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1 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Cinquième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 33-39
er, vient de m’assurer qu’elle est toute belle, cette épouse que vous aimez ……… Oui, vous l’aimez ; je connais trop bien votre
r qu’elle est toute belle, cette épouse que vous aimez……… Oui, vous l’ aimez  ; je connais trop bien votre cœur pour en douter 
n’est point fait pour l’ingratitude, l’inhumanité, la perfidie ; vous aimez votre épouse bien plus que vous ne le croyez : vo
ie ; vous aimez votre épouse bien plus que vous ne le croyez : vous l’ aimez plus que moi, plus que vous ne vous aimez vous-mê
vous ne le croyez : vous l’aimez plus que moi, plus que vous ne vous aimez vous-même. Lorsqu’on m’a peint cet air touchant,
mable répandu sur toute sa personne, j’ai senti combien vous deviez l’ aimer  ; qu’il n’était dans le monde aucun homme qui pût
iez su rendre sensible ? Pourquoi vous étiez-vous persuadé que vous m’ aimiez  ?… Vous m’estimez, Monsieur, malgré vos entrepris
l ; est-ce là tout ce que j’ai lieu d’attendre ? C’est moi qu’il doit aimer , seule, sans partage, comme je l’aime. J’ai suivi
ttendre ? C’est moi qu’il doit aimer, seule, sans partage, comme je l’ aime . J’ai suivi vos avis, ma sœur : je vais au Specta
2 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249
is pourtant bien le savoir… Quoi ! me cacher tes projets, à moi qui t’ aime , & qui t’étourdit de mes rêveries… Je m’en ra
te presserai pas de m’instruire. Eh bien ? que t’avais-je dit ? Tu es aimée . Je l’avais bien deviné. Mais tu ne parles pas de
e toutes aujourd’hui, heureusement pour un objet capable de lui faire aimer la vertu ! Septimanie, sa sœur, accomplit seize a
c’est l’opposé de son frère, que je lui préférerais ; je crois que j’ aimerais mieux une étourdie, une coquette que ces espèces
Sophie ; leur partageant ses caresses… Sais-tu que la petite friponne aime son oncle plus que sa mère ? c’est presqu’un inst
femme ! Elle n’a qu’une vertu, qui nous la rend supportable, c’est d’ aimer sa Nièce : elle l’aime éperdûment, mais aigrement
vertu, qui nous la rend supportable, c’est d’aimer sa Nièce : elle l’ aime éperdûment, mais aigrement, d’un ton toujours gro
3 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
les hommes naturellement désirent de se réjouir, comment peuvent-ils aimer ces larmes, et ces douleurs ? N'est ce point qu'e
la douleur, il arrive par une suite nécessaire qu'il chérit et qu'il aime ces douleurs ? Ces larmes précèdent donc de la so
nt : Et il faut demeurer d'accord qu'il a des rencontres où l'on peut aimer ses douleurs. Mais, ô mon âme, garde toi de l'imp
qui est louable, néanmoins celui qui est véritablement miséricordieux aimerait mieux n'avoir point de sujet de ressentir cette d
douleur que l'on peut permettre ; mais il n'y en point que l'on doive aimer : Ce que vous nous faites bien voir, ô mon Seigneu
s nous faites bien voir, ô mon Seigneur et mon Dieu, puisque vous qui aimez les âmes incomparablement, et plus purement que n
qui aimez les âmes incomparablement, et plus purement que nous ne les aimons , exercez sur elles des miséricordes d'autant plus
te perfection ? Et moi au contraire j'étais alors si misérable, que j' aimais à être touché de quelque douleur, et en cherchais
t passé plus avant dans mon cœur et dans mon âme : car je n'eusse pas aimé à souffrir les choses que j'aimais à regarder ; m
et dans mon âme : car je n'eusse pas aimé à souffrir les choses que j' aimais à regarder ; mais j'étais bien aise que le récit
était si passionné pour le Cirque ? Combien est changé cet autre qui aimait et qui louait si fort ce chasseur, ou ce Comédien
peut figurer de plus grand; il vous tiendra lieu de tout ce que vous aimez . Apprenez à aimer le Créateur en la créature, et
lus grand; il vous tiendra lieu de tout ce que vous aimez. Apprenez à aimer le Créateur en la créature, et l'ouvrier en son o
u 2. Livre du Traité du Symbole aux Catéchumènes. Sachez, mes bien aimés , que le Démon notre ennemi séduit et prend plus d
enter en peu de mots, ce que vous devez rejeter, et ce que vous devez aimer . Fuyez les Spectacles, mes bien aimés, fuyez ces
z rejeter, et ce que vous devez aimer. Fuyez les Spectacles, mes bien aimés , fuyez ces Théâtres infâmes du Diable, afin de ne
Dieu, nous méprisons les Autels, et nous respectons le Théâtre, nous aimons toute chose, nous avons toute chose en vénération
outer les paroles de la mort, que celles de la vie: ainsi le Criminel aime mieux entendre ce qui le condamne, que ce qui lui
4 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
toute la Tragédie est sans cesse devant mes yeux, de deux frères qui aiment Rodogune et qui nous présentent presque à la fois
ut qu’il espére ? et qu’en puis-je espérer, Que la douceur de voir, d’ aimer , de soupirer ? … … … … … … … … … … … … Je sais qu
aucoup de vouloir que son âme Brûle à jamais d’une inutile flamme, Qu’ aimer sans espérance est un cruel ennui ; Mais la part
a souffrance est aisée ; Qu’il me plaigne, se plaigne et content de m’ aimer …. On voit aisément par ces Vers, que d’un côté
a Scène en pure perte. Quant à la passion de la Duchesse d’Irton, qui aime le Comte, qui en est aimée, et cependant qui se m
nt à la passion de la Duchesse d’Irton, qui aime le Comte, qui en est aimée , et cependant qui se marie à un autre, le motif e
ue l’amour dans leurs Tragédies était enfanté par la vertu. Ladislas aime la Duchesse Cassandre, et aspire à la possèder co
tée. En effet, dans le temps que la Duchesse résiste à Ladislas, elle aime l’Infant Alexandre son frère au point de consenti
ction ne roule que sur l’amour de deux femmes pour un homme ; Bajazet aime et est aimé d’Atalide, et Roxane est aussi amoure
le que sur l’amour de deux femmes pour un homme ; Bajazet aime et est aimé d’Atalide, et Roxane est aussi amoureuse de Bajaz
esse du sang Ottoman élevée dès son enfance avec Bajazet, et qui ne l’ aime pas moins qu’elle en est aimée, s’étant flattés é
s son enfance avec Bajazet, et qui ne l’aime pas moins qu’elle en est aimée , s’étant flattés également tous deux qu’ils serai
ls seraient mariés ensemble quelque jour. De l’autre côte Roxane, qui aime Bajazet, quoi qu’elle soit Sultane favorite du Gr
5 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
e monde, et que les hommes ne meurent que parce que la première femme aima mieux éprouver si elle mourrait en désobéissant q
quée par tous les endroits où sa corruption est sensible : car elle n’ aime ces choses au dehors que parce qu’elles sont les
tée par tout ce qui flatte ses passions ; elle veut sentir ce qu’elle aime , et elle aime ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qu
e qui flatte ses passions ; elle veut sentir ce qu’elle aime, et elle aime ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qui conduit aux
a suite des spectacles, et toujours dans la même proportion qu’on les aime et qu’on y est assidu. « Il est vrai qu’on s’y
ntent bien le vide et le faux, s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui aiment le monde en connaissent bien l’injustice et la ma
nce : mais le cœur des uns et des autres n’en est que plus corrompu d’ aimer ce qu’ils sentent bien n’être pas aimable ni dign
mpu d’aimer ce qu’ils sentent bien n’être pas aimable ni digne d’être aimé . « Il est vrai aussi que toutes les personnes q
6 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
e monde, et que les hommes ne meurent que parce que la première femme aima mieux éprouver si elle mourrait en désobéissant,
e par tous les endroits où sa corruption est sensible. XI. Car elle n’ aime ces choses au dehors, que parce qu’elles sont les
ttée par tout ce qui flatte ses passions. Elle veut sentir ce qu’elle aime , et elle aime ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qu
ce qui flatte ses passions. Elle veut sentir ce qu’elle aime, et elle aime ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qui mène aux Spe
e qu’il goûte avec joie, et qu’il soit autrement disposé que ce qu’il aime . XVII. Il est vrai que peu de personnes connaisse
a suite des Spectacles, et toujours dans la même proportion qu’on les aime et qu’on y est assidu. XXI. Il est vrai qu’on s’y
ntent bien le vide et le faux, s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui aiment le monde, en connaissent bien l’injustice et la m
ce : mais le cœur des uns et des autres n’en est que plus corrompu, d’ aimer ce qu’ils sentent bien qui n’est pas aimable. XXI
7 (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279
n seulement sente la passion que l’on represente, mais encore qu’il l’ aime , qu’il l’approuve, qu’il l’admire mesme, en celui
monde, que l’Ecriture nous défend si expressement, et si fortement d’ aimer . Témoin ce que dit S. Jean, N’aimés point le mond
i expressement, et si fortement d’aimer. Témoin ce que dit S. Jean, N’ aimés point le monde, ni les choses qui sont au monde.
N’aimés point le monde, ni les choses qui sont au monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Pere n’est point en lui, et
i de Dieu. Quel est, en effet, ce monde que Dieu ne veut pas que nous aimions  ? Ce n’est nullement le monde de la nature, l’ouv
uissance. C’est un autre monde, que la concupiscence a formé, qu’elle aime , qu’elle recherche, et dont elle fait son idole.
, comme on ne peut en douter, comment nous peut-il être permis de les aimer  ? Je sais ce que l’on répond. On dit en premier l
8 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Quinzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 275-277
U rsule ! toi, ma sœur !… Oh ! ces hommes, ces hommes, pourquoi les aimons -nous ? Tu ne m’as pas consultée, & pourtant,
ève, puisqu’il le faut… Ursule ! mon amie, ma divinité, on n’a jamais aimé comme je t’aime. P. S. Mademoiselle De Liane es
e faut… Ursule ! mon amie, ma divinité, on n’a jamais aimé comme je t’ aime . P. S. Mademoiselle De Liane est enfin devenue
est enfin devenue madame Des Arcis. Bon-dieu ! quelle ivresse ! ils s’ aiment trop. Le jeune époux ne voit que sa femme : elle
9 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477
nne pour parents. Tu blâmes ma douleur, tu l'oses nommer lâche ; Je l' aime d'autant plus que plus elle te fâche, Impitoyable
e est revêtue de ces ornements; et les spectateurs sont plus portés à aimer cette furieuse qu'à la haïr. On s'est servi à des
qui les rend agréables aux gens du monde. Que s'il n'est pas permis d' aimer les vices, peut-on prendre plaisir à se divertir
ndre plaisir à se divertir dans des choses, qui nous apprennent à les aimer  ?
10 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Treizième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 254-259
e sujet de les répandre… Tu le sais ; je te l’ai répété mille fois, j’ aime , j’adore mon épouse ; elle m’est plus chère que l
e… Hier… O Dieu ! puis-je me l’avouer… en nous jurant de ne plus nous aimer … de nous oublier mutuellement… nous oubliames, mo
nous avoir assassinées ! Où trouveront-ils assez de larmes… Ils nous aiment , ils nous trahissent… eh ! que feraient-ils donc,
e le devancerai. Périssent à jamais… Je ne sais où j’en suis. Ursule, aime toujours ta sœur ; tu ne lui fus jamais si chère.
r d’espérance semble sortir de ce goufre d’horreurs… Oui, ma sœur, il aime encore la vertu. Cette idée me console : elle me
11 (1698) Théologie du cœur et de l’esprit « Théologie du cœur et de l’esprit » pp. 252-267
qui au lieu de rendre cette passion horrible, est capable de la faire aimer . L’esprit s’y apprivoise peu à peu ; on apprend à
le faux : mais par la corruption de leur cœur, ils ne laissent pas d’ aimer ce qu’ils sentent n’être pas aimable. Notre pente
utumer à regarder sans horreur le plaisir que les mondains trouvent à aimer , & à se faire aimer ; & c’est-là un des p
orreur le plaisir que les mondains trouvent à aimer, & à se faire aimer  ; & c’est-là un des premiers effets de la Com
est-là un des premiers effets de la Comedie. L’aversion qu’on avoit d’ aimer avec passion, servoit comme de remparts, qui ferm
née d’un sexe pour l’autre, & le plaisir qu’ont les femmes d’être aimées & adorées des hommes. Peut-on recevoir de par
enter, ni se plaire à la voir representer : car on ne manque gueres d’ aimer bien-tôt un vice dont l’image commence à plaire.
