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1 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre Il faut avouer q
buer dans le monde la véritable gloire. C’est ce qui fait espérer que Molière recevra ces Observations, d’autant plus volontier
n. Il est vrai qu’il y a quelque chose de galant dans les Ouvrages de Molière , et je serais bien fâché de lui ravir l’estime qu
conde fois : Mais quand cela serait vrai, l’on ne pourrait dénier que Molière n’eût bien de l’adresse ou du bonheur de débiter
ts ce que l’on peut dire de plus obligeant et de plus avantageux pour Molière  : et certes, s’il n’eût joué que les Précieuses,
que ce généreux Prince occupe tous ses soins à maintenir la Religion, Molière travaille à la détruire : le Roi abat les Temples
re travaille à la détruire : le Roi abat les Temples de l’Hérésie, et Molière élève des Autels à l’Impiété, et autant que la ve
vrai Dieu par l’exemple de ses actions ; autant l’humeur libertine de Molière tâche d’en ruiner la créance dans leurs esprits,
s esprits, par la licence de ses Ouvrages. Certes, il faut avouer que Molière est lui-même un Tartuffe achevé, et un véritable
Comédie est de corriger les hommes en les divertissant, le dessein de Molière est de les perdre en les faisant rire ; de même q
ment dans l’âme la pudeur et la Foi, avec le plaisir et la joie. Mais Molière a ruiné tout ce que ce sage Politique avait ordon
n n’eût pas vu en tout un siècle une honnête femme lui rendre visite. Molière fait pis, il a déguisé cette Coquette, et sous le
ui tourne par des équivoques étudiées l’esprit à de sales pensées, et Molière le fidèle Interprète de sa naïveté tâche de faire
e de son impiété à la vue de tout un peuple. C’est par ces degrés que Molière a fait monter l’Athéisme sur le Théâtre, et après
ire de ceux qui les pouvaient condamner. Certes, c’est bien à faire à Molière de parler de la dévotion, avec laquelle il a si p
on, tâche à la séduire, ou à profiter de sa chute. Et comme d’un côté Molière enseigne à corrompre la pudeur, il travaille de l
st une chose inouïe en France de jouer la Religion sur un Théâtre, et Molière a très mauvaise raison de dire, qu’il n’a fait qu
eur des Autels, et d’en venger la profanation. Où en serions-nous, si Molière voulait faire des Versions de tous les mauvais Li
m’y suis laissé entraîner par la foule, d’autant plus librement, que Molière se plaint qu’on le condamne sans le connaître, et
ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au roi sur le Tartuffe. Molière s’en prend au « curé de... », en lui reprochant d
le plus glorieux de tous les Roys au monde (s.l., 1664), qui qualifie Molière ainsi : « Un homme, ou plutôt un Démon vêtu de ch
s Cérémonies ; et néanmoins cela n’approche point de l’emportement de Molière , et il serait difficile d’ajouter quelque chose à
répand sur le Théâtre les plus noires fumées de l’Enfer : et enfin un Molière pire que tout cela, habillé en Sganarelle, qui se
e : « un Diable incarné Dans sa Requête.[NDE] Dans le premier Placet, Molière paraphrase Roullé ainsi : « je suis un démon vêtu
un nouveau sujet de risée aux Spectateurs, et n’est qu’une occasion à Molière pour braver en dernier ressort la Justice du Ciel
la dignité de ses Mystères. Ce sont ces quatre sortes d’impiétés que Molière a étalées dans sa Pièce, et qu’il a partagées ent
et en ridicule les choses saintes : voilà ce qui compose la Pièce de Molière . Le Maître et le Valet jouent la Divinité différe
le Maître ne croit rien, et le Valet ne croit que le Moine Bouru : et Molière ne peut parer au juste reproche qu’on lui peut fa
était complice de ses crimes, et le ministre de ses infâmes plaisirs. Molière devrait rentrer en lui-même, et considérer qu’il
intérêts de l’honneur, ni par les motifs de son propre salut. Certes Molière n’est-il pas digne de pitié ou de risée, et n’y a
à la réserve de quelques jeunes Etourdis, qui criaient tout haut que Molière avait raison, que la vie des Pères était trop lon
t bien de l’Impiété dans cette Pièce. Un Marquis après avoir embrassé Molière , et l’avoir appelé cent fois l’Inimitable, se tou
lus pitoyable ; et je connus par là que le Marquis jouait quelquefois Molière , de même que Molière raille quelquefois le Marqui
connus par là que le Marquis jouait quelquefois Molière, de même que Molière raille quelquefois le Marquis. Il me fâche de ne
fâche de ne pouvoir exprimer l’action d’une Dame qui était priée par Molière de lui dire son sentiment ; « Votre figure, lui r
cette Pièce, ou qui sachant ce qu’elle contient, puisse soutenir que Molière dans le dessein de la jouer, soit capable de la p
peuples. FIN. Permis d’imprimer Les Observations sur une Comédie de Molière , intitulée, Le Festin de Pierre, etc. Fait ce 10
’AUBRAY. Dans sa Critique. Dans sa Critique.[NDE] Critique, sc. 6. Molière dans sa Requête.[NDE] Par ce terme, l’auteur dési
ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au roi sur le Tartuffe. Molière s’en prend au « curé de... », en lui reprochant d
le plus glorieux de tous les Roys au monde (s.l., 1664), qui qualifie Molière ainsi : « Un homme, ou plutôt un Démon vêtu de ch
remière représentation. Dans sa Requête.[NDE] Dans le premier Placet, Molière paraphrase Roullé ainsi : « je suis un démon vêtu
femmes, sc. 6. c. [NDE] L’auteur cite le premier Placet présenté par Molière au Roi pour défendre son Tartuffe : « Je n’ai poi
ivoque, j’ai ôté ce qui pouvait confondre le bien avec le mal », voir Molière , Œuvres complètes, éd. G. Forestier et C. Bourqui
lle mourra l’année suivante) mais elle rit aux éclats aux comédies de Molière et celui-ci lui dédie sa Critique, allant cherche
même du parti dévot. f. [NDE] Dans son premier Placet sur Tartuffe, Molière invoque l’approbation du légat du Pape. h. [NDE
2 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57
ne lui a laissé aucun lieu de retraite, vient enfin de connaître que Molière est vraiment diabolique, que diabolique est son c
ois qu’après cela notre Observateur avouera qu’il a eu tort d’accuser Molière et qu’il doit confesser que la passion l’a fait é
de son livre et qui servent à le condamner), il ne peut plus dire que Molière est un athée, puisque le roi, qui ne donne ni rel
ous le règne du plus religieux monarque du monde. Certes, les amis de Molière devraient après cela trembler pour lui, s’il n’ét
aient bientôt, s’il est permis de parler ainsi. Bon Dieu ! que serait Molière contre tant de puissances, et qui pourrait lui se
eût purgé le théâtre, la comédie était coquette et libertine, et que Molière a fait pis, puisque sous le voile de l’hypocrisie
’en demeure pas d’accord avec lui, comme vous le verrez par la suite, Molière n’en doit pas être blâmé. Si la comédie, comme il
venait à la bouche, si son air était lascif et ses gestes dissolus », Molière n’a pas fait pis, puisqu’il a caché ses obscénité
comédie que je défends a cru sans doute qu’il suffirait, pour nuire à Molière , de dire beaucoup de choses contre lui, et qu’il
dit à Don Juan cette amante délaissée, ne pourra s’empêcher de louer Molière . Elle se repent de sa faute, elle fait tout ce qu
t cela n’adoucit point la sévérité de notre censeur. Comme il attaque Molière dans tous les personnages de sa pièce, il ne veut
On l’accuse néanmoins, bien qu’elle soit innocente, pource que c’est Molière qui l’a fait paraître sur la scène, et l’on n’en
en douter. Jugez après cela si la passion ne fait point parler contre Molière et si on l’attaque par un véritable esprit de cha
n’y en a point de formel, ajoute que la comédie est quelquefois chez Molière « une innocente qui tourne, par des équivoques ét
ue notre censeur condamne, car autrement personne ne peut assurer que Molière ait eu cette pensée. Quoiqu’il en soit, on ne le
e nature, le défenseur des tartufes tâche à prouver par tout cela que Molière est un athée. Voyez un peu quel heureux raisonnem
e les athées ! Il n’est rien de plus juste que ce qu’il avance. Quoi, Molière formera des coquettes ? Quoi, il mettra des équiv
ue le faux et le véritable dévots n’aient qu’une même apparence. Mais Molière , dont la prudence égale l’esprit, ne dit pas dans
rend le nom et l’extérieur d’un dévot, pourquoi veut-on, pour nuire à Molière , qu’un homme qui a non seulement le nom d’hypocri
s hypocrites, qui craignent d’être joués, reprennent dans la pièce de Molière . Pour moi, je ne sais pas par où l’on pourrait jo
bien que c’est chercher de fausses couleurs pour déguiser la vérité. Molière n’a fait que deux pièces que les tartufes reprenn
la peine de la regarder. Il n’en est pas arrivé de même aux pièces de Molière , puisque l’on les a toutes été voir avec le même
comédiens, mais il n’étale pas leurs ouvrages comme il a fait ceux de Molière . Sa malice est affectée, et il semble, à l’entend
rriez que les empereurs les ont punis de même que le roi a récompensé Molière de son mérite. Il parle encore d’un philosophe qu
ons pour surprendre les ignorants, mais ils ne servent qu’à justifier Molière dans l’esprit des personnes raisonnables. Je dois
ous avertir, en finissant, de songer sérieusement à vous. La pièce de Molière va causer des désordres épouvantables, et le zélé
3 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
ous verrez qu’il couvre du manteau de la religion tout ce qu’il dit à Molière . Ce prétexte est grand, il est spécieux, il impos
ne fait point parler cet auteur et qu’il n’a point dessein de servir Molière , encore qu’il le mette au commencement de son liv
tation qui marque que sa bile est un peu trop échauffée, il ne traite Molière que de farceur, et, ne lui donnant du talent que
la religion et fort nécessaire à son sujet, prouver que les pièces de Molière ne valent rien, pource qu’elles sont trop bien jo
ses n’ont aucun rapport avec les avis charitables qu’il veut donner à Molière . Son jeu ne doit point avoir de démêlé avec la re
lui faut pas demander, comme si, quand il manquerait quelque chose à Molière de ce côté-là, ce qui se dément assez de soi-même
de ceux qui font profession ouverte de dévotion. A quoi songiez-vous, Molière , quand vous fîtes dessein de jouer les tartufesc 
. Vous voyez par là que je ne dois pas seulement défendre la pièce de Molière , mais encore le plus grand, le plus estimé et le
t de blesser par là sa gloire et son devoir, et n’ignorait pas que si Molière n’eût point fait Tartuffe, on eût moins fait de p
rit de charité parlerait de la sorte : « Certes, c’est bien à faire à Molière de parler de la dévotion, avec laquelle il a si p
t mieux instruit que je ne pense et qu’il peut avoir appris la vie de Molière par une confession générale. Si cela est, je n’ai
u’il est encore plus criminel. Mais enfin, soit qu’il sache la vie de Molière , soit qu’il croie la deviner, soit qu’il s’attach
st pas permis d’en parler, ni d’accuser si publiquement son prochain. Molière doit toutefois se consoler, puisque l’observateur
rtins. « Où en serions-nous, continue l’auteur de ces remarques g, si Molière voulait faire des versions de tous les livres ita
