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1 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
le théâtre rien de si monstrueux que la tragédie du sieur Arnaud, les Amants malheureux, ou le Comte de Commenges, qu'on préte
armi cent Religieux qui chantaient vêpres, elle démêle la voix de son amant , et à travers ces sillons pénitents, elle reconna
mmagement de la passion, puisqu'elle ne se fit jamais connaître à son amant , encore moins le secours de la religion et de la
t que l'amour ne donne pas, cette femme moine voit tous les jours son amant , pour lequel elle s'est enfermée, se trouve à côt
omble de prodige, (car tout est prodige dans l'empire de l'amour) cet amant imbécile, qui la voit, qui l'entend toujours à se
a cloche, s'assemble autour de son lit. Cette femme mourante voit son amant parmi ces Religieux, l'appelle, lui parle, et déc
le crucifix, embrassée de Commenge, demande qu'on l'enterre avec son amant , et termine sa détestable vie par ces trois mots
es trois mots dont l'union est un blasphème, en invoquant Dieu et son amant  : « Dieu, Commenge, je meurs ». Peut-on rendre le
blit même le coup de théâtre qu'il médite dans la reconnaissance d'un amant . Le spectateur aurait été plus vivement frappé, s
pays, elle entre par curiosité dans une Eglise, démêle la voix de son amant parmi les Religieux qui chantent, et se fait Reli
euse du reste de sa vie dans deux lettres qu'on lui fait écrire à son amant , et par lui précieusement conservées. Elle se déc
e mariage n'est pas d'être fidèle à son mari, mais de mourir pour son amant . Mais qu'il ne s'inquiète pas, on sera plus à lui
dans la nécessité de ne l'aimer jamais, et de conserver son cœur à l' amant (raffinement insensé) : « Le joug le plus affreux
t (raffinement insensé) : « Le joug le plus affreux de tous, dont mon amant ne peut être jaloux. Ajouterai-je enfin que dans
tel qui jamais ne me parût aimable, Dont le choix odieux rassurât mon amant . J'osais, j'osais nourrir une flamme adultère Dan
e un livre classique pour bien instruire la jeunesse. Elle a un autre amant , son beau-frère, à qui elle ne fait point mystère
n'aime pas le tutoiement d'Adelaïde à Comminge ; il marque entre des amants une familiarité suspecte, surtout dans la femme,
ble à ma mort, je disais seulement : là je ne pourrai plus adorer mon amant . » Il est singulier qu'elle ne se fasse pas conna
ent été tout prêts de la trahir, pour ne pas troubler la piété de son amant . Eh ! pourquoi vient-elle s'enfermer au grand has
e silence, elle qui ne l'est sur rien ? Il n'est pas étonnant que son amant la croie damnée dans le songe où elle lui parle :
et le portrait d'une femme, couchés sur la cendre et embrassés par un amant , devant une Communauté ; au lieu des prières de l
les murs. Il est vrai qu'elle n'était pas encore professe, comme son amant . On en donne une belle excuse : « Si le ciel s'
oit Adelaïde maîtresse du Comte, tenant et baisant le portrait de son amant , qu'elle avait conservé sous son habit religieux,
Il paraîtra sans doute bientôt une troisième héroïde d’Adelaïde à son amant  : sujet mieux envisagé que les autres. Je ne sais
une aventurière, et de la faire mourir entre les bras d'un Moine son amant . Il faut convenir que ce sombre est neuf. L'Angle
2 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE II. De la passion d’amour sur le Théâtre. » pp. 18-35
enue le mobile du Théâtre moderne. Il est sûr que les expressions des Amants , toujours outrées sur la scène, confirment le Lib
eçoive aucune atteinte : ce sont même les Héros et les Héroïnes : les Amants et les Maîtresses prennent, pour parvenir à s’épo
les extravagances les moins permises, sont les routes ordinaires des Amants de Théâtre, pour peu qu’ils trouvent de résistanc
lance, si, après tous ces tourments, et toutes ces extravagances, les Amants finissaient par être réellement malheureux : En c
le Spectateur en conclut avec raison, que les maux soufferts par les Amants , pour arriver à ce succès favorable, loin d’être
ner de la vertu, de même la représentation des maux que souffrent les Amants , ne détournera point de l’amour, et que les Spect
nera point de l’amour, et que les Spectateurs, après avoir plaint les Amants dans leurs traverses, se réjouiront avec eux de l
dicule qu’en allant au Théâtre, on soit forcé d’entendre toujours des Amants épancher leurs cœurs en fades expressions de tend
3 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
re avec une passion violente qu’elles conservent, retrouvées par leur amant , au moment d’être enlevées ; par-tout le coup de
une bouche catholique & religieuse !), sans que ni la fille ni l’ amant fasse la moindre résistance. La mère fait dire à
amant fasse la moindre résistance. La mère fait dire à la fille que l’ amant est mort ; elle le croit bonnement sans faire auc
n. Cette parente meurt. La mère ne s’en embarrasse pas davantage. Son amant n’est pas moins indifférent. Tout cela se passe d
en d’évanouissemens & d’embrassades de la mère, de la fille, de l’ amant , de l’autel, de la tête de mort. A tout moment on
hes en descendant, sans que la lampe tombe avec elle. On fait venir l’ amant de très-loin dans le caveau, au lieu d’y aller pa
e absurdité : Sibi convenientia finge. 7.° On fait tenir au Moine son amant les discours les plus impies & les plus extra
avec emportement, s’adoucissent, avec fureur s’attendrissent. Enfin l’ amant forcéné l’entraîne par deux fois ; elle lui échap
à terre, & qu’elle a été aussi-tôt enlevée avec violence par son amant . Si son poids a fait briser la pierre & fait
née ; elle auroit plutôt entraîné la pierre en l’enfonçant, & son amant se seroit enfoncé aussi, puisqu’il étoit avec ell
nouveau crime. D’abord il est impossible qu’elle soit si subite. Cet amant enragé enleve cette Religieuse, & dans l’inst
it jouer à la fille, à travers une exhortation pathétique faite à son amant , ne présente qu’une conversion fort équivoque &am
lle se relève avec fureur. Autre trait de conversion. Appercevant son amant , qui balance encore, elle lui dit des injures, lu
sse de l’appercevoir, & se livrant au désespoir d’avoir perdu son amant , elle s’écrie, je n’ai plus qu’à mourir, & to
ridicule aux Religieuses. On fait mentir cette fille pour excuser son amant , je l’engageois à partager mon crime, je l’entraî
4 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
oquetterie de Célimène est punie par la honte et par l’abandon de ses Amants  : et le Misanthrope de son côté a sa bonne part d
sse avec les défauts contre lesquels je me suis si fort révolté ; les Amants de la Coquette aiment plutôt en petits Maîtres et
ans une Comédie un de ces excès de la passion d’amour qui portent les Amants à tout tenter pour se satisfaire : qui les renden
es rendent aveugles : en un mot un de ces excès qui font regarder les Amants comme des insensés, et qui leur attirent tout à l
on la tire de l’abîme malgré elle ; on lui conseille d’exiger de son Amant , comme une condition de leur future mariage, qu’e
ouhaiter que tous les amours de Théâtre, et que toutes les Scènes des Amants ne s’éloignassent point de la Méthode qu’on obser
c horreur les liens du mariage, n’en est pas mieux traitée voyant son Amant devenir le mari de sa sœur : et dans le personnag
5 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179
s tracasseries qu’on lui fait par jalousie, & l’infidélité de son amant , lui font quitter le théatre. Une Dame pieuse la
eces qu’on représente réveillent sans cesse à l’Actrice l’idée de son amant  : comme elles roulent toutes sur l’amour, on en s
mpression ; on s’applique ce qu’on chante, on déclame, on substitue l’ amant à l’Acteur ; on se voit en lui, on lui parle ; on
intes, &c. Panard disoit dans une chanson : L’Actrice pleine de l’ amant s’occupe bien moins de son rôle qu’elle ne pense
ltere), vous permet-elle d’abuser de l’ivresse & de la folie d’un amant , au point d’accepter, d’exiger des engagemens ins
