er, vient de m’assurer qu’elle est toute belle, cette épouse que vous
aimez
……… Oui, vous l’aimez ; je connais trop bien votre
r qu’elle est toute belle, cette épouse que vous aimez……… Oui, vous l’
aimez
; je connais trop bien votre cœur pour en douter
n’est point fait pour l’ingratitude, l’inhumanité, la perfidie ; vous
aimez
votre épouse bien plus que vous ne le croyez : vo
ie ; vous aimez votre épouse bien plus que vous ne le croyez : vous l’
aimez
plus que moi, plus que vous ne vous aimez vous-mê
vous ne le croyez : vous l’aimez plus que moi, plus que vous ne vous
aimez
vous-même. Lorsqu’on m’a peint cet air touchant,
mable répandu sur toute sa personne, j’ai senti combien vous deviez l’
aimer
; qu’il n’était dans le monde aucun homme qui pût
iez su rendre sensible ? Pourquoi vous étiez-vous persuadé que vous m’
aimiez
?… Vous m’estimez, Monsieur, malgré vos entrepris
l ; est-ce là tout ce que j’ai lieu d’attendre ? C’est moi qu’il doit
aimer
, seule, sans partage, comme je l’aime. J’ai suivi
ttendre ? C’est moi qu’il doit aimer, seule, sans partage, comme je l’
aime
. J’ai suivi vos avis, ma sœur : je vais au Specta
is pourtant bien le savoir… Quoi ! me cacher tes projets, à moi qui t’
aime
, & qui t’étourdit de mes rêveries… Je m’en ra
te presserai pas de m’instruire. Eh bien ? que t’avais-je dit ? Tu es
aimée
. Je l’avais bien deviné. Mais tu ne parles pas de
e toutes aujourd’hui, heureusement pour un objet capable de lui faire
aimer
la vertu ! Septimanie, sa sœur, accomplit seize a
c’est l’opposé de son frère, que je lui préférerais ; je crois que j’
aimerais
mieux une étourdie, une coquette que ces espèces
Sophie ; leur partageant ses caresses… Sais-tu que la petite friponne
aime
son oncle plus que sa mère ? c’est presqu’un inst
femme ! Elle n’a qu’une vertu, qui nous la rend supportable, c’est d’
aimer
sa Nièce : elle l’aime éperdûment, mais aigrement
vertu, qui nous la rend supportable, c’est d’aimer sa Nièce : elle l’
aime
éperdûment, mais aigrement, d’un ton toujours gro
les hommes naturellement désirent de se réjouir, comment peuvent-ils
aimer
ces larmes, et ces douleurs ? N'est ce point qu'e
la douleur, il arrive par une suite nécessaire qu'il chérit et qu'il
aime
ces douleurs ? Ces larmes précèdent donc de la so
nt : Et il faut demeurer d'accord qu'il a des rencontres où l'on peut
aimer
ses douleurs. Mais, ô mon âme, garde toi de l'imp
qui est louable, néanmoins celui qui est véritablement miséricordieux
aimerait
mieux n'avoir point de sujet de ressentir cette d
douleur que l'on peut permettre ; mais il n'y en point que l'on doive
aimer
: Ce que vous nous faites bien voir, ô mon Seigneu
s nous faites bien voir, ô mon Seigneur et mon Dieu, puisque vous qui
aimez
les âmes incomparablement, et plus purement que n
qui aimez les âmes incomparablement, et plus purement que nous ne les
aimons
, exercez sur elles des miséricordes d'autant plus
te perfection ? Et moi au contraire j'étais alors si misérable, que j'
aimais
à être touché de quelque douleur, et en cherchais
t passé plus avant dans mon cœur et dans mon âme : car je n'eusse pas
aimé
à souffrir les choses que j'aimais à regarder ; m
et dans mon âme : car je n'eusse pas aimé à souffrir les choses que j'
aimais
à regarder ; mais j'étais bien aise que le récit
était si passionné pour le Cirque ? Combien est changé cet autre qui
aimait
et qui louait si fort ce chasseur, ou ce Comédien
peut figurer de plus grand; il vous tiendra lieu de tout ce que vous
aimez
. Apprenez à aimer le Créateur en la créature, et
lus grand; il vous tiendra lieu de tout ce que vous aimez. Apprenez à
aimer
le Créateur en la créature, et l'ouvrier en son o
u 2. Livre du Traité du Symbole aux Catéchumènes. Sachez, mes bien
aimés
, que le Démon notre ennemi séduit et prend plus d
enter en peu de mots, ce que vous devez rejeter, et ce que vous devez
aimer
. Fuyez les Spectacles, mes bien aimés, fuyez ces
z rejeter, et ce que vous devez aimer. Fuyez les Spectacles, mes bien
aimés
, fuyez ces Théâtres infâmes du Diable, afin de ne
Dieu, nous méprisons les Autels, et nous respectons le Théâtre, nous
aimons
toute chose, nous avons toute chose en vénération
outer les paroles de la mort, que celles de la vie: ainsi le Criminel
aime
mieux entendre ce qui le condamne, que ce qui lui
toute la Tragédie est sans cesse devant mes yeux, de deux frères qui
aiment
Rodogune et qui nous présentent presque à la fois
ut qu’il espére ? et qu’en puis-je espérer, Que la douceur de voir, d’
aimer
, de soupirer ? … … … … … … … … … … … … Je sais qu
aucoup de vouloir que son âme Brûle à jamais d’une inutile flamme, Qu’
aimer
sans espérance est un cruel ennui ; Mais la part
a souffrance est aisée ; Qu’il me plaigne, se plaigne et content de m’
aimer
…. On voit aisément par ces Vers, que d’un côté
a Scène en pure perte. Quant à la passion de la Duchesse d’Irton, qui
aime
le Comte, qui en est aimée, et cependant qui se m
nt à la passion de la Duchesse d’Irton, qui aime le Comte, qui en est
aimée
, et cependant qui se marie à un autre, le motif e
ue l’amour dans leurs Tragédies était enfanté par la vertu. Ladislas
aime
la Duchesse Cassandre, et aspire à la possèder co
tée. En effet, dans le temps que la Duchesse résiste à Ladislas, elle
aime
l’Infant Alexandre son frère au point de consenti
ction ne roule que sur l’amour de deux femmes pour un homme ; Bajazet
aime
et est aimé d’Atalide, et Roxane est aussi amoure
le que sur l’amour de deux femmes pour un homme ; Bajazet aime et est
aimé
d’Atalide, et Roxane est aussi amoureuse de Bajaz
esse du sang Ottoman élevée dès son enfance avec Bajazet, et qui ne l’
aime
pas moins qu’elle en est aimée, s’étant flattés é
s son enfance avec Bajazet, et qui ne l’aime pas moins qu’elle en est
aimée
, s’étant flattés également tous deux qu’ils serai
ls seraient mariés ensemble quelque jour. De l’autre côte Roxane, qui
aime
Bajazet, quoi qu’elle soit Sultane favorite du Gr
e monde, et que les hommes ne meurent que parce que la première femme
aima
mieux éprouver si elle mourrait en désobéissant q
quée par tous les endroits où sa corruption est sensible : car elle n’
aime
ces choses au dehors que parce qu’elles sont les
tée par tout ce qui flatte ses passions ; elle veut sentir ce qu’elle
aime
, et elle aime ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qu
e qui flatte ses passions ; elle veut sentir ce qu’elle aime, et elle
aime
ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qui conduit aux
a suite des spectacles, et toujours dans la même proportion qu’on les
aime
et qu’on y est assidu. « Il est vrai qu’on s’y
ntent bien le vide et le faux, s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui
aiment
le monde en connaissent bien l’injustice et la ma
nce : mais le cœur des uns et des autres n’en est que plus corrompu d’
aimer
ce qu’ils sentent bien n’être pas aimable ni dign
mpu d’aimer ce qu’ils sentent bien n’être pas aimable ni digne d’être
aimé
. « Il est vrai aussi que toutes les personnes q
e monde, et que les hommes ne meurent que parce que la première femme
aima
mieux éprouver si elle mourrait en désobéissant,
e par tous les endroits où sa corruption est sensible. XI. Car elle n’
aime
ces choses au dehors, que parce qu’elles sont les
ttée par tout ce qui flatte ses passions. Elle veut sentir ce qu’elle
aime
, et elle aime ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qu
ce qui flatte ses passions. Elle veut sentir ce qu’elle aime, et elle
aime
ce qu’elle veut sentir. Voilà ce qui mène aux Spe
e qu’il goûte avec joie, et qu’il soit autrement disposé que ce qu’il
aime
. XVII. Il est vrai que peu de personnes connaisse
a suite des Spectacles, et toujours dans la même proportion qu’on les
aime
et qu’on y est assidu. XXI. Il est vrai qu’on s’y
ntent bien le vide et le faux, s’ils ont de l’esprit ; comme ceux qui
aiment
le monde, en connaissent bien l’injustice et la m
ce : mais le cœur des uns et des autres n’en est que plus corrompu, d’
aimer
ce qu’ils sentent bien qui n’est pas aimable. XXI
n seulement sente la passion que l’on represente, mais encore qu’il l’
aime
, qu’il l’approuve, qu’il l’admire mesme, en celui
monde, que l’Ecriture nous défend si expressement, et si fortement d’
aimer
. Témoin ce que dit S. Jean, N’aimés point le mond
i expressement, et si fortement d’aimer. Témoin ce que dit S. Jean, N’
aimés
point le monde, ni les choses qui sont au monde.
N’aimés point le monde, ni les choses qui sont au monde. Si quelqu’un
aime
le monde, l’amour du Pere n’est point en lui, et
i de Dieu. Quel est, en effet, ce monde que Dieu ne veut pas que nous
aimions
? Ce n’est nullement le monde de la nature, l’ouv
uissance. C’est un autre monde, que la concupiscence a formé, qu’elle
aime
, qu’elle recherche, et dont elle fait son idole.
, comme on ne peut en douter, comment nous peut-il être permis de les
aimer
? Je sais ce que l’on répond. On dit en premier l
U rsule ! toi, ma sœur !… Oh ! ces hommes, ces hommes, pourquoi les
aimons
-nous ? Tu ne m’as pas consultée, & pourtant,
ève, puisqu’il le faut… Ursule ! mon amie, ma divinité, on n’a jamais
aimé
comme je t’aime. P. S. Mademoiselle De Liane es
e faut… Ursule ! mon amie, ma divinité, on n’a jamais aimé comme je t’
aime
. P. S. Mademoiselle De Liane est enfin devenue
est enfin devenue madame Des Arcis. Bon-dieu ! quelle ivresse ! ils s’
aiment
trop. Le jeune époux ne voit que sa femme : elle
nne pour parents. Tu blâmes ma douleur, tu l'oses nommer lâche ; Je l'
aime
d'autant plus que plus elle te fâche, Impitoyable
e est revêtue de ces ornements; et les spectateurs sont plus portés à
aimer
cette furieuse qu'à la haïr. On s'est servi à des
qui les rend agréables aux gens du monde. Que s'il n'est pas permis d'
aimer
les vices, peut-on prendre plaisir à se divertir
ndre plaisir à se divertir dans des choses, qui nous apprennent à les
aimer
?
e sujet de les répandre… Tu le sais ; je te l’ai répété mille fois, j’
aime
, j’adore mon épouse ; elle m’est plus chère que l
e… Hier… O Dieu ! puis-je me l’avouer… en nous jurant de ne plus nous
aimer
… de nous oublier mutuellement… nous oubliames, mo
nous avoir assassinées ! Où trouveront-ils assez de larmes… Ils nous
aiment
, ils nous trahissent… eh ! que feraient-ils donc,
e le devancerai. Périssent à jamais… Je ne sais où j’en suis. Ursule,
aime
toujours ta sœur ; tu ne lui fus jamais si chère.
r d’espérance semble sortir de ce goufre d’horreurs… Oui, ma sœur, il
aime
encore la vertu. Cette idée me console : elle me
qui au lieu de rendre cette passion horrible, est capable de la faire
aimer
. L’esprit s’y apprivoise peu à peu ; on apprend à
le faux : mais par la corruption de leur cœur, ils ne laissent pas d’
aimer
ce qu’ils sentent n’être pas aimable. Notre pente
utumer à regarder sans horreur le plaisir que les mondains trouvent à
aimer
, & à se faire aimer ; & c’est-là un des p
orreur le plaisir que les mondains trouvent à aimer, & à se faire
aimer
; & c’est-là un des premiers effets de la Com
est-là un des premiers effets de la Comedie. L’aversion qu’on avoit d’
aimer
avec passion, servoit comme de remparts, qui ferm
née d’un sexe pour l’autre, & le plaisir qu’ont les femmes d’être
aimées
& adorées des hommes. Peut-on recevoir de par
enter, ni se plaire à la voir representer : car on ne manque gueres d’
aimer
bien-tôt un vice dont l’image commence à plaire.