même, & dont les images nous plaisent ? S’il n’est point permis d’ aimer les vices, peut-on se plaire à ce qui a pour but
our le portrait des déreglemens qu’on nous y represente ? dés là nous aimons les vices qui nous sont representez. Les vertus
l’humilité n’ont rien dont la représentation puisse divertir ceux qui aiment les Comedies : aussi n’en parle-t-on jamais dans
12 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
; il fait excuser l’inceste & la calomnie, il fait plaindre & aimer Phedre & Medée, les femmes les plus scélérate
les attaques. Racine & les tragiques font excuser les vices & aimer les vicieux ; Moliere & les comiques font mép
nie au contraire, & on en infirme les preuves. Bien loin de faire aimer le criminel, on va le livrer au bourreau. Au théa
nnu & avéré ; le Poëte veut qu’on ait pitié de son malheur, qu’on aime sa personne. Le vice perd-il, la vertu gagne-t-el
13 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37
& la pomme d’or donnée à la plus belle des déesses. La Reine qui aime & protege la vertu, s’est déclarée pour ces f
de nos antiques droits, Auguste Reine, accourez nous défendre : Vous aimez tant à voir fleurir les loix, Et votre cœur est s
ALENCI. Chantez, chantez, amusez-vous, Amusez-vous, jeunes compagnes, Aimez , aimez, rien n’est plus doux. Il n’est qu’un mal,
Chantez, chantez, amusez-vous, Amusez-vous, jeunes compagnes, Aimez, aimez , rien n’est plus doux. Il n’est qu’un mal, il n’e
ien n’est plus doux. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’ aimer , ou de n’aimer rien. NINA. De ce que dit-là Monse
doux. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’ aimer rien. NINA. De ce que dit-là Monseigneur, Je suis
oi-même ; Autrefois j’avois de l’humeur, Je n’en ai plus depuis que j’ aime . Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d
s depuis que j’aime. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’ aimer , ou de n’aimer rien. CECILE. Monseigneur dit la v
aime. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’ aimer rien. CECILE. Monseigneur dit la vérité, Je le se
r moi-même ; Je me parois par vanité, Aujourd’hui c’est pour ce que j’ aime . Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d
pour ce que j’aime. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’ aimer , ou de n’aimer rien. HARPIN. Quand on verroit fui
aime. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’ aimer rien. HARPIN. Quand on verroit fuir en un jour Le
ont il nous console. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’ aimer , ou de n’aimer rien. CECILE. Oui, mon cœur me le
sole. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’ aimer rien. CECILE. Oui, mon cœur me le dit tous bas, L
sse ? Tous ensemble. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’ aimer , ou de n’aimer rien. Ce n’est certainement pas S
mble. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’ aimer rien. Ce n’est certainement pas S. Medard qui a
ertés auxquelles elles se prêtent : il ne réussit pas, parce qu’elles aiment ailleurs. Il veut faire donner la Rose à celle qu
14 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
t d’établir qu’il faut renoncer à soi-même, mépriser les richesses, n’ aimer et ne craindre que Dieu : « Ecoutons la fin de to
droits, que l’Ecriture n’instruit les hommes qu’en leur prescrivant d’ aimer Dieu, et d’avoir en horreur tout ce qui peut nour
i et les Prophètes sont renfermés dans ces deux Commandements. « Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de tou
oi sincère, et qui est la fin des Commandements ». « Car si vous vous aimez d’un amour inutile et mauvais, et que vous aimiez
. « Car si vous vous aimez d’un amour inutile et mauvais, et que vous aimiez votre prochain de cette sorte, quel avantage peut
/ Commentario in Psalmos praefatio]  ? or poursuit ce Père, vous vous aimez d’un mauvais amour, ou plutôt vous vous haïssez,
ivez vos passions et vos vices, puisque selon le Prophète, "celui qui aime l’iniquité, hait son âme". Si donc vous aimez l’i
le Prophète, "celui qui aime l’iniquité, hait son âme". Si donc vous aimez l’iniquité, et que vous pensez vous aimer vous-mê
hait son âme". Si donc vous aimez l’iniquité, et que vous pensez vous aimer vous-même, vous vous trompez, et si vous aimez vo
t que vous pensez vous aimer vous-même, vous vous trompez, et si vous aimez votre prochain de même sorte, vous l’engagez au p
tre ou l’on pourra leur dire avec saint Jean I Joan[nes]. 2. 16., « n’ aimez point le monde ni ce qui est dans le monde ; si q
« n’aimez point le monde ni ce qui est dans le monde ; si quel qu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; car
Théâtre où l’on pourra exposer ce que dit l’Ecriture contre ceux qui aiment les vanités du siècle ? Quelle serait, je vous pr
r son amour et pour sa gloire ; si on leur représentait que celui qui aime le danger, périra dans le danger ; que le jour te
’Ecriture qui contient des instructions si mortifiantes pour ceux qui aiment le monde, contient aussi des Histoires admirables
Acte Pag. 79. : Voyez tout, loin de craindre ici votre présence, J’ aime à vous voir toujours curieux et jaloux, Ma gloire
us. Quel excès ! la chaste Judith qui n’est occupée que de son Dieu, aime à voir des Amants curieux et jaloux ! Sa gloire e
dentium ». Et quel étrange renversement serait-ce, que l’Ecriture fit aimer la Comédie, au lieu que ces Livres saints ont été
15 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dixième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 242-243
seule sur le cœur de monsieur D’Alzan ! Que m’importe à moi qu’elles aiment , qu’elles soient aimées de tout l’Univers : je ne
nsieur D’Alzan ! Que m’importe à moi qu’elles aiment, qu’elles soient aimées de tout l’Univers : je ne veux qu’un cœur ; lui s
 : c’est pour eux que je vous quitte. P. S. Mon Dieu ! comme il les aime  : je le laisse avec eux pour fermer ma Lettre. Ce
16 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51
plupart en détail, avec éloge en faveur des sociétés de province qui aiment ces amusemens innocens si utiles à la jeunesse ,
galant, se cache pour contempler avec liberté un jeune homme qu’elle aime , qui s’y trouve seul aussi Elle se montre, l’abor
qui s’y trouve seul aussi Elle se montre, l’aborde & l’invite à l’ aimer . Cependant l’amante aimée arrive, & devient j
Elle se montre, l’aborde & l’invite à l’aimer. Cependant l’amante aimée arrive, & devient jalouse avec raison, d’auta
lui fait le plus tendre aveu, les plus séduisantes avances : mais il aime ailleurs ; tous ses efforts sont inutiles. L’Auro
rtu ? Nouvelle scène : dans un bois solitaire, l’auteur & l’amour aiment les bosquets) Procris, amante de Céphale, vient l
r, &c. auteur de plusieurs comédies. En voici un autre de l’Art d’ aimer du Sieur Bernard. Ne chantons point de Lampsaque
il faut bien le servir, il faut, pour son argent, lui donner ce qu’il aime . J’écris pour lui, non pour moi-même, & cherc
ils entretiennent celui du public, ils secondent les actrices qu’ils aiment , & ils en sont trop bien secondés. Le monde l
.. l’a composée, l’a fait jouer & imprimer. C’est une femme qui n’ aime point son mari, quoiqu’elle l’estime & vive d
point son mari, quoiqu’elle l’estime & vive décemment : mais elle aime un Sylphe, à qui elle rêve nuit & jour, à qui
Sa femme donne dans le piége, &, sous le nom du prétendu sylphe, aime & caresse son mari. Il se fait connoître, lui
ait connoître, lui déclare sa supercherie, elle lui pardonne, & l’ aime enfin à son gré, Cette idée n’est pas nouvelle :
ues où, sous un nom, un masque, une figure empruntée, un mari se fait aimer de sa femme, qui en aimoit un autre ; il n’y a de
isserie & la charmille ; ne connoît pas la voix de son mari qui l’ aime à la folie, & ne néglige rien pour se faire a
e son mari qui l’aime à la folie, & ne néglige rien pour se faire aimer , &c. La corruption du cœur aveugle l’esprit &
mauvaise piece, personne ne me donnerroit des louanges que son auteur aime & désire. Je suis le seul qui m’ait rendu ce
par son amour, manque à son serment & à sa promesse, continue à l’ aimer & l’épouse. Le fonds est très-peu de chose :
s dans ce triste séjour ! l’asyle où je pourrai voir en paix ce que j’ aime , sera toujours pour moi le temple de l’Amour. To
de serment, le dévot Azelan répond en acteur d’opéra : Le serment d’ aimer une belle, est un serment sacré comme on le fait
e il voulut te former ; il t’a faite pour plaire, & c’est à moi d’ aimer , &. &c. &c. N’en voilà que trop de c
p; de l’autre ! La femme n’existe que pour plaire, l’homme que pour l’ aimer . Quelle religion a donné au Créateur des vues si
17 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
d’art, que l’art ne s’y fait point sentir. Telle est la justice que j’ aime à rendre aux intentions et aux talents de M. Rous
de Genève comme les spectacles de Rome, et il aurait eu tort. « Je n’ aime point qu’on ait besoin d’attacher son cœur sur la
mais ne fait pas qu’on s’y plaise toujours. Il est peu d’hommes qui s’ aiment assez pour jouir continuellement d’eux-mêmes sans
pas pour le ramener à un spectacle, selon son cœur, où la vertu qu’il aime , est comblée de gloire, où le vice qu’il hait, ne
aison font avant lui ! Les méchants sont haïs sur la scène ; sont-ils aimés dans la société ? » J’observe, 1°. que si tous le
t-ils aimés dans la société ? » J’observe, 1°. que si tous les hommes aiment la vertu, et détestent le vice de cet amour actif
ressions du théâtre font un bien en les réveillant. 3°. Que si l’on n’ aime la vertu, et si l’on ne hait le vice que dans aut
, que nous préférons le mal qui nous est utile, au bien que nous fait aimer la nature. Que va donc voir le méchant au spectac
blic ne pardonne jamais. M. Rousseau avoue qu’il n’y a personne qui n’ aimât mieux être Britannicus que Néron, même après la c
dans le miroir de l’avare ? Voilà les vicieux bien à leur aise, s’ils aiment à se voir tels qu’ils sont ! Mais du moins n’aime
leur aise, s’ils aiment à se voir tels qu’ils sont ! Mais du moins n’ aiment -ils pas à être vus dans cette nudité humiliante.
intéressés ? Hé ! non, Monsieur, nous n’en sommes pas là. Peu de gens aiment la vertu pour elle-même. Il faudrait, s’il est pe
r de leur dépouille ; l’imbécile prétention de deux jaloux à se faire aimer de leurs pupilles en les tenant dans la captivité
iponnerie en évidence, soit applaudie au théâtre : ce n’est pas qu’on aime les fripons, mais c’est qu’on aime à les connaîtr
ie au théâtre : ce n’est pas qu’on aime les fripons, mais c’est qu’on aime à les connaître ; ce n’est pas qu’on méprise la b
st excellente, en est-elle moins punissable, et la pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins
de ses biens était du goût général, et il a attaqué l’avarice ; qu’on aimait à voir chacun se tenir dans son état, et il a jou
’a rendu modeste et compatissant. Il hait le crime, déplore l’erreur, aime la bonté, respecte la vertu, et regarde les vices
l n’y avait ni fripons, ni flatteurs, dit M. Rousseau, le Misanthrope aimerait tout le monde. » Mais s’il n’y avait pas des gens
ceste, il n’a pas prétendu s’exposer à la risée du public ; s’il fait aimer et respecter ce caractère sans le vouloir, et en
santhrope métaphysique est donc, si l’on veut, un être surnaturel qui aime tous les hommes, excepté lui seul ; qui prend feu
dans la nature, se comprend au moins dans le nombre des hommes qu’il aime  ; il ne donne pas dans l’absurde inconséquence de
e tous les hommes sont perfides et méchants ; et cela posé, il doit n’ aimer personne. Comment est-il donc si touché des désor
sonne. Comment est-il donc si touché des désordres d’un monde où il n’ aime rien ? Il hait le vice, il aime la vertu ; mais l
uché des désordres d’un monde où il n’aime rien ? Il hait le vice, il aime la vertu ; mais le vice et la vertu ne sont rien
rs, si la société n’a plus de colombes ? Dira-t-on que le Misanthrope aime les hommes quels qu’ils soient, et ne hait en eux
ait pas davantage pour prouver qu’un spectacle qui nous dispose à les aimer , est un spectacle pernicieux. Cependant M. Rousse
le nous cache sous les fleurs de la beauté. « Les femmes en général n’ aiment aucun art, ne se connaissent à aucun. » Ce serai
es sentiments avant d’attaquer la personne. Ce n’est pas assez d’être aimé  : les désirs partagés ne donnent pas seuls le dro
manières malgré le refus de la bouche, c’est l’art de celui qui sait aimer  : s’il achève alors d’être heureux, il n’est pas
même avant la saison où il doit se développer. Les femmes faiblement aimées , aiment faiblement à leur tour : l’exemple, le dé
ant la saison où il doit se développer. Les femmes faiblement aimées, aiment faiblement à leur tour : l’exemple, le dépit, la
ueux, fidèle ; peut être le contrepoison de ce vice contagieux. Qui n’ aime aucune femme en a mille à craindre. L’homme le pl
e tient à rien, et cède à un souffle ; elle oublie la vertu qu’elle n’ aime pas, pour un vice qu’elle n’aime guère, et se per
fle ; elle oublie la vertu qu’elle n’aime pas, pour un vice qu’elle n’ aime guère, et se perd sans savoir pourquoi. Si j’ai b
éparent à en sentir ; elles ne choisissent pas la personne qu’on doit aimer , mais elles nous forcent à faire ce choix. Ainsi
t. Ce n’est pas telle ou telle personne que le Théâtre nous dispose à aimer , mais une personne douée de telle ou telle qualit
voilà ce qui lui reste de l’impression qu’il a reçue ; et le besoin d’ aimer n’est ici que le désir impatient de posséder l’ob
ez ce qu’en dit M. Rousseau lui-même. « On flatte les femmes sans les aimer  ; elles sont entourées d’agréables, mais elles n’
de Spectateurs qui reviennent du Théâtre avec un besoin si pressant d’ aimer  ! Voilà l’effet de ces émotions qui préparent à s
sa femme et à ses enfants. Si par malheur vos vœux sont remplis, il n’ aimera rien excepté lui-même ; et l’amour-propre n’est j
ens, votre fils en aura comme eux, et comme eux il en sera l’esclave. Aimez -vous mieux, me dira ce père, aimez-vous mieux que
et comme eux il en sera l’esclave. Aimez-vous mieux, me dira ce père, aimez -vous mieux que je l’abandonne imprudemment aux ca
me pour éclairer un jeune homme dans le choix d’un objet digne d’être aimé  ? Vous reconnaîtrez, lui dirait-il, une femme hon
ntrer une Zaïre. » Je le crois bien ; aussi n’est-ce pas la crainte d’ aimer une Zaïre, mais la crainte de l’immoler dans les
s rare qu’une femme aimable et vertueuse ; tout ce qui nous dispose à aimer les femmes, nous entraîne donc au vice. C’est ain
galement ses affections à tous ses semblables. Il vaut beaucoup mieux aimer une maîtresse que de s’aimer seul au monde. Mais
s ses semblables. Il vaut beaucoup mieux aimer une maîtresse que de s’ aimer seul au monde. Mais quiconque aime tendrement ses
ieux aimer une maîtresse que de s’aimer seul au monde. Mais quiconque aime tendrement ses parents, ses amis, sa patrie et le
re Français est, dit-il encore, la plus pernicieuse école du vice…. J’ aime la comédie à la passion…. Racine me charme ; et j
18 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54
plus grand de tous les commandements, qui est celui qui nous oblige d’ aimer Dieu plus que toutes choses, en prétendant qu’il
ieurs de vos Auteurs. Car n’ayant pu nier qu’il n’y ait un précepte d’ aimer Dieu, non seulement négatif par lequel il nous se
rait contraire à cet amour, mais aussi affirmatif qui nous oblige à l’ aimer par un acte intérieur, il demande en quel temps c
marque qu’un seul cas dans lequel il soit certain qu’on soit obligé d’ aimer Dieu plus que toutes choses, qui est quand on doi
e crimes pendant cette longue vie, ne fût pas sauvé sans avoir jamais aimé Dieu de cet amour qui nous est commandé par ce pr
19 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89
t approuve-t-il contre l'intérêt de Dieu tant de superstitions, qu'il aime sans doute, puis qu'il s'en rende Spectateur ? Il
toute nue fait horreur, il l'a mêlée de plaisir afin qu'elle pût être aimée . » Quand le Concile troisième de Carthage défend
que vous Idem in Psal. 118. hom. 18. avez le cœur si pesant que vous aimez la vanité des Spectacles, et que vous cherchez le
eux Serm. 8.qu'ils usurpent. Si vous croyez, si vous espérez, si vous aimez autre chose qu'eux, il faut vivre autrement qu'eu
afin que ce méchant ne vous retienne point en ses chaînes. Quelqu'un aime-t -il le Cirque, tout son plaisir sera de se récrier
ueDe temp. barb. tract. 5. de Nabuchodonosor, il poursuit ainsi. « Tu aimerais certainement tes Enfants, si tu les aimais en cel
il poursuit ainsi. « Tu aimerais certainement tes Enfants, si tu les aimais en celui qui te les a donnés, crois-tu les aimer
Enfants, si tu les aimais en celui qui te les a donnés, crois-tu les aimer parce que tu favorises leurs damnables voluptés ?
