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1 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
èxtrêmement travaillée. Le morceau de musique qu’en France on appelle air tout simplement est d’un chant doux, uni. Le Musi
r ses talens & la voix d’un Chanteur ; au-lieu qu’en composant un air , il ne s’applique qu’à peindre un sentiment. Le c
xpression plus digne de ce Spectacle. Le remplacerait-on par le terme Air  ? il serait ridicule de se l’imaginer, puisque ce
s Personnages de sa Pièce. Ce qu’il lui prend en fantaisie d’appeller Air , doit renfermer une seule pensée, èxprimée avec b
ôté des Ariettes. Je remarquerai encore, que des couplets sur des airs communs, sont mal placés parmi des morceaux de mu
ole, lorsqu’ils ne sont pas trop animés ; mais on ne veut point qu’un Air de Pont-Neuf se trouve à côté des chefs-d’œuvres
ffaut, dit-il, consiste à mettre dans toutes les Scènes de ces petits airs coupés, de ces ariettes détachées, qui interrompe
i parlé plus haut, & j’ai cité pour éxemple du mauvais éffet de l’ air simple mis auprès de l’Ariette, ce que le Spectat
e admirer l’Art avec lequel il mêle des intonations, des changemens d’ air , avec le motif ou le sujet principal. Il ne sera
rs contraint de changer souvent le mode convenu ; il conserve mieux l’ air primitif. Il semble d’ailleurs que le travail du
ression nouvelle & plus éxagérée. Qu’ils se gardent de placer des airs dans les situations froides, & de les employe
in, qu’ils se défient de l’abus de la musique, & de la quantité d’ airs dont ils chargent leurs Pièces ». On ne saurait,
s les situations tranquilles que le Poète fournira au Musicien de ces airs vifs, brillans & à prétention. Ce qui pré
s dit dans son Dictionnaire de Musique ; » les roulades qui, dans les airs pathétiques, paraissent si déplacées, ne le sont
2 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66
paré de ces nouveaux ornemens, l’engagea de renoncer tout-à-fait aux airs communs ; & de ne plus se montrer sans être a
chant comme les paroles déclamées. Mais il se sera d’abord servi d’un air léger ou d’un récitatif du grand Opéra pour accom
qui nous était étrangère. Nous allions chercher chez nos voisins des airs vifs, & les chefs-d’œuvres de leurs grands ma
Scène avec tout l’éclat qu’ils pourraient lui prêter. Il parut6 d’un air enjoué & galant, indice certain de ce qu’il s
alice de ses rivaux. Les couplet qu’on devait chanter étaient sur des airs connus, on en répandait des copies dans le Partèr
s copies dans le Partèrre & dans les Loges ; l’Orchestre jouait l’ air , des gens apostés exprès, confondus parmi les Spe
parleraient point sur le Théâtre, il s’avisa de les faire parler en l’ air  ; dans la Pièce intitulée Les Perroquets, il étai
3 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
n, la jalousie, la vengeance, le désespoir. En donnant à ces vices un air de grandeur, ils les rendent plus dangereux, et l
paraître des saints sur la scène ont été contraints de leur donner un air de fierté incompatible avec l’humilité chrétienne
s le langage ordinaire, s’y produisent impunément, y prennent même un air de noblesse et d’élévation. C’est peu d’y étaler
4 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318
Qui ne s’applique qu’à des imaginations, travaille bien souvent en l’ air , & ne produit que des chimeres. Un bon fonds
erement l’Ouvrage en gros avant que de passer au détail. La taille, l’ air , & la mine ont leur prix & leurs prejugez
d’accorder ce mouvement du dancer avec son idée, avec la cadance de l’ air , & de faire en sorte qu’il ne contrarie ny l’
e l’oubly ou de l’egarement ou de la confusion. Section X. Des Airs de Balet. L’ ignorance du Siecle a osté aux
de Poëte, (car l’alternative est juste :) Il est vray de dire que les airs sur lesquels on dance les diverses Entrées, doive
ur le public, de toucher icy quelque chose de la veritable beauté des airs . La premiere & plus essentielle beauté d’un a
table beauté des airs. La premiere & plus essentielle beauté d’un air de Balet est la convenance ; c’est à dire le just
n air de Balet est la convenance ; c’est à dire le juste raport que l’ air doit avoir avec la chose representée. Dans une Ha
onversation veut que l’on parle à propos : & le Balet demande des airs propres pour son sujet. Si l’on y represente vne
s pesans, & à de lents mouvemens. Qui pour lors se serviroit d’un air enjoüé vif, & subtil, feroit une incongruité
l’allegresse des chants : & qui ne s’abuseroit à entendre quelque air rejoüy sur des pas tristes, & sur des gestes
l faut bien exactement observer cette convenance dans toutes sortes d’ airs  ; n’en point souffrir qui n’ayent du raport avec
isira dans la diversité des tons & des modes, de quoy fournir des airs pour les divers sujets ; & bien assortir ses
si peu traitable qu’il ne luy puisse approprier que mal-aisément son air , il doit en user comme les genereux, suivre le pa
gloire de sa bonne foy & de son devoir. Il faut qu’il prefere un air sec & chagrin qui exprime quelque chose de bi
parlant un certain mouvement qu’on est obligé de garder dans tous les airs de Balet, & dans tous ceux de toute sorte de
uffit pour cét endroit & en cette matiere de faire en sorte que l’ air de Balet ne soit pas si suspensif, ni si languiss
re à la cadence. Pour ce qui est de la longueur des deux parties de l’ Air , il est indifferent qu’elles soient égalles ou no
ens. C e Chapitre semble inutile après ce que nous avons dit des Airs & des Recits de Balet. Il ne laissera pas d’a
trancher beaucoup de l’harmonie, ou du moins sans faire prejudice à l’ air que l’on dancera. Les desacords sont aussi-tost r
du Balet, doit prendre un soin exact de faire joûer note pour note l’ Air du Balet, sans y permetre ny redouble ny batterie
commençoit à affoiblir, soit pour rétablir dans ses actions, & l’ air & la grace, contre qui ses ans & sa Philo
complaisant, & qui n’attend pas celuy qui dance. Enfin la mine, l’ air , la grace, & tous ces talents agreables aux y
le qu’exprimable, de lier des rubans, de faire des neuds, de donner l’ air à une coeffure, en sorte qu’avec toute l’égalité
s & asseurent les mains de l’Ouvrier, & donnent tout un autre air , & toute une autre force aux Ouvrages. La bon
Si c’est une Pastorelle, il faut y apliquer des beautez rustiques, un air sauvage mais galant, une maniere naturelle mais a
sques & autres Ouvriers necessaires, ont des galtas, & tout l’ air , le jour & l’espace qu’ils peuvent desirer, p
outes les Semaines à certains jours, les obliger par tour à faire des Airs & des Pas de Balet, & de soûmetre & l
5 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
jourd’hui satinée, Pour de bonnes raisons si souvent savonnée : A son air , à son geste, à ce regard mutin, A ce joli sourir
: A son air, à son geste, à ce regard mutin, A ce joli sourire, à cet air libertin, Sous un nom emprunté je reconnais Victo
j’aperçois Gaussin t, cette charmante Actrice Déguisée en Agnès, d’un air simple et novice, Exprimer ses désirs par sa tend
ble Crispin Que tu me divertis ! quand d’un Abbé Poupin, Empruntant l’ air , le ton, le geste et la figure, Tu viens en mante
ns brillante ; Ne pense pas, Lany, que dans les plus beaux jours, Ton air trop sérieux éloigne les amours ; Vénus ne voulan
u Destin environné d’éclairs, Sur les ailes du temps soutenu dans les airs , Descend du haut des Cieux : l’avenir y préside ;
6 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
première innocence ? Par toi-même bientôt conduite à l’opéra, De quel air penses-tu que ta sainte verra D’un spectacle ench
Cythère, et nous fait éprouver insensiblement toute la contagion de l’ air impur qu’on y respire ; c’est là que tout nous di
chanteurs et de ses chanteuses à leurs récits et à leurs vers. Et ces airs tant répétés dans le monde ne servent qu’à insinu
out le spectacle de l’opéra. En effet, on n’y entend retentir que des airs efféminés de ce genre de musique, auquel Quintili
7 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
colifichet. Un colifichet est une jolie bagatelle. Ce terme qui a un air de badinage, n'est point déplacé en parlant de la
Sur quel ton ? du badinage. Sous quels guides ? l'ignorance. De quel air  ? de la présomption. Avec quel fruit ? la licence
le, l'école, l'arbitre. Tous ces petits livrets, ainsi que les petits airs , ne sont que des comédies. Les mœurs, la littérat
si les stupides citoyens, les graves Ecrivains qui ne respirent pas l' air subtil de ce riant climat, n'ont qu'une maussade
s et aux aigrettes, la sagesse et la décence aux grands et aux petits airs de Marquis, et mérite aussi peu qu'elle le désire
bserver, la dureté du caractère refuse de s'y assujettir. Par un faux air de grandeur on se croit en droit et on se fait un
tyle aisé et cavalier, d'un ton de suffisance et de supériorité, d'un air tranchant et décisif, qu'il voudrait travestir en
8 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149
nt se renfermer pendant trois ou quatre heures dans une salle, dont l’ air infecté par les haleines et le désagréable lumina
, scorbutiques, hydropiques, éthiques, lépreuses, effrayant mélange d’ air épaissi encore et détérioré par la fumée de quelq
es travaux, où l’on se remet de l’étourdissement des affaires, « où l’ air infecté des spectacles est remplacé par un air bi
t des affaires, « où l’air infecté des spectacles est remplacé par un air bienfaisant, travaillé des mains de la nature ; o
