Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du
Chant
théâtral à une seule voix. Le mot Français Ari
rceau de musique qu’en France on appelle air tout simplement est d’un
chant
doux, uni. Le Musicien Français s’épuise dans l’A
on employât une èxpression plus relevée pour désigner cette partie du
chant
de l’Opéra-Sérieux, si différente du récitatif. V
en notre Langue, ne désigne, comme je l’ai remarqué plus haut, qu’un
chant
simple, presque toujours sur le même mode, enfin
qu’une espèce de Chansonnette. L’Ariette est donc pour le Musicien un
chant
vif qui sort un peu du naturel. Elle est pour le
u plus, dans un Poème lyrique d’un Acte. Il est aisé de sentir que le
chant
de la Romance doit être tendre & mélodieux :
l’ariette qu’il précède, tant par ses paroles que par sa mélodie. Son
chant
est le même que celui de l’Opéra-Sérieux ; c’est-
oument ; une mélodie noble & lente contraste toujours mal avec un
chant
gracieux & léger. Du Vaudeville. C’es
ce qui les caractérise. Son stile doit être vif, enjoué, folâtre ; le
chant
qu’on lui applique doit être gai, léger, & fa
ien choisi, qu’il devienne proverbe ou l’ait toujours été. Que le
Chant
est peu naturel & surtout au Spectacle modern
prit de faire bien des réfléxions. Il est certain que toute espèce de
chant
est peu naturel ; car on peut le regarder comme l
que dans un Spectacle entièrement consacré au merveilleux. Mais si le
chant
choque la vraisemblance, que sera-ce donc lorsqu’
ilosophe de Genève, qui soutient que, « la transition de la parole au
chant
, & sur-tout du chant à la parole, à une duret
outient que, « la transition de la parole au chant, & sur-tout du
chant
à la parole, à une dureté à laquelle l’oreille se
ion, & par conséquent l’intérêt » (66). Je crois seulement que le
chant
à côté de la parole paraît encore moins naturel q
derne ; une pareille bigarure déplaît. L’oreille qui s’est faite à un
chant
vif & soutenu par l’harmonie, ne peut sans pe
& soutenu par l’harmonie, ne peut sans peine entendre ensuite un
chant
trop simple, qui lui paraît d’une froideur èxtrêm
tôt èxprimés leurs pensées à l’aide de la parole, que par le moyen du
chant
? Pendant le tems qu’ils s’occupent à chanter, co
aissons à part tout amour pour la musique ; il ne s’agit point ici du
Chant
, mais de la perfection des paroles, qui seules co
naissent avec la pensée, dont ils sont l’image. Il est vrai que si le
chant
approchait trop de la parole, il serait bientôt p
s sont susceptibles de roulades ; c’est une nouvelle preuve que notre
chant
est plus naturel, plus agréable que l’Italien(67)
usqu’à l’infini ? D’ailleurs les Musiciens peuvent-ils oublier que le
chant
est presque l’imitation fidelle de la manière don
re de retrancher les Ritournelles, ou ces Simphonies qui précèdent le
chant
& qui le terminent. Elles sont quelquefois d’
& où elle seule doit èxprimer les passions ; que dans celui où le
Chant
& la Simphonie ne sont que l’accessoire, &
itournelle des Ariettes du nouveau genre. La Simphonie qui précède le
chant
& le termine, semble lui donner trop de digni
préparation majestueuse à leur développement. S’il est certain que le
chant
des Pièces du nouveau genre, pour être naturel, n
oit s’èxprimer plus rapidement que de coutume ; il est certain que ce
chant
-là ne veut point de Ritournelle ; parce qu’il n’e
re de leur mieux les morceaux mêmes qu’ils destinent pour être mis en
chant
. Il faut dans une Ariette mettre du sentiment
tout à-fait lyrique, & prêter plus de graces & de légèreté au
chant
: imitons en cela les chœurs des Pièces Grecques
légère ; il embarrasse toujours le Compositeur qui veut lui donner un
chant
gracieux & rapide. La mesure du Vers peut êtr
j’ai déjà parlé, dans lesquels tombent trop souvent celui qui met en
chant
les paroles d’un Poème, il en est encore un, qui
a Langue. Faute d’attention, il arrive que pour suivre éxactement son
chant
, il rend bréves des syllabes longues, place un re
suivre avec soin la Prosodie, ou la manière de prononcer les mots. Le
chant
est une image de la parole ; mais il est plus vif
ploye que dans tout ce qui dépend de son art. Que les morceaux de
Chant
ne doivent point être trop fréquens. Il faut
laisir qui puisse rassasier sans dégoût ». Il faut faire venir le
Chant
à propos. On ne risquera point d’entasser ari
ifs, brillans & à prétention. Ce qui précède immédiatement le
Chant
, doit l’annoncer. Autant qu’il est nécessaire
e Chant, doit l’annoncer. Autant qu’il est nécessaire d’amener le
chant
à propos, autant faut il avoir soin que la ligne
usique, renferme en substance ce qu’on va dire & èxprimer dans le
chant
; en sorte qu’il ne soit qu’un développement, une
eurs. La faute en est principalement au Musicien qui donne souvent au
Chant
tendre un mouvement trop lent, & qui le fait
volontiers à la place de l’autre. Quoi qu’il en soit, les morceaux de
Chant
à une seule voix, où règne la tendresse, me parai
ir la même réserve pour les Ariettes qui ne pourraient recevoir qu’un
Chant
triste : ce n’est pas dans les Poèmes enjoués du
ait dépendre de la beauté d’une langue, ce qui peut être vrai pour le
chant
, & jamais pour la Symphonie. Èxaminons mainte
gens que le moindre bruit peu harmonieux choque & fatigue. Un
chant
qui appuie sur les mêmes terminaisons doit être d
sur les mêmes terminaisons doit être dur. Il est difficile que le
chant
composé sur de telles paroles soit tout-à-fait d’
ont peu variées. Je le répète, cet assemblage des mêmes sons donne au
chant
une espèce de dureté ; si l’on veut écouter les A
alait mieux que la nôtre, n’ignoraient pas les défauts qui gâtent son
chant
, qu’on peut appeller des vices de terroir ; mais
on appelle petits-airs. Peu de Notes nous suffisent pour attraper ce
chant
simple & gracieux, qui peint au naturel un se
élices du siècle éclairé de Louis XIV. On admire dans ses Ouvrages un
chant
naturel & gracieux. Campra sut marcher sur le
on nous rétablit dans nos droits. Nous composons des Ariettes dont le
chant
brillant & animé, inspire la gaité. Un nombre
légèreté qu’en réunit la musique des Italiens. On peut comparer notre
chant
gracieux, enjoué, aux morceaux lyriques les plus
la Dona superba, &c. S’ils ne les égalaient pas par la beauté du
chant
, on verrait au moins que la Langue Française est
se de la musique Française & Italienne. Caractère primitif du
chant
Français. Il est sensible que notre mélodie e
suffit d’avoir pu les entendre un instant. Ce qui caractérise le
chant
Italien. Les Compositeurs d’Italie répètent v
Italien. Les Compositeurs d’Italie répètent vingt fois dans leur
chant
des phrases entières, même un seul mot. Ils donne
vides de sens. Leur mélodie marche en sautillant, ils sont passer le
chant
par tous les Modes possibles ; d’un Ton bas, ils
une nuance, aucune gradation n’adoucit un pareil écart. En un mot, le
chant
dans le goût Italien ressemble plutôt à des cris
positeur Français ne méprise pas tout-à-fait les paroles qu’il met en