dévot, il se venge et l’attaque en faisant semblant de ne parler qu’à Molière . Il dit, par une adresse aussi malicieuse qu’elle
semble qu’il ne soit venu en France que pour approuver les pièces de Molière h ». L'on ne peut en vérité rien dire de plus adr
hée, et pour moi, je trouve avec bien d’autres que ce qui fait blâmer Molière lui devrait attirer des louanges et faire remarqu
ons qu’il avait de ne croire point de Dieu. La matière eût été belle, Molière n’aurait point été repris et l’on aurait écouté D
rt qu’en peinture. Mais je vois bien ce que c’est : l’on veut nuire à Molière , et par une injustice incroyable, on ne veut pas
, on ne veut pas qu’il ait les mêmes privilèges que les autres. Enfin Molière est un impie, cet Observateur l’a dit : il faut b
, le regardant comme leur vengeur, tâcheront de nous faire condamner, Molière et moi, sans nous entendre. Pour vous, Monsieur,
mme La Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière , est une réponse aux Observations sur une comédie
de M. de Molière, est une réponse aux Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre. Publié anonymement
ographe moderne. d. [NDE] Rochemont, Observations sur une comédie de Molière intitulée le Festin de Pierre, p. 20. e. [NDE] R
4 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118
à faire à M. Jourdain, M. Jean-Jacques a raison de s’emporter contre Molière et de dire qu’il est le perturbateur de la sociét
fin d’en porter un jugement plus solide et plus sensé. L’intention de Molière n’est pas moins pure dans George Dandin que dans
George Dandin de Finance se repentir vainement de n’en avoir pas cru Molière  ? Le Public rit de leur chagrin, et n’a-t-il pas
s, j’en conviens, une femme qui cherche à déshonorer son époux : mais Molière a produit ce caractère par les mêmes motifs qui j
e femme exécrable, et que le reproche que l’on fait universellement à Molière d’avoir laissé triompher le Vice est sans doute l
n méprise, on déteste Angélique, on voudrait qu’elle fût punie : donc Molière était de votre avis, sa pièce ne mérite aucun rep
rbitre équitable et Bachique de tous les différends de son Canton que Molière a joués ; ce sont ces Gentilhommeaux ridicules qu
Paysans, parce qu’ils ont celui de tuer exclusivement un Lièvre, que Molière a voulu jouer ; demandez à tous ces braves Cadets
ils font eux-mêmes des Gentilhommes qui ressemblent à ce Personnage. Molière a donc bien fait de jouer les Sotenville. Le Peup
a Justice que les voleurs, puisque ceux-là encouragent ceux-ci. Quand Molière donc fait voler un père par son fils, qu’il fait
obligé Monsieur de ne pas me donner d’ouvrage plus difficile à faire. Molière , et c’est toujours là votre opinion, n’a pas voul
que la fatuité du jargon des beaux esprits femelles de son temps, que Molière a joué avec tant de succès dans sa Pièce. N’est-c
x un homme détestable et non pas un ridicule et qu’ils sont ravis que Molière ait démasqué si bien les hypocrites et que sa con
un songe. Un Philosophe moderneda, tout opposé à votre avis, a blâmé Molière d’avoir fait du Misanthrope un homme de mauvaise
particulier, mais l’ennemi et le critique des vices en général. Voilà Molière entre vous deux et vous savez que le milieu de to
conseils. C’est presque un Démocrite que ce Misanthrope-là. Celui de Molière est donc bien comme il est, c’est mon avis et cel
st un titre qui exclue la politesse et la modestie. Voilà l’homme que Molière a joué et que tous vos sophismes ne justifient pa
à l’emportement près ce serait Socrate ; or ce n’est pas Socrate que Molière a voulu peindre ; c’est Alceste, c’est le Misanth
pas un, vous qui parlez ? Si cela est, c’est vous et vos pareils que Molière a voulu jouer et non pas Socrate. Il ne s’agit p
s’agit pas de savoir si le Misanthrope que vous dites, est celui que Molière aurait dû mettre sur la scène ; vous n’êtes pas a
agit de savoir s’il y a dans le monde des Misanthropes comme celui de Molière  ; or il est certain qu’il y en a, et que j’en con
e ; or il est certain qu’il y en a, et que j’en connais aujourd’hui ; Molière a donc bien fait de les jouer. Otez-leur le nom d
el est Alceste aux yeux des gens sensés ; tel est le Misanthrope, que Molière a voulu faire et qu’il a fait. Ce n’est pas le vô
étendez qu’il est : croyez-moi Monsieur, dispensez-vous d’enseigner à Molière comme on traite bien un caractère et comme on fai
ù les gens d’un vrai goût ne voient que des beautés. Vous reprochez à Molière , « que dans la vue de faire rire aux dépens du
rès dur mis exprès pour apprendre aux jeunes Poètes à n’en pas faire. Molière , en mettant une pointe dans la bouche du Misanthr
i trouverait la grossièreté des halles et la brutalité des Portefaix. Molière l’entendait mieux, ne vous déplaise ; si son Misa
, Et qu’un homme est pendable après les avoir faits.  » dn Pourquoi Molière fait-il rire aux dépens d’Alceste ? Parce que les
ance et la discrétion, et de prendre des Ours pour ses Avocats. Voilà Molière , je crois, suffisamment disculpé de vos reproches
NDE] Personnage principal du Bourgeois Gentilhomme, comédie-ballet de Molière , Paris, R. Ballard, 1670. co. [NDE] J.-J. Rousse
allard, 1670. co. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 51. cp. [NDE] Molière , George Dandin, ou Le mari confondu, Paris, J. Ri
. cit., p. 52. cr. [NDE] Epouse de Georges Dandin, dans la pièce de Molière – et courtisée par Clitandre. cs. [NDE] Molière,
in, dans la pièce de Molière – et courtisée par Clitandre. cs. [NDE] Molière , George Dandin, op. cit., Acte III, scène 8, p. 1
, p. 31-32. cx. [NDE] Thomas Corneille, Le Festin de Pierre, 1677 / Molière , Don Juan, ou Le Festin de Pierre, 1667 [repr. 16
t., p. 705.] dc. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 57. dd. NDE Molière , Le Misanthrope, Paris, J. Ribou, 1667 [repr. 166
eau, commet la même inexactitude que lui dans sa citation du texte de Molière , en omettant la fin du premier vers : « Les uns,
soulignons). de. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 62. df. [NDE] Molière , Le Misanthrope, op. cit., Acte I, scène 2, p. 18
r, Epigramme VIII « Vers en style de Chapelain », p 404. dk. [NDE] Molière , Le Misanthrope, op. cit., Acte I, scène 2, p. 15
ne 2, p. 15. dl. [NDE] J.-J. Rousseau, op. cit., p. 68. dm. [NDE] Molière , Le Misanthrope, op. cit., Acte I, scène 2, p. 17
5 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294
Comédies à conserver. LE MISANTHROPE de Molière . Suivant mon système j’approuve la Pièce du
ux sont fort instructifs et fort propres à corriger de la manière que Molière les a traités. La Coquetterie de Célimène est pu
e dramatique. Je ne puis m’empêcher de remarquer un trait du génie de Molière , qui, à mon avis, mérite l’applaudissement des co
ant son caractère qui influe beaucoup sur sa passion, ce que le grand Molière n’a pas négligé en travaillant : je cherchais don
Quand pour la première fois j’ai résolu d’étudier les Ouvrages de Molière , je me proposais uniquement de découvrir et de su
aire précéder une remarque qui me paraît aussi juste que nécessaire. Molière dans le plus grand nombre de ses Pièces a été imi
mens, j’aurai l'occasion de parler de quelques-unes des imitations de Molière , elles feront, à ce que je crois, sentir la vérit
avance. La Comédie des Femmes Savantes est une production du génie de Molière uniquement : et il me paraît que dans cette Pièce
parce qu’elle veut la marier à un autre. A l’occasion de cet obstacle Molière donne de grandes leçons aux Spectateurs. Il y cri
hent que leur intérêt en se mariant. J’admire surtout le grand art de Molière dans un point de cette fable. Ariste qui donne de
n’est pas un trait bien surprenant pour les gens du métier ; mais que Molière , pour conserver le caractère de Chrisale qui moli
e, et je ne me souviens pas d’en avoir vu de pareil ni avant ni après Molière . Enfin le caractère de Chrisale d’un bout à l’aut
re de la Réformation. LES PRÉCIEUSES Ridicules, La Préface que Molière a mise à la tête de cette Pièce m’a toujours surp
épublique. Je citerai pour unique exemple les Précieuses ridicules de Molière qui a su si bien manier son sujet, que de son tem
n cette farce est admirable pour la correction des mœurs, et le grand Molière le savait aussi bien que moi, quoiqu’il en dise.
6 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
’ECOLE DES MARIS, Autant cette Pièce est admirable par le génie de Molière son Auteur, autant je la trouve de mauvais exempl
Cette Pièce est tirée d’une nouvelle de Boccace15 que tout autre que Molière n’aurait jamais tenté de mettre sur le Théâtre, e
de les mœurs, je crois qu’on ne saurait trop tôt se taire ; j’ai loué Molière autrefois en parlant de cette Pièce16, et je conv
is exemples qui n’y sont que trop répétés. Ce n’est pas cependant que Molière n’y ait mis d’excellentes choses pour corriger la
coup plus à perdre qu’à gagner dans la Comédie de George Dandin, dont Molière a puisé le sujet dans une Nouvelle de Boccace. Je
velle de Boccace. Je crois l’avoir déja remarqué, toutes les fois que Molière a été inventeur ses Pièces ont été correctes, mai
e soit permis d’ajouter que si Boccace en ce cas mérite d’être blâmé, Molière n’en est pas plus excusable d’avoir tiré de cet A
7 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
re, Palais-Royal, Galerie de Bois, n° 233. Mais remontons au temps de Molière dont le cadavre éprouve le refus de sépulture en
e Saint-Eustache, tandis que le curé de Saint-Joseph la lui accorde. Molière , le plus parfait de nos poètes comiques, et l’un
s trouvera aux pages 161 et 162 du livre des Comédiens et du Clergé. Molière est persécuté et proscrit par des prêtres et des
éprouve. J’ai rapporté dans le livre précité, page 162, l’épitaphe de Molière par le père Bouhours 8, l’un des jésuites les plu
e c’est l’historien du grand saint Ignace qui a proclamé le mérite de Molière , en disant : « Les Français rougiront un jour de
la mémoire du père de la comédie française. Louis XIV, en parlant de Molière , l’appelle le législateur des bienséances du mond
8 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312
ter qu’elle pût être corrigée. J’ai indiqué ailleurs14 les sources où Molière a puisé pour construire sa Pièce, et je n’ai pas
ces sources étant infectées, il n’était pas étonnant que l’ouvrage de Molière s’en ressentit : l’entreprise de corriger la Comé
Lélio et Arlequin Valets dans la même maison, qui a fournit de même à Molière les épisodes de Cléante, d’Elise et de Maître Jac
cette première Scène devrait être tournée tout différemment de ce que Molière a fait. Elise en paraissant sur le Théâtre devra
amour de Cléante et de Marianne peut être conservé tel qu’il est dans Molière , en tâchant seulement de le rendre encore plus pu
capable, a tourné ces deux passions en ridicule ; en forte que depuis Molière , j’ai peine à croire que le vrai style de la Comé
GINAIRE, Cette petite Pièce est un des bons morceaux du Théâtre de Molière par l’art admirable avec lequel elle est tournée
ngereuses. 14. [NDA] Observation sur la Comédie et sur le génie de Molière . Paris.
