Observations sur une comédie de
Molière
intitulée Le Festin de Pierre Il faut avouer q
buer dans le monde la véritable gloire. C’est ce qui fait espérer que
Molière
recevra ces Observations, d’autant plus volontier
n. Il est vrai qu’il y a quelque chose de galant dans les Ouvrages de
Molière
, et je serais bien fâché de lui ravir l’estime qu
conde fois : Mais quand cela serait vrai, l’on ne pourrait dénier que
Molière
n’eût bien de l’adresse ou du bonheur de débiter
ts ce que l’on peut dire de plus obligeant et de plus avantageux pour
Molière
: et certes, s’il n’eût joué que les Précieuses,
que ce généreux Prince occupe tous ses soins à maintenir la Religion,
Molière
travaille à la détruire : le Roi abat les Temples
re travaille à la détruire : le Roi abat les Temples de l’Hérésie, et
Molière
élève des Autels à l’Impiété, et autant que la ve
vrai Dieu par l’exemple de ses actions ; autant l’humeur libertine de
Molière
tâche d’en ruiner la créance dans leurs esprits,
s esprits, par la licence de ses Ouvrages. Certes, il faut avouer que
Molière
est lui-même un Tartuffe achevé, et un véritable
Comédie est de corriger les hommes en les divertissant, le dessein de
Molière
est de les perdre en les faisant rire ; de même q
ment dans l’âme la pudeur et la Foi, avec le plaisir et la joie. Mais
Molière
a ruiné tout ce que ce sage Politique avait ordon
n n’eût pas vu en tout un siècle une honnête femme lui rendre visite.
Molière
fait pis, il a déguisé cette Coquette, et sous le
ui tourne par des équivoques étudiées l’esprit à de sales pensées, et
Molière
le fidèle Interprète de sa naïveté tâche de faire
e de son impiété à la vue de tout un peuple. C’est par ces degrés que
Molière
a fait monter l’Athéisme sur le Théâtre, et après
ire de ceux qui les pouvaient condamner. Certes, c’est bien à faire à
Molière
de parler de la dévotion, avec laquelle il a si p
on, tâche à la séduire, ou à profiter de sa chute. Et comme d’un côté
Molière
enseigne à corrompre la pudeur, il travaille de l
st une chose inouïe en France de jouer la Religion sur un Théâtre, et
Molière
a très mauvaise raison de dire, qu’il n’a fait qu
eur des Autels, et d’en venger la profanation. Où en serions-nous, si
Molière
voulait faire des Versions de tous les mauvais Li
m’y suis laissé entraîner par la foule, d’autant plus librement, que
Molière
se plaint qu’on le condamne sans le connaître, et
ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au roi sur le Tartuffe.
Molière
s’en prend au « curé de... », en lui reprochant d
le plus glorieux de tous les Roys au monde (s.l., 1664), qui qualifie
Molière
ainsi : « Un homme, ou plutôt un Démon vêtu de ch
s Cérémonies ; et néanmoins cela n’approche point de l’emportement de
Molière
, et il serait difficile d’ajouter quelque chose à
répand sur le Théâtre les plus noires fumées de l’Enfer : et enfin un
Molière
pire que tout cela, habillé en Sganarelle, qui se
e : « un Diable incarné Dans sa Requête.[NDE] Dans le premier Placet,
Molière
paraphrase Roullé ainsi : « je suis un démon vêtu
un nouveau sujet de risée aux Spectateurs, et n’est qu’une occasion à
Molière
pour braver en dernier ressort la Justice du Ciel
la dignité de ses Mystères. Ce sont ces quatre sortes d’impiétés que
Molière
a étalées dans sa Pièce, et qu’il a partagées ent
et en ridicule les choses saintes : voilà ce qui compose la Pièce de
Molière
. Le Maître et le Valet jouent la Divinité différe
le Maître ne croit rien, et le Valet ne croit que le Moine Bouru : et
Molière
ne peut parer au juste reproche qu’on lui peut fa
était complice de ses crimes, et le ministre de ses infâmes plaisirs.
Molière
devrait rentrer en lui-même, et considérer qu’il
intérêts de l’honneur, ni par les motifs de son propre salut. Certes
Molière
n’est-il pas digne de pitié ou de risée, et n’y a
à la réserve de quelques jeunes Etourdis, qui criaient tout haut que
Molière
avait raison, que la vie des Pères était trop lon
t bien de l’Impiété dans cette Pièce. Un Marquis après avoir embrassé
Molière
, et l’avoir appelé cent fois l’Inimitable, se tou
lus pitoyable ; et je connus par là que le Marquis jouait quelquefois
Molière
, de même que Molière raille quelquefois le Marqui
connus par là que le Marquis jouait quelquefois Molière, de même que
Molière
raille quelquefois le Marquis. Il me fâche de ne
fâche de ne pouvoir exprimer l’action d’une Dame qui était priée par
Molière
de lui dire son sentiment ; « Votre figure, lui r
cette Pièce, ou qui sachant ce qu’elle contient, puisse soutenir que
Molière
dans le dessein de la jouer, soit capable de la p
peuples. FIN. Permis d’imprimer Les Observations sur une Comédie de
Molière
, intitulée, Le Festin de Pierre, etc. Fait ce 10
’AUBRAY. Dans sa Critique. Dans sa Critique.[NDE] Critique, sc. 6.
Molière
dans sa Requête.[NDE] Par ce terme, l’auteur dési
ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au roi sur le Tartuffe.
Molière
s’en prend au « curé de... », en lui reprochant d
le plus glorieux de tous les Roys au monde (s.l., 1664), qui qualifie
Molière
ainsi : « Un homme, ou plutôt un Démon vêtu de ch
remière représentation. Dans sa Requête.[NDE] Dans le premier Placet,
Molière
paraphrase Roullé ainsi : « je suis un démon vêtu
femmes, sc. 6. c. [NDE] L’auteur cite le premier Placet présenté par
Molière
au Roi pour défendre son Tartuffe : « Je n’ai poi
ivoque, j’ai ôté ce qui pouvait confondre le bien avec le mal », voir
Molière
, Œuvres complètes, éd. G. Forestier et C. Bourqui
lle mourra l’année suivante) mais elle rit aux éclats aux comédies de
Molière
et celui-ci lui dédie sa Critique, allant cherche
même du parti dévot. f. [NDE] Dans son premier Placet sur Tartuffe,
Molière
invoque l’approbation du légat du Pape. h. [NDE
ne lui a laissé aucun lieu de retraite, vient enfin de connaître que
Molière
est vraiment diabolique, que diabolique est son c
ois qu’après cela notre Observateur avouera qu’il a eu tort d’accuser
Molière
et qu’il doit confesser que la passion l’a fait é
de son livre et qui servent à le condamner), il ne peut plus dire que
Molière
est un athée, puisque le roi, qui ne donne ni rel
ous le règne du plus religieux monarque du monde. Certes, les amis de
Molière
devraient après cela trembler pour lui, s’il n’ét
aient bientôt, s’il est permis de parler ainsi. Bon Dieu ! que serait
Molière
contre tant de puissances, et qui pourrait lui se
eût purgé le théâtre, la comédie était coquette et libertine, et que
Molière
a fait pis, puisque sous le voile de l’hypocrisie
’en demeure pas d’accord avec lui, comme vous le verrez par la suite,
Molière
n’en doit pas être blâmé. Si la comédie, comme il
venait à la bouche, si son air était lascif et ses gestes dissolus »,
Molière
n’a pas fait pis, puisqu’il a caché ses obscénité
comédie que je défends a cru sans doute qu’il suffirait, pour nuire à
Molière
, de dire beaucoup de choses contre lui, et qu’il
dit à Don Juan cette amante délaissée, ne pourra s’empêcher de louer
Molière
. Elle se repent de sa faute, elle fait tout ce qu
t cela n’adoucit point la sévérité de notre censeur. Comme il attaque
Molière
dans tous les personnages de sa pièce, il ne veut
On l’accuse néanmoins, bien qu’elle soit innocente, pource que c’est
Molière
qui l’a fait paraître sur la scène, et l’on n’en
en douter. Jugez après cela si la passion ne fait point parler contre
Molière
et si on l’attaque par un véritable esprit de cha
n’y en a point de formel, ajoute que la comédie est quelquefois chez
Molière
« une innocente qui tourne, par des équivoques ét
ue notre censeur condamne, car autrement personne ne peut assurer que
Molière
ait eu cette pensée. Quoiqu’il en soit, on ne le
e nature, le défenseur des tartufes tâche à prouver par tout cela que
Molière
est un athée. Voyez un peu quel heureux raisonnem
e les athées ! Il n’est rien de plus juste que ce qu’il avance. Quoi,
Molière
formera des coquettes ? Quoi, il mettra des équiv
ue le faux et le véritable dévots n’aient qu’une même apparence. Mais
Molière
, dont la prudence égale l’esprit, ne dit pas dans
rend le nom et l’extérieur d’un dévot, pourquoi veut-on, pour nuire à
Molière
, qu’un homme qui a non seulement le nom d’hypocri
s hypocrites, qui craignent d’être joués, reprennent dans la pièce de
Molière
. Pour moi, je ne sais pas par où l’on pourrait jo
bien que c’est chercher de fausses couleurs pour déguiser la vérité.
Molière
n’a fait que deux pièces que les tartufes reprenn
la peine de la regarder. Il n’en est pas arrivé de même aux pièces de
Molière
, puisque l’on les a toutes été voir avec le même
comédiens, mais il n’étale pas leurs ouvrages comme il a fait ceux de
Molière
. Sa malice est affectée, et il semble, à l’entend
rriez que les empereurs les ont punis de même que le roi a récompensé
Molière
de son mérite. Il parle encore d’un philosophe qu
ons pour surprendre les ignorants, mais ils ne servent qu’à justifier
Molière
dans l’esprit des personnes raisonnables. Je dois
ous avertir, en finissant, de songer sérieusement à vous. La pièce de
Molière
va causer des désordres épouvantables, et le zélé
ous verrez qu’il couvre du manteau de la religion tout ce qu’il dit à
Molière
. Ce prétexte est grand, il est spécieux, il impos
ne fait point parler cet auteur et qu’il n’a point dessein de servir
Molière
, encore qu’il le mette au commencement de son liv
tation qui marque que sa bile est un peu trop échauffée, il ne traite
Molière
que de farceur, et, ne lui donnant du talent que
la religion et fort nécessaire à son sujet, prouver que les pièces de
Molière
ne valent rien, pource qu’elles sont trop bien jo
ses n’ont aucun rapport avec les avis charitables qu’il veut donner à
Molière
. Son jeu ne doit point avoir de démêlé avec la re
lui faut pas demander, comme si, quand il manquerait quelque chose à
Molière
de ce côté-là, ce qui se dément assez de soi-même
de ceux qui font profession ouverte de dévotion. A quoi songiez-vous,
Molière
, quand vous fîtes dessein de jouer les tartufesc
. Vous voyez par là que je ne dois pas seulement défendre la pièce de
Molière
, mais encore le plus grand, le plus estimé et le
t de blesser par là sa gloire et son devoir, et n’ignorait pas que si
Molière
n’eût point fait Tartuffe, on eût moins fait de p
rit de charité parlerait de la sorte : « Certes, c’est bien à faire à
Molière
de parler de la dévotion, avec laquelle il a si p
t mieux instruit que je ne pense et qu’il peut avoir appris la vie de
Molière
par une confession générale. Si cela est, je n’ai
u’il est encore plus criminel. Mais enfin, soit qu’il sache la vie de
Molière
, soit qu’il croie la deviner, soit qu’il s’attach
st pas permis d’en parler, ni d’accuser si publiquement son prochain.