s ! La pluie, les nuages, le tonnerre, les ouragans, la légèreté de l’ air , les oiseaux qui le traversent avec autant de rap
9 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217
un éventail pour chasser les mouches, une cassolette pour parfumer l’ air , ces services ont leur utilité ; mais à quoi sert
grace toute celeste, ce sont des aîles qui l’aident à planer dans les airs , les zephirs se jouent, les amours se nichent dan
& un manteau, terminés par de longues queues, qu’on dit avoir un air de grandeur. Ainsi réunissant ces deux extremités
qu’un habit de femme pris du théatre par vanité. On croyoit y voir un air de grandeur, lorsque sur la scene les Princes &am
, ne rendent aucun service, qui au contraire embarrassent, qui ont un air puétile & effeminé, qu’on a pris des femmes,
t-elles pas à l’Eglise devant le Roi des Rois ? 2.° Les queues ont un air de gravité parce qu’elles rendent l’action &
a vanité. 3.° C’est encore une leçon de modestie, non-seulement par l’ air sérieux & grave, qui bannit les legeretés, &a
p; à la modestie ; & souvent par un nouveau ridicule ceux qui par air de grandeur traînent de longues queues, relevent
ne nombreuse flotte, au milieu d’une forêt de mats, voltiger dans les airs une forêt de queues, ainsi que dans les regimens
ut-être ce qui rend les queues si cheres à la Noblesse ? Elles ont un air militaire qui perpétue la gloire & les exploi
10 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75
; les attitudes, toujours avec agrément, un ton de politesse & un air de décence. C’est un Peintre de nudités, qui pour
soin toute idée de péché, pour tendre un piège plus dangereux sous un air d’innocence qui rassure & invite. Combien, so
tiser. C’est-à-dire que parce qu’on peut être malade dans le meilleur air & le lieu le plus sain, il faut l’abandonner
sse de la volupté en est l’apôtre, le modèle, la protectrice. Voilà l’ air de famille de toutes ses pieces ; car parmi les é
ses pieces ; car parmi les éloges que l’Auteur se donne par-tout d’un air nonchalant, il fait beaucoup valoir que dans tout
& de fécondité dans son théatre, que les pieces n’ont pas même un air de famille. Il y a du vrai dans ces réflexions. L
c’est une boutique de bijoutier. On a voulu depuis peu leur donner un air de nouveauté, & presque de découverte d’un no
a maniere de le dire peut y mettre quelque différence ; c’est un même air rendu par différentes voix ou différens instrumen
e génie qui diversifie si fort ses pieces, qu’elles n’ont pas même un air de famille ; on ne sauroit s’y méprendre, c’est p
de mon ressort, j’en laisse le jugemeat à Dieu. Mais j’ose dire que l’ air de pruderie & de décence dont on veut faire h
11 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
ement des belles-lettres, dépouillant les églises, & affectant un air de justice & de modération : mais, bien-tôt l
’amateur le plus déclaré, & du plus grand poëte dramatique, par l’ air contagieux du théâtre qu’on leur fit respirer. La
ns cela le couvent seroit-il supportable,         Si quelquefois d’un air aimable         On n’assaisonnoit ses rigueurs,  
SILVIE         Sur-tout quand il a pour témoin Du mystique Sénat l’ air dévot & sublime. LISETTE         Mais enfin
     M’interdit & me rend honteuse : Mais lorsque, dépouillé de l’ air majestueux,         Je le trouve auprès d’un théa
n,         Voir mes gens en robe de chambre,         Et sans tous ces airs de glaçon         Qu’inspire le mois de décembre.
12 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
les tons divers qu’il fait prendre à sa voix. Remarquez que tous les airs des chansons ne sont autre chose qu’une manière d
s’éxprime ordinairement. La marche pressée & rapide de nos grands airs ou de nos chansons est un signe de joye ; leur mo
lorsqu’il est joyeux des accens qui ressemblent assez à des espèces d’ airs notés. Tient-il deux petits bâtons, ou quelque au
; tel qu’on voit une légère fumée s’évaporer & se perdre dans les airs . L’homme s’amuse de ces sons frivoles, de même qu
ale afin de l’écouter. Enchantée de savoir un nombre infini de petits airs , elle les joignit à des paroles tendres qui èxpri
leur musique ; de manière qu’ils indiquent tout de suite un Ton ou un Air , en disant, allez de cette ville à celle-là, ou,
on personnage de Reine. Louis XII a, dit on, composé un petit Livre d’ airs légers. On trouve dans la Musurgie de Kircher un
n petit Livre d’airs légers. On trouve dans la Musurgie de Kircher un air noté de la composition de Louis XIII, & un au
Valet-de-Chambre, & lui ordonna de sonner sur son violon certain air qu’elle aimait beaucoup, jusqu’à ce qu’il la vit
lyre, joua un jour à Alexandre, dans le tems qu’il était à table, un air Phrigien sur sa flûte : ce Prince en fut si trans
aller combattre ; sa fureur ne se calma que lorsqu’on lui eut joué un air sous-Phrigien. Sapho se servait de la musique pou
mit tellement en fureur un jeune Seigneur de la Cour en lui jouant un air Phrigien, que sans respecter la présence du Roi,
vipères & la phrénésie. Pithagore composait des chants & des airs pour appaiser les passions violentes qui troublen
13 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
ir de suivre une intrigue, peut donner toute son attention à de jolis airs , quoiqu’adaptés à des paroles vides, dut & de
pour elle ; & tant mieux : cette grande sensibilité pour de beaux airs , marque un Peuple faible & voluptueux. Autre
s, insipideraient bientôt des colifichets sautillans, qui n’ont qu’un air de libertinage, de vivacité, & rien d’intéres
udevilles est plus naturel que la Comédie-Ariette : l’heureux choix d’ airs connus, presque proverbiaux, répand sur ces Pièce
chant. Je pense qu’on y pourrait réussir ; nous avons une infinité d’ airs dont le ton approche de celui de la conversation,
14 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286
endre. Nos Musiciens sont les seuls qui éxcellent dans les petits airs . Les Français éxcellent dans la composition d
etits airs. Les Français éxcellent dans la composition des petits airs . J’ai dit plusieurs fois que nous tournons un Vau
it de-là que notre musique est toujours très-chantante, & que ses Airs sont aussi très-faciles à retenir. Nos Compositeu
e misérable, est composée selon les principes Italiens : le fond de l’ air du premier morceau ne se perd jamais ; il n’est p
est tout-à-fait Française ; puisqu’elle n’est composée que de petits Airs légers, d’un chant simple & très-aisé à reten
lle. Aussi les Etrangers n’apperçoivent-ils point le mouvement de nos Airs . Si l’on y fait attention, l’on trouvera que c’es
ë, & qu’elle change de modulations au bout de quelques mesures. L’ air Italien est souvent coupé dans sa marche ; il qui
a Jardinière Italienne. Il est aisé de s’appercevoir que le fond de l’ air , ou le motif, se perd presque entièrement, &
15 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
les mœurs, et peu à peu, comme dans tout le reste, on eût réformé les airs gothiques. Mais tout dégénère, la faiblesse humai
 : Et de vos fictions le mélange coupable, Même à ses vérités donne l’ air de la fable. » (Boil.) On pourrait faire de mêm
r des vues bien différentes des Romanciers et des Poètes, ont jeté un air de roman sur les choses les plus certaines et les
bréviaire fort dévotement et sans distraction. » Tout cela m’a bien l’ air d’un conte fait à plaisir ; mais ce qui est très
divin des vaudevilles, des pièces profanes, des chansons tendres, des airs d’opéra, qui ne peuvent que distraire le peuple d
ls inspirent, et lui rappeler les mauvaises paroles composées sur ces airs  : défense presque partout mal observée, soit par
; soit par disette et stérilité, la plupart ne sachant point d’autres airs , et n’étant pas en état d’en composer. Le Pape Je
, où l’on avait des pleureurs à gages, et un orchestre qui jouait des airs tristes et lugubres, Tibicines, et turbam, tumult
ransformer. Ils ont beau tâcher de s’y naturaliser, c’est l’accent, l’ air , la couleur du pays, qu’on ne prend et qu’on ne p
que épais que soit le voile, la mondanité, l’impudence éclateront. Un air gêné, des soupirs de commande, des regards de coq
16 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
de votre Ballet. Vous y faites paraître Jupiter élevé au milieu de l’ air , déclarant que pour satisfaire les vœux des peupl
le véritable Dieu que nous adorons, qui descend exprès du Ciel dans l’ air pour promettre un Archevêque à la Ville d’Aix. On
17 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
athématique, Pour repos tu prends la Musique, Et redonnant la vie aux Airs , Aussitôt que tu t’y récrée, Le ton de ta voix en
ue tu t’y récrée, Le ton de ta voix ensucrée Met les Sirènes dans les Airs . Belle et rare fleur de science, Qui jeune est c
18 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37
t avoient leur langage, c’est-à-dire sans doute, qu’ils y avoient des airs , des mouvemens qui exprimoient la joie, des airs
qu’ils y avoient des airs, des mouvemens qui exprimoient la joie, des airs tendres & languissans, des airs tristes &
mens qui exprimoient la joie, des airs tendres & languissans, des airs tristes & lugubres, ce qui se trouve dans tou
rtu d’une beauté ravissante, véritable & sans fard, lumiere pure, air noble & majestueux, la modestie & la pude
ter à grand prix. C’est tout ce que nous désirons. Tout cela a bien l’ air d’être un conte imaginé, pour mieux débiter un li
s. Cette Princesse avance sur le théatre une idée singuliere qui a un air de paradoxe. Les comédies sérieuses ne convienne
