que Catherine montoit parfaitement un cheval, qu’elle avoit la jambe
belle
, & qu’elle affectoit de la faire voir comme l
à Florence la Maison de Medicis s’étoit toujours distinguée par cette
belle
qualité. Jamais fruit n’a mieux senti le terroir,
nces, & n’a cessé, pour tout cet appareil de littérature & de
beaux
arts, de se plonger dans la volupté. Des Troupes
le nom de Filles d’honneur. Elle n’en vouloit que de jeunes & de
belles
, elle les formoit à son école. La Cour étoit une
luptueux divertissement, & particulierement une centaine des plus
belles
femmes de la Cour, qui traînoient encore deux foi
eur Reine des services importans, qui les rendoit si peu dignes de ce
beau
titre. On a depuis changé ce systeme critique ; l
lles ne connoissoient point de danger, la flâteuse espérance des plus
belles
conquêtes les rendoit intrepides ; mais elles éto
mp; de leurs amans qui les suivent. Ces charmantes troupes eurent une
belle
peur ; elles se virent au moment d’être prisonnie
se virent au moment d’être prisonnieres de guerre auprès de Meaux. Le
beau
coup de fillet ! jamais pêcheur ni chasseur n’en
ois de l’Amour, bien resolus de repousser tous les traits que tant de
beaux
yeux pourroient lancer. On en fut averti quelque
ui les suivoient auroient dû montrer leur courage pour défendre leurs
belles
, mais les preux & valeureux Chevaliers sont r
s les meilleures du temps : c’étoit leur exercice ordinaire, & la
belle
éducation qu’elles avoient reçue par les soins de
te de la Cour, après la défaite du Prince de Condé, qui en fournit un
beau
sujet ; & les Clairons du temps jouerent d’ap
fut pour les Suisses ; les amans qui avoient fui, n’y jouoient pas un
beau
rôle. On s’est depuis déchargé de cet emploi impo
our Jupiter, d’autres pour Henri II son mari, ou François premier son
beau
pere. Vis-à-vis du Roi est une femme avec une têt
à la Comédie Françoise. Ce systeme, ce goût de vice, qu’on honnore du
beau
nom de perfection de l’art, est devenu dominant.
place des Officiers ordinaires, elle les faisoit servir par les plus
belles
femmes de la Cour, demi nues, qui en portant les
maîtres, de ces esprits frivoles qui comme des papillons voltigent de
belle
en belle, en content à toutes, & déshonorent
de ces esprits frivoles qui comme des papillons voltigent de belle en
belle
, en content à toutes, & déshonorent celles qu
éritables, se tournent contre lui. François I. avoit introduit cette
belle
bombance ; la Reine voulut l’imiter, voire le sur
Capitulaires qui furent dressés dans ce Parlement ; ils devoient être
beaux
. Branthome a oublié que dans ces grandes Cours il
de la Reine étoit ordinaire. Dans sa vieillesse il se rapprocha des
beaux
jours de Cathérine. Il fut fort adonné aux femme
chassa une infinité de Dames qui avoient été de la joyeuse bande. Ce
beau
trait figure admirablement bien dans un roman ; m
r, soit pour remuer. Elle marchoit & alloit avec elle. Il faisoit
beau
la voir quand elle alloit par pays, en sa litiere
auriez vu quarante à cinquante Demoiselles la suivre, montées sur de
belles
baquenées enbarnachées ; & elle se tenoit à c
ches de Cupidon que les arquebusades des Huguenots. Rien n’étoit plus
beau
que cette Cour de femmes. Il faut entendre Branto
dis de l’Opéra & de la Comédie, & celui de Mahomet, peuplé de
belles
Houris. Toute beauté y abondoit toute majesté, t
(serment bien nécessaire) que je n’en ai nommé nulle qui ne fut fort
belle
& agréable, & toutes brulantes pour mettr
C’est une morale bien ecclésiastique). Je n’ai jamais rien vu de plus
beau
, & je pense que par le monde, depuis qu’il es
frivolité. Elle inventoit toujours quelque nouvelle danse ou quelque
beau
ballet (c’étoit un Vestris). Elle inventoit auss
re le mot. Voici la description de quelqu’une de ces fêtes. Il fait
beau
voir toute cette belle troupe de Dames & Demo
escription de quelqu’une de ces fêtes. Il fait beau voir toute cette
belle
troupe de Dames & Demoiselles en Actrices, pl
utres que je n’aurois jamais achevé. On a vu ces Dames, les unes plus
belles
que les autres, plus braves & mieux en point,
s Reines leur donnoient de grandes livrées. Et on n’y vit rien que de
beau
, éclatant, superbe. Jamais la gloire de Niquée n’
Polonois fort superbement dans les Tuileries ; après soupé, dans une
belle
salle, faite à portée, environnée d’une infinité
e, environnée d’une infinité de flambeaux, elle leur présenta le plus
beau
ballet qui fut jamais fait au monde, composé de s
ais fait au monde, composé de seize Dames & Damoiselles, des plus
belles
, & mieux apprises de toutes, qui comparurent
de guerre ; elles marcherent sous l’air de ces violons, & par une
belle
cadence, sans en sortir jamais, s’approcherent &a
a charnure & le cuir net & poli, l’embonpoint riche, les plus
belles
mains, la Jambe belle, les chevilles bien tirées
r net & poli, l’embonpoint riche, les plus belles mains, la Jambe
belle
, les chevilles bien tirées & rendues . Qui le
Peintre voir son portrait, celui de ses Belles-filles & des plus
belles
Dames de la Cour. Elle y étoit habillée à la Fra
a Cour. Festins, bals, danses, combats, couremens de bagues, avec une
belle
comédie sur le sujet de la belle Genieve de l’Ari
mbats, couremens de bagues, avec une belle comédie sur le sujet de la
belle
Genieve de l’Arioste qu’elle fit représenter par
qu’elle fit représenter par la Madame d’Angouleme, & par les plus
belles
Princesses, Dames & Demoiselles de la Cour, q
eprésenterent très bien, & si bien, qu’on n’en vit jamais de plus
belle
. A Bayonne la magnificence fut telle, que les E
neux de tous autres forts des leurs, jugerent n’avoir rien vu de plus
beau
, & s’en retournerent ainsi édifiés . Les foli
ns (par dévotion). On n’y voyoit que toute beauté, toute grâce, tout
beau
port, tout beau marcher, tout braver, si qu’en le
n). On n’y voyoit que toute beauté, toute grâce, tout beau port, tout
beau
marcher, tout braver, si qu’en les voyant on deme
t fortifier dans la volonté du Spectateur l’amour ou la haine que les
belles
Ames doivent avoir pour la vertu ou pour le vice.
isse obtenir quelque vengeance ; ny enfin rien de si loüable ou de si
beau
; dont on ne puisse regaler une Assemblée, &
tions du Poëme Dramatique. Il peut dans une nuit representer les plus
beaux
jours de quelques jeunes Amans : Etaler aux yeux
l’apparence & le dehorsimpriment dans l’esprit de fortes & de
belles
images. Cassiod. lib. 4. ep. vlt.Pourveu qu’il s
l’union en soit apparante & interrompuë. Pour faire le choix d’un
beau
Sujet, il faut bien examiner si le poinct de l’Hi
s’il fait naistre, s’il entretient, s’il ouvre, & s’il laisse de
belles
idées. S’il est capable de supporter les operatio
ut de tout temps d’honnestes gens qui ont fait profession d’aimer les
belles
choses. Sans doute que dans l’un & l’autre Se
tes ou par des equivoques, ny enfin directement ou indirectement. Les
belles
courses se font dans les Carrieres justes & r
e qui ne paroît pas encore. C’est luy qui fait naistre l’avantage des
belles
choses, & qui sollicite les desirs & la p
rses beautez. Car loin qu’elles plaisent comme font ordinairement les
beaux
incidents, elles dégoustent comme les redites, &a
ce Chapitre. Nous nous contenterons d’avertir que soit pour faire un
beau
Dessein, soit pour en bien juger, il faut regarde
e generale, qui reste apres avoir veu dancer le Balet : Voilà qui est
beau
. Quand on s’atache à tant loüer les Parties, c’es
arties, c’est en quelque façon mépriser le tout. Ce n’est pas apeller
belle
une fille, dont on ne vante que la voix : & l
ation du Spectateur, & passe pour une extravagance du Poëte. On a
beau
la lier dans les Vers, en sauver la disconvenance
assez curieuse. On demande si une Entrée de plusieurs est de soy plus
belle
que celle d’un seul ? Il est sans doute que le nõ
ul ? Il est sans doute que le nõbre de bons Danceurs est capable d’un
bel
effet, que tous estans adroits vigoureux & in
que tous estans adroits vigoureux & intelligens, peuvent faire de
belles
& d’agreables choses. Mais comme le merite n’
me naturels & inevitables. Le succez n’en est jamais mediocrement
beau
ou laid, car un incident bien ou mal preparé, cha
xion qu’on a fait jusqu’icy sur le merite & sur l’étenduë d’un si
beau
divertissement, a fait abandonner ce soin à Messi
ue, l’Ecriture, la Peinture, les Letres mesmes, & tous les autres
beaux
Arts, dont l’industrie des hommes est capable, so
’industrie des hommes est capable, sont tombez en mesme disgrace. Ces
belles
qualitez passent pour des deffauts, pour des tale
p; du vulgaire, que cette curieuse education dans la connoissance des
belles
choses ? Le sçavoir est un depart qui separe les
sotises égalles & deux pechez contre le bon sens, & contre la
belle
institution. Le trop d’attachement peut estre une
t honteux à un Gentil-homme de se piquer d’estre un grand Baladin, un
beau
Chanteur ou un habile Peintre, plûtost que d’estr
us les autres presens qu’il pouvoit esperer de l’Empereur, à cause du
beau
talent qu’il avoit de parler des mains en dançant
les deux écüeils du bon sens, & qui font les mauvais destins des
beaux
Ouvrages, dans cette maudite veuë, on a chargé le
p ou à chaque cadence, me paroissent vicieux & broüillons. Il est
beau
de voir bien & prestement executer un command
ute, & les y conduire. Ie voudrois tascher de faire marcher d’une
belle
ordonnance à toute sorte de commandement. Au lieu
a bizarerie, il n’en est pas pour tout cela plus dispensé de faire de
beaux
chants, de garder la melodie, & d’avoir soin
s preceptes : & il n’y a que la nature qui inspire plainement ses
belles
& heureuses pensées qui charment tout le mond
hose de bizare ou d’inculte aux douceurs & aux agréemens des plus
belles
cordes, qui embarasseroient l’imagination de l’Au
la Symphonie & des Recits. Mais nous considerons le Balet par ses
beaux
& par ses favorables aspects ; Nous faisons c
aux & par ses favorables aspects ; Nous faisons choix de ses plus
belles
veuës, & nous ne regardons pas si scrupuleuse
clat & d’apparence. De maniere que le petit Chœur, & les plus
belles
voix sont ordinairement chargées des Recits, c’es
xtravagances. Ce n’est donc pas comme se l’imaginent plusieurs, ny le
beau
chant, ny la belle voix qui font le beau Recit. L
’est donc pas comme se l’imaginent plusieurs, ny le beau chant, ny la
belle
voix qui font le beau Recit. Le Poëte a plus de p
l’imaginent plusieurs, ny le beau chant, ny la belle voix qui font le
beau
Recit. Le Poëte a plus de part à cét Ouvrage, que
habitude dans leur chant, soit par l’ambition de faire paroistre leur
belle
voix, ou par l’affectation des fredonnemens, ou e
e aux paroles, par l’agréement de la voix, & par la recherche des
beaux
& favorables tõs. Quiconque donc mange les pa
ire un bon Danceur, qu’on n’ait quelque teinture de ce qui compose la
belle
Dance. Ie n’entends pas toutefois par ce dernier
pose la belle Dance. Ie n’entends pas toutefois par ce dernier mot de
belle
Dance, ce rampant mol & paresseux, que les co
e veux pas forcer ny la mode ny le temps ; ny mesme m’étendre sur les
belles
manieres de la Dance publique & domestique, o
Ie n’en diray qu’un seul mot en passant, Que la Dance qu’on nomme la
belle
, qui consiste en simples demarches, à bien observ
& la vertu. Qu’il n’est rien qui soit de meilleure grace pour une
belle
Dame, & qu’elle doit infailliblement reüssir
du beau-monde, & de l’agreable societé. Qu’elle est une des plus
belles
Parties d’un honeste-homme ; un des principaux or
, ou du mouvement du corps. La seconde de la bonne grace, & de la
belle
maniere de dancer ; Et la troisiéme enfin, qui es
mpuissance d’un Infirme : Car c’est une maxime generale, que les plus
belles
choses faites mal-à propos, ne passent jamais pou
ue les plus belles choses faites mal-à propos, ne passent jamais pour
belles
aux yeux des justes Estimateurs. Section XIV.
gueilleux : Il n’est rien de plus opposé aux grands succez, & aux
belles
choses. Car outre que l’orgüeil suppose toûjours
eu de faire un gain raisonnable en travaillant comme il faut. Le plus
beau
Masque ne doit pas couster plus de trente sols, &
y a travaillé avec tant de succez, & on a rendu cette Partie, si
belle
que la joye des Spectateurs semble estre pleine o
rchée, ny les autres beautez d’estude & de dépense. L’adresse, la
belle
execution suffisent, & le moindre divertissem
alet, que pour celle de ses Danceus. Car il y a de grandes Salles, de
belles
Chambres, avec les escaliers degagez, où le Roy,
x pleins de feu, ce ton de voix qui charme l’oreille, cette action si
belle
& si degagée, & en general tout ce dehors
Mais, MONSEIGNEVR, je dois áuoüer que ie ne m’arrestay pas tant à ce
bel
exterieur, à ce magnifique frontispice, qu’à ce q
mieres qui ne m’auoient point paru jusques alors, & j’en tiray de
belles
instructions pour le projet que j’ay fait de reme
’est fait deux Euesques, le Comte de S. Michel Seigneur qui a de tres
belles
qualitez, est le seul qui peut soûtenir Vôtre Fam
de sa Ville de Turin ? Quoy qu’il ne se puisse rien imaginer de plus
beau
dans la Nature que ce riche amphitheâtre, ce cost
onner vn nouueau lustre à Turin, qui ne deura ceder à aucune des plus
belles
Villes d’Italie. Ce sera là veritablement vn Spec
st fin & delicat, & le discernement excellent pour toutes les
belles
productions, Elle ne prenne plaisir à la represen
ient passer. Le discours ne touche pas comme l’action, & les plus
belles
pensées d’vne harangue n’ayant sur le papier que
. VI. Des Spectacles qui se donnent aux Colleges. VII. Le Theâtre
belle
école pour la Noblesse. VIII. Reflexions sur le
tageux que leur rend vn des premiers Magistrats de France. X. Leurs
belles
prerogatiues. XI. Lés áuantages qu’en reçoiuent
’en reçoiuent les jeunes gens & les Orateurs sacrez. XII. Leurs
belles
coûtumes. XIII. Difference entre les Troupes de
sentation. Il est bien plus vray-semblable que les Grecs, qui dans la
belle
Politique & dans toutes les sciences ont êté
ont êté les Maîtres des Romains & des Gaulois, qui ont porté les
belles
Lettres & à Rome & à Marseille, ont traua
tous les autres Peuples de l’Europe ont jugé à propos d’introduire le
bel
vsage de la Comedie, & d’apuyer les Comediens
omme tout ce qui est necessaire pour l’esprit, soit pour l’eleuer aux
belles
connoissances, soit pour le former à la vertu, &a
ble & la plus aisée, ils font profession d’enseigner en joüant la
belle
science, qui est aujourd’huy celle du Monde, &
res d’enseigner les hómes. S’il est vray que tous les chemins sont
beaux
pour aller à l’ennemy, & que la ruse n’est pa
amp; d’vn geste libre dans vne Chaire, ou dans vn Barreau. VII. La
bel
vsage de la Comedie. Toute nôtre jeune Nobless
r c’est de ceux là dont il s’agit à present) on void éclater les plus
beaux
traits de l’Histoire, qu’on y void combatre la gl
me puni, la vertu recompensée, & les grandes actions en leur plus
beau
iour ; qui n’auoûra qu’on ne peut enuoyer nos jeu
la guerre à vne meilleure Ecole que celle-là, & qu’en voyant ces
beaux
exemples de valeur & de zele pour son Prince,
du Poëte & que la voix de l’Acteur. Ceux cy nous touchent par le
beau
tour du vers, & la grace qu’ils luy donnent d
en chantant. Est-ce qu’vn couplet amoureux secondé des charmes d’vne
belle
voix penetre moins auant dans les cœurs de l’Asse
n’a sceu remarquer vn seul trait d’erudition coulé à propos. Comme la
belle
Comedie qui donne agreablement sur le vice &
fâcheux Critiques ne sçauroit détruire les Eloges qui sont deus à la
belle
Comedie. Toutes les Comparaisons ne plaisent pas,
puyer ses áuantages Ie diray seulement pour conclusion, que c’est vne
belle
Ecole & vn noble amusement pour ceux qui la s
ue mille gens m’ont áuoüé que le Theâtre leur a apris vne infinité de
belles
choses qui ont serui à polir leur esprit & à
pas fort à cet article. Mais enfin nous leur sommes redeuables de la
belle
inuention des machines, & de ces vols hardis
es Maisons du Royaume, plein d’esprit & de generosité fit seul la
belle
depence pour en regaler dans son Château toute la
is, & toute les Nations Etrangeres qui y abordent. Mais enfin ces
beaux
spectacles ne sont que pour les yeux & pour l
rs machines & de leur musique, nous le sommes aux autres de leurs
belles
inuentions Poëtiques, nos plus agreables Comedies
es Anglois sont tres bons Comediens pour leur nation, ils ont de fort
beaux
Theâtres, & des habits magnifiques ; mais ny
ois de l’embarras. Estant à Londres il y a six ans, j’y vis deux fort
belles
Troupes des Comediens, l’vne du Roy, & l’autr
s vn recit. Il ne se peut souhaitter d’hommes mieux faits, ny de plus
belles
femmes ; que i’en vids dans ces deux Troupes, &am
ec peu d’art par des gens qui ne frequentent jamais ny la Cour, ny le
beau
monde, & qui la plus part de méme que les Ang
ne rose sans se piquer, on peut voir la Comedie sans risque, & le
beau
fruit qu’on en tire n’est mal sain que pour ces p
tomberoit auec tous ses ornemens & ses pompeuses machines, si de
beaux
vers & d’agreables intrigues ne chatoüilloien
ions ; & s’il est conuaincu en sa conscience qu’il y en a de plus
belles
, il ne prend pas plaisir à les entendre loüer ; p
trouue vne grande diuersité dans leurs genies. L’vn excelle dans vne
belle
& juste disposition du sujet, à bien soûtenir
roine auec vne delicatesse qui emeut les sens, & il donne le méme
beau
tour aux soupçons, aux depits, aux craintes, aux
egayer leur Muse quand il leur plaîst, & que nous en ayons veu de
beaux
Poëmes Comiques ; depuis que plusieurs autres s’e
Comme dans tous les ouurages en prose ou en vers le bon sens & la
belle
expression doiuent soûtenir les matieres que l’on
formeroient le dessein. Il falloit vne langue & si noble & si
belle
Pour rendre d’vn Grand Roy la memoire immortelle,
rtent tous les jours, au rang desquelles il nous faut mettre nos plus
beaux
ouurages de Theâtre. C’est cette beauté & cet
s auantages que Mithridate auoit auec vingt-deux. On peut dire que ce
bel
Estat Academique à trouué en quelque maniere le s
piece est leüe, ils en jugent mieux, ils examinent si l’intrigue est
belle
& bien suiuie, & le denoûment heureux ; c
us celebres qui les recitent admirablement, & qui leur donnent le
beau
ton, comme ils leur ont donné le beau tour. Mais
ment, & qui leur donnent le beau ton, comme ils leur ont donné le
beau
tour. Mais il y en a d’autres qui ont le recit pi
eüssi ; & ce n’est aussi qu’à ceux de cette volée que se font ces
belles
conditions du contant ou des deux parts. Quand la
Altet honores. DE Mr. CORNEILLE LE IEVNE. A produit vingt-quatre
belles
Pieces de Theâtre, qui se trouuent chez le méme d
Les Charmes de Felicie. DE Mr. DE SALBRET. L’Enfer diuertissant. La
belle
Egyptienne. Andromaque piece de Machines. AVTHE
ureux. Le Bigame. DE Mr. DE BOISROBERT. Les Apparences trompeuses. La
Belle
Inuisible. La Belle Plaideuse. L’Inconnu. Alphed
Mr. DE BOISROBERT. Les Apparences trompeuses. La Belle Inuisible. La
Belle
Plaideuse. L’Inconnu. Alphedre. Periandre. La Fol
gambis. Il est de l’art du Poëte de ne produire des meres que dans vn
bel
âge, & de ne leur pas donner des fils qui pui
e entiere d’vne representation, choisissant pour ce jour là leur plus
belle
piece pour attirer plus de monde. 7. L’educati
ordre en toutes choses estoit obserué, les garçons instruits dans les
belles
connoissances, les filles occupées au trauail, la
de qui, & en public, & en particulier ils se vont former à vn
beau
ton de voix & à vn beau geste, aides necessai
p; en particulier ils se vont former à vn beau ton de voix & à vn
beau
geste, aides necessaires au Predicateur pour touc
trop de frequentation n’attire le mépris ou la debauche. 12. Leurs
belles
Coutûmes. Entre les traits de leur Politique,
nes d’Hercule, où ils bornent leurs courses & leur fortune. Cette
belle
condition ne se peut trouuer entre eux, parce que
cette inconstance, soit dans le peu de moyen qu’elles ont d’auoir de
beaux
Theâtres & des lieux commodes pour les dresse
y voir comme ce Corps est vne maniere de Republique, & de la plus
belle
espece ; quelle est la fin de son gouuernement, &
mp; les respects qu’ils leur rendent qu’ils áprennent à se former aux
belles
mœurs, & à l’habitude des grandes actions qu’
e nomment camarades. Il est vray que leur Gouuernement est de la plus
belle
espece, qu’il s’en faut peu qu’il ne soit entiere
ure honorablement, & font ceder leurs áuantages particuliers à la
belle
passion qui les domine, & à leur vnique but,
amp; comme ils auoient l’air noble & toutes les inclinations tres
belles
, comme ils estoient polis, genereux & d’agrea
ent qu’vn magnifique succez. De plus elle est en possession d’vn tres
beau
lieu, & d’vn Theâtre large & profond pour
’vn Theâtre large & profond pour les plus grandes machines. Cette
belle
Troupe qui s’est heureusement rassemblée du fameu
u lieu pouuoit donner au Bourgeois, sur tout en hyuer, & auant le
bel
ordre qu’on a áporté pour tenir les rües bien écl
e Palais Royal commença donc de faire grand bruit, & d’attirer le
beau
monde, quand Moliere en suite de son Etourdi, de
Posterité luy sera redeuable auec nous du secret qu’il a trouué de la
belle
Comedie, dans laquelle chacun tombe d’acord qu’il
sur ce que j’en dis. Car enfin Moliere ne composoit pas seulement de
beaux
ouurages, il s’áquiroit aussi de son rôle admirab
ropos, des plus habiles de l’vne & de l’autre, pour en former vne
belle
Troupe. Ce Grand Ministre d’Estat chargé du poids
oir au dessus de la porte de son Hostel. Cette Troupe est asseurement
belle
, forte & acomplie, on void toûjours chez elle
s aux Viuans. 43. Grande ambition entre les Comediens. Cet deux
belles
Troupes de Comediens qui resident à Paris, &
nt pour commune barriere vn Isthme fameux, gouuernées par des loix si
belles
, mais poussées l’vne contre l’autre d’vne extreme
les Ducs de Brunsvvic & Lunebourg. Le Duc de Sauoye en a vne fort
belle
, & qui a esté son suiuie dans nos Prouinces.
