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1 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
Entretien quatrieme Sur la vanité & le danger des Bals , & des Danses en particulier, Tiré de la Bibl
Jesus. LEs Motifs, qui portent les Personnes du Monde a aller au Bal , a la Comedie, & a se trouver a des semblable
ées, & les personnes, qu’on a vûës peuvent faire. On croit que le Bal en particulier est un divertissement innocent dan
addresse, par sa bonne mine, ou par quelque autre qualité. 2. Dans le Bal , quand on est dans l’Assemblée, les libertez mess
, les caresses, les cajoleries, les têtes-a-têtes &c. 3. Après le Bal , un esprit mondain, mille pensées des objets, qui
ui ont frappé les yeux, des attachemens le plus souvent criminels… Le Bal & les Danses, tels qu’ils se pratiquent en ce
mmodestie, la licence, & l’impureté sont presque inseparables des bals , des danses, & des cercles de compagnies enjo
t ce que la volupté, est capable d’employer d’artifice est attaché au bal , à la danse, & à la comedie. Si je demande à
une Dame du monde quel dessein avez vous, quand vous vous preparez au bal  ? vous faites tout ce que vous pouvez pour vous p
là le premier pas du démon, c’est par l’ornement que vous apportez au bal , qu’il commence à vous gagner, & qu’il debauc
ez facilement inferer en qu’elle conscience sont ceux, qui donnent le bal , & ceux qui prêtent leur maison à un usage si
qui en repondront tous. Par exemple, un desir criminel conçû dans le bal , sera imputé à celui, qu’il a formé, à celle qui
u pere, & à la mere de cette fille, qui lui ont permis d’aller au bal  ; à celui qui donne le bal, & qui est respons
cette fille, qui lui ont permis d’aller au bal ; à celui qui donne le bal , & qui est responsable de tous les pechez, qu
mais qui a peine a souffrir qu’on lui dise qu’il y a peché d’aller au bal , ou de se trouver dans ces assemblées de danses ;
ntage, n’est-il pas vrai que vous ne voudriez pas mourir au sortir du Bal , quand vous seriez assuré de n’avoir point d’autr
tes, elles se sont accusées, & repenties d’avoir été autrefois au bal  : demandez à ces danseurs, quand ils sont à l’art
z ouvrir les yeux, que ce n’est pas une chose indifferente d’aller au bal , puisqu’on ne se confesse pas d’une chose indiffe
témoin, lorsqu’il y va de nôtre salut : … ceux qui aiment le jeux, le bal , la comedie, les spectacles, & qui suivent le
nous entendons parler ici des divertissemens defendus, comme sont les bals , les comedies, & autres spectacles de cette n
réables au monde. Qu’est-ce que les personnes du monde voyent dans le bal  ? une assemblée de personnes agréables, bien paré
se glisse imperceptiblement dans le cœur de ceux qui se trouvent à un bal . Dites aux personnes mondaines, que le bal est de
ceux qui se trouvent à un bal. Dites aux personnes mondaines, que le bal est defendu, parce qu’il est presque toûjours l’é
ire & l’esprit, & le cœur : que rien n’est plus opposé que le bal à l’esprit du christianisme : avec quel mépris se
2 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
qu’à ce qui est de plus ordinaire, je ne parle que de la comédie, du bal , et du jeu. Voici à peu près la manière dont les
ne peut pas dire que ce soit un péché en soi-même. Il en est ainsi du bal et du jeu, où l’on suppose qu’il ne se trouve que
. chapitre de son Introduction à la Vie dévote. Il dit que le jeu, le bal et la comédie sont des choses indifférentes : mai
nsi quoi qu’il eût cette tolérance, il n’a pas laissé de condamner le bal , la comédie, et les autres divertissements qui so
 : et pour vous le faire voir, c’est qu’il demande à ceux qui vont au bal et à la comédie des dispositions et des réflexion
il leur demande. 1. Il leur demande qu’après qu’ils sont retournés du bal et de la comédie, ils fassent cette réflexion. Vo
bal et de la comédie, ils fassent cette réflexion. Vous êtes allés au bal et à la comédie, il est vrai. Mais savez-vous ce
s avez évité, et ce que vous deviendrez. Dans le temps que j’étais au bal et à la comédie, il y avait dans l’enfer un nombr
Ah ! si vous faisiez sérieusement ces réflexions après être venus du bal et de la comédie, si vous les faisiez, mes Dames,
souffre que ceux qui sont capables de faire ces réflexions aillent au bal et à la comédie, il ne souffre pas la même chose
e a été l’intention de saint François de Sales. C’a été de retirer du bal et de la comédie. Il a semblé autoriser ces diver
a volupté impudique est capable d’employer d’artifice, est attaché au bal , à la danse et à la comédie. Si je demande à une
ne Dame du monde, quel dessein avez-vous, quand vous vous préparez au bal  ? Vous faites tout ce que vous pouvez pour vous o
à le premier pas du démon ; c’est par l’ornement que vous apportez au bal qu’il commence à vous gagner ; il débauche votre
rrêter un Chrétien, lorsqu’on lui propose une partie de comédie ou de bal . Je vais chercher la joie, et peut-être que dès l
ulo revertitur impudica8 . Souvent celle qui est entrée innocente au bal , en sort impudique. Quidquid in spectaculis m
3 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal . Il n’y a point de sujet qui mérite d’être plu
rons voir, et comme toucher au doigt, que ceux qui vont maintenant au bal s’exposent à beaucoup de périls d’offenser griève
cipes étant ainsi établis, considérons le mélange qui se fait dans le bal des hommes avec les femmes. Ils y sont assis, et
un Philosophe fort modeste, et d’un jugement fort solide, d’aller au bal avec nous, lequel après avoir bien remarqué toute
op sévères, si dans un siècle si corrompu, et dans l’état où sont les bals , et les danses de ce temps, nous n’osons point ex
ire. Mais ce n’est pas le seul danger auquel on s’expose en allant au bal , il y en a encore un autre qui n’est pas moins à
d’autres crimes ; et que c’est pour cela que ceux qui fréquentent les bals sont toujours bien armés. Il est donc évident que
t donc évident que ceux-là pèchent grièvement qui vont aujourd’hui au bal , et qui fréquentent la danse, à cause des dangers
auxquels ils s’exposent : car quand il pourrait se rencontrer quelque bal où l’on n’appellerait que les seuls parents, ou l
mauvaises coutumes qui s’y sont introduites, ne se tenant plus aucun bal où la jeunesse ne se rende, et où elle n’entre de
e la danse pourrait être maintenant innocente ? Mais ceux qui vont au bal et qui fréquentent la danse, ne sont pas les seul
u mal que les autres font ; et leur métier est illicite à l’égard des bals et des danses, parce qu’il est employé pour des a
iques qui sont en charge. Mais que dirons-nous de ceux qui ne vont au bal que pour contenter les passions déréglées de leur
ntiments ? Quel jugement porterons-nous encore de ceux qui ne font le bal , et n’assemblent du monde que dans ces intentions
Dimanches, surtout depuis la Septuagésime jusqu’au Carême, au jeu, au bal , à la danse, et à la comédie, ou à voir, ou donne
4 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
Chapitre III. Du Bal . N ous ne dirons pas grand chose de ce Specta
, la legereté & la force, ont quelque effet particulier ; dans le Bal , la majesté & la bonne grace ne s’y font pas
t & la Nature ont favorisé ou disgracié vostre personne. Ainsi le Bal merite bien quelque sorte de soins, & qu’un g
l ; pour peu d’instruction qu’on y adjoûte, on en sçait assez pour le Bal  : & il n’en faut pas d’avantage pour y reussi
de merite veritable. Il est deux choses principalles pour reussir au Bal , la propreté ou l’agencemẽt, & la belle Dance
pres dans la Salle des Maistres, comme dans les Assemblés ou dans les Bals . De donner des preceptes pour cette espece de Dan
p; de nos Dictionnaires. L’ordre en est plus de nostre competence. Le Bal me paroist plus beau dans un Parterre que sur un
ue dans les Bransles, & que l’enchaînure & la continuation du Bal dure de cette maniere, & avec ce petit soin d
cet honneur. Les Dances nouvelles font la gloire & l’honneur des Bals , un surcroit de la mode, & une augmentation d
5 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224
CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus
rait emporté contre quelqu’un qui aurait proposé l’établissement d’un Bal public ft. Il aurait vu, dans cet établissement,
s Genevois cessant d’être leurs amusements, aussitôt qu’ils auront un Bal public, […] il y aura chaque jour un temps réel d
ura chaque jour un temps réel de perdu pour ceux qui assisteront à ce Bal  ; et l’on ne se remettra pas à l’ouvrage, l’espri
des Lanternes et le pavage des chemins ne servaient absolument qu’au Bal public, ce serait une dépense à regretter » ; mai
ce serait une dépense à regretter » ; mais il ne reprocherait pas au Bal public comme un nouveau préjudice qu’il aurait oc
distinction. La femme de M. le Châtelain ne voudra pas se montrer au Bal , mise comme celle du Maître d’Ecole, [elle] s’eff
suite du spectacle ; mais que le grand Sully verrait à la suite d’un Bal public. Il en verrait encore bien d’autres, qu’il
étailler. S’il voyait par exemple un Seigneur Commis présider à votre Bal , quel abus, dirait-il, fait-on donc ici de la Mag
der à une espèce de débauche publique ? Elle ne peut assister dans un Bal que pour y contraindre le plaisir, ou pour y part
c que tout le Sénat de Genève apprenne à danser aussi, qu’il ouvre le Bal lui-même, pour déterminer le Public à donner la p
es : il faut donc imaginer une danse exprès, ou si l’on danse à votre Bal des Menuets et des Contredanses, il faudra que le
sse à accorder leur maintien avec la gravité de leur habit. O le beau Bal , ô le beau Bal ! J’observe une chose : vous voule
leur maintien avec la gravité de leur habit. O le beau Bal, ô le beau Bal  ! J’observe une chose : vous voulez de la modesti
eau Bal ! J’observe une chose : vous voulez de la modestie dans votre Bal , et vous excitez l’émulation des mères à bien par
apper un pas de Menuet un peu trop libidineux ; on saura que dans tel Bal Mademoiselle N. a choqué la modestie par un port
leusement exempt d’aucun de ces reproches. Je ne sais Monsieur, si ce Bal modeste s’établira à Genève, suivant votre avis :
et qu’on y prévînt tout désordre particulier en les convertissant en bals solennels et périodiques […] » fu. [NDE] Tout c
rend le texte de Rousseau ( op. cit., p. 109-111) pour l’appliquer au bal . fv. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 204.