l de voir ces danses d’écrevisse ; D’ouïr ces sots couplets & ces airs de jubé Dussai-je être vingt fois sur le fait att
a tragédie, comme l’autre de la comédie ? (Oui, mais la tragédie a un air apprêté, un air faux dans ses personnages ; la co
e l’autre de la comédie ? (Oui, mais la tragédie a un air apprêté, un air faux dans ses personnages ; la comédie est toute
ibus hic sanctos, moribus ille refert. Ah ! quelle différence & d’ air & de mérite ! Santeuil chante les Saints, &am
19 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
plûpart des Peres comparent les hérétiques à des Comédiens qui par un air de zèle & de réforme cherchent à en imposer ;
répand, & le mélange perpétuel de vrai & de faux qui donne un air de vérité à la fable, & un air de fable à la
de vrai & de faux qui donne un air de vérité à la fable, & un air de fable à la vérité. La plûpart des rôles qu’on
e. Le rouge qui défigure son visage, n’est pas le plus grand fard ; l’ air , le geste, le ton, les paroles, le silence, les a
orter sur le vrai. Une amatrice du théatre n’aime que son jargon, ses airs , son luxe, joue toûjours quelque rôle. Elle trans
20 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
rer sa somptuosité dans des pompes et des vanités qui avaient quelque air de grandeur. C’est une chose incroyable que les s
les gens qu’on y mène ou qu’on y trouve. Ce détail, direz-vous, a un air d’avarice ; vous blâmez la générosité qui fait fa
ouveau ton où l’on se monte, la nouvelle éducation qu’on croit du bel air de donner à la jeunesse, le débordement de danseu
stinguent aisément ; leur style, leur souris malin et caustique, leur air , leurs démarches, leur dissipation, leur licence
ifice sont leurs talents, elles savent sous un maintien déguisé et un air modeste, couvrir un cœur dévoré de l’amour des ri
21 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
la nuit, ou au bruit de quelque tempête subite, tous les oiseaux des airs se précipiter dans l’asyle des forêts. Quàm mu
vu l’ennemi, sans avoir approché des régions d’où l’insalubrité de l’ air eût pu leur envoyer quelque germe de contagion, c
se détrompe des illusions essuyées dans le commerce du monde22 ; où l’ air infecté et réellement létifère des spectacles23 e
r infecté et réellement létifère des spectacles23 est remplacé par un air bien-faisant, travaillé des mains de la nature ;
s’entasser au spectacle. 23. Dans un essai sur différentes espèces d’ air , à Paris chez Gueffier 1779, Mr. Sigaud de la Fon
r, à Paris chez Gueffier 1779, Mr. Sigaud de la Fond a démontré que l’ air des spectacles est beaucoup plus dangereux que ce
s avérés), les chandelles s’y sont éteintes : preuve indubitable d’un air capitalement méphitique. 24. Une source affreuse
butiques, hydropiques, éthiques, lépreuses, etc., effrayant mélange d’ air , épaissi encore et détérioré par la fumée de quel
22 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77
céron sans Démosthène ? L’Italie moderne commença à lui donner un air convenable. Les Italiens dans le quinzième si
Les Italiens dans le quinzième siècle donnèrent à la Pastorale l’ air simple qui lui convient. Une étude réfléchie des
vironne d’un éclat peu convenable, tandis que la Comédie lui donne un air fade & triste ; notre Opéra la rendra digne d
nne ne s’attend. On est révolté lorsqu’on fait chanter à un Berger un air à prétention, rempli de roulades. On veut que son
23 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172
jouent son rôle, ne prennent pas ce vêtement peu galant, qui donne un air féroce & feroit peur aux Déesses, mais ils pr
nette, j’en mourrois. Tous les instrumens de l’Orchestre reprirent l’ air . Cette excuse n’ôte pas l’espérance ; on dit comm
, les linges multipliés, ce n’est que grossir le volume, se donner un air d’embonpoint qu’on croit devoir embellir ; les to
à être pendu ; en montant l’échelle, il chante ces paroles & cet air d’Opéra, dont la morale le fait absoudre : Quand
ois ; Zéphirs, apportez nous ses loix, Faites entrer la liberté ; Cet air pour eux est l’air natal, Concert ici, plus loin
rtez nous ses loix, Faites entrer la liberté ; Cet air pour eux est l’ air natal, Concert ici, plus loin le bal. La Dumesni
r les nudités, le fard, les regards tascifs, la voix licentieuse, les airs voluptueux, les gestes impudiques, la peinture la
l’habileté du Musicien de ralentir ou d’accélérer le mouvemens de ses airs , & celle du Danseur de s’y conformer. Cet acc
s doivent faire un concert perpétuel. Je ne sais si on avoir fait des airs exprès pour les danses de la Sallé, ce qui est tr
trouvoit fort mauvais qu’on le regardât fixement, & qu’on eût un air de confiance, ce qui fit dire ce bon mot à un Off
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79
tre dans la situation qu’il exige. Ces efforts donneront à son jeu un air contraint & emphatique, qui, dans le moment o
s Acteurs immobiles, quant ce n’est pas à eux à parler ; ou qui, d’un air distrait & désœuvré, portent leurs regards ça
e, un étalage intéressé de leurs charmes ; mais un jeu vrai, & un air qui convienne de tout point aux rôles qu’elles re
25 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22
s, Et de vos fictions le mélange coupable, Même à ses vérités donne l’ air de la fable. » C’est donc, selon M. Despreaux,
ornements profanes dont elle n’est point susceptible. C’est donner l’ air de la fable à des sujets Chrétiens, que d’y faire
26 (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146
Actrices, leurs parures, leur enjouement, leurs voix insinuantes, les airs tendres et passionnés des Acteurs, les tours déli
fruits de la Comédie ; en s’évanouissant, ils répandent dans l’âme un air contagieux. Mais, dira-t-on, je n’y vais que par
27 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
s des femmes. Il leur donnoit une fraicheur, un teint, des graces, un air de jeunesse qui les charmoient, auxquels elles aj
de Rome, qui s’y étoient accoutumés pendant leur séjour. Il donne un air italien d’érudition pittoresque, dont tous les pe
simple mouvement du corps réglé par le mouvement & la mesure d’un air . Celle-ci suffit pour amuser, & c’est tout ce
cence des actrices, à l’idée de leurs exploits. Il y a une infinité d’ airs & de danses qui lui sont analogues, qui carac
ne, la Badine, le Réveil-matin, &c. Chaque danse se conforme à un air qui lui est propre, & sur chaque air on peut
haque danse se conforme à un air qui lui est propre, & sur chaque air on peut faire une danse qui lui est relative. La
est relative. La danse est le geste qui peint le sens des paroles, l’ air est le langage du cœu qui ordonne les mouvemens d
s divers de chants & de danses, comme chez nous. Il est aussi des airs militaires, religieux, pastoraux, &c. L’exerc
plet : Désormais l’acteur, loin de trancher d’un ton de prince, sans air protecteur, recevra le modeste auteur ; Chloé, qu
28 (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193
rument auec la voix delicate d’vn homme, emplit le corps du sien de l’ air qu’il a premierement attiré dans ses poulmons ; i
t la face à force d’y souffler, & puis retirant par les pertuis l’ air qui s’y est gardé quelque temps, & entrecoupp
nuds se picquent d’adresse à bien sauter ; les autres à battre bien l’ air auec vn balon d’airin, ayans ramassé toutes leurs
e prouidence. Au dessus de nous & plus bas que le Ciel il verra l’ air auec ses regions, qui eschauffe & vegete la t
ntées par diuer habitans, les hommes sur la terre, les oyseaux dans l’ air , & les poissons sous les eaux. Que ces Specta
29 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
i vif éclat ; cette terre avec ses montagnes, suspendue au milieu des airs avec un si juste équilibre ; ces fleuves intariss
veilleuse qui unit constamment tous ces corps ; cette atmosphère de l’ air qui pénètre tout par sa subtilité, & entretie
e ces vastes régions a ses habitans. L’oiseau vole dans le vague de l’ air , le poisson se joue dans les abymes, l’homme cuei
s l’enfer, des cordes & des poulies qui enlèvent une Actrice en l’ air sur un char attelé avec des chevaux de carton, un
eaux de lait, il peut déclarer une guerre innocente aux habitans de l’ air . Cette multitude d’objets charmans, dont la peint
30 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
, voltigeant de branche en branche, toujours d'un style moqueur, d'un air cavalier, faisant l'agréable, sans égard au carac
bscénité à chaque page. C'est si fort l'aliment naturel du théâtre, l' air qu'on y respire, le langage qu'on y tient, l'obje
ourrissaient de vent ; leurs provisions étaient des ballons remplis d' air , qu'ils suçaient avidement pour faire bonne chère
ur de Molière, d'Arlequin, de la Clairon ; ou tels ces habitants de l' air que nous appelons des girouettes, qui sont comme
ses ajustées, il est vrai, assez grossièrement à la mesure de quelque air que tout le monde bat naturellement, ou joué par
31 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138
autres attraits qu’une couche de rouge, & qui prennent encore des airs enfantins & minaudiers. Elle dit des riens d’
t encore des airs enfantins & minaudiers. Elle dit des riens d’un air à prétention, joue finement sur les mots, rit &am
32 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
ancêtres ont eu la hardiesse de faire une réforme qui leur a donné un air d’apôtre & rempli leur bourse : c’est le chan
ce à les répandre, ou quelquefois l’hypocrisie à les déguiser sous un air de modération qu’on nomme tolérance, bienséance,