même, & dont les images nous plaisent ? S’il n’est point permis d’
aimer
les vices, peut-on se plaire à ce qui a pour but
our le portrait des déreglemens qu’on nous y represente ? dés là nous
aimons
les vices qui nous sont representez. Les vertus
l’humilité n’ont rien dont la représentation puisse divertir ceux qui
aiment
les Comedies : aussi n’en parle-t-on jamais dans
; il fait excuser l’inceste & la calomnie, il fait plaindre &
aimer
Phedre & Medée, les femmes les plus scélérate
les attaques. Racine & les tragiques font excuser les vices &
aimer
les vicieux ; Moliere & les comiques font mép
nie au contraire, & on en infirme les preuves. Bien loin de faire
aimer
le criminel, on va le livrer au bourreau. Au théa
nnu & avéré ; le Poëte veut qu’on ait pitié de son malheur, qu’on
aime
sa personne. Le vice perd-il, la vertu gagne-t-el
& la pomme d’or donnée à la plus belle des déesses. La Reine qui
aime
& protege la vertu, s’est déclarée pour ces f
de nos antiques droits, Auguste Reine, accourez nous défendre : Vous
aimez
tant à voir fleurir les loix, Et votre cœur est s
ALENCI. Chantez, chantez, amusez-vous, Amusez-vous, jeunes compagnes,
Aimez
, aimez, rien n’est plus doux. Il n’est qu’un mal,
Chantez, chantez, amusez-vous, Amusez-vous, jeunes compagnes, Aimez,
aimez
, rien n’est plus doux. Il n’est qu’un mal, il n’e
ien n’est plus doux. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’
aimer
, ou de n’aimer rien. NINA. De ce que dit-là Monse
doux. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’
aimer
rien. NINA. De ce que dit-là Monseigneur, Je suis
oi-même ; Autrefois j’avois de l’humeur, Je n’en ai plus depuis que j’
aime
. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d
s depuis que j’aime. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’
aimer
, ou de n’aimer rien. CECILE. Monseigneur dit la v
aime. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’
aimer
rien. CECILE. Monseigneur dit la vérité, Je le se
r moi-même ; Je me parois par vanité, Aujourd’hui c’est pour ce que j’
aime
. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d
pour ce que j’aime. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’
aimer
, ou de n’aimer rien. HARPIN. Quand on verroit fui
aime. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’
aimer
rien. HARPIN. Quand on verroit fuir en un jour Le
ont il nous console. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’
aimer
, ou de n’aimer rien. CECILE. Oui, mon cœur me le
sole. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’
aimer
rien. CECILE. Oui, mon cœur me le dit tous bas, L
sse ? Tous ensemble. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’
aimer
, ou de n’aimer rien. Ce n’est certainement pas S
mble. Il n’est qu’un mal, il n’est qu’un bien, C’est d’aimer, ou de n’
aimer
rien. Ce n’est certainement pas S. Medard qui a
ertés auxquelles elles se prêtent : il ne réussit pas, parce qu’elles
aiment
ailleurs. Il veut faire donner la Rose à celle qu
t d’établir qu’il faut renoncer à soi-même, mépriser les richesses, n’
aimer
et ne craindre que Dieu : « Ecoutons la fin de to
droits, que l’Ecriture n’instruit les hommes qu’en leur prescrivant d’
aimer
Dieu, et d’avoir en horreur tout ce qui peut nour
i et les Prophètes sont renfermés dans ces deux Commandements. « Vous
aimerez
le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de tou
oi sincère, et qui est la fin des Commandements ». « Car si vous vous
aimez
d’un amour inutile et mauvais, et que vous aimiez
. « Car si vous vous aimez d’un amour inutile et mauvais, et que vous
aimiez
votre prochain de cette sorte, quel avantage peut
/ Commentario in Psalmos praefatio] ? or poursuit ce Père, vous vous
aimez
d’un mauvais amour, ou plutôt vous vous haïssez,
ivez vos passions et vos vices, puisque selon le Prophète, "celui qui
aime
l’iniquité, hait son âme". Si donc vous aimez l’i
le Prophète, "celui qui aime l’iniquité, hait son âme". Si donc vous
aimez
l’iniquité, et que vous pensez vous aimer vous-mê
hait son âme". Si donc vous aimez l’iniquité, et que vous pensez vous
aimer
vous-même, vous vous trompez, et si vous aimez vo
t que vous pensez vous aimer vous-même, vous vous trompez, et si vous
aimez
votre prochain de même sorte, vous l’engagez au p
tre ou l’on pourra leur dire avec saint Jean I Joan[nes]. 2. 16., « n’
aimez
point le monde ni ce qui est dans le monde ; si q
« n’aimez point le monde ni ce qui est dans le monde ; si quel qu’un
aime
le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; car
Théâtre où l’on pourra exposer ce que dit l’Ecriture contre ceux qui
aiment
les vanités du siècle ? Quelle serait, je vous pr
r son amour et pour sa gloire ; si on leur représentait que celui qui
aime
le danger, périra dans le danger ; que le jour te
’Ecriture qui contient des instructions si mortifiantes pour ceux qui
aiment
le monde, contient aussi des Histoires admirables
Acte Pag. 79. : Voyez tout, loin de craindre ici votre présence, J’
aime
à vous voir toujours curieux et jaloux, Ma gloire
us. Quel excès ! la chaste Judith qui n’est occupée que de son Dieu,
aime
à voir des Amants curieux et jaloux ! Sa gloire e
dentium ». Et quel étrange renversement serait-ce, que l’Ecriture fit
aimer
la Comédie, au lieu que ces Livres saints ont été
seule sur le cœur de monsieur D’Alzan ! Que m’importe à moi qu’elles
aiment
, qu’elles soient aimées de tout l’Univers : je ne
nsieur D’Alzan ! Que m’importe à moi qu’elles aiment, qu’elles soient
aimées
de tout l’Univers : je ne veux qu’un cœur ; lui s
: c’est pour eux que je vous quitte. P. S. Mon Dieu ! comme il les
aime
: je le laisse avec eux pour fermer ma Lettre. Ce
plupart en détail, avec éloge en faveur des sociétés de province qui
aiment
ces amusemens innocens si utiles à la jeunesse ,
galant, se cache pour contempler avec liberté un jeune homme qu’elle
aime
, qui s’y trouve seul aussi Elle se montre, l’abor
qui s’y trouve seul aussi Elle se montre, l’aborde & l’invite à l’
aimer
. Cependant l’amante aimée arrive, & devient j
Elle se montre, l’aborde & l’invite à l’aimer. Cependant l’amante
aimée
arrive, & devient jalouse avec raison, d’auta
lui fait le plus tendre aveu, les plus séduisantes avances : mais il
aime
ailleurs ; tous ses efforts sont inutiles. L’Auro
rtu ? Nouvelle scène : dans un bois solitaire, l’auteur & l’amour
aiment
les bosquets) Procris, amante de Céphale, vient l
r, &c. auteur de plusieurs comédies. En voici un autre de l’Art d’
aimer
du Sieur Bernard. Ne chantons point de Lampsaque
il faut bien le servir, il faut, pour son argent, lui donner ce qu’il
aime
. J’écris pour lui, non pour moi-même, & cherc
ils entretiennent celui du public, ils secondent les actrices qu’ils
aiment
, & ils en sont trop bien secondés. Le monde l
.. l’a composée, l’a fait jouer & imprimer. C’est une femme qui n’
aime
point son mari, quoiqu’elle l’estime & vive d
point son mari, quoiqu’elle l’estime & vive décemment : mais elle
aime
un Sylphe, à qui elle rêve nuit & jour, à qui
Sa femme donne dans le piége, &, sous le nom du prétendu sylphe,
aime
& caresse son mari. Il se fait connoître, lui
ait connoître, lui déclare sa supercherie, elle lui pardonne, & l’
aime
enfin à son gré, Cette idée n’est pas nouvelle :
ues où, sous un nom, un masque, une figure empruntée, un mari se fait
aimer
de sa femme, qui en aimoit un autre ; il n’y a de
isserie & la charmille ; ne connoît pas la voix de son mari qui l’
aime
à la folie, & ne néglige rien pour se faire a
e son mari qui l’aime à la folie, & ne néglige rien pour se faire
aimer
, &c. La corruption du cœur aveugle l’esprit &
mauvaise piece, personne ne me donnerroit des louanges que son auteur
aime
& désire. Je suis le seul qui m’ait rendu ce
par son amour, manque à son serment & à sa promesse, continue à l’
aimer
& l’épouse. Le fonds est très-peu de chose :
s dans ce triste séjour ! l’asyle où je pourrai voir en paix ce que j’
aime
, sera toujours pour moi le temple de l’Amour. To
de serment, le dévot Azelan répond en acteur d’opéra : Le serment d’
aimer
une belle, est un serment sacré comme on le fait
e il voulut te former ; il t’a faite pour plaire, & c’est à moi d’
aimer
, &. &c. &c. N’en voilà que trop de c
p; de l’autre ! La femme n’existe que pour plaire, l’homme que pour l’
aimer
. Quelle religion a donné au Créateur des vues si
d’art, que l’art ne s’y fait point sentir. Telle est la justice que j’
aime
à rendre aux intentions et aux talents de M. Rous
de Genève comme les spectacles de Rome, et il aurait eu tort. « Je n’
aime
point qu’on ait besoin d’attacher son cœur sur la
mais ne fait pas qu’on s’y plaise toujours. Il est peu d’hommes qui s’
aiment
assez pour jouir continuellement d’eux-mêmes sans
pas pour le ramener à un spectacle, selon son cœur, où la vertu qu’il
aime
, est comblée de gloire, où le vice qu’il hait, ne
aison font avant lui ! Les méchants sont haïs sur la scène ; sont-ils
aimés
dans la société ? » J’observe, 1°. que si tous le
t-ils aimés dans la société ? » J’observe, 1°. que si tous les hommes
aiment
la vertu, et détestent le vice de cet amour actif
ressions du théâtre font un bien en les réveillant. 3°. Que si l’on n’
aime
la vertu, et si l’on ne hait le vice que dans aut
, que nous préférons le mal qui nous est utile, au bien que nous fait
aimer
la nature. Que va donc voir le méchant au spectac
blic ne pardonne jamais. M. Rousseau avoue qu’il n’y a personne qui n’
aimât
mieux être Britannicus que Néron, même après la c
dans le miroir de l’avare ? Voilà les vicieux bien à leur aise, s’ils
aiment
à se voir tels qu’ils sont ! Mais du moins n’aime
leur aise, s’ils aiment à se voir tels qu’ils sont ! Mais du moins n’
aiment
-ils pas à être vus dans cette nudité humiliante.
intéressés ? Hé ! non, Monsieur, nous n’en sommes pas là. Peu de gens
aiment
la vertu pour elle-même. Il faudrait, s’il est pe
r de leur dépouille ; l’imbécile prétention de deux jaloux à se faire
aimer
de leurs pupilles en les tenant dans la captivité
iponnerie en évidence, soit applaudie au théâtre : ce n’est pas qu’on
aime
les fripons, mais c’est qu’on aime à les connaîtr
ie au théâtre : ce n’est pas qu’on aime les fripons, mais c’est qu’on
aime
à les connaître ; ce n’est pas qu’on méprise la b
st excellente, en est-elle moins punissable, et la pièce où l’on fait
aimer
le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins
de ses biens était du goût général, et il a attaqué l’avarice ; qu’on
aimait
à voir chacun se tenir dans son état, et il a jou
’a rendu modeste et compatissant. Il hait le crime, déplore l’erreur,
aime
la bonté, respecte la vertu, et regarde les vices
l n’y avait ni fripons, ni flatteurs, dit M. Rousseau, le Misanthrope
aimerait
tout le monde. » Mais s’il n’y avait pas des gens
ceste, il n’a pas prétendu s’exposer à la risée du public ; s’il fait
aimer
et respecter ce caractère sans le vouloir, et en
santhrope métaphysique est donc, si l’on veut, un être surnaturel qui
aime
tous les hommes, excepté lui seul ; qui prend feu
dans la nature, se comprend au moins dans le nombre des hommes qu’il
aime
; il ne donne pas dans l’absurde inconséquence de
e tous les hommes sont perfides et méchants ; et cela posé, il doit n’
aimer
personne. Comment est-il donc si touché des désor
sonne. Comment est-il donc si touché des désordres d’un monde où il n’
aime
rien ? Il hait le vice, il aime la vertu ; mais l
uché des désordres d’un monde où il n’aime rien ? Il hait le vice, il
aime
la vertu ; mais le vice et la vertu ne sont rien
rs, si la société n’a plus de colombes ? Dira-t-on que le Misanthrope
aime
les hommes quels qu’ils soient, et ne hait en eux
ait pas davantage pour prouver qu’un spectacle qui nous dispose à les
aimer
, est un spectacle pernicieux. Cependant M. Rousse
le nous cache sous les fleurs de la beauté. « Les femmes en général n’
aiment
aucun art, ne se connaissent à aucun. » Ce serai
es sentiments avant d’attaquer la personne. Ce n’est pas assez d’être
aimé
: les désirs partagés ne donnent pas seuls le dro
manières malgré le refus de la bouche, c’est l’art de celui qui sait
aimer
: s’il achève alors d’être heureux, il n’est pas
même avant la saison où il doit se développer. Les femmes faiblement
aimées
, aiment faiblement à leur tour : l’exemple, le dé
ant la saison où il doit se développer. Les femmes faiblement aimées,
aiment
faiblement à leur tour : l’exemple, le dépit, la
ueux, fidèle ; peut être le contrepoison de ce vice contagieux. Qui n’
aime
aucune femme en a mille à craindre. L’homme le pl
e tient à rien, et cède à un souffle ; elle oublie la vertu qu’elle n’
aime
pas, pour un vice qu’elle n’aime guère, et se per
fle ; elle oublie la vertu qu’elle n’aime pas, pour un vice qu’elle n’
aime
guère, et se perd sans savoir pourquoi. Si j’ai b
éparent à en sentir ; elles ne choisissent pas la personne qu’on doit
aimer
, mais elles nous forcent à faire ce choix. Ainsi
t. Ce n’est pas telle ou telle personne que le Théâtre nous dispose à
aimer
, mais une personne douée de telle ou telle qualit
voilà ce qui lui reste de l’impression qu’il a reçue ; et le besoin d’
aimer
n’est ici que le désir impatient de posséder l’ob
ez ce qu’en dit M. Rousseau lui-même. « On flatte les femmes sans les
aimer
; elles sont entourées d’agréables, mais elles n’
de Spectateurs qui reviennent du Théâtre avec un besoin si pressant d’
aimer
! Voilà l’effet de ces émotions qui préparent à s
sa femme et à ses enfants. Si par malheur vos vœux sont remplis, il n’
aimera
rien excepté lui-même ; et l’amour-propre n’est j
ens, votre fils en aura comme eux, et comme eux il en sera l’esclave.