6 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
selon lui, sur deux actions innocentes, selon moi : le théâtre et les bals . Dans cette lettre j’ai exposé les motifs qui m’o
ma lettre à M. Desmares, pour qu’il daignât nous permettre d’aller au bal et au spectacle, je n’abuserai pas, je n’userai p
Monsieur, et avant que d’entamer la discussion sur le théâtre et les bals , vous parlez de l’influence qu’exerce un ministre
le plus notre sainte religion. Je viens maintenant à la question des bals . C’est là que vous paraissez vous croire invulnér
d’une foule d’étourdis auxquelles une demoiselle est exposée dans les bals  ; les hommages imposteurs et les protestations me
s vous demandez si je suis bien convaincu qu’il « ne se passe dans un bal rien de plus préjudiciable aux mœurs que les form
en petit nombre. Poursuivons. — Un grand argument pour vous, c’est le bal donné en 1562, par le concile de Trente, au roi d
t au concile de Trente, si des auteurs ont écrit qu’on avait donné un bal à Philippe II, que ce bal fut ouvert par le cardi
des auteurs ont écrit qu’on avait donné un bal à Philippe II, que ce bal fut ouvert par le cardinal Hercule de Mantoue et
sement nécessaire pour qu’il n’y ait point de péché mortel à aller au bal ), avez-vous oublié l’antiquité de la danse ? N’av
 ? N’avez-vous pas lu dans Cahusac et Noverre que Socrate dansait aux bals de cérémonie d’Athènes, et que Platon mérita le b
aton mérita le blâme des philosophes pour avoir refusé de danser à un bal que donnait un roi de Syracuse ? Selon les mêmes
distingua lui-même en dansant une courante. Mais vous prétendez qu’un bal serait aussi dangereux aux Tuileries que dans tou
comte Rabutin, de l’académie française, qui s’est prononcé contre les bals . J’ai voulu vérifier si son opinion, la seule que
faible…. Voilà votre autorité. Enfin, vous trouvez moins de péril au bal masqué où j’ai dit qu’une mère ne conduisait poin
e ne conduisait point sa fille, et vous préférez les loges fermées au bal ordinaire. Il est vrai ; et c’est à ce mot que je
Je voudrais abréger, Monsieur, mais je ne puis terminer l’article des bals sans rappeler encore un écrivain que vous-même av
gez de convaincre les plus incrédules qu’on ne péche pas en allant au bal et au spectacle ? Est-ce ma faute à moi, si vous
7 (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109
pondre comme eux ? Ne nous opposerait-on pas d’abord ces festins, ces bals , ces danses, ces divertissements, que les premier
il y a de passer une partie du jour au jeu, presque toute la nuit au bal  ; ne repaître ses yeux que d’objets lascifs et sé
les excès dans le jeu, les assemblées de plaisirs, la comédie et les bals sont-ils moins condamnables en carnaval qu’en Car
rs de ceux qu’il aurait vu quelques heures devanta à la comédie ou au bal  ? Nous voyons ce que penserait un Païen, nous pen
uis point des divertissements du carnaval, et si je ne parais plus au bal ni dans ces assemblées mondaines ! La raillerie d
e pas voir ce qu’on ne veut pas faire. On aime le jeu, on se plaît au bal , tout ce qui vient troubler cette passion est reg
é tous ces Directeurs incommodes qui condamnent les spectacles et les bals  ; on n’oublie rien pour les faire passer pour des
carades du carnaval, on ne peut ignorer que l’Evangile ne condamne le bal , les spectacles, et les assemblées profanes ; mai
issements nocturnes, ni qui soient moins chrétiens. Dites-leur que le bal est défendu parce qu’il est presque toujours l’éc
à séduire et l’esprit et le cœur : que rien n’est plus opposé que le bal à l’esprit du Christianisme : avec quel mépris se
ne main invisible jettera l’effroi au milieu de ces cercles et de ces bals , une mort précipitée et toujours imprevue, dissip
mer quand il est sans fruit et sans ressource ! et que le souvenir du bal cause de regrets et de troubles à qui l’envisage
ui faire sentir le poison de ce qui l’enchante. J’ai toujours cru les bals dangereux, disait un des plus beaux esprits de so
, et le Courtisan le plus poli de son siècle :* j’ai toujours cru les bals dangereux ; ce n’a pas été seulement ma raison qu
des Anachorètes. Les vieilles gens qui pourraient peut-être aller au bal sans intéresser leur conscience, seraient ridicul
à de trop grands périls. Ainsi je tiens qu’il ne faut point aller au bal quand on est Chrétien, et je crois que les Direct
ence, quel homme de bon sens oserait dire qu’il est licite d’aller au bal  ? Quel homme raisonnable peut conserver l’esprit
8 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167
s désordres ? y a-t-il quelqu’un de ces désordres qui ne se trouve au bal & dans les danses de théatre, mille fois plus
e le générique des personnages dont elle prenoit les habits. Dans les bals de cérémonie elle n’étoit qu’un mouvement sans ob
de la Cour danser avec les Princes & les Seigneurs, comme dans un bal . Ce mélange fut applaudi & imité, & depui
Æstuantibus saltationibus membra torquentur. Aug. On est au retour du bal brisé comme un vaisseau battu de la tempête ; c’e
s, & le dégoût qu’elle inspire des bonnes choses. Qu’au sortir du bal ce Magistrat examine les proces, que ce Juriscons
en punir les infracteurs, & je ne sais pourquoi ils souffrent les bals & les spectacles les jours de fête. Rien n’es
qu’il vaudroit mieux labourer que danser, filer la laine qu’aller au bal  : Melius arare quàm saltare, & lanam pensitur
s, quoiqu’en petit nombre, s’y laissent quelquefois prendre, & le bal est le médiateur bien suspect & bien dangereu
ou le malheur de la vie. Ces événemens sont pourtant rares, on va au bal pour se divertir, non pour se marier. Il est plus
n père de famille exact à ses devoirs, vigilant sur ses affaires ? Le bal en est-il un bon garant ? Est-ce là, dit S. Paul,
ils bien attirer les bénédictions du ciel après le mariage ? C’est au bal , c’est au théatre que se tendent des pieges à la
cret, & à prior pour les aveugles qu’ils ne peuvent dessiller. Le bal , quoique plus régulier, ne vaut pas mieux que ces
ns le prochain & inévitable danger pour les bonnes mœurs, dans le bal d’ailleurs le plus tranquille, le mieux composé.
ne sont que vénielles ! L’amant de Laure, le fameux Pétrarque, dit du bal , qu’il connoissoit bien : C’est le préliminaire d
du plaisir. Sans avoir des Dupré, des Lani, des Vestris, on tenoit le bal du temps de Job (21), & on se damnoit en dans
s la confirmation prit possession de leur ame : qu’on cherche dans ce bal les dons du Saint Esprit, & à travers l’impud
pudeur. Et où respecte-t-on moins le mariage qu’au spectacle & au bal  ? On y viole ses loix, on en méprise les sacrés l
erucifigentes in semetipsis filium Dei, & ostentui habentes. Les bals ne furent d’abord que des assemblées passagères,
es qui y vont, fait dans le cours de l’année des sommes immenses. Ces bals furent un ouvrage de la régence de M. le Duc d’Or
it pro odore fator, pro crine crispato calvilium. Je ne parle pas des bals masqués ; ils n’ont rien de particulier, ce sont
rle pas des bals masqués ; ils n’ont rien de particulier, ce sont des bals où l’on vient en masque, & cette matiere revi
écartent ce qui sauve, elles rassemblent ce qui perd. Où est dans un bal le supérieur qui veille sur le danger, l’autorité
par l’occasion, plus engagé par les attraits du plaisir, que dans un bal , que sur le théatre ? Quelques saints Pères compa
injustice. L’un vaut-il mieux que l’autre ? Quand on invite à quelque bal , disent les Saints, c’est le Démon qui rassemble
l, un Philosophe fort modeste, & d’un jugement solide, d’aller au bal avec nous. Après avoir vu tout ce qui se passoit
gue est extrême, les dépenses énormes, & pour ceux qui donnent le bal , & pour ceux qui s’y rendent. Cet argent ne s
9 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104
usac a tiré cette anecdote. Il désireroit fort d’avoir été au premier bal qui fut tenu dans le paradis terrestre. La compag
cablés, ne leur laisserent guère ni le loisir ni l’envie de donner le bal . Il y a bien de l’apparence qu’après le déluge le
r pendant le séjour qu’ils y firent, comment danser dans une salle de bal si étroite, si obscure, si incommode, au milieu d
cifer ; fondé sur l’autorité d’un Peintre qui représente les Anges au bal , & sur un passage de S. Basile (que je n’ai p
au-tour du céleste Epoux, septus choreis Virginum. Il fait encore un bal des Apôtres & des Martyrs, où sans doute S. P
ellius, de Infern. C. 8. Ce Père prétend que tous ceux qui ont été au bal , & sont morts sans faire pénitence, dansent c
t des Sorciers & Magiciens, que dans le sabbat le diable donne le bal , que les sorciers & sorcieres dansent en rond
bourrées, des gigues ; que le diable est, comme de raison, le Roi du bal  ; que malgré ses cornes & sa queue il se fait
ou plutôt la corruption de leur cœur, a-t-elle si mal rencontré ? le bal & le théatre ne sont-ils pas un vrai sabbat ?