Molière
doit toutefois se consoler, puisque l’observateur
rtins. « Où en serions-nous, continue l’auteur de ces remarques g, si
Molière
voulait faire des versions de tous les livres ita
dévot, il se venge et l’attaque en faisant semblant de ne parler qu’à
Molière
. Il dit, par une adresse aussi malicieuse qu’elle
semble qu’il ne soit venu en France que pour approuver les pièces de
Molière
h ». L'on ne peut en vérité rien dire de plus adr
hée, et pour moi, je trouve avec bien d’autres que ce qui fait blâmer
Molière
lui devrait attirer des louanges et faire remarqu
ons qu’il avait de ne croire point de Dieu. La matière eût été belle,
Molière
n’aurait point été repris et l’on aurait écouté D
rt qu’en peinture. Mais je vois bien ce que c’est : l’on veut nuire à
Molière
, et par une injustice incroyable, on ne veut pas
, on ne veut pas qu’il ait les mêmes privilèges que les autres. Enfin
Molière
est un impie, cet Observateur l’a dit : il faut b
, le regardant comme leur vengeur, tâcheront de nous faire condamner,
Molière
et moi, sans nous entendre. Pour vous, Monsieur,
mme La Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de
Molière
, est une réponse aux Observations sur une comédie
de M. de Molière, est une réponse aux Observations sur une comédie de
Molière
intitulée Le Festin de Pierre. Publié anonymement
ographe moderne. d. [NDE] Rochemont, Observations sur une comédie de
Molière
intitulée le Festin de Pierre, p. 20. e. [NDE] R
à faire à M. Jourdain, M. Jean-Jacques a raison de s’emporter contre
Molière
et de dire qu’il est le perturbateur de la sociét
fin d’en porter un jugement plus solide et plus sensé. L’intention de
Molière
n’est pas moins pure dans George Dandin que dans
George Dandin de Finance se repentir vainement de n’en avoir pas cru
Molière
? Le Public rit de leur chagrin, et n’a-t-il pas
s, j’en conviens, une femme qui cherche à déshonorer son époux : mais
Molière
a produit ce caractère par les mêmes motifs qui j
e femme exécrable, et que le reproche que l’on fait universellement à
Molière
d’avoir laissé triompher le Vice est sans doute l
n méprise, on déteste Angélique, on voudrait qu’elle fût punie : donc
Molière
était de votre avis, sa pièce ne mérite aucun rep
rbitre équitable et Bachique de tous les différends de son Canton que
Molière
a joués ; ce sont ces Gentilhommeaux ridicules qu
Paysans, parce qu’ils ont celui de tuer exclusivement un Lièvre, que
Molière
a voulu jouer ; demandez à tous ces braves Cadets
ils font eux-mêmes des Gentilhommes qui ressemblent à ce Personnage.
Molière
a donc bien fait de jouer les Sotenville. Le Peup
a Justice que les voleurs, puisque ceux-là encouragent ceux-ci. Quand
Molière
donc fait voler un père par son fils, qu’il fait
obligé Monsieur de ne pas me donner d’ouvrage plus difficile à faire.
Molière
, et c’est toujours là votre opinion, n’a pas voul
que la fatuité du jargon des beaux esprits femelles de son temps, que
Molière
a joué avec tant de succès dans sa Pièce. N’est-c
x un homme détestable et non pas un ridicule et qu’ils sont ravis que
Molière
ait démasqué si bien les hypocrites et que sa con
un songe. Un Philosophe moderneda, tout opposé à votre avis, a blâmé
Molière
d’avoir fait du Misanthrope un homme de mauvaise
particulier, mais l’ennemi et le critique des vices en général. Voilà
Molière
entre vous deux et vous savez que le milieu de to
conseils. C’est presque un Démocrite que ce Misanthrope-là. Celui de
Molière
est donc bien comme il est, c’est mon avis et cel
st un titre qui exclue la politesse et la modestie. Voilà l’homme que
Molière
a joué et que tous vos sophismes ne justifient pa
à l’emportement près ce serait Socrate ; or ce n’est pas Socrate que
Molière
a voulu peindre ; c’est Alceste, c’est le Misanth
pas un, vous qui parlez ? Si cela est, c’est vous et vos pareils que
Molière
a voulu jouer et non pas Socrate. Il ne s’agit p
s’agit pas de savoir si le Misanthrope que vous dites, est celui que
Molière
aurait dû mettre sur la scène ; vous n’êtes pas a
agit de savoir s’il y a dans le monde des Misanthropes comme celui de
Molière
; or il est certain qu’il y en a, et que j’en con
e ; or il est certain qu’il y en a, et que j’en connais aujourd’hui ;
Molière
a donc bien fait de les jouer. Otez-leur le nom d
el est Alceste aux yeux des gens sensés ; tel est le Misanthrope, que
Molière
a voulu faire et qu’il a fait. Ce n’est pas le vô
étendez qu’il est : croyez-moi Monsieur, dispensez-vous d’enseigner à
Molière
comme on traite bien un caractère et comme on fai
ù les gens d’un vrai goût ne voient que des beautés. Vous reprochez à
Molière
, « que dans la vue de faire rire aux dépens du
rès dur mis exprès pour apprendre aux jeunes Poètes à n’en pas faire.
Molière
, en mettant une pointe dans la bouche du Misanthr
i trouverait la grossièreté des halles et la brutalité des Portefaix.
Molière
l’entendait mieux, ne vous déplaise ; si son Misa
, Et qu’un homme est pendable après les avoir faits. » dn Pourquoi
Molière
fait-il rire aux dépens d’Alceste ? Parce que les
ance et la discrétion, et de prendre des Ours pour ses Avocats. Voilà
Molière
, je crois, suffisamment disculpé de vos reproches
NDE] Personnage principal du Bourgeois Gentilhomme, comédie-ballet de
Molière
, Paris, R. Ballard, 1670. co. [NDE] J.-J. Rousse
allard, 1670. co. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 51. cp. [NDE]
Molière
, George Dandin, ou Le mari confondu, Paris, J. Ri
. cit., p. 52. cr. [NDE] Epouse de Georges Dandin, dans la pièce de
Molière
– et courtisée par Clitandre. cs. [NDE] Molière,
in, dans la pièce de Molière – et courtisée par Clitandre. cs. [NDE]
Molière
, George Dandin, op. cit., Acte III, scène 8, p. 1
, p. 31-32. cx. [NDE] Thomas Corneille, Le Festin de Pierre, 1677 /
Molière
, Don Juan, ou Le Festin de Pierre, 1667 [repr. 16
t., p. 705.] dc. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 57. dd. NDE
Molière
, Le Misanthrope, Paris, J. Ribou, 1667 [repr. 166
eau, commet la même inexactitude que lui dans sa citation du texte de
Molière
, en omettant la fin du premier vers : « Les uns,
soulignons). de. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 62. df. [NDE]
Molière
, Le Misanthrope, op. cit., Acte I, scène 2, p. 18
r, Epigramme VIII « Vers en style de Chapelain », p 404. dk. [NDE]
Molière
, Le Misanthrope, op. cit., Acte I, scène 2, p. 15
ne 2, p. 15. dl. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 68. dm. [NDE]
Molière
, Le Misanthrope, op. cit., Acte I, scène 2, p. 17
Comédies à conserver. LE MISANTHROPE de
Molière
. Suivant mon système j’approuve la Pièce du
ux sont fort instructifs et fort propres à corriger de la manière que
Molière
les a traités. La Coquetterie de Célimène est pu
e dramatique. Je ne puis m’empêcher de remarquer un trait du génie de
Molière
, qui, à mon avis, mérite l’applaudissement des co
ant son caractère qui influe beaucoup sur sa passion, ce que le grand
Molière
n’a pas négligé en travaillant : je cherchais don
Quand pour la première fois j’ai résolu d’étudier les Ouvrages de
Molière
, je me proposais uniquement de découvrir et de su
aire précéder une remarque qui me paraît aussi juste que nécessaire.
Molière
dans le plus grand nombre de ses Pièces a été imi
mens, j’aurai l'occasion de parler de quelques-unes des imitations de
Molière
, elles feront, à ce que je crois, sentir la vérit
avance. La Comédie des Femmes Savantes est une production du génie de
Molière
uniquement : et il me paraît que dans cette Pièce
parce qu’elle veut la marier à un autre. A l’occasion de cet obstacle
Molière
donne de grandes leçons aux Spectateurs. Il y cri
hent que leur intérêt en se mariant. J’admire surtout le grand art de
Molière
dans un point de cette fable. Ariste qui donne de
n’est pas un trait bien surprenant pour les gens du métier ; mais que
Molière
, pour conserver le caractère de Chrisale qui moli
e, et je ne me souviens pas d’en avoir vu de pareil ni avant ni après
Molière
. Enfin le caractère de Chrisale d’un bout à l’aut
re de la Réformation. LES PRÉCIEUSES Ridicules, La Préface que
Molière
a mise à la tête de cette Pièce m’a toujours surp
épublique. Je citerai pour unique exemple les Précieuses ridicules de
Molière
qui a su si bien manier son sujet, que de son tem
n cette farce est admirable pour la correction des mœurs, et le grand
Molière
le savait aussi bien que moi, quoiqu’il en dise.
’ECOLE DES MARIS, Autant cette Pièce est admirable par le génie de
Molière
son Auteur, autant je la trouve de mauvais exempl
Cette Pièce est tirée d’une nouvelle de Boccace15 que tout autre que
Molière
n’aurait jamais tenté de mettre sur le Théâtre, e
de les mœurs, je crois qu’on ne saurait trop tôt se taire ; j’ai loué
Molière
autrefois en parlant de cette Pièce16, et je conv
is exemples qui n’y sont que trop répétés. Ce n’est pas cependant que
Molière
n’y ait mis d’excellentes choses pour corriger la
coup plus à perdre qu’à gagner dans la Comédie de George Dandin, dont
Molière
a puisé le sujet dans une Nouvelle de Boccace. Je
velle de Boccace. Je crois l’avoir déja remarqué, toutes les fois que
Molière
a été inventeur ses Pièces ont été correctes, mai
e soit permis d’ajouter que si Boccace en ce cas mérite d’être blâmé,
Molière
n’en est pas plus excusable d’avoir tiré de cet A
re, Palais-Royal, Galerie de Bois, n° 233. Mais remontons au temps de
Molière
dont le cadavre éprouve le refus de sépulture en
e Saint-Eustache, tandis que le curé de Saint-Joseph la lui accorde.
Molière
, le plus parfait de nos poètes comiques, et l’un
s trouvera aux pages 161 et 162 du livre des Comédiens et du Clergé.
