/ 484
1 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108
Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. J E ne sçaurais c
uffon. J E ne sçaurais croire que notre Opéra-ait été inconnu des Anciens . Tout nous dit qu’il n’est pas sûrement l’ouvrage
couvrir d’un honneur qui ne nous est pas dû, & trop mépriser les Anciens . J’ai de fortes raisons pour me persuader qu’ils
aits qu’il avait alors ? Il doit m’être permis pourtant de désigner l’ Ancien par le nom que nous donnons au Moderne, parce que
soin de débrouiller un fait aussi curieux. Pourquoi les écrits des Anciens ne font point un grand détail de l’Opèra-Bouffon.
qu’il est absurde d’imaginer que l’Opéra-Bouffon ait éxisté chez les Anciens , puisqu’on n’en rencontre nulle part aucune trace
ot ; je ne serais pas long-tems à chercher ma réplique, la voici. Les Anciens avaient fait dans les Sçiences d’aussi grandes dé
e ne nous dit pas, il est vrai, que notre Opéra fut en vogue chez les Anciens  ; mais mettons-le au rang des choses estimables q
prescrivit une certaine forme ; ce fut lui qui ajouta dans la Comédie ancienne les masques & les bouffonneries. Ce Sannyrion
ui en ait parlé. Ce Philosophe semble le regarder comme beaucoup plus ancien que les autres Spectacles, Ainsi les Drames de Th
rames burlesques, voilà l’Opéra-Bouffon. Plusieurs Spectacles des Anciens assez ressemblans à l’Opéra-Bouffon. Le Spec
jouée, achéve de nous assurer que notre Opéra ne fut point ignoré des Anciens . Les Mimes ont aussi beaucoup de rapport avec lui
& l’on eut recours à la même politique. Les Chœurs des Pièces anciennes pouvaient être de ce genre. Les Chœurs des Tr
x d’Aristophanes, prouvent que l’Opéra-Bouffon était répandu chez les Anciens . Quand même nous ne serions pas certains, par la
ais, crainte d’être trop long, sont des preuves convaincantes que les Anciens ont cultivés le Spectacle qui fait actuellement n
2 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens . Après avoir parlé de cette beauté d’harmonie,
iens. Après avoir parlé de cette beauté d’harmonie, à laquelle les anciens Poëtes Dramatiques étoient si attentifs dans la c
bien expliquer. Sur cette Question aussi bien que sur la Musique des Anciens , on peut r’assembler un grand nombre de passages
être pas du sentiment de M. l’Abbé Vatry, qui croit que les Tragédies anciennes se chantoient d’un bout à l’autre, à peu près com
Espagne, dans le septiéme siécle, ne pas connoître les Spectacles des anciens Romains, & comme Saint ne rien entendre aux m
sieur Rollin, sur la foi de l’Abbé du Bos, a avancé dans son Histoire ancienne , que le même Acteur ne faisoit pas les deux chose
qu’il avoit lû sur les merveilles de la Musique & de la Danse des Anciens , & ignorant les matieres de Théâtre, il a cru
Actor adhibebit. Les Personnages de femmes étoient exécutés chez les Anciens par des hommes. Plutarque rapporte qu’un Acteur d
nt entendu un partage du geste & de la voix dans les passages des Anciens sur le partage qui fut fait entre la Danse &
ntre la Danse & le Chant. §. IIa. La Déclamation Théatrale des Anciens n’étoit pas un Chant Musical. Les termes dont
ale des Anciens n’étoit pas un Chant Musical. Les termes dont les Anciens se servoient en parlant de la Déclamation de la T
sans pourtant s’en éloigner beaucoup. Voilà donc dans la Comédie des Anciens une Déclamation à peu près telle que la nôtre. Po
stile n’étoit que pour imiter le stile d’une conversation noble. Les Anciens vouloient en tout l’imitation de la Nature ; &
s fait jamais chanter ? Après que j’ai fait voir que le caractere des anciennes Tragédies étoit d’être très-pathétiques, & qu
tateurs & les Acteurs en larmes, ce qui arrivoit souvent chez les Anciens , dans les Représentations des Tragédies : elles n
d’Atrée, tua un Esclave qui s’approcha de lui imprudemment. Chez les Anciens , à la Représentation d’une Tragédie succédoit une
ans les Spectateurs, & ce même usage s’est établi parmi nous : un ancien Scholiaste de Juvenal nous dit, qu’un Farceur ent
envoyer à un Acteur de l’Opéra ? Il est vrai que le Comédien chez les Anciens est souvent nommé Cantor, & qu’il est dit de
t des Chants qu’on entend, & ce ne sont point des cris. Enfin les Anciens n’ont pas toujours dit, chanter une Tragédie : il
hœurs seuls étoient chantés ? §. IIb. La Déclamation Théatrale des Anciens n’étoit point notée. La mélodie des Piéces T
Anciens n’étoit point notée. La mélodie des Piéces Tragiques des Anciens n’étoit point, dit l’Abbé du Bos, un Chant Musica
i clair, montre avec quelle précaution on doit lire un Ouvrage où les Anciens sont si souvent cités & si peu entendus. Je
 III. Nous ne pouvons avoir qu’une idée imparfaite de l’attention des Anciens à l’harmonie dans l’arrangement des mots, & d
ononciation. Jusqu’ici en parlant de la Déclamation Théatrale des Anciens , j’ai dit ce qu’elle n’étoit pas : pourrai-je enf
ois sont doubles. Le Sigma est selon lui une lettre ingratte dont les anciens Ecrivains faisoient peu d’usage. Platon étoit si
es Exemplaires. Nous ne comprenons pas non plus la prononciation des Anciens , lorsque nous entendons Quintilien se plaindre de
faire voir qu’il est impossible de bien expliquer la Déclamation des Anciens , puisque nous ne comprenons pas leur Prononciatio
§. IV. De l’idée qu’on peut se former de la Déclamation Théatrale des Anciens . Par tout ce que je viens de dire de l’attent
des Anciens. Par tout ce que je viens de dire de l’attention des Anciens au plaisir des oreilles, & de cette prononcia
rès-forte, les oreilles y étoient accoutumées. Si un de ces Comédiens anciens venoit sur notre Théâtre dans un lieu étroit &
e : elle les adressoit au son de la Flutte, cùm fundat ad tibiam. Les Anciens pouvoient ajouter cet agrément aux lamentations.
nté avec la Flutte. On jouoit de la Flutte dans les funérailles ; les Anciens avoient des Fluttes de toute espece, & celles
ucien, est commun au Ballet & à la Tragédie. Par cette raison les Anciens employoient indifféremment ces mots, qui nous emb
Voilà l’idée que je me suis faite des Représentations Théâtrales des Anciens  : tout m’y paroît vraisemblable, & il n’y res
voit plusieurs utilités, faisoit un tort considérable à l’Acteur. Nos Anciens , est-il dit dans Ciceron, n’admiroient plus tant
Sophocleo carmen bacchatur hiatu, ni quelques autres passages des Anciens qui semblent faire entendre qu’au lieu d’une voix
r la maniere dont il explique quelquefois les passages qu’il cite des Anciens , ceux qui sans remonter aux sources se contentent
entre deux hommes, le Chanteur & le Gesticulateur, suivant cette ancienne Epigramme : Quæ resonat Cantor, motibus ipse p
ple pouvoit-il tant aimer des Acteurs qu’il ne pouvoit entendre ? Les Anciens nous disent que le Pantomime avec un Geste éloque
3 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
[K] Chez les Anciens , les masques de Théâtre étaient une espèce de cas
nt, suivant que leur Rôle le requérait. Examinons quels avantages les Anciens tiraient de leurs masques. Ils représentaient non
doit être chagrin d’un côté, & serein de l’autre. Les masques des Anciens mettaient encore beaucoup de vraisemblance dans c
que Molière & Renard ont imitées de Plaute. Le masque servait aux Anciens , à faire faire à des hommes les Rôles de femmes ;
le moyen de son geste, & par la voix. Cependant les Comédiens des Anciens ne pouvaient pas rendre sensibles sur leur visage
qui dans la nature font une si grande impression : mais le masque des anciens Comédiens cachait encore l’altération des traits,
s traits, que le rouge nous laisse voir2. Il est donc certain que les Anciens auraient fait quitter la masque à tous leurs Comé
ouze ou quinze toises du Comédien qui récitair. Enfin les Masques des Anciens répondaient au reste de l’habillement des Acteurs
orsqu’ils représentaient des Dieux & des Héros. Concluons que les Anciens avaient les Masques qui convenaient le mieux à le
le image de l’effet que dut produire le changement de masque chez les Anciens . Un grand avantage des masques, c’était de cacher
4 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
ni leur religion : d’où ils concluent que les vives déclamations des Anciens Pères, contre le Théâtre de leur temps, ne prouve
n les Pères et les Docteurs des derniers temps sont d’accord avec les Anciens sur l’article du Théâtre. Mais allons plus loin,
grande différence qui se trouve entre les Spectacles modernes et les anciens , surtout du côté de l’intention, je me sens forcé
ont instruits. C’est peut-être par cette raison que les citations des Anciens , en matière de Théâtre, ont jeté les Commentateur
i, je ne les ai jamais regardés que comme un reste des Spectacles des Anciens  ; j’y ai trouvé par tout l’image vivante de la Lu
, ils seraient parvenus, peut-être, à expliquer bien des passages des Anciens , qui sont encore inintelligibles par les contradi
que les Spectacles modernes sont une image informe des Spectacles des Anciens . La Tragédie et la Comédie sont reparues aussi ch
reparues aussi chez les Modernes, ainsi que les autres Spectacles des Anciens  ; mais leur sort a été bien différent. Sans être
modernes ne sont pas, à beaucoup près, si vastes que les Théâtres des Anciens , ni exposés au grand air, comme ils l’étaient. En
5 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337
it injuste de ne pas pourvoir à l’entretien honnête des Actrices de l’ ancien Théâtre qui se retireraient de leur bon gré, ou q
de la Capitale, qui leur fournira des Copies de toutes les Pièces ou anciennes ou nouvelles qu’il aura adopté, à mesure qu’il en
r le Théâtre une demie douzaine de garçons, et autant de filles ; une ancienne Comédienne, et un ancien Comédien auraient le soi
aine de garçons, et autant de filles ; une ancienne Comédienne, et un ancien Comédien auraient le soin de les former dans des
ble dans la Caisse du nouveau Théâtre, ce fonds servira à acheter des anciens Comédiens tout ce qui pourra être utile à leur su
sin, Ustensils, etc.… d’un autre côté la Ville achetera le fonds de l’ ancien Théâtre, et des deniers de la Caisse on payera le
habits des particuliers, étant juste que tout ce qu’on achetera de l’ ancienne Troupe soit payé argent comptant : d’autant plus
6 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
ls Histrions ou Farceurs, les plus méprisables de tous les spectacles anciens . Ceux-ci qui n’étaient attachés à aucun lieu perm
se séparèrent en deux différentes espèces d’Acteurs ; les uns sous l’ ancien nom de Jongleurs, joignirent aux instruments le c
nom de Joueurs, Joculatores, c’est ainsi qu’ils sont nommés dans les anciennes Ordonnances. Tous les jeux de ceux-ci consistaien
it acheté pour son usage. C’est de là vraisemblablement que vient cet ancien Proverbe populaire, payer en monnaie de singe, en
rt. fol. 115. prirent dans la suite ce nom de Jongleurs comme le plus ancien , et les femmes qui s’en mêlaient celui de Jongler
pour s’en servir dans les fêtes ou assemblées de plaisir. Il y a une ancienne Ordonnance de Guillaume de Germont Prévôt de Pari
plus grand nombre que celui dont on serait convenu. » ParLivre rouge ancien , f. 123. une autre Ordonnance du Prévôt de Paris,
ers, 2. part. fol. 125. et suiv. Ibid. 1. part. fol. 115. Livre rouge ancien , f. 123. Salmas. in Hist. August.
