persuader à des Spectateurs que sans changer de place ils voyent une
action
qui se passe en trois ou quatre lieux differens,
à la Comédie pour admirer des toiles peintes ; mais pour contempler l’
action
sérieuse ou enjouée qu’on y représente. Puisqu’il
moins monstrueux. En ne suivant pas l’unité de lieu, on double l’
Action
. Une raison encore plus forte qu’il me reste
de faire sentir l’importance de l’Unité de lieu. Une seule & même
action
est absolument nécessaire, personne n’en doute :
t changer souvent le lieu de la Scène, on semble ajouter une nouvelle
action
. Donc si l’on veut conserver le prémier intérêt,
voyage considérable, avec trois mille personnes qui considèrent leurs
actions
. Il est clair que si j’observe quelqu’un à la pro
s. Venons à l’Unité de tems. On veut dire par-là qu’il faut que l’
action
d’un Drame se passe dans un certain nombre d’heur
ire de douze heures. On a cru peut-être mal-à-propos qu’il étendait l’
action
jusqu’à vingt-quatre heures. L’Action Théâtrale n
e mal-à-propos qu’il étendait l’action jusqu’à vingt-quatre heures. L’
Action
Théâtrale ne doit point absolument passer ce tems
s différentes des notres. Je pense qu’il leur est permis de mettre en
action
toute la vie de leurs personnages, de sorte que l
r Héros ; car je ne crois pas qu’ils ayent de Comédies ; parce qu’une
action
comique ou la peinture d’un ridicule, ne sçaurait
inture d’un ridicule, ne sçaurait être d’une si grande étendue qu’une
action
purement tragique. Tous les Drames Chinois renfer
s trop longues. Le sentiment d’Aristote au sujet de la durée de l’
action
, n’est pas généralement suivi. D’habiles modernes
en donne que six25. L’Abbé D’aubignac accourcit encore la durée de l’
action
; & je suis de son avis. « Il serait même à s
amp; je suis de son avis. « Il serait même à souhaiter, dit-il, que l’
action
ne demandat pas plus de tems dans la vérité que c
est le parti qu’il serait à propos de prendre. Que la durée de l’
action
ne devrait pas passer celle de la représentation.
jà pensé D’aubignac, qu’il faudrait que le Poète intelligent rendit l’
action
de sa Pièce ègale au tems qu’on employe à la voir
coup d’intérêt dans leurs Drames, il n’ont qu’à presser la durée de l’
action
. En un mot, le nouveau mérite qu’on ajouterait au
s on est certain que son plaisir est vif, & qu’il s’intéresse à l’
action
; or on est sur d’y réussir lorsqu’on racourcit l
ection éxigerait même que l’heure du Spectacle fut aussi le tems de l’
action
du Poème. J’ai fait une remarque au Théâtre,
me conduit à proposer une nouvelle règle d’unité de tems. Celui de l’
action
de nos Pièces est toujours mal choisi, eu égard a
a devoir, ou à d’autres causes étrangères. Je ne prétends point que l’
action
allat bien avant dans la nuit. Ce serait vouloir
mais on aurait tort d’en faire une règle générale. Etant décidé que l’
action
des Drames ne doit durer que trois heures, elle s
ermier mérite d’être cité pour éxemple à ce sujet ; non-seulement son
action
ne dure qu’autant de tems qu’il en faut pour sa r
(je m’en flatte au moins) ceux qui balanceraient encore à donner à l’
action
de leurs Pièces la même durée que celle de la rep
e qu’il me reste à dire. Que rien au moins n’indique le tems de l’
action
s’il n’est égal à celui de la représentation.
Il faut se garder d’avertir le Spectateur de l’heure où se passe l’
action
, lorsqu’elle est opposée à celle du Spectacle. Je
Le Spectateur conçoit tout de suite qu’on lui parle de cette fameuse
action
de Louis XIV, qui traversa le Rhin à la tête de s
sance du Théâtre pratiquaient cette règle, source de mille beautés. L’
action
du Maréchal est aussi bien faite que celle du Roi
asser en revue tous les Drames Burlesques-chantans dont la durée de l’
action
égale celle du tems qu’on la représente. Il est d
ns maintenant un mot au sujet de l’unité de personne. Faites rouler l’
action
sur un seul personnage, si vous voulez qu’elle so
nouveau personnage ? Choisissez un sujet qui ne renferme qu’une seule
action
; il en contiendra plusieurs s’il est question de
nnent pas garde que ce n’est point assez. Non-seulement il faut que l’
action
soit une & qu’on soit averti de ce qui va se
ieu de débiter de beaux Vers. Tout ce qu’ils éprouvent doit tenir à l’
action
principale, & doit y avoir un si grand rappor
s tirer leur source de ce qui s’est passé au prémier Acte, & de l’
action
principale, qui ne peut être une, qu’autant que l
oles des personnages, se rapportent entiérement à elle. Comment l’
Action
est une, quoiqu’elle soit composée de divers inci
ns que le Lecteur est tenté de m’objecter, qu’il est impossible que l’
action
soit une, parceque plusieurs actions concourent a
ecter, qu’il est impossible que l’action soit une, parceque plusieurs
actions
concourent au même événement. Voici ma réponse, q
ication à la règle dont il s’agit. Divers incidens forment une grande
action
; pour la représenter, il faut la peindre avec se
ut la peindre avec ses circonstances ; voilà ce qu’on appelle unité d’
action
. Elle serait double, si l’on prenait les incidens
sent souvent leurs beautés, parce qu’ils n’ont aucune analogie avec l’
action
principale. Si vous voulez mettre de la galanteri
asseurs & la Laitière réunit visiblement deux sujets & double
action
. Les Acteurs sont tous des principaux personnages
XXXI. Toutes nos
actions
sont dues à Jésus-Christ, non seulement comme à n
orifier dans toutes nos œuvres, selon S. Paul. Il faut que toutes nos
actions
soient rapportées à sa gloire et qu'elles témoign
Comédie pour l'amour de Jésus-Christ ? Oserions-nous lui offrir cette
action
, et lui dire, Seigneur, c'est pour vous obéir que
esprit qui m'y conduira ; ce sera vous qui serez le principe de cette
action
; c'est par votre Croix que vous me l'avez mérité
llent le plus à justifier la Comédie, ont-ils jamais osé offrir cette
action
à Dieu ? Ont-ils jamais pensé à rendre grâces à D
muler par les faibles raisons que leur esprit leur fournit. Car toute
action
qu'on n'oserait offrir à Dieu, toute action dont
t leur fournit. Car toute action qu'on n'oserait offrir à Dieu, toute
action
dont l'esprit de Jésus-Christ n'est point le prin
e action dont l'esprit de Jésus-Christ n'est point le principe, toute
action
que l'on ne saurait faire pour lui obéir; toute a
rincipe, toute action que l'on ne saurait faire pour lui obéir; toute
action
qui ne saurait être un fruit et un effet de sa Cr
ion qui ne saurait être un fruit et un effet de sa Croix, enfin toute
action
dont on n'oserait le remercier, ne peut être bonn
ilosophe après avoir défini la Tragédie, la divise en six Parties : L’
Action
ou Fable, les Mœurs, les Sentimens, la Diction, l
mme le dit Aristote, une imitation, non pas des Hommes, mais de leurs
Actions
, la premiere & la plus importante Partie de l
ons, la premiere & la plus importante Partie de la Tragédie est l’
Action
. Comme toute action suppose des hommes qui agisse
p; la plus importante Partie de la Tragédie est l’Action. Comme toute
action
suppose des hommes qui agissent, & arrive sou
nt. Leurs sentimens sont ainsi que leurs mœurs les principes de leurs
actions
, & en agissant ils expriment leurs sentimens
s, je ne veux qu’examiner chacune séparément, dans Athalie. §. I. L’
Action
ou Fable. L’Action est non seulement, suivant
er chacune séparément, dans Athalie. §. I. L’Action ou Fable. L’
Action
est non seulement, suivant Aristote, ce qu’il y a
οἶον ψυχη, une Tragédie peut subsister sans Mœurs, & non pas sans
Action
. L’Action, ou Fable, est le tissu, le contexte de
une Tragédie peut subsister sans Mœurs, & non pas sans Action. L’
Action
, ou Fable, est le tissu, le contexte des affaires
, plus Poëte, c’est-à-dire plus créateur, que par ses Vers. Quoique l’
Action
qu’il imite soit véritable, il n’est pas moins cr
laquelle il l’a disposée, est ce qui en établit la vraisemblance. Cet
Action
doit être, une, grave, & entiere, faire un To
terminée par un certain nombre d’Actes, terme inconnu à Aristote. Une
Action
ne cesse pas réguliérement quatre fois, pour reco
acle, le délassement des Spectateurs, & le repos des Acteurs. Une
Action
grave d’où dépend une revolution dans un Etat, do
de-là suivent nécessairement les deux autres Unités. Les témoins de l’
Action
en attendent la fin au même endroit où elle a com
nt point, pour revenir, puisqu’ils en perdroient la suite : ainsi une
Action
ne doit durer qu’autant de tems qu’on y peut prêt
dit jusqu’à présent, d’après Aristote, est absolument nécessaire à l’
Action
: ce qu’il va dire, n’est pas absolument nécessai
à la perfection de la Tragédie. Elle est bien plus parfaite, quand l’
Action
qu’elle imite est implexe, quand elle a une Périp
à la reconnoissance de Joas.] » Aristote donne le premier rang à une
Action
qui finit par le malheur d’un homme qui n’est ni
aux Poëtes des Sujets Tragiques. Voilà les Principes d’Aristote sur l’
Action
ou la Fable. J’en vais faire l’application à cell
ction ou la Fable. J’en vais faire l’application à celle d’Athalie. L’
Action
est le rétablissement de Joas sur le Trône de ses
ors du du Temple. Voici comme le Poëte a conduit l’imitation de cette
Action
, c’est-à-dire, sa Fable. Le Grand-Prêtre qui sout
d qu’on doit leur révéler. Ainsi jusqu’au moment de l’exécution, l’
Action
n’est préparée que par cette promesse, ce serment
evites entraînent Athalie hors du Temple, & la font mourir. Cette
Action
, dont la premiere entrée d’Athalie dans le Temple
n Personnage Episodique. Comment, dira-t-on, peut-il contribuer à une
Action
dont il n’a jamais eu le secret ? Il y a une très
conséquent le Grand-Prêtre a le tems de faire reconnoître Joas. Cette
Action
si grande est une, entiere, & compose un Tout
me, ou un Enfant de huit ans : mais parce que Corneille a conduit son
Action
d’une maniere si singuliere & si compliquée,
; mais on aime mieux le Merveilleux qui n’ait de la simplicité d’une
Action
, que celui que peut produire cet amas confus d’in
Athalie ? Il y a d’ailleurs de grands défauts dans Héraclius. Toute l’
Action
est conduite par un Personnage subalterne, qui n’
§. II. Des Mœurs. Les Mœurs des hommes sont la cause de leurs
Actions
. La Tragédie est l’imitation d’une Action ; cette
mes sont la cause de leurs Actions. La Tragédie est l’imitation d’une
Action
; cette Action arrive ordinairement, parce que te
se de leurs Actions. La Tragédie est l’imitation d’une Action ; cette
Action
arrive ordinairement, parce que tels Personnages
rent à ce qui doit arriver : ce qui contribue à la vraisemblance de l’
Action
. On prévoit, en voyant Britannicus imprudent, &am
us n’avouons pas toujours cette disposition d’esprit, principe de nos
actions
; mais elle se manifeste par nos discours. Mithri
jours une ame tranquille. Lui seul commence, conduit, & termine l’
Action
: il est presque toujours sur la Scene ; il n’y p
aucoup à nous y rendre attentifs, Aristote veut que l’imitation d’une
Action
soit faite dans un stile très-agréable à l’oreill
, lorsqu’ayant, après de longues méditations, arrêté la conduite de l’
Action
, les caracteres, & les discours qu’il devoit
difficiles. Le Spectateur emporté par la Représentation rapide d’une
Action
touchante, ne s’en apperçoit pas ; mais le Lecteu
e pas que l’Ouvrage soit celui d’un bon. Poëte ; mais seulement que l’
Action
est touchante, & que l’extrême sensibilité qu
permis (mal à propos peut-être) à la Comédie, parce qu’elle imite des
Actions
ordinaires, de parler le langage ordinaire : mais
dira-t-on, la Versification ne détruit-elle pas la vraisemblance de l’
Action
? des hommes emportés par les Passions, peuvent-i
les Hommes par toutes sortes de charmes, doit émouvoir le cœur par l’
Action
, plaire à l’esprit par la peinture des Caracteres
nd elle ne s’y fait entendre que dans des intermédes, qui liés avec l’
Action
, délassent un Spectateur par une aimable variété,
able variété, il prête son attention à ce nouveau plaisir, sans que l’
Action
lui paroisse suspendue. Il a été si naturel d’uni
jet quand ils y sont naturellement amenés, comme dans l’Œdippe dont l’
Action
se passe près d’un Autel, dans le tems d’une affl
dans un Temple toujours rempli de Musiciens & de Musiciennes ; l’
Action
se passe le jour d’une grande Fête destinée à des
chants. La Musique y peut être associée lorsque pendant la durée de l’
Action
elle est placée avec vraisemblance dans des inter
elle est placée avec vraisemblance dans des intermédes : mais quand l’
Action
est finie, le Spectateur qui doit sortir tout rem
Royale a pu réussir à m’ennuyer. Il pouvoit ajouter. Avec une grande
Action
conduite par Quinaut, aussi bien que le peut être
e grande Action conduite par Quinaut, aussi bien que le peut être une
Action
dans un Poëme de cette Nature, pourquoi le Poëte
ître les différentes parties d’un Drame ; il faut savoir encore que l’
action
, quoique étrangère aux Spectateurs, les suppose p
eurs judicieux. Moyen d’amener naturellement les Spectateurs d’une
action
Théâtrale. Ne faites point assister les Spect
ne action Théâtrale. Ne faites point assister les Spectateurs à l’
action
de gens renfermés chez eux ; comme à un conseil s
te est quelquefois forcé de ne les rendre témoins qu’en esprit de son
action
dramatique. Il faut donc autant qu’il est possibl
pectateurs du nouveau Théâtre sont quelquefois réellement présens à l’
action
de ses Pièces. Les Auteurs de notre Opéra sui
méritent entre-autres d’être cités. Le prémier fait sagement passer l’
action
d’on ne s’avise jamais de tout dans la rue. Il es
pposés devant la boutique du Maréchal. Il est vrai que la moitié de l’
action
devrait leur être inconnue, parce que Suzette fer
à la vue ; ainsi il se trouve avec vraisemblance des témoins de leurs
actions
.
