intes Ecritures. On nous dira peut-être que l’Ecriture sainte et l’
Evangile
ne défendent point les spectacles. Nous répondron
cles. Nous répondrons, avec saint Cyprien, que l’Ecriture sainte et l’
Evangile
ont plus dit en se taisant sur ce point, que s’il
r pour n’aller pas aux spectacles ? « Mais on se trompe de dire que l’
Evangile
et l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces
s les condamnent partout : car que signifie autre chose tout ce que l’
Evangile
et l’Ecriture sainte nous disent de la pureté du
s maximes et des joies mondainesbq ? » Comment ose-t-on avancer que l’
Evangile
ne défend point les spectacles, tandis que tout l
ncer que l’Evangile ne défend point les spectacles, tandis que tout l’
Evangile
en est une condamnation manifeste ? En proscrivan
hrysostomeHom. 38. in Matt. [saint Jean Chrysostome, Commentaire de l’
Evangile
selon saint Matthieu, Homélie XXXVIII].n les déf
ug, Epist. 24 ad Maced etc. [saint Jean Chrysostome, Commentaire de l’
Evangile
selon saint Matthieu, « Homélie LVII » ; saint Au
tait ces crimes, ils n’en étaient pas moins réprouvés par la loi de l’
Evangile
: que l’usure qu’on appelait légitime, parce qu’e
et 114]. Hom. 38. in Matt. [saint Jean Chrysostome, Commentaire de l’
Evangile
selon saint Matthieu, Homélie XXXVIII].n Chrysos
ug, Epist. 24 ad Maced etc. [saint Jean Chrysostome, Commentaire de l’
Evangile
selon saint Matthieu, « Homélie LVII » ; saint Au
s mœurs ; en vain on tâche de rapprocher leurs maximes de celles de l’
Evangile
, d’interpréter la Religion en leur faveur : c’est
prendre, si ces lois vous paraissent austères et difficiles, mais à l’
Evangile
que vous avez embrassé ; cet Evangile qui nous dé
ustères et difficiles, mais à l’Evangile que vous avez embrassé ; cet
Evangile
qui nous déclare que nous rendrons compte des par
qui nous déclare que nous rendrons compte des paroles inutiles ; cet
Evangile
qui nous ordonne de prier sans cesse, et de morti
sse, et de mortifier tous nos sens si nous ne voulons pas périr ; cet
Evangile
qui n’appelle bienheureux que ceux qui pleurent e
i n’offrent le Royaume des cieux qu’à ceux qui se font violence ; cet
Evangile
qui est le testament d’un Dieu qui n’a vécu que p
quelles vous avez renoncé ? Il n’y a pas ici moyen d’échapper ; car l’
Evangile
est votre règle, dès que vous avez été baptisés,
es ? N’est-ce pas là qu’il domine, en foulant aux pieds les lois de l’
Evangile
, et les règles de la pénitence ; qu’il vous arrac
s folies du siècle, et de nous y livrer ? Comment, sous les lois d’un
Evangile
qui nous ordonne d’arracher notre œil, s’il nous
nt important ? Il n’y a plus de moyen de nier, plus lieu de douter. L’
Evangile
, les Apôtres, les Conciles, les Pères, les Docteu
de la folie de vouloir les justifier comme n’étant contraires ni à l’
Evangile
ni aux bonnes mœurs. Les Chrétiens sont-ils fait
Acteurs comme les Sacrificateurs du Démon. Y aurait-il donc un double
Evangile
, l’un pour ces temps-là, et l’autre pour ceux-ci
tre la sévérité de cette morale, comme si elle n’était pas celle de l’
Evangile
, et comme si j’exagérais sur cette matière, uniqu
tain qu’on obtient la même grâce au milieu des Villes et des Cours. L’
Evangile
est pour toutes les conditions et pour tous les é
is c’est à vous à les rejeter si tôt qu’ils ne s’accordent pas avec l’
Evangile
, cette règle toujours vivante sur laquelle nous s
sens et de la Religion, par quel artifice nouveau peut-on accorder l’
Evangile
avec les spectacles ? Le démon, dit Tertullien, n
fidèles, peut-il n’être pas interdit à tous les Chrétiens ? Mais ni l’
Evangile
, dit-on, ni l’Ecriture sainte, ne défend nulle pa
s. Ainsi répondaient autrefois à saint Cyprien, quelques libertins. L’
Evangile
et l’Ecriture sainte, réplique ce grand Saint, a
’aller pas aux spectacles ? II. Mais on se trompe de dire que l’
Evangile
, que l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ce
versité des maximes et des joies mondaines. On demande où c’est que l’
Evangile
défend ces profanes divertissements ? On répond q
l’Evangile défend ces profanes divertissements ? On répond que tout l’
Evangile
lui-même est une manifeste condamnation des spect
de n’approuver que ce qui flatte, prévaudront-elles à la morale de l’
Evangile
, et à la doctrine des Saints ? On se récrie fort
s devons en attendre un autre ? O les grands spectacles, que nostre