ension viagère de quinze cents livres que lui fournit la femme de son amant , partie par générosité, partie pour se débarrasse
lle fait d’elle-même dans une confession générale qu’elle écrit à son amant , Directeur singulier, qui sûrement n’a pas de mis
le pardonne, que tu as pour elle du respect ! Tu fais la sévère à ton amant , écrit une Actrice à sa compagne ; mais son amour
ature le rival malheureux, respectueux, vertueux, généreux. Mon vieux amant est épouventable, jaloux, tyrannique, ennuyeux, m
t sûr du secret ; mais il n’est guere probable qu’on aille faire à un amant sans nécessité un tel aveu par écrit. L’Almanach
oin de substituer les mots d’ami & d’amitié aux termes profanes d’ amant & d’amour, souvent, il est vrai, aux dépens d
trouve ordinairement amicus, amica, frater & soror, à la place d’ amant & de maîtresse, qu’ils ne se font aucun scrup
6 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
elle que celle de Chimène et de Rodrigue ; et ne permettrait pas à un Amant de tuer le père de sa Maîtresse, ni à la Maîtress
tuer le père de sa Maîtresse, ni à la Maîtresse d’épouser ensuite son Amant  : outre que ce sont là des objets qui, selon moi,
’une Reine, je n’ai cru entendre qu’une jeune fille abandonnée de son Amant . Voilà ce que produit l’amour ; comme cette passi
e Rodogune inspire en la proposant. Cette Princesse exige de ces deux Amants , tous deux enfans de Cléopâtre, de tuer leur mère
urieux. La fermeté et la vertu de la Duchesse (qui a horreur d’un tel Amant ) produisent dans Ladislas le changement qui le ré
avec un homme dont les passions sont si vives, l’ayant détesté comme Amant , le refuse comme mari. Si l’amour condamnable de
t Sultane favorite du Grand Seigneur, ne travaille à faire monter son Amant sur le Trône, qu’à condition qu’il l’épousera. On
7 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
de l’importante affaire de la reconnaissance du fils de Maurice, ces Amants ne se trouvent jamais tête à tête sur le Théâtre
ls de Maurice, et par conséquent frère de Pulchérie ; par là les deux Amants sont saisis de la crainte de commettre un inceste
horreur, comme dans Andromaque et autres Pièces du même genre, où les Amants éprouvent les derniers malheurs, et sont punis de
compassion, comme dans le Cid, où les traverses, qui rendent les deux Amants malheureux, sont d’autant plus propres à corriger
e que très propre à corriger. En effet, une fille qui consent que son Amant l’enlève, dans l’instant qu’elle est à l’Autel po
ot, dit-il, je suis persuadé que les tendresses, ou les jalousies des Amants ne sauraient trouver que fort peu de place parmi
son siècle, il aurait dit ; « que les tendresses et les jalousies des Amants ne sauraient trouver que fort peu de place parmi
lus grands malheurs ? De son côté Inès, qui partage les crimes de son Amant , ne fût-ce que parce qu’elle ne les empêche pas,
et, en mourant, elle ne peut ignorer que, par sa mort, elle prive son Amant de ce qu’il a de plus cher dans le monde. J’ai c
qu’il n’offre rien qui blesse la bienséance la plus austère, les deux Amants sont d’ailleurs occupés de motifs trop importants
8 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seizième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 278-281
de fort bonne grâce, & je compte bien m’en parer, le jour où mon amant … Mon amant ! il semble que je suis… Hé-bien oui,
nne grâce, & je compte bien m’en parer, le jour où mon amant… Mon amant  ! il semble que je suis… Hé-bien oui, le jour où
amant… Mon amant ! il semble que je suis… Hé-bien oui, le jour où mon amant me verra chercher à l’ennivrer d’amour ; où il co
9 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
de discours vertueux, elle tient des propos libres, & à Celin son amant , à qui elle dit les plus tendres douceurs, &
j’aime. Sa conduite répond à ces paroles. Elle entend dire que son amant s’est noyé, elle tombe évanouie, on l’emporte che
aysans ne savent pas). Que dit-elle ? J’ai tout perdu, j’ai perdu mon amant . C’est un rondeau dont ces paroles sont le refrei
ont ces paroles sont le refrein ; j’ai tout perdu, la rose & mon amant , j’ai tout perdu mon amant & la rose  : deux
rein ; j’ai tout perdu, la rose & mon amant, j’ai tout perdu mon amant & la rose  : deux choses qui s’excluent mutue
choses qui s’excluent mutuellement. Une Rosiere n’est pas folle d’un amant , & ne le publie pas, ne chante pas devant tou
u moment de s’élancer, elle est arrêtée sur le bord par un cri de son amant qui la voit, & s’en doute. Il étoit de l’autr
r voir sa chere Héro. Ils s’en reviennent ensemble. Les scenes avec l’ amant , tête à tête, pendant la nuit, en plein théatre,
e seroit couchée aussi, & ne passeroit pas seule la nuit avec son amant , à la porte de sa maison, à invoquer avec lui le
pris de trouver sa maison ouverte, & sa fille à la porte avec son amant . Mais pourquoi une fille si sage craint-elle les
ui fasse si fort craindre ? Si l’amour est un crime , dit-elle à son amant , ah ! je suis bien coupable. Voilà une belle Ros
i c’est là leur portrait. C’est avec raison qu’on fait dire à ce Juge amant d’une Actrice : La rose étoit digne d’envie ; el
i la mérite le moins. Il est absent, & ne sait ce qui se passe. L’ Amant va implorer sa protection ; il trouve une riviere
sont point séparés par une riviere. Sur le récit & la priere de l’ Amant , sans autre discussion, il prononce en faveur de
e. Il semble qu’on veuille couronner le vice : comme si on donnoit un amant favorisé à Lucrece & à Susanne. Quelle fille
10 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71
ureuse que son amour traversé de ses parens a fait mourir de douleur, amant furieux qui vomit des blasphêmes contre la religi
angent d’habits. Là c’est le père ici la mère qui force. Dans l’un, l’ amant se fait Moine & devient Directeur ; dans l’au
omme Melanie, est une Religieuse forcée par ses parens ; Herigene son Amant , comme Monval, l’a connue au parloir, où il accom
isonnable ; la fille est long-temps amoureuse, souvent visitée de son amant , leur passion devient plus vive ; son frere lui p
, sans que personne s’en apperçoive, elle dont tout s’occupe, que son amant s’y glisse, & sans doute force l’entrée, car
Il y ajoute une méchancheté qui est toute à lui, il fait soupçonner l’ amant d’être allé chercher le fils pour se battre avec
déplacé, d’un Curé de Paris, est absolument manqué. 5.° Le rôle de l’ amant de la Novice ne l’est pas moins. Pourquoi le fair
trepas. Cet oracle est plus sûr que celui de Chalcas. Mais ce pauvre amant n’a que des paroles ou des insultes à dire à son
p; elle n’osera pas dire un non ? Elle a l’impudence de marquer à son amant l’amour le plus tendre, en présence de son Curé,
it ma vie. Mais voilà un vœu, une vraie profession qu’elle fait à son amant . Celle-ci n’est point téméraire. Le bon Curé perm
ence à un vénérable Curé, qu’elle ne connoît pas, elle le cache à son amant  : Et jamais à sa bouche un mot n’est échappé. Ell
?). M. de la Harpe croit faire parler une Actrice qui n’a pu voir son amant . Mélanie cache encore le dégoût de son état, &
cache encore le dégoût de son état, & sur-tout son goût pour son amant , à sa mère, qui l’aimoit, qui étoit sensible à se
dans une scene où elle lui parle en présence de sa mère & de son amant , qui ne la rend pas plus retenue, & où elle s
t pour mourir sur le champ, sans que son pere, sa mère, son Curé, son amant , cinq ou six converses qui courent à son secours,
les plus grandes injures, en présence de sa mere, de son Curé, de son amant , qui tous prennent son parti, aime mieux mourir q
ontrat ; dans l’intervalle des fiançailles à la noce, elle se fait un amant . Pour l’avoir vu une fois, elle en devient folle,
rêt, elle fait dire à son pére, je ne veux point ce mari, je veux mon amant , je m’empoisonne, si vous me le donnez. Le père q
fiches. Mai 1770. En mourant elle exhale l’amour le plus vif pour son amant , vomit, s’emporte aux imprécations les plus viole
Un moment après ses discours elle expire en prononçant le nom de son amant . La belle mort !
