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1 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIII. De l’éducation des jeunes Poëtes, de leurs talents & de leurs sociétés. » pp. 204-218
rti, depuis leur renaissance en France, le plus grand nombre des bons Auteurs , & le plus grand nombre des mauvais. Quelques
ce, de politique, de morale & de littérature ; mais cette foule d’ Auteurs qui se succédent sur le Théatre, ou qui nous inon
e que ces grands hommes ayent trouvé la carriere si laborieuse. Notre Auteur « fait entrer, ajoute le même dans cette pièce, t
ituations, ensemble, tout enfin y est merveilleux, admirable ! Déjà l’ Auteur voit en idée le public qui justifie les éloges de
voit prodiguer. Il s’imagine entendre le parterre enchanté demander l’ Auteur à grands cris. Enfin, après des désagrémens sans
e dans cet essai des lueurs qui promettent une plus grande lumière. L’ Auteur s’est fait connoître, s’est placé, & ses vues
paroîtra extravagant mais vrai. Avouons néanmoins qu’il est plusieurs Auteurs qui ne méritent point ces reproches, & dont m
sespérées qu’on ne puisse pas entreprendre avec succès la défense des Auteurs du tems. L’une plus occupée à toucher le cœur qu’
ve qu’une piéce a des grandes beautés si elle a des défauts ; & l’ Auteur doit être bien encouragé par des succès qui lui e
ais toutes ont leur prix. Que les Comédiens se comportent envers les Auteurs d’à présent comme ces sages vieillards en usent a
qu’il doit à vos égards & à vos complaisances, des ouvrages que l’ Auteur découragé ou rebuté par les difficultés, pouvoit
seroit jamais devenu capable ? » « Vous vous plaignez du nombre des Auteurs  ? Vous devriez plutôt vous en féliciter. Plus une
coutume vous avez reçue sans aller au scrutin, & en présence de l’ Auteur . Selon vous on n’en pouvoit rien retrancher sans
n celui qui lui alloit le mieux, & la pièce ne fut point jouée. L’ Auteur le fut pendant trois ans. Dans cet intervale il r
nt de là que par leur refrain ordinaire. La Piéce fut retirée & l’ Auteur se promit bien de n’être plus la victime d’un man
us la victime d’un manége si honteux. » N’est-il pas ridicule que des Auteurs se presentent vingt fois à la porte d’un Comédien
n Seigneur Allemand, homme d’un grand sens, à qui on avoit adressé un Auteur , pour le recommander à une Actrice ; les gens de
2 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
tion en faveur du public. Page 11 Discours préliminaire. Motifs de l’ auteur en publiant son écrit. Il veut se rendre utile, s
éral Bellart. Page 13 La condamnation de ces deux journaux paraît à l’ auteur comme très probable, par la nature même de la loi
ture même de la loi de tendance, du 17 mars 1822. Page 14 Le but de l’ auteur est de déjouer, s’il est possible, toutes les esp
CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’ auteur du livre intitulé : des Comédiens et du Clergé. P
gé. Page 49 M. de Sénancourt reproche le titre même de l’ouvrage à l’ auteur , qu’il accuse jésuitiquement de n’avoir proclamé
hypocrites et les tartufes en religion comme en politique. Page 54 L’ auteur justifie le titre du livre des Comédiens et du Cl
Page 69 Jugement porté contre les écrits de M. l’abbé de La Mennais, auteur de l’Essai sur l’indifférence en matière de relig
l’opposition, en envahissant l’imprimerie et la librairie. Page 88 L’ auteur désapprouve l’acharnement de tous les partis cont
ez les païens et chez les chrétiens. Page 101 Des comédiens à la fois auteurs et acteurs. Page 101 Chez les païens, les comédie
erait une jouissance jésuitique, s’il réussissait à faire condamner l’ auteur du livre des Comédiens et du Clergé. Page 108 Réf
Réflexions sur l’effet que produirait une loi de tendance contre les auteurs . Page 165 La loi de tendance ferait condamner cel
urs de préférence aux souverains pontifes. Page 171 Les vérités que l’ auteur a proclamées, seront accusées par le jésuitisme d
tulé, des Crimes de la presse, dédié à la Sainte-Alliance. Page 195 L’ auteur anonyme de ce livre honteux cache son nom pour se
sitoriales en persécutant les imprimeurs et les libraires. Page 197 L’ auteur du livre des Crimes de la presse, propose, contre
uple dans l’ignorance et la barbarie. Page 199 Attaque virulente de l’ auteur des Crimes de la presse contre M. Royer-Collard,
llard, membre de la Chambre des députés. Page 199 Comparaison entre l’ auteur du livre des Crimes de la presse et les Pygmées,
s Pygmées, qui ne savaient faire la guerre qu’à des grues. Page 200 L’ auteur Pygmée du livre des Crimes de la presse ose attaq
presse ose attaquer un Hercule. Page 200 Toute la dialectique de cet auteur Pygmée se renferme dans un cercle vicieux, en sou
condamnent à mort quiconque ose nier de pareilles vérités. Page 201 L’ auteur du livre des Crimes de la presse professe les aff
en Espagne, n’est point complice des jésuites. Page 203 Le fanatique auteur du livre des Crimes de la presse affaiblit les pr
ligion, s’il était possible, par une pétition de principe. Page 204 L’ auteur du livre des Crimes de la presse paraît ignorer c
principe. Page 204 Définition d’une pétition de principe. Page 205 L’ auteur du livre des Crimes de la presse, à l’exemple de
force et la terreur. Page 206 Des calomnies présumées de la part de l’ auteur du livre des Crimes de la presse. Page 206 Calomn
, membre de la Chambre des députés. Page 207 Injures lancées contre l’ auteur du livre des Crimes de la presse, considéré comme
tères de l’hydrophobie. Page 209 M. l’abbé de La Mennais mordu par l’ auteur hydrophobe du livre des Crimes de la presse. Page
convoi royal, sans montrer de rancune contre la charte et contre son auteur . Page 211 CHAPITRE XII. Réflexions sur les évêqu
e des Comédiens et du Clergé. Page 217 M. de Sénancourt reproche à l’ auteur d’avoir cité les conciles où il est dit que « c’e
re une dévote et Jésus-Christ. Page 221 M. de Sénancourt a attaqué l’ auteur pour plaire aux Pères de la foi. Page 222 CHAPIT
gers de la profession de comédien, sont étrangers à la question que l’ auteur s’est proposé de traiter. Page 223 Mesures du gou
omédie. Page 226 Les mauvais prêtres sont les détracteurs de Molière, auteur du Tartuffe. Page 226 Eloge du talent des acteurs
3 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
stoire, sans remonter aux Siècles précédents. Hédelina est le premier Auteur Français de ce Siècle, qui a osé entreprendre de
cadence, et les remèdes qu’on y pourrait apporter. Dans le premier, l’ Auteur donne des preuves de son érudition dans les Poési
t demeuré imparfait, parce qu’il n’a pas pu exécuter son dessein. Cet Auteur insinue deux raisons, qui font voir les difficult
rale, et on peut regarder ce Traité comme une Réponse ; car quoique l’ Auteur n’y nomme ni Hédelin ni ses Ouvrages, il se plain
la condamnation des Théâtres, dont on a cru qu’Hédelin était encore l’ Auteur . M. de Voisin se crut obligé de défendre le Trait
qu’on a voulu faire passer pour une Réponse faite au sieur Boursault, Auteur d’un Volume de Pièces de Théâtre, qui feint d’avo
l’appelle ainsi, parce que le Père Caffaro Théatin, qu’on disait être Auteur de cette Lettre, l’a désavouée) veut justifier la
sant voir que la Comédie avait toujours été condamnée, d’autres que l’ Auteur de cette Lettre est un faux Théologien : il y en
y en eut même un, qui dit que cette Lettre méritait le feu, et que l’ Auteur en devait faire une pénitence publique. On a fait
lusieurs Conférences publiques contre la Lettre de ce Théologien. Les Auteurs ne sont pas demeurés dans le silence ; car on a v
4 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
, la discipline des Comédiens, la gloire des Lettres, l’émulation des Auteurs dramatiques, Lonvai composa en 1761 Alcidonis ou
: mais, pour justifier leur refus, ils exigerent des changemens que l’ auteur fit à leur gré malgré lui. Ils s’arrogent le droi
passa cinq ans encore avant qu’on la jouât : on la déchiroit même. L’ auteur dit à un acteur : Bien des gens en pensent autre
alloit donc que tout respirât la simplicité & même l’austérité. L’ auteur avoit recommandé qu’il n’y eût ni or ni argent da
aîtres furent hués de tout le monde : malgré les représentations de l’ auteur , on ne voulut rien changer : la piece tomba. Mais
idicule ? Parce que les nouvelles décorations se font aux dépens de l’ auteur , & qu’elles restent aux comédiens, qui en tir
utres. Autre friponnerie. Par l’art. 56 des réglemens, la part de l’ auteur sera prise sur la recette nette, après qu’on aura
amp; quand la recette aura été deux fois au-dessous de 1200 livres, l’ auteur n’y aura plus de part, la piece appartiendra à la
frais, on a imaginé, I° de la jouer mal, & après qu’on a exclu l’ auteur , on la reprend, on la joue bien. 2° On a construi
édiens se réservent, dont le produit n’entre pas dans la recette. Les auteurs à force de crier ont obtenu qu’on leur donneroit
écorations 5223 livres : de sorte qu’en retenant même la portion de l’ auteur , le sieur Lonvai se trouve redevable à la troupe
oit contraire, & à l’esprit de la piece, & à l’intention de l’ auteur  ; & ils ont tout gardé pour eux, ils s’en son
pline intérieure entr’eux ; mais non les étrangers, les ouvriers, les auteurs , les débiteurs, les créanciers, &c. à l’égard
il & la mauvaise foi des comédiens, & la servile bassesse des auteurs , qui se mettent à leur discrétion, pour une vaine
t pour l’exclusion, ceux qui voltigent pour la concurrence, & les auteurs selon qu’ils sont favorisés ou rebutés des acteur
ntieres des trois empires. Le sieur Calhava, grand enthousiaste & auteur applaudi, s’est érigé en législateur & en cen
utent ou sont échouer à leur gré ; & par conséquent dégoûtent les auteurs , réfroidissent & enchaînent le génie . La mo
n camp qui disent, nous sommes l’armée entiere. Sur la fin pourtant l’ auteur se rétracte, & combat cette idée extravagante
qui menace les Comédiens François. L’empire qu’ils ont usurpé sur les auteurs dramatiques, le despotisme avec lequel ils l’exer
odestie des Lucreces !] l’ont encore refusée, malgré l’approbation. L’ auteur , qui a consulté des Avocats, a pris la voie légal
é la piece très-décente, & l’a approuvée. Je doute pourtant que l’ auteur gagne son procès, qu’aucun Juge puisse ni veuille
cer leur propre condamnation : & quand même on les y forceroit, l’ auteur en seroit très-mal jouée. M. Palissot, homme cour
clésiastique, & par une suite inévitable, contre l’intention de l’ auteur , la Religion même ? Tout autre qu’un Abbé auroit
ller au Spectacle occasionne tout le dénouement. Le grand mérite d’un auteur nouveau, c’est qu’il sait tout gazer si délicate
clarés, & leur doctrine y est dominante. La premiere piece de cet auteur fit dans leur cœur une plaie profonde qui saigne
ouvrages qu’on a donné au public, forment un contraste singulier. Cet auteur se donna toute sa vie pour l’un des plus rigides
primées dans le Recueil de ses Œuvres dévotes. Elles prouvent que cet auteur non-conformiste croyoit pouvoir allier la science
tisannes n’ont jamais pardonné à M. Palissot, peintre trop sincere. L’ auteur italien dit dans sa préface : Ma piece a été abh
médiens, inconnues jusqu’ici, deviennent à la mode. Le sieur Mercier, auteur médiocre de la tragédie d’Olinde & de Sophron
rité de dire, Nosseigneurs les Comédiens doivent être subordonnés à l’ Auteur  : ils tyrannisent jusqu’à nos plaisirs. La plupar
amp;c. Que deviennent les apologies du Théatre ? Voilà un amateur, un auteur , un législateur, qui pense, qui parle comme les C
-habiles pour leurs intérêts. Par le règlement de 1757, la part de l’ Auteur est prise sur la recette nette, après avoir préle
qui rétrecit le parterre & le théatre, & gêne le public. Les auteurs ont dit, les abonnemens de ces petites loges vont
t parle le réglement. Bien plus, par un autre article du réglement, l’ auteur n’en a aucune, quand deux fois de suite la recett
fort ordinaire par le petit nombre de places libres, & prive les auteurs de leurs droits : enfin le tribunal est plein d’a
d’opiner, le jugement des pieces, la liberté d’entacher, flétrir les auteurs , de refuser leurs ouvrages, de leur fermer la car
lerie, & Dieu sait de quel air des rimeurs en courroux, & des auteurs blessés s’en vont fondre sur vous, traiter en vos
ce à son gré au bas de la roue, ou au plus haut degré ! Cependant cet auteur si rigide veut conserver à l’Opéra deux choses tr
même aventure encore plus intéressante est arrivée au sieur Beaussol, auteur de la tragédie des Arsacides. Il y a trente ans q
approuvée & reçue : mais, je ne sai par quel caprice (peut-être l’ auteur n’avoit pas payé son début) on ne voulut pas la r
reçue, & de la jouer mal, quand l’autorité la leur faire jouer. L’ auteur étoit en droit de porter ses plaintes ; mais il s
ens. Il s’est élevé un Tribunal qui s’arroge le droit de juger les Auteurs & leurs Ouvrages, qui ouvre & ferme à son
’est la Troupe de Comédiens Français ; établie pour être l’organe des Auteurs , elle est parvenue à s’en rendre l’arbitre. Dans
ument perdu de vue, & ce qu’ils sont, & ce qu’ils doivent aux Auteurs  ; ils ont oublié que, formés par leur esprit, enr
tion, elle fut enfin lue, jugée & reçue le 8 Août 1773. Lorsqu’un Auteur a une piece reçue, il a le droit d’exiger la lect
sur un usage très-ancien, & sur l’intérêt respectif du public des auteurs & des Comédiens : le sieur Mercier s’empressa
injurieux, & que la Comédie ne peut avoir rien de commun avec un Auteur qui a cherché à la couvrir de ridicule & d’in
elle avoit la foiblesse de joindre jamais ses intérêts à ceux de cet Auteur  ; & qu’enfin elle ne peut se charger d’aucun
n, elle lui forme pour jamais la carriere du Théatre, elle le déclare auteur d’un libelle, & une pareille imputation ne pe
de cette espece ; il aimeroit mille fois mieux en être l’objet que l’ auteur . Il se peut faire que le sieur Mercier ait jetté
x Comédiens : mais il n’a fait en cela qu’user d’un privilege que les Auteur partagent avec le Public ; & la seule vengean
xiger ? Existe-t-il quelques réglemens qui déterminent les droits des Auteurs dramatique. Le Conseil soussigné, qui a pris lect
à consulter. Voici l’exposé de ceux qui peuvent y être relatifs. L’ Auteur distribuera les rôles de sa piece comme il le jug
mps convenus & de remplir exactement les engagemens pris avec les Auteurs , sous peine de 300 liv. d’amande , art. 55. La p
ec les Auteurs, sous peine de 300 liv. d’amande , art. 55. La part d’ Auteur sera d’un neuvieme pour les pieces en cinq actes,
ces en trois actes, d’un dix-huitieme pour celles en un , art. 56. L’ Auteur conservera ses droits sur sa piece, jusqu’à ce qu
uvent se dispenser de jouer les pieces qu’ils ont reçues : 2° Que les Auteurs ont sur leurs piece un droit pécuniaire & uti
arriere du Théatre. La Comédie ne peut avoir rien de commun avec cet Auteur … Elle ne peut se charger d’aucun de ses ouvrages,
ectables. Ajoutons que c’est attenter à ceux du Public, seul juge des Auteurs , comme il est le seul objet de leurs travaux. Dan
matique, est un libelle ; elle prononce que le sieur Mercier en est l’ Auteur , quoique cet ouvrage ne porte pas son nom ; &
ter au mérite de leurs ouvrages l’illusion brillante de la Scène, les Auteurs dramatiques ont acheté les complaisances des Comé
er le plan qu’il devoit suivre pour traduire devant les Magistrats le auteurs de cet absurde anathême. La cause du sieur Paliss
pas moins digne de l’attention des Tribunaux. Le samedi 11 mars, cet Auteur a lu à l’assemblée des Comédiens une piece nouvel
le, par son extrême indécence, avec la dignité du Théatre Français. L’ Auteur a cru que, pour lever les scrupules des dissidens
es d’intrigue, en un mot que des courtisannes & des fripons ? Cet Auteur ne paroît pas même s’être occupé de corriger ou d
xpérience comme une autorité. L’un de ces avis (& j’en remercie l’ Auteur ) me fait un reproche d’avoir mis dans ma piece tr
e second avis, des ressemblances avec Nanine & l’Ecole du Sage. L’ Auteur de cet avis me permettra de lui dire, que je conn
sonnage à rouer, il est claïr que le Tartuffe auroit la préférence. L’ Auteur de cet avis, dans son zele outré & peu raison
, la plus recommandable de toutes peut-être, forme du vivant de leurs Auteurs le patrimoine le plus naturel dont ils puissent j
s les autres le privilége singulier de devenir à la mort de ces mêmes Auteurs une propriété publique, & pour ainsi dire un
Palissot, prouveroit invinciblement la nécessité de les réformer. Cet Auteur devoit-il s’attendre en effet que dans une piece
e que la Comédie n’a pas voulu qu’on la jouât, faudra-t-il donc que l’ Auteur soit privé du fruit de son travail ? Faudra-t-il
estement écartés. Par l’art. II. de ces Réglemens, il est dit que les Auteur auront l’attention de se munir de l’Approbation d
5 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
Théologien, illustre par sa qualité et par son mérite, consulté par l’ Auteur , pour savoir si la Comédie peut être permise, ou
urs plaintes à l’Official. Quoique la Lettre fut anonyme, le nom de l’ Auteur des Pièces de Théâtre, fit jeter les yeux sur les
le fait, et obligea ce Religieux qui n’en était pas pourtant l’unique Auteur , à la désavouer ; ce qu’il fit avec toute la sinc
Pièce, quoiqu’elle fournisse de grandes preuves de l’ignorance de son Auteur  ; et il parle avec mépris des réponses à cette Le
age du P. le Brun fut très court, il fut bien reçu du Public ; mais l’ Auteur peu content de cette ébauche, pensa dès lors à le
ser pour entièrement nouveaux, par les augmentations considérables, l’ Auteur ayant recueilli avec soin, ce qu’il a trouvé sur
Académie Française. J’ajouterai que j’ai inséré quelques faits, que l’ Auteur aurait lui-même cité, s’ils s’étaient offerts à s
juger du mérite de cet ouvrage, il faut saisir le but principal de l’ Auteur , qui est de justifier la pratique de l’Eglise, en
on ose espérer qu’on ne le trouvera pas indigne de la réputation de l’ Auteur  ; on n’a encore donné aucun ouvrage en notre lang
s et embarrassé les Savants. Outre des augmentations considérables, l’ Auteur a refondu entièrement son ouvrage, et l’a rendu p
6 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233
ù le jeu de l’Acteur masque leurs fautes ou leur incapacité. Les bons Auteurs font les bons Comediens, & ceux-ci ne font qu
s bons Auteurs font les bons Comediens, & ceux-ci ne font que des Auteurs médiocres. Du tems des Moliere, des Corneille, de
Racine, le Théatre étoit rempli des meilleurs sujets. Aujourd’hui les Auteurs sont médiocres, je parle de ceux qui le sont en e
a durée de la pièce puisque c’est cette durée qui fait la fortune des Auteurs . Or quelle sera celle d’un Drame fait pour un Act
circonstances étrangéres doivent ou ne doivent pas avoir avec lui. L’ Auteur du Fils Naturel, nous objectera-t-on, dit : « Qu’
pour la société dans laquelle on l’a introduit. » Sur ce principe, l’ Auteur doit, avant d’écrire, consulter la maniere de son
mier doit correspondre aux accens que l’autre peut employer. Ainsi un Auteur Dramatique est dans une nécessité absolue d’avoir
unité d’accens : ou pour simplifier cette idée, que l’expression de l’ Auteur doit s’accorder avec celle de l’Acteur, & pro
mineux & harmonique en constitue la beauté. C’est là la tâche des Auteurs . Telle est donc l’expression en eux. Celle du Com
tiere dépendance de celle-ci à celle-là. Il me semble que l’idée de l’ Auteur auroit été plus juste, s’il avoit dit que l’unité
l’unité d’accens, doit correspondre à l’unité de discours. Les jeunes Auteurs tremblent, en face des Comédiens ; & les plus
opre aveuglé par ce choix dans celui-ci, le gonfle d’orgueil, & l’ Auteur est le premier à en ressentir les effets. Qu’on n
peuvent être utiles, ni au Théatre, ni au public, ni à eux-mêmes. Un Auteur qui a mis tous ses soins à faire un bon Poëme, pe
e décadence, qui sont dans le Théatre, dans les Poëmes & dans les Auteurs . Nous allons dans la seconde, traiter de celles q
7 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18
me la cause des usurpations qu’ils ont faites sur le Théâtre, sur les Auteurs & sur le public. Pour les colorer, on s’est a
il y apportoit. Ce ne fut que leur bien qui leur servit de regle. Les Auteurs qui étoient les arcs-boutants du Théâtre, en devi
e maison, y ordonnassent à leur gré, tout ce qui y avoit rapport. Les auteurs qui font valoir ce domaine, accablés sous l’idée
ale raison qui a élevé les Comédiens sur les débris de la fortune des Auteurs , qui, dans le droit, sont les seuls créateurs des
ne seroit qu’un être de raison sans Poëmes, & par conséquent sans Auteurs . On nous dira peut-être, qu’il est possible que l
l est possible que le Comédien compose les piéces qu’il joue, comme l’ Auteur peut jouer celles qu’il a composées ; & qu’il
a composées ; & qu’il y en a aussi des exemples. Il n’y a guère d’ Auteurs qui ne puissent représenter dans leurs ouvrages.
ont laissé imposer par la prévention. Il y a encore, à la vérité, des Auteurs qui lisent mal, mais il déclament bien ; & j’
rançoise, si on ne remet pas le Comédien à sa propre place, & les Auteurs & le public dans leurs droits.
8 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
n. Les Philosophes & les Théologiens du Paganisme, dit un célèbre Auteur (b), voyant la passion que les Peuples avoient pou
appas du plaisir. Voilà la premiere origine des Théâtres. Suivons cet Auteur  : Le Spectacle, il entend sur-tout la Tragédie, e
éâtre ; ils reconnoissoient sa puissante influence sur les mœurs. Nos Auteurs sans doute se font gloire de suivre les regles pr
c ; or s’ils les suivent, la vertu doit reprendre tous ses droits. Un Auteur estimable l’a montré dans un Ouvrage composé à ce
l participe à la politique & au gouvernement de l’Etat. Aussi cet Auteur prédisoit-il dès-lors la chûte des mœurs, en voya
chers escarpés, déchiré par le vautour. Craignez lorsque le dangereux Auteur de Phedre, d’Andromaque, de Titus, vous montre l’
la Comédie, parce qu’il me semble que le goût de la Nation & des Auteurs est tourné presque totalement au Tragique. J’auro
rès-chastes. Nous sommes même forcés de dire contre le sentiment d’un Auteur très-vertueux*, que les Comédies appellées Atella
t pas du même caractere que le nôtre. Cette matiere a fort occupé les Auteurs de la fin du dernier siecle & ceux du commenc
ns & leurs disputes. On a fait un volume du seul Catalogue de ces Auteurs *****. La plupart ont considéré le Théâtre dans so
qu’on croit faussement n’être pas amolli par les Spectacles ; que les Auteurs tendent des piéges à la candeur ; enfin que l’esp
tion sacrée & profane, & les mêmes raisonnements que dans les Auteurs précédents. Je ne puis mieux terminer ces observa
Il parut dans le Mercure d’Avril 1726 un Mémoire sur le même Sujet. L’ Auteur s’y montre très-bon patriote, & fait voir com
différens Théâtres de la Capitale dans ces dernieres années, que des Auteurs amis de la vertu veuillent annoblir la Scene, fai
Liv. to. 2. p. 80. note 14. a. Nous venons de rappeller le nom d’un Auteur respectable, M. Riccoboni ; on doit le consulter
est difficile en le lisant, de ne point s’intéresser aux vertus de l’ Auteur & à l’Ouvrage. Dans une nouvelle édition, Par
9 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
ois pour la frivolité, vient bien moins d’eux que de l’imprudence des Auteurs qui se sont attachés à flatter cette inclination,
. La preuve en est que plusieurs bonnes Comédies, dans lesquelles les Auteurs ont mis plus de choses que de mots, c’est-à-dire,
ies bouffonnes. Ce premier obstacle cessera donc d’en être un, si les Auteurs ne s’obstinent plus à croire qu’on ne peut attire
ttes qu’à des hommes. Deuxieme Obstacle. Fausse idée où sont nos Auteurs comiques, que les caracteres propres à la Comédie
mi nous à la perfection de la Comédie, vient de l’opinion où sont nos Auteurs , que les caracteres propres à la Comédie sont épu
ler sur des sujets qui ont été traités. Quant à l’opinion où sont nos Auteurs , que la Comédie ne trouve plus de caracteres sur
rticuliers, elle n’auroit pas perdu son temps. J’ai dit aussi que nos Auteurs comiques regardoient comme une espece de honte de
l’invention, & on seroit fâché de penser comme tout le monde. Un Auteur met son esprit à la toiture, & presse son ima
a pu l’être de même par des milliers d’hommes : cette obstination des Auteurs à ne vouloir marcher sur les traces de personne,
rincipaux sujets propres à la Comédie ayent été traités, & si nos Auteurs se font un scrupule d’y travailler de nouveau, il
e dont il est surprenant qu’on ne soit pas encore revenu ! Si donc un Auteur comique formant le louable dessein d’abolir parmi
l personnage se retirât avec l’estime des Spectateurs. Quoi donc ! un Auteur s’interdira-t-il le droit de traiter une matiere
être assez général aujourd’hui, ne fût un de ceux contre lesquels un Auteur comique échoueroit, parce qu’il se trouve trop de
ge de ceux qui crurent se reconnoître dans le portrait que ce célebre Auteur avoit tracé de l’hypocrisie. Quatrieme Obstac
10 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
, je vous dirai mon sentiment en peu de paroles, pour ne pas imiter l’ auteur de ces remarques, qui les a remplies de beaucoup
tes spécieux pour tâcher de l’affaiblir, voyons de quoi s’est servi l’ auteur de ces Observations. Je ne doute point que vous n
e mon sentiment, ce que je ne ferais toutefois pas sans scrupule si l’ auteur de ces Observations avait parlé avec moins de pas
Mais vous connaîtrez d’abord que la charité ne fait point parler cet auteur et qu’il n’a point dessein de servir Molière, enc
ent que l’on tâche à les lui faire connaître. La première chose où l’ auteur de ces Observations fait connaître sa passion est
es raisons convaincantes, qu’il ne l’est pas. Je ne connais point cet auteur , mais il faut avouer qu’il aime bien la farce, pu
t pas suffisante pour prouver, comme il le prétend, qu’il est méchant auteur . Toutes ces choses n’ont aucun rapport avec les a
int avoir de démêlé avec la religion, et la charité qui fait parler l’ auteur des Observations n’exigeait point de lui cette sa
en au sujet. J'en demeure d’accord avec vous, mais je n’en suis pas l’ auteur , et si celui de ces remarques est sorti de sa mat
se serait pas encore soulevé contre cette pièce, si le mérite de son auteur ne lui eût suscité des envieux. Je vous laisse à
on et faire convertir les libertins. « Où en serions-nous, continue l’ auteur de ces remarques g, si Molière voulait faire des
r tout l’esprit, que l’on ne reconnaisse en même temps la malice de l’ auteur . Son adresse n’est pas moindre à faire le dénombr
pas deux mots de suite, il ne veut pas que l’on lui en parle, et si l’ auteur lui a fait dire que « deux et deux sont quatre et
parler. Cependant, comme il ne pouvait rien dire qui ne fût blâmé, l’ auteur du Festin de Pierre, par un trait de prudence adm
evait pour le moins, continue ce dévot à contretemps, en parlant de l’ auteur du Festin de Pierre j , susciter quelque acteur p
ossible que cela ait pu entrer dans la pensée d’un homme d’esprit ! L' auteur de cette comédie n’eût eu pour se perdre qu’à sui
nonymement, il ne porte pas non plus d’achevé d’imprimer. b. [NDE] L’ auteur reprend les termes de l’auteur des Observations.
