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1 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465
partage. Et comme il est leur souverain bien, il ne veut pas qu'ils s' attachent ailleurs, ni qu'ils trouvent leur repos dans aucu
Dieu ; et il n'en peut naître lorsque c'est un amour de passion et d' attache , qui nous fait trouver notre joie et notre plaisi
Dieu ne doit point souffrir dans son cœur aucun mouvement, ni aucune attache de cette sorte sans la condamner, sans en gémir,
é : et il doit avoir une extrême horreur d'être lui-même l'objet de l' attache et de la passion de quelque autre personne, et d'
plaisir d'être l'objet de leur passion. Elles sont bien aises qu'on s' attache à elles, qu'on les regarde avec des sentiments, n
danger, puisque l'on y voit toujours une vive représentation de cette attache passionnée des hommes envers les femmes, qui ne p
2 (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289
partage. Et comme il est leur souverain bien, il ne veut pas qu'ils s' attachent ailleurs, ni qu'ils trouvent leur repos dans aucu
Dieu ; et il n'en peut naître lorsque c'est un amour de passion et d' attache , qui nous fait trouver notre joie et notre plaisi
Dieu, ne doit point souffrir dans son cœur aucun mouvement, ni aucune attache de cette sorte sans la condamner, sans en gémir,
é ; et il doit avoir une extrême horreur d'être lui-même l'objet de l' attache et de la passion de quelque autre personne, et d'
laisir d'être l'objet de leur passion : elles sont bien aises qu'on s' attache à elles, qu'on les regarde avec des sentiments no
danger, puisque l'on y voit toujours une vive représentation de cette attache passionnée des hommes envers les femmes, qui ne p
3 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
e meurs, brûlé d’un feu caché Qu’allume en moi ce voile à mon corps attaché . Ainsi ce que n’ont pu dans l’horreur de la gue
tisfaire la partie gaye, qui ne veut que rire. La Poësie Dramatique s’ attacha à contenter la partie curieuse qui veut des merve
s chez les Poëtes, & dans nos Romans de Chevalerie. La Tragédie s’ attacha à frapper la Partie pleureuse, & comme ce ne
age qui depuis le commencement jusqu’à la fin est sur la Scene, y est attaché à un rocher par des clous de diamant qui lui perc
4 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
& cette douceur de style qui sont si naturelles à l’Auteur. Je m’ attache d’abord à ce que le Poëte imite, ou à l’objet de
tte nature exciteroit agréablement mon attention, la représentation l’ attache encore plus. Mais quelle est la cause de ce plais
e. Il en est à peu près de notre Esprit comme de notre corps ; Dieu a attaché un sentiment plus agréable au mouvement de l’un &
tte nature exciteroit agréablement mon attention, la représentation l’ attache encore plus. Mais quelle est la cause de ce plais
e. Il en est à peu près de notre Esprit comme de notre corps ; Dieu a attaché un sentiment plus agréable au mouvement de l’un &
e d’avoir inventé un genre de Tragédie inconnu à Aristote, où, sans s’ attacher uniquement comme les Poëtes de l’ancienne Tragédi
on qui en est une suite naturelle, ne sont pas les seules raisons qui attachent à la Tragédie. J’y découvre encore une nouvelle s
distincte qui frappe aussi plus vivement notre attention, & qui l’ attache bien plus constamment ; c’est encore parce que ce
nt le moins instruits des régles de l’Art, goûtent le plaisir qui est attaché à l’observation de ces régles mêmes qu’ils ignore
ers peuvent être regardés comme une espéce de Langue à part, qui nous attache beaucoup plus que la Prose. C’est encore plus par
te une des plus grandes causes de cette espéce d’enchantement qui est attaché à la Poësie sublime & héroïque. La déclamatio
y tendent presque par les mêmes impressions. La Musique excite & attache notre attention comme la Poësie, par une espéce d
amp; les authorise comme la Poësie dramatique, par la douceur qui est attachée aux dispositions qu’elle inspire dans l’ame, qui
omme une Imitation, lui fournira un sujet presque aussi riche, s’il s’ attache à bien expliquer pourquoi toute Imitation nous pl
st en effet le plus précieux avantage, il y a aussi un plaisir secret attaché à l’usage que nous faisons de cette perfection de
nous éprouverions toujours en nous-mêmes que l’Auteur de notre être a attaché une secrette satisfaction à l’exercice des opérat
& les plus abstraites est d’une si grande douceur pour ceux qui s’ attachent à les découvrir : ils sentent un repos, un calme
5 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
illeurs ; j’ai prouvé que pour parvenir à ce but, elle devoit moins s’ attacher à peindre la maniere d’être extérieure des passio
e fond même de ces passions. Voyons maintenant si nos Auteurs se sont attachés plutôt à peindre la maniere d’être extérieure du
’est-à-dire, toujours suivant mon premier principe, s’il s’est plutôt attaché à inspirer de l’horreur pour le vice, qu’à le ren
& de plusieurs autres qui sont de jolies contes pour rire ; je m’ attache à celles qui offrent le portrait d’un vice danger
ès ces réflexions, que nos Auteurs comiques en général se sont plutôt attachés à plaire qu’à instruire ; qu’ils ont plutôt tourn
6 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
ix, en soi du talent de la représentation, & la nature du plaisir attaché à la Scène. Les ennemis du Spectacle foudroyent l
me de la Musique, le prestige de la Poësie, l’enchantement, en un mot attaché universellement aux beaux Arts ? Comparés ces eff
en impose : l’art n’acquiert cette simplicité, & cette expression attachée à la nature qu’en en prenant exactement les trait
peu néanmoins que toutes ces épines & ces difficultés différentes attachées à l’art de la représentation. Le génie, le sentim
personnelles. Un cœur éclairé est souvent la dupe de lui-même : on s’ attache volontiers à ses principes, on tient naturellemen
es esprits, est un témoignage bien précis en saveur de la supériorité attachée à cet état. Mais il faudroit à ma plume, pour ren
Spectacles ne sont pas sans utilité. Le premier avantage au contraire attaché au Spectacle, & qu’on ne peut sans injustice
celui du compas. Et comme il est dans la nature d’être inviolablement attaché à son premier état, il n’est pas étonnant, que pa
ttérature ; elle applique : Poësie elle remue : tout autre genre ; il attache , ou il échauffe & il n’est pas rare de voir f
ême elle est peu propre à remplir ; il y a toujours un vuide sensible attaché à son caractére, vuide qui pese & qui à la fi