7 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
evé, où l’Acteur paraît, & où se passe l’action : au lieu que les Anciens y comprenaient toute l’enceinte du lieu commun au
de la Représentation, parce qu’elle se plie sur le ceintre, celle des Anciens s’abaissait pour ouvrir la Scène, & se levait
mpêtre, mais toujours un lieu à découvert ; car toutes les Pièces des Anciens se passaient au dehors, & non dans l’intérieu
la Scène : l’Agyéus était un Autel consacré à Apollon ; car, dans les anciennes Religions, les Dieux présidaient à tous les plais
iadion se nommait Umbella chez les Romains : c’est notre Parasol. Les Anciens avaient plusieurs sortes de Machines dans leurs T
 ; car aux mouvemens près, les usages en étaient les mêmes, & les Anciens en avaient comme nous de trois sortes en général 
la transpiration & les haleines d’une si nombreuse assemblée, les Anciens avaient soin de la tempérer par une espèce de plu
briller que le jour agréable d’une belle nuit. Ce n’est pas tout, les Anciens par la forme de leurs Théâtres donnaient plus d’é
strophes soient ramenées sur la Scène par des narrations exactes. Les Anciens par les illusions de la perspective, & par la
à la République. La vérité du lieu qui était observée sur le Théâtre ancien , facilitait l’illusion ; mais des toiles grossièr
jouir des plaisirs innocens de la Scène. Comme le Spectacle chez les Anciens , se donnait dans des occasions de Fêtes & de
le Gouvernement les protège moins qu’il ne les tolère. Le Théâtre des Anciens était au contraire un de ces monumens que les ans
8 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
énéral présenté autre requête à ce que, pour les causes susdites, les anciens entrepreneurs soient tenus mettre et délivrer, de
ment à charge pour les nouveaux maîtres entrepreneurs du Mystère de l’ Ancien Testament. Remontre à la cour les causes qui les
uses qui les ont mus entreprendre faire exécuterbf ledit Mystère de l’ Ancien Testament. Est que, le Roi ayant vu jouer quelque
s des Apôtres, et averti qu’il ferait bon voir la représentation de l’ Ancien Testament bg, un nommé Le Royer s’était retiré ve
s son bon plaisir, il entreprendrait volontiers faire représenter cet Ancien Testament par mystère, à quoi volontiers le Roi a
é tellement qu’il avait permis audit Le Royer faire représenter ledit Ancien Testament par mystère et, à cette fin, lui avait
ur euxbl de plus de sept mille livres. Ont fait dresser le livre de l’ Ancien Testament en rythmebm, icelui communiqué au théol
pour faire l’édification mais par l’histoire jouée sera représenté l’ Ancien Testament, et le pourront les rudesbs et non sava
par ledit procureur général du Roi, elle a ordonné et ordonne que les anciens maîtres bailleront la somme de huit cent livres p
près lequel prononcé, a requis Ryant délai être donné auxdits Maîtres anciens pour bailler ladite somme de VIII cents livres ca
, qu’il leur accordait quinzainecf. Ladite cour a ordonné que lesdits anciens maîtres payeront la moitié de ladite somme dedans
ituation réelle (l’avocat est celui des entrepreneurs du Mystère de l’ Ancien Testament, car ce sont eux qui sont véritablement
cit., t. 29, c. 108. ag. [NDE] La bourse (queste, subst. m. ou f. en ancien français). ah. [NDE] La « négociation » est la g
s conséquences. as. [NDE] Charles Le Royer est donné, en 1548, comme ancien maître de la confrérie. at. [NDE] Le tapissier d
ser dans le protestantisme. Mettre le peuple en contact direct avec l’ Ancien Testament, c’est courir le risque d’encourager l’
9 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
. Ses Tragédies en musique lui ont fait honneur. Ce genre inconnu aux Anciens , & à qui elle a donné l’être, à de grandes be
aints, les Mystères de la Religion ; les plus grands Personnages de l’ Ancien & du Nouveau Testament, Jesus-Christ même, fu
héâtre se perfectionnoit ; mais trop scrupuleux imitateur de la forme ancienne de la Tragédie, dans un état, dont le gouvernemen
que la Religion & la Police tour à tour menaçoient de ruiner. Les Anciens avoient consacrés à la Tragédie des édifices d’un
encore dans ses vers. Son ame forte s’élevoit au-dessus de tout. Ces anciens Romains, à qui l’amour de la liberté & de la
ve étoit sortie tout armée du front de Jupiter. Il secoua le joug des Anciens , par le secours des Anciens mêmes. Il coupa ces b
u front de Jupiter. Il secoua le joug des Anciens, par le secours des Anciens mêmes. Il coupa ces branches superflues, qui dévo
nous être assez heureux pour les détruire, pour rendre au Théâtre son ancien éclat, & convaincre les jeunes Poétes de l’in
10 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre IV. Que la représentation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. » pp. 90-103
tation des Poèmes Dramatiques ne peut être défendue par la raison des anciens Pères de l'Eglise. Il ne faut doc point trouver
esprits que les contes ridicules des Fées. On n'y reconnaît plus ces Anciens Prêtres, Ministres de l'Idolâtrie, comme Souverai
se sont opiniâtrement attachés à le combattre par les paroles de nos anciens Pères eussent bien examiné toutes ces choses, ils
s Poèmes Dramatiques : car depuis qu'ils ont été retirés des Théâtres anciens consacrés aux faux Dieux, ils n'ont plus été cons
. Nous ordonnons que ces plaisirs du peuple soient célébrés selon les anciennes coutumes et même avec les Festins, quand les occa
Montferrat, on renouvela dans Constantinople tous les Spectacles des anciens  ; ceux du Cirque, de l'Hippodrome et du Théâtre.
éâtre de notre temps ces grandes paroles de zèle et de foudre que les anciens Pères de l'Eglise ont autrefois prononcées, et l'
11 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
De la tragédie ancienne et modernea. On n’a jamais vu tant de règles po
tout ce qu’il y avait de grand et d’extraordinaire sur le Théâtre des Anciens , par leurs haines, par leurs protections ; et de
ieux nous manquent, et nous leur manquons ; et si, voulant imiter les Anciens en quelque façon, un Auteur introduisait des Ange
Pour vous dire mon véritable sentiment, je crois que la Tragédie des Anciens aurait fait une perte heureuse en perdant ses Die
e Tragédie, pour nous ôter mieux ces noires idées que nous laissait l’ ancienne par la superstition et par la terreur. Et dans la
ait un aussi méchant usage de cette belle passion, qu’en ont fait des Anciens de leur crainte et de leur pitié : car, à la rése
mbécile simplicité. Alors nous n’aurons que faire de porter envie aux Anciens  : sans un amour trop grand pour l’Antiquité, ou u
ire en Français dans toute sa force l’Œdipe même, le chef-d’œuvre des Anciens  ; j’ose assurer que rien au monde ne nous paraîtr
. Comme les Dieux causaient les plus grands crimes sur le Théâtre des Anciens , les crimes captivaient le respect des Spectateur
ile dulci » ; k ce qui ne pouvait jamais être selon les règles de l’ ancienne Tragédie. Je finirai par un sentiment hardi et no
t ce qu’on a vu dans le XVe et le XVIe siècles, où les Histoires de l’ Ancien et du Nouveau Testament étaient représentées, ou
12 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
XV. La tragédie ancienne , quoique plus grave que la nôtre, condamnée par l
assions. On rejette en partie sur les libertés et les indécences de l’ ancien théâtre les invectives des Pères contre les repré
e trompe si on veut parler de la tragédie : car ce qui nous reste des anciens païens en ce genre-là, (j’en rougis pour les chré
ts, et leur font pousser à toute outrance les sentiments tendres. Les anciens du moins étaient bien éloignés de cette erreur, e
13 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177
e Theatre beaucoup au de-là des vieilles Idées, & des efforts des anciens Poëtes. Ie croiray sans peine tout ce que m’en di
le dessein & l’execution seroient des exẽples precieux, mesme aux anciens Tragiques & Comiques, que nous prenons pour n
able & plus utile, & demeurant d’accord de l’avantage que les Anciens peuvent avoir sur les Modernes, tâchons au moins
eurs les Abbez de Maroles & d’Aubignac, la France possede toute l’ ancienne Grece, & toute la vielle Rome ; que les Theat
tir les plus delicats par leurs petites Comedies, & d’effacer les anciennes Fables Atellanes. Non omnia apud priores meliora
avis mitigé, & recent qu’il faut avoir de la veneration pour les Anciens , les estudier ou du moins les avoir lûs ; mais qu
oy à quitter une Place qu’il ne peut tenir, & qu’à l’exemple d’un Ancien , il cesse par raison, sans attendre de s’y voir f
. Il ne s’agit pas icy des Regles de l’Art, de la conformité avec les Anciens , ou de la maniere des Modernes, Sur ces chefs, ie
14 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
oint de Comédie (ce sont ses termes) qui se conforme plus à celle des Anciens que l’Anglaise, pour ce qui regarde les mœurs. »
la Comédie Anglaise sont très contraires aux mœurs de la Comédie des Anciens . Je ne dis point cela, parce que je n’appréhende
combat la Comédie Anglaise par un parallèle continuel avec celle des Anciens , dont l’Anglaise s’écarte si fort pour ce qui reg
’on s’en rapportera plus sur ce point à M. Collier, qui cite tous les anciens Poètes avec lesquels il confronte ceux de sa nati
atiques en particulier. Les caractères que M. Collier fait des Poètes anciens , et les louanges qu’il donne au Théâtre Français
-être ces deux bons effets. Nos Modernes qui marchent sur les pas des Anciens et du célèbre Corneille, trouveront leur conduite
le le souvenir. Les autres au contraire qui s’écartent de la voie des Anciens , et qui commencent à salir la Scène par une licen
15 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
là ce que c’est que la musique en général, ce rien agréable, dont les Anciens furent si charmés, & que les Modernes ne chér
très-peu de chose par elle-même. Les ornements dont l’enrichirent les Anciens , & les bautés que lui procurent les Modernes,
es & suivit de bien près l’instrumentale que je crois un peu plus ancienne . Les prémiers habitants de la terre rendirent sûr
t qu’on les décrive séparément. La Musique instrumentale est plus ancienne que la vocale ; son origine. Je la crois de q
nne que la vocale ; son origine. Je la crois de quelque tems plus ancienne que l’autre. Il est probable que les hommes se se
dernier point de sa perfection. Que la Musique instrumentale des Anciens ne valait pas la nôtre. Je ne puis me résoudr
Je ne puis me résoudre à penser que la musique instrumentale des Anciens ait eu la délicatesse, les charmes, la force de l
sique. Mais voici des choses encore plus singulières concernant cette ancienne Académie ; elle gratifiait de divers prix ceux qu
int venue jusques à nous. Multiplicité de ses caractères chez les Anciens . La musique n’était point jadis facile à appr
s Anciens. La musique n’était point jadis facile à apprendre. Les Anciens employaient pour notes les vingt-quatre lettres d
n ou Darezzo substitua aux noms multipliés & embarrassans que les Anciens donnaient aux marques dont leur musique était sur
dit d’avantageux, & l’estime singulière qu’en avaient conçus les Anciens . Profond respect que les Grecs avaient pour l
ues sont proportionnées à la faiblesse humaine, Platon & quelques Anciens se sont contentés de l’appeller une Encyclopédie,
nt mal. Sentiment de Corneille-Agrippa & de plusieurs Auteurs Anciens & Modernes, au sujet de la Musique. Corne
artie, les défenseurs de la musique veulent nous faire croire que les Anciens donnaient au terme musique une signification bien
on peut trouver dans les Auteurs, nous font voir formellement que les Anciens entendaient le plus souvent par musique la scienc
oup, jusqu’à ce qu’il la vit trépassée. Effets singuliers que les Anciens attribuaient à la Musique. Les éffets que les
ers que les Anciens attribuaient à la Musique. Les éffets que les Anciens attribuaient à la musique, la leur rendaient auss
l’on trouve de meilleure musique, sont les plus fréquentées. Les Anciens la croyaient éfficace pour diverses maladies : qu
donnable aux Musiciens. Il serait étonnant que les éloges que les Anciens prodiguaient à la musique, & les honneurs don
On a dit autant de mal que de bien de la musique. Il s’est trouvé des Anciens qui ont eu le courage de s’élever contre-elle. De
e détester à Athènes un nommé Phrynis, qui amolit, dit-on, la musique ancienne . Un Philosophe Scyte, qui s’appellait, je crois,
e ; l’Auteur est entré dans de fort grands détails sur la musique des Anciens , de laquelle je ne parle qu’en abrégé. 33. Dicti
iv. 4. de l’Illiade. 37. De l’abus & de la vanité des sciences ; ancienne traduction. 38. Voyez un Ouvrage intitulé, Histo
16 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique récitative & à plusieurs parties. » pp. 80-93
Chapitre V. De la Musique ancienne & moderne, & des chœurs. De la Musique ré
s vif aux esprits, répare leur force épuisée. C’est pour cela que les Anciens avoient partagés leurs Poëmes en actes & en c
ention change d’objet, & qu’elle soit moins forte. Les chœurs des anciens opéroient ce double effet. Le Spectacle prenoit u
pport aux vers Sciolti des Italiens, qui servent à ces actions ». Les Anciens rafinoient tellement sur l’usage de la musique &a
ux de grands Musiciens, qui approchent de la perfection de la musique ancienne . On a exécuté il y a quelques années, à Saint Jea
ement, il faudroit qu’elle fût chez nous, comme elle l’étoit chez les Anciens , propre aux incidens de chaque Acte ; & qu’en
17 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  résume général et comparatif du clergé de france.  » pp. 363-364
résume général et comparatif du clergé de france. Le revenu de l’ ancien clergé de France, tant séculier que régulier, se
Il y a donc une différence de près de 105 millions entre les revenus anciens , et ceux affectés présentement pour les frais du
ceux affectés présentement pour les frais du culte. Le personnel de l’ ancien clergé de France, était, avant la révolution, de
18 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
avantages du Jeu découvert. 407 [G] donne une idée des Théâtres des Anciens . 408 [H] traite des Décorations. 415 On parle d
le dans [I] de la manière dont les Comédiens ont été regardés par les Anciens & par les Modernes. 417 Dans [J] l’on expose
oses nécessaires à l’Acteur. 419 La Note [K] est sur les Masques des Anciens , leurs avantages & leurs desavantages, &c
uis un an. 430 La Note [O] explique ne qu’étaient les Pantomimes des Anciens . 435 [P] est sur les Parades, les Farces & l
& l’honnêteté de nos Citoyens-Acteurs. 450 ; 2. par une Liste des anciens Acteurs Français. 457 ; 3. & par l’État actu
re parfaitement la sienne, a puisé sans scrupule dans le langage de l’ ancienne Rome ; au lieu que c’est malgré elle, qu’elle s’e
eure, de toutes les observations qu’on a faites sur l’impropriété des anciennes Salles, tant pour la majesté & la vérité de l
19 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
s vices. Nos premieres comédies sont plus licencieuses que celles des anciens  ; & celles de nos jours, malgré les adoucisse
sa correction il est l’école des mauvaises mœurs. Les vues sages des anciens ont été entierement abandonnées. Il est un vice
lle, qui pour instruire devroit être toujours suivie de malheurs. Les anciens qui l’employoient l’offroient toujours sous ce po
prit & leur cœur sont corrompus pour le reste de leurs jours. Les anciens interdisoient aux enfans les contes, les fables,
tre, & bien-tôt pour rappeler le monde, ils en viendroient à leur ancienne méthode, & peut-être, pour se dédommager, ave
ions brutales de la haine & de la vengeance. 3.° On examinera les anciennes pieces, & on ne retiendra que celles qui ont
’Hôtel une espèce de noviciat de douze garçons & douze filles. Un ancien Comédien & une ancienne Comédienne seront cha
iat de douze garçons & douze filles. Un ancien Comédien & une ancienne Comédienne seront chargés de les gouverner &
arfaite ; & quand ils voudront jeter les yeux sur les pieces de l’ ancien théatre, loin de les regretter, ils auront peine
rté deux de ses idées justes & importantes sur la comparaison des anciens & des nouveaux théatres, & sur l’impressi
e font nécessairement tous les spectacles. On répond à l’autorité des anciens Pères de l’Eglise qui ont condamné le théatre, qu
qu’ont dit les premiers s’applique aisément au nôtre. Je dis plus, l’ ancien théatre subsiste encore ; le nôtre en est le reje
é ; il est plus commode, plus insinuant, plus analogue à nos goûts. L’ ancien Acteur étoit défiguré par le cothurne, & ce m
20 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
eur zele pour les mœurs, vouloient la proscrire. Telle étoit chez les Anciens l’opinion de Platon ; & dans notre siecle on
la moisson & des vendanges. Elle succéda aux Vers fescennins. Les anciens Romains, bons Laboureurs, s’assembloient pour off
s Grecs ; on rappella l’exemple de Pompée qui avoit été blâmé par les Anciens , d’avoir établi le Théatre à demeure. Jusqu’à lui
Valere Maxime. Nous nous expliquons à cet égard, en répétant que les anciens Marseillois n’admirent ni Mimes, ni Histrions. Ai
isa de mettre en action. Ces pieuses Scenes préparerent le rappel des anciens Jeux scéniques, qui reparurent successivement che
s-grossier dans son commencement. Quant aux Allemands, on sçait que l’ ancienne Germanie avoit ses Bardes qui, en qualité de Poët
es Italiens, c’est-à-dire les Pieces qui sont faites sur des cannevas anciens ou modernes, & dont le remplissage se fait pa
. Ces fêtes n’avoient rien de ce goût de galanterie que l’esprit de l’ ancienne Chevalerie introduisit, ni de celui qu’on a connu
ncie. On peut dire que c’est de l’Egypte que presque tous les Peuples anciens ont reçu la coutume de charger de fables leurs Hi
tres, une Dissertation de M. le Comte de Caylus, sur l’origine de nos anciens Romans, & de l’ancienne Chevalerie. Cet Acadé
. le Comte de Caylus, sur l’origine de nos anciens Romans, & de l’ ancienne Chevalerie. Cet Académicien ayant remonté depuis
harlemagne devant Narbonne & Notre-Dame de la Grasse, est le plus ancien dont nous ayons connoissance. Il est environ du d
ts. On leur reprochoit avec raison de ne nous présenter sous des noms anciens que des Héros formés sur l’urbanité galante de no
gnes encore du nom de Sçavans que de celui d’Imprimeurs célebres. Les anciens manuscrits à demi-effacés, pleins d’abbréviations
s gens habiles sçavoient seulement par tradition qu’il y avoit eu des Anciens . Aussi leurs ouvrages étoient-ils sans regle, san
its de goût imprévus & assez agréables. On a sur cet âge de notre ancienne littérature, un Ouvrage intéressant, intitulé : H
es Fideles42. Il y a des Ecrivains qui ont donné comme des images des anciennes fêtes nationales les Tournois & les Carrousel
Long & Charles-le-Bel. Enfin si l’on vouloit avoir une trace plus ancienne de ces jeux de Théatre, on la trouveroit en 1179.