Aimez
-vous mieux, me dira ce père, aimez-vous mieux que
et comme eux il en sera l’esclave. Aimez-vous mieux, me dira ce père,
aimez
-vous mieux que je l’abandonne imprudemment aux ca
me pour éclairer un jeune homme dans le choix d’un objet digne d’être
aimé
? Vous reconnaîtrez, lui dirait-il, une femme hon
ntrer une Zaïre. » Je le crois bien ; aussi n’est-ce pas la crainte d’
aimer
une Zaïre, mais la crainte de l’immoler dans les
s rare qu’une femme aimable et vertueuse ; tout ce qui nous dispose à
aimer
les femmes, nous entraîne donc au vice. C’est ain
galement ses affections à tous ses semblables. Il vaut beaucoup mieux
aimer
une maîtresse que de s’aimer seul au monde. Mais
s ses semblables. Il vaut beaucoup mieux aimer une maîtresse que de s’
aimer
seul au monde. Mais quiconque aime tendrement ses
ieux aimer une maîtresse que de s’aimer seul au monde. Mais quiconque
aime
tendrement ses parents, ses amis, sa patrie et le
re Français est, dit-il encore, la plus pernicieuse école du vice…. J’
aime
la comédie à la passion…. Racine me charme ; et j
plus grand de tous les commandements, qui est celui qui nous oblige d’
aimer
Dieu plus que toutes choses, en prétendant qu’il
ieurs de vos Auteurs. Car n’ayant pu nier qu’il n’y ait un précepte d’
aimer
Dieu, non seulement négatif par lequel il nous se
rait contraire à cet amour, mais aussi affirmatif qui nous oblige à l’
aimer
par un acte intérieur, il demande en quel temps c
marque qu’un seul cas dans lequel il soit certain qu’on soit obligé d’
aimer
Dieu plus que toutes choses, qui est quand on doi
e crimes pendant cette longue vie, ne fût pas sauvé sans avoir jamais
aimé
Dieu de cet amour qui nous est commandé par ce pr
t approuve-t-il contre l'intérêt de Dieu tant de superstitions, qu'il
aime
sans doute, puis qu'il s'en rende Spectateur ? Il
toute nue fait horreur, il l'a mêlée de plaisir afin qu'elle pût être
aimée
. » Quand le Concile troisième de Carthage défend
que vous Idem in Psal. 118. hom. 18. avez le cœur si pesant que vous
aimez
la vanité des Spectacles, et que vous cherchez le
eux Serm. 8.qu'ils usurpent. Si vous croyez, si vous espérez, si vous
aimez
autre chose qu'eux, il faut vivre autrement qu'eu
afin que ce méchant ne vous retienne point en ses chaînes. Quelqu'un
aime-t
-il le Cirque, tout son plaisir sera de se récrier
ueDe temp. barb. tract. 5. de Nabuchodonosor, il poursuit ainsi. « Tu
aimerais
certainement tes Enfants, si tu les aimais en cel
il poursuit ainsi. « Tu aimerais certainement tes Enfants, si tu les
aimais
en celui qui te les a donnés, crois-tu les aimer
Enfants, si tu les aimais en celui qui te les a donnés, crois-tu les
aimer
parce que tu favorises leurs damnables voluptés ?
us méprisons ses Autels, et nous allons honorer les Théâtres ; nous y
aimons
toutes choses, nous y adorons toutes choses, et n
de dents. Que souhaites-tu mon cœur ? quelle est ta faim et ta soif ?
Aimes
-tu la beauté ? tu la trouveras en Dieu, et Dieu t
s glorieux et plein de lumière par le commerce que tu auras avec lui.
Aimes
-tu la vie et la santé ? source de vie en lui gît,
ne vie toujours saine et toujours vigoureuse, c’est la vie éternelle.
Aimes
-tu les plaisirs ? voici il te fera boire au torre
et délectation, ains autant plus veut-il lui en donner que plus il l’
aime
n’en recevant moins qu’il lui en donne : ainsi no
incompréhensible consolation et joie, nous aimant plus que jamais n’a
aimé
sa femme, nous veut plus remplir de toute joie et
us remplir de toute joie et délectation, ayant bien montré combien il
aime
les âmes ses épouses pour lesquelles souillées de
5. Mais aussi comme un fidèle mari et lui-même ami autant que plus il
aime
sa femme, autant en est (dit-il) plus jaloux, ne
t, qu’ainsi es femmes le soient aussi en tout à leurs maris. / Maris,
aimez
vos femmes comme le Christ a aimé l’église et s’e
si en tout à leurs maris. / Maris, aimez vos femmes comme le Christ a
aimé
l’église et s’est livré pour elle, / pour la sanc
Quelle mère, je ne dis pas chrétienne, mais tant soit peu honnête, n’
aimerait
pas mieux voir sa fille dans le tombeau que sur l
in au commencement de sa jeunesse emportée, lorsqu’il disait : « Je n’
aimais
pas encore ; mais j’aimais à aimer » Conf. III [s
unesse emportée, lorsqu’il disait : « Je n’aimais pas encore ; mais j’
aimais
à aimer » Conf. III [saint Augustin, Confessions,
portée, lorsqu’il disait : « Je n’aimais pas encore ; mais j’aimais à
aimer
» Conf. III [saint Augustin, Confessions, livre I
chrétien la première plaie de son cœur et les suites d’un péril qu’il
aime
, préviendrait de grands malheurs. Selon la doctri
marqué tout au long dans l’Entretien du cercle, presque tout le monde
aime
à railler, & à rire, aux dépens des bonnes mœ
t empoisonné du temps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’
aime
en soy, on l’aime dans les autres, & ceux qui
mps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’aime en soy, on l’
aime
dans les autres, & ceux qui sçavent mieux s’e
ur a si bien enseigné sur le theatre : L’innocence est attaquée, l’on
aime
sa foiblesse dans l’attaque, & ensuite arrive
t insinuer : Vous n’en pouvez pas douter, Madame, si jamais vous avez
aimé
la comedie, comme vôtre ame alors a éte éloignée
ions ; elle a l’experience de ces desordres secrets, qu’elle a plûtôt
aimez
, qu’elle n’a combattus. Je dis là-dessus, qu’avec
commune. Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous
aimez
le divertissement de la comedie. Et aprés tout ce
giste de la Comédie, que veut un Corneille dans son Cid ? sinon qu’on
aime
Chiméne ; qu’on l’adore avec Rodrigue ; qu’on tre
Quoiqu’il en soit, il est constant qu’il instruit de l’art criminel d’
aimer
& d’être aimé ; il apprend le langage de l’am
il est constant qu’il instruit de l’art criminel d’aimer & d’être
aimé
; il apprend le langage de l’amour profane ; il e
ttendrie, vivement touchée ; mais elle ne m’a pas appris qu’elle ne m’
aime
que pour moi : je n’en doutai jamais. Écoute, mon
non l’indifférence, du moins une tranquillité badine & gaie. Je n’
aime
pas cette prédilection pour un de nos Spectacles
ni triste, ni dévoré par l’ennui : n’est-ce pas mon amie ?… Va, il t’
aime
, il est heureux ; sois-le comme lui, ma sœur ; c’
onfiant le soin de ses brebis à S. Pierre, il lui a dit trois fois, m’
aimez
-vous ? Et je crois qu’il a voulu dire en substanc
substance ; si votre conscience ne vous rend ce témoignage que vous m’
aimez
, et que vous m’aimez beaucoup et parfaitement, c’
conscience ne vous rend ce témoignage que vous m’aimez, et que vous m’
aimez
beaucoup et parfaitement, c’est-à-dire plus que v
nne pour parents. Tu blâmes ma douleur, tu l'oses nommer lâche ; Je l'
aime
d'autant plus que plus elle te fâche. Impitoyable
e est revêtue de ces ornements: et les spectateurs sont plus portés à
aimer
cette furieuse qu'à la haïr. On s'est servi à des
qui les rend agréables aux gens du monde. Que s'il n'est pas permis d'
aimer
les vices, peut-on prendre plaisir aux choses qui
sse mourir ? Et n’est-on pas contraint de supposer qu’une autre fille
aime
éperdument le jeune Prince qui a une passion viol
orment en naissant les belles passions ». Et le jeune homme qu’elle
aime
, tout chrétien qu’il est, et prêt de souffrir la
ne laisse pas de lui persuader d’épouser ce jeune Prince païen qui l’
aime
, et de la faire assurer de sa part que, « C’est
idée pour la forte passion que cet Amant a eue pour la personne qu’il
aimait
. On demeure même d’accord que dans l’endroit, où
pour la foi, ils renoncent à toutes les voluptés de la vie, afin de l’
aimer
moins, et de n'être point retenus par les plaisir
’amour, de joie, de tristesse, qui sont d’autant plus déréglés, qu’on
aime
bien souvent ce qu’on devrait haïr ou ce qui ne m
22. ?« Quelle est, dit Tertullien, cette corruption qui fait que l’on
aime
ceux que les lois publiques condamnent ; qu’on ap
ment imaginés Chap. 23. ? « L’auteur de la vérité, dit Tertullien, n’
aime
point le mensonge : et tout ce qui tient de la fi
e tendent qu’à un vain divertissement : mais le démon nous persuade d’
aimer
les unes et les autres. « Ce qui est encore plus
truit qu’ils sont tous les deux dans l’erreur, et qu’ils pourraient s’
aimer
et s’épouser sans scrupule. Il me paraît donc que
ls développeront leurs caractères : ce ne sera jamais qu’un Avare qui
aime
l’argent ; un Joueur qui le dissipe ; un Jaloux q
e entre Polyeucte et Pauline. PAULINE. « Quittez cette chimère et m’
aimez
. POLIEUCTE. « Je vous aime Beaucoup moins qu
ULINE. « Quittez cette chimère et m’aimez. POLIEUCTE. « Je vous
aime
Beaucoup moins que mon Dieu, Mais bien plus que m
qu’un très bon exemple. Inès et Dom Pedre, mariés clandestinement, s’
aiment
avec une tendresse qui est digne d’envie ; le tab
procurer l’amour conjugal. Mais, de l’autre côté, Inès et Dom Pedre s’
aimaient
avec tant de violence, avant leur union, que leur
n, deux frères sont amoureux de la fiancée de leur père ; et celle-ci
aime
passionnément un des deux, malgré les engagements
ait pareil dans la Tragédie de Rhadamiste ; puisque c’est le père qui
aime
Zénobie et qui la veut épouser, pendant que les d
nnue pour ce qu’elle est ; elle porte un nom emprunté, quand elle est
aimée
par Arsame ; d’ailleurs le père d’Arsame ne l’ava
e de son côté, qui a épousé Zénobie, ne peut l’oublier ni cesser de l’
aimer
; quoiqu’il ne doute point de sa mort, l’ayant je
excellente pour le Théâtre de la Réformation. Il est vrai que Pilade
aime
Iphigénie ; mais cet amour n’est connu que par un
ion des plus grands excès de ces passions, car certainement si nous n’
aimions
pas ces passions, comme nous ne les devrions pas
nt si nous n’aimions pas ces passions, comme nous ne les devrions pas
aimer
selon la profession que nous faisons d’être Chrét
pectacles qui nous affligent. Il est donc constamment vrai que nous n’
aimons
les grandes pièces qui nous représentent ces vert
ous ne prenons plaisir que dans la représentation des choses que nous
aimons
: et cette représentation fortifie encore dans no
roi. Louis par la grâce de Dieu Roi de France et de Navarre, à nos
aimés
et féaux Conseillers les Gens tenants nos Cours d
t autres nos Justiciers qu’il appartiendra, Salut. Notre cher et bien
aimé
***, Nous ayant fait remontrer qu’il désirerait f
pour dûment signifiée, et qu’aux copies collationnées par l’un de nos
aimés
et féaux Conseillers et Secrétaires, foi soit ajo
marqué tout au long dans l’Entretien du Cercle, presque tout le monde
aime
à railler, & à rire, aux dépens des bonnes mœ
t empoisonné du temps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’
aime
en soy, on l’aime dans les autres, & ceux qui
mps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’aime en soy, on l’
aime
dans les autres, & ceux qui sçavent mieux s’e
ur a si bien enseigné sur le Théatre : L’innocence est attaquée, l’on
aime
sa foiblesse dans l’attaque, & en suite arriv
r insurüer : Vous n’en pouvez pas doûter, Madame, si jamais vous avez
aimé
la comédie, comme vôtre ame alors a esté éloignée
ions ; elle a l’expérience de ces desordres secrets, qu’elle a plûtôt
aimez
, qu’elle n’a combatus. Je dis là-dessus, qu’avec
commune. Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous
aimez
le divertissement de la comédie. §. IX. Et
ableaux immodestes. Saint Jean n’a rien oublié, lorsqu’il a dit : « N’
aimez
point le monde, ni ce qui est dans le monde : cel
t : « N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde : celui qui
aime
le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; ca
nde tout y est sensualité, curiosité, ostentation, orgueil, on y fait
aimer
tous ces vices, puisqu’on ne pense qu’à y faire t
ROI. LOUIS par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre. A nos
aimés
et féaux Conseillers les Gens tenant nos Cours de
ivils, et autres nos Justiciers qu’il appartiendra, Salut. Notre bien
aimée
la Veuve Delaulne Libraire à Paris, Nous ayant fa
pour dûment signifiée, et qu’aux copies collationnées par l’un de nos
aimés
et féaux Conseillers et Secrétaires, foi soit ajo
lair qu'il n'y a rien de solide en tous ces plaisirs, puis qu'on n'en
aime
que le mouvement passager par lequel ils succèden
alousie, etc. Certes ce n'est pas tant une folie, qu'une infidélité d'
aimer
des choses si basses, ou plutôt des choses de néa
maginée, ces biens et ces trésors que Dieu a préparés pour ceux qui l'
aiment
. JEAN DE SALISBERY Evêque de Chartres Dans