naïve y sert en quelque sorte d’interméde. Quel amusement prétent-on attacher à ces sociétés singuliéres & relevées cependa
s chez les beaux Arts. Tout le monde sçait la nature de ceux qui sont attachés à la Musique & qui sont propres à la Peinture
n la rend fastidieuse, incommode & pesante. Le troisiéme avantage attaché aux Spectacles, c’est d’être sans inconvénient. S
ur des leçons, un accessoire ridicule pour un principal important ? S’ attache-t -on ainsi à des choses d’un agrément aussi frivole
sent d’avance par l’espéce de feu & d’intérêt avec lequel on s’y attache  ; au lieu qu’en fait de riens, de bagatelles, fus
justice, ce qui ne peut que les adoucir. Cet avantage merveilleux est attaché à l’amour, & le moindre de ses effets, c’est
œil, à un geste, un mouvement, une démonstration ? Et qui au lieu d’y attacher l’organe que tous ces traits naturellement interr
7 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre X. Que c’est une chose vicieuse et un dérèglement manifeste de danser fréquemment. » pp. 37-40
dansent ainsi fréquemment, par le plaisir qu’ils prennent à danser, s’ attachent avec tant de passion à cet exercice, qu’ils tombe
escendance dans cet exercice ; si par le plaisir qu’il y prend il s’y attache , et s’y accoutume ; parce que quand bien il serai
8 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -
en bon papier et beaux caractères, conformément à la feuille imprimée attachée pour modèle sous le contre-scelb des Présentes ;
Syndic. b. [NDE] Petit sceau apposé sur le tiret du parchemin qui attache les lettres scellées en chancellerie (Littré).
9 (1731) Discours sur la comédie « PRIVILEGE DU ROI. »
mer en bon papier et beaux caractères, suivant la feuille imprimée et attachée sous le contrescel des présentes. A ces Causes, v
lera, sur papier et caractères conformes à ladite feuille imprimée et attachée sous notre Contrescel, et de les vendre, faire ve
10 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
s de Rome, et il aurait eu tort. « Je n’aime point qu’on ait besoin d’ attacher son cœur sur la scène, comme s’il était mal au-de
gémirais pas maintenant d’avoir trop vécu. » Il faut que M. Rousseau attache à son sommeil une prodigieuse importance, ou qu’i
tié, est aussi celui de la crainte. « La source de l’intérêt qui nous attache à ce qui est honnête, et nous inspire de l’aversi
is en est-il ainsi des vices, et surtout des vices auxquels le public attache le ridicule et le mépris ? Si le vicieux se mécon
érité des peintures ; et son utilité est fondée sur le mépris qu’elle attache au vice, et sur la répugnance qu’a le vicieux à s
ssibles dans le mélange et le contraste des mœurs, Molière s’est donc attaché à la seule qui soit utile. Il a pris des gens de
té des mésalliances. Ce n’est point à l’intention de Molière que je m’ attache , car l’intention pourrait être bonne, et la pièce
i l’autre pièce n’est une leçon de mauvaises mœurs. Si quelqu’un nous attache dans cette pièce, c’est George Dandin lui-même, e
cause du ridicule qu’ils se donnent, est-ce à la cause que Molière l’ attache  ? l’a-t-il confondue avec l’effet ? M. Rousseau p
public ne fait pas ces distinctions philosophiques, et que le mépris attaché à l’effet rejaillit infailliblement sur la cause.
d’autant plus affecté, que ces coups rompent les derniers liens qui l’ attachaient à ses semblables. Le Misanthrope, que rien de per
ses enfants ; mais ces mœurs ne peuvent subsister que chez un peuple attaché au travail par le besoin. La richesse invite à l’
truire. Il suppose qu’on lui répond que la pudeur n’est rien, et il s’ attache à prouver que la pudeur est inspirée aux femmes p
farouche ; il leur ôtait même cette bonne réputation qui semble être attachée à l’honnêteté de leur sexe ; et les réduisant à u
xclusion de la femme ; quels sont les vices qu’elle a essentiellement attachés à ce sexe, les délices du nôtre ; quels sont les
d’une sévère discipline, qu’on en fasse un devoir essentiel, qu’on y attache l’honneur militaire, que la négligence de ce devo
que M. Rousseau condamne au théâtre. Quelle est d’abord l’idée qu’il attache à ce nom d’amour ? Il y a un amour physique répan
e la complaisance de soi-même dans un objet de prédilection auquel on attache son être. Quand l’affection est mutuelle et au mê
es sentiments en garantit l’honnêteté. Un caractère de cette trempe s’ attache à son devoir par tous les liens qu’il lui présent
er serait le don de nous attendrir. La sensibilité dirigée au bien, s’ attache à tout ce qui est honnête, de là vient que toutes
es yeux, en vous rendant plus estimable ; voilà l’objet qui doit vous attacher . C’est la leçon qu’il lui donnerait, et cette leç
n’est pas lui. » Qu’est-ce à dire, l’amour séduit ? Il intéresse, il attache  ? oui, sans doute. Il nous fait tomber dans les p
fait ; la satire m’est odieuse. Je parle de ce qui peut être, sans m’ attacher à ce qui est, et je considère la profession en fa
honnête ; or c’était là seulement ce qu’il fallait considérer, sans s’ attacher à une circonstance qui ne fait rien du tout à la
de s’en prendre. M. Rousseau prend la chose à rebours, et de la honte attachée à l’état de Comédien, il veut tirer une preuve co
t que le fruit du travail et du talent ne pourra suffire aux dépenses attachées à cette profession. Mais que, tout compensé, il r
destement et honnêtement dans sa maison, où ses études continuelles l’ attachent  ; qu’elle puisse d’ailleurs prétendre dans son ét
11 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
e nouvelle prérogative que les Comédiens s’arrogent. Les idées qu’on attache aux mots d’une langue, étant fondées sur une conv
ue la confusion opérée par l’abus des termes, étoit sans remède. On n’ attache guère d’idées équivoques, qu’on n’y ait un intérê
12 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44
yeux. Bien loin de les détourner de ce qui se passoit, il les y tint attachés  ; buvant la fureur à longs traits, sans s’en appe
âtre, & un digne compagnon de ceux qui l’y avoient mené. Le voila attaché au Spectacle comme les autres ; mêlant ses cris a
13 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
e rapport qu’elles ont avec l’éternité, s’interdit tout ce qui peut l’ attacher au monde, aux créatures, pour ne s’attacher qu’à
terdit tout ce qui peut l’attacher au monde, aux créatures, pour ne s’ attacher qu’à Dieu. Un chrétien est un homme qui, renonçan