Molière
est persécuté et proscrit par des prêtres et des
éprouve. J’ai rapporté dans le livre précité, page 162, l’épitaphe de
Molière
par le père Bouhours 8, l’un des jésuites les plu
e c’est l’historien du grand saint Ignace qui a proclamé le mérite de
Molière
, en disant : « Les Français rougiront un jour de
la mémoire du père de la comédie française. Louis XIV, en parlant de
Molière
, l’appelle le législateur des bienséances du mond
ter qu’elle pût être corrigée. J’ai indiqué ailleurs14 les sources où
Molière
a puisé pour construire sa Pièce, et je n’ai pas
ces sources étant infectées, il n’était pas étonnant que l’ouvrage de
Molière
s’en ressentit : l’entreprise de corriger la Comé
Lélio et Arlequin Valets dans la même maison, qui a fournit de même à
Molière
les épisodes de Cléante, d’Elise et de Maître Jac
cette première Scène devrait être tournée tout différemment de ce que
Molière
a fait. Elise en paraissant sur le Théâtre devra
amour de Cléante et de Marianne peut être conservé tel qu’il est dans
Molière
, en tâchant seulement de le rendre encore plus pu
capable, a tourné ces deux passions en ridicule ; en forte que depuis
Molière
, j’ai peine à croire que le vrai style de la Comé
GINAIRE, Cette petite Pièce est un des bons morceaux du Théâtre de
Molière
par l’art admirable avec lequel elle est tournée
ngereuses. 14. [NDA] Observation sur la Comédie et sur le génie de
Molière
. Paris.
e vice est odieux, il est du ressort de la Tragédie : c’est ainsi que
Molière
a fait de l’Imposteur un Personnage comique, dans
s Tartufe, & Shakespear un Personnage tragique dans Glocester. Si
Molière
a rendu Tartufe odieux au cinquième Acte, c’est,
Théâtre ; & a substitué à leurs Farces les meilleures Comédies de
Molière
traduites en Italien. A l’exemple de Florence, Ro
ple & à l’attrait du plaisir. Paris seul ne verra-t-il plus jouer
Molière
? Un Etat où chaque Citoyen se fait gloire de pen
r sur les pas de l’intrépide Auteur du Tartufe. Boileau racontait que
Molière
, après lui avoir lu le Misanthrope, lui avait dit
les mettent en jeu. Quoi de plus sérieux en soi que le Misanthrope ?
Molière
le rend amoureux d’une Coquette, il est comique.
-d’œuvre de naturel & d’intrigue ; & ce n’est pas la faute de
Molière
si le sot orgueil, plus fort que ses leçons, perp
omique ; ainsi qu’au Comique-Bourgeois, lorsqu’il contraste avec eux.
Molière
en fournit mille exemples. Ces sortes de Scènes s
peinte avec le coloris de l’art, se répère dans toute sa simplicité.
Molière
a tiré des contrastes encore plus forts du mélang
. Ce qui manque à la plupart des peintures de caractère, & ce que
Molière
, ce grand modèle en tout genre, possédait éminemm
ue la scélératesse de l’un, & qui plaint la crédulité de l’autre.
Molière
met en opposition les mœurs corrompues, & la
i le point fixe de la vertu ! c’est à cette précision qu’on reconnaît
Molière
, bien mieux qu’un Peintre de l’antiquité ne recon
la risée & au mépris des Spectateurs. Telle est, dans l’Avare de
Molière
, la rencontre d’Harpagon avec son fils, lorsque,
de l’exemple ? C’est ce qui reste à examiner. M. Rousseau attribue à
Molière
et à Corneille des ménagements auxquels je suis b
vice qu’ils ont ménagé, quelle est la passion qu’ils ont flattée ? Si
Molière
avait eu la timide circonspection qu’on lui attri
de la monarchie. « Si les chefs-d’œuvre de ces Auteurs (Corneille et
Molière
) étaient encore à paraître, ils tomberaient infai
peinture du théâtre est une imitation exagérée ; mais voici comment.
Molière
veut peindre l’avare ; chacun des traits doit res
remplit son objet, et d’abord avec M. Rousseau, prenons pour exemple
Molière
. « Qui peut disconvenir que ce Molière même, des
Rousseau, prenons pour exemple Molière. « Qui peut disconvenir que ce
Molière
même, des talents duquel je suis plus l’admirateu
e école du vice. « Son plus grand soin, dit M. Rousseau en parlant de
Molière
, est de tourner la bonté et la simplicité en ridi
a, je crois, devenir sensible ; elle contient toute la philosophie de
Molière
, et ma réponse à M. Rousseau. Le but de Molière a
ute la philosophie de Molière, et ma réponse à M. Rousseau. Le but de
Molière
a donc été de démasquer les fripons, et de corrig
, la scène comique n’aurait eu ni vérité ni utilité morale : qu’enfin
Molière
eût fait tromper par des fripons d’honnêtes gens
les combinaisons possibles dans le mélange et le contraste des mœurs,
Molière
s’est donc attaché à la seule qui soit utile. Il
de Madame Jourdain, dans Le Bourgeois Gentilhomme. Qu’est-ce donc que
Molière
a joué dans les honnêtes gens, ou plutôt dans les
ont, comme l’on voit, ceux des dupes ; il n’est donc pas étonnant que
Molière
oppose à ces personnages des fripons adroits et s
est l’honnête homme de la pièce. » Un homme donné sans ménagement par
Molière
pour un fourbe, pour un escroc, pour un flatteur,
encore, c’est l’honnête homme de la pièce ! Est-ce dans l’opinion de
Molière
? Il est évident que non. Est-ce dans l’opinion d
me plains que de sa mémoire : mais il eût été bon, je crois, d’avoir
Molière
sous les yeux en faisant le procès à ses pièces,
s donné à la vanité des mésalliances. Ce n’est point à l’intention de
Molière
que je m’attache, car l’intention pourrait être b
n ? de faire sentir les conséquences de la sottise de ce villageois ;
Molière
a donc peint ses personnages d’après nature. Mais
sont répréhensibles à cet égard, et quelques-unes même des pièces de
Molière
peuvent être mises dans cette classe : mais ce n’
avantes, ni aucunes de ses bonnes comédies, et l’on ne doit pas juger
Molière
sur Les Fourberies de Scapin. « Il serait d’autan
serait d’autant moins juste (c’est M. Rousseau qui parle) d’imputer à
Molière
les erreurs de ses modèles et de son siècle, qu’i
ges est la cause du ridicule qu’ils se donnent, est-ce à la cause que
Molière
l’attache ? l’a-t-il confondue avec l’effet ? M.
re du Glorieux e, je passe condamnation s’il fait rire. Le comique de
Molière
n’attaque donc pas des défauts naturels, mais des
a rendre plus sensible encore mon opinion sur les mœurs du théâtre de
Molière
. « C’est un grand vice, dit M. Rousseau, d’être a
ncerait l’Orateur, le Poète n’a fait que le peindre, et la comédie de
Molière
n’est autre chose que cette morale en action. Ni
rope que M. Rousseau a choisi par préférence comme le chef-d’œuvre de
Molière
. « Je trouve, dit-il, que cette pièce nous découv
ce nous découvre mieux qu’aucune autre la véritable vue dans laquelle
Molière
a composé son théâtre, et nous peut mieux faire j
dans ses pièces. » Arrêtons-nous un moment à cette théorie générale.
Molière
, en consultant son siècle, a donc vu qu’un usage
st le mal, et en quoi le goût du siècle a nui aux mœurs du théâtre de
Molière
? Je sens bien que tous les ridicules dont Molièr
œurs du théâtre de Molière ? Je sens bien que tous les ridicules dont
Molière
s’est joué, ne sont pas ce que j’ai entendu par l
upes. C’est, comme je l’ai dit, de cette dernière espèce de vices que
Molière
a voulu nous guérir. Il savait bien, ce Philosoph
t apprendre à se défier du charlatan. Voilà, selon moi, tout l’art de
Molière
, et je ne conçois rien de plus utile aux mœurs. «
un homme passionné, violent, insociable ; l’autre, que dans sa vertu
Molière
n’a repris que l’excès. Vous donnez à Molière le
utre, que dans sa vertu Molière n’a repris que l’excès. Vous donnez à
Molière
le projet d’un scélérat, et je trouve dans son ou
fois respectable et risible, qualités qui semblent s’exclure, et que
Molière
a su concilier. Tel a été son dessein en composan
droiture, sa candeur, sa sensibilité inspirent la vénération. « Ah !
Molière
, que n’ai-je le bonheur de ressembler à cet honnê
ler à cet honnête homme ! » s’écriait Monsieur le Duc de Montausierf.
Molière
aurait donc bien manqué son coup, s’il eût voulu
rde, de cette impatience poussée à bout par le calme de Philinte, que
Molière
a plaisanté. Ce n’est donc pas le ridicule de la
ontradiction et les obstacles font dégénérer en fureur : voilà ce que
Molière
attaque dans le Misanthrope ; et pour le ramener
mme nous, le jouet de ses passions. Mais pour justifier le dessein de
Molière
, j’ai un témoignage auquel M. Rousseau ne peut se
r : voici ce que je viens de lire. « Dans toutes les autres pièces de
Molière
, le personnage ridicule est toujours haïssable ou
ant au fond du cœur un respect pour lui, dont on ne peut se défendre…
Molière
était personnellement honnête homme ; et jamais l
urs odieuses les traits de la droiture et de la probité. Il y a plus,
Molière
a mis dans la bouche d’Alceste un si grand nombre
oignage avec le sentiment de M. Rousseau. « Ayant à plaire au public,
Molière
a consulté le goût le plus général… Après avoir j
. » Il est évident que l’une de ces deux opinions est fausse ; car si
Molière
, pour plaire à son siècle, a voulu tourner la ver
e lui ai opposée ; son contradicteur, c’est lui-mêmeg. Le dessein de
Molière
a donc été, en composant le caractère du Misanthr
sincérité qui l’offense, à se couper la gorge avec lui. Du reste, si
Molière
eût fait un vicieux du Misanthrope, il lui eût do
astes fasse rire aux dépens de l’autre, l’avantage et l’ascendant que
Molière
donne à Alceste sur Philinte, prouve bien qu’il l
stinait la première place dans l’estime des spectateurs. « Le tort de
Molière
n’est pas, selon M. Rousseau, d’avoir fait du Mis
en murmurer ; il connaît les hommes. Si ces distinctions sont justes,
Molière
a fait le Misanthrope. Pense-t-on que ce soit par
t qui n’est point ému d’un très grand mal qui lui est personnel. Mais
Molière
n’a pas voulu peindre un personnage idéal. Le Mis
ent ses plaintes quelquefois ; mais enfin l’homme est toujours homme.
Molière
a donc très bien pris, je ne dis pas le caractère
e qui lui est étranger, est donc, selon moi, un être fantastique ; et
Molière
, pour rendre le sien d’après nature, a dû le pein
ture entière, autant admiré qu’applaudi. Voilà donc le personnage que
Molière
a voulu humilier, pour flatter le goût de son siè
que Molière a voulu humilier, pour flatter le goût de son siècle. Si
Molière
a prétendu faire briller Philinte aux dépens d’Al
n’user d’aucun détour, et dire crûment tout ce qu’il pense ; mais si
Molière
eût voulu mettre un tel personnage sur la scène,
ut très bien, quoiqu’en dise M. Rousseau, n’être ni fourbe ni brutal.