plus d’achevé d’imprimer. b. [NDE] L’auteur reprend les termes de l’ auteur des Observations. c. [NDE] Pour parler des hypoc
de l’auteur des Observations. c. [NDE] Pour parler des hypocrites, l’ auteur utilise « tartufles », ici corrigé en « tartufe »
11 (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36
tre Français. Au commencement de 1775, un Homme de Lettres estimable, Auteur du Roi & du Ministre, ou Henri IV. & Sull
e, seul moyen de faire éclore les talens du Théâtre, d’encourager les Auteurs , & de rendre les Comédiens à la modestie de l
vingt-quatre ; ils doivent même cette déférence, cette soumission aux Auteurs qui les font vivre, & au Public qui les soudo
ns mots, les vaudevilles, & pour dernier trait enfin, la mort des Auteurs . Ce que j’avance là malheureusement est un fait.
ombre en descendant aux Champs Élisées pourra apprendre à l’illustre Auteur de Caliste & d’Astarbé, que sa Comédie se jou
ge de Rouen, Tragédie en cinq Actes, en vers. A ce sujet le judicieux Auteur du Journal de Politique & de Littérature, fit
omédiens de la Capitale les forceroit bientôt à solliciter auprès des Auteurs , la permission de jouer les Piéces jugées vraimen
je ne puis souffrir qu’ils soient les juges, ou plutôt les tyrans des Auteurs . Je n’ai rien eu à démêler avec eux, Dieu-merci ;
tes pour être lues ; Samedi dernier le tripot Comique en a lû une ; l’ Auteur attendoit depuis trois mois. Ce nombre & ce t
ne pas dire indécent, de voir les Histrions juges des Piéces que les Auteurs leur présentent. En effet, ce sont des gens, la p
e l’amour du bien public, l’avantage des Lettres, & la gloire des Auteurs m’ont suggérée, & que je hasarde. Ce n’est po
ame, pour savoir s’il est digne d’être lû à l’assemblée générale, cet Auteur profond dit : « C’est dans ses mains, que votre s
9. « Pour corriger cet abus, ne seroit-il pas possible que, parmi les Auteurs les plus estimés, on en choisît quelques-uns conn
se, belle édition avec gravures, 1769. « La lice Dramatique, dit cet Auteur , est fermée tant par le nombre des athletes qui s
pû avoir ces viles complaisances, ces basses flatteries que certains Auteurs semblent avoir pour ces Messieurs & ces Dames
dégré ? Enfin le Fagotier ou le Médecin malgré lui, annonçoient-ils l’ Auteur du Misanthrope & du Tartuffe ? Revenons à not
12 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85
L es beautés d’un Poëme brillent d’un feu qui passe de l’Ouvrage à l’ Auteur , comme il est passé de l’Auteur à l’Ouvrage. Les
t d’un feu qui passe de l’Ouvrage à l’Auteur, comme il est passé de l’ Auteur à l’Ouvrage. Les mouvemens sont le fruit de ce be
mes qui petillent dans l’ouvrage. L’art de bien rendre les idées d’un Auteur , est donc l’effet de ce beau feu, ou tout au plus
lée en eux au raisonnement. Je sçais que la Comédie à produit de bons Auteurs . Mais s’ils étoient Comédiens avec de l’esprit, i
ette partie essentielle de l’Art oratoire, donne au discours , dit l’ Auteur du Fils Naturel, tout ce qu’il a d’énergie . Elle
Fils Naturel, tout ce qu’il a d’énergie . Elle sert non-seulement à l’ Auteur , mais encore au Lecteur, à l’un, à juger de l’eff
ecteur déclame en lisant, où il n’entend pas plus ce qu’il lit, que l’ Auteur ne l’entendroit s’il ne se débitoit à soi-même so
née. Il n’est pas indifférent que l’art de déclamer soit exercé par d’ Auteur ou par le Comédien. L’un est le pere, le maître a
le même effet que le masque au visage. Il faudroit donc que tous les Auteurs se fissent Comédiens ? Oui ; pour relever l’art d
qu’il ne connoissoit point ? Il en est donc & n’en est donc pas l’ Auteur tout ensemble ? Quand Corneille a mis son qu’il
t-ils le moins, tout ce que leur sujet inspire ? Je sçai que les bons Auteurs travaillent par saillies, & d’aprés un sentim
ait tant d’extravagances quand il les entendoit mal chanter ? Le même Auteur dit encore : « La voix, le ton, le geste, l’actio
e de son original. Toute son action sort du fond de la piece, c’est l’ Auteur qui la lui prète. C’est lui qui veut qu’il soit t
es idées. C’est sans doute par un effet du même enthousiasme, que cet Auteur « dit encore, que, maître de son sort, il se fero
ëme qu’une action passée, qu’il tire de l’Histoire, ou même d’anciens auteurs qui l’ont traitée avant lui. Donc l’Acteur ne fai
e soient l’ouvrage d’un jour. A l’égard des sujets pris dans d’autres Auteurs , on convient qu’il y a moins de mérite à y réussi
eut dire que c’est un ouvrage nouveau : Et il en est ainsi des autres Auteurs . Plus ils ont eu soin de donner un air de nouveau
13 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
es bouffones, pour attirer un plus grand nombre d’acheteurs. Quelques Auteurs célèbres, & plusieurs personnes pleines d’esp
fecter dans ces Parades, l’invention y décèle souvent les talens de l’ Auteur  ; une fine plaisanterie se fait sentir au milieu
les Latins nous ont laissé des modèles, & dans tous les âges, les Auteurs ont eu la Nature sous les yeux : par quelle espèc
es peintures plus vraies, plus d’imagination & de gaîté. Quelques Auteurs attribuent cette Pièce à Jean de Meun, mais Jean
la Scène, avec des traits extérieurs qui pouvaient le caractériser. L’ Auteur de la Pièce, pour achever de l’avilir, osa lui pr
demanda la grâce du coupable. La Pièce rentra dans le néant avec son Auteur  ; mais la justice du premier & la générosité
Philosophe passeront à la postérité. Rien ne corrige les méchans : l’ Auteur de cette Parade (Paliss… de M…) en a fait une sec
t toujours de près les traits odieux lancés par l’envie. *. C’est l’ Auteur du Roman de la Rose, continué froidement par Jean
14 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
danush, Durandusi, Silvesterj, qui ont tous censuré les Comédies. Des Auteurs Thomistes, il passe aux Jésuites, et il cite Sanc
ien, des Dialogues de saint Grégoire le grand, et de plusieurs autres Auteurs . Nous en dirons quelque chose dans le Chapitre 3.
naco, est employée à examiner trois propositions. Dans la première, l’ Auteur examine si les Comédies de ce siècle peuvent pass
ent mortellement en jouant la Comédie. Del Monaco assure que tous les Auteurs qu’il a lus sur ce sujet sont du sentiment qu’il
é mortel considérable et scandaleux. La troisième proposition que cet Auteur s’applique à bien examiner, est conçue en ces ter
robateur, protecteur de cette action criminelle sans être complice. L’ Auteur se sert de la raison des excommunications fulminé
t Augustin ; c’est une espèce d’idolâtrie selon saint Jérôme. Aussi l’ Auteur rapporte un endroit de Lampridius, qui loue l’Emp
que les Prédicateurs prêchent, que les Confesseurs disent, et que les Auteurs écrivent contre les passions, quoiqu’ils connaiss
tiennes qu’il a découvertes dans les bonnes sources, par l’organe des Auteurs et des passages pleins d’érudition. Il fait parle
ie ; du troisième Volume des Essais de Morale. A Paris, en 1659. L’ Auteur des Essais de Morale se plaint d’abord de la corr
er lâche, Je l’aime d’autant plus, que plus elle te fâche. » Enfin l’ Auteur dit qu’on trouve dans presque toutes les Comédies
ani (1381-1456), dominicain et premier Patriarche de Venise. Il est l’ auteur de Lo sposalizio dell’anima. f. [NDE] Thomas de
ogien allemand. o. [NDE] Alexandre de Halès (1185-1245) franciscain, auteur du Glossa in Quatuor Libros sententiarum Petri Lo
Carletti, connu sous le nom de Angelus de Clavasio (1411-1495) est l’ auteur du Summa angelica de casibus conscientiae. q. [N
Chanoines Réguliers de saint-Victor de Paris de 1162 à 1173. Il est l’ auteur de De Trinitate et des Douze Patriarches, Beniami
ano Menochio (1575-1655) est un prêtre et théologien jésuite italien, auteur de nombreux ouvrages. v. [NDE] Giovanni Domenico
ol., Florence, 1655. x. [NDE] Nicolo Barbieri (1576-1641), acteur et auteur dramatique italien, créateur de personnages de la
] Pier Maria Cecchini (1563-1645), acteur de la Commedia dell’arte et auteur de deux pièces de théâtre et de nombreux autres é
1576 ou 1579-1654), acteur de la Commedia dell’Arte, est également un auteur dramatique prolifique. Son œuvre comporte aussi d
15 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
passions, que le fond même de ces passions. Voyons maintenant si nos Auteurs se sont attachés plutôt à peindre la maniere d’êt
lats de rire dans l’assemblée, & fit cesser la représentation. Un Auteur a fait un ouvrage qui lui mérite d’abord une appr
ui a du crédit dans la République des lettres, de tourner le nom de l’ Auteur en ridicule, & voilà l’Auteur & son ouvra
des lettres, de tourner le nom de l’Auteur en ridicule, & voilà l’ Auteur & son ouvrage devenus l’objet du mépris unive
urs : ils se sont conformés au goût national, suivant l’usage de tout Auteur qui n’écrit pas pour instruire, mais pour se fair
os peres ? je ne le pense pas. Il n’est donc point surprenant que nos Auteurs qui ont toujours cru que le ridicule étoit le dom
borieux qu’ils soient. Il faut voir maintenant si les ouvrages de nos Auteurs comiques se ressentent de ce faux raisonnement, &
l’examen de cette importante question, faire passer en revue tous les Auteurs qui ont travaillé dans le genre comique ; mais j’
prendre que Moliere pour exemple. Car outre que l’examen de tous les Auteurs comiques me jetteroit dans une discussion qui n’a
apport à Moliere, le fera à plus forte raison, par rapport aux autres Auteurs comiques qui l’ont tous pris pour leur modele. Il
minant de la piece. J’avois dessein d’examiner encore quelques autres Auteurs comiques ; mais je pense que l’examen du Tartuffe
st susceptible. Je puis donc conclure d’après ces réflexions, que nos Auteurs comiques en général se sont plutôt attachés à pla
Comédie. S’il étoit de mon sujet, je prouverois que non-seulement nos Auteurs comiques n’ont point atteint le but que se propos
la nature & l’essence de la Comédie. J’ai examiné ensuite si nos Auteurs comiques avoient travaillé suivant le but de la C
16 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. Les Auteurs & les Acteurs, ont à subir les Arrêts d’un Tr
e théatre. L’Acteur par son jeu bon ou mauvais contribue autant que l’ Auteur au succès ou à la chute ; l’impression qui met la
que de risible, qu’on peut appeller la Parodie du Palais, quoique les auteurs qui y vont humblement plaider leur cause ne le re
’est l’empire souverain qu’on a laissé prendre aux comédiens, sur les auteurs & sur les piéces. C’étoient à Athènes & à
ers, de donner des leçons à l’Ingénieur & à l’Architecte. Mais un Auteur amoureux d’une actrice, ne trouve de beau que ce
s ou actrices qui connoissent leur ascendant & les foiblesses des auteurs , en ont profité pour établir leur souveraineté th
eur prix. Que sera-ce si l’actrice menace de refuser ses faveurs ? Un auteur à genoux, que ne fera-t-il pas ? Quelle docilité
sa servante. Il est quelquefois des gens d’esprit dans la troupe. Un Auteur fait fort bien de lire sa piéce à quelque Lecteur
iere d’une jolie piéce. L’Aréopage du théâtre, ou les courbettes de l’ Auteur , la morgue des Magistrats, la bizarrerie des déci
n, celui-ci par des sarcasmes, un autre avec des injures, accablent l’ auteur tremblant & à demi mort, attend comme un crim
eulement unie au progrès de l’art, en avilissant, en décourageant les auteurs , les forçant à se conformer, non aux régles du bo
u’autant qu’elle est licentieuse & pleine de galanterie, & un auteur ne peut leur être agréable qu’en devenant liberti
palais, & fut reçue avec transport. Ce n’est pas tout-à-fait aux auteurs qu’il faut s’en prendre, si l’amour doit jouer le
espérer ce prodige ! Il faut encore pour réussir que la personne de l’ auteur soit plus libertine que sa piéce. Se familiariser
protecteur, l’arbitre de tout ce qui appartient au théâtre. Ainsi un auteur , s’il veut faire jouer ses piéces, doit commencer
le glaive qui perceroit le sein. Mais, dit-on, c’est l’avantage des auteurs . Les comédiens sont des gens à talens, gens d’esp
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
y représente me fait verser des larmes. Je soupire après le fort des Auteurs qui s’y font connaître, mon cœur palpite, & j
a écrit de mieux sur les règles Dramatiques. Lisez attentivement les Auteurs qui ont parlé avec succès de ce qu’il faut observ
t votre étude unique. Les Poètes de l’Opéra-Bouffon comparés aux Auteurs naturalistes. L’estimable Auteur du Spectacle
de l’Opéra-Bouffon comparés aux Auteurs naturalistes. L’estimable Auteur du Spectacle de la Nature nous en a découvert les
uvrages, ce qui le fit, dit-on, mourir de chagrin. Diodore de Sicile, Auteur d’une sçavante Histoire du monde, qui malheureuse
ovince en Province, ou de s’éloigner des environs de la Capitale. Les Auteurs de notre Spectacle, Copistes fidèles des Écrivain
autres personnages qu’ils introduisent sur la Scène ? En quoi les Auteurs de l’Opéra-Bouffon diffèrent des Poètes ordinaire
e faire connaissance avec les Héros qu’il prétend faire revivre : Les Auteurs de notre Opéra doivent à son imitation, chercher
faut épier, pour ainsi dire leurs passions & leurs mœurs. Si nos Auteurs refusent de me croire, ils se rendront indignes d
ne Bouquetière, un Batélier, & d’autres gens de cette espèce. Les Auteurs de l’Encyclopédie, de cet énorme colosse que le t
ropose sont trop illustres pour n’être pas suivis par la pluspart des Auteurs de l’Opéra-Bouffon. Ils ne peuvent absolument se
soutient qu’ils ont raison tous les trois. Il s’en suit delà que les Auteurs des nouveaux Poèmes ne se contenteront pas, s’ils
précieuse Liqueur de la vigne, sans l’altérer par aucun mêlange. Les Auteurs de notre Spectacle imiteraient alors bien plus au
pour les buveurs d’eau, & la Poèsie pour les Ivrognes12. » Si les Auteurs de Poètique n’ont pas insérés dans leurs Ouvrages
18 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
es qu’on joue aujourd’hui sont mal écrites, mais ceux qui en sont les Auteurs prennent des licences singulieres dans leur versi
sion lui découvre son erreur, il n’a plus qu’un profond mépris pour l’ Auteur , qui ne doit sa gloire momentanée qu’à l’illusion
er37. » En faut-il davantage ? N’est-il pas prouvé maintenant que les Auteurs de notre Opéra, font bien de ne point se donner l
ont le sentiment, tel qu’il soit, sera toujours d’un grand poids. Cet Auteur montre bien le ridicule du stile recherché, &
Acteurs fort embarrassés sur le choix d’un pronom dans cet endroit. L’ Auteur fait un tel mêlange de la comparaison & du Su
suadé que l’Ariette ne contient qu’une comparaison ; c’est comme si l’ Auteur avait dit, une Fille ressemble à un oiseau qui pa
& ne le peut pas ! quel grimoire est cela ! se douterait-on que l’ Auteur veuille éxprimer tout simplement ; je suis incert
amais je n’aurai d’autre envie Que de veiller sur la belle Sophie. L’ Auteur veut peut-être marquer par-là, que ce personnage
ise : « Doute cruel… quoi, douter ?… Je n’ai plus de doute40. » Que l’ Auteur n’ajoutait-il ; Oui, sans doute, & je me dout
ne Partie du Public tombent presque toutes sur les ouvrages d’un seul Auteur . C’est que le genre que cet Auteur embrasse lui f
toutes sur les ouvrages d’un seul Auteur. C’est que le genre que cet Auteur embrasse lui fait faire souvent des faux pas. A f
ns, la langue au lieu de se soutenir dans la perfection où nos grands Auteurs l’ont portée, retombera dans la Barbarie où elle
ée, retombera dans la Barbarie où elle était sous François I. Que les Auteurs du nouveau Théâtre sentent combien on leur sera r
Concerts, & de nos Spectacles. Que l’éxemple des plus grands Auteurs éxcuse un peu les Poètes du nouveau Théâtre.
ressions populaires, & quelquefois obscures. Mais les plus grands Auteurs ne se sont-ils pas permis des négligences pareill
pectacle ; je vais prendre aussi mes remarques dans les plus célèbres Auteurs . On verra si les Poètes du Théâtre Moderne sont l
Négligences de stile dans Racine. On convient que Racine est l’ auteur le plus élégant que nous ayons en France. Il règn
a-Bouffon d’avoir un stile unique, à force d’être mauvais. Estimables Auteurs de ses Drames charmans, consollez vous. Mais rele
i lance, à cause des fautes dont ses Poèmes sont semés. Cet éxcellent Auteur ne nous fait pas aller bien loin pour nous montre
eau Spectacle d’employer des expressions faibles & basses, qu’aux Auteurs célèbres que je leur compare. Les prémïers travai
. Fermez les yeux sur les libertés qu’ont prises, ou que prennent des Auteurs célèbres. 35. Je demande, par éxemple, si lui
uelques jeunes Ecoliers ? 36. Voyez encore les sentimens de quelques Auteurs , sur le même sujet, au Chap. I. du Liv. 2. de cet
19 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
au commencement du Volume de Pièces de Théâtre du Sieur Boursault. L’ Auteur y feint avoir été consulté, si la Comédie pouvait
l’a pu voir par les passages des Saints Pères que j’ai rapportés. Cet Auteur a presque copié la Dissertation de la condamnatio
laient à la Comédie, sans faire attention à toutes les choses que ces Auteurs ont remarquées. SECTION SECONDE. Réponse à la
ette Réponse est le premier Ouvrage qui a paru contre cette Lettre. L’ Auteur y parle en Philosophe moral, qui s’applique parti
nt Charles Borromée avait fait composer un Livre contre la Comédie. L’ Auteur répond aussi à la tolérance des Magistrats, qui s
Grange Docteur en Théologie, Chanoine Régulier de saint Victor, est l’ Auteur de cette Réfutation. Il congratule le Révérend Pè
e, c’est la réponse à la preuve tirée de S. François de Sales ; car l’ Auteur rapporte le chapitre 33. entier de la troisième P
nt voir par l’Antiquité qu’elle est mauvaise. La deuxième regarde les Auteurs , et généralement tous ceux qui y coopèrent ; ils
tendu dans cet Ecrit, est la Réponse aux passages de saint Thomas : l’ Auteur dit que saint Thomas n’entend par Histriones, que
de ce siècle sur le Théâtre Français. Voici ses preuves en abrégé. L’ Auteur remarque d’abord que saint Thomas parle seulement
fin qu’on représente malgré la défense et les censures de l’Eglise. L’ Auteur s’étend fort au long sur tout cela, et il prouve
nseur de la Comédie, quoiqu’il l’ait condamnée si fortement ? Enfin l’ Auteur de la Réfutation s’applique à prouver que les Com
, rue S. Jacques. 1694. Il y a une Lettre en tête, dans laquelle l’ Auteur de ces Discours se défend de la faire imprimer, e
it de la Lettre du Théologien partisan de la Comédie, ont déterminé l’ Auteur à combattre la Comédie. Il remarque l’époque du N
mœurs par les Pièces de Molière, en citant le jugement qu’en a fait l’ Auteur de la République des Lettres dans son Recueil d’A
darguite. » Eph. 5. 11. A Paris, Chez Couterot, rue S. Jacques. L’ Auteur de cet Ecrit avertit d’abord qu’il le donne au pu
tez-nous toujours, O jours heureux que l’on vous trouve courts ! » L’ Auteur passe au renoncement aux plaisirs du siècle fait
apprendre aux Fidèles combien l’Eglise a en horreur ces Théâtres. Cet Auteur fait encore le récit du bruit, qu’il y eut à Pari
plupart Professeurs en Théologie, et non suspects de morale outrée. L’ Auteur fait voir dans les Pièces du Théâtre les plus app
e voir combien les leçons du Théâtre sont funestes aux jeunes gens. L’ Auteur répond aux autorités et aux raisons du prétendu T
qui s’obstinent sans cesse à décrier leur profession. Il faut que cet Auteur ait une mémoire bien ingrate, puisqu’il ne se sou
plus coupables, parce qu’ils ont osé profaner une Histoire sacrée. L’ Auteur de cette Pièce ne pourra effacer que par les larm
20 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [EN-TETE] »
DES DEUXVISIONNAIRESa. a. [NDE] Cette lettre paraît sans mention d’ auteur , de date ni de lieu mais on sait qu’elle a été pu
à Jean Barbier d’Aucour, intitulée « Réponse à la lettre adressée à l’ auteur de Hérésies imaginaires », et la deuxième : « Res
à l’auteur de Hérésies imaginaires », et la deuxième : « Response à l’ auteur de la Lettre contre les Hérésies imaginaires et l
nédite (« Seconde lettre de Monsieur Racine aux deux apologistes de l’ auteur des Hérésies imaginaires »). Deux éditions ont ét
issement de ce texte : pour le texte, l’édition originale (Lettre à l’ auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires
21 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
ce (in-8° ; Paris, 1825, chez Potey, libraire, rue du Bac, n° 46)r. L’ auteur de ce livre anonyme, par un reste de pudeur sans
pandre la terreur, et faire trembler l’opposition. Si on en croit à l’ auteur de cette déclaration de guerre, la liberté de la
es plus efficaces et plus directes. C’est dans cette intention, que l’ auteur du livre des crimes de la presse, qui ne rêve qu’
tribe amère et virulente contre l’un de nos plus savants députés11. L’ auteur , vrai Pygmée en logique, ne cesse de déraisonner
s déposer aux pieds d’Euristhée, roi de Mycènest. De même aussi notre auteur du livre des crimes de la presse, en vrai Pygmée
d’éloquence et si fort de raisonnement. Toute la dialectique de notre auteur Pygmée, est renfermée dans un cercle vicieux, qui
s jésuites professèrent de tout temps et professent encore, et dont l’ auteur du livre des crimes de la presse s’est rendu l’ap
se déclarent les ennemis si implacables de la liberté de la presse. L’ auteur fanatique du livre des crimes attribués à la pres
ier et soumettre sa raison aux vérités de la divine révélation. Notre auteur , très probablement, ignore ce que c’est qu’une pé
certaine, par une autre chose qui est autant ou plus incertaine. Si l’ auteur que je réfute, n’était que mauvais logicien, on s
trice des jésuites. Je dois bien m’attendre à essuyer de la part de l’ auteur du livre des crimes de la presse, un déluge de ca
des preuves les plus évidentes, des crimes de la presse. Suivant cet auteur si judicieux, je ne serai à ses yeux, qu’un hypoc
nt, elles sont tirées du livre des crimes de la presse, dans lequel l’ auteur , en parlant du savant député, s’exprime ainsi qu’
mputations, les aimables épithètes, et les douces calomnies que notre auteur atrabilaire, prodigue à un célèbre orateur, à un
ser l’orthodoxie la plus méticuleuse. Mais pourquoi faudrait-il que l’ auteur du livre des crimes de la presse, que cet écrivai
voit figurer dans cette liste fatale, l’un des meilleurs amis de cet auteur forcené, et cet ami, c’est M. l’abbé de La Mennai
ique, et se montrant en même temps12, sans rancune, contre l’immortel auteur de la Charte. 11. [NDA] M. Royer-Collard. 12
22 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
our tendre et passionné des Amants. CLEARQUE. Je ne crois pas que l’ Auteur ait jamais eu le dessein de vous faire venir cett
a pensée, je ne blâme point du tout l’amour d’Achille. Je loue même l’ Auteur d’avoir introduit ce personnage qui est si beau :
qu’on peut faire une belle Tragédie sans amour ; je ne dis pas que l’ Auteur d’Iphigénie a dû n’en point mettre dans sa Pièce,
sur le nôtre. TIMANTE. Nous allons trop vite, vous parlez déjà des Auteurs Grecs, et je n’ai pas commencé à vous proposer me
s louanges et de plaire, s’il n’eût pas fait plus de scrupule que nos Auteurs , de faire paraître l’amour sur le Théâtre. CLEAR
des pensées si nobles, j’ai de la peine à comprendre comment un même Auteur aurait pu produire des choses d’un caractère si d
’en voir davantage, et tout le monde a droit de se plaindre, quand un Auteur ne répond pas à ce qu’on s’était promis de son tr
i Solon fut sur le point de faire défendre à Thespis, un des premiers Auteurs de la Tragédie Suidas., de paraître en public, pa
t d’aider à l’embellissement de la pièce. Pour moi, je crois que si l’ Auteur d’Iphigénie avait voulu nous donner une pièce san
. Vous en avez déjà assez vu pour juger de ce qu’on peut faire. Si l’ Auteur d’Iphigénie vous avait consulté avant que de trav
de d’Euripide était du même caractère que les autres Tragédies de cet Auteur , et c’est sur ces Tragédies que je me fonde pour
Cour, c’est le bon sens. Pour les Dames auxquelles vous pensez qu’un Auteur doit plaire pour réussir, comme il y en a de deux
sans blesser la délicatesse de leur vertu. Elles sauront bon gré aux Auteurs de leur avoir épargné les scrupules qui naissent
nant de choisir auxquelles vous aimeriez mieux plaire. CLEARQUE. Un Auteur qui ne voudrait plaire qu’à ces Dames d’une vertu
urd’hui que des amourettes sur le Théâtre, il ne sera pas permis à un Auteur de faire autre chose ? L’usage a-t-il la même for
aux gens du monde, pourvu qu’elles soient conduites par d’excellents Auteurs , qui aient assez de génie pour en soutenir toute
re n’aurait jamais parlé, ou qui aurait été Païen du consentement des Auteurs . Mais on peut feindre un Héros Chrétien, et le me
eu connu. C’est un défaut dont il est aisé de se corriger, et comme l’ Auteur de cette Pièce a du génie, on n’aura peut-être ri
st connu, cela prépare mieux les esprits, et je ne voudrais pas qu’un Auteur qui n’a point encore travaillé pour le Théâtre co
à imiter sur ces sujets, à moins que de vouloir faire comme quelques Auteurs Latins de ces derniers temps, qui croient qu’il l
des mœurs. Vous savez que c’est ainsi qu’en ont usé presque tous les Auteurs qui ont fait profession de n’introduire que des S
eul qui peut tracer aux autres le chemin inconnu dont vous parlez ; l’ Auteur d’Iphigénie pourrait l’entreprendre avec d’autant
avant qu’il prenne une résolution si extraordinaire. CLEARQUE. Ces Auteurs qui ont entrepris, à ce qu’on dit, de faire paraî
nie, incomparablement plus belle que celle que nous avons vueao ; ces Auteurs , dis-je, seraient gens à profiter de vos avis, ca
avis, car on dit qu’ils ne négligent rien pour effacer la gloire de l’ Auteur de cette Pièce. Peut-être que si vous les avertis
ils espèrent. TIMANTE. Le meilleur avis qu’on pourrait donner à ces Auteurs , serait de travailler sur un autre sujet. J’ai de
ne Pièce, il a de la peine à changer. Au reste, ne croyez pas que des Auteurs médiocres soient capables de mettre en crédit mon
ceux dont la réputation est établie. CLEARQUE. Que diriez-vous d’un Auteur qui composerait une Tragédie sans y mêler aucun r
aussi recevable que d’en faire sans y mêler d’amour ? TIMANTE. Les Auteurs vous diront aussitôt, qu’il est impossible de fai
re. CLEARQUE. Je m’étonne de ce que vous ne citez pas l’exemple des Auteurs Grecs : car il me semble que Sophocle a fait une
ne Tragédie sans femmeap ; et comme vous êtes fort passionné pour les Auteurs Grecs, il ne vous en faut pas davantage pour conc
n’ai garde de tirer cette conclusion. Je conseillerais seulement aux Auteurs qui introduisent des femmes sur le Théâtre de les
ste en tout ce discours, je n’ai point prétendu donner des règles aux Auteurs . Je n’ai fait que proposer mes pensées ; et je me
lier Sorel, De la connaissance des bons livres ou examen de plusieurs auteurs , Paris, A. Pralard, 1671, et la réponse que lui a
23 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
t que de bouche, ou par des gestes bouffons. Hégémont de Thasos est l’ Auteur de la Parodie dramatique ; c’est encore les Grecs
amp; sublime. Aura-t-on de la peine à croire, que long-tems avant cet Auteur , on ne se soit joué dans des couplets malins de c
est pleine de railleries spirituelles sur Homère, & contre divers Auteurs tragiques. Nous ne pouvons plus sentir une grande
grand soin les écrits dans lesquels vous vous moquez des fautes d’un Auteur  : montrez que vous en savez plus que celui que vo
e je pense de la Parodie en général. Malgré les éloges dont plusieurs Auteurs l’ont comblés, je la regarde comme un genre ridic
s un genre destiné à tourner en ridicule les Ouvrages des plus fameux Auteurs  ! Que les Poètes qui s’y consacrent font peu d’at
tels qu’ils ne voient qu’avec chagrin, parce qu’ils n’en sont pas les Auteurs  ? Un Zoïle seul était fait pour parodier les Vers
eur opposant une action & des pensées tout-à-fait burlesques. Les Auteurs se contentent bien souvent d’imiter le sujet &
èce de Parodie est aussi très-peu estimable. Elle n’éxige pas que ses Auteurs soient doués d’un grand génie, puisqu’ils ne comp
24 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
Ornement du Théâtre, incomparable Acteur,   Charmant Poëte, illustre Auteur , Il ajoute pour nous précautionner contre ses Pa
eurs ensemble. Il faut avoir une envie étrange de se munir du nom des Auteurs graves, & de se donner des garants d’importan
rimes semblables ; il ne faut pas croire, selon l’observation du même Auteur , qu’elles leur ayent fait beaucoup de mal. Au con
ses Piéces de Théâtre. Mr. Rosteau prétend qu’il étoit également bon Auteur & bon Acteur, que rien n’est plus plaisamment
ou l’embarrasse A peine a-t-il parlé qu’elle-même s’y place. Le même Auteur voyant Moliere au tombeau, dépouillé de tous les
in. Dans ce sac ridicule où Scapin s’envelope, Je ne reconnois plus l’ Auteur du Misanthrope. Mr. Pradon qui s’est imaginé que
il traduisoit passablement l’Italien : qu’il ne copioit point mal ses Auteurs , mais on dit peut-être trop legerement, qu’il n’a
oins sur cette Comédie en 1667. une Lettre apologétique in-12, dont l’ Auteur qui dit avoir assisté à la premiére représentatio
bl. des Lettres d’Avril  pag. 203, 204. 1. ¶. Peut-être est-ce notre Auteur , qui pour se mieux déguiser s’est désigné par B.
nt reconnu Adrien Baillet. 2. Rosteau, Sentim. sur quelques livres d’ Auteurs qu’il a lûs pag. 69. 3. Anne le Fevre, Dissertat
4. N. B. Despréaux, Satir. seconde, Vers 1. & suiv. 5. Le même Auteur dans l’Art Poëtiq. chant 3, Vers 394. & suiv.
les Facheux, qu’il ne désespéroit pas de faire voir un jour en grand Auteur , qu’il pouvoit citer Aristote, & Horace. 2.