-ils besoin de se livrer ensuite à des divertissements tumultueux qui attachent trop fortement leur esprit et qui les remplissent
mis solennellement de combattre, et à la destruction de laquelle sont attachées les couronnes dont jouissent tant de saints ; une
14 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
a leur conserver, de petits chariots, où elle est couchée, qu’on leur attache comme aux chevaux, & qu’ils font rouler avec
u scorpion, pleine de venin ; à celles des renards, auxquelles Samson attacha des flambeaux allumés pour bruler la moisson des
e donnent un essor qui les fait élancer avec agilité. Il en est qui l’ attachent aux branches des arbres, & montent par elle j
t & faire la roue quand ils font la cabriole ; & quand on y a attaché des brillans, ce sont des feux folets, des étoile
de Neron, qui après avoir joué le rôle de Thieste, avoit par honneur attaché sa robe à queue, longum syrma , à la statue de D
en est de même dans toutes les autres fonctions. A quoi pense-t-on d’ attacher de la dignité à quelque aulne d’étoffe, aussi emb
: Desinat in piscem mulier formosa supernè. Il a même été de mode d’ attacher derriere la robe une queue réelle de Renard, de M
15 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
PITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des
rs. L’utilité de l’art théâtral dans l’ordre social, et les dangers attachés à la profession de comédien, sous le rapport des
16 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
l’homme que pour en faire saillir toutes les imperfections, ou qui s’ attacherait à éteindre toute exaltation de l’âme par un froid
tres du culte ; il perpétue d’opiniâtres préventions qu’il faudrait s’ attacher à détruire, et place l’autorité dans une situatio
n dit dans l’école, le principe sur lequel se fonde le ministre, on s’ attachait simplement à lui démontrer qu’il n’y a pas lieu d
17 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
surée, peut seule nous représenter ces personnages, à qui l’on aime à attacher une idée de grandeur & de Majesté. Le Théâtr
quelle réserve faut-il donc user de l’élocution, puisque plus on s’y attache , moins il paroît d’action, & par conséquent d
18 (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16
autre ; et qu’il y a bien de l’apparence que le déshonneur qu’on veut attacher à cette douce et charmante vacation est imaginair
araît quelque innocence et rayon de justice, il y eût quelque infamie attachée  ? Que si en ce temps où on ne fait état que de ce
l’utilité de ses opérations dans le corps de l’animal, y a tellement attaché le plaisir que l’un ne se trouve jamais sans l’au
eur art, ils ne tenaient pas les yeux et les oreilles des spectateurs attachés , ce qui était cause qu’on se divertissait quelque
19 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
nsequent de nous infecter de son venin, à moins que nous nous tenions attachés à la vérité pour n’être pas ébranlés par ses paro
et leur donner de quoi subsister, puisqu’on ne peut le faire sans les attacher à leur profession. On ne va à la Comédie, dit-on
20 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
e des bas on ne portoit que des sandales ou des chaussures découpées, attachées par des rubans, la nudité des pieds, jointe à la
rdise. Ils couvroient à peine le bout du pied, on étoit obligé de les attacher par-dessus avec des rubans : Plantarum calces ta
nt repandent un parfum qui plaît à leurs amans. Ailleurs les femmes y attachent des plumes de très-belle couleur, comme les pigeo
rem sunm in incessu insculpunt. Je ne sache pas que de nos jours on attache de pareils bas-reliefs sous la semele. On le fero
tes les graces des héroïnes de Paphos, soit que sa jarretiere fut mal attachée , soit que l’agitation de la danse la détachat, ce
s sensible à nos actrices, à nos coquettes ; elles n’y sont pas moins attachées que les femmes Juives, ainsi que les acteurs &
21 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
considéré dans chaque individu, qu’il est indefinissable. Un Auteur, attaché à son systême, ou entraîné par ses préjugés, ne p
r des caresses que par des beautés. On prodigue les unes, sans trop s’ attacher à se rendre digne des autres. De-là ces brigues q
ve les Acteurs contre les loix ? L’importance qu’on a inconsidérement attachée à leur profession. Qui les enhardit à manquer de
22 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 1. SIECLE. »
32. du Livre 8. des Constitutions Apostoliques. Que celui qui est attaché aux Spectacles du Théâtre, quitte cet attachement
23 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
la nature ? Qui donc aura droit d’exciter notre sensibilité, de nous attacher fortement, si nous refusons à l’orateur chrétien
de propre à affermir et tempérer l’autorité du gouvernement, pour lui attacher les peuples par la confiance et la soumission ; à
ique sur la justice et l’humanité envers les peuples ; c’est de les y attacher par les sentiments de l’amour et de la reconnaiss
té ; elle produit encore cet autre effet non moins salutaire, c’est d’ attacher les sujets au gouvernement, par le lien le plus p
vernement pour le salut des peuples ; s’ils ont pour objet de les lui attacher sincèrement par le développement des devoirs les
doute, il est bien loin ce temps où la simplicité des mœurs antiques attachait scrupuleusement tous les Français aux maximes d’u
t une véritable indiscrétion. Elle accoutume le commun des hommes à n’ attacher de prix qu’aux talents de pur agrément, et par co
il et la vanité. Ceux même qui, donnant dans un genre moins relevé, s’ attachaient spécialement à la comédie, devaient nécessairemen
ent écartés de cette loi, ce n’était donc plus comme prêtres et comme attachés à l’Evangile, dont ils auraient violé la morale,
ns, hautement proclamée aux yeux du peuple : peu importe donc qu’il s’ attache à l’Evangile ou à l’Alcoran, qu’il s’arrête aux d
par l’adresse et le courage de son généreux frère. Ah ! si le peuple, attaché aux grands intérêts de sa religion, arrêtait en F
re on y tourne en ridicule jusqu’au sacrement de l’église, auquel est attachée la rémission de nos fautes31 ? Enfin, est-ce par
y soit réellement en vénération, tant que ceux qui sont spécialement attachés à son culte sacré, seront présentés au public com
blic comme des personnages ou ridicules ou méprisables. Si je me suis attaché d’abord à démontrer l’abus criant dans lequel le