11 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
lents transports qu’elle fait paraître à l’occasion de la mort de son Amant , quoi que cet Amant fût destiné à être son époux,
elle fait paraître à l’occasion de la mort de son Amant, quoi que cet Amant fût destiné à être son époux, sont indécents dans
ne trouve pas qu’il y ait une assez grande différence entre ces deux Amants et les Amants ordinaires de Théâtre ; pour que le
qu’il y ait une assez grande différence entre ces deux Amants et les Amants ordinaires de Théâtre ; pour que le Poète ait eu
aguer davantage, et en leur prêtant toutes les fadeurs ordinaires aux Amants de Théâtre. Je ne parle pas de la passion de Pomp
moins par vertu et par religion, que par désespoir de la mort de son Amant . A l’égard de Géta qui, non moins innocent que Ju
bérinus et Agrippa ne sont nommés par les Princesses, que comme leurs Amants , sans qu’elles paraissent se rappeller qu’ils ava
ait plus touché de voir les deux Princesses pleurer la perte de leurs Amants , que celle de leurs maris, il a préféré la satisf
heureux ; puisqu’elles se tuent toutes les deux après la mort de leur Amant . On pourrait donc en conclure que la passion d’am
xtrême violence, elles ne se seraient pas tuées après la mort de leur Amant  : ainsi leur exemple, par l’horreur qu’il cause,
12 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
se en paraissant sur le Théâtre devrait commencer par reprocher à son Amant l’indigne stratagême qu’il avait executé en se dé
nt fourberies pour brouiller la fille de sa Maîtresse avec Acante son amant , à qui elle avait été promise, parce que Crémante
ance de la mort de son mari, se dit veuve et prétend épouser Acante l’ amant de de sa fille. Laurette, par ordre de sa Maîtres
licitation de Crémante, pour rompre toute intelligence entre les deux Amants . Fourberies, mensonges, faux témoignages, et tout
13 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159
contre la vérité se fait croire coupable des derniers crimes avec son amant  :   Non, mon cœur ne cherche point d’excuse :
ant, s’appuie, chancelle, tombe comme une femme, prend les mains de l’ amant de sa fille, qui la déshonore, est cause de sa mo
e, fait préparer la fosse, a une longue scène avec sa fille & son amant , & fait exécuter la sentence avant le lever d
l’y fait marcher & descendre, elle a déjà le pied levé quand son amant l’enleve. Cependant toutes les histoires nous app
un dedans, & qu’elle lève l’autre, c’est donc pour en sortir. Son amant arrive assurément bien à propos & à point nom
e fille, revenue de sa pamoison, arrache le poignard des mains de son amant , & se l’enfonce dans le sein. Ce qui est impo
En effet elle récite très-librement douze vers alexandrins. Mais ni l’ amant , ni le père, ni ses compagnes, ni aucun des spect
; tout cela parce que le pere n’a pas consenti à son mariage avec son amant , ce qui est très-pernicieux, puisque c’est autori
menaces, qui font horreur, qu’il fait vomir à la Vestale & à son amant contre le pere grand Pontife, on a encore l’audac
14 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
amp; ridicule. L’impiété va jusqu’au blasphême : Sans vous, dit à son amant une Religieuse amoureuse, sans vous, Dieu, tout D
sse. On blâme avec raison Moliere d’avoir introduit dans son Avare un amant dans la maison de sa maîtresse sous le nom de val
de son père. N’est-il pas incomparablement plus indécent de donner l’ amant pour fille de chambre ? Ce Sylphe abusant de la f
, à sa voix, à ses manieres, & l’attribuer à un corps aërien, cet amant statue qui s’émancipe aux pieds de sa maîtresse,
grimace pour irriter ses désirs, ces services d’une femme de chambre amant , les libertés & désordres d’une femme qui se
désordres d’une femme qui se fait habiller & déshabiller par son amant travesti, &c. tout cela est sans doute sans v
e livre à son goût sans contrainte, en voltigeant d’objet en objet. L’ amant & la maîtresse pensent de même, malgré des pa
oût des découpures. Ces déguisemens d’une maîtresse pour éprouver son amant  ; cette préférence donnée à la fortune sur sa per
15 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
s ? Quand Paris qui te hait, sans rappeler tes crimes, En nommant tes amants peut compter tes victimes ? Oses-tu te montrer, m
sable A***d Bâtarde d’un hautbois, épouse d’un bandit, D’un imbécile amant , trop insolente idole, D’E*** te doit la mort, Li
sein d’Hypermnestrep un poignard suspendu, Tu peins le désespoir d’un amant éperdu, Tous les cœurs partageant ta douleur et t
vois trompant leurs surveillants, A l’aide d’un Valet, intriguer deux amants  ; Sous le masque des Ris, la fine Dangevilleq ,
16 (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152
es Tragédies sans amour ; je parle de l’amour tendre et passionné des Amants . CLEARQUE. Je ne crois pas que l’Auteur ait jam
te pensée, lui qui entend si bien à conduire cette passion entre deux Amants . TIMANTE. Je sais qu’il est incomparable en cel
s moins amoureux que les Français ? n’y avait-il point d’Amantes et d’ Amants du temps d’Euripide et de Sophocle ? l’Amour étai
que celles dont il l’a embellie. Ayant à faire voir en cette Pièce un amant qui se tue pour ne pas survivre à celle qu’il aim
: Bien loin de s’étudier à ne faire jamais paraître ensemble ces deux Amants , il aurait ménagé entre eux quelque Scène semblab
e crois pas que cela puisse produire aucun mauvais effet, puisque cet Amant et cette Amante sont des personnes fort vertueuse
veté, et qui ne tardent guère à gâter les mœurs. La vertu même de ces Amants fidèles sert à corrompre davantage les espritsi.