Molière
n’a donc pas prétendu ni pu prétendre dégrader la
’homme marchait à quatre pattes, qui puisse trouver le Misanthrope de
Molière
trop doux et trop civilisé. M. Rousseau dit lui-m
a conclusion contre la morale du Misanthrope et de tout le théâtre de
Molière
. Si les principes sont détruits, la conséquence t
e crois avoir bien prouvé que, sans les filous et les femmes perdues,
Molière
a fait d’excellentes comédies. Ainsi, quand il se
énergie, et un nouveau coloris à cette passion dangereuse : et depuis
Molière
et Corneille, on ne voit plus réussir au théâtre
harme ; et je n’ai jamais manqué volontairement une représentation de
Molière
. » Il est, comme on voit, selon ses principes, da
té". Il dit à peu près la même chose, lorsqu’on lui fit entendre que
Molière
l’avait pris pour modèle en faisant la fameuse Co
pièce, mais il répondit toujours: "je n’ai garde de vouloir du mal à
Molière
, il faut que l’Original soit bon, puisque la copi
vais goût prévaut, on doit s’efforcer de le détruire, et c’est ce que
Molière
a fait. Vous dites cependant : « Pour peu que Mol
et c’est ce que Molière a fait. Vous dites cependant : « Pour peu que
Molière
anticipât il avait peine à se soutenir, le plus p
à préférer Le Misanthrope au Médecin malgré lui : un Philosophe comme
Molière
n’était pas homme à se décourager pour la chute a
etrancher des mœurs ce qu’elles avaient de défectueux auparavant ; et
Molière
en se bornant à l’embellissement des mœurs du Peu
es que la nature y avait déposés et que la raison en devait attendre.
Molière
s’est dit à lui-même, au moins je me l’imagine :
; puisse le Ciel en secondant nos travaux les en rendre la victime. »
Molière
a sûrement réussi dans son projet autant qu’aucun
ns de confiance dans leur esprit, dans leurs manières que du temps de
Molière
, au moins savent-ils que les femmes les trouvent
-dire qu’elles ont été corrigées. Il faut espérer que quelque nouveau
Molière
achèvera l’ouvrage de ce grand homme. Il en a mon
Il en a montré le chemin, qu’on le suive, et si nous n’avons plus de
Molière
à espérer, qu’il nous vienne seulement des Destou
s ridicules et les vices qu’on peut nous reprocher aujourd’hui. Quand
Molière
n’aurait pas eu tous ces succès, il ne s’ensuit p
les a pas encore rendus tous sages, vertueux et bons Chrétiens. Que
Molière
ait d’abord respecté le goût du Public pour s’en
ecine qu’il présente à son enfant. Il s’agit de savoir si le goût que
Molière
a reconnu dans ses compatriotes, était un mauvais
al dirigé pouvait produire. Or il est aisé de prouver que l’usage que
Molière
a fait de ce goût, loin d’être préjudiciable, fut
que courageux et magnanime ? « Les chefs-d’œuvre de Corneille et de
Molière
tomberaient aujourd’hui, et s’ils se soutiennent,
les mœurs de son temps. »s Après vous avoir fait distinguer ce que
Molière
et Racine ont bien fait de ménager dans nos mœurs
énager dans nos mœurs, il est question de vous prouver maintenant que
Molière
surtout n’a pas à beaucoup près respecté ce qu’il
rme qu’ils avaient alors, les défauts, les vices et les ridicules que
Molière
a joués avec tant de naïveté et si peu de ménagem
préserver. Quant au goût que vous supposez diminué pour les pièces de
Molière
, c’est précisément par la raison que vous imagine
n autre déguisement : c’est l’affaire des Auteurs du siècle, d’imiter
Molière
et de leur arracher le nouveau masque qui les dég
veut peindre : cette charge est le chef-d’œuvre de l’art et du génie.
Molière
par exemple a saisi d’après dix, vingt, trente, c
qu’un avare en devient plus avare pour avoir vu représenter celui de
Molière
, un Roi pacifique et bienfaisant, un Tyran détest
eux les objets de votre critique, les livres vous manquent et surtout
Molière
, votre mémoire ne vous dédommage pas de cette pri
la lâche complaisance que vous dites et de le prouver par des faits.
Molière
a-t-il attendu que les ordonnances de Louis XIV,
i ne dit point de belles phrases »ae , il y a cependant longtemps que
Molière
a produit cet homme sur la scène. Chrysaleaf dans
esprit à n’en point donner à son personnage : hic labor hoc opus ag.
Molière
aurait pu comme nos Auteurs d’à présent lui donne
on leur dise des injures en face : on est fâché d’avoir à reprocher à
Molière
d’avoir pris le Chapeau, la Perruque et l’Habit d
n exacte de Rousseau est la suivante : « Pour peu qu’il anticipât, ce
Molière
lui-même avait peine à se soutenir ; le plus parf
des comédies classiques, parmi lesquelles L’Ecole des maris (1661) de
Molière
. m. [NDE] J.-F. Regnard, Le Joueur, Paris, T. G
i, le goût général ayant changé depuis ces deux Auteurs [Corneille et
Molière
], si leurs chefs-d’œuvre étaient encore à paraîtr
« […] voilà ce qui est l’affaire et qui demande effort. »] ah. [NDE]
Molière
, Les Femmes savantes, Paris, P. Prome, 1672, Acte
avantes, Paris, P. Prome, 1672, Acte II, sc. 7, p. 29-31. ai. [NDE]
Molière
, Sganarelle ou Le Cocu imaginaire, Paris, J. Ribo
s, on tourne la religion en ridicule. Une des plus fameuses pièces de
Molière
, le Tartuffe, ne fut faite que dans ces vues. Un
x ans ; enfin, à force de sollicitations, de placets, de protections,
Molière
, à la faveur de quelque prétendu changement, obti
elle n’a pas été imprimée, sa platitude la fit tomber. L’apologie de
Molière
dans les placets et les brochures qu’il fit couri
jamais parler de Dieu, peuvent admirer quelques rhapsodies de morale.
Molière
s’en prend à M. de Lamoignon, premier Président d
que, lorsque la défense étant venue au moment qu’on allait commencer,
Molière
s’avançant sur le théâtre, dit : « Nous allions v
e. Son suffrage contre cette comédie dit lui seul infiniment plus que
Molière
et tous les Comédiens du monde ne pourraient dire
Comédiens ? Baillet (Jugement des Poètes, art. 1420.) parle ainsi : «
Molière
est un des plus dangereux ennemis que le monde ai
emps, que l’Eglise regarde comme retranchés de son corps ; mais quand
Molière
aurait été innocent jusqu’alors, il aurait cessé
nnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les comédies de
Molière
. La postérité saura peut-être la fin de ce poète
édie soient les seuls à le dire ; l’Auteur des Mémoires sur la vie de
Molière
, ou plutôt son panégyriste, en convient. « La mul
héâtre, tome 9. année 1665. page 345.). Je croirai, si l’on veut, que
Molière
avait quelque bonne intention, et peut-être voula
nts et des femmes, que penser d’un revenant affublé d’un linceul, que
Molière
fait venir sur le théâtre parler à son athée, et
te bien loin le soupçon : que ne dit-il pas de la vie et des mœurs de
Molière
, de Poisson, et de tous les Acteurs et Actrices q
1684. p. 203.). « Bien des gens disent fort sérieusement à Paris que
Molière
a plus corrigé de défauts à la cour et à la ville
de leur façon à montrer, etc. Voilà les défauts dont les comédies de
Molière
ont un peu arrêté le cours, car pour la galanteri
ymes : Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de
Molière
et Lettre sur les observations d’une comédie du s
e M. de Molière et Lettre sur les observations d’une comédie du sieur
Molière
intitulée Le Festin de Pierre, toutes deux parues
it, et ont toutes les qualités des grands hommes qu’ils représentent.
Molière
, dans l’apologie du Tartufe, n’a-t-il pas eu l’ex
es siennes dans son porte-feuille, ainsi que Crébillon et Campistron.
Molière
s’est fait siffler dans son poëme du Val de Grâce
s heureux ; il y a cinq à six bons poëmes dans Corneille, autant dans
Molière
et dans Racine, en allant glaner sur les autres,
. Mais c’est, dit-on, la vieillesse ou la jeunesse de Corneille et de
Molière
, on y trouve des traits de génie, des étincelles
e bien transcendant pour enfanter ces prodiges. Les 3 ou 9 volumes de
Molière
, ainsi élagués feront à peine un volume. Autre ré
i on l’osait dire, dans la création d’un Corneille, d’un Racine, d’un
Molière
, ne peut aller plus loin, comme on le disait d’Ar
st plein de fautes. Que sont les préfaces de Corneille, de Racine, de
Molière
, que des apologies, où l’auteur à genoux demande
en diverses couleurs, diverses situations, avec du fil ou de la soie.
Molière
lui-même, si vanté, n’est pas plus inventeur que
nt singulier, trop souvent véridique, dit Longuerue ana , pag. 156 :
Molière
avouait que Scaron avait plus de jeu que lui. La
tes les idées de l’abbé de Longuerue ; mais, comparant génie à génie,
Molière
se rendait justice, Scaron est plus fécond, plus
e, comme dans l’Arioste et dans Dom Quichotte, que dans le théâtre de
Molière
. Corneille a aussi plus de variété dans les plans
aussi plus de variété dans les plans, les caractères, les contrastes.
Molière
a le talent de peindre en détail les ridicules, i
es halles. Des motifs si bas et des moyens si méprisables font-ils de
Molière
un oracle ? 2° Elévation des sentiments. S’il en
résentent. A trois ou quatre pièces près, qu’est-ce que le théâtre de
Molière
? Une boutique de bijoutier, c’est une scène, un
ordre est rare et tout le monde le condamne. Bourdaloue sur la scène,
Molière
en chaire, révolteraient également. Ces deux genr
coutumes, des préjugés et des climats sur les spectacles. Térence et
Molière
ont eu le même objet, ils ont offert des spectacl
moins de plaisir à Paris que celle de Térence à Rome. Les scènes que
Molière
emprunta de Plaute étaient faites pour les hommes
Aristophane, Térence beaucoup plus décent et plus naturel que Plaute,
Molière
plus sage et plus décent que tous les quatre. Il
e critique générale des vices à des satires odieuses et personnelles.