25 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
P. Ottonelli, Jésuite : et un autre en 1652. Hédelin, est le premier auteur Français de ce siècle (1600) qui ait osé entrepre
cadence, et les remèdes qu’on y pourrait apporter. Dans le premier, l’ auteur donne des preuves de son érudition dans les poési
parfait, sans doute, parce qu’il n’a pas pu exécuter son dessein. Cet auteur propose deux raisons qui font voir les difficulté
ale ; et on peut regarder ce Traité comme une réponse ; car quoique l’ Auteur n’y nomme ni Hédelin ni ses ouvrages, il se plain
ation sur la condamnation des Théâtres, dont on crut Hédelin encore l’ auteur . M. de Voisin voulut défendre le Traité de M. le
Lettre qu’on a voulu faire passer pour une réponse faite à Boursault, auteur d’un volume de Pièces de Théâtre. Dans cette Lett
st une réfutation d’un Ecrit favorisant la Comédie, chez Couterot ; l’ Auteur est M. de la Grange, Docteur et Chanoine régulier
e ces Ouvrages particuliers, on trouve dans ceux de différents autres Auteurs plusieurs passages contre la Comédie assez circon
26 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
Notre Chap. 2. âme n’a point été unie à notre corps pour être, etc. L’ Auteur s’exprime ainsi en latin ; « aut spiritus ideo in
rler, et que les anciens appelaient cunei spectaculorum. Ce que notre auteur nomme donc voies, étaient les escaliers différent
ncipalement consacré au soleil. Il y avait plus d’un cirque à Rome. L’ auteur parle ici du plus grand de tous ; lequel avait ét
ant l’analyse du traité des spectacles de Tertullien, suppose que cet auteur parle de ce qu’il n’avait peut-être jamais vu. « 
souvent fait mention de ces quatre couleurs du cirque dans plusieurs auteurs . Le Chap. 10. désignateur, et l’auspice. Le désig
Par Chap. 17. l’aide des habits des femmes : per mulieres. Quoique l’ auteur s’exprime d’une manière un peu obscure, je crois
er la fête. Des Chap. 18. hommes qu’on engraisse pour la boucherie. L’ auteur dit en latin, altiles homines. C’est une figure p
ce terme est fort connu, et qu’il exprime bien la chose dont parle l’ auteur , j’ai cru qu’il me serait permis de rendre ainsi
ent pas honte d’assister aux spectacles. Les paroles latines de notre auteur semblent favoriser ce sentiment : « Ex ore quo Am
rontés pour causer un si énorme scandale. Qu’ilIbid. vive à jamais. L’ auteur s’est exprimé ainsi en grec « εις αιῶνας » ; à qu
27 (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42
nseigner les grandes vérités politiques, et les vertus publiques. Les auteurs tragiques sont donc obligés, s’ils veulent exprim
eurs efforts à ceux des comédiens pour s’y opposer. Un grand nombre d’ auteurs dramatiques s’est assemblé, et ils ont présenté a
e qui n’est rempli que de vues personnelles et pécuniaires ; d’autres auteurs , dans la vûe d’intéresser les comédiens et d’être
ées doivent-elles être communes à tous les théâtres après la mort des auteurs  ? 6°. La censure doit-elle être exercée sur le th
de la déclamation, c’est comme si l’on disoit que le grand nombre des auteurs dramatiques est la cause de la décadence du théât
jouât sur ces théâtres, pour un prix modique, les pieces de nos bons auteurs , que de débiter au peuple ces pieces infâmes qui
posée. Ainsi la suppression des priviléges dramatiques sera utile aux auteurs qui ne peuvent être joués que sur un seul théâtre
rands operas, ou des comédies, en vaudevilles, que de contraindre les auteurs et les musiciens à ne s’essayer que dans l’un de
rtiendra donc au public un certain nombre d’années après la mort de l’ auteur . Cependant chaque théâtre regarde ses pieces comm
yée ; c’est le public qui, en donnant son argent à la porte, paie les auteurs et les acteurs. Les acteurs n’abandonnent qu’une
portion de la recette ; c’est donc le public qui, après la mort de l’ auteur , devient le véritable propriétaire des pièces qu’
une propriété nationale, elles devroient appartenir aux héritiers des auteurs , et non pas aux comédiens20 Eh bien, si la natio
Le théâtre est sûrement une maniere de publier sa pensée ; ainsi un auteur dramatique ne doit rendre compte de sa pensée qu’
bligé de le punir25. Si la censure existoit pour la représentation, l’ auteur auroit toujours le droit de faire imprimer sa pie
re, et la faire exécuter. 1. Tout le monde sait que M. Billard, auteur du Suborneur, fut arrêté et enfermé un an à Chare
a jouât dans toutes les provinces, parce que, sous cette allégorie, l’ auteur s’étoit permis de peindre les dangers des vœux mo
ne pourront être jouées sur aucun théâtre public pendant la vie de l’ auteur , ou moins de cinq ans après sa mort, sans son con
ecette totale de la réprésentation ; mais cinq ans après la mort de l’ auteur , toutes ses pieces seront sensées un bien commun
er des ouvrages de musique et des pieces de théâtre, composés par des auteurs vivans, et sans leur consentement, seront obligés
igés d’obtenir leur consentement, sinon ils seront tenus de payer à l’ auteur une rétribution qui sera réglée par la municipali
r cas, le caissier du théâtre, ou toute autre personne indiquée par l’ auteur , sera dépositaire de cette rétribution, pour en r
eur, sera dépositaire de cette rétribution, pour en rendre compte à l’ auteur . 14. La connoissance de la hiérarchie dramatiq
erti, le Héros Américain, les Enfans du Soleil, piece dans laquelle l’ auteur a enchâssé plusieurs morceaux du poëme des Incas,
uerelles entre les différens spectacles, entre les acteurs, entre les auteurs et les comédiens, cesseront, les comédiens seront
e, sous prétexte qu’elle ne leur produit rien, cet abandon rendra à l’ auteur la permission de la porter sur un autre théâtre,
s qu’ils emploient pour faire tomber, dans les regles, les pieces des auteurs vivans, afin d’en devenir propriétaires, et qu’on
nir propriétaires, et qu’on les voit prétendre être les héritiers des auteurs , on a envie de s’écrier comme Rhadamiste : Qui,
ux qu’on assassine ? 21. Ce sont les chefs-d’œuvres de nos grands auteurs dramatiques qui composent le Théatre de la Nation
savoir : c’étoit le but du ministere, en privilégiant les journaux. L’ auteur du même article ajoute, que « c’étoit parce que l
oit désigner, mais la moderne, qui étoit la plus épurée. Térence, cet auteur élégant, pur et correct, y a puisé toutes ses pie
28 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
s peuples des opinions respectables et utiles au Gouvernement que les Auteurs Dramatiques se gardent bien d’attaquer ; il faut
ement dissimule certains abus parce qu’il en résulte un avantage, les Auteurs doivent imiter sa discrétion et ne pas trop appuy
onnaître que le Gouvernement a quelque influence sur le spectacle. Un Auteur Dramatique dans une Monarchie doit un respect ave
et en tous lieux attaquer l’inconduite des Chefs du Gouvernement. Un Auteur zélé Patriote peut employer son art à instruire s
t qui parle à son Juge, là c’est un Rapporteur qui l’instruit. Si les Auteurs Dramatiques dans une Monarchie ou dans une Républ
t d’attaquer certains effets mais ils en respecteront le principe. Un Auteur Français respectera le point d’honneur et se cont
enter tout le monde, Tot capita tot sensus 1, dit le Proverbe. Si un Auteur Dramatique choqué de la tiédeur des Français sur
, leur impolitesse est assurément très répréhensible, cependant leurs Auteurs Dramatiques semblent autoriser ce mépris et le no
gueil est utile aux Anglais pour le maintien de leur Constitution, un Auteur Anglais aurait donc tort de le leur reprocher et
e de la raison subjuguerait le mauvais goût, et c’est ce que les bons Auteurs qui lui ont succédé ont osé prévoir comme lui, en
ans la pièce et que ce n’est pas pour gâter le cœur de personne que l’ Auteur s’est avisé de l’y mettre ? Vous aimeriez mieux u
s immondices, détournez les égouts, ses eaux resteront pures. « Tout Auteur qui veut nous peindre des mœurs étrangères a pour
ts moins violents pour l’émouvoir et le toucher. La complaisance d’un Auteur à peindre dans ses personnages les mœurs et les c
agement. Il ne se serait pas fait parmi les dévots, les Médecins, les Auteurs et les gens de Cour des ennemis de la méchanceté
re forme et se cacher sous un autre déguisement : c’est l’affaire des Auteurs du siècle, d’imiter Molière et de leur arracher l
en poursuivant ainsi les vices de retranchement en retranchement, les Auteurs Dramatiques parviendront enfin à leur défaite. «
le de se persuader que l’affreux Damien, ni les abominables Jésuites, auteurs de l’attentat contre Sa Majesté Portugaise, ni la
qu’être utile ou préjudiciable : or vous ne pouvez démontrer que les Auteurs Dramatiques, en respectant par exemple le penchan
i cette passion est telle dans les mœurs des Français, assurément les Auteurs auraient grand tort de la peindre comme criminell
si cette passion n’est pas encore telle et n’est qu’un tribut que les Auteurs imposent aux cœurs bien faits en faveur de la Ver
pièces régulières, la charge est la multiplication des traits dont l’ Auteur compose le portrait du sujet qu’il veut peindre :
posé le rôle d’Harpagon ; mais tous ces traits sont vrais. L’art de l’ Auteur fut d’imaginer des situations, de les coudre si a
pour l’amour n’était pas condamnable en lui-même, qu’au contraire les Auteurs Dramatiques auraient tort de ne pas respecter et
c Pour détruire cette objection, il m’est facile de prouver que nos Auteurs n’ont pas eu la lâche complaisance que vous dites
crainte ; nous pouvons ce me semble conclure de ces exemples que nos Auteurs ne sont pas aussi lâches que vous le dites et ne
. Pourquoi son rôle fait-il tant de plaisir ? C’est précisément que l’ Auteur a employé tout son esprit à n’en point donner à s
à son personnage : hic labor hoc opus ag. Molière aurait pu comme nos Auteurs d’à présent lui donner beaucoup de finesse, lui f
présent sont bien loin de ces mœurs, Elles veulent écrire et devenir Auteurs  : Nulle science n’est pour elles trop profonde Et
comme on présume que vous le croyez. Remarquez aussi, Monsieur, que l’ Auteur n’a pas oublié de mettre dans la bouche du Roi de
re un bien moral et politique. C’est aux lois, à la raison, c’est aux Auteurs Dramatiques à lui faire sentir que la fausse appl
. Ne fermez point les yeux, Monsieur, sur les premiers efforts de nos Auteurs contre ce préjugé. On a déjà fait une pièce intit
la représenter, mais elle n’en est pas moins propre à prouver que les Auteurs Dramatiques d’aucune nation ne ménagent pas tant
pensez, un sentiment involontaire excité dans nous par l’adresse de l’ Auteur qui nous ôte le pouvoir d’y résister. Un habile D
des lois que le vice a été contraint d’abandonner la scène et que les Auteurs Dramatiques n’ont plus eu de ressource que d’y fa
des mœurs, elles mettent les particuliers à couvert de la satire des Auteurs et de la malice des Comédiens. Rappelez-vous ces
c est sage, il est beau sans doute d’être de l’avis du Public. Or nos Auteurs veulent plaire, ils doivent s’assujettir à son go
ublic applaudit ces pièces, donc il a du goût pour la Vertu, donc les Auteurs font bien et très bien de se soumettre à ce goût
rion, 1967, p. 264 : « L'esprit est moins vivement frappé de ce que l’ auteur confie à l’oreille, que de ce qu’il met sous les
t de Rousseau : « Aussi, le goût général ayant changé depuis ces deux Auteurs [Corneille et Molière], si leurs chefs-d’œuvre ét
29 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres d
s. On doit convenir, d’après tout ce qui vient d’être dit, que les auteurs dramatiques sont des empoisonneurs publics qui se
entir d’y avoir acquis de la célébritébr. » Plût au ciel que tous les auteurs dramatiques le comprissent également, si pourtant
est bien plus opposée au salut, toutes choses égales, que celle d’un auteur dramatique : ses jours se passent dans la dissipa
a bien de la distance de cette qualité à celle d’un bon chrétien. Cet auteur célèbre, pour entrer dans les voies de la péniten
condamnés d’après les canons, les lois, les saints Pères, et même les auteurs profanes, ne sont-ils pas en effet très condamnab
30 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
Monsieur, J’ai lu ce que vous répondez à l’ Auteur des Hérésies Imaginaires et des Visionnaires. Vou
je ne susse pas faire un jugement si aisé, et que voyant d’un côté l’ Auteur des lettres, qui ne cite que les Saints Pères, co
ne me trompe, il vous déplaît encore plus que tout ce qu’a pu dire l’ Auteur des lettres, et peut-être voudriez-vous à présent
rouvent point désagréable ? Et pourquoi n’avez-vous pu souffrir que l’ Auteur des lettres ait dit, en passant, que les pièces d
tement ce qu’on avait seulement proposé. Est-ce que vous croyez que l’ Auteur des lettres ne puisse prouver ce qu’il avance ? p
pour vous faire connaître à quoi vous vous exposez d’écrire contre l’ Auteur des lettres, qui peut bien en dire davantage, lui
ète à Poète, mais il n’est rien de moins judicieux que de le dire à l’ Auteur des lettres, et à ceux que vous joignez avec lui.
e Jansénisme n’approuve pas la Comédie. Ce n’est pas après tout que l’ Auteur des lettres ait rien dit que vous ne disiez encor
stoires et vos railleries, sont des preuves particulières de ce que l’ Auteur des lettres n’a dit qu’en général, et il n’y a pe
us ne pouvez concevoir qu’il y en ait. Vous la demandez hardiment à l’ Auteur des lettres, comme s’il ne pouvait la donner, et
t, mais il vous importe peu de ce qu’ils disent, ce ne sont point vos Auteurs , et vous ne les citez que pour les accuser. Vous
l le publie, et on le peut voir dans les endroits de ses livres que l’ Auteur des lettres a cités. Si vous aviez fait réflexion
’il a formé toutes ces conceptions chimériques et monstrueuses, que l’ Auteur des lettres a rapportées, et que vous témoignez a
s hommes, et de donner aux enfants une traduction pure et chaste d’un Auteur qui excelle dans la pureté de cette langue. Mais
re un Poète de Théâtre, et le Traducteur de Térence ? L’un traduit un Auteur pour l’instruction des enfants qui est un bien né
Port-Royal de ce côté-là. Vous tournez d’un autre, et vous dites à l’ Auteur des Imaginaires, qu’il a affecté le style des Pro
e lettre. « Vous prétendiez, lui dites-vous,ai prendre la place de l’ Auteur des petites lettres. Je vois bien que vous voulez
es. Je vous demande seulement pourquoi vous jugez des intentions d’un Auteur , qui vous sont cachées ? et pourquoi n’avez-vous
obligez personne à la découvrir, et ne dites point de vous-même que l’ Auteur des lettres a voulu écrire comme Monsieur Pascal.
u monde quel est le visionnaire des deux », « Lettre de M. Racine à l’ auteur des Hérésies imaginaires, et des Visionnaires » (
mps : laissez-le juger des choses qui lui appartiennent » (Lettre à l’ auteur des Hérésies imaginaires…, Op. cit., p. 15). k.
ibaud-Dubois cite exactement Racine (Op. cit., p. 21-22). p. [NDE] L’ auteur cite une nouvelle fois un passage de la lettre de
31 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XIX. Des Talens mal-à-propos attribués aux Comédiens. » pp. 45-62
la profonde connoissance qu’ils en ont. « Plus nous avançons, dit l’ Auteur du Comédien, dans l’examen de l’art de représente
n’y a point d’idées, point de finesse, point d’expression même que l’ Auteur , (nous ne parlons que de ceux qui méritent ce tit
e que le public ne veut pas voir toute l’étendue du discernement de l’ Auteur  ; parce qu’un Comédien développera ses pensées, s
eautés qui peuvent sortir de l’ensemble d’un poëme, appartiennent à l’ Auteur , comme celles d’un grand édifice sont à l’Archite
si délicieuses ? Je le répéte, tout dans une Tragédie appartient à l’ Auteur . Les grandes situations, les beaux mouvemens, les
ment de ce Chapitre ; mais qu’il soit en état de suivre de plan que l’ Auteur a tracé ; qu’il mesure son jeu au dégré de chaleu
. Or, quoique cette imitation ne soit qu’internemédiaire à celle de l’ Auteur , c’est toujours une imitation. Je demande, si pou
lle amertume à son ressouvenir. Tels sont les Comédiens à l’égard des Auteurs  : copistes serviles ; il ne leur faut que de l’at
jamais mieux remarquer, qu’en paroissant avoir emprunté le génie de l’ Auteur , auquel elle prête sa voix, & l’ame de l’héro
& l’ame de l’héroine (ou du héros) qu’elle représente. Si ce même Auteur ajoute : « Que les larmes, que les fléxions touch
32 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
Monsieur, Je ne sais si l’ auteur des Hérésies imaginaires jugera à propos de vous
u’on laisse à juger au monde lequel est le visionnaire de lui ou de l’ auteur des Hérésies imaginaires ? En vérité, tout homme
répondre comme un écho qui répète les mots qu’on lui dit, que c’est l’ auteur des Hérésies imaginaires qui en est un, cela pour
convient jusqu’aux ennemis de Port-Royal et aux Jésuites mêmes, que l’ auteur des Hérésies imaginaires n’a rien qui ressente la
ur, réduit à la nécessité de prouver ce que vous avez avancé contre l’ auteur des Hérésies imaginaires ; autrement vous voyez b
si vous serez plus heureux dans le reste, et si ce que vous dites à l’ auteur des Hérésies imaginaires sur le sujet de ses lett
hamillardes ? Et comment avez-vous pu croire qu’elles fussent du même auteur , et même que ces dernières vinssent de Port-Royal
ême caractère et le même air : et c’est avec beaucoup de raison que l’ auteur des Hérésies imaginaires, bien loin de « vouloir
’on aurait de la peine à vous faire entendre raison sur le sujet de l’ auteur des Hérésies imaginaires. Il vous a touché par où
contraire à l’esprit de la foi, selon les paroles de Jésus-Christ, l’ auteur des Hérésies imaginaires ne veut point la ravir à
i ne contribuent qu’à leur divertissement. C'est ce qu’a voulu dire l’ auteur des Hérésies imaginaires, quand il a dit que cett
excuse de civilité que lui fait M. Pascal, d’avoir cru qu’il était l’ auteur des Apologies des Jésuites, vous n’êtes pas diffi
ez pour être savant, d’avoir étudié toute sa vie, d’avoir lu tous les auteurs , il fallait avoir lu Jansénius, et n’y point avoi
t pas là ce qui vous intéresse. Vous trouverez bon tout ce que fera l’ auteur des Hérésies imaginaires ; vous lui donnez tout p
hercher, qui est d’y prendre une teinture de l’air et du style de cet auteur , et d’y apprendre la pureté de sa langue, se tien
dire de celui qui pour avoir un prétexte de traiter d’empoisonneur l’ auteur de cette traduction, et d’envelopper dans ce repr
es. Vous ne concevez rien de grand que ces sortes d’ouvrages et leurs auteurs , et vous ne connaissez point d’autres louanges qu
vaut la peine que vous y songiez. Cependant, Monsieur, je crois que l’ Auteur des Imaginaires peut se tenir en repos, et qu’à m
33 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « [EN-TETE] »
[EN-TETE] RÉPONSE à la lettre adressée à l' auteur des Hérésies Imaginaires a a. [NDE] Cette lett
duc de Luynes. Elle est l’une des deux réponses faite à la Lettre à l’ auteur des Hérésies imaginaires, et des deux Visionnaire
n 1666 qui était une réplique aux attaques de Desmarets par Nicole. L’ auteur répond ici à Racine en reprenant une bonne partie
t de ce texte : l’édition originale (Réponse à la lettre adressée à l’ auteur de Hérésies imaginaires, s.n.s.l. (Paris), 1666,
34 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
is, et je ne cesse pas d’être étonné que nous ayons encore de si bons Auteurs . Une de nos espèces d’Automates, sans aucun fonds
préceptes sur un Art qui n’a de loi que la nature : ils ont jeté les Auteurs dans un labyrinthe de règles embarrassantes et ri
a Pièce. Ce n’est pas tout : loin d’encourager la timidité d’un jeune Auteur , qui se distingue, par des honneurs publics, par
son Ouvrage, et attaquent sa personne ; le Public s’en divertit, et l’ Auteur sensé se retire. C’est ainsi que, sans y faire at
la noirceur n’en composassent pas autant de satires empoisonnées. Un Auteur judicieux s’habituerait alors à y faire attention
’excuse du crime, et la source des plus noirs excès. Quel avantage un Auteur peut-il espérer d’un portrait si odieux ? Le sent
, et de nous faire courir à des monstres qui effrayent la nature ! Un Auteur ne se rendrait-il pas plus estimable, s’il nous f
on Brutus est une Pièce qui marquera à jamais le génie admirable de l’ Auteur . Il aurait été à désirer qu’au milieu de tant de
35 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
Turcs. Ils ont été sans doute composés à Constantinople, sur ce que l’ Auteur pendant son séjour entendoit dire des serrails de
joue si mal-adroitement son rôle : Tout a l’humeur Gasconne en un Auteur Gascon. Calprenede & Iuba parlent du même t
imperceptiblement, mais trop efficacement dans le cœur ? Le goût de l’ Auteur s’annonce par le choix même des sujets. Ses piece
ngloutit les alimens & les boissons. Cette idée favorite de notre Auteur , qui peint lui-même sous ces traits le caractère
trepoison, & de sombres nuages sur le tableau ; au lieu que notre Auteur écarte avec soin toute idée de péché, pour tendre
vertu. Même idée de statue qui s’anime dans Pandore. On diroit que l’ Auteur est un Pigmalion, qui aime les statues : J’étois
p; l’ayant trouvée assez décente, dit-il, on leva la défense ; mais l’ Auteur piqué la retira & l’a depuis fait imprimer. I
bien avoir hérité de ses belles qualités. Mais si c’est l’excuse de l’ Auteur , ce n’est pas l’apologie du théatre. Est-il bien
toujours des gens zélés qui se plaignent à la police ? le cahier de l’ Auteur qu’on va consulter contient-il ce que l’Acteur y
Le décorateur dans l’un, le graveur dans l’autre, sont donc les vrais Auteurs , ils ont fourni le dessein ; ces célèbres écrivai
lgré des parens qu’on trompe. C’est le goût du temps & celui de l’ Auteur (comme il paroît dans ses Essais sur Paris). Jama
y remédier, ou le prévenir ? Est-ce dans le fatalisme des Turcs que l’ Auteur a puisé cette morale dans son séjour à Constantin
là l’air de famille de toutes ses pieces ; car parmi les éloges que l’ Auteur se donne par-tout d’un air nonchalant, il fait be
unes au théatre, & assez ordinairement l’unique fonds de bien des Auteurs  ; mais il faut convenir que dans des pieces aussi
alanteries agréablement tournées, qui ne peuvent que les corrompre. L’ Auteur se caractérise parfaitement dans sa Préface de Zé
s, les femmes, &c. tout est M. de S. Foix. C’est comme si le même Auteur changeoit d’habit, jouoit tous les rôles ; il por
le merveille à chaque monosyllabe. Un autre trait qui caractérise cet Auteur , & qu’il nous fournit lui-même, c’est ce qu’i
. Cette morale est assurément très-bonne, & l’Abbé prétendu que l’ Auteur dans sa préface accuse d’avoir dit qu’on ne pouvo
i l’opéra, ni l’Abbé qui le fréquente ; mais cette bonne morale que l’ Auteur avoue ne s’être glissée que par hasard dans ses p
eu d’une troupe de filles, comme dans un serrail ? idée familiere à l’ Auteur , répétée cent fois dans ses ouvrages. Cette manie
t de l’introduire, tout le reste va de lui-même. Reste à décider si l’ Auteur n’est qu’un enfant timide qui veut se faire illus
36 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446
onsiste à faire des vers dans le goût & dans le style de certains Auteurs ridicules ; tels sont, dans notre langue, ceux où
Despréaux a imité la dureté des vers de la Pucelle : Maudit soit l’ Auteur dur, dont l’âpre & rude verve Son cerveau ten
hasos qui parut vers la 88.e Olympiade lui paraît incontestablement l’ Auteur de la Parodie Dramatique, qui était à-peu-près da
de les faire remarquer, & que la crainte du ridicule empêche les Auteurs de nous donner du clinquant pour de véritables be
un mot, il faut être homme-de-bien, pour faire une bonne Parodie. Un Auteur qui n’excite que le rire de la méchanceté, a manq
arder de présenter sous une face ridicule, en fût-elle susceptible. L’ Auteur honnête-homme doit toujours éviter de sacrifier l
37 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
éâtre. Rien ne plaît, s’il n’à l’air, le nom, le goût dramatique. Cet Auteur respectable n’a pu résister au torrent. Il étoit
respectable n’a pu résister au torrent. Il étoit Amateur, & même Auteur de plusieurs pieces, qu’on a données au Public. I
s tout Mezerai en pieces de Théâtre. Voltaire s’est mis à la tête des Auteurs Dramatiques d’Histoire. Il a composé à peu de fra
Parmi les honneurs très-flateurs & très-lucratifs, prodigués à l’ Auteur du Siege de Calais, voici des traits singuliers.