loits des Héros. Ils durent bientôt penser que puisque le récit d’une
Action
éclatante étoit agréable, la Représentation de ce
cit d’une Action éclatante étoit agréable, la Représentation de cette
Action
, mise en Dialogues, & exécutée par des Person
es Rois & des Grands hommes : les Sujets des Comédies étoient des
Actions
de la vie privée. Les Missionnaires trouvant dans
i ressemble à celui des Grecs. Une Tragédie qui est l’imitation d’une
Action
grande, est exécutée les jours de Fêtes, par des
n estimable, qu’un vil intérêt n’engage point à divertir le Peuple. L’
Action
qu’ils représentent, est mêlée d’intermedes, &
. On diroit que ces Peuples ont pensé, sans avoir lu Aristote, qu’une
Action
Dramatique ne doit pas durer plus de tems que ne
P. du Halde, on ne trouve comme dans nos anciennes Piéces, ni unité d’
Action
, ni vraisemblance : le Traducteur y fait observer
; c’étoit ainsi que nous fondions la vraisemblance de la durée d’une
Action
, parce que tant qu’on voyoit rester sur le Théâtr
faire sentir à tous leurs Poëtes, que puisqu’ils vouloient imiter une
Action
, il falloit que l’imitation rendît l’Action telle
’ils vouloient imiter une Action, il falloit que l’imitation rendît l’
Action
telle qu’on l’eût vue se passer, si on y eut été
spèce de Poème est nommée de la sorte, parce qu’il représente quelque
action
, et il est différent des autres qui se passent en
édie, à proprement parler, est une représentation sérieuse de quelque
action
de grande importance, et qui produit par elle-mêm
scènes, dont le nombre n’est point fixe. Un acte est une partie de l’
action
, qui paraît interrompue sur le Théâtre, mais laqu
que. Il y a dans la Tragédie unité de jour, unité de lieu, et unité d’
action
. La perfection de ce Poème demanderait que l’acti
lieu, et unité d’action. La perfection de ce Poème demanderait que l’
action
ne durât pas plus longtemps dans la vérité, que d
dans les intervalles des Actes, c’est-à-dire, dans cette partie de l’
action
qui se passe derrière le Théâtre ; mais l’action
ns cette partie de l’action qui se passe derrière le Théâtre ; mais l’
action
ne peut durer au-delà de douze heures, sans bless
peut durer au-delà de douze heures, sans blesser la vraisemblance. L’
action
doit être unique, et tous les incidents ou épisod
de M. de Corneille. On peut omettre le cinquième Acte sans détruire l’
action
principale ; il renferme lui-même une action à pa
ème Acte sans détruire l’action principale ; il renferme lui-même une
action
à part, qui ferait le sujet d’une nouvelle pièce
ette duplicité est toujours très vicieuse. Tout ce qui est ajouté à l’
action
pour la rendre plus brillante et plus vive, s’app
clatant de la Fable ou de l’Histoire, on tâche d’y ramener toutes les
actions
connues de ses personnages, et de se servir de to
idées qui en peuvent naître. La troisième unité est celle du lieu : L’
action
se doit passer dans un lieu fixe, en sorte que ma
ser le sien, quand on y est porté par un beau désespoir ; c’était une
action
consacrée chez les Romains. On peut hasarder sur
usement tournées, beaucoup de feu et de mouvement, peu de récits, une
action
continuelle et qui se précipite à sa fin. La Fabl
e la lie du peuple ; ainsi il faut que le sujet de la Tragédie soit l’
action
de quelque Roi, de quelque Prince, de quelque Pri
faute, ou par son imprudence, ou après avoir commis quelque mauvaise
action
, on se sent indigné contre ses vices, et peu atte
infortunes doivent être regardées comme la suite de quelque mauvaise
action
; mais il ne faut pas qu’elle parte d’un mauvais
s enfants de Priam, les parricides d’Atrée et de Tantale ; toutes ces
actions
pleines d’horreur, qui étaient si fort au goût de
et à tremper ses mains dans le sang de sa propre mère. Cependant ces
actions
, toutes odieuses qu’elles soient, ne peuvent être
qui a précédé, produise naturellement ce qui suit. Cet enchaînement d’
actions
et de passions tient toujours l’esprit en haleine
l’âme des Auditeurs. S’il expose à la fin de la Tragédie deux grandes
actions
, l’âme partagée demeure incertaine, et ne sait à
vaient causée. Une Tragédie, pour être bonne, ne doit contenir qu’une
action
principale, accompagnée de plusieurs incidents, q
ait pas de pouvoir s’y loger. Les divers incidents qui accompagnent l’
action
principale, y doivent être tellement liés, que l’
n, sans altérer l’économie du sujet. Ces épisodes que l’on ajoute à l’
action
principale, marquent la stérilité du génie du Poè
rilité du génie du Poète, qui n’a pas la force de continuer une seule
action
jusqu’au bout, et qui emprunte des sujets étrange
quelquefois absolument nécessaires, pour conduire au dénouement de l’
action
principale ; comme dans la Tragédie de Bajazet, l
re, pour détourner les hommes du vice, et pour les porter à faire des
actions
vertueuses ; le Poète ne doit pas représenter la
t pas, sans nécessité, représenter une fille vaillante, qui fasse des
actions
de Héros ; ni une femme savante qui dogmatise au
ues personnages considérables de la Tragédie donnent publiquement aux
actions
vertueuses, qui demeurent sans récompense. La mêm
s ; car le penchant naturel incline plutôt les hommes au vice, qu’aux
actions
vertueuses. Voilà, Madame, quelques notions, qui
ues dans les replis du cœur humain, pour développer les principes des
actions
des hommes. Le Théâtre des Anciens doit nous fair
ôtre délicatesse par des récits, qui nous apprennent le détail de ces
actions
barbares, dont nous ne pouvons souffrir la vue. J
récautions nécessaires ? La Comédie est un assemblage de paroles et d’
actions
réjouissantes, inventées pour le plaisir du spect
ernes ; puisqu’alors de la liberté des paroles on passait à celle des
actions
, et que l’on faisait dépouiller les Comédiennes e
En effet à le bien prendre, elle n’est qu’un mélange de paroles et d’
actions
agréables, propres à délasser l’esprit de l’homme
orps : De sorte que si l’on ne trouve dans la Comédie, ni paroles, ni
actions
, qui soient contre les bonnes mœurs, ni qui choqu
le cœur, et d’inspirer toutes les autres passions ; sans parler de l’
action
, des décorations, de la compagnie, qui ne sont pa
e seule qui nous attache, & qui nous fait suivre avec plaisir une
action
Théâtrale, depuis son commencement jusqu’à sa fin
ôt suffisant, c’est ce qui regarde le changement de pensée, & les
actions
peu considérables des hommes : comme, par éxemple
sque les noms des personnages sont vrais, on est porté à croire que l’
action
est réelle. Le Vrai ne compose presque jamais
re que l’action est réelle. Le Vrai ne compose presque jamais une
action
théâtrale. Je finis en observant que la vérit
ance si précieuse, pour mettre sur la Scène de l’incroyable & des
actions
qui répugnent au bon sens. Un Spectacle si naïf,
is actuels : rien ne nous avertit dans cette Pièce que le tems de son
action
remonte jusqu’à la plus haute antiquité. Or, quel
ir arriver Mercure, de n’entendre parler que de Jupiter, tandis que l’
action
parait être moderne, & que les habits, les di
aincre ? On s’écriera peut-être, que ce que je reprends, prouve que l’
action
est supposée se passer dans le tems qu’on ne conn
& le sens commun. Je demande d’abord dans quel endroit se passe l’
action
? Si c’est en France, comme il y a lieu de le sou
ment y aurait-il eû des Ecoles dans les Villages ? Il est clair que l’
action
est tout-à-fait modernes ; ainsi l’on fait agir M
aissance de la Poësie Dramatique, qui fut ainsi nommée du terme Grec,
Action
, lorsqu’on eut commencé à réciter des Actions. Th
si nommée du terme Grec, Action, lorsqu’on eut commencé à réciter des
Actions
. Thespis trouva le succès de ses mascarades dans
ont basses & méprisables. Ces dernieres qui ne produisent que des
actions
risibles, furent réservées pour la seule Comédie
mieres qui ne respirant que sang & fureur, produisent souvent des
actions
grandes, furent réservées pour la seule Tragédie.
ge de Bacchus, qui composoient les Chœurs & chantoient Bacchus. L’
Action
de ces Piéces, quoique noble & sérieuse, étoi
pour laisser reposer les deux Acteurs : ainsi il devint intermede ; l’
Action
mise en dialogue eut plus d’étendue, & le Chœ
’en sortoit qu’en partie, sa présence conserva la vraisemblance d’une
Action
qui se passe devant des témoins : ainsi les Poëte
des témoins : ainsi les Poëtes se virent obligés d’observer l’unité d’
Action
, & l’unité de Lieu. Eschyle ne fut pas l’inve
ur qui appartient à Eschyle d’avoir le premier intéressé le Chœur à l’
Action
. Boileau ne s’accorde pas entierement avec Horace
st ce qu’on lit dans Philostrate. L. 6. La Tragédie étant devenue une
Action
grande mise en dialogue & représentée avec ma
ne trouvant pas deux Acteurs suffisans pour l’exécution d’une grande
Action
, en ajouta un troisiéme. La Tragédie parut alors
attachant principalement à exciter la Crainte & la Pitié, par des
Actions
conduites avec toute la vraisemblance possible, e
e vraisemblance, dira-t’on, pouvoit se trouver dans la conduite d’une
Action
, au milieu de laquelle on chantoit & l’on dan
nt ces Chœurs même qui servoient de fondement à la vraisemblance de l’
Action
qui s’exécutoit en leur présence. Une Action gran
à la vraisemblance de l’Action qui s’exécutoit en leur présence. Une
Action
grande, qui se passe dans un endroit public, entr
ns restant toujours sur la scene, mettoient à toutes les parties de l’
Action
, une liaison continue, qui ne se trouve pas dans
fois vraisemblables : mais il n’est pas vraisemblable, que dans toute
Action
Dramatique, il soit nécessaire que les Acteurs di
issent tous de concert, regulierement quatre fois. Cette continuité d’
Action
que procuroient les intermedes, fut cause que les
e soit en cinq Actes, n’est fondé sur aucune raison. Il suffit qu’une
Action
Dramatique ait une étendue convenable à sa nature
intermedes : les Grecs n’avoient attention qu’à la vraisemblance de l’
Action
. Le chant nous paroît pouvoir s’accorder avec la
pas de même de la Danse. Nous trouvons étrange que des témoins d’une
Action
terrible, d’où dépend la tranquillité publique, s
. La Danse destinée à la Tragédie, avoit la dignité qui convenoit à l’
Action
représentée, aux prieres qu’on faisoit aux Dieux,
e de la Tragédie à un Poëme qui seroit une imitation en Dialogues des
Actions
ordinaires de la vie Civile. C’est en ce sens qu’
e gagner le cœur par les sens. Est-il possible de soutenir une grande
action
avec des ressorts foibles & communs ? Le défa
autre. L’économie générale souffre donc de ce partage mal entendu. L’
action
est encore plus affoiblie par ces magnifiques des
’idées : au Théâtre parler, c’est agir ; & quoi qu’il y ait peu d’
actions
réelles dans un drame, tout y est action, parce q
amp; quoi qu’il y ait peu d’actions réelles dans un drame, tout y est
action
, parce que tout ce qu’y disent les personnages, e
t action, parce que tout ce qu’y disent les personnages, exprime leur
action
. L’art du Poéte consiste donc à créer des actions
nnages, exprime leur action. L’art du Poéte consiste donc à créer des
actions
du discours même. « Dans les bons Auteurs, tout
uteurs, tout parle tout agit ; mais c’est, dit le pere Brumoy, plus l’
action
& le sentiment que le discours, au lieu que n
c user de l’élocution, puisque plus on s’y attache, moins il paroît d’
action
, & par conséquent de Tragique ?
ièce, on rapporterait tout à elle ; mais elle ne paraîtrait jamais. L’
action
théâtrale n’aurait plus rien alors qui la dégradâ
elle dit, pourrait être dit et fait par les Acteurs intéressés dans l’
action
: Britannicus en ferait confidence à Narcisse, et
n faire l’expérience ; il verrait, peut-être avec surprise, combien l’
action
gagnerait, restant toujours dans sa force et dans
t d’Æmilie affaiblissent considérablement la majesté et la force de l’
action
dans cette Tragédie : ils ont l’un et l’autre un
de passion, etc. Cependant, c’est l’amour qui fournit les motifs de l’
action
, des épisodes, de l’intrigue et de la catastrophe
mort ou la punition d’un homme : le personnage qui forme le nœud de l’
action
, qui la conduit et qui la termine, est celui, sel
u’il en reste chargé d’opprobre, ou couronné de gloire, suivant que l’
action
l’exige ; je m’explique. La catastrophe tombe sur
qu’il se creve les yeux ; mais parce qu’il est lui-même le sujet de l’
action
, parce que c’est lui qui y donne le mouvement, et
lle la catastrophe ; mais sur ceux qui commencent et qui conduisent l’
action
à une bonne ou à une mauvaise fin, et qui exciten
tombe la catastrophe, quoique ce soit Phocas qui meure ; parce que l’
action
et tout le mouvement des Acteurs n’ont pour objet
eille, non parce qu’il meurt, mais parce que c’est lui qui commence l’
action
, qui y donne le mouvement, et qui la conduit à sa
mort de Pompée bien nommée ; parce que Pompée, quoi que mort avant l’
action
, sert de motif à tout ce qui se fait ; les amours
Cléopâtre avec son frère, n’étant que des épisodes qui naissent de l’
action
principale. Voilà des Tragédies bien nommées : ma
t un engagement de cœur. Si le Poète avait marché naturellement à son
action
, sans donner la moindre passion à Télémaque, et e
Si quelqu’un essayait d’en faire l’expérience ; en ôtant Iphise de l’
action
, et en remettant les deux caractères dans le poin
je ne cesserai pas de remarquer ce qui aura rapport à la qualité de l’
action
et à la conduite, afin d’y démêler si elle est co
es enfants, est tout à fait barbare et dénaturée ; et je trouve cette
action
tragique bien atroce, pour être présentée aux Spe
é, au sujet de la catastrophe dans l’examen de la Tragédie de Géta. L’
action
de la Tragédie de Médée, n’est que la vengeance q
sulte que Jason lui a faite, en la renvoyant ; et la catastrophe de l’
action
est l’excès de son crime ; c’est ce crime qui seu
us grands que ceux qu’on leur fait souffrir dans un Livre ou dans une
action
tragique. Au reste, je n’exclus pas tout à fait
eptible de correction ; parce que jamais, à ce qu’il me paraissait, l’
action
ne pouvait être conduite à sa fin, que par les in
même route, et par conséquent pour corriger la Pièce, en conduisant l’
action
à sa fin, sans le secours de la passion d’amour ;
comme entre Albine et Tibérinus. Il est vrai que, dans le cours de l’
action
, Tibérinus et Agrippa ne sont nommés par les Prin
naître et faire augmenter cette passion par degrés dans le cours de l’
action
. L’inclination d’Arténice pour Sésostris, sans le
urvenu de grandes avantures à ses personnages au moment où commence l’
action
, elles influraient dans le cours de la Pièce, y r
e des Spectateurs. Il ne s’agit plus que de les soutenir dans la même
action
, ce qui n’est pas difficile avec un peu de génie.