, parce qu’elle y paraît même avec honneur, d’une manière qui la fait
aimer
; parce qu’elle y paraît si artificieusement chan
chair, que saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’
aimer
. Loin de l’exciter en soi et dans les autres, il
corrige pas, et ne ralentit pas la flamme secrète d’un cœur disposé à
aimer
. D’ailleurs la représentation d’un amour légitime
pour la forme dans la comédie dont le but est d’inspirer le plaisir d’
aimer
: on en regarde les personnages, non comme épouse
soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à
aimer
, et qui tâche à la rendre agréable, veut rendre a
es ne choisissent peut-être pas dans le moment la personne qu’on doit
aimer
, mais elles forcent à faire ce choix. Quand il se
ente elle-même. On s’imagine que ce n’est pas blesser la pureté que d’
aimer
d’un amour que la conscience représente comme sag
e de toutes, et qui rend sa maladie incurable. Eh ! comment celui qui
aime
son mal, qui ne cherche pas à s’en délivrer, pour
milie ; j’ai toujours pensé, en voyant représenter Cinna, qu’Æmilie n’
aime
point, et qu’elle ne respire que la vengeance ; e
ux le même sujet d’être irrités contre Auguste. Maxime, de son côté,
aimera
secrètement Æmilie comme il fait ; mais, sans lai
quelque mouvement d’inquiétude, sans pourtant savoir encore qu’elle l’
aime
. Le dénouement en deviendrait aussi plus touchant
te pas ce que le Poète a promis : on ne peut presque pas dire qu’elle
aime
; elle ne veut qu’un mari ; elle le veut tel que
pas la réprimer, en serait un. Hersilie, dans la Tragédie de Romulus,
aime
avec innocence ; parce qu’elle aime, pour ainsi d
lie, dans la Tragédie de Romulus, aime avec innocence ; parce qu’elle
aime
, pour ainsi dire, malgré elle : mais elle cache s
e ; puisqu’elle se voit exposée à perdre ou son père ou celui qu’elle
aime
, dont l’un des deux ne peut éviter de périr dans
ès permis ; car Artemise est promise en mariage à Adherbal, et elle l’
aime
par devoir autant que par goût. Jugurtha veut épo
r à son rival sa fille Ilione, qui est par là suffisament autorisée à
aimer
Adherbal que son père lui destine et qu’elle va é
se dispenser de se souvenir que, si ces deux Princesses n’avaient pas
aimé
avec une extrême violence, elles ne se seraient p
ernière Scène du premier Acte, Arténice avoue à sa confidente qu’elle
aime
passionnément l’étranger que son père a retiré pe
ustin au commencement de sa jeunesse emportée, lorsqu’il disoit Je n’
aimois
pas encore, mais j’aimois à aimer . Il cherchoit,
a jeunesse emportée, lorsqu’il disoit Je n’aimois pas encore, mais j’
aimois
à aimer . Il cherchoit, continue-t-il, quelque pi
e emportée, lorsqu’il disoit Je n’aimois pas encore, mais j’aimois à
aimer
. Il cherchoit, continue-t-il, quelque piége où i
rendre au commencement d’un passion… Dis donc, ma sœur, s’il allait m’
aimer
?… Ces Messieurs-là aiment tout le monde : rien n
n passion… Dis donc, ma sœur, s’il allait m’aimer ?… Ces Messieurs-là
aiment
tout le monde : rien n’est sacré pour eux. Droits
qu’ils se présentent, il les approuve, il favorise leur existence, il
aime
à les voir se multiplier. Les agréables accords d
t vicieux sans honte, comme sans remords : l’homme en société, a pour
aimer
l’honnête & le beau, un aiguillon puissant, d
trouvent forcés d’oublier jusqu’à leurs calamités : par-là l’on fait
aimer
au Citoyen un pays où il trouve des plaisirs inco
& de sa Patrie, s’il pouvait y jouir de l’amusement qui lui fait
aimer
Paris ? Au lieu d’improuver ces divertissemens pu
e que le vice & les ridicules qui déplaisent, caresse celui qu’on
aime
, est une Pièce dangereuse. En effet, on persiffle
absolue : il faut encore, qu’elles trouvent des sujets disposés à les
aimer
. Des loix sévères, réprimantes, ne seront jamais
disposés à les aimer. Des loix sévères, réprimantes, ne seront jamais
aimées
par des Histrions ; on en a donné la raison plus
u’Athènes a péri : le riche achète toujours le pauvre, & celui-ci
aime
mieux se vendre que de mourir de faim. *. Oui, p
que vous leur supposez pour la Vertu deviendrait plus efficace. « On
aime
la Vertu » dites-vous ; je le nie : si on l’aimai
plus efficace. « On aime la Vertu » dites-vous ; je le nie : si on l’
aimait
, on la suivrait, rien n’est plus simple et plus n
ien n’est plus simple et plus naturel ; mais, ajoutez-vous, « on ne l’
aime
que dans les autres »bh ; est-ce donc là l’aimer
utez-vous, « on ne l’aime que dans les autres »bh ; est-ce donc là l’
aimer
? C’est comme si l’on disait qu’un voleur de gran
là l’aimer ? C’est comme si l’on disait qu’un voleur de grand chemin
aime
beaucoup un voyageur parce qu’il lui souhaite bea
oyen des plus sûrs pour opérer la conversion de mon jeune homme. Il n’
aimait
sûrement pas la Vertu et voilà tout à coup qu’on
n’aimait sûrement pas la Vertu et voilà tout à coup qu’on la lui fait
aimer
, et qu’on le force à pleurer pour elle : sondez s
, Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite, La Veuve de Thésée ose
aimer
Hippolyte ? Crois-moi, ce monstre affreux ne doit
eur pour le crime de Phèdre, elle force en même temps le Spectateur d’
aimer
ses remords et sa vertu à l’exemple de ce Prélat
98 sq. bh. [NDE] J.-J. Rousseau, op.cit., p. 30 : « Il [le méchant]
aime
la vertu, sans doute, mais il l’aime dans les aut
.cit., p. 30 : « Il [le méchant] aime la vertu, sans doute, mais il l’
aime
dans les autres […] » bi. [NDE] Ibid., p. 27.
e tendent qu'à un vain divertissement ; mais le Démon nous persuade d'
aimer
les unes et les autres. Ce qui est encore plus da
pas vous qui dites ces choses infâmes. Si vous ne les dites pas, vous
aimez
au moins ceux qui les disent : Mais d'où prouvere
sent : Mais d'où prouverez-vous que vous ne les dites pas ? Si vous n'
aimiez
point à les dire, vous n'auriez point tant de pla
de ces paroles infâmes, et s vous voulez que nous croyions que vous n'
aimez
pas à en dire, n'aimez pas aussi à les écouter.
et s vous voulez que nous croyions que vous n'aimez pas à en dire, n'
aimez
pas aussi à les écouter. Comment vous pouvez-vou
c'est de à qu'il arrive que vous avez aversion de ce que vous devriez
aimer
, et que vous aimez ce que vous devriez avoir en h
rive que vous avez aversion de ce que vous devriez aimer, et que vous
aimez
ce que vous devriez avoir en horreur. Mais que di
chair, que Saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’
aimer
. Le grossier que vous en ôtez ferait horreur, si
un objet grossier, ou que la flamme secrète d’un cœur trop disposé à
aimer
en quelque manière que ce puisse être soit corrig
toute comédie, selon l’idée de nos jours, veut inspirer le plaisir d’
aimer
: on en regarde les personnages, non pas comme ge
elles témoignent que nous sommes amateurs de Jésus crucifié, que nous
aimons
ce qu'il a aimé, et que nous haïssons ce qu'il a
ue nous sommes amateurs de Jésus crucifié, que nous aimons ce qu'il a
aimé
, et que nous haïssons ce qu'il a haï. Il faut enf
es inspirations ? L’amour et les charmes d’une jeune épouse chèrement
aimée
, ne font aucune impression sur l’esprit de Polyeu
lui laissons tout ce qu’elle peut avoir de charitable et d’humain. J’
aime
à voir plaindre l’infortune d’un grand homme malh
n. J’aime à voir plaindre l’infortune d’un grand homme malheureux ; j’
aime
qu’il s’attire de la compassion, et qu’il se rend
chement à l’insulte d’un ennemi peu redoutable, qui défendra ce qu’il
aime
jusqu’à la mort contre les attaques du plus vaill
les comme Amants et comme Princes. Bien souvent nos plus grands Héros
aiment
en Bergers sur nos Théâtres, et l’innocence d’une
le. Quand Agamemnon sacrifia sa propre fille, et une fille tendrement
aimée
, pour apaiser la colère des Dieux, ce sacrifice b
aginibus miseriarum mearum et fomitibus ignis mei. » D’où vient qu’on
aime
à sentir la douleur que cause la représentation d
n jeu laisse le spectateur tranquille, on l’abandonne, on le méprise.
Aime-t
-on donc la douleur ? tout le monde ne cherche-t-i
t-on donc la douleur ? tout le monde ne cherche-t-il pas la joie ? On
aime
à être attendri, c’est l’effet de l’amour que nou
élicité méprisable et une volupté pernicieuse. Faut-il s’étonner si j’
aimais
tant à verser des larmes à la représentation de c
n par votre grâce, ô mon Dieu, qu’il s’arracha au profond abîme où il
aimait
à se plonger et à s’aveugler, et n’y revint plus
e le fît pas publiquement ! Pourquoi donnez-vous aux Comédiens ? Vous
aimez
, vous nourrissez en lui ce qu’il y a de mauvais.
e Dieu que vous donnez, ou à leur crime ? Voilà un bon Acteur, vous l’
aimez
, vous lui applaudissez, vous vous dépouilleriez p
me faites injure. Pourquoi injure, si ce n’est parce que ce que vous
aimez
et applaudissez en lui est une chose honteuse ? «
fausse, dans l’idée que nous avons de la musique : un Comédien peut l’
aimer
et la savoir parfaitement, quoique cela soit rare
sorte de complaisance, et de lui faire croire qu'il y a du plaisir à
aimer
et à être aimé. L'aversion qu'elle en avait lui s
isance, et de lui faire croire qu'il y a du plaisir à aimer et à être
aimé
. L'aversion qu'elle en avait lui servait de dehor
mpressions. Dans toutes les piéces tendres on voit toujours un Prince
aimé
, & qui rencontre des obstacles à son bonheur,
qui rencontre des obstacles à son bonheur, ou un Prince qui n’est pas
aimé
, & qui se resout à tout pour gagner un cœur q
cènes ? des sentimens connus de tous les spectateurs. Car qui n’a pas
aimé
? Quoiqu’on ne soit ni Roi ni Prince, ceux-ci n’o
qu’on ne soit ni Roi ni Prince, ceux-ci n’ont pas une autre maniere d’
aimer
. Il est si facile de réduire ce qu’on entend à ce
er l'esprit à des intrigues où tout est passion. Car on s'accoutume à
aimer
ce qu'on se fait une habitude de voir. D. Que doi
tions étaient des expressions contagieuses de l'état de son âme. Il n'
aimait
pas encore, mais il demandait à aimer, et une sec
ses de l'état de son âme. Il n'aimait pas encore, mais il demandait à
aimer
, et une secrète misère faisait qu'il avait regret
quille sans agitation, et sans péril lui était insupportable, et il n'
aimait
que les routes pleines de pièges, et de filets. «
aux mêmes dangers ? R. Quand Dieu dit dans l'Ecriture que « celui qui
aime
le danger y périra », « Qui amat periculum peribi
e d'avec le licencieux, et que c'est se tromper que de croire qu'on n'
aime
pas le péché quand on aime ce qui le cause. Voulo
que c'est se tromper que de croire qu'on n'aime pas le péché quand on
aime
ce qui le cause. Vouloir aller aux spectacles san
ginité inconnu, où l’amour est le bien suprême, l’union avec ce qu’on
aime
, le comble du bonheur, où tout ce qui peut inspir
e de l’âge, faisait les actions les plus héroïques. On le soupçonna d’
aimer
la bonne chère, et il pratiquait le jeûne le plus
temps : « Omnes feras uno momento jussit interfici. » On disait qu’il
aimait
les jeux du cirque et du théâtre, il n’y parut pl
deant vanitatem. » Celui qui marche dans la voie de Dieu, n’estime, n’
aime
point les vanités du siècle : comment daignerait-
onem. » Il cite une foule d’exemples de saintes Vierges qui ont mieux
aimé
souffrir la mort, et même se la donner, que de pe
on ne voit pas le soleil à midi ; mais si après ces connaissances, on
aime
encore, on fréquente le théâtre, plus misérableme
sorte de complaisance, et de lui faire croire qu'il y a du plaisir à
aimer
et à être aimé. L'aversion qu'elle en avait était
isance, et de lui faire croire qu'il y a du plaisir à aimer et à être
aimé
. L'aversion qu'elle en avait était comme des deho
rne à la part qu’y prend le théatre : il y joue son rôle, jamais il n’
aima
une vie qui lui est si opposée. Je ne doute pas q
tentation violente. Dans presque tous les hommes l’absence de l’objet
aimé
, l’impossibilité de le posséder, rallentit les pa
est livré à ses plaisirs, il se marie. Elle est amoureuse & fort
aimée
d’un homme de son état qui la demande. Sa mère ce
egret, de douleur consumée pour toujours, quand jamais tu ne fus plus
aimée
. Est-ce là de la contrition, & n’est-ce pas s
p; l’autre à la modestie religieuse & entre personnes qui se sont
aimées
& se quittent, opposée à la sévérité de la pé
pus. Je déteste mes vœux. Mon serment, mon vœu le plus sacré est de t’
aimer
. Il veut faire apostasier Euphemie. Excite ton co
cœur ne peut jouir de sa foible existence, s’ouvrir au doux plaisir d’
aimer
& d’être aimé ? L’amour y fût, hélas ! par to
de sa foible existence, s’ouvrir au doux plaisir d’aimer & d’être
aimé
? L’amour y fût, hélas ! par ton souffle allumé.