art confus de nos vieux Romanciers. Art Poét. La plus célebre des anciennes farces est celle de Patelin. Le principal personn
e Théatre François. Les Auteurs & les Acteurs les plus fameux des anciennes farces sont Tabarin, Turlupin, Gaultier-Garguille
mp; du Bourgeois passa jusques aux Princes. Despr. Art Poét. Ces anciennes farces dont le mérite consistoit en pointes, en é
t d’accumuler dans les sermons, dans les plaidoyers les citations des anciens Ecrivains Grecs & Latins. L’usage indiscret &
-d’œuvres de notre Théatre, ont prétendu que nous avions surpassé les Anciens . Mais, comme l’a observé M. Gedouin, dans une Dis
er la question. Nous n’avons pas la vingtieme partie des Ouvrages des Anciens , dont nous aurions besoin pour entendre mieux ceu
es, toutes les allusions & tout le jeu des Pieces dramatiques des Anciens . Pour peu qu’on lise avec attention les Pieces du
à notre temps. Aussi ne faut-il comparer les drames modernes avec les anciens , que pour le style & la construction artifici
21 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
Chapitre premier. Des Spectacles anciens , leur origine, leur division, leurs dérèglements,
c. 10. et 11. Rosin. Roman. antiq. l. 5. de ludis. les spectacles des Anciens étaient divisés en jeux de théâtre, θεατείκοι, et
des Grecs : Jules César Scaliger, et quelques-autres l’estiment plus ancienne que la Tragédie, et d’autres au contraire, qu’ell
ec sa Colonie de Troyens fugitifs. Romulus les augmenta, et Tarquin l’ ancien fit construire le grand Cirque pour les représent
tous ceux de sa profession. Quoique par une superstition affreuse ces Anciens engagés dans l’erreur du Paganisme, fissent entre
étiens en ont fait autant dans leurs Etats ; et de ces spectacles des Anciens  ; il n’est plus resté que ceux du Théâtre. Onuph
22 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIX. Autre principe de Platon sur cette matière. » pp. 69-71
ture est compliquée et variable. C’est pourquoi « il y a, dit-il, une ancienne antipathie entre les philosophes et les poètes »D
semble au commentaire de Bossuet ». Il y est pourtant question de « l’ ancien différend » entre poésie et philosophie (607b).  
semble au commentaire de Bossuet ». Il y est pourtant question de « l’ ancien différend » entre poésie et philosophie (607b). D
23 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
pour des Héros malheureux, nous n’en n’ayons pour personne ? » « Les Anciens parlaient de l’humanité en phrases moins apprêtée
édémoniens le pratiquent." Voilà la Philosophie moderne, et les mœurs anciennes . » « LesPage 79. Anciens avaient pour maxime que
Voilà la Philosophie moderne, et les mœurs anciennes. » « LesPage 79. Anciens avaient pour maxime que le pays, où les mœurs éta
honnête était celle dont l’on parlait le moins. » « J’observe que les Anciens tiraient volontiers leurs titres d’honneur des dr
n, le ton ferme et tranchant d’une impudente jeunesse, tandis que les anciens , craintifs et modestes, ou n’osent ouvrir la bouc
24 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
ui donnent des règles pour les pièces de Théâtre ; j’ai feuilleté les Anciens et les Modernes, j’ai examiné les critiques que l
sept livres, dans lesquels Jules-César de Lescalle a examiné toute l’ ancienne poésie. Daniel Heinsius a fait encore un beau tra
illé selon le goût d’Horace ; le Moderne a égalé, s’il n’a surpassé l’ Ancien . Ceux qui ne sont pas de ce sentiment, ne donnent
r le Français : Ce n’est pas qu’ils se soucient de rendre justice à l’ Ancien  ; c’est que la réputation du Moderne les éblouit
e où je suis depuis quelques mois, peut me rappeler quelqu’une de ces anciennes idées, je vous écrirai au hasard, comme dans mes
e puni. Les Modernes sont beaucoup plus circonspects en cela, que les Anciens , puisqu’Euripide après avoir représenté la perfid
e ensanglantée, et nous sommes en cela beaucoup plus humains, que les Anciens , qui faisaient massacrer leurs Héros sur le Théât
toutes ces actions pleines d’horreur, qui étaient si fort au goût des Anciens , ne seraient pas maintenant souffertes sur notre
ouvrages : Il examine cette matière à fond, selon les règles que les Anciens nous ont laissées de la pratique du Théâtre, et q
nt pas ceux que l’antiquité a le plus admirés. Il faut avouer que les Anciens sont inimitables dans les peintures qu’ils font d
pour développer les principes des actions des hommes. Le Théâtre des Anciens doit nous faire conclure, que leurs mœurs étaient
meilleure pièce. Si nos mœurs ne sont pas plus chastes que celles des Anciens  ; au moins notre langue est infiniment plus reten
toujours dans le respect. Il est donc aisé de voir, que les Comédies anciennes n’ont rien de commun avec les modernes, et que si
ortent à faux, à cause du peu de rapport qu’il y a entre les Comédies anciennes et les modernes ; puisqu’alors de la liberté des
ertinage. Que si l’on trouve quelques Canons de Conciles, et quelques anciens Rituels, qui défendent d’administrer les Sacremen
rossières équivoques, et tout ce qu’il y avait de trop libre dans les anciennes Comédies ; et que les Modernes soient plus délica
a banni absolument toutes les libertés, et toutes les obscénités de l’ ancien Théâtre : Ils disent que non seulement la Comédie
25 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
aisonné d’une satire fine et douce pour la correction des mœurs ? Les anciens législateurs qui ont inventé le spectacle ont moi
Le but de la comédie n’est pas moins de corriger que de divertir. L' ancienne comédie, contre laquelle les conciles et les Père
ujourd’hui est-elle modeste et retenue. Ce n’est point, comme était l’ ancienne , une école d’impudicité ; on n’y voit ni postures
e la comédie d’aujourd’hui, tout épurée qu’elle est des infamies de l’ ancienne , est encore une école très dangereuse, et que ce
26 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
ffaires, qui acquiert faveur à ceux qui les manient, lesquels selon l’ ancien Proverbe, «  Arator nisi incurvus prævaricatur »P
ur indifférent, voir pour bon, utile, et louable, un Exercice que les anciens Chrétiens appelaient peste des Esprits, chaire de
’Ecriture S. et de l’Analogie de la foi ; en après de la doctrine des Anciens , pour montrer par leurs témoignages, le consentem
r gesticulations et singeries. Aussi lisons-nous, que quelques Poètes anciens , pour avoir mêlé en leurs Tragédies des histoires
eprésentent, pour en détourner la jeunesse : Je réponds avec tous les anciens , dont je produirai les témoignages ci-après ; Que
ant le choix, entre tous les témoins, qui sont capables de témoigner, Anciens , ou Modernes ; Juifs ou Chrétiens ; Grecs ou Lati
leurs cachent ordinairement sous tels drapeauxay ; sans en produire d’ anciens , de Clodius, qui en tel déguisement, corrompit la
st louable en soi, et ce qui tient de l’infirmité humaine ; Comme les Anciens distinguent entre l’œuvre de compassion, que mont
n’y eut-il jamais homme de bon sens, qui l’ait pris pour tel : Et les anciens qui cherchent des allégories en tous passages, n’
ur l’un et l’autre sexe. Mais tant y a, que quelque allégorie que les Anciens en tirent ; ils n’abolissent jamais le sens litté
ieu aux Théâtres. Il appert par ce que dessusby, que l’Apôtre, et les anciens y ont trouvé une plus générale intention du Légis
tout ce qui mérite de l’être, en cette allégation, et d’appliquer ces anciens emplâtres, à nos nouvelles plaies. Au moins disce
mme firent lors les Grecs pour le regard de la Comédie, qu’on appelle Ancienne  : d’autant, comme dit Cicéronlib. 4. de Rep. apud
lliers de témoignages que nous alléguons, tant de l’Ecriture, que des Pères Anciens , contre les Idoles, et les Idolâtres ; à savoir q
re des idoles des Païens ; Si donc on veut dire, que les passages des anciens , contre les Comédies et Tragédies, ne se doivent
s, à toutes les Comédies, Tragédies, Satyres, Mimes et Pantomimes des Anciens  ? Ceux qui n’ignorent point les machinations de S
ment ? Laissons donc les Païens, et voyons quelle a été l’opinion des anciens Chrétiens. Théophile Evêque d’Antioche, environ l
es de quoi te fâcher, et de quoi rougir : Aux Tragédies on récite les anciens horreurs, des parricides, et incestes, afin que t
us avons dit ; outre ce, qu’ès Ballets, on contrefait quelquefois les anciennes Comédies, qu’on appelait, Palliatas, Togatas, Præ
ables où il faut représenter plus de chiffres, et de figures, que les anciens n’en connurent onc : Tous ces Ballets sont estimé
ble à guérir : tellement qu’il nous advient, enfin, comme dit quelque Ancien , que nous ne pouvons plus supporter, ni les vices
27 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
t. Cette Poësie a dû naître naturellement de la réunion des deux plus anciennes especes de Poësie, la Lyrique & l’Epique. Les
ls Peuples n’en ont point eu ? En effet, on le trouva établi chez les anciens Habitans du Perou1. Dans les Fêtes solemnelles on
duction est rapportée par le P. du Halde, on ne trouve comme dans nos anciennes Piéces, ni unité d’Action, ni vraisemblance : le
restent sur le Théâtre tant que le Spectacle dure, me rappellent nos anciennes Représentations. Tous les Acteurs paroissoient su
28 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137
a crainte des leçons pathétiques que le bâton avoit souvent donné aux anciens Comédiens, a rendu les nouveaux un peu plus sages
gneux de conserver la chasteté, on ne se permettra la lecture ni de l’ ancien ni du nouveau théatre Italien, fatras énorme de s
r l’Opéra comique & le théatre de la Foire, formé des débris de l’ ancien théatre. On y parle des Auteurs qui y ont travail
disserter gravement (Préface du Tartuffe) sur la distinction entre l’ ancienne & la nouvelle comédie, & avancer que les
r le nom dans les Litanies, n’avoient jamais déclamé que contre cette ancienne prostituée qu’il abandonne généreusement à leurs
l est d’abord singulier qu’on veuille mettre une différence entre les anciennes & les nouvelles pieces de théatre, tandis que
iques se piquent & se font un devoir & un mérite d’imiter les anciens . On a toûjours Athènes & Rome, Sophocle &
d’Andromaque, l’Amphitrion, l’Andrienne, les Menechmes, &c. que l’ ancienne comédie mise en François ? Voilà donc de bien mau
on donnoit des farces licencieuses. On voit bien que nous imitons les anciens . Le P. Brumoy, Jesuite, a crû bien employer son t
nt été licencieuses ? Les Jesuites ont fait cent commentaires sur ces anciens poëmes, ils les ont mis entre les mains de la jeu
es, valent tous les Sophocles, les Euripides, & tous les Mercures anciens & modernes ensemble. Je sens que le suffrage
29 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166
oyer et ses consorts, maîtres et entrepreneurs du Jeu et mystère de l’ Ancien Testament, puissent et leur loistcj, suivant autr
jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère dudit Ancien Testament, bien et dûment ainsi qu’il est requis
e jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère de l’ Ancien Testament, bien dûment et ainsi qu’il est requis,
30 (1620) L’Honneur du théâtre « Prologue » pp. 39-42
ée ne les récompensait de leurs vertus, et ne mettait en évidence ces anciens courages doués d’une louable magnanimité ? C’est
ous proposons, pour exemplaires de nos actions, les conseils des plus anciens personnages, que l’âge et l’expérience sont inévi
plent et l’histoire et le geste, représentant au vrai les effets de l’ ancienne générosité ? Sans vanité, Messieurs, les louanges
31 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVII. Que les femmes ne montaient pas sur l’ancien théâtre. » p. 65
XVII. Que les femmes ne montaient pas sur l’ ancien théâtre. Au reste les pièces dramatiques des an
aient pas sur l’ancien théâtre. Au reste les pièces dramatiques des anciens qu’on veut faire plus licencieuses que les nôtres
32 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. L es Anciens ne connoissoient pas l’amour dans les Tragédies.