n Militaire. Je changeai la manœuvre de mes troupes, pour me donner l’ air d’une savante Tactique, & les y exerçai beauc
lgré la Pragmatique que j’avois garantie. Ayez de l’argent, donnez un air de supériorité à vos troupes, attendez & sais
e quand il fait bien, je passe quand il fait mal, & je punis. Cet air d’attention, de popularité gagne les cœurs. On cr
d’ailleurs il est difficile que deux beaux esprits respirent le même air . Permettez à tous vos sujets de vous écrire direc
mp; vous donneront dans vos Etats & dans les terres étrangeres un air de simplicité, de franchise qui fait la fortune d
ncore. Quand la Prusse aura fait sa fortune, elle pourra se donner un air de bonne-foi, qui ne convient qu’aux grands Etats
33 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106
ne infinité de sujets divers, mais par-tout il est connoissable, même air , même style, même goût, même marche ; par-tout le
le, tranchoit de la femme de qualité, & affectoit de dire avec un air de dignité : Si on excepte Moliere, je n’ai jamai
onversations de Harangères, sur-tout dans ses premieres pieces, car l’ air de la Cour l’avoit un peu poli sur la fin de sa v
s le génie à la toise, comme ce riche ridicule qui, pour se donner un air de savant, traitoit avec un Libraire pour lui fou
hall n’étant pas bien décidé, chacun le plaçoit où il vouloit, dans l’ air , dans les cieux, sur quelque montagne, comme l’ol
, musique, tout y est rassemblé avec un goût exquis. La vivacité de l’ air subtil du païs donne une vivacité, un enjoument q
apisseries, gages des domestiques sans nombre, &c. Ils ont bien l’ air d’aller comme l’Abbé Perrin, fondateur de l’opera
y soit florissant, le goût du plaisir y domine ; on le respire avec l’ air , il influe sur la grave assemblée de nos Seigneur
montrer encor, graces au demi jour, Tout l’éclat du bel âge, & l’ air presque novice.  Combien d’Agnès viennent adroite
34 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
emportées par le torrent ? Elles n’oublient rien pour se conserver l’ air de jeunesse, elles veulent tromper les hommes, &a
davantage au péché, & les hommes semblablement par le son de ces airs tendres & lubriques & dangereux ; combien
opéra vous donneroit les plus mauvais exemples du monde ; Armide a un air dévergondé qui ne sied pas même à une femme prost
ne sommes-nous pas un peu plus sages ? Qui nous empêche de mettre un air de dignité dans nos foiblesses ? qui en ménageant
ageant notre honneur ne prendroit presque rien sur nos plaisirs ? Cet air de pudeur feroit foi. Qu’il nous en a coûté pour
elle ne le fut pas moins, & il n’étoit plus question de pitié, un air de joie douce & vive étoit peint sur son visa
dont elles peuvent moins se débarrasser. On tâche de couvrir sous un air respect un fond de sensualité & d’imprudence
35 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54
de s’habiller en hommes, & préférablement en militaires, à qui un air libre & cavalier donne plus qu’à d’autres le
hommes devenir femmes. Ce masque consiste en ce que les hommes de bon air se parent, se poudrent, frisent, enluminent, parf
s, minauderies, comme des femmes. Au contraire les femmes prennent un air hardi, effronté, décidé, étourdi, sans pudeur, ju
tout loge le faux honneur, Par-tout on voit fausse noblesse, Faux airs , fausse délicatesse ; Vertu nous montre un faux
nté entre les deux Muses de la tragédie & de la comédie, ayant un air gai du côté de Thalie, & un air triste du côt
die & de la comédie, ayant un air gai du côté de Thalie, & un air triste du côté de Melpomène, riant & pleurant
bien contrastées. On voit souvent un fonds de tristesse à travers un air de joie & un ris forcé, ou un fonds de joie à
36 (1789) Lettre à un père de famille. Sur les petits spectacles de Paris pp. 3-46
ont tôt ou tard dévorent ces amas de matières combustibles, combien l’ air qu’on respire dans ces prisons doit-il être mal-s
te ; il n’en peut venir à bout, et, dans son dépit, il prononce, en l’ air , le nom d’un certain le Coq qui lui a souvent don
e Paillasse et un vilain homme habillé en Bohèmienne ; après quelques airs communs de tambour de basque ; après les exercice
te ; au dernier acte, l’Olive, dans ses vrais habits, vient jouer des airs de mandoline, sous les fenêtres d’Inès, signal co
s efforts de ces farceurs, pour prendre un ton noble et se donner des airs distingués, portèrent mon dégoût au comble. Cass
n reste touchant d’ingénuité, douce vertu de cet âge. Mais quoi ! cet air de candeur que les impressions du vice, récentes
rage de haïr, savoir, l’étourderie, le faste, l’arrogance, les grands airs . Tout n’est pas perdu, s’il reste de la pudeur. M
37 (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127
tout efféminés. Ils font Hercule (qu’ils interprètent la gloire de l’ air )De Hercule. Sénèq[ue]. de la consolation de Philo
verain DieuCeci est de Cic[éron] au 2. de natura deorum.. » 8.Or l’ air qui est entre la mer et le ciel, ils le consacrai
r de Jupiter, pour la semblance, et pour la conjonction grande, que l’ air a avec le ciel, comme si elle semblait être femme
i elle semblait être femme à Jupiter, pour sa mollesse : et quant à l’ air pur, ils l’ont appelé, Pallas, la disant être fil
elé, Pallas, la disant être fille de Jupiter : pucelle, pour ce que l’ air pur ne se corrompt nullement du monde : et née du
on pas qu’elle ait les yeux pers, ains pour autant qu’il semble que l’ air soit de couleur azurée, quand on regarde au ciel
38 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — [Introduction] » pp. 2-6
s d’un an dans son porte-feuille : la vanité & le mensonge sont l’ air qu’on respire au Théatre. Il dit lui-même que son
, les déesses, à l’Opéra, sur des chevaux de cartons, élevés dans les airs par des cordes, sur des aigles, des dragons, des
39 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
st propre. La plus part des sujets étaient inventés, & avaient un air fort Romanesque. On a donné le nom de Comique Lar
e caractère des Espagnols répand jusques dans leurs farces un certain air de gravité, & un sérieux qui permet rarement
40 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
our mieux préparer son funeste poison, Sait donner à l’erreur un faux air de raison : Content que l’on affecte un dehors de
est un présent du Ciel dont ils ont abusé. Pour donner à son culte un air plus magnifique, Dieu sans doute inspira les vers
41 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
t de plus horrible ? Une femme qu'on dit avoir de la beauté, dans les airs , à demi nue, qui se défigure elle-même par les co
fice, pour s'insinuer dans l'esprit des simples ; elles ont arboré un air de réforme, débité une morale sévère, voilé les e
morale sévère, voilé les erreurs de quelques vérités, enveloppé d'un air de sagesse des principes pernicieux. Tels sont to
as assez d'encens. Quel goût de luxe et de magnificence, quels grands airs ne prend-on pas dans ces discours pleins de haute
e la frivolité. Là se débitent et se composent les vaudevilles et les airs bachiques : l'ivrognerie est une gentillesse de S
u tout l'excellent naturel de Louis  XIV pour tenir contre le mauvais air qu'il y respirait. Boursaut, dans sa lettre à l'A
42 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
e leur existence, qui ne savent s'occuper de rien. Soit désœuvrement, air , légèreté, importance, frivolité, inconstance, il
ent assortis, soit détournés de leur signification ordinaire ; dans l' air , le ton grave dont on parle, qui donne du poids a
discours et de la dignité à la personne, fait écouter et respecter. L' air dissipé, le style badin, le ton comédien, dépréci
etenue, dont on ne pourrait s'écarter sans risquer de déplaire par un air d'inattention et de familiarité. La vertu, détach
nature agit, le sérieux perce partout et répand sur tout un fonds, un air de sagesse qui jusque dans le jeune homme inspire
r ce style affecté, ces gestes comiques, ce ton de voix efféminé, cet air de théâtre, ces parures mondaines. Le beau réform
43 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
lle a quitté la couronne, & changé de religion. Ce phénomène a un air d’héroïsme & de piété, que les harangueurs &a
ur que des bouffons pour s’amuser & des savans pour lui donner un air de savante. Cette vie de théatre fit évanouir tou
ire. Les jeux des Princes ne plaisent qu’à ceux qui les font. Que cet air de science n’en impose pas, elle n’avoit des Sava
, elle n’avoit des Savans à la Cour que par vanité, pour se donner un air & une réputation de sciences ; c’étoient des
dant jouer des instrumens, battent naturellement la mesure, suivent l’ air & font la basse. C’est le jeu d’une machine d
ige, le changement de Religion en relevoit le prix, il lui donnoit un air de martyre, cependant elle voulut conserver l’écl
hantoit & dansoit mal, n’avoit aucune des grâces de son sexe, son air plein de hauteur & de fierté, de mauvaise hum
raitoit les sciences avec le même despotisme que le gouvernement, cet air d’oracle, ce despotisme littéraire lui réussit d’
st donc cette Nymphe en charmes si séconde, Et qui change à son gré l’ air & la terre & l’onde ? C’est le nouveau so
44 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
s oblige à chanter indifféramment toutes les paroles qui sont sur des Airs . Il est encore une autre raison du prodigieux suc
’aurait-il pas été mieux d’écrire rendue ? L’un de son corps vante l’ air héroïque59. Dit-on l’air héroïque d’un corps ?
