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1 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
quelque sexe qu'ils soient entendant réciter ce qui s'est déjà fait, apprennent que cela même se peut encore faire ; les péchés n
on y peut faire en sa maison, ou à entendre ce qu'on y peut faire: On apprend l'adultère en le voyant représenter, et le mal qu
cette infamie publique, ou pour y reconnaître ses vices, ou pour les apprendre ; on court à ce lieu infâmes, à cette école d'impu
e d'impureté, afin de ne faire pas moins de mal en secret, qu'on en a appris en public, et à la vue pour ainsi dire des Lois,
s d'audace ? En s'accoutumant à voir la représentation des crimes, il apprend à les commettre, ainsi l'on aime tellement tout c
bien conduire, mais à se perdre; enseignant aux autres le mal qu'il a appris , s'il doit être reçu dans notre communion: Je vou
ies sans honte ? et comme tout le monde les regarde avec plaisir, ils apprennent par là ce qu'ils peuvent faire: Ces objets allume
2 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
e expérience. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve du bien et du mal n’ apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a perdu, et l’
e les Spectacles ne font aucun tort à leur vertu ? Quand elles auront appris un jour de l’Ecriture et de l’Esprit de Dieu, en
rir ; et il est incompréhensible, que les Chrétiens qui doivent avoir appris qu’ils n’ont à combattre que leurs passions, croi
ement du juste et de l’injuste. On accoutume son cœur à tout ; on lui apprend en secret à ne rougir de rien ; on le dispose à n
ns encore plus grand, et en affaiblissent encore plus les idées. On y apprend à juger de toutes choses par les sens, à ne regar
des peintes, ou en l’empoisonnant par l’erreur et le mensonge. XX. On apprend ainsi deux chose également funestes ; l’une de s’
3 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
es compagnons d’Ulysse mangent les bœufs du Soleil. Voilà ce que j’ai appris d’un livre qui est tombé en mes mainsd, où l’Aute
é pour guide, et la vertu pour fin, ils y ajouteront encore ; mais il apprendra s’il lui plaît que leur intention ne fut jamais d
s’ils commandaient les choses qu’ils défendent. Les histoires ne nous apprennent point qu’aucun Ministre ait condamné ni aboli les
ûnes et prières solennelles aux mêmes heures et temps. Isidore nous l’ apprend livre premier Du service de l’Eglise, chapitre 40
us surmontent d’injures ; nous n’en voulons combattre : l’Eglise nous apprend à prier et bénir, non pas à exécrer et maudire. J
du Roi Louis onzième, qu’il allait souvent aux jeux et disait qu’il y apprenait les mœurs et façon de son peuple qui lui étaient
on de son peuple qui lui étaient celées par les flatteurs. Dion, nous apprend que Auguste César voyant du désordre aux Jeux d’u
le reste du corps fût nu. Et parce que l’enuie d’ouïr, de savoir et d’ apprendre est naturelle en nous, et que notre âme est comme
4 (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227
turel bien des gens : mais personne ne s’y reconnaissait, et ce qu’on apprenait avec eux, c’était à se moquer les uns des autres.
d à tout cela. La Comédie plaît. On y mène les enfants, afin qu’ils y apprennent , dit-on, de bonne-heure à connaître le cœur de l’
esprit, les Poètes anciens et les modernes. Mais faut-il que mon fils apprenne la Philosophie avant que de lire Virgile et Horac
figures, ils cousent diverses pensées des Auteurs qu’ils ont lus, ils apprennent par cœur avec bien de la peine, et puis vont débi
Theodore. Si vous voulez faire de votre fils un Docteur, faites-lui apprendre la Philosophie scolastique, et qu’il suive toutes
e. Eugene. J’avoue que voila le fond de la Philosophie : Mais cela n’ apprend pas la Physique. Theodore. Cela du moins en ouvr
Mais il faut exciter sa curiosité, et lui faire regarder ce qu’on lui apprend en cela comme une récompense, et non pas comme un
ticuliers. Eugene. Ce lui sera sans doute un divertissement solide d’ apprendre ces choses, quand il se promènera seul ; par exem
5 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
pied des autelsaz. » « Depuis qu’un Dieu fait homme est venu nous apprendre à mortifier nos sens, à combattre nos passions ;
t-il se trouver dans des assemblées où règne l’esprit du monde, où on apprend à vivre comme lui, à se conformer à ses maximes,
ssant la concupiscence qui en est la source ; ce n’est pas tout, elle apprend encore à les satisfaire. « En effet, c’est là q
s, on est excité à observer tous les mystères de l’iniquité, et qu’on apprend à conduire habilement toutes les intrigues crimin
t à regarder un chimérique honneur comme le bien le plus précieux, il apprend à tout sacrifier pour se le conserver ou le répar
les droits même les plus inviolables du sang et de l’amitié ; et il l’ apprend d’autant plus volontiers que c’est un père barbar
uver de plaisir que dans ses propres maux, et de récompenser ceux qui apprennent à les entretenir et à les rendre incurables ? Cet
6 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
qui ne tarde guère d’arriver. La détestable maxime qu’on leur donne à apprendre pour leur première leçon, est celle-ci. « Qu’à
les Vers, qui deviennent ensuite les règles de leur conduite. On leur apprend que « Selon divers besoins, il est une science
pureté de notre intention. » Elles se donnent la peine de les bien apprendre  ; et comme ils sont le sujet le plus ordinaire de
ent de l’esprit. Il lui fait consulter ses livres ordinaires, où elle apprend que, « Dans l’empire amoureux, Atys p. 29. Le
échantes instructions pour les jeunes Damoiselles. C’est là qu’elles apprennent à aimer les fleurettes et les douceurs, en entend
tout le temps de sa vie. » Voilà donc ce que de jeunes Damoiselles apprennent à la Comédie. Instruction détestable que donne M
re aux femmes mariées. Dieu en formant Eve d’une des côtes d’Adam, a appris aux femmes mariées a considérer leurs maris comme
hefs et leurs maîtres, vir caput mulieris. 1 Cor. 10. Il leur a aussi appris qu’elles devaient leur être soumises et obéissant
que cela est scandaleux, elles n’ont qu’à écouter Angelique qui leur apprendra comme il les faut régenter. Voici de quel ton par
jeunes gens qui n’ont ni crainte de Dieu, ni honneur, ni conscience, apprendront d’Arnolphe dans l’Ecole des FemmesDans l’Ecole de
les parents se garderont bien de mener les leurs en un lieu où elles apprennent tous les tours, toutes les malices que le diable
étant même souvent une nécessité de le faire à ceux qui veulent bien apprendre les langues Grecque et Latine. Et il est vrai aus
7 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
ogerai les Pères de l’Eglise, que Dieu m’a donnés pour maîtres. Ils m’ apprendrons des vérités capables de m’inspirer pour ces sorte
inspirer pour ces sortes de divertissemens une sorte d’horreur, ils m’ apprendront que les Payens même ont condamné les spectacles,
plus grand scandale. Jesus-Christ, qui veut bien être tenté pour nous apprendre à résister à la tentation, permet que le Démon lu
nées du désordre des enfans ; c’est le théatre qui les perd, qui leur apprend à former des intrigues & faire agir les domes
ent la convoitise, & où la mort entre par tous les sens ; où l’on apprend le crime en le voyant ; où l’image des choses qu’
S. Augustin. Le bal, les spectacles sont une académie publique pour apprendre l’impureté & donner des leçons d’une malheure
l’impureté & donner des leçons d’une malheureuse science qui ne s’ apprend que trop d’elle-même ; les jeunes gens s’y accout
8 (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43
érer l’ancien usage de faire à la fin des Classes des Tragédies, pour apprendre aux Enfants à déclamer et leur inspirer une hardi
horreur pour les spectacles sans y mettre de distinction. La raison d’ apprendre aux Enfants à déclamer, et de leur inspirer cette
il est fâcheux de dire et difficile de persuader, que l’on ne puisse apprendre l’un, ni se donner l’autre, que sur un Théâtre su
e un mauvais effet s’ils ne sont exacts. Dans des lieux destinés pour apprendre aux enfants leur religion et la vertu plus que la
9 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164
es rebelles. Zaraès au commencement du troisième, passant pour Iphis, apprend à Alzaïde qu’il s’est fait un parti puissant dans
on fait dans la suite qu’ils n’y eurent aucune part. Le Roi d’Egypte apprend ce soulevement, vole à la tête de son armée, &
p; ridicule. « Tous les Savans en l’Art, dit l’Abbé d’Aubignac, nous apprennent que les Fables polymythes, c’est-à-dire, chargées
10 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
eprésentations, pour décider du mérite de la Piéce. Tavernier ne nous apprend pas quelle est la nature de ces Piéces. Les Japon
si d’une Comédie Chinoise qu’il vit représenter à Siam, & il nous apprend que les Siamois ont encore un autre Spectacle, qu
manque, toute vraisemblance disparoît. La même Réflexion a dû aussi apprendre à tous les Poëtes que pour attirer le Peuple à un
oissance de celle des Grecs : l’Histoire abrégée que j’en vais faire, apprendra comment elle est née, & comment elle s’est pe
11 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
M. Jourdaincn ? « C’est un sot. Que fait ce sot ? A cinquante ans il apprend à lire, il apprend la Philosophie, il apprend à t
C’est un sot. Que fait ce sot ? A cinquante ans il apprend à lire, il apprend la Philosophie, il apprend à tirer des Armes, il
ot ? A cinquante ans il apprend à lire, il apprend la Philosophie, il apprend à tirer des Armes, il apprend à chanter, il s’hab
d à lire, il apprend la Philosophie, il apprend à tirer des Armes, il apprend à chanter, il s’habille comme les grands Seigneur
éril de tout perdre et que les autres bourgeois, entêtés de noblesse, apprennent de Jourdain que le sort qui les attend est d’être
il fait désirer à un valet l’occasion de voler son Maître, c’est pour apprendre aux avares de combien de maux ils se rendent la c
pièce, si licencieuse à votre avis, est telle qu’elle doit être pour apprendre aux avares que Quand les pères ne donnent rien au
aurait dû mettre sur la scène ; vous n’êtes pas assurément fait pour apprendre à ce Grand homme ce qui convenait le mieux au Thé
teau martelant le bon sens »dj , est un vers très dur mis exprès pour apprendre aux jeunes Poètes à n’en pas faire. Molière, en m
e. Molière, en mettant une pointe dans la bouche du Misanthrope, leur apprend par elle dans quelle circonstance et avec quels a
. On sait alors beaucoup plus que les Pièces de Dancourt n’en peuvent apprendre . La lecture ou la représentation de ces Comédies
12 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
faut qu'on ait bien changé dans cette ville ; les papiers publics ont appris à toute la France qu'on fit venir à grands frais
e. » Dès qu'on s'accoutume à voir, à entendre de mauvaises choses, on apprend le mal que l'on ignorait, et l'on s'y accoutume.
oles, leur séjour ordinaire est au spectacle ou chez l'actrice. Ils y apprennent à plaisanter, à faire les bouffons, à tourner tou
ursuites criminelles, et quelque jeune homme le poursuivant. Que leur apprend -on ? à connaître l'amour, à ne pas craindre, à sa
re : encens, flatteries, hommages, qui l'enivrent d'elle-même, et lui apprennent à mépriser la vieillesse, à se moquer de ses infi
son rôle la faisait paraître. Mais ce regret ne dura pas longtemps, j' appris bientôt que cette femme qui représentait sur le t
tait introduit à Constantinople un usage fort singulier, comme nous l' apprenons de Balsamon sur le canon 71 du sixième Concile in
erre le Théologien, le Jurisconsulte, le Médecin, le Philosophe, et d' apprendre à la profonde école des Actrices la Bible, le Dig
stes seraient les meilleurs Acteurs. Presque toute l'année se passa à apprendre , à exercer, à représenter dans la salle publique
om à soutenir, une charge à remplir, un emploi à occuper, un métier à apprendre , réveillent l'attention des parents sur les garço
ans abandonner son ouvrage, elle se déguisa ce que son expérience lui apprenait  ; elle demanda à Racine un poème moral dialogué,
la Fondatrice. La Baumelle, dans la vie de Madame de Maintenon, nous apprend qu'une des personnes qui y eurent le plus de part
odestes. Je ne parle point du temps qu'emportent les rôles qu'il faut apprendre , des distractions que donne le charme des vers, d
13 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
perdre dans une telle école le précieux trésor de l’innocence, ou à y apprendre ce que jusque-là ils étaient assez heureux d’igno
urrir leur corruption, de leur exposer leur cœur en proie, et d’aller apprendre d’elles tout ce qu’il ne faudrait jamais savoir ?