olonel, que sa passion rend quelquefois fade et langoureux. Si, comme attaché à un état respectable, l’abbé Latteignant, par la
point d’honneur. Or, que leur apprend la pièce ? que l’amour qui nous attache à une femme, quelle qu’elle soit, nous dispense d
la représentation de tant de pièces réunies, et qui, pour les sujets attachés à nos théâtres, doit nécessairement faire de la c
en seront ni moins grandes, ni moins utiles au soutien de l’édifice : attachées au portique, elles auront même cet avantage d’en
était loin. Ce n’était point ce style ingénieux et tendre Qui semble attacher l’âme au plaisir de l’entendre ; Ce langage épuré
s nôtres, que souvent parmi le petit nombre d’hommes sensés, qui sont attachés de cœur aux principes religieux, il en est plusie
naler comme des imposteurs, le petit nombre de ceux qui y sont restés attachés . Cette pièce maintenant, n’est donc guère propre
e. N’est-il pas évident que le premier, toujours juste, compatissant, attaché à ses devoirs, à ses serments, sera intrépide dan
24 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
ut couronné 12 fois, & finit ses jours âgé de 90 ans. Euripide s’ attacha d’abord aux Philosophes : il eut pour maître Anax
it cependant connu ce genre, & sembla ne vouloir pas y donner son attache  : mais Racine, né avec la délicatesse des passion
and vide dans le monde. Enfin l’idée de force & de grandeur qu’on attache à leur nom, augmente infiniment la terreur &
25 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
un avaricieux qui ne fait tort à personne, mais qui est horriblement attaché à ses propres biens, pourrait dire : Je ne trouve
s, les péchés de démon : être idolâtre de soi-même, être horriblement attaché à soi et à ses propres intérêts. Ce casuiste vous
26 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
constamment ; & si c’est Baal que vous regardez comme votre Dieu, attachez -vous à lui. 3. Reg. 18. C’est, mes Frères, le re
peut dire avec le Prophète : Si vous regardez Baal comme votre Dieu, attachez -vous à lui, suivez ses maximes, adoptez ses loix,
apable de nous avilir aux yeux des Sages, c’est l’importance que nous attachons à cet art frivole & dangereux ; c’est de voir
vous donner l’amour de la vertu ; & sa grace sans doute n’est pas attachée au ministère criminel de ces suppôts de satan. Le
qu’on ne la regarde pas dans ces contrées comme dangereuse, qu’on n’y attache aucun caractère de réprobation ? Ah ! mes Frères,
dée de certains désordres auxquels le monde, tout corrompu qu’il est, attache encore une juste ignominie, il révolteroit votre
27 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « II. A quoi il faut réduire cette question. » p. 4
sont point opposées aux bonnes mœurs ; c’est à ce point qu’il faut s’ attacher et je n’en veux pas davantage pour faire tomber d
28 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Avis au lecteur. » p. 
Avis au lecteur. L Es partisans du Théatre n’y sont pas tous attachés par les mêmes liens. Il en est parmi eux qui, ent
29 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
t pour parodier les Vers d’Homère. Est il nécessaire que la Parodie s’ attache avec malignité à ce qui nous paraît le plus digne
erie. De la Parodie par imitation. La Parodie dramatique ne s’ attache pas toujours à tourner en ridicule l’intrigue &am
30 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
Dieu pour auteur : mais c’est au milieu de cet ouvrage de Dieu, que l’ attache forcée au plaisir sensible et son attrait indompt
du plaisir, la même indocilité des sens, la même captivité et la même attache du cœur aux objets sensibles. Par quelque endroit
31 (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54
emploi parut donc à mon Pere l’unique ressource à laquelle je pusse m’ attacher  ; je sentais trop vivement ma situation et la sie
Quel est donc l’homme tant soit peu Chrétien qui osera hasarder de s’ attacher à cette profession ? Que des traces du monstre on
ue. L’homme, a-t-il dit lui même, quittera son père et sa mère pour s’ attacher à sa femme. Quel doit donc être l’état du cœur d’
de l’hymen, sinon une disposition prochaine à tout abandonner pour s’ attacher uniquement à l’objet auquel il se destine ? Et ce
les par tous ces avantages, que le Théâtre conseille aujourd’hui de s’ attacher . La peinture des avantages qui résultent d’un par
it condamnable, il est au contraire très naturel de penser que Dieu a attaché du plaisir à bien faire et à faire mieux que les
, mais je connais le danger de toutes celles auxquelles je pourrais m’ attacher , je dis hardiment à tous ceux qui les exercent qu
ne rougira point de se dédire en faveur des honnêtes gens qui y sont attachés . Mr. Rousseau a dit dans sa Lettre4 à Mr. d’Alemb
32 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44
ne soient une des premieres causes de l’opprobre que les gens sensés attachent à cet état. C’est une régle sûre en morale, que l
issement le plus formel ? Le Roi a gagé les Comédiens, comme des gens attachés à sa maison & à sa suite. Cette seule préroga
x Arts n’est méprisable ; & il n’est véritablement honteux, que d’ attacher de la honte aux talents. Eschyle jouoit dans ses
33 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
condamnée, elle ne laisse pas quelquefois de servir ceux à qui elle s’ attache le plus obstinément, puisqu’elle fait connaître l
il sache la vie de Molière, soit qu’il croie la deviner, soit qu’il s’ attache à de fausses apparences, ses avis ne partent poin
évotion de cette grande et vertueuse princesse est trop solide pour s’ attacher à des bagatelles qui ne sont de conséquence que p
34 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXIV.  » pp. 482-483
t non pas de se dissiper encore davantage par des divertissements qui attachent fortement l'esprit: c'est une moquerie de croire
35 (1675) Traité de la comédie « XXIV.  » pp. 312-313
t non pas de se dissiper encore davantage par des divertissements qui attachent fortement l'esprit. C'est une moquerie de croire
36 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
vec une rosette les cheveux qui flottoient sur les épaules, & les attacher on détacher à volonté. Delà les cadenettes, les t
gantes, dont on ne sauroit retenir les noms, auxquelles tant d’hommes attachent leur mérite, qui, en effet ne va pas plus loin, &
: amans, poëtes, actrices ; les cheveux sont les liens du cœur : on y attache des graces sans nombre, on en fait des astres. La