qu’on lui laisse le tems de supputer de lègers défauts ; mais quand l’
action
court, sans jamais s’arrêter, elle ne peut rien s
u’il s’éfforce de faire entrer dans un Drame, comme si le mérite de l’
action
Théâtrale était de n’attâcher qu’un instant, &
certaine durée. Les Poèmes du nouveau genre demandent beaucoup plus d’
action
que de paroles. Avant d’entrer dans les règles qu
ou par ignorance ; mais j’ai observé plus haut que ces Pièces dont l’
action
est un peu relevée ne sont nullement dans son gen
n me demandera comment je prétens qu’on mette dans notre Opéra plus d’
action
que de paroles, si un rien lui tient lieu d’intri
ion que de paroles, si un rien lui tient lieu d’intrigue ? Le terme d’
action
a changé maintenant de signification ; & notr
ouveau Spectacle en est la cause. Quand je dis qu’il y ait beaucoup d’
action
dans un Opéra, je n’ai garde d’entendre qu’il soi
au but. Ce précepte de Boileau ne sçaurait trop être entendu : Que l’
Action
marchant où la raison la guide, Ne se perde jamai
i forment l’Episode des Pièces du nouveau genre n’en doublent point l’
action
, parce qu’ils n’y ont souvent aucun rapport, ils
u Fermier. Le Roi & le Fermier, par éxemple, contient double
action
, ou une intrigue étrangère au sujet. Richard a pe
u’il vient chasser dans les lieux de son district. La duplicité d’
action
est un grand défaut. Je conseille aux jeunes
out ce qui pourrait lui nuire, & faire perdre un instant de vue l’
action
principale ; qu’ils ayent soin que les événemens
soit lui seul qui soit amoureux. Il serait plutôt permis de tripler l’
action
dans une Comédie, que de la rendre un peu confuse
ette utile maxime du grand Corneille. « Comme il est nécessaire que l’
action
soit complette, il faut n’ajouter rien au-delà, p
ille n’est pas établi pour éxpliquer rien qui puisse se rapporter à l’
action
. Mais je le répette, tant que les Acteurs ne sort
ait pourtant facile de disculper notre Opéra. Ne renfermant que peu d’
action
, il doit avoir un dénouement sans catastrophe, sa
est essentiel que tous les Acteurs qui ont parus dans le cours de son
action
, servent à la terminer, & se trouvent sur le
eler en son imagination ce qu’il avoit déjà vu, & en quel point l’
action
étoit demeurée. » En portant aux décisions de ce
une autre face avec eux. Quoiqu’il y fut question de choses liées à l’
action
principale ; ce n’étoit que des vœux, que des réf
ont plus de rapport aux vers Sciolti des Italiens, qui servent à ces
actions
». Les Anciens rafinoient tellement sur l’usage d
s de la Tragédie ? Les instrumens identifiés, pour ainsi dire, avec l’
action
, formoient une unité de représentation, capables
itique « le Théâtre perd à la suppression des chœurs, la continuité d’
action
, & un spectacle magnifique, qui sert à la sou
s qui établissent une division fort naturelle entre les parties d’une
action
. C’est donc l’ordre universel qui prescrit certe
que souvent tous les Acteurs disparoissoient pour faire ailleurs des
actions
qui demandent quelque tems ; ils se sont avisés d
ragédie de quinze ou dix-huit cens vers, avec une exacte continuité d’
action
; je doute qu’on en vint jamais à bout. Quand on
ue la musique a fait naître ? Il faut néanmoins reprendre le fil de l’
action
, quand l’Acteur reparoît. Le peut-on, sans écarte
ayant ce grand esprit que vous avez déjà remarqué en plusieurs de ses
actions
, il ait été poussé de quelque puissante considéra
ue selon les nations différentes, et la diversité des opinions, telle
action
est blâmée en un pays qui est honorée en un autre
oup de notre temps, qui au lieu de s’occuper aux grandes et héroïques
actions
, où leur noblesse les destine, les ferait passer
de la jeunesse de la Comédie et du Théâtre ? Que pour les inciter aux
actions
généreuses et hardies on leur fait apprendre des
ble et louable, sans lequel elle n’aurait rien pour la distinguer des
actions
pénibles et sérieuses. Il n’appartient qu’aux ren
e incroyable volupté mêlée d’utilité à vider une bouteille ? Pour les
actions
honnêtes et de la vertu, qui les pratiquerait jam
qui ne s’observe pas seulement dans la nature de l’homme et dans ses
actions
, mais aussi dans ses discours : De là est venu qu
de ces joyeuses rencontres, et ne confesse-t-il pas d’avoir formé son
action
même sur les actions de ceux qui étaient célèbres
ontres, et ne confesse-t-il pas d’avoir formé son action même sur les
actions
de ceux qui étaient célèbres en la Comédie ? Et q
mille autres récréations qui ont été inventées, pour assaisonner les
actions
de la vie. En un mot il faut détruire la Nature d
y a de Comédies honnêtes, on peut répondre qu’il y en a autant que d’
actions
honnêtes parmi les hommes : que si ce qui suit la
e qui suit la Comédie peut être plus proprement appelé le tableau des
actions
humaines, si par hasard on y représente quelque c
ard on y représente quelque chose qui choque la modestie, combien les
actions
en effet sont-elles plus odieuses, dont les Coméd
es ou de confiture. Que s’il y a quelque chose de licencieux dans son
action
il se soumet à la censure des Dames, dont il resp
dres, sinon les insolents qui s’y trouvent, et les ennemis des belles
actions
? Et pourquoi blâmez-vous les Comédiens des faute
e Pièce de Théâtre, disent-ils, est un trait de la vie humaine mis en
action
; or dès l’instant que cette action attache le Sp
un trait de la vie humaine mis en action ; or dès l’instant que cette
action
attache le Spectateur, son succès est décidé ; le
intrigue est composée ; puisqu’il n’est que l’accessoir, tandis que l’
action
est l’objet principal. Voilà leurs sentimens èxpo
ostérité ; tandis que celle dont le stile est pitoyable, & dont l’
action
est sans défaut, vit à peine quelques années. Ce
contient rien qui puisse amuser l’esprit, & s’il faut le voir en
action
pour en sentir tout le mérite ? Ils sont donc en
rte également à toutes les espèces de Drames quelconque. En un mot, l’
action
est la prémière partie d’un Drame, & le stile
our l’honneur de notre ville, et le vôtre particulier (pour qui cette
action
a été dresséef) qu’il faut donner un coup de corn
urez occasion de vous étonner avec moi. Le titre qu’il donne à ceste
Action
, est d’être: « une comédie » : et dit qu’« elle a
Quel parasite ou mime y a été remarqué ? Quel geste dissolu ? Quelle
action
légère ? Je sais de bonne part, que plusieurs ont
ne part, que plusieurs ont été excités à mieux vivre, voyant en cette
action
quelques délinéaments de ce qui doit arriver au d
est ce mentir (Messieurs) si cela ne l’est ? Vous savez qu’en toute l’
action
aucun ne fut vu qui représentât la personne de Di
si heureusement en leurs desseins. Tu devais conjecturer de là, que l’
action
était agréable aux yeux de Dieu, et je ne doute p
que ces éclairs et pétarades artificielles donnèrent commencement à l’
action
du second jour, pour représenter la générale défl
nuée crève, une ravine d’eau s’épand, etc. » ai Trois jours devant l’
action
, le temps gros de pluie avait menacé de fondre se
dimanche précédent à heure de vêpres. Voire ce même second jour de l’
action
les acteurs étant sur le théâtre, l’air brouillé
rés du contraire, certains que de tous ceux qui étaient présents en l’
action
, soit acteur, soit spectateur, aucun n’est mort c
vrai démon, se soit trouvé parmi ceux qui les représentaient en cette
action
sur le théâtre. Et encore plus qu’il n’ait par an
ient le provincial, le recteur, et le rhétoricien qui avait composé l’
action
. Mensonges si noirs, si vilains, et si éhontés, q
’il voudra, vienne à supputer la dépense faite en l’appareil de cette
action
, et que d’autre côté il calcule tout le reçu de q
et tragique, et tel pour plus grand profit l’avaient choisi en cette
action
les jésuitescf. Mais en cette représentation des
r chasser Euripide et avec lui le démon hors de la scène a dressé une
action
de Jésus-Christ endurantcj. Le fameux Apollinaire
cr, et Heboannus Hessuscs, avec autres semblables n’eussent dressé en
action
théâtrale plusieurs parties de la sainte Bible. S
exte est donc moins écrit pour démontrer aux autorités la valeur de l’
action
théâtrale des jésuites, que pour la défendre, ave
t contraire est diffamatoire et fabuleux ; ne s’étant rien passé en l’
action
dudit jour 7 août dernier, que de grave, modéré,
es ténèbres intellectuelles. f. [NDE] André de Gaule parle bien d’ «
action
» et non de comédie pour définir la pièce représe
[NDE] Charlaterie = charlatanerie (terme emprunté en 1572 : désigne l’
action
d’un vendeur ambulant qui cherche à vendre ses ma
ateur ne pourra pas prouver que les dépenses engagées pour préparer l’
action
ont été payées par les revenus du spectacle. bp.
ne se trompe pas toujours quand il le contredit sur les qualités de l’
Action
& sur la Catastrophe, mais il peut avoir rais
qu’en jettant ce Peuple dans une grande émotion, par la vivacité de l’
Action
; il songeoit donc plutôt à peindre les Passions
obligés depuis la suppression des Chœurs à donner plus d’étendue à l’
Action
, & ne pouvant soutenir le même feu des Passio
l’Action, & ne pouvant soutenir le même feu des Passions dans une
Action
étendue, ont réuni ces deux espéces de Tragédie,
mains, Turcs, Persans, &c. Que de mœurs, que de caracteres, que d’
Actions
à peindre ! Que de grands évenemens à raconter !
ie, quand ils y donnerent tout au Pathétique & à la vivacité de l’
Action
. Aristote qui parle peu des caracteres & des
rle peu des caracteres & des sentimens, ne paroît occupé que de l’
Action
, & des moyens de la rendre capable de produir
des moyens de la rendre capable de produire le plus grand trouble. L’
Action
est en effet le principal objet d’un Poëme qui pa
s la Versification, & dans la forme même du Dialogue. Comme notre
Action
se passe ordinairement dans une chambre, notre Di
e ? Cependant comme la grande qualité d’une Tragédie est que dans une
Action
conduite avec vivacité & vraisemblance, le nœ
alie, on pourroit peut-être mettre ces deux Piéces dans la balance. L’
Action
dans Œdippe est conduite avec un ordre & une
a simplicité, la vraisemblance de la conduite, & la vivacité de l’
Action
, d’où naît un très-grand intérêt, étant outre cel
Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’
action
Théatrale, chez les Anciens & les Modernes.
es. L es Auteurs de nos jours, peu capables de remplir un Poëme d’
action
, parce que leur tête est vuide, & qu’ils ne s
ubignac les définit : des propositions générales, qui ne tiennent à l’
action
théatrale que par application & par conséquen
que d’une manière indirecte & détournée, & par le tableau des
actions
.9 Ne pourroit-on pas dire que ce Parterre, qui a
nc autre chose que des brillans défauts, qui suspendent le cours de l’
action
& de l’intrigue ; sur-tout quand on les place
’il y ait du sang et des morts dans une Tragédie ; qu’il suffit que l’
action
en soit grande, que les Acteurs en soient héroïqu
ragédie, c’est-à-dire dans un degré ordinaire, peut fonder une grande
action
: mais, sans entrer dans ce détail, je me content
: mais, sans entrer dans ce détail, je me contenterai de dire, qu’une
action
tragique de cette nature (malgré la supériorité a
e une observation ; les Anciens ont établi l’ambition pour motif de l’
action
tragique, et quelquefois la passion d’amour aussi
e, ce n’est que l’excès de la passion d’amour, qui fait le motif de l’
action
tragique : ainsi je suis porté à conclure qu’il n
une je trouve, que la méchanceté de Cléopâtre (qui fait le motif de l’
action
) ne tire son origine que de sa basse jalousie con
assassiner Cléopâtre : l’Auteur, qui a senti la bassesse d’une telle
action
, s’est imaginé de la relever et de la rendre dign
s’imaginerait jamais que ce grand exploit d’Alexandre, fût annexé à l’
action
de la Pièce comme un épisode. En effet, l’amour d
e pour Axiane, et l’amour d’Alexandre pour Cléofile font le nœud de l’
action
, et la victoire d’Alexandre contre Porus n’en occ
jugeait de cette Tragédie seulement par le lieu de la Scène et par l’
action
qui y est représentée, il n’y a personne qui ne l
En effet, le lieu de la Scène est le Serrail du Grand Seigneur, et l’
action
ne roule que sur l’amour de deux femmes pour un h
événemens qui leur étoient glorieux, qu’en se retraçant leurs belles
actions
, qu’en leur renouvellant le tribut de leur reconn
les premières traces des représentations Théâtrales, parce que d’une
action
en récits, il n’y a qu’un pas à l’action représen
Théâtrales, parce que d’une action en récits, il n’y a qu’un pas à l’
action
représentée ; quoiqu’il soit certain que Thespis
er. Si le chœur subsista, le chant qu’il avoit pour objet fut lié à l’
action
, & ne fit plus avec elle qu’un tout assorti,
r, pour chanter dans les entre-actes, & comme personnage mêlé à l’
action
. Les Anciens, selon Racine, se sont distingués pa
Les Anciens, selon Racine, se sont distingués par cette continuité d’
action
, qui fait que leur Théâtre ne demeure jamais vuid
encore la pompe, augmenta l’harmonie Intéressa le chœur dans toute l’
action
; Des vers trop raboteux polit l’expression, Lui
nt à dire qu’Eschyle avoit employé le chœur comme personnage mêlé à l’
action
, ne se soient trompés ; tant il est vrai que les
ce vuide a dû diminuer l’éclat du Spectacle & le merveilleux de l’
action
Théâtrale. Chez les Grecs, dira-t-on encore, la C
te avoit-il l’idée de faire revivre des hommes, où des faits dans une
action
Théâtrale, il devoit choisir ceux qui avoient une
uce violence que le Théâtre fait au spectateur, pour l’intéresser à l’
action
, & lui cacher la source de ses plaisirs. Cett
pectateur, qui sait qu’il va voir une fiction, à croire que c’est une
action
véritable. Or quels sont ces accessoires, sinon l
re. Si l’on dit c’est un tel, l’illusion en souffre, & dès-lors l’
action
Théâtrale diminue. Si dans les derniers momens qu
mêmes vûes, dont les personnages étoient eux-mêmes occupés pendant l’
action
. Les premiers mots qu’il entendroit, lui causeroi
ui naît d’une correspondance, d’une liaison exactes du jeu & de l’
action
de tous ceux qui sont sur la Scène ? Au contraire
nt, ainsi que l’autre, fondées sur la nature du Poëme dramatique. Une
action
ne se passe pas dans des espaces imaginaires. Un
n avoir de si magnifiques. Ces idées interrompent dans leur esprit, l’
action
Théâtrale, démasquent le Héros, & laissent vo
s de mains, pendant lesquels l’Acteur ne manque jamais de suspendre l’
action
. Il vaudroit mieux, pour les connoisseurs délicat
on semblable, & qui nous porte à rire de ses défauts & de ses
actions
, qui donna naissance à la Parodie dans la région
l’ai déjà dit ailleurs(14). Le Bouffon qui contrefait les gestes, les
actions
de quelqu’un, fait sans le savoir la prémière Par
amatique ; c’est encore les Grecs qui nous l’assurent : il l’a mit en
action
en composant des Vers de plusieurs tragiques célè
onneries ; elles éxcitent le rire immodéré, par un Spectacle, par une
action
burlesque, & par de bons mots entâssés les un
rouve-t-on à remplir une Pièce de bouffonneries sans vraisemblance, d’
actions
èxtravagantes ? Le mêlange qu’on s’y permet du sé
ridicule l’intrigue & les pensées d’un Poème en leur opposant une
action
& des pensées tout-à-fait burlesques. Les Aut
le nom d’imitation. La seule nouveauté qu’on y observe, c’est qu’une
action
noble est rendue quelques fois commune & popu
de Galeriens les uns & les autres chargez de fers, & que leur
action
& leur mouvement les fasse reconnoistre si si
itost qu’ils sont aperceus : ou representatif de quelques choses sans
action
. Par exemple, d’une Ville ou d’une Montagne, l’un
p; y metront un Feu artificiel. Ainsi tout est suivy, tout à part à l’