chant
; il veut qu’elles soient entendues, & se gar
e voix fléxible : il nous fait suivre aussi facilement les modes d’un
chant
que les paroles qui l’accompagnent. Le goût d
s modes d’un chant que les paroles qui l’accompagnent. Le goût du
chant
Italien est presque mêlé avec le nôtre. On es
nous nous refusons souvent à nous-mêmes : il a donc trouvé que notre
chant
, presque toujours égal, avait des beautés, puisqu
rançaise ; puisqu’elle n’est composée que de petits Airs légers, d’un
chant
simple & très-aisé à retenir. Je m’en rapport
leurs actions démentent quelquefois leurs discours. Différence du
chant
Italien d’avec le chant Français, selon J. J. Rou
quelquefois leurs discours. Différence du chant Italien d’avec le
chant
Français, selon J. J. Rousseau ; & sentiment
rcés, & tous les passages, sont un éffet naturel de la douceur du
chant
& de la précision de la Mesure, de sorte que
t qu’écouter la Basse & savoir parler pour déchiffrer aisément le
chant
. Toutes les passions y ont des èxpressions aiguës
amp; fortes : tout au contraire de l’accent traînant & pénible du
chant
Français, le sien, toujours doux & facile, ma
ontinuelle. Si la voix commence seule, l’instrument répète en écho le
chant
; ce chant bisarre roule de corde en corde, de to
Si la voix commence seule, l’instrument répète en écho le chant ; ce
chant
bisarre roule de corde en corde, de ton en ton, d
ré, qui démontre si bien la vérité de mon sistême. Preuves que le
chant
Italien n’est point si naturel que le nouveau cha
Preuves que le chant Italien n’est point si naturel que le nouveau
chant
Français. J’ai dit en marquant la différence
mp; qu’il est des endroits où l’on croit entendre un autre morceau de
chant
, tant la marche & la mesure varient. Les Ital
Italiens. J’avouerai qu’elle n’est point aussi sensible que celle du
chant
. La raison en est toute simple. Le même genre de
musique de la Chapelle du Pape voulut faire chanter la Messe selon le
chant
Grégorien ; celui de l’Empereur s’y opposa fortem
eur s’y opposa fortement, & prétendit qu’on se servit de l’ancien
chant
de St. Ambroise, adopté par l’Eglise Gallicane. L
XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le
chant
de l’Eglise. Il n’y avait parmi les Juifs qu’un
X, chapitre 33]. met en doute, s’il faut laisser dans les églises un
chant
harmonieux, ou s’il vaut mieux s’attacher à la sé
t de l’Eglise d’Alexandrie, dont la gravité souffrait à peine dans le
chant
ou plutôt dans la récitation des psaumes, de faib
l’Eglise, de laisser affaiblir la vigueur de l’âme par la douceur du
chant
. Je ne rapporte pas cet exemple pour blâmer le pa
point condamner cette pratique nouvelle par la simplicité de l’ancien
chant
, ni même par la gravité de celui qui fait encore
faut-il aussi-tôt se mettre à la torture pour nous faire entendre le
chant
des oiseaux, ou le doux murmure d’une onde claire
rt. Pourquoi ne pourrait-il pas faire entendre par les sons ce que le
chant
nous èxprime par les paroles ? Que seraient donc
ux de musique nous causent toujours un nouveau plaisir ; parce que le
chant
, & sur-tout la simphonie, sont des images dét
à peindre dans ses accompagnemens, aussi-bien que dans les paroles du
chant
, qu’on veut que le morceau de musique par lequel
evée ; ou, si l’on veut, une longue Ritournelle du premier morceau de
chant
qui fait l’ouverture d’une Pièce. Mais comme cett
une troupe de combattans, les clameurs d’un peuple consternés, ou ses
chants
d’allégresse ? Loin d’avoir de tels objets à pein
qui ne parle en cet endroit que de la séparation de la danse & du
chant
, & que d’Ablancour a traduit, autrefois un mê
est l’obscurité d’un passage de Tite-Live, qui regarde le partage du
chant
& de la danse, dont a parlé aussi Lucien, que
e permission, dansa avec plus de vigeur ses intermédes, débarrassé du
chant
qui lui étoit la respiration : de-là vint la cout
Vossius rapportant ce même passage, l’explique aussi d’un partage du
Chant
& de la Danse, & n’a jamais songé à un pa
chantoit les paroles de cet interméde (le Canticum) suivoit dans son
Chant
les gestes du Danseur, & chantoit ad manum. C
sages des Anciens sur le partage qui fut fait entre la Danse & le
Chant
. §. IIa. La Déclamation Théatrale des Anciens
Chant. §. IIa. La Déclamation Théatrale des Anciens n’étoit pas un
Chant
Musical. Les termes dont les Anciens se servo
pendant nous ne nous imaginons pas que celle de la Comédie ait été un
Chant
musical : & comment pourroit-on chanter une c
puisqu’on croit entendre la personne même ; ce ne sont donc point des
Chants
qu’on entend, & ce ne sont point des cris. En
des Piéces Tragiques des Anciens n’étoit point, dit l’Abbé du Bos, un
Chant
Musical, mais une simple Déclamation, & la Dé
n dire ce qu’elle étoit ? Il me paroît certain qu’elle n’étoit pas un
Chant
Musical, & cependant elle étoit une espece de
’étoit pas un Chant Musical, & cependant elle étoit une espece de
Chant
, non seulement parce que toute Piéce de Poësie av
éclamation des Orateurs étoit aussi, comme dit Cicéron, une espece de
Chant
. Les Peuples qui mesuroient leur discours sur la
Vers, il faut élever & abaisser la voix. Voilà donc une espece de
chant
. Enfin il paroît dire que si dans ce Vers de Virg
nie musicale : mais il est vrai qu’il étoit aisé dans cette espece de
chant
très-agréable, de se laisser emporter jusqu’à un
e de chant très-agréable, de se laisser emporter jusqu’à un véritable
chant
très-vicieux. C’étoit ce qu’avoient à craindre le
e tems en tems leur voix, & la ramener quand elle alloit jusqu’au
Chant
. De quelle difficulté devoit être la Déclamation
es Anciens avoient des Fluttes de toute espece, & celles pour les
chants
tristes, suivant l’expression de Claudien, ferale
’Acteur avoit besoin d’être soutenue, la Flutte n’accompagnoit que le
Chant
& la Danse. Aspirare Choris erat utilis, dit
ectacle que donnoient les Pantomimes étoit celui où le Geste & le
Chant
étoient véritablement partagés entre deux hommes,
de l’Opéra-Sérieux ; ainsi que je crois l’avoir déjà remarqué. Notre
chant
héroïque offre une beauté noble & sérieuse, q
dre plus vif & plus varié qu’il n’était. Cependant la légèreté du
chant
usité au nouveau Spectacle, l’enjouement, la vari
’oreille se lasse enfin d’une mélodie trop continue ; trois heures de
chant
la fatiguent & l’éxcèdent. Le nouveau Théâtre
& l’éxcèdent. Le nouveau Théâtre ne nous fait pas entendre que du
chant
; il varie ses Poèmes avec Art. Les Auteurs du Sp
ique, on songea à ce qui concernoit le stile, la mesure des Vers, les
chants
& les danses, chaque Poëte faisant des change
iéces. Tous ces Poëtes composoient la modulation de leurs Piéces, les
chants
& les danses de leurs Chœurs. Les chants &
ion de leurs Piéces, les chants & les danses de leurs Chœurs. Les
chants
& les danses furent inséparables d’un Poëme n
teur qui chantoit & qui dansoit ; & comme la danse nuisoit au
chant
, on fit chanter les uns, & danser les autres.