9 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390
e vice est odieux, il est du ressort de la Tragédie : c’est ainsi que Molière a fait de l’Imposteur un Personnage comique, dans
s Tartufe, & Shakespear un Personnage tragique dans Glocester. Si Molière a rendu Tartufe odieux au cinquième Acte, c’est,
Théâtre ; & a substitué à leurs Farces les meilleures Comédies de Molière traduites en Italien. A l’exemple de Florence, Ro
ple & à l’attrait du plaisir. Paris seul ne verra-t-il plus jouer Molière  ? Un Etat où chaque Citoyen se fait gloire de pen
r sur les pas de l’intrépide Auteur du Tartufe. Boileau racontait que Molière , après lui avoir lu le Misanthrope, lui avait dit
les mettent en jeu. Quoi de plus sérieux en soi que le Misanthrope ? Molière le rend amoureux d’une Coquette, il est comique.
-d’œuvre de naturel & d’intrigue ; & ce n’est pas la faute de Molière si le sot orgueil, plus fort que ses leçons, perp
omique ; ainsi qu’au Comique-Bourgeois, lorsqu’il contraste avec eux. Molière en fournit mille exemples. Ces sortes de Scènes s
peinte avec le coloris de l’art, se répère dans toute sa simplicité. Molière a tiré des contrastes encore plus forts du mélang
. Ce qui manque à la plupart des peintures de caractère, & ce que Molière , ce grand modèle en tout genre, possédait éminemm
ue la scélératesse de l’un, & qui plaint la crédulité de l’autre. Molière met en opposition les mœurs corrompues, & la
i le point fixe de la vertu ! c’est à cette précision qu’on reconnaît Molière , bien mieux qu’un Peintre de l’antiquité ne recon
la risée & au mépris des Spectateurs. Telle est, dans l’Avare de Molière , la rencontre d’Harpagon avec son fils, lorsque,
10 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
de l’exemple ? C’est ce qui reste à examiner. M. Rousseau attribue à Molière et à Corneille des ménagements auxquels je suis b
vice qu’ils ont ménagé, quelle est la passion qu’ils ont flattée ? Si Molière avait eu la timide circonspection qu’on lui attri
de la monarchie. « Si les chefs-d’œuvre de ces Auteurs (Corneille et Molière ) étaient encore à paraître, ils tomberaient infai
peinture du théâtre est une imitation exagérée ; mais voici comment. Molière veut peindre l’avare ; chacun des traits doit res
remplit son objet, et d’abord avec M. Rousseau, prenons pour exemple Molière . « Qui peut disconvenir que ce Molière même, des
Rousseau, prenons pour exemple Molière. « Qui peut disconvenir que ce Molière même, des talents duquel je suis plus l’admirateu
e école du vice. « Son plus grand soin, dit M. Rousseau en parlant de Molière , est de tourner la bonté et la simplicité en ridi
a, je crois, devenir sensible ; elle contient toute la philosophie de Molière , et ma réponse à M. Rousseau. Le but de Molière a
ute la philosophie de Molière, et ma réponse à M. Rousseau. Le but de Molière a donc été de démasquer les fripons, et de corrig
, la scène comique n’aurait eu ni vérité ni utilité morale : qu’enfin Molière eût fait tromper par des fripons d’honnêtes gens
les combinaisons possibles dans le mélange et le contraste des mœurs, Molière s’est donc attaché à la seule qui soit utile. Il
de Madame Jourdain, dans Le Bourgeois Gentilhomme. Qu’est-ce donc que Molière a joué dans les honnêtes gens, ou plutôt dans les
ont, comme l’on voit, ceux des dupes ; il n’est donc pas étonnant que Molière oppose à ces personnages des fripons adroits et s
est l’honnête homme de la pièce. » Un homme donné sans ménagement par Molière pour un fourbe, pour un escroc, pour un flatteur,
encore, c’est l’honnête homme de la pièce ! Est-ce dans l’opinion de Molière  ? Il est évident que non. Est-ce dans l’opinion d
me plains que de sa mémoire : mais il eût été bon, je crois, d’avoir Molière sous les yeux en faisant le procès à ses pièces,
s donné à la vanité des mésalliances. Ce n’est point à l’intention de Molière que je m’attache, car l’intention pourrait être b
n ? de faire sentir les conséquences de la sottise de ce villageois ; Molière a donc peint ses personnages d’après nature. Mais
sont répréhensibles à cet égard, et quelques-unes même des pièces de Molière peuvent être mises dans cette classe : mais ce n’
avantes, ni aucunes de ses bonnes comédies, et l’on ne doit pas juger Molière sur Les Fourberies de Scapin. « Il serait d’autan
serait d’autant moins juste (c’est M. Rousseau qui parle) d’imputer à Molière les erreurs de ses modèles et de son siècle, qu’i
ges est la cause du ridicule qu’ils se donnent, est-ce à la cause que Molière l’attache ? l’a-t-il confondue avec l’effet ? M.
re du Glorieux e, je passe condamnation s’il fait rire. Le comique de Molière n’attaque donc pas des défauts naturels, mais des
a rendre plus sensible encore mon opinion sur les mœurs du théâtre de Molière . « C’est un grand vice, dit M. Rousseau, d’être a
ncerait l’Orateur, le Poète n’a fait que le peindre, et la comédie de Molière n’est autre chose que cette morale en action. Ni
rope que M. Rousseau a choisi par préférence comme le chef-d’œuvre de Molière . « Je trouve, dit-il, que cette pièce nous découv
ce nous découvre mieux qu’aucune autre la véritable vue dans laquelle Molière a composé son théâtre, et nous peut mieux faire j
dans ses pièces. » Arrêtons-nous un moment à cette théorie générale. Molière , en consultant son siècle, a donc vu qu’un usage
st le mal, et en quoi le goût du siècle a nui aux mœurs du théâtre de Molière  ? Je sens bien que tous les ridicules dont Molièr
œurs du théâtre de Molière ? Je sens bien que tous les ridicules dont Molière s’est joué, ne sont pas ce que j’ai entendu par l
upes. C’est, comme je l’ai dit, de cette dernière espèce de vices que Molière a voulu nous guérir. Il savait bien, ce Philosoph
t apprendre à se défier du charlatan. Voilà, selon moi, tout l’art de Molière , et je ne conçois rien de plus utile aux mœurs. «
un homme passionné, violent, insociable ; l’autre, que dans sa vertu Molière n’a repris que l’excès. Vous donnez à Molière le
utre, que dans sa vertu Molière n’a repris que l’excès. Vous donnez à Molière le projet d’un scélérat, et je trouve dans son ou
fois respectable et risible, qualités qui semblent s’exclure, et que Molière a su concilier. Tel a été son dessein en composan
droiture, sa candeur, sa sensibilité inspirent la vénération. « Ah ! Molière , que n’ai-je le bonheur de ressembler à cet honnê
ler à cet honnête homme ! » s’écriait Monsieur le Duc de Montausierf. Molière aurait donc bien manqué son coup, s’il eût voulu
rde, de cette impatience poussée à bout par le calme de Philinte, que Molière a plaisanté. Ce n’est donc pas le ridicule de la
ontradiction et les obstacles font dégénérer en fureur : voilà ce que Molière attaque dans le Misanthrope ; et pour le ramener
mme nous, le jouet de ses passions. Mais pour justifier le dessein de Molière , j’ai un témoignage auquel M. Rousseau ne peut se
r : voici ce que je viens de lire. « Dans toutes les autres pièces de Molière , le personnage ridicule est toujours haïssable ou
ant au fond du cœur un respect pour lui, dont on ne peut se défendre… Molière était personnellement honnête homme ; et jamais l
urs odieuses les traits de la droiture et de la probité. Il y a plus, Molière a mis dans la bouche d’Alceste un si grand nombre
oignage avec le sentiment de M. Rousseau. « Ayant à plaire au public, Molière a consulté le goût le plus général… Après avoir j
. » Il est évident que l’une de ces deux opinions est fausse ; car si Molière , pour plaire à son siècle, a voulu tourner la ver
e lui ai opposée ; son contradicteur, c’est lui-mêmeg. Le dessein de Molière a donc été, en composant le caractère du Misanthr
sincérité qui l’offense, à se couper la gorge avec lui. Du reste, si Molière eût fait un vicieux du Misanthrope, il lui eût do
astes fasse rire aux dépens de l’autre, l’avantage et l’ascendant que Molière donne à Alceste sur Philinte, prouve bien qu’il l
stinait la première place dans l’estime des spectateurs. « Le tort de Molière n’est pas, selon M. Rousseau, d’avoir fait du Mis
en murmurer ; il connaît les hommes. Si ces distinctions sont justes, Molière a fait le Misanthrope. Pense-t-on que ce soit par
t qui n’est point ému d’un très grand mal qui lui est personnel. Mais Molière n’a pas voulu peindre un personnage idéal. Le Mis
ent ses plaintes quelquefois ; mais enfin l’homme est toujours homme. Molière a donc très bien pris, je ne dis pas le caractère
e qui lui est étranger, est donc, selon moi, un être fantastique ; et Molière , pour rendre le sien d’après nature, a dû le pein
ture entière, autant admiré qu’applaudi. Voilà donc le personnage que Molière a voulu humilier, pour flatter le goût de son siè
que Molière a voulu humilier, pour flatter le goût de son siècle. Si Molière a prétendu faire briller Philinte aux dépens d’Al
n’user d’aucun détour, et dire crûment tout ce qu’il pense ; mais si Molière eût voulu mettre un tel personnage sur la scène,
ut très bien, quoiqu’en dise M. Rousseau, n’être ni fourbe ni brutal. Molière n’a donc pas prétendu ni pu prétendre dégrader la
’homme marchait à quatre pattes, qui puisse trouver le Misanthrope de Molière trop doux et trop civilisé. M. Rousseau dit lui-m
a conclusion contre la morale du Misanthrope et de tout le théâtre de Molière . Si les principes sont détruits, la conséquence t
e crois avoir bien prouvé que, sans les filous et les femmes perdues, Molière a fait d’excellentes comédies. Ainsi, quand il se
énergie, et un nouveau coloris à cette passion dangereuse : et depuis Molière et Corneille, on ne voit plus réussir au théâtre
harme ; et je n’ai jamais manqué volontairement une représentation de Molière . » Il est, comme on voit, selon ses principes, da
té".  Il dit à peu près la même chose, lorsqu’on lui fit entendre que Molière l’avait pris pour modèle en faisant la fameuse Co
pièce, mais il répondit toujours: "je n’ai garde de vouloir du mal à Molière , il faut que l’Original soit bon, puisque la copi
11 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
vais goût prévaut, on doit s’efforcer de le détruire, et c’est ce que Molière a fait. Vous dites cependant : « Pour peu que Mol
et c’est ce que Molière a fait. Vous dites cependant : « Pour peu que Molière anticipât il avait peine à se soutenir, le plus p
à préférer Le Misanthrope au Médecin malgré lui : un Philosophe comme Molière n’était pas homme à se décourager pour la chute a
etrancher des mœurs ce qu’elles avaient de défectueux auparavant ; et Molière en se bornant à l’embellissement des mœurs du Peu
es que la nature y avait déposés et que la raison en devait attendre. Molière s’est dit à lui-même, au moins je me l’imagine :