écrire rendue ? L’un de son corps vante l’air héroïque59. Dit-on l’ air héroïque d’un corps ? L’usage est pour l’air du v
r héroïque59. Dit-on l’air héroïque d’un corps ? L’usage est pour l’ air du visage, où l’on dirait en général, son air hér
ps ? L’usage est pour l’air du visage, où l’on dirait en général, son air héroïque. Les fautes de stile de l’Opéra-Bouf
45 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
gueil, l’esprit de domination, le ressentiment des injures prendre un air de noblesse et d’élévation qui semble les rapproc
e au succès. Vice ou vertu, qu’importe, pourvu qu’on en impose par un air de grandeur. Aussi la scène française, sans contr
rs de la pièce, mais au cinquième acte, où, cessant de se plaindre, l’ air morne, l’œil sec et la voix éteinte, elle fait pa
p vrai dans le monde, n’en vaut pas mieux à mettre au théâtre avec un air d’approbation, comme pour exciter les âmes perfid
, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un air goguenard qu’il n’a que faire de ses dons ? Si la
46 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
, le danger de cette prétendue éloquence. Bien loin que les tons, les airs , les gestes, le style du théâtre soient utiles au
plus grands Orateurs, sur son affectation à copier les gestes et les airs du théâtre. C’est un Comédien, disait-on, une act
en femmes, fardés, mouchetés, débitant des galanteries, chantant des airs efféminés, dansant, cabriolant, ce qui leur est a
. Au défaut de paroles, elle s’exprime par l’énergie de ses pas ; son air enjoué et modeste, vif et réglé, fait entendre le
 ? On a beau parer la morale du théâtre, et le théâtre lui-même, d’un air de piété ; on a beau l’étayer des décisions des p
47 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
ourd’hui les maisons : l’on découvrirait le fleuve des deux côtés ; l’ air serait en été plus frais & plus pur : l’isole
des ventouses, des ventilateurs, & tous les moyens de purifier l’ air & de rafraîchir usités en Italie. Pour obvier
, au-lieu de feindre une Lettre de M. l’Abbé** sur l’insalubrité de l’ air dans nos Salles de Spectacles, devait tout bonnem
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
ceptible, c’est-à-dire, des traits outrés & chargés à plaisir, un air hideux ou ridicule, & une grande bouche béant
ge où se peint le desespoir ; Médée nous annonce son caractère, par l’ air atroce de sa physionomie ; la force & la fier
49 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
e du plaisir, n’est plus à la raison, à elle-même. Ces idées n’ont un air de paradoxe qu’aux yeux de l’enthousiasme des ama
s le génie à la toise, comme ce riche ridicule, qui pour se donner un air savant, traitait avec un libraire, et se faisait
at error. Un colifichet est une jolie bagatelle. Ce terme, qui a un air de badinage, n’est point déplacé en parlant des c
de Cicéron, et l’un des plus grands orateurs, parce qu’il imitait les airs du théâtre. C’est une comédienne, disait-on, gest
us de notre portée. A voir cet homme traiter légèrement de tout, d’un air tranchant et décisif, on le prendrait pour un gra
on ? du badinage. Sous quels guides ? l’ignorance et le vice. De quel air  ? de la présomption. De quel goût ? de la frivoli
que des lettres ? Aussi les stupides écrivains qui ne respirent pas l’ air subtil de ce riant climat, n’ont qu’une maussade
et aux aigrettes ; la sagesse et la décence aux grands et aux petits airs  ; qu’elle mérite aussi peu qu’elle le désire, une
50 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
s l’Evangile, beati qui lugent, va vobis qui ridetis, que le Seigneur air été triste jusqu’à la mort, que S. Paul nous assu
e la promotion physique, qu’on voit dans leurs écrits je ne sais quel air de rigorisme. Tout cela influe beaucoup dans la d
Cent cinquante ans après, ces bouffonneries commencèrent à prendre un air régulier, & à devenir de petites pieces qu’on
lon Boileau les plus luxurieuses, chantent avec le plus grand art les airs les plus voluptueux & les plus tendres, où le
omiques, des discours licencieux avec la confession de ses péchés ? L’ air enjoué, le ton d’insinuation, la vivacité de la p
51 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493
rquoi des attributs incommunicables seraient-ils métamorphosés en des airs burlesques ? si ce n’est pour jouer le souverain
ller d’après elle ; autrement tout est forcé, contrefait et bâti en l’ air . M. Dryden parle sur cela très sensément dans sa
inuer la crainte toujours trop faible d’une damnation éternelle. De l’ air dont nos Poètes manient communément les sujets de
l’évidence de son principe : on peut autant construire au milieu de l’ air un édifice qu’établir une démonstration sur un po
s : ces démons parlent ensemble de l’enfer et de la damnation, avec l’ air goguenard des bouffons, qui ne sont sur le Théâtr
gnages d’estime pour soi-même dans cette Epître dédicatoire, de grand airs de vanité et de présomption. Je n’en dirai pas da
Lord-Fat une incompatibilité avec lui-même : sa disgrâce n’a point l’ air de la vraisemblance par rapport à son caractère.
’on attendait : il n’a rien du Lord-Fat, ni pour le langage ni pour l’ air , ni pour les manières. Ventre-de-Tonne lu demande
’est point naturel que le Lord-Fat exposât son teint délicat au grand air de la campagne, dérangeât sur un palefroi l’écono
en prodigue sans qu’on sache pourquoi. Par exemple, la vanité et les airs précieux sont le partage du Lord-Fat. Le laisser
a Comédie et le Diable, je crois que l’ordre naturel des choses, et l’ air de vraisemblance eussent été beaucoup mieux obser
’une Pièce Dramatique paraisse une action au naturel, et lui donner l’ air de la réalité. Le plus long espace de temps pour
t contre notre Théâtre en particulier une preuve sans réplique : et l’ air de sale plaisanterie qu’y donne le Poète n’en dim
t. » Ibid.« Ne voulons-nous donc point fuir cette région du vice ? L’ air y est infecté de paroles impures qui portent la c
Il serait à souhaiter ou que les Poèmes fussent meilleurs, ou que les airs fussent pires qu’ils ne sont. C’est dommage que l
Ainsi, conformément à l’esprit de nos spectacles en particulier, les airs qu’on y joue sont vifs, légers, gais : ils sont c
parlent dans les Acteurs ; leur voix, leurs gestes, leur regard, leur air  ; tout est expressif dans eux et touchant. Or, qu
52 (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143
r, de vous proposer ses idées sur le Théâtre ? Cela aura sans doute l’ air d’une réflexion tardive ; mais que voulez-vous ?
miration qui vous sont dus : l’Apologie du Théâtre dès-lors auroit un air de vérité frappant. Car enfin il est difficile d’
ort généreux d’une main imbécile. Tout ce qu’il met au jour a donc un air de merveille, un caractére d’intérêt pour nous. L
effet prévenu par un coup d’œil, intéressé par un tour, flatté par un air fait grace aisément du reste, on l’imagine aussi-
se inutile à cette idée de Copiste, nous le demandons. Reconnoît-on l’ air d’aisance & de liberté, le ton de nature &
sirs caractérisés ? Le Jeu loin de distraire & d’amuser a plus l’ air , au contraire, d’un travail & d’une étude : q
orale qui ne laisse pas d’y trouver son compte. Ceci aura peut-être l’ air d’un paradoxe & même d’un blasphême ; mais av
n, le vrai mérite sans jalousie, la frivolité sans mépris, les petits airs sans dédain : qui a-t-il de plus puissant sur nos
un mobile original ; parce qu’en effet il n’y a rien qui ait si peu l’ air d’une leçon, qu’un badinage. Mais qu’on en rie :
rend aux Spectacles, à les bien apprécier, ne sont en elle-même qu’un air modifié, qui flate nos oreilles, une nuance agréa
53 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
t sur la scène. On entend de loin des coups de fusils, qui, joins à l’ air embarrassé des acteurs, parut un coup de théatre
iscours sur Tite-Live, ne sont pas des ouvrages dogmatiques, malgré l’ air de systême qui y regne, mais une satyre déguisée
n commentaire satyrique des Médicis & des Borgia, déguisé sous un air de systême, comme le Satyricon de Petrone est la
s ; obligeons-les à construire deux villes. Sémiramis fit élever en l’ air des jardins immenses par des colonnes énormes, le
54 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Sonnet à la Seignore Isabelle, sur son voyage à Monceaux »
Sonnet à la Seignore Isabelle, sur son voyage à Monceauxac Sans l’ air de vos Zéphyrs, je languis et me pâme, De ce qu’u
55 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
ate pudeur, quelle innocence si austère, exposée sans préservatif à l’ air du monde le plus contagieux, au milieu d’une foul
en danger d’être percé de coups quand on s’expose à mille traits. Un air contagieux épargne-t-il ceux qu’un motif innocent
t paître dans des champs, à la vérité agréables et fleuris, mais où l’ air est contagieux, et où elles trouvent la mort dans
56 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
pas que l’illusion théâtrale suffise pour donner à la fiction tout l’ air de vérité qu’il lui faut pour convaincre l’esprit
s des Romans, éxcitent notre compassion ; il suffit qu’elles ayent un air de vraisemblance, & qu’il ne soit pas impossi
57 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
es frappent. Les feuilles d’un arbre réfléchies sur les globules de l’ air , me paraissent vertes ; et à travers les pores ou
e Voltaire, Lettre au Roi de Prusse. a. [NDE] Dans son Effets de l' air sur le corps humain considéré dans le son, ou Dis
58 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51
e chose que l’opéra, qui s’est donné ce nom brillant, & par là un air scientifique. L’académie de danse fut établie en
re la mesure, agir en cadence, entrer dans le goût, le mouvement d’un air , avec l’oreille la plus exacte & la plus prom
lascif par deux raisons très-fausses ; pour donner le change, par un air de pruderie, il prétend que le mot lascif emporte
