uses & hardies que M. de Pompignan y présente sur le caractère de
Racine
, finissoient leur Extrait, en disant : Nous ne su
’un homme qu’on crut destiné à devenir le Rival de Corneille & de
Racine
. 1 Le Continuateur du Dictionnaire de Bayle en a
rix ; car le fond de cette Lettre lui a servi pour composer l’article
Racine
. Il en rapporte plusieurs morceaux, ne la cite ja
en vient aux différens parallèles qu’on a faits de Corneille & de
Racine
, il ajoute : bien des gens trouveront que personn
teurs. On s’épuise depuis si long-tems à parler de Corneille & de
Racine
, on débite sur cette matière tant de paradoxes ou
ce qui peut blesser la foi ou les mœurs. De-là il passe aux Pièces de
Racine
, & sa plume, conduite par le discernement &am
rs du même Auteur, composée lorsqu’il n’avoit que dix-neuf ans. Comme
Racine
en est l’objet, elle trouve ici naturellement sa
llement sa place. On a inséré à la suite de ces Vers trois Lettres de
Racine
, non encore imprimées, & copiées d’après les
celui de Pierre Bayle, par Jacques George de Chauffepié. Tom. 4, art.
Racine
.
de votre père, mais oubliez qu’il ait fait des Tragédies. Au fils de
Racine
, comme à celui de Virgile, on leur criera d’une c
sévère que vous avez employé dans son portrait. On sait que le fameux
Racine
fut tendre & galant dans sa jeunesse ; qu’il
s derniers objets. L’autre me ramenera naturellement aux Tragédies de
Racine
, à l’occasion desquelles j’ai bien des réflexions
opre condamnation. Ne soyons pas plus indulgens pour les Pieces de M.
Racine
, qu’il ne l’a été lui-même. Il discernoit mieux q
dans un Collége, ce jeune Régent, membre d’une Société respectable où
M. Racine
avoit d’illustres amis, malgré les sentimens dont
conçu, dit-on, dans ces termes : Racinius an Christianus, an Poeta ?
Racine
est-il poëte ? est-il Chrétien ? & l’on décid
pour y revenir ensuite plus en détail, que le tendre & l’élégant
Racine
a fait un Chef-d’œuvre sans le secours de cette p
qu’il y ait à cet égard entre ces deux maîtres de la scène, c’est que
Racine
traitoit l’amour en homme de génie, & Corneil
ot, & discutons clairement nos idées. Quoique je parle au Fils de
Racine
, je lui déclarerai ingénument que son Père n’étoi
ent néanmoins des hommes de génie, parce qu’ils avoient du sentiment.
Racine
est, je pense, l’homme de la terre qui en a eu da
bjet aimé, qu’il tient lieu de tout, dédommage & console de tout.
Racine
me dira du jeune Britannicus privé du trône, mais
ne manière plus précise & plus développée ce que j’ai avancé, que
Racine
traite l’amour en homme de génie, & Corneille
se fasse voir le vrai ou le faux de mon opinion. Pour en trouver dans
Racine
de remarquables par leur beauté, c’est assez d’ou
s & de remords, de glaives & de poisons. Le P. Brumoy dit que
Racine
a pris de Sénèque l’endroit de l’épée. C’est cher
e que la nourrice ramasse. Qu’y a-t-il là qui ressemble à la scène de
Racine
, où Phedre se jette sur l’épée d’Hippolyte pour s
r de bruyans coups de Théatre. Il n’appartient qu’à Corneille & à
Racine
de faire parler les Acteurs. Corneille s’élève au
Rodogune, de Leontine dans Héraclius ; mais il est bien au-dessous de
Racine
dans les conversations de Rodrigue & de Chimè
t de situation, & du plus tragique. Quel monologue n’eût pas fait
Racine
! Et quel monologue a fait Corneille ? Des stance
Corneille où il est question d’amour, & les comparer à celles de
Racine
qui roulent sur le même objet, on remarquera dans
ssion ; plus d’art que de sentiment, plus d’esprit que de génie. Chez
Racine
l’amour n’a rien de sec & de forcé. Il s’insi
ur ainsi dire la couleur. Il me paroît que les personnes qui accusent
Racine
d’avoir donné à ses Héros l’air & la physiono
. C’est donc un reproche injuste & frivole que celui qu’on fait à
Racine
, d’avoir attribué à ses personnages des mœurs Fra
ée dans ce tableau est un Grec ou un Romain, un Turc, ou un Espagnol.
Racine
pouvoit-il mettre dans des choses semblables des
! Quelle variété ! Ne lui disputons point à cet égard la primauté sur
Racine
. Ou celui-ci n’avoit pas les mêmes ressources dan
e sujet des réflexions qu’il me semble qu’on n’a point encore faites.
Racine
connoissoit à fond le cœur humain, qui est par-to
ntimens de cette espèce. Il y en a une infinité dans les Tragédies de
Racine
, & qui n’ont pas comme celui dont il est ici
ant il y a bien loin encore d’Andromaque à Britannicus. C’est ici que
Racine
n’est en rien inférieur à Corneille. Force, éléva
Pensée fausse d’ailleurs ; car on n’est jamais heureux dans le crime.
Racine
, ainsi que Corneille, est sans reproche de ce côt
s’étrangler de ses propres mains. Voilà de cette terreur grecque que
Racine
avoit bien étudiée, & dont on connoît, à plus
qui annoncent au crime & aux foiblesses la punition qui les suit.
Racine
étoit trop persuadé que la Scène Françoise ne pou
p; pouvoient devenir utiles. Cette considération & les regrets de
M. Racine
m’ont fait naître l’idée d’examiner de plus près
éflexions qui la précédent, dans lesquelles j’apperçois le systême de
Racine
sur l’usage ou sur l’abus qu’un Poëte tragique pe
e. Ce qui suit n’est pas un correctif assez fort. En un mot, continue
Racine
, je suis persuadé que les tendresses ou les jalou
éservé pour d’autres Nations. Et c’est ici qu’on accuseroit justement
Racine
, d’avoir péché contre la vraisemblance des caract
i en ôter un seul. BéréniceBérénice. ne servira point à l’Apologie de
Racine
. Tout est amour dans cette Pièce ; & comme il
par la noblesse des sentimens, ni par la beauté de la versification.
Racine
le jugeoit très-propre pour le Théatre, par la vi
Tragédie de Bérénice. Je l’ai de nouveau condamnée, mais en admirant
Racine
. La Tragédie de Corneille sur le même sujet confi
r. Le fonds de sa Bérénice ne vaut pas mieux que celui de la Pièce de
Racine
; & il a de moins l’interêt des situations, l
général, qui croiroit que Titus n’est Empereur & Romain que dans
Racine
; & qu’il n’est dans Corneille qu’un Prince i
vie est un pas vers la mort. ReprenonsLes plaideurs. les Pièces de
Racine
. Je ne dirai qu’un mot des Plaideurs, & ce mo
it les Vers de Bajazet moins travaillés que ceux des autres Pièces de
Racine
. Ce n’est point-là un jugement de connoisseur, mo
rain Juge de l’art des Vers. Depuis Alexandre toutes les Tragédies de
Racine
sont également bien versifiées. S’il y a quelquef
soutenue, la plus parfaite qui fût jamais, après celle de Virgile. Si
Racine
est quelque part supérieur à lui-même, comme vers
p; dans Athalie. MithridateMithridate. est de toutes les Tragédies de
Racine
celle où il y a plus de grandes choses, & d’i
ncore mieux que Mithridate & Britannicus, les ressources qu’avoit
Racine
pour attendrir & pour émouvoir sans le minist
ses javelots & son char. Il n’y a donc que bien peu de Pièces de
Racine
où l’amour soit irréprochable en lui-même, &
Poëte vénérable seroit convaincu de plus de fautes dans ce genre que
Racine
même. On lui passera l’amour dans Polyeucte, dans
posent le Théatre de Corneille, il n’y en a pas une seule sans amour.
Racine
est le premier Poëte François qui ait fait des Tr
contre ce qu’il falloit dire. Les admirateurs de Corneille parlent de
Racine
comme si ce n’étoit point l’Auteur de Britannicus
s Lettres à l’occasion de l’éternelle dispute sur Corneille & sur
Racine
, que le bruit du Parnasse est que le premier gagn
eu près de même. Mais il est vraisemblable aussi que les Tragédies de
Racine
gagneront le leur contre celles de Corneille. Est
t venu une pensée en relisant Esther. Ne seroit-ce point la Pièce que
Racine
s’est attaché à versifier avec le plus de force &
ourquoi l’on dit de tant de Versificateurs qu’on n’oseroit comparer à
Racine
, qu’ils écrivent avec force, & qu’on dit de l
our caractériser différens Versificateurs, cette élégance attribuée à
Racine
, cette force accordée à de jeunes commençans, sig
pour ceux-ci qu’ils réunissent la force & l’élégance, & pour
Racine
que l’élégance exclud la force ? De quelle manièr
se trouvent dans le plus haut degré dans les vers de Virgile & de
Racine
. LeAthalie. sort d’Athalie est décidé. Elle jouit
toit que des Pièces telles qu’Esther & Athalie ! Doutera-t-on que
Racine
ne fut capable d’en composer plusieurs du même ge
ue si Corneille est chez les modernes le Restaurateur de la Tragédie,
Racine
est parmi nous le premier Auteur de Tragédies san
mp; de la destruction des Empires. C’est ici le lieu de remarquer que
Racine
a fourni pour le Théatre François deux carrières
nnues, puisqu’il n’a seulement pas nommé celles de Corneille & de
Racine
. Dira-t-on de ces deux Poetes qu’ils n’ont mis su
rançois, & le silence affecté qu’il garde sur Corneille & sur
Racine
: silence au surplus qui n’enveloppe que les noms
es deux Pièces. Bérénice. 7. Préface de Bérénice. 8. Corneille. 9.