ans d’oreilles. Il semble que les Payens, par superstition, y avoient attaché une espece de talisman, pour le faire aimer des h
, ce qui seront encore plus criminel. Mais dans le fond, les femmes y attachent des agrémens, qui sont une espece de talisman, po
37 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VIII.  » p. 462
ngtemps cachées dans le cœur sans produire aucun effet sensible. Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des
38 (1675) Traité de la comédie « IX.  » pp. 284-285
ngtemps cachées dans le cœur sans produire aucun effet sensible. Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des
39 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
es Pièces où ils auraient des rôles d’enfans à remplir, soit pour les attacher à leur Théâtre, lorsqu’ils paraîtraient suffisame
sez parfait, le Théâtre ne sera pas assez également bien composé pour attacher l’homme-de-goût, sérieux ou léger, que les grands
40 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67
profonde science d’un Evêque.23 « C’est, dit S. Paul à être fortement attaché à la parole de vérité, c’est-à-dire, à l’Ecriture
41 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78
ut laisser dans les églises un chant harmonieux, ou s’il vaut mieux s’ attacher à la sévère discipline de Saint Athanase et de l’
42 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
. De l’utilité de l’art théâtral, dans l’ordre social, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des
43 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — TROISIEME PARTIE. Des obstacles qui s’opposent parmi nous à la perfection de la Comédie. » pp. 57-75
é, vient bien moins d’eux que de l’imprudence des Auteurs qui se sont attachés à flatter cette inclination, au-lieu qu’ils auroi
d nombre des hommes est exempt, ou auxquels il n’est que médiocrement attaché , & qu’au-contraire elle a passé sous silence
44 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
que j’aie jamais été dans la confidence d’aucune. Tel est le malheur attaché à la Poésie, cet Art si dangereux, dont l’Histoir
n ayant donné quelque existence à de foibles productions auxquelles j’ attache fort peu de valeur, je me crois obligé d’en publi
45 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
blessée sont du reste les plus réglez dans leur conduite, & plus attachez à leurs devoirs, les plus versez dans la science
r le serment & la promesse de son Baptême, tandis qu’on demeuroit attaché à ces frivoles passe-temps du siecle. Car c’est v
46 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
r imagination à séduire l’imagination des autres hommes, au lieu de s’ attacher à éclairer leur raison, pour que leur goût le plu
e lieu de la scène, et comme dans la situation du personnage qui nous attache le plus ; si on l’entend parler, et si on le voit
47 (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -
ur l’extravagance, et du ridicule sur l’imposture ; c’est en un mot d’ attacher à tout ce qui est mal, une idée de honte et d’hor
48 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
ément mépriser la vie, ils rompent insensiblement les liens, qui nous attachent le plus. Ils trouvent par conséquent moins d’emba
a vu en effet, que ceux d’entre les chrétiens, qui se sont longtemps attachés à ces divertissements, ont témoigné une peine ext
avons pas pour cela quitté Dieu : on le quitte seulement, lorsqu’on s’ attache aux maximes et aux plaisirs criminels du monde. S
ire. Le Préteur tarde trop à venir… chacun a les yeux continuellement attachés à l’urne : on dirait que les spectateurs s’y remu
ile d’apprendre les règles de la pudeur, pendant qu’on tient les yeux attachés aux infâmes postures d’un comédien ? Ce n’est pas
’égard au plaisir de la bouche, qu’au danger, qui est infailliblement attaché à ce plaisir. Laissez Chap. 28. aux parasites du
its de flamme, qui les pénétreront de toutes parts. Il est vrai que j’ attacherai moins ma vue à ces misérables, qu’à ces monstres
49 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
iques que j’ai hazardée de quelques-uns de leurs Ouvrages. Je me suis attaché particulièrement aux Pièces qu’ils nous ont donné
50 (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126
est-ce pas un sujet de craindre qu’on ne les aime, & qu’on ne s’y attache , que de s’y plaire, d’y courir avec ardeur, &
e & de desir ; or dites-moy, si vous ne voyez point de danger d’y attacher vôtre affection, en y assistant si volontiers, &a
e plaisir ? N’est-ce pas plûtôt déja une marque qu’on y est fortement attaché , que d’y demeurer avec plaisir, d’y courir avec e
premier ; parce que l’esprit de ceux qui les voyent representer, ne s’ attache qu’à ce qui luy plaît, & fait abstraction des
Averte oculos meos ne videant vanitatem. Il sçavoit bien que pour s’ attacher fortement au service de Dieu, il falloit mépriser
51 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
ut le corps, après l’avoir oingt de quelque matiere grasse, où elle s’ attache , ce qui, en se séchant, forme une croute émaillée
ulations des cheveux flottans de l’amour  : en saisissant les nuances attachées aux différents genres, on reconnoît la main d’un
en tresses pendantes, croisées, rétroussées, qui serpentent, où elles attachent des diamants, de petites plaques d’or, de fleurs
sé un diamant. Leurs oreilles sont aussi percées, tout autour, pour y attacher des pierreries en demi-cercle, leurs colliers, le
des cheveux empruntés, soit en peinture, ou en plâtre, ou réellement attachés , ce qui faisoit des chevelures blondes, noires, b
52 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
eux d’unir sa destinée à celle d’une fille reconnue pour être le plus attachée à ses devoirs, la plus respectueuse envers ses pa
de Salenci, pour insinuer qu’il a voulu en faire un droit seigneurial attaché à sa terre. Grossier anachronisme enfanté par la
l’indigence. Tous goûtent les douceurs de la propriété ; chacun d’eux attache à la portion de terre qui lui appartient, la cult
alenci ; il a regardé comme une folie l’importance que les Salenciens attachent à leur fête, à prétendu avoir seul droit de chois
e la fille de la Paroisse qui aura été jugée la plus modeste, la plus attachée à ses devoirs, la plus respectueuse envers ses pa
53 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien troisieme. Le danger des Bals & Comedies découvert par l’Auteur des Sermons sur tous les sujets de la morale Chrétienne de la Compagnie de Jesus. » pp. 26-56