action
, & la fin de l’action & de la representat
ciel. Ainsi tout est suivy, tout à part à l’action, & la fin de l’
action
& de la representation est consommée avec le
âtre qui servent à représenter le lieu où l’on suppose que se passe l’
action
Dramatique. Comme les Anciens avaient trois sorte
de décence sont une imitation de la belle nature, comme doit l’être l’
action
dont elles retracent le lieu. Le Théâtre de la Tr
Le Poête a beau vouloir transporter les Spectateurs dans le lieu de l’
action
, ce que les yeux voient, devient à chaque instant
e passée ? On se plaint que nos Tragédies sont plus en discours qu’en
action
; le peu de ressource qu’a le Poète du côté du Sp
laisirs). La raison qu’il en apporte est, que l’homme fatigué par des
actions
sérieuses a besoin d’un agréable repos, qu’il ne
it ce relâchement de l’esprit, si ce n’est par des paroles ou par des
actions
divertissantes ? Ce n’est donc point un mal ni ri
le jamais être de la partie, ni contribuer par ses paroles ou par ses
actions
à leur divertissement commun. C’est donc avec bea
nt de l’esprit, qui est une vertu, se fait par des paroles et par des
actions
divertissantes ». Qu’y a-t’il de plus propre et d
particulier à la Comédie, qui ne consiste qu’en des paroles et en des
actions
risibles et ingénieuses qui font plaisir et qui d
t autre divertissement on trouve unies ensemble et les paroles et les
actions
: mais écoutez encore un peu ce grand Docteur, il
s assistent avec modération ne pèchent point, et qu’ils font même une
action
de justice, puisque c’est leur donner la récompen
nt avec modération et avec prudence, et qu’ils fassent d’ailleurs des
actions
sérieuses de piété et de dévotion. La troisième e
nt de péché à les assister avec discrétion, mais encore que c’est une
action
de justice de leur donner, comme on y est obligé,
e pas. « Or est-il, continue ce saint Docteur, que les paroles et les
actions
divertissantes peuvent être réglées par la raison
Et plus bas : « Après la licence des paroles on en vient à celle des
actions
: on dépouille en plein Théâtre, à la prière du p
re et la gâte. Vous voyez que Tertullien a mis les Comédies parmi les
actions
indifférentes, et que ce n’est pas les condamner
t dans un autre endroit : « La Comédie est un mélange de paroles et d’
actions
agréables pour son divertissement ou pour celui d
n a de nourriture. Ce Repos se procure par ces sortes de paroles ou d’
actions
divertissantes que l’on appelle Jeux. » Se peut-i
r d’Aaron dansa au son des tambours, et qu’elle mérita même par cette
action
? Le Roi Prophète ne dit-il pas que Benjamin étai
’autre au nombre des personnes infâmes, et mille autres gens dont les
actions
ne sont point criminelles. C’est donc une assez f
donc une assez faible conséquence que de prouver la méchanceté d’une
action
parce qu’elle est notée d’infamie. S’il était vra
eur divertissement ; car cette raison fait pitié. S’il est vrai que l’
action
soit mauvaise en soi, qu’importe qu’elle se fasse
: une circonstance de plus, ou de moins, ne saurait rendre bonne une
action
essentiellement méchante ; et de même qu’un parju
ers : ils n’étaient reçus ni en témoignage, ni même à intenter aucune
Action
pour le payement de ce qui leur était dû, tant on
disais-je en moi- même, si l’on invitait les gens à quelque mauvaise
action
, à se trouver en des lieux infâmes, ou bien à man
est, que l’on ne cherche pas le plaisir dans des paroles, ou dans des
actions
déshonnêtes, comme on faisait du temps des Ancien
ndition que l’on demande dans nos Jeux aussi bien que dans toutes les
actions
de la vie, est qu’ils conviennent à la personne,
ne pouvez pas douter qu’elles ne soient châtiées et exemptes de toute
action
ou parole déshonnête. Vous m’avez dit vingt fois
ur un équitable Théologien ! Quelle différence n’y a-t-il point d’une
action
et d’une parole qui peuvent par hasard exciter le
rès mauvaises et très pernicieuses. Mais pour les premières, pour ces
actions
et ces paroles qui peuvent par hasard exciter les
lles pas de paroles qui expriment les passions, et qui rapportent des
actions
éclatantes dont elles ont été la cause. Sera-ce u
des Chansons déshonnêtes, comme on faisait autrefois, mais à voir des
actions
divertissantes et tournées avec esprit ; autant p
mon cœur suivre la Règle que nous donne saint Benoit, « De former nos
actions
sur les opinions les plus sévères, et notre doctr
u’ils n’ont pas sçû démêler si l’événement qu’ils prenaient pour leur
action
plairait aux Spectateurs, ou les révolterait. M.
ntiel & considérable : il suffit même de copier la moindre petite
action
de la vie de son principal personnage ; & sou
est toujours un Personnage subalterne. Mais s’ils ne doublent point l’
action
principale puisqu’ils sont comme détachés, ils dé
le génie : N’offrez point un sujet d’incidens trop chargé. Plus son
action
sera simple & commune, plus elle fera d’èffet
de dire. « On ne peut, remarque fort bien M. Diderot13, mettre trop d’
action
& de mouvement dans la farce : qu’y dirait-on
ire ouvrir les yeux : c’était toujours parmi eux qu’ils prenaient les
actions
de leurs Drames. Alors les Spectacles leur étaien
offrira un ridicule frappant à peindre, qui ne fera paraitre que des
actions
enjouées, ou qui n’ayent rien de triste, est du v
instant. Les Auteurs de Poétiques soutiennent tous, qu’il faut que l’
action
des Drames soit simple. Les Anciens nous ont dict
ose : « Il faut remarquer aussi que le Poète doit toujours rendre son
action
la plus simple qu’il lui sera possible17. » En vo
peut-être encore ailleurs combien le goût d’un Peuple influe sur les
actions
de ses Drames ; mais j’espère qu’on me pardonnera
onsacré au Théâtre par les Modernes, signifie proprement le lieu de l’
action
, & les différentes parties d’un Acte où l’on
être ensanglantée, ou bien, la Sçène change ; on entend le lieu de l’
action
: il est aisé de le sentir. Usage des Grecs &a
apitre que des Scènes qui composent les Actes, & non du lieu de l’
action
. J’ai déja traité cette partie éssentielle du Dra
le concours des circonstances les oblige à paraître dans le lieu de l’
action
. Il serait ridicule de leur faire dire au milieu
de d’un Messager, ne soit pas trop éloigné de l’endroit où se passe l’
action
: en second lieu, celui qui en mande un autre doi
ordent afin de s’entretenir avec eux : alors il faut que le lieu de l’
action
soit une rue, ou bien un endroit public. Il est e
issent pas sans avoir quelque chose à dire, & sans être utile à l’
action
présante & au reste de l’intrigue. Expliquez,
’éloigneront pour un motif nécessaire, qui redonne un nouveau jeu à l’
action
, & qui tende au dénoument. En voilà assez. Po
ls sont hors d’eux-mêmes, & qu’ils ne s’apperçoivent pas de leurs
actions
. Celui qui parle dans un Monologue, est supposé s
y a rien qui indispose l'âme davantage, non seulement aux principales
actions
chrétiennes, comme la prière; mais aux actions mê
lement aux principales actions chrétiennes, comme la prière; mais aux
actions
mêmes les plus communes, lorsqu'on les veut faire
à Dieu, qu'il faut tâcher autant que l'on peut, de conserver dans les
actions
extérieures. Ainsi comme le besoin que nous avons
[C] Tragédie. Représentation d’une
Action
héroïque, dont l’objet est d’exciter la terreur &
rosité qui est au-dessus des âmes vulgaires. La première qualité de l’
action
Tragique est donc qu’elle soit héroïque. Mais ce
e qui souffre, & dans l’Acteur, & dans le Spectateur. Ainsi l’
action
d’Œdipe étant terrible, elle est en même-temps pi
de l’âme & qui nous fait pleurer. Qu’on y joigne l’atrocité de l’
action
, avec l’éclat de la grandeur, ou l’élévation des
ction, avec l’éclat de la grandeur, ou l’élévation des Personnages, l’
action
est héroïque en même-temps & tragique, &
de ce qu’on appelle héroïque ; il fut intéresser le cœur dans toute l’
action
, travailla les vers avec soin ; en un mot, il s’é
semblance ; les unités reparurent, & le Poème Dramatique eut de l’
action
, des mouvemens, des situations, des coups-de-Théâ
l est certain que les hommes en général ne sont pas autant émus par l’
action
Théâtrale, qu’ils ne sont pas aussi livrés au Spe
nt involontaire. Une Pièce fournit quelquefois plus qu’il ne faut à l’
action
, & fût-elle jouée médiocrement, elle plaît. L
fortes oppositions ; grouppez bien vos figures ; que la grandeur de l’
action
, jointe à la beauté de l’ordonnance, ne laisse ri
ces divers jeux, vous ferez mal parler un personnage qui refroidira l’
action
. Je veux qu’on ait assez de capacité pour surmont
ession est l’art de représenter par des signes reçus des idées ou des
actions
passées, de les rendre sensibles par le langage,
écrites, & de retracer par le recit, ou par la représentation des
actions
intéressantes ou agréables, je n’y vois rien qui
qui lui plaît. Ces changemens affoiblissent l’intérêt, ralentissent l’
action
, & énervent le corps de l’ouvrage ? Tant pis.
t jusqu’à trois. Ceux-ci mêlèrent au chant et aux danses les récits d’
actions
héroïques, tirés de l’Histoire ou de la Fable : t
la commodité du théâtre et la pompe des décorations, qui rendirent l’
action
beaucoup plus commode et plus magnifique. La Trag
est plus nouvelle. C’est une pièce de théâtre où l’on représente les
actions
du peuple et les événements ordinaires de la vie
Comédie que l’on a nommée moyenne ; elle consistait à représenter des
actions
véritables sans nommer les personnes. Ce fut le m
beaucoup à redire à cette méthode : tous ceux qui avaient eu part à l’
action
véritable qui était représentée, ne laissaient pa
lations ingénieuses du corps, des doigts et des yeux, les principales
actions
d’une Comédie. Ceux qui excellaient dans cette Pr
s en faisaient représenter avant que d’entreprendre une guerre, ou en
action
de grâces d’une bataille gagnée, ou de quelqu’aut
oir une pureté de vie qui ne soit corrompue ni par le dérèglement des
actions
, ni par la licence des paroles. Et c'est pour cel
grimaces, par le récit de toute sorte de lascivetés, par l'image des
actions
que l'iniquité couvre même de la nuit et du silen
es, ou quelques Moralités, et le faisaient avec tant d'art, que leurs
actions
, leurs postures et leurs gestes expliquaient comm
il voulait, fût le portrait allégorique de ces subtils imitateurs des
actions
humaines. Il s'en trouva même un si adroit, qu'il
s, selon même la signification de ce mot, exprimaient toutes sortes d'
actions
et de personnes ; et tous ces Histrions usaient d
ù son Disciple Hylas dansait un Episode d'Euripide, contenant quelque
action
du Roi Agamemnon, et comme Hylas voulut exprimer
nt bien plus difficile de représenter le sens d'une Moralité, que les
actions
de quelque Histoire. Ces Mimes et Pantomimes avai
exécuteraient sur le Théâtre les plus honteuses et les plus horribles
actions
qu'ils y représentaient. D'où vient que les honnê
gistrat a tellement l’œil à ces ébats que ceux qui disent ou font des
actions
qui offensent la pudeur ou les bonnes mœurs sont
rs la hardiesse de parler en public et pour former leur geste et leur
action
à l’art Oratoire, mais encore pour corriger les m
nt de prendre place dans leur carrosse pour avoir le plaisir de cette
action
, je les priai de m’en dispenser parce que la Cour
lcre, ils ont des tons de voix si charmants, des yeux si parlants des
actions
si agréables qu’ils ravissent par la vue et l'ouï
beauté mais elle à une modeste gravité, une douceur majestueuse que l’
action
du théâtre lui à acquise qui donne en même temps
s grands plaisirs de la Scène c’est quand il arrive par le cours de l’
action
que quelqu’un de ceux qui l’aiment doit être son
courage de Rosoria au-dessus d’elle-même l'a fait venir à la fin de l’
action
vêtue encore à la façon de Sainte Cécile, se jete
avec toute sa Cour à reconnaître que le doigt de Dieu était en cette
action
et qu’il voulait cette fille pour son épouse. Et
l’objet de l’Imitation, ou ce que le Poëte imite, est en général une
action
humaine, grave, illustre, intéressante ; la mesur
’Aristote attribue à l’imitation, quoiqu’il naisse beaucoup plus de l’
action
imitée. C’est donc le plaisir d’apprendre qui s’o
rler, qu’un moindre mouvement. Notre corps peut subsister sans aucune
action
extérieure, mais l’action est tellement de l’esse
ent. Notre corps peut subsister sans aucune action extérieure, mais l’
action
est tellement de l’essence de notre ame, qu’elle
’Aristote attribue à l’imitation, quoiqu’il naisse beaucoup plus de l’
action
imitée. C’est donc le plaisir d’apprendre qui s’o
rler, qu’un moindre mouvement. Notre corps peut subsister sans aucune
action
extérieure, mais l’action est tellement de l’esse
ent. Notre corps peut subsister sans aucune action extérieure, mais l’
action
est tellement de l’essence de notre ame, qu’elle
véritablement intéressé. Il en est de même des autres passions que l’
action
imitée par le Poëte Tragique, réveille dans notre
plus dignes de compassion que de censure. Le charme du spectacle, les
actions
qui y sont représentées, l’artifice de la Poësie,
soit qu’il excite ou qu’il rappelle des passions plus durables que l’
action
& le langage de la Tragédie authorisent &
& sublime, tout ce qui s’éleve au-dessus des sentiments & des
actions
du commun des hommes, fait sur nous une impressio
nous-mêmes, soit par un discours sublime, soit par le spectacle d’une
action
qui nous paroît être au-dessus de l’humanité. Je
s d’estime & d’admiration, que des sentiments héroïques & des
actions
magnanimes font naître dans notre ame. C’est le g
de l’impression que fait la Tragédie ; j’y ai mêlé avec la fable ou l’
action
imitée, ce qui regarde les mœurs ou les caractere
la même émotion que si vous entendiez parler ceux qui ont eu part à l’
action
représentée, & les expressions qui paroissent
je m’arrête à observer que par son rapport & sa convenance avec l’
action
représentée, elle rend la représentation plus viv
original ; autre chose est l’impression agréable que fait sur nous l’
action
ou l’événement que le Poëte imite. L’un est le pl
ugeons de l’Art par la nature, & de la fiction par la Vérité. Une
action
, telle que celle qui fait le sujet de la Tragédie
l’original & la copie, qui se feroit sentir à mon ame, puisque l’
action
même se passeroit en ma présence ; mais je serois
il faut qu’elle nous tansporte dans le temps & dans le lieu où l’
action
s’est passée véritablement, que l’on croie la voi
aison d’être touché : & si le Poëte a sçu imiter parfaitement les
actions
, les sentiments, les pensées de ceux qu’il met su
ire, le plaisir qui naît des mouvements excités dans leur ame par une
action
qu’ils veulent bien regarder pour un moment comme
par une action qu’ils veulent bien regarder pour un moment comme une
action
véritable. Il en est de même à proportion du plai
ôt par la satisfaction qu’ils trouvent dans le mouvement & dans l’
action
, & parce qu’ils sont déja sensibles au plaisi
que devait certainement être analogue au genre des paroles & de l’
action
; elle formait donc un Opéra dans le genre de ceu
i friponne, si tentante. Qu’il y a de contradiction dans les moindres
actions
des hommes ! Idée du Spectacle lyrique. E
tage. Ce serait-on attendu que des Drames maigres, décharnés, vides d’
actions
& de spectacles, l’emporteraient sur le grand
out-à-coup pour dénouer un Poème lyrique bien constitué, est liée à l’
action
, puisqu’elle protège quelques-uns des Personnages
ignes de la majesté du Drame lyrique. Qu’on peut mettre encore en
action
les Génies élémentaires. M. de Montcrif, s’ap
jets de ces Poèmes tragiques soient puisés dans l’Histoire. Que l’
action