e les pieges qu’on y tend à la vertu avec tant d’adresse, sur-tout au bal & au théatre, ne soient un ouvrage du péché,
de la mer Rouge, mais non Moyse, comme le dit l’Auteur (pour faire le bal complet). Les filles de Silo, & non les Prêtr
de cérémonie religieuse. Que disons-nous de plus ? ne sont-ce pas les bals , les danses de théatre, mélange de sexes, rendez-
des Jeux Floraux dont la Courtisanne Flora fut l’institutrice, où le bal duroit la nuit & le jour, & la plus habil
ioche & à Constantinople, où l’on dansoit sur le théatre & au bal ces danses célèbres que Cahusac dit si parfaites,
vorise, que tout augmente. Pense-t-on au gouvernement quand on est au bal , à la comédie (j’ajoute, y pense-t-on à la piété)
te la plus forte au libertinage ; elle en profita, elle mit en jeu le bal , les ballets, les mascarades, les plus belles fem
ndormir sur le trône. Sa vie ne fut qu’un long sommeil. Il couroit le bal habillé en fille, La danse étoit la galanterie du
essés. Henri IV aimoit éperdument la danse ; il donna une infinité de bals , de ballets, de mascarades ; tout son séjour en B
m ac mulierum commercia, ibi diaboli festum celebratur. L’origine des bals n’en fait pas l’éloge, & n’en garantit pas la
s de joie, comme Bacchus l’est du vin, & Vénus de l’impureté. Les bals & les mascarades ne pouvoient lui échapper, &
a plus énorme indécence. Dans ce tableau on voit une grande salle (le bal de l’opéra) jonchée de fleurs, éclairée par des l
alamment de l’autre un flambeau allumé qu’il laisse pancher. C’est un bal en forme où Comus préside. Rien de plus élégant,
omnia difformia, omnia turpia, omnia injucunda. De là sont venus les bals  : tantôt amusement libre & plus gai, tantôt c
y acquiert-elle pas, jusqu’au pantomime complet ? Les repas & les bals n’offroient qu’un assemblage fortuit de danseurs
10 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
ce n’est pas pour me divertir, ni pour offenser Dieu, que je vais au bal ou à la comédie ; c’est afin qu’étant bien ajusté
et de l’Eglise : Un seul Dieu tu adoreras, je ne trouve point que le bal , les danses ni les comédies y soient défendus. Ai
ire ; et vous m’avouerez que ce n’est pas pour Dieu que vous allez au bal , car on n’y pense point à Dieu ; vous n’y avez po
ent qu’un tel casuiste m’a dit que je ne fais point de mal, et que le bal et la comédie sont des actions indifférentes ? Pe
le témérité, vous dire que vous ne ferez pas mal d’aller à ce jeu, au bal ou à la danse, s’il ne connaît parfaitement toute
s mondaines, point de vaine complaisance en vous ou en votre fille au bal  ? On ne condamne dans le monde que les péchés ext
ame qui est d’âge, qui est dévote et qui communie souvent, va bien au bal  ; il n’y a donc point de mal : votre exemple lui
11 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
ifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal . Ceux qui apprennent la danse, au moins pour l
nes filles, et qui trouvent mauvais qu’on les condamne, disent que le bal donne souvent occasion à beaucoup de mariages, qu
ur le fondement des affections sensuelles qui ont été conçues dans le bal  ? N’est-il pas juste qu’on compare avec ce bien i
e mauvais désirs, dont les âmes qui étaient peut-être venues pures au bal , se trouvent toutes salies et noircies lors qu’el
12 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. Le bal a beaucoup de choses qui
Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. Le bal a beaucoup de choses qui lui sont communes avec l
s’en prevaille pour nous porter au peché. Et on ne peut nier que les bals n’aient produit souvent cet effet. Est-il donc de
est bon encore de considerer qu’un des plus grands attraits qu’ait le bal c’est l’esperance qu’on a d’y faire remarquer son
13 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
s. p. 76. XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. p. 98. XVI. Des périls a
aujourd’hui. p. 98. XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal . page 97. XVII. Que les danses sont condamnées da
ifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal . p. 142 XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne
14 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
nostre Diocese & résidans en icelui, de frequenter les Comédies, Bals & autres lieux indécens à la condition Eccles
ns à tous Prêtres, sous peine de suspension, d’assister à la Comédie, Bals publics & particuliers, & autres spectacl
Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous spectacles publics, danses, bals , comédies, farces, mascarades & toutes sortes
divertissemens scandaleux, comme sont les danses, les mascarades, les bals & semblables, qui scandalisent le peuple &
fendons à tous Ecclesiastiques les spectacles, boufonneries, masques, bals &c. » Les Statuts Synodaux du Diocese d’Agen
&c. » XII. Ceux qui usent moderément de la danse & du bal , se croient fort en seurcté du côté de la conscie
ais si saint François de Sales a donné quelque sorte de protection au bal & aux danses, les Conciles & les Peres ne
ceseb « de prêcher souvent & fortement contre les danses & le bal , qui excitent les passions les plus dangereuses »
ivertissement, est un apprentissage d’impudicité : Les filles vont au bal & à la danse pour s’y faire connoître & e
on croit illicites en d’autres rencontres, semblent devenir permis au bal . La multitude favorise l’effronterie des plus mal
ela, elles le feroient fort volontiers. Elles se trouvent rarement au bal , à moins qu’elles n’y soient necessaires ; Et qua
1566. « Que les Ecclesiastiques n’assistent point aux danses, ni aux bals . » Des Statuts & Ordonnances Synodales de l’
ues s’abstiendront des recreations indécentes à leur condition, comme bals , danses &c. » Des Ordonnances du Diocese de
iastiques de nôtre Diocese & residans en icelui de fréquenter les bals &c. » Des Statuts Synodaux de Sense en la mê
tiques, sous peine d’amende, applicable à œuvres pies, d’assister aux bals publics & particuliers & d’y danser, sous
x des Conciles, nous défendons à tous Ecclesiastiques les spectacles, bals , comme aussi d’assister à toutes ces choses. » D
Nous interdisons aux Ecclesiastiques tous spectacles publics, danses, bals &c. » Du Synode d’Aixc en 1672. « Défendons
mérite plus de blâme que de loüange, que le Roi Loüis XII. estant au bal à Milan, les Cardinaux de Narbonne & de Saint
ux Religieuses de danser ; & même d’assister aux danses & aux bals  ; parce que cela s’infere assez naturellement de
15 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
affectionne avec passion. Quel péché y a-t-il, dit-elle, d’aller au bal ou de hanter les compagnies, de se masquer, de jo
, je ne dois pas être recluse comme une carmélite ; si je ne hante le bal , ni les danses, je ne trouverai point de parti, o
ion tous les dimanches et encore plus souvent, encore que je donne le bal , encore que j’emploie cinq ou six heures à jouer
16 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals , qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. Les
rce d’abandonner ce qu’ils aiment. Ainsi ceux qui aiment les jeux, le bal , la comédie, et qui suivent le luxe et les vanité
s entrez dans la chambre de cette personne, qui se dispose d’aller au bal  : vous la trouverez devant un miroir, se consulta
s nudités, ces pruderies, ces rubans, ces frisures, ces cadences, ces bals et tous ces divertissements mondains, des escadro
après saint Paul ? Dira-t-on, après cet exemple, que l’assemblée des bals est innocente, et qu’il n’y a point de mal ? Comm
Liber de virginibus], compare tous ces baisers, qu’on permet dans les bals , ces attouchements de mains, ces cajoleries, et a
ela jugez du mal, que les approches des Filles mondaines font dans un bal , et combien elles en font faire. Ajoutez à tout c
que cette gloire est éclipsée dans les personnes, qui fréquentent le bal , où il ne se trouve qu’ambition, qu’orgueil, qu’i
ne de piété et de lumière. Ce savant homme dit qu’on peut regarder un bal en deux manières, ou par les yeux du corps, ou av
ceux de l’esprit. Qu’est-ce que les personnes du monde voient dans un bal  ? Une assemblée de personnes agréables, bien mise
se glisse imperceptiblement dans le cœur de ceux qui se trouvent à un bal . Mais qu’est-ce que la lumière de la Foi découvre
des autres femmes, ou des Filles vient d’un premier entretien dans un bal , ou de quelque autre divertissement, dont on leur
17 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
sont bien souvent des occasions prochaines d’impureté : tels sont les bals , les danses, les mascarades, & les comédies d
pereas in efficacia illius . S’il n’y avoit rien à craindre dans les bals & dans les danses, comme le Monde le prétend,
. N’est-il pas au moins permis de regarder les danses, d’assister aux bals & aux comédies ? Rép. Les Saints Pères nous
beaucoup, quand vous prétendez qu’on doit s’abstenir des danses, des bals , & des comédies : c’est un usage que bien des
d’y aller. Rép. Vos parents vous permettent d’aller aux danses, aux bals , à la comédie : quoi ! il vous conduisent dans ce
nt des masques, on n’en verroit pas tant dans les rues & dans les bals , au grand scandale des gens de bien. Nous pouvons
à se corrompre & où ne se trouve jamais l’esprit de Dieu. Danses, bals , comédies, spectacles vains & dangereux, reno
18 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
Entretien second De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R.
hrêtiennes ? Depuis quand est-ce, que ces festins licentieux, que ces bals , que ces danses molles & lascives, que les pr
legereté de leurs danses, oserions-nous leur proposer pour modele nos bals , nos mascarades & nos festins ? Que sert-il d
en, que l’Evangile, que l’Ecriture Sainte ne defend nulle part ni les bals , ni les comedies, ni les mascarades, l’Ecriture (
ence ne seront jamais accomplis en elle, si elle ne paroit à tout les bals & à toutes les fétes d’une Ville : Prenez gar
19 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
IV. Sermon des spectacles, comedies, bals , &c. Domine ut videam. Luc. 18. Seigneu
assion, & qui les occupe le plus agreablement, est la comedie, le bal , les danses, & les autres spectacles, qui son
obscenitez, qui vont à corrompre les mœurs, que l’on a soin dans les bals & dans les danses, que l’immodestie, & le
sur cette matiere ; sçavoir, si c’est un peché grief de se trouver au bal , d’assister à la comedie, & aux autres specta
insiste ordinairement à demander, s’il y a peché mortel d’assister au bal & à la comedie, qui sont maintenant les deux
e se trouvent jamais dans ces assemblées libres & enjoüées, à ces bals , qui ne sont faits que pour entretenir la galante
; que l’effronterie & l’immodestie ne se souffrent point dans les bals & dans les assemblées, & quoyque ces asse
ut excuser de peché mortel. En effet, que voit-on autre chose dans un bal , que des personnes qui cherchent à plaire en dans
lution au cas de conscience que vous me proposez ; car je veux que le bal , la comedie, & les autres spectacles de cette
de l’un & de l’autre sexe, qui passent les nuits dans une sale de bal , & la plus grande partie du jour dans les ass
ui ne sont jamais sans danger à l’égard des autres, tels que sont les bals , comedies, balets, & les autres de cette natu
rses de chevaux, & des Tournois qui étoient plus innocens que nos bals & nos comedies : ces Peres répondoient, qu’il
20 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
Entretien troisieme Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons
assion, & qui les occupe le plus agreablement, est la Comedie, le Bal , les Danses, & les autres spectacles, qui son
obscenitez, qui vont à corrompre les mœurs, que l’on a soin dans les bals & dans les danses, que l’immodestie, & le
r sur cette maniere, savoir, si c’est un peché grief de se trouver au Bal , d’assister à la comedie, & aux autres specta
insiste ordinairement à demander, s’il y a peché mortel d’assister au Bal & à la Comedie, qui sont maintenant les deux
e se trouvent jamais dans ces assemblées libres & enjoüées, à ces bals , qui ne sont faits que pour entretenir la galante
s ; que l’effronterie & l’immodestie ne se souffrent pas dans les bals & dans les assemblêes, & quoyque ces asse
ut excuser de peché mortel. En effet, que voit-on autre chose dans un bal , que des personnes qui cherchent à plaire en dans
lution au cas de conscience que vous me proposez ; car je veux que le bal , la comedie, & les autres spectacles de cette
de l’un & de l’autre sexe, qui passent les nuits dans une sale de bal , & la plus grande partie du jour dans les ass