est-ce pas un sujet de craindre qu’on ne les aime, & qu’on ne s’y attache , que de s’y plaire, d’y courir avec ardeur, &
e & de desir ; or dites moy, si vous ne voyez point de danger d’y attacher vôtre affection, en y assistant si volontiers, &a
e plaisir ? N’est-ce pas plûtôt déja une marque qu’on y est fortement attaché , que d’y demeurer avec plaisir, d’y courir avec e
premier ; parce que l’esprit de ceux qui les voyent representer, ne s’ attache qu’à ce qui lui plaît, & fait abstraction des
Averte oculos meos ne videant vanitatem. Il sçavoit bien que pour s’ attacher fortement au service de Dieu, il falloit mépriser
54 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
ous retracer ce que vous en connaissez que trop. Ah ! que ma langue s’ attache plutôt à mon palais que d’employer des figures et
e que vous rechercherez en mourant, et la seule chose à laquelle vous attacherez votre bouche et vos yeux, comme à un trésor que v
ache des pleurs sur des aventures criminelles et scandaleuses ; qu’il attache votre esprit et votre cœur à des récits pernicieu
cueils du Théâtre, j’entre ici dans des détails plus propres à vous y attacher , qu’à vous en dégoûter, et que j’aille déshonorer
étaient mille fois plus propres à vous dégoûter du vice, qu’à vous y attacher  ! Mais, vous êtes autant inconséquents que dérais
55 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XI. Son opposition à l’Evangile. » pp. 23-24
? Ici tout est mis en œuvre pour effacer les traits du vieil homme, l’ attacher à la croix, & lui substituer l’image du nouve
56 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VI. Des Courses de Bague, & des Testes. » pp. 188-190
e à deux grands morceaux de bois qui l’entouroient, lesquels estoient attachez à des sceaux plein d’eau, qui estoient ainsi renv
57 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66
n effet tout ce que la volupté, est capable d’employer d’artifice est attaché au bal, à la danse, & à la comedie. Si je dem
sans preservatifs ; faute d’experience tout plaît, tout touche, toute attache  : faute de crainte on ne sçait ce que c’est que d
58 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
lecebras et seminaria vitiorum » ; et s’il ne frappe pas ceux qui s’y attachent , des censures de l’église, il les abandonne au zè
it inspirer celui de la lecture de l’Evangile, et celui de la prière. Attachons -nous comme Saint Paul Heb. XII. 2. [Epître aux H
59 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre dernier. Conclusion. » pp. 345-347
de ne plus faire paraître tant de Pièces informes ! Puissent-ils ne s’ attacher qu’à mettre sur la Scène des Drames intrigués ave
60 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
privilège. Tant de soins montraient l’importance que le gouvernement attachait aux représentations dramatiques, et l’intention m
Laissons à cet égard parler Rousseau. « Mahomet aurait eu le défaut d’ attacher l’admiration publique au coupable, si l’auteur n’
[NDA] Je ne prétends pas attaquer ici la religion à laquelle je suis attachée de conviction et de cœur. Je cite seulement un fa
61 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
tilhomme qui est le personnage intéressant de la piece : Moliere ne s’ attache pas à couvrir sa friponnerie du voile d’une appar
façon de penser, qui semble vous être particuliere, vous ne vous êtes attaché qu’à des femmes sans graces & sans vertu : el
t la fin la plus sublime où puisse atteindre la sagesse humaine. On s’ attache au Theatre à nous faire distinguer les vieillards
par lui-même, il ne peut être deshonnête d’en exercer la profession. Attacher de la honte à l’exercice d’un art estimable, paro
ancer votre propre expérience. Vous avez de singulieres idées du prix attaché à la qualité d’honnête homme, pour vous croire pe
mettre entre la honte qui ne frappe que l’ouvrage, & celle qui s’ attache à la personne. Un Orateur à Rome gratifié pour so
e ville peut fournir journellement ; mais par une fatalité qui semble attachée à toutes vos preuves, il faut qu’il y ait encore
62 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
en chants funèbres S’en allaient distiller en pleurs. Les Jumeaux s’ attachent aux Pôles, Ravis par les doctes paroles, Qui font
63 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
res qu'aux dépens de vos Dieux et des bonnes mœurs. Il semble qu'on s' attache par préférence à ce qu'il y a pour eux de plus dé
que nous rendant la vie dure par la privation des voluptés qui nous y attachent , nous souffrions plus aisément la mort à laquelle
épandu l'idolâtrie. Ils ont connu que rien n'était plus propre à leur attacher les hommes et à les détacher de Dieu, que les rep
baguette, meurtri de soufflets, souillé de crachats, abreuvé de fiel, attaché à une croix, et prétendu furtivement enlevé par s
64 (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469
mi les gens mêmes qui font profession d’une vie réglée : et pour ne m’ attacher qu’à ce qui est de plus ordinaire, je ne parle qu
ut ce que la volupté impudique est capable d’employer d’artifice, est attaché au bal, à la danse et à la comédie. Si je demande
65 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
arlez Monsieur, je vous écoute. « Je n’aime point qu’on ait besoin d’ attacher incessamment son cœur sur la scène, comme s’il ét
s l’esprit des Dramatiques de toutes les nations, et que ceux-ci ne s’ attacheront pas comme les Auteurs Français à se rendre utiles
66 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XI. Les pères et mères perdent leurs enfants en les conduisant ou en leur permettant d’aller aux spectacles. » pp. 105-107
ue du fond ou de l’essentiel de l’éducation de leurs enfants. On ne s’ attache à leur apprendre que la politesse, les belles man
67 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
vorables à leurs passions. Cependant c’est à quoi je ne me suis guère attaché dans ces Discours. Vous savez que je les ai prono
68 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
é les representations, d’autant que par vn certain rapport elles sont attachées aux actions, comme en estants les images. Elle n’
couleurs & des liurées, & en la somptuosité des chariots. Ils attachent tous leurs soins aux haras ; ils sont rauis quand
t enuironnée du Ciel, & suspenduë auec les montagnes qui luy sont attachées . Il ne pourra voir sans s’estonner, les eaux &
69 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109