ute la piece. Mais en vain la raison opposoit son murmure au besoin d’
aimer
, au cri de la nature. C’est ce qu’on pense dans c
œquum bonumque. Ter. Il vient souvent me crier aux oreilles, vous
aimez
trop la bagatelle, vous donnez trop dans l’ajuste
de nous persuader. Hélas ! il en est puni lui-même. Il n’a pas assez
aimé
les hommes, pour être de bonne foi avec eux, et l
sible. Vous eûtes un ami ? Que ne doit-on pas attendre d’un homme qui
aima
. Dans l’état où vous êtes, je vous persuaderais m
s vous éclairer par vos propres réflexions. Les femmes, dites-vous, n’
aiment
aucun art, ne se connaissent à aucun, et n’ont au
Maîtres dans la plupart des arts ; ils vous diront combien les femmes
aiment
ces arts, et s’y connaissent. Ils vous diront que
ame, et que vous citez dans l’errata de votre Livre, qu’une femme qui
aimait
beaucoup son mari, ayant appris un jour qu’il ven
véritable amour, consiste à avoir les yeux fermés auprès de ce qu’on
aime
, à n’oser regarder ses charmes, à se priver d’un
. etc. Cette histoire, Monsieur, est la votre jusqu’au dénouement ; j’
aime
du moins à le croire ; j’aime à penser que vous n
r, est la votre jusqu’au dénouement ; j’aime du moins à le croire ; j’
aime
à penser que vous ne haïssez, ne méprisez tant le
mes, lui est naturelle, elle ne porte jamais d’odeur, quoiqu’elle les
aime
beaucoup , &c. L’enjouement de cet écrivain d
e bonnes vérités, & peignent les amateurs des spectacles. Nous n’
aimons
que le bruit, le trouble & le fracas,
ns certaine, pourquoi vouloir si fort plaire aux hommes. Si on ne les
aime
? Pourquoi tant chercher des amans si on n’a des
ami qui trahit, blessent le cœur. Vous avez blessé mon cœur, ma bien
aimée
, dit l’Epoux dans les Cantiques, par un de vos r
résente d’abord, c’est que les moindres choses plaisent dans ce qu’on
aime
, jusqu’à un cheveu ; mais aussi les moindres défa
éclare ami du monde, se déclare ennemi de Jesus-Christ. Malheur à qui
aime
le monde, & ce qui est dans le monde : ce qui
ntimens si contraires. Vous haïssez l’un de ces deux maîtres, si vous
aimez
l’autre, & les mêmes raisons qui vous font ha
re, & les mêmes raisons qui vous font haïr le premier vous seront
aimer
le second ; vous devez à votre propre repos, ce c
s au contraire pour qu’on vous régarde, qu’on vous admire, qu’on vous
aime
, qu’on vous achete, que vous vous étalez ? Les ge
superstition, y avoient attaché une espece de talisman, pour le faire
aimer
des hommes, ce qui seront encore plus criminel. M
de Rege et Reg. instit. que ce pieux Jésuite dit, qu’il aurait mieux
aimé
leur voir représenter les Fables des Poètes, que
quetterie à de jeunes Damoiselles, en racontant à Stratonice, qu’elle
aime
Severe, contre les défenses de ses parents, qui n
Maître de cette Ecole est le célèbre Molière, lequel après avoir tant
aimé
le Théâtre durant sa vie, a eu le malheur d’y mou
op tot se laisser emflammer ; Qu’on n’a reçu du Ciel un cœur que pour
aimer
. » Comme elles sont aidées par la corruption de
pratique. Le jeu lui plaît, la galanterie lui devient agréable, elle
aime
à être cajolée, et enfin elle n’a plus de goût qu
eureux. Qu’il en coûte un peu d’innocence. Il est doux à cet âge, D’
aimer
tendrement Un Amant qui s’engage. Oui, suivant s
ructions pour les jeunes Damoiselles. C’est là qu’elles apprennent à
aimer
les fleurettes et les douceurs, en entendant dire
es. C’est de ces seuls trésors que je suis amoureux. De ne vous pas
aimer
, je ne suis point capable ; A moins que vous cess
e Plumet ne manque pas de venir. Il la cajole. « Il lui dit qu’il l’
aimait
d’un amour sans seconde, En se servant de mots le
le ait deux grands laquais avec une suivante. Qu’elle coure par tout,
aime
l’oisiveté, Et soit des Damoiseaux flairée en lib
’appas à cette vertu ; ce n’est pas là selon lui le moyen de la faire
aimer
: ce n’est pas, à son avis, savoir faire une Pièc
r le tirer de son aveuglement ! Apprenez, Public, qu’Achille a tort d’
aimer
Iphigénie ; Britannicus, Junie ; Orosmane, Zaïre
e Théâtre, Constance et Cénie : donc le Théâtre a le pouvoir de faire
aimer
la Vertu. Mais « Nescius aurae fallacis, le jeune
et des sottises ; elles brodent, mais c’est vous qui dessinez ; elles
aiment
les étoffes d’un goût capricieux, mais c’est vous
ai parler la vérité. Ce Peuple malheureux que des flatteurs perfides
Aiment
à voir trembler sous vos mains homicides, Loin d’
les trouver aimables que quand elles ont tous nos défauts, cessons d’
aimer
les broderies, les galons, les colifichets, les f
érêt qu’il prend à Bérénice et à Zaïre : je rougirais pour lui s’il n’
aimait
pas ces deux femmes adorables autant que vous lui
t le tribut que tout cœur vertueux doit payer à la Vertu malheureuse.
Aimer
une femme vertueuse comme Zaïre à l’excès, c’est
u malheureuse. Aimer une femme vertueuse comme Zaïre à l’excès, c’est
aimer
la Vertu comme on doit l’aimer : inspirer cet amo
vertueuse comme Zaïre à l’excès, c’est aimer la Vertu comme on doit l’
aimer
: inspirer cet amour par ses ouvrages, c’est étab
es abus qui s’y commettent. Je ne suis apparemment pas fait pour être
aimé
des Dames, puisque je remplis dignement du côté d
ndra pas plus aimable, au lieu que le mien pourra, du moins, me faire
aimer
des Dames qui ne me verront pas et je serai conte
qu’il ne doive fuir un spectacle qui y met le plus grand obstacle ? N’
aimez
pas le monde ni ce qui est dans le monde ; si que
cle ? N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde ; si quelqu’un
aime
le monde, l’amour de Dieu n’est pas dans son cœur
n imagination, parce que Valere se marie, pourquoi ce jeune-homme qui
aime
, ne pourra-t-il pas se tout permettre dans la vue
c. L’un goûtera Corneille, l’autre s’attendrira avec Racine, un autre
aimera
mieux rire avec Moliere. Tel sera extasié des déc
Tous les jeunes gens, il est vrai, sont naturellement Comédiens, ils
aiment
tous les spectacles ; mais il y a une infinité de
rs les plus vives, les plus séduisantes, les plus propres à les faire
aimer
& imiter. L’on n’y dit pas grossiérement les
onheur vous rende heureux ! Mon pere & Colin, c’est tout ce que j’
aime
. Sa conduite répond à ces paroles. Elle entend
principe de religion, mais en coquette, en Actrice, parce qu’elle en
aime
un autre. Cette scene pourroit être trés-instruct
olle plaisante le Bailli, se moque de lui, déclare sans façon qu’elle
aime
Colin, que Colin seul lui rend agréable la clart
la lune , car tout se passe au clair de la lune. L’Auteur sans doute
aime
les amours nocturnes. Peut-on penser qu’une fille
penser qu’une fille de bon sens insulte son Juge, lui oppose un rival
aimé
, lui fasse des aveux déshonorans qui doivent la f
’est un Juge qui n’agit que par passion, pour obtenir une fille qu’il
aime
. Il promet de faire gagner le prix, si on veut l’
une fille qu’il aime. Il promet de faire gagner le prix, si on veut l’
aimer
; il menace de faire perdre, si on le refuse. Il
i pour fort adroit à mouvoir les cœurs en leur représentant ce qu’ils
aiment
, comme à notre façon de parler, c’est faire du fe
qu’on n’y représente rien de lascif. Mais cette courtoisie, cet art d’
aimer
qui en apparence n’a rien que d’honnête, ne laiss
à loisir, le Roman est une comédie perpétuelle, pour les esprits qui
aiment
cet entretien. C’est dites-vous, un plaisir d’y v
s là seulement avoir de l’amour par une surprise d’inclination, c’est
aimer
son amour, c’est l’agréer, c’est s’y complaire, p
encore la considération qu’ils vous ont témoignée, en montrant qu’ils
aiment
la Philosophie, et ne craignent pas l’œil du Phil
nité que vous reconnaissez dans son Clergé, et de la justice que vous
aimez
à lui rendre ; je suis d’accord avec vous sur ce
l nous importe qu’ils jouissent eux-mêmes de la paix qu’ils nous font
aimer
, et que d’odieuses disputes de Théologie ne troub
es et naturels, qui rendent si nécessaire un amusement étranger. Je n’
aime
point qu’on ait besoin d’attacher incessamment so
au contraire, que cette Pièce favorise leur tour d’esprit, qui est d’
aimer
et rechercher les idées neuves et singulières. Or
t ; mais loin de choisir pour cela les passions qu’il veut nous faire
aimer
, il est forcé de choisir celles que nous aimons.
qu’il veut nous faire aimer, il est forcé de choisir celles que nous
aimons
. Ce que j’ai dit du genre des Spectacles doit s’e
mable et le vice odieux. Quoi donc ? avant qu’il y eût des Comédies n’
aimait
-on point les gens de bien, ne haïssait-on point l
ison font avant lui ! Les méchants sont haïs sur la Scène... Sont-ils
aimés
dans la Société, quand on les y connaît pour tels
onvaincu de ce qu’on y prouve, et déjà prévenu pour ceux qu’on y fait
aimer
? Mais ce n’est pas de cela qu’il est question ;
t que nous préférons le mal qui nous est utile, au bien que nous fait
aimer
la nature. N’est-ce pas un effet nécessaire de la
t ce qui lui est dû, et qu’il ne rendît ce qu’il doit à personne ? Il
aime
la vertu, sans doute, mais il l’aime dans les aut
ît ce qu’il doit à personne ? Il aime la vertu, sans doute, mais il l’
aime
dans les autres, parce qu’il espère en profiter ;
lors la prétendue règle ne soit violée. Comme il n’y a personne qui n’
aimât
mieux être Britannicus que Néron, je conviens qu’
qui, tout au plus, raillent quelquefois les vices, sans jamais faire
aimer
la vertu ; de ces gens, disait un Ancien, qui sav
t excellente, en est-elle moins punissable ; et la Pièce où l’on fait
aimer
le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins
et la méchanceté de ses Contemporains ; qui, précisément parce qu’il
aime
ses semblables, hait en eux les maux qu’ils se fo
-il plus humain lui-même ? Autant vaudrait soutenir qu’un tendre père
aime
mieux les enfants d’autrui que les siens, parce q
é trouve dans les autres. S’il n’y avait ni fripons, ni flatteurs, il
aimerait
tout le monde. Il n’y a pas un homme de bien qui
aire supporter, qu’ils sont contraints de recourir à celui-là, et ils
aiment
encore mieux être soufferts à la faveur de leurs
éparent à en sentir ; elles ne choisissent pas la personne qu’on doit
aimer
, mais elles nous forcent à faire ce choix. Ainsi
malheur de périr par la main de son amant, que d’en être médiocrement
aimée
. Qu’on nous peigne l’amour comme on voudra ; il s
oire qu’un honnête homme est obligé d’être amoureux, et qu’une amante
aimée
ne saurait n’être pas vertueuse. Nous voilà fort
s enjoignaient aux citoyens, non pas d’observer les lois, mais de les
aimer
, afin que l’observation ne leur en fût point dure
r opérer ce changement. Ce mot même de Tribunal était mal imaginé : j’
aimerais
mieux celui de Cour d’honneur. Ses seules armes d
ter tout à l’extrême. A cela près, tout est semblable. Les deux sexes
aiment
à vivre à part ; tous deux font cas des plaisirs
; tous deux ont un grand respect pour les choses honnêtes ; tous deux
aiment
la patrie et les lois ; tous deux honorent la foi
représentation, et c’est autant de perdu pour la recette. Le Genevois
aime
excessivement la campagne : on en peut juger par
air en est si empesté d’immondices et la vue si peu attrayante, qu’on
aime
mieux aller s’enfermer au Spectacle. Voilà donc e
de gagner à ces usages, les femmes y perdent. On les flatte sans les
aimer
; on les sert sans les honorer ; elles sont entou
eur dire ? Que l’amour se fasse illusion sur les qualités de ce qu’on
aime
, cela n’arrive que trop souvent ; mais est-il que
gage aussi véhément, si l’amant venait à dire une seule fois, je vous
aime
, l’amante indignée lui dirait, vous ne m’aimez pl
une seule fois, je vous aime, l’amante indignée lui dirait, vous ne m’
aimez
plus, et ne le reverrait de sa vie. Nos cercles c
r et laborieux, qui connaît trop le prix du temps et de l’argent pour
aimer
à les perdre ensemble. Conservons donc les cercle
ore par des établissements qui la favorisent. Le grand Sully qui nous
aimait
, nous l’eût bien su dire : Spectacles et Comédies
de ressembler aux gens qu’il nous peint, même à ceux qu’il nous fait
aimer
? J’en ai dit assez, je crois, sur leur chapitre
intéresse point à celles qui lui sont étrangères, ni à celles qu’on n’
aime
pas à voir en autrui, quoiqu’on y soit sujet soi-
galement ses affections à tous ses semblables. Il vaut beaucoup mieux
aimer
une maîtresse que de s’aimer seul au monde. Mais
s ses semblables. Il vaut beaucoup mieux aimer une maîtresse que de s’
aimer
seul au monde. Mais quiconque aime tendrement ses
ieux aimer une maîtresse que de s’aimer seul au monde. Mais quiconque
aime
tendrement ses parents, ses amis, sa patrie, et l
nne : parce que nous n’avons naturellement que trop de penchant à les
aimer
. Sous un air flegmatique et froid, le Genevois ca
vec eux ; ils auront des enfants qui le seront encore, des femmes qui
aimeront
le plaisir. Toutes ces liaisons seront des moyens
s qu’une seule représentation de L’Oracle.ab Au reste, j’avoue que j’
aimerais
mieux, quant à moi, que nous pussions nous passer
iens du plaisir et de la joie, qu’à ceux qui ont tant de raisons de s’
aimer
et de rester à jamais unis ? Nous avons déjà plus
tacle ; rendez-les acteurs eux-mêmes ; faites que chacun se voie et s’
aime
dans les autres, afin que tous en soient mieux un
gens qui ont intérêt de nous bien connaître avant de s’obliger à nous
aimer
? Le devoir de se chérir réciproquement n’emporte
si l’on était coupable, on est tenté de le devenir. L’innocente joie
aime
à s’évaporer au grand jour ; mais le vice est ami
lembert, le moderne serait de son avis, peut-être ; mais Tacite qu’il
aime
, qu’il médite, qu’il daigne traduire, le grave Ta
te ne nous afflige qu’autant que nous le voulons ; qu’il ne nous fait
aimer
ses Héros qu’autant qu’il nous plaît.* Cela est c
t que douleur, rage, et désespoir dans la possession même de ce qu’il
aime
, s’il croyait n’en point être aimé.Vouloir conten
ans la possession même de ce qu’il aime, s’il croyait n’en point être
aimé
.Vouloir contenter insolemment ses désirs sans l’a
iments avant d’attaquer la personne. Ce n’est pas encore assez d’être
aimé
, les désirs partagés ne donnent pas seuls le droi
manières malgré le refus de la bouche, c’est l’art de celui qui fait
aimer
; s’il achève alors d’être heureux, il n’est poin
les forts, et les vainquirent. 50. [NDA] Les femmes, en général, n’
aiment
aucun art, ne se connaissent à aucun, et n’ont au
tement : tout va mal quand l’un aspire à l’emploi d’un autre. Il faut
aimer
son métier pour le bien faire. L’assiette de l’Et
eux ? Donnez-lui des fêtes, offrez-lui des amusements qui lui fassent
aimer
son état et l’empêchent d’en envier un plus doux.