& du peuple il obtint le suffrage, Et la postérité verra dans cet Auteur L’excellent citoyen, le poëte & le sage (le s
e au sujet de ses droits sur la recette. Tandis qu’on joue la piece l’ Auteur a un neuvieme de la recette ; si elle est interro
it donné la premiere médaille d’or ; le père en procura plusieurs à l’ Auteur portant aussi l’image du Roi. Il jugea en sa fave
a Cour a fait sa fortune ; elle est en possession de donner le ton. L’ Auteur a fait depuis d’autres pieces aussi bonnes, aussi
éatre. Un événement singulier, dont il ne faut pas faire un crime à l’ Auteur , puisqu’il a suivi les historiens François, a jet
gédie rend assez fidélement à quelqu’épisode près de l’invention de l’ Auteur , comme le Duel proposé par Philippe à Edouard, do
gir d’obtenir les suffrages. Les sujets vertueux sont très-rares, les Auteurs & les Acteurs qui sacrifient le plaisir à la
uelque nuance près de modestie superficielle, selon le carractère des Auteurs plus ou moins retenus, ou des spectateurs plus ou
t pas. Si Metastasio fabulise l’histoire pour y mettre de la vertu, l’ Auteur de Thamar au contraire y ajoute des fables pour r
e les Juifs ne laissent pas lire aux jeunes gens, & que l’obscene Auteur , Officier Irlandois, dit-on, expose sur le Théatr
ture par les couleurs les plus noires. C’est une vraie profanation. L’ Auteur n’est pas de l’avis des saints Peres, des Synodes
ur en inspirer de l’horreur, & en faire craindre le châtiment ! L’ Auteur ose encore censurer Athalie, parce que les passio
aroisse jamais sur la scene : il n’y a de titre que sa corruption. Un Auteur vertueux pourroit faire de l’Ecriture un usage pl
intenues dans leur religion. Personne n’a songé à les y poursuivre. L’ Auteur est aussi mal orienté dans la géographie que dans
amp; qui fit la guerre à Aurelien, un de ses successeurs. Le but de l’ Auteur est d’établir la loi naturelle & l’indifféren
; l’indifférence de religion. Il fait de cette loi & de son Divin Auteur un très-juste & très-bel éloge, mais très-inu
à personne la porte du Paradis. On fait un éloge outré de Zoroastre, auteur de la religion des Guebres ; on n’en diroit pas d
, balance font une comparaison odieuse & fausse dans l’objet de l’ Auteur . Sans doute il faut distinguer ces deux choses. Q
e sang des mortels, je n’ai point par le meurtre offensé la nature. L’ Auteur sans doute en veut aux Suisses, qui vendent leur
défauts essentiels, & l’excès de ses louanges, fait soupçonner l’ Auteur d’avoir fourni l’extrait au Journaliste. Voici un
estime de ceux qui la professent. Je ne sais de quelle religion est l’ Auteur , mais sûrement il n’est pas Catholique. 2°. D’éca
mphe dans toute l’Europe. Le Poëte le celèbre sur le Théatre, & l’ Auteur le dit dans la préface. C’est un tour d’adresse.
r d’adresse. La piece est trop médiocre pour avoir eu aucun succès. L’ Auteur de son propre aveu n’y comptoit pas ; il lui a do
eine de traits bien peu réfléchis, pour ne rien dire davantage. 1.° L’ Auteur veut justifier le Huguénotisme, parce que ce fut
dont lui seul est agité. Tout prend la teinte de notre imagination. L’ Auteur a le goût tragique, il lui faut partout des Eumén
it d’amitié est aussi généreux que celui d’André pour son pere, que l’ Auteur dit unique, & par lui seul célébré. A-t-il lu
totalité c’est une mince production, qui, selon les prédictions de l’ Auteur , ne fera pas & ne doit pas faire fortune. La
ge, ni à un manant le langage de la Cour. En confondant ces choses, l’ Auteur paroît connoître aussi peu les bienséances de la
onné le Philosophe sans le savoir, comédie en prose du sieur Sedaine, Auteur d’autres pieces aux Italiens. Elle avoit été agré
pour la juger. La singularité du spectacle, le genre tout neuf que l’ Auteur a eu le courage de tenter, a d’abord blessé : on
mme la fureur du duel. Il assure que c’est un trait de courage dans l’ Auteur d’avoir osé tenter ce genre tout neuf, quoique pr
pas sans doute pris sa source dans la religion & la justice de l’ Auteur . Nos pieux Confreres de la Passion faisoient de m
eurent peu à se louer des Portugais, mais beaucoup de leurs femmes. L’ Auteur pendant son séjour à la Chine n’a vu, dit-il, d’a
tie & la gravité de la Chine, ne peut se passer de libertinage. L’ Auteur auroit dû dire on m’apprit, non il me parut, car
38 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
a donc moins de mérite à être versificateur, que Poëte. Cependant des Auteurs connus prétendent que la Poésie de style, est-ce
commendable dans un Poéme, & qu’elle seule fait la réputation des Auteurs . Il y en a même, dont les Pièces en tirent leur p
ittéraires, qui ne remplissent pas cet objet, on doit l’attribuer aux Auteurs & non au genre de ces Piéces. Quant aux autre
s ouvrages bien écrits, qui n’ont pas réussi ; si quelques-uns de nos Auteurs se sont acquis une haute réputation, sans s’attac
e en soit très-deffectueuse ; mais il y a même des Théâtres entiers d’ Auteurs , qui l’ont fort négligée, & que les connoisse
ifiées. On ne la joue cependant plus guère : toute la réputation de l’ Auteur n’a pu engager le public à voir ce drame en faveu
l’expression aux pensées ne peut, à leur origine, se sentir que par l’ Auteur même de ces pensées. L’Auteur médiocre est celui
ut, à leur origine, se sentir que par l’Auteur même de ces pensées. L’ Auteur médiocre est celui qui n’a pas des idées nettes,
en, ou qui n’exprime pas avec justesse & précision les idées de l’ Auteur . Toutes ces espèces, d’Auteurs & de styles, n
justesse & précision les idées de l’Auteur. Toutes ces espèces, d’ Auteurs & de styles, ne s’apprecient que par les idée
t que par les idées. Ce sont donc elles qui font la fortune & des Auteurs & du style. Si l’expression est l’image de no
dans les couleurs locales. « On ne regarde pas aussi longtems, dit l’ Auteur que nous combattons dans ce chapitre, un panier d
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276
même éxige qu’on pratique cette règle à la rigueur ; les plus fameux Auteurs Dramatiques nous en ont donnés des éxemples qu’on
ans le Château. Peut-être serait-il aisé d’y trouver à redire. Mais l’ Auteur est-il obligé d’observer des loix dont on s’écart
j’ai resserrées, dans la crainte de répéter, mal-à-propos, ce que les Auteurs de Poètique ont écrits avant moi. Ai-je besoin d’
tins s’en servaient volontiers, mais sans le désigner. la Ménardiere, Auteur d’une Poètique fort estimée de son tems, est l’In
mme l’éclair : L’à-parté doit donc être d’une précision singulière. L’ Auteur du Tuteur dupé, ou la Maison à deux Portes 31, es
e l’était guères auparavant ; on devrait s’éfforcer d’imiter ce jeune Auteur , qui dans son coup d’éssai, possède mieux l’art d
d’avoir pris une femme, & est entendu par Damis. J’avoue que les Auteurs Dramatiques tombent tous à ce sujet dans une faut
néralement reçue, afin de se distinguer de la foule : les plus grands Auteurs qui travaillent dans son genre, oublient bien-tôt
ent au gré de leurs caprices ; nous avons vû même quelques-uns de ses Auteurs démentir les belles choses qu’ils avançaient dans
elle contredit tout ce que j’ai écrit dans ce Chapitre ; tandis que l’ Auteur de ce Drame nous a donné des leçons sur la Comédi
t en droit de faire leurs procès, il faut condamner les plus célèbres Auteurs , qui n’ont pas craint de commettre les mêmes faut
it vaincu leurs énnemis : il est aisé de sentir que ces deux célèbres Auteurs se sont furieusement éloignés du sujet principal.
40 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
aurait enfin être trop difficile sur le choix d’un sujet. Si quelques Auteurs du Théâtre Français voyent mourir leurs pièces à
it bien son genre & sa nature ; il semble dire ce Vers à tous les Auteurs dont il enflamme le génie : N’offrez point un su
qu’il faut que leur intrigue soit éxtrêmement simple : Fuyez de ces Auteurs l’abondance stérile, Et ne vous chargez pas d’un
sque la même chose que l’Ecole des Mères, Comèdie de la Chaussée. Cet Auteur éprouve le sont de ceux qui entreprenent actuelle
ue je puisse donner de la stérilité du Théâtre Comique, c’est que les Auteurs de nos jours, osent à peine entreprendre de trava
peine. Il est vrai que son stile arrête, embarrasse quelques fois ses Auteurs , car il n’est pas aisé d’écrire en même tems avec
nt si grands amateurs de la nouveauté qu’ils la veulent par-tout. Les Auteurs Dramatiques sont contraints de se fatiguer, de se
Théâtre, de même vous jouirez du plaisir de voir de quelle façon cet Auteur traitera tel sujet bien ou mal rendu par ses préd
sujets de ses Drames retravaillés de nouveau. Que dirions nous si les Auteurs de la Comédie osaient s’emparer des mêmes avantag
oint aller trop vite, & de vouloir bien réfléchir un instant. Les Auteurs de Poétiques soutiennent tous, qu’il faut que l’a
eurs, Plutarque même recommande en général ce que je n’adresse qu’aux Auteurs de l’Opéra-Bouffon. « Lorsque l’on fait des jeux,
nt aux personnages dont ils goutent les mœurs. Les sujets que les Auteurs de notre Spectacle ont choisis jusqu’à présent on
les Pièces des différens Peuples. Il est pourtant probable qu’un Auteur Dramatique doit saisir dans ses Pièces le goût de
41 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
ules pensées ne soutiendront pas le nouveau Théâtre. La plus-part des Auteurs Anciens & Modernes semblent avoir écrits en s
lis petits riens ! Réponses appuyées du sentiment des plus grands Auteurs . Ces vaines repliques ne sauraient ébranler l
de plaisir. L’énnemi juré des mauvais ouvrages, le fléau des sots Auteurs , le dur & l’élégant Boileau, nous apprend dan
pouvait pas même soupçonner qu’on désirat un jour de le trouver. Les Auteurs de l’Opéra-Bouffon savent représenter les actions
bisare. Que son stile est peut-être excusable. Passages tirés des Auteurs Anciens & Modernes. La perfection de notr
t de la petitesse énergique des paroles3. » Si l’on voulait récuser l’ Auteur Grec que je viens de citer, sous prétexte de son
qu’ils étaient autrefois, le témoignage de Boileau montrerait que les Auteurs Modernes sont du même avis. Cet illustre Critique
onne fois pour toutes, ce n’est pas sans dessein que plusieurs de ses Auteurs employent des façons de parler communes & tri
et article par une remarque du Père Brumoy ; il semble conseiller aux Auteurs Dramatiques de ne se point donner la peine de bie
aussi peu que celle de la parure, & que la réputation de bien des Auteurs  ? Succès des Ariettes même hors de la Scène.
sages, une fois que nous avons perdu la raison. Nos plus célèbres Auteurs sont partisans de l’Opéra-Bouffon. Les hommes
ise s’abaisser à composer pour lui des ouvrages ? Aurions-nous vu des Auteurs distingués dans la République des Lettres, ne pou
ousiasme, n’a rien fait de mieux qu’un Opéra8. » Il est clair que cet Auteur immortel avait sur-tout une forte estime pour le
ance la destruction totale des Belles-Lettres. Si la plus-part de nos Auteurs n’ont plus ni force ni génie, à quoi faut-il en a
42 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
its, celui de M. Collier subsiste contre eux dans toute sa force. Cet Auteur a eu le plaisir de voir combien nos Poètes sont d
s amis, ni une personne de qualité, ni une espèce de défi (discours d’ Auteurs si rebattus dans les Préfaces) qui m’ont engagé à
r forme de digression, que ces qualités mêmes qui font la gloire de l’ Auteur , font justement la peine du Traducteur ; l’idiome
e de plus coupables qu’eux dans le monde. Non, il ne suffit pas à des Auteurs Catholiques de n’être ni tout à fait obscènes dan
forme qu’ils la représentent. C’est ce que leur reproche l’ingénieux Auteur qui vient de donner au public un Recueil de ses P
aque jour dans le Royaume, ils seront bien aises d’avoir un excellent Auteur de leur nation traduit dans une langue qu’il leur
ce que j’ose assurer, c’est que j’ai toujours rendu la pensée de mon Auteur , et littéralement même dans tous les endroits où
fin de ne pas surcharger les marges déjà pleines des citations de mon Auteur . A propos de citations, j’en ai supprimé quelque
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251
itulant sa Pièce les Adelphes, c’est-à-dire les Frères. Les meilleurs Auteurs modernes s’attâchent à mettre dans leurs ouvrages
ien ne blesse tant la vraisemblance que cet abus qu’adoptent quelques Auteurs de nos jours, de rendre leur Hèros meilleur au dé
es qu’on voit par-tout. Mais ce qu’il y a de singulier, c’est que cet Auteur estimable, qui défend aux autres le contraste, n’
e ? Si M. Diderot tombe dans le défaut qu’il a sujet de reprocher aux Auteurs dramatiques, on doit en conclure que ce défaut es
ntièrement opposées au Poème dont l’on copie le Héros. Que chaque Auteur diffère dans la peinture de ses Personnages.
er que le même caractère mis plusieurs fois au Théâtre par différents Auteurs , changerait toujours de forme, & paraîtrait p
; on en découvre de plus frappantes dans les ouvrages dramatiques des Auteurs de chaque Nation. Le goût du pays qu’ils habitent
e un personnage, regarde autant les Poètes de l’Opéra-Bouffon que les Auteurs des divers Théâtres. Les règles que contient ce C
richissent de leurs productions, lui appliquassent ce Vers du cèlèbre Auteur que je viens de citer plus haut : Il faut que se
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
doit pas être l’ouvrage d’un jour à composer ; il éxige même dans ses Auteurs des qualités qui ne se rencontrent pas communémen
ulièrement les Poètes du Spectacle moderne, il se rapporte à tous les Auteurs en général. On ne se pique pas actuellement de l’
unes, ils concluent qu’elles doivent venir aisément dans la tête d’un Auteur . Je ne crois pas que les Poètes qui se consacrent
sède un génie souple, adroit, qui sçait se prêter à tout. Deux fameux Auteurs entreprirent, dit-on, de faire une Chanson de Pon
’éxpérience donne toujours les meilleures leçons. O vous donc, jeunes Auteurs , qui destinés vos talens à un Spectacle qui charm
45 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202
n pour dépayser les lecteurs, afin qu’ils ne pussent en connoître les Auteurs . Pelisson avoue ingénument que, quoique sans art
dans son Esope. Moliere le méprisa, Boileau se réconcilia avec lui, l’ Auteur du Mercure ne lui pardonna pas, & la Cour qu’
ion des quarante, reconnoissante de la réception d’un nombre infini d’ Auteurs Dramatiques, la noble & savante troupe des Fr
er y répondit, & fit le plus grand éloge de l’art Dramatique, des Auteurs , des Acteurs, & fit beaucoup valoir la grace
rd de ces deux choses qui sont faites l’une pour l’autre. M. le Sage, Auteur de bien des ouvrages où il y a du bon & du ma
agédie de Terée du Sieur Renou a occasionné un procès comique entre l’ Auteur & les Comédiens. Il y a quelque temps que le
i lui avoient donné la préférence. Nos Princes ne sont pas patiens. L’ Auteur , dans une autre lettre, leur fit de très humbles
ibuer aux acteurs ces légers changemens, sans convoquer l’Aréopage. L’ Auteur , pour faire sa Cour, alla plus loin. Il est dange
présentation. C’est la jurisprudence du théatre ; la délicatesse de l’ Auteur gâta tout. Le vénérable Sénat se souvint de l’anc
le Gouvernement ordonne par une loi que le produit soit conservé à l’ Auteur ou à ses héritiers, tant que la piece est jouée,
ui six mille livres sont au-dessous d’eux. Il s’en faut bien que les Auteurs soient si bien recompensés. Qu’est-ce que leur po
bâton des Actrices, qui n’entre point en ligne de compte, & où l’ Auteur n’entre en part qu’incognito, sans en donner de r
e, M. Dorat prétend qu’avant de confier leur piece aux Comédiens, les Auteurs devroient les livrer au public par l’impression,
dans les Etats de Thalie n’étoient exaltés jusqu’à l’enthousiasme. L’ Auteur des trois siecles, l’un de ses admirateurs, dit p
is siecles, l’un de ses admirateurs, dit pourtant : Comment Moliere, Auteur seulement de trois ou quatre pieces achevées, &am
que les nouveaux Philosophes, cet Ecrivain est un amateur du theatre, Auteur lui-même, qui s’entortille dans les éloges pour n
oujours ouverte ; les fabricans & les courretiers fournissent les Auteurs & les Acteurs. Les Actrices ont une banque à
ligible, & le peuple entendroit sans peine ce Gascon Albigeois. L’ Auteur les a traduits dans le mauvais François de son te
se en rond & un ballet général. Ce divertissement a dû coûter à l’ Auteur & à ceux qui l’ont exécuté : Turpe est diffi
r. Tout le public le juge de même, à l’exception de Voltaire, à qui l’ Auteur a envoyé sa piece, & qui lui a répondu en ver
amant chez les bergeres d’apresent est la vertu la plus parfaite. L’ Auteur étoit bien sûr de l’approbation de ce Casuiste, q
sa maiso. Le Marquis de Roselle, le Comte de Valmon, & plusieurs auteurs Romans ou livres frivoles, ont condamné le théatr
é les ténebres, & bravé le goût & les préjugés du climat. Les Auteurs étoient des honnêtes gens, qui, malgré les écarts
46 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
honnêtes gens. Les vices du siècle ne doivent point rassurer les Auteurs de l’Opéra-Bouffon. Il est vrai que nous vivo
prie les Poètes licencieux de vouloir faire. Peut-être que si les Auteurs de nos jours fesaient encore la réfléxion que je
esse. Voici ce qu’en dit Plutarque. Je me sers toujours en citant cet Auteur Grec de la traduction naïve d’Amiot. « La Volupté
ra croit peut-être nous amuser innocemment. Mais comme a dit encore l’ Auteur que je viens de citer à l’instant ; « les impress
Drames ou respirent la tendresse & le plaisir ; ou plutôt que les Auteurs ayent quelques égards pour la faiblesse humaine,
ilée est plus dangereuse que celle qui se montre à découvert. Les Auteurs de notre Opéra se croyent peut-être moins coupabl
seil que donne ailleurs Boileau dans sa poètique, a séduit encore les Auteurs du nouveau Spectacle : l’amour, dit-il, fait un b
. Qu’on peut appliquer à notre Spectacle le sentiment de certain Auteur . Certain Auteur prétend qu’on ne fait réussir
pliquer à notre Spectacle le sentiment de certain Auteur. Certain Auteur prétend qu’on ne fait réussir un Drame qu’en flat
rs qui, en parlant des Drames, ait averti d’en bannir la licence. Les Auteurs de Poètique n’en ont presque rien dit, parce qu’i
mots n’en adoucit l’image (5). …… …… Je ne puis estimer ces dangereux Auteurs , Qui de l’honneur en vers infâmes déserteurs, Tra
paroles & non pas sur mes actions. Voici les propres termes de l’ Auteur immortel de tant de Tragédies célèbres : « Ce n’e
il me sera possible. Je donne des éxemples des désordres où plusieurs Auteurs du nouveau Théâtre se sont livrés, des images lic
n ! — sa main ! » Sa main revient si souvent, qu’on s’apperçoit que l’ Auteur craint de trouver des Spectateurs trop crédules.
je ne sçais quel hameau ne dansent qu’au son des trompettes ». Mais l’ Auteur a fait en sorte que les gens un peu fins se passa
e rendre plus digne d’occuper la Scène. Mazet. Examinons si l’ Auteur de Mazet a tellement caché son sujet, qu’on ne pu
oh ! Voilà ce qu’il nous faut, Mazet, oui, Mazet, Est notre fait. L’ Auteur a-t-il mis sans dèssein ? Son seul défaut, hèlas
tre chose. On s’apperçoit que la bienséance Théâtrale a un peu gêné l’ Auteur . Formera-t-on de nouveau la question, sçavoir s’i
die de Mariamne. (5). J’ai dit plus haut, qu’il fallait même que les Auteurs , sur-tout ceux qui travaillent pour le Théâtre, n
47 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
rte par un Ouvrage exprès, et qu’il détermine à faire des Comédies un Auteur qui craint de blesser sa conscience dans un sembl
s qui ont l’indulgence de les tolérer. » I. Réflexion sur ce que l’ Auteur avoue que tous les Pères et les Conciles se sont
si les notions communes s’accordent avec les saints Canons. 3°, Que l’ Auteur s’est écarté du sens commun lorsqu’il a écrit à l
personnes qui passent pour pieuses. 5°, Enfin il faut conclure que l’ Auteur de la Lettre a mérité les censures de l’Eglise, e
ore par la force du leur autorité. » V. Les pères maltraités par l’ Auteur , parce qu’il ne les pas lus dans leur source.
ur, qui se gendarment24, qui se déchaînent25 », car c’est ainsi que l’ Auteur parle toujours des Pères) ne semble-t-il pas qu’i
le toujours des Pères) ne semble-t-il pas qu’il les regarde comme des Auteurs peu judicieux, qui n’écoutant point la raison, dé
et l’autorité doivent nous régler. Franchement cette idée basse que l’ Auteur a des Pères montre bien qu’il ne les a point lus
pas méchante. » pag. 25. VI. On marque ce qui est précisément de l’ Auteur et non des Pères. Voila déjà plusieurs endroit
et la proposition et la preuve tout est de lui. Car y a-t-il un seul Auteur qui n’ait excepté jusqu’à présent les jours solen
elle ne laisse pas d’être dangereuse à plusieurs personnes. Aussi les Auteurs ne peuvent-ils de sang froid considérer leurs Com
On sait que M. Corneille et M. Racine ont été loués, comme, les deux Auteurs qui ont donné les pièces de Théâtre les plus chas
hastes ; Qui est-ce néanmoins qui n’a pas loué davantage ces célébrés Auteurs , d’avoir enfin regardé ce travail comme des péché
us les Prédicateurs ensemble : mais comme a dit fort judicieusement l’ Auteur de la République des Lettres Avril. 1684. p. 201.
eurs enfants. » VIII. Précis des principaux chefs qui condamnent l’ Auteur . Que l’Apologiste des Comédiens apprenne donc
48 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. 32 Chap. V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes l
bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les ac
les saints conciles. 168 Chap. XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. 179 Chap. XXII. Le
rofanes anciens et modernes. 179 Chap. XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour le théâtre doi
49 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -
ait, négliger quelque chose. » 1 Que produisent les régles dans un Auteur  ? Rien, ou du médiocre. Rien : si elles ne l’empê
s compilations de régles est plus fort. Il aveugle jusqu’à nos jeunes Auteurs . A peine ont-ils, par quelques essais, attiré les
mérite bien un long traité, & on nous en fera un présent. Le même Auteur nous assure, qu’aucun Poéte avant lui n’a pris so
amp; des sentimens que Crébillon épouvante & déchire nos cœurs. L’ Auteur de Mérope, qui semble avoir hérité de Racine le g
nds Poétes sont parvenus à nous inspirer la pitié & la terreur. L’ Auteur peut donc se dispenser de travailler au traité qu
e que nous n’en avons jamais fait. Ce que nous disons du Théatre, des Auteurs & des Comédiens, ne peut être attribué qu’à l
elques dégrès qu’ils soient. Nous n’avons eu intention d’offenser, ni Auteurs ni Comédiens. Ceux-ci nous reprocheront peut-être
50 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
à apprécier les ouvrages d’esprit, leur juste valeur ; tandis que les Auteurs eux-mêmes n’en ont fait avant lui, que des éloges
oup plus difficile à séduire que le goût. S’il étoit possible que les Auteurs fissent une entiére abstraction des connoissances
partial, considéré dans chaque individu, qu’il est indefinissable. Un Auteur , attaché à son systême, ou entraîné par ses préju
c’est lui plus que la piéce. Cette injurieuse distinction offense les Auteurs & les spectateurs éclairés. Les uns en sont t
mber sur eux. N’est-ce pas une véritable profanation, qui humilie les Auteurs & désespére les Amateurs ? Oseroit-on dire qu
& d’émouvoir, qu’à des puériles discussions sur les fautes que l’ Auteur pourra avoir commises. Les facultés de l’ame, ass
ui encore une fois de la lumière. Nous ne dissimulerons point que les Auteurs n’ayent une part, même considérable, à ces guerre
sentation d’une de ses piéces, (c’étoit Momus Fabuliste.) L’un de ces Auteurs a reculé l’instant agréable d’apprendre au public
riomphe en l’accordant à un Eunuque. Ces acclamations, ces demandes d’ Auteurs , honneurs qu’on n’a pas faits aux Corneille, aux
51 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
oire. Cependant peut-on regarder nos bons comiques et tous les riants auteurs de nos délassements, du même œil qu’un amant rega
fauts… mauvaise conclusion. Je crois que, depuis quelques années, les auteurs dramatiques travaillent trop rapidement. Quelle f
que la musique empêchera de siffler les paroles. « Adieu, charmant auteur de Castor et Pollux, Chantre de l’Amitié, sage e
Racine, vous voyez reculer épouvanté le flot qui apporte le monstre, auteur de la mort d’Hippolyte. Le peuple ne s’épouvante
âcher du piment. Le bon goût ne renaîtra que lorsque tant de méchants auteurs prosateurs n’auront pas la dangereuse liberté de
Là on voit des pièces moins soignées, rapidement écrites, et dont les auteurs ont obtenu la représentation lucrative, sans avoi
dont il remplit un rôle si varié, que c’est une espèce de Protée. Les auteurs de ces inventions ont fait preuve d’un meilleur g
agédie de Népomucène Lemercier, représentée en 1797. g. [NDE] Trois auteurs de comédies de la fin du 18e siècle. A leur sujet
s, vol. 2, section Documents. h. [NDE] Taconet, ou Taconnet, est un auteur dramatique, un comédien et enfin un personnage vu
52 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. Avant de quitter cet Auteur , qui a quelque célébrité, jetons un coup d’œil su
ser son esprit, & la licence sur la religion, & les mœurs des Auteurs & amateurs du théatre. J’y trouve trois cas d
obtenir le pardon de ses crimes ! C’est le jeter dans le désespoir. L’ Auteur est-il Protestant ? du moins en cet endroit &
uatre-vingt, & trois Financiers seulement, à un de ses sermons. L’ Auteur rapporte les statuts ridicules de ces filles, dre
t le procès aux villes d’Italie qui tolèrent les Courtisannes. Mais l’ Auteur a-t-il pensé qu’il faisoit le portrait des trois
honte à se rendre dans leurs coulisses & à les fêter chez soi. L’ Auteur a du moins la bonne foi de faire sentir l’affinit
rreurs, adoptée du plus petit nombre : c’est la seule qu’il a plu à l’ Auteur des Essais de recueillir par préférence, pour s’a
ans le mariage que la satisfaction de leurs passions brutales. Mais l’ Auteur , qui ne s’embarrasse guère du conseil de l’Ange,
, qui savoit mieux l’histoire & pensoit plus religieusement que l’ Auteur des Essais. Le Comte de Toulouse étoit bon Cathol
campagne. Mais la passion est aveugle, l’irréligion est injuste. Cet Auteur ne respecte pas plus le diadème que la thiare. L’
ermeil, le fruit de vos amours & le succès de l’anathème. Quand l’ Auteur écrivoit ces folies, il venoit sans doute de comp
uple, infiniment plus dangereux & plus remuant que les Papes. Cet Auteur très-républicain est-il conséquent ? le peuple a-
l n’est pas approuvé du Pape, & que cette doctrine est commune. L’ Auteur ajoute de son chef : Il ne disoit que trop vrai,
e n’ont jamais permis de tuer les Rois, même déposés par le Pape. Les Auteurs ont dit qu’on pouvoit tuer un tyran qui usurpoit
usement une doctrine monstrueuse pour rendre le Clergé odieux. Mais l’ Auteur ne paroît pas assez délié philosophe, ni assez éq
’elles soient approuvées, on a droit de s’y enrôler. Qui l’ignore ? L’ Auteur a cru divertir en faisant faire aux Curés des laz
mp; à ridiculiser l’Eglise d’une maniere aussi insensée que le fait l’ Auteur  ? Jules II avoit, dit-il, indignement trompe le R
du Pape Boniface VIII, & réjouir Philippe le Bel. A quoi pense l’ Auteur , de rapporter, d’approuver, de faire valoir des e
ertin, d’amoureux de la Comtesse de Périgord (car il faut bien chez l’ Auteur que la galanterie règne par-tout), un monstre enf
ues François, & des décisions sur les proces de France. Mais où l’ Auteur a-t-il pu apprendre le Droit ? Est-ce dans son Ré
son Curé, où il lui confie toutes les perplexités de sa conscience. L’ Auteur , charmé de son chef-d’œuvre de morale, de religio
un Négociant Chrétien, ils ne soient tous les deux très-coupables ? L’ Auteur est mauvais logicien. Son apologie prétendue est
eur signifie qu’on a acheté plusieurs exemplaires des ouvrages de ces Auteurs , qui ont été imprimés en Hollande & en Anglet
, qui ont été imprimés en Hollande & en Angleterre ; que quelques Auteurs dramatiques étrangers les ont traduits & pill
amatique grossit terriblement les objets. Et ne diroit-on pas que ces Auteurs sont les seuls qui font honneur à la nation ? Bos
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
treignait point à des règles aussi gènantes. Euripide est de tous les Auteurs Grecs celui qui la négligea d’avantage. Ce seul d
hez les Grecs ; mais une réponse à quelques critiques faites contre l’ Auteur , & une prière aux Spectateurs de vouloir bien
ux Personnages, & de quelle manière le nœud se débrouillera ; cet Auteur cèlébre se flatte d’attacher autant que s’il piqu
emens accumulés souvent sans choix, dans les Pièces de Lopès de Véga, Auteur Espagnol, & sur-tout dans celles de Shakespéa
la forêt de Chéroud. Je voudrais bien sçavoir ce qu’on penserait d’un Auteur , qui représenterait le Capitaine, ou l’Inspecteur
hans Poètes mettent souvent des Chevilles dans leurs Vers, de même un Auteur médiocre termine ses Drames par des choses forcée
énouement des Pièces du nouveau genre doit venir promptement. Que les Auteurs qui se destinent à travailler pour le Spectacle m
n du Village. Le fameux citoyen de Genève est le seul de tous les Auteurs d’Opéras & de Comédies qui ait amené avec Art
génie & de gout, distinguent les ouvrages des grands hommes. Les Auteurs d’Opéra-Bouffons, ou de la Comédie-mêlée d’Ariett
riettes, devraient bien s’éfforcer d’imiter dans leurs Vaudevilles, l’ Auteur immortel dont je parle ici. Voilà toutes les règl
ens de notre Opéra, & s’ils ne s’écartent point des préceptes des Auteurs qui ont écrit sur le Théâtre. Les Dénouemens
nte se dissipe. Que voulait on que le dénouement lui fit éprouver ? L’ Auteur pouvait le reculer autant qu’il lui aurait plû. I
is dénouement possible. Aristote le condamne sans réserve ; & les Auteurs de Poétique, ou plutôt ses Commentateurs, n’ont p
nt dans plusieurs de leurs dénouemens, il faut avouer aussi que leurs Auteurs se rendent presqu’éxcusables d’un si grand défaut
54 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
dont elle releva la fortune. Sur le portrait de Mad. de Montespan, l’ auteur ajoute cette réflexion galante : Il n’est pas be
u de mots qui marque autant le caractere de l’ouvrage que le nom de l’ auteur . Le nombre en est très-grand, & ce ne sont pa
ître, l’estime la fortifioit sans cesse. Ce portrait étoit digne de l’ auteur du Misantrope, & de celui qui peignit le Val-
nitence de ses scandales, mais ils ne sont pas faciles à réparer. Cet auteur ajoute une réflexion très-vraie & très-sages.