, on fit chanter les uns, & danser les autres. Le même partage du
chant
& de la danse se fit à Rome, comme on le verr
table Pere de la Tragédie. Jusqu’à lui elle n’avoit été presque qu’un
chant
, qu’interrompoit l’Acteur qui faisoit un récit. E
ayant ajouté un second Acteur, établit le Dialogue, & diminua les
chants
du Chœur, qui cependant sont encore fort considér
quelquefois sur la Scene pendant un intermede, & s’unissoient aux
chants
du Chœur : quelquefois le Chœur chantoit dans d’a
: les Grecs n’avoient attention qu’à la vraisemblance de l’Action. Le
chant
nous paroît pouvoir s’accorder avec la vraisembla
n raser les murailles, ce qui fut exécuté au son des flutes, avec des
chants
& des danses. Ainsi tomberent les murailles d
e des Chœurs, parce que les Poëtes de Théâtre, pour faire briller les
Chants
du Chœur, lui donnoient à chanter des Vers dithyr
isqu’il suffisoit, suivant Platon, d’une nouveauté introduite dans le
chant
, pour changer tout l’Etat ! Toucher aux loix de l
e mieux entendre dire à Ciceron, les changemens qui arrivent dans les
chants
des Musiciens, causent, suivant Platon, ceux d’un
e, ils auront peut-être trouvé, sans s’en appercevoir, l’invention du
chant
. Elevant leurs vœux vers le ciel, ils poussaient
le ciel, ils poussaient des cris confus, dont résultait une espèce de
chant
. Le père de famille, ou le chef de la société qui
ots entrecoupés par lesqueles on témoignait sa fureur, une manière de
chant
qu’on aura conservée pour l’employer dans l’occas
réjouissaient sûrement de leur bonheur ; il est encore naturel que le
chant
se soit alors présenté, puisqu’il est l’èxpressio
isinage. Mais on attribue particulièrement aux oiseaux l’invention du
chant
. Oui, c’est au pinson, à la fauvette, au rossigno
& déliée des femmes approcha davantage de la délicatesse de leur
chant
. Une jeune Bergère, remplie du désir de se distin
it doucement dans le fond des bosquets ; elle répètait à demi-voix le
chant
de l’oiseau dont elle recevait des leçons. Lorsqu
eureuse oisiveté, s’avisa de vouloir imiter sans l’aîde de la voix le
chant
du rossignol. Eclairé par divers essais, il fabri
e ne fut long-tems composée que de Chœurs, c’est-à-dire, de récits en
chant
. Un certain Terpandre la rendit plus difficile en
eurs Artistes les libertés que les nôtres ont le droit de prendre, le
chant
& l’harmonie auraient atteint chez eux l’éner
e ce qu’elle est maintenant. Elle n’était composée autrefois que d’un
chant
simple, sans Intonations, & dénué de l’accord
onations, & dénué de l’accord de divers tons. L’on présume que le
chant
à deux parties nous vient des Italiens. Il y a po
& du maintien du bon ordre : « Toute nouveauté introduite dans le
chant
, est suivie d’un changement dans l’Etat, & l’
son, près sa femme Clitemnestre, un Musicien Dorien, afin que par son
chant
& mélodie, elle se maintint en modestie, &
entendaient le plus souvent par musique la science des sons & du
chant
: lorsque ce terme èxprimait toutes les sciences,
e, la morsure des vipères & la phrénésie. Pithagore composait des
chants
& des airs pour appaiser les passions violent
mais plus honnête.) « Avec la douce voix & le venin emmiellé des
chants
, sons & accords voluptueux de ses instrumens,
ge qu’elles en retirent, de ne se livrer qu’avec réserve à l’étude du
chant
. Mézerai a dit, qu’Anne de Boulen, femme de Henri
Gessner, Auteur Allemand, intitulée, l’invention de la Lyre & du
Chant
. Je saisis cette occasion pour me plaindre publiq
4. 25. Voyez la Genese, Chap. 4. Verset 12. 29. « Il paraît que le
chant
resta toujours rude & grossier chez les Romai
dehors ces différentes impressions : c’est ce qu’on a nommé geste. Le
chant
si naturel à l’homme, en se dévelopant, a inspiré
ui en ont été frappés, des gestes relatifs aux différens sons dont ce
chant
était composé ; le corps alors s’est agité, les b
ens, des attitudes, aux sons dont l’oreille était affectée : ainsi le
chant
, qui était l’expression du sentiment, a fait déve
que la voix & le geste ne sont pas plus naturels à l’homme que le
chant
& la danse ; & que l’un & l’autre son
ont donné lieu. Dès qu’il y a eu des hommes, il y a eu sans doute des
chants
& des danses ; on a chanté & dansé depuis
s Juifs donnaient le nom de Chœur : cette partie était occupée par le
Chant
& la Danse, qu’on y exécutait avec la plus gr
n prêtoit point, son attention étoit trop dissipée par la longueur du
chant
, & lorsqu’un autre acte commençoit, il avoit
t que des vœux, que des réflexions qui, présentés avec les charmes du
chant
& des instrumens, n’exigeoient pas à beaucoup
seconde supposition, l’attention est trop dissipée par la longueur du
chant
; on a besoin d’un effort de mémoire pour se mett
ort de mémoire pour se mettre ou l’acte précédent a laissé. 1°. Si le
chant
étoit trop long, c’étoit moins la faute des chœur
oire. Les Grecs, dit l’Auteur ci-dessus, avoient « des vers & des
chants
pour la plainte & pour la douleur, pour la co
la nature corrompue est si dangereusement flattée, soient animés d’un
chant
qui ne respire que la mollesse. Si Lulli a excell
et le cœur. Il ne sert de rien de répondre, qu’on n’est occupé que du
chant
et du spectacle, sans songer aux sens des paroles
ns être aperçus. Mais il n’est pas nécessaire de donner le secours du
chant
et de la musique à des inclinations déjà trop pui
es, seroit bien plus agréable qu’un récit, & qu’en y ajoutant des
chants
placés à propos, ils attireroient les hommes à un
euple. L’Action qu’ils représentent, est mêlée d’intermedes, & de
chants
qui contiennent des Sentences. Les Tunquinois, su
fut précédée d’une Comédie à la Chinoise. Ce Spectacle étoit mêlé de
chants
& de danses. M. de la Loubere parle aussi d’u
commencé par réfléchir. Les Spectacles nacquirent chez les Grecs des
Chants
de Bacchus, & parmi nous des chansons des Pél
et le cœur. Il ne sert de rien de répondre qu’on n’est occupé que du
chant
et du spectacle, sans songer aux sens des paroles
ns être aperçus. Mais il n’est pas nécessaire de donner le secours du
chant
et de la musique à des inclinations déjà trop pui
doit pas rechercher l’imitation comme dans la musique théâtrale. Les
chants
sacrés ne doivent point représenter le tumulte de
t. Quoi que puissent dire les paroles, toute autre expression dans le
chant
est un contresens. Il faut n’avoir, je ne dis pas
re préférée. On finit par donner des règles sur toutes les parties du
chant
théâtral à une & à plusieurs voix. On rappell
es du chant théâtral à une & à plusieurs voix. On rappelle que le
chant
dramatique doit être amené à propos, & qu’il
e aimés les trouble, les enflamme. Le Duo & les autres parties de
Chant
a plusieurs voix, ne sont supportables que dans d