es Romaines qu’il avoit vu ? Epist. ad Eustochium. Le caractère des airs de danse de Rameau, dit encore Dorat, est une har
euse & si déterminante, qu’on n’y tient pas. Cela est vrai ; tout air de danse entraîne naurellement à danser. Il n’est
59 (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171
préjugé à la mode. J’ai vu l’homme du monde le plus fier prendre des airs modestes après la comédie du glorieux. Si les fin
, l’ambition, la dissimulation, &c. Il leur en fait un mérite, un air de dignité, un devoir d’état, un apanage de naiss
répandu & fréquenté qu’en France, où chaque bourgade croit du bel air de jouer la comédie, sans penser qu’elle la donne
60 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140
ge de les expédier que leur nombre s’accumule. Quelle fatuité ! Qu’un air d’importance qui, comme un Ministre d’État, peut
’être que des femmes. C’est là que du haut de son fauteuil, l’un d’un air indifférent, l’autre d’un regard dédaigneux, tant
par cœur, & qu’ils récitent, donnent à quelques-uns un vernis, un air , un jargon leur forme un ton qui a quelque chose
61 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [D] »
[M] Danse. Des Arcis. Voila pour l’Opéra. Je trouve dans un seul Air de l’Alceste, un précis de toute la morale de ces
62 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
r la bourgeoisie et le peuple, parce qu’il leur en fait un mérite, un air de dignité, un devoir d’état, un apanage de la na
j’ose dire que la Cour gâte le théâtre. Les Comédiens y prennent des airs de grandeur, un ton de fierté, un goût de luxe, u
ourniraient des scènes très comiques. Un Comédien affectant de grands airs , parlant de ses gens, de ses équipages, de ses bi
avent bien à quoi s’en tenir, ils attirent les honnêtes gens dont cet air de modestie diminue les justes alarmes. Malgré la
63 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
e la liqueur s’écoule, il faut en verser des nouvelles, au lieu que l’ air & la lumière fournissent sans se consumer à u
remue son hochet, & dont par une autre puérilité on veut faire un air d’élégance ; on est enfant à tout âge. Les Orient
ur tous les arbres & dans toutes les campagnes, & embaument l’ air . Sans sortir de la France, les Provençaux sont pl
& les parfums étoient toujours un plat essentiel, c’étoit le bon air , l’élégance du temps. Si sapis assirio semper ti
es odeurs ; on veut en faire une espèce de grâce, & lui donner un air de délicatesse. Pure charlatanerle ! Malgré tout
64 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
e vos malheurs, si vous savez les sentir ! Mais voici Thalie qui d’un air enjoué vient vanter sa réforme prétendue. Corrigé
ts les plus perçans ? Quel appareil de mollesse & de faste ! quel air de tendresse & de passion ! quelle afféterie
e à chanter les louanges de Dieu. Des pas cadencés sur la mesure d’un air sont des choses indifférentes. L’opéra même (&
de la loi, entraîne sa captive dans le précipice ; plusieurs avec un air de droiture & de probité, par des protestatio
ur proposer grossierement le mal ; son intérêt est de rassurer par un air de paix & de décence. Les Pasteurs lâches &am
leurs brebis, ou les laissent paître dans des champs agréables dont l’ air contagieux ou les herbes venimeuses leur donnent
65 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
tta enfin cet infâme métier, et entra dans le barreau. Il y porta cet air , ce style comédien qui amuse et fait rire, et men
peut faire de beaux motets pour l'Eglise, comme s'il y avait un seul air à l'opéra qui n'inspire la mollesse et la passion
des cœurs dociles et tout neufs. Ces Demoiselles prirent si bien les airs de la Cour, et représentèrent si naturellement An
de celles qui jouent, de la jalousie de celles qui ne jouent pas, des airs de hauteur qu'on prend au théâtre et qu'on ne qui
ue les Demoiselles élevées à S. Cyr rapportent dans les provinces des airs de hauteur, un goût de luxe, un fonds de paresse
cette maison avec la Cour, qui y attire ce qu'il y a de plus grand, l' air de magnificence qui y règne, la familiarité avec
66 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
dont la colère paraît être des deux côtés, la source ; ils ont tout l’ air de préludes naturels d’un combat prochain : spect
effet qui répond assez au caractère de l’Auteur : car rien n’a plus l’ air d’une imprécation contre la morale chrétienne. Da
elque chaleur. Et quel est l’homme Chrétien qui puisse envisager d’un air tranquille tant de désordres inouïs ? Qui peut en
as un attrait extraordinaire, ou qui ne croirait pas qu’il fût du bel air de blasphémer, n’affecterait point ainsi de faire
h, comme des vapeurs mêlées de soufre et de feu capables d’infecter l’ air qui nous environne. Sans rien outrer ; ces sales
mourussent fort jeunes. »Ibid. Périplectimene répond à Pleuside d’un air sévère : « C’est une grande ignorance et une insi
ébranle son rocher par un affreux tremblement de terre : il change l’ air qui l’environne en un tourbillon effroyable ; il
67 (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8
me jour (dit-il) comme l’on eût mis le feu au premier pétard, voila l’ air auparavant bien clair qui se va couvrir d’une nué
Ancien ou du Nouveau testament. La représentation avait lieu en plein air , dans la cour des classes (voir Récit touchant la
68 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
on les méprise tous également ? observez à Paris dans une assemblée l’ air suffisant et vain, le ton ferme et tranchant d’un
e tours et retours, mille espèces d’évolutions figurées, le choix des airs qui les animaient, le bruit des Tambours, l’éclat
69 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92
’est point dans ce cas-là : il peut quand il veut donner à sa Muse un air plus gracieux et plus noble. Et c’est un principe
t vrai, combien elle a toujours été constante pour Clinie ; elle a un air étonné à son arrivée, elle le salue gracieusement
e Clytemnestre, lui fait assez entendre qu’il est aussi touché de son air modeste que des autres agréments de sa personne :
le plus léthargique repos où l’on puisse être plongé ? n’est-ce pas l’ air le plus rafraîchissant qui puisse dévorer ? » Des
isse dévorer ? » Des douceurs doucereuses, un repos léthargique et un air dévorant seraient d’étranges consolations dans la
Mais des douceurs doucereuses, un repos qui aille à la léthargie, un air le plus rafraîchissant qui puisse dévorer, des ro
t à Epops que si les oiseaux voulaient bâtir une Ville au milieu de l’ air ils pourraient intercepter la fumée des sacrifice
nue et avertit qu’après avoir achevé la cité suspendue, et fortifié l’ air d’alentour, leur premier soin doit être de réclam
70 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
nu ; quoique les moyens soient différens, les prétextes spécieux, les airs compassés, les expressions recherchés, sont des c
re, à la faveur desquels on plaît surement aux femmes, on se donne un air galant, on fait des vers pleins de fraicheur, dit
dans le monde honnête qu’en descendant du théatre, & prenant les airs impertinens d’un faquin. Le théatre est donc inu
ons leur apprennent a bien prononcer le françois, à se présenter d’un air aisé, à sentir ce qu’on dit ou entend. Ils emploi
Parlement pensent bien différemment : nous l’avons prouvé. Malgré cet air d’indulgence, il est aisé de comprendre que cet h
l. C’est une adresse pour multiplier les volumes & leur donner un air de variété, un artifice pour ne pas effaroucher l
étendu que le sel fables de Lafontaine consiste en ce que, par un des air simple, naïf, presque niais, il semble être persu
génieuses, plus naïves, plus morales que celles de Lafontaine, par un air apprêté & un ton railleur, décréditent leur r
se avec une belle livrée. Comme Son Excellence a pris les plus grands airs auprès du Ministre maroquin, avant de partir elle
71 (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre IV. Des Feux de-Ioye. » pp. 184-185
y est surmontée : Les choses solides & pesantes voltigent dans l’ air , & la legereté du feu l’emporte sur le pois d
72 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
no exercitatus facete peroravit, à moins que Maimbourg ne pense que l’ air Français est un air de théâtre, qu’un homme poli
e peroravit, à moins que Maimbourg ne pense que l’air Français est un air de théâtre, qu’un homme poli et agréable est un C
licane suppriment cet endroit-là, et ne parlent ni du théâtre ni de l’ air Français. Ont-ils cru devoir sacrifier la vérité
quelle fatalité le théâtre et l’Eglise, la comédie et la sagesse, les airs d’un actrice et les affaires de l’Etat, ne furent
73 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
e désaveu, & laisser un monument de son repentir. Les gens du bon air , les demi-raisonneurs, les pitoyables Incrédules
corriger les vices, & sans parvenir à réprimer la manie des faux airs dans tous les genres, & les ridicules de tous
74 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
alents sont précieux, ses fonctions glorieuses, son ton imposant, son air avantageux ; on est trop heureux de l’avoir, on s
de trop sérieux, qui rebute le lecteur, et décréditea l’auteur par un air de sévérité, qu’on impute à misanthropie, ou à un
75 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
exquis, n’est pas pour des enfans. La danse théatrale donne-t-elle l’ air noble, aisé, modeste, qui compose le maintien d’u
e, rajustez votre jabot de point, & votre gros bouquet sifflez un air de Tom Jones, du Déserteur, de l’Amoureux de quin
t le penser ; c’est une satyre de la Cour & du Ministere, sous un air de politique, semé de loin à loin de quelque trai
une grande ressource. Rameau m’aidoit beaucoup, il excelloit dans les airs gais, pour lesquels on avoir du goût. Jéliote exé