ultueux que la tragédie doit exciter. Faut-il encore s’étonner si les anciens , & même ceux des modernes, qui ne se sont pro
exprimer les savantes manieres & les grandes passions en quoi les anciens excellerent, on ne faisoit que des chansons tendr
x, des usages, des loix & des peuples. Telle est la source où les anciens ont puisé ces intérêts, ces passions, qui emporte
33 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
rire, pour un moment, la meilleure compagnie. Ce Spectacle tient des anciennes Comédies, (dont on a parlé Note Comédie, nombre 8
ade, dont le vrai ton est toujours le plus bas-comique. La Parade est ancienne en France ; elle est née des Moralités, des Mystè
 ; on y voit souvent règner la licence grossière & révoltante des anciennes Comédies, nommées Tabernaires (ou de Taverne). On
34 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446
u moins bas & trivial. C’est de cette manière de parodier que les Anciens parlent le plus ordinairement : nous avons des Pa
us avons des Parodies Dramatiques qui ne le cèdent point à celles des Anciens . Henri-Etienne dit qu’Hipponax, qui florissait ve
elin-de-la-Chine, &c. Le Cyclope d’Euripide, la seule Parodie des Anciens qui nous soit parvenue, est dans ce genre : on y
35 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
ion du P. Caffaro, a, 393. Funestes effets du luxe Asiatique chez les anciens Romains, b, 37. Son idée sur l’origine de la Poés
Spectacles, a, 63 Clerc (le). Sa réflexion sur un fait de l’histoire ancienne , relatif aux Spectacles, b, 294. Son sentiment su
1775 aux Fideles du Royaume, a, 472 ; b, 528, 537 Coëtlosquet (de), ancien Evêque de Limoges. Son témoignage donné en 1770 s
x de Londres, b, 300 Comédie. Son origine & ses progrès chez les Anciens & les Modernes, b, 10 & suiv. Comédie (
quer, b, 195 Cyprien (Saint). Ce qu’on doit penser des abus les plus anciens , a, 119. Condamnation implicite des Spectacles da
rbois (Jean), b, 157 Germain (le Comte de Saint-), b, 516 Germains ( anciens ). Sagesse de leurs mœurs, a, 31 Gilbert. Citatio
se foi, 519. Caractere de leurs Ouvrages, 523. Ils sont les échos des anciens Athées, 529. Caractere de leurs Ecrits, 531. Comb
obérer, à la pompe & à la dignité de leur Spectacle. Lettre d’un ancien Officier de la Reine sur les Spectacles, 356 Let
’origine, les progrès & la décadence de l’Art dramatique chez les Anciens & les Modernes, b, 1-100 Poëtes dramatiques.
s Ouvrages sur la Religion, b, 527 Pompignan (le Franc, Marquis de), ancien Premier — Président de la Cour des Aides de Monta
ur des Aides de Montauban, Sa Lettre à Louis Racine, b, 276. Idée des anciennes Tragédies Grecques, 375. Ce qu’il pense du contra
ion au Théatre François, 112. Mépris de nos faux Philosophes pour les Anciens , b, 412. Ses réflexions pour la réforme de notre
Brotier, a, 607. Utilité de la morale de Tacite, 608. Mœurs sages des anciens Germains, a, 31. Leur pureté attribuée à leur élo
e moderne, 120, 432 ; b, 229-259. Le goût des Théatres a corrompu les anciens Empires, a, 297. Motifs qui dans les Etats ancien
res a corrompu les anciens Empires, a, 297. Motifs qui dans les Etats anciens & modernes ont porté le Gouvernement civil à
rançois-Marie del Monaco, b, 123 Tragédies Grecques. Supériorité des anciennes Tragédies Grecques sur les nôtres, b, 375 Tragéd
es représentations dramatiques, a, 492 Valere Maxime. Opposition des anciens habitans de la ville de Marseille pour les Specta
la ville de Marseille pour les Spectacles, a, 86. Idée des mœurs des anciens Romains, 297 Valeur. Ne point confondre l’abus d
Louis XIV, 393. Citation de quelques Vers de son Epître à M. Turgot, ancien Contrôleur-Général des Finances, 461. Son opinion
36 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186
discerner combien ces différents Acteurs ont été distingués parmi les Anciens . On lit « Parva ut ferme principia omnia et ea ip
'Auteur de la Comédie et de la Tragédie parmi les Romains, ce que les Anciens n'ont jamais écrit, et si l'on n'avait point été
t dans une Apologie du Théâtre ; Il veut prouver que les Acteurs de l' ancien Théâtre étaient honnêtes gens, et que leur vie n'
et son faux raisonnement, et je ne pense pas que l'on trouve chez les Anciens ces noms Latins, Comœda ou Tragœda, pour signifie
ité dans lesMarcell. Donat. in Suet. dilucid. 145. in Aug. écrits des anciens Auteurs, mais il n'en avait pas épuré les lumière
37 (1647) Traité des théâtres pp. -
s. 8. Que les Conciles les ont flétris de leurs censures. 9. Que les Anciens Pères se sont écriés contre eux. 10. Que l’Ecrit
Sans nous arrêter pour cette heure à la recherche et description des Anciens Théâtres, dont il y a des livres exprèsJuste Lips
uelques badins, et enfarinés, qui répondent proprement à ceux que les Anciens nommaient Histrions, dont les gestes étaient éner
les Comédies faisaient partie. Suivant cela elles sont un reste de l’ ancienne Idolâtrie, d’où Tertullien infèreTertullien, De S
ieux que l’idole s’était affectés, et en quelque façon renouveler les anciens hommages qu’on y rendait à Satan, les vrais Chrét
de leur zèle, ayant appris que les Théâtres tirent leur origine de l’ ancienne idolâtrie, et tandis qu’ils subsistent en portent
ieu, que lui-même a empreinte dessus notre face. Tout cela, selon cet Ancien , ne peut qu’il ne soit déplaisant à Dieu. Sans re
me auparavant. Les défenseurs des Théâtres exceptent ici, que les Anciens allégués parlent des Théâtres des Païens, qui à l
. Les mêmes se mécomptent, posant par fait en leur exception, que les Anciens qui ont ainsi condamné les Théâtres, n’ont entend
rra se licencier comme auparavant. Comme donc nous avons ouï, que les Anciens Pères condamnaient ceux de leur temps, combien qu
enoncer au Diable, et à ses Pompes, car ainsi le porte la stipulation ancienne qui se faisait au Baptême, où ils entendaient par
équentent. Nous ne devons ici omettre le jugement qu’en ont fait deux Anciennes Républiques, qu’on a tenues entre les mieux polic
anges. La première a été celle des Massiliens, aujourd’hui Marseille, ancienne Colonie Grecque, fondée plus de six cents ans dev
qui était celui de Tibère, elle n’avait point relâché de sa sévérité ancienne , ni laissé corrompre l’intégrité de ses mœurs. Se
y aurait grand péril que la lasciveté ne s’y fourrât » (nous dit cet Ancien ). C’était faire un très mauvais jugement de ces p
aux bonnes mœurs, Ainsi il ne faut pas qu’ils estiment, que quand les Anciens les ont défendus, ou lorsque nous les blâmons auj
qui avaient grande autorité, on ait relâché envers eux la rigueur des Anciennes Ordonnances, et en particulier de celle de Philip
e prêché, Ceux qui par la prédication d’icelui furent retirés de leur ancien erreurbp, se séquestrèrent des dissolutions auxqu
ces de l’Erreur Païenne. Les Pères là convoqués, ayant remarqué que l’ ancienne Discipline de l’Eglise s’était relâchée, et s’emp
es Comédies. ».bt Cela étant ainsi, on ne saurait contredire que les Anciens Conciles n’aient flétri les Théâtres de leurs plu
que l’abus s’en fut glissé entre les Chrétiens. CHAP. IX. Que les Anciens Pères se sont écrié d’une commune voix contre les
ole de Dieu, si on les peut recevoir, ou non. C’est la réponse de cet Ancien , à laquelle aussi nous nous tenons, et disons que
essaient d’éluder ces lieux, nous les renvoyons à débattre contre les Anciens , et contre l’Eglise de tous les âges, qui les a i
ême aussi avait lieu sur les Théâtres des Païens, nonobstant quoi les Anciens les ont condamnées, considérant, que de celles-là
levant contre l’ordre qui avait Dieu pour son auteur sans commettre l’ ancien crime de Coré, lors qu’il fit son attentat, et co
tteinte de tout le mal qui pouvait être ès Théâtres ». Mais comme cet Ancien ne reçut point cette excuse, nous ne l’admettons
qu’il y a ès Théâtres à le considérer en eux, à savoir un reste de l’ ancienne Idolâtrie à laquelle ils doivent leur origine, pe
ction intransitive de subir n’est pas attestée dans les dictionnaires anciens ). al. Comprendre : il apert du contraire, le c
lin, comme en latin. bq. Comprendre : ceux qui furent sortis de leur ancienne erreur par la prédication de notre seigneur J.C.
38 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
s quolibets qu’on lui lançait. Les Spectacles comiques sont aussi anciens que le Monde. Je n’adopte point l’opinion des
i fidèles, ils se seraient persuadés que la Comédie est beaucoup plus ancienne que la Tragédie. Ce que j’ai dit plus haut, en pa
omique, ce n’est pas une raison d’en conclure qu’il est beaucoup plus ancien . Thespis, qu’on veut nous donner pour le Père de
des maximes sérieuses ? Ce qui a porté à croire la Tragédie plus ancienne que la Comédie. Il était naturel que ceux qui
assez pour autoriser mon systême ; la même chose est arrivée chez les Anciens  ; ils ont créés peu-à-peu à l’aide de la Comédie
euvent se glorifier d’avoir inventé la Comédie. Les Royaumes les plus anciens , que l’on trouve policés dès les prémières pages
ès Sophocles & Ménandre, on ne découvre plus aucun vestige de son ancienne splendeur. L’Histoire de sa décadence serait pour
s elle mêlait déja de grandes beautés. L’Avocat Patelin, une des plus anciennes pièces que nous ayons4, annonça combien elle éxce
39 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
pourquoi l’on prétend qu’il y a tant de différence entre le goût des Anciens , et celui des Français : est-ce que le bon sens n
esures, répondait à ceux qui voudraient l’instruire par l’exemple des Anciens Grecs et Romains ; c’est, dis-je, comme s’il répo
ciens Grecs et Romains ; c’est, dis-je, comme s’il répondait, que les Anciens avaient d’autres coutumes que nous, et qu’il lui
’il n’y ait bien des choses qui se sont souffertes sur le Théâtre des Anciens , et qui se souffrent encore aujourd’hui sur celui
nt fort désapprouvées en France. TIMANTE. Et que savons-nous si les Anciens ne désapprouvaient point eux-mêmes ces choses, qu
autorité dans une République. Mais quelle que fût cette autorité, les Anciens n’ont rien fait paraître en sa faveur qui pût nui
e sont soutenues. Et peut-être n’aurions-nous pas une seule pièce des Anciens , s’il n’y avait eu que des Spectacles et des desc
r sa conduite, et entre autres celle qui consiste en l’Equivoque de l’ ancien mot Grec de Tragédieτραγωδίαe., par laquelle on l
Ce que j’ai dit de Solon, n’est que pour vous faire voir combien les Anciens étaient scrupuleux sur les Spectacles ; et je ne
à quelque prix que ce soit, on pourrait faire la même plainte que cet Ancien , qui cria en plein Théâtre à un homme qui faisait
ne crois pas que ces Messieurs voulussent reprendre aujourd’hui leur ancienne coutume, ils se sont trop bien trouvés des sujets
sses, dans des Sages, et dans d’aussi grands hommes que l’étaient les Anciens Romains. Pourquoi donc ne pourrions-nous pas en f
uvez-vous vous empêcher de rire quand vous voyez des Patriarches de l’ ancien Testament, ou des Saints Pères du nouveau, servir
es, et le peu que je sais là-dessus, je le dois tout à la lecture des Anciens . Cependant j’ai lu depuis peu une Histoire qui me
40 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
mme religion de l’Etat. Cette loi constitutionnelle a aussi rétabli l’ ancienne noblesse, qui avait souffert pendant la révolutio
enfermant les lois qui lui étaient propres et qui avaient trait à son ancienne existence : elle ne l’a pas fait, parce qu’elle a
rd qu’il n’a fait à l’égard de la noblesse ; il n’a point rappelé les anciens privilèges, les anciennes immunités ecclésiastiqu
ard de la noblesse ; il n’a point rappelé les anciens privilèges, les anciennes immunités ecclésiastiques, il ne lui a point rend
ue. Or, si les évêques prétendent faire valoir envers les fidèles les anciennes lois ecclésiastiques, il serait indigne pour me s
41 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXI. Réflexions sur la vertu qu’Aristote et Saint Thomas après lui ont appelée Eutrapelia. Aristote est combattu par Saint Chrysostome sur un passage de Saint Paul. » pp. 117-123
irai pas des sentiments dans le fond, mais plutôt des expressions des anciens pères sur le sujet des divertissements. Cette dis
ont rire. Je dirai donc avant toutes choses, que je ne sais aucun des anciens , qui bien éloigné de ranger les plaisanteries sou
e, dont tous les discours sont remplis d’une érudition cachée sur les anciens Philosophes, qu’il a coutume de reprendre sans le
42 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — Avis de l’Éditeur, Sur les Notes suivantes. »
avantage de jouer à visage découvert. VII. Dans [G], des Théâtres des Anciens . VIII. Dans [H], des Décorations. IX. Dans [I], d
X. Dans [J], des qualités de l’Acteur. XI. Dans [K], des Masques des Anciens . XII. Dans [L], des Habits de Théâtre, XIII. Dans
43 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
ée à la qualité de Premier. Il y a longtemps que j’ai observé que nos anciennes pièces de théâtre qui ont le plus réussi il y a 8
auts, et rempli de plus grandes beautés et en plus grand nombre que l’ ancien qui était déjà fort bon. Je sais bien qu’un nouve
on. Je sais bien qu’un nouvel Auteur peut traiter le même sujet que l’ ancien , mais de peur de passer pour plagiaire, il éviter
ir des plus beaux vers ; il fera peut-être mieux à tout prendre que l’ ancien Auteur, qui a traité le même sujet, mais sa pièce
sa réputation se servir de tout ce qu’il a trouvé d’excellent dans l’ ancienne pièce ; or pour cela il faudrait qu’il lui fût im
44 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
un mérite du libertinage, un dogme de l’impiété. Les Chœurs chez les anciens jouoient un très-grand rôle : c’étoit le principa
iendra-t-on mieux les leçons ? Nous n’avons plus des chœurs comme les anciens , cette lueur même momentanée est éclipsée ; nous
res prétendent que nous perdons beaucoup en supprimant les chœurs des anciens , que le spectacle en est moins vraisemblable, moi
crits licentieux ; mais l’homme de bien tire de son trésor des choses anciennes & nouvelles : c’est l’Evangile. Horace semble
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
ion totale de l’espèce. La Danse Religieuse & Sacrée, est la plus ancienne de toutes, & la source de toutes les autres.