e, (ce qui doit se faire rarement & durer peu) il faut trouver un
chant
susceptible d’une marche par Tierce ou par Sixtes
endre l’autre. Le conseil que je donne ici au Compositeur à propos du
chant
a plusieurs parties, doit s’étendre aussi à l’Ari
-Sérieux sont-ils plus naturels ? Si l’on veut rejetter absolument le
chant
à plusieurs parties adopté dans les Drames du nou
e comiques, fit abandonner l’Opéra, ou les simples représentations en
chant
. On n’y renonça pourtant pas tout-à-fait. On l’in
ter. Tout le monde sait que les Tragédies des Grecs étaient mêlées de
chants
& de danses. On y voit des morceaux qu’il est
. Ils joignaient des Scènes entières de récit à de longues tirades de
chants
. Je trouve que dans l’onzième & douzième sièc
uccéder insensiblement la légèreté, les grâces séduisantes du nouveau
chant
Français, à la gravité de notre ancienne mélodie
urs, n’introduiront pourtant qu’avec ménagement dans ce Spectacle, un
chant
moins grave ; ils conserveront une partie du genr
e héroïque, estimable par sa noblesse & par son contraste avec le
chant
Italien. Les prémiers Opéras-Sérieux étaient
qui peut plaîre, comme les décorations, la danse, la Poèsie & le
chant
. Il ne lui manque plus que d’employer la déclamat
chose près, aux Poèmes sérieux & comiques dénués des agrémens du
chant
. Il s’efforce ainsi qu’eux d’éxciter les passions
ment à sa Cour que des Balets dans lesquels on introduisait un peu de
chant
; mais il est arrivé par la suite que le chant a
introduisait un peu de chant ; mais il est arrivé par la suite que le
chant
a pris le pas sur la danse ; celle-ci ne s’est pl
e titre de Tragédies, doit être digne de la majesté de Melpomène ; le
chant
èxprime la douleur, le trouble de l’âme ; & l
rait par cet heureux èxpédient un Spectacle lyrique complet. Après le
chant
sérieux, on passerait à la mélodie bouffonne ; de
usique dans ce Spectacle superbe, devraient bien s’appercevoir que le
chant
au Théâtre de l’Opéra-sérieux, est l’image de la
héâtre de l’Opéra-sérieux, est l’image de la parole ; & que si le
chant
est quelques fois ridicule dans certains cas, il
es demandent ; & que d’ailleurs elle ne saurait souvent mettre en
chant
les èxpressions vraiment sublimes & courageus
n revanche qu’il les surpasse de beaucoup lorsqu’il est accompagné du
chant
, & des charmes de l’harmonie. Sa musique enjo
u, pour le remercier, et pour l’invoquer, enfin pour l’honorer par le
Chant
, et par le son des instruments de Musique. Et en
ce que selon l’ordre de l’Eglise, nous faisons des Processions, où le
Chant
est accompagné du mouvement du corps, qui même en
nnocemment quelque sorte de récréation, pour délasser l’esprit par le
Chant
, ou par le son des Instruments, et par le mouveme
souvent défendu aux clercs d’assister aux spectacles, aux pompes, aux
chants
, aux réjouissances publiques : et il serait inuti
les : oculorum et aurium illecebras » ; qui est une mollesse dans les
chants
, et je ne sais quoi pour les yeux qui affaiblit i
onc des spectacles, où de propos délibéré tout est mêlé de vers et de
chants
passionnés, et enfin de tout ce qui peut amollir
ctacles qui n’estoient que pour les yeux, soit que les vers & les
chants
qui en faisoient la nouveauté, eussent besoin de
imaces. Ces premieres badineries furent bien-tost suivies de quelques
chants
, ensuite de certaines paroles mal-digerées, &
pales beautez du Theatre : & je ne doute point que le plaisir des
Chants
n’ayent esté un des principaux objets des Entrepr
rder & cõserver la voix dans ces vastes lieux. Et apparemment les
Chants
leur ont esté aussi chers que les Paroles. Cicerõ
n’y a ny courses ny combats, qu’on tache de réjoüir le Peuple par des
Chants
, & par des Symphonies d’instrumens ou à chord
u vocale, ou simphonique, dont l’une ne concerne que la diversité des
chants
& la beauté de la voix, & l’autre consist
r des Musiciens, que l’on faisoit une si particuliere estime de leurs
chants
, qu’ils avoient rang dans le titre des Poëmes &am
par les douceurs de leurs lèvres » : par leurs entretiens, par leurs
chants
, par leurs récits : ils se jettent d’eux-mêmes da
audissements qu’on leur renvoie le poison qu’elles répandent par leur
chant
. Mais n’est-ce rien aux spectateurs de payer leur
s’en ressent. Le spectacle saisit les yeux, les tendres discours, les
chants
passionnés, pénètrent le cœur par les oreilles. Q
u Fable, les Mœurs, les Sentimens, la Diction, la Décoration & le
Chant
. Cette division n’a rien qui ne soit clair. La Tr
des Tragédies Grecques, en quatre intervalles, que remplissent quatre
Chants
du Chœur. Quoiqu’elle soit véritable, & que l
mbrai en commençant son Telemaque, sa grotte ne résonnoit plus de son
chant
. C’est en Poëte, & non pas en Physicien que V
r cette raison que les Tragédies Grecques ne finissent jamais par des
chants
, mais par une Réflexion morale. On ne chante poin
même des Comédies ; celle des Oiseaux dans Aristophane finit par des
chants
, & celle des Guepes par ces paroles du Chœur,
te pas la tristesse d’un Spectacle qui finit par des danses & des
chants
. La Musique y peut être associée lorsque pendant
tir tout rempli de la Catastrophe, ne doit point être dissipé par des
chants
. Il s’en suit de là, qu’à Athenes même, c’est-à-d
te, à prouver que la Déclamation Théâtrale des Anciens n’étoit pas un
chant
. Digression sur les Poëmes Dramatiques en Musi
rt d’Alceste : Que notre zele se partage, Que les uns par leurs
chants
célébrent son courage, Que d’autres par leurs c
nde douleur, sitôt qu’on n’a pas l’esprit tranquille, on n’aime ni le
chant
ni la danse, ce que je prouve encore par l’Opera
tons de la Déclamation. L’habile Musicien quand il met des paroles en
chant
, cherche les tons que prendroit un habile Déclama
hines, de changemens de Théâtre, & l’on n’y voit aucune indice de
chant
; d’ailleurs, elle est trop postérieure à la Comé
enser de récourir à quelques morceaux de leur musique ? On parodie le
chant
comme les paroles déclamées. Mais il se sera d’ab
péra pour accompagner de nouvelles paroles, plutôt que pour donner au
chant
une tournure bouffonne. Il s’enhardit peu-à-peu e
plusieurs de leurs Poèmes-Dramatiques, dans lesquels on rencontre du
chant
enjoué. L’Opéra-Comique éprouva bien des reve
audissemens qu’on leur renvoie, le poison qu’elles répandent par leur
chant
. » Ce portrait n’est pas flatteur, sans doute, ma
ne porte qu’au mal. Les paroles, les habits, le marcher, la voix, le
chant
, les regards des yeux, les mouvements du corps, l
ls composeraient avec plus d’art les paroles qu’ils destinent pour le
chant
; ils sentiraient d’abord si elles se prêteront à
plus parfait, une harmonie plus complette entre les paroles & le
chant
? Que le Musicien devrait aussi être Poète.