Racine
. Les plaideurs. Bajazet. Mithridate. Iphigénie. P
ser à moi, pour vous gendarmer contre la Comédie ? Est-ce ma faute si
Monsieur Racine
se donne à des occupations plus sérieuses ; si Ba
iens : Pour bien faire des Vers il faut les savoir tourner comme fait
Racine
; et pour être ce qu’on appelle des Comédiens, l’
ampmeslé, la grâce de Baron, et les fréquentes nouveautés que donnait
Racine
faisaient un parfaitement bel effet sur le Théâtr
e. Je n’ai rien vu depuis dont on puisse faire une juste comparaison.
Racine
disait des choses, au lieu que ceux qui tâchent à
sont au dessus de tous les éloges qu’on leur peut donner ; l’un à qui
Racine
aurait cédé pour le sérieux ; et l’autre à qui to
n’est pas vous faire ma Cour de donner la préférence à Corneille sur
Racine
, et qu’étant son Amie comme vous l’êtes, il vous
se à la Justice : si Corneille trouve moins de Gens qui l’imitent que
Racine
, c’est peut-être qu’on s’y attache avec moins de
-être qu’on s’y attache avec moins de soin ; et si j’avais l’Eloge de
Racine
à faire, les efforts que l’on fait pour l’imiter,
rt à ce que j’ai vu : et je ne puis m’empêcher de dire à la gloire de
Racine
, que tout ce qu’il a fait a toujours été nouveau,
cs et Romains, encore sont-ils tout défigurés depuis que Corneille et
Racine
ne les font plus parler. Il vous semble que les A
le sien Prête lui ton secours, et réponds-lui du mien. Comme j’ai de
Racine
assuré la Mémoire, Et placé son Génie au Temple d
e date ni de lieu mais on sait qu’elle a été publiée à Paris en 1666.
Racine
ne nomme pas Nicole, puisque les Hérésies sont pa
qui renvoie à la comédie des Visionnaires de Desmarets. La lettre de
Racine
engendrera elle-même deux réponses (la première,
uée à Philippe Goibaud-Dubois ou à Jean Barbier d’Aucour), auxquelles
Racine
proposera une dernière réponse, qu’il laissera po
ernière réponse, qu’il laissera pourtant inédite (« Seconde lettre de
Monsieur Racine
aux deux apologistes de l’auteur des Hérésies ima
[Introduction] L’Abbé de St. Pierre rapporte de
Racine
un trait singulier, qu’il dit tenir de Madame de
de Racine un trait singulier, qu’il dit tenir de Madame de Lafayete.
Racine
soutint qu’un bon Poëte peut faire excuser les p
e-mère, que du vertueux Hippolyte. C’est une des meilleures pièces de
Racine
, & par conséquent une des plus dangereuses, q
er Phedre & Medée, les femmes les plus scélérates de l’antiquité.
Racine
, alors peû dévot, ne pensoit pas qu’en faisant br
ontre les bonnes mœurs, elles paroissent s’être partagé les attaques.
Racine
& les tragiques font excuser les vices &
ettrais point, quelque correction qu’on pût y faire. BERENICE.
Racine
, dans la Préface de cette Tragédie, nous dit : «
y a bien à rabattre du principe que l’Auteur établit dans sa Préface.
M. Racine
ajoute ensuite : « Tout s’y doit ressentir de cet
action tragique de cette nature (malgré la supériorité avec laquelle
Racine
l’a traitée) ne peut inspirer que des maximes dan
envisagent souvent les mêmes choses sous des faces très différentes.
Racine
dans la Tragédie de Bérénice fait consister la gr
tion. ALEXANDRE LE GRAND. Alaxandre est la seconde Tragédie de
M. Racine
. On convient généralement que dans le grand nombr
est le plus glorieux de ses exploits : c’est ce point historique que
Racine
a traité dans sa Tragédie. On ne s’imaginerait ja
oire d’Alexandre contre Porus n’en occupe que la plus petite partie.
Racine
justifie l’amour d’Alexandre pour Cléofile par l’
le défendre comme Poète tragique. La passion d’amour, qui du temps de
Racine
s’était si généralement emparée du Théâtre, peut
ble et très pernicieuse : ainsi je ne crois pas que l’Alexandre de M.
Racine
, puisse jamais convenir au nouveau Théâtre. VE
zet. Comment sur ce simple exposé, pourrait-on hésiter à la rejeter ?
M. Racine
a cependant pris toutes les précautions et a empl
iger, quand même je connaîtrais quelqu’un d’assez hardi pour réformer
M. Racine
. On trouve à chaque instant dans Bajazet les expr
Imaginaires , etc.a a. [NDE] Dans cette préface restée inédite,
Racine
explique les raisons pour lesquelles il n’a pas p
les raisons pour lesquelles il n’a pas publié la « Seconde Lettre de
Monsieur Racine
aux deux apologistes des Hérésies imaginaires »,
sement de ce texte a été effectué à partir de l’édition originale, in
Racine
, Œuvres complètes, Paris, H. Agasse, 1807, t. VI,
SIMAGINAIRES. LETTRE XIV a a. [NDE] Cette lettre est la réponse de
Racine
à deux lettres : la première, attribuée à Jean Ba
rpus « La haine du théâtre »). Cette lettre a été laissée inédite par
Racine
et a été publiée pour la première fois dans les Œ
texte a été réalisé grâce à l’édition originale (« Seconde Lettre de
Mr Racine
aux deux apologistes des Heresies imaginaires »,
ce et la pitié. b. [NDE] Goibaud du Bois cite presque textuellement
Racine
: « Je laisse à juger au monde quel est le vision
isse à juger au monde quel est le visionnaire des deux », « Lettre de
M. Racine
à l’auteur des Hérésies imaginaires, et des Visio
blay, 1819, tome IV, p. 11. c. [NDE] Goibaud du Bois cite exactement
Racine
. Ibid., p. 11. d. [NDE] Goibaud du Bois cite exa
ement Racine. Ibid., p. 11. d. [NDE] Goibaud du Bois cite exactement
Racine
. Ibid., p. 18 e. [NDE] « Un faiseur de romans et
cette expression ramassée reprend l’attaque ad hominem développée par
Racine
dans les premières pages de sa lettre : « Mais no
souvent comme des rivaux. l. [NDE] Goibaud du Bois cite exactement
Racine
. Op. cit., p.13 m. [NDE] Racine parlait en effet
NDE] Goibaud du Bois cite exactement Racine. Op. cit., p.13 m. [NDE]
Racine
parlait en effet des « statues » et « temples » é
poètes antiques. n. [NDE] Goibaud du Bois cite la pique ironique de
Racine
: « Je ne doute point que vous vous justifiiez pa
s Pères ? » Op. cit., p.13. o. [NDE] Goibaud-Dubois cite exactement
Racine
(Op. cit., p. 21-22). p. [NDE] L’auteur cite une
p. [NDE] L’auteur cite une nouvelle fois un passage de la lettre de
Racine
, avec une omission notable dans la seconde interr
haut (note 10). r. [NDE] Nouvelle citation textuelle de la lettre de
Racine
. Op. cit., p. 17. s. [NDE] Dans le passage cité,
la lettre de Racine. Op. cit., p. 17. s. [NDE] Dans le passage cité,
Racine
pointait le caractère circonstancié des attaques
à charge à aucun de vous » (I, Thess. II, 12—trad. Sacy). x. [NDE]
Racine
ironise en effet au sujet de l’amendement de Le M
sage. Barbier d’Aucour expose le problème en détail dans sa réponse à
Racine
. ac. [NDE] Racine, op. cit., p.17 : « Et vous a
ur expose le problème en détail dans sa réponse à Racine. ac. [NDE]
Racine
, op. cit., p.17 : « Et vous autres, qui avez succ
voluptatis » comme dans le texte cité par Goibaud-Dubois. ag. [NDE]
Racine
, op. cit., p. 23 : « Enfin, je vous demanderais v
orruption du cœur fait enclouer toutes les batteries ; examinons dans
Racine
, de tous les dramatiques le plus raisonnables, d’
i ne desire pas de voir par tout la passion dont son cœur est rempli,
Racine
se fait lui-même le procès, dans la préface de ce
fit agir pour élever Néron qui le fit son favori. Quelle léthargie à
Racine
de donner pour confident à Britannicus, ce même N
l prend ses mesures sur les personnes qu’il veut habiller. On dit que
Racine
avoit cette foiblesse pour la Chammelé, & Mol
entousiasmé comme elles ; on sent par tout le caractère de l’auteur.
Racine
est tendre jusques dans sa haine, Crebillon, somb
de Crebillon, la licence des Italiens est tournée en galanterie dans
Racine
; la gravité Espagnole en philosophie, en politiq
moyen presque infaillible seroit par exemple de décomposer un acte de
Racine
, & de le réduire pour ainsi dire en thême, co
erve ; d’en tracer une esquisse comme celle qu’on a conservée d’après
Racine
même, d’une tragédie d’Iphigénie qu’il n’a jamais
dramatiques, par des extraits, des plans, des piéces de Corneille, de
Racine
, de Moliere, en menant comme par la main, dans la
itées ont rendu trop célebre, se trompe en disant que des analises de
Racine
échaufferoient l’imagination, ce seroit plutôt le
moyen de la réfroidir. Ce n’est pas par le canevas de ses piéces que
Racine
touche ; c’est par la tendresse des sentimens, &a
orage, cette mer soulevée, ce flux & ce reflux de mouvemens ; que
Racine
n’a jamais la majesté du tragique, (idée fausse,
’est pas moins dans le genre du Tragique. Les poëmes de Corneille, de
Racine
, de Crebillon, de Voltaire, de Belloi ne sont pas
d Corneille, ou le sombre Crebillon ; car il ne sera jamais le tendre
Racine
; & le tendre Racine ne seroit point goûté da
Crebillon ; car il ne sera jamais le tendre Racine ; & le tendre
Racine
ne seroit point goûté dans ces affreux climats, o
ntent, les sont naître, y font succomber. Corneille rend orgueilleux,
Racine
efféminé, Crebillon & Arnaud rendent barbare.
s des hommes, qu’il falait émouvoir, vint inspirer un nouveau genre à
Racine
, lorsque Corneille commençait à vieillir. Ce prem
nsi dire raproché les passions des Anciens, des usages de sa Nation ;
Racine
, plus naturel, mit au jour des Pièces toutes Fran
nnu ce genre, & sembla ne vouloir pas y donner son attache : mais
Racine
, né avec la délicatesse des passions, un goût exq
s quelquefois embarrassés, des endroits qui sentaient le déclamateur.