des Drames lyriques est vraisemblable, contre la
nnaître qu’il la respecte sans cesse dans les moindres parties de son
action
, & dans les sentimens de ses Personnages. La
susceptible d’aucune vraisemblance. On a peut-être voulu dire que son
action
, composée de Faits étonnans, était d’abord diffic
e ôterait aux Spectateurs le plaisir de la surprise ; elle rendrait l’
action
trop monotone & trop froide ; elle ferait dis
se. Voici la politique qu’employent les plus habiles. Ils donnent à l’
action
de leurs Drames toute la durée qu’ils jugent néce
rop de considérer ce qu’éxige la situation de leurs Acteurs ; aussi l’
action
est-elle souvent refroidie par le plus beau Balet
nd Maître, si les danses sont amenées par le sujet même, ou lorsque l’
action
est prète à languir. On peut observer qu’en Franc
t occuper le lieu de la Scène dès que les personnages nécessaires à l’
action
sont obligés de sortir, ou dès qu’ils ne parlent
inq Actes. Dès que les Acteurs chantans sortent du lieu où se passe l’
action
, l’Acte est censé fini. Nous avons des Opéras que
58 en a jusqu’à vingt : je demande quel intérêt on peut prendre à une
action
si souvent interrompue ? Les Prologues ne son
spenser de faire des Prologues, s’ils n’ont un certain rapport avec l’
action
du Drame qu’ils précèdent. Explications des d
sont désignés par différentes épithètes, pour èxprimer le genre de l’
action
qu’ils contiennent, & la qualité de leurs per
plus particulèrement le nom de Fêtes à celles qui sont mêlées dans l’
action
des Opéras-Tragédies. Le terme de Fragmens, usité
au Théâtre de l’Opéra. On conçoit assez qu’on désigne par ce mot une
action
grave, qui renferme de grands intérêts. Tout ce q
r rapport aux paroles & aux différentes beautés que renferme leur
action
. On n’a point jusques à présent tant critiqué not
eprocher à celui-là une triste uniformité ; il met plus volontiers en
action
des Paysans & des Ouvriers, des Ouvriers &
se trouve malheureusement sous la puissance d’un avare, si toutes les
actions
de cet avare l’excitent à rire, & si au contr
sur les bonnes ou sur les mauvaises mœurs. Elle peut représenter une
action
vertueuse, pour encourager les hommes à la pratiq
rtueuse, pour encourager les hommes à la pratique de la vertu, ou une
action
vicieuse, pour leur faire éviter le sentier du vi
le sentier du vice. Je demande maintenant s’il est de l’essence d’une
action
vertueuse ou d’une action vicieuse, de faire rire
ande maintenant s’il est de l’essence d’une action vertueuse ou d’une
action
vicieuse, de faire rire ceux devant qui elle se p
u, va se précipiter dans le fleuve. S’il n’est pas de l’essence d’une
action
vertueuse ou vicieuse d’exciter à rire ceux devan
e de faire rire les Spectateurs, puisque la Comédie ne traite que des
actions
vertueuses ou vicieuses. Je dis plus, une Comédie
ui se suivraient sans interruption : c’est un instant où le lieu de l’
action
cesse d’être occupé. Ce mot èxprime encore, que t
aux Personnages du Drame, puisqu’ils doivent toujours agir tant que l’
action
dure ; mais aux Spectateurs, dans la crainte que
elle, en composant une Tragédie en quatre Actes. La longueur de l’
action
devrait prescrire celle du Drame. Je voudrais
ueur du Drame, en sorte que s’il était possible de bien resserrer une
action
tragique, on fût libre d’en composer des Drames e
uand tous les Acteurs ont quitté le Théâtre, ce n’est pas parce que l’
action
cesse, mais parce qu’ils sont contraints d’aller
énement, ou faire telle démarche. S’il est démontré que la durée de l’
action
doit être égale à celle de la représentation, le
pectacle lyrique pendant les entre-Actes, ayent un rapport intime à l’
action
représentée, à ce qui précède comme à ce qui va s
nte tout à la fois les mœurs naïves des gens de la campagne & les
actions
du menu Peuple de nos Villes. Il l’emporte donc d
, enjouée. Le stile en est bas, les plaisanteries populaires, & l’
action
serrée & peu importante ; c’est un Drame sing
dans le goût qu’ont tous les hommes à contempler l’image des moindres
actions
de la vie. Les Anglais se contentent avec la lect
Anglais sont directement en récit ce que nos Poèmes modernes sont en
action
. Nos Histoires romanesques nous amuseraient délic
in. On fait donc bien de nous rendre chaque jour les témoins de leurs
actions
: il est vrai qu’ils feraient un éffet plus promp
On concevra aisément d’après ce principe, qu’une instruction mise en
action
, c’est-à-dire, qu’une action qui renferme une vér
ce principe, qu’une instruction mise en action, c’est-à-dire, qu’une
action
qui renferme une vérité utile, étant représentée
plus d’impression dans l’ame des spectateurs, que n’en feroit la même
action
que les mêmes personnes se seroient contentées de
s, en célébrant les Héros de la Nation, en retraçant leurs glorieuses
actions
, en nous fesant entendre de leur bouche, les bell
Rome. Les Pièces dans les deux autres genres ne représentant que les
actions
des particuliers, s’accommodent de nos Salles ; e
s la forme de la Scène. Le Proscénion, l’avant-scène, ou le lieu de l’
action
, tout comme on voudra dire, est tantôt une Rue, u
rance, aussi souvent par la fenêtre que par la porte. Si le lieu de l’
action
, est une Place, alors les Coulisses, ouvertes, an
qu’il faut changer. Le premier de ces deux genres a pour lieu de son
action
, des Temples, des Palais, des Places publiques, d
Monarque fesant la revue de ses Troupes, des Fêtes &c. Lorsque l’
action
se passe dans un Temple, il faut qu’on puisse voi
s autant que la disposition de la Scène le permettra. Si le lieu de l’
action
tragique est une Place, il est nécessaire que le
s seulement : que le vestibule où se passe la plus grande partie de l’
Action
, fût le Proscénion ou le local vide de l’avant-sc
aîtrait immense ! Puisque le sacrifice d’Eriphile mis dernièrement en
action
dans cette Pièce1, n’a pas réussi, on pourrait, a
ttes, insensibles, la plupart du tems : ces automates répandent sur l’
action
le froid de leurs âmes, & détruisent l’illusi
s voit-on chanter pour chanter, ne s’animer jamais* ; jeter, durant l’
action
des regards distraits, sourire & causer entr’
ier. TITRE SECOND. Pièces. L’imitation des mœurs est le but de l’
Action
théâtrale ; dès qu’une Pièce représente exactemen
Misanthrope, si sensément critiqué par monsieur Rousseau, plaît par l’
action
, & ne satisfait point par le dénoûment ; son
amp; ne satisfait point par le dénoûment ; son Tartufe déplaît dans l’
action
, & satisfait au dénoûment ; voila ses deux ch
tique doit donner toute son attention ; c’est la vraisemblance dans l’
action
ou le jeu, qu’on peut regarder comme l’extérieur
regarder comme l’extérieur de la Pièce. Le Jeu, le Geste, toutes les
Actions
que les Modelemens * suggèrent à l’Acteur, doiven
lerai pas ici de la vraisemblance du fond du Drame, qui doit règler l’
action
, l’intrigue, le caractère, le dénoûment, & qu
t, & qui consiste à ne mettre sous les yeux du Spectateur que des
actions
convenables & possibles ; à faire parler les
a manière des grands hommes, était de faire résulter la moralité de l’
action
; & que c’était la seule bonne, parce qu’elle
Acteurs que je vais proposer, on observera soigneusement la décence d’
action
, de geste & de discours1. Ainsi l’on retranch
insi l’on retranchera des anciennes Pièces laissées au Théâtre, toute
action
d’improbité ou libre, tout geste formant une imag
elle, en trompant son Tuteur, donne sa main à baiser à Valère ; cette
action
est indécente : aucun Spectateur ne voudrait que
nce, c’est un mauvais Comique, que celui qui fait rire d’une mauvaise
action
. Dans l’Avocat-Patelin, tous les Spectateurs pren
attitude, que les Bateleurs avaient mises en usage, pour exprimer des
actions
deshonnêtes ; on ne les retrouve guères aujourd’h
partie distincte ; le Poète, la pensée, les situations, le tissu de l’
action
; le Musicien, le mouvement & l’expression. L
celui de n’être que d’une utilité bornée, en ne représentant que des
actions
hors de la portée des Spectateurs. Il serait donc
lassement agréable ; on peut la tolérer, en châtiant les indécences d’
action
, de geste & de discours, s’il s’en trouvait.
diversité, elle pourrait ne pas s’accommoder d’une seule Pièce ; une
action
trop compliquée fatiguerait ces Sybarites aimable
ramage des oiseaux qui annonce le retour de l’Aurore : par ce moyen l’
action
ne serait pas autrement coupée que dans la nature
ût avec la Grande, au moins un rapport de genre : alors la principale
action
succédant à l’accessoire, il n’arriverait plus qu
ais une Tragédie, une Comédie, doivent, ou nous toucher par de bonnes
actions
, ou nous éclairer, au moyen des mauvaises, sur le
nêtes, vrais, sages & critiques : honnêtes, en n’admettant aucune
action
, aucun geste, qui puissent allarmer la pudeur la
des gestes insolites, qu’on ne voit que là : sages, en ne donnant à l’
action
que le degré de vérité convenable, pour plaire ;
, dans le Comique : critiques, en assaisonnant du sel du ridicule les
actions
qui doivent en être chargées ; en le rendant sens
. ni ces fines équivoques des Pièces plus modernes ; encore moins des
Actions
libres : mais, en même temps, les Auteurs se trou
ntation. Il est dans la nature, qu’un homme, dans le cours de la même
action
, s’emporte une fois : il frappe alors, il intimid
é, &c. ou celles qui d’elles-mêmes résultent de l’ordonnance de l’
action
, comme dans presque toutes les Comédies de Molièr
, que le Héros soit grand, juste, pieux, inébranlable ; c’est par des
actions
que les Héros instruisent *. Celui de la xiv scè
tume à n’avoir ni ton à eux, ni l’expression du geste, ni le feu de l’
action
; toujours guidés par la Musique, ils ne sentent
ensuite la vraie déclamation ? comment acquerraient-ils la vivacité d’
action
, eux, que les roulades obligent à déployer lentem
. [Les Danses des Anciens étaient presque toujours des tableaux d’une
action
connue, & dont le sujet était indiqué par des
violée, si l’on donne à la Représentation un temps invraisemblable. L’
action
peut commencer durant la nuit ; mais jamais elle
t-de-parti est plus dangereux encore. *. C’est-à dire, le geste, les
actions
qui accompagnent la déclamation ; ou, l’Actricism
e Représentation de l’Iphigénie de M. Racine, dans laquelle on mit en
action
le sacrifice : on y vit le Temple, l’Autel, l’Arm
mparfait, s’il n’est accompagné de quelque démarche, & de quelque
action
. Les Anciens ont esté exacts à cette Methode, &am
te : car outre qu’on fait toûjours la mesme chose, on s’attache à des
actions
particulieres qui ne servent presque de rien, ou
ans leur fait plus de dexterité que d’asseurance, plus de bruit que d’
action
, & plus d’éclat que de merite. Pour les Excus
& pour ne ceder en rien aux Romains, ny pour le merite des grãdes
actions
, ny pour la gloire des belles pensées, il faut qu
me on va tâcher de le faire sentir. Le Théâtre devant réprésenter des
actions
humaines, soit les actions éclatantes des grands
sentir. Le Théâtre devant réprésenter des actions humaines, soit les
actions
éclatantes des grands Hommes telles qu’on en voit
tes des grands Hommes telles qu’on en voit dans la Tragédie, soit les
actions
communes des hommes ordinaires comme dans la Comé
i représente, et soit affecté de la même manière qu’il le serait si l’
action
représentée se passait réellement devant ses yeux
tion, capable de tout, vit des Pélerins chanter & représenter les
actions
des Saints, les Mystères de la Religion ; les plu
onnerie trivialle, des contorsions, des grimaces, donna à son jeu une
action
honnête, une déclamation aisée, des gestes expres
nt le gouvernement, les mœurs, étoient différens de ceux des Grecs, l’
action
étoit encore embarrassée, réfroidie, souvent même
omains, à qui l’amour de la liberté & de la Patrie, inspiroit les
actions
les plus héroïques ; Horace, Pompée, Sertorius, s
mieux groupés, mieux dessinés dans l’ensemble, brillerent aussi d’une
action
plus ménagée & plus soutenue. A cette correct
rrivé à la tragédie sur la plûpart des Théatres ; au lieu des grandes
actions
, des sentimens généreux, qui excitent le courage,
; de lui donner ses justes proportions en ne tirant sa force que de l’
action
même. Mais, continue-t-il la force du génie, ne p
a force du génie, ne paroît-elle pas d’avantage à suivre le fil d’une
action
durant cinq actes, & toujours en croissant, q
e seroit d’amour. Ils feroient de plus grands efforts pour soutenir l’
action
théatrale, & ils y gagneroient, ainsi que le
’art, qui nous ont laissé des chefs-d’œuvres dans la Tragédie de pure
action
, & dans la Tragédie épisodique. 10. * At h
; qui détermine la volonté sans consulter la raison ; qui dirige nos
actions
sans égard pour le goût, pour la perfection, &
mpossible, hors du Théatre, de rendre compte de ce qui a plu dans son
action
; si l’on excepte quelques coups de Théatre, ou c
imilitudes. Soit que l’Acteur représente lui-même, soit qu’il suive l’
action
d’un autre ; l’usage du Théatre ne peut lui être
u dernier des Auteurs. On ne peut pas étendre le local du théatre à l’
action
distinctive des personnages. C’est à leur caractè
es-uns même des plus célèbres, ont rompu les nœuds qui unissent cette
action
aux caractères, & leur Poëme n’y a rien perdu
l y fût exempt de contrainte, & de ce retour fastidieux des mêmes
actions
. Ce seroit mal connoître l’essence de cette cruel
leur Hèros meilleur au dénouement qu’on ne l’a vu dans le cours de l’
action
. Les hommes pour l’ordinaire persistent toujours
ntages ; ils fesaient sortir avec force le principal caractère mis en
action
; il semble qu’on en sentait un peu plus le ridic
enir les Poètes, que les caractères des personnages qu’ils mettent en
action
doivent être nouveaux ; c’est-à-dire n’avoir aucu
ressemblans, des situations tout-à-fait nouvelles ; il faut rendre l’
action
& la marche du Drame entièrement opposées au
ure de ses Personnages. Il n’est pas plus difficile de varier une
action
que les paroles qu’on met dans la bouche de ses A
amatique est une imitation, ou, pour en mieux parler, un portrait des
actions
des hommes ; & il est hors de doute que les p
eut douter, puisque, dis-je, on connaît l’hypocrite par ses méchantes
actions
, lorsqu’il prend le nom et l’extérieur d’un dévot
e qui a non seulement le nom d’hypocrite, mais encore qui en fait les
actions
, soit pris pour un véritable dévot ? Cela est ino
sente ce que fait un véritable dévot, l’on ne fera voir que de bonnes
actions
; si l’on ne fait voir que de bonnes actions, le
fera voir que de bonnes actions ; si l’on ne fait voir que de bonnes
actions
, le véritable dévot ne sera pas joué. L'on me dir
joué. L'on me dira peut-être qu’au lieu de lui faire faire de bonnes
actions
, on lui en fait faire de méchantes. Si l’on lui f
n lui en fait faire de méchantes. Si l’on lui fait faire de méchantes
actions
, ce n’est plus un dévot, c’est un hypocrite, et l
ommes par leur habit, ni même par leurs discours ; il faut voir leurs
actions
, et ces deux personnes auront à peine commencé d’
] (Des Arcis lit.) Comédie : c’est l’imitation des mœurs mise en
action
: Imitation des mœurs ; en quoi elle diffère de l
oi elle diffère de la Tragédie & du Poème Héroïque : Imitation en
action
; en quoi elle diffère du Poème Didactique-Moral,
mœurs. D’abord on osa mettre sur le Théâtre d’Athènes, des Satyres en
action
; c’est-à-dire, des Personnages connus & nomm
ien à cette défense ; la ressemblance des masques, des vêtemens, de l’
action
, designèrent si bien les Personages, qu’on les no
Les Comédies Mixtes ; où une partie se passait en récit, une autre en
action
: on peut citer en exemple l’Eunuque de Térence.