Molière
a montré qu’on pouvait être aussi amusant que Pla
çais à se rendre utiles, encore plus qu’agréables. C’est Corneille et
Molière
à qui l’on doit ce goût et ce goût est le père du
vue que j’ai donné mes Observations sur la Comédie et sur le génie de
Molière
b : On a paru n’être pas mécontent des réflexions
s dans cet Ouvrage, et on a bien voulu me tenir compte d’avoir choisi
Molière
pour modèle des préceptes que j’ose y donner. Ce
[NDE] Louis Riccoboni, Observation sur la Comédie et sur le génie de
Molière
, Paris, Vv Pissot, 1736. c. [NDE] Louis Riccobon
emander peut-être qui l’a donc si fort ruiné : je ne crois pas que le
Docteur Molière
y ait perdu ses soins ; il a par ses belles leçon
rité de leur en épargner le soin : voilà peut-être un des endroits où
Molière
a le mieux réussi, et sur lequel sa morale a fait
quel sa morale a fait le plus de progrès ; car je crois que c’est sur
Molière
que vous voulez faire tomber toutes ces belles œu
ur, je pourrais bien vous dire avec l’enthousiasme de M. Baillet, que
Molière
est un des plus dangereux ennemis que le démon ai
er pouvaient prévaloir contre la morale du Christianisme, ce serait à
Molière
à qui l’on en aurait l’obligation. N’allez pas to
perdrait rien des beautés de telle pièce de Corneille, de Racine, de
Molière
et de leurs successeurs, ou s’il se trouvait forc
eur qui serait capable de perfectionner une des plus belles pièces de
Molière
est capable d’en faire lui-même une nouvelle qui
e lui-même une nouvelle qui sera bonne, mais moins bonne que celle de
Molière
perfectionnée, et que pouvant se donner le titre
qu’ils eussent aperçu et qu’ils eussent condamné dans les ouvrages de
Molière
un grand nombre d’endroits où quelques sentiments
able, c’est-à-dire, vers son utilité particulière. Il est certain que
Molière
nous a enseigné la manière de bien peindre les ho
textes qui l’ont fait condamner ne subsistent plus. C’est au temps de
Molière
, dont il soutient les Pièces suffisamment bonnes
bien simple. Je veux uniquement établir que la Comédie, à compter de
Molière
, et à commencer par lui, sans devenir plus utile,
as assez forte pour m’arrêter. J’entre en matière. Il est certain que
Molière
a purgé le Théâtre de bien des grossièretés. Mais
pour eux bien plus d’appas. Le goût fin et la politesse du siècle de
Molière
ne se serait pas accommodé de ces excès monstrueu
absolument décidé infâme, et des infâmes seuls oseraient y assister.
Molière
, et les Auteurs qui l’ont suivi, ont pris un autr
icule sur certains défauts ? Mais on voit, en examinant les Pièces de
Molière
, et de nos Auteurs modernes, que ces défauts ne s
la Comédie tympanised. Que l’on jette un coup d’œil sur le Théâtre de
Molière
, ce grand Précepteur des mœurs, ce grand Moralist
igue, les maximes, et les démarches, de l’aveu même des sectateurs de
Molière
, sont dangereuses à tous égards. Enfin une foule
ule de traits piquants et de satires outrées contre les Médecins, que
Molière
, comme l’on sait, drappoite moins par raison que
ins par raison que par faiblesse. Voilà un tableau vrai des Pièces de
Molière
. Si la plupart de ces objets sont vicieux, ils ne
alement sur l’excellence des préceptes que renferment les Comédies de
Molière
qu’on appuie le plus ; pour convaincre mieux de l
illants ; rien ne peut mieux persuader de ce qu’on vient de dire, que
Molière
n’attaque que des défauts superficiels, peu intér
trième scène du second acte : cette scène par excellence, où, dit-on,
Molière
a peint tant de vices, et où il s’est plu à les r
pologistes combien l’on est exact sur les traits qu’ils admirent dans
Molière
, mettons auparavant ici quelques vers de la premi
’effet plus sûr et plus terrible. Les exemples n’en manquent pas dans
Molière
; on serait en état d’en donner un grand nombre ;
e c’est de cette Comédie dont il a entendu parler, quand il a dit que
Molière
avait eu dessein de corriger « celui qui abuse d’
l serait toujours aussi grand. On n’a examiné ici que les Comédies de
Molière
; mais ce ne sont pas les seules de condamnables
; telles que celles de Renard, qui est le Poète qui a le mieux imité
Molière
; celles de Scarron, Montfleury, Baron, Dancourt,
flatter d’être plus pure que l’ancienne : le caractère qu’il fait de
Molière
est achevé ; et par là même il en fait un maître
ffon ; aussi fin que Térence, souvent aussi libre dans ses tableaux :
Molière
fut-il plus grand par la nature ou par l’art ? In
ur la jeunesse, si susceptible de mauvaises impressions. Que l’art de
Molière
et de ceux qui l’ont suivi, en déguisant le dange
niser = décrier, rendre ridicule. On trouve ce mot dans le théâtre de
Molière
. e. [NDE] draper = dire beaucoup de mal de quel
licite vainement de l’arrogant pontife une place en terre sainte pour
Molière
; il n’obtient qu’un refus insultant ! Ce despote
ilège de la création d’un théâtre lyrique en France, remplaçant ainsi
Molière
. q. [NDE] Nous corrigeons la graphie « Harlay de
». r. [NDE] Celui qui est inscrit sur les livres de pension du Roi.
Molière
a reçu une pension jusqu’à sa mort. Le compte ren
ension jusqu’à sa mort. Le compte rendu de sa mort est fort inexact :
Molière
a été victime du curé de S. Eustache, qui avait r
que d’église. t. [NDE] Probable allusion à Louis XIV faisant asseoir
Molière
à sa table. u. [NDE] Le texte est sans doute alt
son goût, l’élégance de son langage et la perfection de ses tableaux.
Molière
, le régénérateur du genre comique, et le contempo
mbre appareil des cours d’assises et l’exécuteur de leurs sentences ;
Molière
le sentit, et quand il attaqua le plus hideux de
à une époque où les tartuffes n’étaient pas rares, et l’opprobre dont
Molière
les couvrit fut une bonne leçon pour les mœurs. I
llance. L’action de la société sur l’écrivain me paraît évidente ici.
Molière
, employé à la cour, vivait parmi des courtisans a
on fondée par les Grecs, rétablie et conservée par Corneille, Racine,
Molière
, et notre nouvelle école, la France eut aussi son
ette pièce , disait un avare assistant à l’une des représentations de
Molière
, elle offre d’utiles leçons d’économie. » La rép
urs : ils étaient tout-à-la-fois Auteurs & Acteurs, comme on a vu
Molière
, Dancourt, Montfleury, Legrand, &c. Aujourd’h
& des hommes les plus célèbres de la Nation ; Corneille, Racine,
Molière
, Renard, monsieur de Voltaire, &c. leur fonct
eurs en Théologie, et peu suspects de Rigorisme. Nous allons voir que
Molière
donne plus d’occasion de dire que les Comédies d’
nèbres pour la lumiere. Le Grand Maître de cette Ecole est le célèbre
Molière
, lequel après avoir tant aimé le Théâtre durant s
le plus d’éclat dans le monde : LE TARTUFFE. On veut faire croire que
Molière
avait seulement dessein d’inspirer du mépris, et
, Et m’en vais devenir pour eux pis qu’un diable. » Le discours que
Molière
met dans la bouche de ce fourbe, n’est nullement
utiles dans les Comédies, j’ai trouvé au contraire dans les pièces de
Molière
, que j’ai parcourues exprès, des instructions si
amoiselles apprennent à la Comédie. Instruction détestable que donne
Molière
aux femmes mariées. Dieu en formant Eve d’une de
femme, Qu’il se laisse mener en bête par le nez. » Mais il plaît à
Molière
de renverser cet ordre divin, il veut qu’elles so
urrait tirer beaucoup d’autres endroits très pernicieux des pièces de
Molière
: mais en voilà assez pour opposer aux fausses lo
les disgrâces. Je mets encore le Misantrope au nombre des ouvrages de
Molière
qui ont porté atteinte aux mœurs. Je sais que cel
fait Laharpe en essayant de réfuter J. J. Rousseau, pour prouver que
Molière
n’a pas voulu en faire un homme vertueux, l’effet
pour détermine l’effet d’une comédie. Pour moi, je suis persuadé que
Molière
n’a pas voulu faire ici un second tartufe, mais u
monde ; tel est le langage de la maîtresse de cette école (Ariste que
Molière
rend exemplaire aussi dans l’École des maris est
c’est encore sans juste raison, sans nécessité et malheureusement que
Molière
a employé un moyen extrême, l’arme terrible du ri
e, dans le grand dictionnaire des Précieuses, imprimé deux ans après.
Molière
ne les avait pas en vue dans cette satire, dit-on
tc. Quelle réforme !.. Ceux qui ne voudraient pas encore convenir que
Molière
a le plus contribué à rendre le ridicule si insup
ient avoir dans leur cercle leur mathématicien, ou leur littérateur ;
Molière
est arrivé, et s’est mis à crier de toutes ses fo
t à Virgile d’emprunter de Catulle et d’Homère, comme il est arrivé à
Molière
, à Corneille, à Racine, à Voltaire, d’emprunter d
lieu de scènes qu’il faut mêler de tant de scandales, dans lesquelles
Molière
, votre guide, a cru devoir donner des tours graci
comprendre sa faute pour s’en repentir ! Il ne faut pas s’étonner que
Molière
soit mort dans des sentiments tout contraires ; i
t tout le monde sait les circonstances, on n’a pas laissé de regarder
Molière
comme un très honnête homme : soit, mais il y a b
e. » Il répond à la prétendue correction des mœurs par les Pièces de
Molière
, en citant le jugement qu’en a fait l’Auteur de l
République des Lettres dans son Recueil d’Avril 1684. où il parle de
Molière
en ces termes : « Il n’a corrigé que certaines qu
es de Terence sont plus tolérables pour ces siècles-la, que celles de
Molière
pour le nôtre. Je ne dirai rien de la seconde par
êtes, les impiétés et les infamies, dont sont pleines les Comédies de
Molière
, qui remplissent encore à présent tous les Théâtr
t d’aussi véritables dans ceux qui les regardent. La mort tragique de
Molière
sur le même Théâtre où il jouait le Malade imagin
aj. [NDE] Claude de la Rose, dit Rosimond (1640-1686) est mort, comme
Molière
, en sortant de scène.