Racine
eut le talent d’éviter ces petites fautes : toujo
le Soleil, & se plait au milieu des éclairs & de la foudre :
Racine
est une colombe qui gémit dans des bosquets de mi
savent un plus grand nombre de vers des Pièces de Corneille & de
Racine
, que de celles de Molière : enfin le Public préfè
LETTRE De
M. Racine
au Père Bouhours. Je vous envoie, mon Révérend
s de tout mon cœur, Votre très-humble & très-obéissant serviteur,
Racine
.
nds Poëtes qui ne s’en soient servis. Il est pourtant à remarquer que
Racine
n’a mis qu’une de ces lettres dans toutes ses piè
ert à dénouer la Tragédie de Bajazet. Elle produit un bel effet. Mais
Racine
lui-même n’a pu l’y rendre nécessaire. Il feint q
ne n’osoit le voir, c’est que Roxane faisoit observer Bajazet, comme
Racine
le lui fait dire : Ils ont beau se cacher. L’amo
lance, & produit le même effet. M. de Voltaire a sans-doute imité
Racine
dans le billet que Nérestan écrit à Zaïre, &
is il me semble que M. de Voltaire n’est pas plus exempt de faute que
Racine
. Dans cette scène où Nérestan détermine Zaïre à r
r les Anciens. Les songes ont fait quelque figure dans nos Tragédies.
Racine
en a employé un avec succès dans Atthalie. Cette
de produire un grand bien. LA THEBAIDE, ou les Frères ennemis, de
M. Racine
. La Thébaïde est la première Tragédie de Rac
s ennemis, de M. Racine. La Thébaïde est la première Tragédie de
Racine
: il nous apprend lui-même, dans sa Préface, qu’i
s là le seul trait qui soit digne d’être remarqué dans cette Préface.
Racine
, à l’âge de dix huit ou vingt ans, choisit le suj
traité l’amour, comme à l’ordinaire, dans sa Tragédie de Sertorius :
Racine
, au contraire, semble vouloir s’excuser d’avoir d
cond était encore très jeune, et la Thébaïde était son premier essai.
Racine
connaissait trop bien l’antiquité ; il avait trop
eurs qui composent l’histoire d’Œdipe et de sa malheureuse famille. »
M. Racine
savait très bien ce qui convenait à la Tragédie ;
i le majestueux, l’intéressant et le lugubre d’une action tragique. »
Racine
savait et sentait à merveille cette vérité ; mais
e en sa faveur. ESTHER. C’est grand dommage pour le Théatre que
M. Racine
n’ait pas écrit sa Tragédie d’Esther dans la form
je crois m’entendre objecter que, si j’ai rejeté le Mithridate de M.
Racine
, je devais, par la même raison, rejeter aussi le
-d’œuvres. La France avoit un Sophocle, elle eut bientôt un Euripide.
Racine
, ce nouvel athlète, gagna les cœurs en les attend
tion plus ménagée & plus soutenue. A cette correction inimitable,
Racine
joignit tous les charmes, toute la fraîcheur, tou
par le plus digne rival que la nature ait pu lui opposer. Et en cela
Racine
l’emporta sur Euripide son modèle, qui n’empêcha
amp; leur zèle ; leurs Ouvrages, ainsi que ceux de Corneille & de
Racine
, passeront à la postérité. Plusieurs jeunes Poéte
ne pouvoit produire que des impressions foibles & peu tragiques.
Racine
, dont les piéces ne respirent que la douceur &
, ce qu’on donne à l’amour. Que Corneille est en ce point supérieur à
Racine
! S’il met deux héros ensemble, l’un n’est pas ra
n ne sçait lequel est le plus grand. Un Auteur, qui a peut-être égalé
Racine
dans le rôle de Zaïre, dit qu’il ne sçait quel no
l nie que ces fautes, ou plutôt l’amour, à moins d’être manié par des
Racine
, ou par lui-même, ne fera jamais sur le Théatre q
être plus pures, et nous en voyons le reflet dans les compositions de
Racine
. Aux accents impératifs du devoir dont Corneille
lexibilité qu’exclut le despotisme des grandes passions. Les héros de
Racine
sont plus aimables que ceux de Corneille, mais il
es héros de l’antiquité judaïque et païenne eussent ses formes, et si
Racine
, pour plaire à la cour et au public, en altéra le
aux. Molière, le régénérateur du genre comique, et le contemporain de
Racine
, conserva son indépendance. S’isolant de son sièc
vilisation fondée par les Grecs, rétablie et conservée par Corneille,
Racine
, Molière, et notre nouvelle école, la France eut
ore on représente au Théâtre Français une tragédie de Corneille ou de
Racine
, la salle est toujours vide, ce qui pourrait fair
s dramatiques envers le public ; en parlant de sa tragédie de Phèdre,
Racine
disait : « Les moindres fautes y sont sévèrement
iver ce talent extraordinaire, la Princesse le mit entre les mains de
Racine
, qui lui donna des leçons, corrigeoit ses ouvrage
être tantôt dans les nues, tantôt dans la boue. Il n’épargna pas même
Racine
son bienfaiteur & son maître, qu’il fit passe
; son maître, qu’il fit passer pour un hypocrite, en disant de lui :
Racine
, à qui la devotion ne permettoit pas de fréquente
nt prévenu & en concurrence avec les autres. 2.° Par l’exemple de
Racine
même, son maître & son modele, qui ne dédaign
ses, comme si un Régent recueilloit les themes dictés à ses Ecoliers.
Racine
& sa famille furent moins économes : il avoit
tain âge dans le monde & devant le monde ! Moliere & Regnard,
Racine
& Corneille n’y font mettre personne. Cet air
Italie, que des grands-hommes que je viens de nommer, Corneille &
Racine
. Ceci sera plus amplement expliqué dans mes Comme
st bien-tôt reparé : Si j’avois trois statues de Corneille, Moliere,
Racine
, je mettrois Moliere au milieu, Corneille à droit
ere, Racine, je mettrois Moliere au milieu, Corneille à droite, &
Racine
à gauche. Malgré la supériorité bien reconnue de
à gauche. Malgré la supériorité bien reconnue de Corneille & de
Racine
, je donne le pas à Thalis sur sa sœur Melpomene.
LETTRE De
Racine
à Despréaux, A Fontainebleau le 12 Octobre. Je
cèrement à vous que votre très-humble & très-obéissant serviteur,
Racine
.
: qui voudroit en attribuer de mauvaises aux Jesuites, à Saint-Cir, à
Racine
converti ? Mais on a beau faire, la religion y pe
es corrections aux perdrix. Lett. 113. Lisez, épluchez les pieces de
Racine
avec un Italien. Quelle différence d’impression !
! C’est mettre le François à la question, que d’examiner sérieusement
Racine
, qu’un François ne fait que sentir. A quoi se réd
ent de donner une nouvelle édition de ses Remarques grammaticales sur
Racine
. Cet ouvrage, médiocre, minutieux en bien des cho
qui m’étonne dans le Doyen de l’Académie, c’est qu’il veuille mettre
Racine
entre les mains des jeunes gens, & en faire u
; en faire un livre classique. C’est vouloir empoisonner la jeunesse.
Racine
est l’Auteur le plus passionné, le plus séduisant
ans, aussi-bien & mieux écrits en leur genre que les Tragédies de
Racine
: leur lecture est moins dangéreuse que l’étude d
froient pas à leurs écoliers, ils les interdisoient à leurs pénitens.
Racine
lui-même, qui les arrosoit de ses larmes, qui les
emme n’a jamais voulu, ni les voir représenter, ni les entendre lire,
Racine
étoit bien éloigné d’en faire un livre classique
ombeau dans la fleur de son âge. Quand Abeille fut reçu à l’Académie,
Racine
homme très-caustique, mais que la dévotion corrig
vengeance ne furent pas apparamment des titres à la gloire du Ciel.
Racine
a commencé & finit sa vie par la dévotion. L’
on d’une representation de leurs Drames ! Ils se sont gloire d’imiter
Racine
dans ses écarts ; que ne l’imitent-ils dans ses v
riomphes. Son Confesseur l’en empêcha, car il se confessoit. Le Grand
Racine
& ses Imitateurs savent-ils s’il y a un Sacre
n’y prétendent, ni n’y pensent. Malgré sa politique & sa finesse,
Racine
passoit à la Cour pour un homme qui vouloit être
es que je vois souvent ensemble, j’en devine la raison : Cavoie, avec
Racine
, se croit bel esprit, Racine, avec Cavoie, se cro
le, j’en devine la raison : Cavoie, avec Racine, se croit bel esprit,
Racine
, avec Cavoie, se croit courtisan . La Réligion co
sprit, Racine, avec Cavoie, se croit courtisan . La Réligion corrigea
Racine
de l’ambition comme du théatre, il en mérita mieu
ne peut mieux le comparer qu’à la Gaussin, actrice trop charmante, la
Racine
entre les actrices, dont la pénitence fit une Mag
it ordinairement les hommes à la foi, mais c’est la foi qui a conduit
Racine
à la raison. Mot vrai & profond. La raison &
igion, c’est combattre la raison. La Champmelé, amante & eleve de
Racine
, n’eut pas le bonheur de l’imiter, elle lui fut i
r ses talens, ses succès & ses amours ; elle avoit été formée par
Racine
son amant, qui lui avoit appris le geste, les dém
reté : « Donec mores fuerint in tuto. » J'ai vu des Jésuites arracher
Racine
et Molière des mains des Ecoliers, et quatre jour
farces à leur façon, à les jouer entre eux. Que lisent-ils ? Molière,
Racine
, Quinault. De quoi s'entretiennent-ils ? de ce qu
ecin, le Militaire, l'Artiste ? comment passer de Molière à Cujas, de
Racine
à Hippocrate, de Quinault à Euclide ? Pétrone, qu
une impression étrangèren. Il y fait une sortie des plus vives contre
Racine
, sur l'amour dont il a infecté toutes ses pièces
ter des pièces de théâtre par ses filles, elle les a fait exercer par
Racine
, y a fait venir le Roi et toute la Cour, des Evêq
'en aperçut et craignit des effets opposés à ses vues. Elle écrivit à
Racine
: « Nos petites filles ont si bien joué Andromaqu
elle se déguisa ce que son expérience lui apprenait ; elle demanda à
Racine
un poème moral dialogué, dont l'amour fût banni.