ui ne sont jamais sans danger à l’égard des autres, tels que sont les bals , comedies, balets, & les autres de cette natu
rses de chevaux, & des Tournois qui étoient plus innocens que nos bals & nos comedies : ces Peres répondoient, qu’il
21 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214
l’Evêque lui suppléera les cérémonies, de l’autre il y aura un grand bal paré au Palais, & un bal masqué sur le théatr
érémonies, de l’autre il y aura un grand bal paré au Palais, & un bal masqué sur le théatre. On distribuera de l’argent
êlange de piété & de théatre, de cérémonies du Baptême & d’un bal paré ; des aumônes aux pauvres, & d’un bal ma
du Baptême & d’un bal paré ; des aumônes aux pauvres, & d’un bal masqué, on ne sait que penser de l’esprit du siéc
le ses pompes, on s’y livre ; on y invite, on s’en fait un devoir. Le bal & les vœux de Baptême sont précisément le con
réflexions. Les œuvres de la Réligion sont-elles indifférentes, ou le bal & la comédie des œuvres saintes ? La prophana
s moins : Duplaix, Tome 3, page 749. La Princesse de Toscane étoit au bal le 11 mars, bien avant dans la nuit, elle accouch
n avant dans la nuit, elle accoucha d’un Prince, deux heures après le bal , le lendemain à quatre heures du matin ; il est t
es Conseillers relegués près de Paris, se sont procuré le plaisir des bals masqués de l’opera, pendant le carnaval. Que dans
al. Que dans un tems de disgrace, les Magistrats ne s’occupent que du bal masqué qu’ils devroient proscrire, pour l’intérêt
L’algébre, les soupers, le latin, les jupons, L’opéra, les procès, le bal & la physique. Mais comment, dans un si gran
? Faut il un bien vaste génie pour aimer les pompons, les biribis, le bal , les jupons, l’opéra, &c. mais c’en est un bi
ton, sans rien rétrancher de sa toilette, de ses plaisirs, du jeu, du bal , de la comédie, comme la femme du monde qui lui e
22 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
François de son temps. Nous en allons rapporter le chapitre IX sur le bal & sur la danse dans les mêmes termes. La dan
t le guide, le milieu & la fin. Autant de pas que l’homme fait au bal , autant de sauts fait-il pour aller en enfer. On
chanter, en l’ouïe, en la vue, en ornemens, mensonge & vanité. Le bal n’est que péché, misere & vanité. Nous montro
rois mille personnes. Enroutte les ornemens que les femmes portent au bal sont comme couronnés pour les victoires que le Di
u contre les enfans de Dieu. Le Diable n’a pas seulement un glaive au bal , mais autant de glaives que de personnes belles &
pe en ce lieu avec un glaive aiguisé ; car les femmes qui viennent au bal se fardent & s’ornent ; lequel fard & orn
l’homme par les femmes, par l’attouchement, la vue & l’ouïe ; au bal par l’attouchement des mains, le regard de la bea
ptême, promettant de renoncer au Diable & à toutes ses pompes. Le bal est la pompe du Diable ; celle qui le mene est la
ourceaux, c’est-à-dire les Danseurs, s’assemblent. Item. On viole au bal les dix Commandement de Dieu ; on se fait des ido
s la poësie lyrique un beau désordre est un effet de l’art . Dans le bal un fort incommode désordre est un effet du délire
tes, les Saturnales, les Bacchanales ne furent plus extravagantes. Le bal est cependant la partie brillante des plus grande
llante des plus grandes fêtes ; il n’en est point où l’on ne donne le bal & la comédie. A ces excès peuvent se rapporte
comédie. A ces excès peuvent se rapporter les charivaris, especes de bal ambulant, où l’on insulte les veufs qui se remari
23 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
cupoit une grande partie du jardin. Ensuite le Roi fit l’ouverture du bal avec la femme du ministre russe, où se trouverent
s des provinces sont assemblés pour régler les affaires de l’Etat, le bal , la comédie, les plaisirs les plus bruyans &
eux de hasard, par-tout défendus ; il y aura sale de comédie, sale de bal où chacun pourra danser, sale de repas où l’on po
chez lui une brillante assemblée, donna un grand repas & un grand bal , à l’honneur de S. Stanislas. Le Roi ne parut poi
musiciens, des instrumens ; s’ériger des théatres & des salles de bal , des joueurs de farces, & donner des ballets,
nventa, pour obliger tous les entrepreneurs de comédie, opera, farce, bal , ballet, redoute, & généralement de tous les
comédie champêtre qui l’emportoit sur tous les Comités & tous les Bals . On prétend que cette fête a coûté plus de cent m
personne éclater ses transports : il a donné un grand repas, un grand bal . Ses partisans ont tâché d’étouffer les gémisseme
er le soldat aux diverses manœuvres, on a eu grand soin d’y donner le bal & la comédie ; on y a fait venir des troupes
ui ont duré jusqu’à la nuit : une superbe illumination & un grand bal ont terminé la fête. C’est une imitation renversé
24 (1704) Des Bals et Comedies « Des Bals et Comedies. » pp. 31-33
Des Bals et Comedies. TOus les Chrêtiens ensemble ne s
ers, et ecclesiastiques de ce Diocèse, ou y résidents, d'assister aux bals , Opéra, ou Comédies à peine d'excommunication enc
25 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. » pp. 94-96
Chapitre XV. Application de la doctrine précédente aux danses et aux bals qui se font aujourd’hui. Il faut maintenant pa
pêche pas que l’immodestie, et le désordre que l’on remarque dans les bals et dans les danses ordinaires touchant la seule c
26 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
de Thémis n’a pas de plus grands droits. Le Duc d’Orléans a donné un bal magnifique à la Reine ; il la reçut à la descente
a Reine prit ce Prince, jetta son éventail, & se mit à danser. Le bal de l’Opéra se tint en même-temps dans le même pal
dans le même palais. S. M. après avoir dansé toute la nuit au premier bal , est allée au second à quatre heures du matin ave
au second à quatre heures du matin avec toute sa cour. Par ce double bal le Palais d’Orléans, autrefois Cardinal, a été to
es leçons de danse : mais de faire des danseuses, de faire courir les bals , de mêler les deux sexes dans les danses, la plup
ue dans les campagnes, à peine la dixieme partie des paysans vient au bal  ; il n’y a que la jeunesse des deux sexes qui vie
ipitoient dans une licence effrenée. Effet ordinaire de la danse, le bal masqué & paré, les danses autour du chêne ant
 ? Ils le sont en effet : il n’y a point de danse publique, point de bal où il ne se commette mille péchés ? C’est ce qu’i
i habile docteur), assistez-y, présidez-y vous-mêmes (soyez le roi du bal , menez la danse, c’est une fonction pastorale) qu
exercice, tout violent qu’il peut paroître. (En effet, elles vont au bal après les offices, le curé à la tête.) Qui peut
par les cabrioles & les entrechats, lui assure le titre de roi du bal autour du chêne antique. Toutes ces pensées sont
27 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « introduction » pp. 175-177
prends de combattre aujourd’hui est de ce dernier genre, j’y joins le bal , ce sont des divertissements pernicieux dont il s
s objections qu’ont coutume de faire pour la défense du théâtre et du bal , leurs partisans. Quelque bonne et indubitable qu
28 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
ptueux, ces assemblées publiques & de pur plaisir, comédies & bals , sont-ce des divertissemens permis ou défendus ?
tre s’allie avec le Christianisme ? La même chose peut s’appliquer au bal , au jeu, aux festins. En condamnant l’un, on ne p
s Dieu est la vérité, non la coutume. Les tragédies, comédies, opéra, bal , sont les pompes de Satan. Les cirques, les amphi
ient en sûreté quand ils ont demandé s’il y a péché mortel d’aller au bal , à la comédie, & veulent une réponse précise.
un appât pour le commettre. Fléchier, Panégyriq. de S. Augustin. Le bal , les spectacles sont une académie publique pour a
29 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
dédits, d’oppositions, de divorces, & en même temps de fêtes, de bals , de comédies. On ne peut mieux le comparer qu’à H
fabula narratur. Qu’on se rende justice, les Marquis qui courent le bal , déguisés de mille manieres les plus ridicules qu
x dont il est cause, dominé par ses passions, il donna des fêtes, des bals , des carrousels, des mascarades, des comédies, de
ris, surtout, ajoute-t-on, car ceci en est le comble, il fit faire un bal exprès pour lui, pour le voir danser. Il s’en acq
s les théatres, on le loua dans tous les prologues. Il donna un grand bal où les Princes & les Princesses du sang danse
acles, du Te Deum à la scene ; pendant plusieurs jours ce ne sont que bals , ballets, opéras, comédies. A Nanci, où regnoit l
abits les plus pompeux, des ornemens les plus fastueux, pour aller au bal . Elle n’avoit ni orgueil, ni vanité, & elle a
loire. Cette belle gloire, au reste, cousistoit à bien danser dans un bal , un ballet, & à se faire emporter à toute bri
30 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
ses saintes, il les tourne en ridicule, comme quand il fait donner un bal à Philippe II par le Concile de Trente, & le
ngenuis probet ducier voluerunt. Si Saluste & Scipion venoient au bal & à la comédie, que penseroient-ils de la ver
ns des groupes lascifs. Voilà le danger de la danse & de tous les bals , c’est une suite & comme une galerie mouvante
es du cœur humain, & le ton de la bonne compagnie, parle ainsi du bal  : J’ai toujours cru le bal dangereux ; ce n’est p
ton de la bonne compagnie, parle ainsi du bal : J’ai toujours cru le bal dangereux ; ce n’est pas seulement la religion qu
fferoient des Anachorètes. Les vieilles gens, qui pourroient aller au bal sans intéresser leur conscience, y seroient ridic
exposer à de grands périls. Ainsi je tiens qu’il ne faut pas aller au bal quand on est Chrétien, & les Directeurs feroi
ils n’y allassent jamais. Le Poëme des Saisons s’exprime ainsi sur le bal  : Entrez dans ce sallon ou de bruyans Prothées
31 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47
t très sévères ; elles défendent, sous peine de la prison, d’aller au bal et à la comédie : « Histriones … enumeramus inter
ns un brelan ; entre un menuet dansé en famille dans sa maison, et un bal nocturne, un bal d’opéra, un charivari ; la même
tre un menuet dansé en famille dans sa maison, et un bal nocturne, un bal d’opéra, un charivari ; la même différence que en
milieu pour les laïques. Après avoir déclaré dans sa Philotée que le bal , les spectacles, les assemblées mondaines, sont c
ira point la nuit, etc., c’est-à-dire qu’il l’anéantit. Retrancher du bal , du spectacle, tout ce qu’il a de dangereux, d’ag
oit à regarder. Les Jésuites n’eurent pas le même éloignement pour le bal . L’Abbé de Choisy, dans son agréable voyage de Si
ans son agréable voyage de Siam (pag. 13.) dit : « Il y a eu un grand bal après souper ; la décoration était admirable. M. 
32 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
bit une habile danseuse, & une Actrice excellente. Il brilloit au bal , quelquefois sur le théatre public, & fréquem
cette comédie ne pouvoit plaire. Un jour le Prince invita l’Abbé à un bal qu’il donnoit, & lui ordonna d’y venir en rob
toutes, elle attira tous les regards. Elle dansoit en perfection, le bal étoit son triomphe. Ce sujet lui donna la plus gr
femmes. C’étoit une des plus enthousiasmées amatrices du théatre, du bal , de la danse ; héroïne de la scène, élève de Thal
mp; le plus bas peuple. Tout devient égal au parterre, au théatre, au bal  ; la familiarité, les intrigues, la débauche, rem
lus de monde. Après avoir couru les rues pendant le jour, on court le bal toute la nuit. Personne ne pourroit tenir à cette
ratifs qui faisoit dire à Fontenelle, au moment qu’on partoit pour le bal , le plaisir est passé, vous l’avez goûté en vous
ades, au spectacle ; à l’Eglise ? c’est le peuple en masque, c’est un bal masqué, où personne n’est connoissable. Le masque
timent. L’expérience est d’accord avec la scène ; les masques dans un bal ne sont-ils pas les plus hardis, les plus licenci
33 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
ession générale ils ne se sont pas repentis et accusés d’avoir été au bal . Quand quelqu’un de vos camarades est au lit de l
us en confesser. Dites la vérité, voudriez-vous mourir au sortir d’un bal , sans vous en repentir ou vous en confesser ? don
34 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114
angea l’exécution ; tout cela fut suivi d’un grand festin, & d’un bal , à l’Hôtel de Ville, qui dura jusqu’au lendemain,
ous les cœurs. Bien loin d’exiger à son entrée, ce feu d’artifice, ce bal , ce festin, il le désendit ; & préférant le p
ames Toulousaines sont trop charitables pour avoir manqué de venir au bal , & d’aller à la comédie exercer leur charité.