serait difficile que je ne fusse pas absolument convaincu. Car ils m’ apprendraient des vérités capables non-seulement de me détermin
ement par les gestes et par les paroles. Toute leur vie est occupée à apprendre , à répéter ou à représenter l’image de quelque vi
surent que les Spectacles ne font aucun tort à leur vertu ?… Qu’elles apprennent de l’Ecriture et de l’Esprit de Dieu, en quoi con
à personne, et qu’elle est dangereuse à tout le monde. » « Eh ! qu’y apprend -on en effet ? On y apprend à se dégoûter des vrai
dangereuse à tout le monde. » « Eh ! qu’y apprend-on en effet ? On y apprend à se dégoûter des vrais Biens, et à n’en avoir qu
dégoûter des vrais Biens, et à n’en avoir que de faibles idées. On y apprend à juger de toutes choses par les sens, à ne regar
satisfait, et à ne considérer comme réel, que ce qui les frappe. On y apprend enfin deux choses également funestes ; l’une à s’
rité, il n’écouta plus que la Religion, cette Philosophie sublime qui apprend à l’homme ce qu’il est, et qui seule le rend ce q
que du fond de l’éducation de leurs enfants, ne s’attachent qu’à leur apprendre les manières et l’usage du monde où ils ont grand
onneurs ! Aveugles que nous sommes, au milieu de tant de lumières ! n’ apprendrons -nous jamais combien mérite de mépris tout homme q
passions, et détruisent l’amour du travail et de l’application. On y apprend à ne couvrir que d’un vernis la laideur du vice,
dent du Congrès de l’Arrêté ci-dessus, il le remercia de ce qu’il lui apprenait , et ajouta : Puisque le Congrès a défendu les Spe
14 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
paraître plus dignes de compassion que de censure et de haine ; on y apprend à nouer les intrigues d’amour ou à en parler le l
eu de tant de lumières ! victimes de nos applaudissements insensés, n’ apprendrons -nous jamais combien mérite de mépris et de haine
de pareils exemples ne sont guère encourageants pour la vertu. « Qu’ apprend -on dans Phèdre et dans Œdipe, sinon que l’homme n
bre, et que le ciel le punit des crimes qu’il lui fait commettre ? Qu’ apprend -on dans Médée, si ce n’est jusqu’où la fureur de
r ? Ne voilà-t-il pas une tragédie qui remplit bien son objet, et qui apprend bien aux spectateurs à surmonter les faiblesses d
ractère est déjà si intéressant par lui-même ? au lieu qu’il faudrait apprendre aux jeunes gens à se défier des illusions de l’am
ent l’industrie, inspirent le goût de subsister sans rien faire. On y apprend à ne couvrir que d’un vernis de procédés la laide
estes à leur repos, et d’oublier si parfaitement ce qu’ils viennent d’ apprendre , qu’il ne leur en reste aucun souvenir en rentran
à des chrétiens. Dieu renvoie les rois et les peuples à sa loi pour y apprendre leurs devoirs ; qu’ils la méditent nuit et jour c
15 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
est capable de la faire aimer. L’esprit s’y apprivoise peu à peu ; on apprend à la souffrir, à en parler, & l’ame s’y laiss
biens spirituels : le Théâtre rend ce dégoût encore plus grand. On y apprend à juger de toutes choses par les sens, & l’on
empoisonnant par l’erreur & le mensonge. Dans les Spectacles nous apprenons deux choses, qui nous sont également funestes : l
ils en demeurent là. Frequentent-ils les Comedies ? ils ont bien-tôt appris un langage que tous les Chrétiens devroient ignor
contraire, & qu’on employe des intrigues pour le faire réussir. N’ apprend -on point par là aux personnes qui auront la passi
sile. La Comedie, dit ce grand Saint, est une Ecole publique, où l’on apprend tout ce qu’on nomme impudicité. Elle est une asse
16 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IX. Des Exercices, ou Reveuës Militaires. » pp. 197-204
leurs Exercices, pour se metre, ou pour se tenir en halaine, ou pour apprendre à vaincre les divers charmes de la Paix, comme l’
, & qui veut y reüssir, il faut qu’il s’y donne entierement. On n’ apprend point parmy les molesses & les propretés de l
rtains defilez où une partie des Troupes attaquast l’autre, pour leur apprendre ce qu’il faut faire en de telles rencontres, soit
17 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
cet art célèbre, je vais lui en raconter l’histoire. Il sera charmé d’ apprendre ce qu’il était autrefois, les progrès qu’il fit,
ir chanter ; la Nature même & les besoins de la société en auront appris l’usage. Le bruit est pour ainsi dire, notre élém
. Les conquêtes des Romains ne lui firent rien perdre. Strabon31 nous apprend qu’Auguste établit à Lion une Académie des Arts &
actères chez les Anciens. La musique n’était point jadis facile à apprendre . Les Anciens employaient pour notes les vingt-qua
vé. On fit un sujet de reproche au grand Thémistocle de n’avoir point appris à jouer des instrumens. « Parmi les Grecs, dit Ci
avaient chérie autrefois. Socrate & Pythagore nous èxhortent à l’ apprendre pendant notre jeunesse pour nous servir de correc
istoire de la musique qui parait depuis 1767, que Dieu avait sûrement appris la musique à Salomon. On a bien senti le ridicule
s sans sa harpe. Alexandre, après ses conquêtes, voulut à toute force apprendre à jouer de je ne sais quel instrument. Le Sage So
le & belle. Je vais rapporter ici son secret & celui que nous apprennent de célèbres descendans d’Hypocrate, persuadé que
. Ils ne permettaient point que leurs jeunes gens s’appliquassent à l’ apprendre . Ils soutenaient qu’elle amolissait la vertu &
blir jamais dans son Empire. Si cette Histoire était vraie, elle nous apprendrait la raison de cette espèce d’anthipatie que les Ma
ompait les mœurs, & causait des désordres infinis. Plutarque nous apprend qu’il faut n’aimer la musique qu’avec circonspect
ai qu’Hérodote ne nous la représente point si barbare, lorsqu’il nous apprend que les Scytes furent les seuls qui ne voulurent
llons harmonie était pour lui un supplice. M. Rousseau de Genève nous apprend même qu’il connaît une Dame de condition à Paris,
18 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
e expérience. Enfin, ils ont oublié que l’épreuve du bien et du mal n’ apprend à connaître l’un que parce qu’on l’a perdu, et l’
juste et de ce qui est injuste. On accoutume son cœur à tout ; on lui apprend en secret à ne rougir de rien : on le dispose à n
le dégoût des vrais biens, et en affaiblissent la connaissance. On y apprend à juger toutes choses par les sens, à ne regarder
ant les viandes empoisonnées de l’erreur et du mensonge. « Ainsi on apprend deux choses également funestes, l’une à s’ennuyer
19 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
rte-t-il au Christianisme que la plume de ceux-là ne puisse plus nous apprendre (p. 13. 14.) que la maniere d’adorer le vrai Die
ucune idée de ce mot appliqué à la volonté , Phédre & Oedipe nous apprennent que le Ciel punit l’homme des péchés qu’il lui fa
etenir : & voici comment on y réussit. L’Oracle de la vérité nous apprend , (Luc 12. v. 4. 5.) à craindre ceux qui peuvent
out maximes bien différentes (p. 16.) de celles de l’Apôtre, qui nous apprend qu’il n’y a point de puissance qui ne vienne de D
réformateurs publics de la Religion & de l’Etat ? pour oser nous apprendre (p. 22.) à nous délivrer du joug de toute autorit
as qu’il est une école parmi eux où l’art dévance la nature pour leur apprendre & leur faire apprendre aux autres celui (p. 2
i eux où l’art dévance la nature pour leur apprendre & leur faire apprendre aux autres celui (p. 22.) de bannir toutes les v
’unir au sexe pour lequel il est fait, à quoi bon vouloir tant nous l’ apprendre , & employer pour cela tant d’art inconnu chez
de ces arbres de la science du mal, une Précieuse, un Petit-Maître n’ apprendront plus à se corriger d’un ridicule, eux & deux
plus à se corriger d’un ridicule, eux & deux mille avec eux, n’y apprendront plus à commettre tous les vices. Qu’elle tombe
ens  : Grand Dieu ! Vous nous défendez de les nommer, & l’on nous apprend à les commettre. Qui de nous alors est sûr de so
Partons de là pour le battre en ruine par lui-même. Le Paganisme nous apprend par Platon le Juif : (De Special. Leg.) Nec est
re, ces rivieres de diamans qui effacent tout l’éclat de vos parures, apprendrez -vous bien à les mépriser ? A la vue de ces cercle
ser ? A la vue de ces cercles de Laïs toutes idolatres d’elles-mêmes, apprendrez -vous bien à vous hair ? Tous les systêmes de coqu
s applaudissemens insensés ! m’écrirai-je bien volontiers avec toi, n’ apprendrons -nous jamais combien mérite de mépris & de hai
d’un Docteur de Sorbonne ! D’un côté l’étude de nos obligations lui a appris que le Chrétien, soit homme, soit Philosophe, doi
e peut en imposer aux yeux perçans de la justice , mais seulement lui apprendre que la cause de nos Spectacles ne peut pas être r
isque vainement en sa faveur tout l’art est épuisé…… Que dis-je ? lui apprendre  ; a-t-elle jamais pu en ignorer ? Ecoutons-la (p.
-tu faire, Monstre, avec le développement de ta nature ? Ma mission ! Apprends qu’ il suffiroit d’être homme & Citoyen pour
llé si vous m’assuriez de bonnefoi que c’est là tout ce que vous avez appris jusqu’à présent dans nos écôles. De quelle trempe
20 (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38
trop de bruit pour que je négligeasse de m’en procurer la lecture. J’ apprenais de toutes parts qu’il y avait jeté quantité d’idé
sous les yeux du Souverain Pontife, à Rome même, « de qui nous avons appris notre Catéchisme, et où l’on ne croit pas que des
t les remplaçât par de plus justes ; qui mît un frein aux passions et apprît à les régler ; qui fût ennemi déclaré du vice et
p se raidir contre les usages reçus, il consent néanmoins qu’on fasse apprendre à danser aux jeunes filles, après leur avoir choi
téressante, je le passe ; morale, c’est ce que je veux discuter. J’ai appris dans ce Catéchisme qui nous vient de Rome, au rap
ions, qui les échauffent, qui les animent ; dégoûtés de ceux qui nous apprendraient à les calmer, à en tirer un parti raisonnable ou
t que les chambrées, pour me servir du terme consacré que vous m’avez appris , ne seront bonnes qu’autant qu’on aura employé pl
21 (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67
des supplices, et les fait chanter dans les prisons et dans les fers. Apprends mon âme, apprends à chercher en Dieu tes plaisirs
les fait chanter dans les prisons et dans les fers. Apprends mon âme, apprends à chercher en Dieu tes plaisirs et tes délices, i
22 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
ule. Quoy ? cela seul ne suffit-il pas, pour fuïr le theatre, où l’on apprend tant de leçons de railleries, & d’impieté ? M
orance, où elle étoit, & ce que la nature ne luy avoit pas encore appris , des Comediens, & des Comediennes le luy appr
avoit pas encore appris, des Comediens, & des Comediennes le luy apprennent , comme les nouveaux maîtres de son premier mal-he
nnent, comme les nouveaux maîtres de son premier mal-heur. Ce métier, appris à une si mechante école, étant secondé par les in
les victimes, par le poison inspiré de l’amour, qu’un nouveau Theatre apprend aujourd’huy, plus modestement, mais aussi plus ma
23 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XV. Devoir des parens & des maîtres. » pp. 34-35
flammes si honteuses & si criminelles ? Est-ce ainsi qu’ils leur apprennent à connoître J. C. & sa morale ? Est-ce ainsi
rennent à connoître J. C. & sa morale ? Est-ce ainsi qu’ils l’ont appris eux-mêmes ? Quoi ! il suffit à une mere d’avoir q
24 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « introduction » pp. 175-177
peuple ce qui est utile, et le gouverne dans la voie par laquelle il apprend à marcher, « Ego Dominus docens te utilia »Isai. 
us, à raison de l’état où sa providence nous a engagé, combien a-t-il appris aux hommes de choses qu’ils ignoraient ? Qu’étaie
25 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
e les donneroit pas à lire à sa fille ; elle la voit sur son théatre, apprendre par cœur, exercer avec soin, réciter avec passion
era, selon le besoin. C’est le Calendrier du Théatre (année 1766) qui apprend au public cette belle découverte. L’histoire Roma
r ces petits théatres ; l’art dramatique se répandit, chacun voulut l’ apprendre , tout devint pantomime. Ce mélange des citoyens a
médiens ; 2.° toute la tournure de son éducation la porte à goûter, à apprendre , à jouer la comédie ; 3.° la plûpart de ses maîtr
Ajoutons que depuis la création des théatres domestiques la jeunesse apprend l’art de la comédie, & a toujours avec elle q
s de soin le moyen de le cacher, qu’ordinairement il enseigne, mais n’ apprend pas à s’en corriger. Ce n’est pas même le dessein
housiasma si fort de Zaïre, qu’il la fit traduire en Anglois, & l’ apprit par cœur. Il fit tout ce qu’il put pour la faire
es foudres. Y va-t-on pour se sanctifier ? en revient-on innocent ? y apprend -on à pratiquer l’Evangile ? Homme scandaleux, pou
e nombre des élus ? Multi vocati, pauci electi. Voici une anecdote à apprendre à nos cultivateurs, sur laquelle les Académies d’
nt le domaine de Thalie. M. Dorbessan, dans son voyage d’Italie, nous apprend que les nobles Vénitiens ont des théatres à eux,
26 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 13
ieu du festin, un perroquet qui était en la salle, soit qu’on lui eût appris sa leçon, soit par un instinct de la providence d
confusion, voyant que cet animal, tout irraisonnable qu’il est, nous apprend notre devoir, et nous reprend de ce que nous y ma
27 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
ue je serai obligé de les piquer en ce qu’ils aiment, & le Sage m’ apprend , Ecclesiastici 22. v. 24. « que celui, qui pique
ue nous devons regarder comme les organes du Saint Esprit : pour nous apprendre ce que les saintes Ecritures n’ont dit souvent qu
te 3. q. 80. A. 6. in corp.S. Thomas d’Aquin cet Ange de l’Ecole nous apprend , que les Comediens, & les Comediennes ne peuv
Comedie sans injurier la Majesté divine ? C’est cependant ce que nous apprend le même Docteur : Salv. lib. VI. de prov. cap. 4.