ue de Térence. 3. Les Comédies appelées à mouvement, où tout était en
action
; tel est l’Amphytrion de Plaute. 4. Celles qu’on
ires, c’est-à-dire celles où il y a beaucoup de dialogue, & peu d’
action
; telles que l’Hécyre de Térence, & l’Asinair
faitement, précédait le corps, & représentait sans ménagement les
actions
de sa vie les plus connues, de quelque nature qu’
traîne après l’original, pour avilir, par une imitation burlesque, l’
action
la plus noble, la plus touchante ; genre méprisab
llonger un peu le Drame, & pour faire oublier la petitesse de son
action
. Que le Vaudeville ne fait pas un trop bon éf
avertit aussi de ne placer après lui aucun mot inutile ; par ce que l’
Action
qui se termine promptement satisfait davantage le
ens qui ne se sont servis que de la parole pendant tout le cours de l’
action
. Encore si on leur prêtait toujours un juste suje
elles y seraient liées avec art, il n’en serait pas moins vrai que l’
action
en languit. Les Acteurs n’auraient-ils pas plutôt
aient-ils pas agis, sur-tout dans un Poème où il faut beaucoup plus d’
action
que de paroles ? Je n’ignore pas que la mélodie e
ces petits airs coupés, de ces ariettes détachées, qui interrompent l’
action
, & qui font valoir les frédons d’une voix éff
s talens au Théâtre moderne : la musique ne peut pas tant refroidir l’
action
dans un Spectacle dont elle est l’âme & où el
un Artisan, une Paysanne, ne mettent point tant d’apprêts dans leurs
actions
; ils disent tout de suite ce qui leur vient dans
rochent & forment la catastrophe. Il est dangereux de refroidir l’
action
, & d’arrêter la marche de l’intrigue. Ce sera
es que les mêmes choses, elles font languir, selon moi, tout-à fait l’
action
, & causent beaucoup d’ennui aux Spectateurs.
t au moins n’en faire entrer que deux tout au plus dans le cours de l’
action
. Il faut aussi avoir la même réserve pour les Ari
il pas vrai que cette Poësie imite les Hommes en tant qu’ils font des
actions
ou forcées ou volontaires, & qu’il deviennent
qu’il deviennent heureux ou malheureux, à ce qui leur semble, par ces
actions
; je veux dire qu’il leur en arrive d’être ou dan
& la division de la Tragédie. « La Tragédie est l’imitation d’une
Action
grave & complette, & qui a sa juste grand
qu’il soit besoin de l’expliquer. « La Tragédie est l’imitation d’une
Action
: or toute Action suppose des gens qui agissent,
de l’expliquer. « La Tragédie est l’imitation d’une Action : or toute
Action
suppose des gens qui agissent, & les gens qui
inclination [c’est-à-dire la disposition de l’esprit] qui rendent les
actions
telles ou telles, & par conséquent les mœurs,
sentiment [ou la disposition de l’esprit] sont les deux principes des
Actions
. Ajoutez que c’est par ces deux choses que tous l
; de ce qu’ils souhaitent. « La Fable est proprement l’imitation de l’
Action
. J’entens par le mot de Fable le tissu [ou le con
qu’on imite, au-delà desquelles il n’y a rien de plus [c’est-à-dire l’
action
, les mœurs & les sentimens.] » J’examinerai d
tte Terreur & cette Pitié. Il faut de nécessité que ce soient des
actions
qui se passent entre amis, ou entre ennemis, ou e
re ennemi, nous ne ressentons aucune Pitié, ni à lui voir faire cette
Action
, ni lorsqu’il se prépare à la faire. [Il n’y a qu
Grecs. Aristote va plus loin, & après avoir dit qu’il faut qu’une
action
s’acheve ou ne s’acheve pas, & que ceux qui l
e ces manieres la plus mauvaise, c’est lorsqu’un homme veut faire une
action
horrible avec connoissance de cause, & qu’il
r, c’est lorsqu’un homme agit avec connoissance, & qu’il acheve l’
action
; mais le meilleur de bien loin, c’est lorsqu’un
et quelqu’action horrible sans savoir ce qu’il fait, & qu’après l’
action
il vient à reconnoître ce qu’il a fait, car il n’
à dissiper cet ennui, ne peut y réussir ou que par l’imitation d’une
Action
plaisante qui force ses Spectateurs à rire, c’est
urs à rire, c’est l’objet de la Comédie, ou que par l’imitation d’une
Action
triste, qui les touche assez vivement pour les fa
ans s’effrayer ; qu’un Soldat, la premiere fois qu’il se trouve à une
Action
, plaint ses camarades que le canon emporte à ses
à ses côtés, & craint pour lui-même : quand il a été à plusieurs
actions
il n’a plus la même émotion. Pour appuyer ce sent
augmenter en nous cette sensibilité, qui ne peut nous porter qu’à des
actions
vertueuses ? Les Stoiciens étoient assez insensés
encore, n’offre que meurtres, incestes, parricides, & toutes ces
actions
que Lactance appelle cothurnata scelera. Un Ancie
coupable de ce crime s’en glorifier sans cesse, l’appeller une bonne
action
, & son Pere transporté de joye comparer ce fu
elle ne vous surprenne pas, ni ne vous trouve pas en l’exercice d’une
action
, où Dieu trouve quelque sujet de déplaisir : c’es
seulement, qu’on dit, ou qu’on entend pour se recréer ; les autres d’
actions
, comme sont les jeux, les bals, et danses, etc. j
, qui ne doit être autre, que de lui plaire, et de lui obéir en cette
action
, aussi bien qu’aux autres ; puisque, comme j'ai d
entretenue en ces conversations, ou récréations ; offrez à Dieu cette
action
à votre ordinaire, vous mettant en sa sainte prés
as son honorable qualité, il la faut garder, et la témoigner en cette
action
aussi bien qu’aux autres. 2. Au temps,Au temps. n
est là présent, et sans renouveler votre intention, lui offrant cette
action
unie à la semblable que les Saints ont fait çà ba
ût requis : outre cela, dis-je, (qui doit être ordinaire à toutes vos
actions
,) pour ne faire rien qu’en homme, et en homme Chr
e rien qu’en homme, et en homme Chrétien ; et pour n’avoir jamais une
action
vide et oisive : Il faut que vous vous gardiez de
sa condition » :77 Car quoique le jeu de soi ne soit pas une mauvaise
action
, mais plutôt indifférente : néanmoins il peut êtr
ais ne joueraient : 2. Pour plaire à Dieu, et pour l’honorer en cette
action
, aussi bien que S. Paul ordonne « qu’on mange et
âme, laquelle y va avec une si sainte intention, qui sanctifie cette
action
, quoique de soi elle semble bien basse. un cheve
u monde pour travailler, pour vous bien occuper, et pour vaquer à des
actions
dignes d’un homme, dignes de l’éternité ; vous êt
fort dangereuse, comme maintenant on la pratique ; prenez donc cette
action
, comme un exercice du corps, un divertissement de
la danse de quelques bonnes circonstances. Souvenez-vous qu’en cette
action
, aussi bien qu’aux autres, vous pouvez mourir : e
arce que vous ne voudriez pas que la mort vous arrivât en faisant une
action
qui déplût à celui qui vous doit juger ; Retranch
les querelles ; les envies. Ayez une pure intention, comme ès autres
actions
indifférentes, de plaire à Dieu, et de l’honorer
que vous témoignerez, soit par l’habilité et industrie à faire cette
action
selon la bienséance, et conformément aux règles d
de la folie des hommes, et des femmes, de s’empresser plus pour cette
action
, que pour acquérir le Paradis ; pensez au fruit q
ation d’agilité de corps et subtilité de main, mais l’autre étant une
action
plus relevée, fait voir qu’elle est une école des
erdus, qui furent nommés Scéniques, à cause qu’ils discernaient leurs
actions
par scènes, comme témoigne Zénodore, en la troisi
abstenir de la vue des jeux publics, de peur d’être polluée par leurs
actions
. S. Jean Chrysostome, Patriarche de Constantinop
oignent par la probité de leur vie, et par la représentation de leurs
actions
, qu’elle est entièrement dépouillée de toutes les
, en ce que l’une n’est pas de l’essence de l’autre, et qu’étant deux
actions
différentes et séparées elles n’ont aucune analog
ite de leurs poèmes, et non par aucune autre considération. Pour les
actions
dissolues dont il les accuse, chacun aussi bien q
i jamais remarqué aucune chose qui approchât de ce vice, et que leurs
actions
ont toujours été accompagnées d’une grande modest
ions, puis même que le Concile de Trente ne l’avait décidée que comme
action
indifférente ; Et que quant au regard dudit Sieur
xemple à la piété, ne résigne plutôt les affections de son cœur à des
actions
saintes, qu’à se jeter sur les invectives. Quell
réputation des hommes, et comme elle opprime la vertu des plus justes
actions
, que sa rigueur a troublé les plus grands des siè
éitérées laissent tout le mérite au cours forcé des esprits & à l’
action
servile des muscles. C’est presque toujours le pa
a elle pourra être dans le particulier ennuyeuse & ridicule ; les
actions
qui détraquent la machine pourront ne lui pas cau
chanter ? Le même Auteur dit encore : « La voix, le ton, le geste, l’
action
, voilà ce qui appartient à l’Acteur ; & c’est
sur le Théatre, il n’y est que le copiste de son original. Toute son
action
sort du fond de la piece, c’est l’Auteur qui la l
ntenté de dire, qu’il fait éclore de l’énergie des idées, l’énergie d’
action
, cela eût moins senti l’enthousiasme, & on se
oins senti l’enthousiasme, & on se seroit apperçu que l’énergie d’
action
ne peut avoir sa source que dans celle des idées.