Evangile
nous présente ! On y voit saint Jean, condamner p
, en guérissant les lépreux, en ressuscitant les morts, en prêchant l’
Evangile
aux pauvres ; & par tous ces miracles de sa b
e suis engagé de vous parler aujourd’huy. J’avoüe, Messieurs, que mon
Evangile
ne m’y conduit pas directement. Mais il y a plus
ce injurieuse à la majesté de Dieu, & contraire à la sagesse de l’
Evangile
; comme parle un ancien Docteur, nec majestati di
us. L’un s’appelle priére, & l’autre grace. J’ai bien appris de l’
Evangile
, que l’Eglise est nommée une maison de priére ; M
y auroit débité une morale outrée, aussi éloignée de la douceur de l’
Evangile
de Jesus-Christ, qu’approchante de la rigueur des
anus pleli in Evangelio stanti. Cyprien au peuple inébranlable dans l’
Evangile
. Cette belle inscription me frappa, & je me d
ès semblable à celuy de Carthage, qui estoit tellement affermi dans l’
Evangile
, qu’une persecution aussi cruelle que celle de Va
contre les partisans des spectacles, devant un peuple affermi dans l’
Evangile
, il couroit risque de la perdre. Si vous chanceli
risque de la perdre. Si vous chanceliez aussi tant soit peu dans cet
Evangile
divin, bien soin de me donner vostre suffrage, vo
vous rangeriez plustôt du côté de mes adversaires. Soyez donc pour l’
Evangile
, & vous serez pour moy. Affermissez-vous dans
s, & vous confirmerez la vérité que je vous prêche. Faites de cet
Evangile
du salut vos plus cheres délices, & vous comb
qui seule suffit pour les damner, selon la Doctrine des Peres après l’
Evangile
, sola otiositas sufficit ad damnationem. Et comme
ns impurs les perles de sa parole. Matth. 7. 6. Et nous voyons dans l’
Evangile
, qu’il imposoit silence au démon, qui le reconnoi
nce injurieuse à la majesté de Dieu & contraire à la sagesse de l’
Evangile
, & comme l’Eglise de tous les siecles les a c
t bouffonHom. 6. in Matth. [saint Jean Chrysostome, Commentaire sur l’
évangile
selon saint Matthieu, “homélie VI”]. : c’est pour
Pères. Hom. 6. in Matth. [saint Jean Chrysostome, Commentaire sur l’
évangile
selon saint Matthieu, “homélie VI”]. 17. ad Eph.
ent de la piéce ? s’il avoit eu envie de ridiculiser les progrès de l’
Evangile
, il ne s’y seroit pas pris autrement. Quand on ve
un agresseur : or, cette opinion, aussi contraire à la raison qu’à l’
Evangile
, est préconisée dans le Cid, & c’est un pere
re, par une action lâche, dictée par la folie2 ; si l’on consultoit l’
Evangile
, on souffriroit volontiers les disgraces de la fo
tous ceux qui accourent en foule pour vous entendre, ces paroles de l’
Evangile
, avec bien plus de raison qu’aux filles de Jerusa
XI. Son opposition à l’
Evangile
. Est-il possible après ce qui vient d’être dit
ssimuler à soi-même l’opposition décidée de ses maximes à celles de l’
Evangile
? Ici tout est mis en œuvre pour effacer les trai
est-il moins vice en un temps qu’en un autre ? Et en quelle part de l’
Evangile
trouve-t-on qu’il y ait des jours dans l’année où
aisirs qu’il proscrit si hautement, on s’avise de citer sa parole ? L’
Evangile
est peu écouté dans l’école des mondains. Ceux de
réjouissances et les mascarades du carnaval, on ne peut ignorer que l’
Evangile
ne condamne le bal, les spectacles, et les assemb
ments païens les réjouissances du carnaval ; alors ces Ministres de l’
Evangile
, sincères et peu flatteurs, auront été les sages,
l sans péché ; si la sûreté n’est pas entière dans la solitude ; si l’
Evangile
est la règle des mœurs, si la pureté se flétrit p
stomeHomil. 38. in Matth. [saint Jean Chrysostome, Commentaires sur l’
Evangile
selon saint Matthieu, « Homélie 38 »]. répond, qu
». Homil. 38. in Matth. [saint Jean Chrysostome, Commentaires sur l’
Evangile
selon saint Matthieu, « Homélie 38 »]. De Rep. li
endus ? Les uns, éclairés de la véritable sagesse, qui est celle de l’
Evangile
, les réprouvent ; les autres, trompés par les fau
sont donc au moins suspects, & puisque ceux qui soutiennent que l’
Evangile
y est blesse, sont plus réglés dans leur conduite
, on ne prétend pas approuver l’autre. Ce n’est pas à nous, c’est à l’
Evangile
qu’il faut s’en prendre. Un Payen, un Mahométan,
d’autoriser par votre présence des assemblées où toute la morale de l’
Evangile
est renversée ; péché dans la complaisance que vo
notre règle, les mérites notre espérance, trouvera-t-on rien dans son