e temps. Si je remontais un peu plus haut, je trouverais Corneille et
Molière
qui sont au dessus de tous les éloges qu’on leur
le Théâtre commençait déjà à montrer son indigence, et que la mort de
Molière
l’avait privé d’un Ornement qu’il ne recouvrera j
e front ceint de Cyprès, les yeux baignés de pleurs, Sans qu’un autre
Molière
appaise ses douleurs ? Dans les Siècles passés c
e de bas & de pitoyables farceurs de parades. Il ne songe point à
Molière
, à Dancour, à Montfleuri, qui jouoient eux-mêmes
ns les comédies. Celles de Dancourt, de Le Grand, de Régnard & de
Molière
, sont trop libres quelquefois, & même obscène
ment au plus estimable. Renard tombe encore plus dans cette faute que
Molière
, chez qui les friponneries sont communément punie
aucoup de défauts & même de vices. On répéte ce propos usé, « que
Molière
a plus corrigé de défauts à la cour, lui seul, qu
e a le même avantage. A l’exception de quelques pièces, le théâtre de
Molière
est le code de la bienséance, de l’honnéteté, des
de sa vie, et ce sont les chefs-d’œuvre de Corneille, de Racine et de
Molière
qui ont valu à son siècle le nom de siècle de Lou
e doit donner le vice aux âmes vertueusesy. » Et ce Tartufe.… (ici,
Molière
n’a point osé montrer son héros sous son véritabl
mnes s’élèvent vers l’Eternel comme un encens plus agréable. Et notre
Molière
!… (Il y a déjà loin de ces temps à notre époque)
notre Molière !… (Il y a déjà loin de ces temps à notre époque) notre
Molière
, poète et comédien, descendant presque mourant de
n. [NDE] Il s'agit de la Lettre à d'Alembert de Rousseau. o. [NDE]
Molière
, Tartuffe, I, 1. p. [NDE] Racine, Esther, III, 9
la Restauration. w. [NDE] Allusion aux Etats pontificaux. x. [NDE]
Molière
, Les Femmes savantes, IV, 2. y. [NDE] Molière, L
pontificaux. x. [NDE] Molière, Les Femmes savantes, IV, 2. y. [NDE]
Molière
, Le Misanthrope, I, 1. z. [NDE] Molière, Tartuff
s savantes, IV, 2. y. [NDE] Molière, Le Misanthrope, I, 1. z. [NDE]
Molière
, Tartuffe, I, 5. aa. [NDE] Traduction de la devi
ime que lui donna Corneille, l’élégance de Racine, le vrai comique de
Molière
, & la pureté des mœurs qui l’accompagne depui
ire sur les pécheurs trop obstinés, ou trop faibles. Les triomphes de
Molière
nous montrent de quoi la Comédie est capable. Il
poir de parcourir deux vastes champs de gloire. Nous devons peut-être
Molière
à la rivalité de Montfleuri, & Racine à celle
dans Pétronne, Ovide, l'Arétin, Boccace, quoique en vérité Bossuet et
Molière
, Fénelon et Quinault, Pascal et Racine, Arnaud et
fauts, tragique par ses crimes et sa réprobation. On n'a besoin ni de
Molière
pour faire rire, ni de Racine pour faire pleurer.
ure, la dévotion, les Saints, les Ministres, paraissent sur la scène.
Molière
, ce comique si fécond, qui en avait moins besoin
hrétien fait le Païen. Si l'on eût vu des Chrétiens au spectacle, les
Molière
du temps en auraient fait les plus plaisantes scè
s Escobar, Tambourin, Diana, Busembaum n'ont approché de la morale de
Molière
, Quinault, Racine, Dancourt, etc. et ne l'ont jam
ulle quòd moraris emori ? » Catul. Voici un trait de ce Plutarque que
Molière
(Femmes savantes), croyait n'être bon qu'à enferm
sa naissance. On convient, et on le sentira chaque jour davantage que
Molière
est le plus parfait auteur comique dont les ouvra
nt connus : mais qui peut disconvenir aussi que le théâtre de ce même
Molière
ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs,
s jamais faire aimer la vertu. « Pour multiplier ses plaisanteries,
Molière
trouble tout l’ordre de la société ; il renverse
ce nous découvre mieux qu’aucune autre la véritable vue dans laquelle
Molière
a composé son théâtre, et peut mieux nous faire j
at. « J’aurais trop d’avantage, si je voulais passer de l’examen de
Molière
à celui de ses successeurs, qui, n’ayant ni son g
Urbain et E. Levesque, L’Église et le théâtre, Paris, Grasset, 1930.
Molière
, éd. Couton : Molière, Œuvres complètes, Paris, G
L’Église et le théâtre, Paris, Grasset, 1930. Molière, éd. Couton :
Molière
, Œuvres complètes, Paris, Gallimard, « Bibliothèq
ètes, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1971, 2 vol.
Molière
, éd. Forestier-Bourqui : Molière, Œuvres complète
hèque de la Pléiade », 1971, 2 vol. Molière, éd. Forestier-Bourqui :
Molière
, Œuvres complètes, Paris, Gallimard, « Bibliothèq
-4218 ; YF-4219 (cf. Notice). PDF : Google. Éditions modernes • in
Molière
, éd. Couton, t. I, p. 1147-1180. • in Molière, é
itions modernes • in Molière, éd. Couton, t. I, p. 1147-1180. • in
Molière
, éd. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1170-1199. • Le
« Durham Modern Language Series », 1994. • Transcription sur le site
Molière
21. Anonyme, Lettre sur les observations, 16
665 • Anonyme : Lettre sur les observations d’une comédie du Sieur
Molière
intitulée Le Festin de Pierre, Paris, Gabriel Qui
biac : YF-7284 (cf. Notice). Corpus OBVIL. Éditions modernes • in
Molière
, éd. Couton, t. II, p. 1217-1230. • in Molière,
tions modernes • in Molière, éd. Couton, t. II, p. 1217-1230. • in
Molière
, éd. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1229-1241. • Tr
. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1229-1241. • Transcription sur le site
Molière
21. N.-B. Publié en réponse à Rochemont , Obse
-B. Publié en réponse à Rochemont , Observations sur une comédie de
Molière
, 1665. Voir aussi Anonyme , Réponse aux observat
nyme : Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de
Molière
, Paris, Gabriel Quinet, 1665. Corpus OBVIL. Édi
Paris, Gabriel Quinet, 1665. Corpus OBVIL. Éditions modernes • in
Molière
, éd. Couton, t. II, p. 1209-1216. • in Molière,
tions modernes • in Molière, éd. Couton, t. II, p. 1209-1216. • in
Molière
, éd. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1222-1228. • Tr
. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1222-1228. • Transcription sur le site
Molière
21. N.-B. Publié en réponse à Rochemont , Obse
-B. Publié en réponse à Rochemont , Observations sur une comédie de
Molière
, 1665. Voir aussi Anonyme , Lettre sur les obser
te : Livre second, chap. I à VII, p. 74-136. Édition moderne • Site
Molière
21. Texte modernisé. Lerident, Mémoire à con
º, 8 p. PDF : Gallica. Rochemont, Observations sur une comédie de
Molière
intitulée Le Festin de Pierre, 1665 • Rochemon
[attribué à Jean Barbier d’Aucour] : Observations sur une comédie de
Molière
intitulée Le Festin de Pierre. Par le Sieur de Ro
Genève, J. Gay et fils, 1869, in-12, XI-67 p. Voir Wikisource. • in
Molière
, éd. Couton, t. II, p. 1199-1208. • in Molière,
oir Wikisource. • in Molière, éd. Couton, t. II, p. 1199-1208. • in
Molière
, éd. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1212-1221. • in
-1221. • in L. Thirouin, éd., p. 152-166. • Transcription sur le site
Molière
21. N.-B. A suscité deux réponses : Anonyme ,
barrasse de la décence ? qui pense ne justifier la scène ? Le célèbre
Molière
, l’homme du monde qui en avait le moins de besoin
ntéressé pour sa gloire à ne pas s’avilir par la bassesse des propos,
Molière
a échoué à cet écueil. De plus de trente pièces q
res si inférieurs et en génie et en richesses ? « C’est par là que
Molière
illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût
éâtre Anglais, le théâtre Italien, celui de la Foire, les théâtres de
Molière
, de Poisson, de Monfleury, de Dancourt, de Vadé,
Scènes admirables de P. Corneille, & les excellentes Comédies de
Molière
. Ces deux Poëtes lui apprenoient à penser, tandis
Nation vers la vérité, d’une manière aussi forte & plus directe,
Molière
déchiré, calomnié par la cabale des Prêtres, Moli
p; plus directe, Molière déchiré, calomnié par la cabale des Prêtres,
Molière
insulté en pleine Eglise par Bourdaloue, Molière,
cabale des Prêtres, Molière insulté en pleine Eglise par Bourdaloue,
Molière
, en insérant dans sa Pièce un Panégyrique de Loui
aractérise le Théâtre des Nations gouvernées par elles-mêmes. Il aida
Molière
à triompher de ses ennemis, & cette admirable
ent-ci. Louis XIV, lui-même, n’auroit pas toujours été si favorable à
Molière
. Lorsque dans ses dernières années, affoibli par
onner, Machiavel a écrit sa Comédie cent cinquante ans avant celle de
Molière
. Cette pièce n’est pas sans doute une école de bo
ni ménagement, qui, de l’aveu ingénu du plus éloquent panégyriste de
Molière
, a produit l’abus de la société et de la philosop
on peut aujourd’hui le recouvrer rentrer dans cette île, du temps de
Molière
escarpée et sans bords, c’est-à-dire, jouir de la
meur, le droit de traiter d’infâmes la profession ou les personnes de
Molière
, de Corneille, Racine, Voltaire, et de Lekain, de
lasses qu’il a une fois frappées, on sait bien qu’en effet celles que
Molière
a ridiculisées ont été flétries, les unes pendant
réformation serait que les auteurs dramatiques, qui ont l’air depuis
Molière
à ces poltrons qui poursuivent des ennemis en fui
onvénient des personnalités, et le rendant même plus grand. En effet,
Molière
a attaqué en général les faux dévots, ou les prêt
se auxquelles ne président point des Larochefoucaulds. Je suppose que
Molière
, avec son terrible comique, au lieu d’attaquer co
ous attaquez, comme une satire cruelle de la vertu, le Misanthrope de
Molière
, ce chef-d’œuvre de notre Théâtre comique ; si né
ion dont on ne peut se défendre pour l’espèce d’hommes si odieuse que
Molière
y a joués et démasqués. Mais je viens au Misanthr
use que Molière y a joués et démasqués. Mais je viens au Misanthrope.
Molière
, selon vous, a eu dessein dans cette Comédie de r
que le sentiment même qu’elle produit en nous, prouvent le contraire.
Molière
a voulu nous apprendre, que l’esprit et la vertu
urs tort d’être en colère contre l’ami raisonnable et Philosophe, que
Molière
a voulu lui opposer comme un modèle de la conduit
robation faible de Philinte n’en eût pas moins produit ce que voulait
Molière
, l’emportement d’Alceste, qui se pique de vérité
oquer Oronte. Mais je m’aperçois, Monsieur, que je donne des leçons à
Molière
. Vous prétendez que dans cette scène du sonnet, l
re. Permettez-moi de n’être pas de votre sentiment. Le Misanthrope de
Molière
n’est pas un homme grossier, mais un homme vrai ;
nt avec plus de plaisir. Aussi je ne crois pas que ce chef-d’œuvre de
Molière
(supérieur peut-être de quelques années à son siè
e du Père le Brun à côté des ouvrages immortels de Corneille, Racine,
Molière
? » Il y a bien à rabattre de cette déclamation.
u tant de grands que le théâtre. Que Corneille soit un bon tragique ;
Molière
un bon comique, Pecour un beau danseur, Lully un
esset omnino. » Cic[éron]. D. N'a-t-on pas dit qu'un fameux Comédien
Molière
.du dernier siècle avait corrigé plus de défauts à
uæ si hæc flagitia non approbaremus, nulla esset omnino. » Cic[éron].
Molière
. Baillet jugement des Savants. « Vitia non decip
i d’en donner un seul exemple que je tirerai même du Théâtre du grand
Molière
, que j’admire si fort du côté de l’esprit et du g
être le plus avantageux de tous pour la bonne Comédie. Si la Pièce de
Molière
, où ce caractère est représenté, ne corrige pas l
este, ce sage Mentor y étoit infiniment haï & méritoit de l’être.
Molière
fit contre lui ses deux meilleures pièces : la pr
que de modestie & de sagesse. Je n’ai garde de vouloir du mal à
Molière
, dit-il, il faut que l’original soit bon ; puisq
justifient les sentimens de ce Héros qu’on a si injustement attaqué.
