploient le temps à danser et à chanter des chansons indécentes, et ils ne se causent pas
62 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
de vous, pour avoir assisté à nos Bals, à nos Spectacles, pourroient chanter avec l’aimable Cendrillon : Je ne l’ai pas donné
puisse-t-elle n’avoir plus qu’à se réjouir dans son Sauveur & à chanter ses bienfaits , comme elle nous a paru le désirer
qu’Arethuse (dans l’Opéra de Proserpine) vendredi prochain, elle nous chantera encore ses amours avec Alphée, & que pour con
, & nous applaudissons jusqu’à Bastienne notre Thalie, quand elle chante  : Fac me vere tecum flere *. O abîme incompréhe
de Saül : Poëme sacré, mises en musique par M. de Mondonville, & chanté au Concert-Spirituel. *. Motet chanté par Madem
par M. de Mondonville, & chanté au Concert-Spirituel. *. Motet chanté par Mademoiselle Dubois au Concert Spirituel, au
oiselle Dubois au Concert Spirituel, au jour de Quasimodo. *. Motets chantés par Mademoiselle Lemierre, qui fit Michol dans le
aül au même Concert. *. Madame Favart, la joie du Théatre Italien, a chanté le Stabat au Concert du Vendredi-Saint. *. Poëm
63 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
ouir de l’abondante récolte, & de gouter les prémices du vin : on chantait & l’on dansait alors, disent nos Savans &
la Comédie. Dans la fameuse cérémonie du Gui de chêne, on dansait, on chantait  : en faut-il davantage pour faire appercevoir le
s discours de quelques gestes ; & nous pouvons présumer qu’ils ne chantaient pas toujours. Il est probable aussi qu’un interlo
64 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
Paris, de se laisser entraîner par les compagnies aux Spectacles, on chante des Vêpres du saint Sacrement, pendant le temps q
iques et tendres les portent à la volupté ? Car si en ce lieu où l’on chante les Psaumes, où l’on explique la parole de Dieu,
65 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE IV. Des Femmes de Théâtre. » pp. 42-48
la passion de l’amour, et que les femmes n’y ont représenté, dansé et chanté que depuis 1560. Je sais bien que toutes ces réfl
66 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
genoux sur un prie-dieu placé au milieu du chœur pour la recevoir. On chante vêpres : après vêpres le clergé se rend en proces
sieres du théatre & de leurs adorateurs. LE SEIGNEUR DE SALENCI. Chantez , chantez, amusez-vous, Amusez-vous, jeunes compag
théatre & de leurs adorateurs. LE SEIGNEUR DE SALENCI. Chantez, chantez , amusez-vous, Amusez-vous, jeunes compagnes, Aime
. Ce drame vaut encore moins que le mémoire. Il est ridicule de faire chanter des paysans en duo, en trio, en quatuor, comme le
67 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
erses, par des trophées & des hymnes, que Sophocle, jeune encore, chanta à la tête de la jeunesse Athénienne ; d’abord dis
dies les amans font présent à leurs maîtresses d’une esclave qui fait chanter & jouer de différens instrumens : c’est ainsi
lées qu’elle occasionne, comme s’il y avoit plus de mal à danser qu’à chanter . Il n’y a aucun mal à danser ni à chanter, mais i
t plus de mal à danser qu’à chanter. Il n’y a aucun mal à danser ni à chanter , mais il y en a à déclamer : quelle contradiction
rie & de l’illusion de la fable. On entend aussi, dans cet opéra, chanter sur la breche de la forteresse que l’on vient d’e
68 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96
ses tendresses de nos théâtres, lorsqu’il réduit la musique Ibid. « à chanter ou les louanges de Dieu ou les histoires des Pala
69 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
ire, sans une surprise mêlée d’indignation, les prologues des opéras, chantés devant Louis XIV & toute la cour ? Qu’a pu di
; mais je ne puis comprendre comment elle peut souffrir qu’ils soient chantés par une troupe de faquins, dans le temple du vice
70 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
du Sage, de ne pas fréquenter une femme qui se plait à danser & à chanter , Eccli. 9. 4. Cum saltatrice ne assiduus sis  ;
a nuit pendant que tant de saintes ames étoient occupées à prier ou à chanter les louanges de Dieu. Considérez que pendant que
71 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
4. de Civit. Scéniques où les crimes des Dieux sont récités, joués et chantés , sont faits en leur honneur et comptés entre les
es. Il ajoute que tous les combats des Grecs, soit pour l'exercice de chanter et jouer des instruments, soit pour éprouver la f
72 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
les Maréchaux, les Cordonniers qu’on nous représente sur le Théâtre, chantent un peu mieux que ceux qui sont par le monde. 2
73 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20