; puisse le Ciel en secondant nos travaux les en rendre la victime. » Molière a sûrement réussi dans son projet autant qu’aucun
ns de confiance dans leur esprit, dans leurs manières que du temps de Molière , au moins savent-ils que les femmes les trouvent
-dire qu’elles ont été corrigées. Il faut espérer que quelque nouveau Molière achèvera l’ouvrage de ce grand homme. Il en a mon
Il en a montré le chemin, qu’on le suive, et si nous n’avons plus de Molière à espérer, qu’il nous vienne seulement des Destou
s ridicules et les vices qu’on peut nous reprocher aujourd’hui. Quand Molière n’aurait pas eu tous ces succès, il ne s’ensuit p
les a pas encore rendus tous sages, vertueux et bons Chrétiens. Que Molière ait d’abord respecté le goût du Public pour s’en
ecine qu’il présente à son enfant. Il s’agit de savoir si le goût que Molière a reconnu dans ses compatriotes, était un mauvais
al dirigé pouvait produire. Or il est aisé de prouver que l’usage que Molière a fait de ce goût, loin d’être préjudiciable, fut
que courageux et magnanime ? « Les chefs-d’œuvre de Corneille et de Molière tomberaient aujourd’hui, et s’ils se soutiennent,
les mœurs de son temps. »s Après vous avoir fait distinguer ce que Molière et Racine ont bien fait de ménager dans nos mœurs
énager dans nos mœurs, il est question de vous prouver maintenant que Molière surtout n’a pas à beaucoup près respecté ce qu’il
rme qu’ils avaient alors, les défauts, les vices et les ridicules que Molière a joués avec tant de naïveté et si peu de ménagem
préserver. Quant au goût que vous supposez diminué pour les pièces de Molière , c’est précisément par la raison que vous imagine
n autre déguisement : c’est l’affaire des Auteurs du siècle, d’imiter Molière et de leur arracher le nouveau masque qui les dég
veut peindre : cette charge est le chef-d’œuvre de l’art et du génie. Molière par exemple a saisi d’après dix, vingt, trente, c
qu’un avare en devient plus avare pour avoir vu représenter celui de Molière , un Roi pacifique et bienfaisant, un Tyran détest
eux les objets de votre critique, les livres vous manquent et surtout Molière , votre mémoire ne vous dédommage pas de cette pri
la lâche complaisance que vous dites et de le prouver par des faits. Molière a-t-il attendu que les ordonnances de Louis XIV,
i ne dit point de belles phrases »ae , il y a cependant longtemps que Molière a produit cet homme sur la scène. Chrysaleaf dans
esprit à n’en point donner à son personnage : hic labor hoc opus ag. Molière aurait pu comme nos Auteurs d’à présent lui donne
on leur dise des injures en face : on est fâché d’avoir à reprocher à Molière d’avoir pris le Chapeau, la Perruque et l’Habit d
n exacte de Rousseau est la suivante : « Pour peu qu’il anticipât, ce Molière lui-même avait peine à se soutenir ; le plus parf
des comédies classiques, parmi lesquelles L’Ecole des maris (1661) de Molière . m. [NDE] J.-F. Regnard, Le Joueur, Paris, T. G
i, le goût général ayant changé depuis ces deux Auteurs [Corneille et Molière ], si leurs chefs-d’œuvre étaient encore à paraîtr
« […] voilà ce qui est l’affaire et qui demande effort. »] ah. [NDE] Molière , Les Femmes savantes, Paris, P. Prome, 1672, Acte
avantes, Paris, P. Prome, 1672, Acte II, sc. 7, p. 29-31. ai. [NDE] Molière , Sganarelle ou Le Cocu imaginaire, Paris, J. Ribo
12 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
s, on tourne la religion en ridicule. Une des plus fameuses pièces de Molière , le Tartuffe, ne fut faite que dans ces vues. Un
x ans ; enfin, à force de sollicitations, de placets, de protections, Molière , à la faveur de quelque prétendu changement, obti
elle n’a pas été imprimée, sa platitude la fit tomber. L’apologie de Molière dans les placets et les brochures qu’il fit couri
jamais parler de Dieu, peuvent admirer quelques rhapsodies de morale. Molière s’en prend à M. de Lamoignon, premier Président d
que, lorsque la défense étant venue au moment qu’on allait commencer, Molière s’avançant sur le théâtre, dit : « Nous allions v
e. Son suffrage contre cette comédie dit lui seul infiniment plus que Molière et tous les Comédiens du monde ne pourraient dire
Comédiens ? Baillet (Jugement des Poètes, art. 1420.) parle ainsi : «  Molière est un des plus dangereux ennemis que le monde ai
emps, que l’Eglise regarde comme retranchés de son corps ; mais quand Molière aurait été innocent jusqu’alors, il aurait cessé
nnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les comédies de Molière . La postérité saura peut-être la fin de ce poète
édie soient les seuls à le dire ; l’Auteur des Mémoires sur la vie de Molière , ou plutôt son panégyriste, en convient. « La mul
héâtre, tome 9. année 1665. page 345.). Je croirai, si l’on veut, que Molière avait quelque bonne intention, et peut-être voula
nts et des femmes, que penser d’un revenant affublé d’un linceul, que Molière fait venir sur le théâtre parler à son athée, et
te bien loin le soupçon : que ne dit-il pas de la vie et des mœurs de Molière , de Poisson, et de tous les Acteurs et Actrices q
1684. p. 203.). « Bien des gens disent fort sérieusement à Paris que Molière a plus corrigé de défauts à la cour et à la ville
de leur façon à montrer, etc. Voilà les défauts dont les comédies de Molière ont un peu arrêté le cours, car pour la galanteri
13 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « [FRONTISPICE] »
ymes : Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière et Lettre sur les observations d’une comédie du s
e M. de Molière et Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre, toutes deux parues
14 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
it, et ont toutes les qualités des grands hommes qu’ils représentent. Molière , dans l’apologie du Tartufe, n’a-t-il pas eu l’ex
es siennes dans son porte-feuille, ainsi que Crébillon et Campistron. Molière s’est fait siffler dans son poëme du Val de Grâce
s heureux ; il y a cinq à six bons poëmes dans Corneille, autant dans Molière et dans Racine, en allant glaner sur les autres,
. Mais c’est, dit-on, la vieillesse ou la jeunesse de Corneille et de Molière , on y trouve des traits de génie, des étincelles
e bien transcendant pour enfanter ces prodiges. Les 3 ou 9 volumes de Molière , ainsi élagués feront à peine un volume. Autre ré
i on l’osait dire, dans la création d’un Corneille, d’un Racine, d’un Molière , ne peut aller plus loin, comme on le disait d’Ar
st plein de fautes. Que sont les préfaces de Corneille, de Racine, de Molière , que des apologies, où l’auteur à genoux demande
en diverses couleurs, diverses situations, avec du fil ou de la soie. Molière lui-même, si vanté, n’est pas plus inventeur que
nt singulier, trop souvent véridique, dit Longuerue ana , pag. 156 : Molière avouait que Scaron avait plus de jeu que lui. La
tes les idées de l’abbé de Longuerue ; mais, comparant génie à génie, Molière se rendait justice, Scaron est plus fécond, plus
e, comme dans l’Arioste et dans Dom Quichotte, que dans le théâtre de Molière . Corneille a aussi plus de variété dans les plans
aussi plus de variété dans les plans, les caractères, les contrastes. Molière a le talent de peindre en détail les ridicules, i
es halles. Des motifs si bas et des moyens si méprisables font-ils de Molière un oracle ? 2° Elévation des sentiments. S’il en
résentent. A trois ou quatre pièces près, qu’est-ce que le théâtre de Molière  ? Une boutique de bijoutier, c’est une scène, un
ordre est rare et tout le monde le condamne. Bourdaloue sur la scène, Molière en chaire, révolteraient également. Ces deux genr
15 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
coutumes, des préjugés et des climats sur les spectacles. Térence et Molière ont eu le même objet, ils ont offert des spectacl
moins de plaisir à Paris que celle de Térence à Rome. Les scènes que Molière emprunta de Plaute étaient faites pour les hommes
Aristophane, Térence beaucoup plus décent et plus naturel que Plaute, Molière plus sage et plus décent que tous les quatre. Il
e critique générale des vices à des satires odieuses et personnelles. Molière a montré qu’on pouvait être aussi amusant que Pla
çais à se rendre utiles, encore plus qu’agréables. C’est Corneille et Molière à qui l’on doit ce goût et ce goût est le père du
16 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
vue que j’ai donné mes Observations sur la Comédie et sur le génie de Molière b : On a paru n’être pas mécontent des réflexions
s dans cet Ouvrage, et on a bien voulu me tenir compte d’avoir choisi Molière pour modèle des préceptes que j’ose y donner. Ce
[NDE] Louis Riccoboni, Observation sur la Comédie et sur le génie de Molière , Paris, Vv Pissot, 1736. c. [NDE] Louis Riccobon
17 (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292
emander peut-être qui l’a donc si fort ruiné : je ne crois pas que le Docteur Molière y ait perdu ses soins ; il a par ses belles leçon
rité de leur en épargner le soin : voilà peut-être un des endroits où Molière a le mieux réussi, et sur lequel sa morale a fait
quel sa morale a fait le plus de progrès ; car je crois que c’est sur Molière que vous voulez faire tomber toutes ces belles œu
ur, je pourrais bien vous dire avec l’enthousiasme de M. Baillet, que Molière est un des plus dangereux ennemis que le démon ai
er pouvaient prévaloir contre la morale du Christianisme, ce serait à Molière à qui l’on en aurait l’obligation. N’allez pas to
18 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
perdrait rien des beautés de telle pièce de Corneille, de Racine, de Molière et de leurs successeurs, ou s’il se trouvait forc
eur qui serait capable de perfectionner une des plus belles pièces de Molière est capable d’en faire lui-même une nouvelle qui
e lui-même une nouvelle qui sera bonne, mais moins bonne que celle de Molière perfectionnée, et que pouvant se donner le titre
qu’ils eussent aperçu et qu’ils eussent condamné dans les ouvrages de Molière un grand nombre d’endroits où quelques sentiments
able, c’est-à-dire, vers son utilité particulière. Il est certain que Molière nous a enseigné la manière de bien peindre les ho
19 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
textes qui l’ont fait condamner ne subsistent plus. C’est au temps de Molière , dont il soutient les Pièces suffisamment bonnes
bien simple. Je veux uniquement établir que la Comédie, à compter de Molière , et à commencer par lui, sans devenir plus utile,
as assez forte pour m’arrêter. J’entre en matière. Il est certain que Molière a purgé le Théâtre de bien des grossièretés. Mais
pour eux bien plus d’appas. Le goût fin et la politesse du siècle de Molière ne se serait pas accommodé de ces excès monstrueu