vant dans la nuit, sans doute au Colin Maillard. On n’ose pas dire un bal chez le Curé ; on ne voit pas de pareille fête ch
r apporte le poison, on les oblige à le boire ; on a commencé par des bals , ils ont été très-fréquents, dit la Gazette, &
es fils de Tatone. Après le soupé, un beau feu d’artifice, suivi d’un bal paré, où se réunirent les graces & le plaisir
la comédie, pour completter la fête ? 1°. Parce que le répas & le bal emporterent tout le tems ; 2°. parce que le répas
35 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
hecs, des tables, du billard, ou courre à la bague. 8. se trouver aux bals , danses, comédies, et même y danser, ou y jouer s
tend pour se recréer ; les autres d’actions, comme sont les jeux, les bals , et danses, etc. je donne ici les aides pour fair
ité. Comment il se faut comporter ès récréations qui se font par les bals , et les danses. §. III. Je présuppose, que les ba
i se font par les bals, et les danses. §. III. Je présuppose, que les bals et les danses ne sont point de soi des récréation
ations mauvaises, et étant rangées parmi les choses indifférentes,Les bals et danses, choses indifférentes. peuvent être bon
, la rapportant à Dieu. Le second ; fuyez, tant que vous pourrez, les bals et les danses, èsquelles il y a quelque danger, o
danses, èsquelles il y a quelque danger, ou d’offenser Dieu,Fuir les bals , où Dieu peut être offensé. ou d’être cause que l
Philotée en la 3. Partie, Chap. 3. 1. En même temps que vous étiez au bal , plusieurs âmes brûlaient en enfer, pour les péch
. Notre Seigneur, la Vierge, les Anges, et les Saints, vous ont vu au bal , vous leur avez fait grande pitié, voyant votre c
e la façon de jouer. Les péchés qui se font en la façon de jouer. Les bals et danses, choses indifférentes. Pour n’être mauv
ut garder trois choses. Ne danser pas avec trop d’affection. Fuir les bals , où Dieu peut être offensé. Accompagner la danse
36 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
Dieu et demander : Est-ce un péché mortel que de danser ou d’aller au bal  ? Quand les Pères reprennent les vices de leur te
être vue ; et comme si vous aviez juré de lui désobéir, vous allez au bal tout exprès pour voir de ces femmes, ou pour être
37 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
ifficulté que rien n’est plus propre que ce qui s’appelle spectacles, bals , comédies, opéra & autres semblables. C’est-l
les.Voici à peu-près la maniere dont les gens du monde justifient les bals , les danses, les comédies, & autres semblable
ne peut pas dire que ce soit un péché en soi-même. Il en est ainsi du bal , ou des autres assemblées ou spectacles, où l’on
t ce que la volupté est capable d’employer d’artifice, est attaché au bal , à la danse, & à la comédie. Si je demande à
une Dame du monde, quel dessein avez-vous quand vous vous préparez au bal  ? vous faites tout ce que vous pouvez pour vous p
là le premier pas du démon, c’est par l’ornement que vous apportez au bal qu’il commence à vous gagner ; il débauche votre
s. Désordres & libertés qui se commettent dans les assemblées de bals .Les jeunes personnes vont au bal, & dans des
e commettent dans les assemblées de bals.Les jeunes personnes vont au bal , & dans des assemblées pour se faire connoîtr
faites pour savoir bien danser, que pour savoir bien vivre. Dans les bals & dans les danses la pureté est attaquée de t
ervir à l’ame de moyen pour se relever de cette chûte : mais dans les bals , dans les danses, le démon attaque l’esprit des j
Les personnes mondaines n’entendent pas volontiers parler contre les bals & les spectacles.Ceux qui aiment le bal, les
ntiers parler contre les bals & les spectacles.Ceux qui aiment le bal , les jeux, la comédie, les spectacles, & qui
s nous entendons parler ici de ceux qui sont défendus, comme sont les bals , les comédies & autres spectacles de cette na
s. Ridicule appareil d’une Dame de qualité qui se dispose d’aller au bal .Si vous entrez dans la chambre de cette personne
us entrez dans la chambre de cette personne qui se dispose d’aller au bal , vous la trouverez devant un miroir, le consultan
s, dans son Livre de l’Introduction à la vie dévote, parle contre les bals , les danses, &c. Part. 3. chap. 32. & 33.
son Traité des jeux & des divertissemens, au chap. 25. parle des bals & des comédies. M. Nicole a fait un Traité su
la Comédie. Le P. Croiset, dans ses Réflexions spirituelles, parle du bal , de la comédie, des spectacles. Le P. le Jeune, S
étienne, dans les sujets particuliers, Tome 2. a un Sermon contre les bals , comédies, & autres spectacles. Plan et
ns. Désordres & libertés qui se commettent dans les assemblées de bals . Dans les bals & dans les danses la pureté es
amp; libertés qui se commettent dans les assemblées de bals. Dans les bals & dans les danses la pureté est attaquée de t
Les personnes mondaines n’entendent pas volontiers parler contre les bals & les spectacles. Ridicule appareil d’une Dam
es. Ridicule appareil d’une Dame de qualité qui se dispose d’aller au bal . Exorde. Conduite des premiers Chrétiens au sujet
38 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
er ce que les saints Docteurs ont dit contre les danses et contre les bals . Vous en appelleriez à vos Casuistes, qui prétend
e troupe de fous ou de gens ivres. Ce n’est donc pas au Théâtre et au bal que vous avez dû conduire un Archevêque qui fait
39 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
ienfaits, dont nous ne fassions des armes pour le combattre ? Des Bals et des Danses. §. 6. Quelques-unsIntroduction
écrits de Saint François de Sales, pour se persuader que l’usage des Bals et des Danses était innocent. Certainement c’est
allait-il qu’il mît un Démon à la porte de chaque salle où se fait le bal , qui tordît le cols à tous ceux qui y entreraient
ion pour vous purifier, et que pour une heure que vous aurez donné au bal , vous en donniez deux à la prière : Ce sera cette
prendre croyez que vous y avez plus perdu que vous n’y avez gagné. Le Bal et la Danse ont tant de rapports et de dispositio
, dont l’une a cultivé la terre un jour de fête, l’autre est allée au bal  : Demandez-lui laquelle est la plus coupable, il
lumières du Ciel pour découvrir tous les dommages intérieurs que les Bals et les Danses causent dans les personnes qui les
éché à l’enfer, il n’y a qu’un pas à descendre : Qui est-ce qui va au bal qui ne se mette en péril de faire quelque péché ?
qui ne se mette en péril de faire quelque péché ? Tout ce qui est au bal est péril. Nos« Alia crimina singulas sibi vindic
ette âme est-elle sans péril ? puisqu’au moment qu’elle entre dans le Bal toutes les vertus l’abandonnent, et tous les vice
n’y trouverait point de voile pour se couvrir : car c’est une loi du Bal de mettre basw et coiffe, et crèpe, et mouchoir d
s : C’est assez d’avoir montré que les vertus ne se trouvent point au Bal pour conclure, que les vices y commandent et y ti
outes ces instructions ne seront pas plus heureuses pour détourner du Bal , que les commandements d’un Curé d’Allemagne, nom
alheureuse éternité. Défenses frivoles de ceux qui fréquentent le Bal . §. 7. Pour faire voir que la conclusion de l
outes les défenses qui se pourraient opposer pour la justification du bal . On sait assez que dans la corruption du siècle o
s qui ne soient plus exposées au désordre que la salle où se donne le bal  ; on devait considérer qu’il a de très bons effet
anses paraîtront condamnées avec plus de justice. I. On oppose que le Bal est un divertissement public, plût à Dieu qu’il n
Que reste-t-il après une si belle approbation, sinon de canoniser le bal , et lui donner un des premiers rangs parmi les ve
per la gorge ? Je ne mets pas la dépense dans les grands désordres du bal  ; quelques petits qu’en soient les frais, ils son
iqu’il en soit, me dit-on, il ne paraît point que Dieu ait défendu le bal  ; je ne m’en étonne pas, la chose parle, et se dé
illes pour les adorer ? N’est-ce pas une marque irréprochable, que le Bal n’est demeuré parmi nous, que comme une pièce de
s de voir des hommes qui pensent être bien éclairés, qui donneront le Bal , et danseront toute la nuit pour complaire à une
point : On a plus blâmé Charles IV. Duc de Savoie, de ce qu’étant au Bal , lorsqu’on lui apporta la nouvelle, qu’Henri le G
ême Dieu ne nous en devrait dire mot pendant cette vie. VII. Quand le bal n’aurait point d’autre bon effet que d’être le pè
est intéressé à les faire subsister : Mais il ne se peut dire que le bal en soit le père, ou il faut accorder qu’il est pl
la terre : Pendant tous les premiers temps il ne s’est point parlé de bal , qui n’est venu que depuis la corruption des sièc
s, des vains soupçons et des folles amours. Qui est le mari qui va au bal , qui ne trouve que les autres femmes sont plus be
ui conduisent les personnes dans le précipice. Ce n’est point dans le bal où on peut prendre les véritables connaissances q
’est encore une excuse plus ridicule, quand on dit qu’on ne va pas au bal à mauvaise intention. C’est flatter le vice de pa
une précieuse matière, elle n’en fasse une très riche pièce, mais le bal n’est point un fond sur qui elle puisse répandre
n de bonté. Mais quelle bonne intention peut conduire une personne au bal  ? y va-t-elle pour y faire pénitence de ses faute
tières à la discrétion des valets et des servantes ? Si vous allez au bal pour y acquérir l’estime d’être belle, gentille,
e temps. Laquelle est-ce de toutes ces intentions qui peut dégager le bal de toutes les dispositions qu’il donne au péché.