t la preuve : hors le comique, c’est l’écrivain le plus médiocre. Les auteurs comme les arbres ne donnent qu’une espece de frui
Mignard, c’est d’avoir été grand ami de Scarron, ce bouffon célebre, auteur de plusieurs mauvaises comédies, qui amusa le mon
du comique, Mignard n’avoit pas besoin de ces illustrations, & l’ auteur de sa Vie en les méprisant auroit dû les aprécier
er, chanter, danser, comme feroit la personne qu’il représente. Peu d’ auteurs , même les plus célebres, qui n’y manquent : chacu
rler ses personnages selon son génie. Tout a l’humeur gasconne en un auteur gascon. Tout cela suppose dans l’auteur, dans l
t a l’humeur gasconne en un auteur gascon. Tout cela suppose dans l’ auteur , dans l’acteur, dans les décorations, le décorate
ssemens du public. Le sieur Sahalin, plein de reconnoissance pour les auteurs , appuie tous ses titres sur le Théatre. Un habit
s, prenoient les armes, en venoient aux mains, & s’égorgeoient. L’ Auteur regrette donc ces admirables effets de fureur &am
e danger & la licence du Théatre qui les y excitoient. Mais que l’ Auteur se console. Aux fureurs près, que, grace à la gar
garde sagement établie par la police, on voit rarement parmi nous, l’ Auteur n’a rien à regretter du côté du libertinage. Notr
e du cœu qui ordonne les mouvemens du corps. On Voit dans les anciens Auteurs une foule de noms divers de chants & de danse
anteries ; de-là l’esprit général des acteurs, spectateurs, amateurs, auteurs , qui n’est pêtri que de débauches, l’empire des a
trancher d’un ton de prince, sans air protecteur, recevra le modeste auteur  ; Chloé, qu’on vit si mince, dans son éclat, se s
sur une Scène qu’on dit être l’Ecole des mœurs ? Que doivent être les auteurs qui les font agir & parler, & les acteurs
& la mythologie à l’Opéra. Quels héros que les acteurs & les auteurs  ! quelles héroïnes ! quelles déesses que les actr
ur le public, sur-tout venant de voir jouer le Tartuffe de Moliere. L’ auteur qui a imaginé ces absurdités, le Journaliste qui
& dans sa conduite, & dans ses ouvrages. Le Mercure, ami de l’ auteur , adoucit quelques traits de la piece : il change
aractere si frappant & si distinctif, qu’il fait tout à coup d’un Auteur un homme à part. C’est un talent suprême ; il ces
ulement parce que ses Fables & ses Contes sont pris dans quelques auteurs , mais parce qu’ils ont tous le même habit, le mêm
55 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
argé du choix des acteurs et de la distribution des rôles, tant que l’ auteur n’avait pas été couronné dans l’une des solennité
spions domestiques et de délateurs au théâtre. Quoique en arrière des auteurs dramatiques de nos jours dans la carrière licenci
à nu le libertinage. Un déplorable échange se faisait alors entre les auteurs et le parterre ; ils lui rendaient les caricature
e plus grand scélérat sortant du spectacle serait content de lui. Les auteurs semblent s’être mis au défi, et lutter entre eux
ulement souillée de ses crimes ; mais usant des libertés poétiques, l’ auteur la charge d’atrocités dont aucun monument histori
sser l’éclat des vertus. Pénétrer l’ame d’horreur est le seul but des auteurs d’aujourd’hui, mais est-ce bien là remplir la mis
urait eu le défaut d’attacher l’admiration publique au coupable, si l’ auteur n’avait eu soin de porter sur un second personnag
par le simple bon sens et l’intrépide vertu de Zopire. Il fallait un auteur qui sentît bien sa force pour oser mettre vis-à-v
œurs et la vertu, il aurait fait plus de Mahomet que de Zopire. » Nos auteurs en s’écartant d’une route suivie par nos grands m
minel. Si au lieu d’ensanglanter la scène par le meurtre de Stella, l’ auteur eût mis dans l’âme de cette femme des sentiments
vant dans la mémoire, ne finissent pas par corrompre la société ? Les auteurs , pour se justifier, ne peuvent pas se prévaloir d
plus soumis aux sentiments de ses contemporains pensait du devoir des auteurs dramatiques envers le public ; en parlant de sa t
56 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
de son Historiographe, & en a donné le brevet au sieur du Rosoi, auteur de plusieurs piéces de théatre, & d’un abrégé
armontel, Historiographes de France & de l’Académie Françoise. Un auteur dramatique, un romancier, comme les trois dernier
du théatre-Italien, du théatre de la Foire ; mais ce ne sont que des auteurs particuliers, qui par zèle, ont transmis à la pos
n dramatique, un Eclony, un Fontete qui feront la bibliotheque de ses auteurs  ; un Sulliger, un Petau qui en arrangeront la cro
articulier aura son Don Vaisset, son du Rosoi pour ses annales. Que d’ auteurs vont courir dans la carriere, que les peintres &a
57 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
est de la relation, on a cru qu’il était à propos d’avertir ici que l’ auteur n’a vu la pièce qu’il rapporte que la seule fois
fficulté qu’il y a eu à en retenir seulement ce qu’on en donne ici. L' Auteur s’est contenté la plupart du temps de rapporter à
dernière partie, on n’aurait point vu la plupart de la dernière, et l’ Auteur n’aurait fait que la proposer sans la prouver, s’
général, on prie les Lecteurs de considérer la circonspection dont l’ Auteur a usé dans cette matière, et de remarquer que dan
nage si précis de sa conduite, s’ils n’en jugent pas équitablement, l’ auteur a sujet de s’en consoler, puisqu’il ne fait enfin
58 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
les du Théâtre moderne. C’en est assez pour le fait, contre quoi nos Auteurs ne s’inscriront pas en faux : au regard du droit,
te misérable qu’est cette irréligion, j’ai de la peine à croire que l’ Auteur s’en sache mauvais gré ; vu qu’il a bien senti qu
ns et plus burlesques sur la résurrection des morts. Sans doute que l’ Auteur de Don Sébastien ne compte pas trop de se voir un
x à un aussi grand miracle que le fut la délivrance des Israélites. L’ Auteur de Don Sébastien n’a parlé jusqu’à présent que pa
ter les baromètres pour y apprendre à quel degré elle en est. Le même Auteur dit dans son Epître dédicatoire de Juvénal et de
y en apporter d’ailleurs. Mais, il est de la justice qu’on rende à un Auteur tout ce qui lui appartient et qu’on le fasse valo
comporte ainsi, que par un esprit d’équité ? La justice due à un tel Auteur , ce serait de le brûler : ou pour le moins, la pu
ttait à nos pères, il est clair que Mr Dryden entend par la Nature, l’ Auteur même de la nature. Alphonso Ibid. continue et com
doxe joints ensemble font un effet qui répond assez au caractère de l’ Auteur  : car rien n’a plus l’air d’une imprécation contr
e dut éclater avec plus de fondement. C’est pour de tels sujets que l’ Auteur de la nature a donné au sang qui coule dans nos v
i se dit réformée, à la face de toutes les Puissances. Certainement,L’ Auteur regarde les Comédies Anglaises comme des ouvrages
après celle-ci, Almeida retombe dans la même fougue de démoniaque. L’ auteur du Fourbe marche sur les traces de sonL’Auteur de
ir si l’on veut de la bouche infernale d’où elle est partie :P. 44. l’ Auteur du Relaps la répétera encore volontiers, lui qui
. L’Amour Désintéressé nous marque encore plus quels fruits le même Auteur retire de la lecture des saints Livres. Jésus-Chr
érité, et je puis le remettre dans le bon chemin. » Véritablement, un Auteur pour qui le blasphème n’aurait pas un attrait ext
on sur le Théâtre, et y porte toujours avec soi sa justification ? L’ Auteur du Relaps est toujours le même. Lorsque le Jeune
rononcé par Mr Le Digne n’était que trop détaillé à la confusion de l’ Auteur . Berinthie pousse son allégorie soutenue égalemen
sera peut-être pas inutile de nous rappeler à présent la conduite des auteurs Païens. Cependant, on ne doit point être surpris
ndant, Plaute me fournit encore de quoi confondre l’irréligion de nos Auteurs . Mil. Glor.« Pleuside souhaiterait que les Dieux
ient qu’elle n’a été composée par aucun des Sénèque, mais par quelque Auteur plus récent, et de plus basse classe. Revenons à
s susceptible des agréments de la poésie Dramatique, il fallait que l’ auteur en fît un petit sacrifice au bon sens, selon la r
ce n’est pas ce trait-là de Sénèque, c’est son impiété qu’imitent nos Auteurs modernes. Leurs furieux, le sont presque toujours
P. 34. Ibid. Ibid. Titre employé par les petites gens. Ibid. Ibid. L’ Auteur regarde les Comédies Anglaises comme des ouvrages
ue les Oracles qu’ils rendaient autrefois. Don Sébastien. C. p. 51. L’ Auteur de la Pièce précédente. P. 19. P. 44. P. 18. Gene
59 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
ntre la Comédie & l’Opéra, Orléans, 1697. Cet Ouvrage, qui a pour Auteur M. Lalouette, est dogmatique & historique. On
re sainte, des Conciles & des Peres de l’Eglise sur la Comédie. L’ Auteur cite de l’Ecriture sainte le Livre des Proverbes,
e 59. « Mais, pour lire l’Ecriture Sainte utilement, il faut, dit un Auteur respectable, le faire avec soi ; & pour lors
siecle. M. Lalouette croyoit que Hedelin d’Aubignac étoit le premier Auteur François qui dans le dernier siecle eût osé entre
té les Comédiens ». Cet aveu accuse & condamne la témérité de cet Auteur  : Habemus confitentem reum. D’ailleurs c’étoit un
tres. Elle fut réimprimée en 1694. Elle est d’Hedelin d’Aubignac. Cet Auteur croit y justifier nos Spectacles, en prétendant q
d du cœur une approbation volontaire en l’honneur des Idoles. Comme l’ Auteur sçavoit qu’on pouvoit lui repliquer que les Peres
e des Spectacles doit être mise avec le Roman de Macarise que le même Auteur donna, & que Richelet se reprocha d’avoir lou
te. Ce dernier titre ne lui convient pas mieux. Tous les efforts de l’ Auteur pour donner quelque couleur à une mauvaise cause,
e tendent qu’à essayer d’embrouiller la matiere qui en est l’objet. L’ Auteur feint de paroître embarrassé par la contradiction
es, les emplois destinés à cette fin sont permis. De cette réponse, l’ Auteur dit que Saint Thomas tire trois conséquences ; qu
il n’y a point de mal à les payer, mais que c’est une justice. Delà l’ Auteur avance que les Peres n’ont condamné dans les jeux
ant aux dispositions des loix ecclésiastiques contre les Comédiens, l’ Auteur prétend aussi s’en dégager, en disant qu’elles ne
int dans les lieux saints. Quant à ceux qui assistent à la Comédie, l’ Auteur avoue qu’il auroit peine à exempter de péché les
arum nostri temporis Parænesis, Patavii, 1630. François del Monacho, Auteur de cet Ouvrage, étoit Sicilien, d’une illustre fa
d’objections qu’il n’ait prévus ; & le tout y est décidé par les Auteurs les plus respectables. Quant au Traité de Françoi
trois Livres, où il est traité 1°. de l’usage de la Comédie ; 2°. des Auteurs qui soutiennent le Théatre ; 3°. de la Comédie &a
le 13 Octobre 1625, & mort à Paris le 16 Novembre 1695], en est l’ Auteur . Ce Traité se trouve dans le troisieme Tome de se
de conséquences en conséquences, qu’un fameux incrédule disoit de cet Auteur  : Quand on le lit, il faut prendre garde à soi ;
s Ministres Protestans, & enfin des Payens mêmes. Ce Livre a pour Auteur M. l’Abbé Gauthier, qui est Curé de la Paroisse d
hefoucault, un peu trop de dégoût du monde. Mais, comme l’a observé l’ Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne, où l’on réfute
e est dédié à M. le Prince de Conti, fils de M. le Prince de Conti, l’ Auteur du Traité contre la Comédie. Cet Ouvrage de M. Vo
de chaque siecle, qui ont condamné la Comédie & les Spectacles. L’ Auteur répond aux passages de S. Thomas & de S. Fran
Roi, n°. D. 4543. On attribue cette Réponse au sieur de le Leval. Cet Auteur y démontre que nos Pieces de Théatre étant imitée
norme. Le Pere de la Grange, Chanoine Régulier de Saint-Victor, est l’ Auteur de cette Réfutation, ou toutes les raisons employ
ure Sainte, des Peres de l’Eglise, des Canons des Conciles, & des Auteurs respectables, anciens & modernes, tant ecclés
s relâchés du nouveau Théologien touchant la Comédie. Paris, 1694. L’ Auteur de ce solide Ouvrage déclare [page 133] avoir été
e premier siecle jusqu’à présent. Le P. le Brun, de l’Oratoire, est l’ Auteur de ces Discours. Le premier est une réfutation de
amp; la troisieme depuis les Scholastiques jusqu’à nous. L’idée que l’ Auteur donne de la Comédie des premiers siecles de l’Emp
’il y en eut de plus honnêtes que celles d’à présent. Après cela, cet Auteur rapporte ce que les plus sages des Payens, comme
s ont condamnés en France. Enfin, dans une Lettre qui est à la fin, l’ Auteur résout quelques difficultés qui lui avoient été p
lusieurs éditions. Il en fut donné une en 1731. M. de la Roque, alors Auteur du Mercure de France, l’annonça avec beaucoup d’é
it assez étendu. Il le termina, en disant qu’on ne peut témoigner à l’ Auteur , de même qu’à l’Editeur, trop de reconnoissance d
n Partisan fanatique des Théatres en fut si irrité, qu’il adressa à l’ Auteur du Mercure la Lettre qu’on vient d’indiquer. En v
il vivoit encore, qu’on ne l’a été à en exiger une du P. Caffaro ». L’ Auteur du Mercure n’hésita pas à insérer cette Lettre da
liotheque du Roi, n° D. 4540 : on attribue cet Ouvrage à M. Coutel. L’ Auteur y établit l’uniformité des sentimens qui se trouv
ui s’y répand par tous les sens dans l’esprit & dans le cœur ». L’ Auteur de ce Journal eut alors à rendre compte d’Ouvrage
re : Lettres historiques sur tous les Spectacles de Paris, 1719. Cet Auteur cite comme des anecdotes avantageuses aux Théatre
lure en faveur des Théatres publics. Ainsi c’est sans fondement que l’ Auteur des Lettres historiques sur les Spectacles, donne
Réponse à la Préface de la Tragédie de Judith. Paris, 1695. Boyer, Auteur de cette Tragédie, prétendoit faire illusion par
e Drame, & rendre légitime la fréquentation des Théatres ; mais l’ Auteur de la Réponse qui lui fut adressée, démontre qu’e
me dans la Tragédie de Judith, on a inventé l’intrigue de Mizaël. Les Auteurs de ces prétendues Pieces saintes Pensent faire
possible d’exécuter ce projet dans toute la régularité proposée par l’ Auteur . Mais en admettant cette possibilité, seroit-il d
avoir le plus grand respect ». Lettre de M. Bordelon. Paris, 1699. L’ Auteur prouve que si l’on exige de ceux qui vont aux Spe
e apologie outrée des Théatres. Mais quelle autorité pourroit avoir l’ Auteur d’une multitude de libelles décriés par les satyr
ent à ne pas en perdre le goût dans leurs années les plus avancées. Auteurs qui voulez prendre place Près du Chantre, ami de
qu’on avoit abusé du nom de ce grand Poëte. C’étoit une fiction que l’ Auteur même de la Réponse avoit imaginée, avec intention
s de Mars 1743 ; elles ont pour objet l’apologie des Théatres. Mais l’ Auteur hésite à accorder à la Comédie l’honneur de la de
Théatres qui est examinée avec impartialité dans ces Observations : l’ Auteur y traite de préjugés odieux, les jugemens de nos
r ». Au reste, cette opinion répond à cette maxime voluptueuse que l’ Auteur a choisse pour servir d’épigraphe à ses Observati
’art du Théatre, D***. à M. J.J. Rousseau, Citoyen de Geneve. 1759. L’ Auteur de ces Considérations est Dorval, qui étoit alors
t alors Comédien à Lyon, & dont le nom de famille est Villaret. L’ Auteur y soutient que les Théatres sont favorables aux m
; avantageux à la Société ; que l’exercice de l’art dramatique, comme Auteur & comme Acteur, est honorable ; & doit êt
es coups redoutables que M. J.J. Rousseau venoit de porter contre les Auteurs , les Acteurs & les Spectateurs Scéniques. M.
ts de Morale, par Jean la Placette. Amsterdam, 1707. On sçait que cet Auteur est célebre par ses Traités de Morale ; & qu’
fait sentir que le mauvais goût des Spectateurs, la foiblesse que les Auteurs ont de s’y prêter, & la corruption des Acteur
isiez un si mauvais usage des talens que Dieu vous a donnés. Le jeune Auteur écouta cet avis, en profita sans murmurer ; &
amp; alarmés, tout ce qu’un zele éclairé & véhément dicte à notre Auteur Espagnol contre leur fausse sécurité. L’Ecriture
! On en trouve ici de vives peintures tracées d’après les plus graves Auteurs . On ne revient point du Spectacle comme on y étoi
&c. Après avoir fait éclater son zele en Orateur Chrétien, notre Auteur reprend le ton d’un profond Moraliste, & exam
s, leurs maximes contraires forment ici un contraste frappant, dont l’ Auteur profite pour rappeller aux Chrétiens la sainteté
e dans son essence, que pour le réprouver dans ses productions. Ici l’ Auteur reprend de nouvelles forces ; il se met à la tête
er les Théatres ? On peut aisément deviner la réponse qu’y fait notre Auteur  : des principes qu’il vient de nous exposer, il c
le joint toujours à ses exhortations la même abondance de Doctrine. L’ Auteur entre dans la troisieme question par une expositi
eatium, regium Typographum. Superiorum permissu ; in-8°. 416 pages. L’ Auteur de cet excellent Ouvrage est M. Paul Rulfo, Docte
e These y est soutenue avec une érudition imposante & agréable. L’ Auteur a rempli l’idée de ces trois vers de Lucrece qu’i
t ne pouvoit mieux l’exécuter. On trouve dans ce seul volume ce que l’ Auteur s’est proposé d’y donner, c’est-à-dire un extrait
extrait est fait avec tant d’intelligence, que ce qui a échappé à un Auteur , se trouve suppléé ; de même que ce qui est obscu
uelques-uns : & pour lors quelle consolation n’est-ce pas pour un Auteur de contribuer à lever le bandeau qui étoit un voi
ée. Il est divisé en deux Livres. Le premier contient 28 Chapitres. L’ Auteur y expose les raisons qui proscrivent les Théatres
de leur double autorité ? Mais, comme l’a dit dans un Ecrit latin un Auteur que nous avons eu occasion de citer plusieurs foi
sur la Comédie moderne, dont nous donnons l’extrait. Il paroît que l’ Auteur n’a pas été ébloui par les Observations de M. Fag
nient pas leurs armes avec autant de dextérité & de succès, que l’ Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne. 1°. Quoi qu’en
avec peine obligés de tolérer dans leurs Etats. Mais revenons à notre Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne. Il appréhendoi
là un tableau vrai des Pieces de Moliere. « Les vices, continue notre Auteur , n’y sont jamais peints avec des couleurs qui les
endu avantage ». Nous ajouterons ici, pour fortifier ce que dit notre Auteur , le sentiment de M. l’Abbé de Saint-Pierre qui, e
nt plus pernicieuses qu’utiles au perfectionnement des mœurs ». Notre Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne, trouve que c’e
es hommes & de les rendre meilleurs ». Quant aux Tragédies, notre Auteur leur reproche que les leçons du vice, comme de l’
aux personnes du Théatre, sont indépendans de leur profession, notre Auteur est bien éloigné de l’adopter. Il pense qu’indépe
e du succès fournissent des armes au vice. Nous ne suivrons pas notre Auteur dans ce qu’il dit contre les sophismes & les
des Apologistes des Spectacles. Nous passons à la conclusion de notre Auteur . En voici la substance : « Il est impossible que
leur en a fait un devoir ? « N’est-il pas bien cruel, dit-il, que les Auteurs de Cinna, d’Heraclius, de Phedre aient été fondés
ouve sur d’autres objets une empreinte contagieuse des égaremens de l’ Auteur , dont les jeunes gens pourroient abuser. C’est po
t eu un témoignage aussi imposant contre nos Théatres. Voici ce qu’un Auteur Protestant, M. Antoine-Jacques Roustant, en a dit
plus qu’elle n’instruit. Les tons, les regards, le geste, l’ame que l’ Auteur donne à toutes les passions, sont la source de la
e représenter des Comédies dans les Eglises, & ce que dit le même Auteur sur la sainteté des sujets : qu’il ne convient pa
Innocent III. Dans les sixieme, septieme & huitieme chapitres, l’ Auteur prouve les dangers des Spectacles, la prohibition
d’une lecture tranquille, à la représentation animée d’une Piece. L’ Auteur emploie le dixieme & dernier chapitre à prouv
s d’attirer & d’amuser la multitude. Louis Fabrice, par exemple, Auteur Protestant, Professeur en Théologie à Heidelberg,
ait passer des vices grossiers pour des choses très-pardonnables. Cet Auteur vouloit qu’on se rapprochât du goût des Athéniens
é au Théatre d’Athenes, de Rome & de France ; & l’Opinion des Auteurs tant profanes que sacrés touchant les Spectacles 
ns. Les mœurs & la Religion n’ont pas de plus grands ennemis. « L’ Auteur de la nature a distingué la vertu d’avec le vice
nflammer le zele à plus juste titre ? C’est pour de tels sujets que l’ Auteur de la nature a donné au sang qui coule dans les v
es hommages, Pour avoir usurpé la qualité de sages145. M. le Blanc, Auteur de la Tragédie des Druides, a bien protesté qu’il
étruire ; & j’en aurai la gloire146. Voilà le dessein caché des Auteurs de ces diatribes rimées, déguisées en drames, con
ours que le vraisemblable exige. Quand on n’auroit pas à imputer à un Auteur d’une Tragédie tous les mauvais sentimens qu’il é
ou plutôt on doit interdire le Théatre à certaines Pieces, soit que l’ Auteur y débite, soit qu’il n’y débite pas ses sentimens
ciproque ne parviendroit à son apogée qu’après la mort du mari, que l’ Auteur fait arriver à volonté pour opérer le dénouement
ette galante intrigue. Or ce Roman a été critiqué. Est-ce parce que l’ Auteur , l’ayant donné sous la forme de Lettres, l’action
ente d’abord l’image du crime ? Non. La critique a porté sur ce que l’ Auteur a donné trop de vertu à son Héroïne, en lui faisa
mœurs sur les Ecrits, & des Ecrits sur les mœurs. Voilà comme les Auteurs dramatiques, de même que les Compositeurs de Roma
reprise ne peut avoir son utilité que pour l’Histoire Littéraire. Les Auteurs ont bien avancé dans le Prospectus de l’Ouvrage «
ns, mais bien difficiles à remplir à l’égard de pareils Ouvrages. Les Auteurs de cette Bibliotheque « voyoient, disent-ils, ave
ut romaniser pour le bien des hommes & la plus grande gloire de l’ Auteur  ! Concluons que les Romans, quels qu’ils soient,
équence.  L’Acteur se perd par sa fatuité. Contre un juste Public, un Auteur révolté, Se prétend bel-esprit, malgré son ignora
des Ecrits de M. Gresset, annoncent ses justes préventions contre les Auteurs des Ouvrages impies & licencieux. Quel heureu
e second tome du Code de la Religion & des Mœurs, page 383, que l’ Auteur de l’Ouvrage intitulé : Querelles Littéraires, au
ique de la Lettre de M. J.J. Rousseau à M. Dalembert ; Paris, 1760. L’ Auteur de cette Lettre est Mr Secousse, Curé de la Paroi
Parlement de Paris, du 22 Avril 1761, qui condamne la Consultation. L’ Auteur de ces Lettres est le P. Joseph-Romain Joly. Il e
spéculations politiques, économiques & morales : il paroît que l’ Auteur a eu en vue d’en faire comme la Philosophie des P
rapports avec les mœurs des Grands & avec les mœurs générales. L’ Auteur y peint les suites funestes de la corruption de n
 III & Henri IV. Cet Ouvrage n’auroit mérité que des éloges, si l’ Auteur avoit été aussi exact sur la fidélité due aux Roi
e ; on ne l’employoit pas pour exciter la terreur & la pitié. Les Auteurs Dramatiques mettoient en œuvre d’autres ressorts.