Assuérus Louis XIV, que ce sujet passa pour une heureuse découverte.
Racine
et Madame de Maintenon s'en félicitèrent. Moreau
fit la musique, le décorateur de la Cour, fut chargé des décorations,
Racine
exerça les Actrices, comme il avait exercé la Cha
, il faut que l'Evêque de Chartres lève son scrupule ; elle déclare à
Racine
que ses filles de S. Cyr ont si bien joué ses piè
leur vie, et elle en fait composer, représenter, exercer par ce même
Racine
, elle y fait venir le Roi, toute la Cour, les Jés
théâtre est plus dangereuse que la lecture. « Que tu sais bien,
Racine
, à l’aide d’un acteur, Emouvoir, étonner, ravir u
yeux étalé N’en a fait sous son nom verser la Chammeslé. » Boileau à
Racine
. Ce qui rend la représentation d’une pièce de t
héros, ses liaisons intimes avec Chaulieu, Chapelle, Lafontaine &
Racine
, avant leur conversion, & sur-tout avec Molie
otre foi. Il n’y a rien où leur génie se montre avec tant d’éclat. Si
Racine
est Racine dans Phedre, Britannicus, Iphigénie, &
l n’y a rien où leur génie se montre avec tant d’éclat. Si Racine est
Racine
dans Phedre, Britannicus, Iphigénie, & il est
nicus, Iphigénie, & il est dans Athalie quelque chose de plus que
Racine
. Santeuil est supérieur à lui-même dans les poësi
de-Grace que Mignard s’est assurée l’immortalité. Ces expressions,
Racine
est Racine, Racine est plus que Racine, sentent b
e Mignard s’est assurée l’immortalité. Ces expressions, Racine est
Racine
, Racine est plus que Racine, sentent bien l’entho
d s’est assurée l’immortalité. Ces expressions, Racine est Racine,
Racine
est plus que Racine, sentent bien l’enthousiasme,
mortalité. Ces expressions, Racine est Racine, Racine est plus que
Racine
, sentent bien l’enthousiasme, mais la remarque es
transporter d’un genre à l’autre, des tragédies de Corneile & de
Racine
en faire des opéras. Ces marquéteries s’appellent
ns depuis Homere tous les poëtes , jusqu’au grand Corneille, au grand
Racine
, au grand Voltaire, se sont-ils servilement attac
remier des Dramatiques (il falloit ajouter Comiques : Corneille &
Racine
le valent bien), en ce qu’il est original & n
èsie, se tait & même applaudit. Ah ! que diraient Corneille &
Racine
, s’ils sortaient de leur tombeau ? En faut-il dav
lient quelques-fois de parler Français. Négligences de stile dans
Racine
. On convient que Racine est l’auteur le plus
r Français. Négligences de stile dans Racine. On convient que
Racine
est l’auteur le plus élégant que nous ayons en Fr
46 ? La tendre Iphigénie s’éxprime là d’une façon assez scandaleuse.
Racine
rend quelquefois ses personnages peu polis. J’en
oique M. l’Abbé D’Olivet le déffende dans ses remarques critiques sur
Racine
, ce Vers ne péche pas moins contre la Grammaire.
Racine, ce Vers ne péche pas moins contre la Grammaire. Mais laissons
Racine
. Les négligences qui lui sont échappées ne ternis
e de notre Opéra-Bouffon. Voici deux passages de ce prétendu rival de
Racine
qui prouvent que dans l’autre siècle on choquait
sière d'une classe, se mesurent pour la composition avec Corneille et
Racine
, le disputent pour la déclamation à Baron et à la
que l'Auteur fait tenir, ce serait de très belles scènes. On dit que
Racine
composait d'abord ses pièces en prose, et ensuite
toutes les mêmes pièces qu'on donne au théâtre Français ; Corneille,
Racine
, Molière, Regnard, Crébillon, Voltaire, etc. sans
plus obscurs, Porée, Brumoy, la Rue, Catrou, etc. d'après Corneille,
Racine
, Crébillon, Voltaire, ont sans scrupule dans leur
ependant le zèle et les bûchers s'allument. Qui ne connaît Corneille,
Racine
, Voltaire, et le théâtre des Jésuites ? On les pr
Le théâtre ne grossira jamais le martyrologe ; mais depuis Molière et
Racine
il a grossi au centuple les registres de la Salpê
en fit supprimer la représentation pendant plus de quarante ans ; que
Racine
, alors converti, eut beaucoup de peine à se charg
suis, etc. De Paris ce 10. Mai 1666. b. [NDE] Au fil de la lettre,
Racine
distingue Philippe Goibaud-Dubois et Jean Barbier
ropositions fut condamné au feu par un arrêt du 4 janvier 1664, à qui
Racine
attribuerait donc les Chamillardes. h. [NDE] D’a
illerie ». Pascal, Les Provinciales, op. cit., p. 193 sqq. j. [NDE]
Racine
joue habilement sur la formule de Barbier d’Aucou
» n. [NDE] C’est l’argument de Barbier d’Aucour. o. [NDE] Là encore
Racine
répond à Barbier d’Aucour. p. [NDE] Le premier e
attrait, S’ils imitent leur faute, imiter leur regret ! » Epît. de P.
Racine
à J.-B. Rous. On doit convenir, d’après tout c
vaient encore dans leur esprit un reste d’attachement à la religion ?
Racine
ayant reçu une éducation toute sainte se relâcha
t heureux quand on peut au moins citer leur pénitence, comme celle de
Racine
, Quinault, Lafontaine. Boileau a donné les mêmes
lui ; il blâme la galanterie de Quinault, & applaudit à celle de
Racine
, qui est encore plus dangereuse ; il réconcili Ra
udit à celle de Racine, qui est encore plus dangereuse ; il réconcili
Racine
avec Arnaud, avec qui ses travaux d’amatiques l’a
essée à l’auteur des Hérésies imaginaires », p. 312-328, in Œuvres de
J. Racine
; nouvelle édition revue… par M. Paul Mesnard, 2e
maginaires, et des deux Visionnaires », de Jean Racine. — En réponse,
Racine
a rédigé une autre lettre, qui a été imprimée pou
ierre de Hondt, 1722, p. 193-204, sous le titre : « Seconde Lettre de
Mr Racine
aux deux apologistes des Heresies imaginaires »,
1724 ; prieur de La Voux) : Epistre sur la condamnation du théâtre, à
Monsieur Racine
, Paris, Veuve de Jean-Baptiste Coignard, 1694, in
Hérésies imaginaires et Les Visionnaires », p. 296-311, in Œuvres de
J. Racine
; nouvelle édition revue… par M. Paul Mesnard, 2e
maginaires, et des deux Visionnaires », de Jean Racine. — En réponse,
Racine
a rédigé une autre lettre, qui a été imprimée pou
ierre de Hondt, 1722, p. 193-204, sous le titre : « Seconde Lettre de
Mr Racine
aux deux apologistes des Heresies imaginaires »,
eu (15..-16..) : voir La Porte . Le Franc de Pompignan, Lettre à
M. Louis Racine
sur le théâtre, 1752 • Le Franc de Pompignan,
752 • Le Franc de Pompignan, Jean-Jacques (1709-1784) : « Lettre à
M. Louis Racine
sur le théâtre en général et sur les tragédies de
: Google. Corpus OBVIL. Autre édition • Édition séparée : Lettre à
M. Racine
sur le théâtre en général et sur les tragédies de
taqué par Desprez de Boissy , éd. 1771, 1re partie, p. 549-554.
Racine
, Jean, Lettre à l’auteur des Hérésies imaginaires
Racine, Jean, Lettre à l’auteur des Hérésies imaginaires, 1666 •
Racine
, Jean (1639-1699) : Lettre à l’auteur des Hérésie
., 1666, in-4º, 7 p. Corpus OBVIL. Éditions modernes • « Lettre de
M. Racine
à l’auteur des Hérésies imaginaires, et des Visio
Hérésies imaginaires, et des Visionnaires », p. 283-295, in Œuvres de
J. Racine
, nouvelle édition revue… par M. Paul Mesnard, t.
lettre et la suivante auraient été réunies en plaquette en 1667.
Racine
, Jean, Lettre aux deux apologistes de l’auteur de
aux deux apologistes de l’auteur des Hérésies imaginaires, 1666 •
Racine
, Jean (1639-1699) : Lettre aux deux apologistes d
ierre Gosse, Pierre de Hondt, 1722, sous le titre « Seconde Lettre de
Mr Racine
aux deux apologistes des Heresies imaginaires »,
6 ». PDF : Google. Corpus OBVIL. Éditions modernes • « Réplique de
M. Racine
aux auteurs des deux réponses précédentes », p. 7
stes de l’auteur des Hérésies imaginaires », p. 333-344, in Œuvres de
J. Racine
, nouvelle édition revue… par M. Paul Mesnard, t.
ttre et la précédente auraient été réunies en plaquette en 1667.
Racine
, Jean, Préface pour une édition des deux lettres
ur une édition des deux lettres à l’auteur des Imaginaires, 1667 •
Racine
, Jean (1639-1699) : « Préface pour une édition de
lettres à l’auteur des Imaginaires » [1667], p. 277-282, in Œuvres de
J. Racine
, nouvelle édition revue… par M. Paul Mesnard, t.
irouin, éd., p. 273-277. N.-B. Voir les deux lettres précédentes de
Racine
. Réponse à Boileau sur la comédie, voir Boileau-
ine. Réponse à Boileau sur la comédie, voir Boileau-Despréaux .