e l’Etat, mis en opposition avec celui de l’amour, donne à l’amour un air d’importance, qui, d’une foiblesse & d’un vic
ux intérêts les plus terribles, ce qui donne à la tragédie moderne un air de galanterie, une allure efféminée qu’on n’a poi
76 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128
des Magistrats se crut obligé de faire, qui ne servit qu’à donner un air de réalité à ces folies, que la sagesse a fait év
est indigne d’un Prince chrétien & raisonnable. On a cru voir un air de bon mot & de gentillesse, dans ce jeu de d
amp; de gentillesse, dans ce jeu de dernier & l’avant dernier, un air de galante le dans la comparaison de sa maîtresse
; il joua la comédie jusqu’à sa mort, par une hypocrisie soutenue, un air de dévotion, des discours de piété, un grand zèle
là l’expression fastueuse d’une vanité litteraire. Cette pensée a un air de sublime, par la supériorité qu’elle attribue à
maîtresse, & d’un comédien. Louis XIV étoit bien fait, il avoit l’ air noble, grand, majestueux ; mais cent & cent p
77 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142
de porter ; des cheveux poudres d’or n’ont pas l’air militaire, ni l’ air Magistrat, de pareilles têtes au Sénat, à la trib
s couleurs naturelles, douces & tendres, tranche, tenir, donne un air rude, un ton livide, annonce la magnificence, mai
ncorporé & comme identifié avec leur visage ; la galanterie est l’ air qu’on y respire. Actrice & galanterie sont de
er, à se coëffer, à se plaindre d’une maniere lugubre ; à se donner l’ air le plus triste, pour mieux jouer la douleur. Les
onnent à leur pommade cette couleur qui donne a leurs cheveux un faux air de blond. Absalon fils de David, si cher à son p
78 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132
voir l’étoffe ; Elle eut toujours bien plus d’art que d’attraits. Son air dévot, ses mystiques adresses, L’activité d’un ma
comme dans les machines de l’opéra ; quoique la corde paroisse dans l’ air , on n’en suppose pas moins que la déesse, son cha
que la déesse, son char & ses chevaux de carton ont volé dans les airs . L’état religieux depuis quelques années donne bi
s prieres, les exercices, & débarrasser de tout ce qui gêne : cet air de liberté, ce ton de mondanité, détruit l’esprit
xercice, & jouent un intermedes & qu’à la fin on y chante des airs d’opéra, on y exécute les plus belles danses, que
79 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56
la vie la plus ambulante & la plus libertine. Cela auroit même un air de grandeur, & seroit un meuble nécessaire à
s à Bath, les malades, qui après le bain ne veulent pas s’exposer à l’ air , ont fait construire un théatre sous terre pour ê
délicate fi aisément fanée ; conserveroit-elle sa fraîcheur dans cet air empesté ? Mais je ne vais à la comédie, je ne la
er & de se parer que les personnes du plus haut rang & du bel air s’étoient d’abord appropriées. De simples bourgeo
ir s’étoient d’abord appropriées. De simples bourgeois se donnent les airs d’avoir un théatre chez eux, & en cela, comme
80 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
dent à Paris sont des gens de province qui viennent y chercher le bon air , y prennent la corruption, & retournent infec
mes. Le mot jusqu’aux oreilles est faux ; ce sont les vibrations de l’ air qui vont jusqu’aux oreilles. Sont-elles viciées ?
la Noblesse s’est chargée du théatre, & ce n’est pas seulement un air de protection, un regard d’approbation aux talens
piece annoncée, on lui fit passer le guichet : Hélas ! dit-elle d’un air qui attendrit tous les Juges, on m’accuse d’être
grande ville ! Que cette croix qu’il porte sur la poitrine donnoit un air pathétique à ses discours ! quelle glorieuse conq
81 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43
que Jupiter qui a paru à l’Ouverture du Ballet, élevé au milieu de l’ air plein de bonne volonté pour les peuples. On n’en
82 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
indignation : si vous approuvez ces propos libres & indécens, cet air évaporé sur vos théatres ; vos Comédiens donneron
bertinage ; que pour avoir été respirer imprudemment aux théatres cet air de frivolité & de corruption qui pervertit le
ns auxquelles ils s’abandonnoient…. On met dans les scenes ces petits airs qui, dit Voltaire, interrompent l’action, & f
réparer le mal que j’ai pu causer sans le vouloir … … les gens de bon air , les demi-raisonneurs, les pitoyables incrédules,
83 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
res libertés ; qu’une Dame, dont les yeux, les paroles, les habits, l’ air vain & coquet cinquante fois par jour étudié
’il doit plus travailler à lui inspirer l’esprit de l’Evangile, que l’ air , & les manieres du monde. Si un Pere ne rempl
ufrages de son innocence ? Le Pere l’envoie, où l’on ne respire que l’ air de l’amour, & où l’on en enseigne si delicate
ndresse, Poësies lascives, maximes d’amours ingenieusement exprimées, airs languissans, spectateurs repetant les plus malign
84 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
ue la supposition faite par l’Auteur de l’Écrit, pour donner du grand air aux Comédiens, leur attribuant une origine qui so
Combats si sanglants des Gladiateurs. Le démon au milieu de tout cet air si riant qu’il donnait à la superstition et au cu
rais qui étaient grands, jusqu’à-ce qu’enfin on vit s’élever dans les airs ces Amphithéâtres si fameux où les Combats se div
on y faisait parler les faux Dieux, qu’on les y représentait avec cet air de Majesté qui n’est dû qu’au vrai Dieu ; et qu’e
s sièges des ennemis de Jésus-Christ, cette Chaire de pestilence, cet air tout infecté par ces voix exécrables :Sint dulcia
ère ces Pièces à leur goût : elles ne s’y assemblaient point avec cet air gallant et si peu modeste où on les voit à la Com
es Acteurs n’avaient point encore appris ces soupirs entrecoupés, ces airs languissants et vifs, avec lesquels ils expriment
, de Cupidon, ou de quelqu’autre ? On introduit une Actrice, qui d’un air plein de respect pour la Divinité qu’elle invoque
e la redoutable Hostie. Ce Dieu de Théâtre paraît enfin au milieu des airs dans une illumination prodigieuse, assis sur des
peu à peu le cœur, Péché dans la complaisance que vous avez pour ces airs languissants et amoureux, quand vous seriez même
85 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
nt irrégulier de ces petits moucherons qui voltigent au hasard dans l’ air , toute leur prétendue gloire comme de l’herbe, no
u’à détourner de Dieu, et attacher à la créature ? Où l’on respire un air contagieux, où tous ceux qui y assistent sont rav
s ajustements, cultu meretricio Prov. 7., la nudité, les gestes, les airs lascifs des comédiens et comédiennes qui soit con
86 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
nt, maintenant le lâchant par certains pertuis, et l’espardantah en l’ air , déchiquetant le son distinctement et par article
grande étendue de la mer, avec ses flots et rives : qu’il contemple l’ air étendu au milieu conjoint avec les autres Elément
voir aussi qu’en tous ces Eléments il y a des habitants : comme en l’ air , l’oiseau : en l’eau, le poisson : en la terre, l
87 (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504
contraire était d’une humeur enjouée, et avait toujours un pied en l’ air pour danser ; on crut qu’on ne les pouvait mieux
sa petite retraite, qu’il l’obligeait à faire mille caracoles parmi l’ air , et puis revenir sur son poing, qu’il ajustait se
mb, on les entend avec plaisir ; elles ne s’y débitent point dans cet air de dispute qui va de blanc en blanc sans donner l
x : Je ne dis rien de la musique : on sait que tout y parle jusqu’à l’ air . Cela me fait dire qu’il n’est point d’entretien,
ent, avaient dressé en leur ville de très belles allées, les unes à l’ air , les autres couvertes, afin que quelque temps qu’
ue nous voulons sans en être obligés à personne ; nous y respirons un air beaucoup plus pur que dans le logis.« In ambulati
llez vite ; montez, descendez ; allez de plein pied : Si vous aimez l’ air sortez, si vous le craignez ne sortez pas, prenez
ent dans une si étroite captivité ; que vous n’oseriez respirer qu’un air fait d’artifice. La promenade ne gêne personne, o
ndre que la Musique, soit des voix, soit des instruments, n’est qu’un air battu et poussé entre deux corps, qu’il n’entre q
in præfat. in Isaïam. Iosephus l. 2. antiq. c. 16. elle a donné de l’ air et de la majesté aux plus augustes louanges qui s
près du Sanctuaire. On peut bien accorder à ses envieux que c’est un air battu et pressé entre deux corps, mais il faut aj
outer que cela se fait par art et par une direction de sagesse : Tout air battu ne fait pas musique, autrement on pourrait
vention des hommes ait été assez subtile, pour ménager l’élément de l’ air , et lui donner tel son et telle forme qu’il lui p
doit piquer : La musique n’a pas la même facilité en ses ouvrages : L’ air qui est le fond sur lequel elle travaille, ne se
quoiqu’elle agisse en aveugle, elle sait si bien presser ou étendre l’ air qui n’est que du vent, qu’elle en fait telle figu
ut, et de quel ton elle veut. Elle n’a pas seulement cet empire sur l’ air , qu’elle manie et qu’elle tourne à son gré, elle
sont les sœurs de la peste, n’exercent leur violence qu’à cause d’un air envenimé que nous avons respiré : Il faut donc di
ela viennent les voix ou les instruments, qui frappent l’oreille d’un air si doux, que tout le corps s’émeut et s’amollit,
foule dans la Cour des plus grands Princes : Le Jeu finissait du même air qu’il avait commencé : on ne le continuait point
faire coup qui vaille, il quitta la chambre de dépit, et pour donner air à sa mélancolie, descendit devant la porte de son
en sais rien, vous avez ma montre. Tous ne le portent pas d’un si bel air , il en est qui s’en piquent si aigrement, qu’ils