ume insensiblement à l’amour : Une jeune fille souhaite de trouver un Amant aussi fidèle que celui qu’elle a vu sur le Théâtr
ncesse dont toute la tendresse serait pour un Père et non pas pour un Amant , car voilà, ce me semble, le caractère de son Iph
indre, qu’un homme ait de l’amour, et ne peut-on avoir pitié que d’un Amant malheureux ? Œdipe fait bien plus de compassion d
uquel on s’oppose, c’est une jalousie qui trouble la félicité de deux Amants . Voilà à quoi se terminent les meilleures de nos
17 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
regarde les personnages, non pas comme gens qui épousent, mais comme amants  : et c’est amant qu’on veut être, sans songer à c
nnages, non pas comme gens qui épousent, mais comme amants : et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra de
18 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27
n fils qui insulte son père, une fille qui souffre dans sa maison son amant déguisé en valet, cet amant qui flatte les passio
une fille qui souffre dans sa maison son amant déguisé en valet, cet amant qui flatte les passions de son futur beau-pere po
olens transports qu’elle fait paroître à l’occasion de la mort de son amant sont indécens dans une fille bien née, blessent é
omme celle de Chimène & de Rodrigue, & ne permettrois pas à l’ amant de tuer le père de sa maîtresse, ni à la maîtress
tuer le père de sa maîtresse, ni à la maîtresse d’épouser ensuite son amant . Les chemins par où on passe pour arriver à ces e
les plaintes qui échappent à la Reine qu’une fille abandonnée de son amant . Cette action ne peut inspirer que des maximes da
rite du Grand Seigneur, le trahit, & travaille à faire monter son amant sur le trône, pour l’épouser. On trouve à chaque
19 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
Parades d’aujourd’hui, sont le bon-homme Cassandre, Père, Tuteur, ou Amant suranné d’Isabelle ; le vrai caractère de la char
précieuse (une vraie Servante de Cabaret) : celui du beau Léandre son Amant , est d’allier le ton grivois d’un Soldat, à la fa
20 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145
Comte & en étoit aimée, instruite de la situation critique de son amant , lorsqu’il alla en Courlande faire valoir ses pré
tement, il apperçut sur la cheminée une lettre ouverte, écrite par un amant favorisé, le neveu du cardinal T., qui se lamento
e dans ses bras avec un épanouissement de joie qui en eût imposé à un amant moins instruit. Au lieu d’éclater en reproches vu
réputation de la galanterie de Maurice, croyoit pouvoir s’en faire un amant , lui écrivit & lui donna rendez-vous à l’opér
oyenne des religieuses de Quedlimbourg, bénéfice considérable que son amant ajouta fort dévotement aux pensions qu’il lui fai
l’a choisie, & d’une aveugle vanité dans celle qui l’accepta. Un amant entêté du mérite de son Aurore (c’étoit le nom de
s, de rubis, d’émeraudes, comme reine du bal, qu’elle ouvrit avec son amant après le souper. Cette fête dura quinze jours, &a
21 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
ertain, qu’il y emmena & entretint une Actrice qu’un Comédien son amant lui céda, apparemment en payant, & qu’après t
re confidence de son déguisement, joueroit un grand rôle, ainsi que l’ amant commode & généreux. Etant revenu à Paris, &am
cle avec son Actrice Rosalie. Elles y furent reconnues par son ancien amant du Rosan, qui jouant son rôle les apperçut dans l
a cher. Le Roi en fut instruit & jaloux, & jura sa perte. Cet amant insensé se servit du théatre pour déclarer sa pas
e valeur & de courage, qui, disoient-elles, ne suivoient pas leur amant , mais s’immoloient pour le service du Roi & d
llée en homme rendra avec plus de passion & de grace le rôle d’un amant , & un rôle vif, atroce, sera mieux rendu par
re Acteurs qui fait le nœud ou le dénouement de l’intrigue ; c’est un amant déguisé en Valet, en Soubrette, en Paysan, en Pei
22 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
rre par la fenêtre, une fille qui parle à la fois au jaloux & à l’ amant , & par une équivoque fait entendre qu’il faut
la maison pendant la nuit, & va se réfugier dans les bras de son amant . Je n’examine pas le mérite poëtique de ces deux
ps presse, il fait nuit ; allons sans crainte aucune, A la foi d’un amant commettre ma fortune. Elle lui fait faire le c
t toute seule, & se réfugie fort décemment dans la chambre de son amant , d’où elle répond avec lui par la fenêtre. Belle
. Belle façon de conclure un mariage ! Ici la fille s’enfuit avec son amant , qui fait le mort. Moliere aime les fuites des fi
e grand’chère, jouer gros jeu, toûjours belle compagnie & quelque amant , porter les plus riches habits, avoir un appartem
23 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
sonnages qui y mêlent la galanterie et le crime. Ainsi donne-t-on des amants à Judith, à Suzanne, à la fille de Jephté, une ma
le père du Messie, dont un Homme Dieu daigne porter le nom ; c’est un amant de Bethzabée. Salomon n’est plus l’organe du Sain
oute et dans ce qu’on en retranche. C’est un personnage postiche d’un amant de Judith, jaloux et passionné, avec qui elle a l
ateur, qui l’appelle beauté immortelle, et fait toutes les folies des amants de théâtre : elle lui répond sur le même ton. Ell
nt ; toute cette dévotion se change en un colloque de Judith avec son amant , elle n’est occupée qu’à calmer ses transports, s
egarde avec vénération, fait dépendre son honneur de la présence d’un amant qui ne ferait plutôt que la déshonorer. Cette piè
24 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
nuit à de scandaleuses orgies, et faisant chaque matin assassiner ses amants pour s’assurer de leur discrétion, n’eût offert q
e, elle devient mère ; son père la gêne, elle le fait égorger par son amant . Reine de France, elle mêle au sang de son père l
à entendu Marguerite dire à Philippe d’Aulnay son fils et l’un de ses amants  : « Je viens avant que tu n’expires te donner le
x grandes figures de ce drame sont Marguerite et Buridan, son premier amant . L’intrigue est une suite d’efforts des deux pers
25 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SEPTIEME DISCOURS. De la Magnificence des Princes dans les Habits, dans les Festins et dans les Spectacles publics. » pp. 202-209
mour qui triomphe de la Nature la va rendre coupable du crime que son Amant vient de commettre. Disons encore que si les fill
, qu’elles sont bien plus touchées de la perte qu’elle a faite de son Amant , que de celle qu’elle a faite de son Père, et qu’
26 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quatorzième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 260-274
l’Orquestre, enseveli dans ses pensées… mon époux… je le découvre cet Amant vers lequel toute mon âme cherchait à voler… Un m
lle m’élevait jusqu’aux cieux, & me caressait comme l’eût fait un amant . Que vous dirai-je enfin, ma chère Adelaïde ? mes
enture restât secrette, sur-tout lorsqu’on eut agrée son hommage : un Amant rebuté par la *** eut soin de faire instruire l’é
27 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203
frayée du dernier entretien que Bajazet a eu avec Roxane, écrit à son amant pour l’engager à détromper cette Sultane irritée
pper son secrer. Observons Bajazet, étonnons Atalide, Et couronnons l’ amant , ou perdons le perfide. On voit qu’Atalide n’éto
rdons le perfide. On voit qu’Atalide n’étoit pas moins épiée que son amant . Ainsi observés tous deux, & Bajazet gardé da
28 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
lantf pour la marier et lui laissent la liberté de choisir tel de ses Amants qui lui plaira le plus pour être son Epoux, mais
rrive que Fadrique (dont elle est véritablement aimée) est encore son amant en la Représentation, alors c’est un esteufh entr
t dans un Couvent de l’Ordre de S, François et Odoard aussi tous deux Amants de Rosoria. On tenait que le père et la mère de c
29 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
été ménagés avec beaucoup d’avantage, nous n’en n’avons point où les Amants et l’Amour ne se trouvent également défigurés. No
asse et honteuse. Croyant faire les Rois et les Empereurs de parfaits Amants , nous en faisons des Princes ridicules ; et à for
aurait ni à plaindre ni à soupirer, nous les rendons imbéciles comme Amants et comme Princes. Bien souvent nos plus grands Hé
30 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
e les routes pleines de pièges, et de filets. « Quærebam quod amarem, amants , amare, et oderam suavitatem, et viam sine muscip