Molière
ayant impunément attaqué l’homme le plus estimé d
p; le plus respectable ; ce qui en avoit fait des ennemis déclarés de
Molière
& de ses farces, il ne méprisa pas moins ces
fit un grand ouvrage contre la comédie où il condamne en particulier
Molière
comme le corrupteur de la nation, qui tâche de je
ssidument & y faire aller Louis XIV, faire composer & jouer à
Molière
, qui par goût & par intérêt étoit à ses gages
ien des fois en différentes langues, l’a été trois fois en France par
Molière
, Dorimon & Rosimon, & toujours mal à quel
onna à Quinaud pour sujet d’opéra Amadis des Gaules, & Roland ; à
Molière
pour la comédie le Fâcheux. Louis XV au sortir d’
l’on y découvre presqu’autant de libertés que dans ses autres pièces.
Molière
sembla avoir le dessein de la ressusciter de nos
ux ouvrages de Rotrou, aux essais du grand Corneille, firent naître à
Molière
l’idée de parcourir une nouvelle carrière. Le Dra
oup d’attirer tous les regards. Deux hommes de génie, Corneille &
Molière
, ornèrent la Tragédie & la Comédie des beauté
le de pareils Drames, & ce ne fut guères qu’après Corneille &
Molière
que le reste de l’Europe eut des Poèmes un peu da
ordre de l’évêque de Versailles. Page 135 La sépulture est refusée à
Molière
par le curé de Saint-Eustache, et lui est accordé
uveur et des Grands-Augustins, à Paris. Page 136 Epitaphe et éloge de
Molière
par le père Bouhours et par l’évêque d’Avranches.
ère Bouhours et par l’évêque d’Avranches. Page 137 Louis xiv appelle
Molière
le législateur des bienséances du monde. Page 137
é de la comédie. Page 226 Les mauvais prêtres sont les détracteurs de
Molière
, auteur du Tartuffe. Page 226 Eloge du talent des
figurer avec un Acteur ou une Actrice. Quel assemblage ! la femme de
Molière
et la Princesse de … la Duparc et la Duchesse de
ents. Ce n’est pas apparemment à l’école des Italiens, de l’Opéra, de
Molière
, de Poisson, de Dancourt, etc. qu’on voudra forme
qu’à le précipiter dans la mer. Aussi y a-t-il bien loin de Fénelon à
Molière
, d’Arlequin au Prince d’Ithaque. Personne qui ne
s les premiers temps. Nos théâtres modernes les ont imités, et depuis
Molière
jusqu’aux derniers opérasf on trouve mille endroi
long-tems, ne s’avisera-t-elle pas de rire encore, comme du vivant de
Molière
, de nos folies & de nos erreurs ? Vous sçavez
l’Auteur, comme vous l’avez très ingénieusement démêlé en parlant de
Molière
, n’eût, à l’exemple de ce fameux Comique, défigur
sonnet que le parterre commença par trouver bon : mais l’intention de
Molière
était que ce sonnet fût trouvé mauvais, comme il
s silence le Méchant ? L’Auteur s’est servi du moyen qu’avait imaginé
Molière
, et son ouvrage est d’autant plus utile à l’human
vous avez condamné, sans avoir bien saisi, ce me semble, l’esprit de
Molière
. Ce ne sont point les tours que joue le fils au p
ds maîtres, à quatre ou cinq pièces près. Qu'est-ce que le théâtre de
Molière
? une boutique de bijoutier : on voit une scène,
nce ; que de paille couvre ce peu de bon grain ! Ou plutôt l'œuvre de
Molière
(et les autres comiques ne valent pas mieux) est
e est rare, et tout le monde le condamne : Bourdaloue sur la scène et
Molière
en chaire révolteraient également. Ces deux genre
r ; ils en étaient bien éloignés eux-mêmes : ce fut Baron, l’élève de
Molière
, qui ramena l’art à la nature, & qui fut l’in
ses ridicules. 290 Les Fâcheux. 293 Comédies à corriger. L’Avare de
Molière
. 294 La Mère coquette. 302 Les Plaideurs. 305
tius ac melius magnas plerumque secat res. » C’est ainsi que pensait
Molière
, le Père de la Comédie en France, le Maître et le
plein de tristesse, et parmi les imagines analogues à son désespoir.
Molière
, plus corrompu que les païens dans sa morale, rep
n’était qu’un tissu de lazzis et d’arlequinades, s’approche du ton de
Molière
. Il y a des pays où l’on demande si les spectacle
s et égarée. Je prends pour exemple le justement célèbre Tartufe, par
Molière
, qui est réputé offrir la plus parfaite leçon de
d’arriver heureusement à son but. Je reconnais avec tout le monde que
Molière
a été peintre exact du cœur de l’homme, qu’il en
Conti (M. le Prince) écrit contre la Comédie, après avoir été ami de
Molière
, 270 Corneille (Pierre) se repent d’avoir travail
Mouskes (Philippe) trait plaisant au sujet des Poètes Provençaux, 132
Molière
, son enterrement, 259 Minutius Félix, portrait du
r siècle, où on les supprima, et on donna leur théâtre à la troupe de
Molière
. Les scandales des Dieux du paganisme, les intrig
religion n’ont rien gagné au nouveau théâtre. Les Italiens, la Foire,
Molière
, Regnard, Vadé, ne valent pas mieux que les ancie
médies, exerçant les acteurs, soufflant dans les coulisses, et lisant
Molière
et Racine sans lunettes. Si jamais on eut dû et p
finité. Mais il semble qu’on ait pour ces Dieux un religieux respect.
Molière
même, qui ne s’embarrassait ni des Dieux ni des h
ce que fait la comédie ? La pièce est un tableau animé. Corneille et
Molière
sont des Peintres, et de grands Peintres, mais de
n Romain parmi les Français, a établi une école de grandeur d’âme, et
Molière
a fondé celle de la vie civile. Les génies França
; Des hommes si profonds quittent trop tôt la Terre. *** C’est un
Molière
exquis plein de sages maximes, Gai, badin, élégan
n aidé d’Andrieux, de Picard tout seul.… oui, de Picard même.…g après
Molière
. Je désire tout ce qui peut contribuer à notre gl
ille des mères n’excitait de leur part aucune réclamation du temps de
Molière
. Les demoiselles gardaient la maison quand on jou
nnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les comédies de
Molière
, ou qu’on ne veuille pas ranger parmi les pièces
ait heurter le goût général, composerait bientôt pour lui seul. Quand
Molière
corrigea la Scène comique, il attaqua des modes,
vénement arrive hier dans Paris, on me le ferait supposer du temps de
Molière
. Le Théâtre a ses règles, ses maximes, sa morale
sa naissance. On convient et on le sentira chaque jour davantage, que
Molière
est le plus parfait Auteur comique dont les ouvra
nt connus ; mais qui peut disconvenir aussi que le Théâtre de ce même
Molière
, des talents duquel je suis plus l’admirateur que
s par tout le monde17 ; et il serait d’autant moins juste d’imputer à
Molière
les erreurs de ses modèles et de son siècle qu’il
ie nous découvre mieux qu’aucune autre la véritable vue dans laquelle
Molière
a composé son Théâtre ; et nous peut mieux faire
nne un personnage ridicule. C’en est assez, ce me semble, pour rendre
Molière
inexcusable. On pourrait dire qu’il a joué dans A
ièce, voilà le vrai Misanthrope. Qu’est-ce donc que le Misanthrope de
Molière
? Un homme de bien qui déteste les mœurs de son s
l était l’ennemi déclaré des hommes. Dans toutes les autres Pièces de
Molière
, le personnage ridicule est toujours haïssable ou
mporte sur l’art de l’Auteur et fait honneur à son caractère. Quoique
Molière
fît des Pièces répréhensibles, il était personnel
rs odieuses les traits de la droiture et de la probité. Il y a plus :
Molière
a mis dans la bouche d’Alceste un si grand nombre
tir d’une manière comique les emportements de l’autre ; et le tort de
Molière
n’est pas d’avoir fait du Misanthrope un homme co
actère du Misanthrope doit porter ses défauts, et voilà aussi de quoi
Molière
fait un usage admirable dans toutes les scènes d’
en murmurer. Il connaît les hommes. Si ces distinctions sont justes,
Molière
a mal saisi le Misanthrope. Pense-t-on que ce soi
caractères très différents : c’était là l’occasion de les distinguer.
Molière
ne l’ignorait pas ; mais il fallait faire rire le
ais enfin, puisqu’elle est, sans contredit, de toutes les Comédies de
Molière
, celle qui contient la meilleure et la plus saine
élérat. J’aurais trop d’avantage, si je voulais passer de l’examen de
Molière
à celui de ses successeurs, qui, n’ayant ni son g
énergie et un nouveau coloris à cette passion dangereuse ; et, depuis
Molière
et Corneille, on ne voit plus réussir au Théâtre
Quoi ! Platon bannissait Homère de sa République et nous souffrirons
Molière
dans la nôtre ! Que pourrait-il nous arriver de p
n Saint Matthieu, Homélie 38. 8. [NDA] Pour peu qu’il anticipât, ce
Molière
lui-même avait peine à se soutenir ; le plus parf
ins vrai, non moins naturel que l’Athénien, égal en mérite à celui de
Molière
, et sans comparaison plus instructif. Je ne vois
rme et que je n’ai jamais manqué volontairement une représentation de
Molière
. Si j’ai moins parlé de Corneille, c’est qu’ayant
Magnien, Paris, Le Livre de Poche, 1990, p. 87, l. 17-20.] l. [NDE]
Molière
, Le Misanthrope, Paris, J. Ribou, 1666, Acte I, S
n moyen sûr d’être applaudi et d’en imposer aux sifflets du parterre.