diray seulement que Son Altesse Royale a le goust fin pour toutes les
belles
productions, qu’elle en sçait admirablement juger
François, elle prend plaisir de s’entretenir souuent auec vn des plus
beaux
Genies de France, qu’elle tient depuis long-temps
ou, pour mieux dire, le Parnasse entier, luy est aussi redeuable des
beaux
ouurages qu’il a faits pour le Prince qu’il a l’h
Theâtres de Paris, & chacun des deux Hostels en est pourueu d’vn
beau
nombre, dont les gages montent à plus de cinq mil
commission. Ces places sont ornées de petits lustres, de quantité de
beaux
vases & de verres de crystal. On y tiẽt l’Est
eux, & de quelque costé que lon se tourne, Paris ne fut iamais si
beau
, ny si pompeux qu’il l’est aujourd’huy. Ces Distr
icy comme hors d’œuures, & mon ouurage sembloit me demander cette
belle
conclusion. I’auoüe, Monsieur, que ie pouuois ajo
sentiment de l’esprit Attique, & qui sçauent ce que c’est que le
beau
Grec, il reconnoissoit que c’est de ce seul Poëte
mais aussi par vn soin particulier qu’il a pris de faire cultiuer les
belles
lettres en France, & de donner de l’emulation
lustres que l’on a souuent écoutez auec plaisir. Vous ájoutez que les
belles
modes deuroient toûjours durer, & que le Come
er, & que le Comedien qui annonce ne fait plus aujourd’huy de ces
beaux
discours aux Auditeurs, parce que cela luy coûter
la fecondité de leur esprit, & j’ay parlé au troisiéme Liure des
belles
qualitez de ces deux Illustres. Hauteroche a succ
’à la fin par sa bonne conduite & par sa brauoure, ayant donné de
belles
marques de l’vne & de l’autre dans des temps
les seconds succez, & se doivent piquer de tous les avantages du
bel
art & de la galanterie. Ainsi non-seulement l
rincipalles pour reussir au Bal, la propreté ou l’agencemẽt, & la
belle
Dance. Pour les premiers ; nos Amants & nos B
cemẽt, & la belle Dance. Pour les premiers ; nos Amants & nos
Belles
en sçavent plus qu’on n’en peut écrire : Pour le
ja parlé sur le propos des Dances, je n’adjoûteray que ce mot, que la
belle
Dance est une certaine finesse dans le mouvement,
peut ny exprimer ny enseigner par les paroles. Il faut les yeux, les
beaux
exemples & de bons Maistres ; & quelquefo
res. L’ordre en est plus de nostre competence. Le Bal me paroist plus
beau
dans un Parterre que sur un Theatre, & puis q
rivage, un Aigle ayant vu ses souliers mignons se prit pour eux d’une
belle
passion, fondit sur eux, & en enleva un avec
l’Aigle du haut des nues laisse tomber avec une adresse incroyable le
beau
soulier précisément sur les genoux du sage. L’aud
toit très-propre : depuis le cou jusqu’aux reins on pouvoit former un
bel
écusson. Le manteau étoit admirable, on étoit aff
toit en support les coins des bas, & le gras de la jambe avoit un
bel
écusson relevé en bosse. Il étoit essentiel d’avo
e avoit un bel écusson relevé en bosse. Il étoit essentiel d’avoir un
beau
molet réel ou postiche. La jarretîere, comme dans
ment & avec quelque peu de rouge, faisant par leurs reflexions un
beau
fard. La matiere ordinaire de nos souliers est du
l me semble voir l’oiseau mouche, ces mouches brillantes qui dans une
belle
nuit remplissent l’air de feux voltigeans. Le raf
es bijoux, les boites, les petits outils en sont ornés. C’est le plus
beau
diamant des bracelets, des coliers, des pendans d
au diamant des bracelets, des coliers, des pendans d’oreille, le plus
beau
cadran d’une montre, la plus piquante figure d’un
Terpsicore, que les Danseurs étalent avec tant de grace sur la scene,
beaux
rubans, tissus admirables, broderie superbe, bouc
grands Seigneurs se font gloire d’être décorés. Voici l’origine de ce
bel
ordre plus galant que dévot. La Comtesse de Salis
re fut mal attachée, soit que l’agitation de la danse la détachat, ce
beau
ruban tomba. Le Roi, qui admiroit tous les pas de
andale, & ils ont imaginé des histoires pour l’illustrer. Ils ont
beau
faire. A quel objes pieux se rapporte la jarretie
dicace de son théatre. C’étoit leur véritable place. Elles étoient si
belles
, si riches, qu’elles ressembloient à un bandeau r
it du corps tu portes le bandeau royal ? Pompée quitta aussi-tôt ces
belles
jarretieres. Parmi les ménaces des plus rigoureux
ntiques, il y dit avec une sorte d’admiration, que vos démarches sont
belles
avec votre chaussure, fille du Prince ! Tout me r
mentis ! Le Prophête tient le même langage aux Apotres ; qu’ils sont
beaux
les pieds de ceux qui annoncent l’Evangile de la
rodigue, ce fut une chaussure, dont l’Evangile fait mention, avec une
belle
robe, & une bague à son doigt : Calceamenta
anites, les Officiers de l’armée d’Israël trouverent dans le butin de
belles
jarretieres ; les Officiers François les auroient
des Dulcinées à ses yeux, ne dit-il pas de la Reine de Navarre : Son
beau
visage ressembloit au Ciel dans sa plus grande se
alem des vêtemens précieux & de fin lin, & en particulier une
belle
chaussure : Vestiti te discoloribus, indui te su
es fréquentes nouveautés que donnait Racine faisaient un parfaitement
bel
effet sur le Théâtre. Je n’ai rien vu depuis dont
dites qu’un Grand-homme de notre France dont la Vie serait pleine de
belles
Actions, et qu’on ferait parler comme naturelleme
dans une Solitude, à qui elle dit : LA RENOMMÉE. « De quoi dans ces
beaux
lieux s’entretient Melpomène ? Quel Ouvrage nouve
soutienne. » LA RENOMMÉE. « Et quoi ! sous un Héros qui remet les
beaux
Arts Dans un éclat plus grand que du Temps des Cé
de plus fameux : Et j’ai même emprunté chez un Peuple Barbare Un des
beaux
Ornements dont la Scène se pare : Mais quoique Ba
u de plus fameux Modèles ? Trouves-tu chez les Grecs des Actions plus
belles
? Ou plûtôt dans la France un monstrueux Repas A-
D’aller chez leurs voisins emprunter des Héros ? Quoi qu’on fasse de
beau
; la lenteur de l’Histoire Ne promet aux grands N
ont le Ciel fit présent à Corneille ; Et pour lui faire un sort aussi
beau
que le sien Prête lui ton secours, et réponds-lui
r le Théâtre. Quoique la Seine soit plus abondante, et roule une plus
belle
Eau que le Tibre, elle n’a pas tant de grace dans
pre, dit Jéremie, c. 30. & que vous farderiez vos yeux, vous avez
beau
faire vous ne seriez pas moins méprisée de vos am
le fard qui pare, ce sont les bonnes mœurs. Les vertus sont les plus
beaux
diamans : Non fucus arnat sed virtus, probitas e
s retentissent, l’encens fume sur son autel, l’illusion gagne, une si
belle
écorce couvriroit-elle un fruit vereux ? Cette va
r sa patience. Entr’autres choses il lui donna trois filles, les plus
belles
du pays : speciosiores, ou selon un autre texte l
es. Ainsi la premiere sur appelée le jour, pour marquer qu’elle étoit
belle
comme le jour ; la seconde la casse, herbe odorif
itions. Ainsi c’est dire le tein de ma fille est si vif & d’un si
beau
rouge, qu’elle ressemble au pôt au rouge. Madame
s ces pays chauds, d’où vient que l’épouse dit : Je suis noire, mais
belle
; Nigra sum, sed formosa. Ma fille est une belle
Je suis noire, mais belle ; Nigra sum, sed formosa. Ma fille est une
belle
brune, une belle noire ; la Baronne est le pôt au
is belle ; Nigra sum, sed formosa. Ma fille est une belle brune, une
belle
noire ; la Baronne est le pôt au noir : Cornustib
auroit la figure d’une corne, d’une boëte, d’un pôt, ne seroit pas un
beau
visage. Il faut donc le tourner du côté du prix d
on fit : ce pôt de tout ce qu’il y avoit de plus riche & de plus
beau
. Job prétendoit donc par là comparer sa fille à l
rfumeurs. M. Coste dans ses notes ajoute cette reflexion : Montagne a
beau
montrer aux François la foiblesse & le faux d
, & qu’on ne pardonne qu’aux aspirantes ? Un Cavalier vous trouve
belle
, vous rougissez. Ouvrez les yeux, ici les Dames n
us former sur les grands modeles, étudiez les femmes qui ont les plus
belles
aigrettes, & les hommes à talons rouges. Il y
aces, les gens raisonnables sont pour lui. Il garde copie de tous les
beaux
portraits, jamais des femmes enluminées. Il forme
te des têtes dignes des petits cabinets. Très-peu de temps pour être
belle
, Et beaucoup à ne l’être plus. La religion &
qui ne consentit à être trois jours difforme, pour être parfaitement
belle
toute sa vie ? Dieu a mis à ce prix la beauté de
té, de votre impureté, de vos scandales. Très-peu de temps pour être
belle
, Un jamais à ne l’être pas. Mais sans ouvrir le
aque jour la loi d’être laides la moitié de la journée, pour paroître
belles
trois ou quatre heures. Je ne parle pas du temps
frise, que l’on tapisse, que l’on parfume, est-elle quelque chose de
beau
? Telle une statue sous le ciseau, un portrait so
qu’ils ont produit d’années de laideur. Bien peu de temps pour être
belle
, Et beaucoup à ne l’être plus. Madame Staal étoi
ie & la condamnation des femmes du monde. Il n’y a, disoit-il, de
belle
rougeur que celle que la pudeur enfante, & de
disoit-il, de belle rougeur que celle que la pudeur enfante, & de
belle
blancheur que celle que donne la mortification :
pour le Poëte : quand l’Allegorique convient mieux & fait un plus
beau
Jeu, le Poëte y a biẽ plus à travailler, mais il
son succez. Un Gustave pouvoit se passer de la simple peinture de ses
belles
actions ; ses victoires pouvoient remplir plusieu
s assez de matiere pour joüir d’une pleine gloire sans le secours des
beaux
Esprits. Les Heroïnes qui pour l’ordinaire n’ont
des & durables, pour y conserver contre les temps le souvenir des
belles
actions & du merite des Heros. Mais soit avar
tez dont on pouvoit les orner ; c’étoit une ou plusieurs Escadres des
belles
Dames montées, ou sur Palefrois, ou sur des Chari
lité, j’aurais cru que c’était elle-même. Tout est égal : ces yeux si
beaux
& si doux, ce regard modeste & touchant,
aille dont la proportion est si parfaite, cette gorge provocante, ces
beaux
bras, cette jolie main, ce pied abrégé de toutes
plus honnête, le sentiment se place sous chaque mot qui sort d’une si
belle
bouche ; à tout elle donne un prix inconnu. Mais
elle.… Mademoiselle *** est pourtant généreuse ; elle a l’âme grande,
belle
: c’est elle, qui l’a produite, qui la mène, qui
ne, dont je ne démêle pas trop bien la cause.… Il me semble que cette
belle
Actrice n’est pas à sa place ; l’état de Comédien
-même. Quelle Rivale, à la vérité ! Une épouse jeune, vertueuse &
belle
; une Mère-de-famille, (ô nom respectable !) une
t par leur chant, ces Syrenes trompeuses, Dites l’adieu dernier à ces
belles
poupées, Si bien pour votre mal ou malheur équipé
n régarde leur beauté, l’autre peut les amuser à la campagne, dans la
belle
saison, livres très utiles aux Dames, aux coëffeu
arlant de l’Idille, Art. poët. Ch. 3 : Telle qu’une Bergere aux plus
beaux
jours de fête, De superbes rubis ne pare point sa
mêler à l’or l’éclat des diamans, Cueille en un champ voisin ses plus
beaux
ornemens. Les bergeres ne se fardent pas, le far
ue le sieur du Boisson, coëffeur des Dames, continue de fabriquer son
beau
rouge, renommé pour la facilité qu’il a de s’éten
r vous , le Sauveur le compare à des sépulchres blanchis, qui ont une
belle
apparence, mais qui ne renferment que la pourritu
enferment que la pourriture, & des ossements des morts. Vous avez
beau
plâtrer & recrépir votre visage, vous êtes tr
st pas heureux. Les Poëtes & les Romans dans leur fade jargon ont
beau
répeter jusqu’à la satiété, que leur visage est p
visage est pétri de lys & de roses, qu’il efface l’éclat des plus
belles
fleurs, qu’il fait rougir de honte la rose, &
é, & les actrices de l’opera les mieux enluminées n’ont pas de si
belles
couleurs. Je ne puis comprendre comment des Rélig
jours de fête, comme dit Boileau, cueille en un champ voisin les plus
beaux
ornements. Il n’y a point d’actrice qui ne moisso
s, qu’elles n’ont jamais pensé à farder, & qui n’en sont que plus
belles
, quoiqu’infiniment variées, leur disent que le bl
nitere modis. Vous ne vous rendez-pas justice, lui dit-il, vous-êtes
belle
; pourquoi, par des ornemens étrangers, faire sou
aîles des papillons, les coquilles des rivages de la mer, rien n’est
beau
que de sa propre beauté : Littera nativis ornant
suppléer à ce qui lui manque, pour qu’on ne s’en apperçoive pas. Une
belle
femme n’a pas besoin de ces remedes. Les cheveux
n’avoit point artisé ses couleurs, parut & étoit en effet la plus
belle
& la seule belle. Une actrice moins fole, peu
ses couleurs, parut & étoit en effet la plus belle & la seule
belle
. Une actrice moins fole, peut-être que bien d’aut
ncens. L’Impératrice Poppée n’usoit point de fard, étant parfaitement
belle
, elle n’en avoit pas besoin, il auroit plutôt ter
ramasser chaque jour les savonettes dont elles s’étoient servies. Ce
beau
César s’étoit accoutumé, depuis son enfance, à s’
cliers : Cæruleâ indutus rosâ scutislatâ aut galbanâ. Ils auroient
beau
s’autoriser du grand nom d’un Empereur, l’effemin
t que les rendre méprisables comme lui ; ainsi nos petits maîtres ont
beau
citer le grand monde, & même les actrices, qu
fait seule la destinée des Poëmes. I l est plus aisé de faire de
beaux
vers qu’un beau Poëme. Il ne faut que des mots po
stinée des Poëmes. I l est plus aisé de faire de beaux vers qu’un
beau
Poëme. Il ne faut que des mots pour les uns ; mai
s ont avec les nôtres. La draperie nous cache quelques parties de ces
beaux
corps ; mais notre imagination y supplée. Ce que
ci sera parfaitement rendu, si toutes les idées en sont mises dans un
beau
jour. Des traductions litérales ne se font guère
soutient que par la Poësie. C’est connoître bien peu le mérite de ce
beau
Poëme, que de croire qu’il est uniquement dans le
e sagacité, que d’enthousiasme & d’imagination. Nous admirons une
belle
pensée, un sentiment noble, dans une expression s
ire. De ce torrent de flâme, il ne resteroit qu’un amas de cendre. Ce
bel
édifice, renversé comme d’un coup de baguette, au
te pensée commune : Je mourrai dans la maison où je suis né ; il aura
beau
choisir les mots les plus harmonieux, leur donner
ux. Muses, qui dans ce lieu champêtre, Avec soin me fites nourrir ;
Beaux
arbres qui m’avez vu naître, Bientôt vous me verr
suis persuadé que ces vers n’ont rien coûté. C’est ainsi que les plus
beaux
& les plus heureux partent avec le rapidité d
on préfére avec raison une école qui joint le jeu des passions, à un
beau
coloris, à celle dont le mérite est tout entier d
les régles du sublime & de la poësie, parce qu’il avoit l’idée du
beau
, mais il sembloit ne s’occuper que du dernier. To
sentent, & ne sont tels que parce qu’ils le sentent. En lisant un
beau
discours, on essaye ses forces. On se compare à l
ume, on ajoute, on retranche, on fait une harangue. Au spectacle d’un
beau
drame, le sentiment s’éveille, digére pour ainsi
s qui le frappent. Plus d’un Avocat, plus d’un Poëte, en sortant d’un
beau
plaidoyer, ou du théatre, ont été animés au trava
n principes, & manquent de bons ouvrages. C’est que la gloire des
beaux
siécles a inspiré à ceux qui les suivent, le dési
nouveauté sur le Théatre. Antiochus & Séleucus, dans une des plus
belles
scènes de Rodogune, se cédent mutuellement, &
r. Nous comparons la Tragédie à un emplacement propre à construire un
beau
Palais, dont les avenues, embarrassées d’épines &
i elles sont tolérables ; 3. Si l’on peut les ramener au but utile du
beau
Dramatisme comique ou tragique. 1. Un Spectacle o
rès des hochets à quarante ans. Je sais qu’au-delà des monts, on a de
beaux
Opéras, dont on se soucie peu, & qui ne serve
n se soucie peu, & qui ne servent que de carcasse pour monter une
belle
Musique : c’est le chant seul qui attire le Spect
i ne sont pas énervés, abâtardis par le sybarisme. La Musique est une
belle
chose, j’en conviens ; mais nous sommes peu faits
faits pour elle ; & tant mieux : cette grande sensibilité pour de
beaux
airs, marque un Peuple faible & voluptueux. A
oluptueux. Autre chose sera si vous accomodez une Musique mâle sur de
belles
paroles : peut être alors un homme pourrait sans
disposées à tout, hors à être femmes de bien. Si je veux entendre de
beaux
sons vides de sens, supérieurs à la Musique Itali
ennes dansant toutes nues, causaient moins de desirs effrénés, qu’une
belle
Courtisane, demi-vétue, qui ne cache une partie d
genre de Spectacle, plus contraire sans doute au Christianisme que la
belle
Comédie, n’est pas attaqué par les Misomimes avec
la seconde fourmille d’invraisemblances, l’honnêteté qui y règne, la
belle
Musique, le Jeu d’un excellent Acteur, & le c
vogue plus en commerce & plus parfait, que parmy nous : & nos
beaux
Esprits y ont travaillé si heureusement, que nous
oüable secret de plaire. Nous ne manquons ny de grands Maistres ny de
beaux
Esprits, ny de richesses, ny de magnificence : Po
plus loin, ayant parmy nous de si bons Guides, & parmy eux de si
beaux
Exemples ? Ie ne crains pas de dire, qu’en la per
a honoré nostre siecle de tout ce que les honnestes plaisirs & la
belle
curiosité pouvoient attendre de l’Art & de l’
qu’il dure mesme malgré eux contre celuy des honnestes-gens & du
beau
monde, & sans que la raison fortifiée par les
ssi à souhaiter que toutes les Comediennes fussent & jeunes &
belles
, & s’il se pouvoit, toûjours filles, ou du mo
qu’un levain de querelles & d’insolences. Ces lieux consacrez aux
beaux
& honnestes plaisirs, doivent estre sous une
ter, & conclut au prejudice de nostre Nation, la sterilité de ses
beaux
Esprits & la misere de nos Acteurs. Je ne dou
dont bien des gens ont été charmés. CLEARQUE. Je l’ai trouvée fort
belle
, et même je n’ai pas honte de dire que je n’ai pu
tte Tragédie ? CLEARQUE. Quoi ? TIMANTE. Qu’on peut faire de fort
belles
Tragédies sans amour ; je parle de l’amour tendre
lle. Je loue même l’Auteur d’avoir introduit ce personnage qui est si
beau
: prenant la chose de la manière qu’il l’a prise,
as de cela que je veux parler : je dis seulement qu’on peut faire une
belle
Tragédie sans amour ; je ne dis pas que l’Auteur
point voir d’autres. TIMANTE. Si je vous montre qu’on peut faire de
belles
Tragédies sans Amour, il ne sera pas vrai de dire
en trouvaient de plus délicates et de plus relevées : c’était par ces
beaux
endroits que les Tragédies plaisaient alors, et c
t appliqué aux Poètes et à ceux qui travaillaient pour le Théâtre, la
belle
leçon que lui fit un jour Périclès, en parlant de
use en tant de jeunes gens à demi corrompus, principalement quand ces
beaux
sentiments d’Amour sont dans la bouche de personn
moigne Iphigénie pour être caressée de son Père, ne sont pas les plus
beaux
endroits de la Pièce ; et j’ai vu bien des gens q
e et tous les embarras d’Agamemnon, c’est ce qui donne occasion à ces
beaux
Vers qui obligent de se récrier, et à ces tendres
ois pas que l’empressement d’une Amante ait jamais rien produit de si
beau
. Je dis bien plus, excepté quelques Pièces qui so
bien plus, excepté quelques Pièces qui sont toutes d’amour, les plus
belles
Tragédies que nous ayons vu depuis trente ans se
u de vengeance, ou de quelque puissant intérêt. Avons-nous vu de plus
beaux
rôles de femmes que ceux de Cornélie dans Pompée
rétien. Le portrait d’un Héros de cette sorte est pour le moins aussi
beau
que celui d’Alexandre ou de César ; et je suis as
naturels étant combattus par sa Religion pourraient produire de fort
belles
choses. N’avez-vous jamais lu d’Histoire de Marty
e ces Histoires fournissent assez de passions et d’intrigues pour une
belle
Tragédie. Un Roi qui fait mourir son propre fils.