tit miracle, n’a point d’occasion qui lui soit plus favorable, que le bal et la danse. Se peut-on divertir à la Comédie
les autres, du moins il n’aura pas meilleure composition. Le jeu, le bal , et le déguisement sont les trois ennemis jurés d
ent est le plus malin de tous, car outre qu’il a toute la mollesse du bal , et l’insolence du jeu qu’il joint souvent ensemb
i lui est particulière, qu’on peut nommer dissimulation. L’affaire du bal et du jeu étant déjà expédiée, et l’un et l’autre
40 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
’esprit de l’Evangile, et à la discipline Chrétienne. Puisque donc le bal et la danse est une espèce de spectacle, ce serai
et que tous les péchés se trouvent et paraissent à leur tour dans le bal . » Gerson in part. 4. serm Dominica tertiæ Advent
qui semblent dorées, sur leurs têtes. » Il conclut enfin que dans le bal se trouve la pompe du siècle, le feu de l’impuret
rapporter d’autres qui se rencontrent plus particulièrement dans les bals ou dans les danses qui se font dans les villes ;
41 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
amp; sa femme âgée de soixante-dix-sept ans, s’aviserent de donner un bal , & d’en être le Roi & la Reine. Ce bal fu
aviserent de donner un bal, & d’en être le Roi & la Reine. Ce bal fut composé de cinquante de leurs enfans, petits
liberté ; Cet air pour eux est l’air natal, Concert ici, plus loin le bal . La Dumesnil qui étoit de la fête, & la Dang
’on dresse un théatre, & donner de grands repas, une grande fête, bal , concert, comédie, comme pourroir faire une Princ
es fêtes locales, on faisoit jouer des comédies, & on donnoit des bals masques ou parés pour amuser les villageois ; ce
it-on de plus de Petersbourg au Monomotapa ? Ils aimoient sur-tout un bal d’Opéra appellé Misotes, où il ne falloit ni susp
lustres de crystal, ni élever le plancher à la hauteur du théatre. Ce bal se tenoit en plein jour dans une plaine ; on y ét
ont différens ; mais j’ose dire que la plupart de ceux qui ont été au bal ou à la comédie, en viennent enivrés de passions,
s, cochons, &c. & en formoient des comédies pantomimes ou des bals grotesques. Ils y apportoient cachés sous la peau
ort agréable. Le crieur public, au lieu d’afficher, alloit inviter au bal des cochons, à la comédie des ânes, à l’opéra des
42 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
ne entiere liberté, les laisser courir seules, sur leur bonne foi, le bal , la comédie, les compagnies, & voir qui bon l
Jusques à lui laisser & mouches & rubans, A courir tous les bals & les lieux d’assemblée ? Oui, vraiment. Et
te. Et votre femme entendra les fleurettes… Les divertissemens, les bals , les comédies Sont propres à former l’esprit de
ins, les mauvais discours des domestiques, des parties de plaisir, le bal , le jeu, la comédie ; mais par la religion, l’aum
nantes, ou plûtôt être sans enfans, car ils sont à charge, on crir le bal & les spectacles, passer la nuit en parties d
le lendemain des noces, au milieu des plus grandes réjouissances, des bals , des comédies, des festins, qu’elles changèrent e
nuptiales qui ont couru toute l’Europe, & où par-tout l’opéra, le bal , la comédie sont des cérémonies essentielles qui
43 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
ursCanon mémorable du Conc. III de Tours. Conc. Tur. Can. 8. Capitul. Bal . T. 2. .add. 3. c. 71. [Actes du 3e concile de To
. Canon mémorable du Conc. III de Tours. Conc. Tur. Can. 8. Capitul. Bal . T. 2. .add. 3. c. 71. [Actes du 3e concile de To
44 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
ut quelque divertissement, faites comme d’autres, qui, sans aller aux bals et à la comédie, savent se divertir innocemment.
santhropes. D’ailleurs, ne vaut-il pas mieux aller à la comédie et au bal , que de faire plus de mal ? un pareil discours da
45 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
ur la glace avec un peu de velours sur le nez. Du moins les salles du bal & de la comédie sont chaudes, on y étale les
nction ; après soupé on passa dans les petits appartemens où il y eut bal , la cour dansa jusqu’à quatre heures du matin. L.
téressés à rendre plus séduisans pour en tirer parti, opéra, comédie, bal , mascarades, vauxhal, café, brelan, maison de jeu
ciété d’amateurs s’étoit cotisée pour avoir un spectacle, soupé & bal  ; ce spectacle devoit avoir lieu sur le théatre d
eurs & des dames devoient en remplir les rôles, le soupé & le bal étoit préparés sur le boulevard, on se disposoit
e du carême, jour peu fait pour donner ce scandale, il y eut un grand bal toute la nuit, & beaucoup de rafraichissemens
ut un grand bal toute la nuit, & beaucoup de rafraichissemens. Le bal finit le lundi matin. Deux heures après la salle
amp; des plus beaux de l’Europe, on ajoute la comédie donnée avant le bal On croit excuser un peu le péché, en disant qu’ M
erchons à nous distraire de l’ennui auquel nous sommes condamnés. Nos bals & nos comédies étoient des institutions polit
te vérité fait entendre sa voix. Il parcourt tous les spectacles, le bal , la comédie ; par-tout le même enthousiasme lui f
e condamne lui-même, dans l’idée qu’il donne des spectacles. Voici le bal . Entrez dans ce salon où de rians Protées échang
foux. Plusieurs choses cependant semblent autoriser ce cahos : 1°. le bal masqué, où la nuit le tumulte & les masques
46 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
n eut recours aux Spectacles, le plus efficace de tous les moyens. Un bal où on la força de se trouver, fut le prélude de s
és. La ville ne put mieux marquer sa joie que par la comedie & le bal  : la Reine l’accepta, y mena son fils, & en f
li, pour n’en être pas témoin. Mais il n’est point de maladie dont un bal & une comédie ne soit le remede : elle voulut
rraine, & un peuple innombrable. Le retour fut aussi pompeux ; le bal , la comédie embellirent la fête, tout jusqu’au no
ussiere. Toutes ces scènes ridicules furent continuellement mêlées de bals , de concerts, de comédies : on passoit tour à tou
les le ressort secres ? Y eut-il une seule de ces fêtes scandaleuses, bals , comédies si communes, dans son parti ? La Fronde
vertir à Bordeaux, où le Parlement & les Jurats leur donnerent le bal & la comédie, & jouerent eux-mêmes une fa
quet, & verse des torrents de larmes. Elle va les essuyer dans le bal  ; la comédie, les fêtes que l’Aréopage & l’Hô
on héroïsme, à ses talens, à ses succès, tour à tour sur le trône, au bal , à la comédie, parloit, vivoit, agissoit en Reine
deaux, y souleva toute la ville, traita avec l’Espagne, au milieu des bals & des comédies, qui étoient les intermedes de
47 (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)
devot », p. 137-158 (passage p. 148-149 : attaque contre les jeux, le bal , la comédie et l’opéra). Anonyme, La Comédie
L. → Texte : « Chapitre XIII. Des jeux, des spectacles, & et des bals , qui sont défendus aux Filles Chrétiennes », p. 2
, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un
te question : S’il est permis de jouer, à l’opéra, à la comédie et au bal , Toulouse, J.-P. Douladoure, 1701, in-8º, 43 p. E
te question : S’il est permis de jouer, à l’opéra, à la comédie et au bal , Toulouse, 1701, in-4º, (4) 43 p. Ex. Arsenal : 4
, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un
ité sur la comédie, 17.. • Anonyme : La Vérité sur la comédie, les bals et autres spectacles, s. l. n. d. [xviiie  siècle
ouis-Napoléon (1806-1881) : Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles : prononcé dans l’église frança
s du monde », p. 52-97. Bourée, « Sermon contre la comedie et le bal  », 1705 • Bourée, Edme-Bernard (1652-1722 ; pè
r le jeudy de la premiere semaine de l’Advent contre la comedie et le bal  », t. I, p. 174-218. Édition moderne • « Sermon
ur le jeudi de la première semaine de l’Avent contre la comédie et le bal  », col. 79-96, in Collection intégrale et univers
des chansons et des livres obscènes » ; art. VI : « Des danses et des bals  » ; art. VII : « Des spectacles ou des représenta
BVIL. Houdry (attribué à), « IV. Sermon des spectacles, comédies, bals , &c », 1700] • Houdry, Vincent (1631-1729 
bles. PDF : Google. → Texte : « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals , &c. », p. 95-126. Réédition •   « Spectacl
, bals, &c. », p. 95-126. Réédition •   « Spectacles, comédies, bals , danses, etc. »,in La Bibliothèque des Prédicateu
s classiques », 1998, 275 p. Languet de Gergy, Sentimens sur les bals et les comédies, 1738 • Languet de Gergy, Jean
le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains, specialement des bals , des comedies et autres amusemens dangereux. Nouv
entimens de quelques écrivains de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals et Comedies », première partie, p. 7-79. Entretie
même nature », p. 269-279, et chap. XIII, « Du temps que l’on perd au bal et à la danse », p. 279-284. La Porte, Prolo
f.). PDF : Google. Corpus OBVIL. → Texte : « Sermon LXII. Contre les bals , les danses, ou comedies & autres divertissem
isse frères, 1825, (2 ff.) 498 p. → Texte : « Sermon LXII. Contre les bals , les danses, ou comédies & autres divertissem
ions : 1837, 1846, 1872-1873, 1868, 1880. • « Sermon LXII. Contre les bals , les danses, ou comédies, et autres divertissemen
: articles « Spectacles », p. 490-491 ; « Comédiens », p. 117-118 ; «  Bals et danse », p. 47-49. Pierrot, Dictionnaire
r Desprez de Boissy , éd. 1771, 1re partie, p. 463. → Texte : « Des Bals et Comedies », p. 31-33, in Ordonnances synodalle
48 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
’exercice de la piété Chrétienne. Ceux qui dansent, et qui vont au bal , et à la comédie au temps dans lequel, suivant l’
t, et par les œuvres d’une sincère pénitence, doit fuir les jeux, les bals , et les Comédies. C. 1. de pœnitentia d. 5. « 
49 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
u Nord fut suivi d’un grand repas de soixante-six couverts & d’un bal qui dura jusqu’au lendemain, où sans doute les je
s dansèrent, car il est juste & convenable que celui qui donne le bal en fasse les honneurs ; le lendemain on chanta un
eurs collèges ; mais je ne sache pas qu’ils y eussent encore donné le bal . Une fête si prophane dans un pays & sous un
rès le même Maréchal Poninski donna un grand souper, & ensuite un bal qui dura toute la nuit. On croit que tout cela se
 : On a promulgué une loi qui défend aux Entrepreneurs du spectacle, bal , jeu, &c. de s’établir ailleurs que dans le p
e faisoit suivre des Dames de la Cour, avoit dans son camp le jeu, le bal , la comédie, comme les Princes Asiatiques traînen
tentes ; on combla de caresses tous les Officiers. Enfin la Reine du bal les invita pour le lendemain à une collation qu’e
s leurs femmes n’en passoient pas moins leur temps en comédies, jeux, bals , ballets, chansons & conversations galantes ;
es de Comédiens François & Italiens ; le jeu, la bonne chère, les bals , les ballets, &c lui faisoient couler les jou
50 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
yer leur zèle et leur éloquence, pour invectiver fortement contre les bals , les spectacles et les Comédies ;In inst. præd. p
tenir. » REPONSE. Puisqu’il y a tant d’union entre la Comédie et les bals , et que les vanités et les pompes du diable, auxq
l’autre, il faut faire ici voir que selon les Pères de l’Eglise, les bals et les danses doivent aussi être interdits aux ch
ise, conformément à ce que Dieu leur ordonne ; et demain ils iront au bal , et à la danse ensuivant la doctrine du démon. Il
er à l’Eglise en la compagnie des Anges, pour vous en aller demain au bal en la compagnie des démons. Ne vous en allez pas
repentez pas aujourd’hui de vos péchés, pour vous en aller demain au bal , au grand dommage de votre âme. Mes chers frères,
our. » Que personne ne vous séduise. Cette maxime qu’on peut aller au bal , n’est pas une maxime de chrétiens, mais une maxi
e corps toute sa force et sa vigueur. Vos pieds qui vous portaient au bal défaillerons tout d’un coup. Vos bras et vos main
’intérêt ; ils doivent être en horreur à des Chrétiens autant que les Bals , et la Comédie. CONCLUSION. Que reste-t-il à fair
51 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
, où se trouva toute la musique de l’Empereur ; ce qui fut suivi d’un bal , qui dura toute la nuit. Ce qui se trouvoit de pl
dis que les Soldats montoient la tranchée, les Officiers donnoient le bal & la comédie dans leurs tentes. Le Roi prenoi
dans les plus grandes villes. Tout y étoit en abondance ; le jeu, le bal , la comédie, les repas, rien n’y manquoit. La gal
part à la guerre que les Guerriers. On leur donnoit, comme à Mons, le bal & la comédie. Il n’est point de guerre plus a
viennent les étaler, & leur chercher des partis. On y donnoit le bal chaque jour. On y jouoit des comédies. Les uns fa
tous les autres. On tient chaque nuit dans ces maisons une espece de bal , où ces filles dansent tour-à-tour avec les Matel
leur danse cet air de sainteté de la main des Prophêtes. Au reste le bal se tient en Pologne sans grands préparatifs. Quan
52 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] DISCOURS sur les PLAISIRS POPULAIRES, les bals Et les SpectaclesPrononcé dans l’Eglise français
53 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « Sermon pour le jeudi de la première semaine de l'Advent. » p. 174
e jeudi de la première semaine de l'Advent. Contre la comédie et le bal . « Scio quia Messias venit qui dicitur Christ
54 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
es quitta qu’à son coucher. Elle voulut les porter au festin & au bal . Il est vrai qu’elle n’y dansa que des danses gra
pas les apparences. Elle aimoit la pompe, la parure, les plaisirs, le bal , la comédie, tout ce qu’aiment les femmes. Elle a
occupée que de faste, de parure, de bonne chere, de fêtes, de jeu, de bal , de comédie ; elle n’a laisse que des garderobes
is d’Angleterre n’y avoient jamais fait construire. Il fait donner un bal sur ce théatre comme le bal de l’Opéra d’aujourd’
jamais fait construire. Il fait donner un bal sur ce théatre comme le bal de l’Opéra d’aujourd’hui, & exécuter un balle
er de conclure, pour toute réponse elle lui demanda des nouvelles des bals & des comédies qui se fais soient à Paris. L’
nt ! ou plutôt ce ne fut qu’une fète continuelle, diversifiée par des bals , des comédies, des jeux, des festins sans nombre.