que les passions font jouer dans cette machine funeste, la danse, les
chants
efféminés, les masques, les parures excessives, l
pulo exerceat in theatro. » La volupté des oreilles par la douceur du
chant
n’est guère moins dangereuse que celle des yeux.
ue celle des yeux. Cependant s’il n’y avait point de paroles unies au
chant
, il y aurait moins de risque. Mais lorsque des ve
pour apprendre l’enseignement et la volonté de Dieu. Si vous aimez le
chant
, chantez, aimez à entendre chanter ses louanges.
ise, ce qui d’abord leur était permis ? C’est que la mollesse de leur
chant
avait, des louanges de Dieu, fait des airs de thé
e école publique de libertinage ? « Publicam libidinis scholam. » Ces
chants
efféminés, ces concerts lascifs, n’excitent que d
les cantiques des Anges ; que voit-il, qu’entend-il au théâtre ? des
chants
diaboliques, des femmes qui dansent, qui semblent
attaqué, saisi, corrompu à la fois ; gestes, attitude, parure, danse,
chant
, discours, sentiments, tout se réunit pour perdre
i ne servent que de carcasse pour monter une belle Musique : c’est le
chant
seul qui attire le Spectateur ; le sens n’est rie
qui y règne, la belle Musique, le Jeu d’un excellent Acteur, & le
chant
des autres, en ont assuré le succès. Ce qui fit t
ec intelligence. Mais il faudrait que la parole ne se mêlât jamais au
chant
. Je pense qu’on y pourrait réussir ; nous avons u
es Vaudevilles une grâce infinie. J’avouerai pourtant que ce genre de
chant
ne peut convenir qu’à des Pièces folles, ou à la
ils chantoient en faisant des mouvemens qu’ils accordoient avec leurs
Chants
: parce que ce mot Toscan Hister, signifioit Acte
es Jeunes Gens reciterent des Vers plus sages, en les accompagnant de
Chants
& de Danses. Leurs Piéces qui n’avoient aucun
eurs Piéces qui n’avoient aucune forme Dramatique, étant composées de
Chants
, de Danses, & de Vers de toute sorte de mesur
ce un homme qui se tiendroit auprès du Joueur de Flute. Débarrassé du
Chant
qui lui faisoit perdre la respiration, il dansa a
eur : ce qui fut cause qu’on partagea pour toujours la Danse & le
Chant
entre deux Personnages. On donna aux Acteurs de l
nteurs, qui pendant que ces Histrions dansoient, suivoient dans leurs
Chants
, leurs mouvemens & leurs gestes, ad manum can
eu convenable. » Un si saint homme n’appellerait jamais honnêtes les
chants
passionnés, puisque même sa délicatesse va si loi
ue même sa délicatesse va si loin qu’il ne permet pas d’entendre « le
chant
des femmes » Ibid. ; parce qu’il est « périlleux
a Musique ; Que la mesure des vers n’est prise que de la justesse des
Chants
, & n’est qu’un ragoust des oreilles, affriand
ir asseurément besoin des secours de l’harmonie & de la grace des
chants
. De sorte qu’estre Poëte & ne sçavoir pas cha
e sujet. Car qui ne sçait que le deüil est ennemy de l’allegresse des
chants
: & qui ne s’abuseroit à entendre quelque air
uoy fournir des airs pour les divers sujets ; & bien assortir ses
chants
& sa composition, aux pas que peut requerir l
rerie, il n’en est pas pour tout cela plus dispensé de faire de beaux
chants
, de garder la melodie, & d’avoir soin des ore
plûtot que de la regle, & que de l’estude. Toutes ces beautez du
chant
ne doivent pas toutefois dominer si absolument da
es Harpes, sont étourdis de la prestesse de nos Violons, & de ces
chants
, & de ces tirades de l’archet, à chaque demy-
r donner mesme en chantant, ce mouvement enjoüé & soudain à leurs
chants
, & pour executer une de nos cadences. Mais no
extravagantes, & qui ne marquent rien du Sujet. La beauté de leur
chant
peut les excuser parfois envers les oreilles ; ma
agances. Ce n’est donc pas comme se l’imaginent plusieurs, ny le beau
chant
, ny la belle voix qui font le beau Recit. Le Poët
eine) qu’ils s’apliquent tout autrement que nous à faire parler leurs
Chants
ou leurs Recits : & qu’ils sont en cela regul
uns & les autres, & soit par une mauvaise habitude dans leur
chant
, soit par l’ambition de faire paroistre leur bell
un Acteur qui beguaye sur le Theatre : ou un Boiteux qui capriole. Le
Chant
n’est qu’un parler agreable, inventé pour ajoûter
cette exactitude, & que ce soin de conserver les paroles dans le
chant
, & d’empescher que le sens ne s’egare dans le
atesse des Courtisans mal-instruits ou prevenus. Les Haut-bois ont un
chant
plus élevé, & de la maniere dont on en joüe m
s, ajoutez cette note : (Une preuve frappante que l’harmonie & le
chant
nous sont naturels, c’est ce que Rameau lui-même,
de Musique, se mit à chanter avec justesse la bâsse fondamentale d’un
chant
qui le frappa.) pag. 140. lig. 15. le brut ; lis
es mœurs que le théatre ; ô qu’il m’a été funeste ! que la danse, les
chants
, les gestes, les discours, les regards des Actric
ité & affliction d’esprit. On aime la douceur & l’harmonie du
chant
; j’ai formé les plus délicieux concerts, les plu
nse le jour, on y rêve la nuit, on en respire l’air, on en entend les
chants
, on en voit les danses : cette habitude se forme
lans & passionnés, souvent très-libres, voix les plus efféminées,
chant
le plus tendre, tout retient, tout chante ces vau
e le théatre & tout ce qui le compose, déclamation, danse, geste,
chant
, parure, &c. excitent les passions les plus v
garder, à qui le théatre prête des charmes. Dorat, Matiere théatrale,
Chant
2. (c’est à peu près comme les Médecins qui font
elles sont divisées par bandes, chaque troupe a sa maîtresse pour le