les Allemands eurent leurs Danses sacrées. Dans toutes les Religions anciennes , les Prêtres furent Danseurs par état. On voit da
ux-mêmes, en purifiant par une intention droite une institution aussi ancienne , l’eussent adoptée, dans les premiers temps de l’
-Pancrace. C’est-là qu’à l’exemple des Prêtres & des Lévites de l’ ancienne Loi, le Sacerdoce de la Loi nouvelle formait des
46 (1733) Traité contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE TRAITÉ. CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 247-261
que dit ici Tertullien, il faudrait savoir quelle était la figure des anciens amphithéâtres. Vitruve, Juste-Lipse, Rosin, et d’
coin à ce grand amas d’étages dont nous venons de parler, et que les anciens appelaient cunei spectaculorum. Ce que notre aute
s la victorieuse. Si l’on veut savoir quelle était la disposition des anciens théâtres, on peut lire les notes de Perrault sur
’on pouvait commencer. D’autres prétendent que cette coutume est plus ancienne  ; et que les magistrats eux-mêmes, qui étaient à
47 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
s donnent une connoissance plus exacte des mœurs & des usages des Anciens . Dans presque toutes ces Comédies les amans font
, dont tous les Officiers, à l’exemple du Prince, étoient Poëtes. Les anciens Poëtes Provençaux sont ceux qui ont amené la Poés
après, le Poëte Leon, imagina la rime. Nos vers servirent d’abord aux anciens Tournois & Carousels(a) ; & ensuite, aprè
toujours été barbares. Nous sommes en effet encore bien éloignés de l’ ancienne urbanité des Grecs & des Romains, & nos s
énéré, & cependant nous sommes encore bien loin d’avoir imité les Anciens , du moins dans les grandes parties. Les tragédies
suspendre comme nos entre-actes, qui ne sont imités que des comédies anciennes , & encore très-mal, puisque la musique y étoi
omédies de Ménandre pour composer une des siennes, deux tragédies des anciens auroient composé une des nôtres. Elles ressembloi
ale, tandis que d’un autre côté, les pièces ramenées à la pureté de l’ ancien Théâtre des Grecs, & la comédie devenue réell
s pur sentiment, remettroit en honneur le mariage un peu déchu de son ancienne considération : & c’est ainsi que l’exécution
; des Rois est rare : pour en voir des exemples, il faut remonter aux anciens Rois de Perse, & à quelques-uns de la premier
« Les Tournois & Carousels ont succédé aux Cours plenieres de nos anciens Rois. C’est ainsi qu’on appelloit ces fameuses as
retrouva ni cette grandeur, ni cette majesté qui éclattoient dans les anciennes Cours plénieres ». ( Histoire de France de l’Abb
e 28 Avril 1767. (a). Agis, Roi de Sparte, ayant voulu renouveller l’ ancien partage des terres de Lycurgue, commença par abol
48 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
nous avons dit auparavant, suivant le sentiment de plusieurs Docteurs anciens très considérables par leur sainteté, et par leur
us de sa miséricorde ; et nous avons déjà montré, que les danses de l’ ancien Testament qui furent rapportées à la gloire de Di
it de suivre constamment et de soutenir généreusement la doctrine des anciens , appuyée sur la discipline de l’Eglise, et animée
49 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
leur rétablissement sur des bases qui puissent relever en France leur ancienne et véritable splendeur. Ecrire tout à la fois e
é, qui trop souvent déshonorent les productions d’une foule d’auteurs anciens et modernes. Si dans une même discussion, j’ai cr
celle que nous avons le plus d’intérêt à voir briller dans toute son ancienne splendeur ? Pour en porter la preuve jusqu’à la d
du mal ; c’est de prévenir tout ce qui peut altérer leur constitution ancienne ou régénérée ; c’est d’asseoir les fondements de
le où le culte public venait de recouvrer en France une partie de son ancienne splendeur, elle feignait de n’y voir qu’un moyen
éserver d’une frénésie si coupable, et dont n’eut pas même à rougir l’ ancienne Rome, encore asservie sous le joug du paganisme.
s au dole, à l’infidélité qui rendirent si honteusement célèbre cette ancienne Carthage, dont les infractions aux traités les pl
une nature corrompue, et que bientôt replongée dans les ténèbres de l’ ancienne barbarie, elle ne présentera plus que l’aspect d’
e sépare d’elle. Mais à la tempête a succédé le calme, et la paix des anciens jours lui a été rendue. Réjouis-toi donc avec ell
t si longtemps entre deux fameux pantomimes21, et lorsqu’oubliant son ancienne splendeur et l’éclat de sa gloire, elle n’élevait
out ce qu’on peut objecter pour ou contre eux, ce qu’en ont pensé les anciens , ce qu’en pensent encore les modernes. Mais il n
25. » L’opinion qu’ont eue de la profession de comédien les peuples anciens ou modernes, a donc dû nécessairement être toujou
permis de douter, à la seule lecture d’un grand nombre de nos pièces anciennes ou modernes. Quel respect et quelle vénération pe
servait précieusement ses habits d’esclave pour ne jamais oublier son ancien état. Fanchon, bien au-dessus du fabuliste ou du
t de ces fausses maximes, que professe trop souvent encore le théâtre ancien et moderne, tant de jeunes gens confondent si sou
au triomphe de la philosophie ; si, enfin, le célèbre Riccoboni, cet ancien acteur du théâtre Italien, dont il avait longtemp
le caractère national. C’est vainement que nourris de la lecture des anciens , et guidés par le vrai génie, nos grands maîtres
ius ; Rome entièrement corrompue ne pouvait plus se gouverner par ses anciens principes républicains : il fallait donc les plie
a désormais s’enorgueillir d’avoir recouvré et peut-être surpassé son ancienne splendeur. DU BARREAU. « La Justice, disai
sé son ancienne splendeur. DU BARREAU. « La Justice, disait un ancien magistrat42, est l’âme du monde, l’appui des trôn
rlant de l’ordre auquel il appartient spécialement, « qu’il est aussi ancien que la magistrature, aussi noble que la vertu, au
s d’une éternelle providence, elle atteint jusqu’à la racine des plus anciens empires, pour les relever ensuite avec un nouvel
apidité, dans le cours de la révolution, n’est-elle pas déchue de son ancienne splendeur, et n’était-ce pas réellement moins du
ne pouvaient offrir aux yeux des magistrats indignés, l’image de ces anciens orateurs du barreau, dont les talents et les vert
it laisser plus longtemps dans l’abandon et l’oubli ce petit nombre d’ anciens jurisconsultes, qui, longtemps dispersés par l’or
frir le premier ornement. Ainsi le barreau français, rétabli dans son ancienne et véritable splendeur, pourra, comme celui de Ro
montreront avides de justice et de prospérité ». Dans l’étude de nos anciennes lois, que de travail et de soins ne fallait-il pa
ns l’épaisseur des ombres ? Encore, si le code municipal et celui des anciennes provinces limitrophes, eussent été pour le jurisc
ins utile à méditer profondément. Monument sacré de la volonté de nos anciens souverains, il était quelquefois la loi vivante d
e ? absolument rien. Car du moment où il convient de l’existence de l’ ancien préjugé qui flétrissait sa profession, il établit
mais peu propre à le mener à une véritable considération, puisque un ancien préjugé devait nécessairement l’atteindre et en f
qu’encore une fois, l’auteur n’a voulu que démontrer l’injustice de l’ ancien préjugé qui flétrissait l’état de comédien. Il fa
onnages qui se répondent réciproquement, faut-il revenir aux ouvrages anciens  », Quoiqu’il en en soit, si la question était bie
, associé de l’Institut national. 24. NDA Le même auteur d’après les anciens , assure que Platon envoya à Denis le Tyran, un ex
hommages de la multitude. Oui, c’est là qu’on retrouve l’image de ces anciens corps de magistrature qui honoraient l’Empire Fra
50 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10
e, ont fait adopter ce spectacle chez presque toutes les nations tant anciennes que modernes. En effet, est-il rien de plus utile
ectacles. Mais sans entrer dans toutes ces discussions sur la Comédie ancienne & moderne, discussions qui n’aboutiroient vra
51 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
abîmes de la terre ou des enfers, des monstres & des furies. Les Anciens les employoient dans leurs Tragédies avec éclat,
les abus qu’on en fait. Presque toutes ces machines nous viennent des anciens . Aristote appelle les reconnoissances Agnitions.
chimère. Selon nos Philosophes, c’est une opinion populaire, dont les anciens ont profité pour se mettre à la portée du peuple.
t, même dans ce cas, des oracles que par un reste de respect pour les Anciens . Les songes ont fait quelque figure dans nos Trag
excepté ceux que la Religion a consacrés, ont bientôt détruites. Les Anciens faisoient retentir leur Théatre de coups de tonne
52 (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381
de la Passiona (c’étoient nos premiers Comédiens) de s’établir dans l’ ancien Hôtel des Ducs de Bourgogne qu’ils avoient acheté
. Lib. ult. de Spectacul. Cod. Theod. Personne n’ignore que les plus anciens Conciles prononcent l’excommunication contre tous
98. Il est vrai que les Comédiens d’aujourd’hui sont différens de ces anciens Farceurs ; mais l’Eglise n’a point encore fait de
n, Sermon 198 ; l’Apologétique de Tertullien sur les abominations des anciens Théâtres. V. sur ceux de France le Traité de l’Op
des premiers Instituteurs de ce théâtre. Cette maison appartient aux anciens Confrères de la Passion ». a. Qu’on observe cet
53 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
s, s’il m’est permis de m’èxprimer de la sorte, est certainement plus ancien que la Comédie & la Tragédie. Les prémiers Pa
gères. Delà l’idée d’une Poèsie plus correcte & plus sublime. Les anciens Pasteurs voyaient couler leurs jours innocens dan
igine de la Pastorale ». C’est directement tout le contraire. Les Anciens ne connurent point le vrai genre de la Pastorale 
rop dans le bas ; elles ressemblent à ces rustiques Pastorales de nos anciens Poètes Français, tels que Ronsart & Théophile
t afin de rendre l’illusion plus frappante, ce charme du Théâtre. Les Anciens avaient plusieurs genres de musique, chacun trouv
54 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
de là que les jeux : et encore les jeux publics aient été permis à l’ ancien peuple ; c’est tellement en ignorer la constituti
ndre que par le mépris à de si pitoyables conséquences. Le repos de l’ ancien peuple consistait à se relâcher de son travail po
aints jours. Saint Charlesaj avait prononcé de même : tous les canons anciens et modernes parlent ainsi sans restriction. Saint
55 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
de notre temps. Parce que vous ne pouviez pas nier absolument que les anciens Pères n’aient déclamé contre la Comédie de leur t
oit être appliqué aux excès qui se trouvaient dans les Spectacles des Anciens , et que l’on ne voit plus dans les nôtres. Vous p
ce n’a pas été seulement à cause des excès qu’on voyait dans ceux des anciens , mais aussi pour les mêmes désordres et les mêmes
l’antiquité, on mettra une grande différence entre les Spectacles des anciens qui faisaient une partie de leur culte et de leur
nous ont dit des choses qui font horreur touchant les Spectacles des anciens , pour la condamnation desquelles, comme vous dite
que les Pères ont rapporté de plus infâme touchant les Spectacles des anciens  : ce qui cependant ne convenait qu’à certains Spe
ous prouver que ces infamies qui se passaient dans les Spectacles des anciens ne convenaient pas à toute sorte de Spectacles, e
mations soient appuyées sur le mensonge ; j’insère qu’il faut que les anciens aient eu des raisons pour se taire, que les Pères
que je vous entends dire que je n’ai donc pas lu les témoignages des anciens que vous avez rapportés. Pardonnez-moi, je les ai
. Pardonnez-moi, je les ai lus. Aussi n’ai-je pas avancé que tous les anciens avaient gardé le silence ; mais au contraire, qu’
qu’à dire la même chose de leurs Pièces, que vous dites de celles des anciens . Ils n’auront pas moins de raison que vous. J’inf
encore par le silence que je remarque de toutes ces infamies dans les anciens Poètes, que leurs Pièces en devaient être exempte
t que représenter vivement à la vérité des parricides et des incestes anciens , et qui avaient été commis autrefois ; et toutes
is autrefois ; et toutes les Tragédies ou Comédies que nous avons des anciens en font foi et ne nous permettent pas d’en douter
ement à cause des excès prétendus qu’il condamnait les Spectacles des anciens . Soyez-en vous-même le Juge, surtout si vous voul
us conveniez que j’ai suffisamment prouvé que tous les Spectacles des Anciens n’étaient pas également infâmes, et que ce n’est
vous citez pages 16 et 17, en parlant des infamies des Spectacles des Anciens , n’ont pas prétendu comme vous que ces infamies f
s de quelques Pères contre les horribles désordres des Spectacles des Anciens , pour marquer qu’ils ne combattent pas la Comédie
r Plaute, que quiconque blâmera les libertés qui se trouvent dans cet Ancien , ne pourra pas justifier celles dont les Pièces d
exposition des choses qu’on voulait leur inspirer. Comme le culte des Anciens consistait dans des sacrifices et des cérémonies,
uite. Il serait par là fort aisé de faire une apologie du Théâtre des Anciens , si les licences et les infamies ne l’avaient gât
u vôtre, en nous disant qu’on en a entièrement banni les infamies des Anciens , et qu’on a toujours conservé le premier dessein
corrompu dans un autre ; et si on n’y aperçoit plus les infamies des Anciens , on y aperçoit encore moins leur véritable dessei
e vous dire, que quoiqu’on ne voit plus sur la Scène les licences des Anciens , il reste pourtant toujours quelque chose de cett
le génie des Spectacles de ce temps, il n’y a point là d’infamie des Anciens , cependant le Poète ne fait pas assurément l’élog
ans l’idée des gens du monde, quoiqu’il soit purifié des infamies des Anciens . On ne peut pas dire non plus que ce portrait ne
ourriez faire, que Tertullien n’a parlé que contre les Spectacles des anciens  : car, comme je vous ai déjà fait remarquer, ce q
iait : car ces Conciles n’ont pas seulement condamné les Comédies des anciens , mais aussi celles qui se représentaient en Franc
ssent déclamé que contre les excès et les infamies des Spectacles des anciens , puisque sans doute ces excès ne duraient plus du
édie, et qu’ils n’ont pas seulement déclamé contre les Spectacles des anciens , à cause des excès qui s’y trouvaient ; mais auss
e vice sur le Théâtre que pour le corriger. Et qui vous a dit que les Anciens n’eussent pas le même dessein que vos bons amis ?