28 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
non seulement elle représente les vices les plus horribles, mais elle apprend à les commettre. Celui qui y fait le personnage d
tiré de l’Epître de Saint Cyprien à Donat : « C’est là, dit-il, qu’on apprend les adultères en les voyant représenter, et que p
-je des Comédiens, dont la Profession est de corrompre les mœurs, qui apprennent aux hommes à commettre les adultères qu’ils repré
rdent et attentif à regarder sans pudeur des actions si infâmes ? n’y apprennent -ils pas ce qu’ils devraient toujours ignorer ? n’
29 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XI. » pp. 55-57
deux vertus que Jésus Christ a rendu lui-même comme inséparables : «  Apprenez de moi, dit-il, que je suis doux et humble de cœu
nctification soit parfaite et achevée il faut nécessairement que nous apprenions du Saint des Saints la douceur et l’humilité. » A
30 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
trompes, ces jeux sont plus pernicieux que tu ne penses ; après avoir appris à mentir par amusement, nous nous ferons un jeu,
ux dans les lecteurs, comme le théatre dans les spectateurs ; il leur apprend à mentir, & les accoûtume à se payer de menso
pris, soit dans la crédulité des lecteurs ou des spectateurs qui les apprennent  ? Voltaire a fait des histoires, les Annales de l
douter & se jouer de tout, ou tout croire sans discernement, qui apprend à déguiser les faits, à distribuer adroitement le
sauroient, comme lui, s’en tirer avec grace. Par un si rare exemple apprenez à mentir. Toutes les comédies offrent des trai
it être droit & sincère ; tout lui dit : Par un si bel exemple apprenez à mentir.
31 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
voient mourir quelques-uns, afin que par tel Spectacle sanglant, ils apprennent à exercer toute cruauté : comme si la rage et fur
rage et furie d'un chacun particulier ne lui suffît point, s’il ne l’ apprenait même en public. Autre sorte de spectacle, auquel
s et délectation à cette vilénie, ou de connaître l’oisiveté, ou de l’ apprendre  : on vient en affluence en ce bourdeau de honte p
uction de déshonnêteté, afin qu’on ne fasse moins en secret, ce qu’on apprend en public : et même entre les lois on enseigne to
tre tels crimes ? Car en s’accoutumant de voir telles méchancetés, il apprend aussi à les faire. Il compare le fait des femmes
yers des gens de bien, et les supplices des méchants : Exod. 14. 22il apprendra comme les mers ont été séchées pour passer le peu
32 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
ù il n’y avait rien d’immoral, il ne pouvait y avoir de péché. Vous m’ apprenez qu’il en est autrement : je reçois avec reconnais
que savent toutes les mères de famille, c’est que de jeunes personnes apprennent la musique de Joconde ou de toute autre pièce, sa
i vous consultez les femmes les plus respectables de notre cité, vous apprendrez qu’il ne s’y passe que cela. Peut-être en serait-
ait un roi de Syracuse ? Selon les mêmes écrivains, le sévère Caton n’ apprit -il pas à danser à l’âge de 59 ans ? Faut-il vous
dansait de toutes ses forces devant le Seigneur. Le même auteur nous apprend , quoiqu’il soit opposé à la danse, que dans plusi
33 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
m regarde le Démon comme l’auteur & l’inventeur des danses. Qui a appris aux Chrétiens à danser ? demande ce Saint Diacre
d’assister aux bals & aux comédies ? Rép. Les Saints Pères nous apprennent que de tels spectacles sont indignes d’un Chrétie
mère qui est sage & reconnue pour chaste, son emploi doit être d’ apprendre à sa fille, non la danse, mais la religion &
s ; éloignez vous pour toujours de ces lieux de dissolutions, où l’on apprend à se corrompre & où ne se trouve jamais l’esp
nstruits dans l’école de Jésus-Christ ; si toutefois vous y avez bien appris ce qu’on vous y a dit selon la vérité de sa doctr
34 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
i la guide, Et qui sur le mien seul préside : M’en a tous les secrets appris . Il dit qu’après que la matière Eut reçu sa fo
ieux Il passe les deux Hémisphères, Et revolant sur les neuf Sphères, Apprit le bel ordre des Cieux. Les Cercles, les Corps q
35 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
avec peu d'art en la composition des Vers », dont ils n'avaient rien appris des Grecs, parmi lesquels Sophron s'était rendu c
re que tous les sujets qu'il a dansés étaient tragiques, comme nous l' apprenons des fragments qui nous en restent ; Ce qui montre
deformia meditari. » Tacit. l. 14. c. 2. paroles de Tacite, qui nous apprend que les femmes de condition qui parurent en ces J
pre, et leur fut donné dès l'origine des Jeux Scéniques, comme nous l' apprenons clairement de Tite-Live. Et cela se fit près de c
36 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
. » Jésus-Christ qui veut bien être tenté dans sa personne, pour nous apprendre à souffrir l’épreuve de la tentation, et à y rési
vous étonnerez pas de cette sévérité, mes Frères, lorsque vous aurez appris  ; Premièrement, que les Spectacles sont les pompe
et qui, se renfermant dans la sphère du Chrétien, se contente d’avoir appris Jésus-Christ crucifié. Ne parlons donc plus des S
faut-il vous répéter des vérités que l’Alphabet du Christianisme vous apprend  ? La Religion ne condamne point une action vicieu
t de mépris et d’avilissement. Quelle profession en effet que celle d’ apprendre à tromper les hommes, à séduire la jeunesse, à mé
e, n’en doutez pas, qui a perdu les uns et les autres. C’est là qu’on apprend à tromper un Père sagement économe ; à surprendre
s désirs, et de se livrer aux plus honteuses passions. C’est là qu’on apprend à se ménager des entrevues secrètes avec un Amant
rédit, et des Usuriers faciles et commodes ; c’est là en un mot qu’on apprend à ne plus rougir, à regarder le crime comme une g
effrayer. A Dieu ne plaise que je donne dans de pareils excès ! J’ai appris de l’Apôtre Saint Jean, que quiconque ajoute un s
37 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
u’il naisse beaucoup plus de l’action imitée. C’est donc le plaisir d’ apprendre qui s’offre le premier. C’est la satisfaction de
u’il naisse beaucoup plus de l’action imitée. C’est donc le plaisir d’ apprendre qui s’offre le premier. C’est la satisfaction de
la Piece, ou dans les mœurs, ou dans l’expression. Après le plaisir d’ apprendre & d’amuser la curiosité & l’inquiétude de
us voulons être parfaits, & c’est ce qui forme en nous le desir d’ apprendre , outre la satisfaction que nous trouvons à fixer
e ; on en voit non-seulement la possibilité, mais la facilité : on en apprend le chemin, on en étudie le langage, & surtout
oiblesse, quand elle est du nombre de celles dont les spectacles nous apprennent à ne plus rougir. Nous trouvons même un plaisir s
aucoup mieux que des véritables passions tragiques. Mais le désir d’ apprendre & d’occuper notre esprit dont le Poëte charme
losophes, peut être plus severes que les nouveaux Casuistes, nous ont appris que la Tragédie, aussi bien que le Poëme Epique,
roides, inanimées, & pour ainsi dire, des paroles mortes, qu’on n’ apprenne que par le récit du Poëte, comme dans le Poëme Ep
mparfaite de ces causes, lorsqu’il semble les réduire au seul désir d’ apprendre & de s’instruire, qui est commun à tous les h
tout autre Ouvrage, puisqu’elles n’auroient plus rien de nouveau à y apprendre  ; il n’y a personne d’ailleurs qui ne sente en so
leurs qui ne sente en soi-même quelque chose de plus que ce plaisir d’ apprendre , quand il ne chercheroit dans une Tragédie ou aut
Enfin Aristote content de nous dire gravement que c’est le plaisir d’ apprendre qui nous rend l’Imitation si agréable, sans remon
Discours sur l’Imitation. Il commence à la faire, lorsqu’au plaisir d’ apprendre , qui est le seul qu’Aristote ait touché, il joint
38 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
l monte le corps & l’ame, le goût qu’il inspire, le langage qu’il apprend , les maximes qu’il insinue. L’amour doit donc abs
un dialogue étudié, où tout est porté à l’excès ? On n’a pas besoin d’ apprendre à sentir une passion que la nature n’inspire que
ion que la nature n’inspire que trop ; mais on a extrêmement besoin d’ apprendre à la réprimer. L’amour le plus pur perd sur le th
& de l’extérieur plus que du fonds & de l’essentiel, on leur apprend les belles manieres & l’usage du monde. Ils p
mauvais ; ils en rapportent les plus pernicieuses impressions, ils y apprennent toujours trop tôt à connoître & à sentir l’am
du théatre n’ont guère d’autre école. Formons-leur un maître qui leur apprenne des vérités que tout leur laisse ignorer. On y ré
ant. Cette action ne peut inspirer que des maximes dangereuses, & apprendre à métaphysiquer sur une passion dont les suites p
r donner des principes de religion & de vertu, & on leur fera apprendre un métier pour leur servir de ressource, en cas i
39 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
struisez-les dans toutes les choses qui regardent le service de Dieu, apprenez -leur les cérémonies du culte Divin, la voie par l
parvenir un jour à l’éternité bienheureuse qu’ils espèrent, et qu’ils apprennent des Diacres les règles de la discipline Ecclésias
plus fortes et plus expresses : « Si vous ne voulez pas m’écouter et apprendre mes volontés afin de les suivre, et si vous n’ent
s, ni le jour du Dimanche, ni les autres Fêtes ; parce que comme nous apprenons encore du sixième Concile, les fidèles doivent pa
40 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
utant qu’on le peut en cette vie. C’est pour cela que l’Ecriture nous apprend que la vie de l’homme sur la terre est un combat
des chariots. Il cite saint Cyprien dans la seconde Epitre, qui nous apprend que les Chrétiens regardaient ces Spectacles comm
mondaines. Ayez un soin tout particulier d’empêcher vos Enfants d’ apprendre des chansons mondaines. Je ne puis vous trop reco
nteuses et diaboliques, il s’en trouverait plusieurs qui les auraient apprises avec soin, et qui les réciteraient avec plaisir.