absolument décidé infâme, et des infâmes seuls oseraient y assister. Molière , et les Auteurs qui l’ont suivi, ont pris un autr
icule sur certains défauts ? Mais on voit, en examinant les Pièces de Molière , et de nos Auteurs modernes, que ces défauts ne s
la Comédie tympanised. Que l’on jette un coup d’œil sur le Théâtre de Molière , ce grand Précepteur des mœurs, ce grand Moralist
igue, les maximes, et les démarches, de l’aveu même des sectateurs de Molière , sont dangereuses à tous égards. Enfin une foule
ule de traits piquants et de satires outrées contre les Médecins, que Molière , comme l’on sait, drappoite moins par raison que
ins par raison que par faiblesse. Voilà un tableau vrai des Pièces de Molière . Si la plupart de ces objets sont vicieux, ils ne
alement sur l’excellence des préceptes que renferment les Comédies de Molière qu’on appuie le plus ; pour convaincre mieux de l
illants ; rien ne peut mieux persuader de ce qu’on vient de dire, que Molière n’attaque que des défauts superficiels, peu intér
trième scène du second acte : cette scène par excellence, où, dit-on, Molière a peint tant de vices, et où il s’est plu à les r
pologistes combien l’on est exact sur les traits qu’ils admirent dans Molière , mettons auparavant ici quelques vers de la premi
’effet plus sûr et plus terrible. Les exemples n’en manquent pas dans Molière  ; on serait en état d’en donner un grand nombre ;
e c’est de cette Comédie dont il a entendu parler, quand il a dit que Molière avait eu dessein de corriger « celui qui abuse d’
l serait toujours aussi grand. On n’a examiné ici que les Comédies de Molière  ; mais ce ne sont pas les seules de condamnables
 ; telles que celles de Renard, qui est le Poète qui a le mieux imité Molière  ; celles de Scarron, Montfleury, Baron, Dancourt,
flatter d’être plus pure que l’ancienne : le caractère qu’il fait de Molière est achevé ; et par là même il en fait un maître
ffon ; aussi fin que Térence, souvent aussi libre dans ses tableaux : Molière fut-il plus grand par la nature ou par l’art ? In
ur la jeunesse, si susceptible de mauvaises impressions. Que l’art de Molière et de ceux qui l’ont suivi, en déguisant le dange
niser = décrier, rendre ridicule. On trouve ce mot dans le théâtre de Molière . e. [NDE] draper = dire beaucoup de mal de quel
20 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
licite vainement de l’arrogant pontife une place en terre sainte pour Molière  ; il n’obtient qu’un refus insultant ! Ce despote
ilège de la création d’un théâtre lyrique en France, remplaçant ainsi Molière . q. [NDE] Nous corrigeons la graphie « Harlay de
 ». r. [NDE] Celui qui est inscrit sur les livres de pension du Roi. Molière a reçu une pension jusqu’à sa mort. Le compte ren
ension jusqu’à sa mort. Le compte rendu de sa mort est fort inexact : Molière a été victime du curé de S. Eustache, qui avait r
que d’église. t. [NDE] Probable allusion à Louis XIV faisant asseoir Molière à sa table. u. [NDE] Le texte est sans doute alt
21 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
son goût, l’élégance de son langage et la perfection de ses tableaux. Molière , le régénérateur du genre comique, et le contempo
mbre appareil des cours d’assises et l’exécuteur de leurs sentences ; Molière le sentit, et quand il attaqua le plus hideux de
à une époque où les tartuffes n’étaient pas rares, et l’opprobre dont Molière les couvrit fut une bonne leçon pour les mœurs. I
llance. L’action de la société sur l’écrivain me paraît évidente ici. Molière , employé à la cour, vivait parmi des courtisans a
on fondée par les Grecs, rétablie et conservée par Corneille, Racine, Molière , et notre nouvelle école, la France eut aussi son
ette pièce , disait un avare assistant à l’une des représentations de Molière , elle offre d’utiles leçons d’économie. » La rép
22 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [I] » p. 418
urs : ils étaient tout-à-la-fois Auteurs & Acteurs, comme on a vu Molière , Dancourt, Montfleury, Legrand, &c. Aujourd’h
& des hommes les plus célèbres de la Nation ; Corneille, Racine, Molière , Renard, monsieur de Voltaire, &c. leur fonct
23 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
eurs en Théologie, et peu suspects de Rigorisme. Nous allons voir que Molière donne plus d’occasion de dire que les Comédies d’
nèbres pour la lumiere. Le Grand Maître de cette Ecole est le célèbre Molière , lequel après avoir tant aimé le Théâtre durant s
le plus d’éclat dans le monde : LE TARTUFFE. On veut faire croire que Molière avait seulement dessein d’inspirer du mépris, et
, Et m’en vais devenir pour eux pis qu’un diable. » Le discours que Molière met dans la bouche de ce fourbe, n’est nullement
utiles dans les Comédies, j’ai trouvé au contraire dans les pièces de Molière , que j’ai parcourues exprès, des instructions si
amoiselles apprennent à la Comédie. Instruction détestable que donne Molière aux femmes mariées. Dieu en formant Eve d’une de
femme, Qu’il se laisse mener en bête par le nez. » Mais il plaît à Molière de renverser cet ordre divin, il veut qu’elles so
urrait tirer beaucoup d’autres endroits très pernicieux des pièces de Molière  : mais en voilà assez pour opposer aux fausses lo
24 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
les disgrâces. Je mets encore le Misantrope au nombre des ouvrages de Molière qui ont porté atteinte aux mœurs. Je sais que cel
fait Laharpe en essayant de réfuter J. J. Rousseau, pour prouver que Molière n’a pas voulu en faire un homme vertueux, l’effet
pour détermine l’effet d’une comédie. Pour moi, je suis persuadé que Molière n’a pas voulu faire ici un second tartufe, mais u
monde ; tel est le langage de la maîtresse de cette école (Ariste que Molière rend exemplaire aussi dans l’École des maris est
c’est encore sans juste raison, sans nécessité et malheureusement que Molière a employé un moyen extrême, l’arme terrible du ri
e, dans le grand dictionnaire des Précieuses, imprimé deux ans après. Molière ne les avait pas en vue dans cette satire, dit-on
tc. Quelle réforme !.. Ceux qui ne voudraient pas encore convenir que Molière a le plus contribué à rendre le ridicule si insup
ient avoir dans leur cercle leur mathématicien, ou leur littérateur ; Molière est arrivé, et s’est mis à crier de toutes ses fo
t à Virgile d’emprunter de Catulle et d’Homère, comme il est arrivé à Molière , à Corneille, à Racine, à Voltaire, d’emprunter d
lieu de scènes qu’il faut mêler de tant de scandales, dans lesquelles Molière , votre guide, a cru devoir donner des tours graci
25 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
comprendre sa faute pour s’en repentir ! Il ne faut pas s’étonner que Molière soit mort dans des sentiments tout contraires ; i
t tout le monde sait les circonstances, on n’a pas laissé de regarder Molière comme un très honnête homme : soit, mais il y a b
26 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
e. » Il répond à la prétendue correction des mœurs par les Pièces de Molière , en citant le jugement qu’en a fait l’Auteur de l
République des Lettres dans son Recueil d’Avril 1684. où il parle de Molière en ces termes : « Il n’a corrigé que certaines qu
es de Terence sont plus tolérables pour ces siècles-la, que celles de Molière pour le nôtre. Je ne dirai rien de la seconde par
êtes, les impiétés et les infamies, dont sont pleines les Comédies de Molière , qui remplissent encore à présent tous les Théâtr
t d’aussi véritables dans ceux qui les regardent. La mort tragique de Molière sur le même Théâtre où il jouait le Malade imagin
aj. [NDE] Claude de la Rose, dit Rosimond (1640-1686) est mort, comme Molière , en sortant de scène.
27 (1697) Lettre à Mme la Marquise de B. « A MADAME LA MARQUISE DE B… » pp. 302-316
e temps. Si je remontais un peu plus haut, je trouverais Corneille et Molière qui sont au dessus de tous les éloges qu’on leur
le Théâtre commençait déjà à montrer son indigence, et que la mort de Molière l’avait privé d’un Ornement qu’il ne recouvrera j
e front ceint de Cyprès, les yeux baignés de pleurs, Sans qu’un autre Molière appaise ses douleurs ? Dans les Siècles passés c
28 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
e de bas & de pitoyables farceurs de parades. Il ne songe point à Molière , à Dancour, à Montfleuri, qui jouoient eux-mêmes
ns les comédies. Celles de Dancourt, de Le Grand, de Régnard & de Molière , sont trop libres quelquefois, & même obscène
ment au plus estimable. Renard tombe encore plus dans cette faute que Molière , chez qui les friponneries sont communément punie
aucoup de défauts & même de vices. On répéte ce propos usé, « que Molière a plus corrigé de défauts à la cour, lui seul, qu
e a le même avantage. A l’exception de quelques pièces, le théâtre de Molière est le code de la bienséance, de l’honnéteté, des
29 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
de sa vie, et ce sont les chefs-d’œuvre de Corneille, de Racine et de Molière qui ont valu à son siècle le nom de siècle de Lou
e doit donner le vice aux âmes vertueusesy. » Et ce Tartufe.… (ici, Molière n’a point osé montrer son héros sous son véritabl
mnes s’élèvent vers l’Eternel comme un encens plus agréable. Et notre Molière  !… (Il y a déjà loin de ces temps à notre époque)
notre Molière !… (Il y a déjà loin de ces temps à notre époque) notre Molière , poète et comédien, descendant presque mourant de
n. [NDE] Il s'agit de la Lettre à d'Alembert de Rousseau. o. [NDE] Molière , Tartuffe, I, 1. p. [NDE] Racine, Esther, III, 9
la Restauration. w. [NDE] Allusion aux Etats pontificaux. x. [NDE] Molière , Les Femmes savantes, IV, 2. y. [NDE] Molière, L
pontificaux. x. [NDE] Molière, Les Femmes savantes, IV, 2. y. [NDE] Molière , Le Misanthrope, I, 1. z. [NDE] Molière, Tartuff
s savantes, IV, 2. y. [NDE] Molière, Le Misanthrope, I, 1. z. [NDE] Molière , Tartuffe, I, 5. aa. [NDE] Traduction de la devi
30 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
ime que lui donna Corneille, l’élégance de Racine, le vrai comique de Molière , & la pureté des mœurs qui l’accompagne depui
ire sur les pécheurs trop obstinés, ou trop faibles. Les triomphes de Molière nous montrent de quoi la Comédie est capable. Il
poir de parcourir deux vastes champs de gloire. Nous devons peut-être Molière à la rivalité de Montfleuri, & Racine à celle
31 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149
dans Pétronne, Ovide, l'Arétin, Boccace, quoique en vérité Bossuet et Molière , Fénelon et Quinault, Pascal et Racine, Arnaud et
fauts, tragique par ses crimes et sa réprobation. On n'a besoin ni de Molière pour faire rire, ni de Racine pour faire pleurer.