us méprisons ses Autels, et nous allons honorer les Théâtres ; nous y aimons toutes choses, nous y adorons toutes choses, et n
20 (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67
de dents. Que souhaites-tu mon cœur ? quelle est ta faim et ta soif ? Aimes -tu la beauté ? tu la trouveras en Dieu, et Dieu t
s glorieux et plein de lumière par le commerce que tu auras avec lui. Aimes -tu la vie et la santé ? source de vie en lui gît,
ne vie toujours saine et toujours vigoureuse, c’est la vie éternelle. Aimes -tu les plaisirs ? voici il te fera boire au torre
21 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
et délectation, ains autant plus veut-il lui en donner que plus il l’ aime n’en recevant moins qu’il lui en donne : ainsi no
incompréhensible consolation et joie, nous aimant plus que jamais n’a aimé sa femme, nous veut plus remplir de toute joie et
us remplir de toute joie et délectation, ayant bien montré combien il aime les âmes ses épouses pour lesquelles souillées de
5. Mais aussi comme un fidèle mari et lui-même ami autant que plus il aime sa femme, autant en est (dit-il) plus jaloux, ne
t, qu’ainsi es femmes le soient aussi en tout à leurs maris. / Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’église et s’e
si en tout à leurs maris. / Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’église et s’est livré pour elle, / pour la sanc
22 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
Quelle mère, je ne dis pas chrétienne, mais tant soit peu honnête, n’ aimerait pas mieux voir sa fille dans le tombeau que sur l
in au commencement de sa jeunesse emportée, lorsqu’il disait : « Je n’ aimais pas encore ; mais j’aimais à aimer » Conf. III [s
unesse emportée, lorsqu’il disait : « Je n’aimais pas encore ; mais j’ aimais à aimer » Conf. III [saint Augustin, Confessions,
portée, lorsqu’il disait : « Je n’aimais pas encore ; mais j’aimais à aimer  » Conf. III [saint Augustin, Confessions, livre I
chrétien la première plaie de son cœur et les suites d’un péril qu’il aime , préviendrait de grands malheurs. Selon la doctri
23 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien cinquieme. Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus. » pp. 67-79
marqué tout au long dans l’Entretien du cercle, presque tout le monde aime à railler, & à rire, aux dépens des bonnes mœ
t empoisonné du temps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’ aime en soy, on l’aime dans les autres, & ceux qui
mps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’aime en soy, on l’ aime dans les autres, & ceux qui sçavent mieux s’e
ur a si bien enseigné sur le theatre : L’innocence est attaquée, l’on aime sa foiblesse dans l’attaque, & ensuite arrive
t insinuer : Vous n’en pouvez pas douter, Madame, si jamais vous avez aimé la comedie, comme vôtre ame alors a éte éloignée
ions ; elle a l’experience de ces desordres secrets, qu’elle a plûtôt aimez , qu’elle n’a combattus. Je dis là-dessus, qu’avec
commune. Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous aimez le divertissement de la comedie. Et aprés tout ce
24 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11
giste de la Comédie, que veut un Corneille dans son Cid ? sinon qu’on aime Chiméne ; qu’on l’adore avec Rodrigue ; qu’on tre
Quoiqu’il en soit, il est constant qu’il instruit de l’art criminel d’ aimer & d’être aimé ; il apprend le langage de l’am
il est constant qu’il instruit de l’art criminel d’aimer & d’être aimé  ; il apprend le langage de l’amour profane ; il e
25 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
ttendrie, vivement touchée ; mais elle ne m’a pas appris qu’elle ne m’ aime que pour moi : je n’en doutai jamais. Écoute, mon
non l’indifférence, du moins une tranquillité badine & gaie. Je n’ aime pas cette prédilection pour un de nos Spectacles 
ni triste, ni dévoré par l’ennui : n’est-ce pas mon amie ?… Va, il t’ aime , il est heureux ; sois-le comme lui, ma sœur ; c’
26 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IX. » pp. 44-46
onfiant le soin de ses brebis à S. Pierre, il lui a dit trois fois, m’ aimez -vous ? Et je crois qu’il a voulu dire en substanc
substance ; si votre conscience ne vous rend ce témoignage que vous m’ aimez , et que vous m’aimez beaucoup et parfaitement, c’
conscience ne vous rend ce témoignage que vous m’aimez, et que vous m’ aimez beaucoup et parfaitement, c’est-à-dire plus que v
27 (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305
nne pour parents. Tu blâmes ma douleur, tu l'oses nommer lâche ; Je l' aime d'autant plus que plus elle te fâche. Impitoyable
e est revêtue de ces ornements: et les spectateurs sont plus portés à aimer cette furieuse qu'à la haïr. On s'est servi à des
qui les rend agréables aux gens du monde. Que s'il n'est pas permis d' aimer les vices, peut-on prendre plaisir aux choses qui
28 (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229
sse mourir ? Et n’est-on pas contraint de supposer qu’une autre fille aime éperdument le jeune Prince qui a une passion viol
orment en naissant les belles passions ». Et le jeune homme qu’elle aime , tout chrétien qu’il est, et prêt de souffrir la
ne laisse pas de lui persuader d’épouser ce jeune Prince païen qui l’ aime , et de la faire assurer de sa part que, « C’est
idée pour la forte passion que cet Amant a eue pour la personne qu’il aimait . On demeure même d’accord que dans l’endroit, où
pour la foi, ils renoncent à toutes les voluptés de la vie, afin de l’ aimer moins, et de n'être point retenus par les plaisir
’amour, de joie, de tristesse, qui sont d’autant plus déréglés, qu’on aime bien souvent ce qu’on devrait haïr ou ce qui ne m
22. ?« Quelle est, dit Tertullien, cette corruption qui fait que l’on aime ceux que les lois publiques condamnent ; qu’on ap
ment imaginés Chap. 23. ? « L’auteur de la vérité, dit Tertullien, n’ aime point le mensonge : et tout ce qui tient de la fi
e tendent qu’à un vain divertissement : mais le démon nous persuade d’ aimer les unes et les autres. « Ce qui est encore plus
29 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178
truit qu’ils sont tous les deux dans l’erreur, et qu’ils pourraient s’ aimer et s’épouser sans scrupule. Il me paraît donc que
ls développeront leurs caractères : ce ne sera jamais qu’un Avare qui aime l’argent ; un Joueur qui le dissipe ; un Jaloux q
e entre Polyeucte et Pauline. PAULINE. « Quittez cette chimère et m’ aimez . POLIEUCTE.  « Je vous aime Beaucoup moins qu
ULINE. « Quittez cette chimère et m’aimez. POLIEUCTE.  « Je vous aime Beaucoup moins que mon Dieu, Mais bien plus que m
qu’un très bon exemple. Inès et Dom Pedre, mariés clandestinement, s’ aiment avec une tendresse qui est digne d’envie ; le tab
procurer l’amour conjugal. Mais, de l’autre côté, Inès et Dom Pedre s’ aimaient avec tant de violence, avant leur union, que leur
n, deux frères sont amoureux de la fiancée de leur père ; et celle-ci aime passionnément un des deux, malgré les engagements
ait pareil dans la Tragédie de Rhadamiste ; puisque c’est le père qui aime Zénobie et qui la veut épouser, pendant que les d
nnue pour ce qu’elle est ; elle porte un nom emprunté, quand elle est aimée par Arsame ; d’ailleurs le père d’Arsame ne l’ava
e de son côté, qui a épousé Zénobie, ne peut l’oublier ni cesser de l’ aimer  ; quoiqu’il ne doute point de sa mort, l’ayant je
excellente pour le Théâtre de la Réformation. Il est vrai que Pilade aime Iphigénie ; mais cet amour n’est connu que par un
30 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
ion des plus grands excès de ces passions, car certainement si nous n’ aimions pas ces passions, comme nous ne les devrions pas
nt si nous n’aimions pas ces passions, comme nous ne les devrions pas aimer selon la profession que nous faisons d’être Chrét
pectacles qui nous affligent. Il est donc constamment vrai que nous n’ aimons les grandes pièces qui nous représentent ces vert
ous ne prenons plaisir que dans la représentation des choses que nous aimons  : et cette représentation fortifie encore dans no
31 (1715) La critique du théâtre anglais « privilège du roi. » pp. 502-504
roi. Louis par la grâce de Dieu Roi de France et de Navarre, à nos aimés et féaux Conseillers les Gens tenants nos Cours d
t autres nos Justiciers qu’il appartiendra, Salut. Notre cher et bien aimé ***, Nous ayant fait remontrer qu’il désirerait f
pour dûment signifiée, et qu’aux copies collationnées par l’un de nos aimés et féaux Conseillers et Secrétaires, foi soit ajo
32 (1680) Entretien X. Sur la Comédie « Entretien X. sur la Comedie » pp. 363-380
marqué tout au long dans l’Entretien du Cercle, presque tout le monde aime à railler, & à rire, aux dépens des bonnes mœ
t empoisonné du temps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’ aime en soy, on l’aime dans les autres, & ceux qui
mps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’aime en soy, on l’ aime dans les autres, & ceux qui sçavent mieux s’e
ur a si bien enseigné sur le Théatre : L’innocence est attaquée, l’on aime sa foiblesse dans l’attaque, & en suite arriv
r insurüer : Vous n’en pouvez pas doûter, Madame, si jamais vous avez aimé la comédie, comme vôtre ame alors a esté éloignée
ions ; elle a l’expérience de ces desordres secrets, qu’elle a plûtôt aimez , qu’elle n’a combatus. Je dis là-dessus, qu’avec
commune. Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous aimez le divertissement de la comédie. §. IX. Et
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
ableaux immodestes. Saint Jean n’a rien oublié, lorsqu’il a dit : « N’ aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde : cel
t : « N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde : celui qui aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; ca
nde tout y est sensualité, curiosité, ostentation, orgueil, on y fait aimer tous ces vices, puisqu’on ne pense qu’à y faire t
34 (1731) Discours sur la comédie « PRIVILEGE DU ROI. »
ROI. LOUIS par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre. A nos aimés et féaux Conseillers les Gens tenant nos Cours de
ivils, et autres nos Justiciers qu’il appartiendra, Salut. Notre bien aimée la Veuve Delaulne Libraire à Paris, Nous ayant fa
pour dûment signifiée, et qu’aux copies collationnées par l’un de nos aimés et féaux Conseillers et Secrétaires, foi soit ajo
35 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
lair qu'il n'y a rien de solide en tous ces plaisirs, puis qu'on n'en aime que le mouvement passager par lequel ils succèden
alousie, etc. Certes ce n'est pas tant une folie, qu'une infidélité d' aimer des choses si basses, ou plutôt des choses de néa
maginée, ces biens et ces trésors que Dieu a préparés pour ceux qui l' aiment . JEAN DE SALISBERY Evêque de Chartres Dans
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
, parce qu’elle y paraît même avec honneur, d’une manière qui la fait aimer  ; parce qu’elle y paraît si artificieusement chan
chair, que saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’ aimer . Loin de l’exciter en soi et dans les autres, il
corrige pas, et ne ralentit pas la flamme secrète d’un cœur disposé à aimer . D’ailleurs la représentation d’un amour légitime
pour la forme dans la comédie dont le but est d’inspirer le plaisir d’ aimer  : on en regarde les personnages, non comme épouse
soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer , et qui tâche à la rendre agréable, veut rendre a
es ne choisissent peut-être pas dans le moment la personne qu’on doit aimer , mais elles forcent à faire ce choix. Quand il se
ente elle-même. On s’imagine que ce n’est pas blesser la pureté que d’ aimer d’un amour que la conscience représente comme sag
e de toutes, et qui rend sa maladie incurable. Eh ! comment celui qui aime son mal, qui ne cherche pas à s’en délivrer, pour
37 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233
milie ; j’ai toujours pensé, en voyant représenter Cinna, qu’Æmilie n’ aime point, et qu’elle ne respire que la vengeance ; e
ux le même sujet d’être irrités contre Auguste. Maxime, de son côté, aimera secrètement Æmilie comme il fait ; mais, sans lai