danse, je m’ennuie à voir danser : il ne peut souffrir la Comédie, j’
aime
la Comédie à la passion : il a de l’aversion pour
ur toi ; l’intérêt ni la crainte ne sauraient altérer l’hommage que j’
aime
à t’offrir, et ma plume ne te refusera jamais rie
t que je crois sentir et partager encore. Jean-Jacques, me disait-il,
aime
ton pays. Vois-tu ces bons Genevois ; ils sont to
de celle à qui tout mon respect est dû.… de celle qui me permet de l’
aimer
; qui, par son courage, va réparer toutes mes fau
Madame, de présumer quel a été le motif de ma conduite. Croyez que j’
aime
encore la vertu, après mes faiblesses, puisque je
sse de moi-même à vingt ans, environnée d’écueils, dans un état que j’
aime
& que je ne saurais quitter, quel bonheur, si
es témoignent que nous voulons imiter Jésus-Christ crucifié, que nous
aimons
ce qu'il a aimé, et que nous haïssons ce qu'il a
nous voulons imiter Jésus-Christ crucifié, que nous aimons ce qu'il a
aimé
, et que nous haïssons ce qu'il a haï. Et comme il
tend à la mort, c'est une dette qu'il faut payer ; mais tout le monde
aime
le plaisir, c'est la douceur de la vie. Personne
res l'émotion secrette du plaisir. On ne va point au spectacle sans l'
aimer
, on ne s'y affectionne point sans tomber dans de
ont pas à eux-mêmes, que le plaisir de ne se posséder pas ? Ce qu'ils
aiment
ou haïssent leur est étranger : amour frivole, av
est étranger : amour frivole, aversion injuste, fût-il même permis d'
aimer
, il serait défendu de haïr sans raison, puisqu'il
sans raison, puisqu'il l'est de haïr même avec raison. Dieu ordonne d'
aimer
ses ennemis, de bénir ceux qui nous maudissent :
ce détail que pour les Païens, les Chrétiens n'en ont pas besoin ; j'
aime
mieux le laisser imparfait, que d'en rappeler le
nt de tous les honneurs, les Comédiens, Gladiateurs, Athlètes, qu'ils
aiment
éperduement, auxquels ils se livrent par des crim
t-il de défigurer l'homme qui est son image ? L'auteur de la vérité n'
aime
pas le mensonge ; toute fiction est auprès de lui
on de la trompette de l'Ange, cueillez les palmes du martyre. Si vous
aimez
les productions du théâtre, nous avons dans les l
ierre lui fait dire, Oui, transporté d’amour & voyant ce que j’
aime
J’oublie & mon devoir, & Médée, & m
elui des Amans qui se disent trop heureux de mourir pour celle qu’ils
aiment
. Le monologue de Rodrigue dut produire un grand e
ne à son frere, c’est un effort de vertu ; mais céder une femme qu’on
aime
, quel crime ! C’est ne savoir pas aimer. Un gr
u ; mais céder une femme qu’on aime, quel crime ! C’est ne savoir pas
aimer
. Un grand cœur cede un trône, & le cede av
et a pu nous enflammer, Qui le cede est un lâche, & ne sait pas
aimer
. Il faut même que cet Amour soit victorieux de
a tout empire sur Cinna. Chimene, malgré tout le bruit de sa douleur,
aime
beaucoup moins son Pere que son Amant, & lors
méprisable, quand il n’y est pas soumis. Monime & Xiphares savent
aimer
: mais quand ils voyent que pour leur malheur le
se se plaindre de son sort, puisqu’elle a dit à Mithridate, qu’elle n’
aime
point, Et même de mon sort je ne pouvois me pl
e et imitateur de Jésus-Christ. Or l’on ne le devient qu’autant qu’on
aime
ses maximes, qu’on s’y attache, et qu’on en fait
omparaîtrons devant Dieu ? V. RAISON. Les Chrétiens ne doivent pas
aimer
un divertissement dont ils savent que le Diable e
ais à la Comédie un Chrétien qui est l’enfant de Dieu ? Un enfant qui
aime
son père, prendrait-il plaisir à le voir déshonor
e son père, prendrait-il plaisir à le voir déshonorer ? Une femme qui
aime
son mari, irait-elle volontiers dans un lieu où e
ltes et des outrages ? il n’y a point d’apparence, ce ne serait pas l’
aimer
. Or Dieu est le véritable père des Chrétiens ; Jé
us », dit Tertullien. VI. RAISON. Il est honteux à des Chrétiens d’
aimer
un divertissement, pour lequel les Païens mêmes n
u mépris pour les spectacles, que doit-on dire des Chrétiens, qui les
aiment
et les recherchent ? Ne font-ils donc profession
t tous ses efforts pour rétablir le paganisme. 2°. Les philosophes n’
aiment
pas plus les juifs que les chrétiens ; ils ne veu
if, il avoit cru devoir s’interdire, & se reprochoit d’avoir trop
aimé
. Cette dame, d’ailleurs si vertueuse, eut le malh
ILVIE. Il faut bien même un peu jaboter à la grille ; Une religieuse
aime
à prélatiser. LISETTE. Sans cela le couvent ser
je lui dis rondement, Dussiez-vous vous fâcher, Monseigneur, je vous
aime
, Et je vous le dis tout de bon. SILVIE.
bonne façon. Je vois bien, ma chere Lisette, Que vous
aimez
les tête-à-tête. LISETTE. J’aime à desc
Lisette, Que vous aimez les tête-à-tête. LISETTE. J’
aime
à descendre du donjon, Voir mes gens en r
XVIII. Sentiment d’Aristote. Quoique Aristote son disciple
aimât
à le contredire, et qu’une philosophie plus accom
ès le discours, et qu’on se laisse aisément gagner aux choses dont on
aime
l’expression »: maxime importante dans la vie, et
ontre lesquels je me suis si fort révolté ; les Amants de la Coquette
aiment
plutôt en petits Maîtres et en étourdis, qu’en ho
point de la Méthode qu’on observe dans les Femmes Savantes. Clitandre
aime
Henriette dans toutes les règles de la bienséance
à l’impression ; car s’il dit vrai, il a certainement grand tort : j’
aime
donc mieux croire qu’il connaissait fort bien tou
plaudie et y fait rire, à cause de la méchanceté du cœur humain qui n’
aime
que trop à entendre déchirer son prochain. Les mœ
réformateur ? Ne vaut-il pas mieux que les sujets d’un Monarque bien
aimé
vivent dans une parfaite sécurité, fruit de la co
raison, ce n’est pas un homme sans passions. C’est un homme qui sait
aimer
et estimer tout ce qui mérite de l’être, c’est un
méprise et déteste la débauche et l’impureté, mais qui se permettra d’
aimer
tendrement une épouse vertueuse, qui fuira les iv
ter le cœur de personne que l’Auteur s’est avisé de l’y mettre ? Vous
aimeriez
mieux un sermon peut-être, mais souvenez-vous de
Français sont naturellement portés aux plaisirs : est-ce un mal que d’
aimer
le plaisir ? Je ne le crois pas, mais c’est un ma
me serait impossible s’ils n’avaient aucun goût pour le plaisir ; ils
aiment
la société, qu’ils apprennent de moi quels sont l
n moyen d’entretenir ces bonnes qualités dans la Nation, de les faire
aimer
davantage et de captiver l’attention du spectateu
t au contraire que cette Pièce favorise leur tour d’esprit, qui est d’
aimer
et rechercher les idées neuves et singulières. »u
capable de faire applaudir la Vertu, il est donc capable de la faire
aimer
, ce n’est sûrement pas dans le moment où des méch
tu, qu’elle soit justifiée par le mérite et la sagesse de la personne
aimée
: si cette passion est telle dans les mœurs des F
a guère moins dans les siècles à venir ; il est très sage de la faire
aimer
et de la nourrir par de grands applaudissements.