Racine
, Louis, Traité sur la poésie dramatique, 1752
éaux . Racine, Louis, Traité sur la poésie dramatique, 1752 •
Racine
, Louis (1692-1763) : Traité sur la poésie dramati
, Recueil de dissertations sur plusieurs tragédies de Corneille et de
Racine
, Paris, Gisssey et Bordelet, 1740, 2 vol, t. I, p
, t. I, p. 1-46. PDF : Google. [1re éd. 1739.] Édition moderne • in
Racine
, Œuvres complètes, t. I : Théâtre — Poésie, éditi
mique, lyrique, pastoral. Qui lit les poésies diverses de Corneille ?
Racine
a prudemment laissé les siennes dans son porte-fe
a cinq à six bons poëmes dans Corneille, autant dans Molière et dans
Racine
, en allant glaner sur les autres, on en ramassera
a divinité, si on l’osait dire, dans la création d’un Corneille, d’un
Racine
, d’un Molière, ne peut aller plus loin, comme on
dre, tout est plein de fautes. Que sont les préfaces de Corneille, de
Racine
, de Molière, que des apologies, où l’auteur à gen
s ; on ne ferait pas au collége des amplifications de cette longueur.
Racine
suivit son penchant et prêta les charmes de sa pl
t que gâter l’esprit et le cœur, que reste-t-il de bon ? Le doucereux
Racine
est le poëte le plus élégant, et le seul constamm
leur lit de la robe de cérémonie. L’amour fait encore plus de tort à
Racine
. Il énerve son style, affadit ses grâces, affaibl
l y a même du ridicule dans la plupart des intrigues des tragédies de
Racine
: Britannicus, un enfant de quatorze ans, aime Ju
amoureux de Mohime, une de ses femmes qu’il avait fait mourir, et que
Racine
ressuscite. Alexandre, aux prises avec Porus, l’e
Il parut en 1762, une histoire abregée, dit-t-on, du Port Royal, par
Racine
; on fait dire à Boileau que c’est le plus parfa
e. Cet ouvrage est bien écrit, & trop véridique pour lui plaire.
Racine
fut long-tems amoureux de la Chammellé. Il faisoi
representé. Moliere en faisoit pour sa femme, Voitaire pour la niéce,
Racine
, qui étoit naturellement acteur, exerçoit sa maît
ina sur ces trois mots le Tonnerre a arraché la Racine du Champ-mêlé.
Racine
étoit malin & caustique, qu’on lise ses Lettr
comédien pour penser & parler si comiquement, dans la dispute de
Racine
avec Nicole. M. Arnaud quoique fort irrité, ne pe
vrier qui péche contre le but & l’intention de l’art. V. Lett. de
Racine
dans Boileau. Dans la vie de Racine, son fils par
l’intention de l’art. V. Lett. de Racine dans Boileau. Dans la vie de
Racine
, son fils parle differemment. Le Mercure 8bre. 17
illeurs connaisseurs. Beau portrait des spectacles par Boileau et par
M. Racine
le fils. M. Despréaux[NDE] Il n’y a pas de ret
s ? » Rien n’est plus poétique ni plus chrétien, que la peinture que
M. Racine
le fils fait du Théâtre. « Des Discours trop gro
ère de l’Evangile, qu’ils n’en gémissent. On sait que M. Corneille et
M. Racine
ont été loués, comme, les deux Auteurs qui ont do
e temps en temps au Théâtre, n’a pu s’empêcher de louer l’exemple que
M. Racine
a donné au public ; et il paraît ce semble assez
étendu Théologien devrait suivant ses principes traiter de scrupuleux
M. Racine
; mais le monde et plus équitable, et plus religi
Comédie, ne se refusaient pas dans leur solitude, comme l’a remarqué
Racine
, le plaisir de faire des sabots, et celui de tour
ndre, l’exemple même que vous apportez de la Tragédie de Bérénice, où
Racine
a trouvé l’art de nous intéresser pendant cinq ac
se changerait en indignation s’il succombait à sa faiblesse. En vain
Racine
même, tout habile qu’il était dans l’éloquence du
t presque aussi rare que dans le monde. La plupart des personnages de
Racine
même ont à mes yeux moins de passion que de métap
’Hippolyte et d’Aricie. Arnauld l’avait bien senti, quand il disait à
Racine
: « Pourquoi cet Hippolyte amoureux ? » Le reproc
t moins d’un casuiste que d’un homme de goût ; on sait la réponse que
Racine
lui fit ; « eh, Monsieur, sans cela qu’auraient d
les petits-maîtres ? » m Ainsi c’est à la frivolité de la nation que
Racine
a sacrifié la perfection de sa pièce. L’amour dan
Louis Racine (1752), et prend place au moment de la réconciliation de
Racine
avec Port-Royal après son mariage. Boileau, en né
il reconnut que la tragédie était « innocente » et accepta de revoir
Racine
. Racine, Œuvres complètes, t. I, éd. G. Forestier
nnut que la tragédie était « innocente » et accepta de revoir Racine.
Racine
, Œuvres complètes, t. I, éd. G. Forestier, Paris,
ion, ni d’Auteur ; François, Italiens, Anglois, Espagnols… Corneille,
Racine
, tous se réunissent à consacrer à l’amour, la Mus
jouir, c’est, à mon avis, celui des Comédiens. Et ailleurs, parlant à
Mr. Jean Racine
, qui avoit écrit avec chaleur, une lettre en fave
rémiers génies, des hommes les plus célébres de la nation, Corneille,
Racine
, Moliere, la Chaussée, Voltaire. &c Nos Com
res, qui feront à jamais l’honneur de la France ; les Corneilles, les
Racine
, les Moliere, les Voltaire &c. Tels sont les
dans ses observations, en 1751, ainsi que Mr. Iraïl. Corneille &
Racine
ont eu raison, dit le prémier, de gémir d’avoir p
rmes d’un juste repentir ? & Mr. Bossuet se sert du témoignage de
Racine
lui-même, pour prouver que ses piéces, & cell
se glorifie d’avoir & de représenter les piéces, comme celles de
Racine
, de Corneille &c., ne vous sera pas plus favo
s. « Les connoisseurs, qui se plaisent plus à la douceur élégante de
Racine
, qu’à la force de Corneille, me paroissent ressem
lincourt, les Despreaux, les Gresset, les Lebeau, les Fontenelle, les
Racine
, les St. Evrémont, les Houdard de la Motte, les S
t plus dangéreux, qu’il est mieux préparé. Ce sont les réfléxions de
Mr. Louis Racine
à Mr. de Valincourt. Notre Théatre, tout épuré q
, des lieux surs pour la vertu, dit M. de Pompignan, dans sa lettre à
Mr. Racine
fils. « Parmi les piéces de la Chaussée, qui pass
spectacles, à quoi &c ! Pour moi, dit Voltaire, dans sa lettre à
Racine
, je ne les regarde pas comme une occupation qui r
œuvres tom. 3. Aussi Athalie & Esther, ces deux chefs-d’œuvre de
Racine
, n’ont-ils été dabord régardés par le Public, que
nt tom. 2. pag. 80. C’est celle de Mr. de Pompignan, dans sa lettre à
Racine
. « On vient, dit-il, de jouer Polieucte, le Théat
e leurs larmes, & en ont fait la matiere de leur pénitence. Comme
Racine
, Corneille, Quinault, Houdart de la Motte, Gresse
uites malheureusement trop fécondes, ils diront & penseront comme
Racine
. Ainsi quoiqu’à mes yeux le Théatre ait des char
Rio, mérite encore moins de grâce dans les théâtres de Corneille, de
Racine
, Crébillon, Voltaire, Marmontel, Héros de la scèn
iniment dangereux pour la religion, les mœurs et le gouvernement.
Racine
. Le doucereux, le courtisan, le dévot Racine,
le gouvernement. Racine. Le doucereux, le courtisan, le dévot
Racine
, Pensionnaire du Roi, Historiographe de France, i
libre. Le théâtre n’est pas si scrupuleux ni si fidèle à nos maximes.
Racine
le fils, dans ses observations sur cette tragédie
ut homme est soldat ». Jamais Auteur tyrannicide n’a dit autre chose.
Racine
le père, dans toute la pièce, en fait même le plu
dans les circonstances est sans vraisemblance) et lui montrer le Roi.
Racine
le fils se tue de prouver, selon la doctrine Moli
d homme, d’un Prophète, n’en fait qu’un lâche et un malhonnête homme.
Racine
dit que ce grand Prêtre agit par ordre du Roi. Au
st un chef-d’œuvre de séduction, contre l’intention sans doute du bon
Racine
, qui fut toujours bon serviteur du Roi, mais qui
e des maîtresses, qu’importe à quel prix ? Dans une lettre adressée à
Racine
le fils, et imprimée à la fin de ses remarques su
oète dramatique, condamner et justifier le théâtre, faire le procès à
Racine
le père, et l’absoudre, trouver la scène dangereu
il est médiocre, on pourrait en faire une juste critique. Corneille,
Racine
, Crébillon, Voltaire, ont donné plusieurs poèmes
devant le monde. Le Théâtre François ne les souffre pas ; Corneille,
Racine
, même Moliere, Regnard n’en ont point. Le Théatre
a France n’a point de Poëte Royal : mais les Historiographes Boileau,
Racine
, Marmontel, Voltaire ont été Poëtes ; les trois p
vrage de marqueterie de pieces rapportées de Crebillon, de Corneille,
Racine
, Moliere, Regnard, Voltaire, quel délire ! Mais c
ctrices, il y a une longue conversation avec du Belloi, Moliere &
Racine
sur les Comédiens François. Collardeau dit que le
Belloi avoue que leur despotisme ridicule a été la cause de sa mort :
Racine
en est fort etonné, lui chez qui Monsieur de Baro
igrammes satyriques contre les Comédiens, qu’on met dans la bouche de
Racine
, de Moliere, de du Belloi, de Collardeau, qui la
sont venues jusqu’à nous en font foi. Sénèque est moins dangereux que
Racine
, & Térence moins licencieux que Moliere, Pois
té cent fois à la comédie, Bossuet & Fenelon ont lu Moliere &
Racine
; sont-ils donc des approbateurs du théatre ? Un
Athalie, Arnaud a examiné Phèdre, & ils ont foudroyé le théatre.