quelque mouvement d’inquiétude, sans pourtant savoir encore qu’elle l’ aime . Le dénouement en deviendrait aussi plus touchant
te pas ce que le Poète a promis : on ne peut presque pas dire qu’elle aime  ; elle ne veut qu’un mari ; elle le veut tel que
pas la réprimer, en serait un. Hersilie, dans la Tragédie de Romulus, aime avec innocence ; parce qu’elle aime, pour ainsi d
lie, dans la Tragédie de Romulus, aime avec innocence ; parce qu’elle aime , pour ainsi dire, malgré elle : mais elle cache s
e ; puisqu’elle se voit exposée à perdre ou son père ou celui qu’elle aime , dont l’un des deux ne peut éviter de périr dans
ès permis ; car Artemise est promise en mariage à Adherbal, et elle l’ aime par devoir autant que par goût. Jugurtha veut épo
r à son rival sa fille Ilione, qui est par là suffisament autorisée à aimer Adherbal que son père lui destine et qu’elle va é
se dispenser de se souvenir que, si ces deux Princesses n’avaient pas aimé avec une extrême violence, elles ne se seraient p
ernière Scène du premier Acte, Arténice avoue à sa confidente qu’elle aime passionnément l’étranger que son père a retiré pe
38 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
ustin au commencement de sa jeunesse emportée, lorsqu’il disoit Je n’ aimois pas encore, mais j’aimois à aimer . Il cherchoit,
a jeunesse emportée, lorsqu’il disoit Je n’aimois pas encore, mais j’ aimois à aimer . Il cherchoit, continue-t-il, quelque pi
e emportée, lorsqu’il disoit Je n’aimois pas encore, mais j’aimois à aimer . Il cherchoit, continue-t-il, quelque piége où i
39 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
rendre au commencement d’un passion… Dis donc, ma sœur, s’il allait m’ aimer  ?… Ces Messieurs-là aiment tout le monde : rien n
n passion… Dis donc, ma sœur, s’il allait m’aimer ?… Ces Messieurs-là aiment tout le monde : rien n’est sacré pour eux. Droits
qu’ils se présentent, il les approuve, il favorise leur existence, il aime à les voir se multiplier. Les agréables accords d
t vicieux sans honte, comme sans remords : l’homme en société, a pour aimer l’honnête & le beau, un aiguillon puissant, d
trouvent forcés d’oublier jusqu’à leurs calamités : par-là l’on fait aimer au Citoyen un pays où il trouve des plaisirs inco
& de sa Patrie, s’il pouvait y jouir de l’amusement qui lui fait aimer Paris ? Au lieu d’improuver ces divertissemens pu
e que le vice & les ridicules qui déplaisent, caresse celui qu’on aime , est une Pièce dangereuse. En effet, on persiffle
absolue : il faut encore, qu’elles trouvent des sujets disposés à les aimer . Des loix sévères, réprimantes, ne seront jamais
disposés à les aimer. Des loix sévères, réprimantes, ne seront jamais aimées par des Histrions ; on en a donné la raison plus
u’Athènes a péri : le riche achète toujours le pauvre, & celui-ci aime mieux se vendre que de mourir de faim. *. Oui, p
40 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91
que vous leur supposez pour la Vertu deviendrait plus efficace. « On aime la Vertu » dites-vous ; je le nie : si on l’aimai
plus efficace. « On aime la Vertu » dites-vous ; je le nie : si on l’ aimait , on la suivrait, rien n’est plus simple et plus n
ien n’est plus simple et plus naturel ; mais, ajoutez-vous, « on ne l’ aime que dans les autres »bh  ; est-ce donc là l’aimer
utez-vous, « on ne l’aime que dans les autres »bh  ; est-ce donc là l’ aimer  ? C’est comme si l’on disait qu’un voleur de gran
là l’aimer ? C’est comme si l’on disait qu’un voleur de grand chemin aime beaucoup un voyageur parce qu’il lui souhaite bea
oyen des plus sûrs pour opérer la conversion de mon jeune homme. Il n’ aimait sûrement pas la Vertu et voilà tout à coup qu’on
n’aimait sûrement pas la Vertu et voilà tout à coup qu’on la lui fait aimer , et qu’on le force à pleurer pour elle : sondez s
, Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite, La Veuve de Thésée ose aimer Hippolyte ? Crois-moi, ce monstre affreux ne doit
eur pour le crime de Phèdre, elle force en même temps le Spectateur d’ aimer ses remords et sa vertu à l’exemple de ce Prélat
98 sq. bh. [NDE] J.-J. Rousseau, op.cit., p. 30 : « Il [le méchant] aime la vertu, sans doute, mais il l’aime dans les aut
.cit., p. 30 : « Il [le méchant] aime la vertu, sans doute, mais il l’ aime dans les autres […] » bi. [NDE] Ibid., p. 27.
41 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
e tendent qu'à un vain divertissement ; mais le Démon nous persuade d' aimer les unes et les autres. Ce qui est encore plus da
pas vous qui dites ces choses infâmes. Si vous ne les dites pas, vous aimez au moins ceux qui les disent : Mais d'où prouvere
sent : Mais d'où prouverez-vous que vous ne les dites pas ? Si vous n' aimiez point à les dire, vous n'auriez point tant de pla
de ces paroles infâmes, et s vous voulez que nous croyions que vous n' aimez pas à en dire, n'aimez pas aussi à les écouter.
et s vous voulez que nous croyions que vous n'aimez pas à en dire, n' aimez pas aussi à les écouter. Comment vous pouvez-vou
c'est de à qu'il arrive que vous avez aversion de ce que vous devriez aimer , et que vous aimez ce que vous devriez avoir en h
rive que vous avez aversion de ce que vous devriez aimer, et que vous aimez ce que vous devriez avoir en horreur. Mais que di
42 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
chair, que Saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’ aimer . Le grossier que vous en ôtez ferait horreur, si
un objet grossier, ou que la flamme secrète d’un cœur trop disposé à aimer en quelque manière que ce puisse être soit corrig
toute comédie, selon l’idée de nos jours, veut inspirer le plaisir d’ aimer  : on en regarde les personnages, non pas comme ge
43 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXI.  »
elles témoignent que nous sommes amateurs de Jésus crucifié, que nous aimons ce qu'il a aimé, et que nous haïssons ce qu'il a
ue nous sommes amateurs de Jésus crucifié, que nous aimons ce qu'il a aimé , et que nous haïssons ce qu'il a haï. Il faut enf
44 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
es inspirations ? L’amour et les charmes d’une jeune épouse chèrement aimée , ne font aucune impression sur l’esprit de Polyeu
lui laissons tout ce qu’elle peut avoir de charitable et d’humain. J’ aime à voir plaindre l’infortune d’un grand homme malh
n. J’aime à voir plaindre l’infortune d’un grand homme malheureux ; j’ aime qu’il s’attire de la compassion, et qu’il se rend
chement à l’insulte d’un ennemi peu redoutable, qui défendra ce qu’il aime jusqu’à la mort contre les attaques du plus vaill
les comme Amants et comme Princes. Bien souvent nos plus grands Héros aiment en Bergers sur nos Théâtres, et l’innocence d’une
le. Quand Agamemnon sacrifia sa propre fille, et une fille tendrement aimée , pour apaiser la colère des Dieux, ce sacrifice b
45 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
aginibus miseriarum mearum et fomitibus ignis mei. » D’où vient qu’on aime à sentir la douleur que cause la représentation d
n jeu laisse le spectateur tranquille, on l’abandonne, on le méprise. Aime-t -on donc la douleur ? tout le monde ne cherche-t-i
t-on donc la douleur ? tout le monde ne cherche-t-il pas la joie ? On aime à être attendri, c’est l’effet de l’amour que nou
élicité méprisable et une volupté pernicieuse. Faut-il s’étonner si j’ aimais tant à verser des larmes à la représentation de c
n par votre grâce, ô mon Dieu, qu’il s’arracha au profond abîme où il aimait à se plonger et à s’aveugler, et n’y revint plus 
e le fît pas publiquement ! Pourquoi donnez-vous aux Comédiens ? Vous aimez , vous nourrissez en lui ce qu’il y a de mauvais.
e Dieu que vous donnez, ou à leur crime ? Voilà un bon Acteur, vous l’ aimez , vous lui applaudissez, vous vous dépouilleriez p
me faites injure. Pourquoi injure, si ce n’est parce que ce que vous aimez et applaudissez en lui est une chose honteuse ? «
fausse, dans l’idée que nous avons de la musique : un Comédien peut l’ aimer et la savoir parfaitement, quoique cela soit rare
46 (1675) Traité de la comédie « VIII.  » p. 283
sorte de complaisance, et de lui faire croire qu'il y a du plaisir à aimer et à être aimé. L'aversion qu'elle en avait lui s
isance, et de lui faire croire qu'il y a du plaisir à aimer et à être aimé . L'aversion qu'elle en avait lui servait de dehor
47 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
mpressions. Dans toutes les piéces tendres on voit toujours un Prince aimé , & qui rencontre des obstacles à son bonheur,
qui rencontre des obstacles à son bonheur, ou un Prince qui n’est pas aimé , & qui se resout à tout pour gagner un cœur q
cènes ? des sentimens connus de tous les spectateurs. Car qui n’a pas aimé  ? Quoiqu’on ne soit ni Roi ni Prince, ceux-ci n’o
qu’on ne soit ni Roi ni Prince, ceux-ci n’ont pas une autre maniere d’ aimer . Il est si facile de réduire ce qu’on entend à ce
48 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
er l'esprit à des intrigues où tout est passion. Car on s'accoutume à aimer ce qu'on se fait une habitude de voir. D. Que doi
tions étaient des expressions contagieuses de l'état de son âme. Il n' aimait pas encore, mais il demandait à aimer, et une sec
ses de l'état de son âme. Il n'aimait pas encore, mais il demandait à aimer , et une secrète misère faisait qu'il avait regret
quille sans agitation, et sans péril lui était insupportable, et il n' aimait que les routes pleines de pièges, et de filets. «
49 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
aux mêmes dangers ? R. Quand Dieu dit dans l'Ecriture que « celui qui aime le danger y périra », « Qui amat periculum peribi
e d'avec le licencieux, et que c'est se tromper que de croire qu'on n' aime pas le péché quand on aime ce qui le cause. Voulo
que c'est se tromper que de croire qu'on n'aime pas le péché quand on aime ce qui le cause. Vouloir aller aux spectacles san
50 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211
ginité inconnu, où l’amour est le bien suprême, l’union avec ce qu’on aime , le comble du bonheur, où tout ce qui peut inspir
e de l’âge, faisait les actions les plus héroïques. On le soupçonna d’ aimer la bonne chère, et il pratiquait le jeûne le plus
temps : « Omnes feras uno momento jussit interfici. » On disait qu’il aimait les jeux du cirque et du théâtre, il n’y parut pl
deant vanitatem. » Celui qui marche dans la voie de Dieu, n’estime, n’ aime point les vanités du siècle : comment daignerait-
onem. » Il cite une foule d’exemples de saintes Vierges qui ont mieux aimé souffrir la mort, et même se la donner, que de pe
on ne voit pas le soleil à midi ; mais si après ces connaissances, on aime encore, on fréquente le théâtre, plus misérableme
51 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VII.  » p. 461
sorte de complaisance, et de lui faire croire qu'il y a du plaisir à aimer et à être aimé. L'aversion qu'elle en avait était
isance, et de lui faire croire qu'il y a du plaisir à aimer et à être aimé . L'aversion qu'elle en avait était comme des deho
52 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148
rne à la part qu’y prend le théatre : il y joue son rôle, jamais il n’ aima une vie qui lui est si opposée. Je ne doute pas q
tentation violente. Dans presque tous les hommes l’absence de l’objet aimé , l’impossibilité de le posséder, rallentit les pa
est livré à ses plaisirs, il se marie. Elle est amoureuse & fort aimée d’un homme de son état qui la demande. Sa mère ce
egret, de douleur consumée pour toujours, quand jamais tu ne fus plus aimée . Est-ce là de la contrition, & n’est-ce pas s
p; l’autre à la modestie religieuse & entre personnes qui se sont aimées & se quittent, opposée à la sévérité de la pé
pus. Je déteste mes vœux. Mon serment, mon vœu le plus sacré est de t’ aimer . Il veut faire apostasier Euphemie. Excite ton co
cœur ne peut jouir de sa foible existence, s’ouvrir au doux plaisir d’ aimer & d’être aimé ? L’amour y fût, hélas ! par to
de sa foible existence, s’ouvrir au doux plaisir d’aimer & d’être aimé  ? L’amour y fût, hélas ! par ton souffle allumé.