ectacles de ce temps n’ayant pas une intention sainte, comme ceux des anciens Chrétiens paraissaient l’avoir, lorsqu’ils les fa
aison je condamne les vôtres, quoiqu’ils soient exempts des excès des Anciens . Je pourrais sans peine vous faire voir que Saint
urs entiers ; mais vous supposez toujours que tous les Spectacles des Anciens étaient infâmes, et j’ai prouvé le contraire. Il
56 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
Dramatiques eussent frotté & limé leur cervelle contre celle des anciens Grecs, plutôt que contre celle des Italiens &
ou si voulez mes Hérésies, je ne sais point mieux accorder les Regles anciennes avec les agrémens modernes. Le succès d’Athalie o
ciennes avec les agrémens modernes. Le succès d’Athalie où les Regles anciennes sont toutes observées dans la plus grande sévérit
e Théâtre d’Athénes ne recevoit presque d’autres Personnages, que les anciens Héros de la Grece : le nôtre reçoit dans sa vaste
ison des lieux vastes & découverts, qui étoient destinés chez les Anciens , aux Représentations. La Versification qui est to
57 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
Vénus. Le Théâtre d’Athenes étoit consacré à Bacchus. Voilà chez les Anciens les deux Divinités des Théâtres. Les personnes gr
e devons donc pas trouver étonnant que ces Spectacles ayent déplu aux Anciens Philosophes, qui pensoient que les hommes y pouvo
poitrine. Quelle différence entre cette Tragédie si simple, & les anciennes Piéces Angloises, Hollandoises & les nôtres !
58 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
œurs des anges, & au-dessous des différens ordres des saints de l’ ancien & du nouveau Testament, patriarches, prophête
é le matin, l’autre l’après-midi. L’origine des Tailleurs est la plus ancienne & la plus noble ; elle date du Paradis terres
ur Sahalin a imaginé celui de Tailleur costumier, & a donné à ses anciens confreres celui de Tailleurs routiniers, qui trav
tumier possede à fond la Mythologie, l’Histoire sacrée & profâne, ancienne & moderne, les mœurs, les usages, les modes d
e refuser la couronne académique au Cordonnier costumier. Le cône des anciens chapeaux, le triangle équilatéral des nouveaux, l
e langage du cœu qui ordonne les mouvemens du corps. On Voit dans les anciens Auteurs une foule de noms divers de chants &
a sa musique complette qui le suit par-tout. Les corps militaires des anciens les rapportoient à quelques batailles, ou à quelq
ressemble à celle de Parme, l’une & l’autre aux amphithéatres des anciens . L’avant-scène est formée par quatre colonnes, de
ait un grand étalage, & qui n’est qu’une répétition déguisée de l’ ancien vaudeville, Et tout s’en va cahin, caha, & de
xcès, si ce n’est aux fêtés de Bacchus. Rousseau, Emile, tom. 3. L’ ancien paganisme enfanta des dieux abominables qu’on eût
tion, qu’on veut ridiculiser, en rappellant & faisant triompher l’ ancien Tartuffe aujourd’hui fort négligé, & y en ajo
59 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62
ques n’avoient pas répandu ces opinions : elles étoient beaucoup plus anciennes qu’eux, on les trouve dans Homere ; & il est
maines. Il est même remarquable que les Etres malfaisans étoient plus anciens que les autres. Les Furies, dans Eschyle se regar
écations de son Pere sont injustes, reconnoît qu’il périt à cause des anciens crimes de ses Ancêtres : παλαιῶν προγενητὀρων. Il
t à la vertu. Nous ne pouvons concilier entre elles, les opinions des Anciens , ni comprendre leur Religion. Je n’ai voulu que m
60 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
ader, par leurs dissertations, que le Théâtre était utile, et que les Anciens l’avaient regardé comme une école pour la correct
, et pour n’être jamais un sujet de séduction. L’amour de Théâtre des Anciens était scandaleux, et les Modernes ont bien fait d
61 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
tacles ! Où est-elle, nous dit-on, cette loi ? Est-ce dans l’Ecriture ancienne ou dans la nouvelle ? Est-ce dans les saints Pere
férence prétendue, que vous affectez d’exagérer, entre les spectacles anciens & les spectacles de nos jours. Autrefois, dit
rs ? L’esprit du Christianisme est un esprit de sainteté. Ah ! si les anciens Apologistes de la Religion revivoient parmi nous,
qu’on représente des scélérats & des impies ? Ah ! Messieurs, nos anciens Peres savoient ce que nous affectons aujourd’hui
la maniere de penser du monde d’aujourd’hui, comme suivant celle des anciens Idolâtres, la fréquentation du théâtre est donc u
. VOus aimez le péril ; malheureux, vous y périrez. L’oracle est ancien , confirmé mille fois par une triste expérience ;
saisir ! Tu as brisé déjà trois fois ses chaînes ; tu comptes sur son ancienne force ; & c’est ta sécurité présomptueuse qui
négligeoient le soin des affaires publiques ; la jeunesse quitta ses anciens exercices pour courir au théâtre ; l’oisiveté &am
désordre ; c’est un vieux Mondain qui va y rechercher l’image de ses anciennes miseres & tâcher d’y rallumer les étincelles
62 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202
piteast. Les Italiens eurent de pareils Représentations. Une de leurs anciennes Piéces de Théâtre est intitulée della Passione di
nu. Cette Piéce où l’on trouve du vrai Comique, est peut-être la plus ancienne & la meilleure de toutes. Elle méritoit mieux
quoique grossiérement travaillée, fait encore plus d’honneur à notre ancienne Sculpture, que toutes les Piéces jouées alors sur
ce qui fut cause qu’il se vanta d’avoir renouvellé les Spectacles des Anciens , & qu’il écrivit au Cardinal Camerlingue, pou
Italie, Tragédie & Comédie, fit perdre à la Musique Italienne son ancienne gravité. Par ces Ouvrages la Musique devenue la m
res, & les nôtres ayant été traduites, furent enfin préférées aux anciennes Piéces de la Nation. Quelques beaux Esprits de l’
63 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XII. Des Spectateurs. » pp. 355-358
laquelle résulteraient de grandes beautés, si elle était adoptée. Les Anciens avaient soin de mettre le lieu de la Scène dans u
que l’on n’est présent qu’en esprit à ce qui se passe au Théâtre. Les Anciens étaient loin d’avoir une pareille idée ; les chœu
64 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339
rcer à deviner ce que peut dire l’Acteur qu’on écoute. Des Chœurs anciens . C’est peut-être la difficulté d’entendre tan
es du savant Ménage achèvent de nous le confirmer : « Les chœurs de l’ ancienne Comédie étaient de vingt-quatre personnes ; ils é
de vrais chœurs. Ils m’ont conduit naturellement à parler de ceux des anciens , qui répandaient même un nouvel intérêt dans le D
65 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
que le theatre moderne n’est pas, à beaucoup prés, aussi impur que l’ ancien . On ajoûte que la Comedie en particulier tourne l
égards. J’avoue qu’on n’y voit pas les ordures qui paroissoient sur l’ ancien . Mais je soûtiens qu’on y voit toûjours un certai
un sens ce qu’il y a de plus pernicieux. S’il étoit aussi impur que l’ ancien tous ceux qui ont quelque pudeur s’en éloigneroie
66 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106
nt qu’une seule si l’on ne marque les divisions ou les repos du Poème ancien , que lorsque tous les Acteurs quittent la Scène,
alles ménagés dans nos Poèmes. Ils nous ont persuadés que puisque les Anciens suivaient à peu près cet usage, nous ne pouvions
t à ce terme une signification moins étendue. On prétend que les plus anciens commentateurs ne l’employèrent dans le sens que n
é. Qu’on ne se moque pas de la nouvelle règle que je propose. Les Anciens nous en ont donné l’éxemple, du moins si nous en
67 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
ue les Comédies et les Tragédies étaient les meilleurs Spectacles des anciens , et n'y blâme autre chose que les adultères, et l
prévenus de l'erreur public, et sans avoir examiné les sentiments des Anciens , ont allégué deux Canons, tirés des paroles de Sa
68 (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)
ens et sur les commandements de Dieu et de l’Église. Par M. Chevassu, ancien Curé du Diocèse de S. Claude, tome premier, Lyon,
érences sur les commandemens de Dieu et de l’Église. Par M. Chevassu, ancien Curé du Diocèse de S. Claude, nouvelle édition, S
ens, et sur les commandemens de Dieu et de l’Église. Par M. Chevassu, ancien Curé du Diocèse de Saint-Claude ; nouvelle éditio
érences sur les commandemens de Dieu et de l’Église. Par M. Chevassu, ancien Curé du Diocèse de S. Claude, Saint-Brieuc, Prud’
eppe Vaccari, 1752, in-8º, 18 p. (2 p.). PDF : Google. N.-B. • Plus ancienne édition au catalogue de la BnF : Réflexions chrét
ploient à la conduite des Ames. Par le Pere Daniel de Paris, Capucin, ancien Lecteur en Théologie et Missionnaire. Tome quatri
Marmontel, t. III, 1753, p. 665-669, ARTFL) ; • « Comédie » [Histoire ancienne ] (Diderot, t. III, 1753, p. 669, ARTFL) ; • « Com
court, t. XIV, 1765, p. 754-755, ARTFL) ; • « Spectacles » [Invention ancienne et Invention moderne] (Jaucourt, t. XV, 1765, p. 
chitecture] (Jaucourt, t. XVI, 1765, p. 227, ARTFL) ; • « Théâtre des anciens  » [Architecture et littérature] (Jaucourt, t. XVI
ministre d’état et de la guerre, etc. Par Mr. le chevalier de Mouhy, ancien officier de cavalerie, pensionnaire du Roi, de l’
& plusieurs autres sujets. Par feu M. de Gery, Chanoine Régulier, ancien Abbé de Sainte Geneviève, & Supérieur Général
& plusieurs autres sujets. Par feu M. de Gery, Chanoine Régulier, ancien Abbé de Sainte Geneviève, & Supérieur Général
e Philosophie, Par le R. P. Élie Harel, de l’Ordre de Saint François, ancien Lecteur en Théologie, & Gardien actuel du Cou
it, Par le Pere C. G. de La Feuille, de l’Ordre des Freres Prêcheurs, ancien Professeur en Theologie ; présentement Confesseur
q. Éditions • Manuscrit du fonds Dupuy édité par H. Boyer dans « L’ ancien théâtre à Bourges », Mémoires de la société histo
ragédies de Jean Racine, suivies d’un Traité sur la poésie dramatique ancienne et moderne, t. II, Amsterdam, Marc-Michel Rey et
p. 22 : « Des jeux & autres observations seculieres retenues de l’ ancien paganisme », ff.101-107v. N.-B. Précédé dans le
l est parlé des spectacles de l’Europe, de ce qui concerne la comédie ancienne & nouvelle, la tragédie, la pastorale-dramati
e morale, par M. l’abbé Pierrot, curé de Sampigny, diocèse de Verdun, ancien professeur de théologie au grand séminaire de cet
, C. Davis and T. Astley, 1734, 116 p. Pure, Idée des spectacles anciens et nouveaux, 1668 • Pure, Michel de (1620-1680
x, 1668 • Pure, Michel de (1620-1680 ; abbé) : Idée des spectacles anciens et nouveaux, Paris, Michel Brunet, 1668, (3 ff.)