résente l’ouvrage du Poête, celui-ci ne retrace dans son Poëme qu’une
action
passée, qu’il tire de l’Histoire, ou même d’ancie
pour lier une intrigue, des rôles infames, dont on ne peut faire les
actions
, avouer les sentimens, tenir le langage, par cons
lloy, homme sérieux, qui a entrepris par goût, de traiter les grandes
actions
des Héros François, matiere très-sérieuse, n’a pu
eon, qui prend toutes les couleurs des objets ; c’est un historien en
action
, qui n’est d’aucun pays, d’aucun siécle, d’aucun
tous les hommes sont composés des mêmes membres, & sont les mêmes
actions
. Les nuances des couleurs, les traits de la phisi
rétendues, qui ne sont que des vices déguisés. Tout ce qui est mis en
action
fait plus d’effet que le discours ; le théatre qu
action fait plus d’effet que le discours ; le théatre qui met tout en
action
, est donc plus éloquent & plus efficace que l
éloquent & plus efficace que les plus grands Orateurs. Le vice en
action
est donc plus dangereux que tous les Peres de l’E
sous de ces bas tabutinages ? Le théatre qui n’est que le tableau des
actions
des hommes est semblable à la peinture ; l’un &am
genre qu’on puisse appeller peinture ? La tragédie est en général une
action
qui se passe entre des personnes illustres, &
p; qui est terminée par un denouement malheureux. Les caracteres de l’
action
, des personnages, du denouement peuvent être dive
rrerie absurde ; couper la durée d’une passion (il a voulu dire d’une
action
) en cinq morceaux avec une égalité de proportion
la longueur de son lit : ce ne sont que des mots. Il est vrai que les
actions
des grands dans la tragedie, ni celles des petits
choses, au spectacle, qui sont aussi peu dans la nature ? Toutes les
actions
humaines se passent-elles sur un théatre, au flam
lisses ? Sont-ils tous plafonnés, ornés de colomnes, de statues ? Les
actions
sont elles entrecoupées de danse ; accompagnées d
mp; de familiariser les hommes avec les émotions violentes, & les
actions
atroces. Il est surprenant qu’on aye osé proposer
a compassion, qu’il faut exciter les hommes, & les accoutumer aux
actions
bonnes & chrétiennes. L’homme doit combattre
rtifice dont il se serve pour la tromper, en lui représentant cette
action
avec toute l’innocence qu’il pourra, si la syndér
la Loi de Dieu. Il est vrai que plusieurs de ceux qui assistent à ces
actions
de Théâtre, n’ont pas ces remords intérieurs, mai
cher les troubles et les querelles qui accompagnent ordinairement ces
actions
. Ce sont là les personnes que le B. François Évêq
que l’on représente. La manière qui consiste dans les termes, et les
actions
avec lesquelles les Acteurs expriment les pensées
que ce monstre ne les anime de sa présence et de son esprit dans ces
actions
scandaleuses, où il peut faire encore ce qu’il a
vous propose, et qui ne tâchent de donner une extrême aversion de ces
actions
de Théâtre, comme contraires à la religion et à l
seulement comme ayant leur source dans idolâtrie, qui faisait de ces
actions
profanes des sacrifices à leurs fausses divinités
: Soutenant que ces paroles dans leur véritable sens, condamnent ces
actions
et ceux qui y prennent part. On peut ajouter à ce
l à soi-même. Mais s’il faut estimer les effets par la cause, juger l’
action
selon le dessein, combien celui d’Isabelle est-il
étant composé d’âme et de corps, il doit avoir la contemplation et l’
action
, tant pour s’acquitter de ce qu’il doit à Dieu, q
ais si elle est selon Aristote un acte continuel, son être est en son
action
, et ne peut avoir autre repos que la joie qu’elle
par l’oreille les paroles. La parole la soutient, console, anime aux
actions
glorieuses, la nourrit comme son ambroisie, et ai
qui répondent également, sur les théâtres des Comiques, figurant les
actions
de celui du monde, où chacun essaie de désarmer P
tes. La prudence guide vos discours, et la sagesse qui reluit en vos
actions
, a satisfait nos désirs, et surmonté les espéranc
pondent, c’est-à-dire sur les théâtre des comédiens, qui figurent les
actions
du théâtre du monde, et où chacun essaie de désar
éfendit même aux noces. Le Concile d’Aix-la-Chapelle, les appelle des
actions
infâmes. Un Concile d’Afrique les nomme des actio
, les appelle des actions infâmes. Un Concile d’Afrique les nomme des
actions
très méchantes. Il y a huit Conciles de France qu
ue danser c’est tourmenter son corps » : et appelle les danses, « des
actions
horribles » ! Et ailleurs il assure, « qu’il vaud
its de son siècle. Entr. 4. de la danse. « La danse, dit-il, est une
action
indigne d’un honnête homme, de laquelle on ne peu
e d’une joie sainte, et par un mouvement particulier du S. Esprit, en
action
de grâces des signalés bienfaits reçus de Dieu, m
t pour les Pièces de Théâtre, qui étant prononcées en public avec les
actions
qui y conviennent, sont entendues de tous ceux qu
té composées par des Poètes Païens qui faisaient gloire des mauvaises
actions
que les Chrétiens ont depuis condamnées. Les allé
t qu’on prenne garde à ne point marquer scandaleusement les mauvaises
actions
, à toucher les passions doucement, et à y donner
réformer en la façon de s’habiller des Comédiennes et en toutes leurs
actions
et leurs manières de parler, croyant que l’habit,
eût rien en eux que de louable, et que cela parût extrêmement en leur
action
modeste, et leur prononciation bienséante. On ajo
dit que je ne fais point de mal, et que le bal et la comédie sont des
actions
indifférentes ? Pensez-vous être excusé au jugeme
u selon la théorie, dans leur genre ou dans leur espèce, parce qu’une
action
morale n’est bonne, mauvaise ou indifférente en s
udre ces mêmes questions en particulier et en hypothèse, parce qu’une
action
n’est pas bonne en l’individu seulement par son o
irconstance, ou la rencontre d’une mauvaise, pour rendre vicieuse une
action
qui de soi serait bonne ou indifférente : Bonum e
ar les hasards, et tenues par la négligence : la seule mémoire de vos
actions
, célébrée par tant de bouches, honorée par tant d
les hommes sages, et que nous nous proposons, pour exemplaires de nos
actions
, les conseils des plus anciens personnages, que l
omédien Romain était si naïf en ses personnages, et si violent en ses
actions
, qui semblaient requérir quelque affection, qu’il
ns, est encore un délit manifeste et réel, puisque c’est infliger une
action
pénale, imprégner un mépris public à une professi
es les autorités existant dans l’Etat, ce qui a été institué et par l’
action
du prince et par le fait de la législation et des
ils cas, faire sentir aux prêtres qu’ils ont sur eux une suprématie d’
action
, qui est assez forte pour les faire rentrer dans
s serez justifié ou condamné sur vos paroles. » On comprend que toute
action
, toute affection, toute pensée inutile, sont enve
'est que l'expression de la pensée, elle est moins considérable que l'
action
. Cette sévérité, toute incroyable qu'elle paraît,
Ecriture, nomment par leur nom et peignent par leurs vrais traits les
actions
les plus infâmes. Les Saints dans leurs conversat
na, parce qu'on ne peut mieux exprimer qu'une parole, une pensée, une
action
est vilaine, qu'en disant que c'est une parole, u
ction est vilaine, qu'en disant que c'est une parole, une pensée, une
action
de théâtre, turpiloquium. Pour les bouffonneries,
ort inutilement outrer les choses que de vouloir canoniser toutes les
actions
de cet homme célèbre, tout grand, tout Saint, tou
t ce qui touche à la religion, abandonner à la faiblesse humaine deux
actions
qui n'ont rien de grand, dont le Saint Esprit n'a
quelquefois, pour autoriser les folies du théatre. Cependant ces deux
actions
peuvent être excusées. Dans sa folie affectée Dav
XXXI. Toutes nos
actions
sont dues à Jésus-Christ, non seulement comme à n
er dans toutes nos œuvres, selon S. Paul. Il faut donc que toutes nos
actions
soient rapportées à sa gloire et qu'elles témoign
représentation en règle connue des hommes. Il est bien certain que l’
action
d’une Comédie n’a rien de réel, & que ses Per
ue la plus-part des Spectateurs d’une Tragédie doivent considérer son
action
avec indifférence, puisque les Personnages sont d
âme. C’est avec une satisfaction infinie qu’on devient le témoin des
actions
les plus cachées de ces superbes mortels, qui fes
amp; empêche d’entendre une grande partie des paroles ; d’ailleurs, l’
action
des Drames chantants est ordinairement très-peu d
prendre en les rapportant à Dieu, qui doit être la fin de toutes ses
actions
selon ces paroles de l'Apôtre : « Soit que vous m
la comédie pour l'amour de Jésus-Christ, oserait-on lui offrir cette
action
, et lui dire : « Seigneur c'est pour vous que je
esprit qui m'y conduira ; ce sera vous qui serez le principe de cette
action
; c'est par votre Croix que vous me l'avez mérité
e plus à justifier la comédie, ont-ils jamais osé offrir à Dieu cette
action
, et lui rendre grâces de l'avoir faite ? C'est un
plus grand péril. Lorsque les prêtres sont parvenus à augmenter leur
action
sur les citoyens au mépris des lois civiles, ils
ésuite, ne craignit pas de publier dans un de ses ouvrages : « Que l’
action
de Jacques Clément, dominicain, est une action mé
es ouvrages : « Que l’action de Jacques Clément, dominicain, est une
action
mémorable, par laquelle il avait procuré à sa pat
ipline de l’Eglise ceux qui pourraient s’en écarter. L’effet de cette
action
de la part de l’autorité séculière imprimera aux
la Comédie et les Romans rendent l'esprit mal disposé pour toutes les
actions
de religion et de piété; mais ils le dégoûtent en
n et de piété; mais ils le dégoûtent en quelque manière de toutes les
actions
sérieuses et ordinaires. Comme on n'y représente
la Comédie et les Romans rendent l'esprit mal disposé pour toutes les
actions
de Religion et de piété, mais ils le dégoûtent en
n et de piété, mais ils le dégoûtent en quelque manière de toutes les
actions
sérieuses et communes. Comme on n'y représente qu
otre presence les spectacles. Plus nous sommes reglez dans nos autres
actions
, plus les gens déreglez sont hardis à nous imiter
medies & les Romans on ne parloit de la vengeance que comme d’une
action
basse, & si l’on n’y traitoit que de gens ins
on sans horreur l’impieté de ce langage ? Oseroit-il lui offrir cette
action
, & lui dire que c’est pour l’honorer, se sanc
sanctifier, & édifier le prochain, qu’il va à la Comedie ? Toute
action
qu’on n’oseroit offrir à Dieu, & dont le Chri
p; dont le Christianisme n’est point le principe, est illicite. Toute
action
dont on n’oseroit rendre graces à Dieu, comme en
ur de saintes occupations, mais elles nous donnent du dégoût pour les
actions
serieuses. Un mari en revient la têté remplie de
nt aux principales occupations Chrétiennes, comme la prière, mais aux
actions
mêmes les plus communes, lorsqu'on les veut faire
Dieu, qu'il faut tâcher, autant que l'on peut, de conserver dans les
actions
extérieures; ainsi comme le besoin que nous avons
en invoquant l’autorité des faits accomplis, et en présentant, avec l’
action
du drame sur les mœurs, la réaction des mœurs sur
y furent longtemps fidèles. Depuis Épicharme, qui le premier fit une
action
principale des faits répandus dans des scènes dét
en couvrant l’égoïsme de Philinte, du manteau de la bienveillance. L’
action
de la société sur l’écrivain me paraît évidente i
er des distractions au spectacle, et sur lesquels la scène n’a plus d’
action
; la jeunesse qui va y puiser de bonnes ou de mau
au théâtre la supériorité de l’intelligence. Je crois avoir prouvé l’
action
mutuelle et souvent inégale de la scène sur les m
en général dans la plupart de ces productions ? Des monstres, et des
actions
atroces qui nous peignent les mœurs du bagne et l
té ? Les auteurs, pour se justifier, ne peuvent pas se prévaloir de l’
action
des mœurs sur la scène ; et si toutes les horreur
e comme une chose indifférente; plus vous êtes réglés dans vos autres
actions
, plus ils sont hardis à vous imiter dans celle-là
x des autres ; et non seulement ils perdent le mérite de leurs bonnes
actions
, mais ils les empoisonnent en quelque sorte en le
e comme une chose indifférente. Plus vous êtes réglés dans vos autres
actions
, plus ils sont hardis à vous imiter en celle-là.
x des autres ; et non seulement ils perdent le mérite de leurs bonnes
actions
, mais ils les empoisonnent en quelque sorte, en l
hrétienne, à se recréer, et à se divertir, et à faire tellement cette
action
, que par icelle, non seulement elle ne se fourvoi
it de l'honnête récréation. Au second, les pratiques pour faire cette
action
en telle façon, que Dieu en reçoive de la gloire,
tout le monde jette les yeux, et dont on remarque fort exactement les
actions
. Enfin quand bien un Ecclésiastique pourrait dans
les déshonnêtetés qui sont évidemment mortelles ; mais toute sorte d’
actions
, de gestes, et de mouvements trop libres, qui ne
t point avec la retenue, et avec la sainteté des enfants de Dieu. Ces
actions
, ces gestes, et ces mouvements sont pourtant insé
nre. Peignez le caractère des habitans du village, leurs mœurs, leurs
actions
; faites-nous passer en revue les derniers Artisa
ls se consacrent. Le Poète Dramatique doit imiter les gestes, les
actions
de ses Héros. L’Oracle des Savans, le Philoso
encore, autant qu’il est possible, que le Poète en composant, imite l’
action
& les gestes de ceux qu’il fait parler9. Hora
nt à la Lettre le précepte d’Aristote, contrefaire les gestes & l’
action
d’un Serrurier, d’un Porte-faix, d’un Mendiant !
es discours qui peignent leurs Heros toujours subalternes, feraient l’
action
de scier des Planches, de battre le Fer, de Peche
ez, que sans aucun besoin de Truchement Ils faisoient lire dans leurs
actions
& dans leur danse, leurs desseins & leurs
toute la vigueur pour agir. Ainsi il regne uniquement durant toute l’
action
, & dans toute la durée du divertissement, enc
fraper l’imagination, a cette seve necessaire pour fournir à toute l’
action
. Si le fond peut soûtenir la depense, s’il fait n
n-plus une matiere propre pour le Balet, parce que la peinture de son
action
est impossible, & que ce n’est qu’un corps id
ée au jour, la suite des douleurs, le progrez de la vie, qui sont des
actions
fuyantes, qui ne s’attrapent que par l’idée, &
ux Parties quoy que differemment. Il doit faire le premier Point où l’
action
commence, où tienne le fil qui la continuë, &
ent, il faut par necessité que le tout soit defectueux. La principale
action
du Titre est d’ouvrir l’esprit du Spectateur, de
rebute, & s’il n’est receu avec chaleur, il laisse durant toute l’
action
, un froid qui engourdit l’ame, & qui altere l
stropier pas une Entrée par la difference de leurs pas, & de leur
action
. Le pas de Balet ne consiste pas simplement aux s
qu’un corps bien adroit & bien instruit peut avoir de geste ou d’
action
pour exprimer quelque chose sans parler. Toutefoi
aux Spectateurs autant de divertissement qu’ils en peuvent prendre. L’
action
mesme du Balet en paroît plus continuée, ou du mo
on nom de cette conformité ou de cette ressemblance, mais de ce que l’
action
muëte de soy, & qui a fait vœu & serment
des pas. que sa fonction est de reciter ce qui se doit passer dans l’
action
, s’il est fait en guise de Prologue, ou ce qui s’
tranquiles, & dont la languissante harmonie est ennemie de toute
action
, & ne demande que des Auditeurs sedentaires.