chant
& pour la danse. La pension de ces Intendante
continuera-t-on sans doute, puisqu’elle se sert de la parole & du
chant
, dont ils ont toujours été en possession. Je répo
la Littérature & à la Musique, sans se servir de la parole ni du
chant
. Il suffit qu’on emploie ces deux choses dans des
caractérise, sera-ce faire reparaître la gravité monotone de l’ancien
Chant
français ? Aucun Auteur ne s’est encore avisé d’e
Théâtre dressé dans cette Ville. L’art de corrompre les cœurs par des
chants
et par des spectacles n’y était pas introduit. L’
e ses autels et de ses Ministres, la douceur même et la gaieté de ses
chants
; et vous irez repaître vos yeux des agréments af
On vit renaitre Hector, Andromaque, Ilion Des Preaux, Art Poëtique,
Chant
III., p. m. 203. . Si vous voulez un Commentaire
de Dieu, ou du Jugement dernier d’une maniere grossiere, mais que le
chant
& la simplicité de ces temps là sembloient re
e, folio 8. verso. Au V. Livre. Là même. Des Preaux, Art Poëtique,
Chant
III., p. m. 203. Tirées de Menestrier, des Repr
héâtre dressé dans cette Ville ; l’art de corrompre les cœurs par des
chants
et par des spectacles, n’y était pas encore intro
e ses Autels et de ses Ministres, la douceur même et la gaieté de ses
chants
; et vous irez repaître vos yeux des agréments af
ot Parodie en Grec. Je trouve que le mot Parodie signifie en Grec
chant
ou chanson. Il est donc probable qu’on la chantai
a musique. Je remarque, en éffet, que toutes celles qui renferment du
chant
approchent le plus de la nature ; telles que Rato
inaire la même chose que dans les Notes de mon Essai sur la Nature du
Chant
. 2. [NDA] C’est ainsi qu’arrivent les réminisce
e l'air sur le corps humain considéré dans le son, ou Discours sur le
chant
, Mézières dit qu'il avait soumis son ouvrage « au
e Monologue, & introduisit un personnage, qui récitoit entre deux
chants
du chœur, un discours relatif au sujet qui fut ap
différens événemens imprévus d’une action principale exprimée par des
chants
, & dont toutes les parties accessoires sont s
t à la cadence des vers & aux charmes de la poésie, la mélodie du
chant
, l’harmonie des accords, & tout l’enchantemen
les hymnes, pourquoi ne point admettre aussi les cantiques & les
chants
, les récitatifs & les chœurs ; enfin si l’on
u’il y a entre une hymne seule, & cette même hymne accompagnée de
chants
& de chœurs. « C’est par la fureur du théâtr
liam, jam in paucis villis inclusas esse videatis. (Cic.) (a). Ces
chants
alors devoient être fort peu de chose, puisque ce
plusieurs parties : avant lui on ne connoissoit que la mélodie ou le
chant
. Ce fut lui qui imagina les lignes, la gamme &
n vit pour ainsi dire naître les faibles commencements sous le nom de
Chant
Royal. Ce ne fut d’abord qu’un long récit en vers
oi ; d’où vient, selon quelques-uns, que ces pièces prirent le nom de
Chant
Royal. L’une de ces Sociétés commença à mêler dan
la voix des Prophètes ; l'Hymne dont les Anges glorifient Dieu, et ce
chant
de joie qui nous excite à louer sa divine Majesté
. La Diction. §. IV. Les Sentimens. §. V. La Décoration. §. VI. Le
Chant
. §. Digression sur les Poëmes Dramatiques entiér
ainsi dire à la substance de l’âme. Mais les vers qui sont animés du
chant
, la charment par leur douceur, ils s’emparent de
entendre sa Vérité, et recevoir sa Doctrine. Si vous vous plaisez au
Chant
et à la Poésie, plaisez-vous à chanter les louang
ments de piété, et qu’etant plus ardemment touché de dévotion par les
chants
animés de la parole divine, il reçoive avec plus
n a mis ces Psaumes, ces Hymnes et ces Chansons spirituelles, sur des
chants
et des airs fort harmonieux, et qui divertissent
les Dieux en douleurs : Phœbus se vêtit de ténèbres Et les Astres en
chants
funèbres S’en allaient distiller en pleurs. Les
nne des témoignages de sa joie, et de sa satisfaction sensible par le
chant
, ou par l’usage de quelque instrument de Musique,
mes invulnérables qui peuvent passer des jours entiers à entendre des
chants
et des vers passionnés et tendres sans en être ém
. « On y boit à longs traits l’oubli de ses devoirs. » Henriade,
chant
IX. « Communément jusqu’à l’âge de dix ans les
hoses rurales. Or chaque Scène avait sa dimension selon l’harmonie du
chant
, et selon la quantité des Joueurs : ce néanmoins
dire qu’on n’a formé aucun mauvais désir ? Ces paroles dissolues, ces
chants
lascifs, ce son de voix séduisant, ce visage fard
e) ? Si jusque dans le sanctuaire, en la présence de Dieu, pendant le
chant
des Pseaumes & la divine parole, la concupisc
rudes combats de l’impureté, lorsque vous vous laissez gagner par le
chant
des Actrices ? Car si même vivant éloigné du dang
edire que M. Despreaux ait fait parler ainsi la piété dans le sixième
Chant
de son Lutrin. « Pour comble de misère, un tas
u’il est étonnant qu’on ait laissé échapper. Si le chœur subsista, le
chant
qu’il avoit pour objet fut lié à l’action, &
tuerent la déclamation, comme plus naturelle & plus propre que le
chant
, selon eux, à ces représentations ; ils ne l’empl
oua les Saints, la Vierge et Dieu par piété. » Boileau, Art Poétique,
Chant
III. L’art dramatique est né chez les Grecs de
rêtres chantaient en chœur des hymnes qui furent nommées tragédies ou
chants
de bouc. On y promenait un homme travesti en silè
e les voient pas pour les désirer, lorsque les paroles, les voix, les
chants
impudiques et tendres les portent à la volupté ?