rtaliser, & il n’a su en faire d’autre que de bien danser dans un bal . Il est rappelé en Angleterre, il y est reçu de l
on l’obtient. Vous venez en Angleterre pour m’épouser. Ce ne sont que bals , fêtes, spectacles, réjouissance ; je vais jusqu’
la Cour, en dansant la gaillarde. Il parut d’abord en masque dans un bal où étoit la Reine. Sa Majesté aimoit passionnemen
55 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
ue des personnes mondaines. C’est un habit de chasse, un portrait, un bal où le mari est masqué, une compagnie de libertins
ies de plaisir ; s’il n’approuve la dissipation, l’amour du monde, le bal , le spectacle, la compagnie ; si maître chez lui,
té, débauche, intrigue, passion, dans les jeunes gens ; on s’en va au bal , à la comédie, à la promenade, enchanté des grace
lessent tous les costumes. Mais est-il de religion pour la scène ? Le bal , le repas, les discours licentieux, les plaisirs
s mers, on en trouve par-tout. Elles sont moins retirées : le jeu, le bal , les spectacles, les repas, le grand monde, les p
de la toilette à table ; mais on se couche de bon matin, au retour du bal . Le mari est moins content & moins félicité.
56 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre premier. » p. 162
ctacles & sur nos divertissemens. Ie les ay reduits aux Comedies, Bals , Balets, Mascarades ou Cavalcades, Feux de Ioye,
57 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
nt renoncer. Cela est évident. Au nombre de ces plaisirs, je mets les Bals publics et les Comédies. Vous savez ce qu’on ente
mets les Bals publics et les Comédies. Vous savez ce qu’on entend par Bals publics. Je ne crois pas qu’on puisse s’y trouver
58 (1844) Théologie morale « CHAPITRE I. Des Péchés de luxure non consommée, sections 644-651. » pp. 291-296
zèle éclairé lui permettra de faire, pour empêcher les danses et les bals de s’introduire dans sa paroisse. Il évitera tout
re sans inconvénient. 2° Il ne peut absoudre ceux qui fréquentent les bals masqués, à raison des désordres qui en sont insép
59 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre »
rs semaines de méditation et d’oraison. On ne parle jamais de Dieu au bal ni à la comédie ; et si, aux festins et aux colla
60 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
et effet, entre autres moyens, il a inventé et introduit au monde les bals , les danses et les autres divertissements que les
61 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VIII. De la Mascarade. » p. 196
’est pas question de mouvement, comme au Balet, de dexterité comme au Bal , ny de Jeu comme au Carosel. Il ne s’agit que de
62 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre V. De ceux qui vont danser avec mauvais dessein. » pp. 26-27
t danser avec mauvais dessein. Il est évident que ceux qui vont au Bal , à la Comédie, et aux autres lieux où on danse et
63 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
a, 472. Son opinion sur les fictions fabuleuses du Paganisme, b, 17. Bals . Mandement de M. de Rochechouart, Evêque d’Arras,
7. Bals. Mandement de M. de Rochechouart, Evêque d’Arras, contre les Bals , a, 408. Sentimens de M. le Comte de Bussy-Rabuti
, a, 408. Sentimens de M. le Comte de Bussy-Rabutin sur le danger des Bals , b, 445 Barbier (Daucour). Sa Réponse aux sophis
ruption de la Musique & de la Danse, 89. Son opinion sur les mots Bal & Ballet, b, 449 Bussy-Rabutin (le Comte de)
ngers des talens mal conduits, ibid. Son témoignage sur le danger des Bals , a, 407 ; & b, 445 C Caisotti (M. Paul). E
des Spectacles dans son Poëme des Saisons, b, 416. Ses idées sur les bals , 447 Lami. Son opinion contre la Poésie, b, 12
e d’Arras, contre la Comédie, a, 404 Mandement du même, touchent les Bals , a, 408 Mandement de M. Fléchier, Evêque de Nîme
que d’Arras. Son Mandement sur la Comédie, a, 404. Autre touchant les Bals , 408. Sa défense aux Principaux des Colleges de p
omparée à un Spectacle dramatique, 70. Scenes du monde comparées à un Bal , 69. Effets de la mélancolie, 105. Source ordinai
64 (1638) L’Image du Vray Chrestien. Chapitre IV « Chapitre 4. » pp. 106-108
re lequel défend : d’assister aux banquets, festins, jeux, danses, et bals , ou spectacles déshonnêtes ; Et que ni par ceux d
65 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
nt du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. T Ertulien fai
, en deux mots, pour me faire toûjours mieux entendre, Comedies & Bals , sont-ce des Divertissemens permis ou défendus ?
66 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
s Fêtes sont destinés à gémir humblement : l’on ne fait pas moinsd au bal , et à la danse qu’à la comédie et aux autres spec
us avons dit dans ces deux derniers Chapitres, il est constant que le bal et les danses sont incompatibles avec la sanctifi
67 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
e en ce sens que ceux-là pèchent mortellement qui vont fréquemment au bal , à cause qu’ils se disposent insensiblement à tom
68 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484
tous ceux qui ont quelque soin de leur salut de fuir les Comédies, le Bal et les Romans, n'y ayant rien au monde qui fasse
69 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
ments. Elles la passent toute dans des visites, dans le jeu, dans les bals , dans les promenades, dans les festins, dans les
70 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
ements. Elles la passent toute dans les visites, dans le jeu, dans le bal , dans les promenades, dans les festins, dans les
71 (1675) Traité de la comédie « XXV.  » pp. 314-316
tous ceux qui ont quelque soin de leur salut de fuir les Comédies, le Bal et les Romans, parce qu'il n'y a rien au monde qu
72 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
déclaré du théatre, il dit l. 2, c. 3 : une personne qui revient du bal ou de la comédie est très-mal disposé à la dévoti
elles se mêlent dans toutes les sociétés, dans toutes les parties, au bal , à la comédie, elles y tremblent de foiblesse, à
s qu’elle leur impute ; c’est qu’aucun ne pouvoit souffrir le jeu, le bal , le spectacle ; je ne sais de quel Historien elle
santropes ; il est vrai que les synodes des Protestans ont défendu le bal & les comédies, & ils n’avoient garde de
incipaux chefs, en leur faisant un crime de leur indifférence pour le bal & la comédie ; mais les Dames ont droit de dé
73 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
sultane favorite passer du lit du prince au chœur de religieuses, du bal , de la comédie, parée en nymphe, à l’office divin
a députation en plaisanterie, & pour toute audience lui donner le bal  : mais il refusa de la voir. Elle ne se rebuta pa
ée. Son infidele devint amoureux à Vienne d’une femme mariée, dans un bal ou comédie. Son mari l’ayant surpris avec elle, a
aite. Enfin elle accepta une fête à qu’il lui donna à Mauricebourg Le bal , la comédie, les repas, les présens, les parures,
bouquet de diamans, de perles, de rubis, d’émeraudes, comme reine du bal , qu’elle ouvrit avec son amant après le souper. C
74 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109
ob. Satur. 3. C. 13. Selon les Jurisconsultes, une femme qui court le bal la nuit avec des hommes, est présumée coupable. S
iser en Ecclésiastiques, en Religieux, de paroître sous ces habits au bal , au théatre, il est bien plus défendu à ceux-ci d
t voulu faire masquer les convives, pour danser (ce que nous appelons bal masqué) Platon le refusa absolument, au risque de
rnira, Lett. 21. Un jour que la Duchesse de Bourgogne devoit aller au bal , elle envoya dès le matin un carrosse à six cheva
le renvoya, & on travailla à la mascarade. Un Magistrat courut le bal habillé en diable. En se retirant il manqua sa ma
75 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
ceux de Iudée. Demandez-luy, dis-je, si c’est un grand mal d’aller au bal & à la comedie, & il vous répondra hardim
ompes, nous avons encore renoncez en même tems à tous les spectacles, bals & comedies, ad spectacula quoque , dit ce do
erer par une suite necessaire que ceux qui vont à la comedie & au bal , violent impunément les vœux solemnels qu’ils ont
us incroyable aux sages du monde ; sçavoir, de les convaincre que les bals & les comedies sont veritablement ces œuvres
es chef-d’œuvres de leur art. Ainsi je puis dire avec verité, que les bals & les comedies sont les ouvrages du diable, p
payennes, qui ont été toutes deux ingenieusement renfermées dans les bals & dans les comedies ; on danse & l’on fai
l’on fait de magnifiques colations & de superbes festins dans les bals & dans les opera, comme faisoient autrefois l
ncore une fois tous ces spectacles publiques, ces divertissemens, ces bals & ces comedies sont les œuvres de Satan &
nde, & contre les œuvres de Satan, & je le prononce contre le bal & la comedie, puisque la sainteté de la Relig
76 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
impromptus à verse. Lett. 26. Le Prince de … a donné ce carnaval deux bals par semaine, l’un paré, l’autre masqué. Le goût,
se trouvoit l’élite de la Cour & de la ville. On avoit admis aux bals masqués une douzaine des plus jolies filles de pa
versation, & relever la vertu des Duchesses par le contraste. Les bals continueront jusqu’à la mi-carême, à moins que l’
ard encore, & petit à petit, sans scandale, l’assemblée deviendra bal , Lett. 41. Le Duc de … a donné l’opéra chez lui,
77 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71
onstruit en l’honneur de ce Poëte un grand édifice & une salle de bal , qui pouvoit contenir 2000 personnes, & fort
aque billet coutoit une guinée, il en falut un nouveau pour entrer au bal , qui coutoit demie guinée, ce qui revient à un Lo
vint à l’Hôtel-de-Ville, où on servit le dîné, après lequel suivit le bal , & la fête continua les deux jours suivans de
iocèse de N. & dans la plûpart des Diocèses, se masquer, aller au Bal , à la comédie, avoit toujours été pour les Ecclés
triompherent, la piece fut jouée avec encore plus d’éclat ; il y eut bal , on dansa toute la nuit, on y fit toutes sortes d
78 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles « Venez à moi, vous tous qu
déserte, et tu te rues avec fureur vers les plaisirs, les fêtes, les bals et les spectacles !… « Anathème donc contre les
spectacles !… « Anathème donc contre les plaisirs, les fêtes et les bals  ! Anathème contre les spectacles ! » Ne sont-ce
et de sociabilité pratique, et bénissons la bonté de Jésus. Quant aux bals , je ne chercherai point à les excuser, à les défe