ie umbraque virtutum. » Hieron[ymus]. Ep. 3. « Quærebam quod amarem, amants , amare, et oderam suavitatem, et viam sine muscip
31 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
hrétien, l’autre déiste, l’un est enthousiasmé de la scène, peut-être amant de quelque actrice, l’autre est indifférent &
ans la mythologie, qu’elle avoit fait vœu de virginité, & que son amant l’a séduite & lui a fait violer son vœu : cir
e flamme, résiste & combat vainement ; rien n’est si beau que mon amant , rien n’est si tendre que mon ame. Fait pour l’am
n ame. Fait pour l’amour, jeune & charmant, n’est si beau que mon amant . Ces sentimens, ces cantiques ne sont pas des le
applaudit Qui en doute ? Elle ordonne que tout cherche à plaire à son amant qu’elle a fait enlever. Embellissez ma cour, ajo
s le serment qui combloit les vœux de mon ame, rendez, rendez-moi mon amant  ; sans lui, dans mon inquiétude, je ne puis plus
e le plus grand miracle, il ressuscite Procris, & l’unit avec son amant . Une fête termine le spectacle à l’ordinaire. Si
Tout se jette à ses pieds, jusqu’à Bacchus même, quoique dieu & amant d’une autre. Quand on parle de serment, le dévot
32 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
écusson. Perse fait allusion à cette couleur, lorsque se moquant d’un amant transi auprès de sa maîtresse qui le méprisoit, e
une beauté & un titre de noblesse. Un gentilhomme en Poulaine, un amant à Poulaine étoient les élégans du tems. Le théatr
te de sa jarretiere : Periscelidem raptam sibi stentis. C’étoit son amant qui les lui avoit pris ; elle s’en consola quand
sont des graces, le Roi, avec l’empressement & la frivolité d’un amant , court le ramasser, & l’arbore à la boutonnie
La Comtesse en rougit, & parut fâchée qu’on se moquât d’elle. Son amant en fut irrité, & pour la consoler s’écria ave
33 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78
sse : aujourd’hui on ne craint point de l’inviter à voir soupirer des amants pour le plaisir seulement de les voir s’aimer, et
34 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
sa plaisanterie consiste dans les naïvetés d’un paysan, méssager de l’ amant , qui découvre le secret de l’intrigue au mari mêm
ici une femme mariée qui s’oublie jusqu’à recevoir des lettres de son amant & lui donner des rendez-vous. Surprise avec l
mp; le mari est forcé de lui demander pardon à genoux, ainsi qu’à son amant , sous le bâton du beaupère, vieux gentilhomme rid
ain. La femme de théatre, bien mieux avisée, ira se consoler avec son amant , & se moquer de son incommode mari. On charge
décence : la fille de l’Avare, au risque de tout, de concert avec son amant , le fait entrer au service de son père, pour être
35 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
d’autres, soit pour arrêter leurs folles dépenses et celles de leurs amants . La vanité de ces femmes, et l’aveuglement de ceu
l’histoire. Cette Nymphe, célèbre par ses intrigues, son luxe, et ses amants , qu’elle avait ruinés pour y fournir, qui même pa
effronterie d’une danseuse de l’Opéra, pour escroquer l’argent de ses amants qu’elle vole à toutes mains. Elle en mène adroite
t plusieurs se firent écrire à sa porte. Enfin quand la bourse de cet amant fut épuisée, elle le renvoya honteusement : prome
suit le spectacle, on ne parla que des intrigues des Actrices, de dix amants ruinés, de trente trompés, de quarante assez imbé
36 (1758) Réponse pour M. le Chevalier de ***, à la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles [Essais sur divers sujets par M. de C***] « Réponse pour M. le Chevalier de***, A la lettre de M. des P. de B. sur les spectacles. » pp. 128-142
, est bien plutôt capable de les en détourner. En effet, supposons un amant qui, dans le feu des passions, a promis à sa maît
uestion. Elle est bien pardonnable au transport d’un poëte & d’un amant , & d’ailleurs les sentimens de l’auteur sont
37 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
use ? Fruit infortuné du vice, elle nâquit d’une maîtresse, à qui son amant jugea à propos de donner de son autorité le nom &
tion si problematique laisse plus de tâche que de gloire. Son premier amant ne lui fut si cher que parce qu’il avoit l’art s
autre. Elle pensa le suivre ; mais se consola en faisant de ce tendre amant l’oraison funebre la plus singuliere. Bossuet ni
lieu du livre, il les lui fait noirs. Acte II. Le Comte d’Essex. Cet amant d’Elizabeth, qui ferme la marche, n’étoit pas si
la plus grande preuve d’amour qu’une maîtresse pût alors donner à son amant  : comme la jarretiere de la Comtesse de Salisburi
de repas elle lui donna où elle mangeoit seule publiquement avec son amant  ! ou plutôt ce ne fut qu’une fète continuelle, di
uissant, & le traversa, faisant semblant de la presser. Le pauvre amant , joué de tout le monde, au désespoir d’avoir perd
nt choses obligeantes, le tout par estime & par reconnoissance. L’ amant , aussi pénétré d’estime & de reconnoissance,
38 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20
vôtre que vous m’aviez fait espérer : hélas ! quelle différence ! Cet amant si tendre, cet époux si complaisant, il est déjà
39 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
Molière, plus corrompu que les païens dans sa morale, représente deux amants de Psyché qui se sont précipités du haut d’un roc
40 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477
ue objet de mon ressentiment, Rome à qui vient ton bras d'immoler mon amant , Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore, R
41 (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305
ue objet de mon ressentiment, Rome à qui vient ton bras d'immoler mon amant , Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore, R
42 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
s que les Acteurs qu’il introduit sur le Théâtre. « Si c’est zèle d’ amant ou fureur de Chrétien. » Et quoique le Saint dé
prit des spectateurs est une haute idée pour la forte passion que cet Amant a eue pour la personne qu’il aimait. On demeure m
ns le liv. 3. de ses Conf. chap. 2.« de prendre part à la joie de ces amants de théâtre, lors que par leurs artifices ils font
43 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
; en Allemagne. Son mari, qui vouloit la consoler de l’absence de son amant , donna à ce voyage le plus grand éclat. Il obtint
ortir des coulisses. Elle fit jouer un rôle bien plus dangereux à son amant , lui mettant les armes à la main contre son Roi,
dis que cette belle souveraine regne sur la ville de Paris, ce tendre amant regne sur la souveraine, dirige, suspend, avance,
rnante, & traitée en Reine. Abandonnée de sa famille, même de son amant , se refugiant dans quelques cabanes, sans trouver
ant profité de l’absence du Duc de la Rochefoucault il se déclara son amant , eut la foiblesse des plus grands guerriers : mai
r le même ton par le Maréchal de Turenne, qui son partisant & son amant , ne voyoit que par ses yeux. Elle fait les plaint
r & ses neveux, & révolter la Guienne & le Poitou par son amant . Au milieu de ces troubles elle pensoit aux Carme
44 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39
ue françois, se faisoient honneur de leur plagiat. Il leur falloit un amant transi qui allât s’enrhumer sous les fenêtres de
n magnifique, cette folie qu’il eût dû empêcher. Un poëte soi-disant, amant de la jeune comédienne, a célébré ses talens comi
la postérité la plus reculée. Cependant, malgré son enthousiasme, cet amant trop véridique conclut son poëme par la juste est
t mainte chose peu nécessaire, ne saurez-vous jamais comme on aime un amant  ? Car cette science est de la premiere nécessité
ésor sans prix, qui, par une fidélité héroïque, a suivi le voleur son amant , & partagé le vol. On a couru après, on a att
45 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
té, pour ne la quitter jamais, et pour lui faire tenir le langage des amants sans religion, se prosterner aux pieds de Judith3
Judith, et malgré ce vœu elle écoute les discours les plus tendres. L’ amant supposé lui fait cent interrogations importunes ;
chève l’œuvre de Dieu par la mort d’Holopherne ; il faut encore que l’ amant insensé vienne exposer ses craintes et ses soupço
! la chaste Judith qui n’est occupée que de son Dieu, aime à voir des Amants curieux et jaloux ! Sa gloire et son honneur avai
t jaloux ! Sa gloire et son honneur avaient besoin du témoignage d’un amant fabuleux ! Elle à qui Dieu rend témoignage Chap.