s ; et plaire même aux gens les plus délicats ? CLEARQUE. Vous avez
beau
dire, je ne saurais accoutumer mon imagination à
a-t-il pas une infinité d’Histoires Chrétiennes qui n’offrent que de
beaux
noms ? Ne nous laissons point gouverner par une i
rveilleuses ; la plus simple aventure peut servir de fonds à une fort
belle
Tragédie, pourvu qu’elle soit traitée avec art. E
vîmes l’an passé ensemble, dont les sentiments et les vers sont fort
beaux
. Je ne doute pas que cette Pièce n’eût eu un succ
e deux cents Vers de suite à un même personnage, pourvu qu’il dise de
belles
Sentences touchant la conduite des mœurs. Vous sa
dit, de faire paraître une nouvelle Iphigénie, incomparablement plus
belle
que celle que nous avons vueao ; ces Auteurs, dis
énie à Aulis, v. 830 (Euripide, VII.2, éd. François Jouan, Paris, Les
Belles
Lettres, 2002). d. [NDE] Plutarque, Vie de Péric
, II, éd. Louis Méridier revue et corrigée par François Jouan, Paris,
Belles
Lettres, 1997). as. [NDE] Voir, par exemple, Cor
armées, fit des campagnes brillantes contre le Turc, & laissa un
beau
nom après lui. Son oncle au contraire, inconstant
es à la Cour de son mari Pluton. Les Romanciers devoient dire que ses
beaux
yeux étoient des astres qui formoient le plus bea
ient dire que ses beaux yeux étoient des astres qui formoient le plus
beaux
jours à minuit, & rappeloit le début d’une tr
nsporte voyant sa maîtresse, s’écria : Soleil ! vis-tu jamais une si
belle
nuit ? La passion du Duc pour les spectacles ét
age. Il ajouta même l’insulte. Mademoiselle de Montpensier étoit très
belle
, elle avoit été peinte à l’âge de seize ans avec
es. La Princesse étoit mariée, sous les yeux de son mari & de son
beau
pere, Italiens, qui ne sont pas traitables sur la
’avoit ni orgueil, ni vanité, & elle aimoit au souverain degré la
belle
gloire. Cette belle gloire, au reste, cousistoit
i vanité, & elle aimoit au souverain degré la belle gloire. Cette
belle
gloire, au reste, cousistoit à bien danser dans u
ommerce avec lui. Le Confident devint infidele, & fut épris d’une
belle
passion pour la Napolitaine qu’il retrouva à Madr
t beaucoup aimer le théatre & toute sorte de spectacles. Ces duex
belles
qualités sont inséparables. Il faisoit plus, il j
ant, & quelque temps après le reconnut pour son fils naturel. Ses
belles
actions ont fait oublier sa naissance. Il retabli
à S. Jean de Luz, l’engagea à le suivre à Madrid pour l’aider dans ce
bel
exploit, & que lui-même qui avoit eu des intr
l y regne une monotonie ennuyeuse ; chacune de ces femmes est la plus
belle
personne du monde, de chacune il est plus amoureu
nt les plus honteuses conquêtes ; qu’il y fut pris par une femme très
belle
& très parée qu’il vit dans les loges, &
jour , dit-il, entendant la Messe, une fille de dix ans, une des plus
belles
creatures de la ville, vint à moi en rougissant,
l’Eglise, & lui faire des présens devant tout le monde, cette si
belle
créature avoit su cacher son jeu, on n’eût pas ét
rent la franche & agréable gayété qui y regnoit. La mémoire de ce
beau
jour se conservera longtems dans Toulouse, &
affermé la salle de spectacle, voulurent partager la gloire de cette
belle
fête ; il s’imaginerent que c’étoit un acte de ch
. Le jour de Saint Jean, qui est son Patron, il s’est signalé par une
belle
fête, & un grand feu, qui se confondit avec c
la campagne dans la cour, & aux environs, pour voir tirer un fort
beau
feu d’artifice, dont ces bonnes gens n’avoient au
; si ce n’est dans Pourseaugnac ; le Temple de la Guerre, termine ces
belles
allégories en sucre. Mars y est assis sur un fais
isant savamment un élégant cabriolet, &c. Sur-tout à Nîmes où les
belles
Arénes qu’on voit encore, sont un monument du goû
mmages de rasades, à l’honneur des fils de Tatone. Après le soupé, un
beau
feu d’artifice, suivi d’un bal paré, où se réunir
fatigues accablantes du Palais, & de prononcer les Arrêts que ces
belles
bouches ont dictés ? Mr. Turpin, Histoire de Siam
ne petite histoire singuliere. Ce fut d’abord la plus grande, la plus
belle
salle du Château. François I. l’avoit bâtie, &
que chéminée, où au milieu de plusieurs colomnes, des statues du plus
beau
marbre blanc, des vases de bronze, des bas relief
Sculpteurs, & des sommes immenses. On l’appelloit la salle de la
belle
chéminee. Ce chef d’œuvre meritoit bien d’être c
0 ans songé à bâtir un théatre, encore moins à le placer dans le plus
bel
endroit de la maison. Si quelquefois on représent
; mais on n’imaginoit pas d’en construire un à demeure, comme le plus
bel
ornement d’une maison Royale. On commença d’y fai
nt offert à Thalie de pareils sacrifices, de ce qu’il y avoit de plus
beau
dans leurs appartements. Aujourd’hui on prend d’a
quand on en bâtit une, elle est infiniment moins grande, & moins
belle
; cela est dans l’ordre. Qui prie Dieu dans le mo
je me retire, Et laisse mes Badauds qui se pâmaient de rire. Du plus
beau
lieu du monde, aimables Citoyens, Vous verra-t-on
cheur du matin ajoute à ses appâts ; La Nature sourit en la voyant si
belle
, Et Zéphire la prend pour une fleur nouvelle ; Ma
De même que l’insecte une fois papillon, Ne jouit qu’un instant de sa
belle
saison, En un jour élevée, en un moment déchue,
al l’art de plaire, Le cœur conseille mieux dans l’amoureux mystère ;
Belles
qui m’écoutez, quand vous saurez aimer, Mon fils
entendrai Darnoncourt pénitent Sybarite, Regrettant les erreurs de sa
belle
saison, Peindre l’art de jouir en prêchant la Rai
Musique, Un sceptre de cristal en ses débiles mains, L’Amour dans ces
beaux
lieux gouverne les humains ; Respirant sous ces l
vive, et Salé moins brillante ; Ne pense pas, Lany, que dans les plus
beaux
jours, Ton air trop sérieux éloigne les amours ;
os, Amathonte, ou Cythère ; Couppée, ac quand un regard lancé de tes
beaux
yeux, A donné le signal d’un combat amoureux ; So
s cherchez la cause des Cieux. Les effets, la course admirable De ce
bel
Astre infatigable, Désireux de revoir un jour Ath
donne une atteinte Aux immortels pour l’irriter. Je dis que c’est la
belle
Astrée Qui visite notre contrée, Laissant le ciel
de gentillesses Qu’on a vu briller de sagesses Aux feux divins de ton
bel
œil. Grand Prince qui sais toute chose, Si quelq
’y récrée, Le ton de ta voix ensucrée Met les Sirènes dans les Airs.
Belle
et rare fleur de science, Qui jeune est chenu de
ent du bal ou de la comédie est très-mal disposé à la dévotion ; on a
beau
dire qu’on a rendu le théatre chaste, qu’on n’y e
de dire que la sagesse n’est faite que pour les vieillards, & le
bel
âge pour les plaisirs ; ceux qui ont des inclinat
pour mettre l’or & montrer & porter tout ce qu’elles ont de
beau
& de brave, comme si c’étoient des Merciers q
t qu’à assurer l’infidélité de son amant ; savez-vous que ce sont ces
belles
représentations là qui produisent le peu de respe
rnées amusantes de Madame de Gomez sont assez bien écrites, il y a de
beaux
sentimens, des traits d’histoire intéressans ; qu
bien plus ancienne que lui, & généralement reçue, il l’a mise en
beaux
vers latins ; il n’est coupable que de l’avoir re
ans que la grossiéreté des sens y eut aucune part. Cette idée est une
belle
chimère que les femmes ont intérêt d’accréditer p
leur passion d’un voile, & faire croiré qu’aussi respectables que
belles
, elles sont de ces Venus admirables, qui renfermé
e cette prétendue lettre : Je suis surpris, Ovide, qu’un esprit aussi
beau
que le vôtre nous fasse des Dieux plus vicieux qu
nnoître aux hommes une union plus parfaite, qu’elle assembla les plus
belles
femmes, & que connoissant son sexe moins diff
sans que le cœur y prit aucune part ; que cette partie étant la plus
belle
& la plus noble, devoit conduire toutes les a
comme la mère aussi bien que des grâces, ayant été aidée par les plus
belles
femmes, cet engagement fut trouvé si beau qu’on e
nt été aidée par les plus belles femmes, cet engagement fut trouvé si
beau
qu’on en fit un Dieu, & de sa mère une Déesse
st une gaze pour en cacher l’horreur & émousser les remords. On a
beau
faire, le délire est un mauvais apologiste devant
urs maîtresses, ils lanceront des traits contre l’Église, & leurs
belles
aussi dévotes qu’eux les payeront de leurs faveur
es interlocuteurs ont sans cesse à la bouche les épithètes triviales,
belle
, charmante, aimable, &c. sur-tout l’adoration
osa ce sonet où il semble d’abord se justifier, parce que c’étoit les
beaux
jours de Corneille, qui bien plus décent que ses
entiers obscurs de la vérité ; dissiper les nuages qui renferment les
belles
découvertes dans un cahos impénétrable ; déchirer
onde intelligence. Les Artistes célébres ne lui doivent pas moins. Le
beau
à des régles générales ; mais je ne sçais par que
eraineté qu’on reconnoit l’intelligence propre aux Sciences & aux
beaux
Arts. Inutilement la chercheroit-on dans des suje
posant, le transporte dans toutes les situations, lui indique le plus
beau
jeu qui ait pu naître de tous ses refforts. La pr
dans une Tragédie appartient à l’Auteur. Les grandes situations, les
beaux
mouvemens, les coups de théâtre, ne passent pour
u moins quand on se contente de copier les imitateurs immédiats de la
belle
nature : Qu’on suppose pour un moment que le tems
de l’attention pour entrer dans leurs idées & les mettre dans un
beau
jour ; comme l’Eleve n’a besoin que de voir les T
nt en secret de piège à l’innocence. De plus grands intérêts, de plus
beaux
sentiments N’excitent dans l’esprit que d’heureux
r la sagesse ; Nul mélange honteux de force et de faiblesse. Si de la
belle
Esther un Prince est enchanté, C’est sa vertu qu’
Acteurs, Des plus hautes vertus nouveaux Prédicateurs ! Des poèmes si
beaux
, chaque fois qu’on les joue, Exercent sur nos cœu
et la musique. Faut-il que pour la fable il se soit consumé, Tout ce
beau
feu d’esprit parmi nous allumé ! Mensonges séduct
teurs, pompeuses bagatelles, Méritiez-vous d’user nos plumes les plus
belles
! Fallait-il, pour chanter l’amour, et ses erreur
r ; ils ne sont ni comédiens ni Voltairistes. Il falut se borner à de
belles
affiches, qui publierent à tous les carrefours, q
handelles, le grave conseil en robe, tous les acteurs dans leurs plus
beaux
habits, & leurs plus riches parures ; la plus
doce féminin est plus du goût du chaste Héros de la piece ; ce fut la
belle
, la jeune, la savante, la dévote, l’incomparable
que celui pour qui se faisoit la fête, pour entendre réciter avec le
bel
organe, & cette déclamation harmonieuse &
ne divin, Tendre Venus, sage Uranie, Qu’il n’implora jamais en vain :
Beaux
Arts dont il fut idolâtre, Dieux du licée & d
. Du même, à l’Auteur de l’Ode. On m’a instruit, mon cher ami, du
beau
tour que vous m’avez joué, il m’est impossible de
amp; de celle de Mlle. Clairon, une telle marque d’amitié est la plus
belle
réponse qu’on puisse faire aux cris de la canaill
tables gens de lettres. Je vous rémercie donc pour moi, & pour la
belle
littérature, que vous daignez honorer en moi.
ur célébrer certaine Orgie, Dont je suis encor tout confus ; Les plus
beaux
moments de ma vie, Sont donc ceux que je n’ai pas
tresse : Apollon ne dira jamais, je chantois, Voltaire écrivoit. On a
beau
emboucher la trompette, & entasser des mots q
lire de l’avancer ! Quel délire de le publier ! Il n’a pas vu de plus
beaux
moments de sa vie. On peut ne pas voir les fêtes
prochent du divin Voltaire. Qu’a fait Petrarque ? Des sonnets pour la
belle
Laure, il a décrit ses amours, il devoit donc êtr
mere & Petrarque n’ont-ils pas enrichi les fastes du monde par de
belles
histoires, la pbilosophie par de savantes dissert
omêne & à Thalie un théatre complet, de plus de vingt pieces plus
belles
l’une que l’autre, & un très-beau commentaire
le respect, la coutume mettent à tous momens sous les yeux. L’homme a
beau
faire pour écarter le souvenir de la mort, elle l
p; comiques. Ce ne sont point des fables, mais des vérités. Quel plus
beau
spectacle, dit Tertullien (C. 30), que le dernier
tier, mordant la poussiere aux pieds du Sauveur. Que ce spectacle est
beau
, qu’il est agréable, qu’il est utile ! voir l’obj
néant le ciel & la terre. La scène tragique y va puiser ses plus
beaux
traits. Eh quoi de plus généreux en effet que le
essions, de la douceur, de l’insinuation, du naturel même & de la
belle
simplicité qui font le caractère du langage céles
aler à vos yeux, le monde vous offre le plus admirable. Contemplez ce
bel
astre qui répand la lumiere, & se levant &
e des pluies abondantes, tantôt les dissipant ménage la serénité d’un
beau
jour. Chacune de ces vastes régions a ses habitan
atrum istis operibus poterit comparari. Qu’y a-t-il en effet de plus
beau
que le spectacle de la nature, jusques dans ses m
se peint dans la nature. Le théatre en est-il une ombre légère ? Les
beaux
arts en tirent toutes leurs beautés. La peinture,
lpture, la poësie, ne travaillent que sur la nature, & leurs plus
beaux
morceaux ne sont que les portraits les plus resse
ositus. Cicéron dit aussi : La vertu & la conscience sont le plus
beau
théatre de l’homme : Nullum theatrum virtute &
n ne court, ni ne combat, ni ne dispute le prix à personne. Voilà les
beaux
spectacles de vertu dont on ne sauroit trop s’occ
bêtes cruelles, comme lions, taureaux, ours, et autres, lis une fort
belle
histoire d’un lion et d’un serviteur nommé Androd
roissements, signe les cours des temps et saisons : qu’il regarde ces
beaux
rangs des astres reluisants, et éclairant d’en ha
nt couvert de nuées, et engendrant les pluies, maintenant se montrant
beau
, clair, et serein : il pourra voir aussi qu’en to
nt les Spectacles des fidèles Chrétiens. Il n’y a théâtre humain tant
beau
et somptueux soit-il, qui puisse être égalé aux œ
pite du haut degré et sommet de sa noblesse. L’écriture sainte est un
beau
spectacle pour le Chrétien.Que le Chrétien fidèle
s animaux : comme il façonne sa machine, et la rend meilleure et plus
belle
: il connaîtra comme le monde se baigne en ses pé
gésir tout étendu, sous les pieds de Jésus-Christ. N’est-ce pas là un
beau
Spectacle, frères ? n’est-il pas plaisant ? n’est
bêtes cruelles, comme lions, taureaux, ours, et autres, lis une fort
belle
histoire d’un lion et d’un serviteur nommé Androd
s spectacles sont propres aux Chrétiens. Il n’y a théâtre humain tant
beau
et somptueux soit-il, qui puisse être égalé aux œ
l, qui puisse être égalé aux œuvres de Dieu. L’écriture sainte est un
beau
spectacle pour le Chrétien. Exod. 14. 22 Exod. 17
brillante, le coup de théatre le plus surprenant. Que de larmes cette
belle
scène ne fit-elle pas verser aux spectateurs ! Un
tte belle scène ne fit-elle pas verser aux spectateurs ! Une des plus
belles
reconnoissances du Théatre François est, sans con
, ne goûte plus ce qui faisoit leurs délices. Le premier caractère du
beau
considéré par rapport à ses effets sur le cœur hu
s pièces. Elle sert à dénouer la Tragédie de Bajazet. Elle produit un
bel
effet. Mais Racine lui-même n’a pu l’y rendre néc
ne faisoit observer Bajazet, comme Racine le lui fait dire : Ils ont
beau
se cacher. L’amour le plus discret, Laisse par qu
ident de Danaüs vient lui dire que les portes du Palais sont forcées.