re appliquées aux Chansons qui sont communes parmi le monde, et qu’on apprend aux enfants dès qu’ils commencent à parler. Celle
anter ces Chansons mondaines par leurs enfants ; mais même à les leur apprendre eux-mêmes ? Saint Cyprien en parlant des pères et
ls faisaient mourir spirituellement leurs âmes. Combien les mères qui apprennent à leurs enfants des Chansons de médisance ou d’im
41 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
out annonça leur désir de plaire, la vanité & la mollesse ; elles apprirent à relever leur taille par la hauteur de leur coëf
iences ; c’est pour eux une perte de temps de leur donner des rôles à apprendre , cet exercice ne leur apprend rien que leur goût
e de temps de leur donner des rôles à apprendre, cet exercice ne leur apprend rien que leur goût & la lecture ne leur eût a
rcice ne leur apprend rien que leur goût & la lecture ne leur eût appris . Ils perdent le train de leurs études, & pren
us d’activité que de goût & de méditation, les représentions leur apprennent a bien prononcer le françois, à se présenter d’un
les un second évangile ; sur-tout pour les enfans qu’on oblige de les apprendre par cœur, & qui n’en tirent qu’un fruit très-
ere, qu’on dit pourtant si clairement exprimé par le burin, qu’a-t-on appris de plus ? Une bête qui parle surprend un instant
; un homme fait : un enfant qu’on veut instruire avec des fables, les apprend d’abord, s’en amuse comme d’un chose vraie ; mais
ction si frivole, qui ne porte que sur une fausseté palpable ; il les apprend comme une tâche à laquelle sont attachées des pun
re n’ont point été faites pour eux. Si dans quelques colléges on fait apprendre celles de Phedre, ce n’est point comme leçons de
ure, d’un style précis & élégant. La facilité de composer & d’ apprendre ces petits trais fort courts, fort gais, qui ne p
utiles à l’éducation des enfans, qu’elles les amusent, sans leur rien apprendre ni former leur cœur à la vertu. J’admire les sava
farces que pour son honneur on n’a jamais donné au public ; il avoit appris le jargon du peuple, comme il y paroît par les sc
théatre, & Boileau dans ses satyres. L’auteur des remarques nous apprend cette anecdote, & nous fait sentir le prix de
42 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
us les Auteurs en général. On ne se pique pas actuellement de l’avoir appris par cœur. Le plus grand nombre de nos gens de Let
r & de vigilance, et voyez, corrigez souvent le Drame en général. Apprenez que le tems seul met la dernière main aux Ouvrage
43 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
s, qu’il y mette, Cela est de moi, et que nous ayons la consolation d’ apprendre qu’il l’a rétracté ! Poursuivons. III. Qu’il en u
espréaux[NDE] Il n’y a pas de retour à la ligne dans le texte. nous l’ apprendra dans le beau portrait qu’il a fait de l’Opéra, où
» Mais en voilà bien assez pour montrer à quoi aboutit tout ce qu’on apprend aux spectacles, et pour faire rougir le prétendu
ne soit persuadé que la Comédie est une Ecole de vertu, et qu’on n’y apprend jamais rien que de très conforme à la pureté des
paux chefs qui condamnent l’Auteur. Que l’Apologiste des Comédiens apprenne donc même des gens du monde, à n’attribuer à la C
ederunt etc. » Voilà où Notre Seigneur a renvoyé tous les hommes pour apprendre la Sainte Doctrine. Nous verrons au premier jour
44 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
ntit à m’entendre ; j’ai rendu devant elle deux des Rôles que j’avais appris  : je l’ai vue satisfaite, enchantée. — Dès aujour
ire. On devait donner dans quelques jours, une des Pièces que j’avais apprises  : Mademoiselle *** proposa de m’y faire débuter,
ité de perdre. Elle voit donc la petite *** ; elle l’étudie, se met à apprendre ses Rôles, s’exerce assidûment, & parvient en
elle est au Théâtre, où l’on doit représenter une Pièce qu’elle avait apprise , il se répand que la *** ne jouera pas ; qu’une i
45 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
se entendre sans en être choqué des pensées que ses principes lui ont appris à détester ? Vous connaissez mieux que moi les Ou
oint du tout ceux d’un Acteur de l’Opéra ? C’est ce que vient de nous apprendre un nouveau Mémoire de M. Travenolle. Ces distinct
re. On y serait instruit d’une suffisante Littérature Française. On y apprendrait la Déclamation, la Musique et la Danse. Chacun ap
en supérieurs à ceux qui prennent le parti du Théâtre sans avoir rien appris de ce qui est nécessaire pour former un sujet, do
46 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
ur les perdre et gâter, montre aussi les autres, ce qu’il a autrefois appris à sa ruine et damnation, à savoir si un tel perso
est abominable, et qui engendre la mort, mais que dedans l’Eglise il apprenne ce, qui est bon, et qui appartient à son salut. J
47 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
t du moins quelques rayons d’utilité et de vertu ; et les jeunes gens apprendraient jusqu’où ils doivent porter la politesse et la re
suffire pour faire revivre la Comédie, s’il n’y en avait pas ; afin d’ apprendre leurs vérités à des hommes qui, sans cela, les ig
la faim, le temps et la corde : l’Histoire du Vieillard de Parme nous apprend que la Comédie est un quatrième remède, non moins
48 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
euses ; mais elles éteignent encore le goût de la piété. Comme on n’y apprend à juger des choses que par le sens, et à ne consi
aira-t-il à entendre la vérité ? Ah ! une expérience journalière nous apprend qu’on perd le goût de tous les biens spirituels e
49 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
s, comme on avait accoutumé de faire en de semblables occasions, pour apprendre d'eux les moyens de se délivrer d'une si longue e
qu'ils dansaient étaient presque toujours héroïques, comme on le peut apprendre des termes d'Aristote et des fragments d'Andronic
quelque sentiment de dévotion envers leurs Dieux. Et l'Histoire nous apprend qu'aux Jeux donnés par Messius Edile où Caton ass
ur y faire ces Jeux en l'honneur de Flore, ainsi que Tite-Live nous l' apprend , quand il parle de leur première célébration. Plu
50 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
ubliques de galanterie, de fourberie, de vengeance, d’ambition ; on y apprend à conduire habilement une intrigue ; à éluder la
e, et embellies par l’art ; et à force d’admirer et d’applaudir, on y apprend à ne rougir de rien. Mais ces éternels admirateur
éternels admirateurs du théâtre ne savent que trop combien ils y ont appris . En sort-on avec une conscience plus délicate ? Y
en ils y ont appris. En sort-on avec une conscience plus délicate ? Y apprend -on à être plus réservé et plus en garde ? En rapp
51 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
t point que la Chaire et le Théâtre fussent confondus, et qu’on allât apprendre de la bouche des Comédiens, ce qu’on débite avec
e pas faire du Théâtre une Ecole de frayeur et de compassion, où l’on apprenait à s’épouvanter de tous les périls, et à se désole
en usage à la guerre ces malheureux mouvements qui avaient été comme appris aux représentations. Ainsi l’esprit de superstiti
quand il fallait y chercher quelque remède. Mais comment n’eût-on pas appris à se désoler dans cette pitoyable école de commis
52 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
cœurs. Il cite des vers de la Satire des Femmes, où l’on dit qu’elles apprennent des Renaud et des Rolland. « Qu’à l’Amour comme
s ces Ecoles infâmes, où l’on va admirer toutes ces intrigues, et les apprendre en même temps. SECTION HUITIEME. Discours sur
timents humbles et Chrétiens, dont sa Rétraction est remplie. On nous apprend qu’on expliquait à saint Magloire le Nomocanonah
es instructions sérieuses pour les Rois, et il dit : « Que les Rois n’ apprendront jamais rien au Théâtre : et que Dieu les renvoie
ront jamais rien au Théâtre : et que Dieu les renvoie à sa Loi pour y apprendre leurs devoirs : Qu’ils la lisent tous les jours d
t, pour ne pas passer devant le Théâtre des Comédiens Français ; pour apprendre aux Fidèles combien l’Eglise a en horreur ces Thé
53 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
éloignez-vous donc pour toujours de ces lieux de dissolution, où l’on apprend à se corrompte, & où ne se trouve jamais l’Es
de d’y aller, sans prétendre commetre le moindre mal. Qui vous a donc appris , M. P,, que la comédie est si mauvaise, & com
mp; comme vous dites, un lieu d’abomination ? Réponse. Qui m’a appris , dites-vous, M. P., que la comédie est si mauvais
le théatre, mais qui continuoit à y en former d’autres, & à leur apprendre son art, lui répond en ces termes : «  Consulendu
voir son ennemi, pour pouvoir le combatre ; & nous n’avons jamais appris à parer des coups invisibles. Qu’entendez-vous do
parvenir à de véritables honneurs : c’est par vos douleurs qu’on leur apprend le moyen de mériter de vraies délices & de go
mme nous sommes crucifiés pour le monde. C’est de vous seule que nous apprendrons la vraie sagesse, qui consiste à préférer la péni
54 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
geance, Marmontel, qui autorise le duel dans son Apologie du Théatre, apprennent -ils à modérer la colere, & regat iratos ? Les
er sur eux sa conduite & celle de ses personnages. C’est-là qu’on apprendra ce qu’on doit à la patrie, à sa famille, à ses am
e tels conseils, ne les rime pas, ne les imprime pas. L’Ecriture nous apprend que le pécheur est un enfant à cent ans, puer ce
55 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V bis. Le caractère de la plus grande partie des spectateurs force les auteurs dramatiques à composer licencieusement, et les acteurs à y conformer leur jeu. » pp. 76-85
ement unies ? Que vont-ils chercher tous au théâtre ? Des leçons pour apprendre les subtilités du vice, ou des exemples pour s’af
ie, de fourberie, de vengeance, d’ambition ; si elles ne leur avaient appris à conduire habilement une intrigue, à éluder la s
et embellies par l’art ; et, à force d’admirer et d’applaudir, ils y apprennent à ne rougir de rien am. Or, sied-il bien à des p
56 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Treizième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 254-259
ue je suis indigne, & d’Ursule & Ta de toi ! Ce que je vais t’ apprendre doit te faire horreur… Ces larmes que tu surpris
nt plus tard, j’étais deshonoré dans son esprit ; elle venait de tout apprendre , je ne sais comment ; si la première elle eût ent
57 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
oûtera 24 livres. Tous ces discours sont parfaits, qui en doute ? On apprendra de Corneille à donner au style une majesté simple
ophie touchante, &c. de Marmontel, tout, &c. & enfin on y apprendra toute perfection. On ne sauroit déterminer le nom
des, l’immodestie des Actrices, que plusieurs n’ont jamais vus. Ils y apprendront le luxe, le faste, la vanité, l’indécence des hab
erence pour la religion, le mépris des bonnes mœurs ; & elles ont appris quelques termes de Philosophie dans plusieurs pie
he (elle se mêloit de versifier), & la mit en musique. Elle avoit appris à solfier en begayant. Cette épitaphe a sans dout
ne un si beau sermon, par deux vers d’un vrai Déiste : Dans Horace j’ apprend à vivre, Seneque m’apprend à mourir. Voilà un Ev
eux vers d’un vrai Déiste : Dans Horace j’apprend à vivre, Seneque m’ apprend à mourir. Voilà un Evangile d’un nouveau goût, &
ce mot signifioit un homme chargé d’écrire leur histoire, & leur apprendre à l’écrire dans leur delibération. Ils ont été tr
ne savent ni les regles ni les termes. On voit bien qu’il n’ont rien appris ni étudié. Je suis persuadé qu’on s’est moqué d’e
58 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63
Mais quand il reviendroit, tout est changé, il n’est plus tems. Elle apprend alors à Fatime, qui a été absente quelques mois,
eux mortel, interrompt-elle, si votre bonheur dépend de ce retour. On apprend à Orosmane, que l’Esclave Chrétien, qu’il avoit l
ur elle. Cela est dans l’ordre ; mais cette jeune beauté lui a-t-elle appris la cause de ce changement, & les espérances q
’ait rien sû, jusqu’au voyage qu’il fait à Thebes. N’a-t-il pas du en apprendre une partie en arrivant sur le territoire Thébain 
59 (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82
ois autant dire que c’est travailler contre notre sûreté, que de nous apprendre les ruses dont un ennemi peut se servir pour nous
les vices ; elle est également instructive dans ce double effet : on apprend à ne pas ressembler aux méchans ; car comme disoi
aux méchans ; car comme disoit le vieux Caton : Les sages ont plus à apprendre des fous, que les fous des sages.   On s’éclaire
rien pour celui qui s’en refuse l’usage, aussi bien qu’aux autres. Qu’ apprend -on en voyant l’Avare ? Qu’il faut être juste dans
utes les pieces modernes, c’est toujours une femme qui fait tout, qui apprend tout aux hommes ; c’est toujours la Dame de cour,
montrez votre goût conforme à vous-même. Ce froid badinage doit vous apprendre , ainsi qu’à vos lecteurs, combien le rire vous es
lles, des Gerontes, dont la Comedie nous fait sentir les défauts : on apprend à ne leur pas ressembler, & à nous défier de
à laquelle l’autorité de l’âge pourroit donner un ton imposant. On n’ apprend point à la Comedie à manquer de respect aux vieil
ces principes d’inhumanité ? Quelle morale de Tragédie avoit pû leur apprendre à souiller leur triomphe ? Il n’y avoit point de
ous éclairant sur l’étendue du pouvoir des passions, que nous pouvons apprendre à les contenir dans leurs bornes légitimes, &
ur de l’humanité souffrante, tandis qu’un Comédien, sans ostentation, apprend à resserrer les bornes de son nécessaire, sans au
60 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
dans l’ame des Spectateurs. On se plaisoit à les répéter & à les apprendre , & c’étoit toujours ce que l’on retenoit le m
es à leur repos, & d’oublier si parfaitement ce qu’ils viennent d’ apprendre , qu’il ne leur en reste aucun souvenir en rentran
son de la conformité qu’ils pouvoient encore avoir avec vous. Ils ont appris vos Ouvrages ; ils ont dressé des théâtres, où le
les moyens les plus sûrs d’en faire l’application. L’expérience nous apprend qu’il est bien difficile, pour ne pas dire imposs
les moyens d’en trouver la solution ; la lecture des Historiens leur apprendra à connoître l’homme dans toutes ses variétés ; le
61 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
ends le parti de lui écrire. Son état m’afflige et me presse. Il nous apprend qu’il avait un ami ; il fut donc sensible ? Mais
nous apprend qu’il avait un ami ; il fut donc sensible ? Mais il nous apprend qu’il n’en veut plus ; il est donc malheureux ! D
ous nous condamnez ? Je crois que non. La nature et l’expérience nous apprennent qu’un homme qui souffre a de l’humeur, et que l’h