Racine
, Corneille, Quinaut ont fait pénitence d’avoir co
bonne morale est un prodige ? N’est-il pas cruel que Corneille &
Racine
aient été forcés à verser des larmes sur leurs ou
amp; édifiante lecture, de faire, comme dit Gresset, son oraison dans
Racine
, Moliere, Dancour ! Si ce ne sont que des chanson
inaires pour désigner les poètes et faiseurs de romans et reprise par
Racine
qui reprochait à Nicole ces mots. f. [NDE] Racin
ans et reprise par Racine qui reprochait à Nicole ces mots. f. [NDE]
Racine
parlait bien d’un Père Maillard, mais non d’un Pè
bien d’un Père Maillard, mais non d’un Père Mulart – dans sa réponse,
Racine
reprochera à Barbier d’Aucour cette substitution.
ginale qui propose « quelques vertueux qu’ils fussent » à la suite de
Racine
. j. [NDE] Racine citait alors Nicole, L’Hérésie
« quelques vertueux qu’ils fussent » à la suite de Racine. j. [NDE]
Racine
citait alors Nicole, L’Hérésie imaginaire ou Prem
e, sa communauté, ses éleves, ses amis ne le furent point ; elle pria
Racine
son ami, devenu dévot, qui avoit quitté le théatr
ent des Jésuites, qui ont commis tous les péchés du monde : elle pria
Racine
de faire une tragédie sur un sujet tiré de la Bib
cre ; mais il a des traits sublimes, & ne les doit qu’à lui-même.
Racine
est correct, élégant, tendre, insinuant, aimable,
us e, Mercier-Agamemnonf : mais puisque Voltaire est placé si loin de
Racine
et de Corneille par nos impitoyables Aristarques,
nestre meure derrière la toile. Médée, doit poignarder ses fils. Dans
Racine
, vous voyez reculer épouvanté le flot qui apporte
envisageait ces jeunes hommes, adorateurs assidus de Corneille et de
Racine
. On exige d’eux par-delà leurs facultés : on a vo
face. C’étoient des propos de Comédien qui veut débiter son orviétan.
Racine
mécontent de Port-Royal, qui l’avoit condamné, éc
sacrilege que foulent aux pieds l’une & l’autre ? Convenoit-il à
Racine
de faire l’appologie de la modération du théatre
uins en suaire, sans donner le moindre signe de répentir, au lieu que
Racine
& la Fontaine se convertirent sincérement, &a
, qui mérite toute une autre attention que le verbiage de Moliere, de
Racine
& de la Fontaine. Il ne put cependant pas rés
uilisent la conscience délicate des acteurs & des actrices, &
Racine
qui, quoiqu’exempt de toute grossiéreté, ne respi
est en nous obéir avec droiture & simplicité aux deux puissances.
Racine
inconsolable d’avoir travaillé, qui met ses piéce
l’horreur à ses enfans. Dans sa vie édifiante qu’a donné de son pere,
Racine
le fils, malgré l’analise, l’éloge, l’apologie qu
ières années de sa vie, et ce sont les chefs-d’œuvre de Corneille, de
Racine
et de Molière qui ont valu à son siècle le nom de
Louis XIV se montrait sur la scène aux regards de sa cour ; hé bien !
Racine
l’a rappelé à son rang, à sa dignité, par ces ver
d'Alembert de Rousseau. o. [NDE] Molière, Tartuffe, I, 1. p. [NDE]
Racine
, Esther, III, 9 q. [NDE] police = société civile
] Racine, Esther, III, 9 q. [NDE] police = société civile. r. [NDE]
Racine
, Phèdre, IV, 6. s. [NDE] Racine, Britannicus, IV
] police = société civile. r. [NDE] Racine, Phèdre, IV, 6. s. [NDE]
Racine
, Britannicus, IV, 4. t. [NDE] Racine, Esther, II
acine, Phèdre, IV, 6. s. [NDE] Racine, Britannicus, IV, 4. t. [NDE]
Racine
, Esther, III, 4, u. [NDE] Racine, Athalie, IV, 3
cine, Britannicus, IV, 4. t. [NDE] Racine, Esther, III, 4, u. [NDE]
Racine
, Athalie, IV, 3, v. [NDE] Allusion à la mode de
ommunauté Esther et Athalie, qui ont été représentées par ses filles.
Racine
converti, après avoir solennellement renoncé au t
sont du moins des prodiges admirables de cette grâce victorieuse, que
Racine
faisait profession de croire, et que son fils a s
sel du spectacle. Ils ont exigé des précautions qu’il faut croire que
Racine
prenait avec ses élèves, et que l’on prend dans l
rçant les acteurs, soufflant dans les coulisses, et lisant Molière et
Racine
sans lunettes. Si jamais on eut dû et pu avec fru
heurs endurcis. On peut dire d’eux ce que Madame de Sévigné disait de
Racine
(Tom. 6. Lett. 16.), quoique peut-être un peu tro
e Racine (Tom. 6. Lett. 16.), quoique peut-être un peu trop fort, car
Racine
fut toujours honnête homme : « Racine aime Dieu c
peut-être un peu trop fort, car Racine fut toujours honnête homme : «
Racine
aime Dieu comme sa maîtresse, il est pour les cho
réquens ôtent aux Drames la simplicité qui les embellit. Corneille ni
Racine
ne se sont point servis de ces moyens étrangers.
e Thèbes depuis long-tems, & qu’on implore le secours des Dieux ?
Racine
, dans sa Tragédie d’Esther, a mis en usage la règ
alors il ne perdrait rien des beautés de telle pièce de Corneille, de
Racine
, de Molière et de leurs successeurs, ou s’il se t
duel que l’on trouve dans le Cid. Je doute qu’ils eussent souffert à
Racine
d’employer tout son art à diminuer l’horreur natu
dire autrefois à feue Madame de la Fayette, que dans une conversation
Racine
soutint, qu’un bon Poète pouvait faire excuser le
es momens. Je suis, Votre très-humble & très-obéissant serviteur,
Racine
neurs, des ministres, des troupes, par l’effusion de sang. Corneille,
Racine
, Crébillon, Voltaire, &c. doivent à ces horre
es deux talens sont souvent réunis, quoique dans des dégrés différent
Racine
& Moliere avoient l’un & l’autre : Racine
es dégrés différent Racine & Moliere avoient l’un & l’autre :
Racine
forma la Champmelé & les Demoiselles de Saint
e & Moliere ont les plus grandes obligations au théatre espagnol,
Racine
à celui d’Euripide ; le vol dramatique est notoir
réplique aux attaques de Desmarets par Nicole. L’auteur répond ici à
Racine
en reprenant une bonne partie de ses arguments, s
en croira volontiers sur ma parole. Mais la foi de Corneille & de
Racine
n’a jamais été suspecte, on prétend même qu’ils o
doit inspirer de l’horreur à tout Chrétien qui déteste le blasphéme.
Racine
n’est pas moins hardi que Corneille : il fait ten
ont ces miseres mêmes, qu’on aime à y voir & à y sentir. Le jeune
Racine
n’a donc pas eu tort de dire dans son Epitre* à l
lement, comme je le disois tout à l’heure ; lorsque pour parler comme
Racine
, *Athalie. Il prête à leurs fureurs des couleur
éussit dans son art que parce qu’il sçait, comme Despréaux l’a dit de
Racine
, Despreaux, Epit. VII. Emouvoir, étonner, ravir
ces de Corneille ; & c’est par cet endroit qu’il a l’avantage sur
Racine
, son rival, qui lui est supérieur presque dans to
qu’il met sur la scène, les Spectateurs se reposent sur lui , (comme
Racine
l’a fort bien dit) du soin d’éclaircir les diffic
Valincour sur l’abus de la Poësie ; dans le Recueil des Poësies de M.
Racine
, de l’Académie des Belles-Lettres, imprimées en 1
s’occupoit avec plaisir à revoir leurs Ouvrages. Ce fut à Fresnes que
M. Racine
mit la derniere main au Poëme de la Grace. M. le
V. Claud. de rapt. Proserp. Lib. I. Virg. Æneid. Lib. VI. Virgil. *.
Racine
a mis dans ces deux Pieces des Chœurs à l’imitati
s de Sion , comme dit Mad. de Sevigné, Lettre 533, Mem. sur la vie de
J. Racine
, pag. 229. Horat. de Art. Poëticâ.
est ce qu’a dit l’Abbé Conti dans la Préface de ses Œuvres. On accuse
Racine
d’avoir passé les bornes de la vraisemblance dans
la seule Sophonisbe du Trissin valoit mieux que tout Corneille &
Racine
. J’eus pour lui la complaisance de la jouer, auss
rêt que chacun y prenoit pour la gloire de sa Patrie, Corneille &
Racine
triomphoient toujours. Ma Femme & moi, nous p
Her Arts victorious triumph’d o’er our arms. Et il ajoute, l’exact
Racine
, & le noble Corneille nous ont appris que la
ces galantes ! Laïs condamne Lucrèce. Quel reproche ne s’est pas fait
Racine
, quelle pénitence ne s’est-il pas imposée pour la
ns le dérangement d’une jeune Religieuse qui faisoit son oraison dans
Racine
. Rien de mieux contrasté & réellement plus op
n de mieux contrasté & réellement plus opposé que l’oraison &
Racine
, c’est-à-dire la religion & le théatre. Celui
e ; mais il n’y parut que des hommes qui ne disoient rien d’indécent.
Racine
étendit cette idée, & dans Bajazet fit paroît
yle noble, & n’ont étalé que des combats de sentimens, comme dans
Racine
. Aujourd’hui on s’est mis plus à l’aise, on franc
t pas sublime, & ne doit pas l’être. Corneille l’est quelquefois,
Racine
peu, Moliere jamais. Ce n’est pas même son genre.
teur, quoiqu’il le méritât par son esprit, & son génie autant que
Racine
, Campistron, Marivaux, Voltaire, Quinaut, Marmont
lir, c’est bien prostituer des couronnes académiques. Corneille &
Racine
auroient moins surpris, quoiqu’un dramatique ne p
fois rougir la pudeur, pour exciter les ris insensés de la populace.