Belle
nouvelle pour lui, qui voit depuis une demie heur
leau qui a dabord fait quelque sensation, parce que les apparences du
beau
sont souvent prises pour lui-même. On y voit sans
a gloire du Théatre François, qu’il a d’ailleurs enrichi de plusieurs
belles
inventions. Les oracles se souffrent sur notre sc
a vu que dans la nature toutes les choses qui sont rangées auec un si
bel
ordre y sont toutes nécessaires, mais diversement
a vallée de Misère, et les autres sur le Théâtre, le travail des plus
belles
plumes. Tellement qu’on peut appeller maintenant
a vie civile et commune, ce serait ôter les histoires des livres, les
belles
femmes du monde, la foire Saint-Germain du cours
les animaux, cette objection est inutile ; car le Soleil est-il moins
beau
pour être commun à tout le monde, et les Eaux son
dirait qu’une laide femme en présence des Rois et des Princes serait
belle
, et qu’au sortir de là elle reprendrait sa premiè
dans son âme qui soupçonne le moindre déshonneur parmi une troupe si
belle
, voyant les merveilles de leur Théâtre. Il paraît
s désordres, sinon les insolents qui s’y trouvent, et les ennemis des
belles
actions ? Et pourquoi blâmez-vous les Comédiens d
i grande à présent, et on est tellement ravi des bonnes pensées et de
belles
conceptions de la poésie que chacun se tient dans
jections, et votre argent qu’il ne refusera jamais venant de mains si
belles
et si libérales. FIN a. [NDE] Bertrand Harduin
ut suivi d’un bal, qui dura toute la nuit. Ce qui se trouvoit de plus
beau
dans toutes ces fêtes, c’est que l’Empereur défra
t, & me donna ordre de les escorter. Je me mis à la tête de cette
belle
armée, comme le Grand Seigneur dans son Serrail.
s mille francs de pierreries à la femme d’un Ambassadeur parfaitement
belle
, pleine d’esprit, très-insinuante, qui étoit fort
reflux, comme une fievre qui a ses redoublemens. Les Medécins avoient
beau
défendre de s’y livrer, l’amour l’emportoit sur t
rt infini à l’Electeur. Il négligeoit le service, il perdoit les plus
belles
occasions, il faisoit les plus folles dépenses, i
son alliée. Il fit à Munich une seconde maîtresse. L’Allemande, aussi
belle
que l’Actrice Françoise, étoit sans finesse ; mai
me des plus grands Princes. A Paris une riche héritiere, parfaitement
belle
, & d’une illustre naissance, avoit été elevée
ant la nuit, & la fille, avec qui tout étoit concerté, malgré les
beaux
sermons du Pere Bourdaloue, son Confesseur, fut e
y avoit entr’autres une Vivandiere Gasconne qui se faisoit appeler la
belle
Comtesse, & qui donnoit à jouer & à boire
ire dans une tente : c’étoit le rendez-vous des Officiers. Elle étoit
belle
en effet, avoit beaucoup d’esprit & d’enjouem
muser les gens de mer jusqu’à leur retour aux Indes. N’est-ce pas un
bel
amusement ? Le Spinguis est une maison de péniten
au bout du tableau, rassembloit tous ces traits, & en formoit une
belle
femme. On prétendoit en tirer une moralité : les
loit être aimée, témoin occlaire des ravages de la vieillesse, eurent
beau
se jetter à genoux avec lui pour demander grace.
nd mal que d’être de mauvaise vie. Que ne fait-elle pas pour paroître
belle
, & cacher le plus petit défaut ? s’embarrasse
est l’hypocrisie de la vertu perdue. Le Poëte & le Romancier ont
beau
doubler le voile, il est toujours transparent pou
Orléanois, le Poëte de la ville fit une piéce nouvelle, & de fort
beaux
couplets à l’honneur de Madame la Comtesse d’Arto
perdit un jeune homme & une jeune fille qui le regardoient. On a
beau
supprimer les derniers excès de l’aventure, qu’au
t la queue qui avoit fait tomber les graces. La providence a donné ce
bel
ornement a toutes les créatures vivantes, aux poi
de refuser à ceux qui en ont le goût la liberté d’y suppléer par une
belle
queue traînante avec un joli caudataire, ou du mo
à celles du papillon, & leurs habits aux aîles variées de tant de
belles
couleurs, si mieux elles n’aiment lui comparer le
les épis à la serpe du moissonneur qui les coupe. Cet ornement d’une
belle
robe est devenu chez les Dames de haut parage une
e une piéce importante de la parure, & l’art du caudataire un des
beaux
arts, un des arts libéraux, qu’on a grand soin de
porte noblement & avec esprit, sans quoi vous aurez le fouet. Ce
bel
art a une autre branche. Ce sont les queues des c
s bénédictions . La portion élégante du Clergé se pique de suivre ces
beaux
modeles. Elle ne porte qu’à regret la soutane dan
queue. Les Pharisiens qui s’habilloient magnifiquement attachoient de
belles
franges au bas de leurs robes : Magnificant fimb
le détachoit dans la maison, où il eût été incommode. Ce grand &
beau
quarré n’étoit pas toujours de la même étoffe que
;c. sont de vrais titres de noblesse. Quoi de plus gentilhomme qu’une
belle
& longue queue, bien recoquillée qui passe él
& ailleurs, parlant de l’enfleure d’un mauvais Orateur, vous avez
beau
prendre le ton de la déclamation tragique, cherch
e ; on se trompera ; la morale que prêchent les queues traînantes est
belle
& bonne. 1° C’est un signe de respect, de sou
our être plus libre, mais les queues étoient inconnues. L’un des plus
beaux
titres de noblesse, & des plus brillans honne
es monstres, dont parle Horace Art. Poet. C’est d’abord la tête d’une
belle
femme. Nos Dames ne se méconnoîtront point dans c
ux. Oui, Agathon, oui elles vont sans fin au salut ; et vous savez la
belle
dévotion que c’est : Car l’on croit presque aujou
s ou les autres ? Est-il une Église qui ne soit décorée de leurs plus
belles
nippes, quand la mode en est fort passée, ou quan
gieux qui se réjouissent, et toujours à la gloire de Dieu, de voir le
beau
monde à leurs Fêtes, pour l’édification du bon pe
’édification du bon peuple qui s’en retourne admirablement content du
beau
Sermon, du beau Salut, de la belle Messe ! Ne voi
bon peuple qui s’en retourne admirablement content du beau Sermon, du
beau
Salut, de la belle Messe ! Ne voilà-t-il donc pas
n retourne admirablement content du beau Sermon, du beau Salut, de la
belle
Messe ! Ne voilà-t-il donc pas de la dévotion ? B
à celle dont parle un célèbre Espagnol, Louis Vivèsg, homme d’un fort
beau
génie. Il dit que dans une ville d’Espagne extrêm
sse et tout naturellement : ils meurent quand ils ont porté leur plus
beau
fruit. « Un siècle les enfante, un autre les dé
oit à notre reconnaissance. L’Ovide de Saint-Ange est encore un assez
beau
monument. On connaît le Pindare et le Tibulle fra
lt, dans la nuit éternelle. » Mais Œdipe ! mais Adrien ! mais… Tout
beau
! je vous en prie ; ne cumulez pas la conjonction
ne veut rien autre chose. Hélas ! il n’a pas moins perdu la trace du
beau
. Ce qu’il recherche le plus avidement, ce sont de
enfants et des femmes mourants sous le couteau, voilà le To-kalon, le
beau
par excellence3. Accoutumé à avoir la fibre ébran
oir attendu des années… Alors mes jeunes gens perdent le sentiment du
beau
, du parfait. Vous n’en voyez pas un qui ne se cro
jours derniers mon ami Corœbus : les pauvres diables, qui ont soif du
beau
, n’en seront pas toujours privés. Le Bon Goût se
traînés par la violence des passions, & les conseils des valets :
belle
leçon pour se tenir en garde contre tout attachem
mirés de tous les siécles. Le style en est plus noble, les idées plus
belles
, les expressions plus douces, la doctrine plus pu
rreau, ni à la Cour, ni à la chaire, ni à l’armée, ni à la société du
beau
monde. Quintilien, L. 10. C. 1., qui ne finit poi
. Cela doit être, & ce n’est pas beaucoup dire. Il avoit reçu une
belle
éducation ; il avoit toujours eu bonne compagnie,
entraînés par la violence des passions, & le conseil des valets ;
belle
leçon pour se tenir en garde. Si la violence des
es de mauvaise vie, qui sont punies par le mépris. Voilà vraiment une
belle
compagnie à donner à la jeunesse, de belle conver
mépris. Voilà vraiment une belle compagnie à donner à la jeunesse, de
belle
conversation à leur faire traduire & apprendr
se, de belle conversation à leur faire traduire & apprendre ; les
beaux
principes qu’ils débitent, les beaux artifices qu
e traduire & apprendre ; les beaux principes qu’ils débitent, les
beaux
artifices qu’ils enseignent, les beaux moyens qu’
principes qu’ils débitent, les beaux artifices qu’ils enseignent, les
beaux
moyens qu’ils employent pour faire réussir leur i
donnai du goût pour la musique, la danse, la Comédie & l’Opera. (
beau
remede, trop efficace pour étouffer les remords.)
moi, prendre sa dose de bonne humeur pour toute la journée. Voilà la
belle
obligation qu’on a aux actrices & au théâtre.
soit d’un Ambassadeur : Il remplira bien son Ambassade, il a la jambe
belle
, danse joliment. On fait le même éloge de…. Tom.
tre, pour que les bonnes mœurs n’y courent point de risque, mais on a
beau
le condamner, on en sera toujours enchanté. Hist
ise, & pour tout dénouement, il est enfin écrasé de la foudre. Le
beau
spectacle qu’un criminel sur une roue pendant cin
poëme du commencement jusqu’à la fin, la terreur & la pitié. Les
beaux
personnages, le noble employ de premier acteur. U
tout l’art de Voltaire ; pour faire souffrir l’ombre de Ninus dans la
belle
tragédie de Sémiramis. Agamemnon a le défaut de
dialoguées, &c. sont-ils aussi répréhensibles ? Mais Eschile a de
beaux
vers, des pensées sublimes, des scénes brillantes
il est difficile d’imaginer, que ce qui a le lustre & l’éclat du
beau
, soit intérieurement taché de la honte & de l
e de la Poësie, l’enchantement, en un mot attaché universellement aux
beaux
Arts ? Comparés ces effets merveilleux avec ceux
applaudir au pinceau qui les rend. Delà on conçoît facilement que les
beaux
Arts doivent être pour nous une source de plaisir
vec plus de soin. Mais si c’est un plaisir réel dans le Spectacle des
beaux
Arts ; combien n’est-il pas plus puissant au Théâ
triomphe à lui en épargner. Ajoutons que les instruments propres aux
beaux
Arts, n’ont point le ressort, le degré d’activité
a rien qui les rapproche de nous à un certain point. Les touches ont
beau
être vives ; elles ne valent point les situations
éce n’en est pas plus parlante : avec tout cela en effet on n’a qu’un
bel
ouvrage ; & point de tableau. L’Auteur ne fou
bue encore beaucoup à leur applaudissement : n’a-t-on pas vû les plus
belles
choses étouffées au Théâtre pour l’honneur, comme
tre précipités, ces éclats foudroyans sans être affectés, enfin cette
belle
& majestueuse déclamation aussi éloignée du t
dans le cours ordinaire des choses est maussade : il s’agit ici de la
belle
nature, de la nature enfin perfectionnée par le g
é sur cela, que l’applaudissement unanime d’un Public universel. On a
beau
dire que les caractéres son enflés, les héros bou
crimes, & la profession ouverte une indignité ? Depuis quand les
beaux
Arts sont-ils proscrits ? & peut-on sans ridi
re de l’esprit humain, & il n’a point assûrément d’égal parmi les
beaux
Arts. C’est celui qui est le plus dans la nature,
soient le caractére distinctif, & l’expression naturelle de cette
belle
égalité qui constitue l’esprit républicain. Mais
s les uns & les autres ce n’est seulement pas sous la forme d’une
belle
égalité qu’elle prétend régner ; elle a des trait
’amuse pas. Il s’agit ici d’un amusement sublime & délicat, d’une
belle
& commode utilité. Le plaisir que nous offren
utilité. Le plaisir que nous offrent les Spectacles est pris chez les
beaux
Arts. Tout le monde sçait la nature de ceux qui s
, l’imagination, sont les seuls principes appellés aux Spectacles des
beaux
Arts ; & si quelquefois le cœur est de la par
ois le cœur est de la partie, ce n’est que par la force souveraine du
beau
, fait pour enchanter tout ce qui est capable de s
é chez nous qui n’y gagne. L’esprit s’y éclaire, le goût s’épure, les
beaux
Arts se perfectionnent, le cœur même s’enrichit ;
traits plus frappés ; les caractéres plus grands, les principes plus
beaux
, les maximes plus délicates ? J’en atteste la rep
tout y a une intelligence aussi noble que facile, une évidence aussi
belle
que palpable, une expression aussi pitoresque que
amp; la confusion. De-là résulte évidemment un avantage pour tous les
beaux
Arts ; parce que tous ne dépendent que du génie &
e & du goût. Quand l’un a des lumiéres, & l’autre du tact les
beaux
Arts n’ont à se promettre, sous des auspices pare
ller chez-nous ce fonds de sentiment qui s’endort On ne voit point un
beau
modéle sans ambition, des qualités rares sans env
si pertinemment que l’on peut croire qu’il s’y connaît mieux qu’à la
belle
comédie. Après ce beau galimatias qui ne conclut
n peut croire qu’il s’y connaît mieux qu’à la belle comédie. Après ce
beau
galimatias qui ne conclut rien, ce charitable don
ient bien misérables, puisque leurs corps ne pourraient pas loger une
belle
âme. Vous me direz peut-être, Monsieur, que toute
et observateur donne au roi. La matière est trop délicate et tous ses
beaux
raisonnements ne tendent qu’à faire voir que le r
avantage que cet observateur, qui prend avec tant de feu le parti des
belles
. S'il voulait blâmer les inconstants, il fallait
es raisons qu’il avait de ne croire point de Dieu. La matière eût été
belle
, Molière n’aurait point été repris et l’on aurait
t ! L'auteur de cette comédie n’eût eu pour se perdre qu’à suivre ces
beaux
avis. Il a eu bien plus de prudence, et comme la
i n’aient bonne mine. Cette pièce comi-tragique finit presque par ces
belles
remarques, après avoir commencé par la farce et p
serpine qui le donne, qu’il y entre du poison, que cependant les plus
belles
personnes, comme Venus & Psiché, ont la foibl
urs fixée sur des nudités & des crimes, sous des idées de la plus
belle
personne du monde, des Nimphes charmantes de Venu
a Fontaine, le monde étoit dans son enfance, les hommes ignoroient ce
bel
art ; mais l’amour n’est il pas Prophéte, créateu
omme un palais, des acteurs & des actrices, comme des Nimphes, la
belle
eut le plaisir de voir la comédie dans toute sa p
médie, farce, Italiens, foire : tout y est rassemblé. Musique, danse,
beaux
habits, belles décorations, orchestre, ballets an
Italiens, foire : tout y est rassemblé. Musique, danse, beaux habits,
belles
décorations, orchestre, ballets anciens & nou
sur la scene, & qu’on donne pour le remede & le correctif, le
beau
côté de morale du libertinage, venu après coup, q
hommage, & lui protester, comme de raison, qu’elle étoit la plus
belle
, qui fut sous le soleil. On lui apprit tous les s
st perdu, la perte est légere ; il y donne des recettes pour faire un
beau
tard. Plusieurs drogues qu’il nomme sont inconnue
plus fertile, d’un plancher qu’on pave de marbre, & qui est plus
beau
, plus poli. Comparaisons plaisantes avec le visag
-il que le plaisir de se plaire à elles-mêmes, aucune qui ne se croie
belle
, & ne cherisse ses attraits ; ut etiam placu
du libertinage, portent à tous les organes des corps mortels. La plus
belle
personne, si elle est vicieuse, sera bientôt &
d’elle même ; pars minima est ipsa puella sui , & parmi tant de
belles
choses, vous cherchez l’objet de votre amour ; s
a nuance favorite. La blancheur est ici une beauté, c’est ailleurs un
beau
noir, tournez à droite, c’est un rouge vif, à gau
fard moral, le masque de l’hypocrisie ne trahit pas moins ; vous avez
beau
vous composer, le coloris étranger d’une vertu qu
de l’antiquité, qui les a si bien caractérisés. On n’a pas négligé ce
beau
sujet, & c’est une Dame, Madame Xaintonge qui
s Dieux ne respectoit pas leurs propres temples. Neptune corrompit la
belle
Meduse dans le temple, & aux pieds des autels
es ont la figure humaine jusqu’à la ceinture, & même très-belles,
beau
visage, belle gorge, & ensuite c’est un vilai
ure humaine jusqu’à la ceinture, & même très-belles, beau visage,
belle
gorge, & ensuite c’est un vilain serpent qui
ent. Les Thebains fonderent un Temple à Venus Lamie, pour honorer ses
belles
qualités dans la Déesse ; ils le fonderoient aujo
e la même idée, & quoique leur figure soit differente, ce sont de
belles
filles selon Virgile : Virginei volucrum vultus.
du 4. livre de l’Enéide. Les autres sont moins estimés, quoique aussi
beaux
, parce qu’ils flattent moins la passion. Le luxe,
e Reine l’opprobre de l’Egypte, le fleau de l’Empire Romain, comme la
belle
& impudique Helene fur le fleau des Grecs &am
nta ce fleuve dans une batque magnifiquement dorée, enrichie des plus
belles
peintures ; les voiles & les cordages étoient
s parfums, representoient les Nimphes & les Graces, avec les plus
beaux
enfans déguisés en amours. Elle débarque, & A
té de suivre, lui fit tout perdre. La débauche avoit terni toutes ces
belles
qualités, & l’avoit précipité dans les désord
les, diamans, bijoux, pension, &c. Elle se rend celebre par un si
beau
triomphe, elle lui coupe la tête, c’est-à-dire, e
as, les vins exquis rendent sa vie délicieuse, & resserrent de si
beau
nœuds. Ne craignez pas la frugalité de Judith à l
ines, nos travaux, nos combats contre les Juifs, puisqu’ils ont de si
belles
femmes. Mais ce que n’eut point Judith, ce sont l
sa lyre d’or, & toutes les Muses chantent de concert ? Rien de si
beau
que la Hus, personne n’a les graces de la Guimard
u Général, d’Achior, du Grand Prêtre, de Judith, d’Ozias, feroient de
belles
scenes, offriroient des sentimens de toute espece
qu’il n’en eût eu avec le certificat de l’Académie des Sciences : ces
beaux
astres influent bien plus sur les modes que les C
ssentiel à l’art de la toilette, si l’on n’avoit l’art de composer un
beau
fard. Muni des sceaux de l’autorité publique de l
: c’est un vrai miracle. Dubuisson, Perruquier-Coëffeur, fabrique un
beau
rouge superfin qui ne gâte point la peau. C’est u
ur le champ, sans laisser aucune trace ; elle donne à la peau le plus
bel
éclat, que la chaleur n’altere point, & se co
r, ni au soleil, ni au froid, ni au chaud, &c. & devient plus
beau
peu de tems après qu’on l’a appliqué. Il prend de
llents, ne lui avoient pas échappés. Il est plus ordinaire de trouver
beau
ce qui ne l’étoit pas, que médiocre ce qui est be
inaire de trouver beau ce qui ne l’étoit pas, que médiocre ce qui est
beau
. Nous allons nous convaincre, que non-seulement l
mités que pour les génies médiocres. Il est à la vérité une espéce de
beau
, au-de-là de laquelle l’esprit humain s’égare &am
mais envain. L’abeille trouve des fleurs jusques dans les déserts. Le
beau
est un Protée qui semble ne changer de forme que
oblige à main armée de partager avec lui ses trésors. Si l’empire du
beau
n’a de bornes que celles de la nature entiére, co
, si facile à séduire, prend trop souvent le faux merveilleux pour le
beau
. C’est pourtant à son tribunal que l’usage pris d
ant les événemens qui leur étoient glorieux, qu’en se retraçant leurs
belles
actions, qu’en leur renouvellant le tribut de leu
les autres Peuples, qui ont brillé dans les premiers tems, par leurs
belles
inventions, ont eu des Spectacles. Mais le peu de
ue les Grecs eux-mêmes, en composant des corps de règles sur les plus
beaux
ouvrages qui avoient paru chez eux, perdirent cet
ans l’un, un génie toujours créateur anime l’autre. Virgile a fait un
beau
Poéme, l’Iliade en est un grand. Le Latin habille
cent ces traits d’une ressemblance trop marquée. Les Auteurs des plus
belles
idées, n’étant plus depuis longtems, semblent rem
s âges, quand la Grèce parut dans son éclat littéraire. Dans son plus
beau
siècle, sous Auguste, Rome connoissoit à peine la
nt connu l’Epopée, & que cela n’empêcha pas que Virgile ne fît un
beau
Poéme épique. J’en conviens, mais les Grecs avoie
Je suis de l’avis de ceux qui pensent que les bons citoyens dans leur
belles
pièces sérieuses peuvent inspirer, entretenir et
mais de peur de passer pour plagiaire, il évitera de copier les plus
belles
scènes et de se servir des plus beaux vers ; il f
il évitera de copier les plus belles scènes et de se servir des plus
beaux
vers ; il fera peut-être mieux à tout prendre que
, c’est que l’Auteur qui serait capable de perfectionner une des plus
belles
pièces de Molière est capable d’en faire lui-même
anchements et de quelques additions nécessaires pour les rendre aussi
beaux
et plus utiles dans le siècle suivant qu’ils l’ét
igeant ce qu’il y a de défectueux, et en embellissant ce qu’il y a de
beau
. Je conviens que la réputation des bons Auteurs e
ettre en œuvre à l’égard des spectateurs le ressort ou le motif de la
belle
gloire ; car il faut bien que l’homme marche vers
Magistrats vouloient faire ; & tantost elle faisoit paroistre de
beaux
morceaux d’Architecture, de Perspective ou de Paï
’ils ne fussent que de bois, offrirent aux yeux des Spectateurs de si
belles
choses, que l’on se passoit fort aisément de tout
mier fut de Marbre, le second de Verre, & le troisiéme de la plus
belle
dorure. Les plus basses colomnes avoient trente-h
ons si particulieres, & qu’ils nous en ont laissé des Estampes si
belles
, qu’elles ont dequoy satisfaire plus pleinement s
apable de faire ioüer de grandes Machines, & de soûtenir les plus
belles
decorations. Pour voir tout ce que la curiosité p
s. Le plus souvent toutefois le bastiment estoit effectif, & d’un
bel
ordre d’Architecture, Buleng. 3 hic. c.où il avoi
qui moderant ses rayons ne laissoit briller que le jour agreable des
belles
nuits & des Astres subalternes. Les Machines
te parmy eux fort ingenieuses : & il en est des descriptions plus
belles
que croyables. Buleng. hic. c. 16. & 17.Il s’
paroistre leur eruditiõ qu’à developer à nostre ignorance les choses
belles
& cachées. le dis donc que les flustes pareil
s trésors du Ciel. Ne vous enquérez d’Isabelle, Si son âme divine et
belle
Etait de toute éternité : Si elle fut aussi savan
sse les deux Hémisphères, Et revolant sur les neuf Sphères, Apprit le
bel
ordre des Cieux. Les Cercles, les Corps qui agis
t Ciel de merveille, Vint illuminer nos […]l D’une flamme si pure et
belle
Que les Dieux font par Isabelle, Reluire leurs di
andes passions : aussi s’en promet-elle de gros profits. Lett. 94. Un
beau
soir que la N … n’avoit point à danser à l’opéra,
chevêque de Sens ne se soit trouvé Directeur lors de sa réception. Le
beau
chapitre qu’il lui auroit fait dans sa réponse à
sa réponse à son discours de réception ! On se souvient encore de la
belle
morale que le Prélat fit à Marivaux sur ses roman
péra ? Voltaire va vous l’apprendre : C’est un palais magique, où les
beaux
vers, la danse, la musique, l’art plus heureux de
oissi est une aventure mise en vers d’une fille étrangère extrêmement
belle
qui parut quelques jours à Paris & fut courue
(ils ont fait la fortune du gros Panard). Ce n’est pas du côté de la
belle
gloire que l’Auteur paroît avoir envisagé cette a
atiques : Auteurs & Acteurs, la bourse & le plaisir sont leur
belle
gloire. Cette jeune & belle étrangère fut for
la bourse & le plaisir sont leur belle gloire. Cette jeune &
belle
étrangère fut fort heureuse de n’avoir pas été à
ène de théâtre d’une maniere très-expressive & très-distincte. Le
beau
diaman ! On y voit le ballet de la nouvelle École
de mauvaises aux Jesuites, à Saint-Cir, à Racine converti ? Mais on a
beau
faire, la religion y perd toujours, & bien-tô
ît que les individus. Ah ! mais il faut envisager la patrie, c’est un
beau
nom : Ce fanatisme usé des siecles héroïques, S
Cette critique est juste. Le coloris de cette piece est grand &
beau
; mais on y a mis toutes ces choses. Toute la mag
ute la fin de son travail, c’est qu’on soit comme son Héros épris des
belles
personnes, qu’on les serve comme des divinités ;
sir ? Que s’il y a des histoires qui dégénérant de la dignité d’un si
beau
nom, entrent à l’exemple de la comédie dans le de
se transporte par un souvenir agréable dans ses jeunes ans, les plus
beaux
de la vie humaine à ne consulter que les sens, et
théâtres comme une faiblesse. Je le veux : mais il y paraît comme une
belle
, comme une noble faiblesse, comme la faiblesse de
t avoir de plus séduisant ; choix des artistes, dépense pour avoir de
beaux
desseins, frais d’impression, du beau papier (sup
rtistes, dépense pour avoir de beaux desseins, frais d’impression, du
beau
papier (superfin), beau caractere, rien n’a été n
oir de beaux desseins, frais d’impression, du beau papier (superfin),
beau
caractere, rien n’a été negligé, nous avons engag
d’une notice de la vie & des ouvrages de l’auteur. A la tête une
belle
estampe offrira le principal événement ; des vign
à S. Germain passa à la Foire S. Laurent sous le nom de pantomime. La
belle
Provençale le suivit, se fit aussi pantomime, &am
nce voluptueuse. Le Panégyriste de la Favard fait ensuite l’éloge des
belles
qualités de son cœur. Que n’a-t-elle pas ? Elle e
ies, les moutons, comme dans les Romans les chaînes, les flammes, les
beaux
yeux, Deesse, adoration, aux genoux, &c. Rien
fera jamais canoniser son Auteur, ni ses partisans. Il termine un si
beau
sermon, par deux vers d’un vrai Déiste : Dans Ho
maîtresse, ce qui est un autre crime : L’excuse est dans vos yeux.