ute la piece. Mais en vain la raison opposoit son murmure au besoin d’ aimer , au cri de la nature. C’est ce qu’on pense dans c
53 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
œquum bonumque. Ter. Il vient souvent me crier aux oreilles, vous aimez trop la bagatelle, vous donnez trop dans l’ajuste
de nous persuader. Hélas ! il en est puni lui-même. Il n’a pas assez aimé les hommes, pour être de bonne foi avec eux, et l
sible. Vous eûtes un ami ? Que ne doit-on pas attendre d’un homme qui aima . Dans l’état où vous êtes, je vous persuaderais m
s vous éclairer par vos propres réflexions. Les femmes, dites-vous, n’ aiment aucun art, ne se connaissent à aucun, et n’ont au
Maîtres dans la plupart des arts ; ils vous diront combien les femmes aiment ces arts, et s’y connaissent. Ils vous diront que
ame, et que vous citez dans l’errata de votre Livre, qu’une femme qui aimait beaucoup son mari, ayant appris un jour qu’il ven
véritable amour, consiste à avoir les yeux fermés auprès de ce qu’on aime , à n’oser regarder ses charmes, à se priver d’un
. etc. Cette histoire, Monsieur, est la votre jusqu’au dénouement ; j’ aime du moins à le croire ; j’aime à penser que vous n
r, est la votre jusqu’au dénouement ; j’aime du moins à le croire ; j’ aime à penser que vous ne haïssez, ne méprisez tant le
54 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194
mes, lui est naturelle, elle ne porte jamais d’odeur, quoiqu’elle les aime beaucoup , &c. L’enjouement de cet écrivain d
e bonnes vérités, & peignent les amateurs des spectacles. Nous n’ aimons que le bruit, le trouble & le fracas,        
ns certaine, pourquoi vouloir si fort plaire aux hommes. Si on ne les aime  ? Pourquoi tant chercher des amans si on n’a des
ami qui trahit, blessent le cœur. Vous avez blessé mon cœur, ma bien aimée , dit l’Epoux dans les Cantiques, par un de vos r
résente d’abord, c’est que les moindres choses plaisent dans ce qu’on aime , jusqu’à un cheveu ; mais aussi les moindres défa
éclare ami du monde, se déclare ennemi de Jesus-Christ. Malheur à qui aime le monde, & ce qui est dans le monde : ce qui
ntimens si contraires. Vous haïssez l’un de ces deux maîtres, si vous aimez l’autre, & les mêmes raisons qui vous font ha
re, & les mêmes raisons qui vous font haïr le premier vous seront aimer le second ; vous devez à votre propre repos, ce c
s au contraire pour qu’on vous régarde, qu’on vous admire, qu’on vous aime , qu’on vous achete, que vous vous étalez ? Les ge
superstition, y avoient attaché une espece de talisman, pour le faire aimer des hommes, ce qui seront encore plus criminel. M
55 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
de Rege et Reg. instit. que ce pieux Jésuite dit, qu’il aurait mieux aimé leur voir représenter les Fables des Poètes, que
quetterie à de jeunes Damoiselles, en racontant à Stratonice, qu’elle aime Severe, contre les défenses de ses parents, qui n
Maître de cette Ecole est le célèbre Molière, lequel après avoir tant aimé le Théâtre durant sa vie, a eu le malheur d’y mou
op tot se laisser emflammer ; Qu’on n’a reçu du Ciel un cœur que pour aimer . » Comme elles sont aidées par la corruption de
pratique. Le jeu lui plaît, la galanterie lui devient agréable, elle aime à être cajolée, et enfin elle n’a plus de goût qu
eureux. Qu’il en coûte un peu d’innocence.  Il est doux à cet âge,  D’ aimer tendrement  Un Amant qui s’engage. Oui, suivant s
ructions pour les jeunes Damoiselles. C’est là qu’elles apprennent à aimer les fleurettes et les douceurs, en entendant dire
es. C’est de ces seuls trésors que je suis amoureux. De ne vous pas aimer , je ne suis point capable ; A moins que vous cess
e Plumet ne manque pas de venir. Il la cajole. « Il lui dit qu’il l’ aimait d’un amour sans seconde, En se servant de mots le
le ait deux grands laquais avec une suivante. Qu’elle coure par tout, aime l’oisiveté, Et soit des Damoiseaux flairée en lib
56 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
’appas à cette vertu ; ce n’est pas là selon lui le moyen de la faire aimer  : ce n’est pas, à son avis, savoir faire une Pièc
r le tirer de son aveuglement ! Apprenez, Public, qu’Achille a tort d’ aimer Iphigénie ; Britannicus, Junie ; Orosmane, Zaïre 
e Théâtre, Constance et Cénie : donc le Théâtre a le pouvoir de faire aimer la Vertu. Mais « Nescius aurae fallacis, le jeune
et des sottises ; elles brodent, mais c’est vous qui dessinez ; elles aiment les étoffes d’un goût capricieux, mais c’est vous
ai parler la vérité. Ce Peuple malheureux que des flatteurs perfides Aiment à voir trembler sous vos mains homicides, Loin d’
les trouver aimables que quand elles ont tous nos défauts, cessons d’ aimer les broderies, les galons, les colifichets, les f
érêt qu’il prend à Bérénice et à Zaïre : je rougirais pour lui s’il n’ aimait pas ces deux femmes adorables autant que vous lui
t le tribut que tout cœur vertueux doit payer à la Vertu malheureuse. Aimer une femme vertueuse comme Zaïre à l’excès, c’est
u malheureuse. Aimer une femme vertueuse comme Zaïre à l’excès, c’est aimer la Vertu comme on doit l’aimer : inspirer cet amo
vertueuse comme Zaïre à l’excès, c’est aimer la Vertu comme on doit l’ aimer  : inspirer cet amour par ses ouvrages, c’est étab
es abus qui s’y commettent. Je ne suis apparemment pas fait pour être aimé des Dames, puisque je remplis dignement du côté d
ndra pas plus aimable, au lieu que le mien pourra, du moins, me faire aimer des Dames qui ne me verront pas et je serai conte
57 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
qu’il ne doive fuir un spectacle qui y met le plus grand obstacle ? N’ aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde ; si que
cle ? N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde ; si quelqu’un aime le monde, l’amour de Dieu n’est pas dans son cœur
n imagination, parce que Valere se marie, pourquoi ce jeune-homme qui aime , ne pourra-t-il pas se tout permettre dans la vue
c. L’un goûtera Corneille, l’autre s’attendrira avec Racine, un autre aimera mieux rire avec Moliere. Tel sera extasié des déc
Tous les jeunes gens, il est vrai, sont naturellement Comédiens, ils aiment tous les spectacles ; mais il y a une infinité de
rs les plus vives, les plus séduisantes, les plus propres à les faire aimer & imiter. L’on n’y dit pas grossiérement les
onheur vous rende heureux ! Mon pere & Colin, c’est tout ce que j’ aime . Sa conduite répond à ces paroles. Elle entend
principe de religion, mais en coquette, en Actrice, parce qu’elle en aime un autre. Cette scene pourroit être trés-instruct
olle plaisante le Bailli, se moque de lui, déclare sans façon qu’elle aime Colin, que Colin seul lui rend agréable la clart
la lune , car tout se passe au clair de la lune. L’Auteur sans doute aime les amours nocturnes. Peut-on penser qu’une fille
penser qu’une fille de bon sens insulte son Juge, lui oppose un rival aimé , lui fasse des aveux déshonorans qui doivent la f
’est un Juge qui n’agit que par passion, pour obtenir une fille qu’il aime . Il promet de faire gagner le prix, si on veut l’
une fille qu’il aime. Il promet de faire gagner le prix, si on veut l’ aimer  ; il menace de faire perdre, si on le refuse. Il
58 (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494
i pour fort adroit à mouvoir les cœurs en leur représentant ce qu’ils aiment , comme à notre façon de parler, c’est faire du fe
qu’on n’y représente rien de lascif. Mais cette courtoisie, cet art d’ aimer qui en apparence n’a rien que d’honnête, ne laiss
à loisir, le Roman est une comédie perpétuelle, pour les esprits qui aiment cet entretien. C’est dites-vous, un plaisir d’y v
s là seulement avoir de l’amour par une surprise d’inclination, c’est aimer son amour, c’est l’agréer, c’est s’y complaire, p
59 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
encore la considération qu’ils vous ont témoignée, en montrant qu’ils aiment la Philosophie, et ne craignent pas l’œil du Phil
nité que vous reconnaissez dans son Clergé, et de la justice que vous aimez à lui rendre ; je suis d’accord avec vous sur ce
l nous importe qu’ils jouissent eux-mêmes de la paix qu’ils nous font aimer , et que d’odieuses disputes de Théologie ne troub
es et naturels, qui rendent si nécessaire un amusement étranger. Je n’ aime point qu’on ait besoin d’attacher incessamment so
au contraire, que cette Pièce favorise leur tour d’esprit, qui est d’ aimer et rechercher les idées neuves et singulières. Or
t ; mais loin de choisir pour cela les passions qu’il veut nous faire aimer , il est forcé de choisir celles que nous aimons.
qu’il veut nous faire aimer, il est forcé de choisir celles que nous aimons . Ce que j’ai dit du genre des Spectacles doit s’e
mable et le vice odieux. Quoi donc ? avant qu’il y eût des Comédies n’ aimait -on point les gens de bien, ne haïssait-on point l
ison font avant lui ! Les méchants sont haïs sur la Scène... Sont-ils aimés dans la Société, quand on les y connaît pour tels
onvaincu de ce qu’on y prouve, et déjà prévenu pour ceux qu’on y fait aimer  ? Mais ce n’est pas de cela qu’il est question ;
t que nous préférons le mal qui nous est utile, au bien que nous fait aimer la nature. N’est-ce pas un effet nécessaire de la
t ce qui lui est dû, et qu’il ne rendît ce qu’il doit à personne ? Il aime la vertu, sans doute, mais il l’aime dans les aut
ît ce qu’il doit à personne ? Il aime la vertu, sans doute, mais il l’ aime dans les autres, parce qu’il espère en profiter ;
lors la prétendue règle ne soit violée. Comme il n’y a personne qui n’ aimât mieux être Britannicus que Néron, je conviens qu’
qui, tout au plus, raillent quelquefois les vices, sans jamais faire aimer la vertu ; de ces gens, disait un Ancien, qui sav
t excellente, en est-elle moins punissable ; et la Pièce où l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins
et la méchanceté de ses Contemporains ; qui, précisément parce qu’il aime ses semblables, hait en eux les maux qu’ils se fo
-il plus humain lui-même ? Autant vaudrait soutenir qu’un tendre père aime mieux les enfants d’autrui que les siens, parce q
é trouve dans les autres. S’il n’y avait ni fripons, ni flatteurs, il aimerait tout le monde. Il n’y a pas un homme de bien qui
aire supporter, qu’ils sont contraints de recourir à celui-là, et ils aiment encore mieux être soufferts à la faveur de leurs
éparent à en sentir ; elles ne choisissent pas la personne qu’on doit aimer , mais elles nous forcent à faire ce choix. Ainsi
malheur de périr par la main de son amant, que d’en être médiocrement aimée . Qu’on nous peigne l’amour comme on voudra ; il s
oire qu’un honnête homme est obligé d’être amoureux, et qu’une amante aimée ne saurait n’être pas vertueuse. Nous voilà fort
s enjoignaient aux citoyens, non pas d’observer les lois, mais de les aimer , afin que l’observation ne leur en fût point dure
r opérer ce changement. Ce mot même de Tribunal était mal imaginé : j’ aimerais mieux celui de Cour d’honneur. Ses seules armes d
ter tout à l’extrême. A cela près, tout est semblable. Les deux sexes aiment à vivre à part ; tous deux font cas des plaisirs
; tous deux ont un grand respect pour les choses honnêtes ; tous deux aiment la patrie et les lois ; tous deux honorent la foi
représentation, et c’est autant de perdu pour la recette. Le Genevois aime excessivement la campagne : on en peut juger par
air en est si empesté d’immondices et la vue si peu attrayante, qu’on aime mieux aller s’enfermer au Spectacle. Voilà donc e
de gagner à ces usages, les femmes y perdent. On les flatte sans les aimer  ; on les sert sans les honorer ; elles sont entou
eur dire ? Que l’amour se fasse illusion sur les qualités de ce qu’on aime , cela n’arrive que trop souvent ; mais est-il que
gage aussi véhément, si l’amant venait à dire une seule fois, je vous aime , l’amante indignée lui dirait, vous ne m’aimez pl
une seule fois, je vous aime, l’amante indignée lui dirait, vous ne m’ aimez plus, et ne le reverrait de sa vie. Nos cercles c
r et laborieux, qui connaît trop le prix du temps et de l’argent pour aimer à les perdre ensemble. Conservons donc les cercle
ore par des établissements qui la favorisent. Le grand Sully qui nous aimait , nous l’eût bien su dire : Spectacles et Comédies
de ressembler aux gens qu’il nous peint, même à ceux qu’il nous fait aimer  ? J’en ai dit assez, je crois, sur leur chapitre
intéresse point à celles qui lui sont étrangères, ni à celles qu’on n’ aime pas à voir en autrui, quoiqu’on y soit sujet soi-
galement ses affections à tous ses semblables. Il vaut beaucoup mieux aimer une maîtresse que de s’aimer seul au monde. Mais
s ses semblables. Il vaut beaucoup mieux aimer une maîtresse que de s’ aimer seul au monde. Mais quiconque aime tendrement ses
ieux aimer une maîtresse que de s’aimer seul au monde. Mais quiconque aime tendrement ses parents, ses amis, sa patrie, et l
nne : parce que nous n’avons naturellement que trop de penchant à les aimer . Sous un air flegmatique et froid, le Genevois ca
vec eux ; ils auront des enfants qui le seront encore, des femmes qui aimeront le plaisir. Toutes ces liaisons seront des moyens
s qu’une seule représentation de L’Oracle.ab Au reste, j’avoue que j’ aimerais mieux, quant à moi, que nous pussions nous passer
iens du plaisir et de la joie, qu’à ceux qui ont tant de raisons de s’ aimer et de rester à jamais unis ? Nous avons déjà plus
tacle ; rendez-les acteurs eux-mêmes ; faites que chacun se voie et s’ aime dans les autres, afin que tous en soient mieux un
gens qui ont intérêt de nous bien connaître avant de s’obliger à nous aimer  ? Le devoir de se chérir réciproquement n’emporte
si l’on était coupable, on est tenté de le devenir. L’innocente joie aime à s’évaporer au grand jour ; mais le vice est ami
lembert, le moderne serait de son avis, peut-être ; mais Tacite qu’il aime , qu’il médite, qu’il daigne traduire, le grave Ta
te ne nous afflige qu’autant que nous le voulons ; qu’il ne nous fait aimer ses Héros qu’autant qu’il nous plaît.* Cela est c
t que douleur, rage, et désespoir dans la possession même de ce qu’il aime , s’il croyait n’en point être aimé.Vouloir conten
ans la possession même de ce qu’il aime, s’il croyait n’en point être aimé .Vouloir contenter insolemment ses désirs sans l’a
iments avant d’attaquer la personne. Ce n’est pas encore assez d’être aimé , les désirs partagés ne donnent pas seuls le droi
manières malgré le refus de la bouche, c’est l’art de celui qui fait aimer  ; s’il achève alors d’être heureux, il n’est poin
les forts, et les vainquirent. 50. [NDA] Les femmes, en général, n’ aiment aucun art, ne se connaissent à aucun, et n’ont au
tement : tout va mal quand l’un aspire à l’emploi d’un autre. Il faut aimer son métier pour le bien faire. L’assiette de l’Et
eux ? Donnez-lui des fêtes, offrez-lui des amusements qui lui fassent aimer son état et l’empêchent d’en envier un plus doux.