s’était point encore avisé d’imaginer une Comédie lyrique, ou qui se chante sur la lyre. Il vaudrait peut-être mieux dire tou
74 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
dans l’origine, des pèlerins de la Terre-Sainte, qui, à leur retour, chantaient par les rues des cantiques de leur composition, s
75 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
e, que Racine faisait profession de croire, et que son fils a si bien chantée . Il est vrai que ces pieux personnages qui ont vo
ces éloges ; mais je ne puis comprendre qu’elle souffre qu’ils soient chantés par une troupe de faquins, et que l’on célèbre se
pièces puériles, et mille fois ressassées jusqu’à la fadeur, où l’on chante leurs louanges. Le théâtre ne connaît pas ses ric
rôme, et S. Chrysostome. Jugeons si un spectacle où tout ne parle, ne chante , ne représente que les passions, peut jamais lui
76 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
ied bien à de telles gens, de faire les personnages des Saints, et de chanter publiquement les louanges Divines, après que Dieu
re en cette occasion avec le Roi Prophète Psal[mus]. 136. ; « Comment chanterons -nous le Cantique du Seigneur dans une terre étran
dre pour un bien, ce qui est un mal véritable ? On voit des Chrétiens chanter aujourd’hui des Psaumes, et se rendre demain aux
rvir à deux Maîtres, ainsi que Jésus-Christ l’a dit. N’allez donc pas chanter un jour dans l’Eglise et le lendemain dans un lie
77 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
une histoire galante. Le Théatre n’est que le Paganisme mis en drame, chanté , joué, imité par d’autres libertins. Venus &
ces, les Chansons où Apollon sur sa lyre d’or, & toutes les Muses chantent de concert ? Rien de si beau que la Hus, personne
r, la taille de la Rangour, le jeu, les sentimens de la Clairon ; qui chante comme la Fel ? Qui danse comme la Vestris, &c
ne parut parmi le peuple qui l’admiroit, que les jours de fête, pour chanter avec lui les louanges de Dieu, mais toujours en h
dans ce portrait. Après sa victoire elle reprend ses exercices, elle chante des Cantiques à l’honneur du Tout-puissant, &
78 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
assemblera des acteurs, on invitera, on représentera, on dansera, on chantera , on cabriolera : liberté entiere. Si on joue mal,
, elle passe volontiers des fleurs-de-lys aux tréteaux, & se fait chanter par les impératrices romaines. En effet, il y eut
maines. En effet, il y eut réellement des vaudeville sur le parlement chantés mélodieusement sur la scène, & répétés par le
n’a pas examiné : il y a apparence qu’il a voulu les éprouver. Il a chanté sa maîtresse & son Dieu. Cette pensée commun
rosoi, &c où, sans pudeur ; on fait danser des rondes à Henri IV, chanter des chansons grivoises, boire à sa santé avec un
ue les écrivains périodiques sont des devots habitans d’Amathonte qui chantent des cantiques en l’honneur de Vénus & de Cupi
79 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
mun, & qui avait rarement entendu des Pièces de Musique, se mit à chanter avec justesse la bâsse fondamentale d’un chant qu
80 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21
int aux festins des Noces, et de n’assister à ces assemblées, où l’on chante des chansons d’amour, et où l’on danse ; de peur
81 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
droit d’y braire, permission qui depuis leur a été retirée. La prose chantée en l’honneur de ces coursiers, veloces super drom
82 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
de … a donné l’opéra chez lui, il y a joué de fort bonne grâce, & chanté avec goût. Les autres rôles ont été remplis par d
de Mahomet. Quel vuide affreux ! je n’y comprends rien. La Coupée ne chante plus ; lui seroit-il survenu quelque embarras ? &
que vous aimeriez sûrement. Cet Abbé a le talent (ecclésiastique) de chanter les chansons aussi agréablement qu’il les compose
83 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
e servir de Musiciens externes, quelques-uns ne laissent pas de faire chanter sur leur théâtre des Musiciens, qu’ils prétendent
omédiens de se servir de deux Comédiens de leur troupe seulement pour chanter sur le théâtre, et leur fait très expresses défen
iens Français et Italiens, de se servir d’aucunes voix externes, pour chanter dans leurs représentations, ni de plus de deux vo
84 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
estre et le Cirque sont maintenant déserts, et tous viennent ici pour chanter les louanges de Dieu. » Les Conciles ont « Sceni
l'honneur de laquelle les bouffons de la Scène, et les plus corrompus chantaient publiquement devant sa litière au jour solennel d