ure vous l’arrache ; oui, la nature ; elle pense à vous : vous nous l’ apprenez vous même, en disant que le plus charmant objet d
rroux contre la fausse importance, vous eussent édifié ; vous eussiez appris à nous estimer. Mais vous étiez malade…. Passons
rata de votre Livre, qu’une femme qui aimait beaucoup son mari, ayant appris un jour qu’il venait d’être assassiné par son bea
62 (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -
eu, et à l’attacher à lui avec plus de vigilance, et de ferveur. Elle apprend aux peuples qu’il ne faut pas qu’ils se plaisent
conter aux autres par un esprit de vanité, se glorifiant de les avoir apprises de la bouche de ces Saints. Que s’il leur arrive
s affaires, à la sévérité de ses jugements, parce que l’Ecriture nous apprend que les Grands seront jugés à la rigueur, et que
que nous chantions raisonnablement, et non pas comme ces oiseaux qui apprennent souvent des hommes à prononcer, et chanter ce qu’
t avec une si prompte obéissance : Et comme il lisait l’Ecriture pour apprendre ses devoirs en qualité de Chrétien ; il lisait de
s mêmes sont jugées « Ego justitias judicabo. » Psal. 74. v. 3.. J’ai appris par ma propre expérience , dit ce Père en un autr
ans, il s’appliqua lui-même avec Madame la Princesse sa Femme, à lui apprendre les principes, et l’abrégé de la doctrine Chrétie
l’Histoire du vieux et du nouveau Testament : ce que ce jeune Prince apprenait avec une facilité merveilleuse, en se jouant, et
e Dieu pour conduire les peuples, personne n’est plus obligé qu’eux d’ apprendre parfaitement tout ce qui est nécessaire pour cela
n’y avait point de bâtiments, pour faire cet achat. Mais comme il eut appris qu’on lui en avait acheté une très bien bâtie, il
avait acquis toute la maturité de la vieillesse ; car l’Ecriture nous apprend « Senectus venerabilis est non diuturna, neque an
es sortes de Jeux, et particulièrement les Comédies, comme on le peut apprendre par la seule lecture de Valère Maxime, et par l’i
des jeux. V. Réfutation. La Loi Si fratres dans le Code nous apprend que les Comédiens étaient notés d’infamie, puisqu
ssertation a tronqué, et falsifié ; dans lequel ce grand Docteur nous apprend que les Comédies, et les Tragédies étaient compri
et la plus solennelle partie de la Religion Païenne ». Tite-Live nous apprend dans le 7. livre de sa première Décade, que l’ins
ndre le Ceste au lieu de la cuirasse, et de l’épée. Que les Augures n’ apprendraient point à vivre saintement ; et les chevaliers à de
u’ils faisaient partie de la solennité de leurs Fêtes. Macrobe nous l’ apprend par ces paroles « Festis insunt sacrificia, Epulæ
it des Jeux et des Spectacles les jours ouvriers, ainsi qu’on le peut apprendre par ces paroles de l’Empereur Julien l’Apostat « 
qui rendait les Jeux et les Spectacles solennels ; comme Ovide nous l’ apprend « Circus erit celeber Pompam, numeroque Deorum. »
x, parce que le Préteur Q. Claudius était à l’armée. Tite-Live nous l’ apprend encore plus clairement sur la fin du 8. livre, où
ent pour faire des actes de Religion ; Quoique Varron et Sénèque nous apprennent que la plupart de ceux qui y étaient, y cherchaie
ux qui les demandaient, était le divertissement, comme Cicéron nous l’ apprend dans l’Oraison pour Muréna, où représentant les r
des Jeux qui se faisaient aux autres jours. Et S. Chrysostome nous l’ apprend clairement dans l’Homélie 6. sur le chap. 2. de S
endre le Ceste au lieu de la cuirasse et de l’épée. Que les Augures n’ apprendraient pas à vivre saintement, et les Chevaliers à deven
u’encore qu’il crût que la lecture des Comédies était très utile pour apprendre l’éloquence ; il ne voulait pas néanmoins qu’on l
rale, ou dans les merveilles incompréhensibles de la Divinité. Nous l’ apprenons de la Poétique d’Aristote, des allégories d’Hérac
s ils rendaient des honneurs sales et honteux ; comme Hérodote nous l’ apprend dans son livre intitulé Euterpe   : où cet Histor
tes de révérence : Car s’il eût bien lu Varron, et Macrobe, il aurait appris que les Philosophes condamnaient et ces fables ho
t aussi improuver la civile. L’Auteur de la Dissertation pourra donc apprendre de Varron et de S. Augustin, qu’il est constant q
e en se jouant, ceux qui contrevenaient aux lois. Ce même Auteur nous apprend que les Athéniens estimaient les Comédies si indé
des instructions pour devenir sages, et devant que d’être désenivrés, apprendre aux autres à bien vivre... » « Nous savons tous
il convient à des personnes libres ; et sur toutes choses on lui doit apprendre à se garder de rien faire qui soit indécent. »
s plus indignes, leur esprit se relâche et s’abat facilement : et ils apprennent à devenir vicieux, quand même ils auraient été ve
rgis cæsum relegavit. » Sueton. in vita Augusti.. Philon le Juif nous apprend « Flagellabantur Judæi in medio theatro, et igne
atisfaire à sa piété, et non par à son plaisir. Ainsi lorsqu’elle eut appris que selon l’ordre de ce saint Evêque, et de cet i
volontiers : et au lieu d’un panier plein de fruits terrestres, elle apprit à apporter sur les tombeaux des Martyrs un cœur p
rant que de les garder, c’est participer à l’Idolâtrie. « Nous avons appris , dit le Concile « Quoniam cognovimus nonnullos in
personne ne se divertit impunément avec le diable. » Plutarque nous apprend , comme nous l’avons déjà dit « Comœdias et Traged
r les bienfaits dont nos Princes les honorent » ; Un grand Prince lui apprendra qu’il a fait pénitence, et demande pardon à Dieu
es œufs que l’on voit sur les obélisques de bronze. » Et Zozime nous apprend que l’Empereur Constantin agrandissant le même Ci
édie ne soit mauvaise par sa nature ; puisque les Païens mêmes nous l’ apprennent  : « Si nous n’approuvions pas les vices, dit Cicé
xcitassent point de sédition. C’est ce que l’Empereur Constantin nous apprend lui-même par ces paroles qu’il dit aux Evêques as
ue l’on donne aux représentations des Spectacles. » « Saint Paul nous apprend , dit Salvien « Apparuit, inquit beatissimus Paulu
, ni pour honorer les Empereurs. » Enfin l’Auteur de la Dissertation apprendra de S. Chrysostome, qu’il n’y a rien de plus faux,
nt un plus effroyable jugement qu’ils n’auraient reçu s’ils n’avaient appris de notre bouche ces vérités importantes. Car pour
i l’ait pu ignorer ; C’est toutefois ce qu’il pouvait encore aisément apprendre par la lecture des mêmes Annales de Baronius. «
ar un deuil public témoignent une extrême douleur, comme nous l’avons appris  ; on vous voit au contraire courir au Théâtre, y
é ordonnée au premier Concile d’Arles, tenu l’an 314. Et Salvien nous apprend qu’on observait encore de son temps, c’est-à-dire
les spectacles étaient licites, et dignes des Chrétiens. Salvien nous apprend encore que de son temps les spectacles n’étaient
Spectacles étaient indignes des Chrétiens ; il est nécessaire qu’il l’ apprenne de S. Isidore, Prêtre de Damiette. « Encore que l
que l’Evêque d’Anagni écrivit au Pape Paul V. le 18. May 1600. nous l’ apprend en ces termesLettre de l’Evêque d’Anagni au Pape
is ils leur donnaient encore celui de Scéniques, comme Cicéron nous l’ apprend quand il dit « Suum quisque noscat ingenium, acre
s, sous le nom de Scéniques, et d’Histrions ; comme Aulu-Gelle nous l’ apprend encore par ces paroles « Comœdos quispiam et Trag
r la Scène les Comédies » ; ce qui est très faux : car Plutarque nous apprend qu’il y avait une loi dans Athènes, par laquelle
s plus vils, et les plus vicieux des Histrions, comme Aristote nous l’ apprend en ses Problèmes, « Pourquoi, dit-il « Cur genus
s, ni parmi les autres Grecs ? S’il eût lu Aulu-Gelle, il l’aurait pu apprendre  : Car il met les Comédiens, et les joueurs de Tra
ragédies comme des corrupteurs des bonnes mœurs. Le même Diogène nous apprend que « Plato maturior quoque Tragedias scripsit, q
gner. » Cicéron encore dans le quatrième livre de la République nous apprend que les Romains notaient d’infamie les Comédiens 
mé par S. Augustin, qui rapporte les paroles de cet Orateur. « Nous apprenons de Cicéron, dit-il « Quid autem hinc senserint Ro
il ne l’eût été parmi les Romains. C’est aussi ce que Tertullien nous apprend en termes exprès dans son Traité des Spectacles
des autres Spectacles. Hérodien confirme cette vérité, lorsqu’il nous apprend que les Comédiens n’étaient pas moins estimés ind
est comprise dans ce genre, selon cette règle de Droit, laquelle nous apprend , que « les choses spéciales sont toujours compris
s gestes, et pour orner le Théâtre en les imitant. » Quintilien nous apprend combien la prononciation est propre aux Comédiens
t du nombre de ceux qui montent sur la Scène ? Puisque Cicéron nous l’ apprend clairement, et en termes exprès, quand il dit « R
n que les autres jeux. D’ailleurs l’Auteur de la Dissertation pouvait apprendre d’Hotoman, célèbre Jurisconsulte, et des Dictionn
Scéniques, et tous les autres, comme Budé, et Pierre Grégoire nous l’ apprennent . « Budé, dit Pierre Grégoire « Budæus ludos theat
eur condition fussent les Acteurs de ces Jeux, comme Tite-Live nous l’ apprend en ces termes « Quod genus ludorum (Atellanorum)
uam expertes artis ludicræ faciant. » Tit. Liv. l. 7. : « La jeunesse apprit des Osciens ces sortes de jeux Atellanes, et ne s
Car s’il avait lu Cicéron et Valère Maxime avec attention, il aurait appris que du temps de la plus grande pureté de la langu
siciens, ou Joueurs de flûtes, et d’autres instruments ; Macrobe nous apprend qu’ils étaient estimés infâmes : « C’est, dit-il
istrions avec des cymbales, avec des flageoletsaa, et des harpes, ils apprennent à chanter ; et c’est ce que nos Ancêtres ont esti
iés tant qu’ils feront ce métier. » Ces Conciles lui auraient encore appris que leur sentiment touchant les Athlètes et les A
quent ils étaient compris sous le nom de Théâtriques ; Suétone le lui apprendra , quand il dit « Athletarum vero spectaculo mulieb
uelquefois au Prône de sa Paroisse ou s’il lit le Rituel de Paris, il apprendra que l’Eglise met les Comédiens au rang des person
aient célébrés honteusement ; et toute la ville voyait, entendait, et apprenait cette manière d’apaiser leurs Dieux si effrontée,
rle en termes exprès des Acteurs de Comédies, et de Tragédies. « Nous apprenons de Cicéron, dit-il « Quid autem hinc (de ludis Sc
tation ajoute immédiatement : Et toute la ville voyait, entendait, et apprenait cette manière d’apaiser leurs Dieux, etc. » Ce qu
Histoire, s’il avait consulté les Registres du Parlement ; il aurait appris le mauvais traitement que les Comédiens ont reçu
e infamie détestable avec plus de hardiesse ? » Et de même Ovide nous apprend que toutes les Comédies de Ménandre sont pleines
ssi aux Acteurs de Comédies, et de Tragédies, comme Tertullien nous l’ apprend  ; « Les Dieux, dit-il « Nec Tragici quidem, aut C
une parole qui concerne le Poème Dramatique ». Ne devait-il pas avoir appris de Tertullien, que les sujets des Comédies, et de
ns tirent les sujets de leurs pièces. » Ne devait-il pas encore avoir appris de ce grand Docteur, que ceux qui se déguisent en
nier que le nom d’efféminés ne leur convienne. Il devait enfin avoir appris de Cicéron, et de Quintilien, que les gestes, et
art, et qui perd les jeunes enfants en leur enseignant ce qu’il a mal appris . ». »   III Réfutation. Voici encore un fa
utrefois. Les hommes de quelque âge et de quelque sexe qu’ils soient, apprennent qu’un crime se peut faire, en apprenant qu’il s’e
s non selon le monde ; mais selon Dieu : Et cette sagesse de la foi s’ apprend sans étude et sans lettres ; elle s’imprime d’un
e Grecque ; quoique la coutume de notre pays ne m’ait pas permis d’en apprendre exactement la prononciation : car parmi nous on n
ent la prononciation : car parmi nous on ne fait pas état de ceux qui apprennent plusieurs langues ; parce que cette étude est est
trois jours. » Secondement l’Auteur de la Dissertation devait avoir appris de Josèphe, que les Hébreux étaient si éloignés d
eur n’est pas excusable en ce temps où il y a tant de livres qui nous apprennent ce que c’est que le Talmud, si nous ne sommes pas
savoir par sa lecture. Quant au livre d’Enoch, Tertullien lui pouvait apprendre qu’il n’est pas même reçu des Juifs « Scio script
t point ». Mais la simple lecture du passage de Gaufrédus lui pouvait apprendre , que ces paroles, et dicuntur inventores, ne sign
eur naissance, comme étant des représentations de choses faussés, qui apprennent à introduire les faussetés dans les affaires séri
cette infamie publique, ou pour y reconnaître ses vices, ou pour les apprendre  ; on court à ce lieu infâme, à cette école d’impu
e d’impureté, afin de ne pas faire moins de mal en secret, qu’on en a appris en public : Et à la vue, pour ainsi dire, des loi
si audace ? En s’accoutumant à voir la représentation des crimes, il apprend à les commettre.… Ainsi l’on aime tellement ce qu
utrefois. Les hommes de quelque âge et de quelque sexe qu’ils soient, apprennent qu’un crime se peut faire, en apprenant qu’il s’e
bien conduire, mais à se perdre, enseignant aux autres le mal qu’il a appris , s’il doit être reçu dans notre Communion. Je vou
és par des personnes âgées et plus sages qu’eux de les lire et de les apprendre Confess. lib. 3.. Et se reprochant à lui-même la
t des vers sales et malhonnêtes, qu’on ne doit pas dire, encore moins apprendre . Il n’y a point de ces Marchands infâmes qui corr
s pièces de la Scène : D’où vient que les vieillards les font lire et apprendre aux enfants qu’ils instruisent dans les arts que
e Dieu, qu’il ne devait pas omettre ; on verrait que S. Augustin nous apprend en termes formels que les Romains ont condamné le
s pièces de la Scène. D’où vient que les vieillards les font lire, et apprendre aux enfants qu’ils instruisent dans les arts que
nt dans les arts que l’on nomme honnêtes et libéraux. Or Cicéron nous apprend dans ses livres de la République ce que les ancie
ugustin approuve la conduite de ces vieillards, qui faisaient lire et apprendre les Comédies aux enfants, l’Auteur de la Disserta
t si corrompues ; et ils donnent même des récompenses à ceux qui leur apprennent ces folies si dangereuses. On les met en honneur
ntendons ces personnes qui nous crient : c’est de ces livres que l’on apprend la pureté de la langue, c’est de ces livres qu’il
tte honteuse description n’était nullement nécessaire pour nous faire apprendre ces paroles avec plus de facilité ? Mais que ces
de ma vie passée, sans appréhender la rigueur de votre justice, j’ai appris très volontiers toutes ces folies ; et je les app
re justice, j’ai appris très volontiers toutes ces folies ; et je les apprenais avec plaisir, misérable que j’étais, et c’était c
espérance. » S. Augustin compare les Maîtres qui faisaient lire, et apprendre aux enfants les Comédies, à des personnes ivres,
obligés par des personnes âgées, et plus sages qu’eux, de lire, et d’ apprendre les Comédies ». Il n’a pas plus de raison de prét