danse, je m’ennuie à voir danser : il ne peut souffrir la Comédie, j’ aime la Comédie à la passion : il a de l’aversion pour
ur toi ; l’intérêt ni la crainte ne sauraient altérer l’hommage que j’ aime à t’offrir, et ma plume ne te refusera jamais rie
t que je crois sentir et partager encore. Jean-Jacques, me disait-il, aime ton pays. Vois-tu ces bons Genevois ; ils sont to
60 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286
de celle à qui tout mon respect est dû.… de celle qui me permet de l’ aimer  ; qui, par son courage, va réparer toutes mes fau
Madame, de présumer quel a été le motif de ma conduite. Croyez que j’ aime encore la vertu, après mes faiblesses, puisque je
sse de moi-même à vingt ans, environnée d’écueils, dans un état que j’ aime & que je ne saurais quitter, quel bonheur, si
61 (1675) Traité de la comédie « XXXI.  » pp. 325-326
es témoignent que nous voulons imiter Jésus-Christ crucifié, que nous aimons ce qu'il a aimé, et que nous haïssons ce qu'il a
nous voulons imiter Jésus-Christ crucifié, que nous aimons ce qu'il a aimé , et que nous haïssons ce qu'il a haï. Et comme il
62 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200
tend à la mort, c'est une dette qu'il faut payer ; mais tout le monde aime le plaisir, c'est la douceur de la vie. Personne
res l'émotion secrette du plaisir. On ne va point au spectacle sans l' aimer , on ne s'y affectionne point sans tomber dans de
ont pas à eux-mêmes, que le plaisir de ne se posséder pas ? Ce qu'ils aiment ou haïssent leur est étranger : amour frivole, av
est étranger : amour frivole, aversion injuste, fût-il même permis d' aimer , il serait défendu de haïr sans raison, puisqu'il
sans raison, puisqu'il l'est de haïr même avec raison. Dieu ordonne d' aimer ses ennemis, de bénir ceux qui nous maudissent :
ce détail que pour les Païens, les Chrétiens n'en ont pas besoin ; j' aime mieux le laisser imparfait, que d'en rappeler le
nt de tous les honneurs, les Comédiens, Gladiateurs, Athlètes, qu'ils aiment éperduement, auxquels ils se livrent par des crim
t-il de défigurer l'homme qui est son image ? L'auteur de la vérité n' aime pas le mensonge ; toute fiction est auprès de lui
on de la trompette de l'Ange, cueillez les palmes du martyre. Si vous aimez les productions du théâtre, nous avons dans les l
63 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259
ierre lui fait dire, Oui, transporté d’amour & voyant ce que j’ aime J’oublie & mon devoir, & Médée, & m
elui des Amans qui se disent trop heureux de mourir pour celle qu’ils aiment . Le monologue de Rodrigue dut produire un grand e
ne à son frere, c’est un effort de vertu ; mais céder une femme qu’on aime , quel crime ! C’est ne savoir pas aimer. Un gr
u ; mais céder une femme qu’on aime, quel crime ! C’est ne savoir pas aimer . Un grand cœur cede un trône, & le cede av
et a pu nous enflammer, Qui le cede est un lâche, & ne sait pas aimer . Il faut même que cet Amour soit victorieux de
a tout empire sur Cinna. Chimene, malgré tout le bruit de sa douleur, aime beaucoup moins son Pere que son Amant, & lors
méprisable, quand il n’y est pas soumis. Monime & Xiphares savent aimer  : mais quand ils voyent que pour leur malheur le
se se plaindre de son sort, puisqu’elle a dit à Mithridate, qu’elle n’ aime point, Et même de mon sort je ne pouvois me pl
64 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
e et imitateur de Jésus-Christ. Or l’on ne le devient qu’autant qu’on aime ses maximes, qu’on s’y attache, et qu’on en fait
omparaîtrons devant Dieu ? V. RAISON. Les Chrétiens ne doivent pas aimer un divertissement dont ils savent que le Diable e
ais à la Comédie un Chrétien qui est l’enfant de Dieu ? Un enfant qui aime son père, prendrait-il plaisir à le voir déshonor
e son père, prendrait-il plaisir à le voir déshonorer ? Une femme qui aime son mari, irait-elle volontiers dans un lieu où e
ltes et des outrages ? il n’y a point d’apparence, ce ne serait pas l’ aimer . Or Dieu est le véritable père des Chrétiens ; Jé
us », dit Tertullien. VI. RAISON. Il est honteux à des Chrétiens d’ aimer un divertissement, pour lequel les Païens mêmes n
u mépris pour les spectacles, que doit-on dire des Chrétiens, qui les aiment et les recherchent ? Ne font-ils donc profession
65 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
t tous ses efforts pour rétablir le paganisme. 2°.  Les philosophes n’ aiment pas plus les juifs que les chrétiens ; ils ne veu
if, il avoit cru devoir s’interdire, & se reprochoit d’avoir trop aimé . Cette dame, d’ailleurs si vertueuse, eut le malh
ILVIE. Il faut bien même un peu jaboter à la grille ; Une religieuse aime à prélatiser. LISETTE. Sans cela le couvent ser
je lui dis rondement, Dussiez-vous vous fâcher, Monseigneur, je vous aime ,         Et je vous le dis tout de bon. SILVIE.
bonne façon.         Je vois bien, ma chere Lisette,         Que vous aimez les tête-à-tête. LISETTE.         J’aime à desc
Lisette,         Que vous aimez les tête-à-tête. LISETTE.         J’ aime à descendre du donjon,         Voir mes gens en r
66 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68
XVIII. Sentiment d’Aristote. Quoique Aristote son disciple aimât à le contredire, et qu’une philosophie plus accom
ès le discours, et qu’on se laisse aisément gagner aux choses dont on aime l’expression »: maxime importante dans la vie, et
67 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
ontre lesquels je me suis si fort révolté ; les Amants de la Coquette aiment plutôt en petits Maîtres et en étourdis, qu’en ho
point de la Méthode qu’on observe dans les Femmes Savantes. Clitandre aime Henriette dans toutes les règles de la bienséance
à l’impression ; car s’il dit vrai, il a certainement grand tort : j’ aime donc mieux croire qu’il connaissait fort bien tou
plaudie et y fait rire, à cause de la méchanceté du cœur humain qui n’ aime que trop à entendre déchirer son prochain. Les mœ
68 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
réformateur ? Ne vaut-il pas mieux que les sujets d’un Monarque bien aimé vivent dans une parfaite sécurité, fruit de la co
raison, ce n’est pas un homme sans passions. C’est un homme qui sait aimer et estimer tout ce qui mérite de l’être, c’est un
méprise et déteste la débauche et l’impureté, mais qui se permettra d’ aimer tendrement une épouse vertueuse, qui fuira les iv
ter le cœur de personne que l’Auteur s’est avisé de l’y mettre ? Vous aimeriez mieux un sermon peut-être, mais souvenez-vous de
Français sont naturellement portés aux plaisirs : est-ce un mal que d’ aimer le plaisir ? Je ne le crois pas, mais c’est un ma
me serait impossible s’ils n’avaient aucun goût pour le plaisir ; ils aiment la société, qu’ils apprennent de moi quels sont l
n moyen d’entretenir ces bonnes qualités dans la Nation, de les faire aimer davantage et de captiver l’attention du spectateu
t au contraire que cette Pièce favorise leur tour d’esprit, qui est d’ aimer et rechercher les idées neuves et singulières. »u
capable de faire applaudir la Vertu, il est donc capable de la faire aimer , ce n’est sûrement pas dans le moment où des méch
tu, qu’elle soit justifiée par le mérite et la sagesse de la personne aimée  : si cette passion est telle dans les mœurs des F
a guère moins dans les siècles à venir ; il est très sage de la faire aimer et de la nourrir par de grands applaudissements.