85 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
merveilleusement là-dessus, et il s’énonce plutôt comme un homme qui chante la victoire, que comme un homme qui résoud une di
. 15. voyant Pharaon et toute son Armée submergée, prit un tambour et chanta un Cantique avec les autres femmes : Que la fille
s Religieux et gens de devotion, étaient à la même heure devant Dieu, chantaient ses loüanges, et contemplaient sa beauté : ô que
’il était semblable à un certain Joueur de flûte qui gagnait sa vie à chanter dans un Bourg proche de là : Ce qui ne l’ayant pa
cu dans une très étroite abstinence, passant les jours et les nuits à chanter des Psaumes et à prier, et marchant dans le chemi
cli. 9. 4. Ne fréquentez point les femmes qui font profession de bien chanter , et de bien danser, de peur que leurs attraits ne
rice, qui d’un air plein de respect pour la Divinité qu’elle invoque, chante au milieu d’une symphonie parfaite en ses accords
86 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
re, designée par le mot Comédie, ou Chant Satyrique * ; on peut avoir chanté ces Vaudevilles & ces Satyres durant les Vend
n du premier Couplet. Il mesure une Strophe ; voila la Poésie : il le chante ensuite, répète l’air pour ne perdre pas de vue s
r un nouveau prix à l’air qu’il a composé : les fils & les filles chantent alternativement sans doute ; voila déja, le Poème
peuplade, assemble toute sa maison ; & dans une Pièce qu’il fait chanter , il détaille les vertus de ceux-là, & reprend
ste d’abord muet d’étonnement & de crainte ; mais bientôt il fait chanter des sons lugubres ; il retrace aux yeux du Dieu q
outait en silence, & se privait ainsi de lui-même de son droit de chanter les louanges de Dieu & de ses semblables. Les
raient les sacrifices, ils imploraient le secours de la Divinité, ils chantaient , ils dansaient, ils jugeaient les différends : le
la chose qu’un faux rapport. Ce mot devint le nom générique des Odes chantées par des Chœurs, longtemps avant que le Drame héro
our deux raisons : la première, parceque cette Satyre grossière ne se chantait que dans les bourgs, au temps où tout le monde s’
utes les Fêtes, des chœurs de jeunes Romains & de jeunes Romaines chantaient les louanges des Dieux, & représentaient leur
 : Un Personnage couronné d’épines, était au milieu de l’autel, & chantait tout ce que devait dire Jésus : d’autres représen
Caïphe, Pilate, Hérode y jouaient leur personnage ; un chœur de Juifs chantait le Crucifige ; on y plaçait Barrabas, Simon-le-Cy
87 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
s, Méritiez-vous d’user nos plumes les plus belles ! Fallait-il, pour chanter l’amour, et ses erreurs, Profaner d’un Lully les
88 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
nous est donné pour entendre les enseignements de Dieu, et pour ouïr chanter ses louanges. Saint Ambroise Saint Ambroise au Tr
89 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
es spectacles & jouer la comédie, qu’on apprend ainsi à danser, à chanter , à déclamer, à s’habiller proprement. C’est une e
ât on toujours à la comédie, on n’en sauroit pas pour cela danser, ni chanter , ni déclamer. Il faut en prendre des leçons parti
t. Une Rosiere n’est pas folle d’un amant, & ne le publie pas, ne chante pas devant tout le monde ses amours. Elle se leve
deux Actrices rivales, & se reprochent leurs amans. D’abord elles chantent ensemble : Pour un baiser, pauvre Cecile, on per
90 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229
oir remis sur le Théâtre de ce Royaume les premiers Bateleurs qui n'y chantaient point, et n'y dansaient point, croyant par ce moy
91 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
t d’autant plus dangereuses qu’elles sont spirituelles ; car elles se chantent sans honte. On n’avait point vu de réponses à tou
92 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
la même personne qui aura paru pendant les Offices Divins occupée à y chanter sous un habit Ecclésiastique les louanges de Dieu
93 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
 Laisse brûler la viande dans le pot. »Ceci est en vers Anglais et se chante . Cette boutade Poétique n’est-elle pas admirab
remplira désormais ses greniers des fruits de son penchant au vol, et chantera encore à bon compte aux dépens de qui il appartie
e une querelle entre Don Quichotte et Bernardo : le Prêtre débute par chanter pouillebe au Chevalier, qu’il nomme Don Sot, etc.
ue je dis ne vous regarde point, me répondez-vous ; parce que vous ne chantez ni récitez ces vers infâmes. Mais quand j’en conv
s noires dans un détail vif et animé de ce qui s’y dit, de ce qui s’y chante , de ce qui en arrive après cela de plus funeste.