e porte qu’au mal ; les paroles, les habits, le marcher, la voix, les
chants
, les regards des yeux, les mouvements du corps, l
unes gens, qui les engagent par la douceur de leurs lèvres, par leur
chant
, par leur habileté à peindre les passions, à se j
ntait ; mais sans danser ni chanter, sinon en quelques endroits où le
chant
de quelques vers pouvait faire quelque partie agr
lus à couvert de la justice de Dieu : ni les beaux vers, ni les beaux
chants
ne servent de rien devant lui, et il n’épargnera
si favorable, que des filles sur un théatre, exercées à la danse, au
chant
, au geste, à la déclamation, à des rôles, à se pa
ctrices : c’est un serrail renversé. N’est-ce pas par des gestes, des
chants
, des danses, qu’on ranime les sens blasés d’un Ba
rançoise prétend être moins libertine que l’opéra. Cela peut être, le
chant
& la danse sont des attraits du vice bien pui
nue dans la salle du concert, elle chercha des yeux N … son Maître de
chant
& son amant, & ne l’ayant pas trouvé, ell
les Opéradiens Acteurs de profession : l’anaphonèse, où l’exercice du
chant
, leur est d’ailleurs absolument nécessaire. A
du Bouc ; l’autre, à quelque Satyre, designée par le mot Comédie, ou
Chant
Satyrique * ; on peut avoir chanté ces Vaudeville
Les uns prétendent qu’il est formé du mot Trágos (bouc), & d’odê (
chant
) ; d’autres, de Trugáô (vendanger), & du même
origine de la Tragédie, qui s’était par cette raison, d’abord appelée
Chant
du Bouc. Ces Fêtes étaient licencieuses : les Com
fondés en raison, ont avancé que la Tragédie (toujours regardée comme
Chant
du Bouc) était ainsi nommée, parce que le Chanteu
le conserver ; que c’était aussi le nom d’une Fête, célébrée par des
Chants
(odê), par des Danses & des Mimes, après cett
ne crois pas que jamais il ait été appliqué par les contemporains aux
Chants
satyriques de Thespis ; les Grecs avaient un term
es de Thespis ; les Grecs avaient un terme, pour exprimer ce genre de
chant
; il s’appelait Κωμῳδια (chant rustique ou satyri
nt un terme, pour exprimer ce genre de chant ; il s’appelait Κωμῳδια (
chant
rustique ou satyrique)* ; & cela pour deux ra
vrage : il trouva que celui de Tragédie, consacré par la Religion aux
chants
des Sacrifices de Bacchus, quoiqu’il n’exprimât g
& prit, comme les autres, une pompe extérieure. On introduisit le
Chant
& les Danses dans les Eglises : l’art Oratoir
e comme les sécularisateurs du Drame : saint Ambroise introduisant le
chant
à deux chœurs dans l’Eglise de Milan, y déposa, s
t Comédie vienne de Comus, dieu de la Joie : alors Comédie signifiera
Chant
Joyeux. *. Tome premier des Idées singuliéres,
qu’on doit l’origine des Atellanes. *. Ou bien de Cômos & d’odê (
chant
du dieu Comus & de la joie). *. 450 ans avan
ressemblance avec celle qu’on employe dans la Pastorale, soit par son
chant
, soit par son harmonie. J’espère que nos célèbres
à un Berger un air à prétention, rempli de roulades. On veut que son
chant
soit simple, & proportionné à sa manière de s
s la 2. p. tit. chap. 23. §. 1. Le premier est de dévotion, comme les
Chants
de l’Eglise, qu’on doit aimer. Le second de parol
ord des sujets de piété que Mr. Despreaux a dépeint dans le troisième
Chant
de l’Art Poétique : « Chez nos dévots Aïeux le T
chevêque protecteur des Comédies, lui qui ne permet pas d’entendre le
chant
des Femmes, parce qu’il est périlleux, et selon s
re Spectacle adoptif. On donne au Poème épique autant de Livres ou de
Chants
que l’on veut ; j’ai montré que les Poèmes du nou
tée par les Grecs ; & ce mot dérive de parà (contre) & d’odê (
chant
) : on regarde la Batrachomyomachie d’Homère, comm
le pouvez encore apprendre de ces six Vers que vous trouverez au même
Chant
: « De la foi d’un Chrétien les Mystères terri
és, cet excès de passion, cette ivresse de plaisir, ce ravissement du
chant
, cet éblouissement des décorations, cette espèce
lanterie continuelle, mise artificieusement en action, assaisonnée de
chants
efféminés, de danses lascives, d’attitudes indéce
le-même indifférente, comme la peinture, la sculpture, l’histoire, le
chant
, &c. tout peint, tout imite : les enfans même
sait de venir entendre certain Grec qui contrefesait admirablement le
chant
du Rossignol ; il répondit simplement à l’Invitat
s’en mêle, on a pu en faire un art, & la perfectionner, comme le
chant
, la peinture, les armes, &c. Mais il n’est pa
demi-poisson ou demi-oiseau, si célèbres dans la mythologie par leurs
chants
& leurs attraits dangereux, dont il étoit si
jeunesse Grecque formoit des pas mesurés, & ne respiroit dans ses
chants
, ses mouvemens, ses attitudes, que la liberté, la
cénés, &c. Il a une idée, que je crois fausse ; il prétend que le
chant
ou les instrumens n’ont été mêlés à la danse que
e ces Dieux éclos du cerveaux des Poètes Despreaux l’art. Poét[ique].
chant
3. t. 2. pag. 33.. » C’est un excellent Auteur q
ous persuader que les Chrétiens peuvent s’aller réjouir au son de ces
chants
? N’est-ce pas là pour les Chrétiens une terre ét
ns, ne laissent pas de se trouver dans les parties de plaisir, où les
chants
agréables entretiennent l’esprit et le cœur dans
. 8. v. 33. Pag. 79. Chap. 13. v. 20. Despreaux l’art. Poét[ique].
chant
3. t. 2. pag. 33. S. Bern. Ser[mon]. 62. in cant
Le sieur Dorat a fait un Poëme sur la déclamation, dont le quatrieme
chant
roule sur la danse. Il est précédé d’une préface
l’indécence dans la personne de Néron. L’Empereur Albert disoit : Le
chant
est l’exercice des hommes, la danse celui des fem
x très-peu gazés ; des traits voluptueux & très-séduisans dont le
chant
sur la danse est rempli, ou plutôt dont il n’est
t touchant la comédie, mais en résume p. 2-4. k. [NDE] Fescennins =
chants
fescennins (fescenninus versus). Chants populaire
2-4. k. [NDE] Fescennins = chants fescennins (fescenninus versus).
Chants
populaires et licencieux chantés lors des noces,
cien Testament en hexamètres dactyliques pour former une épopée de 24
chants
, aujourd’hui perdue. cl. [NDE] A la scène. cm.