n’est que selon le sentiment, et l’usage des Païens, comme il nous l’ apprend lui-même dans l’Epître 131. qu’il écrit à Mémoriu
Voilà une plaisante manière d’interpréter les Canons : où a-t-il donc appris qu’il faille accommoder les Canons au relâchement
summa monstrare. » S. Gregor. 2. past. pastor. cap. 3., est obligé d’ apprendre aux hommes la voie la plus sublime et la plus par
de la Dissertation avait bien étudié le Droit Canonique, il aurait pu apprendre la véritable interprétation des deux Canons tirés
es Poètes et des beautés du discours. Mais il y en a d’autres qui les apprennent pour s’instruire, afin d’être capables de réfuter
gmes de la doctrine sacrée. C’est en cette manière qu’il est permis d’ apprendre les lettres profanes. » Il faut ici remarquer co
ints quelquefois de nous servir de ce que nous nous souvenons d’avoir appris des lettres profanes, et de dire quelque chose de
acerdotes dist. 37., parce que cette lecture leur est nécessaire pour apprendre la pureté de la langue, la beauté de l’expression
mase sur le sujet de l’Enfant prodigue, d’où ce Canon est tiré nous l’ apprennent . « Purifions, dit-il « Mundemus eam (sapientiam)
Anges rebelles ». Mais si l’Auteur de la Dissertation n’a pas encore appris de la Religion Chrétienne combien la lecture des
reuse ; surtout aux Enfants ; qu’il aille à l’école d’un Païen pour l’ apprendre . Quintilien parlant des Poètes que l’on doit mont
ient accoutumé de recevoir de la lecture de ces sortes de pièces pour apprendre la pureté de la langue et les ornements de l’éloq
, estimant que c’était des livres des Païens seulement qu’on pouvait apprendre l’art de persuader, ne souffrait pas que les Chré
. » L’ancien Auteur de la vie de S. Grégoire Evêque de Nazianze nous apprend que ce S. Prélat fit la même chose : « Voyez, dit
nts, mais les oreilles chastes. Mais au lieu de cela elle lui faisait apprendre les endroits de l’Ecriture Sainte les plus facile
de la Dissertation avance en cet endroit ; premièrement Aristote nous apprend qu’à cause qu’il est défendu de dire et d’écouter
erdotes allégué dans la Dissertation ne suffisent-ils pas pour nous l’ apprendre  ; en marquant que « c’est un crime de lire les Co
parlant de la lecture des Comédies qu’on permettait aux enfants pour apprendre la pureté de la langue, et les ornements de l’élo
a pueri ambularent. » S. Aug. lib. 1. Confess. cap. 15., que je n’aie appris plusieurs paroles utiles parmi ces folies ; mais
urs paroles utiles parmi ces folies ; mais on les pourrait aussi bien apprendre en des lectures plus sérieuses ; et ce serait une
guaient devant l’Empereur et le Sénat : ainsi que Pline second nous l’ apprend  : « Virginius Rufus, dit-il « Virginius Rufus, qu
es ou des Tragédies, le Comédien qui les instruisait, ne leur faisait apprendre que certains endroits honnêtes de ces pièces, qu’
memoriam exerceat. » Quintilian. lib. 1. Institut. Orator. cap. 11., apprendre quelque chose des Comédiens, en ce qui regarde la
fasse les vices des ivrognes ni le libertinage des esclaves, ni qu’il apprenne les passions d’amour, d’avarice ou de crainte, qu
rête pas simplement à l’instruire par la lecture ; mais qui lui fasse apprendre les endroits qu’il en aura choisis, et les lui fa
er par quelque chose qui approche de ce que l’écolier peut avoir déjà appris chez les Grammairiens : et parce que nous recevon
ornements et de tout l’attirail du luxe et de l’afféterie, qu’on leur apprenne à imiter les œillades et les paroles des femmes q
ermis d’appeler un Comédien, ou d’envoyer chez lui leurs enfants pour apprendre la prononciation et les gestes ; bien loin de sou
nt des Comédies ou des Tragédies, ils ne voulaient pas même qu’ils en apprissent que certains endroits ; ils ne voulaient pas qu’i
ils en apprissent que certains endroits ; ils ne voulaient pas qu’ils apprissent a contrefaire la voix des vieillards, ni les vice
l’esprit tendre des enfants ; en un mot ils ne voulaient point qu’ils apprissent à prononcer et à faire des gestes tels que les fo
’ils en avaient pour celles des Collèges. Ce n’est pas un petit mal d’ apprendre dès son enfance le langage des passions, c’est-à-
dict.. S. Isidore Prêtre de Damiète, Disciple de S. Chrysostome, nous apprend que les Empereurs n’ont toléré les Comédies et le
orrompre les bonnes mœurs. C’est ce que le Père de Guzman Jésuite lui apprendra . « Après avoir considéré , dit-il « Visto pues
la loi 2. du même titre, et du même livre du Code de Théodose nous l’ apprend . La 1. loi touchant le rétablissement, et la réfo
399. à la poursuite de S. Chrysostome. C’est ce que Baronius lui eût appris « At quid tandem effecit Chrysostomus prædicans v
r la Comédie, mais qu’il la faut réformer. Au contraire ces lois nous apprennent que de quelque manière qu’on tâche de réformer le
dans les Cimetières. » C’est aussi ce que les Docteurs Romains nous apprennent parce que, disent-ils, les Comédies sont des chos
rat. dist. 2. et du Canon. Quæris, dist. 4. » C’est aussi ce que nous apprend le Pape Innocent IV. expliquant ce même Canon, cu
ctare. » Concil. Colon. an. 1549. sub. Adolph. Archiep.. « Nous avons appris que quelques Acteurs de Comédies ne se contentant
l me causa tant de mal. Dedans cette maison qui me servait d’asile, J’ appris que mon amant avait quitté la ville ; Et que pour
oire que Sophie était sa sœur Aurélie ; et que pour sa mère, il avait appris qu’elle était morte. Quelque temps après son père
lés sans qu’aucunes nouvelles, En Pologne, ou dans Nole, eussent rien appris d’elles ; Et comme après des soins si longs et su
avec tout son effort Tente de son honneur l’inexpugnable fort ; Et j’ apprends à la fin de mes poursuites vaines, Que je ne puis
ux espoir de mes yeux, Puisque le désespoir vous bannit de ces lieux, Apprenez que je vous veux suivre, Méditez mon enlèvement :
a mort nous sépareActe 2. Scene 2.. » La Morale même des Païens nous apprend qu’il faut suivre la vertu, et rejeter l’ambition
sont les instructions de la Philosophie ; et la Comédie au contraire apprend à rejeter la vertu, et à s’abandonner à l’ambitio
rent point de scrupulesActe 1. Scene 1.. » La Morale des Païens nous apprend que la vengeance est une passion d’inhumanité : q
t gloire d’en être touché. Ainsi l’esprit s’apprivoise peu à peu : on apprend à la souffrir, et à en parler, et l’âme s’y laiss
nies de divertissement, où de jeunes gens leur débitent ce qu’ils ont appris dans les Comédies, et les traitent en Nymphes, et
t de ma sainte promesse. Je vous conjure au moins voyant ma pureté, D’ apprendre mon histoire à la postérité, Et tous les vrais mo
mœurs, et à violer les lois. Car il arrive souvent que le peuple qui apprend ces sentiments pernicieux, et ceux mêmes qui s’ap
i, cap. 22. ? Et s’il avait au moins consulté Aristote, il lui aurait appris , « que se tuer soi-même pour éviter la pauvreté,
iens est occupée dans cet exercice, qu’ils la passent toute entière à apprendre en particulier, ou à répéter entre eux, ou à repr
e ; au contraire nous lisons dans la vie des Pères que saint Paphnuce apprit par révélation, qu’un certain Acteur de son temps
le être faux ; Car nous lisons dans la vie des Pères, que S. Paphnuce apprit par révélation qu’un Jongleur ou Joueur de flûtes
ci cet exemple tel qu’il est rapporté dans la vie des Pères. « Nous apprîmes , dit Ruffin « De hoc (S. Paphnutio) fidelissima
péché ; ils l’y trouvent avec des attraits qui le font aimer : ils y apprennent des adresses pour le commettre : ils y entrent ch
ns les temps de pénitence comme dans le Carême. 3. Saint Antonin nous apprend que le métier des Comédiens, qui représentent ind
hespis l’exercice de cet art, comme étant inutile, et ne servant qu’à apprendre à mentir. Et les Lacédémoniens ne purent souffrir
e l’Eglise ayant fait démolir partout les Théâtres publics, elle nous apprend que les Tragédies, les Comédies, et les autres re
Ce S. Prélat dans son traité contre les danses, et les Comédies, nous apprend que le Canon Non oportet, qui est tiré du Concile
ément marqué dans les livres des constitutions Apostoliques, qui nous apprennent que les jours de Fêtes ne sont établis que pour l
, la licence effrénée des Chrétiens relâchés, et vicieux, que de leur apprendre une voie large, qui favorise leurs convoitises, e
légers, si nous les comparons avec ceux dont je vais parler. On nous apprenait autrefois les crimes par la lecture des livres ;
s les crimes par la lecture des livres ; mais aujourd’hui on nous les apprend en nous les faisant voir. Ce fin ouvrier d’iniqui
mes : « Les hommes de quelque âge, et de quelque sexe qu’ils soient, apprennent qu’un crime se peut faire, en apprenant qu’il s’e
e qu’on a fait en sa maison, ou à entendre ce qu’on y peut faire : on apprend l’adultère en le voyant représenter ; et le mal q
et 25. « Ecoutez donc Rois de la terre, et entendez : Juges du monde apprenez  : Prêtez l’oreille vous qui gouvernez les peuples
ur ce que les défenseurs, de la Comédie ont accoutumé de dire ; qu’on apprend dans les représentations beaucoup de choses qui s
que la vue de ces fictions fait beaucoup d’adultères véritables : on apprend l’adultère, en le voyant représenter, dit saint C
Un jeune homme en s’accoutumant à voir la représentation des crimes, apprend à les commettre ; et il n’en apprend que trop. Ma
ir la représentation des crimes, apprend à les commettre ; et il n’en apprend que trop. Mais afin qu’il ne semble que ce soit s
et cependant nous ne le comprenons pas.... » « Les jeunes filles y apprennent à avoir moins de pudeur : les jeunes hommes devie
pât qui couvre l’hameçon auquel il est attaché ; Et l’expérience nous apprend que les hommes ne se perdent que par l’amour de l
et de l’entretenir sous prétexte de n’y vouloir point consentir. Ils apprennent d’elle à regarder les mouvements d’un amour dérég
e saint Cyprien. » : qu’on ne doit pas moins craindre aujourd’hui « d’ apprendre à pratiquer ce qu’on s’accoutume à voir représent
ens est occupée dans cet exercice ; qu’ils la passent toute entière à apprendre en particulier ou à répéter entre eux, ou à repré
it gloire d’en être touché. Ainsi l’esprit s’apprivoise peu à peu. On apprend à la souffrir, et à en parler, et l’âme s’y laiss
objets déshonnêtes, est ce qui la condamne manifestement. Car on peut apprendre de cet exemple, que l’on approuve en quelque sort
vices, peut-on prendre plaisir à se divertir dans des choses qui nous apprennent à les aimer ? XX. Le Chrétien ayant renoncé au mo
nies de divertissement, où de jeunes gens leur débitent ce qu’ils ont appris dans les Romans, et les traitent en Nymphes et en
coup en peine de vous adresser à un Savant, qui ne vous pourrait rien apprendre sur cette matière, mais à une personne à qui vous
arde le Théâtre avec complaisance. Consultons l’expérience, elle nous apprend que ceux qui aiment ces divertissements ont fort
péché : Ils l’y trouvent avec des attraits qui le fait aimer : Ils y apprennent des adresses pour le commettre : ils y entrent ch
les autres sans aucun péril. Les exemples des Saintes Écritures nous apprennent qu’il faut peu de chose pour faite tomber l’homme
vous le font voir, comme s’il était droit, que la divine Parole vous apprenne que c’est une véritable illusion. Ces éclatantes
c’est un péché mortel. S. Charles Borromée Archevêque de Milan, nous apprend que c’est un péché mortel d’y aller les Dimanches
63 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE V. Du principal motif de la Réformation du Théâtre. » pp. 49-58
l’essentiel de l’éducation de leurs enfants : on ne s’attache à leur apprendre que la politesse, les belles manières et l’usage
cieuses. Je ne parlerai point des Scènes d’amour qui, peut-être, leur apprendront , pour la première fois et toujours trop tôt, à co
64 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CONCLUSION, de l’Ouvrage. » pp. 319-328
révolterait contre un sentiment si contraire à l’expérience, qui nous apprend que le pathétique et le sublime, tels qu’on les t
e la généreuse compassion qu’il aura ressenti pour Rodrigue lorsqu’il apprend l’insulte faite à son père : un troisième enfin a
65 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
us chrétiens qui l’avez déjà confessé en participant à ses mystères ; apprenez par les régles de la foi, par les principes de la
c, qui en connaissant Dieu, connaissons aussi son rival, et qui avons appris à distinguer le créateur d’avec le corrupteur de
Pollux, à qui Mercure donna des chevaux pour cet effet ; comme nous l’ apprenons de Stésichore. Il y a d’autres semblables courses
hap. 18. vous dites que les actions théâtrales ont été inventées pour apprendre la politesse, et la science du monde ; je réponds
comédie est, pour ainsi parler, l’école de l’impureté : La tragédie n’ apprend que cruauté, qu’impiété, que barbarie. Soyez donc
pourriez-vous estimer cette science, que l’oisiveté des Grecs nous a apprise  ; de se faire un corps tout neuf, comme pour réfo
mais comment ? En punition d’un vol léger. Par exemple, on leur fait apprendre à devenir homicides. Au reste, je n’ai fait jusqu
arce que nul ne peut ajouter une coudée à sa taille, ce rival de Dieu apprend aux acteurs de la tragédie à s’élever sur leurs c
qu’on s’acharne à soutenir le parti d’un gladiateur ? Est-il facile d’ apprendre les règles de la pudeur, pendant qu’on tient les
i nous est faite, de frapper celui qui nous a frappés ? Enfin peut-on apprendre la douceur et l’humanité, Math. 5. tandis qu’on s
66 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
 ? Certainement vous autres, saintes femmes, vous voyez ce qu’il faut apprendre et désapprendre à vos filles. Que la femme adultè
ès il dit : « que le diable est auteur des danses, et que celui qui a appris la fornication et l’idolâtrie, c’est le même qui
celui qui a appris la fornication et l’idolâtrie, c’est le même qui a appris à danser ; et celui-là n’a pas mal rencontré, qui
67 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
e le valent pas ; l’orgueil et l’ambition y ont leur place, pour nous apprendre à rechercher les faux biens du Monde, et à mépris
ertu, tiennent que la Comédie est un passe-temps honnête où l’on peut apprendre le bien aussi tôt que le mal. Tournez toutes les
ussi tôt que le mal. Tournez toutes les Comédies au bien, et vous n’y apprendrez que du bien. C’est à quoi il faudrait travailler
68 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
énemens à venir. C’est ainsi qu’on peut entendre les Auteurs qui nous apprennent que l’èxposition ne doit point apprendre ce qui v
tendre les Auteurs qui nous apprennent que l’èxposition ne doit point apprendre ce qui va arriver. Que dire donc ? Le voilà. En y
69 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
e scandale et de libertinage. En effet c’est là qu’une jeune personne apprend comment on peut se livrer à des intrigues dangere