profane, un poète se charge de vous la fournir : « Ces visites, ces bals , ces conversations Sont du malin esprit toutes in
79 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192
r, les fêtes des bien-heureux dans le ciel par des idées de danse, de bal , d’instrumens, de musique, &c. La salle du ba
idées de danse, de bal, d’instrumens, de musique, &c. La salle du bal est fort vaste, très ornée & très-bien éclair
avagantes, si on les prend à la lettre sur les danses du théatre, les bals masqués & paré, que nous connoissons. Ces ass
par le vice, sont certainement, si l’on peut employer ces termes, le bal des démons, la danse des damnés, le salle de l’en
es remplissent du même esprit ; elle les mene dans les compagnies, au bal , au spectacle, & les entraîne dans le même dé
pauvres, ou s’occupera-t-on de leur misere ? Est-ce à la toilette, au bal , au spectacle, au jeu, qu’on s’attendrira sur leu
80 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVII. Accidents arrivés dans les spectacles. » pp. 150-153
ration des poudres : pendant qu’on jouait la comédie dans la salle du bal , le feu prit à de la poudre qu’un épicier avait i
81 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
encore pourquoi on n’a pas défendu d’arborer sur la scène et dans les bals masqués la robe du palais, le rabat, le bonnet qu
hommes comme la prêtrise. Un homme de robe ne saurait guère danser au bal ou paraître au théâtre, sans consentir à son prop
ent criminelles, on ne peut l’entendre que des danses du théâtre, les bals , les ballets, etc. qui ne sont en effet que des f
82 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XII. » pp. 58-61
eprésente peut-être encore, que votre Héros sait le secret d’aller au Bal et à la Comédie sans en être moins vigilant sur s
83 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70
d’Amiens (la Mothe, grand homme de bien), apprenant qu’il y avoit un bal , fit appeller à minuit, ses Grands Vicaires, &
à minuit, ses Grands Vicaires, & leur dit, je veux vous mener au bal  ; surpris avec raison, ils lui représenterent que
tandis que vous vous réjouissez, autant que vous avez dépensé pour le bal . Il reçut le lendemain plus de 6000 livres d’aum
t de l’or dans ce lieu enchanté, comme dans la tour de Danaë. Un seul bal de l’opéra, en 1770, rapporta douze mille livres
84 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
risie avec ses dissimulations, la volupté avec se délicieux repas, le bal & le spectacle avec leur mélange des deux sex
teur de Rome, apprenant qu’on préparoit de grandes fêtes de carnaval, bals , mascarades, carrousels, alla trouver le F. Felix
in du Ciel, c. 7. il traite des divertissemens. Voici ce qu’il dit du bal & de la comédie. Il faut tant de circonstan
ent homme grave & en dignité, y applaudisse, & fasse tenir le bal en sa présence. Si ce n’est pas tout-à-fait une c
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
qu’après sa mort. On avait vu avant lui, il avait lui-même donné des bals , ballets, mascarades, etc. où l’on dansait, chant
les décorations, tout y parut surprenant. Il fut suivi de quantité de bals , ballets, mascarades, dont on ne cessait d’amuser
on Traité de la Danse, nous apprend que le Concile de Trente donna le bal à Philippe II, Roi d’Espagne, et que le Cardinal
86 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
coliesées, vauxhal, académie de danse, académie de musique, salles de Bal , manufactures de fard, troupes d’acteurs, lottere
tous les papiers publics sont gagés pour l’annoncer. Il est comme des bals de théatre de deux especes ; bal & théatre ch
s pour l’annoncer. Il est comme des bals de théatre de deux especes ; bal & théatre choisi, où l’on ne vient que pour p
especes ; bal & théatre choisi, où l’on ne vient que pour prier ; bal & théatre public ouvert à tous les masques, o
l un dessein marqué, le plus souvent malin ou galant ; quelquefois le bal est arrangé selon certain systême de déguisement 
87 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
que dans les plus grands embarras de la guerre & des affaires le bal marchât toujours. Le son des violons n’étoit poin
e exploit galant que de faire jurer les Suisses. Ce n’étoit là ni un bal paré, ni un bal masqué. Les Huguenots qui sonnoie
que de faire jurer les Suisses. Ce n’étoit là ni un bal paré, ni un bal masqué. Les Huguenots qui sonnoient la trompette
our faire danser les Suisses n’étoient pas élégans, & la Reine du bal à qui sur-tout on en vouloit, n’étoit pas de trop
donner toujours des spectacles à son peuple & à la Cour. Festins, bals , danses, combats, couremens de bagues, avec une b
que dans la même parure, avec la même musique exquise, elle alloit au bal & à la comédie. Le devot Abbé de Brantome co
88 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
uoi nous voyons qu’ils leur ont tout à fait défendu les comédies, les bals et les danses. Je ne m’arrêterai qu’à un de ceux
89 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
e le courage : une course de Chevaux la curiosité et l’émulation : un Bal fait naître des mouvements différents selon les d
90 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
. Les libertins de M…. donnent tous les ans, pendant le carnaval, des bals parés & masqués, dans la salle de la comédie,
ns au soulagement des pauvres, a offert de donner à la Communauté des bals au profil des pauvres. Cette offre, qui présente
aumône, a été accueillie (& affichée à tous les carrefours). Ces bals se sont donnés, & la recette (qui a été emplo
Maire & ont offert de faire gratuitement le service. Dès que les bals sont pour le profit des pauvres , ont-ils dit, no
charité n’a été proposée que pour amasser de quoi faire les frais du bal . On a commencé de prélever sur la recette, &
our braver l’armée françoise, & dans toute la ville ce ne fut que bals , comédies, réjouissances : il fut fort heureux qu
91 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
qu’il en dit dans son Introduction à la vie dévote : « Les jeux, les bals , les festins, les pompes, les comédies en leur su
rée de plaisirs, de volupté, de musique, de spectacles, de danses, de bals et d’autre chose encore : la source des beaux sen
pomène, à Thalie et à Terpsichore, c’est-à-dire aux spectacles et aux bals où l’on achève d’épuiser le peu de sensibilité qu
92 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
ois nous n’appliquons celuy de Balet, qu’aux Assemblées où se fait vn Bal , ou à ces dances reglées & mysterieuses, que
ment le soir. La Promenade & le Bain en Esté. La Comedie & le Bal en Hyver, &c. Sans doute que ces trois membre
; plus vigoureux, que celuy de la Dance commune, dont on use dans les Bals & dans ces Dances ordinaires & domestique
paresseux, que les corps foibles & abbatus ont introduit dans les Bals . Ie ne veux pas forcer ny la mode ny le temps ; n
à nos deux manieres de Dance, à l’ordinaire ou à la commune dans les Bals publics & particuliers, & à la forte ou à
ance ordinaire & serieuse, & qui emportent la gloire dans les Bals , & par tout où il s’agit d’un pas majestueux
sauts qu’il faut faire. L’oreille y doit estre plus fine que dans le Bal  ; car le mouvement en est plus soudain, peu compl
93 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
amenée de Paris, plusieurs enfans naturels, un théatre brillant, des bals , des fêtes sans nombre, un luxe qui épuisa toutes
on y tire des feux d’artifices, & des lotteries ; on y donne des bals & des concerts ; on y trouve de pantomimes, d
ec les plus beaux meubles de la Couronne, qu’on portoit par-tout, des bals masqués, des bals parés, des comédies, des feux d
meubles de la Couronne, qu’on portoit par-tout, des bals masqués, des bals parés, des comédies, des feux d’artifice, recevan
94 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
passés lui donnent un nouveau crédit : il s’éleve fortement contre le bal & les spectacles, qu’il assure, par son expér
urgeois. La fête fut terminée par un grand repas, la comédie & le bal , partie essentielles, & devenues d’étiquettes
, & le Sieur Gardel, premier danseur de l’Opéra, & maître des Bals de la Reine, &c. prétend faire danser toute l
ilien & ceux de tous les princes sont marqués à chaque pas par le bal , l’opéra, la comédie. On n’est pas surpris que la
95 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
ns de l’Egypte, et des plaisirs du monde. Une personne qui revient du bal et de la comédie, quoi qu’on en puisse dire, est
96 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
les personnes que le B. François Évêque de Genèvef permet d’aller au Bal , il faut dire le même de la Comédie, qui ne peuve
pour former la bouche à tous ceux qui trouvent mauvais qu’on blâme le Bal et la Comédie, et qui soutiennent qu’on y peut al
97 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
ne permet pas de m’étendre sur les désordres et les inconvénients du bal , la plupart des raisons qui prescrivent l’un, con
, les oreilles, la langue, les mains, l’imagination. Et après cela le bal trouvera des partisans et des apologistes aussi b
98 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170
dres, un grand nombre de personnes se rendit le soir dans la salle du bal , pour y voir jouer des marionnettes : un épicier
rdre des choses, a fait de la nuit le jour & du jour la nuit. Les bals sont des fêtes nocturnes, les rendez-vous aiment
apprendre le costume ; on y trouveroit des modeles de masques pour le bal  ; & comme plusieurs modes n’ont été imaginées
; vera incessu patuit dea . Un pere ayant vu danser sa fille dans une bal , ne pouvoit se lasser de louer sa gouvernante, qu
99 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
i la couronne est un Prêtre qu’on n’ose nommer), ensuite on forme un bal champêtre . Ce bal champêtre, ces filles, ces rub
n Prêtre qu’on n’ose nommer), ensuite on forme un bal champêtre . Ce bal champêtre, ces filles, ces rubans en baudrier, ce
e modestie. Si les jeunes gens vont danser dans la place publique, ce bal n’est point du tout de la cérémonie, & la Ros
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
r un détail qu’on nous dispensera de rapporter. Voici ce qu’il dit du bal de l’Opéra. « L’amour règne dans ce séjour ; il p
les d’un mari jaloux : il a beau se tourmenter toute l’année, un seul bal de l’Opéra détruit toutes ses précautions. Les li
n seul bal de l’Opéra détruit toutes ses précautions. Les libertés du bal , les commodités et la facilité du masque trompent
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