évérement punir . L’homme est le plus fort, il faut des cables pour l’ attacher . Le silence des enfans à qui les parens demandent
ne à son enfant d’épouser telle personne, le réduit à sa légitime, ou attache quelque peine à sa désobéissance, l’enfant n’est
dans l’Alcoran. C’est le privilege brillant des gens de qualité, de s’ attacher par la main gauche, & l’appanage glorieux &am
70 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
des sottises de l’esprit que de celles du cœur : en effet, le cœur s’ attache , au lieu que l’esprit ne s’occupe point toujours
71 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
dictions de nos mœurs, que d’un côté on ait laissé un reste d’infamie attaché aux Spectacles publics, et que de l’autre on ait
72 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
avoit pas sur les mœurs. Les femmes ne furent ni plus chastes ni plus attachées à leur devoir. Les déclamations de Seneque, qu’on
’honneur de la reformation ? L’influence de la comédie n’est pas plus attaché à Pourceaugnac qu’au Devin ou Coq de village. On
avec une sincerité qui n’en fait pas l’éloge, quoiqu’ils y aient été attachés toute leur vie, & qu’ils aient composé pour l
de l’ouvrage à faire, & Favart a plus contribué que personne à y attacher la décence, si nécessaire à tous les amusemens pu
73 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
er au Roi. Cette délégation qui ne sait trop de quel côté se tourner, attache beaucoup d’importance à cet établissement ; c’est
Pologne ne s’y est pas trouvé, il est trop sage ; ceux même qui sont attachés au grand Maréchal Poninski qui en est l’Auteur, p
une pareille dispute rend méprisables ceux qui ne rougiroient pas d’y attacher de l’importance, a publié dernièrement un Pamphle
ie, la molesse, la frivolité des courtisans ; il étoit inviolablement attaché à ses devoirs, disoit & défendoit la vérité s
l n’y a point d’Actrice un un peu bien faite, qui n’ait quelque grand attaché à son char. La troupe des Comédiennes est l’élite
rs galans, & n’écrivent que des poulets ; quelques femmes de bien attachées à leurs maris & à leurs familles, toutes sont
74 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
en ce qui concerne les pénalités qui auraient un effet civil, sans l’ attache , sans l’assentiment de l’autorité séculière ; car
redevable de son existence. Les ministres de ce culte doivent donc s’ attacher à ne jamais contrarier, ni offenser l’autorité qu
75 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVI. Efficace de la séduction des Spectacles. » pp. 36-39
, quand il en trouvera l’occasion favorable. Peut-être que les tenant attachés par d’autre liens, il néglige de se servir de ceu
76 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
cher de s’attaquer immédiatement à personne ; mais on lui permit de s’ attacher généralement à reprendre les mœurs, et ce n’a été
que ce soit, sans encourir la tache d’infamie, qui, selon vous, y est attachée . D’ailleurs pour entendre ce que veulent dire les
entendre de l’excès du jeu, et non pas de celui qui est modéré, sans attache , et seulement pour passer un peu le temps. Pourqu
e d’en jouir toujours, sans modération et sans mesure ; d’y avoir une attache désordonnée ; et de ressembler à certaines Gens d
endre du jeu que ce qu’il en faut pour se délasser l’esprit, sans s’y attacher davantage que les Chiens d’Egypte aux eaux du Nil
cèse n’allaient pas simplement à la Comédie, mais qu’ils y étaient si attachés qu’ils demeuraient des jours entiers à ces infâme
testant qui s’était converti à la religion catholique après avoir été attaché à la maison de Catherine de Navarre, duchesse de
77 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
e ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât au cou une meule de moulin, et qu’on le jetât dan
t blessée, sont du reste les plus réglés dans leur conduite, les plus attachés à leurs devoirs, les plus versés dans la science
gtemps cachées dans le cœur, sans produire aucun effet sensible. Dieu attache quelquefois le salut de certaines personnes à des
upés de l’extérieur que du fond de l’éducation de leurs enfants, ne s’ attachent qu’à leur apprendre les manières et l’usage du mo
ses successeurs, qui, pour mieux suivre ses vues intéressées, se sont attachés dans leurs pièces à flatter une jeunesse débauché
78 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
la perruque pouvoit s’appliquer si immédiatement à la peau, & s’y attacher si étroitement, qu’elle y parût incorporée &
aille : ce qui forme des fentes & des rides. En se séchant elle s’ attache à la peau, on ne peut tirer la perruque sans pein
orneille, au grand Racine, au grand Voltaire, se sont-ils servilement attachés à copier de siecles barbares ? Dans le fonds, que
à la jeunesse ne doivent être ni pompeuses, ni tumultueuses ; on ne s’ attache qu’aux dehors qui frappent : ainsi la Comédie Fra
l’auroit-il enlevée ? & quel enlévement peut faire un vieux homme attaché à la Cour, chargé d’un théatre où il montoit tous
79 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Traité de la comédie et des spectacles » pp. 1-50
s-César Scaliger, si on a besoin d'en être instruit. L'idée qui y est attachée par l'institution des hommes, est ce qui nous en
que l'état présent de la Comédie ne faisant aucune peine à la pudeur attachée à leur sexe, elles ne se défendent pas d'un poiso
pas la mort de leur Père, ou de leurs parents, en sorte que le public attache souvent leur honneur à l'engagement de se battre
80 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
honteux silence. Passons maintenant à la note d’infamie que l’on veut attacher à la profession du Théâtre. Je ne ferai là-dessus
, la Musique et la Danse. Chacun après avoir reçu ces instructions, s’ attacherait à la partie pour laquelle il serait le mieux disp
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
t de la vie humaine mis en action ; or dès l’instant que cette action attache le Spectateur, son succès est décidé ; le Poète e
82 (1764) Comédie pp. 252-254
point coupable ? R. Puisque les Comédiens sont excommuniés, infâmes, attachés à une profession criminelle, le Curé de Philométo
83 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XIII. Du temps que l’on perd au bal et à la danse. » pp. 280-284
r Dieu, et quelque soin de leur salut, puissent avoir tant soit peu d’ attache pour des amusemens si frivoles. Il faudroit main
84 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