n pas parce qu’il a fait un beau coup d’épée, et que les Français les
aiment
trop, comme on présume que vous le croyez. Remarq
neur. […] A l’égard du reste, comme je vous ai dit, ayez de la vertu,
aimez
l’honneur plus que la vie, et vous serez dans l’o
ement, il est bon d’expliquer ce que c’est que cet honneur qu’on doit
aimer
plus que la vie. Malapeste quel honneur ! Le Sei
de vous avoir voulu quelque mal. N’est-il pas bien naturel, de ne pas
aimer
quelqu’un qui fait ce qu’il peut pour avilir nos
nne ; mais comme l’objet occasionnerait une trop longue digression, j’
aime
mieux la renvoyer à la fin de cet ouvrage pour ne
monsieur d’Alzan est tendre, sensible ; & ce n’est plus moi qu’il
aime
! Lisez : Jugez de mes sentimens par ce que vous
devoirs à remplir ! Mais comment vous aurais-je résisté, à vous qui m’
aimiez
, à qui tout cède ; qui triompheriez de l’indiffér
divertir des passions d’autrui, et nourrir peut-être les vôtres. Vous
aimiez
à voir et à entendre ces filles de Babylone, qui
s faisiez part de ces récréations empoisonnées aux personnes que vous
aimiez
; et ce qui est plus déplorable, vous donniez à v
Ecoutez la voix du Pasteur qui vous exhorte et vous sollicite, et qui
aime
mieux devoir votre obéissance à ses charitables c
bandonne aisément ceux qui les recherchent par choix : « et celui qui
aime
le péril » Eccl. III. 27 [Ecclésiastique, chapitr
, il ne dit pas, celui qui y est par nécessité, mais : « celui qui l’
aime
» et qui le cherche, « y périra ». Page 46. [« L
; il soutient avec toute l’Église qu’ils sont défendus. Tout le monde
aime
la volupté, sur-tout la jeunesse qui s’imagine lu
ché, & ne favorisent aucune passion, ils invitent même à louer, à
aimer
, à admirer un Dieu dont ils peignent les perfecti
s, on confond l’esprit avec son impureté ; on croit dans un ouvrage n’
aimer
que l’esprit, & on n’en aime que la corruptio
pureté ; on croit dans un ouvrage n’aimer que l’esprit, & on n’en
aime
que la corruption, l’esprit n’est qu’un prétexte,
leur père, ont toujours continué de l’habiller en Abbé, ils ont mieux
aimé
faire à contre-temps que de renoncer à leur malig
ux qu’on nous donne à la tendresse, & le désespoir de n’être plus
aimée
, cet emportement où vous met le plaisir de l’être
oujours des sots dont on verra le portrait, & des gens malins qui
aiment
à les voir peindre. On n’étoit pas alors enthousi
it si bien l’art de plaire, & qui a si parfaitement écrit celui d’
aimer
, peut-il faire de l’amour la divinité la plus dér
e moment les mortels ne connurent point de bonheur plus parfait que d’
aimer
& d’être aimé. La Princesse Venus inventrice
s ne connurent point de bonheur plus parfait que d’aimer & d’être
aimé
. La Princesse Venus inventrice d’un sentiment si
personnes, les habits, les meubles, les chambres. Il y a des gens qui
aiment
si fort les odeurs, qu’ils font parfumer jusqu’à
aciunt fabulle nasum . Montagne dans ses Essais dit de lui-même qu’il
aime
fort les bonnes odeurs, & ne peut souffrir le
orat le plus fin ; namque sagacius odoror quam canis ubi lateat , il
aime
ou haït outre mesure tout ce qui est outre mesure
u’infiniment diversifié dans les espèces & dans les degrés ; l’un
aime
une odeur pour laquelle l’autre a de la répugnanc
porta la plus riche dot ; au Roi de France qui la répudia, & qui
aima
mieux perdre une belle province que de vivre avec
ans par-tout, jusques chez les Mahométans où l’on prétend qu’elle fut
aimée
de Saladin, allumant par-tout le feu de la guerre
ouis, en Angleterre pour se vanger des amours de Henri qui cessa de l’
aimer
, & lui préféra des maîtresses ; elle arma ses
vous mocquez de moi parce que je ne suis point parfumé comme vous, j’
aime
mieux n’avoir aucune odeur que d’en avoir de bonn
benè semper olet . 2.° Le sexe. Je ne suis pas surpris que les femmes
aiment
tant les odeurs, elles sont sujettes à mille infi
rigoureusement châtier, et ils sont toujours couronnés du succès. On
aime
à imiter, on n'imite que trop ces coupables de to
e des vertus ; dans les personnages intéressants nous faisons presque
aimer
les faiblesses par l'éclat des vertus que nous y
encore moins. C'est donc proprement en matière de galanterie, l'Art d'
aimer
d'Ovide mis en œuvre, et dans les autres vices c'
ais qui viendrait à des pièces où on ne verrait que des vertus ? On n'
aime
l'image des passions qu'autant qu'on en aime l'ob
it que des vertus ? On n'aime l'image des passions qu'autant qu'on en
aime
l'objet. Voici une preuve unique du goût du publi
erveille qu'il faut saisir, répandre, conserver, immortaliser ! Si on
aime
tant les horreurs, que ne peint-on les Gorgonnes
les hommes et les fasse des tigres et des panthères, pour leur faire
aimer
les monstres. On avait fait le même honneur à le
la réalité. Ainsi cache-t-on à l'homme ses blessures, on les lui fait
aimer
, on les rend incurables à ceux mêmes qui les crai
'assiduité et les devoirs, la régularité des pères et des maîtres qui
aiment
la vie réglée et retirée ! quelle invitation aux
l’Ecclésiastique ; « Ne fréquentez jamais une femme, ni une fille qui
aime
la danse, et n’ayez nulle communication avec elle
i sont adonnées au jeu, et que je me suis tenue séparée de celles qui
aimaient
la danse. » Tobia 3. « Tu scis Domine quia num
ore la misère, l’aveuglement et la folie des Chrétiens, qui leur fait
aimer
les inventions des démons, et qui les porte à imi
e imitation du dérèglement des Païens ; et traitant les Chrétiens qui
aiment
et qui recherchent ces divertissements, comme des
saltare sobrium. » Et Alphonse Roi de Naples disait des Français qui
aimaient
si fort la danse, qu’ils ne pouvaient s’en absten
lté de voir servir à ces jeux ceux qu’on connoît, qu’on estime, qu’on
aime
, comme si on les voyoit insulter sous ses yeux. V
de bonté de ce Prince, qu’on entend répéter avec plaisir, parce qu’on
aime
ce caractere de franchise, de cordialité, de fami
Ces trois repas durent autant que tout le reste : sans doute l’auteur
aime
la bonne chere. Ils sont fort déplacés, ainsi que
is, de deux religions contraires, de deux conditions fort inégales, s’
aiment
& veuillent s’épouser malgré la défense de le
sa cordialité qui le rendoit familier avec tout le monde, le faisoit
aimer
; ses bons mots plaisent, quoique fort connus. Il
irer ; bornez-vous dans l’autre à ces traits de bonhommie qui le font
aimer
. Si, au milieu des combats & des victoires, v
lir dans l’oubli. Peut-on oser faire ce tort à Henri IV ? La France l’
aime
trop pour voir sans indignation mettre sous ses y
s mots, ses traits de bonté, de franchise, de familiarité qui le font
aimer
, les seuls que la plupart des gens connoissent, i
p; le Roi lui doit tout. En voici des traits : Henri a la foiblesse d’
aimer
la Duchesse de Beaufort jusqu’à vouloir l’épouser
, & rend par conséquent la précédente fort inutile ? Il faut bien
aimer
les prophéties pour en multiplier les fictions, &
lamerent son imprudence. Le Prince s’en apperçut, & leur dit : J’
aime
mieux cette noble franchise que votre prudence &a
pour les coupables, & qu’il avoit peur que ces pauvres gens ne l’
aimassent
jamais . Pourquoi donc faisoit-il ces poursuites
ême un principe de justice, c’est un principe de vanité pour se faire
aimer
. Il y a dans cette anecdote plus de dureté &
ant & guerrier tour à tour, servir & la gloire & l’amour,
aimer
ton peuple & ta maîtresse. Tout est faux dan
x qu’exigent la gloire mettent souvent obstacle à l’amour. On ne peut
aimer
son peuple & sa maîtresse ; les maîtresses en
engagent à une infinité de dépenses qui accablent le peuple. Est-ce l’
aimer
? Les libertins sont très-indifférens sur les int
qu’elles auroient jetté dans un cœur deja trop disposé par lui-même à
aimer
en quelque maniére que ce soit, s’éteindroit par
soit pour le mariage, cette impression de beauté sensible qui force à
aimer
& qui tâche de la rendre agréable, veut rendr
que Paris ne chérit ses Poèmes que par caprice & par légéreté. Il
aime
le changement continue notre Aristarque ; dégoûté
elque mérite ; mais parce qu’il satisfait son inconstance : oui, s’il
aime
tant l’Opéra-Bouffon, c’est parce qu’il y trouve
issent après nous ? Hèlas ! peut-être n’ont-ils appris de nous à tant
aimer
l’Opéra-Bouffon, que pour le seul plaisir de s’am
ous apprend dans un seul Vers quelle est la raison qui nous fait tant
aimer
notre Opéra. N’a t-il pas exprimé ce qui se passe
Il résulte de tout ce que je viens de dire, que nous ne saurions trop
aimer
cet agréable Spectacle. Apprenons par cœur ces pa
échir un instant, ils nous approuveront bientôt. Si l’on eut toujours
aimé
le Spectacle des Mistères, des Actes des Apôtres,
e son membre & son enfant, si vous le compreniés bien, qu’il faut
aimer
Dieu de tout vôtre cœur sans retour, ni partage,
la crainte de Dieu, laisse au Seigneur le soin de leur destinée, les
aime
tous d’une égale tendresse, ne leur marque d’autr
l’ouvrage de ses mains ; vous seul, ô mon Sauveur, mérités qu’on vous
aime
, qu’on vous serve, qu’on vous adore ; & les L
ndra, mais trop tard, que vous seul merités d’être adoré & servi,
aimé
& glorifié, parce que tout sera passé dans le
’à Jesus-Christ, ne suivre que ses Loix, ne craindre que lui, & n’
aimer
que lui. C’est ainsi qu’après vous être separés v
ctateurs plus tranquilles, qui ayant du goût & des connoissances,
aiment
les choses qui les instruisent & les éclairen
e vive image de nos Passions. Nous voulons être dans le trouble, nous
aimons
à nous abandonner à cette violente tempête, &
de grands cris ? Je n’examine point si nous avons raison de ne point
aimer
de tels objets : les Grecs alloient peut-être dan
frapper cette Partie pleureuse de notre Ame, qui, comme dit Platon, n’
aime
que les sanglots, & ne peut se rassasier de l
plus étonnante des révolutions. Un Prince qui regne depuis vingt ans,
aimé
dans sa Ville & dans sa Famille, se trouve un
ce qu’il prononce, Le jeu des Passions saisit le Spectateur, Il
aime
, il hait, il craint, & lui-même est Acteur.
es hommes y pouvoient perdre leur courage. Pourquoi les Grecs ont-ils
aimé
une Tragédie si terrible ? Ils pouvoient sans dou
ble : mais est-elle la véritable ? Elle ne l’est point, si les hommes
aiment
mieux être dans la douleur que dans l’admiration.
rties de la piété, et un des principaux moyens de la conserver, est d'
aimer
la parole de Dieu, et d'y trouver sa consolation.
te parole. Tous ces divertissements, qui sont si agréables à ceux qui
aiment
le monde leur sont une viande fade, dont ils ne s
favorable aux Comédiens. Aveu remarquable de cet Auteur, 258 Auguste
aimait
beaucoup les Jeux de Théâtre, 53. Fait punir le C
er en Provence tout ce qui reste des premiers Poètes Provençaux, 209.
aimait
passionnément la Poésie, 257 Rituels. Extraits au
s impositions sur les Comédiens pour l’Eglise, 294. Tibère Empereur n’
aimait
point les Spectacles, 55 Tite fait bâtir un Théât
arseillais de ne point recevoir les Mimes, 139 Verus Lucius Empereur,
aime
les Histrions, 64 Vespasien Empereur se déclare p
rai que les Persans prisent les choses selon leur valeur ; quoiqu’ils
aiment
infiniment les Danseuses et les Musiciennes, ils
ce d’une belle passion pour cette Princesse, et se flattait d’en être
aimé
. Il la suivit en France, où il espérait qu’une pl
Mémoires, sous 1647 (Tom. 1. pag. 409.) : La Reine (Anne d’Autriche)
aimait
la comédie, et se cachait pour l’entendre, l’anné
u’en peut-on conclure ? Est-il bien difficile à une Reine Régente qui
aime
le spectacle jusqu’à y aller incognito pendant le
l du Roi son mari, et à un Ministre aussi puissant que Mazarin, qui l’
aimait
jusqu’à le donner dans sa maison et à faire venir
que les charmes de ses vers et de ses pièces de théâtre l’en feraient
aimer
. La vertu et la fierté de la Reine lui firent bie
de son mérite théâtral. Le Pape, malheureusement grave et sérieux, n’
aimait
pas la comédie. Il fut peu enthousiasmé du jeu de
c insolence : « Dieu vengeur, tonne, frappe, elle est tout ce que j'
aime
: Elle sera le Dieu dans mon cœur adoré. Ce n'es
oisi le plus laid des hommes pour se mettre dans la nécessité de ne l'
aimer
jamais, et de conserver son cœur à l'amant (raffi
a plus folle, qui souvent outrage le style autant que les mœurs. Je n'
aime
pas le tutoiement d'Adelaïde à Comminge ; il marq
é. » La voilà vicieuse de bonne heure. « Je donnai tous mes soins à l'
aimer
, à lui plaire. » C'est assurément commencer le ro
roman ab ovo (il faut des soins pour plaire, il n'en faut point pour
aimer
) : « Des écrits mutuels servaient nos ardeurs, j'
Ah ! c'était le ciel même, où respire, où demeure, où mourra ce que j'
aime
. Peu sensible à ma mort, je disais seulement : là
tu, et infiniment plus dangereux. La vue des monstres ne les fait pas
aimer
, l'image du crime le fait goûter. Si on ne cherch
rait tout mettre sur le théâtre, pourvu qu'il fût bien joué ; mais on
aime
l'objet plus que la ressemblance, on n'aime la re
l fût bien joué ; mais on aime l'objet plus que la ressemblance, on n'
aime
la ressemblance que parce qu'on aime l'objet. Les
t plus que la ressemblance, on n'aime la ressemblance que parce qu'on
aime
l'objet. Les meilleurs Acteurs n'attireraient per
unes gens : je vous écris, enfants ; chrétiens, tant que vous êtes, n’
aimez
point le monde ; car tout y est ou concupiscence
tout y est sensualité, curiosité, ostentation, orgueil ; et on y fait
aimer
toutes ces choses, puisqu’on ne songe qu’à y fair
I. Louis par la grâce de Dieu Roi de France et de Navarre : A nos
aimés
et féaux Conseillers, les Gens tenant nos Cours d
ts Civils, et autres nos Justiciers qu’il appartiendra, Salut : Notre
aimé
le sieur … … …. Nous a fait exposer qu’il désirer
ts, qui sont l’abrégé de tous les autres au dire de Jésus-Christ : Tu
aimeras
ton Dieu de tout ton cœur, et ton prochain comme
cœur, et ton prochain comme toi-même. Ces préceptes nous obligent à n’
aimer
que Dieu ou ce qui tend à lui, n’avoir joie, ni t
s et les cuisiniers, soulagerait notablement un pauvre ménage. Est-ce
aimer
votre prochain comme vous-même, d’employer en dél
e les invite à écouter les leçons qu’il leur donne & dans l’Art d’
aimer
& dans le Remède de l’Amour. Voici les oracle
r les sens, je n’y ai trouvé que vanité & affliction d’esprit. On
aime
la douceur & l’harmonie du chant ; j’ai formé
utant qu’à Paris. Ce n’étoit pas le goût d’une nation aussi sérieuse.