46 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195
emple, le ravissement d’Helene, traité en Carosel, fera paroistre ces Amants dans un Char ; avec une suite reglée d’Infanterie
47 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
is encore avertir ici, que je n’ai point hésité à rendre les termes d’ Amant et de Maîtresse en d’autres plus propres et plus
48 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
des ruses dont une fille peut faire usage pour faire connaître à son Amant ses intentions afin de tromper son Tuteur qui veu
49 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
’une Princesse assez mal morigénée», le Roi son père un imbécile, son amant une espèce de fou qui fait le bel esprit. Cette t
.) L’Aveugle de Smyrne est encore plus mauvais et plus indécent ; les amants s’embrassent, se baisent, se caressent à plusieur
n génie tyrannique. Francion plaît par des qualités opposées. Quoique amants d’Europe, ils font la cour à des Princesses d’un
appas ! ô tigresse adorable ! quel compliment à une Princesse par son amant  ! Que l’Etat soit perdu, que ma perte le suive, p
50 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
ontre son frère et contre son pays par le désespoir d’avoir perdu son amant , est capable de dégoûter les filles dont la tendr
accompagné de fureur, cela entre dans sa définition. Avez-vous vu des Amants bien tranquilles dans la situation la plus calme 
51 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
ait sans être ému de douleur, et qu'il entrait dans les interdits des Amants , étant bien aise quand ils obtenaient ce qu'ils a
52 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
Désireux de revoir un jour Athènes et la Philosophie, Je vous laisse Amants de Sophie L’honneur de cet heureux séjour. Et en
53 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190
onte de ces sortes d’amours, ils souhaiteraient ressembler à ces deux amants , dont les amours réussissent. Pour en donner de l
54 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre III. Du Bal. » pp. 178-183
ropreté ou l’agencemẽt, & la belle Dance. Pour les premiers ; nos Amants & nos Belles en sçavent plus qu’on n’en peut
55 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
r : celle qui passeroit la nuit dans la campagne tête-à-tête avec son amant , & qui viendroit effrontément le baiser sur l
de protestation d’indifférence, de mauvais traitemens affectés à son amant , des injures, des emportemens. Elle se trahit à t
amour de Colin dans la romance, par ses allarmes sur le départ de son amant , l’éloge qu’elle en fait, l’embarras de ses répon
en fait, l’embarras de ses réponses, le pardon qu’elle accorde à son amant , la conversation la plus tendre en duo, le duel à
56 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29
es au premier venu. Ainsi toute fille qui n’est entretenue que par un amant , peut impunément faire son commerce ; la seule pr
icat sur les mœurs de sa fille, un mari sur l’honneur de sa femme, un amant même sur les sentimens de la personne qu’il se de
es : les fleurettes ne sont pas trop achetées au prix des injures, un amant dédommage de tour. Voici un trait qui caractérise
e du concert, elle chercha des yeux N … son Maître de chant & son amant , & ne l’ayant pas trouvé, elle signifia qu’el
57 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
propres égarements, et de pleurer la mort que se donna Didon pour son amant , tandis que je vois d’un œil sec la mort de mon â
l’impureté. Tels étaient les sentiments de joie que me donnaient les amants sur le théâtre, lorsque par leurs intrigues ils f
charitas … qui simul latrocinia vel maleficia faciunt, qui Histriones amant , aurigis clamant. » (Serm. 159. de verb. Ap.) Tou
58 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Treizième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 254-259
i s’est envain immolée, pour conserver la fortune & la vie de son Amant *. Quels accens ! Ils retentirent jusqu’au fond de
59 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96
ngent rien dans la moralité, il en ajoute même une autre à dessein. L’ amant de Psiché, aussi amoureux d’elle, malgré sa difor
personne du monde, des Nimphes charmantes de Venus, de l’amour devenu amant . Cette idée singuliere a quelque chose de si volu
rsuites de son pere, à qui elle avoit échappé, pour s’enfuir avec son amant  ? A-t-elle tué ses propres enfans pour le venger
ruit. Cette honnête Dame empoisonne son mari, & s’enfuit avec son amant  ; elle alla s’établir dans une isse de la Méditer
60 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
; font consister leur plaisir dans le changement. Il est vrai que son amant lui en donnoit l’exemple. Elle n’en avoit point d
son Allemande. Celle-ci, ayant tout découvert par le moyen d’un Page, amant de la Danseuse, qui s’étoit brouillé avec elle, e
la Danseuse, qui s’étoit brouillé avec elle, engagea un Officier, son amant , à faire l’amoureux de sa rivale, moyennant cinqu
lle tenoit de l’Electeur. Elle fit passer ce diamant par quelqu’autre amant qui la trahit. Mais n’en voilà que trop. Ces foli
61 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
té dans la Marine, Une maîtresse qui exige des présens, qui ruine son amant , est une harpie. Une Actrice auroit tort de refus
qu’elle vouloit, Cléopatre donna les fêtes les plus somptueuses à son amant , plus méprisable par ses foiblesses, que grand pa
rche une Actrice dont on puisse louer la chasteté, qui n’ait eu qu’un amant , car pour le mari, la plupart n’en ont pas ; en e
ctrice avec Judith, qu’on dit être son apologie & son portrait. L’ amant dont elle mérite la conquête est un Holopherne qu
à sa toilette, se proposant quelque conquête, coupant la bourse à son amant , faisant la prude pour le surprendre par la conda
62 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
riage bisarre formé par la passion ne fit monter sur le trône quelque amant indigne qui l’auroit déshonoré, ou quelque Prince
eligion & de crime, de tendresse & de cruauté, assassiner son amant , parce qu’on le croit infidèle ! Que feroient de
cannibales, s’il faisoit venir un Mathurin donner l’absolution à cet amant infortuné par l’ordre d’une si barbare & si r
& qui la gêneroit dans ses passions, & Christine n’aime qu’un amant qui l’adore & lui laisse une entière liberté,
éalogie jusqu’à Médée, elle fit de sang froid poignarder son infidèle amant  ; tout le monde sait l’aventure de Monal Deschi s
63 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
ne galanterie entre la fille du maître du château royaliste & son amant ligueur, qui se termine par un mariage. Le Roi ou
danse ronde, où chacun entonne son couplet. Au milieu de ce tapage l’ amant ligueur entre, se donne au Roi, & lui demande
er soldat de Henri que le Duc de Mayenne lui-même  ; que le pere de l’ amant change & permette à son fils d’épouser une ro
, ces grands mots, mes belles amours, le titre de Roi & de votre amant sont bons , à quelle sauce qu’on les y mette, cet
Cour : il s’en alla avec elle dans une de ses terres en Picardie. Son amant en fut au désespoir ; les mouvemens de sa colere
nri, dans une espece d’antithese. Toi, qui sus enfin sans foiblesse, amant & guerrier tour à tour, servir & la gloir