ù l'on représentait des tragédies, des comédies, des farces, avec des
chants
, des danses, des décorations magnifiques ; le sta
agique qu'on s'occupe des oracles des Prophètes, et qu'on rappelle le
chant
des Psaumes dans les chants efféminés (de l'Opéra
racles des Prophètes, et qu'on rappelle le chant des Psaumes dans les
chants
efféminés (de l'Opéra) ! « Inter effœminationis m
u’ils éprouvent, par des discours séduisans, une musique lascive, des
chants
mous & efféminés à la louange des Dieux &
res, décorations, gestes, attitudes, mouvemens, discours, entretiens,
chants
, larmes, soupirs, privautés, déclarations, intrig
ésirer, lorsque leurs paroles dissolues et lascives, les voix, et les
chants
impudiques les portent à la volupté ? etc. Car si
e porte qu'au mal : les paroles, les habits, le marcher, la voix, les
chants
, les regards des yeux, les mouvements du corps, l
ieu, ne sauraient s’accorder avec ces danses mondaines. Nous avons le
chant
de l’Eglise, les Hymnes, et les Processions pour
idées. L’Auteur qui fait profession de la suivre, & dont les cinq
chants
ne sont qu’une paraphrase prolixe des premiers ch
en avoir si fort pris l’habitude, & les multiplier dans tous ses
chants
. L’Ecriture, qu’il fait profession de suivre, n’e
e je le savois comme lui. J’avois débuté à vingt-un ans par le second
chant
de la Henriade ; j’étois alors tel qu’est aujourd
leur suite, applaudissent à cette belle œuvre, la célèbrent par leurs
chants
, & disent : Venez, tendres amours, couronnez
ent des théatres, ne seroient pas supportables en France, comme leurs
chants
& leurs danses ne le sont pas : la naïveté gr
u sein, le fard, les parures recherchées, l’attitude, les gestes, les
chants
lascifs, &c. sont des choses indifférentes, d
ui me fait naître cètte idée singulière, est tout simple ; on voit du
Chant
tantôt grave & tantôt plaisant généralement d
pour faire mariages de risées : L’on y lit le texte de l’Evangile en
chant
Ecclésiastique, pour, (par occasion,) y rencontre
ent, ils languissent, ils s’endorment, et comme dans la lecture ou le
chant
des Psaumes, on entre dans tous les mouvements et
vers tendres et passionnés, les habits, le marcher, les machines, les
chants
, les regards, les mouvements du corps, la symphon
hus, et aux autres Idoles et morts. Ces jeux de prix Grégeoisu, ou en
chants
, ou en instruments de musique, ou en voix, ou en
trompette bellique, l’autre de clairons, l’autre jouant de la flûte,
chants
piteux et lugubres, l’autre entre les danses avec
ais désirs en nous ; des tons de voix languissants et voluptueux, des
chants
lascifs, l’art de peindre le visage, d’animer les
un air et des gestes languissants et voluptueux, faisant entendre des
chants
lascifs, débitant des vers lubriques, prononçant
. 2 pag. 503. C’est d’eux que par le Mr. Despreaux, dans le troisieme
chant
de l’Art Poëtique. Chez nos dévots aïeux, le Thé
s un lieu, où les yeux, par les objets, & les oreilles, par leurs
chants
lascifs & efféminés, trouvent tant de piéges.
e recevoir aucune impression de la vue, de la parure, des paroles, du
chant
& des gestes des Comédiennes ? » C’est toujou
e recevoir aucune impression de la vue, de la parure, des paroles, du
chant
& des gestes des Comédiennes ? Etes-vous plus
à exposer leur cœur en proie, de s’exposer soi-même au danger de leur
chants
&c ? » Un Auteur élevé dans la morale Chrétie
es qui se représentent par les Vers tout seuls, & d’autres par le
Chant
. « Or, puisque c’est en agissant que se fait l’im
les yeux [comme la décoration, les habits &c.] Ensuite il y a le
Chant
& la Diction ; car c’est avec ces choses qu’o
qu’on imite. J’appelle diction la composition des Vers, & pour le
Chant
il s’entend assez, sans qu’il soit besoin de l’ex
ntiment, la décoration [& tout ce qui est pour les yeux] & le
chant
. Car il y a deux choses par lesquelles on imite [
le chant. Car il y a deux choses par lesquelles on imite [qui sont le
chant
& la diction] une maniere d’imiter [qui est l
les uns sous l’ancien nom de Jongleurs, joignirent aux instruments le
chant
, ou le récit des vers. Les autres prirent simplem
and elles assurent qu'elles s'y occupent de bonnes pensées, et que le
chant
, et le son des instruments élèvent leur âme à Die
même, et ressemblant parfaitement à ces hommes que Le Dante, dans ses
chants
, nous peint indignes du paradis, parce qu’ils n’o
rnier, pour ne recevoir aucune impression de la vue, de la parole, du
chant
, des gestes des acteurs et des actrices ? » Les s
e nos jours les plus sanglants outrages, le temple du Seigneur et ses
chants
augustes sont employés à rehausser la scène lubri
aux pieds ! Pouvez-vous croire enfin que J.-C. y vienne entendre ces
chants
lascifs, ces propos obscènes de la bouche des act
lébrer la fête, & à faire le jeûne. Le Missel & les Livres de
chant
ne furent faits que dix ans après le Breviaire ;
mprimer des cantiques, pour les missions, des livres d’Eglise pour le
chant
; il en donnoit des leçons aux enfans & aux j
p; aux jeunes chantres. L’opéra, la comédie Italienne ont succédé aux
chants
tristes, ennuyeux, monotones, qui n’attiroient pa
valent-ils pas ces bruyans orchestres, ces ridicules pantomimes, ces
chants
efféminés, ces danses lubriques, ces décorations
ns, si opposés ; la piété & le vice, la messe & la scène, les
chants
de Lulli & les pseaumes de David, l’idole de
la passion. Ils communiquerent de bonne heure aux Anglois, celle des
Chants
dans les Piéces de Théâtre, puisqu’ils en ont de
e titre de ces Piéces dans lesquelles il y avoir des Danses & des
Chants
, fait juger qu’elles furent à l’imitation de ces
s de Cythere, enivrées de délices, dans une douce langueur, par leurs
chants
, leurs danses, leurs discours, leurs attitudes, e
ennités ecclésiastiques, et y ajoute encore en bien des endroits, des
chants
, des danses, des feux de joie, des illuminations,
cevoir les hommages, ces cornes, ces pieds de chevre, ces danses, ces
chants
, ces repas, ces infamies, ce font les rêves d’un
ienne était notée comme la musique, sans être pourtant tout-à-fait un
chant
. Le geste même était aussi noté ; c’est-à-dire qu
nte puerile ; cette fable vient d’être rajeunie dans un poëme en huit
chants
, avec des notes, comme si elle en valoit la peine
n en vers, & en Prose. Enfin l’abbé Aubert un Poëme en forme huit
chants
. Louis XIV fit bâtir une Sale exprès aux Tuilleri
avec soin le théatre ; ut tibi sit tanti non indulgere theatris . Le
chant
, la danse, le geste, le ton de la voix, tout cela
l par l’attouchement des mains, le regard de la beauté, la douceur du
chant
. Ceux qui dansent, rompent l’accord qu’ils ont fa
dans les paroles & chansons ; ivresse, sinon de vin, du moins de
chant
, de danse & de plaisir, &c. Telle est la
la vertu est un ridicule ; par la réunion de mille autre ennemis, le
chant
, la danse, la pompe avec ses vanités, ses charmes
lt. pag. 452. 1. Timoth. cap. 4. v. 3. 1. Despreaux, de l’Art Poët.
Chant
3. 2. Quò magis sunt eloquentes qui flagitia is
pour écouter les enseignements de Dieu. Si vous vous plaisez donc aux
chants
et aux vers ; prenez plaisir à chanter, et à ente
Par ce moyen ils introduisirent en France le goût de la comédie et du
chant
. On pourrait encore citer un grand nombre de gent
e bandes, selon la différence des âges, et ces danses se faisaient au
chant
de chaque bande ; celle des vieillards commençait
des Autels à Mars, et lui offrir le sang humain en sacrifice avec des
chants
d’allégresse ; N’est ce pas éluder toutes les cla
donc il approuve la comédie ? il permet la peinture, la sculpture, le
chant
: donc les tableaux, les statues, les chansons ob
e mélange des sexes, les passions vivantes, les gestes efféminés, les
chants
, les danses, n’est-ce qu’une lecture ? est-il per
is ; les viandes permises, et celles qui sont offertes aux Idoles, le
chant
des psaumes, les chansons des Comédiens, les spec
ontré que dans la plupart des Comédiens qui plaisent le plus par leur
chant
, il y a très peu de science, même de la musique,
▲