ure, la dévotion, les Saints, les Ministres, paraissent sur la scène. Molière , ce comique si fécond, qui en avait moins besoin
hrétien fait le Païen. Si l'on eût vu des Chrétiens au spectacle, les Molière du temps en auraient fait les plus plaisantes scè
s Escobar, Tambourin, Diana, Busembaum n'ont approché de la morale de Molière , Quinault, Racine, Dancourt, etc. et ne l'ont jam
ulle quòd moraris emori ? » Catul. Voici un trait de ce Plutarque que Molière (Femmes savantes), croyait n'être bon qu'à enferm
32 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
sa naissance. On convient, et on le sentira chaque jour davantage que Molière est le plus parfait auteur comique dont les ouvra
nt connus : mais qui peut disconvenir aussi que le théâtre de ce même Molière ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs,
s jamais faire aimer la vertu. « Pour multiplier ses plaisanteries, Molière trouble tout l’ordre de la société ; il renverse
ce nous découvre mieux qu’aucune autre la véritable vue dans laquelle Molière a composé son théâtre, et peut mieux nous faire j
at. « J’aurais trop d’avantage, si je voulais passer de l’examen de Molière à celui de ses successeurs, qui, n’ayant ni son g
33 (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)
Urbain et E. Levesque, L’Église et le théâtre, Paris, Grasset, 1930. Molière , éd. Couton : Molière, Œuvres complètes, Paris, G
L’Église et le théâtre, Paris, Grasset, 1930. Molière, éd. Couton : Molière , Œuvres complètes, Paris, Gallimard, « Bibliothèq
ètes, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1971, 2 vol. Molière , éd. Forestier-Bourqui : Molière, Œuvres complète
hèque de la Pléiade », 1971, 2 vol. Molière, éd. Forestier-Bourqui : Molière , Œuvres complètes, Paris, Gallimard, « Bibliothèq
-4218 ; YF-4219 (cf. Notice). PDF : Google. Éditions modernes • in Molière , éd. Couton, t. I, p. 1147-1180. • in Molière, é
itions modernes • in Molière, éd. Couton, t. I, p. 1147-1180. • in Molière , éd. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1170-1199. • Le
« Durham Modern Language Series », 1994. • Transcription sur le site Molière  21. Anonyme, Lettre sur les observations, 16
665 • Anonyme : Lettre sur les observations d’une comédie du Sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre, Paris, Gabriel Qui
biac : YF-7284 (cf. Notice). Corpus OBVIL.   Éditions modernes • in Molière , éd. Couton, t. II, p. 1217-1230. • in Molière,
tions modernes • in Molière, éd. Couton, t. II, p. 1217-1230. • in Molière , éd. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1229-1241. • Tr
. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1229-1241. • Transcription sur le site Molière  21. N.-B. Publié en réponse à Rochemont , Obse
-B. Publié en réponse à Rochemont , Observations sur une comédie de Molière , 1665. Voir aussi Anonyme , Réponse aux observat
nyme : Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière , Paris, Gabriel Quinet, 1665. Corpus OBVIL.   Édi
Paris, Gabriel Quinet, 1665. Corpus OBVIL.   Éditions modernes • in Molière , éd. Couton, t. II, p. 1209-1216. • in Molière,
tions modernes • in Molière, éd. Couton, t. II, p. 1209-1216. • in Molière , éd. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1222-1228. • Tr
. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1222-1228. • Transcription sur le site Molière  21. N.-B. Publié en réponse à Rochemont , Obse
-B. Publié en réponse à Rochemont , Observations sur une comédie de Molière , 1665. Voir aussi Anonyme , Lettre sur les obser
te : Livre second, chap. I à VII, p. 74-136. Édition moderne • Site Molière 21. Texte modernisé. Lerident, Mémoire à con
º, 8 p. PDF : Gallica. Rochemont, Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre, 1665 • Rochemon
[attribué à Jean Barbier d’Aucour] : Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre. Par le Sieur de Ro
Genève, J. Gay et fils, 1869, in-12, XI-67 p. Voir Wikisource. • in Molière , éd. Couton, t. II, p. 1199-1208. • in Molière,
oir Wikisource. • in Molière, éd. Couton, t. II, p. 1199-1208. • in Molière , éd. Forestier-Bourqui, t. II, p. 1212-1221. • in
-1221. • in L. Thirouin, éd., p. 152-166. • Transcription sur le site Molière  21. N.-B. A suscité deux réponses : Anonyme ,
34 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
barrasse de la décence ? qui pense ne justifier la scène ? Le célèbre Molière , l’homme du monde qui en avait le moins de besoin
ntéressé pour sa gloire à ne pas s’avilir par la bassesse des propos, Molière a échoué à cet écueil. De plus de trente pièces q
res si inférieurs et en génie et en richesses ? « C’est par là que Molière illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût
éâtre Anglais, le théâtre Italien, celui de la Foire, les théâtres de Molière , de Poisson, de Monfleury, de Dancourt, de Vadé,
35 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
Scènes admirables de P. Corneille, & les excellentes Comédies de Molière . Ces deux Poëtes lui apprenoient à penser, tandis
Nation vers la vérité, d’une manière aussi forte & plus directe, Molière déchiré, calomnié par la cabale des Prêtres, Moli
p; plus directe, Molière déchiré, calomnié par la cabale des Prêtres, Molière insulté en pleine Eglise par Bourdaloue, Molière,
cabale des Prêtres, Molière insulté en pleine Eglise par Bourdaloue, Molière , en insérant dans sa Pièce un Panégyrique de Loui
aractérise le Théâtre des Nations gouvernées par elles-mêmes. Il aida Molière à triompher de ses ennemis, & cette admirable
ent-ci. Louis XIV, lui-même, n’auroit pas toujours été si favorable à Molière . Lorsque dans ses dernières années, affoibli par
onner, Machiavel a écrit sa Comédie cent cinquante ans avant celle de Molière . Cette pièce n’est pas sans doute une école de bo
36 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
ni ménagement, qui, de l’aveu ingénu du plus éloquent panégyriste de Molière , a produit l’abus de la société et de la philosop
on peut aujourd’hui le recouvrer rentrer dans cette île, du temps de Molière escarpée et sans bords, c’est-à-dire, jouir de la
meur, le droit de traiter d’infâmes la profession ou les personnes de Molière , de Corneille, Racine, Voltaire, et de Lekain, de
lasses qu’il a une fois frappées, on sait bien qu’en effet celles que Molière a ridiculisées ont été flétries, les unes pendant
réformation serait que les auteurs dramatiques, qui ont l’air depuis Molière à ces poltrons qui poursuivent des ennemis en fui
onvénient des personnalités, et le rendant même plus grand. En effet, Molière a attaqué en général les faux dévots, ou les prêt
se auxquelles ne président point des Larochefoucaulds. Je suppose que Molière , avec son terrible comique, au lieu d’attaquer co
37 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
ous attaquez, comme une satire cruelle de la vertu, le Misanthrope de Molière , ce chef-d’œuvre de notre Théâtre comique ; si né
ion dont on ne peut se défendre pour l’espèce d’hommes si odieuse que Molière y a joués et démasqués. Mais je viens au Misanthr
use que Molière y a joués et démasqués. Mais je viens au Misanthrope. Molière , selon vous, a eu dessein dans cette Comédie de r
que le sentiment même qu’elle produit en nous, prouvent le contraire. Molière a voulu nous apprendre, que l’esprit et la vertu
urs tort d’être en colère contre l’ami raisonnable et Philosophe, que Molière a voulu lui opposer comme un modèle de la conduit
robation faible de Philinte n’en eût pas moins produit ce que voulait Molière , l’emportement d’Alceste, qui se pique de vérité
oquer Oronte. Mais je m’aperçois, Monsieur, que je donne des leçons à Molière . Vous prétendez que dans cette scène du sonnet, l
re. Permettez-moi de n’être pas de votre sentiment. Le Misanthrope de Molière n’est pas un homme grossier, mais un homme vrai ;
nt avec plus de plaisir. Aussi je ne crois pas que ce chef-d’œuvre de Molière (supérieur peut-être de quelques années à son siè
38 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7
e du Père le Brun à côté des ouvrages immortels de Corneille, Racine, Molière  ? » Il y a bien à rabattre de cette déclamation.
u tant de grands que le théâtre. Que Corneille soit un bon tragique ; Molière un bon comique, Pecour un beau danseur, Lully un
39 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75
esset omnino. » Cic[éron]. D. N'a-t-on pas dit qu'un fameux Comédien Molière .du dernier siècle avait corrigé plus de défauts à
uæ si hæc flagitia non approbaremus, nulla esset omnino. » Cic[éron]. Molière . Baillet jugement des Savants. « Vitia non decip
40 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE PREMIER. Comparaison des Théâtres anciens avec les modernes. » pp. 2-17
i d’en donner un seul exemple que je tirerai même du Théâtre du grand Molière , que j’admire si fort du côté de l’esprit et du g
être le plus avantageux de tous pour la bonne Comédie. Si la Pièce de Molière , où ce caractère est représenté, ne corrige pas l
41 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
este, ce sage Mentor y étoit infiniment haï & méritoit de l’être. Molière fit contre lui ses deux meilleures pièces : la pr
que de modestie & de sagesse. Je n’ai garde de vouloir du mal à Molière , dit-il, il faut que l’original soit bon ; puisq
justifient les sentimens de ce Héros qu’on a si injustement attaqué. Molière ayant impunément attaqué l’homme le plus estimé d
p; le plus respectable ; ce qui en avoit fait des ennemis déclarés de Molière & de ses farces, il ne méprisa pas moins ces
fit un grand ouvrage contre la comédie où il condamne en particulier Molière comme le corrupteur de la nation, qui tâche de je
ssidument & y faire aller Louis XIV, faire composer & jouer à Molière , qui par goût & par intérêt étoit à ses gages
ien des fois en différentes langues, l’a été trois fois en France par Molière , Dorimon & Rosimon, & toujours mal à quel
onna à Quinaud pour sujet d’opéra Amadis des Gaules, & Roland ; à Molière pour la comédie le Fâcheux. Louis XV au sortir d’
42 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49
l’on y découvre presqu’autant de libertés que dans ses autres pièces. Molière sembla avoir le dessein de la ressusciter de nos
ux ouvrages de Rotrou, aux essais du grand Corneille, firent naître à Molière l’idée de parcourir une nouvelle carrière. Le Dra
oup d’attirer tous les regards. Deux hommes de génie, Corneille & Molière , ornèrent la Tragédie & la Comédie des beauté
le de pareils Drames, & ce ne fut guères qu’après Corneille & Molière que le reste de l’Europe eut des Poèmes un peu da
43 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
ordre de l’évêque de Versailles. Page 135 La sépulture est refusée à Molière par le curé de Saint-Eustache, et lui est accordé
uveur et des Grands-Augustins, à Paris. Page 136 Epitaphe et éloge de Molière par le père Bouhours et par l’évêque d’Avranches.