là qu’un jeune homme, dont la vertu faisait le bonheur de sa famille, apprend à connaître le vice et à mépriser les conseils d’
s, dont les regards sont mortels, de nourrir leur corruption, d’aller apprendre d’elles ce qu’il ne faudrait jamais savoir ? Vous
urd’hui des conseils et même des préceptes. » Nos spectacles nous ont appris à ne plus rougir des passions, dit l’illustre d’A
e reconnaissait pas son saint, prit le parti de lui faire écrire pour apprendre de lui ce qui en était. Monseigneur de La Motte r
n invoque la Sainte Vierge pour protéger des amours impures ; où l’on apprend à braver le sacrilége ; où une danse voluptueuse
que du fond de l’éducation de leurs enfants ne s’attachent qu’à leur apprendre les manières et l’usage du monde, où ils ont gran
70 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
nt un silence d’Harpocrate : quiconque voudra faire cette expérience, apprendra que malgré nous nos paroles suivent nos gestes, &
un trimetre presque entier ? Ciceron dans son Livre de l’Orateur nous apprend l’attention qu’il avoit à placer les pieds qui co
yllabes ? S. Augustin dans son Traité de la Doctrine Chrétienne, nous apprend que Virgile a fait dans Italia la premiere syllab
n ne prononçoit pas l’m. Nous sommes obligés de la prononcer. Il nous apprend qu’il y avoit un son qui tenoit le milieu entre l
, amice, meis. Par le premier Vers, il veut dire seulement, vous m’ apprenez qu’on joue mes Piéces, & par le second il veu
u aux railleries de Lucien : mais puisque par d’autres passages, nous apprenons que souvent les Spectateurs étoient en larmes, no
toit pareille à celle des Muets du Grand Seigneur, que sont obligés d’ apprendre , comme le dit M. de Tournefort, ceux qui sont reç
71 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
ns, « magister doctor perdendorum puerorum » ; il enseigne ce qu’il a appris par des crimes, « quod maledidicit insinuat ». La
cestes. Il semble qu’on craigne de perdre la mémoire des forfaits. On apprend à tous les âges que ce qui s’est autrefois commis
ierunt. » On retrouve le péché qu’on a commis dans sa maison, ou on y apprend ceux qu’on y peut faire. On apprend l’adultère en
a commis dans sa maison, ou on y apprend ceux qu’on y peut faire. On apprend l’adultère en le voyant jouer : « Adulterium disc
vec plaisir le tableau du crime, on perd la pudeur, on s’enhardit, on apprend à faire ce qu’on s’est accoutumé à regarder : « Q
s représentées sans honte, et regardées avec plaisir, les jeunes gens apprennent ce qu’ils peuvent faire : « Cum hæc sine pudori f
leurs ; n’abusez pas de vos sens, qui ne vous ont été donnés que pour apprendre l’enseignement et la volonté de Dieu. Si vous aim
72 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
e connoît pas, & des ouvriers à l’art desquels il n’entend rien. Apprenons par cet exemple à nous défier de ces gens univers
Mais que penser de celui qui nous veut enseigner ce qu’il n’a pas pu apprendre  ? Et qui ne riroit de voir une troupe imbécille a
Anacharsis donnerent à la fois l’exemple & les préceptes. Faut-il apprendre à d’autres ces mêmes devoirs, & instituer des
e, ont attroupé leurs contemporains autour d’eux, leur ont persuadé d’ apprendre d’eux seuls l’art de gouverner son pays, sa famil
illeux, un Hésiode, un Homere, qui sçavoient tout, qui pouvoient tout apprendre aux hommes de leur tems, en ont été négligés au p
bre, auprès de la justice & de la vertu. *. L’expérience nous apprend que la belle harmonie ne flatte point une oreille
73 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
, ou comme un homme imaginaire qu’ils ont travesti, et auquel ils ont appris leur langage. Je ne laisserai pas néanmoins de ré
nds. Il semble qu’il ait plus d’envie d’amuser son Lecteur que de lui apprendre quelque chose de bon. Comme s’il était probable q
uanges qui ne sont dûes qu’à Dieu, ou en des Satyres indiscrètes, qui apprenaient à faire le mal qu’elles voulaient reprendre. Les
e toute sorte de passions dans le cœur. Le Roi S. Louis, comme nous l’ apprenons des Historiens de sa vie, signala sa piété, en ch
e Parlement de Paris nous peut encore servir d’une forte preuve, pour apprendre au Théologien quel jugement il doit porter des Co
it à la Comédie aujourd’hui. Enfin les Acteurs n’avaient point encore appris ces soupirs entrecoupés, ces airs languissants et
neur sur le fait des aumônes. Voici donc l’Histoire originale. « Nous apprîmes , dit Rufin,De Vitis Patrum. l. 2. par le rapport
ra de rien, s’ils n’ont la charité : Mais l’ont-ils ? Saint Paul nous apprend que la charité cherche l’utilité des autres aux d
tez le mal de vos pensées de devant mes yeux, cessez de mal faire, et apprenez à bien faire. Isa. 1. Mais de plus, le métier de
aient qu’à aller trouver quelque Comedien, entrer dans leurs maximes, apprendre qu’on peut sans péché se trouver à la compagnie d
e conscience à toutes ces choses ; mais l’Évangile a oublié de nous l’ apprendre . O Dieu, s’il est si difficile de nous rendre dig
moi-même, à la pensée de tant d’irreligions et de profanations que j’ apprends qui s’y commettent ! Je l’ai déja dit, que longte
rouve d’employer six jours à la conservation de la première, lui doit apprendre l’obligation qu’il a d’en consacrer au moins un à
, soit dans la prière faisaient le caractère des amis de Dieu. Nous l’ apprenons du Prophète Ezéchiel, qui écrit que le Seigneur é
74 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
crime ; mais on l’enseigne ? que peut-on dire de plus déplorable ? On apprend l’adultère en le voyant ; et avec la douceur de l
peine d’entendre le Saint Esprit, qui leur parle et qui leur crie, «  apprenez Juges, ouvrez, les oreilles, vous qui tenez sous
et qui vous plaisez dans les pouvoirs que vous avez sur les Troupes, apprenez deux choses, la premières que toute votre puissan
75 (1757) Article dixiéme. Sur les Spectacles [Dictionnaire apostolique] « Article dixiéme. Sur les Spectacles. » pp. 584-662
nvoitise, & où la mort entre par tous les sens ; c’est-là où l’on apprend le crime en le voyant, où l’image des choses que
ubliques de galanterie, de fourberie, de vengéance, d’ambition ; on y apprend à conduire habilement une intrigue, à éluder la s
; embellies par l’art ; & à force d’admirer & d’applaudir, on apprend à ne rougir de rien. Comme l’Evangile condamne l
t un plaisir malin, ou de reconnoître les vices des autres, ou de les apprendre . In his spectaculis depositâ verecundiâ, a
on met bas la pudeur, on devient plus hardi à commettre le crime, on apprend à faire ce qu’on s’accoutume de voir. Citò
s exemples pour nous ; s’il se retire dans le désert, c’est pour nous apprendre , si-non à fuir le monde comme lui, du moins à évi
représentations profanes ! Depuis qu’un Dieu fait Homme est venu nous apprendre à mortifier nos sens, à combattre nos passions ;
es ? Sans m’arrêter ici à déplorer un aveuglement si digne de larmes, apprenons -leur donc aujourd’hui quel est le mal qu’ils ne v
ut se trouver dans des assemblées où régne l’esprit du monde, où l’on apprend à vivre comme le monde, à se conformer à ses maxi
en est la source ; & non-seulement elles les excitent, mais elles apprennent encore à les satisfaire. Toutes les passions de
on est excité à observer tous les mysteres de l’iniquité, & qu’on apprend à conduire habilement à sa fin toutes les intrigu
à regarder un chimérique honneur, comme le bien le plus précieux, il apprend à tout sacrifier pour le conserver, ou le réparer
its mêmes les plus inviolables du sang & de l’amitié ; & il l’ apprend d’autant plus volontiers, que c’est un pere barba
laisirs que dans ses propres maux, & de récompenser ceux qui nous apprennent à les entretenir & à les rendre incurables ?
ses ; mais de plus, elles éteignent le goût de la piété. Comme on n’y apprend à juger des choses que par les sens, & à ne c
onséquent, vous devenez le plus coupable de tous. Mon expérience m’a appris , disoit un fameux courtisan, qu’on ne peut être C
lui rendre un plus grand hommage dans son empire. Mon expérience m’a appris , dit-il, qu’on ne peut être Chrétien & partic
quand il ne sera plus temps de l’éteindre. Allez cependant leur faire apprendre à cette école de vertu l’art de conduire habileme
nnons en allant au spectacle, nous rend coupables. Mon expérience m’a appris , disoit un fameux courtisan, qu’on ne peut être C
76 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
vult consequi gratiam remissions. Ce que le Maître des Sentences nous apprend encore, disant que les pénitents sont obligés de
té la licence effrénée des Chrétiens relâchés et vicieux, que de leur apprendre une voie large qui favorise leurs convoitises, et
77 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique,
ps, qu’ils entrent dans l’Eternité, et qu’ils consultent le Ciel pour apprendre de ses constellations ce qui doit arriver sur la
78 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
p; consommé ; il les exercera quatre heures par jour, & leur fera apprendre par préférence mes pieces dramatiques : Corneille
sse ; c’est un ait de blasphême, une sorte de scandale, qui peu à peu apprend à se jouer de toute sorte de religion. Sur ce pri
ous les livres historiques de l’écriture. Ce seroit le moyen de faire apprendre & retenir l’histoire en s’amusant : c’étoit l
oit depuis long tems avec regret soustraire aux jeunes gens, à qui on apprend le latin, faute d’une traduction convenable, à l’
nt tout son théatre, & quelque pure qu’en soit la latinité ; on n’ apprendra jamais autre chose qu’un style bourgeois, des con
écheurs : La passion est plus forte que moi. Si c’est la morale qu’on apprend dans Térence, ce n’est pas un sermon à prêcher da
nner à la jeunesse, de belle conversation à leur faire traduire & apprendre  ; les beaux principes qu’ils débitent, les beaux
juger, de sentir, de jouir ; l’un satisfait la curiosité, le désir d’ apprendre  : l’autre la vanité de prononcer souverainement :
79 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
équenter les Italiens, de n’oser-lire un examen de conscience & d’ apprendre Moliere par cœur : Clodius accusat machos, Catili
sses, ces vilains termes, s’en fait-on scrupule ? Est il sort utile d’ apprendre ces beaux dictons ? doit-il être fort agréable de
t de cagotisme ; mais les premiers principes de la religion natutelle apprennent aux plus impies même à ne prononcer le nom de Die
istes auroient bien inutilement distingué, limité, excepté, pour nous apprendre qu’il est jour à midi. Cela seul devroit décider
des conversations familieres sur divers sujets de morale, qu’on fait apprendre aux Demoiselles de S. Cyr, & dont on régale l
e du sexe, & donner dans les bruyans mouvemens du spectacle, on y apprend une bonne morale & l’art de converser avec gr
80 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
ui de ses spectateurs. La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à son école, on y apprend aussi les maximes ordin
galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à son école, on y apprend aussi les maximes ordinaires du libertinage contr
Non seulement elle représente les vices les plus horribles, mais elle apprend à les commettre. Celui qui fait le personnage d’a
horreur quand la vérité des faits l’oblige d’en parler, et on ose les apprendre par cœur, les débiter publiquement, les animer de
même dans les fausses religions, laisse une impression d’impiété ; on apprend insensiblement à ne plus craindre ce que l’on voi
te religion. Personne sans doute n’adore Jupiter ; mais tout le monde apprend à ne plus croire, aimer, adorer Jésus-Christ. De
81 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
qu’il avoit sur nous avant le baptême. Tous nos Catéchismes nous ont appris ces grandes vérités. Tout ce qui nourrit la concu
fol amour, mais de consulter Dieu. C’est au contraire la comédie qui apprend à les mal assortir, puisqu’elle apprend à surpren
t au contraire la comédie qui apprend à les mal assortir, puisqu’elle apprend à surprendre, à braves les parens, pour ne suivre
ins celui où l’on en trouve le plus & les plus dangereuses, où on apprend à en chercher. 2. excuse. Les Comédiennes ne sont
vertus-chrétiennes. Dieu nous renvoie à sa loi & à sa grace pour apprendre à pratiquer nos devoirs. La touche des instructio
82 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
oëte, & remit après le repas la lecture de la Piéce. Terence nous apprend dans ses Prologues, qu’il étoit persécuté par la
rendre le prix, quand la Piéce avoit déplu au Peuple. C’est ce qu’on apprend par les Prologues de Térence. On y apprend encore
au Peuple. C’est ce qu’on apprend par les Prologues de Térence. On y apprend encore qu’on accompagnoit une Piéce tantôt avec l
e sacré, & à l’abri de la reforme des Censeurs. C’est ce que nous apprend Tertullien dans son Livre des Spectacles. Pompée
nneres si parfaits, qu’ils furent nommés les Tonneres Claudiens. Nous apprenons par Horace que le Théâtre étoit souvent couvert d
83 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
t qu’elle soit utile à former des Prédicateurs et des Avocats ? Ils y apprennent la décence du maintien, l’inflexion de la voix, l
é de tant de peines, les écoliers oubliant le lendemain ce qu’ils ont appris , le soin de corriger les pièces, de les mutiler,
se respecter ? et ceux qui président à son éducation doivent-ils lui apprendre à se déshonorer ? Le savant et pieux P. Thomassin
s nécessairement très rares par la difficulté de les composer, de les apprendre , de les représenter, ce goût, ou plutôt cette fur
pectacle l’emporte sur le ridicule. A-t-on pu ne pas sentir que c’est apprendre à la jeunesse à se jouer des choses saintes, la f
84 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
il ne faut consulter que soi, et non de vils esclaves : ils ont donc appris que les meurtres ne sont jamais impunis ; que le
e croire, puisque j’écris à un Sage, que des efforts humains, je vous apprendrai , après l’avoir appris de Corneille, qui n’était p
à un Sage, que des efforts humains, je vous apprendrai, après l’avoir appris de Corneille, qui n’était pas un mauvais Philosop
arer de l’intérêt général des peuples soumis à leur empire ? Que leur apprendraient de plus les plus profonds scrutateurs de l’âme hu
si habiles et si vertueux ? Où se cachent-ils ? » Daignera-t-on nous apprendre pourquoi un Etat ne serait pas bien gouverné par
85 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIV. Le sentiment, juge plus sûr que le goût. Celui-ci préféré au premier. Pourquoi ? Amour du Théatre, funestes à ses progrès. Honneurs avilis en devenant trop communs. Cabales. Leurs effets, & les moyens qu’on employe pour les éluder.  » pp. 129-150
t Momus Fabuliste.) L’un de ces Auteurs a reculé l’instant agréable d’ apprendre au public, qu’il s’étoit occupé de ces plaisirs.