Belle
apologie de deux vices ! belle leçon, beau modèle
crime : L’excuse est dans vos yeux. Belle apologie de deux vices !
belle
leçon, beau modèle pour la jeunesse ! peut-on lou
xcuse est dans vos yeux. Belle apologie de deux vices ! belle leçon,
beau
modèle pour la jeunesse ! peut-on louer ce préten
e mérite pas. Ce qu’il a fait de bon est trop borné pour valoir un si
beau
nom, tout avili qu’il est par la multitude de ceu
ec & au Latin. C’est un galimathias où il se jette de tous côtés,
Belles
Lettres, Poësie, histoire, jusqu’à faire venir Gr
antiquité, & admirée dans Virgile, parce qu’elle y est décrite en
beaux
vers. Celle de la plûpart des pieces de Théatre,
ore un homme vicieux, sot & méprisable, quand il est couvert d’un
bel
habit, ou trainé dans un riche équipage. Dans les
; les décorations sont des meilleures maîtres. Il n’y a point de plus
belle
salle (du moins de plus grande). On représenta l’
ègle que le goût. Les Décorations de décence sont une imitation de la
belle
nature, comme doit l’être l’action dont elles ret
péra, les a trop négligées dans la partie des Décorations. Le Poête a
beau
vouloir transporter les Spectateurs dans le lieu
e unité de lieu ; règle gênante, qui leur interdit un grand nombre de
beaux
sujets, ou les oblige à les mutiler. Il n’est pas
Chapitre V. Suite des Mêlanges. RIen de plus
beau
que les arbres généalogiques de ceux qui sont jal
s l’esprit des lecteurs n’est qu’un amas de crimes. Ne sont-ce pas de
belles
allégories que celles d’une femmes nue dans toute
es d’une femmes nue dans toutes sortes d’attitudes ? N’est-ce pas une
belle
estampe à donner au public que cette déesse entou
dans un temple de Paphos ne fut jamais souillé du sang de victimes .
Belle
preuve ! Comme si la cruauté étoit nécessaire à l
le ciel de Jupiter, sur la mer de Neptune, sur l’enfer de Pluton. La
belle
excuse ! Comme si Jupiter, Neptune, Pluton n’étoi
on n’étoient pas tous des débauchés La chanson de Campra est donc une
belle
allégorie : Tu peux quand tu veux nous brûler da
apôtres, le don des langues. Il y joint une savante préface & une
belle
épître de consolation à sa veuve, qui est une ora
rgeois, avec sa maîtresse. Tout le monde se moqua de lui & de sa
belle
. Ils se cacherent & s’enfuirent tous deux cou
vent, se moquent de lui, il n’écoute rien, il envoie au plus vîte une
belle
lettre aux comédiens pour leur offrir sa piece, i
, par de petits contes dont chacun porte agréablement sa morale. Il a
beau
faire, c’est la mode, l’habitude est prise, on ré
homme, après l’âge de neuf ou dix ans, s’occupe de Lafontaine ? Il a
beau
être un génie supérieur, un écrivain inimitable,
s hauts faits, avec lesquels il continue de s’entretenir encore. On a
beau
, par une dépense insensée, lui bâtir un palais ma
dans quatre volumes in-folio superbement imprimés & reliés ; on a
beau
, par un nouveau ridicule, ériger quatre ou cinq c
risent les conséquences qu’on veut leur faire tirer d’une chimere. Le
beau
maître qu’un moineau ! les belles leçons que cell
ut leur faire tirer d’une chimere. Le beau maître qu’un moineau ! les
belles
leçons que celles d’un tel oracle ! Tous les jour
prit : pour la morale il n’y pense pas, ce ne sont que des fables. Le
beau
précepteur qu’un corbeau qui mange un fromage ! C
; mais les maîtres & les maitresses en font leur étude, & le
beau
monde en fin ses délices, & les savent mieux
bles. Le théatre, qui est le grand maître des mœurs, y puise ses plus
beaux
drames. On voit peu de fables dans les comédies,
. vers 358, parle d’une femme de son quartier qui avoit éminemment ce
beau
talent. Il faut voir de quels mots elle enrichit
heureuse découverte : il n’y a que le vice qui puisse souscrire à ces
beaux
titres. Dans l’Eloge du Chancelier de l’Hôpital,
lésiastique est si bien payé ? Elle ne marche qu’en carrosse avec une
belle
livrée. Comme Son Excellence a pris les plus gran
lui louer un appartement. On le lui prépara & quoiqu’il fût fort
beau
, cette coureuse, qui chez son pere avoit à peine
is termes, ses plagiats, &c. Ses meilleures pieces & ses plus
beaux
morceaux, aussi-bien que ses farces, ne sont que
il avoue ingénument que cette scène, presque divine, est prise de la
belle
plaideuse, de Boisrobert. Mais, ajoute-t-il pour
d’un trait de flamme, résiste & combat vainement ; rien n’est si
beau
que mon amant, rien n’est si tendre que mon ame.
tendre que mon ame. Fait pour l’amour, jeune & charmant, n’est si
beau
que mon amant. Ces sentimens, ces cantiques ne s
gne dans le tragique, les chef-d’œuvres de Corneille & de Racine (
beaux
noms que l’usage met par-tout) sont tous en vers
Lignon les bords toujours glacés. Peignons l’Amour comme on peint une
belle
, d’un jour aimable éclairons son tableau, vrai, m
able éclairons son tableau, vrai, mais flatté, tel qu’il est, mais en
beau
. Voilà le théatre & toute sa décence. Ecarte
ns une nation polie, ne plairoient à personne. Mais, quoique peint en
beau
, & par conséquent flatté, c’est toujours l’Am
re un flacon, caresse son plumet, content de lui, dit des fadeurs aux
belles
, d’un pied léger fait trois pas de ballet, tourne
es. En effet, il a composé des comédies & des chansons : c’est un
beau
supplément. Ses premiers essais furent des chanso
arens, aussi pédans que le précepteur, ne s’accommodoient point de ce
beau
talent ; ils le destinoient à la robe, & lui
caractérise le bonheur de son regne par ces miseres ? N’est-ce pas un
beau
fleuron à ajouter à sa couronne, qu’une femme de
ode des amours de Bacchus & d’Ariadne, qui tient un acte, par une
belle
entrée triomphante qu’on leur accorde. Au milieu
t, le dévot Azelan répond en acteur d’opéra : Le serment d’aimer une
belle
, est un serment sacré comme on le fait aux dieux.
mp; d’élever l’esprit de la nation, par les grands exemples & les
beaux
modeles qui l’ont illustrée . Il a donc manqué so
lleux objets. Le peintre n’avoit pas, sous un voile imposteur, de la
belle
Pandore enséveli les charmes ; l’innocence étoit
ait tous éprouver le plus délicieusement. Rien à l’égal de toi n’est
beau
dans la nature ; j’admirois le soleil brillant au
(la vie), je renaîtrois par toi. Peut-être le pouvoir qui te créa si
belle
, de mon ame en tes yeux alluma l’étincelle ; pour
; il parle fort au long contre les spectacles, il dit entr’autres ces
belles
paroles, les caractères, les sentiments, les pens
t connoissance avec Socrates, & l’entendit parler de la vertu. Sa
belle
ame qui étoit faite pour la pratiquer, fut si fra
e plus faux & de plus dangereux que la morale qu’on y débite ; la
belle
école des mœurs, qui fait une divinité de l’amour
our la parure ; leur réproche, comme l’Evangile, leurs franges, leurs
beaux
habits, simbrias philacteria ; leur affectation
vu certaines pieces, les Anglois se tuent plus facilement eux-mêmes. (
beau
fruit du théatre !) Il prétend qu’il n’y a point
ées, mieux choisies ; elles s’étalent impunément, & dans les plus
beaux
jours, & se répandent par tout : on va au thé
mment, c’est ainsi que le réformateur veut mortifier sa chair ; on a
beau
dire que le lutheranisme est une chose tragique ;
de Bonne-Espérance, se livre à la joie, après le Te Deum on joua une
belle
comédie, qu’on avoit apprise & exercée depuis
t ingenieux des actrices & des gens riches qui les entretiennent.
Beaux
vers de M. Thomas sur la volupté. Vois ces spect
ions, nos cantiques des chansons prophanes, nos sermons un étalage de
bel
esprt pour gagner les suffrages ? Ne venez-vous à
: Ximenes des Richelieu & des Mazarin. Dom-Quichotte est le plus
beau
des Romans, & tous les autres viennent de la
evalerie Espagnole. Voiture, Balsac, Benserade qui furent l’aurore du
beau
jour du siécle de Louis XIV, étoient plus Espagno
çois ; sur-tout le théatre François doit au théatre Espagnol ses plus
belles
pieces, & tout ce qu’il a de sublime, de nobl
tes. Il parle à l’Auteur, qui entre sur le théatre au milieu de cette
belle
compagnie, pour l’engager à mettre ses Contes sur
est le Calendrier du Théatre (année 1766) qui apprend au public cette
belle
découverte. L’histoire Romaine parle d’un Scaurus
m imiteris aut oderis. Comment le haïroit-on ? il y’est paré des plus
belles
couleurs. Sans l’assaisonnement du vice s’y diver
calomnier pour se venger de leurs rigueurs ! L’Auteur qui propose ce
bel
établissement dont la sagesse de nos pères ne s’é
rle encor naissante, C’est une Syrène touchante, C’est la Minerve des
beaux
arts, C’est l’ornement de la nature, C’est Héhé,
, & qui se croyoit elle-même de la meilleure foi du monde la plus
belle
personne de son siecle. Le fameux Ralaigh écrivit
comme Diane, se promener comme Vénus, semblable à une Nymphe dont les
beaux
cheveux se jouent au gré du vent sur ses joues ve
public ; n’ayant pu l’obtenir, il fit construire un théatre dans une
belle
salle qu’il loua fort cherement, il fit à grands
belle salle qu’il loua fort cherement, il fit à grands frais les plus
belles
décorations & les plus riches habits, paya de
plus dangereux sont ceux où l’amour est représenté comme la vertu des
belles
ames, & les maximes des gens vertueux traitée
ù l’on établit que la raison ni la sagesse ne sont pas faites pour le
bel
âge, où les passions, au lieu d’être peintes d’un
oëffer & de se parer que les personnes du plus haut rang & du
bel
air s’étoient d’abord appropriées. De simples bou
annoncé que plusieurs citoyens de la ville de Toulouse, amateurs des
beaux
arts, ont formé une société d’actionnaires avec p
pectacle ridicule ? Cette Ville est trop éclairée, trop amoureuse des
belles
choses, pour accorder son estime à de pures frivo
Critique, à cet homme insensible aux attraits de la Musique & du
beau
simple. Les provinces ont le même amour pour l’Op
nous est permis d’y placer des Domestiques, qui sont souvent le plus
bel
ornement des Pièces ? Il est vrai que Champagne &
oivent-ils s’exprimer aussi élégament qu’un homme de la Cour ? Il est
beau
de ne point s’ècarter de ce qu’on appelle le Cost
t point une preuve de son peu de mérite. Plutarque a dit que les plus
belles
choses ont leur tems & leur saison. « Le mauv
t l’a seul produit, continue la satire outrée ; s’il est l’enfant des
beaux
Arts & des Lettres brillantes de gloire, pour
de Louis XIV ? Il n’avait garde de se montrer dans un tems où le vrai
Beau
seul avait des admirateurs. Il se cachait alors d
même raison, lorsque nous nous relâchons de notre amour pour le vrai
Beau
, il s’éclipse, & le ridicule que nous lui pré
vous à craindre d’une jeunesse parfumée qui se pique d’avoir la jambe
belle
? « Quid enim resinata juventus, cruraque totius
courageusement affronter le feu, et savamment ranger des légions, ce
beau
guerrier encore baigné des pleurs qu’il vient de
aux adieux de Bérénice, encore tremblant sur la mort de Phèdre ! On a
beau
plâtrer la tragédie, eût-elle sur le visage tout
les rendre voluptueux pour les rendre dociles : « Ut homines rudes et
belle
faciles per voluptate assuescerent. » Il leur fit
et belle faciles per voluptate assuescerent. » Il leur fit prendre de
beaux
habits, faire de grands repas, construire de bell
eur fit prendre de beaux habits, faire de grands repas, construire de
belles
maisons, des bains, des portiques, et les prit pa
rendez-les voluptueux, envoyez dans leur camp des femmes Madianites,
belles
, parées, faciles, séduisantes (des Comédiennes) ;
ue l’initiation à ses mystères, on ne jure que par lui, rien n’est ni
beau
, ni bon, s’il n’en est embelli et assaisonné. Le
la description d’un spectacle énorme, qu’il fait semblant de trouver
beau
, & qui n’est qu’un assemblage de monstres. Il
le Duc d’Orléans, premier Prince du Sang, a bien voulu loger le plus
beau
des spectacles ; les autres Princes feront l’honn
a même proposé des prix accadémiques pour celui qui donneroit le plus
beau
plan ; on n’en fit pas d’avantage pour la constru
n un seul, qui réunit tant de beautés différentes ; ce seroit le plus
beau
théâtre du monde, le plus digne de la Nation. Le
fera corps avec l’Hôtel, s’y simétrisera avec la façade : c’est un si
bel
ornement, il est bien juste de l’y incorporer. Le
r. La forme de la salle intérieure est arrondie, & son plafond un
bel
ovale, rempli par un tableau allégorique représen
t fuir l’ignorance & l’envie. L’avant scéne est décorée de quatre
belles
colomnes, dont les canelures sont à jour ; si gro
librement dans un cercle agréable : on y a ménagé un foyer. C’est une
belle
galerie de soixante pieds de longueur, percées de
n pourtour, avec une cheminée de marbre à chaque bout, est orné d’une
belle
corniche. Des glaces, des sculptures, & de tr
ort pour être ressuscité. On le prend par la main, on l’habille d’une
belle
robe, on le méne au milieu de l’assemblée, &
’elle commence le Moullach, chef du Clergé, élevé sur une chaise plus
belle
que les autres fait l’Oraison funebre, ou plutôt
encore l’époque de la naissance d’Elizabeth, autre comédienne, moins
belle
, mais plus habile que sa mere. On y est parvenu p
e Boulen, pour qui on avoit frappé des medailles, & fait les plus
belles
fêtes, ne jouit pas long temps de ses crimes. A p
ariage peut être prophané. 1.° Par des adulteres sans nombre ; aucune
belle
femme n’étoit en sureté dans son royaume. 2.° Par
oit passablement. Dans un siécle d’ignorance, c’étoit un prodige. Les
belles
lettres, que les Medicis favorisoient en Italie,
le porta un édit sanglant contre les libelles diffamatoires. Elle eut
beau
faire, jamais Princesse ne fut plus décriée &
onner ses audiences publiques dans son jardin, pour faire paroître sa
belle
taille en se promenant, & adoucir les traits
t elle ôtoit cent fois quelqu’un de ses gants, pour faire admirer ses
belles
mains (Anne d’Autriche avoit dit-on la même foibl
isse flotter les cheveux, & qu’elle croyoit les siens extremement
beaux
, quoiqu’ils fussent d’un roux trop ardent. Elle m
s fussent d’un roux trop ardent. Elle me demanda quelle étoit la plus
belle
d’elle ou de Marie Stuart, ma maîtresse. La quest
oit délicate ; il s’en tira en homme d’esprit. Elizabeth est la plus
belle
personne d’Angleterre, Marie la plus belle d’Ecos
it. Elizabeth est la plus belle personne d’Angleterre, Marie la plus
belle
d’Ecosse. Quelle est la plus grande , ajouta-t-el
occupés nuit & jour à lui faire de nouvelles robes, toujours plus
belles
& plus riches. Toutes les estampes font foi d
n Angleterre que la nouvelle religion. Toutes les deux viennent d’une
belle
main, & ont le même esprit. La comédie s’y es
t, pour se venger, dans l’état le plus indecent, mais la peignit fort
belle
. Il exposa son tableau, & prit la fuite. Ses
intre pour le punir. La Reine le vit, & s’y trouvant parfaitement
belle
, quoique dans des attitudes peu avantageuses pour
aits l’un pour l’autre. Rien n’étoit plus accompli. C’étoient le plus
bel
homme & la plus belle fille d’Angleterre. Esp
ien que de spirituel. Les Anges n’ont point de corps. Le second étoit
beau
comme un Ange ; il avoit les graces, l’esprit, le
es à la piece. Les comédiens les plus habiles ne feroient pas de plus
bel
inpromptu. Le Romancier, comédien travesti, écrit
voit envoyé en Flandres son portrait, enrichi de pierreries, avec une
belle
lettre de sa main, qui portoit : Si des raisons
remier Ministre ; & quand il étoit malade, elle lui servoit de sa
belle
main les bouillons & les remedes, & se te
avoit privé sa maison du royaume de Navarre, avoit des mœurs & de
belles
qualités ; Anne de Boulen n’avoit d’autre mérite
cune victime plus précieuse qu’un mauvais Roi. » Les Jésuites ont eu
beau
représenter que del Rio était encore dans le mond
re sur la Mort de César : « J’y ai admiré une prodigieuse quantité de
beaux
vers, que j’appelle Cornéliens. Corneille flatte
souvent ils dérogent. Mais dans les plus minces, comme dans les plus
belles
pièces, ce sont là les éléments du cothurne, les
que devrait faire supprimer le théâtre. La tragédie de Cinna, la plus
belle
peut-être de celles de Corneille, au-dessus de la
-même eussiez vu de quel zèle Cette troupe entreprend une action si
belle
! Au seul nom de César, d’Auguste, d’Empereur,
coupable : Quoi qu’il ait fait ou fasse, il est inviolable. » La
belle
vertu Romaine que celle qu’a inventée Corneille !
tus ? Le théâtre de Corneille est une tête de Gorgone coiffée avec de
beau
linge et des pierres précieuses. En est-elle moin
ère à son Fils, par le sieur de Champfort, où en effet il y a de très
beaux
vers, entre autres celui-ci, où pour montrer les
vers, entre autres celui-ci, où pour montrer les heureux effets d’une
belle
éducation, qui inspire et crée des vertus, on fai
du plus sage des Romains, fallait-il supprimer les Jésuites ? Si ces
belles
maximes dans une épître didactique méritent des c
où Léontine, Gouvernante d’Héraclius, comme Caton de Brutus, vante la
belle
éducation qu’elle lui a donnée en le préparant à
rait lâche, impie, inhumain, comme toi. » Ce ne sont pas les seuls
beaux
vers dont Corneille ait orné la pièce qu’il dit «
soif de ta perte en cette conjoncture Me fait aimer l’auteur d’une
belle
imposture Malgré le nom de père et le titre de
t à sa personne ; mais on doit convenir qu’un spectacle dont les plus
belles
pièces débitent une si détestable morale, est inf
ntretenir l’humanité et la vertu que de la nourrir d’assassinats ? La
belle
poésie est l’imitation des beautés de la nature,
romenade bien agréable ? Les tableaux des fureurs et des forfaits ont
beau
être de la main de Corneille, de Crébillon ou de
e Clergé que parce que le monde les lui inspire ? Voici des traits du
beau
sermon de ce grand Prêtre. C’est d’abord un portr
des Mégères sur la tête desquelles sifflent les serpents. Ce sont de
beaux
vers, il est vrai, des traits éloquents, pathétiq
tateurs des impressions contraires au repos des Etats monarchiques. »
Belle
excuse ! comme si la révolte et le tyrannicide ét
Romain. Mais qu’une telle mort est noble et désirable ! Qu’il est
beau
de périr dans des desseins si grands, De voir c
pièce. La révolte de Rome contre son Roi est la plus juste et la plus
belle
action, la guerre qu’on lui fait, les avantages q
j’ai fait un infidèle : Mademoiselle *** est abandonnée : Florise, la
belle
Florise (c’est moi), a tous les vœux de monsieur
ulement qu’après demain (samedi) je vous dise un mot chez votre amie.