64 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
récédentes. Le père de Chimène donne un soufflet au père de Rodrigue, Amant aimé de Chimène. Le vieillard deshonoré confie à
opinément chez sa Maîtresse, qui a promis sa main au vainqueur de son Amant . L’idée de cette Scène est hardie. La seule vûe d
le bûcher, & se tue en faisant d’horribles imprécations contre l’ amant qui l’a trahie, & qui n’a fait cependant qu’o
te armée, Cette foule de Rois, ces Consuls, ce Sénat, Qui tous de mon amant empruntoient leur éclat. Je viens de relire la
acine ; & qu’il n’est dans Corneille qu’un Prince irrésolu, qu’un Amant foible & langoureux ? Ici sa grandeur ni la d
e d’Agamemnon, promise par son Père au jeune Achille, n’aime dans son Amant que l’Epoux qui lui est destiné. Tous les ressort
65 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
Tu n’auras qu’à mon retour le travail de ton tendre, de ton généreux Amant (c’est à l’Actrice que je parle) : je te trouve a
66 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
vrai, l’on pardonne aisément Qu’un héros courageux devienne un lâche amant . D’une Vénus infâme adorateurs fidèles, Leurs fla
67 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18
es plus tendres expressions pour représenter la passion dont brûle un amant insensé, ce n’est que « par accident » c, que l’a
68 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
nd mal, le sentiment qui le portait, lorsqu'il voyait représenter des Amants qui étaient contraints de se séparer, à s'afflige
69 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
quatre heures, il n’y avoit ni troupeaux, ni bergers, ni bergeres, ni amant , ni maîtresse, ni églogue, ni galanterie. Que dev
i-même donne pour tel. Ces défauts étoient inévitables. Cœur tendres, amant malheureux, courtisan pauvre, érudit crédule, ita
Dentue est une vraie sorciere, Fleurd’épine une pleureuse, Tarare son amant un langoureux, Dentillon son rival un nigaud, don
70 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
ars aura les mêmes plaisirs   Sans avoir la peine de feindre.   A l’ amant chacun porte envie,   Et rit des fureurs de l’ép
eurs, de se plier aux inclinations de ceux qu’ils veulent gagner ? Un amant Iroquois seroit peu redoutable à des Françoises,
l’attention d’un État qui veilleroit à ses véritables intérêts. Si l’ amant d’une de ces femmes déshonorées par le commerce d
71 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
e un peu d’innocence.  Il est doux à cet âge,  D’aimer tendrement  Un Amant qui s’engage. Oui, suivant ses ardeurs,  Ses tran
pour bête, si je puis. » Enfin, elle s’échappa, et alla trouver son amant . « Par un prompt désespoir souvent on se marie.
he dans l’Ecole des FemmesDans l’Ecole des Femmes. à contrefaire les amants passionnés. Et d’Horace, à débaucher les serviteu
72 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
pension viagère. Son crédit procura l’entrée à la comédie à son jeune amant , unique ressource dans son extrême misère, dit M.
nformation contre elle, Beloc et Bourlet, Procureurs au Châtelet, ses amants , qui lui avaient tenu la main, et qui furent empr
nt tenu la main, et qui furent emprisonnés. A leur place un troisième amant , nommé Moligni, se chargea de poursuivre le procè
73 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
imer : on en regarde les personnages, non comme épouseurs, mais comme amants  ; et c’est amant qu’on veut être, sans songer à c
de les personnages, non comme épouseurs, mais comme amants ; et c’est amant qu’on veut être, sans songer à ce qu’on pourra de
74 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
courtisanes. Une belle nuit de la Prévôt coûta deux cents louis à son amant . » Il fait ensuite le parallèle des Actrices et d
quels il ne saurait se retrouver. Cependant la dépense que font leurs amants ne les assure pas du cœur de ces créatures ; elle
75 (1705) Traité de la police « Chapitre II. De l’origine des Histrions, des Troubadours, des Jongleurs, et des autres petits spectacles qui ont précédé en France l’établissement des grandes pièces de Théâtre, et des Règlements qui les ont disciplinés. » p. 436
ois ils les composaient de contes fabuleux, ou de Dialogues entre des Amants  ; ce qu’ils nommaient Tensons, syruentes Fabliaux
76 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
s femmes, & en donne la gloire à l’amour. Tom. 4. pag. 183. Aucun amant qui ne servît son Roi, aucun guerrier qui ne serv
ffet à la fin de la piece (c’étoit deux rivales qui se disputoient un amant , comme les Chevaliers se disputoient leurs Dames)
’est comportée selon les loix, en fille entretenue, qu’elle n’a qu’un amant . Ce style légal est fondé sur bon titre. Un arrêt
es droits, parce qu’une fille a cédé à ses désirs & à ceux de son amant , tout un empire regarde cet amourette comme un pr
77 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
s du vulgaire non couronné, qui lui est mieux assorti, quand l’auteur amant remerciait son protecteur de sa générosité, qu’il
e de l’amour, il ne peignit que son propre caractère. Il ne fait des amants que des avocats, pour ou contre, des sophistes et
. Encore, ces folies sont-elles plus tolérables dans la bouche d’un amant que dans celle d’une héroïne. Cette pensée est to
ourir.Rien de plus commun sur la scène ; c’est le refrain de tous les amants . Dans leurs passions traversées, toute leur resso
78 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
se commette derrière le Théâtre. Il ne faut pas non plus qu’Egisthe, Amant de Clytemnestre, soit massacré à la vue des spect
polyte traîné par ses chevaux, et Aricie pâmée auprès du corps de son Amant , qui expire, et qui est tellement défiguré, qu’à
s bien des combats, elle prend enfin la résolution de découvrir à son Amant une flamme si criminelle : Ce jeune homme, plein
ureur, et dans la crainte d’être prévenue, elle se hâte d’accuser son Amant , et se résout à le perdre par une calomnie horrib
79 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241
protecteur sage, tendre ; d’y voir un père, un ami, & sur-tout un amant  ! voila ce que j’ai dans l’époux que le Ciel m’a
80 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
t bien, quelles âmes on rencontre quelquefois ! Mais je reviens à mon Amant . J’ai prêté ma voix à la triste Ariane : Même suc
81 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
t il ne songe pas à ceux des chanteuses, des comédiennes, et de leurs amants , ni au précepte du SageProv. VII. 10. 21. 23. 25
82 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
ion qu’elle nous a faite, on ne se trouve que de la tendresse, on est amant jusqu’à la fureur ! Qualité héroïque, il est vrai
83 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
our tendre des pièges à l’innocence, ou pour seconder la débauche des amants de Théâtre ; mais ils ont substitué, aux Esclaves
84 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
etenoit un commerce de galanterie avec le Duc de la Rochefoucauld son amant , qu’elle avoit entraîné dans la revolte, & qu
es, au milieu des horreurs de la guerre civile, chaque Dame avoit sou amant , chaque Seigneur sa maîtresse ; le Duc de Bouillo