ce que la Nature commençoit à affoiblir, soit pour rétablir dans ses
actions
, & l’air & la grace, contre qui ses ans &
expliqué ou litteralement ou figurément, il ne peut signifier qu’une
action
visible, qui face paroistre quelque chose au jour
r ce mot de demonstration, puisque non-seulement il consiste dans une
action
externe & toute évidente, mais que de plus il
a de la fatigue & de la violence, & le Balet ne veut pas une
action
morne, pesante & stupide. Il y faut de la viv
voûté ou la teste penchée, ou une démarche affectée, ou enfin quelque
action
particuliere : Il faut sçavoir gourmander ces sor
quelque action particuliere : Il faut sçavoir gourmander ces sortes d’
actions
, se contraindre dans ce moment, & ne rien lai
n entenduë, bien executée, & comprise en peu de chose & peu d’
action
. Section XIX. Du lieu Fixe, & du Mobil
qu’un Grand-homme de notre France dont la Vie serait pleine de belles
Actions
, et qu’on ferait parler comme naturellement les h
Si souvent dépouillée en faveur de la Scène N’offre plus à mes yeux d’
Action
qui surprenne. On a vu par mes soins en Vers doux
n même œil toutes les Nations, Qui rends par tout justice aux grandes
Actions
, Et tires de l’Oubli dont la Mort est suivie Ceux
il de la Vertu de plus fameux Modèles ? Trouves-tu chez les Grecs des
Actions
plus belles ? Ou plûtôt dans la France un monstru
s’épouser, la même route qu’ils prendraient, s’ils se proposaient une
action
criminelle. Suivant les règlements de la vie civi
pectateur qui fut bon père, mais qui ne fut pas bon citoyen, et que l’
action
théâtrale de ce jour-là ne traitat que de l’amour
urs marcher à côté de l’agréable, (et qui se trouve rarement dans une
action
, où il ne s’agit que d’amour et de mariage) nous
e moyen de plaire, à emprunter le secours illicite des paroles et des
actions
licentieuses, comme en font foi plus d’une Comédi
Sylvestre, est véritable et constante, que si quelqu’un fait quelque
action
, qui ne soit pas mauvaise de sa nature, et même q
ps, et à cause de la corruption, et dépravation des mœurs, cette même
action
, qui de soi serait innocente, est devenue une cau
al : ceux qui y faisaient profession de piété témoignaient, par leurs
actions
et par leurs paroles, l'horreur qu'ils avaient de
oute sorte de péché. La Comédie, disent-ils, est une représentation d'
actions
et de paroles comme présentes ; quel mal y a-t-il
sa manière que la comédie, elle veut intéresser son lecteur dans les
actions
bonnes et mauvaises qu’elle représente. Quelle er
de ne savoir pas distinguer entre l’art de représenter les mauvaises
actions
pour en inspirer de l’horreur, et celui de peindr
ulement elle ne soit, mais encore où elle ne règne et n’anime toute l’
action
. Dites, que tout cet appareil n’entretient pas di
sses inhibitions et défenses à tous Comédiens, de représenter aucunes
actions
malhonnêtes, ni d’user d’aucunes paroles lascives
e bannissement. Et au cas que lesdits Comédiens règlent tellement les
actions
du Théâtre, qu’elles soient du tout exemptes d’im
mal. Ceux qui y faisaient profession de piété témoignaient par leurs
actions
et par leurs paroles, l'horreur qu'ils avaient de
oute sorte de péché. La Comédie, disent-ils, est une représentation d'
actions
et de paroles comme présentes. Quel mal y a-t-il
p; la punition qu’il mérite. Une bonne comédie doit être un sermon en
action
, d’où l’on doit revenir plus vertueux. En ce sens
ou plutôt l’essence des femmes ; elle doit être l’ame de toutes leurs
actions
. C’est pour la conserver, plutôt que pour pour mé
rens même commencent à les gâter. De quinze à vingt, maîtres de leurs
actions
, ils se perdent eux-mêmes. On s’occupe de l’agrém
t entierement la piece. Je supprimeroit en entier le rôle de Junie. L’
action
ne seroit pas affoiblie par ces scènes d’amour qu
qui échappent à la Reine qu’une fille abandonnée de son amant. Cette
action
ne peut inspirer que des maximes dangereuses, &am
ée. Dans Rodogune, la méchanceté de Cléopatre, qui fait le motif de l’
action
; ne vient que de sa haine & de sa basse jalo
ar ses deux fils, & ne promet sa main qu’à celui qui lui obéira :
action
affreuse, dont l’idée est insoutenable. Je détest
inuer que dans les plus grands hommes, au milieu de leurs plus belles
actions
, l’amour non-seulement est excusable, mais nécess
crire cette tragédie. Dans Bajazet, le lieu de la scène un serrail, l’
action
unique l’amour de deux femmes, suffiroient pour l
édie ou tragédie est une peinture, et une représentation fidèle d’une
action
, ou plutôt de quelque événement dans sa substance
ue l’autre ne raconte que comme passé, et d’une manière morte et sans
action
. Je réponds que les choses morales ne se doivent
earum », j’avoue que l’histoire intéresse de même le lecteur dans les
actions
qu’elle représente, et qu’il est malaisé de lire
reur de ne savoir pas distinguer entre l’art de décrire les méchantes
actions
pour en inspirer de l’horreur, et celui de peindr
éations, et les rapportant à sa gloire. Or qui a jamais cru faire une
action
agréable à Dieu en assistant à la comédie ? Qui a
la plus scandaleuse indécence. C’est un scandale d’exposer le vice en
action
, même pour le blâmer, sur-tout l’irréligion &
les la charité ? Le beau moyen d’éviter l’impureté, que d’exposer des
actions
sales ; & d’enseigner la vérité, que d’embell
à toutes les comédies : on commence par enseigner, offrir, mettre en
action
le péché, pour en venir au foible & tardif co
ajoûte un adoucissement de sa façon). Et de rectifier le mal de l’
action
Avec la pureté de notre intention. Volà cert
fourbe renommé dont toute la vie est un détail (la vie un détail !) d’
actions
toutes noires, dont on composeroit des volumes d’
it est rusé, & mal aisé à surprendre. Il n’y a pour le temps de l’
action
aucune vrai-semblance. L’Huissier arrive sur le t
ai-semblance. L’Huissier arrive sur le tard, comme il dit lui-même. L’
action
n’a pû commencer que sur la fin de la matinée ; c
cte Tartuffe dit à Cléante : Il est trois heures & demie. Toute l’
action
se passe dans une salle basse, on y fait descendr
toutes nos anciennes Tragédies, on ne trouve par cette raison, qu’une
Action
mise en Déclamation, sans liaison de Scenes, avec
ion, sans liaison de Scenes, avec un Chœur, qui sans s’intéresser à l’
Action
ne vient que pour débiter des lieux communs de Mo
erent le bon sens, qui leur dit que pour plaire par l’Imitation d’une
Action
, il falloit que cette Imitation fût faite avec vr
qui n’ont ensemble aucune liaison, que la simplicité & l’unité d’
Action
ne plaît qu’à des François, au lieu que les Anglo
iéce, qu’une Piéce Dramatique ayant cinq Actes, on pouvoit donner à l’
Action
cinq jours de durée, & il n’intitula son Clit
use de ces longs Monologues pleins de froides Réflexions, & que l’
Action
est conduite sans vraisemblance. Celles du Cardin
stile & de conduite, ni des Amours aussi déplacés qu’inutiles à l’
Action
: cette Piéce, dans laquelle un seul Personnage i
âges, des conditions, des sexes et des personnes y sont gardées: si l'
action
, le temps, et le lieu sont conformes aux règles q
Poème Dramatique, n'est autre chose que la représentation naïve d'une
action
, ou pour mieux dire d'un événement, dans sa subst
est une véritable peinture, les paroles y peignent les pensées ; et l'
action
, les actions et les choses; et si cette définitio
table peinture, les paroles y peignent les pensées ; et l'action, les
actions
et les choses; et si cette définition peut conven
ire et la fable ne nous les font voir que d'une manière morte et sans
action
. Par l'Histoire, nous rappelons les choses passée
entend par le terme de Tragédie, est la représentation sérieuse d'une
action
funeste, et considérable, par l'imitation réelle
s portraits de représenter leurs modèles tels qu'ils sont, et que les
actions
des hommes étant mêlées de bien et de mal; il est
tes ardeurs de ces noires, et de ces sales voluptés : Et c'est en ces
actions
vicieuses que cet amour se convertit et se change
ché de quelque douleur, et en cherchais des sujets, n'y ayant aucunes
actions
des Comédiens qui me plussent tant, et qui me cha
Dieu de ces conversions merveilleuses, et elles nous sont un sujet d'
actions
de grâce, et de joie: Mais si nous nous réjouisso
ble de ses faveurs, nous lui offrons des Jeux publics, et ce sont nos
actions
de grâces. Nous imitons en cela celui qui payerai
a piété, et tout ensemble de la sobriété, et qui témoignent par leurs
actions
qu'ils ont l'espérance d'une gloire qui doit touj
er de son Sang un peuple agréable à sa Majesté, et amateur des bonnes
actions
. Où est ce peuple pur et net ? Où est ce peuple a
peuple agréable à Dieu ? Où est ce peuple qui fait gloire des bonnes
actions
? L'Ecriture nous apprend que Dieu souffrant pour
ndre les mouvement qui y sont tracés, à rallentir ou à précipiter son
action
, selon que les situations qui lui sont prescrites
à autant de sources où l’Acteur puise les différentes qualités de son
action
; d’où ses mouvemens coulent dans un dégré de cha
mais doit-elle être attribuée à un autre qu’à celui qui lui a donné l’
action
& la vie ? N’est-ce pas le Poëte qui a crée c
blige à cette précipitation qui, en rapprochant les objets, donne à l’
action
théâtrale, tout la chaleur qui lui est nécessaire
dais pas… à tant d’héroïsme, car voila le nom qu’il faut donner à ton
action
. Qu’il soit ingrat à présent, s’il l’ose… Mais il
nait à voir dans celle qui le charme, une épouse… Je frissonne… Cette
action
si belle peut causer un éclat… Oh ! ma sœur, ne l
t l’horreur qu’ils ont pour ce crime, le leur font regarder comme une
action
héroïque, et les disposent à le commettre eux-mêm
aux honneur comme une chimère et une folie, et la vengeance comme une
action
lâche, comme un crime énorme, les mouvements de c
ntibus consentientes digni sunt morte. » « Quiconque se réjouit d’une
action
qui est péché mortel, pèche mortellement ; partic
Richard de saint Victorr, qui prouve qu’il y a péché mortel dans une
action
, lorsque Dieu est offensé grièvement, lorsqu’on f
la Comédie, on ne peut être témoin, approbateur, protecteur de cette
action
criminelle sans être complice. L’Auteur se sert d
chaine de péché mortel ; son raisonnement est solide, le voici. Toute
action
qui fait souvent tomber dans le péché mortel le p
nsi : « C’est commettre un péché mortel, que de prendre plaisir à une
action
qui est péché mortel, ou qui ne se peut faire san
t qui a des yeux sans feu, des pieds sans mouvement, des membres sans
action
. Telle est la Comédie sur le papier : on y voit l
cessent d’en être choqués, mais souvent même les font passer pour des
actions
innocentes. Car enfin quelques efforts que ces gr
prenne pas le change, et qu’au lieu de sanctifier le théâtre par les
actions
des martyrs que l’on y représente, on ne profane
hose qu’un terme qui n’a ni jambes ni bras, et par conséquent point d’
action
. Ce qui est reconnaître d’assez bonne foi, qu’une
et la charité chrétienne, que les Saints ont fait paraître dans leurs
actions
, à relever l’éclat de l’amour profane, à en donne
insi ceux qui ont voulu rendre chrétienne la comédie, en y mêlant les
actions
des Saints et des Saintes, ont fait à peu prés co
r manière de s’habiller, dans tous leurs gestes, et dans toutes leurs
actions
: supposé que tout ce qui se passe dans ces repré
le sujet est expliqué sans longueurs & avec netteté. On y voit l’
action
en gros qui semble se terminer, mais dont un inci
ont un incident bien amené retarde la fin. Elle ne montre pas toute l’
action
, & c’est la quatrieme regle que les maîtres p
du qui raisonnoient ainsi) ne doit contenir que l’exposition, & l’
action
ne commencer qu’au second. Si l’Auteur a bien fai
a n’est pas vraisemblable, & la vraisemblance est essentielle à l’
action
tragique. On fait paroître & mourir Luzignan,
pas qu’il soit bien difficile d’ajuster de pareils personnages à une
action
Théâtrale. Concluons que la vérité & la possi
n est pas un non plus. Vous prétendez que celui qui fait de mauvaises
actions
étant ivre couve à jeun de mauvais desseins. « Ce
e ? Croyez-vous le vin capable de lui avoir inspiré toutes ces belles
actions
? Et ne voyez-vous pas qu’Alexandre ne devint cru
dans vos Cercles on est exposé à pécher par pensées, par paroles, par
actions
et par omission. Par pensées, parce que pour éga
nt, leur intérêt et celui de leur famille en souffrent également. Par
action
enfin : vous n’ignorez pas que les ivrognes ne se
x qui ont le cœur corrompu font, dans l’ivresse, toutes les mauvaises
actions
qu’ils se seraient interdites à jeun. Voyez Monsi
oète, plutôt du jeu du Comédien que de l’élégance du stile & de l’
action
représentée ; on se moque de pareils discours, &a
peu s’occuper du Spectacle de sa Pièce, parce qu’il est étranger à l’
action
; & que quand même il manquerait, le Drame se
difficile à remplir : il faut encore que les décorations tiennent à l’
action
, en sorte qu’elles soient amenées naturellement d
s la Poësie Dramatique si promptement connu cette vraisemblance d’une
Action
, ces trois Unités, dont nous avons eu tant de pei
, εα, ιω, ιω, &c. Dans cette Tragédie informe, on trouve déja une
Action
grande, une, & qui se passe dans le même lieu
rsuadé, comme je l’ai dit, qu’on verroit le Peuple même, attentif à l’
Action
, s’attendrir, pleurer, & être dans la crainte
dans les opéras bouffons, dans les comédies à ariettes l’indécence en
action
; comme tout conspire à faire perdre la pudeur, d
d par le sujet qui est contre la décence, ensuite par l’intrigue et l’
action
qui forment des images séduisantes, par des détai
ue toutes les lois divines et humaines, les talents, les vices et les
actions
des hommes illustres étaient écrits en vers, et p
Cas de Conscience approuvent-ils, ou condamnent-ils tous les jours d’
actions
, conformément à la doctrine de l’Écriture, quoiqu
s pour lire l’Écriture, si elle était entrée dans le détail de chaque
action
, pour la justifier comme bonne, ou la condamner c
de fer et de pierre. » Des traits exterieurs on passa à la vie et aux
actions
. La plupart de ces Dieux ayant été de grands homm
ntes ardeurs de ces noires et de ces sales voluptés ; et c’est en ces
actions
vicieuses que cet amour se convertit et se change
s hommes, et à les exciter à la volupté, par mouvements, discours, et
actions
sales et lascives. Le Parlement de Paris nous peu
s, qu’un mélange de la joie et de la modestie dans des paroles et des
actions
qui naissent naturellement au milieu d’une conver
’il a aux affaires : or ce relâchement se fait par des paroles et des
actions
divertissantes. C’est donc le propre de l’homme s
a principale, est de ne point chercher le divertissement dans aucunes
actions
ni aucunes paroles sales, ou capables de nuire. C
l sait tourner d’une manière bien séante quelques paroles et quelques
actions
pour le soulagement de l’esprit. Et en tant que c
gardent la modération, et qu’ils n’emploient aucune parole ni aucune
action
qui ne soit permise. »l Je pourrais d’abord me s
puisqu’il condamne dans les divertissements toutes les paroles et les
actions
mauvaises, et capables de nuire. Secondement, par
saint et de bon, et l’interrogea très particulièrement de toutes ses
actions
: À quoi il répondit selon la vÉrité, qu’il était
r hasard quelque bonne œuvre. Enfin aprés un recit assez long de deux
actions
admirables qu’il avait faites étant voleur, dont
ar laquelle il régla tellement tous les mouvements de son âme, et les
actions
de sa vie, qu’après avoir durant trois années ent
félicite-t-il sur le règlement si défectueux de leur vie, et sur des
actions
exterieures de piété ; puisqu’il ne peut laver le
elle ne permet pas d’entrer dans le moindre détail des paroles et des
actions
indécentes. Je dirai seulement en général, que ri
lage de tout ce qui peut attendrir le cœur, paroles, soupirs, gestes,
actions
, décorations, compagnie ? Qu’est-ce que la Comédi
dolâtrie pareille à celle de leur temps, où toutes les paroles et les
actions
sont des espèces de blasphême qu’ils auraient jug
tte Loi divine, qui le pénètre tout entier, pour en régler toutes les
actions
intérieures et extérieures, toutes les paroles, t
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