énerver. « Il n’y a point en cela d’exception à faire de Nation ni d’ Auteur  ; François, Anglois, Espagnols, Italiens, Habitan
comme ces ouvrages, qu’il reste à indiquer, ont été composés par des Auteurs attachés, par état ou par goût, aux Théatres, ils
édition. Paris, 1767. Cette édition est pareille à celle de 1743. Cet Auteur dit dans la Préface, que son plan de réformation
rt au dessous de la pureté des meilleures Pieces de Plaute. Aussi cet Auteur croit-il avec raison, que son plan est encore sus
ntraire, & ne soient pas révoltés par mon systême ». Au reste cet Auteur indique la voie la plus sûre pour faire tomber le
Ecrit se trouve joint à la derniere édition de l’Ouvrage précédent. L’ Auteur soutient que toutes nos Comédies n’ont pas attein
que d’observations Littéraires ; néanmoins elles font connoître que l’ Auteur n’ignore pas qu’il y a des risques pour les mœurs
te qui trouble l’équilibre & l’harmonie du cerveau. Cependant cet Auteur ne se livre pas à son zele jusqu’à s’aveugler sur
t averti d’en bannir la licence. » Je ne puis estimer ces dangereux Auteurs , Qui de l’Honneur en vers infames déserteurs, Tra
s rendent le Vice aimable. Desp. Art poét. « Il faudroit que les Auteurs , surtout ceux qui travaillent pour le Théatre, n’
pleine de ces doux sons, Avec quelque Médor pratiquer ces leçons. L’ Auteur de l’art du Théatre, en parlant de la musique vol
ue, dont l’invention doit être même considérée comme un présent que l’ Auteur de la nature nous a sait pour l’employer à chante
Dissertation sur les Spectacles, par M. Rabelleau. Paris, 1769. Cet Auteur propose sérieusement de faire de la profession de
n dresse des Théatres, & on devient des Comédiens. Ainsi ce qu’un Auteur satyrique disoit d’un Peuple, s’est réalisé de no
donné avec raison, comme un Ouvrage fait dans le plus grand délire. L’ Auteur prétend qu’il faut nécessairement que le François
in-12. M. l’Abbé Gerard, Chanoine de Saint-Louis du Louvre, en est l’ Auteur  ; & il en a dédié à la Reine la seconde éditi
vu éclore tant d’idées bizarres, du nombre desquelles est celle de l’ Auteur de l’Essai sur l’Art dramatique, lorsqu’il propos
cquitté ingénieusement ; mais il a omis de relever les impiétés que l’ Auteur de cet Essai n’a pas craint d’y insérer. Telle es
leurs fréquentes exclamations & leur éloquence gesticulante. Cet Auteur donna en 1771 une Tragédie en prose, intitulée Ol
mp; Abbé de Saint-Leger de Soissons195. Il n’est pas surprenant que l’ Auteur du Mimographe déclare, p. 311, avoir été révolté
eaux ravissans ! Tous les Arts à la fois séduisent tous mes sens. L’ Auteur se ressentoit encore de ce funeste enchantement,
Ouvrages, N’offrent jamais de vous que de nobles images. … … … … … Un Auteur vertueux, dans ses vers innocens, Ne corrompt poi
l auroit été le sort de toutes les apologies des Spectacles, si leurs Auteurs avoient sincérement consulté des gens de Lettres
lies que sur la coutume & l’amour du plaisir. Tout l’art de leurs Auteurs ne consiste qu’à éblouir par des subtilités &
, & que nous avons indiqué [page 227 de ce vol.] on vit plusieurs Auteurs estimables de l’Italie s’en alarmer196, & réc
ssent encore aux Acteurs de donner de grosses touches, comme le dit l’ Auteur des Lettres à Eugenie, qui parurent en 1774, &
qui concerne le jeu & la déclamation. On y reconnoîtra que leurs Auteurs , tels que les d’Aubignac, les Raimond de Sainte-A
ov. du 12 Juillet 1775, est aussi intéressante que celles que le même Auteur a faites des Livres intitulés : de la Nature, &am
sprits François, Russiens & autres, enfin sous les sophismes de l’ Auteur du Systême Social qui ose soutenir, dans le Chapi
mprudence de ceux qui devroient la garantir des dangers ? Si quelques Auteurs illustres & chers aux Nations ont connu le vr
cteurs publics étant toujours dans les liens de l’excommunication, un Auteur élevé dans la Morale chrétienne, ne sçauroit, sou
raires sur le Théatre, en 5 volumes in-8°. Ce dernier Ouvrage a pour Auteur un Sçavant respectable, M. l’Abbé de la Tour, Doy
e un établissement national & patriotique. Paris 1772, in-12. Les Auteurs de ces deux Ecrits trouvent dans la fureur de not
etour de l’ancien Opéra Comique. M. le Chevalier du Coudrai en est l’ Auteur . « Selon des gens, y dit-il, Trois Spectacles suf
ieu, amor suî usque ad contemptum Dei 222, ne tenoient pas moins de l’ Auteur de tout bien toutes leurs belles qualités. Dieu l
diteurs sensés, comme l’ouvrage d’un véritable homme de Lettres, d’un Auteur plein de raison, de graces & de goût, & d
dans son Epître à M. de Breteuil : L’amour du vrai me fit lui seul Auteur , Et la vertu fut mon premier Docteur. On sçait
e l’impertinence ; delà toutes les humiliations qu’ils font subir aux Auteurs qui, ayant la foiblesse de se dévouer aux amuseme
n, comme l’a observé M. de Querlon 243, n’est plus humiliant pour les Auteurs de Drames, que la lecture qu’ils ont à faire de l
en qu’essuient dans le Sénat comique la personne & l’ouvrage d’un Auteur débutant ? Qui n’est pas un peu déconcerté par de
re, se tourna du côté du parterre, & dit : « Messieurs, je suis l’ auteur d’une Piece intitulée le Suborneur, qui a été jug
moins toujours admiré pour l’énergie des sentimens. On sçait que son Auteur [Jacques Vallée des Barreaux, Conseiller au Parle
Numina Mors instans majora facit. C’est donc par vanité, dit l’ Auteur de l’Anti-Dictionnaire Philosophique 253, qu’on f
lmé, rit des foibles Humains. Boileau, Sat. I. Il n’y a, dit un Auteur respectable255, que le cœur pénitent qui puisse f
rs de la Religion, ils décrient leurs Ouvrages sans les lire, & l’ Auteur encore plus volontiers que l’Ouvrage. Cette mauva
s, mœurs, &c ? Et quoiqu’assez généralement, comme l’a observé un Auteur , nos Epicuriens se pressent tous, plus ou moins,
iere. Enfin, c’est de cette raison corrompue & altérée que les Auteurs dramatiques reçoivent la loi pour le costume mora
de leurs Poëmes, selon une espece de Poétique qui parut en 1741264. L’ Auteur de cet Ouvrage didactique lui a donné un caracter
ur la pureté de la Langue Nationale. Mais si notre Théatre, selon cet Auteur , n’a pas même cette espece de mérite, combien enc
s : c’est par-là que nous fixons notre réputation. Rien, dit M. Law, Auteur Anglois268, ne nous peut plaire que ce qui s’acco
jet avoit exigé de nombreuses Citations. « Ces armes empruntées par l’ Auteur , ont-ils dit, servent autant à orner qu’à fortifi
ainte ; le Traité de l’éducation d’un Prince, les Conférences sur les Auteurs & la Discipline des premiers siecles de l’Egl
gé en 10 volumes in-12, par François-Philippe Mesenguy [mort en 1763] Auteur d’une Exposition de la Doctrine Chrétienne, 4 vol
ibué à feu M. l’Abbé Martin, & à M. l’Abbé Sabbatier, de Castres, Auteur d’un Dictionnaire de Littérature, imprimé en 1770
e est tiré du deuxieme Chant de la Jérusalem délivrée du Tasse. 195. Auteur de quelques Lettres sur un Ouvrage intitulé : Bib
in-12 ; & qui a été réimprimé en 1774 en 4 volumes in-12. Le même Auteur a aussi donné sur l’Italie un Ouvrage dont nous a
ans la huitieme Feuille des Provinces de 1773, à M. de Saint-Lambert, Auteur du Poëme des Saisons, dont nous avons ci devant p
ux décisions de cet Ecrivain très-judicieux & tres-integre. 262. Auteur du Livre de l’Esprit, caractérisé page 453 de nos
60 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. Cet Auteur , homme d’esprit, a donné plusieurs pieces de théa
donné : qui s’embarrasse des mœurs & de la décence ? Lett. 95. L’ Auteur , sans doute pour plaisanter, paroît faire grand c
 ! Pourquoi le souffre-t-elle ? Lett. 7. On soupçonne Freron d’être l’ auteur des Amours de Vénus & d’Adonis. C’est sans do
ortune du gros Panard). Ce n’est pas du côté de la belle gloire que l’ Auteur paroît avoir envisagé cette affaire. Cet Ecrivain
ivain, assez médiocre, suit en cela l’usage de tous les dramatiques : Auteurs & Acteurs, la bourse & le plaisir sont le
intrigues de la cabale dévote n’ont pas empêché le Pape d’écrire à l’ Auteur une lettre flatteuse sur le mérite littéraire de
été retirée pour de pareilles raisons ; elle est trop républicaine. L’ Auteur aime les révolutions, les conjurations, les élans
s, des persécutions, des dégoûts auxquels sont sans cesse exposés les Auteurs dramatiques. Il faut avoir de grands besoins pour
, à moins qu’on ne fasse précéder les présens. Que faire ? A Rome les Auteurs faisoient vivre les Comédiens, en France les Comé
faisoient vivre les Comédiens, en France les Comédiens font vivre les Auteurs . Lett. 30. Quand on jouoit Zaïre Voltaire y faiso
livre classique. C’est vouloir empoisonner la jeunesse. Racine est l’ Auteur le plus passionné, le plus séduisant, le plus pro
de théatre qu’il avoit épousée, l’Impératrice Théodore, dit Procope, auteur suspect, qui n’a fait qu’une satyre. Il faut en r
olendum est prius ipsi tibi. Il y a pourtant quelque chose de vrai. L’ Auteur doit se posséder jusques dans les plus vifs mouve
plaignent si souvent qu’on les déchire ! C’est que dans la vérité nos Auteurs lyriques & tragiques, ainsi que nos Poëtes ch
ande Reine, le Roi des Parthes un grand Roi : un grand Poëte en est l’ auteur . Cette piece, qui a bien des défauts, est écrite
, Mahomet, Brutus), quoique écrites dans le sein d’une Monarchie. Les Auteurs semblent des républicains forcenés : je présume q
61 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
rs qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. L’ Auteur y établit d’abord cette Proposition générale qui
icam stultè.Horat. de Arte Poet. J’ai donc assez bonne opinion de l’ Auteur du Discours, pour le croire destiné à faire voir
itation ? Je ne sçaurois croire que ce soit là le vrai sentiment de l’ Auteur  ; & Aristote même me fournit dans sa Poëtique
, ces graces, & cette douceur de style qui sont si naturelles à l’ Auteur . Je m’attache d’abord à ce que le Poëte imite, ou
Mais quelle est la cause de ce plaisir ? Vient-il seulement, comme l’ Auteur du Discours le dit par rapport à l’imitation, de
Mais quelle est la cause de ce plaisir ? Vient-il seulement, comme l’ Auteur du Discours le dit par rapport à l’imitation, de
useroit peut-être de compiler ici les Ecrits du P. Malebranche, que l’ Auteur du Discours appelleroit volontiers, Crispini scr
ir. Le jeune Racine n’a donc pas eu tort de dire dans son Epitre* à l’ Auteur du Discours, Le jeu des passions saisit le Spect
on, admiratione præsunt. C’est ainsi que suivant l’institution de l’ Auteur de la Nature, la Vertu devoit régner sur le cœur
n recueillir l’instruction morale qui, selon la remarque de plusieurs Auteurs , doit être comme le fruit & la conclusion de
es charmes du nombre & de la mesure donnoient au Poëte Grec sur l’ Auteur François. 3°. Enfin les expressions qui frappent
tesse & de la fidélité de l’Imitation. Il me semble donc que si l’ Auteur du discours qui m’a fait naître toutes ces pensée
miers traits qui se sont présentés à mon esprit : les réflexions de l’ Auteur , la fécondité de son génie & la délicatesse d
la Tragédie, fait de plus fortes impressions que toutes les autres. L’ Auteur paroît avoir voulu se réduire à traiter ces deux
ai commencé à ne ménager ni ma paresse naturelle, ni la patience de l’ Auteur . I. Ne pourroit-on pas y distinguer davantag
juger, d’exercer une espece de supériorité sur l’Ouvrage & sur l’ Auteur . II. De la différence qui est entre ces deu
à imiter, ce n’est pas précisément par le plaisir de juger, à quoi l’ Auteur attribue dans la suite de son discours le goût qu
ents à l’Imitateur : on en voit aussi beaucoup plus que de véritables Auteurs  ; & ce n’est pas seulement dans la Peinture q
Verba prope Poetarum , comme Ciceron le dit des Orateurs. IV. L’ Auteur observe avec beaucoup de raison, qu’il n’est pas
de cette derniere espece de plaisir dont l’Imitation nous affecte. L’ Auteur a raison de trouver qu’Aristote ne nous donne qu’
ssonner après lui. C’est cette moisson abondante qui est réservée à l’ Auteur du Discours sur l’Imitation. Il commence à la fai
ibuons presque le privilége de l’infaillibilité. Nous considérons les Auteurs qui s’exposent à sa censure, comme autant de Clie
r de leur mérite. De là vient que les jugements que lon porte sur les Auteurs , & en général sur le caractere, la conduite,
our parler ainsi, de la vûe de ces fautes qui échappent aux meilleurs Auteurs  : nous nous flattons aisément que puisque nous le
urs de l’amour propre, nous éprouverions toujours en nous-mêmes que l’ Auteur de notre être a attaché une secrette satisfaction
pour tracer une image légere de ce que je voudrois voir exécuté par l’ Auteur , à qui il en coutera moins pour achever l’Ouvrage
êmes changements parce qu’elle juge avec plus de maturité, assure à l’ Auteur la durée de sa gloire, & lui donne droit d’es
ral. Il me suffit d’en avoir donné des notions générales. Ce sera à l’ Auteur de les méditer, de les digérer, de les perfection
ames de Saint-Cyr, avec défenses à touts Acteurs de la représenter, l’ Auteur ayant supplié le Roi d’y insérer cette condition,
62 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
ent Ridicule. Ce mot vient du théatre, ou la maniere de se moquer des auteurs & des acteurs, c’est de les sifler. On se ser
& l’enseigne : Un persiffleur amuse & ne corrige pas , dit l’ auteur avec raison. Il y entre toujours de la malignité 
oit retombé sur eux. L’art dramatique n’est que l’art du persifflage. Auteur ou acteur comique, n’est qu’un persiffleur, &
aint le revers du tableau : Mutato nomine de te fabula narratur. L’ auteur des affiches, homme d’esprit, 27 Fév. 1771, doute
rouver son aliment & se donner des complices. Mr. l’Abbé Schrone, auteur de l’Apothéose de Moliere, est un Ecclésiastique
verre d’eau embrasse dans son vaste sein la goutte & l’Occean ? L’ auteur a fait son cours de métaphysique dans les couliss
ndresse & du respect. La tendresse pour Moliere est plaisante. L’ Auteur en a t-il fait se maîtresse Moliere Auguste ! l’i
aîle du tems qui plane, la demeure du sort, & tout ce fatras où l’ auteur ne s’entend pas lui-même, & dont Moliere sero
rendent un très mediocre service au héros, & un très-mauvais à l’ auteur , elles ne seront pas adorer l’un, elles seront mé
; de zèle, qu’on ne peut guere douter que ce ne soit l’ouvrage de son auteur , cette comédie méritoit de réussir, elle est plei
frappé, & dont je veux faire usage, c’est l’idée trop juste que l’ auteur donne des mœurs du tems, auxquelles il attribue l
assertion n’est que l’excuse & la fanfaronade de la sterilité des auteurs . Ce n’est donc ni le besoin de la fable, ni l’ins
t leur principe, leur fin, leur aliment, leur appui. Sans vice plus d’ auteur , d’acteur, de spectateur, encore moins d’actrice
rs vers malheureusement trop agréables, elles se sont imaginées que l’ auteur en leur attribuant le desir de plaire toute leur
e apologie est très juste, mais mal adroite elle fait des ennemis à l’ auteur , en le justifiant, & arme contre lui l’actric
méritoit aussi peu qu’elle, quoiqu’à tous égards actrice complette. L’ auteur des caractères, dit fort plaisamment de ces deux
nconnue jusqu’à ce siécle, & dans tout le reste du monde. Le même auteur des caractères trouve dans les comédies, le plus
de la vertu. Pour excuser l’obscénité qui regne dans les écrits, l’ auteur avance un principe que l’Evangile n’enseigne pas.
Le ton de galanterie qui y regne , dit-il, quelque motif qu’ait eu l’ auteur (comme s’il pouvoit en avoir eu de bon) tranche
vertu, font ouvrir & petiller l’œil du lecteur. Pour rassurer un auteur scrupuleux, on ajoûte,     Laisse les préjugés,
les Dieux, Comme il n’a plus de mœurs, qu’il soit aussi sans goût. L’ auteur fait pourtant le philosophe, & joue le sage s
e brochures, de comédies, d’héroïdes, &c. & ses plus sublimes auteurs , Panard, Vadé, Boissi, &c. tiennent un rang d
63 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
re fois en 1752, & fut reçue avec un applaudissement général. Les Auteurs du Journal des Savans, après avoir rendu justice
ieurs morceaux, ne la cite jamais que pour adopter les sentimens de l’ Auteur  ; & lorsqu’il en vient aux différens parallèl
d’en voir paroître une nouvelle. Celle qu’on publie a été revue par l’ Auteur . C’est sur-tout dans ce moment que ce petit Ouvra
t tous les jours. On a joint à cette Lettre une Pièce de Vers du même Auteur , composée lorsqu’il n’avoit que dix-neuf ans. Com
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
illerais aux Poètes Dramatiques, d’après les observations de quelques Auteurs judicieux. Moyen d’amener naturellement les Sp
me la nécessité d’en embellir tous les Poèmes, doivent encourager les Auteurs . Si l’on me fesait voir une troupe de muets, &
sont quelquefois réellement présens à l’action de ses Pièces. Les Auteurs de notre Opéra suivent souvent cette règle import
le dernier Acte ne saurait être vu. Je n’en serai point un crime à l’ Auteur . La règle que je propose n’a pas encore fait fort
65 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « [EN-TETE] »
[EN-TETE] SECONDE LETTREDE MR RACINE aux deux apologistesde l' auteur DES HERESIESIMAGINAIRES. LETTRE XIV a a. [NDE]
à Jean Barbier d’Aucour, intitulée « Réponse à la lettre adressée à l’ auteur de Hérésies imaginaires », et la deuxième : « Res
à l’auteur de Hérésies imaginaires », et la deuxième : « Response à l’ auteur de la Lettre contre les Heresies imaginaires et l
66 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
congé nous la représentions. Il y venoit beaucoup de monde. Le voilà Auteur & Acteur célebre, & Chef de troupe à douz
able ; il achetoit tout ce qu’il trouvoit, & outre les œuvres des Auteurs de quelque nom, il avoit plus de vingt volumes in
dans la Préface. Il déclare qu’il lisoit soigneusement les piéces des Auteurs qui l’avoient précédé, & qu’il ne se faisoit
peu de chose, & vaut beaucoup moins que plusieurs autres du même Auteur , qu’on ne joue pas. Mais elle blesse les mœurs, e
; leur en offre un moyen ; n’a-t-elle pas droit à la préférence ? Cet Auteur étoit si plein de cet objet que ses amours lui av
’il ne convenoit pas de faire agir & penser autrement. Les autres Auteurs comiques font parler toute sorte de gens, bourgeo
pure & basse cheville qui ne fait honneur ni au personnage ni à l’ Auteur . Tout est émaillé de pareilles pieces de rapport
us font leur félicité de repandre la joie dans leurs Etats, & les Auteurs comiques, Ministres en ce point des intentions d’
er les cœurs. Faut-il croire encore que c’est l’intention de tous les Auteurs & Auteurs Comiques ? laissons en le jugement
Faut-il croire encore que c’est l’intention de tous les Auteurs & Auteurs Comiques ? laissons en le jugement à Dieu. Il ajo
point de vue la comédie est mauvaise & très-dangéreuse. Tous les auteurs , tous les drames ne sont pas également repréhensi
; Racine. Ceci sera plus amplement expliqué dans mes Commentaires des Auteurs Tragiques & Comiques, ouvrage immense, auquel
; qu’elle eût la bonté de trouver bonne pour récompenser le zele de l’ auteur , & cent autres bagatelles, dont on a fait un
ce qui ne fait pas son éloge. Je suis émerveillé , dit avec raison l’ auteur dans la préface, ce qui redouble ma surprise, c’e
a surprise, c’est que quelques beaux esprits se vontent d’en être les auteurs . Si peu de gloire , ajoute-t-il sensément, ne val
ui pique plus agréablement le palais des coulisses & des loges. L’ Auteur se plaint encore que le goût depravé a fait assai
67 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
grèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. A ucun Auteur ne peut se vanter d’avoir écrit sur les règles du
qu’avec le monde entier. De quelles lumières ne fallut-il pas que son auteur fut doué ? Il instruisit d’un art qui n’avait guè
on qui me le fait croire ést toute simple, c’est qu’ordinairement les Auteurs ne traitent que des sujets analogues au goût de l
e notre Philosophe, loin de soupçonner la justesse de son goût : si l’ Auteur Grec avait soutenu que le blanc est noir, Dacier
roire que je n’avance point sans preuve une pareille chose. Plusieurs Auteurs ont prétendus que quelques Payens vertueux pouvai
68 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
Corrections et additions. Plusieurs embarras survenus à l’ Auteur pendant l’impression de cet Ouvrage, ne lui ayant
ette petitesse qui n’a de force que par le préjugé, est cause que les Auteurs sont souvent fort embarrassés, & prive notre
reprendre & de corriger. Je n’entreprendrai point de répondre à l’ Auteur des moyens de rendre la Comédie utile aux mœurs.
ent ? Le ton qui règne dans la Comédie a fait naître, sans doute, à l’ Auteur l’idée de son sistême si peu fondé. Il aurait bie
jours dans les événemens à venir. C’est ainsi qu’on peut entendre les Auteurs qui nous apprennent que l’èxposition ne doit poin
69 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
je me suis étonné cent fois, comment ces grands Poètes, ces illustres Auteurs de toutes les Comédies de ce temps, ne se sont po
, puisque c’est là tout leur but. Que font donc proprement ces grands Auteurs de Romans et de Comédies ? J’ai de la peine à me
ècle, mais de tous les siècles qui viendront après eux. Cependant ces Auteurs sont Chrétiens : ce sont même de graves Personnag
de Dieu, pour assurer qu’il ne fera point miséricorde à Messieurs les Auteurs des Comédies. Ses miséricordes s’étendent infinim
Non dimittitur peccatum, nisi restituatur ablatum ». Comment donc ces Auteurs auront-ils droit d’espérer a la miséricorde de Di
70 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
destie, 15, et suiv. L’obscénité beaucoup plus insupportable dans un Auteur Chrétien que dans un Auteur Païen, 21, et suiv.
énité beaucoup plus insupportable dans un Auteur Chrétien que dans un Auteur Païen, 21, et suiv. Le Théâtre de Rome et le Thé
minel sur cet article que les Poètes Grecs ; mais moins aussi que nos Auteurs , 163 Exemple des Païens ; vain prétexte pour des
0 Autorité de Shakespeare opposé à l’Astrologue Joué, 263 Erreur de l’ Auteur de l’Astrologue Joué, sur la différence qu’il met
Examen du Relaps ou de la Vertu en danger, de M.V. 357 L’OPINION DES auteurs tant profanes que sacrés, touchant les Spectacles
71 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
elle n’y occupe que la seconde place. Si l’amour, comme le remarque l’ Auteur du Théatre Grec, fait un grand rôle dans ses piéc
t tous deux à se voir, & on ne sçait lequel est le plus grand. Un Auteur , qui a peut-être égalé Racine dans le rôle de Zaï
terie, goût dominant de la nation. En vain on croiroit excusables les Auteurs qui s’y conforment ; nous avons prouvé plus haut
e toucher les cœurs, au lieu de les ébranler. « Peut-on, dit encore l’ Auteur que nous venons de citer, avoir quelque élevation
ipale des Tragédies, est un foible moyen de soutenir sa grandeur. « L’ Auteur des représentations en Musique leur annonce une d
morceaux étrangers pour remplir son étendue ? » Je sçais que moins d’ Auteurs s’essayeroient sur le Théatre, mais il y auroit p
72 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
en rien improuver dans sa Consultation. Par ce détour artificieux, l’ Auteur s’est donné la coupable licence de hazarder les p
Consultation renferme en peu de mots la certitude des principes de l’ Auteur du Mémoire, & qu’elle couronne le zéle d’une
e vrai en matiere criminelle, non bis in idem, « Si l’Acteur & l’ Auteur sont infâmes, dit-on , dans l’ordre des Loix, il
, & d’exciter l’indignation contre le Livre entier & contre l’ Auteur . Le cri public qui s’est élevé contre ce Livre, à
e discipline, a d’une voix unanime retranché du nombre des Avocats, l’ Auteur , & m’a chargé de dénoncer son Ouvrage à la Co
toient pas à requérir le vœu unanime des Avocats sur la personne de l’ Auteur , qu’ils rejettent de leur sein, fut confirmé par
73 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202
mp; la vénération pour l’autre, & n’a pas tourné à la gloire de l’ auteur de cette singuliere symmétrie. N’a-t-on voulu que
de son admiration pour le précieux aliment de l’esprit, invitant les Auteurs à le prendre pour modelle, & tout le monde à
rs du Théatre, dont Paris est plein, aux dépens de la réputation de l’ Auteur , & il a inséré ce trait, qu’il a fait compose
es d’altérer le respect dû à la religion même ; que dans le premier l’ Auteur ne voie dans les vertus héroïques des Saints qu’u
ts se sont radoucis, ils sont presque tous amateurs, quelquefois même Auteurs & Acteurs. Pour achever la justification de s
onne pour sujet, on courronne un panégyrique qui en fait un Saint ! L’ Auteur me fait rire, l’Académie me fait gémir. M. de Har
u, qui en étoit le protecteur, & s’abaissoit jusqu’à vouloit être auteur  ; en un mot l’Académie pendant un siecle & de
eil) quoique son éloge de Moliere ait plus de cent pages, & que l’ auteur pour le rendre digne du prix y ait donné ses plus
it donné ses plus grands soins : Ce n’est, dit-il, qu’une esquisse. L’ auteur étoit trop occupé pour traiter cet important suje
ndere gratem. Toutes ces particularités, qu’on n’a pu savoir que de l’ auteur , décelent la main qui a fourni les mémoires &
fanfaron. Cette ébauche fut traitée beaucoup plus favorablement que l’ auteur ne l’espéroit. Il avoit tort, la proposition du s
premiere place après le discours couronné. Ce coup d’encensoir que l’ auteur se donne, n’en est pas un pour le Corps littérair
jure à l’Académie ! de quelles merveilles ne doit pas être capable un Auteur dont l’Académie en corps à presque couronné une e
Ce sont des traits qui confondent les méprises, font le triomphe de l’ Auteur comique. Elles firent pourtant tomber le Misantro
e Moliere décide aisément quel rang on doit donner au Héros & à l’ Auteur  ; on ne parle pas autrement aux petites maisons,
dans un joli discours couronné & imprimé. On s’attend bien que l’ Auteur fidele à son sujet ne fait pas l’éloge de Moliere
r à la pastorale. Vainement en feroit-on la tantative ; la vanité des Auteurs , le libertinage & la frivolité des acteurs &a
a place n’auroit pas eu des sentimens plus nobles & plus purs : l’ auteur qui certainement n’a puisé cette pensée qu’en lui
e-même, ne fait-elle pas soupçonner qu’elle est d’intelligence avec l’ Auteur , à qui le mépris de la religion & de ses plus
éleve jusqu’aux cieux, comme un prodige fort au-dessus de l’homme. L’ Auteur n’est ni Religieux ni Prêtre, & vrai-semblabl
destinés aussi à cultiver les talens, & à exciter l’émulation des Auteurs  ? L’éloge de Moliere par le P. Porée, Oratione de
iale antitese de vie & de mort, ne seroit-ce pas une plainte de l’ auteur contre un siecle ingrat qui laisse mourir de faim
re. Quand on lit ses pieces avec réflexion, on n’est plus étonné de l’ auteur , on l’est de soi-même. Qu’est ce que être étonné
our suppléer à l’expérience ; l’expérience n’a point de profondeur. L’ Auteur dans tout cet essai ne connoit pas la valeur des
ait sur le ton de la hauteur C’est le ton du Théatre & celui de l’ Auteur . Celles qui parurent du temps de Moliere vont jus
s même être le fondement de la morale. (c’est donc le libertinage ; l’ Auteur connoît peu celle de l’Evangile) pouvoit être la
ous laissons pas imposer par le bruit du Théatre. A quelques Acteurs, Auteurs ou Amateurs près, qui en sont enthousiasmés, &
que ce qu’il vaut. Qui jamais l’a mis dans une classe de Savans ou d’ Auteurs estimables ? On ne l’étudie point pour se former,
éatre de Moliere ne mérite pas mieux ce commentaire que la chanson. L’ Auteur parcourt tous les comiques, anciens & moderne
74 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
le, une Eglise, des Sacremens, un Evangile. Tout cela est inconnu à l’ Auteur  : il ne connoît que la nature & les vertus mo
anquilité me conduiront par la main jusqu’au bord du précipice, que l’ Auteur de mes jours m’a dérobé, par les fleurs dont il l
on facerem ? Illud feci & lubens. Si la superstition, continue l’ auteur , éleve sur ses autels un être vindicatif, colere,
te idée conduit à croire l’ame matérielle ; mais je veux croire que l’ Auteur n’a pas voulu insinuer cette absurdité. Autre réf
ou quatre pieces assez mal écrites, dont même on a douté qu’il fût l’ Auteur , n’a laissé qu’un fils qui ne fait pas plus d’hon
cité. Ces abominations souvent répétées, dont on a fait un mérite à l’ auteur , au décorateur, mille fois plus dangereuses que l
comme ce vieux fou de la Grece. Il est fâcheux pour sa gloire, dit l’ Auteur des Trois Siecles, que la jeunesse ne puisse pas
qu’il dit excellentes, par ironie apparemment ; car il n’aime pas un auteur qui a médit de Voltaire, & très-injustement.