Belle
Florise ! il n’est rien au monde, non, rien, qu’o
, rien, qu’on puisse vous comparer. Je suis avec respect, &c. Un
beau
présent accompagnait ce Billet, qui me fut rendu
es parures si affectées des Dames ; cette pompe, et cet assemblage du
beau
monde, et toutes les autres choses qui s’y trouve
« Car enfin, n’attendez pas de mon affection, Un lâche repentir d’une
belle
action. Je la ferais encor, si j’avais à la faire
d’en faire paraître dans Polyeucte, où nous voyons Pauline faire une
belle
leçon de Coquetterie à de jeunes Damoiselles, en
la tête de ses ouvrages. « Chacun profite à ton Ecole, Tout en est
beau
; tout en est bon, Et ta plus burlesque parole, E
hors respecté, ont eu la permission d’être de vrais scélérats. L’on a
beau
les connaître pour tels qu’ils sont ; ils ne lais
e, et elle s’abandonnant au torrent de sa corruption. Sa conscience à
beau
lui faire alors quelquefois de cuisants reproches
qui me charme en vous, Femmes savantes Acte V. Scene I. Ce sont vos
beaux
attraits, vos yeux perçants et doux, Votre grace,
mettre à toutes ses volontés. Qu’elle veut jouir de quelque nombre de
beaux
jours que lui offre sa jeunesse, prendre les douc
es tombent enfin dans des précipices affreux. N’est-ce pas là donc un
beau
modèle qu’on donne à des femmes ; afin de les ren
de vertu ; ces honnêtes diablesses, Se retranchent toujours sur leurs
belles
promesses. Et pour un petit tort qu’elles ne nous
ais. Car c’est toujours un très dangereux spectacle, que de jeunes et
belles
filles qui paraissent sur le théâtre avec tous le
le seul but du Poëme Dramatique est de plaire au spectateur. Oh ! la
belle
école, s’écrie Cicéron, que la Tragédie & la
les spectateurs, une vertu plus austère, ou produiteront-elles cette
belle
reforme ? Quelques refléxions vont nous l’apprend
capable. Dans ses mains, toutes les expressions font image. Les plus
beaux
tours sont les plus mâles. Quand Corneille &
urs. Nous disons plus, elles sont encore une cause de la décadence du
beau
, dans la Poësie Théatrale. Qu’une expression à qu
l’on pourra donner un double sens, soit la seule propre à rendre une
belle
idée, & fournisse une rime riche. L’Auteur po
on en doit faire cas comme d’un exercice attaché aux Sciences et aux
belles
Lettres, qui est reçu dans le Monde sans contesta
e n’a-t-il point pensé à l’autre Traité, et il a soutenu le parti des
belles
Représentations par exercice d’Esprit, de même qu
imprimés, comme voulant en tirer de la gloire, et l’on trouve de ces
belles
Pièces autant en Vers qu’en Prose. Les Poètes et
ies nous exposent. Celui qui a fait imprimer un gros Livre contre ces
belles
Représentations, a donné plusieurs exemples pris
er le bruit et les plaintes. Il nous faut quelque modération pour ces
beaux
Ouvrages, et les rendre tels que nous les puissio
jeune, a, 315. Idée de ses vertus & de ses grandes qualités, 319.
Belles
leçons sur le caractere & les devoirs du Magi
talens de M. Pascal, a, 514. Licence des Poëtes dramatiques, b, 324.
Beau
(le), Professeur Royal, Secretaire perpétuel de l
oge de Louis Racine, b, 535. Réflexion sur l’Empereur Julien, b, 563
Beau
(le), le cadet. Idée des Tragédies Grecques dans
n, b, 563 Beau (le), le cadet. Idée des Tragédies Grecques dans leur
bel
âge, b, 93. Beaumarchais (Caron de). Difficultés
la). Enthousiasme du seizieme siecle pour les Auteurs Payens, b, 89.
Belle
idée de Julien sur le devoir des Rois, b, 173 Bo
6. Pensée sur les Poëtes licencieux, 136 Peinture de l’Opéra, b, 399.
Belles
leçons données aux gens de Lettres, b, 418 Bois
ar M. l’Abbé Talbert à la sévérité de M. Bossuet sur la Comédie, 158.
Belle
pensée sur les Maisons de Bourbon & d’Autrich
France, 238. Ce qu’il pensoit de la place de Souverain Pontife, 253.
Beau
trait de sa Lettre circulaire aux Evêques, 255. C
ignassent leur zele & leur attachement, a, 488. Sa pensée sur les
belles
sentences échappées à des Payens & aux Incréd
ertains abus, a, 121. Malheurs attachés au mépris de l’Evangile, 306.
Belle
réflexion à l’occasion des scandales de quelques
s, & réflexions à ce sujet, 316. Son opinion sur les Romans, 327.
Belle
pensée sur les influences de la conduite des Rois
e des François à l’occasion de son mariage, b, 168. Hommage rendu aux
belles
qualités de ce jeune Monarque, 171, 341, 557. Que
ité morale de la Poésie, b, 15. Idée qu’il avoit de nos Théatres, 99.
Belle
leçon de cet Académicien aux jeunes Poëtes sur le
) Ses idées sur la nécessité de réformer les Théatres, b, 268 Piété.
Belle
citation de Jean-Baptiste Rousseau, b, 548 Pinea
res, 471 Poésie. Pureté de son origine, & sa dégradation, b, 13.
Belles
pensées de la Mothe-Houdart sur les Poésies licen
les exercices dramatiques des jeunes gens, 493 Quintius Capitolinus.
Belle
pensée de ce Romain, b, 331 R Rabelleau, b, 402
eur effet moral, a, 76. Ce qu’il pensoit de l’Opéra, 83. Que les plus
belles
sentences se corrompent par l’organe des Acteurs,
verve poétique, 266. Le bon esprit caractérisé, 336. Caractere de la
belle
Poésie, b, 485. Foiblesse de l’humanité, 489. Por
a, 133, 469 ; b, 324, 414. Nos jeux de Théatre inférieurs à ceux des
beaux
temps d’Athenes, a, 168. Faux préjugés sur les Th
ée énergique sur la maniere dont on doit supporter l’affliction, 503.
Belles
pensées sur le mystere de la Rédemption, 506 Z
des femmes & avec les femmes fait une partie si essentielle de la
belle
éducation. A dieu donc le bal & les masques ;
t des Grands qu’il attend la réformation ! Mais il espère que quelque
beau
génie conciliera le goût de la nation & les m
une mère vertueuse, a une fille jeune & décente, que le théatre ?
Belle
ressource en effet ! Je crois qu’il va pleurer po
ices est devenue l’écueil de l’innocence, de la sensibilité, des plus
beaux
talens. C’est là au contraire que brillent les ta
ame de Betharran, près de Pau. Il y apprit à lire & à chanter. Sa
belle
voix lui donna des espérances. Il alla à Toulouse
amp; la partie élégante du Clergé sont invités. Jeliotte y déploie sa
belle
voix, & y chante les plus belles scènes de l’
nt invités. Jeliotte y déploie sa belle voix, & y chante les plus
belles
scènes de l’opéra. Tout admire : Pendet arbore ca
ur réforme devoit commencer par supprimer le théatre. Vous diriez, ce
beau
fleuve qui borde une de nos plus riches provinces
voix ; la voix des Comédiens n’est pas viciée, elle est ordinairement
belle
: le vice de la voix n’altère pas la sublimité de
aucoup d’influence sur le goût & la mode à la Cour & dans les
belles
compagnies. Une Actrice auroit grand tort sans do
ent. Les Comédiens à Rome, comme à Paris, étoient fêtés dans les plus
belles
compagnies. Roscius étoit familier avec Cicéron,
e, & a offert de fournir la marchandise à juste prix. Quelle plus
belle
marchandise en effet, & d’un débit plus sûr,
er pour leurs protégés, les considérations personnelles ; les gens du
bel
air, & du bon ton, en France, n’ont pas assez
un suivra son goût sans rompre de lance, pour décider qui est la plus
belle
. On lui fait grace en faveur des talens, car elle
ête avec l’acteur Beaugrand, qui n’est, non plus qu’elle, ni grand ni
beau
, mais qui est fêté par une famille distinguée, à
mp; fort ornée. Mais comme tout est dans le monde de peu de durée, ce
bel
édifice de planche & de carton, a été démoli
ctivité, tous les chemins, plusieurs lieues à la ronde, & le plus
beau
des jours a été appellé la lumière de Shakespear.
s rues de la ville de Straford, sa patrie, où se faisoit la fête. Des
belles
voix chantoient des couplets adressez aux Dames,
lendemain tout fut détruit. Le Mercure termine la description par ces
belles
réflexions ; l’honneur qu’on vient de rendre à la
& multiplier dans son sein. Je ne doute pas qu’on ne suive un si
bel
exemple en France, à l’honneur de Moliere, Cornei
t pour la vertu. Votre Paysan parvenu par des intrigues galantes aura
beau
prêcher la modestie qu’il n’a pas pratiquée, &
ressions funestes, que la plus sage morale n’effraye point. Vous avez
beau
avertir du péril auquel vous vous exposez vous-mê
crois bien que les acteurs font moins bons, & les actrices moins
belles
, les décorations moins brillantes qu’à la comédie
les autres actrices. V. Procope, qui dans son Histoire, rapporte ces
belles
qualités d’Esprit & de corps, qui rendirent T
bouffon (espece d’Arlequin) appellé Gratioso, qui, au milieu des plus
belles
scenes, interrompt les acteurs pour dire quelque
Cidalisse achète Les dents, les cheveux, Et si la coquette N’a pas de
beaux
yeux, La taille mignone Et d’autres appas ; Faut-
Sciences, qu’y trouverez-vous de bon ? Rien. Que renferme donc cette
belle
figure ? Tous les jours remise sur le métier &
me un autel ; le mot compositæ peut aussi signifier leurs filles sont
belles
, bien faites ; le mot temple doit se rapporter au
e langage du théatre d’après lequel agit & pense ce qui se dit le
beau
monde, il faut soutenir la dignité des Princes ;
le beau monde, il faut soutenir la dignité des Princes ; en effet la
belle
Princesse, les les beaux représentans ! Un Être e
outenir la dignité des Princes ; en effet la belle Princesse, les les
beaux
représentans ! Un Être en peinture qui n’existe p
illera les pauvres, qu’on prodiguera les plus riches métaux, les plus
belles
étoffes, les plus précieuses pierres ! percez Cet
e fort à propos ; c’étoit un buste creux & plus grand que nature.
Belle
tête, dit-il, mais de cervelle point ! Combien de
ent encore le même langage à une femme éprise de sa beauté, vous êtes
belle
, mais vous le serez bien davantage, si vous embel
érudition & de génie, il a prêché avec le plus grand succès ; ses
belles
qualités firent sa fortune & sa disgrâce, il
ère de son esprit, & de celui de son siècle. 1.° Le bien & le
beau
sont la même chose. Il est permis de chercher le
Il est permis de chercher le bien, donc il est permis de chercher le
beau
(la beauté) ; donc il est permis, louable d’en us
eines d’images, d’expressions basses, dégoûtantes dans notre langue ;
belles
& nobles & frappantes dans le style orien
, pour couvrir le dessein qu’il a de détruire toutes les autres. On a
beau
lui dire que, puisqu’il ne doit pas répondre à la
rné, parce qu’il a fait des pièces galantes et qu’il n’emploie pas ce
beau
talent que la nature lui a donné à traduire la vi
spirations. Notre auteur trouve que la morale en aurait été bien plus
belle
et les sentiments plus chrétiens, si ce jeune éve
pour vous couvrir plus adroitement, exagérer, s’il se pouvait, par un
beau
discours, la délicatesse et la grandeur de son es
: il n’est pas plus tôt entré dans la maison qu’on lui donne le plus
beau
fauteuil de la salle, et quand il est près de s’e
ête à tête avec son maître, manger si brutalement à la vue de tant de
beau
monde ? En cela je suis pour vous ; je ne me mets
sur couleur ; tantôt du blanc, tantôt du noir, et après tout quelque
beau
qu’en soit le crayon, une ombre mal appliquée, un
ir du précédent, et les images de leurs folies qui leur semblaient si
belles
, ne se présentent à eux que comme des furies qui
assent les ténèbres de nos esprits, les uns nous développent les plus
beaux
secrets de la Philosophie, les autres de la Théol
est savant aux Mathématiques fait gloire de nous en déclarer les plus
belles
opérations ; un autre apporte les décisions du Dr
ses aventures, et nous déclarera ses allées et ses venues avec un si
bel
ordre, que si nous voulons l’écouter avec applica
qu’elles le peuvent faire estimer auprès des personnes d’honneur. Une
belle
assemblée lui tient lieu de théâtre, sur lequel i
s c’est à chacun de s’en défendre, et à composer son intérieur sur la
belle
apparence du dehors. Quoiqu’il en soit il est tou
t abandonnée s’il y fallait garder le silence. La Comédie nous semble
belle
à cause de ses péripéties et de ses événements su
Cela se voit à l’œil : Proposez quelque haute spéculation ou quelque
beau
raisonnement à un homme qui travaille du corps, q
recueillir de ce divertissement, avaient dressé en leur ville de très
belles
allées, les unes à l’air, les autres couvertes, a
qu’elle ne nous présente une ravissante diversité composée de tant de
belles
pièces que notre esprit semble sortir par nos yeu
agne nous met devant les yeux ; on loue les Palais des Rois pour leur
belle
et somptueuse structure, on ne les voit qu’avec a
urs maîtres heureux d’être si superbement logés : Est-il ouvrage plus
beau
et mieux travaillé que le monde ? pouvait-il avoi
qu’elle fait son divertissement en ce monde n’est autre chose que le
bel
ordre et la riche harmonie qu’elle observe dans l
léments et tout le reste savent le rang qu’ils y doivent avoir. Cette
belle
et savante harmonie se fait pour tous les hommes,
seulement qu’elle s’entend. En est-il qui veuillent écouter ce que le
bel
ordre du monde leur dit ? Comme il est peu d’homm
cle, comme de triomphe en triomphe, et a toujours régné dans les plus
belles
bouches et les plus illustres maisons ; elle a fa
racher de la mélancolie, qui nous ruine la santé, et détruit nos plus
beaux
jours : C’est de nous donner des inclinations de
usical. Je sais bien que nous ne sommes point obligés de recevoir les
belles
rêveries de Philolaus et de Platon pour des vérit
vres, de nos coliques, de nos abcès, qui mettent en désordre toute la
belle
économie de notre corps : Là-dessus nous nous pla
orteraient la mort dans le cœur. La pureté Virginale, qui est le plus
bel
ornement de la jeunesse, s’en retire le plus loin
effets pour la vie civile ; c’est là où on fait les projets des plus
beaux
mariages, c’est où se nouent les plus sincères am
débande l’esprit : Est-il besoin pour rendre une fille modeste et de
belle
taille de lui apprendre à sauter ? Cela leur donn
rsonne et la dépense en est très modique. Que reste-t-il après une si
belle
approbation, sinon de canoniser le bal, et lui do
d le bal n’aurait point d’autre bon effet que d’être le père des plus
beaux
mariages, il devrait être permis. J'avoue que les
le mari qui va au bal, qui ne trouve que les autres femmes sont plus
belles
que la sienne ? Qui est la femme qui ne s’y figur
ué, puisque de quelque façon que ce soit, elle me donne la mort. On a
beau
dire que ce n’est point dans les grandes compagni
t vrai qu’il y a des péchés honteux qui n’oseraient paraître dans les
belles
assemblées, mais les jalousies, les ambitions, le
ait point faire. On ne doute point que la bonne intention ne soit une
belle
forme, et que quand elle est appliquée sur une pr
des servantes ? Si vous allez au bal pour y acquérir l’estime d’être
belle
, gentille, de belle humeur, c’est vanité ; si c’e
vous allez au bal pour y acquérir l’estime d’être belle, gentille, de
belle
humeur, c’est vanité ; si c’est pour y voir, c’es
rtés dangereuses ; elle rend le vice si ingénieux, elle le pare de si
beaux
habits, qu’au lieu de le faire fuir, elle le fait
tre contre les Comédiens qu’il chassa honteusement de la Cour avec ce
beau
mot, que c’est sacrifier au Démon de leur donner
ujet fût indifférent et d’une simple curiosité ; on raconte de lui un
beau
mot. Quelques Acteurs s’étaient préparés à représ
trafic, ne pourrait trouver aucun soulagement à sa peine en lisant un
beau
livre ? Avant que de vouloir retrancher la lectur
où notre esprit se repose aussi doucement qu’il pourrait faire en un
beau
et harmonieux concert : C’est au Lecteur d’en fai
ec la même passion qu’un famélique sur une bonne viande. Il est de si
beaux
discours de l’Astrologie, qui nous enseignent en
s sont tout d’esprit et ne lassent point. Combien se découvre-t-il de
beaux
secrets dans l’Optique, dans la Physique, dans la
naires, que celui qui le conduit, il entrera avec lui dans toutes les
belles
villes, il en remarquera toutes les raretés, il e
: On compare un temps avec l’autre ; il s’en trouve d’obscurs, où les
belles
lettres ont été comme en éclipse, il en est de lu
e. Ainsi le mensonge tient le dessus, et parce qu’il est couvert de
beaux
mots, et de quelques riches sentences, il est reç
ent à répandu son venin. Si on fait justice aux Romans, et à tous ces
beaux
volumes d’amourettes, dont le nombre croît tous l
cause de la corruption générale où nous vivons, il est assuré que les
belles
actions ne nous touchent pas sensiblement, comme
mier feu qui les brûle ; car comme elles ont peu vu, tout leur paraît
beau
et surprenant : elles se figurent que ce qu’elles
llon dans le cœur, qu’elles n’arrachent pas quand elles veulent : Ces
belles
grotesques sont si bien liées par ensemble, qu’un
en doit craindre : C’est premièrement, la perte de la piété ; car ces
beaux
songes les éloignent extrêmement de la pensée de
vu dans la danse, ils n’eussent rien perdu de la haute estime que ses
belles
actions lui avaient acquise.« Scipio triumphale i
. 1. ep. 2. ad Agricolam. Son Panégyriste parle de lui, comme du plus
beau
joueur de son temps. Si ce Prince eût été dans la
eussiez dit qu’il y allait de son Royaume, il prenait le Jeu d’une si
belle
main et d’un si bon biais, qu’à chaque coup qu’il
par la rue. Son avarice ne manqua pas de lui suggérer, que c’était un
beau
moyen de réparer sa perte : Aussitôt il prit feu,
e n’en sais rien, vous avez ma montre. Tous ne le portent pas d’un si
bel
air, il en est qui s’en piquent si aigrement, qu’
que de la confiscation de tous les biens du délinquant, dont la plus
belle
moitié devait tourner au profit du délateur, l’au
ieu, qui commençait à se communiquer à son cœur, lui fit connaître de
belles
vérités à cette occasion : Tout ce qu’il y voyait
de même humeur que le singe : Tout ce que les hommes font lui semble
beau
, et c’est sa perte : Comme on a reconnu que son n
e laisse prendre à qui le veut. L’une et l’autre chasse est bien plus
belle
à la campagne que sur le papier ; mais en quelque
e Des Tianges… Voila tout : c’est dommage qu’on se soit arrêté en si
beau
chemin. Finira-t-on ce Billet ? Oui, sans doute :
fique, accompagné de longs portiques, de galeries couvertes, & de
belles
allées plantées d’arbres. On distinguait dans le
leurs glorieuses actions, en nous fesant entendre de leur bouche, les
belles
maximes qu’ils ont pratiquées & qui les ont i
ait la Poésie, si d’ailleurs la Pièce était spectaculeuse, la Musique
belle
, les Décorations bien entendues, le Machinisme pr
atique ne se borne cependant pas, comme celui du Comédien, à faire un
beau
tableau, à l’animer, à le bien colorier, à le ren
t-on penser de quelques Pièces comiques où le vice est quasi peins en
beau
, ou bien sous le vernis d’un léger ridicule, qui
ler le Spectateur ; & qu’il est très-difficile de le faire par ce
beau
naturel seulement qui, au lieu de battemens de ma
qu’il se trouvait presque tenté d’accuser Racine d’avoir fait de trop
beaux
Vers : Corneille, ajoutait-il, avec sa mâle négli
mp;c. Le rôle d’Antoine, dans le Philosophe sans-le-savoir, est d’une
belle
convenance ; ce bonhomme, le vieux Camarade du Ma
e presque honnête se prête par nécessité à seconder son mari… Oh ! le
bel
exemple ! est-il étonnant que notre Religion desa
sette ; une Scène dans Heureusement, de Lindor avec la Suivante de sa
belle
Cousine. L’indécence d’expression n’est malheureu
tyrannisée par l’amour, qui n’épargne son ennemi que parce qu’il est
beau
; ces deux Héroïnes immolent tout à la volupté :
devenus ridicules, & l’Opéra n’est plus pour eux qu’un recueil de
beaux
airs ; une carcasse sur laquelle on applique une
accompagner, & qu’on leur parle trois langages à la fois. Mais la
belle
nature qui partout est une, réprouve une représen
, touchantes, surprenantes, capables d’épouvanter ; exprimées par une
belle
Poésie, & même par une Prose convenable : ou
ion, que la bonne Comédie. Laissons à l’Opéra tout ce qui précède les
beaux
jours de la Grèce & de Rome, les Dieux, les D
ur les chefs d’œuvres de Corneille, de Racine, de Crébillon ; sur les
belles
Pièces de Molière, de Regnard, de Destouches, de
tent que la fille de Théâtre : nos Actrices ignoreraient-elles que la
belle
façon unie à la propreté, rendent une femme plus
-zag, & l’on se souviendra que le grasséyement est un obstacle au
beau
Débit. Les Actrices n’auront point un geste à res
u’un préjugé flétrissant ne deshonorera plus le premier & le plus
beaux
des Arts agréables ; il semble que pour faire ten
respectable, & dès-lors plus intéressant2. L’on sent combien les
beaux
Rôles de nos Tragédies, par exemple, auraient de
trer ; il ne faut, pour cela, que très-peu de talent ; au-lieu que la
belle
nature n’est saisie que par un Acteur intelligent
illon de lumière qui éclaire toute la Pièce. Je le répète, ce jeu est
beau
, comme les traits des Pièces de Corneille sont ad
omme le Drame ; elle n’est plus que l’école des bienséances & des
beaux
mouvemens : & cependant les Misomimes tiennen
porté cette partie de l’éducation, au plus haut point : qu’il serait
beau
de les imiter ! non-seulement la belle conformati
plus haut point : qu’il serait beau de les imiter ! non-seulement la
belle
conformation du corps en serait le fruit, mais la
joueront : une jeune Actrice dont les diamans auraient une source si
belle
, ne serait pas exposée à en rougir. Art. XX.