Racine
, aussi dangereux par sa séduisante tendresse, ne
es Comédiens même ne savent pas le nom de ses ouvrages. Moliere &
Racine
le seroient plutôt que lui ; mais ils ne le seron
rocès à un Religieux qui a toujours bien vécu, et l’éloge de la N.… !
Racine
converti était si persuadé que la tragédie la plu
rouvera peut-être le livre des Rois et d’Esther auprès de Boyer et de
Racine
, comme on y trouvera Euripide et Sophocle. Voilà
e verbum Dei. Parcourez toutes ces pièces, aucune qui ne la défigure.
Racine
est celui qui l’a le plus respectée ; il y a pour
fice ! L’enflure de Corneille ne sauve pas le ridicule de ce mélange,
Racine
, plus sage, n’a eu garde, quoique plus tendre, de
et collaudatio. » Voltaire, qui déprécie mal à propos cette pièce, et
Racine
le fils, qui la loue beaucoup, donnent d’autres r
; il lui donne pour favoris Borromée, François de Sales, Corneille et
Racine
. L'étonnement de ces quatre personnages de se voi
dans Corneille, et comme la Visitandine de Gresset, son oraison dans
Racine
, et à devenir un Père de l'Eglise en composant de
quoique en vérité Bossuet et Molière, Fénelon et Quinault, Pascal et
Racine
, Arnaud et Corneille, sont peu faits pour figurer
et sa réprobation. On n'a besoin ni de Molière pour faire rire, ni de
Racine
pour faire pleurer. Qu'est-ce donc que le dramati
n, Diana, Busembaum n'ont approché de la morale de Molière, Quinault,
Racine
, Dancourt, etc. et ne l'ont jamais si bien pratiq
nt que des Auteurs médiocres. Du tems des Moliere, des Corneille, des
Racine
, le Théatre étoit rempli des meilleurs sujets. Au
semblance à attendre. Mademoiselle Chanmêlé, cette brillante Elève de
Racine
, avoit une voix sonore, pleine & harmonieuse
aurette peut causer. LES PLAIDEURS, La Comédie des Plaideurs de
M. Racine
, est la Pièce la plus singulière que j’ai trouvée
souvent même leurs amis, seulement pour avoir le plaisir de plaider.
M. Racine
, avec tout l’art dont il était capable, a tourné
ent que Louis XIV, Louis XV marchent d’un pas égal avec Moliere &
Racine
; que la salie de l’Opéra fait autant d’honneur q
le premier qui se soit guindé sur ces échassés militaires. Le tendre
Racine
avoit dit avant lui d’un ton douceteux en parlant
ccorder ces honneurs, parce qu’une pareille divinité les attendoit .
Racine
, qui croyoit bien valoir Corneille, se préparoit
t plaisant que cet enthousiaste trouve la Comédie Françoise, Moliere,
Racine
, Corneille, L’Opéra, Quinaut, il y a deux mille a
combinaisons, &c. Il en parle en amoureux. Voici Corneille &
Racine
. Ces deux Poëtes donnerent des Tragédies composee
oux ou forts. Corneille est une trompette qui rend des sons éclatans,
Racine
une flute qui les rend fort doux, Pradon est un s
gasconne en un Auteur Gascon. Lucain & Corneille, Euripide &
Racine
, Plaute & Moliere étoient montés à l’unisson.
ncurrence, et ne sera pas forcé à ne voir les pieces de Moliere et de
Racine
que sur un seul théâtre17. La suppression des pri
ns l’un de ces genres. Il auroit fallu, d’après ce principe, empêcher
Racine
de donner les Plaideurs ; Corneille, le Menteur ;
s comme une propriété ; c’est ce qu’on appelle leur fonds. Corneille,
Racine
, Moliere, ont travaillé pour leur siecle et pour
eler, sans émotion, le succès momentané qu’usurpa Pradon sur le divin
Racine
». Ils n’ont donc pas lu l’histoire de leur théât
edre de Racine, fut donnée pour la premiere fois en 1676, et celle de
Racine
en 1677 et qu’ainsi Pradon auroit toujours en l’a
cine en 1677 et qu’ainsi Pradon auroit toujours en l’avantage, et que
Racine
n’auroit pas réussi à faire jouer sa Phedre, s’il
server la grandeur, le sublime que lui donna Corneille, l’élégance de
Racine
, le vrai comique de Molière, & la pureté des
ire. Nous devons peut-être Molière à la rivalité de Montfleuri, &
Racine
à celle de Pradon. Il falut jadis deux Théâtres p
subsistent jusqu’au sixième siècle, 126. Son étendue ancienne, 204 R
Racine
le père, loué pour avoir quitté le Théâtre, 28 Ra
ancienne, 204 R Racine le père, loué pour avoir quitté le Théâtre, 28
Racine
le fils, beau portrait qu’il fait de la Comédie,
se les noms espagnols, comme la Mothe Oudard dans son Inès de Castro.
Racine
est plus habile plagiaire, ses voyages sont plus
le, ces deux genres sont fort analogues. Personne depuis Pradon &
Racine
n’avoit osé traiter un sujet tragique dans le goû
e pensées propres au Comte, & même des traits plus beaux que dans
Racine
, semés sans doute à dessein, pour déguiser le pla
déguiser le plagiat, Précaution peu nécessaire au-delà des monts, où
Racine
n’est connu que de quelques amateurs. Dans ce dra
italiens ne donnent point de tragédies. Mais l’envie de faire valoir
Racine
, dont Biblis est la copie, n’influe-t-il point su
ix sols de notre monnoie.. Montrons-leur enfin les Quinault & les
Racine
pleurants leurs Opera & leurs Tragédies, &
génies, & des hommes les plus célèbres de la Nation ; Corneille,
Racine
, Molière, Renard, monsieur de Voltaire, &c. l
être moins de Dissertations pour décider si Corneille est supérieur à
Racine
, si la Motte avoit plus d’esprit que Rousseau, &a
am prodire tenus si non datur ultra. 1. J’ai lû quelque part que
Racine
, ambitionnant le suffrage du célebre Arnaud, alla
ment au Poëte d’avoir fait Hyppolite amoureux. Eh ! Monsieur, lui dit
Racine
, sans cela, qu’auroient dit nos petits Maîtres ?
e, je vous abandonne le Comédien et la plupart de nos Poètes, et même
Monsieur Racine
en plusieurs de ses Pièces. Enfin, Monsieur, souv
On veut les imiter : au port on fait naufrage. *** D’un côté c’est
Racine
et de l’autre un Voltaire : L’un est tendre et to
x plublics, au milieu des hustes & des portraits de Corneille, de
Racine
, de Moliere, comme le soleil au milieu des étoile
s frais, il devoit en faire les honneurs. Les bustes de Corneille, de
Racine
, de Moliere avoient été placés sans cérémonie ; m
vous. Du ton sublime de Corneille ; Il a fait parler les Romains ;
Racine
a formé son oreille, Et mis son pinceau dans ses
s, n’exprime que trop bien la folie du théatre & de ses amateurs,
Racine
a donc formé ce grand homme. C’est mal connoître
ous les siecles, de toutes les nations, supérieur à Corneille & à
Racine
. Ils étalent les passions des grands ; Moliere ap
as, est un cas pendable ? Bien plus, il est supérieur à Corneille, à
Racine
, à Despreaux, non-seulement pour l’élévation du g
vrai qu’il a pour lui l’exemple de deux grands hommes, Boileau &
Racine
, historiographes comme lui, qui comme lui n’ont p
oësie regne dans le tragique, les chef-d’œuvres de Corneille & de
Racine
(beaux noms que l’usage met par-tout) sont tous e
ire ? Qui sera même capable de le faire avec succès ? Corneille &
Racine
mêmes, s’ils revenoient au monde avec des chef-d’
in, & dément tout ce qu’il avoit dit dans sa Henriade. Corneille,
Racine
, Crébillon, &c. n’étoient pas moins républica
ritables Médecins ? Par ces Empiriques j’entends les Corneille et les
Racine
, qui prêchent la vertu, si vous voulez, mais une
s bon gré de m’abandonner le Comédien et nos Poètes modernes, et même
M. Racine
en plusieurs de ses Pièces. Lui-même est convenu
tion des passions agréables dans les tragédies d’un Corneille et d’un
Racine
, n’est pas dangereuse à la pudeur, vous démentez
les Théatres, sur le sien même, de meilleurs que lui. Corneille &
Racine
, fort supérieurs pour la religion & les mœurs
amp; si bien écrit contre ce dangereux spectacle au religieux fils de
Racine
; mais Corneille, Racine, Quinault, Lafontaine, i
ce dangereux spectacle au religieux fils de Racine ; mais Corneille,
Racine
, Quinault, Lafontaine, inconsolables d’avoir trav
eur sermon sur l’hypocrisie n’en eût pas fait autant. Moliere a égalé
Racine
dans l’art de peindre l’amour. Mérite médiocre, m
aux ; il n’a peint que le libertinage. Tombe à ses genoux, il a égalé
Racine
dans l’art de faire des vers ; quelle foule de ve
âme Corneille d’avoir introduit des épisodes d’amont dans ses pieces,
Racine
d’en avoir fait le corps des siennes, Moliere sur
bilité exquise du cœur & des organes qui enlevoit les ames, comme
Racine
charmoit les cœurs, & dans la conversion des
ité en fait à ceux qui professent celle-ci de bonne foi. Corneille et
Racine
, dont la foi n’a jamais été suspectée, et qui mêm
érence mes pieces dramatiques : Corneille est sublime, mais gothique.