1752 • Racine, Louis (1692-1763) : Traité sur la poésie dramatique ancienne et moderne, in Remarques sur les tragédies de Jea
ragédies de Jean Racine, suivies d’un Traité sur la poésie dramatique ancienne et moderne, Amsterdam, Marc-Michel Rey et Paris,
in L. Thirouin, éd., p. 137-138. Saint-Évremond, De la tragédie ancienne et moderne, 1672 • Saint-Évremond, Charles de
Saint-Évremond, Charles de Marguetel de (1610-1703) : De la tragédie ancienne et moderne [1672], p. 147-162, in Œuvres de Monsi
es règles d’une poétique fondée sur la raison et sur les exemples des anciens et des modernes, par M. l’abbé Terrasson, …, Pari
Caen MBA : Mancel 1387 (2)]. Trébuchet (attribué à), Lettre d’un ancien officier de la reine, 1759 • Trébuchet [attrib
ar Quérard à Trébuchet, membre de l’Académie d’Auxerre] : Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les
Édition • Isambert, François-André (1792-1857) : Recueil général des anciennes lois françaises, depuis 420 jusqu’à la Révolution
tion • Isambert, François-André (1792-1857) : Recueil général des anciennes lois françaises, depuis 420 jusqu’à la Révolution
69 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
t arrivé avant l’ouverture de la Pièce. Ce qu’elle était chez les Anciens . Les Anciens ne la restreignait point à des r
ouverture de la Pièce. Ce qu’elle était chez les Anciens. Les Anciens ne la restreignait point à des règles aussi gènan
’exposition aussi bien faite, aussi facile à retenir, dans les Drames anciens & modernes. Je la donne pour éxemple à tous c
Nœud n’est pas aussi simple qu’il devrait être. Le Nœud chez les Anciens étaient toujours simple. Les Peuples modernes loi
sez simple. Depuis quelques années nous commençons à nous écarter des Anciens , nos Drames sont surchargés d’intrigue, de mervei
, selon moi, de ceux dont parle Aristote. Je n’en vois aucun chez les Anciens & les Modernes à qui je puisse les comparer.
70 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
int. D. Ignatio de Luzan dans sa Poëtique a vanté avec discretion les anciens Poëtes Espagnols, & n’a point voulu par prude
contemple des balcons du Ciel, lui donne une belle Comédie. Dans les anciennes Piéces Espagnoles on trouve avec Cyrus & Asty
celles de Seneque : elles furent leurs modéles, & dans toutes nos anciennes Tragédies, on ne trouve par cette raison, qu’une
irer de l’ennui. Ce jugement est trop dur, mais il est vrai que leurs anciennes Tragédies sont presque toutes fort ennuyeuses, à
s, & des Piéces Françoises traduites, & des Piéces Italiennes anciennes & modernes. Riccoboni dans son Histoire du Th
Compatriotes : Voici, Anglois, un Ouvrage digne de votre attention. L’ ancien Caton regarda avec un sage mépris Rome apprenant
71 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
Chapitre I. Du Théâtre des Anciens . Le Théâtre Grec comparé au Théâtre Latin ; rai
ter dans les entre-actes, & comme personnage mêlé à l’action. Les Anciens , selon Racine, se sont distingués par cette conti
que les meilleurs Critiques font mille fautes sur la littérature des Anciens  ! Les Romains qui ont surpassé les Grecs par la g
approprier à son tour. C’est pour cela qu’on réussit à approcher des Anciens , & qu’entre comtemporains, de bons Originaux
72 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
asme. Je me réserve d’agiter ailleurs la question, s’il fut connu des Anciens . Méprisable origine de l’Opéra-comique. L’
ans son principe l’assemblage de plusieurs couplets ou vaudevilles. L’ ancien Théâtre Italien est soupçonné, avec assez de vrai
, puisqu’elles firent éclore l’Opéra-Comique : elles sont un des plus anciens Spectacles de la Foire. Il est clair que les Mari
prend celle des autres Spectacles dans les danses, dans les fêtes des Anciens , je puis trouver aussi le germe de l’Opéra-Bouffo
73 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
sa de mettre en action : ces pieuses scènes préparèrent le rappel des anciens jeux scéniques, qui reparurent successivement che
aient pour auteurs les meilleurs poètes du temps. La plus célèbre des anciennes farces est celle de Patelin. Le principal personn
atelinage, pour exprimer le caractère d’un homme de mauvaise foi. Ces anciennes farces, dont le mérite consistait en pointes, en
d’accumuler dans les sermons et dans les plaidoyers les citations des anciens écrivains grecs et latinsi. Les enfants sans souc
74 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296
les mains de celles qui le confient ? La Musique fesait chez les Anciens partie de l’éducation. Les Poètes chez les An
esait chez les Anciens partie de l’éducation. Les Poètes chez les Anciens étaient presque aussi versés dans la musique que
75 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
i de Candie ne fut jamais dieu,Jupiter Opt[imus] Max[ixmus] ainsi les anciens auteurs l’appelaient. très bon, très grand, ains
plaisir et délectation ce qui est à faire : et que mêmes les premiers anciens ont appellé les seuls Poètes, Sages, et Theologie
grande estime, que n’est l’applaudissement de toute une populace. Les anciens Romains ont de tout temps détesté tous les auteur
13. de la cité de Dieu, et Viues sur le même cha. Pour autant que les anciens Romains estimaient, que le métier de jouer ces je
e de Quint. li. 10. ch. 1.Quintilien, est toute Latine. Car quant aux anciens Grecs Comiques, ils ont Crinitus liu. 20. ch. 9.
ètes touchant leurs fables. 2. Jupiter Opt[imus] Max[ixmus] ainsi les anciens auteurs l’appelaient. Osiris fait dieu du soleil.
ir des Poètes. L’auteur fort affectionné à la Poésie. j. [NDE] Forme ancienne du passé de vivre : il vécut.
76 (1639) Instruction chrétienne pp. -132
tre temps : pource qu’entre les spectacles, contre lesquels plusieurs Anciens serviteurs de Dieu, ont déclamé, il y en a qui ne
mos imitateurs et bateleurs, ou histrions, c’est à dire, joueurs en l’ ancienne langue Toscane ; en latin ludiones, représentaien
à l’interdiction des Théâtres. Ce sont les réponses que faisaient les Anciens , à ceux qui demandaient, comme nous lisons aussi
si dur et ferré qu’il se propose, il se devrait souvenir du dire d’un ancien , que «  les esprits de fer, ne laissent pas d’êtr
Apôtre43 ne veut pas que les femmes parlent en l’Eglise ; et quelques anciens interprètes en ont donné cette raison, que leur v
moins Solon tança aigrement le Tragédien Thespis, de ce qu’à la façon ancienne il avait représenté devant le peuple une tragédie
tes étaient sérieuses. A quoi se rapporte ce que Cicéron écrit, que l’ ancienne Grèce a sévèrement puni les acteurs de telles fab
notoire à ceux qui ont lu tant soit peu, et qui connaissent les lois Anciennes , que les comédiens, bateleurs, farceurs, et joueu
telles gens croupissent en un grand péché. Aussi ont-ils été par les anciennes règles Ecclésiastiques, exclus de toutes charges
st aussi remarqué par Patrice au second livre de sa République. « Les Anciens Romains, dit-il, ont haï tous les acteurs de Comé
eur ; ce que nous entendrons plus particulièrement ès témoignages des Anciens que nous allons produire. Chap. VIII. Quelques
que nous allons produire. Chap. VIII. Quelques sentences des plus anciens Docteurs Ecclésiastiques à ce propos. Nous avo
hé en passant les avis de Tertullien et de Cyprien, qui sont les plus anciens latins desquels les écrits nous restent. Ils ont
C’est où s’élève le patin tragiquecw en récitant en vers les forfaits anciens touchant les parricides et les incestes. L’horreu
é, que les peuples où cela a été reçu et commun, ont dégénéré de leur ancienne vertu, dès qu’ils se sont portés à ces spectacles
se défaire de ses Moines, leur faisait observer étroitement la règle ancienne en veilles et jeunes, disant, que « hoc genus Dae
dit qui il faut user. » Il avait dit le même auparavant des Tragédies anciennes , que « les Doctes n’en devaient pas négliger la l
hèques. Je ne dirai rien d’Aristophane, qui est la bouche connue de l’ ancienne Comédie, on sait sa liberté, ou plutôt licence, t
hoses, que j’ai dites, et sans cesser. Est-ce que peut-être comme les Anciens Païens, nous croyons que nous avons un Dieu des c
impureté, et où combien qu’on voie encore les lieux et domiciles de l’ ancien erreurgg, toutefois ces jeux ne s’y font plus, qu
corrigeons « tant » en « tout », conformément aux errata. r. Forme ancienne du subjonctif : « dise ». t. Choper : trébucher.
77 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
que répondrez-vous à ce que dit Riccoboni, par exemple ? Cet Auteur, ancien Comédien, devait mieux que personne, connaître le
ais & le nom & la chose ont également changé : le Théâtre des Anciens peignait des fureurs, ou des lascivetés : le nouv
romenade au nombre des choses défendues par la Loi de Dieu ? Chez les Anciens , dont les femmes ne paraissaient pas au Théâtre,
qui peut en résulter est moindre que les abus qui règnèrent chez les Anciens , & qui vous feraient frémir, si vous les conn
contraire aux mœurs parmi nous. Peu nous importe la manière dont les Anciens employaient cette passion : leurs femmes vivaient
istes & nos Raisonneurs, regretteront sans doute ce bel usage des Anciens . Il serait facile de leur démontrer, qu’il ne pou
jusqu’alors innocente. Ce ne sont point ici des conjectures : le plus ancien Livre du monde nous peint les habitans de la terr
entre tous deux. Bien envain donc, Riccoboni nous cite l’exemple des anciens , pour prouver que l’amour & les femmes sont d
’est à eux à qui elle doit tout immoler. Les tragiques évènemens de l’ ancienne Histoire étaient, à la vérité, d’une utilité plus
, tout piquera la curiosité*. On pourra même faire revivre beaucoup d’ anciennes Tragédies, autrefois goutées : on satisferait de
de cette manière la curiosité du Public ; en commençant par les plus anciennes , & passant successivement aux plus modernes,
éation : commençons. ‌ Histoire du Théatre. Du Comédisme chez les Anciens . On a peine à concevoir, comment les Auteurs qui
ices au Père de tout. C’est le sacrifice du soir, qui dans toutes les anciennes Religions fut toujours le plus solemnel ; parce q
emiers Auteurs-Acteurs connus. Plaçons à la tête, pour satisfaire à l’ ancien préjugé, Thespis 3, & même Iscarias, Phrynicu
simple coup-d’œil que nous jetons ici sur l’etat des Acteurs chez les Anciens , l’étendue que nous avons à parcourir, n’est pas
dire autant de tous les Peuples, même des moins policés, tels que nos anciens Gaulois, les Germains, les Scandinaves, & les
’arrête à ces derniers. Le Gladiatorat était une suite des sacrifices anciens , où le sang humain avait coulé : ils étaient abol
e Dramatique indépendante de celle des Grecs : c’est ce qu’on nomme l’ ancienne Comédie (Comœdia vetus.) Celle que cultivèrent Pl
est la Comédie Grecque, ou la Comédie nouvelle. Distinguons donc : l’ ancienne Comédie ne deshonorait pas à Rome ; elle n’eut qu
r étonnant, dès que les Acteurs étaient des Esclaves. On sait que les Anciens ne ménageaient pas la pudeur de leurs semblables,
ts en servitude dans leur propre Pays ; chose inouie, dont jamais les Anciens n’avaient vu d’exemple ; des gens pauvres par éta
u de tout le monde, l’extinction de l’Empire Grec. Le Turc fut pour l’ ancien monde ce que l’Espagnol est pour le nouveau. Il e
Provinces : & voila comme le Dramatisme moderne doit, ainsi que l’ ancien , son établissement au culte en usage. Tous les Au
t naissant. La Religion Chrétienne était trop différente de celle des anciens Grecs, pour voir du même œil ses Mystères devenir
par les Docteurs de la première Eglise ; on vit une faible image de l’ ancienne Comédie dans la manière dont on jouait les Morali
it pour les Chrétiens, une partie des choses qui firent le succès des anciennes Tragédies Grecques. Quel sujet plus digne d’être
rtiate ne voulait pas qu’un Esclave pût le faire admirer. *. Caton l’ ancien fit tout ce qu’il put pour éloigner de Rome la Ph
le goût de celle de Genest, communes à Rome sous Dioclétien. *. Les Anciens , qui écrivaient sur un papier différent du nôtre,
78 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
assez de soi. Mais d’autant qu’il s’agit du maintien d’une profession ancienne et honorable que chacun tâche d’opprimer, avilir
ne 2427 (pièce 24, f. 154-158). Le texte a été édité par H. Boyer « L’ ancien théâtre à Bourges », in Mémoires de la société hi
par Jacques Clément en 1589 (I, 6). Après l’attentat de Jean Châtel, ancien élève du collège de Clermont, qui blessa Henri IV
[NDE] Laporte joue les dominicains contre les jésuites : l’érudition ancienne contre les homines novi. r. [NDE] Citerai (il s
79 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175
cherai d’éclaircir, quand je parlerai de la Déclamation Théâtrale des Anciens . Les Piéces d’Andronicus firent oublier aux Romai
sur plaire aux Grands de Rome, & si particuliérement au Fils de l’ Ancien Lælius, & à Scipion le jeune, qu’on l’accusoi
ec éloge que des Comédiens. Ils remettoient sur le Théâtre les Piéces anciennes . Dans le Prologue d’une de Comédies de Plaute, l’
ardeur que chez les Grecs. En rassemblant les noms de tous les Poëtes anciens qu’on sait avoir composé des Piéces de Théâtre, o
a meilleure des Tragédies Grecques. Il loue les Poëtes Tragiques de l’ ancienne Rome, Accius & Pacuvius, plus que ceux qui le
Horace, nous devons être persuadés que quand nous lisons les Vers des Anciens , nos oreilles sont souvent contente de sons, qui
80 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
arlement en 1545. ils achetèrent ensuite la place et les masures de l’ ancien Hôtel de Bourgogne, où ils bâtirent et y élevèren
mbien par conséquent elle est condamnable, selon le jugement même des anciens Romains, qui par leurs Lois mettaient les Comédie
les termes de ce Concile ; et il n’y a pas lieu de s’étonner de cette ancienne sévérité de l’Eglise à l’égard des Comédiens, et
i du 10. Décembre 1588. contre une autre Troupe. Il est vrai, que les anciens Pères, en parlant de la sorte, avaient principale