i-tôt. On est tenté de lui plaire au premier coup-d’œil. La réflexion apprend qu’on doit en être peu flatté. Si elle n’empêche
s ne s’écartent pas de leurs devoirs. Que penseront nos Neveux, s’ils apprennent que quand des Acteurs ou des Actrices, avoient mé
86 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
ux l’industrie de leurs Artisans, la Mécanique de leurs Arts, il nous apprendrait même jusqu’à la manière dont ils se papillotaient
és que leur docte Aristote en eut fait mention ? Je suis ravi de leur apprendre qu’ils n’ont point encore tout vu dans des Ouvrag
87 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
parce qu’ils les chérissent après nous ? Hèlas ! peut-être n’ont-ils appris de nous à tant aimer l’Opéra-Bouffon, que pour le
passage que je viens de rapporter en est une preuve, Boileau nous apprend pourquoi ce Spectacle nous fait tant de plaisir.
ages, le fléau des sots Auteurs, le dur & l’élégant Boileau, nous apprend dans un seul Vers quelle est la raison qui nous f
iens de dire, que nous ne saurions trop aimer cet agréable Spectacle. Apprenons par cœur ces paroles de Tacite ; elles nous prouv
88 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
coup en peine de vous adresser à un Savant, qui ne vous pourrait rien apprendre sur cette matière, mais à une personne à qui vous
arde le Théâtre avec complaisance. Consultons l’expérience, elle nous apprend que ceux qui aiment ces divertissements ont fort
péché : Ils l’y trouvent avec des attraits qui le fait aimer : Ils y apprennent des adresses pour le commettre : ils y entrent ch
les autres sans aucun péril. Les exemples des Saintes Écritures nous apprennent qu’il faut peu de chose pour faite tomber l’homme
89 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
par des engagemens clandestins, formés par une passion aveugle ; elle apprend aux femmes la coquetterie, la dissimulation, les
ar la symphonie, peints dans les décorations & les machines. Tout apprend à aimer. En dis-je trop ? est-il sorte de rafinem
urs ; des jeunes gens, qui sous les drapeaux de la galanterie courent apprendre le rôle, le langage & les maximes de l’amour,
romans ? est-ce à fuir, à combattre la passion ? Au contraire on leur apprend à la faire naître, à l’entretenir, à la tendre pl
nd à la faire naître, à l’entretenir, à la tendre plus vive ; on leur apprend les mystères de l’amour, le langage des yeux, l’e
dans le vice déguisé & embelli ; & à force d’y applaudir, on apprend à n’en plus rougir; on ne retient que trop ce qu’
dir, on apprend à n’en plus rougir; on ne retient que trop ce qu’on a appris . Revient-on du théatre avec une conscience plus d
90 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
epteur comme Jean-Jacques Rousseau pour le tirer de son aveuglement ! Apprenez , Public, qu’Achille a tort d’aimer Iphigénie ; Br
vilit-il lui-même ? C’est rendre seulement justice aux hommes et leur apprendre , ce qui n’est que trop vrai que les femmes qu’ils
ent-elles ? Parce que les Perses indolents et voluptueux leur avaient appris à rougir du travail ; Alexandre s’honorait au con
c’est sans doute confirmer la réputation d’une personne célèbre que d’ apprendre au Public qu’elle a eu le docte, le sublime, l’in
z puissant, Seigneur, l’y retiendra, Qui pourra l’apaiser alors qu’il apprendra Que de ses Défenseurs, les déplorables restes V
récepteurs. Vous dites que les « imbéciles Spectateurs vont bonnement apprendre des femmes ce qu’ils ont pris soin de leur dicter
e, de porter les jeunes gens à mépriser les vieillards ; le Théâtre n’ apprend à mépriser que les vicieux ; et lorsqu’un vieilla
91 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
ère, comme vous le voyez las d’être dupe a déjà mandé Toutabas o pour apprendre de ce fripon l’art de corriger la fortune, et jus
il ne s’agissait pas de faire d’autres hommes, mais seulement de leur apprendre à tirer de leurs mœurs et de leur génie tous les
n’avaient aucun goût pour le plaisir ; ils aiment la société, qu’ils apprennent de moi quels sont les amusements honnêtes qu’ils
ndrait aimables aux yeux des personnes dont ils désirent la conquête. Apprenons aux Médecins que leur jargon et leur pédantisme p
savoir les lois, tandis que vous ne connaissez pas la raison qui vous apprendrait à vous passer de lois comme nous. »w Je puis vo
équentation du Théâtre eût fait partie de son éducation, que s’il eût appris à réfléchir comme on le peut faire dans un bon no
n faits en faveur de la Vertu, loin de changer les mœurs, ils veulent apprendre ce qui manque à leur perfection. Quand on ne verr
celles des autres peuples, qu’ils s’étaient sagement attachés à nous apprendre le parti que nous pouvions tirer en faveur de la
noms ni les visages. Le Théâtre perdit son antique fureur. La Comédie apprit à rire sans aigreur, Sans fiel et sans venin sut
ce qu’il met sous les yeux, ces témoins irrécusables : le spectateur apprend tout sans intermédiaire. » q. [NDE] J.-J. Rouss
92 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
sa présence aurait empêché. En effet à peine fut-il allé à Dieu qu’on apprît que presque tous les Clercs et Ecclésiastiques qu
re un acte de Contrition pour se réconcilier avec Dieu, ce qu’il nous apprend qui n’arrive, que lorsqu’on n’a pas de Confesseur
93 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
mœurs ; qui en doute parmi les chrétiens ? Une triste expérience ne l’ apprend que trop au téméraire qui ose encourir les risque
sonnages formés de la main des actrices ? Quel genre de littérature y apprendrez -vous. Thalie fait-elle éclore un historien, un or
ez fait , dit-il, plus que les rois, ces illustres ingrats, vous leur apprenez les droits et les devoirs du génie. Que de sotti
e cette contrainte et remplit notre cœur . Il n’avait pas sans doute, appris ce beau dédommagement dans la célèbre société qu’
et les portiers n’y sont plus étouffés. Je suis persuadé que ses vers appris par cœur entretenaient l’esprit de la Fronde et a
s que l’éloquence du corps, ainsi que celle de l’esprit, au lieu de s’ apprendre au théâtre, ne peut que s’y gâter. Je ne parle qu
ssible du ton de la scène pour revenir au naturel. Bien loin donc d’y apprendre la bonne prononciation, c’est au contraire sa pro
on qui ne prononce qu’avec connaissance y serait tournée en ridicule. Apprend -on quelque chose quand on croit tout savoir, et s
94 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
art, & les plus zélés Apologistes du Théatre, vont eux-mêmes nous apprendre ce que nous devons penser, des prétendues pureté
, est mort en 1751. Que dit-il aussi des spectacles ? Qu’ils nous ont appris à ne plus rougir des passions de l’amour &c.
elle nature sont les piéces de cette nation si sage. Elle-même nous l’ apprendra . Sous Charles II. qui succéda à Cromwel, vers 16
seulement la Tragédie & la Comédie ; mais.. l’art de penser. Nous apprendra-t -il à penser, que nos Théatres sont tellement épur
d’hui, & telle qu’elle a été depuis Moliere, est une école, où on apprend à pécher, & à ne plus rougir du vice &c &
mal, pour en empêcher un beaucoup plus considérable ; par exemple, j’ apprends qu’une personne veut exécuter un noir projet, don
s, ô ames fidéles ! n’allez plus aux Temples consacrés à Dieu, pour y apprendre la science des Saints. Le Théatre à pris leurs pl
-ci, les hommes universels, les Encyclopédistes eux-mêmes, ils vous l’ apprendront . Voyez la seconde Lettre. Quel mal fait-on &
entir la mienne, son inconduite est l’effet des spectacles ; elle y a appris l’art de me mépriser, & de me tromper. Que n’
, ces malheureuses Chrétiennes, d’entretenir leur corruption… D’aller apprendre d’elles, tout ce qu’il ne faudroit pas savoir ?
mer des piéces qu’on devoit représenter ces jours là ; qu’y avez-vous appris  ? lui ai-je dit à mon tour, on vous avoit annoncé
Il n’y a plus de pere, ce sont des tryans. C’est la leçon qu’il avoit apprise à la Comédie du pere de famille. C’est cependant
ue par les exemples des Cléopatres, des Phedres, &c. &c. on y apprend aux femmes & aux filles à ne plus rougir. d’A
liere, dit Mr. Bossuet. 25°. Illicites & criminels, parce qu’on y apprend aux femmes à tromper leurs maris. Comme dans Geor
où il est dit ; Aimable jeunesse, Suivez la tendresse. Laissez-vous apprendre , Quels sont ses plaisirs… Les oiseaux vivent sans
95 (1646) Science du chrétien « [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] Premier volume de la SCIENCE du Chrestien qui apprend I. Ce qu’il doit croire. II. Ce qu’il doit fair
96 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
, d’abord timides écoliers, surpassèrent bientôt leurs maîtres, & apprirent aux Gaulois à chanter de petits Vers galans. Il e
audeville. Il posséda long-tems le Vaudeville. C’est lui qui nous apprit l’Art de le tourner avec élégance, d’y joindre l’
L’Opéra-Comique est forcé de retourner aux Marionnettes. Je vais apprendre au Public un trait de l’histoire de notre Opéra s
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
tés éssentielles, fit de très-mauvais Drames-Bouffons, après en avoir appris les règles par cœur. Voyons ce qu’on est obligé d
ettes que vous aurez besoin de toutes les belles choses que vous avez apprises , & d’un génie supérieur ? Lorsqu’il s’agit de
laquelle ils se trouvent suffit au besoin qu’ils ont de voir & d’ apprendre . Une petite promenade dans la campagne achève de
98 (1715) La critique du théâtre anglais « AVIS. »
AVIS. J’ apprends dans le cours de l’impression de cet ouvrage que
99 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre III. But que le Spectacle moderne doit se proposer. » pp. 123-132
pièce en Musique ; c’est aussi une Comédie composée avec soin, & apprise entierement par cœur. On trouve Opéra jusques au
u malheur des Rois, des amours & de la faiblesse des Heros ; elle apprend à craindre l’effet des grandes passions, & à
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
ais livres contre les spectacles. Lorsque les Italiens et les Anglais apprennent que nous flétrissons de la plus grande infamie un
trats et représentées devant une Reine vertueuse, quand des étrangers apprennent cette insolence et ce manque de respect à l’autor
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