Molière
n’avait aucun besoin de cette précaution pour mér
de la fourberie, de l’avarice, de la vanité, etc. Il ne croit pas que
Molière
ait fait beaucoup de mal à ces désordres ; et l’o
moque, avec raison, de ces personnes qui disent fort sérieusement que
Molière
a plus corrigé de défauts lui seul, que tous les
s ouvrages nous soient connus. Qui peut disconvenir que le Théâtre de
Molière
ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs,
. » « J’aurais trop d’avantage, si je voulais passer de l’examen de
Molière
à celui de ses successeurs, qui, pour mieux suivr
connaisseur dans le genre dramatique, grand admirateur de Racine, de
Molière
, et des autres coryphées de la Scène, d’un homme
rs, Huissiers, Notaires, etc. Grand nombre de pièces de Monfleury, de
Molière
, de Poisson, du théâtre Italien, de presque tous
n effet est en eux un vrai ridicule. La dernière scène du Sicilien de
Molière
, qui en fait le dénouement, ne roule que là-dessu
lissent toujours mal. Le dégoût est inévitable : quelle opposition de
Molière
à Cujas, d’une scène à une requête, d’une chanson
ait aux Jansénistes, mais il n’importe, la Compagnie était assemblée,
Molière
allait commencer lorsqu’on vit arriver un homme f
Mères ? Cette raison parut convaincante, la Compagnie fut congédiée,
Molière
s’en retourna bien étonné de l’empressement qu’on
e, même à Paris, le clergé fût moins sévère dans la pratique, puisque
Molière
avait un confesseur attitré et qu’il avait fait s
avec fruit. Malgré ce que je viens de dire, jamais il ne faut, comme
Molière
l’a fait trop souvent, immoler au vice le simple
peut être un assentiment secret à la coquetterie, à l’adultère même :
Molière
, en la mettant au Théâtre, est d’autant plus coup
e espèce qui font que les personnes sans prévention, en convenant que
Molière
est le père du vrai Comique de situation, de la v
st corrigé, non par un plus vicieux que lui, comme dans les Pièces de
Molière
, mais par un homme de bien, une femme tendre &
n exemples, Corneille, sur-tout Racine, Crébillon, dans la Tragédie ;
Molière
, quelquefois Regnard, & Destouches dans la Co
jetté les yeux sur lui, & qu’ils les ont brusquement détournés :
Molière
qui possédait si bien les Modelemens du Dramatism
-amoureux, l’Étourdi ; dans celles de plusieurs Auteurs qui ont suivi
Molière
, telles que le Mercure-Galant, les Engagemens-ind
ù règne l’improbité ; telles sont quelques-unes des Comédies de notre
Molière
& de Regnard ; plusieurs de Montfleuri, d’Hau
vres de Corneille, de Racine, de Crébillon ; sur les belles Pièces de
Molière
, de Regnard, de Destouches, de Lachaussée, de M.
y souffrira jamais ces mots grossiers que se sont permis La-Fontaine,
Molière
lui-même, Montfleuri, Dancourt, Hauteroche, &
e l’ordonnance de l’action, comme dans presque toutes les Comédies de
Molière
, tant l’économie théâtrale en est excellente, mal
leur reproche. Les Ouvrages de Corneille, de Racine, de Crébillon, de
Molière
, paraissent être des productions mâles, sorties d
me de nos jours, et qu’on voit encore toutes crues dans les pièces de
Molière
: on réprouvera les discours, où ce rigoureux cen
texte, comme La Lettre sur les observations sur une comédie du sieur
Molière
intitulée Le Festin de Pierre, est une réponse au
Festin de Pierre, est une réponse aux Observations sur une comédie de
Molière
intitulée Le Festin de Pierre. Publié anonymement
eu d’Ouvrages dignes d’estime ; la Farce de Pathelin ferait honneur a
Molière
. Nous avons peu de Comédies qui rassemblent des p
ie des Habits ; telle que celle dont ont fait usage Aristophane &
Molière
, en habillant leurs Acteurs comme la personne qu’
mule « deux réflexions » sur la comédie (p. 79-124). Cette défense de
Molière
dissimule en fait un propos libertin sous l’appar
On ne doit donc pas s’étonner, si de nos jours encore, le nom seul de
Molière
, est si odieux aux hypocrites de la présente époq
les mêmes pièces qu'on donne au théâtre Français ; Corneille, Racine,
Molière
, Regnard, Crébillon, Voltaire, etc. sans compter
le relâchement et la sévérité, prêche l'Evangile et enseigne l'art de
Molière
, condamne la comédie et la joue, d'une main offre
pour lui. Le théâtre ne grossira jamais le martyrologe ; mais depuis
Molière
et Racine il a grossi au centuple les registres d
aucun scrupule, avec leurs filles aux représentations des Comédies de
Molière
, lorsqu’elles se font dans quelques maisons parti
llut pas davantage pour occasionner ensuite la mort de ce Philosophe.
Molière
peignit si vivement l’hypocrisie, qu’outre le sca
érence ; mais il y en avait peut-être dans ceux qui les ont précédés.
Molière
l’a fait revivre en France ; et apparemment qu’Ho
is très peu de temps qu’on s’est avisé de l’avoir. Pour ce qui est de
Molière
en France, il prétend n’avoir point poussé la Sat
nd n’avoir point poussé la Satire au-delà du faux Marquis. L’Ombre de
Molière
aw. Nos Poètes ont-ils donc des privilèges parti
Sébast. L’Amour Triomphant p. 17. Dans le Relaps. p. 84. L’Ombre de
Molière
aw. Essai du Poëm. Dramat. am. [NDE] Infracti
onec mores fuerint in tuto. » J'ai vu des Jésuites arracher Racine et
Molière
des mains des Ecoliers, et quatre jour après ils
oser des farces à leur façon, à les jouer entre eux. Que lisent-ils ?
Molière
, Racine, Quinault. De quoi s'entretiennent-ils ?
t, l'Orateur, le Médecin, le Militaire, l'Artiste ? comment passer de
Molière
à Cujas, de Racine à Hippocrate, de Quinault à Eu
rofonds Médecins, le public y doit un jour gagner ! C'est dommage que
Molière
n'ait été témoin de ce burlesque événement, il en
trale. Il est vrai qu’il faudrait qu’il fût beaucoup plus réservé que
Molière
, & qu’il employât bien des soins & des mé
mphitryon de M. Dryden, comparé avec celui de Plaute et avec celui de
Molière
, 302 Article Second. Remarques sur le Roi Arth
es nouvelles Pièces de Corneille, celles de Racine, de Quinault et de
Molière
, y ajoutaient tous les jours quelques agréments e
ents publics. L’Opéra au Faubourg saint-Germain, la Troupe du célèbre
Molière
dans l’une des Salles du Palais Royal ; et l’Hôte
e, cette place leur ayant été cédée par l’ancienne Troupe. La mort de
Molière
qui arriva le 17. Février 1673. apporta quelque c
me la mer qui l’environne, le gouvernement Français n’a nul besoin de
Molière
pour aider à tenir les rênes de l’Etat. Cette dis
ute qu’elle tînt le même langage. Il est vrai qu’elle n’a jamais reçu
Molière
, Regnard, Dancourt, etc. qui en qualité de beaux
qui en effet est très rare, et qu’on ne trouve que très peu même dans
Molière
, malgré tout l’encens que brûlent sur ses autels
demi caractères, des vices à la mode, qui changent bientôt de forme.
Molière
s’empara des fameux originaux qu’il appercut dans
sont propres à notre Siècle. La Comédie fleurira de nouveau. Quelque
Molière
sortira peut-être tout-à-coup du sein de la pouss
deux Corneilles composèrent des Comédies qu’on peut appeller Mixtes.
Molière
même nous attriste & nous réjouit tour-à-tour
Pour charmer dans ses jeux, l’esprit avec l’oreille, Il n’a plus son
Molière
, il a perdu Corneille. Et lorsque par toi seul so
rs des Spectacles, Paris, veuve Duchesne.] 8. Hubert, de la Troupe de
Molière
, pour les Rôles à manteau. 9. R. Poisson, Auteur-
Baron, en 1691. 13. Raisin, excellent Comique. On le nommait le petit
Molière
. 14. Champmêlé, Auteur-Comédien, mari de la célèb
pour les Soubrettes, & les Rôles ridicules. 2. Béjart, autrement
mademoiselle Molière
: on dit qu’elle jouait supérieurement le Comique
airement ménagé par des voies criminelles. Il n'y en a pas trois dans
Molière
, il n'y en a pas une dans le théâtre Italien, dan
ie du théâtre. Quel est le véritable Tartuffe ? C'est l'Acteur, c'est
Molière
. Quelque vérité dans la bouche couvre son jeu thé
tuffe elle donne le change à la femme qu'il veut séduire. Tartuffe et
Molière
se parent du dehors de l'homme de bien pour mieux
sans déffauts que lorsque des gens sans études daignaient y sourire.
Molière
avec raison consultait sa Servante7. Il résulte
blement le goût que nous avions pour les Pièces de Corneille & de
Molière
; les Comédiens ne s’en appercoivent que trop. Il
a comédie, il entretenait une Actrice, il étudiait un rôle, il lisait
Molière
. On attribue les malheurs d’une guerre à la faibl
en effet bien ancienne, les intrigues Madianites n’ont pas commencé à
Molière
, et les Princesses Cozbi de nos jours datent dans
s, Vitriers, Tourneurs, et Musiciens qui comme les Gens de qualité de
Molière
, « savent tout sans avoir jamais rien appris »ex
lents à exercer, ils n’auront pas de temps à donner à leurs plaisirs.
Molière
, Corneille et tous leurs successeurs, ne travaill
a propre place […]. »fl Qu’est-ce que le talent d’un Corneille, d’un
Molière
, d’un Crébillon, d’un Voltaire ? C’est de se pass
adroit, ne m’empêcheront pas de regarder les Socrate, les Platon, les
Molière
, les Montaigne, les Montesquieu, les Mirabeau, co
t Stances, Paris, A.-A. Renouard, 1819, v. 44-45, p. 318. ex. [NDE]
Molière
, Les Précieuses ridicules, Paris, C. Barbin, 1660
& des Poèmes perfectionnés chez les Français par Corneille &
Molière
. Un arrangement plus simétrique ne convenait null
êter à cette supposition, dans la Représentation des deux Pièces* que
Molière
& Renard ont imitées de Plaute. Le masque ser
la manière qu’elle se joue à Paris, n’ayant jamais lu de Comédies de
Molière
, et n’en ayant lu que fort peu d’autres et sans a
demain, &c. Parmi ses Dialogues des morts on en trouve un entre
Molière
& Paracelse ; ce sont deux Charlatans qui se
e ; ce sont deux Charlatans qui se disent leurs vérités. Voici ce que
Molière
dit de lui même : Mon métier a été d’étudier les
on & les autres Dieux comme des misérables qu’on foule aux pieds.
Molière
ne traite guère mieux la dévotion, la Religion, c
n spectacle curieux, et digne du grand Corneille et de l'incomparable
Molière
, qu'une pièce formée de ces divers morceaux, et u
qu'ils suçaient avidement pour faire bonne chère, comme un amateur de
Molière
, d'Arlequin, de la Clairon ; ou tels ces habitant
ve. On peut donner à ce genre de Parodie, le nom de Comédie-ancienne.
Molière
même, lorsqu’il habillait ses Acteurs de la même
Térence ? Qu’on les compare à ceux de Racine, des deux Corneilles, de
Molière
, etc. on verra lesquels sont les plus propres à c
araitra, mais je ne sçais ni pourquoi ni comment. Voyez avec quel art
Molière
fait attendre ses personnages. Le Tartuffe ne se
nera naturellement. L’arrivée imprévue d’un nouvel Acteur, comme dans
Molière
, les miracles, les maladies, & la mort subite
nd le style néologique : « Déjà votre douleur dans mon cœur a gémi. »
Molière
aurait sûrement mis ces jolies expressions dans l
ans le genre sérieux, un second Tartuffe (bien inférieur au premier).
Molière
, sous prétexte de décrier la fausse vertu, rend s
, le mausolée de Sémiramis, etc. sont-ils bien réjouissants ? jusqu'à
Molière
, qui dans le Festin de Pierre, fait venir un mort
l que de bien, ainsi que je l’ai remarqué dans l’examen de l’Avare de
Molière
. 7. [NDA] On pourrait répondre que ces avantage
n’eussent été celles des Prophètes, qu’ils ne connaissaient pas ; et
Molière
est un Docteur plus respecté au théâtre que S. Au
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