Racine
est châtie mais trop tendre. Le sanguinaire Crébi
r aussi, & s’en répentir & en faire pénitence, comme Quinaut,
Racine
& la Fontaine, il en a donné une nouvelle édi
résente. Ces grands Auteurs dont on représente les pieces, Corneille,
Racine
, Moliere, Regnard, &c. ne sont plus : bientôt
s de Platon. L’Abbé d’Olivet, quoique tenté de faire des tragédies de
Racine
un livre classique, n’a pas osé proposer ce paral
’a pas osé proposer ce parallele, ou plutôt donner cette préférence à
Racine
, quoiqu’aussi bien écrit que Térence. Les offices
rnement ; & quoique dans un genre different de Corneille & de
Racine
, il peut se mesurer avec eux. Il doit au théatre
ont commencé à parler de théatre, que dans le tems de Nicole & de
Racine
, après la mort de Mazarin, qui d’ailleurs les lai
t sa fortune ; elle a été mise sur le théatre. Madlle. fit travailler
Racine
& Corneille sur sur le même sujet, Berenice.
rgane des passions, il jouoit son rôle : le grave Corneille, le devot
Racine
, ne s’en faisoient aucun scrupule. Le Roi y étoit
re des fleurettes de Dangeau, quand il en fut instruit. Dangeau &
Racine
firent chacun sa comédie, & la piété du Roi,
nt élevé avec son génie, on est intéressé & attendri par l’art de
Racine
, qui touche, pour ainsi dire, toutes les cordes d
e Massillon ont-ils rien de comparable avecceluide Corneille & de
Racine
? Chacun a son genre qu’il ne faut point changer.
on ne se lit pas, son discours de réception à l’Accadémie fait pitié.
Racine
, plus prudent, n’a rien donné au public ; il a re
d, a mis ces vers : Les rides sur son front ont gravé ses exploits.
Racine
, dans les Plaideurs, applique ces vers mot à mot
r de Corneille. Corneille en fut très irrité, & ne pardonna pas à
Racine
cette espece de parodie. La rivalité ne les racco
ndeur. Noms immortels que la postérité révère, que les Corneille, les
Racine
, les Voltaire ont fait revivre sur la Scène, anim
ttendrir. Jettez les yeux sur la prémière Tragédie de Corneille ou de
Racine
, voyez comme ils mettent dans la bouche de leurs
éâtre, que les auteurs de Cinna, d’Héraclius, de Phèdre (Corneille et
Racine
), aient été fondés à verser des larmes d’un juste
r des larmes d’un juste repentir. » Bossuet se sert du témoignage de
Racine
pour prouver que la représentation de ses tragédi
règne dans toutes les tragédies de Corneille. Arnaud ayant reproché à
Racine
d’avoir travaillé en ce sens ; celui-ci lui répon
trir le théâtre. « Français, Italiens, Anglais, Espagnols, Corneille,
Racine
, tous, dit le marquis de Pompignan, se réunissent
assée du choix. Le sentiment saisit d’abord celle qui lui est propre.
Racine
en instruisant la Chanmêlé développoit-il en elle
ger que les chœurs, & l’étendue du Théatre Grec, quels changemens
Racine
n’a-t-il pas dû faire à sa piéce pour l’accommode
d’échelle pour monter au faste des honneurs littéraires, à Messieurs
Racine
, Voltaire, Duclos, Marmontel, Historiographes de
u théatre croient beaucoup louer en les comparant à Corneille & à
Racine
, ont prononcé leur condamnation. Sur les Divertis
beaucoup pour le salut. Elle vaut bien la lecture de Moliere & de
Racine
, & de toute la bibliothèque du théatre. Or j’
& le faste d’un Roi de Perse (cette flatterie seroit une satyre :
Racine
avoit-il assez l’esprit de Port Royal pour oser c
rales les plus pieuses, même dans les communautés & les collèges.
Racine
le fils, dans la vie de son père & l’examen d
la Cour d’Espagne ; il fait des grands, le grand Corneille, le grand
Racine
, le grand Moliere, le grand Voltaire, le grand Pa
igion ! Quo semel est imbuta mens servabit odorem testa diu. Quinaut,
Racine
, la Fontaine, encore n’étoient-ils pas Acteurs, d
teurs & Actrices qui ne meurent misérablement. Quinaut, Barbourg,
Racine
, la Gaussin se sont convertis, qu’on en nomme bea
ois pas que les jeunes Religieuses qui font représenter des pieces de
Racine
à leurs Pensionnaires, eussent toujours la même f
les talens s’exercerent sans contrainte. Qui sauroit sans Baron que
Racine
a vêcu ? Mais les dépenses des décorations, des
ajouté un ridicule ; par exemple le choix du sujet, les Plaideurs de
Racine
, Pourceaugnac de Moliere, la Femme Juge & Par
grecs, espagnols, toutes les nations : c’est un peintre cosmopolite.
Racine
n’a peint que les juifs. En effet, Bajazet, Mith
enat, le Dictionnaire philosophique. Il l’emporte sur Corneille &
Racine
. L’auteur des Trois Siecles ne peut lui pardonner
qu’il est encore plus ridicules que la préférence sur Corneille &
Racine
? Mais pourquoi ne met-il pas au-dessus de Molier
Moliere, licencieux, sans religion, ce que n’étoient ni Corneille ni
Racine
, étoit un philosophe, &, de tous les philoso
amp; un rouleau de l’autre, où sont écrits ces trois noms, Corneille,
Racine
, Moliere, & au-tour de la médaille, Et qui pa
danseuse ? & quel tableau est aussi attendrissant qu’une scène de
Racine
, aussi piquant que les obscénités de Moliere, que
foiblesse en entendant quelque vers de la tragédie de Britannicus, où
Racine
en faisoit sentir l’indécence dans la personne de
emens du spectacle. Elle fit revenir malgré lui sur la scène le pieux
Racine
, que la religion & la vertu en avoient arrach
, qui se firent gloire de suivre un si grand exemple. Il est vrai que
Racine
ne fit depuis que deux tragédies, Esther & At
e de Conti, M. le Duc de la Rochefoucault, Bussy-Rabutin, la Bruyere,
Racine
, & beaucoup d’autres qui en avoient fait l’ex
tre moderne est pur & modeste. Ceux qui ont comparé le théâtre de
Racine
, des deux Corneilles, de Moliere, &c. avec ce
oins burlesque. On devroit bien faire aussi des pieces sur Corneille,
Racine
, Panard, Dominique, qui valent bien Moliere, chac
[FRONTISPICE] Epistresurla condamnationdu theatre a
Monsieur Racine
a Paris, Chez la veuve de Jean Baptiste Coignard
estants, les Auteurs dramatiques, les Comédiens eux-mêmes, Corneille,
Racine
, Boileau, Lefranc, La Mothe, Riccoboni, Gresset,
que vice ? Et quel sera même l’effet de ces deux pièces admirables de
Racine
, toutes les fois qu’elles se trouveront comme dén
le regret d’avoir travaillé pour le Théâtre. Voici ce que le célèbre
Racine
écrivait à son fils sur les Spectacles. « Croyez-
homme, fort connaisseur dans le genre dramatique, grand admirateur de
Racine
, de Molière, et des autres coryphées de la Scène,
yle une majesté simple, au dialogue une vigueur pressante, &c, de
Racine
, un choix heureux des expressions pures & élé
s. Il est singulier que les trois derniers Historiographes de France,
Racine
, Voltaire, Marmontel, soient des Poëtes Dramatiqu
x fait pour sa gloire de se borner à quelque ouvrage ; à l’exemple de
Racine
, qui plus habile & plus sage que lui ne voulu
gue est mal conçue, on y voit des traits pillés dans les Plaideurs de
Racine
, & on rapporte une scene assez plaisante entr
ôté des mœurs une pareille fripponnerie, quelque adresse qu’y emploie
Racine
, quelque divertissante qu’elle soit. La réformati
eurs, Rotrou, Quinaut, Lagrange, &c. J’ai préféré Corneille &
Racine
, ces deux chefs de la poësie dramatique. Est-il p
u’un Comédien leur admirateur déclaré, ne conserve que cinq pieces de
Racine
& sept de Corneille, & deux on trois en l
M. de Voltaire doit voir comparer son génie à celui de Corneille, de
Racine
et de Crébillon, puisque comme eux c’est par la p
l l’aime dans les autres […] » bi. [NDE] Ibid., p. 27. bj. [NDE]
J. Racine
, Phèdre, Paris, C. Barbin, 1677, Acte II, scène 5
II, scène 5, p. 34. bk. [NDE] Citation non identifiée. bl. [NDE]
J. Racine
, op. cit., Acte IV, scène 6, p. 64 : « Détestable
droit. Sont-elles dans le livre de Jansénius ? C’était le fait. [NDE]
Racine
reprend la distinction avec une certaine ironie.
faire le même honneur à Corneille, à Quinault, à Lulli, on le fera à
Racine
, à Crébillon, & dans la suite immense des sié
épentent d’avoir travaillé pour le théatre. Tels Corneille, Quinault,
Racine
, la Fontaine ; est-il de l’honneur du théatre de
es grands hommes qui ont illustré la scéne. Les statues de Corneille,
Racine
, Voltaire orneroient le péristille de la nouvelle
irie en étoit une très-comique, aussi bien que celle des Plaideurs de
Racine
; il est de l’intérêt & de l’honneur des comé
ramatiques françois, qu’on ne rende les pareils honneurs à Corneille,
Racine
, Moliere. Les éloges gigantesques qu’on en fait l
spear a autour de lui Sophocle, Euripide, Plaute, Térence, Corneille,
Racine
, Moliere : mais point de Voltaire. Pour la morale
sublimité des traits & le bel ordre des regles ? Corneille &
Racine
, Homere & Virgile, Cicéron & Démosthenes,
lois a été souvent renouvellé en France : Corneille, Quinault, Lulli,
Racine
, &c. ont à se plaindre que, sans respect pour
ille ; M. Bossuet1, a été le témoin oculaire des regrets de Quinault,
Racine
ouvrit les yeux au milieu de sa carriere, on a re
c la religieuse jusqu’au siècle de Louis XIV, où les Corneille et les
Racine
commencèrent à illustrer notre scène, et lui donn
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