es passions, comme l’emportement la gaîté &c. & nul autre des
beaux
Arts ne peut rendre ces dernières avec plus d’éne
pas le miraculeux, & que nous sommes sous des merveilles. *. Le
beau
Chœur de l’Acte de l’Amour & Psyché, ceux de
andus dans nos Salles, applaudissent à-tort-à-travers : dans les plus
beaux
endroits, une partie des Spectateurs frappe des p
vraisemblance, & saisir toutes les occasions de faire entendre de
beaux
airs. Or le Monologue est très-avantageux à la Mu
mettre sur notre Théâtre tout ce que ce genre a de joli ; le goût du
Beau
peut souffrir de longues éclipses en France, mais
eut reprocher au grand Corneille, d’avoir fait ses Héros trop grands.
Beau
reproche, dira quelqu’un, & qu’il est glorieu
je devais mon émotion : si l’Acteur est mauvais, quoique sa voix soit
belle
, on ne sent rien. Les airs mêmes, qui devraient a
égaux ; on aura du plaisir à comparer les manières à voir notre plus
belle
jeunesse, passer en revue, & déployer, pour n
ue affaire. Que sert à l’homme de cultiver son esprit, de composer de
beaux
ouvrages, d’acquérir une réputation brillante, de
ions, leur lever, leur coucher, on ne peut en espérer que bien peu de
beaux
jours et des lumières bien faibles. Les bonnes pi
eaux jours et des lumières bien faibles. Les bonnes pièces offrent un
beau
dessein, quelques bonnes scènes, de bons vers, de
ntrainte et remplit notre cœur . Il n’avait pas sans doute, appris ce
beau
dédommagement dans la célèbre société qu’il quitt
s esprits, à l’unisson desquels il chantait. Aussi, la plupart de ces
belles
choses, alors si admirées, ne sont plus goûtées.
eur. L’impression révoltante qu’elles font s’appelle du sublime. On a
beau
les enchasser dans des vers harmonieux et des mot
t un crime, et tous ces grands mots se réduisent en fumée. Rien n’est
beau
que le vrai, et le vrai sublime est une idée vive
le d’assertions sur le régicide orné de la pompe des vers ; mais on a
beau
parer le visage des Furies et des Gorgones, ce n’
elle, Si ma mort t’arrache un soupir ! Le voilà bien payé. Il est
beau
de perdre la vie pour sa religion et pour sa patr
nt jamais que des traits de fureur. Retranchez des tragédies les plus
belles
ces affreuses beautés qui ne peuvent que gâter l’
s beaux-arts, comme l’a remarqué M. Le Batteux, est l’imitation de la
belle
nature. Tout n’est pas beau dans la nature. Il fa
qué M. Le Batteux, est l’imitation de la belle nature. Tout n’est pas
beau
dans la nature. Il faut, pour plaire, que le pinc
beau dans la nature. Il faut, pour plaire, que le pinceau cherche un
bel
objet et le rende décemment. Deux choses défigure
te : l’illusion de la perspective en fait tout le prix. Les loges ont
beau
être dorées, ce sont de petites niches où l’on em
’Eglise n’alla chercher le Saint-Esprit au théâtre. 4° L’une des plus
belles
qualités du style, même le plus simple, c’est la
arre. Pittor ferma il pennel’ ch’altrixpresumey Invan ritrar del mio
bel
Sole i lampi, Del mio bel Sol, per cui fia mi con
el’ ch’altrixpresumey Invan ritrar del mio bel Sole i lampi, Del mio
bel
Sol, per cui fia mi consumez, Anzi pur sempre lag
yent mérité les suffrages du bon goût, elles ont été faites depuis ce
beau
siècle. Ses Comédies ont réussi ; mais elles ne s
e, Garnier & Hardy, se contenterent de marcher sur ses traces. Le
beau
semble ne pouvoir naître que de l’imperfection :
a suite avec lui. Tous les Théâtres de l’Europe furent remplis de ses
beaux
Poémes. Les Nations les plus éclairées s’empresse
s Savantes, les Précieuses Ridicules, l’Ecole des Femmes, &c. Ces
beaux
Ouvrages offrirent de nouveaux plaisirs. Le Théât
t point, Mademoiselle, dans le cas de se plaindre, votre Apologiste a
beau
crier à l’injustice, on n’est point obligé de l’e
mp; la probité & la foi, à la satisfaction d’éclore une prétendue
belle
pensée. Deux ou trois exemples suffiront. Corneil
vous me faites haïr ! César, après sa victoire sur Pompée, tient ce
beau
discours à Cléopatre2. Je l’ai vaincu, Princesse
sans nous consulter les Oracles, Permettez que mon cœur en voyant vos
beaux
yeux, De l’état de son sort interroge ses Dieux.
e distinctement ce mot au plus digne. Dans la fable, c’est à la plus
belle
, mais comme cette inscription ne revenait point a
e inscription ne revenait point au sujet il a bien fallu changer plus
belle
en plus digne. C’est donc de quoi il s’agit, de v
’est selon l’Ecriture et les Pères, s’en rendre très indigne quelques
belles
qualités qu’on pût avoir d’ailleurs. « Jésus Chr
ont pour un indigne. » On ne saurait trop représenter aujourd’hui ces
belles
paroles de deux Empereurs Léon et Anathème :11 «
onge prennent impudemment le langage de la vérité, dégoûtent les plus
beaux
génies, étouffent les talents, et détruisent l’ém
st d’élever notre âme par des vertus mâles, de la rendre amoureuse du
beau
, de lui donner de l’émulation par des exemples d’
rels. Il est bon, magnanime, capable des plus grandes choses dans une
belle
âme ; il n’est dangereux que dans un cœur crimine
oir présenté un être impossible, que nous ne pouvons pas suivre. On a
beau
vouloir nous y intéresser, on ne réussit point. L
r ab ubertate domus tuæ. Fut-il jamais, a-t-on jamais imaginé une si
belle
une si délicieuse fête ? Ces idées sont folles, r
lieu des parures mondaines, elles en sont l’aneantissement. Il feroit
beau
la voir jouer la prude, peut-être la dévote, arbo
de ruban qui ne soit un agaçant, point de cheveu qui ne dise, je suis
belle
, aimez moi. Une actrice faire la cruelle, à moins
la parure d’un homme ; c’est la pierre de touche du mérite. Tout est
beau
dans un élégant ; que l’homme simple disparoisse.
nent qu’en second après la petite toillette. On rend à ses filles les
beaux
documens qu’on a reçu de sa mere. Du berceau jusq
x parée ! Quel titre a-t-elle plus que moi, est-elle plus noble, plus
belle
, plus riche, plus fidelle ? Eclipsée par la parur
contraste les remplit d’indignation. Mais, qu’il ne craigne rien, ces
belles
mains n’iront point se salir à son service, ces r
mans. On dit avec dédain aux misérables, comme le Pharisien : Je suis
beau
, je suis paré, je suis propre, ne me touchez pas,
sum. Le mauvais riche, couvert de pourpre & de fin lin, dans les
belles
compagnies pensoit-il à Lazare, couvert d’ulceres
ige, plus luisans que le lait, plus rouges que l’antique ivoire, plus
beaux
que les saphirs : Candidiores nive, nitidiores l
es soubrettes du théatre, ni par les actrices & les soubrettes du
beau
monde. Nos petit-maîtres leur ressembleut trop, p
ng lui en faisoit : Signum ostentationis, & superbia. Vous avez
beau
, dit le Seigneur, orner & élever votre tête j
e la procurer, & de la maintenir par les artifices. Elle éleve ce
bel
édifice le plus haut qu’elle peut, & en fait
es jours cette opération, ce seroit autant de portraits différens. La
belle
galerie que celle où on conserveroit une suite de
ge récrepi dit, & on veut bien qu’il dise, je suis jeune, je suis
beau
, je suis uni, j’ai des couleurs vives, je suis pé
ieux, comme le pêcheur prend les poissons a l’hameçon. Mais vous avez
beau
faire ; vous vous élevez au-dessus des astres, vo
rties ces exemptions ; car les Comédiens ne veulent rien perdre, on a
beau
leur payer le théâtre, les décorations, les habit
plus sûrs, plus prompts et plus solides, que dans les sciences et les
belles
lettres. Le Comédien couché dans son carrosse jet
ent en habit d’homme. La Reine le lui rendit par un autre où les plus
belles
de la Cour firent le même office, la gorge découv
Le nouveau ton où l’on se monte, la nouvelle éducation qu’on croit du
bel
air de donner à la jeunesse, le débordement de da
s égaux on peut être simple et modeste ; on est ici trop mêlé avec le
beau
monde, pour se renfermer dans la médiocrité de sa
ndamnent unanimement la dépense qui se fait à la comédie ? Le monde a
beau
faire l’éloge de ces profusions insensées faites
de vols aux enfants de famille, que les trois cents courtisanes. Une
belle
nuit de la Prévôt coûta deux cents louis à son am
tique & lyrique, où l’on s’efforce de réunir tous les charmes des
beaux
Arts, dans la Représentation d’une Action passion
a morale de ces Poèmes : Straton. A quoi bon Tant de raison Dans le
bel
âge ? A quoi bon Tant de raison Hors de saison ?
-même. Un coup de hasard lui ouvrit les yeux. En 1670 il vit jouer la
belle
pièce de Britannicus ; il fut frappé du portrait
bonnes mœurs une plaie mortelle. C’est dommage que les jours d’un si
beau
siècle aient été obscurcis par ce nuage, et que p
ndant son règne, ou plutôt sa tyrannie ? quels grands exploits, quels
beaux
talents l’ont illustré ? Quid Nero tam sæva crud
nta sur la haute tour de Mécène, pour mieux voir ce qu’il appelait un
bel
embrasement, une vive image de l’incendie de Troi
ts que personne ne lui disputait. Il étalait ses grâces, déployait sa
belle
voix, se chargeait des plus indécentes parures, e
urs familiarités, pour juger si on oserait leur donner des leçons. La
belle
autorité en effet pour leur en imposer, et les ré
e, de Poisson, de Dancourt, etc. qu’on voudra former les Princes : le
beau
Mentor que celui du Prince de Tarente dans la Pri
ux Dames et aux coiffeuses. Le ridicule des Comédiens fournit un trop
beau
champ à la satire, pour avoir été négligé. Lucien
plaisent au goût & à l’odorat. L’art de cet assaisonnement est le
bel
art des Cuisiniers & des Parfumeurs ; mais il
flatte, l’autre écorche les oreilles. L’habile Auteur qui a fait ces
belles
découvertes sur les saveurs n’a pas été moins heu
nouveau, il fut obligé de prendre la fuite, il fut poursuivi ; il eut
beau
se déguiser & se cacher, les odeurs le trahir
drés, frisés, parfumés, vini somni stupri plenus, madente comâ ? Le
beau
Consul, un petit maître ! unguentis duibutus, ma
ul, un petit maître ! unguentis duibutus, madente comâ, Consul ! Le
beau
Ministre, dit l’Église, le beau Pasteur ! Qu’on e
duibutus, madente comâ, Consul ! Le beau Ministre, dit l’Église, le
beau
Pasteur ! Qu’on en juge par ce signe de vanité &a
ot ; au Roi de France qui la répudia, & qui aima mieux perdre une
belle
province que de vivre avec elle, au Roi d’Anglete
voluptueux Roi de Perse ; on ramassoit dans ses vastes États les plus
belles
filles, mais avant de paroître devant lui, elles
es, employa cet artifice pour séduire Holopherne ; elle prit ses plus
beaux
habits, ses plus riches pierreries, mais sur-tout
nuit à leur efficacité, & ne soulage point la maladie. Mais on a
beau
faire, l’homme est destiné à souffrir & à mou
it encore les Auteurs du nouveau Spectacle : l’amour, dit-il, fait un
bel
éffet dans un Ouvrage ; Et de cette passion la s
e Clitemnestre : que les Poètes de l’Opéra-Bouffon se proposent un si
bel
éxemple de modestie ; qu’ils gravent aussi dans l
ça se demande ? Dans une des Scènes suivantes, Pigmalion surprend sa
Belle
qui baise la main du jeune Elève ? Ah, Madame, s’
é d’elle ? J’eus part à ce friand morceau ; Et c’est de moi que cette
belle
Reçut le prémier coup de ciseau. Le Peintre
est peut-être d’une volupté trop vive ; je parle de cette Scène où la
belle
Laurette dans une attitude voluptueuse se laisse
n’était pas assez, il ajoute ; Par cet échantillon, Vous jugez d’une
belle
; Vous perdez la raison : Pardonnez à mon zèle ;
st ton dèssein ? Mazet. Et quel est ton dèssein ?d’aller trouver la
belle
, De lui compter de bout-en-bout L’amitié que je s
se ; Nuto lui dit là-dessus ; Thérèse est dans l’attente… Allons, en
beau
chemin ne faut pas s’arrêter. Et Mazet lui répon
urs plaisirs sous les rameaux, De nos amours sont l’image. Voici une
belle
Pointe ; on comprendra sans peine qu’un pauvre ma
; on vous permet de vous amuser ; on vous permet la récréance avec ce
beau
jeune homme. Quoi, le nouveau Spectacle nous fera
ortent vous les devez figurer ; car c’est vous qui êtes peinte en ces
beaux
et rares vers, qui ont dépouillé le Parnasse de s
l’éclat, le pourpre étincelant, et l’émail des vôtres, et entre mille
belles
fictions sentez un aise véritable de dire la véri
rs, nous le fuirions bientôt, comme ne ressemblant à rien. Que le
Beau
naturel est rare de nos jours. Démontrer que
t s’élever au dessus des autres Spectacles. En éffet, de nos jours le
Beau
simple & le naturel ne se trouvent gueres au
e il ne faut s’écarter. ………………………………………………………………………………………… Rien n’est
beau
que le Vrai, le Vrai seul est aimable, Il doit rè
mp; Directeurs, les Chanoines réguliers, plusieurs Religieux, tout le
beau
monde de la ville s’y rendit en foule. Le matin a
amende honorable à Dieu, au Roi & à la Justice de Melpomene. Il a
beau
se plaindre & réclamer ses droits, le jugemen
es têtes, mais il m’en faut de solides ; c’est le buste de la fable.
Belle
tête , dit le Renard ! mais de cervelles point. C
est fait. Le dessein du Poëte est qu’on soit comme le Héros épris des
belles
personnes ; qu’on les serve comme des Divinités,
gens amoureux. L’amour sur la scene n’est point un vice, c’est une
belle
& noble foiblesse ; la foiblesse des Héros si
e en bouche. Dubois fort content ne croyoit pas payer trop cher cette
belle
réputation, & s’en applaudissoit. A sa mort s
équipages, des repas, des habits ; on s’affuble de gloire comme d’un
bel
habit. Mais ni le corps ni l’esprit, ni la vertu
en horreur dans le sanctuaire ; ce trafic est un sacrilege. On auroit
beau
le déguiser sous le nom de charité pour un résign
s seulement un glaive au bal, mais autant de glaives que de personnes
belles
& bien ornées qui y sont. La parure de la fem
On est à Bruxelles dans le goût des mascarades. Chaque année c’est la
belle
& la noble occupation tous les jours de carna
tils, tout se mêle en forme de danse sans ordre en apparence, mais un
beau
désordre qui étoit un effet de l’art. Après s’êtr
bien amusé, on croit s’être bien diverti. Dans la poësie lyrique un
beau
désordre est un effet de l’art . Dans le bal un f
prince. C’est une actrice qu’on peint en négligé & demi-nue. On a
beau
dire que c’est son caractere, on ne doit, ni en p
ant vrai que c’est précisément le contraire. Cet homme de génie a des
beaux
traits, des pensées sublimes, des sentimens noble
ancolique, froid, parlant peu. Mauvais ragoût pour une actrice jeune,
belle
, pleines de graces, courue de toute la cour, qu’i
s il étoit très-sensible aux galanteries & aux tracasseries de sa
belle
Princesse d’Elide. Il en étoit inconsolable. Saum
début, & les faire entrer dans la troupe ? Ne doutons pas que ce
bel
exemple ne soit imité, & que les livres d’édu
brave la caducité ; car il est rare qu’on peigne les héros & les
belles
dans leur caducité. Mais comment Voltaire la brav
ne peut bouger de son lit, il est tout défiguré, & n’a jamais été
beau
. Si c’est-là braver la caducité, si c’est-là son
ait beaucoup de pensées propres au Comte, & même des traits plus
beaux
que dans Racine, semés sans doute à dessein, pour
le répand par-tout. La vertu se flatteroit vainement d’allumer un si
beau
feu. On a affiché au foyer de la Comédie un table
butin qui étoit l’essentiel, le coupable qu’on auroit puni, & la
belle
Angélique dont on se seroit bien consolé : cette
bien dessinés, des sentimens nobles : c’est le portrait de la Cour en
beau
. La douceur & l’honnêteté de son caractere lu
e corps étoit l’objet d’un amour platonique. Ils avoient en effet une
belle
ame & beaucoup d’esprit. Elle en convenoit de
pâlir le coup qui me menace, Trop heureux de mourir pour un motif si
beau
. La gloire me suivra jusque dans le tombeau. Et
h ee de la galerie de Dresde, Tableau de Carlo Cignani, l’un des plus
beaux
et des plus rares sans contredit de cette magnifi
a raison d’ajouter à son repas l’agrément de le voir préparé par une
belle
main. Cénieeg et Constance sont des « objets céle
ont naturellement ni sens commun, ni esprit, ni génie, ni sagesse, ni
beaux
sentiments, que les hommes au contraire sont excl
t qu’il est absolument absurde d’aller entendre et admirer toutes ces
belles
qualités dans la bouche des femmes, puisqu’elles
dégourdie ; le mari pendant ce temps s’est étudié à la former pour le
beau
monde : il l’a fait rougir d’avoir de la pudeur ;
mari, qui voit sa femme universellement courtisée, s’applaudit de la
belle
cure qu’il a faite, il en reçoit les compliments
s eux-mêmes, comment pourraient-ils inspirer le goût de la sagesse au
beau
sexe ? Voici quelque chose de singulier et qui ne
ombe »en envers son « Bien-aimé ». Mais Monsieur, si l’on voyait une
belle
femme suivre pas à pas son Amant comme une Colomb
les de feu M. Poisson : jugez Monsieur si je devrais être l’avocat du
beau
sexe ; vous n’êtes, peut-être, pas plus beau Garç
devrais être l’avocat du beau sexe ; vous n’êtes, peut-être, pas plus
beau
Garçon que moi : ne serait-ce point là la cause d
point là la cause de votre mauvaise humeur ? Le Renard dédaignait les
beaux
raisins qu’il ne pouvait atteindreet : si cela es
ement par la crainte de la satire, mais encore, ne jouât-on que leurs
belles
actions, pour ne pas blesser le respect qui leur
un Mars qui répand la terreur, un Neptune qui commande aux flots. Ses
belles
qualités sont bien chimériques, si elles n’ont pa
ssièreté, leur contenance affectée, leurs principes outrés, donnaient
beau
jeu aux plaisants. Si jamais la scène a dû faire
in sur ce fruit empoisonné, elle cesserait d’être vertu. Le serpent a
beau
par ses artifices écarter l’idée du crime, et y r
onde, pense de même dans ses caractères. Les motets, les te Deum, les
beaux
saluts, les solennités brillantes, cessent d’être
l’appareil du théâtre s’y mêle. « Déclarerai-je ce que je pense d’un
beau
salut, dit-il énergiquement (Chap. de quelques us
t de convertir les Comédiens, en les tournant du côté de la religion.