n pas parce qu’il a fait un beau coup d’épée, et que les Français les aiment trop, comme on présume que vous le croyez. Remarq
neur. […] A l’égard du reste, comme je vous ai dit, ayez de la vertu, aimez l’honneur plus que la vie, et vous serez dans l’o
ement, il est bon d’expliquer ce que c’est que cet honneur qu’on doit aimer plus que la vie. Malapeste quel honneur ! Le Sei
de vous avoir voulu quelque mal. N’est-il pas bien naturel, de ne pas aimer quelqu’un qui fait ce qu’il peut pour avilir nos
nne ; mais comme l’objet occasionnerait une trop longue digression, j’ aime mieux la renvoyer à la fin de cet ouvrage pour ne
69 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27
monsieur d’Alzan est tendre, sensible ; & ce n’est plus moi qu’il aime  ! Lisez : Jugez de mes sentimens par ce que vous
devoirs à remplir ! Mais comment vous aurais-je résisté, à vous qui m’ aimiez , à qui tout cède ; qui triompheriez de l’indiffér
70 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
divertir des passions d’autrui, et nourrir peut-être les vôtres. Vous aimiez à voir et à entendre ces filles de Babylone, qui
s faisiez part de ces récréations empoisonnées aux personnes que vous aimiez  ; et ce qui est plus déplorable, vous donniez à v
Ecoutez la voix du Pasteur qui vous exhorte et vous sollicite, et qui aime mieux devoir votre obéissance à ses charitables c
71 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « X. Différence des périls qu’on cherche et de ceux qu’on ne peut éviter. » pp. 44-45
bandonne aisément ceux qui les recherchent par choix : « et celui qui aime le péril » Eccl. III. 27 [Ecclésiastique, chapitr
, il ne dit pas, celui qui y est par nécessité, mais : « celui qui l’ aime  » et qui le cherche, « y périra ». Page 46. [« L
72 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
; il soutient avec toute l’Église qu’ils sont défendus. Tout le monde aime la volupté, sur-tout la jeunesse qui s’imagine lu
ché, & ne favorisent aucune passion, ils invitent même à louer, à aimer , à admirer un Dieu dont ils peignent les perfecti
s, on confond l’esprit avec son impureté ; on croit dans un ouvrage n’ aimer que l’esprit, & on n’en aime que la corruptio
pureté ; on croit dans un ouvrage n’aimer que l’esprit, & on n’en aime que la corruption, l’esprit n’est qu’un prétexte,
leur père, ont toujours continué de l’habiller en Abbé, ils ont mieux aimé faire à contre-temps que de renoncer à leur malig
ux qu’on nous donne à la tendresse, & le désespoir de n’être plus aimée , cet emportement où vous met le plaisir de l’être
oujours des sots dont on verra le portrait, & des gens malins qui aiment à les voir peindre. On n’étoit pas alors enthousi
it si bien l’art de plaire, & qui a si parfaitement écrit celui d’ aimer , peut-il faire de l’amour la divinité la plus dér
e moment les mortels ne connurent point de bonheur plus parfait que d’ aimer & d’être aimé. La Princesse Venus inventrice
s ne connurent point de bonheur plus parfait que d’aimer & d’être aimé . La Princesse Venus inventrice d’un sentiment si
73 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32
personnes, les habits, les meubles, les chambres. Il y a des gens qui aiment si fort les odeurs, qu’ils font parfumer jusqu’à
aciunt fabulle nasum . Montagne dans ses Essais dit de lui-même qu’il aime fort les bonnes odeurs, & ne peut souffrir le
orat le plus fin ; namque sagacius odoror quam canis ubi lateat , il aime ou haït outre mesure tout ce qui est outre mesure
u’infiniment diversifié dans les espèces & dans les degrés ; l’un aime une odeur pour laquelle l’autre a de la répugnanc
porta la plus riche dot ; au Roi de France qui la répudia, & qui aima mieux perdre une belle province que de vivre avec
ans par-tout, jusques chez les Mahométans où l’on prétend qu’elle fut aimée de Saladin, allumant par-tout le feu de la guerre
ouis, en Angleterre pour se vanger des amours de Henri qui cessa de l’ aimer , & lui préféra des maîtresses ; elle arma ses
vous mocquez de moi parce que je ne suis point parfumé comme vous, j’ aime mieux n’avoir aucune odeur que d’en avoir de bonn
benè semper olet . 2.° Le sexe. Je ne suis pas surpris que les femmes aiment tant les odeurs, elles sont sujettes à mille infi
74 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
rigoureusement châtier, et ils sont toujours couronnés du succès. On aime à imiter, on n'imite que trop ces coupables de to
e des vertus ; dans les personnages intéressants nous faisons presque aimer les faiblesses par l'éclat des vertus que nous y
encore moins. C'est donc proprement en matière de galanterie, l'Art d' aimer d'Ovide mis en œuvre, et dans les autres vices c'
ais qui viendrait à des pièces où on ne verrait que des vertus ? On n' aime l'image des passions qu'autant qu'on en aime l'ob
it que des vertus ? On n'aime l'image des passions qu'autant qu'on en aime l'objet. Voici une preuve unique du goût du publi
erveille qu'il faut saisir, répandre, conserver, immortaliser ! Si on aime tant les horreurs, que ne peint-on les Gorgonnes
les hommes et les fasse des tigres et des panthères, pour leur faire aimer les monstres. On avait fait le même honneur à le
la réalité. Ainsi cache-t-on à l'homme ses blessures, on les lui fait aimer , on les rend incurables à ceux mêmes qui les crai
'assiduité et les devoirs, la régularité des pères et des maîtres qui aiment la vie réglée et retirée ! quelle invitation aux
75 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
l’Ecclésiastique ; « Ne fréquentez jamais une femme, ni une fille qui aime la danse, et n’ayez nulle communication avec elle
i sont adonnées au jeu, et que je me suis tenue séparée de celles qui aimaient la danse. » Tobia 3. « Tu scis Domine quia num
ore la misère, l’aveuglement et la folie des Chrétiens, qui leur fait aimer les inventions des démons, et qui les porte à imi
e imitation du dérèglement des Païens ; et traitant les Chrétiens qui aiment et qui recherchent ces divertissements, comme des
saltare sobrium. » Et Alphonse Roi de Naples disait des Français qui aimaient si fort la danse, qu’ils ne pouvaient s’en absten
76 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
lté de voir servir à ces jeux ceux qu’on connoît, qu’on estime, qu’on aime , comme si on les voyoit insulter sous ses yeux. V
de bonté de ce Prince, qu’on entend répéter avec plaisir, parce qu’on aime ce caractere de franchise, de cordialité, de fami
Ces trois repas durent autant que tout le reste : sans doute l’auteur aime la bonne chere. Ils sont fort déplacés, ainsi que
is, de deux religions contraires, de deux conditions fort inégales, s’ aiment & veuillent s’épouser malgré la défense de le
sa cordialité qui le rendoit familier avec tout le monde, le faisoit aimer  ; ses bons mots plaisent, quoique fort connus. Il
irer ; bornez-vous dans l’autre à ces traits de bonhommie qui le font aimer . Si, au milieu des combats & des victoires, v
lir dans l’oubli. Peut-on oser faire ce tort à Henri IV ? La France l’ aime trop pour voir sans indignation mettre sous ses y
s mots, ses traits de bonté, de franchise, de familiarité qui le font aimer , les seuls que la plupart des gens connoissent, i
p; le Roi lui doit tout. En voici des traits : Henri a la foiblesse d’ aimer la Duchesse de Beaufort jusqu’à vouloir l’épouser
, & rend par conséquent la précédente fort inutile ? Il faut bien aimer les prophéties pour en multiplier les fictions, &
lamerent son imprudence. Le Prince s’en apperçut, & leur dit : J’ aime mieux cette noble franchise que votre prudence &a
pour les coupables, & qu’il avoit peur que ces pauvres gens ne l’ aimassent jamais . Pourquoi donc faisoit-il ces poursuites 
ême un principe de justice, c’est un principe de vanité pour se faire aimer . Il y a dans cette anecdote plus de dureté &
ant & guerrier tour à tour, servir & la gloire & l’amour, aimer ton peuple & ta maîtresse. Tout est faux dan
x qu’exigent la gloire mettent souvent obstacle à l’amour. On ne peut aimer son peuple & sa maîtresse ; les maîtresses en
engagent à une infinité de dépenses qui accablent le peuple. Est-ce l’ aimer  ? Les libertins sont très-indifférens sur les int
77 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17
qu’elles auroient jetté dans un cœur deja trop disposé par lui-même à aimer en quelque maniére que ce soit, s’éteindroit par
soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à aimer & qui tâche de la rendre agréable, veut rendr
78 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
que Paris ne chérit ses Poèmes que par caprice & par légéreté. Il aime le changement continue notre Aristarque ; dégoûté
elque mérite ; mais parce qu’il satisfait son inconstance : oui, s’il aime tant l’Opéra-Bouffon, c’est parce qu’il y trouve
issent après nous ? Hèlas ! peut-être n’ont-ils appris de nous à tant aimer l’Opéra-Bouffon, que pour le seul plaisir de s’am
ous apprend dans un seul Vers quelle est la raison qui nous fait tant aimer notre Opéra. N’a t-il pas exprimé ce qui se passe
Il résulte de tout ce que je viens de dire, que nous ne saurions trop aimer cet agréable Spectacle. Apprenons par cœur ces pa
échir un instant, ils nous approuveront bientôt. Si l’on eut toujours aimé le Spectacle des Mistères, des Actes des Apôtres,
79 (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263
e son membre & son enfant, si vous le compreniés bien, qu’il faut aimer Dieu de tout vôtre cœur sans retour, ni partage,
la crainte de Dieu, laisse au Seigneur le soin de leur destinée, les aime tous d’une égale tendresse, ne leur marque d’autr
l’ouvrage de ses mains ; vous seul, ô mon Sauveur, mérités qu’on vous aime , qu’on vous serve, qu’on vous adore ; & les L
ndra, mais trop tard, que vous seul merités d’être adoré & servi, aimé & glorifié, parce que tout sera passé dans le
’à Jesus-Christ, ne suivre que ses Loix, ne craindre que lui, & n’ aimer que lui. C’est ainsi qu’après vous être separés v
80 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335
ctateurs plus tranquilles, qui ayant du goût & des connoissances, aiment les choses qui les instruisent & les éclairen
e vive image de nos Passions. Nous voulons être dans le trouble, nous aimons à nous abandonner à cette violente tempête, &
de grands cris ? Je n’examine point si nous avons raison de ne point aimer de tels objets : les Grecs alloient peut-être dan
frapper cette Partie pleureuse de notre Ame, qui, comme dit Platon, n’ aime que les sanglots, & ne peut se rassasier de l
plus étonnante des révolutions. Un Prince qui regne depuis vingt ans, aimé dans sa Ville & dans sa Famille, se trouve un
81 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  RECAPITULATION. » pp. 382-390
ce qu’il prononce,   Le jeu des Passions saisit le Spectateur, Il aime , il hait, il craint, & lui-même est Acteur.
es hommes y pouvoient perdre leur courage. Pourquoi les Grecs ont-ils aimé une Tragédie si terrible ? Ils pouvoient sans dou
ble : mais est-elle la véritable ? Elle ne l’est point, si les hommes aiment mieux être dans la douleur que dans l’admiration.
82 (1675) Traité de la comédie « XXVII.  » pp. 318-320
rties de la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d' aimer la parole de Dieu, et d'y trouver sa consolation.
te parole. Tous ces divertissements, qui sont si agréables à ceux qui aiment le monde leur sont une viande fade, dont ils ne s
83 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
favorable aux Comédiens. Aveu remarquable de cet Auteur, 258 Auguste aimait beaucoup les Jeux de Théâtre, 53. Fait punir le C
er en Provence tout ce qui reste des premiers Poètes Provençaux, 209. aimait passionnément la Poésie, 257 Rituels. Extraits au
s impositions sur les Comédiens pour l’Eglise, 294. Tibère Empereur n’ aimait point les Spectacles, 55 Tite fait bâtir un Théât
arseillais de ne point recevoir les Mimes, 139 Verus Lucius Empereur, aime les Histrions, 64 Vespasien Empereur se déclare p
84 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
rai que les Persans prisent les choses selon leur valeur ; quoiqu’ils aiment infiniment les Danseuses et les Musiciennes, ils
ce d’une belle passion pour cette Princesse, et se flattait d’en être aimé . Il la suivit en France, où il espérait qu’une pl
Mémoires, sous 1647 (Tom. 1. pag. 409.) : La Reine (Anne d’Autriche) aimait la comédie, et se cachait pour l’entendre, l’anné
u’en peut-on conclure ? Est-il bien difficile à une Reine Régente qui aime le spectacle jusqu’à y aller incognito pendant le
l du Roi son mari, et à un Ministre aussi puissant que Mazarin, qui l’ aimait jusqu’à le donner dans sa maison et à faire venir
que les charmes de ses vers et de ses pièces de théâtre l’en feraient aimer . La vertu et la fierté de la Reine lui firent bie
de son mérite théâtral. Le Pape, malheureusement grave et sérieux, n’ aimait pas la comédie. Il fut peu enthousiasmé du jeu de
85 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
c insolence : « Dieu vengeur, tonne, frappe, elle est tout ce que j' aime  : Elle sera le Dieu dans mon cœur adoré. Ce n'es
oisi le plus laid des hommes pour se mettre dans la nécessité de ne l' aimer jamais, et de conserver son cœur à l'amant (raffi
a plus folle, qui souvent outrage le style autant que les mœurs. Je n' aime pas le tutoiement d'Adelaïde à Comminge ; il marq
é. » La voilà vicieuse de bonne heure. « Je donnai tous mes soins à l' aimer , à lui plaire. » C'est assurément commencer le ro
roman ab ovo (il faut des soins pour plaire, il n'en faut point pour aimer ) : « Des écrits mutuels servaient nos ardeurs, j'
Ah ! c'était le ciel même, où respire, où demeure, où mourra ce que j' aime . Peu sensible à ma mort, je disais seulement : là
tu, et infiniment plus dangereux. La vue des monstres ne les fait pas aimer , l'image du crime le fait goûter. Si on ne cherch
rait tout mettre sur le théâtre, pourvu qu'il fût bien joué ; mais on aime l'objet plus que la ressemblance, on n'aime la re
l fût bien joué ; mais on aime l'objet plus que la ressemblance, on n' aime la ressemblance que parce qu'on aime l'objet. Les
t plus que la ressemblance, on n'aime la ressemblance que parce qu'on aime l'objet. Les meilleurs Acteurs n'attireraient per
86 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIX. Autre principe de Platon sur cette matière. » pp. 69-71
unes gens : je vous écris, enfants ; chrétiens, tant que vous êtes, n’ aimez point le monde ; car tout y est ou concupiscence
tout y est sensualité, curiosité, ostentation, orgueil ; et on y fait aimer toutes ces choses, puisqu’on ne songe qu’à y fair
87 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « PRIVILEGE DU ROI. » pp. -
I. Louis par la grâce de Dieu Roi de France et de Navarre : A nos aimés et féaux Conseillers, les Gens tenant nos Cours d
ts Civils, et autres nos Justiciers qu’il appartiendra, Salut : Notre aimé le sieur … … …. Nous a fait exposer qu’il désirer
88 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
ts, qui sont l’abrégé de tous les autres au dire de Jésus-Christ : Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, et ton prochain comme
cœur, et ton prochain comme toi-même. Ces préceptes nous obligent à n’ aimer que Dieu ou ce qui tend à lui, n’avoir joie, ni t
s et les cuisiniers, soulagerait notablement un pauvre ménage. Est-ce aimer votre prochain comme vous-même, d’employer en dél
89 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE I. De l’Amour. » pp. 4-29
e les invite à écouter les leçons qu’il leur donne & dans l’Art d’ aimer & dans le Remède de l’Amour. Voici les oracle
r les sens, je n’y ai trouvé que vanité & affliction d’esprit. On aime la douceur & l’harmonie du chant ; j’ai formé
utant qu’à Paris. Ce n’étoit pas le goût d’une nation aussi sérieuse. Aime-t -on la science légère qui éfleure tout, les Héros
p tôt se laisser enflammer, Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que pour aimer , Et tous ces lieux communs de morale lubrique
plus même que la beauté, c’est qu’on voit entretenues avec profusion, aimées avec fureur, des Actrices, des danseuses, des cha
plaisirs, le regardant comme leur Dieu, & elles n’avoient jamais aimé qu’elles mêmes. Les jeunes hommes élevés de même
que les fleurs. Le goût de la liberté séduit tout : l’obligation de s’ aimer toute la vie est un esclavage effrayant. Si par h
onté sur ce ton en France, on se pique de galanterie, c’est-à-dire on aime les femmes, on veut les séduire & se vanter d
e ses bonnes fortunes. Tout s’en occupe, on les met par-tout. Elles n’ aiment pas moins les hommes, ne leur tendent pas moins d
90 (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387
ême ; & elle se nourrit de sa propre substance. Mais comme elle n’ aime pas à vivre à ses dépens, ou pour parler sans mét
acheter par aucune contention pénible l’agrément d’en jouir ; mais il aime infiniment plus ce qui excite dans son ame des pa
mearum Aug. Conf. Lib. III. Ch. I. : ce sont ces miseres mêmes, qu’on aime à y voir & à y sentir. Le jeune Racine n’a do
l’Auteur du Discours, Le jeu des passions saisit le Spectateur : Il aime , il hait, il pleure, & lui-même est Acteur.