r son nom & ses armes ? Mais Mr. de Prunis est un homme d’esprit, Auteur d’une belle histoire, lié avec les Savans, nommém
promet une édition si elle & de plusieurs autres ouvrages du même auteur , qu’il a trouvé dans quelqu’autre vieux coffre. C
s sous le Ciel qu’on ne connoit pas, & contrediroit l’esprit de l’ auteur . Il n’y a nulle apparence qu’au milieu de toutes
r des sophismes, des sarcasmes, des traits d’histoire, des passages d’ auteurs , dont ils se parent dans les conversations. J’ai
; il est vrai que ce mot aujourd’hui reçu ne se trouve point dans les Auteurs qui ont écrit avant lui. Cette regle de modestie
spectateur de l’Opéra se croit dans un lieu enchanté. Mais, ajoute l’ auteur , & ceci ne convient pas moins au Théatre, no
e la rendoient aussi méprisable que les talens la rendent célebre ? L’ Auteur est persuadé que la puissance de la musique nuit
amp; du théatre à la guinguette ; il a composé plus de pieces que les auteurs les plus féconds. Des pieces de ce caractere ne s
Paris il y a actuellement quatre procès entre les Comédiens & les auteurs , parce que la troupe a cru que quelques-uns de se
mpagnes & s’instruire elles-mêmes ; on voit autour d’elles, dit l’ auteur , une troupe de jeunes évaporés comme des papillon
int de vuide dans l’année ; ce profit est réservé aux comédiens ; les auteurs de la piece n’y ont point de part ; c’est un prof
t sur la recette de la porte, & diminuent d’autant la portion des auteurs . 4.° Pour encourager au travail & à l’étude,
leur a fait grace, & on a méprisé leurs folies. 6.° Il est, dit l’ auteur , plus difficile de bien représenter que de bleu c
és qu’un bon écrivain, & il y a moins de bons acteurs que de bons auteurs . Je doute de la vérité du fait, mais la comparais
ont cabalé, & voulu intéresser le Gouvernement pour faire punit l’ auteur & proscrire l’ouvrage, mais inutilement pouvo
égradent les hommes. 8.° Le Sr. Hermetaire directeur du théatre & auteur de la complainte, ne donne pas toujours de bonnes
75 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’ auteur de la Dissertation. La première chose que j’y r
’un théologien, illustre par sa qualité et son mérite, consulté par l’ auteur pour savoir si la Comédie peut être permise, ou d
’on ne veuille pas ranger parmi les pièces d’aujourd’hui, celles d’un auteur qui a expiré pour ainsi dire à nos yeux, et qui r
’un théologien, illustre par sa qualité et son mérite, consulté par l’ auteur pour savoir si la Comédie peut être permise, ou d
76 (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)
adaptations françaises de traités et pamphlets étrangers (au nom de l’ auteur et éventuellement au nom du traducteur/adaptateur
x. BnF Tolbiac : D-41663 (cf. Notice).   N.-B. Réplique, par le même auteur anonyme, à une réponse d’un laïc anonyme : Anony
s de Charles Desprez de Boissy ; réponse de Boissy (identifié comme l’ auteur dans l’édition de 1771), sous le nom de M. de le
 : D-53845 (cf. Notice). PDF : Google.   N.-B. Réplique, par le même auteur anonyme, à une réponse d’un laïc anonyme : Lettre
tholique : de Gaule . Anonyme, Réponse à la lettre adressée à l’ auteur des Hérésies imaginaires, 1666 • Anonyme : Rép
ies imaginaires, 1666 • Anonyme : Réponse à la lettre adressée à l’ auteur des Hérésies imaginaires, s. l. [Paris], s. l., 1
Pratique du théâtre, éd. avec corrections et additions inédites de l’ auteur  ; préface et notes par Pierre Martino, Alger, J. 
Pratique du théâtre, éd. avec corrections et additions inédites de l’ auteur  ; préface et notes par Pierre Martino, Alger, J. 
», p. 339-352, in Jugemens des savans sur les principaux ouvrages des auteurs [1685-86, 9 volumes], revûs, corrigez, & augm
Barbier d’Aucour (attribué à), Réponse à la lettre adressée à l’ auteur des Hérésies imaginaires, 1666 Barbier d’Auco
our, Jean (1641-1694) [attribué à] : Réponse à la lettre adressée à l’ auteur des Hérésies imaginaires, s. l. [Paris], s. n., 1
lay, 1819, t. IV. PDF : Gallica. • « Réponse à la lettre adressée à l’ auteur des Hérésies imaginaires », p. 312-328, in Œuvres
. Daté à la fin : « Ce avril 1666 ». Publié en réponse à « Lettre à l’ auteur des Heresies imaginaires, et des deux Visionnaire
, 1840 • Boone, Jean-Baptiste (1794-1871 ; SJ) : Le Théâtre. Par l’ Auteur des Mauvais Livres, Gand, T. et I. Impens, 1840,
’un théologien, illustre par sa qualité et son mérite, consulté par l’ auteur pour savoir si la Comédie peut être permise, ou d
l’antiquité païenne, les témoignages des philosophes, des poètes, des auteurs dramatiques, des comédiens eux-mêmes, et le jugem
rois livres, où il est traité : I. de l’Usage de la comédie ; II. des Auteurs qui soutiennent le théâtre ; III. de la Conduite
le théâtre, où l’on traite des droits, des talents et des fautes des auteurs , des devoirs des comédiens, de ce que la société
comparé au théâtre d’Athènes, de Rome et de France, et l’opinion des auteurs tant profanes que sacrez, touchant les spectacles
les théâtres ; quatrieme édition, revue, corrigée et augmentée par l’ auteur , Paris, Butard, Boudet, Saillant et Nyon, Dessain
ent, sur les spectacles ; troisieme édition, revue et augmentée par l’ auteur , Paris, Butard, 1769, in-12, XVI-483 p. PDF : Goo
rez de Boissy ; cinquieme édition, revue, corrigée et augmentée par l’ auteur , Paris, Butard, Boudet, Saillant et Nyon, Veuve D
sprez de Boissy ; sixieme édition, revue, corrigée et augmentée par l’ auteur , Paris, Boudet, Veuve Desaint, Nyon l’aîné, B. Mo
Crébillon, Censeur Royal, Gresset, de l’Académie Françoise, Parfaict, Auteur de l’Histoire du Théâtre François, Par l’Auteur d
Françoise, Parfaict, Auteur de l’Histoire du Théâtre François, Par l’ Auteur des Anecdotes de l’Empereur, Paris, Durand et Rua
tre les comédiens », in Théâtre de M. Fagan et autres œuvres du mesme auteur , p. 393-429, Paris, 1760, 4 vol. in-12, t. II, (2
de l’académie des sciences et belles lettres de Dijon. A Paris chez l’ auteur , à Liège, chez Lemarié, 1781, 4 vol. in-12 », t. 
mémoires de Mr. le duc de Champigny, etc. Suites des réflexions de l’ auteur du J. », t. CLIX, livraison du 1er mai 1781, p. 9
in L. Thirouin, éd., p. 124. Goibaud (attribué à), Response à l’ auteur de la Lettre, 1666 • Goibaud, Philippe, sieur
baud, Philippe, sieur Du Bois (1626-1694) [attribué à] : Response à l’ auteur de la Lettre contre les Heresies imaginaires et l
bo et Tremblay, 1819. PDF : Gallica. • Goibaud du Bois, « Réponse à l’ auteur de la Lettre contre Les Hérésies imaginaires et L
. Thirouin, éd., p. 233-248. N.-B. Publié en réponse à « Lettre à l’ auteur des Heresies imaginaires, et des deux Visionnaire
evue, corrigée, considérablement augmentée, et donnée au Public par l’ Auteur , tome premier, Londres, Edouard Kelmarneck, 1765.
es Commandemens de Dieu. Neuvieme edition. Revüe & corrigée par l’ Auteur , Nancy, Jean-Baptiste Cusson, 1724, 459 p. + tabl
Robustel, 1697, in-12, VIII-114 p. (3 ff.de table) [publié sans nom d’ auteur ]. PDF : Google.   Autre édition • Histoire de la
. L. F. de P***. Nouvelle édition, suivie d’une pièce de vers du même auteur et de trois lettres de Jean Racine qui n’avoient
s des spectacles, ou les Mémoires de M. le duc de Champigny, Paris, l’ Auteur , L. Jorry, J.-G. Mérigot, 1780, 4 vol. in-12. (t.
p. 327-359). PDF : Google.   N.-B. : voir Jean  Racine , Lettre à l’ auteur des Hérésies imaginaires, 1666. 2) Essais de mor
• Nogaret, François-Félix (1740-1831) : Sur les spectacles, par l’ auteur de « Podalire » et de « l’Aristénète français »,
, de Blanger, L’Huillier, de La Coste, Bonnet ; Fromageau doit être l’ auteur du Dictionnaire des cas de conscience de 1733, vo
Eglise de Paris. Nouvelle edition. Revüe, corrigée et augmentée par l’ auteur , Qui outre plusieurs nouvelles Décisions, y a ajo
le Générale des Matieres ; & celle des Conciles : Des Papes : Des Auteurs citez, et des trois cens neuf Titres qui composen
ssy , éd. 1771, 1re partie, p. 549-554. Racine, Jean, Lettre à l’ auteur des Hérésies imaginaires, 1666 • Racine, Jean
Hérésies imaginaires, 1666 • Racine, Jean (1639-1699) : Lettre à l’ auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires
, 7 p. Corpus OBVIL.   Éditions modernes • « Lettre de M. Racine à l’ auteur des Hérésies imaginaires, et des Visionnaires »,
, t. IV, Paris, Dabo et Tremblay, 1819. PDF : Gallica. • « Lettre à l’ auteur des Hérésies imaginaires, et des Visionnaires »,
re XII… », de Pierre Nicole. En réponse furent publiés « Response à l’ auteur de la Lettre contre les Heresies imaginaires et l
baud ou à Jean Barbier d’Aucour et « Réponse à la lettre adressée à l’ auteur des Heresies imaginaires », attribué à Jean Barbi
laquette en 1667. Racine, Jean, Lettre aux deux apologistes de l’ auteur des Hérésies imaginaires, 1666 • Racine, Jean
1666 • Racine, Jean (1639-1699) : Lettre aux deux apologistes de l’ auteur des Hérésies imaginaires, 1666, p. 193-204, in Oe
gle. Corpus OBVIL.   Éditions modernes • « Réplique de M. Racine aux auteurs des deux réponses précédentes », p. 74-86, in Œuv
lay, 1819, t. IV. PDF : Gallica. • « Lettre aux deux apologistes de l’ auteur des Hérésies imaginaires », p. 333-344, in Œuvres
Thirouin, éd., p. 265-272. N.-B. Publié en réponse à « Response à l’ auteur de la Lettre contre les Heresies imaginaires et l
ud ou à Jean Barbier d’Aucour et à « Réponse à la lettre adressée à l’ auteur des Heresies imaginaires », attribué à Jean Barbi
667. Racine, Jean, Préface pour une édition des deux lettres à l’ auteur des Imaginaires, 1667 • Racine, Jean (1639-169
e, Jean (1639-1699) : « Préface pour une édition des deux lettres à l’ auteur des Imaginaires » [1667], p. 77-82, in Œuvres com
Éditions modernes • « Préface pour une édition des deux lettres à l’ auteur des Imaginaires » [1667], p. 277-282, in Œuvres d
p. 147-162, in Œuvres de Monsieur de Saint Evremond, avec la vie de l’ auteur . Par Monsieur des Maizeaux, Membre de la Société
p. 297-311, in Œuvres de Monsieur de Saint Evremond, avec la vie de l’ auteur . Par Monsieur des Maizeaux, Membre de la Société
, annotées et précédées d’une histoire de la vie et des ouvrages de l’ auteur par Charles Giraud, Paris, J. Léon-Techener fils,
es. Lois – règlements – instructions – salles de spectacle – droits d’ auteur – correspondance – congés – débuts – acteurs de P
77 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
uront aucune force contre l’art même. Il s’ensuivra seulement que les Auteurs dramatiques n’auront réellement mérité de leur pa
le Misanthrope même, ouvrages dignes d’immortaliser le génie de leurs Auteurs  ; mais perdus pour ceux qui les écoutent, puisqu’
nifestement parvenue. Je n’oublierais pas assurément Dom Sanche, si l’ Auteur , comme vous l’avez très ingénieusement démêlé en
a pièce aurait bien pu être sifflée : mais on ne reprocherait pas à l’ Auteur de n’avoir pas fait servir son art à déraciner l’
ue je suis un de ces partisans du théâtre, qui vous diront que si les Auteurs abusent du pouvoir d’émouvoir les cœurs, cette fa
iège qui leur avait été tendu, en pensèrent tous, en sortant, comme l’ Auteur . Vous soupçonnez que les crimes de Phèdre et de M
plus avant. Si l’amour de l’honnête et du beau n’était pas en nous, l’ Auteur ne l’y porterait pas : mais c’est parce qu’il y e
montrer des pièces qui soient et agréables et utiles, de trouver des Auteurs qui aient su plaire et instruire, pour que l’on t
ètes dramatiques, pour purger en nous les passions ; l’autre, que les Auteurs , qui se contentent de plaire, négligent l’objet l
fusion. Ce n’est point par de froids raisonnements, que l’esprit de l’ Auteur parle à l’esprit des spectateurs ; de pareilles a
mmes, et d’avouer leur amour. Passerai-je sous silence le Méchant ? L’ Auteur s’est servi du moyen qu’avait imaginé Molière, et
’on entend le cri de la nature : est-ce ici le vice qui domine ? Et l’ Auteur n’a-t-il pas, sans lui, trouvé les moyens de touc
s l’oubli, pour n’en sortir jamais : j’ose faire cette prédiction à l’ Auteur d’autant plus hardiment, que je ne le connais poi
78 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
solide, et je ne sais trop ce que l’on peut répondre aux faits que l’ auteur a réunis pour appuyer son système dans la questio
fet, comme le fait très bien voir M. le baron d’Hénin, les véritables auteurs de nos jeux scéniques sont ces pèlerins qui reven
uer que des sujets profanes, licites et honnêtes. « C’est ici , dit l’ auteur , le troisième âge de l’existence des comédiens en
t de nos jours. En effet, on refuse d’admettre le corps de l’illustre auteur de Tartuffe ; mais en même temps on inhume, dans
els faits. L’espace me manque pour parler de la fin de ce volume où l’ auteur a rassemblé des détails piquants sur une foule de
ainsi qu’il a été dit plus haut, ce volume est plein de faits dont l’ auteur indique toujours soigneusement la source. Entre l
pont, rue de Bouloy, no 24, et Delaunay, au Palais-Royal. a. [NDE] L’ auteur fait référence à l’influence de la typographie an
79 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
des Hèros, ni des Rois, mais seulement des Seigneurs de la Cour. Cet Auteur a prêté à la Comédie une noblesse dont on ne la c
que nous devions nous former de ce genre. Les tentatives de quelques Auteurs , nous font augurer qu’on cherche à suivre son éxe
de Plaute ; son génie était à peu près le même que celui de quelques Auteurs de nos jours ; plusieurs de ses Comédies inspiren
ses Pièces, telles que le Tartuffe, &c. Enfin, la pluspart de nos Auteurs comiques ont cherchés en tout tems à réunir les d
faveur des humains, qu’ils ne sont peut-être point si méchans que les Auteurs du Comique-Larmoyant, ou de la Comédie-Bourgeoise
80 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
en ajoutant quelque fois aux idées qui lui sont présentées, et que l’ Auteur , dans cette intention, n’aura pas tout à fait dév
tous les autres, en droit de me critiquer sur ce point : ce sont les Auteurs dramatiques. C’est à eux qu’il appartient de dire
être placée ; et si, par hasard, j’avais arrangé l’Ouvrage de quelque Auteur vivant sous la classe de Pièces à corriger, ou à
sans exception) et je me serais attiré la haine de tous les amis des Auteurs . Je laisse donc aux Poètes même le soin de se ren
de nouvelles lumières par l’étude, je trouvais dans la suite quelques Auteurs qui avaient pensé comme moi, et un entre autres q
81 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67
lui dénonça le mariage de Messaline sa femme, avec Lilius ; il fut l’ auteur de la mort de cette femme débauchée, il couroit l
ent un tableau où il y a d’ailleurs bien des beautés. 4 Mars 1772, l’ auteur des affiches, qui n’est pas fort entousiasmé de V
heureusement traité par Crebillon, & mieux que par Voltaire ; cet auteur pour faire sentir la foiblesse de Voltaire, dans
ts, par la condition des personnages ? Malheureusement la plupart des auteurs & des acteurs ne sont rien moins que des gens
désespérée, qui n’est défendue que par des absurdités, & par des auteurs meprisables ? Gacon n’avoit pas appris cette doct
tre, dont le détail forme une espece de traité de l’art dramatique, l’ auteur en rapporte deux qui régardent les comédiens. 1°.
u des rôles pour certains acteurs ou actrices ; une actrice a plu à l’ auteur  ; pour faire une galanterie à sa maîtresse, il n’
oit pas distinguer ce qu’il doit à l’actrice, & ce qu’il doit à l’ auteur , ce sont donc les gestes, les regards, les coups
en être entousiasmé comme elles ; on sent par tout le caractère de l’ auteur . Racine est tendre jusques dans sa haine, Crebill
burlesque jusques dans les Princes. Tout a l’humeur gascone chez un auteur gascon. Calprenede & Juba parlent du même ton
décemment dans leurs temples, ou dans leur cour, donnent des loix aux auteurs , aux spectateurs, aux amateurs, & de proche e
asconnade ; le goût du siécle, le caractère des Nations, le style des auteurs donnent à Melpomene & à Thalie des airs, un a
é des larmes à des chimeres, & l’on méprise les acteurs & les auteurs . La vertu met une digue au torrent, & en reta
evons ces mauvaises piéces, & rejettons les bonnes, dégoûtons les auteurs , enchaînons le génie du sieur Caihava. Ce ton tr
moins entousiastes ; je m’en prends sur tout, disent-ils, au chef des auteurs & des acteurs de la scéne poëté par goût plus
acte de Racine, & de le réduire pour ainsi dire en thême, comme l’ auteur l’avoit pu concevoir avant de se livrer à sa verv
ces, par des tables méthodiques, des traités : ainsi se formoient les auteurs dramatiques, par des extraits, des plans, des pié
Racine, de Moliere, en menant comme par la main, dans la route où ces auteurs ont marché. Il seroit à souhaiter que les bons éc
ut qu’on instruise les enfans, il ne dit pas un mot de celles-là. Les auteurs chéris de cet instituteur, qu’il met entre les ma
es actes étoient trop nombreux & trop courts. C’est au gènie de l’ auteur à mènager des épisodes, à amener des circonstance
82 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
à vaincre que la République, fut admirée universellement. Quoique des Auteurs connus trouvent dans les Poëmes d’Homère, les pre
és, puisque Thespis en employoit un avant lui ? Horace & tous les Auteurs qui ont parlé du Théâtre Grec, attribuent à Thesp
éressa le chœur, &c. n’est pas encore exact, à moins que tous les Auteurs qui s’accordent à dire qu’Eschyle avoit employé l
ins les mauvais effets qu’elles avoient produits contre leurs propres Auteurs . Rome eut de grands Poétes, de grands Orateurs, m
oujours une contrainte, mais c’est l’esclavage le plus dur, pour deux Auteurs qui traitent le même sujet. Pour tirer avantage d
objets & éffacent ces traits d’une ressemblance trop marquée. Les Auteurs des plus belles idées, n’étant plus depuis longte
admiration & les autres de ce desir noble de la mériter. Quelques Auteurs Latins ont fait des Tragédies, mais par simple cu
stmiques, &c. C’étoit dans l’assemblée de toute la Grèce, que les Auteurs étoient couronnés. Les Villes, les bourgs de leur
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
u’un Poème plaise au Théâtre. Je fais qu’il est un grand nombre d’ Auteurs , & sur-tout parmi ceux qui écrivent des Opéra
ncore plaire hors du Théâtre. Rien n’est plus aisé. L’éxemple des Auteurs célèbres qui ont écrits des Drames décide tout d’
bonheur de plaire sans quelques graces de stile. Mais l’ambition de l’ Auteur sera-t-elle contente ? Combien durera sa gloire ?