Belle
chimère d’un zèle peu éclairé ! Les gens du monde
e, que de le confondre dans la foule des gens sans honneur. Quel plus
beau
jeu pour le vice, que d’être associé à la vertu,
u ; pour la jouer naturellement, il faudrait les transformer. Ils ont
beau
tâcher de s’y naturaliser, c’est l’accent, l’air,
té, des attitudes de volupté ne sont pas les couleurs de la piété. Le
beau
saint que P.… ! l’admirable Suzanne que N… ! Eton
: « Si vis me flere, dolendum est prius ipse tibi. » « Rien n’est
beau
que le vrai, le vrai seul est aimable, Il doit ré
la vertu, le masque de la vertu ne sied pas bien au vice : Rien n’est
beau
, j’y reviens, que par la vérité. i. [NDE] Le se
abiller pour mieux saisir leurs beautés. Ainsi peignit-il demi-nuë la
belle
Marquise de Ganges, dont la fin fut si tragique.
e création qui ne se trouve pas dans l’Etat de la France, a écrit une
belle
lettre aux Journalistes de Trévoux, à laquelle, p
avec tous les arts libéraux, fort au dessus des arts méchaniques. Un
bel
habit ne vaut-il pas une perruque ? Il est aussi
itecte fut Dieu, le ciel & la terre furent les premiers, les plus
beaux
, les plus grands édifices. Un art si sublime &
avec précision & élégance, que l’anatomie du bras pour faire une
belle
manche ; la chaussure hébraïque, grecque, romaine
oilette est un observatoire ; pour calculer tous les mouvemens de ces
beaux
astres, il faut une astronomie complette. Quelle
découverte. Le Théatre a besoin de Costumiers, & met dans le plus
beau
jour leur érudition & leurs talens. Le Théatr
aires des anciens les rapportoient à quelques batailles, ou à quelque
belle
action, dont ils portoient le nom ; ils portent a
les graces des deux sexes. Une salle de spectacle réunit dans le plus
beau
jour tous les arts. Voici une nouvelle découverte
s. La musique, la danse, aussi peu respectée que la poësie ; les plus
beaux
morceaux sont transportées d’une piece à l’autre,
ir ni religion, ni mœurs, ni décence pour le contracter. Est-ce-là un
bel
éloge du père du Théatre ? Et ses panégyristes on
apeau de l’hypocrite, comme il joua Pourceaugnac & George Dandin.
Belle
vengeance ! bien digne d’un comédien. La servante
si folle passion. Mon ami , lui répond ce grand homme, la gloire est
belle
, mais elle altere & ne rafraichit pas. Sans
-tôt le Bojar fut mandé, & eut ordre de donner son remede. Il eut
beau
dire qu’il n’en savoit aucun, on le mit en prison
du parti des Wigs, opposé à Bolinbrock. Il les servit si bien par sa
belle
plume, que leur reconnoissance le fit monter au p
t-à-dire les Démons selon le Prophete : Omnes Dii gentium Dæmonia ;
belle
maniere d’obtenir des miracles. La peste qui étoi
qu’un lion ? Ces deux traits sont ordinaires. Le Tasse fait mettre ce
beau
tableau sur la porte du palais d’Armide, pour se
rs insignia ; hoc unum deerat malum miseris gaudere. A cela vient la
belle
pensée de S. Augustin sur le malheur du pécheur :
s ont toutes. Parmi toutes ces passions, qui jouent tour à tour de si
beaux
rôles, il en est une dominante, qui regne toujour
es grands mots, ne sont que des passions déguisées en vertus. Tout ce
beau
systeme de morale théatrale s’évanouit à la lumie
onné son théatre au public en un volume, & qu’il a fait valoir ce
beau
titre, pour être reçu à l’Académie ; les 40 ont a
jouer du public, de dire que la comédie donne des leçons de vertu. Le
beau
, le saint Prédicateur qu’un Acteur, qu’une Actric
jours après, on court après une autre mode. Ainsi au théatre la plus
belle
piece réussit ; après un certain nombre de représ
une estime particuliere pour Mademoiselle Dangeville, qui a fait les
beaux
jours du théatre pendant trente trois ans dans to
trit les plus grandes actions, & jette un nuage épais sur la plus
belle
vie. Ainsi en juge la sagesse éternelle. Un Héros
n blanche. C’étoit à peu pres l’imagination des Poëtes Grecs, dans la
belle
Io, la chevre Amalthée, Cadmus, Jupiter en taurea
ettoit à table, mangeoit toujours seul. Aussitôt vingt Dames des plus
belles
de son Serrail, parées en Actrices, recevoient le
akespear passe toutes les bornes : c’est le plus grand poëte, le plus
beau
génie, le créateur de la tragédie, le roi de la s
ntes & des rêves pieux ? Si c’est ainsi qu’elle pense ; c’est une
belle
ame. En France la nuit est le temps des plaisirs
a sanctifié ? Quel est au contraire celui qu’il n’a perverti, avec sa
belle
morale mise en action par la représentation ? 3°.
’un grand homme de réunir habilement la sublimité des traits & le
bel
ordre des regles ? Corneille & Racine, Homere
ouve des paillettes d’or. Ces mêmes richesses, mises en ordre dans un
beau
jour, n’annonceroient-elles pas mieux un grand ho
i ouvrir la bouche, il est reçu avec mépris, & souvent refusé. Ce
bel
édifice, comme un cabinet de médailles, de coquil
autour qui en fussent chargées, comme des hiéroglyphes (ce seroit un
bel
arc de triomphe pour la Clairon.) Il y auroit une
l’éloge. Un âge plus mûr trouve ces puérilités ridicules. Rien n’est
beau
que le vrai. Les chimeres ne peuvent jamais forme
ien n’est beau que le vrai. Les chimeres ne peuvent jamais former une
belle
pensée. Dans le style burlesque, les folies ont l
e avec les bouffonneries des tréteaux. Cet assemblage fait de la plus
belle
tragédie une farce, & des parodies de l’héroï
e Passepied. La danse est l’art de développer & de mettre dans un
beau
jour toutes les beautés. Quoi de plus beau que le
er & de mettre dans un beau jour toutes les beautés. Quoi de plus
beau
que les vertus ! Il ne faut envoyer la jeunesse q
gne pour l’amour de Suson le Page, nie qu’Elisabeth Pirson soit aussi
belle
qu’elle ; que Suson daigne seulement juger des co
sante, plus utile. On donneroit de l’argent pour la consolation de la
belle
vaincue, ou pour le mariage de la victorieuse. Le
ilitaire. Ce n’est que depuis peu de tems qu’on dit avec Voltaire, le
beau
siecle que celui de Louis XIV ! on voyoit le Gran
sseurs rendirent la Musique plus difficile, ne pouvant la rendre plus
belle
(l’Auteur n’aime pas Rameau). Voici Quinault. On
Cyrano Bergerac étoit un fou, un libertin & un impie. Ces trois
belles
qualites brillent dans tous ses ouvrages par les
t un vieux pédant amoureux & rival de son fils, dont on se moque.
Belle
instruction pour la jeunesse ! on fait représente
son Agrippine il parle ainsi des Dieux : Ces enfans de l’effroi, ces
beaux
riens qu’on adore, & sans savoir pourquoi. Ce
du fatras de Cyranno, & qu’il a changé les nom des Acteurs. On a
beau
dire, Moliere n’est point créateur, il n’est que
a vie à donner des fêtes, des divertissemens, des spectacles, dans sa
belle
maison de Sceaux. A l’occasion de ces fêtes il y
répeté en cent façons, beauté, grace, sagesse, esprit, amour, Vénus,
beaux
yeux, Minerve, admirables, adorables, Déessée, &a
Malezieux l’en remercia au nom du public par un grand ouvrage sur le
beau
présent qu’elle lui avoit fait, & sur sa bont
fine mouche. Sur son Chien appelé Jonquille. Ce
beau
Chien que vante la fable, Qui des
mathias, des bassesses, &c. en grand nombre. L’arbre eût été plus
beau
, s’il avoit été élagué. 6.° On accusoit Hamilton
sens, Alloient de ruelle en ruelle L’amour au
beau
sexe prêchant Et la charité fraternel
jourd’hui un bureau, sur laquelle très-bourgeoisement il écrivoit ses
belles
tragédies. Cette table étoit pour lui un trépied
fournaises. En perdant sa chaleur la lave se durcit, & devient un
beau
marbre. Il en coula des torrens sur cette ville i
lés à nos spectacles, Ce magnifique édifice est entierement revetu de
beau
marbre, enrichi de statues & de colonnes qui
suggérée, & que je hasarde. Ce n’est point sans exemple. Dans les
beaux
jours d’Athènes il y avoit cinq Magistrats établi
, une seule fait pancher la balance, la Piéce est rejettée… Vous avez
beau
dire, ce sont ses propres paroles, que rien n’es
cette diversité de sentimens si opposés les uns aux autres. Vous avez
beau
faire voir combien il est absurde qu’un Ouvrage d
mple Lecture faite en l’air dans une assemblée tumultueuse. Vous avez
beau
, &c. &c. &c. &c. &c. &c.
scours préliminaire des deux Reines, Drame en quatre actes, en prose,
belle
édition avec gravures, 1769. « La lice Dramatique
c’était, dis-je, assez pour moi d’examiner l’influence de cet art si
beau
, si puissant de la parole dans l’état civil, afin
onserver au milieu des tempêtes, la religion venait à perdre son plus
beau
lustre et son dernier appui, j’en ai conclu que r
vu le Barreau français renaître dans toute sa gloire, et ramener les
beaux
jours de l’éloquence. C’est ainsi qu’après avoir
écises. Et remarquez que Saint Paul nomme un tel discours de son plus
beau
nom : car il pouvait l’appeler βωμολοχία (bomoloc
litas. Mais Saint Paul, après avoir pris la plaisanterie sous la plus
belle
apparence, et l’avoir nommée de son plus beau nom
isanterie sous la plus belle apparence, et l’avoir nommée de son plus
beau
nom, la range parmi les vices : non qu’il soit pe
Quel bien fait-elle, qu’y apprend-on, de l’aveu de ses amateurs ? le
beau
geste, le bel accent, la noble démarche, l’élégan
-elle, qu’y apprend-on, de l’aveu de ses amateurs ? le beau geste, le
bel
accent, la noble démarche, l’élégance de la parur
, Evêque de Gaiète, parle des spectacles en plusieurs endroits de ses
beaux
traités de politique (L. 2. tit. 6 L. 6. tit. 14.
grand politique, qui revit, corrigea et approuva son ouvrage, dit ces
belles
paroles, bien dignes d’elle : « Il n’est pas ques
s condescendances si opposées à là vertu ? Le Roi craint que les plus
beaux
airs n’ennuyassent, dès que les paroles seraient
sentiments de la Nation. » Rien sans doute n’est mieux mérité que ce
beau
titre ; mais je voudrais, pour l’honneur de la Fr
est-ce bien respecter la majesté royale de faire attacher un des plus
beaux
fleurons à la couronne de Louis XV par la main d’
médiens, et ne savent-ils parler que par la bouche d’un Comédien ? ce
beau
nom n’est-il donc qu’un nom de théâtre ? J’en rou
prirent la fuite, ils avaient de puissants protecteurs. Ce Prince eut
beau
faire des recherches, il ne découvrit rien, l’att
l s’exerce dans vne carriere limitée, & ne laisse pas de faire de
belles
courses, quoy qu’il s’esloigne des extremitez de
festin, & en ceremonie auecque luy. Elles veulent estre tousjours
belles
, la beauté ne desplaist & n’ennuye jamais ; M
oient acquises à l’Eschole. Ils ont certes admirablement reüssi en ce
beau
dessein. On trouue dans leurs Poëmes tous leurs l
ie. Il assistoit à la representation d’vne piece, remarquable par ces
belles
choses ; admirée de tous les habiles de la Ville,
nne povr Socrate : Aussi les choses qu’ils conçoiuent, peuuent estre
belles
, mais elles ne sont pas belles pour Chremes ny po
hoses qu’ils conçoiuent, peuuent estre belles, mais elles ne sont pas
belles
pour Chremes ny pour Micio : Elles n’appartiennen
s ouurages de Peinture, qui resjoüissent l’esprit, & touchent les
belles
passions ; Elles ressemblent à des fantosmes de M
trie, qu’il a élevé à grands frais, dans sa maison & dans la plus
belle
salle, petite à la vérité, mais assez grande pour
des Lévites. Les aubes du Chapitre leur ont été distribuées, & la
belle
aube au Grand-Prêtre Joad. Il n’y a point de Prêt
fer & d’enluminer la Princesse & ses suivantes. On a donné de
belles
rédingotes à Aman & à Abner. Tout cela peut n
eura court ; c’étoit le Grand-Prêtre Joad, qui venoit de prononcer ce
beau
vers : Je crains Dieu, cher Abner, & n’ai po
ment satisfaite. Monime y a déployé ses charmes, & débité un fort
beau
compliment, où elle a vivement taxé les censeurs
uvent, c’est le revenantbon de leur place. Pouvoit-on choisir de plus
belle
bouche que celle de cette fameuse Greque ? La vi
suite un grand repas, tout cela est dans l’ordre ; mais voici le plus
beau
& le plus dévot de la cérémonie : à quatre he
freres de la Passion furent établis à Paris par Lettres Patentes, les
Beaux
Esprits travaillerent pour eux. Les deux Grebans
ette espece de Comédie intitulée Pescatoria, paroît à Crescembeni une
belle
& ingénieuse invention. Le goût de ce nouveau
otre Musique n’est plus que bizarre ; on a mis le Forcé à la place du
Beau
simple, & ceux qui admiroient l’expression &a
s, furent enfin préférées aux anciennes Piéces de la Nation. Quelques
beaux
Esprits de l’Italie, mortifiés de ce que les Trag
fino devoient écarter de l’Angleterre & de l’Italie le goût de la
belle
Nature ; mais enfin nos Tragédies mieux connues,
es autres, si les Poëtes avoient su exciter une Pitié charmante ? Nos
belles
Tragédies connues aujourd’hui en Espagne, y ont a
t Tragicum. Malgré la Merope, les Tragédies de l’Abbé Conti, & sa
belle
traduction d’Athalie, le goût du Poëme Dramatique
age, deux grands yeux fort malins, un très-beau corsage, une paire de
belles
mains, beaucoup d’esprit. Je lui assure pour doua
es de la pieuse fondatrice, on donne à la noblesse françoise les plus
belles
leçons les plus beaux exemples de la piété chréti
ice, on donne à la noblesse françoise les plus belles leçons les plus
beaux
exemples de la piété chrétienne, si on en excepte
l’homme on ne voit que l’écorce. SILVIE. C’est souvent une
belle
amorce : Mais le dedans du fruit est amer & v
u fruit est amer & verreux. LISETTE. Il faut de la plus
belle
pomme Oter le pepin & la peau : Mais
n & la peau : Mais chez vous, Monseigneur, tout est bon, tout est
beau
; On voit par-tout le pere & le grand hom
mple et grossier, sans amour, sans galanterie, et qui ne fasse pas de
belles
phrases ; [...] j’aurai tort si l’on réussit. »
ont un cœur et des passions ; mais la sainte image de l’honnête et du
beau
, n’entra jamais que dans le cœur de l’homme. » P
à qu’ils viennent penser, s’échauffer, s’exciter vers l’honnête et le
beau
! un Spectacle vertueux est la nourriture des âme
onner. Qui dispute que notre espèce n’ait une idée de l’honnête et du
beau
? Mais l’honnête et le beau se trouvent-ils dans
espèce n’ait une idée de l’honnête et du beau ? Mais l’honnête et le
beau
se trouvent-ils dans une pudeur artificielle et d
ien organisés que les autres animaux ? L. On ne sait point cela : une
belle
nudité absolue fait, selon moi, plus d’effet qu’u
ait pas à l'Auteur de rien refuser aux honnêtes désirs d'une des plus
belles
et des plus vertueuses Dames de notre Siècle. Et
res pour le second. Mais quand un homme d'étude a joint la Science du
beau
Monde aux veilles du Cabinet, on ne doit point s'
par son travail, au point que ses Ouvrages sont devenus l’exemple du
beau
& le modèle des règles. Il fut couronné 12 fo
rand Corneille. Ce génie sublime, qu’on eût appellé tel dans les plus
beaux
jours d’Athènes & de Rome, franchit presque t
la délicatesse des passions, un goût exquis, nourri de la lecture des
beaux
modèles de la Grèce, accommoda la Tragédie, aux m
ustre Auteur est le plus grand Personnage, & sa Pièce est la plus
belle
qui soit sur aucun Théâtre. [Il est aisé de concl
t aller contre le grand but de la Tragédie, que de peindre le vice en
beau
; ce but doit être de purger les passions, en met
que la bravoure, et la bravoure est une qualité estimable dont il est
beau
de se piquer : elle convient surtout à une Nobles
e ? Vous aimeriez mieux un sermon peut-être, mais souvenez-vous de ce
beau
précepte d’Horace « segnius irritant etc.. »p
intes, les quolibets, les jeux de mots, les antithèses, pour les plus
belles
productions de l’esprit. Faisons-leur sentir comb
se facilement persuader que les applaudissements qu’ils accordent aux
belles
maximes de nos Tragédies, les rires qu’excitent l
irrésistible, nous voyons tous les jours des méchants applaudir à de
belles
actions ; je puis extraire d’un ouvrage très indé
tes-vous, un Drame intéresse en faisant haïr les Français, à Tunis la
belle
passion serait la piraterie, à Messine une vengea
droit, vertueux, « simple et sans galanterie, [qui ne] fait point de
belles
phrases, ou un sage sans préjugés qui ayant reçu
t, vertueux, simple, grossier et sans galanterie, qui ne dit point de
belles
phrases »ae , il y a cependant longtemps que Moli
pressions les plus simples et les plus communes au lieu d’employer de
belles
phrases comme vous supposez qu’on fait toujours.
de voir son Roi s’intéresser au succès de son Amour, et qu’à force de
belles
actions, il justifie le penchant de Chimène pour
eance qu’il ne prend que malgré lui, et non pas parce qu’il a fait un
beau
coup d’épée, et que les Français les aiment trop,
ous vous l’imaginez. Je me trompe fort si vous n’avez imaginé un très
beau
dénouement pour quelque Tragédie ou Comédie dans
cru s’exposer à la mauvaise humeur du Public, en faisant entendre ces
beaux
vers de la Tragédie d’Edouard III. « Savoir sou
raisonnable » : j’en conviens, mais quand le Public est sage, il est
beau
sans doute d’être de l’avis du Public. Or nos Aut
re, tomberaient-ils infailliblement aujourd’hui. Les connaisseurs ont
beau
les admirer toujours ; si le public les admire en
le et grossier, sans amour, sans galanterie, et qui ne fasse point de
belles
phrases ; qu’on y mette un sage sans préjugés, qu
74, & les autres Journaux rapportent qu’à Varsovie on prépare une
belle
salle de spectacle, que le Baron de Karti, noble
nd il n’y a plus d’espérance ; elle a porté son zèle jusqu’à céder le
bel
appartement du palais Radsivil où elle tenoit ses
ur aspirer à l’honneur de jouer le rôle d’Arlequin, qui étoit le plus
beau
de tous & le plus difficile, parce que le Maj
e , dit-il, il faut que l’original soit bon ; puisque la copie est si
belle
; le seul reproche que j’ai à lui faire, c’est qu
enée avec Scarron, avec Ninon Lenclos, avec Madame de Montespan, On a
beau
être vertueuse, on se monte sur le ton de ceux av
ublic disoit que nous avions fait dépenser cent mille francs pour nos
belles
. Cette fête déplut au Roi & mit obstacle à l’
embla les beautés d’Athènes, prit de chacune ce qu’elle avoit de plus
beau
pour en former sa Venus. Chacun de ces grands Art
grands Artistes donna son dessein & s’épuisa pour tracer le plus
beau
; on cherche avec le plus grand soin dans quel he
r tout le monde, il eut fallu faire de tout Paris une salle ; le plus
beau
fut celui qu’on destinoit à l’Hôtel de Condé, il
e personne ne l’ignorât, il avoit fait graver en lettres d’or, sur un
beau
marbre au-dessus de la porte, nulli nisi vocati,
rès-chastes & très-éloignées de favoriser la débauche pendant les
beaux
jours de la République ; témoin Lucrece & Vir
se livra aux amusemens de la société avec une compagnie choisie ; aux
belles
lettres qu’il effleura pour en avoir l’agrément,
sire, vint aussi aux Italiens bien aimés de nos citoyens ; c’étoit le
beau
Festin de Pierre, & qui feroit rire une pierr
spear a des traits de génie étonnans, égaux & supérieurs aux plus
beaux
endroits de Corneille ; mais ce ne sont que des t
▲