raire ; il s’anime à la vûe de la gloire qui environne les Héros ; il aime à se laisser enflamer d’une noble émulation ; il
re avec les objets qui occupent notre attention, ce qui fait que l’on aime à vivre avec les Grands, & qu’un Sçavant mesu
que l’adresse du Poëte consiste à les satisfaire tous également. Nous aimons à prévoir les événements qui doivent arriver, par
out connoître, & de satisfaire la curiosité de notre esprit. Nous aimons aussi à être surpris par un événement imprévû, lo
ouveau ; non-seulement notre ame se plaît à être attentive, mais elle aime le changement dans les objets de son attention, l
el il doit achever de nous charmer ; mais il n’oublie pas que si nous aimons la surprise, nous méprisons celle dont on veut no
larmes passageres, mais, en un sens véritables. Le commun des hommes aime mieux se laisser agiter, échauffer, attendrir, qu
x especes de plaisirs, ne pourroit-on pas conclure qui si les enfants aiment naturellement à imiter, ce n’est pas précisément
n se croit assuré de plaire en imitant ce qui est à la mode. L’esprit aime naturellement à agir : mais il préfére ce qui lui
isir singulier à juger des Ouvrages qu’elle produit. 3°. Quoique nous aimions en général à remarquer & à exprimer des rappo
91 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
ublic des ouvrages qu’ils auroient dû brûler ; entre autres son Art d’ aimer , dont la religion & les mœurs ont tant à se p
nom du Pinde & de Cythere, Gentil Bernard est averti, que l’Art d’ aimer doit samedi venir souper chez l’Art de plaire. Q
e l’ambition, comme il le dit au commencement de son poëme de l’Art d’ aimer . J’ai un Coigni, Bellone & la Victoire, Ma f
je vais chanter l’Amour Aussi est-il dédié à sa maîtresse. Cet Art d’ aimer , qu’il lisoit avec beaucoup de grace dans des com
lle des Carraches à Florence. On en peut juger par le plan. Cet Art d’ aimer est divisé en trois chants : l’art de choisir son
écueils, que la vertu y fait toujours naufrage. Du moins dans l’Art d’ aimer , on n’a plus ce prétexte ; ni Ovide, ni Bernard n
e j’adore, de tous les Dieux sois le seul que j’implore ; que l’Art d’ aimer se lise en traits vainqueurs, en traits de feu, t
u’il est dans dans mon cœur. L’Amour m’inspire, il m’apprend comme on aime . J’appelle amour cette attente profonde, ce senti
est plus vif, craint moins l’étude & le travail ; il paroît même aimer ce travail & cette étude. Il se donne de gran
qu’out jamais fait tous les casuistes d’aussi pernicieux que l’Art d’ aimer d’Ovide & de Bernard, qu’on trouve dans tous
’en faire le recueil & le parallele. Le théatre n’est que l’art d’ aimer décousu, l’art d’aimer n’est que le théatre mis e
mp; le parallele. Le théatre n’est que l’art d’aimer décousu, l’art d’ aimer n’est que le théatre mis en ordre. L’un répand le
a Ariosta, femme d’Obizon. Le poëte avoit d’ailleurs de quoi se faire aimer . Plein d’esprit, d’une imagination féconde, riant
92 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
e la vôtre aille leste & pimpante, Vous souffrez qu’elle coure, aime l’oisiveté, Et soit des damoiseaux fleurée en l
les comédies Sont propres à former l’esprit des jeunes gens. Elle aime à dépenser, je contente ses vœux. Je sais bien
usqu’à jouer le rôle d’un imbécille, & l’a toûjours passionnément aimée . En outrant la bêtise dans cette personne qu’il m
age ! Ici la fille s’enfuit avec son amant, qui fait le mort. Moliere aime les fuites des filles avec leurs amans. Dans le M
on, à la barbe de sa moitié, la de Brie autre Comédienne, qu’il avoit aimée en même temps que la Bejart, amenée à Paris, &
tatem. Tout se rend à la religion, parce qu’on la croit & qu’on l’ aime . L’accomplissement du mariage est aussi peu théat
s vous recommandons d’honorer votre beaupère & votre bellemère, d’ aimer votre mari, de régler votre famille, de gouverner
odération avec la liberté, le soin des biens au détachement du cœur : aimer tendrement sa compagne, sans partager ses défauts
93 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58
héâtre ; ils me peignaient au naturel mes faiblesses, me les fesaient aimer  ; vantant la douceur des flammes amoureuses, ils
tout, ajoute-t-elle : Lorsque vous serez mon époux, Afin que je vous aime , De tems-en-tems absentez-vous. Pigmalion. Ma su
ites-vous là ? Elle répond sans s’éffrayer ; « ce qu’on fait quand on aime  ». Caliston se justifie d’oser aimer la Statue, p
frayer ; « ce qu’on fait quand on aime ». Caliston se justifie d’oser aimer la Statue, par ce couplet : Ne dois-je pas être
ustifie d’oser aimer la Statue, par ce couplet : Ne dois-je pas être aimé d’elle ? J’eus part à ce friand morceau ; Et c’es
a liberté. La bonne Jacinte répond en femme complaisante ; Ah, vous aimez l’amour badin ! C’est fort bienfait. La Scène VI
plaît tôt ou tart. Auprès de la vieille, Je ferai merveille : Elle m’ aimera , Quand elle verra Avec quel courage Je vais à l’o
ant ; Puis j’ouvris sa colerette ; Vous en auriez fait autant. Je t’ aimerai tant, tant, Lui disais-je, ma brunette. Plus je d
94 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
it S. AugustinAugust. [Augustin] Lib. 10. Conf. [Confessions] C. 23., aiment la vérité, lorsqu’elle leur montre sa lumière, et
ter de peur que la vérité connue, ne les force d’abandonner ce qu’ils aiment . Ainsi ceux qui aiment les jeux, le bal, la coméd
té connue, ne les force d’abandonner ce qu’ils aiment. Ainsi ceux qui aiment les jeux, le bal, la comédie, et qui suivent le l
’Eglise, qui a tant affligé Jésus-Christ par la mort d’un homme qu’il aimait  ? Dieu même nous l’avait donné, et la danse nous
Dites donc hardiment que tous ceux qui courent, qui cherchent et qui aiment ces sortes d’assemblées, n’ont point de Religion,
qu’ils peuvent pour leur témoigner qu’ils les admirent et qu’ils les aiment . Ils y voient un spectacle, qui flatte tous les s
de ses ennemis, devint le plus faible entre les bras de Dalila, qu’il aimait passionnément. Salomon, le plus sage de tous les
s, répondrez-vous, toujours vivre sans plaisir, ce n’est pas vivre, j’ aimerais autant mourir, car la vie Chrétienne n’est qu’une
95 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
, n’ont pas aussi été agréables à notre faiseur de Lettre. Il a mieux aimé se ranger du parti des Scholastiques, qui presque
faites amitié avec ceux qui ont de l’amour pour le même Roi que vous aimez . » DansIn Ps. 40. c. 4. l’un de ses traités sur
a connaissance de cette même loi vous rend bien plus criminels. S’ils aiment , s’ils font le mal ; cela vient de ce qu’ils ne c
st de sa propre volonté et de plein gré qu’on y est allé. « Quiconque aime le peril, il y périra », dit l’Ecriture ;Eccl. 11
e le peril, il y périra », dit l’Ecriture ;Eccl. 11. 25. une Dame qui aime un peu la beauté et l’agrément de son visage, n’i
is dans un lieu où elle sait qu’il y a la petite vérole. Un homme qui aime sa vie, n’entrera pas aussi dans une maison suspe
etite vérole et de peste. Et pourquoi en use-t-on ainsi ? C’est qu’on aime plus la beauté du visage, ou la vie du corps, qu’
’est qu’on aime plus la beauté du visage, ou la vie du corps, qu’on n’ aime le salut de son âme. L’on aime, et l’on cherche l
du visage, ou la vie du corps, qu’on n’aime le salut de son âme. L’on aime , et l’on cherche le danger. VII. OBJECTION. « S’
tea regnare cum Christo », dit Tertullien. Or Jésus-Christ n’a jamais aimé ni recherché les plaisirs des sens ; et il n’en a
amais joui durant toute sa vie. Les chrétiens ne les doivent donc pas aimer , ni les rechercher ; et par conséquent ils ne doi
ypr. tract. de spec. parlant des divertissements des chrétiens. S’ils aiment , dit-il, ceux qui sont véritables, et qui leur se
96 (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14
eux dans l’amoureux mystère ; Belles qui m’écoutez, quand vous saurez aimer , Mon fils vous montrera comme on peut enflammer."
Craindre de décider par ses vives douleurs La Justice d’un Roi qui l’ aime , et qui balance, Ou Camille en fureur respirant l
nt montre l’art de charmer. Larrivéex dans ses sons apprend celui d’ aimer  : Que vois-je ? La Lanyy de son exacte danse Par
lly sur un livret de Philippe Quinault en 1686 ; la magicienne Armide aime d'un amour malheureux le chevalier Renaud. ab. [
97 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65
au contraire, que cette Pièce favorise leur tour d’esprit, qui est d’ aimer et rechercher les idées neuves et singulières, et
auvage e, parce que nous ne pouvons nous détacher d’elle, et que nous aimons à nous voir dans cette nudité. VI. Pour rendre le
. Le méchant pourrait profiter de la pratique des vertus qu’on ferait aimer aux hommes ; donc il ne faut pas exciter les homm
terre. Il lui fallait un peuple qu’il ne connût pas, pour pouvoir en aimer un. Il regrette aussi son pays : (quoiqu’il dise
hommes pervertis, et assez dégradés pour chercher à s’amuser, et pour aimer à être ensemble. XX. Il lui était réservé de trou
98 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183
 » Polybe35 dit, que les Peuples d’Arcadie n’étaient doux, humains, n’ aimaient la Religion & toutes les Vertus, que parce qu
ins, n’aimaient la Religion & toutes les Vertus, que parce qu’ils aimaient la musique : il soutient encore, que les Peuples
sique dans ses Ouvrages ; il dit entre-autres choses, que celui qui n’ aimerait pas la musique serait capable de toutes sortes de
eurs de France se sont aussi piqués d’être Musiciens. Le Roi Dagobert aimait tellement la musique, qu’entrant dans l’Abbaye de
ambre, & lui ordonna de sonner sur son violon certain air qu’elle aimait beaucoup, jusqu’à ce qu’il la vit trépassée.
e servait de la musique pour attendrir une certaine Damophile qu’elle aimait . Dès que son amie entendait les sons de sa lyre,
de désespoir dans la mer : sans doute que l’ingrat qu’elle adorait, n’ aimait pas la musique. Elle ne trouble plus si viole
autres cures de la musique fussent aussi prouvées que celle-là. Qu’on aimerait le Médecin, dont les ordonnances seraient conçues
de France, se moquait toujours de Fouquet second, Comte d’Anjou, qui aimait beaucoup la musique ; celui-ci eut l’audace de lu
p; causait des désordres infinis. Plutarque nous apprend qu’il faut n’ aimer la musique qu’avec circonspection, & qu’il es
ils soupçons. Il est vrai qu’on peut avoir une très-belle voix, & aimer la vertu. La musique n’est pas tout-à-fait incomp
99 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
e Comédienne. Les actrices n’ont plus besoin de précaution. Cet art d’ aimer , qu’Elizabeth appeloit divin, s’est envolé avec A
i avoit fait de l’amour un Dieu, & de sa mere une Déesse, l’art d’ aimer incognito comme les Anges . Chaque actrice a son
aimer incognito comme les Anges . Chaque actrice a son goût. Les unes aiment l’éclat, qui flatte la vanité ; d’autres trouvent
Il faut, disoient les Milords, prendre des précautions. La Reine, qui aime le faste, y prodiguera la meilleure partie de not
oit la pompe, la parure, les plaisirs, le bal, la comédie, tout ce qu’ aiment les femmes. Elle avoit toujours pour Valet de cha
upérieur, cœur le plus tendre, graces inexprimables, comment ne pas s’ aimer  ! Ces tendres amours furent traversés pas des mal
t point fait de pareille. Il n’y a eu que Devonshire qui fût l’art d’ aimer comme il faut. C’étoit un Ange en amour , elle le
rent les chaînes. L’accommodement se fit deux jours après. On ne s’en aima que plus tendrement. Voltaire, pour l’honneur d’E
s foiblesses d’une femme vieille & mourante, qui ne peut se faire aimer d’un jeune libertin, tout cela est très-possible
tour un amour si tendre. Ce n’étoit pas un Ovide, savant dans l’art d’ aimer , qui en eût donné des leçons à sa Thémire au sort
; le montroit quelque fois en disant : Voilà le traitre que j’ai tant aimé . Cette piéce de théatre, jouée réellement à Londr
té de mari. Nous le mettons au nombre des amans, parce qu’Elizabeth l’ aima , & ne fit de toute cette négociation de maria
ur moi vos douces influences, &c. La Reine répondit : Si vous m’ aimez autant que vous le faites paroître, soyez persuad
dont il falut faire le siége. Henri sut tout vaincre, & se faire aimer de tous, & établir sa maison sur le trône Fra
100 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7
er l’Auteur. Le secret de former un grand Artiste, c’est de lui faire aimer son art dès le commencement. Vous avez peu de tem
u’il puisse goûter en travaillant à en procurer au public. » Quand on aime à s’occuper, on trouve toujours assez de momens d
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