ère Bouhours et par l’évêque d’Avranches. Page 137 Louis xiv appelle Molière le législateur des bienséances du monde. Page 137
é de la comédie. Page 226 Les mauvais prêtres sont les détracteurs de Molière , auteur du Tartuffe. Page 226 Eloge du talent des
44 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
figurer avec un Acteur ou une Actrice. Quel assemblage ! la femme de Molière et la Princesse de … la Duparc et la Duchesse de
ents. Ce n’est pas apparemment à l’école des Italiens, de l’Opéra, de Molière , de Poisson, de Dancourt, etc. qu’on voudra forme
qu’à le précipiter dans la mer. Aussi y a-t-il bien loin de Fénelon à Molière , d’Arlequin au Prince d’Ithaque. Personne qui ne
s les premiers temps. Nos théâtres modernes les ont imités, et depuis Molière jusqu’aux derniers opérasf on trouve mille endroi
45 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -
long-tems, ne s’avisera-t-elle pas de rire encore, comme du vivant de Molière , de nos folies & de nos erreurs ? Vous sçavez
46 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
l’Auteur, comme vous l’avez très ingénieusement démêlé en parlant de Molière , n’eût, à l’exemple de ce fameux Comique, défigur
sonnet que le parterre commença par trouver bon : mais l’intention de Molière était que ce sonnet fût trouvé mauvais, comme il
s silence le Méchant ? L’Auteur s’est servi du moyen qu’avait imaginé Molière , et son ouvrage est d’autant plus utile à l’human
vous avez condamné, sans avoir bien saisi, ce me semble, l’esprit de Molière . Ce ne sont point les tours que joue le fils au p
47 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
ds maîtres, à quatre ou cinq pièces près. Qu'est-ce que le théâtre de Molière  ? une boutique de bijoutier : on voit une scène,
nce ; que de paille couvre ce peu de bon grain ! Ou plutôt l'œuvre de Molière (et les autres comiques ne valent pas mieux) est
e est rare, et tout le monde le condamne : Bourdaloue sur la scène et Molière en chaire révolteraient également. Ces deux genre
48 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [F] »
r ; ils en étaient bien éloignés eux-mêmes : ce fut Baron, l’élève de Molière , qui ramena l’art à la nature, & qui fut l’in
49 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TABLE » pp. 338-343
ses ridicules. 290 Les Fâcheux. 293 Comédies à corriger. L’Avare de Molière . 294 La Mère coquette. 302 Les Plaideurs. 305
50 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
tius ac melius magnas plerumque secat res. » C’est ainsi que pensait Molière , le Père de la Comédie en France, le Maître et le
51 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
plein de tristesse, et parmi les imagines analogues à son désespoir. Molière , plus corrompu que les païens dans sa morale, rep
52 (1775) Voyage en Italie pp. 206-208
n’était qu’un tissu de lazzis et d’arlequinades, s’approche du ton de Molière . Il y a des pays où l’on demande si les spectacle
53 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
s et égarée. Je prends pour exemple le justement célèbre Tartufe, par Molière , qui est réputé offrir la plus parfaite leçon de
d’arriver heureusement à son but. Je reconnais avec tout le monde que Molière a été peintre exact du cœur de l’homme, qu’il en
54 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
Conti (M. le Prince) écrit contre la Comédie, après avoir été ami de Molière , 270 Corneille (Pierre) se repent d’avoir travail
Mouskes (Philippe) trait plaisant au sujet des Poètes Provençaux, 132 Molière , son enterrement, 259 Minutius Félix, portrait du
55 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
r siècle, où on les supprima, et on donna leur théâtre à la troupe de Molière . Les scandales des Dieux du paganisme, les intrig
religion n’ont rien gagné au nouveau théâtre. Les Italiens, la Foire, Molière , Regnard, Vadé, ne valent pas mieux que les ancie
médies, exerçant les acteurs, soufflant dans les coulisses, et lisant Molière et Racine sans lunettes. Si jamais on eut dû et p
finité. Mais il semble qu’on ait pour ces Dieux un religieux respect. Molière même, qui ne s’embarrassait ni des Dieux ni des h
ce que fait la comédie ? La pièce est un tableau animé. Corneille et Molière sont des Peintres, et de grands Peintres, mais de
56 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
n Romain parmi les Français, a établi une école de grandeur d’âme, et Molière a fondé celle de la vie civile. Les génies França
57 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
 ; Des hommes si profonds quittent trop tôt la Terre. ***  C’est un Molière exquis plein de sages maximes, Gai, badin, élégan
58 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
n aidé d’Andrieux, de Picard tout seul.… oui, de Picard même.…g après Molière . Je désire tout ce qui peut contribuer à notre gl
ille des mères n’excitait de leur part aucune réclamation du temps de Molière . Les demoiselles gardaient la maison quand on jou
59 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « III. Si la comédie d’aujourd’hui est aussi honnête que le prétend l’auteur de la Dissertation. » pp. 5-9
nnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les comédies de Molière , ou qu’on ne veuille pas ranger parmi les pièces
60 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
ait heurter le goût général, composerait bientôt pour lui seul. Quand Molière corrigea la Scène comique, il attaqua des modes,
vénement arrive hier dans Paris, on me le ferait supposer du temps de Molière . Le Théâtre a ses règles, ses maximes, sa morale
sa naissance. On convient et on le sentira chaque jour davantage, que Molière est le plus parfait Auteur comique dont les ouvra
nt connus ; mais qui peut disconvenir aussi que le Théâtre de ce même Molière , des talents duquel je suis plus l’admirateur que
s par tout le monde17 ; et il serait d’autant moins juste d’imputer à Molière les erreurs de ses modèles et de son siècle qu’il
ie nous découvre mieux qu’aucune autre la véritable vue dans laquelle Molière a composé son Théâtre ; et nous peut mieux faire
nne un personnage ridicule. C’en est assez, ce me semble, pour rendre Molière inexcusable. On pourrait dire qu’il a joué dans A
ièce, voilà le vrai Misanthrope. Qu’est-ce donc que le Misanthrope de Molière  ? Un homme de bien qui déteste les mœurs de son s
l était l’ennemi déclaré des hommes. Dans toutes les autres Pièces de Molière , le personnage ridicule est toujours haïssable ou
mporte sur l’art de l’Auteur et fait honneur à son caractère. Quoique Molière fît des Pièces répréhensibles, il était personnel
rs odieuses les traits de la droiture et de la probité. Il y a plus : Molière a mis dans la bouche d’Alceste un si grand nombre
tir d’une manière comique les emportements de l’autre ; et le tort de Molière n’est pas d’avoir fait du Misanthrope un homme co
actère du Misanthrope doit porter ses défauts, et voilà aussi de quoi Molière fait un usage admirable dans toutes les scènes d’
en murmurer. Il connaît les hommes. Si ces distinctions sont justes, Molière a mal saisi le Misanthrope. Pense-t-on que ce soi
caractères très différents : c’était là l’occasion de les distinguer. Molière ne l’ignorait pas ; mais il fallait faire rire le
ais enfin, puisqu’elle est, sans contredit, de toutes les Comédies de Molière , celle qui contient la meilleure et la plus saine
élérat. J’aurais trop d’avantage, si je voulais passer de l’examen de Molière à celui de ses successeurs, qui, n’ayant ni son g
énergie et un nouveau coloris à cette passion dangereuse ; et, depuis Molière et Corneille, on ne voit plus réussir au Théâtre
Quoi ! Platon bannissait Homère de sa République et nous souffrirons Molière dans la nôtre ! Que pourrait-il nous arriver de p
n Saint Matthieu, Homélie 38. 8. [NDA] Pour peu qu’il anticipât, ce Molière lui-même avait peine à se soutenir ; le plus parf
ins vrai, non moins naturel que l’Athénien, égal en mérite à celui de Molière , et sans comparaison plus instructif. Je ne vois
rme et que je n’ai jamais manqué volontairement une représentation de Molière . Si j’ai moins parlé de Corneille, c’est qu’ayant
Magnien, Paris, Le Livre de Poche, 1990, p. 87, l. 17-20.] l. [NDE] Molière , Le Misanthrope, Paris, J. Ribou, 1666, Acte I, S
61 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
n moyen sûr d’être applaudi et d’en imposer aux sifflets du parterre. Molière n’avait aucun besoin de cette précaution pour mér
62 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
de la fourberie, de l’avarice, de la vanité, etc. Il ne croit pas que Molière ait fait beaucoup de mal à ces désordres ; et l’o
moque, avec raison, de ces personnes qui disent fort sérieusement que Molière a plus corrigé de défauts lui seul, que tous les
s ouvrages nous soient connus. Qui peut disconvenir que le Théâtre de Molière ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs,
. » « J’aurais trop d’avantage, si je voulais passer de l’examen de Molière à celui de ses successeurs, qui, pour mieux suivr
connaisseur dans le genre dramatique, grand admirateur de Racine, de Molière , et des autres coryphées de la Scène, d’un homme
63 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
rs, Huissiers, Notaires, etc. Grand nombre de pièces de Monfleury, de Molière , de Poisson, du théâtre Italien, de presque tous
n effet est en eux un vrai ridicule. La dernière scène du Sicilien de Molière , qui en fait le dénouement, ne roule que là-dessu
lissent toujours mal. Le dégoût est inévitable : quelle opposition de Molière à Cujas, d’une scène à une requête, d’une chanson
64 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
ait aux Jansénistes, mais il n’importe, la Compagnie était assemblée, Molière allait commencer lorsqu’on vit arriver un homme f
Mères ? Cette raison parut convaincante, la Compagnie fut congédiée, Molière s’en retourna bien étonné de l’empressement qu’on
65 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48
e, même à Paris, le clergé fût moins sévère dans la pratique, puisque Molière avait un confesseur attitré et qu’il avait fait s
66 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232
avec fruit. Malgré ce que je viens de dire, jamais il ne faut, comme Molière l’a fait trop souvent, immoler au vice le simple
peut être un assentiment secret à la coquetterie, à l’adultère même : Molière , en la mettant au Théâtre, est d’autant plus coup
e espèce qui font que les personnes sans prévention, en convenant que Molière est le père du vrai Comique de situation, de la v
st corrigé, non par un plus vicieux que lui, comme dans les Pièces de Molière , mais par un homme de bien, une femme tendre &
n exemples, Corneille, sur-tout Racine, Crébillon, dans la Tragédie ; Molière , quelquefois Regnard, & Destouches dans la Co
jetté les yeux sur lui, & qu’ils les ont brusquement détournés : Molière qui possédait si bien les Modelemens du Dramatism
-amoureux, l’Étourdi ; dans celles de plusieurs Auteurs qui ont suivi Molière , telles que le Mercure-Galant, les Engagemens-ind
ù règne l’improbité ; telles sont quelques-unes des Comédies de notre Molière & de Regnard ; plusieurs de Montfleuri, d’Hau
vres de Corneille, de Racine, de Crébillon ; sur les belles Pièces de Molière , de Regnard, de Destouches, de Lachaussée, de M.