ite aucun nom, & ne peut avoir qu’un succès passager. Je plains l’ Auteur , & je méprise le Théâtre, qui ne sauraient ra
84 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36
ont inexcusables d’avoir tant différé à payer un si juste tribut à un auteur du premier ordre, qui illustre le théatre & l
anté les talens des comédiens ? Les a-t-il exercé dans leur art ? Les auteurs ne sont-ils que les plagiaires de Moliere ? Sur q
ut trouver Voltaire. Ce valet de la comédie recommande au président l’ auteur qui va lire sa piéce, parce qu’il l’a servi autre
perçus, & rient de leur Concierge. On annonce une piéce à lire, l’ auteur arrive, on se leve, on le complimente, on se moqu
rs craindroit de les fletrir  : Comme ce n’est que par modestie que l’ auteur traite de canevas une piéce si bien travaillée, i
ingénieux dans le détail, c’est le revers de l’ombre de Moliere que l’ auteur a voulu imiter ; celle ci, quoique peu de tems ap
éculaires, jetter des fleurs sur son tombeau. Le véritable éloge d’un auteur est dans les ouvrages, (nous laissons ici la Réli
ont ils sont le sujet ; ils ajoutent même des traits de la façon de l’ auteur , souvent assez heureux, ce qui forme un spectacle
oir leur indigence ? Voilà une belle apothéose ! Quoiqu’il en soit, l’ auteur aussi embarrassé que son héros, ne sachant commen
en d’intéressant, de lui apprendre le titre, l’intrigue, le succès, l’ auteur , l’acteur, & c. de toutes ces miseres. Le Fra
u, toute accoutumée qu’elle y étoit. La piéce fut-elle bien écrite, l’ auteur pouvoit il se flatter de plaire par des excès qui
u service qui doit se faire pour feu Richard III, Roi d’Angleterre. L’ auteur n’a pas osé faire imprimer sa piéce ; le public c
ont il a été souvent fait mention dans la tragédie, firent naître à l’ auteur l’idée de la petite farce des trois Roses, qu’il
 ; ni l’une ni l’autre n’ont encore fait gémir la presse, & si l’ auteur est sage, elles demeureront dans son porte-feuill
-il à l’assemblée, d’être votre interprete , & se tournant vers l’ auteur , incertain de son fort, comme un prévénu sur la s
scéne bisarre qu’a donné depuis peu, à la comédie Françoise, un jeune auteur , homme d’esprit, mais metromane & scenomane s
al supérieur casse leur sentence ; & il est bien de l’intérêt des auteurs de forcer les comédiens à jouer ? Il n’est pas di
dans le Décameron de Bocace, ou Septameron de la Reine de Navarre. L’ auteur dont l’intention est bonne, n’a pas pensé qu’au t
étoit inconnu, où il n’est guere connu encore ; ainsi le représente l’ auteur de l’histoire de Jeanne de Naples, qui avoit épou
oit de décrier plusieurs principes & maximes du Christianisme. L’ auteur & son parti, ne perdit pas toute espérance, o
bé Bergier, célebre par de bons ouvrages, en faveur de la Réligion. L’ auteur lui porta sa tragédie, & lui fit les plus gra
85 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
Chapitre VI. Machiavel. LE célebre Machiavel, auteur dramatique & acteur pantomime, se moquoit de
courir aux armes, au grand regret des spectateurs, des acteurs, de l’ auteur & de ceux qui furent tués ou blessés. Après l
al, il avoit rempli l’Italie de mille crimes pour se faire un état. L’ auteur entasse crime sur crime, pour donner un plus rude
es comédies politiques que celles qu’il faisoit composer par les cinq auteurs . Louis XII, le Pere du Peuple, étoit l’ami déclar
a plus loin que le Prince florentin. Le Machiavélisme littéraire des auteurs , le Machiavélisme galant des actrices n’est pas m
t la confiance, facilitent les manœuvres. Machiavel fut non-seulement auteur , mais encore acteur : il composoit des comédies &
d’ouvrages un traducteur, un commentateur explique la doctrine de son auteur sans l’approuver. Approuve-t-on l’idolatrie, quan
qu’il en fasse le semblant, en sorte qu’on croie qu’il la possede. L’ auteur ajoute cette réflexion, qui n’auroit pas échappé
t que des calomnies mal-adroites : je n’en crois pas M. de Caraccioli auteur  ; son style n’est pas si nerveux, il ne regne pas
e regne pas tant d’ordre & de suite dans ses prolixes ouvrages. L’ auteur , apparemment homme de théatre, a supprimé à desse
olde, Danies, & tous les écrivains politiques, ainsi que tous les auteurs dramatiques. Le vrai Machiavélisme est dans le ca
86 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
définit une composition de style bas, pourrait paraître peu adapté. L’ auteur joue, dans tout le passage, avec les clichés poét
le jeu des acteurs (voir Furetière 1690). j. [NDE] Fatiste = poète, auteur de comédies. k. [NDE] Drôlerie = bande de débau
ropos plaisant (1570). l. [NDE] Privément = Secrètement. m. [NDE] L’ auteur fait référence aux Meditationes Historicae de Phi
. « drôle », 1694). D’où le jeu équivoque « sur le mot » dont parle l’ auteur . o. [NDE] L’auteur insinue que les parents pay
où le jeu équivoque « sur le mot » dont parle l’auteur. o. [NDE] L’ auteur insinue que les parents payaient les jésuites en
uites et du pape manifeste les probables convictions calvinistes de l’ auteur . r. [NDE] Salmonée = dans la mythologie grecque
87 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR. » pp. 3-6
AVERTISSEMENT DE L’ AUTEUR . On a donné beaucoup de regles jusqu’ici sur l
à son but. Quoique ce but n’ait pas été ignoré de la plupart de nos Auteurs comiques, peu y sont parvenus, pour n’avoir pas s
nt diversement reçues du public ; on rendit justice à la sagesse de l’ Auteur , mais on n’approuva pas généralement ses moyens d
88 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
ant l’intérêt de la comédie : mon dessein était seulement d’avertir l’ auteur des Imaginaires d’être un peu plus réservé à pron
hire dès qu’on les nomme ; qu’il ne fallait pas trouver étrange que l’ auteur des Imaginaires eût écrit contre la comédie, et q
remière, quoique défendue, n’a pas encore été débitée à Paris. Mais l’ auteur s’est imaginé peut-être qu’on lirait plus volonti
Lettre. Mais aussi ne fallait-il pas qu’un homme d’autorité, comme l’ auteur des Imaginaires, se donnât la peine de prononcer
e l’Archevêque de Paris, qui supprimait un certain nombre de fêtes. L’ auteur d’une Lettre sur l’ordonnance de l’Archevêque ava
89 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
& qui fait aussi peu d’honneur à l’esprit qu’à la profession de l’ Auteur . On le prend aujourd’hui sur un ton différent &am
ances par quelques lettres ou portrait qu’on gardoit dans son sein. L’ Auteur convient de cette parfaite ressemblance entre les
conçue, contre toutes les règles & les usages monastiques, dont l’ Auteur n’a aucune idée. 1.° Un événement si intéressant
. On n’a point fait cette faute dans Cominges ni dans Ericie ; mais l’ Auteur épuisé n’a su que mettre dans la bouche de la Sup
eroit d’une incommodité singuliere. C’est une imagination bizare de l’ Auteur . Il n’y en a point où l’on ait des souterrains fu
and il revient si souvent, il fatigue, & marque la stérilité de l’ Auteur , qui ne sachant pas finir, se donne un air mystér
fatiguent quand ils sont si multipliés : on n’en voit guère dans nos Auteurs  ; il y en a ici une infinité. Si on vouloit noter
? Est-ce là l’école des mœurs pour la jeunesse ? 8.° Cette scene où l’ Auteur a mis tout son art, est un enfantillage. Deux ama
deux amans, ce qui seroit sans doute une bonne leçon à donner. Mais l’ Auteur se connoît peu en conversions ; il défigure si so
rs ; mais ne pouvant la faire revenir, on l’emporte mourante, & l’ Auteur , aussi mourant qu’elle, dénoue la piece, en disan
ls sont plus éloignés de la façon philosophique de penser penser de l’ Auteur & des Acteurs, à moins que ce ne soit un trai
s agnum. Ce Moine apostat parle fort mal de la mère de sa maîtresse : Auteur , dit-il, de tous nos maux, tu parle de parens à m
mariage, quel contrat subsisteroit ? sur quoi pourroit-on compter ? L’ Auteur n’est que Poëte : un vers chez lui décide tout ;
90 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
révoltes sanguinaires ; & le plus souvent qu’y entend-on dans nos Auteurs les plus célebres que des impiétés & des blas
on en a toujours regardé les Acteurs. Dans le Paganisme, demandez aux Auteurs de Rome ce qu’on y pensoit d’eux. Vous trouverez
x mots le portrait, on pourroit dire ce que disoit un sage Payen d’un auteur tout semblable : qu’étant presque le seul qui pût
ique parfaite, en excluoit non-seulement tout acteur, mais aussi tout auteur de théâtre ; & pourquoi ? Précisément, parce
cole de dissolution. Alors, les Magistrats de la Grece punissoient un auteur comme un empoisonneur public pour avoir seulement
d’un héros par une intrigue de passion ; alors on vit le plus célebre Auteur d’Athènes condamné par un jugement solemnel pour
profonde & d’un discernement si exquis, qui citant nommément les auteurs les plus graves de la Grece & leurs pieces le
té, dans le Christianisme chose bien nouvelle, qu’on nous montrât les auteurs , les acteurs & les partisans du spectacle de
prends pour Juge ! Quoi ? dans les sentiments, dans les pensées d’un auteur tout profane que la passion seul inspire, on puis
qui l’enflamme, en la représentant réglée, la regle-t-il en vous ? L’ auteur , d’un trait de plume, modere, arrête un héros à s
l’univers. C’est un fait constant dans les histoires, un fait que les auteurs ont pris soin de remarquer : que l’époque du libe
 : Theatricas artes virtus Romana non noverat. Mais, comme parle un Auteur Romain même, dès que la Grece conquise lui eût fa
orruption des mœurs ? Effacez toutes les histoires, & traitez les Auteurs profanes, ainsi que les saints Peres, de gens aus
isirs. Des exemples généraux si je passe aux particuliers ; parmi les Auteurs sacrés, j’entends un Augustin qui se cite lui-mêm
es & par les yeux tout le venin qui corrompit son cœur. Entre les Auteurs profanes même, j’entends un Philosophe Payen qui,
âtre, & que jamais il n’en est revenu que moins homme de bien. Un Auteur plus moderne, Courtisan célebre, l’un des plus be
91 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
Le Testament politique de Voltaire, dont je soupçonne Freron d’être l’ auteur , qui du moins en a l’air & les traits, est un
ue nous ayons déjà parlé de son théatre françoit, la célébrité de cet Auteur nous sera pardonner quelque répétition : c’est un
curieuses. Dans les nuits d’Young, ch. 6. de l’oubli de la mort. Cet Auteur sombre, énergique & sublime, plein d’une bonn
rsonne ne songe à la mort, quoique tout la rende présente. Ces grands Auteurs dont on représente les pieces, Corneille, Racine,
de 30 pieces détachées pour tous les théatres & par toute sorte d’ Auteurs , chaque affiche en cite de nouvelles. Le Mercure
précieux carnaval, &c. ; & sur chacune de ces productions, l’ auteur fait des réflexions qui ne sont pas énergiques, d
atin, faute d’une traduction convenable, à l’usage des colléges, d’un auteur de la plus grande utilité ; il va jusqu’à préfére
e aidé dans la composition de ses comédies, si même ils n’en sont les Auteurs , qui dédaignant la gloire du théâtre, les ont fai
es ; ce seul mot décéle l’inutilité & l’imprudence du projet de l’ Auteur . Il ne connoît pas son Poéte, ou il méconnoît les
me la violence de la passion n’excuse pas du péché. Cet Abbé est plus Auteur comique que Théologien. Au reste, c’est l’excuse
lliers de vers qui naissent sans y penser sous la plume poétique de l’ Auteur , a pris de fort mauvais principes sur la Réligion
ieurs traits de morale utiles, qui semblent en être le passeport. Cet Auteur a brillé sur le théâtre par plusieurs pieces dont
ots factices & ridicules qui ne signifient rien, & auxquels l’ Auteur n’a voulu faire rien signifier. Il leur donne un
s plans, la netteté des abrégés & des idées, & des pieces des Auteurs Grecs, le style, les régles, le goût du Théâtre ;
les, le goût du Théâtre ; l’Accadémicien n’efface point le Jésuite. L’ Auteur du Mercure, Voltairiste déclaré, fait l’éloge de
me. Par un décret public, ses pieces furent remises sur la scéne, les Auteurs alloient l’invoquer sur son tombeau, & déclam
par son fils ? De qui se joue-t-on d’avantage des dieux que l’on rend auteurs des forfaits ; de la réligion qu’on fait servir à
e Pindare, &c. : sans doute, il y a des beautés, & quel est l’ auteur de réputation, qui n’en a point. Ronsard a mille
véritablement grand au théâtre. L’enthousiasme des amateurs, pour les Auteurs , les acteurs, les pieces, est un vrai délire. Tou
92 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
pour plaire, & non pour être utiles. On y voit en effet que leurs Auteurs , au lieu d’avoir songé à réformer les fausses idé
r des fables. Les Poëmes licencieux n’ont eu dans tous les temps pour Auteurs que ceux qui avoient méconnu les devoirs de la Po
oit point alors d’autres divertissemens publics que ces fêtes que des Auteurs ont appellées des Fêtes nationales, parce qu’elle
ne n’avoit pu réussir à établir dans ses Etats la langue Tudesque. Un Auteur Allemand a dit que le plus fort obstacle à l’exéc
sur la même matiere un écrit très-solide26, où en trois entretiens l’ Auteur fait connoître l’origine des Romans, leur inutili
que les Espagnols avoient pour les aventures romanesques, puisque son Auteur Michel de Cervantes ne le composa que pour jetter
par mettre le feu à la maison, pour faire jouer les pompes ». Le même Auteur trouve encore plus dangereux les Romans François.
e tout au plus du voile transparent de l’équivoque. On diroit que les Auteurs , en bravant le sens commun, auroient formé une co
ête homme au contraire paroît insipide, misanthrope & bourru. Les Auteurs Romanciers, accoutumés apparemment à ne voir que
ce un seul homicide, un seul larcin ; & on laisseroit impunis des Auteurs qui, se faisant gloire d’être sans religion, &
t Dufresnoi 33, un mauvais écrit intitulé, De l’usage des Romans. Cet Auteur qu’on appelloit le Zoïle des Erudits, y soutient
la vertu qu’en maximes, & offrent toujours le vice en action. Cet Auteur , tout consacré qu’il fut à ce genre d’ouvrages, d
allax historias monet. Od. 7, lib. 3. C’est de ces écrits dont les Auteurs eux-mêmes devroient détourner les ames vertueuses
cœur d’une jeune personne d’un feu qui ne brûle jamais impunément. L’ Auteur , qui n’étoit pas alors Evêque, s’étoit sans doute
e en est pur, délicat, sans affectation. On sent, en le lisant, que l’ Auteur connoissoit le monde, qu’il avoit étudié le cœur
re que pour son mari. Le devoir en triomphe par un effort de vertu. L’ Auteur , qui étoit maître des événemens, a garanti son hé
e cet événement pour rappeller l’étude de la Langue Grecque & des Auteurs de l’Antiquité. Et tout alors concourut au progrè
nception & de la Nativité de la Vierge. La Passion, &c. Leurs Auteurs les plus connus étoient Jean Petit, Dabondance, L
ns & les Enfans sans souci eurent la préférence. Ils avoient pour Auteurs les meilleurs Poëtes du temps, comme Clément Maro
lée l’Avocat Patelin, qui se joue encore sur le Théatre François. Les Auteurs & les Acteurs les plus fameux des anciennes f
plus alors rien de beau que ce qui avoit été pensé & dit par les Auteurs du Paganisme. On ne cessoit d’accumuler dans les
Ie & XIVe siecles nous paroissent-ils ridicules ? C’est que leurs Auteurs appliquoient les mœurs de leur temps à des siecle
la terre,  C’est pour l’offrir à deux beaux yeux. *** Ainsi de nos Auteurs , gravement libertine,  La Muse s’épuise en beaux
en orgueil ? *** C’est trop prêter au vice un secours mercenaire ;   Auteurs , cessez de l’appuyer : Et par la vertu seule essa
cepteur du Dauphin. Ce fut alors qu’il forma le plan des éditions des Auteurs Classiques, ad usum Delphini ; & il le dirige
d usum Delphini ; & il le dirigea en partie. La collection de ces Auteurs forme soixante-trois volumes in-4°. 26. Intitulé
 ; par M. l’Abbé Jacquin, Paris, 1745, in-12. 27. Mort en 1625. 28. Auteur du Polexandre, mort en 1674. 29. Mort en 1663, A
en 1625. 28. Auteur du Polexandre, mort en 1674. 29. Mort en 1663, Auteur de Cassandre & Cléopatre, &c. 30. Sœur d
elle Héloïse. 32. Avocat au Parlement, Censeur Royal, & l’un des Auteurs du Journal des Sçavans. Il mourut en 1773. Il avo
93 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
mmoralité, qui trop souvent déshonorent les productions d’une foule d’ auteurs anciens et modernes. Si dans une même discussion,
ein ni tempérament, ou dans l’usage que suivirent assez longtemps les auteurs dramatiques de jouer eux-mêmes les pièces qu’ils
s le théâtre des Grecs au sujet d’Aristophane. « Il florissait, dit l’ auteur de cet ouvrage intéressant, il florissait dans le
ts du fanatisme le plus barbare. Ce n’est cependant pas la faute de l’ auteur , puisque lui-même, dans l’une des scènes précéden
tait pas assez fort pour décréditer la religion et ses ministres : un auteur plus moderne et plus hardi l’a mis dans celle mêm
son premier pas dans la noble carrière des Corneille et des Racine, l’ auteur a-t-il osé calomnier et tenter de flétrir ce qui
du Vatican. C’est en confondant la nature des choses que l’estimable auteur de Pamela t, sans doute entraîné par l’empire des
le source, qui peut lui en garantir l’inaltérable pureté ? Comment un auteur aussi raisonnable, en offrant à la vertu sa noble
uses, les nôtres seraient évidemment beaucoup moins dangereux, et nos auteurs auraient plus de circonspection. Ceux qui ont que
u’une pièce subitement interrompue n’y put être continuée avant que l’ auteur en personne ne se fût justifié sur la scène. Ils
r une représentation entière de nos drames philosophiques ? Si chaque auteur qui met dans la bouche de ses acteurs et l’impost
Mais, c’est peu d’affaiblir l’autorité des dogmes de la religion, nos auteurs sont assez imprudents pour vouer ses plus saintes
le public du tableau qu’on lui présente au Vaudeville des écarts de l’ auteur de Jepthé 30, qui, contre toutes les bienséances
31 ? Enfin, est-ce par respect pour les mœurs et la religion, que nos auteurs , oubliant le repentir et les mœurs spirituelles d
é. » Mais écoutons les aveux d’un poète dramatique, M. de La Mothe, auteur du Magnifique et d’Inès de Castro. Voici ce qu’il
at censura columbasab. » C’est une chose incroyable, ajoute le même auteur , en parlant du théâtre de Regnard « qu’on joue pu
est applaudi. » « Belle instruction pour la jeunesse 34 , ajoute l’ auteur  ! belle instruction que celle où les hommes faits
uence. Dans le récit historique que Boileau nous fait du théâtre, cet auteur nous dit : « Bientôt l’amour fertile en tendres
aux sentiments naturels et simples qui ne touchent plus personne. Les auteurs concourent à l’envi, pour l’utilité publique, à d
ale, en remplit le rôle principal, ce n’est pas être juste envers les auteurs . Sans doute elle a dû contribuer à le faire goûte
ès l’expérience et le témoignage irrécusable de tant d’écrivains et d’ auteurs qu’on ne peut suspecter d’aveuglement ou de parti
e aucune nation de l’Europe. C’est inutilement qu’après eux, quelques auteurs en avaient perpétué la gloire : aujourd’hui déchu
l ne saurait véritablement intéresser, qu’au succès du traitement des auteurs , qui, sans avoir eux-mêmes le transport au cervea
x de la scène. En Italie, de nos jours encore, si j’en crois quelques auteurs , on n’a point de spectacles toute l’année. Nous,
arde sur la scène, et des chutes douloureuses et fréquentes de tant d’ auteurs indiscrets ? Le besoin d’alimenter cette foule de
, à la calomnie ; mais l’homme sensé rit de ces vaines clameurs, et l’ auteur qui veut en mériter le nom et la gloire, écoute a
i peut arrêter aujourd’hui l’aveugle témérité de cet essaim de jeunes auteurs , dont beaucoup, privés même du secours d’une éduc
mais peut-être il ne fut si vrai de dire avec Boileau : « Souvent l’ auteur altier de quelque chansonnette, Au même instant p
ir son danger ; l’histoire elle-même en fait foi. « Si Caton, dit un auteur moderne38, n’avait pas été enthousiaste dans la v
e toutes parts, corrompt et le goût et les mœurs. J’entends plus d’un auteur effrayé se plaindre avec amertume et s’écrier, qu
mportune. Non je ne l’invoque point, cette censure si redoutée de nos auteurs d’un jour ; mais je veux que chaque poète soit so
autorité du Monarque puissant qui gouvernait l’empire ? et l’illustre auteur de Phèdre, a-t-il jamais craint qu’on privât la F
aison, et ne travaillant jamais pour l’immortalité, la plupart de nos auteurs modernes, si féconds, ont toujours peur qu’on ne
us de mères capables de sentir et de pleurer avec Mérope ? Est-ce aux auteurs des Mœurs du Jour, du vieux Célibataire, du Phili
éclat dans les Deux Journées am ; lorsque dans ma Tante Aurore an, l’ auteur persifle avec tant d’à-propos et de talent la sot
a douleur d’accorder une faible portion du fruit de leurs travaux aux auteurs vivants, contre le droit desquels ils ont si souv
né les pièces qu’au théâtre de son choix nous avaient composés tant d’ auteurs charmants, pour illustrer l’époque de son dernier
jets qui intéressent la nation entière, nous ne devons plus trouver d’ auteurs qui ne se sentent enflammés de l’amour du bien pu
’encens et les sacrifices des hommes, il porte comme eux, dit le même auteur , il porte les vœux et les prières du peuple aux p
ui qu’il eût obtenu par le succès des armes48. « Si, comme le dit un auteur moderne49, on vit des Plébéiens dans le barreau d
Racine, dans Esther, scène 3, acte 2. Avec quelle énergie le même auteur nous peint la bassesse des courtisans : « Bient
herche le plaisir au détriment de sa propre existence ! 22. NDA Un auteur plein d’espriti et dont la plupart des production
de leur faire la délivrance de ce legs. Mais, au fond, qu’a prouvé l’ auteur en faveur de sa cause ? absolument rien. Car du m
mmer toutes ses passions, de leur donner une direction vers le mal. L’ auteur ne prouve donc rien et est hors la question, quan
pulent jamais que pour l’intérêt privé des parties ; mais organe d’un auteur corrompu, le comédien en abusant de la liberté de
bonnes mœurs, sans lesquelles un état ne peut subsister longtemps. L’ auteur est donc encore hors la question, quand terminant
out où elle se rencontre ? Non, sans doute, puisqu’encore une fois, l’ auteur n’a voulu que démontrer l’injustice de l’ancien p
. NDA M. Dotteville, associé de l’Institut national. 24. NDA Le même auteur d’après les anciens, assure que Platon envoya à D
iss Olsildes l. 27. NDA Si le Tartuffe a fait un honneur infini à l’ auteur , qui en a si bien peint le caractère odieux ; si
théâtre, mais ceux du vice en crédit. Si je me sentais le talent des auteurs qui nous consolent encore quelquefois de la perte
peut le devenir), la société n’a-t-elle pas une grande obligation à l’ auteur de lu i avoir ménagé un spectacle aussi moral et
rt, un trait touchant qui n’a point été perdu pour l’amitié, et que l’ auteur même a dignement célébré par une fort belle épîtr
u recueillir de la bienfaisance publique. Quel plaisir a pu prendre l’ auteur , à peindre un tableau si dégoûtant, et qui réelle
e faut pourtant pas croire que ce soit au théâtre que le génie de nos auteurs ou de nos compositeurs se soit le mieux développé
en refusant de croire, soit à sa vérité, soit à l’existence même de l’ auteur divin dont elle émane. N’est-il pas évident que l
94 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
De la Tragédie. Le Théâtre rend la Vertu aimable, c’est ce que les Auteurs Dramatiques et bien des sages pensent unanimement
occupent la scène. C’est un précepte par lequel Aristote prescrit aux Auteurs Dramatiques de préférer la vraisemblance à la vér
ujets de nos Tragédies sont ordinairement puisés dans l’Histoire, les Auteurs se font une loi de respecter les faits attestés,
icéron. Je serais entièrement de leur avis, si je ne savais gré à cet Auteur d’avoir fait faire de grandes choses au Consul, a
x-mêmes ses bourreaux, au moment qu’ils le voient heureux. Les grands Auteurs , qui savent cela, ne risquent donc rien de violer
, remarquent au premier coup d’œil ; « au lieu que nous autres petits Auteurs , en voulant censurer les écrits de nos maîtres, n
était-ce à vous de la faire ? « Vous n’avez jamais vu qu’une fois l’ Auteur d’Atrée et de Catilina, et ce fut pour en recevoi
ce et de la société ? Pourquoi ne pas puiser dans les pièces de mille Auteurs qui sont morts les preuves de votre système ? Vou
rammes pour en enrichir le texte d’une critique, la rage enfin d’être Auteur et de me faire imprimer, me firent faire une lett
os et très injuste de M. de Voltaire : la police n’en passe pas. » Un Auteur de dix-huit ans environ ne se rend pas à de parei
ue la gloire que nous en recevions était encore plus flatteuse pour l’ Auteur que pour nous. Comment de jeunes gens, sans habit
voir ajouté un trait noir de plus au caractère de Mahomet ; mais si l’ Auteur et le Public m’applaudissaient, croyez-vous que j
, note (b) : « […] mais voilà ce qui nous arrive à nous autres petits Auteurs . En voulant censurer les écrits de nos maîtres, n
cc. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 252, note (b) : « Quant à l’ Auteur d’Atrée et de Catilina, je ne l’ai jamais vu qu’u
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Parallèle du Poème épique avec les Pièces du nouveau genre. » pp. 107-112
aux régles que je propose, en parlant souvent d’après les plus fameux Auteurs de Poètique, ils en sentiront l’importance, &
mes modernes est d’une simplicité admirable. A l’éxemple des célèbres Auteurs épiques, il ne s’élève pas d’abord jusqu’aux nues
& naïve d’on ne s’avise jamais de tout ? « Je vais, je viens. » L’ Auteur pouvait s’élever, mais n’a eu garde de le faire e
mmence le jardinier & son seigneur ; peut-on rien de plus uni ? L’ Auteur de Sancho-Pança fait aussi des merveilles. « A la
96 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4
cette gloire, ainsi que vous. Je ne pense pas, il est vrai, que peu d’ Auteurs m’ayent donné l’exemple de ce désintéressement, &
us étoit réservé sans doute, d’affirmer : Qu’en ce monde pervers les Auteurs sont sans foi, fourbes, intéressés, hors mes amis
ur bien juger de la pureté d’intention & du désintéressement d’un Auteur , il faudroit pénétrer dans son ame, pour y reconn
97 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
, &c. mais seulement celles qui font dire ce tableau est d’un tel Auteur . On verra dans l’un un coloris plus frais, des ma
la foiblesse de leur jugement, & dans leur incapacité. Les jeunes Auteurs regardent le Théâtre comme un champ fertile en la
s de nos propres richesses. Grand raisonnement ? Que produit-il ? Des Auteurs sans forces, sans idées ; des Ouvrages sans goût,
escalier, que je l’ai terrassé, étoit du second. Revenons aux jeunes Auteurs . Il faut convenir qu’il y en a peu qui n’ayent de
crifier qu’à nos plaisirs. Il nous reste à parler de l’incapacité des Auteurs  ; nous ne perdrons point le tems à la prouver ; n
ut ce qui sort de leur plume. N’est-ce pas là la raison qui rend nos Auteurs si ennemis du travail & de l’étude ? Qui remp
e, & surtout de la Nature, un jugement sain indiqueront assez aux Auteurs la maniere la plus propre de traiter les mœurs, p
98 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
indiqua quelques moyens, qui ne furent goûtés que des Spéculateurs. L’ Auteur de l’Ouvrage que je publie, plus sévère que Ricco
e abondance de matières aurait excédé les bornes d’un Volume : mais l’ Auteur a mieux aimé taire quelque chose, que de rendre l
notre langue ; 3. dans les mots formés soit du Grec, soit du Latin. L’ Auteur , qui ne fait pas assez de ces deux langues pour ê
claires, agréables à l’oreille, & qu’elles abrégent la diction. L’ Auteur n’en a employé que de pareilles. Avant de termine
e Palais des Rois*. *. Ce mot a deux aceptions différentes dans les Auteurs  : il signifie ordinairement un Dramatiste ; mais
 : il signifie ordinairement un Dramatiste ; mais il designe encore l’ auteur d’un Ouvrage sur les drames & sur les acteurs
M. Poi… & la méchanceté du sieur Pal… ne viennent pas à-propos. L’ Auteur , au-lieu de feindre une Lettre de M. l’Abbé** sur
99 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
dissolution : j’en citerai encore de préférence quelques-unes du même auteur , par la même raison qui m’a déterminé à préférer
e du Tartufe. D’abord si l’on observe sans prévention le moyen dont l’ auteur se sert pour réprimer l’avarice et l’usure, on vo
raient du moins empêcher des enfants d’aller jusqu’à outrager ainsi l’ auteur de leurs jours ? Il en résulte, aux yeux de ces j
ontribuer de cette manière au plus grand bonheur des jeunes femmes, l’ auteur les a rendues infiniment plus malheureuses qu’ell
être pour les trois quarts et demi des spectateurs le même que si cet auteur célèbre avait eu réellement l’intention de se moq
surplus, de tels excès étaient rares, ou plutôt n’existaient point. L’ auteur , par une autre inconsidération, pour tirer parti
loup ou d’un singe malfaisant, etc., observez que dans le Tartufe, l’ auteur nous montre le vice sous ses couleurs les plus od
s vices des rois ! Et après cette clémence, plus que divine, comme l’ auteur , par une autre contradiction, le montre lui-même
échissez à l’extrême rigueur avec laquelle ont été punies par le même auteur dans deux autres pièces fameuses des fautes de gr
un succès complet à d’autres égards, advienne que pourra, peut dire l’ auteur . Il me paraît sensible que c’est encore sans just
il est permis d’en douter ; mais au reste, que fait l’intention de l’ auteur , lorsqu’il ne peut arrêter l’action de sa satire
être nuisibles à l’ordre essentiel, et qui doivent être satirisées. L’ auteur , en respectant et nous laissant intactes ces comé
u’il y ait eu un passage de mieux entre les deux situations, et que l’ auteur ait conduit la société, un instant, à plus de per
raînent tout le monde depuis si long-temps comme elles ont entraîné l’ auteur de la satire de Dervière, tartufe de bienfaisance
n accréditée, et généralement autorisée, renouvelle les chagrins de l’ auteur spirituel qui a publié cette dernière satire et à
il est arrivé autrefois et comme il arrive encore tous les jours aux auteurs de faire des emprunts à d’autres. Il est arrivé à
ue bien établie et admirée aujourd’hui, doit faire regarder enfin les auteurs qui l’emploieront avec aussi peu de raison comme
e, et qui n’en ont pas moins les résultats les plus heureux, dont les auteurs par conséquent n’en doivent pas être moins encour
100 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
l nous a promis d’y donner tous ses soins (charlatannerie il en est l’ auteur ). Chaque volume in-4 contiendra quatre pieces de
examen, de remarques, d’une notice de la vie & des ouvrages de l’ auteur . A la tête une belle estampe offrira le principal
qui ne le sont jamais dans une Actrice, ses ouvrages, car on la fais auteur , l’avoient rendue célebre dans ces climats. On de
d’Helvetius, dont le Traité de l’Esprit ne fera jamais canoniser son Auteur , ni ses partisans. Il termine un si beau sermon,
it des beautés, cette piece est inférieure à plusieurs autres du même Auteur , & on a de la peine à comprendre cette phrase
es ne sont-elles point estimées, & ne meritent point de l’être. L’ Auteur a fait un voyage dans cette ville pour présenter
le théatre. Quelle gloire ne peut pas se promettre un Acteur & un Auteur dramatique ? Le théatre est le faîte de l’élevati
plattitudes, les injustes mépris de la personne & des écrits de l’ Auteur , qu’on y a semé sans doute à dessein pour faire c
user toute dédicace & protection, & même tout compliment de l’ Auteur , sous peine d’être poursuivi criminellement ; déf
erre, & s’y rendent si dominans par le bruit qu’ils y font, qu’un Auteur a la foiblesse de croire qu’il faut pour réussir
ue que la couronne donnée par les Etudians de Droit. Jamais en effet Auteur ne s’étoit avili jusqu’à mandier le suffrage des
que des Ecoliers qui aient pu applaudit à Richard III, il n’y a que l’ Auteur de Richard III qui puisse être flatté des brouhah
vivat, pour demander un congé. C’est une puérilité concertée entre l’ Auteur & la premiere Actrice, qui a voulu faire parl
tionnaires du spectacle, qui donnerent au Sieur Durosoi une portion d’ auteur à l’ordinaire. Voilà comment Toulouse se maintien
incesse prévenue contre les hommes, qu’on tâche de faire revenir. Les Auteurs de ces bagatelles, le Sieur Galland & le Sieu
end hommage. Quel Gentilhomme peut se mésurer avec Baron, le Kain ? L’ Auteur fait les Comédiens Chinois plus habiles qu’ils ne
connu chez les Perses & dans les Indes, où l’on met la scene. Cet Auteur rend toute la terre Turque jusqu’à la Chine, où o
e satyrique fait chasser de la ville de Sbirias & de la Troupe, l’ Auteur qui l’avoit composée, avec des coups de bâtons. L
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