Aime-t
-on la science légère qui éfleure tout, les Héros
p tôt se laisser enflammer, Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que pour
aimer
, Et tous ces lieux communs de morale lubrique
plus même que la beauté, c’est qu’on voit entretenues avec profusion,
aimées
avec fureur, des Actrices, des danseuses, des cha
plaisirs, le regardant comme leur Dieu, & elles n’avoient jamais
aimé
qu’elles mêmes. Les jeunes hommes élevés de même
que les fleurs. Le goût de la liberté séduit tout : l’obligation de s’
aimer
toute la vie est un esclavage effrayant. Si par h
onté sur ce ton en France, on se pique de galanterie, c’est-à-dire on
aime
les femmes, on veut les séduire & se vanter d
e ses bonnes fortunes. Tout s’en occupe, on les met par-tout. Elles n’
aiment
pas moins les hommes, ne leur tendent pas moins d
ême ; & elle se nourrit de sa propre substance. Mais comme elle n’
aime
pas à vivre à ses dépens, ou pour parler sans mét
acheter par aucune contention pénible l’agrément d’en jouir ; mais il
aime
infiniment plus ce qui excite dans son ame des pa
mearum Aug. Conf. Lib. III. Ch. I. : ce sont ces miseres mêmes, qu’on
aime
à y voir & à y sentir. Le jeune Racine n’a do
l’Auteur du Discours, Le jeu des passions saisit le Spectateur : Il
aime
, il hait, il pleure, & lui-même est Acteur.
raire ; il s’anime à la vûe de la gloire qui environne les Héros ; il
aime
à se laisser enflamer d’une noble émulation ; il
re avec les objets qui occupent notre attention, ce qui fait que l’on
aime
à vivre avec les Grands, & qu’un Sçavant mesu
que l’adresse du Poëte consiste à les satisfaire tous également. Nous
aimons
à prévoir les événements qui doivent arriver, par
out connoître, & de satisfaire la curiosité de notre esprit. Nous
aimons
aussi à être surpris par un événement imprévû, lo
ouveau ; non-seulement notre ame se plaît à être attentive, mais elle
aime
le changement dans les objets de son attention, l
el il doit achever de nous charmer ; mais il n’oublie pas que si nous
aimons
la surprise, nous méprisons celle dont on veut no
larmes passageres, mais, en un sens véritables. Le commun des hommes
aime
mieux se laisser agiter, échauffer, attendrir, qu
x especes de plaisirs, ne pourroit-on pas conclure qui si les enfants
aiment
naturellement à imiter, ce n’est pas précisément
n se croit assuré de plaire en imitant ce qui est à la mode. L’esprit
aime
naturellement à agir : mais il préfére ce qui lui
isir singulier à juger des Ouvrages qu’elle produit. 3°. Quoique nous
aimions
en général à remarquer & à exprimer des rappo
ublic des ouvrages qu’ils auroient dû brûler ; entre autres son Art d’
aimer
, dont la religion & les mœurs ont tant à se p
nom du Pinde & de Cythere, Gentil Bernard est averti, que l’Art d’
aimer
doit samedi venir souper chez l’Art de plaire. Q
e l’ambition, comme il le dit au commencement de son poëme de l’Art d’
aimer
. J’ai un Coigni, Bellone & la Victoire, Ma f
je vais chanter l’Amour Aussi est-il dédié à sa maîtresse. Cet Art d’
aimer
, qu’il lisoit avec beaucoup de grace dans des com
lle des Carraches à Florence. On en peut juger par le plan. Cet Art d’
aimer
est divisé en trois chants : l’art de choisir son
écueils, que la vertu y fait toujours naufrage. Du moins dans l’Art d’
aimer
, on n’a plus ce prétexte ; ni Ovide, ni Bernard n
e j’adore, de tous les Dieux sois le seul que j’implore ; que l’Art d’
aimer
se lise en traits vainqueurs, en traits de feu, t
u’il est dans dans mon cœur. L’Amour m’inspire, il m’apprend comme on
aime
. J’appelle amour cette attente profonde, ce senti
est plus vif, craint moins l’étude & le travail ; il paroît même
aimer
ce travail & cette étude. Il se donne de gran
qu’out jamais fait tous les casuistes d’aussi pernicieux que l’Art d’
aimer
d’Ovide & de Bernard, qu’on trouve dans tous
’en faire le recueil & le parallele. Le théatre n’est que l’art d’
aimer
décousu, l’art d’aimer n’est que le théatre mis e
mp; le parallele. Le théatre n’est que l’art d’aimer décousu, l’art d’
aimer
n’est que le théatre mis en ordre. L’un répand le
a Ariosta, femme d’Obizon. Le poëte avoit d’ailleurs de quoi se faire
aimer
. Plein d’esprit, d’une imagination féconde, riant
e la vôtre aille leste & pimpante, Vous souffrez qu’elle coure,
aime
l’oisiveté, Et soit des damoiseaux fleurée en l
les comédies Sont propres à former l’esprit des jeunes gens. Elle
aime
à dépenser, je contente ses vœux. Je sais bien
usqu’à jouer le rôle d’un imbécille, & l’a toûjours passionnément
aimée
. En outrant la bêtise dans cette personne qu’il m
age ! Ici la fille s’enfuit avec son amant, qui fait le mort. Moliere
aime
les fuites des filles avec leurs amans. Dans le M
on, à la barbe de sa moitié, la de Brie autre Comédienne, qu’il avoit
aimée
en même temps que la Bejart, amenée à Paris, &
tatem. Tout se rend à la religion, parce qu’on la croit & qu’on l’
aime
. L’accomplissement du mariage est aussi peu théat
s vous recommandons d’honorer votre beaupère & votre bellemère, d’
aimer
votre mari, de régler votre famille, de gouverner
odération avec la liberté, le soin des biens au détachement du cœur :
aimer
tendrement sa compagne, sans partager ses défauts
héâtre ; ils me peignaient au naturel mes faiblesses, me les fesaient
aimer
; vantant la douceur des flammes amoureuses, ils
tout, ajoute-t-elle : Lorsque vous serez mon époux, Afin que je vous
aime
, De tems-en-tems absentez-vous. Pigmalion. Ma su
ites-vous là ? Elle répond sans s’éffrayer ; « ce qu’on fait quand on
aime
». Caliston se justifie d’oser aimer la Statue, p
frayer ; « ce qu’on fait quand on aime ». Caliston se justifie d’oser
aimer
la Statue, par ce couplet : Ne dois-je pas être
ustifie d’oser aimer la Statue, par ce couplet : Ne dois-je pas être
aimé
d’elle ? J’eus part à ce friand morceau ; Et c’es
a liberté. La bonne Jacinte répond en femme complaisante ; Ah, vous
aimez
l’amour badin ! C’est fort bienfait. La Scène VI
plaît tôt ou tart. Auprès de la vieille, Je ferai merveille : Elle m’
aimera
, Quand elle verra Avec quel courage Je vais à l’o
ant ; Puis j’ouvris sa colerette ; Vous en auriez fait autant. Je t’
aimerai
tant, tant, Lui disais-je, ma brunette. Plus je d
it S. AugustinAugust. [Augustin] Lib. 10. Conf. [Confessions] C. 23.,
aiment
la vérité, lorsqu’elle leur montre sa lumière, et
ter de peur que la vérité connue, ne les force d’abandonner ce qu’ils
aiment
. Ainsi ceux qui aiment les jeux, le bal, la coméd
té connue, ne les force d’abandonner ce qu’ils aiment. Ainsi ceux qui
aiment
les jeux, le bal, la comédie, et qui suivent le l
’Eglise, qui a tant affligé Jésus-Christ par la mort d’un homme qu’il
aimait
? Dieu même nous l’avait donné, et la danse nous
Dites donc hardiment que tous ceux qui courent, qui cherchent et qui
aiment
ces sortes d’assemblées, n’ont point de Religion,
qu’ils peuvent pour leur témoigner qu’ils les admirent et qu’ils les
aiment
. Ils y voient un spectacle, qui flatte tous les s
de ses ennemis, devint le plus faible entre les bras de Dalila, qu’il
aimait
passionnément. Salomon, le plus sage de tous les
s, répondrez-vous, toujours vivre sans plaisir, ce n’est pas vivre, j’
aimerais
autant mourir, car la vie Chrétienne n’est qu’une
, n’ont pas aussi été agréables à notre faiseur de Lettre. Il a mieux
aimé
se ranger du parti des Scholastiques, qui presque
faites amitié avec ceux qui ont de l’amour pour le même Roi que vous
aimez
. » DansIn Ps. 40. c. 4. l’un de ses traités sur
a connaissance de cette même loi vous rend bien plus criminels. S’ils
aiment
, s’ils font le mal ; cela vient de ce qu’ils ne c
st de sa propre volonté et de plein gré qu’on y est allé. « Quiconque
aime
le peril, il y périra », dit l’Ecriture ;Eccl. 11
e le peril, il y périra », dit l’Ecriture ;Eccl. 11. 25. une Dame qui
aime
un peu la beauté et l’agrément de son visage, n’i
is dans un lieu où elle sait qu’il y a la petite vérole. Un homme qui
aime
sa vie, n’entrera pas aussi dans une maison suspe
etite vérole et de peste. Et pourquoi en use-t-on ainsi ? C’est qu’on
aime
plus la beauté du visage, ou la vie du corps, qu’
’est qu’on aime plus la beauté du visage, ou la vie du corps, qu’on n’
aime
le salut de son âme. L’on aime, et l’on cherche l
du visage, ou la vie du corps, qu’on n’aime le salut de son âme. L’on
aime
, et l’on cherche le danger. VII. OBJECTION. « S’
tea regnare cum Christo », dit Tertullien. Or Jésus-Christ n’a jamais
aimé
ni recherché les plaisirs des sens ; et il n’en a
amais joui durant toute sa vie. Les chrétiens ne les doivent donc pas
aimer
, ni les rechercher ; et par conséquent ils ne doi
ypr. tract. de spec. parlant des divertissements des chrétiens. S’ils
aiment
, dit-il, ceux qui sont véritables, et qui leur se
eux dans l’amoureux mystère ; Belles qui m’écoutez, quand vous saurez
aimer
, Mon fils vous montrera comme on peut enflammer."
Craindre de décider par ses vives douleurs La Justice d’un Roi qui l’
aime
, et qui balance, Ou Camille en fureur respirant l
nt montre l’art de charmer. Larrivéex dans ses sons apprend celui d’
aimer
: Que vois-je ? La Lanyy de son exacte danse Par
lly sur un livret de Philippe Quinault en 1686 ; la magicienne Armide
aime
d'un amour malheureux le chevalier Renaud. ab. [
au contraire, que cette Pièce favorise leur tour d’esprit, qui est d’
aimer
et rechercher les idées neuves et singulières, et
auvage e, parce que nous ne pouvons nous détacher d’elle, et que nous
aimons
à nous voir dans cette nudité. VI. Pour rendre le
. Le méchant pourrait profiter de la pratique des vertus qu’on ferait
aimer
aux hommes ; donc il ne faut pas exciter les homm
terre. Il lui fallait un peuple qu’il ne connût pas, pour pouvoir en
aimer
un. Il regrette aussi son pays : (quoiqu’il dise
hommes pervertis, et assez dégradés pour chercher à s’amuser, et pour
aimer
à être ensemble. XX. Il lui était réservé de trou
» Polybe35 dit, que les Peuples d’Arcadie n’étaient doux, humains, n’
aimaient
la Religion & toutes les Vertus, que parce qu
ins, n’aimaient la Religion & toutes les Vertus, que parce qu’ils
aimaient
la musique : il soutient encore, que les Peuples
sique dans ses Ouvrages ; il dit entre-autres choses, que celui qui n’
aimerait
pas la musique serait capable de toutes sortes de
eurs de France se sont aussi piqués d’être Musiciens. Le Roi Dagobert
aimait
tellement la musique, qu’entrant dans l’Abbaye de
ambre, & lui ordonna de sonner sur son violon certain air qu’elle
aimait
beaucoup, jusqu’à ce qu’il la vit trépassée.
e servait de la musique pour attendrir une certaine Damophile qu’elle
aimait
. Dès que son amie entendait les sons de sa lyre,
de désespoir dans la mer : sans doute que l’ingrat qu’elle adorait, n’
aimait
pas la musique. Elle ne trouble plus si viole
autres cures de la musique fussent aussi prouvées que celle-là. Qu’on
aimerait
le Médecin, dont les ordonnances seraient conçues
de France, se moquait toujours de Fouquet second, Comte d’Anjou, qui
aimait
beaucoup la musique ; celui-ci eut l’audace de lu
p; causait des désordres infinis. Plutarque nous apprend qu’il faut n’
aimer
la musique qu’avec circonspection, & qu’il es
ils soupçons. Il est vrai qu’on peut avoir une très-belle voix, &
aimer
la vertu. La musique n’est pas tout-à-fait incomp
e Comédienne. Les actrices n’ont plus besoin de précaution. Cet art d’
aimer
, qu’Elizabeth appeloit divin, s’est envolé avec A
i avoit fait de l’amour un Dieu, & de sa mere une Déesse, l’art d’
aimer
incognito comme les Anges . Chaque actrice a son
aimer incognito comme les Anges . Chaque actrice a son goût. Les unes
aiment
l’éclat, qui flatte la vanité ; d’autres trouvent
Il faut, disoient les Milords, prendre des précautions. La Reine, qui
aime
le faste, y prodiguera la meilleure partie de not
oit la pompe, la parure, les plaisirs, le bal, la comédie, tout ce qu’
aiment
les femmes. Elle avoit toujours pour Valet de cha
upérieur, cœur le plus tendre, graces inexprimables, comment ne pas s’
aimer
! Ces tendres amours furent traversés pas des mal
t point fait de pareille. Il n’y a eu que Devonshire qui fût l’art d’
aimer
comme il faut. C’étoit un Ange en amour , elle le
rent les chaînes. L’accommodement se fit deux jours après. On ne s’en
aima
que plus tendrement. Voltaire, pour l’honneur d’E
s foiblesses d’une femme vieille & mourante, qui ne peut se faire
aimer
d’un jeune libertin, tout cela est très-possible
tour un amour si tendre. Ce n’étoit pas un Ovide, savant dans l’art d’
aimer
, qui en eût donné des leçons à sa Thémire au sort
; le montroit quelque fois en disant : Voilà le traitre que j’ai tant
aimé
. Cette piéce de théatre, jouée réellement à Londr
té de mari. Nous le mettons au nombre des amans, parce qu’Elizabeth l’
aima
, & ne fit de toute cette négociation de maria
ur moi vos douces influences, &c. La Reine répondit : Si vous m’
aimez
autant que vous le faites paroître, soyez persuad
dont il falut faire le siége. Henri sut tout vaincre, & se faire
aimer
de tous, & établir sa maison sur le trône Fra
er l’Auteur. Le secret de former un grand Artiste, c’est de lui faire
aimer
son art dès le commencement. Vous avez peu de tem
u’il puisse goûter en travaillant à en procurer au public. » Quand on
aime
à s’occuper, on trouve toujours assez de momens d
▲