le fit une fortune de deux millions, tout s’évanouit à la mort de son amant  ; les héritiers du Duc ne se firent aucun scrupul
sais comment. C’est une critique ingénieuse de bien des pièces où l’ amant vient en effet je ne sais comment. Elisabeth, Rei
85 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
, pour les y aller trouver & les combattre encore. C’est-là qu’un Amant contraint d’éloigner de lui pour quelque tems sa
er aux Enfers, sous ces berceaux qu’habitent les Ombres des illustres Amants , qui toutes vont les environner & faire leur
86 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
d'être touché maintenant. Mais alors je prenais part à la joie de ces amants du Théâtre ; lors que par leurs artifices ils fai
de feint dans ces représentations, et ces Spectacles; et lors que ces amants étaient contraints de se séparer, je m'affligeais
87 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
on auteur : Et ne savoir nuir, par un heureux lien, Les plaisirs d’un amant aux devoirs d’un chretien… Dieu qui creusa l’abym
tu n’as pu m’arracher mon penchant, Pour teindre l’amour, aneantis l’ amant . N’en voilà que trop : c’est dommage qu’il fasse
se déguise en homme, court le monde & se fait moine pour voir son amant . Il sembloit (ce portrait) me parler, fremir, v
88 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
oquée p. 64. Belinde déclare avec effronterie son inclination pour un amant . Et comme je l’ai déjà observé, les femmes du pre
ismond nomme la Reine rebelle, tandis qu’il est et son Général et son amant . C’est bien choisir son champ de bataille et fair
anatique. Céladée jeune personne de qualité saisie de crainte que son amant ne devienne l’époux d’une autre qu’elle, demande
89 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
urs sur lesquelles Saint Cyprien gémissoit autrefois1 les piéges d’un amant , les ruses d’une coquette1 ? Et quelle action hon
90 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
te Au fort de sa défaite occuper Mithridate : Faire d’un Musulman un Amant délicat Et du sage Titus un imbécile, un fat, Qui
91 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
vers, abandonnés à la poussiere, n’ont procuré l’immortalité, ni à l’ amant , ni à la maîtresse. Cette multitude innombrable d
tissu de calamités & de foiblesses, qui altererent la raison de l’ amant berger, jusqu’à le faire réelement Berger à l’hon
est une vengeance puerile. Le Duc de Ferrare traita plus sèverement l’ amant de sa sœur : il le fit enfermer dans l’Hôpital de
ns la vérité, pour sauver l’honneur de sa sœur, en faisant passer son amant pour un fou, & son intrigue pour une folie. C
92 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224
Des Courtisannes d’aujourd’hui le luxe insolent feroit rire ; chaque amant épris sans amour, brûle de montrer au grand jour,
d’un Fiacre, dire d’un ton de princesse, & le faire croire à son amant imbécile, Si mon seul partage étoit l’obscurité,
d’aller à l’Opéra ; mais au Chevalier Gluk nous t’avons préférée. Son amant la quitte impitoyablement pour prendre à l’Opéra
nt pour un séducteur, une fille amoureuse qui se fait enlever par son amant , & pour le fruit illégitime d’une union cland
ici on s’en embarrassoit peu, pourvu que la recette fut bonne & l’ amant libéral, on laissoit tout dire & tout écrire.
93 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
s’empêcher de rire en voyant qu’on fait dire à une jeune fille, qu’un amant flateur, enchanteur, a des armes sûres de leurs c
vais citer un Vers qui me semble tout-à-fait comique. Trouverai-je l’ Amant glacé comme le Père46 ? La tendre Iphigénie s’éx
94 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
gré tout le bruit de sa douleur, aime beaucoup moins son Pere que son Amant , & lorsque le Pere de Camille lui conseille d
e Camille lui conseille d’étouffer sa tristesse, après la mort de son Amant , & de montrer du courage ; elle répond que l’
95 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
yeucte cette Pièce prétendue sainte, on voit une Fille qui parle d’un Amant que ses parents ne voulaient pas qu’elle épousât 
d’une véritable Pénitence le sacrilège qu’il a commis, en donnant un Amant à une Veuve qui n’en a jamais eu, puisque l’Ecrit
96 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
eur donner sur les Spectateurs le même pouvoir qu’elles ont sur leurs Amants . Pensez-vous, Monsieur, que cet ordre soit sans i
st pas moins répréhensible. Puisque l’intérêt y est toujours pour les amants , il s’ensuit que les personnages avancés en âge n
mer le nœud de l’intrigue, ils servent d’obstacle aux vœux des jeunes amants et alors ils sont haïssables ; ou ils sont amoure
ennent ; mais je vois que les Spectateurs sont toujours du parti de l’ amant faible, et que souvent ils sont fâchés qu’il ne l
sacrifice, elle sente que son devoir serait de refuser la main de son amant , et que pourtant elle l’accepte ; que tous deux e
représentées très fortement dans Zaïre ; il en coûte la vie aux deux Amants , et il en coûte bien plus que la vie à Orosmane :
la passion : car c’est un moindre malheur de périr par la main de son amant , que d’en être médiocrement aimée. Qu’on nous pei
is régner sur la Scène qu’entre des âmes honnêtes, c’est que les deux Amants sont toujours des modèles de perfection. Et comme
en fait le rebut du Parterre. On croit faire merveilles de rendre un amant estimable où haïssable, selon qu’il est bien ou m
s honorer ; elles sont entourées d’agréables, mais elles n’ont plus d’ amants  ; et le pis est que les premiers, sans avoir les
par la crainte, il me semble qu’après un langage aussi véhément, si l’ amant venait à dire une seule fois, je vous aime, l’ama
our en revenir ! Que d’hommes bien nés, séduits par ces apparences, d’ amants tendres et généreux qu’ils étaient d’abord, sont
grand prix des plaisirs est dans le cœur qui les donne : un véritable amant ne trouverait que douleur, rage, et désespoir dan
e cœur accorde en vain ce que la volonté refuse. L’honnête homme et l’ amant s’en abstient, même quand il pourrait l’obtenir.
97 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114
’il est en danger de la perdre, & qu’on s’estime heureux avec cet amant qui la posséde enfin ? Cet Auteur fait parler ain
98 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
ue ; on célèbre le début d’une Actrice, les hommages poétiques de ses amants , les compliments d’ouverture et de clôture ; on d
99 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
par là qu’ils se prennent. Une Actrice cherche-t-elle un mari, ou un amant  ? est-ce un probleme ? à moins que ce ne soit un
n l’offense ; ni dans le monde, on s’y décrie ; ni dans l’esprit d’un amant , on s’y rend suspect. Que lui apporte-t-on ? une
triste succès ! que prépare un mari si libertin & si foible ? Un amant un jour homme sage, un homme sûr, capable de rend
100 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
le & édifiant conseil à une fille à qui on ne veut pas donner son amant  ! Sachez que d’une fille on risque la vertu,
e de la campagne, la femme & la fille sont toutes parées, & l’ amant arrive bien-tôt après, ainsi qu’Orgon. Tout cela
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