y souffrira jamais ces mots grossiers que se sont permis La-Fontaine, Molière lui-même, Montfleuri, Dancourt, Hauteroche, &
e l’ordonnance de l’action, comme dans presque toutes les Comédies de Molière , tant l’économie théâtrale en est excellente, mal
leur reproche. Les Ouvrages de Corneille, de Racine, de Crébillon, de Molière , paraissent être des productions mâles, sorties d
67 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « V. Si la comédie d’aujourd’hui purifie l’amour sensuel, en le faisant aboutir au mariage.  » pp. 19-24
me de nos jours, et qu’on voit encore toutes crues dans les pièces de Molière  : on réprouvera les discours, où ce rigoureux cen
68 (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32
texte, comme La Lettre sur les observations sur une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre, est une réponse au
Festin de Pierre, est une réponse aux Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre. Publié anonymement
69 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443
eu d’Ouvrages dignes d’estime ; la Farce de Pathelin ferait honneur a Molière . Nous avons peu de Comédies qui rassemblent des p
70 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [Q] » pp. 444-446
ie des Habits ; telle que celle dont ont fait usage Aristophane & Molière , en habillant leurs Acteurs comme la personne qu’
71 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Avis » pp. -
mule « deux réflexions » sur la comédie (p. 79-124). Cette défense de Molière dissimule en fait un propos libertin sous l’appar
72 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
On ne doit donc pas s’étonner, si de nos jours encore, le nom seul de Molière , est si odieux aux hypocrites de la présente époq
73 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
les mêmes pièces qu'on donne au théâtre Français ; Corneille, Racine, Molière , Regnard, Crébillon, Voltaire, etc. sans compter
le relâchement et la sévérité, prêche l'Evangile et enseigne l'art de Molière , condamne la comédie et la joue, d'une main offre
pour lui. Le théâtre ne grossira jamais le martyrologe ; mais depuis Molière et Racine il a grossi au centuple les registres d
74 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VI. Les obstacles qu’on peut rencontrer pour parvenir à la Réformation du Théâtre. » pp. 59-68
aucun scrupule, avec leurs filles aux représentations des Comédies de Molière , lorsqu’elles se font dans quelques maisons parti
75 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275
llut pas davantage pour occasionner ensuite la mort de ce Philosophe. Molière peignit si vivement l’hypocrisie, qu’outre le sca
76 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301
érence ; mais il y en avait peut-être dans ceux qui les ont précédés. Molière l’a fait revivre en France ; et apparemment qu’Ho
is très peu de temps qu’on s’est avisé de l’avoir. Pour ce qui est de Molière en France, il prétend n’avoir point poussé la Sat
nd n’avoir point poussé la Satire au-delà du faux Marquis. L’Ombre de Molière aw. Nos Poètes ont-ils donc des privilèges parti
Sébast. L’Amour Triomphant p. 17. Dans le Relaps. p. 84. L’Ombre de Molière aw. Essai du Poëm. Dramat. am. [NDE] Infracti
77 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
onec mores fuerint in tuto. » J'ai vu des Jésuites arracher Racine et Molière des mains des Ecoliers, et quatre jour après ils
oser des farces à leur façon, à les jouer entre eux. Que lisent-ils ? Molière , Racine, Quinault. De quoi s'entretiennent-ils ?
t, l'Orateur, le Médecin, le Militaire, l'Artiste ? comment passer de Molière à Cujas, de Racine à Hippocrate, de Quinault à Eu
rofonds Médecins, le public y doit un jour gagner ! C'est dommage que Molière n'ait été témoin de ce burlesque événement, il en
78 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368
trale. Il est vrai qu’il faudrait qu’il fût beaucoup plus réservé que Molière , & qu’il employât bien des soins & des mé
79 (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500
mphitryon de M. Dryden, comparé avec celui de Plaute et avec celui de Molière , 302 Article Second. Remarques sur le Roi Arth
80 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
es nouvelles Pièces de Corneille, celles de Racine, de Quinault et de Molière , y ajoutaient tous les jours quelques agréments e
ents publics. L’Opéra au Faubourg saint-Germain, la Troupe du célèbre Molière dans l’une des Salles du Palais Royal ; et l’Hôte
e, cette place leur ayant été cédée par l’ancienne Troupe. La mort de Molière qui arriva le 17. Février 1673. apporta quelque c
81 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
me la mer qui l’environne, le gouvernement Français n’a nul besoin de Molière pour aider à tenir les rênes de l’Etat. Cette dis
ute qu’elle tînt le même langage. Il est vrai qu’elle n’a jamais reçu Molière , Regnard, Dancourt, etc. qui en qualité de beaux
qui en effet est très rare, et qu’on ne trouve que très peu même dans Molière , malgré tout l’encens que brûlent sur ses autels
82 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182
demi caractères, des vices à la mode, qui changent bientôt de forme. Molière s’empara des fameux originaux qu’il appercut dans
sont propres à notre Siècle. La Comédie fleurira de nouveau. Quelque Molière sortira peut-être tout-à-coup du sein de la pouss
83 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre prémier. De la Comédie-Bourgeoise, ou Comique-Larmoyant. » pp. 6-13
deux Corneilles composèrent des Comédies qu’on peut appeller Mixtes. Molière même nous attriste & nous réjouit tour-à-tour
84 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
Pour charmer dans ses jeux, l’esprit avec l’oreille, Il n’a plus son Molière , il a perdu Corneille. Et lorsque par toi seul so
85 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466
rs des Spectacles, Paris, veuve Duchesne.] 8. Hubert, de la Troupe de Molière , pour les Rôles à manteau. 9. R. Poisson, Auteur-
Baron, en 1691. 13. Raisin, excellent Comique. On le nommait le petit Molière . 14. Champmêlé, Auteur-Comédien, mari de la célèb
pour les Soubrettes, & les Rôles ridicules. 2. Béjart, autrement mademoiselle Molière  : on dit qu’elle jouait supérieurement le Comique
86 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
airement ménagé par des voies criminelles. Il n'y en a pas trois dans Molière , il n'y en a pas une dans le théâtre Italien, dan
ie du théâtre. Quel est le véritable Tartuffe ? C'est l'Acteur, c'est Molière . Quelque vérité dans la bouche couvre son jeu thé
tuffe elle donne le change à la femme qu'il veut séduire. Tartuffe et Molière se parent du dehors de l'homme de bien pour mieux
87 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
sans déffauts que lorsque des gens sans études daignaient y sourire. Molière avec raison consultait sa Servante7. Il résulte
blement le goût que nous avions pour les Pièces de Corneille & de Molière  ; les Comédiens ne s’en appercoivent que trop. Il
88 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
a comédie, il entretenait une Actrice, il étudiait un rôle, il lisait Molière . On attribue les malheurs d’une guerre à la faibl
en effet bien ancienne, les intrigues Madianites n’ont pas commencé à Molière , et les Princesses Cozbi de nos jours datent dans
89 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210
s, Vitriers, Tourneurs, et Musiciens qui comme les Gens de qualité de Molière , « savent tout sans avoir jamais rien appris »ex
lents à exercer, ils n’auront pas de temps à donner à leurs plaisirs. Molière , Corneille et tous leurs successeurs, ne travaill
a propre place […]. »fl Qu’est-ce que le talent d’un Corneille, d’un Molière , d’un Crébillon, d’un Voltaire ? C’est de se pass
adroit, ne m’empêcheront pas de regarder les Socrate, les Platon, les Molière , les Montaigne, les Montesquieu, les Mirabeau, co
t Stances, Paris, A.-A. Renouard, 1819, v. 44-45, p. 318. ex. [NDE] Molière , Les Précieuses ridicules, Paris, C. Barbin, 1660
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
& des Poèmes perfectionnés chez les Français par Corneille & Molière . Un arrangement plus simétrique ne convenait null
91 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424
êter à cette supposition, dans la Représentation des deux Pièces* que Molière & Renard ont imitées de Plaute. Le masque ser
92 (1731) Discours sur la comédie « Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris. Imprimée à Paris en 1694. in-quarto. » pp. -
la manière qu’elle se joue à Paris, n’ayant jamais lu de Comédies de Molière , et n’en ayant lu que fort peu d’autres et sans a
93 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110
demain, &c. Parmi ses Dialogues des morts on en trouve un entre Molière & Paracelse ; ce sont deux Charlatans qui se
e ; ce sont deux Charlatans qui se disent leurs vérités. Voici ce que Molière dit de lui même : Mon métier a été d’étudier les
on & les autres Dieux comme des misérables qu’on foule aux pieds. Molière ne traite guère mieux la dévotion, la Religion, c
94 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
n spectacle curieux, et digne du grand Corneille et de l'incomparable Molière , qu'une pièce formée de ces divers morceaux, et u
qu'ils suçaient avidement pour faire bonne chère, comme un amateur de Molière , d'Arlequin, de la Clairon ; ou tels ces habitant
95 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
ve. On peut donner à ce genre de Parodie, le nom de Comédie-ancienne. Molière même, lorsqu’il habillait ses Acteurs de la même
96 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
Térence ? Qu’on les compare à ceux de Racine, des deux Corneilles, de Molière , etc. on verra lesquels sont les plus propres à c
97 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210
araitra, mais je ne sçais ni pourquoi ni comment. Voyez avec quel art Molière fait attendre ses personnages. Le Tartuffe ne se
nera naturellement. L’arrivée imprévue d’un nouvel Acteur, comme dans Molière , les miracles, les maladies, & la mort subite
98 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
nd le style néologique : « Déjà votre douleur dans mon cœur a gémi. » Molière aurait sûrement mis ces jolies expressions dans l
ans le genre sérieux, un second Tartuffe (bien inférieur au premier). Molière , sous prétexte de décrier la fausse vertu, rend s
, le mausolée de Sémiramis, etc. sont-ils bien réjouissants ? jusqu'à Molière , qui dans le Festin de Pierre, fait venir un mort
99 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
l que de bien, ainsi que je l’ai remarqué dans l’examen de l’Avare de Molière . 7. [NDA] On pourrait répondre que ces avantage
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
n’eussent été celles des Prophètes, qu’ils ne connaissaient pas ; et Molière est un Docteur plus respecté au théâtre que S. Au
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