imanches au Prône des Messes de Paroisse conformément aux Décrets des anciens Conciles.« De theatricis et ipsos placuit, quandi
n plus grand. Ajoutons à cela que la coutume n’est autre chose qu’une ancienne erreur, si elle n’est fondée sur la justice et su
81 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
Michele. Or pour bien entendre cela, il est bon de noter que tous les anciens Chrétiens, tant de l’Eglise, que de la police, et
lution de ce grand personnage monsieur Gerson conformément à tous les anciens Docteurs saints, desquels qui voudra voir au long
itos esse propter idolarum cultumu.   Nous ne lisons quasi aucun des Anciens , qui ait parlé de cette matière, qui ne reprenne
82 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
avons dit ; et il y a même cette différence entre les Modernes et les Anciens , que les Anciens n’ont mis l’amour sur leur Théât
y a même cette différence entre les Modernes et les Anciens, que les Anciens n’ont mis l’amour sur leur Théâtre que très rarem
, pour ce qui regarde la Comédie, nous ne savons que trop combien est ancienne la méthode de la faire rouler sur l’amour. Il y a
83 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
e Théâtre, d’un âge mûr et en état de juger des Pièces, et un ou deux anciens Comédiens. Dans la première assemblée on ferait l
aux Spectateurs qu’une horreur salutaire. 3°. On examinera toutes les anciennes Pièces, pour choisir celles qui paraîtront le plu
èce ; et quand, dans un âge plus avancé, ils liraient les Pièces de l’ ancien Théâtre, loin de se plaindre de ce qu’on ne les j
84 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
idées. Si les idées sont ce qui frappent le plus dans les Poëmes des Anciens , dans ceux des Etrangers, & dans les notres m
d’idées dans cet ouvrage, qu’on ne parvienne à connoître. Les Langues anciennes sont mortes, & nous n’en avons que des notion
par l’objet principal ; & cela nous suffit pour que les idées des Anciens fassent, pour ainsi dire, valoir le rapport qu’el
il en résulte que le plaisir que nous ressentons à lire les ouvrages anciens & étrangers, ne peut venir que des idées subl
85 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
édies : c’est un usage que bien des gens ne condamnent pas, & une ancienne coûtume : pourquoi ne sera-t-il pas permis de la
ume qui n’est pas fondée sur la justice & la vérité, n’est qu’une ancienne erreur, dit S. Cyprien ; Ep. 74. ad Pompon. Co
comme cela arrive dans les danses & les comédies ? Rép. La loi ancienne défend expressément à toutes sortes de personnes
n faisant cette défense, n’a pas seulement eu en vue de détourner cet ancien peuple de l’idolâtrie que commettoient les hommes
86 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35
Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. C'est u
ertissements du Théâtre et des autres Spectacles introduits parmi les Anciens , commettent une impiété contre la sainteté de l'E
le prix. Quant à l'origine, les Païens ont toujours cru que les plus anciens et les plus nobles leur étaient venus de la part
Ouvroirs. » Qu'il demeure donc pour constant que les spectacles des anciens n'étaient pas de simples divertissements que l'on
87 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
re premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ ancien Paganisme. Chapitre 22. En ce sermon combien q
]s.. » De même Zacharie dit : « Encore les hommes vieux et les femmes anciennes seront ès places de Jérusalem et leur verra-t-on
èsquels il y a du hasard et de l’esprit ou industrie, mais Apollonius ancien écrivain ecclésiastique et docteSaint Jérôme en f
fuir aucuns, comme une espèce d’idolâtrie qui dépend et qui vient des anciennes observations et coutumes des Gentils, il soit aus
88 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
toutes les fonctions qui honorent l’humanité. S’il en faut croire les anciens monumens, ce sont les Lettres qui ont rassemblé l
par nos institutions politiques. Ceux qui les cultivoient, parmi les anciens , étoient ordinairement les premiers hommes de l’E
r un sacrifice plus éclatant. Comment avez-vous remplacé le chœur des Anciens  ? Par des Confidens & des Confidentes, que je
t de s’avouer à elle même ; mais auriez-vous oublié cette maxime d’un Ancien , que les choses honteuses à faire ne sont jamais
l étoit possible, le même degré d’intérêt qui conduisoit la plume des anciens Ecrivains. Fixez le goût du Public sur des objets
89 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
dirigée contre un moulin à vent. Comme l’erreur que j’attaque est si ancienne qu’elle a pris, pour beaucoup de monde, nature de
ec lesquelles je viens de la combattre. Le passage suivant, tiré d’un ancien auteur latin très-souvent cité, confirme bien mon
ainsi tomber dans le mépris et conspuer. L’exemple ou l’opinion des anciens ne peut pas servir d’argument contre la mienne ;
certain nombre de siècles, il naît un nouvel ordre de choses, dit un ancien lui-même de la plus grande autorité. Il est donc
aturément, si nous ne prenons une autre marche qu’eux. Dailleurs, les anciens n’étaient pas plus d’accord que les modernes sur
90 (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48
ifs de la haine implacable de quelques prêtres contre les philosophes anciens et modernes ? Les prétendus défenseurs de la Divi
et plus heureuses toutes les classes de la société. Les ministres des anciens cultes religieux, savaient bien aussi que plus le
perstition, si contraires au bon sens et à la raison. Les prêtres des anciennes religions firent en conséquence tous leurs effort
cilement le succès de ces maîtres fourbes, et pourquoi dans les temps anciens , ainsi que les casuistes relâchés que la société
a aisé de le comprendre, si on réfléchit que cette faction religieuse ancienne et moderne, s’est toujours appliquée à étudier le
stable est appuyée de faits innombrables qui abondent dans l’histoire ancienne et moderne des peuples et dont aujourd’hui la mal
91 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
lâme. Pour établir de nouvelles Loix, ou pour remettre en vigueur les anciennes , il faut toute la fermeté et toute la puissance d
ntentionnés, se trouveraient réduits à la nécessité de revenir à leur ancienne méthode, et peut-être avec plus de licence et de
92 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
d’avoine, qu’un Scolastique moderne ne ressemble à un Concile et à un ancien Père de l’Eglise : mais on sera bien plus surpris
samment instruits, mais vous donner quelques avis pour empêcher que d’ anciennes plaies, pour n’être pas bien bandées, ne rompent
comme lui, si on devait les entendre au préjudice des Conciles et des anciens Pères. C’est néanmoins là toujours sa peine ; et
te de contraire à la Comédie, et par où l’on puisse décider entre les anciens Pères de l’Eglise et les Scolastiques modernes, i
i odieuse, en l’opposant aux décisions des Conciles et aux règles des anciens Pères que saint Thomas lui-même a honorés comme s
morale toute naturelle, et sur le témoignage de quelques Philosophes anciens qu’il allègue, et qui ont reconnu dans les Jeux u
prétend concilier les Scolastiques modernes avec les Conciles, et les anciens Pères sur le fait de la Comédie. Il convient donc
Mais il soutient que tout cela ne regarde que les excès de la Comédie ancienne , et qu’ainsi on n’en peut tirer de preuves contre
tre la Comédie d’aujourd’hui, et s’ils n’ont condamné dans la Comédie ancienne que les horribles circonstances qui ne se rencont
ui en épargnerai la peine. Pour cela il faut supposer d’abord que les anciens Pères ont combattu quatre sortes de Spectacles ;
ages. Il ne s’agit que du Théâtre et de la Comédie ; c’est la Comédie ancienne que nous avons à comparer avec la Comédie moderne
à comparer avec la Comédie moderne. Les Pères ont condamné la Comédie ancienne  ; notre Docteur en demeure d’accord : mais il pré
ns à examiner. J’avoue qu’il y a deux choses qui rendaient la Comédie ancienne très criminelle, qui ne se rencontrent plus dans
héâtre, n’attaquent pas moins la Comédie d’aujourd’hui que la Comédie ancienne , ainsi que nous le verrons incontinent. Notre Do
on ordinaire ce que Tertullien a dit contre la Comédie sur la Comédie ancienne , posons l’idée de la Comédie telle qu’elle est au
mis les modernes, qu’il croit plus humains et moins farouches que les anciens Pères. Il en appelle donc à saint Bonaventure, à
ettent leurs enfants aux Collèges pour y être dressés au Théâtre. Les anciens Païens ne souffraient pas même que leurs enfants
Satirique ait parlé de la Comédie du temps passé, comme il a dit des anciens Pères, puisque c’est dans sa dernière Satire cont
ait de suivre constamment et de soutenir avec courage la doctrine des Anciens , qui est fondée sur la discipline de l’Eglise et
93 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
ait graver les habits de la Mere folle, & de tous les Acteurs des anciennes Fêtes des fous, des masques qui courent dans les
orique, après avoir vu représenter quelques pieces, se dire comme cet ancien , & moi aussi je suis peintre, & composer
le désir de ramasser des manuscrits, & de donner des éditions des anciens Auteurs ; non par lui-même, il n’étoit ni studieu
une magnifique cérêmonie pour son Couronnement, comme le triomphe des anciens Romains ; Julien, bâtard de sa maison, y parut d’
ienne, Henri IV. étoit galant, & les Seigneurs sont en possession ancienne & paisible, d’étre attachés au char des Actri
en de France, donné depuis peu, & à celle de Riccoboni, bien plus ancienne  : on verra le théatre Italien très-Francisé, en s
berté dans la composition, plus de tabarinage, de farce, reste de son ancienne futilité, & licence, sont les seuls traits qu
urs compatriotes. Riccoboni pretend que l’usage des masques vient des anciens Attellanes qu’on jouoient à Rome, toujours en mas
ettant aux bonnes regles ; introduisant le goût & l’imitation des anciens , la majesté des tragédies & la finesse des co
s donne pour modéles, parce qu’elles sont fidélement calquées sur les anciens , & que les regles d’Aristote, y sont religieu
94 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXII. De l’usage du Théatre relativement au Comédien. » pp. 104-121
bjets qui l’y environnent sont soumis à son empire absolu. Les Poëtes anciens , & ceux du dernier siécle, ont parcouru une p
en cette carriere. Quelques modernes, en petit nombre, ont imité les anciens , mais ils les ont presque toujours surpassés dans
seroit-ce dans une imitation pure ? Une imagination forte médite les anciens , pour y découvrir le sceau de la nature. Mais c’e
95 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
x avec habileté, le public finira par se lasser de ces découpures des anciens livres ; il trouvera qu’on lui fait payer trop ch
e dans la question. Après avoir retracé l’état des comédiens chez les anciens , M. d’Hénin considère successivement leur existen
nt de la Palestine, chantaient aux peuples émerveillés les événements anciens ou récents dont cette terre sacrée avait été le t
96 (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248
que le dernier qui a écrit a voulu prouver par plusieurs passages des anciens Auteurs et des Pères de l’Eglise, que la Comédie
ls représentent des Tragédies et des Tragi-comédies à l’imitation des Anciens , on les doit tenir dans l’estime comme eux, et as
ations comme à des Spectacles importants ; car si l’on montre que les anciens Comédiens ne faisaient aucune difficulté dans leu
97 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
au milieu de cinquante mille spectateurs ? Voilà pourtant le Théâtre ancien . Thespis a embelli la Tragédie des charmes de la
Ils voyoient que ce nouveau genre de Spectacle, faisoit abandonner l’ ancien . Ils devoient s’opposer à cette innovation, qui t
98 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement général du personnel et des revenus de l’ancien clergé séculier et régulier de france.  » pp. 351-362
dénombrement général du personnel et des revenus de l’ ancien clergé séculier et régulier de france. CLERGE
n de 300 fr. par an pour chacun, ci. 23.655 7.096.500 6°. Religieux anciens mendiants, au nombre de 13.500, qui étaient presq
99 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
ministre d’état et de la guerre, etc. Par Mr. le chevalier de Mouhy, ancien officier de cavalerie, pensionnaire du roi, de l’
on. A Paris 1781.) Ces dangers reconnus par un homme du monde, par un ancien militaire qu’on n’accusera certainement pas de va
point l’illusion de ce fantôme, en jetant, suivant l’expression d’un ancien , un coup d’œil sur la vie et les mœurs des farceu
adins, qui parfaitement modelés sur le ton et les talens mimiques des anciens , ajouteroient aux attraits ordinaires des spectac
es maîtres des nations ! Quel humiliant sujet de comparaison avec ces anciens peuples auxquels nous nous croyons si supérieurs 
pulence et la considération des comédiens 1777, les gains énormes des anciens baladins. Aujourd’hui c’est bien autre chose enco
ple récent qui a éclaté (celui du jeune d’Argent) il y en a dix mille anciens  ; et dix mille modernes qui n’éclatent pas. 14.
100 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
e pour nous donner également tous ces spectacles, à la différence des Anciens qui avaient leurs Tragédiens et leurs Comédiens d
ans le Chapitre précédent. Quant à la Tragicomédie c’était, selon les Anciens , une Pièce dont le sujet était comique, et où l’o
de cent cinquante ans. L’Arrêt du 19. Décembre 1548. qui interdit cet ancien usage donna naissance à celui-ci. Ce n’est que de
pe y vint jouer l’Hôtel de Cluny en la rue des Mathurins, qui est cet ancien Palais de Julien l’Apostat ; ils y firent dresser
rent des Pantomimes dans leurs Pièces ; en sorte qu’à l’imitation des anciens Histrions, c’était un mélange de récits et de ges
ifferents jours de la semaine, cette place leur ayant été cédée par l’ ancienne Troupe. La mort de Molière qui arriva le 17. Févr
/ 484