qui en est l’équivoque fait que l’esprit de ceux qui l’entendent, s’y attache plus longtemps pour en considérer et admirer la s
85 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
, l’intimité ne devoient pas ce semble tomber sur un religieux si peu attaché à son saint état. Le Sacré Collége, qui n’y étoit
liquement en manuscrit jusqu’à dix sequins. Plusieurs dames romaines, attachées à des cardinaux, y jouoient les plus mauvais rôle
vés : sujet d’un nouveau différent encore plus vifs. C’est un malheur attaché au théatre, d’occasionner toujours quelques désor
homo, cum sit decus omnium. La beauté même de tous ces êtres, quoiqu’ attachée à votre personne, n’est pas à vous. Alienum sple
86 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
occasion ni bon historien ni jurisconsulte. Jamais l’infamie n’a été attachée à la condition d’esclave ; l’esclavage est un mal
ouvera jamais l’esclavage. La profession de Comédien n’était pas plus attachée à la servitude ; on n’y a longtemps employé que d
ur laisser la liberté de se retirer, il faut en vérité que la Clairon attache bien de l’importance à son métier et à sa personn
de his qui not. inf.) donnent cette règle, que quoique l’infamie soit attachée au crime, et encourue de droit dès qu’il est comm
87 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
nablement être appliquées à toutes les personnes de ce sexe, qui sont attachés par affection à ce divertissement dangereux. Et a
par quelque affection vicieuse, mais encore de peur que nous ne nous attachions au plaisir, et qu’ainsi nous ne soyons divertis d
88 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
ctacles la perfection dont on les croit susceptibles », que je dois m’ attacher d’abord. « Le théâtre (dites-vous), au lieu de f
a du moins, sur tous les écrivains politiques ou moraux, l’avantage d’ attacher ses lecteurs. 3. [NDA] Que l’on compare ces ver
tc. » Du reste, si Thyeste « tient de près à chacun de nous, et nous attache , par cela seul qu’il est faible et malheureux »,
89 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
près comme le maître de danse et de musique du bourgeois gentilhomme, attachent le bonheur et le gouvernement du monde à une arie
quis des scènes que les acteurs remplissent impromptu ; il faut qu’on attache une prodigieuse importance à tout ce que la scène
Pompée, qu’ils abandonnent par le jugement de Caton, qui lui demeure attaché , suffrage qui vaut bien le leur. Un parallèle si
ssi frivole que la personne qui s’en occupe, la futilité seule peut y attacher un mérite supérieur, et se croire un être d’impor
les vices, jamais les ridicules, et c’est au ridicule que la scène s’ attache . Le prédicateur instruit et corrige, le comédien
90 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
de tout ce qu’elle contient, ce qui est le point de la question, et s’ attache simplement à combattre une objection générale qu’
91 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
rs ou des actions licencieuses, ni aucune incontinence marquée : il s’ attache seulement à ce qui accompagne naturellement « ces
92 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
dore, et qui le traite avec beaucoup de civilité, et par les douceurs attachées à la première découverte d’une passion amoureuse,
de charmes capables de surmonter tout ce que cette comédie y pourrait attacher de ridicule : mais je réponds à cela deux choses 
nds, dis-je, que ce caractère de ridicule, qui serait inséparablement attaché à ces voies et à ces acheminements de corruption,
aître la Raison pour la suivre, pourtant jugeant bien que si elle n’y attachait quelque marque sensible, qui nous rendît cette co
donc la forme extérieure et sensible que la providence de la Nature a attachée à tout ce qui est déraisonnable, pour nous en fai
réceptacle naturel du Ridicule, selon sa manière ordinaire d’agir, en attache si fortement le caractère au matériel dans quoi e
aîne de la passion et le cours de l’imagination, qui doit tenir l’âme attachée dès le commencement jusqu’au bout d’une entrepris
93 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
elques-uns de nos Auteurs se sont acquis une haute réputation, sans s’ attacher à la partie du style ; enfin, si l’expression ne
ns tous les êtres capables de réflexion, qu’elles les réveillent, les attachent en quelques lieux, & en quelqu’état qu’elles
94 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
-temps cachées dans le cœur, sans produire aucun effet sensible. Dieu attache , quand il lui plaît, le salut de certaines person
ôtera jamais levenin. On y voit toujours une vive representation de l’ attache passionnée d’un sexe pour l’autre, & le plais
95 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
cs travailloient pour amuser une foule innombrable de Peuple. Or pour attacher le Peuple à un Spectacle sérieux, il faut nécessa
Des Personnes qui ont de l’éducation, ne vont pas ordinairement voir attacher un homme à la potence ; la Populace le suit, &
96 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
du fonds & de l’essentiel de l’éducation de leurs enfans. On ne s’ attache qu’à leur apprendre la politesse, les belles mani
e glorieuse sur le Théatre, une action à laquelle toutes les loix ont attaché des peines infamantes ? Les victoires du vice son
à la moindre étincelle des passions, dont il possede tous les germes. Attacher son cœur sur la scene, c’est annoncer qu’il est m
97 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
que l’état présent de la Comédie ne faisant aucune peine à la pudeur attachée à leur sexe, elles ne se défendent pas d’un poiso
s la mort de leurs pères, ou de leurs parents, en sorte que le public attache souvent leur honneur à l’engagement de se battre
ce qu’ils ne laissent point d’impression dans le cœur, et qu’ils ne s’ attachent point pour ainsi dire à la substance de l’âme. Ma
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
ressent à con templer des objets réels, qui nous occupent & nous attachent . Représente-t-il une action villageoise, on croit
99 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
bien imparfaite : car outre qu’on fait toûjours la mesme chose, on s’ attache à des actions particulieres qui ne servent presqu
100 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
vos avis, ma sœur : je vais au Spectacle ; j’y vois ma Rivale : je m’ attache à saisir son ton ; j’imite sa voix, son sourire,
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