ête, pouvait profiter des leçons qu’on lui fait ; on l’envoie parmi l’ air comme un soldat armé pour livrer combat à d’autre
88 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
a passé à la Comédie Françoise, où elle trouvera des mœurs & cet air de dignité convenable à des Princesses qui ont du
est une abondance, une gentillesse, une galanterie, un enjouement, un air d’homme du monde & d’homme de plaisir, que vo
us rudes coups quand on leur présente une piece nouvelle : les grands airs , la hauteur, le dédain, l’arrogance des uns, les
le, Loge de Bedeau, Palais & tombeau, Tous les diables en l’ air , Une nuit, un éclair, Fantome du Festin de Pi
89 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
ret de son cœur. Il est venu m’embrasser, avec un front nuagé, de cet air embarrassément fier, qui semble dire aux gens : J
teurs : comme eux j’improuve & je loue ; comme eux, je me donne l’ air d’instruire le Sage, qui sourit en silence, &
urons à l’expérience : Si vous menez au Théâtre des Jeunes-gens que l’ air contagieux d’un certain monde n’ait point encore
ur un exercice que les mœurs des Histrions ont deshonoré, & que l’ air de licence qu’on respire sur les Théâtres actuels
90 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
e au succès. Vice ou vertu, qu’importe, pourvu qu’on en impose par un air de grandeur ? Aussi la Scène Française, sans cont
p vrai dans le monde, n’en vaut pas mieux à mettre au Théâtre avec un air d’approbation, comme pour exciter les âmes perfid
, et, quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un air goguenard qu’il n’a que faire de ses dons ? Si la
au moins. C’est ainsi que, sur la foi d’un modèle imaginaire, sur un air modeste et touchant, sur une douceur contrefaite,
e les méprise tous également ? Observez à Paris dans une assemblée, l’ air suffisant et vain, le ton ferme et tranchant d’un
rs de la Pièce ; mais au cinquième Acte où, cessant de se plaindre, l’ air morne, l’œil sec et la voix éteinte, elle faisait
apparences, parce qu’on n’a le loisir de rien examiner, on croit, à l’ air de désœuvrement et de langueur dont frappent au p
r fait rougir un honnête homme n’appartient qu’aux femmes du meilleur air . L’argument tiré de l’exemple des bêtes ne conclu
d’en couvrir les vestiges. Que manque-t-il à ces soins pour avoir un air de décence et d’honnêteté, sinon d’être pris par
e qui doit d’abord frapper tout Etranger entrant dans Genève, c’est l’ air de vie et d’activité qu’il y voit régner. Tout s’
le soir à portes fermantes, et va dans sa petite retraite respirer l’ air le plus pur, et jouir du plus charmant paysage qu
s promenades publiques, il faut aller chercher si loin la campagne, l’ air en est si empesté d’immondices et la vue si peu a
il faut des hommes47. Les Anciens passaient presque leur vie en plein air , ou vaquant à leurs affaires, ou réglant celles d
ercice et ne se promènent point, au moins ils vont s’asseoir en plein air et respirer à leur aise ; au lieu qu’ici les femm
ents insultants et moqueurs, auxquels on ne daigne pas même donner un air de bonne-foi ; les outrager par ces évidents mens
x ; tout cela substituera bientôt l’agréable vie de Paris et les bons airs de France à notre ancienne simplicité, et je dout
er de tout cela. Ne pouvant les préserver entièrement du contact de l’ air , on fait du moins qu’il ne leur arrive qu’après a
point de teint à conserver, et ne craignaient point les injures de l’ air auxquelles ils s’étaient aguerris de bonne heure.
r le vin, sur le sel, sur toute chose nécessaire à la vie, qui ont un air de justice au premier coup d’œil, et sont au fond
Racine, de ces héros si parés, si doucereux, si tendres, qui, sous un air de courage et de vertu, ne nous montrent que les
nous n’avons naturellement que trop de penchant à les aimer. Sous un air flegmatique et froid, le Genevois cache une âme a
nt nés, c’est dans leur sein qu’on les voit briller avec un véritable air de fête. A quels peuples convient-il mieux de s’a
é. Non, Peuples heureux, ce ne sont pas là vos fêtes ! C’est en plein air , c’est sous le ciel qu’il faut vous rassembler et
r la vertu ? En perfectionnant ce projet dans les mêmes vues, sous un air de galanterie et d’amusement, on donnerait à ces
e tours et retours, mille espèces d’évolutions figurées, le choix des airs qui les animaient, le bruit des tambours, l’éclat
91 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216
faut dans le monde de la hardiesse, de la fierté, de l’enjouement, un air vif, une conversation, aisée ; tous lui manquoit.
oblesse de leur extraction, ni la devotion de donner à leur danse cet air de sainteté de la main des Prophêtes. Au reste le
rope, on respire toujours sous les sages loix des Rois de Sardaigne l’ air pur de la vertu, (ce n’est pas faire l’éloge de l
rincesse, qui, comme on le dit avec raison, a respiré toute sa vie l’ air le plus pur de la religion & de la vertu, dan
sprit, font de l’incrédulité un jeu qui amuse, un ton qui a imposé un air de bel esprit, dont on se fait honneur, une espec
92 (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508
e, demeurait quelque peu de temps, avant que elle fût épandue parmi l’ air , comme étant retenue du larmier des murailles : e
93 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
imoit avec dignité ; ses gestes étoient décens & pathétiques, son air modeste, ses regards tendres & insinuans, ell
us sérieux des hommes, dont elle méprisoit les cheveux blancs & l’ air peu petit-maître ; elle ne contribuoit pas à détr
ien le défit de faire sa cour, l’espérance d’une brillante fortune, l’ air & les maximes, & l’exemple du grand monde
de la jeunesse, toute sorte de galanteries, avec des Actrices, dont l’ air immodeste est aussi analogue aux sujets prophanes
qui enrichissoient encore la grace ; si que les plumes volantes en l’ air représentoient à demander amour ou guerre . L’hom
aillon bisarrement inventé, & une trentaine de violons sonnant un air de guerre ; elles marcherent sous l’air de ces vi
entaine de violons sonnant un air de guerre ; elles marcherent sous l’ air de ces violons, & par une belle cadence, sans
94 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
ur ôtoient ce qu’elles avoient de choquant, le ton didactique & l’ air d’enseignement. Euripide n’avoit point cette adre
95 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
de la conscience ne l’inquiétera guère, si ce n’est qu’une idée en l’ air , un fantôme, un effet de la mélancolie. Au rest
96 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
nous offres rien que de grand, de pompeux ; Tu sais le présenter d’un air majestueux : Et l’on sort de chez toi toujours l’
97 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
ttres de son tems  ; cependant tous les instruments font retentir les airs de la plus agréable simphonie : violes, violons,
ase, de carton, qui ne fut jamais retif à Voltaire, y voloit dans les airs , porté sur un nuage, par la main d’une actrice ;
able Clairon, qui à pas lents, & d’une démarche majestueuse, d’un air de reine, accompagnée des graces, des jeux, des r
, haubois, flageolet, fifres, trompettes, timballes font rétentir les airs , tous se prosterne aux pieds de la statue, &
98 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
ement, &c. que sais-je ? Tout ce qu’on affecte, pour se donner un air de mérite, s’attirer des éloges, des honneurs, to
se forge une généalogie pour étayer sa noblesse ; celui-là affecte un air panché, un sourire enfantin, une mole délicatesse
mais très-bon parti qui les demande en mariage : ils n’ont point cet air qui donne d’abord bonne opinion des gens. Venir e
couleur douce & agreable ; d’autres noirs, couleur qui donnoit un air mâle & martial ; mais on méprisoit les cheveu
99 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
s, anglées ou colonadées, représenteront les Rues ; la Scène en plein air , vaste, majestueuse, pourrait être décorée de Sta
; même l’invraisemblance du lieu les tient à la gêne, & répand un air de contrainte sur d’excellens morceaux. La Scène
uer les Coulisses ; il reste à corriger la mobilité du plafond, que l’ air agite, l’ignobilité des Prêtres, l’automatité des
vient exécuter les ordres du Maître du Tonnerre, qu’il n’ait pas cet air mesquin, qu’on lui donne dans l’Acte de Bacchus &
quoique excellentes en elles-mêmes, elles donnent aux Personnages un air pédant & raisonneur ; que la manière des gran
re est celle des habits ; la seconde est celle du geste, du ton, de l’ air , de la démarche ; une troisième sorte, qui ne reg
s ridicules, & l’Opéra n’est plus pour eux qu’un recueil de beaux airs  ; une carcasse sur laquelle on applique une Musiq
Musique forte, terrible, ou voluptueuse : la Salle où l’on chante ces airs , est moins regardée comme un Théâtre dramatique,
la fin de chaque période : on ne s’avancera jamais sur la Scène d’un air déhanché, ni en zig-zag, & l’on se souviendra
teur doit représenter, & qu’ils contribuent à l’illusion par leur air de vérité. On évitera, par conséquent, de donner
mblance, & saisir toutes les occasions de faire entendre de beaux airs . Or le Monologue est très-avantageux à la Musique
ne court à l’Opéra-Comique que pour entendre & retenir de petits airs charmans, qui rendent un homme délicieux auprès d
’Acteur est mauvais, quoique sa voix soit belle, on ne sent rien. Les airs mêmes, qui devraient avoir l’effet de ces aria si
100 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — PREMIERE PARTIE. Quelle est l’essence de la Comédie. » pp. 11-33
satisfaction de l’embarras d’un jeune provincial qui se présente d’un air gauche dans un cercle brillant, qui salue d’un ai
i se présente d’un air gauche dans un cercle brillant, qui salue d’un air timide, & qui perd contenance : je conviens q
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