à la Comédie :Epist. 12. advers. Jouir. ian. Lib. 2. c. 7. à ne point chanter ni entendre chanter des chansons peu honnêtes : à
 12. advers. Jouir. ian. Lib. 2. c. 7. à ne point chanter ni entendre chanter des chansons peu honnêtes : à ne point tenir des
c. Reflex. sur le Poët. Præf. P. P. 6. Ceci est en vers Anglais et se chante . Ep. Dédic. de Don Sébast. Ep. Ded. du Roi Arth.
). be. [NDE] Injure grossière. Il ne se dit qu'au pluriel. Il lui a chanté pouilles. Style familier. (Dictionnaire de l'Acad
94 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
anseuses, Musiciens, Instruments de toute espèce, Maîtres à danser, à chanter , Peintres, Tailleurs, Brodeurs, Menuisiers, Machi
ille. Quelle nécessité que tant de monde apprenne si fort à danser, à chanter , à jouer des instruments, le dispute aux danseurs
95 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
t, et lui assurait les suffrages des esprits, à l’unisson desquels il chantait . Aussi, la plupart de ces belles choses, alors si
bertinage. Tout ce joli monde, qui se mêle avec les acteurs, déclame, chante , danse, jette des fleurs sur la toilette des actr
et de satyres qui, le masque à la main, passe la vie à danser, rire, chanter , se moquer de tout : voilà le théâtre ; nos acteu
un vernis de comique. Les auteurs sont devenus comédiens. Leur style chante , danse. Leur plume fait des cabrioles et des entr
96 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
de la harpe, des épinettes, des orgues, et semblables instruments. 5.  chanter en musique, ou entendre chanter. 6. aller à la ch
orgues, et semblables instruments. 5. chanter en musique, ou entendre chanter . 6. aller à la chasse. 7. jouer à quelque jeu lic
ce que j'écris est néanmoins véritable. Bref, en sortant de là, vous chanterez à Dieu un Cantique de louange ; disant avec cette
se. 2. Plusieurs Religieux en même temps étaient saintement occupés à chanter les louanges de Dieu. 3. Notre Seigneur, la Vierg
97 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
ie pastorale d’opéra : c’en étoit une double Ces paroles doivent être chantées par une voix seule, non par un chœur ; & dans
s, & donnoit a tout moment la comédie. On le voyoit dans les rues chanter & danser avec le premier venu, comme les bohé
, il arrange & distribue les rôles : on parlera, on déclamera, on chantera , on dansera, on rira : voilà mon intrigue. Le Kai
couronnera de laurier & les Graces d’une guirlande de fleurs ; on chantera des odes, des vaudevilles, des sables, des madrig
le Mercure, de l’envoyer au château des Délices, & d’en entendre chanter les couplets sur le Pont neuf : ils en sont digne
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
le, s’il leur est permis d’y aller ; il a chez lui un concert où l’on chante les airs d’opéra, les arriettes Italiennes, où le
sie, & par des rivaux malheureux, affichées aux carrefours, & chantées de tous côtés. Il n’y eut jamais d’Imprimeur à Fi
ont, & défense à eux sous des plus grieves peines, de faire ni de chanter jamais de pareilles chansons, contraires à l’honn
99 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
ur à Notre-Dame de Betharran, près de Pau. Il y apprit à lire & à chanter . Sa belle voix lui donna des espérances. Il alla
nte du Clergé sont invités. Jeliotte y déploie sa belle voix, & y chante les plus belles scènes de l’opéra. Tout admire :
lendemain il quitta la ville. Une Actrice distinguée ayant refusé de chanter à une piece annoncée, on lui fit passer le guiche
100 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185
ue de la cinquantiéme année du sacre du Roi, le 28 décembre 1772 ; on chanta à ce sujet une Messe solemnelle en musique, à laq
laquelle on se servit des ornemens destinés au Sacie ; le Te Deum fut chanté au son des cloches, au bruit du canon & de la
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