Evangile
qui n’en soit la condamnation ? Bienheureux les p
citoyens, nous l’a fait entreprendre. Connoissant leur respect pour l’
Evangile
, & leur amour pour J. C. nous avons crû que p
eur permettra-t-elle d’hésiter dans le choix entre le Théâtre & l’
Evangile
? C’est ce que nous ne pouvons croire, & c’es
tus ? Il n'est aucun de ces vices, si rigoureusement condamnés dans l'
Evangile
, et si contraires aux bonnes mœurs, que le théâtr
et qui par les charmes du plaisir n'y a que trop d'intelligence. Quel
évangile
serait-ce, qu'un recueil de tous les préceptes qu
e prévoyant que cette contagion alloit cesser par la prédication de l’
Evangile
, il en a substitué une autre plus dangereuse, non
de mauvais sentimens qu’ils inspirent, si contraires aux maximes de l’
Evangile
? Voilà, M. P., ce que la plus vénérable antiquit
es mettre, comme vous faites, en paralléle avec les Prédicateurs de l’
Evangile
. On ne représente rien sur le théatre aujourd’hui
e croi qu’il ne convient, ni à la majesté de Dieu, ni aux régles de l’
Evangile
, que la pureté & l’honneur de l’Eglise soient
hrist enfin a envoyé ses Apôtres par toute la terre, pour précher son
Evangile
: mais il n’y a jamais envoyé de comédiens, pour
mais envoyé de comédiens, pour y débiter des maximes contraires à cet
Evangile
, comme font tous les gens de théatre. Ils ne vien
que des maximes pernicieuses, tout opposées aux maximes saintes de l’
Evangile
: maximes d’orgueil, en ne parlant que de fierté,
propre condamnation ; parceque les autres ont coutume de la damner. L’
Evangile
nous dit que le plus grand nombre est celui de ce
érés selon les principes de la Religion Chrétienne et les règles de l’
Évangile
g» ? Il me semble que la vérité et la Politique d
es lettres ne puisse prouver ce qu’il avance ? pensez-vous que dans l’
Evangile
, qui condamne jusques aux paroles oisivesh, il ne
rreur pour le Christianisme ? L’Esprit de pénitence qui paraît dans l’
Evangile
, ne fait-il pas peur à ces esprits enjoués qui an
it que les Poètes de Théâtre ne travaillent pas selon les règles de l’
Evangile
, et vous soutenez qu’on leur a bâti des Temples,
tant considérés selon les principes de la Religion et les règles de l’
Evangile
? Tout ce que vous dites ensuite, vos raisonnemen
ées selon les principes de la religion chrétienne, et les règles de l’
Évangile
. » h. [NDE] Laurent Thirouin renvoie à Matthieu
elle fatigue nous avons souffertes, et comme nous vous avons prêché l’
Evangile
de Dieu en travaillant jour et nuit, pour n’être
jours encore, nous voyons des prêtres de Dieu eux-mêmes négliger les
évangiles
et les prophètes, mais lire les comédies, fredonn
… appréhende le porarelle des maximes du Théâtre & de celles de l’
Evangile
. Ce soupçon néanmoins qui auroit dû le retenir, s
en état de fixer votre incertitude. N’est-ce point là l’aveugle de l’
Evangile
, cherchant un autre aveugle qui l’entraîne dans l
e Théâtre fait revivre la morale des Payens : il décredite celle de l’
Evangile
, les vices sont déguisés sur la Scéne, ils y paro
s, à la chair et à ses désirs, à Satan et à ses œuvres ; depuis que l’
Evangile
, toujours ouvert et toujours expliqué, ne prêche
étend pas défendre tout délassement ; ce serait outrer la morale de l’
Evangile
, et vouloir laisser l’homme sans soulagement dans
le vouloir. Ces leçons s’allient-elles bien avec les sentiments de l’
Evangile
? Un chrétien, dont le principal soin doit être d
ite s’allie-t-elle bien avec ce que Jésus-Christ nous prescrit dans l’
Evangile
? Que deviennent cette vigilance et les autres ve
nt des conventicules de Satan où la foi se détruit, où la morale de l’
Evangile
est combattue par des maximes détestables. » Cet
infère la condamnation des spectacles ; il ajoute ceux-ci tirés de l’
Evangile
et de l’apôtre saint Paul16 : « On ne peut servir
e de l’un ne compatissant pas avec celle de l’autre. Les maximes de l’
Evangile
sont pures et vivifiantes, celles du théâtre sont
nt des conventicules de Satan où la foi se détruit, où la morale de l’
Evangile
est combattue par une doctrine détestable. Cet or
infére la condamnation des Spectacles : il ajoute ceux-ci tirés de l’
Evangile
& de l’Apôtre Saint Paul ; on ne peut servir1
héâtre, les maximes de l’un & de l’autre étant opposées. Enfin, l’
Evangile
établit cette différence essentielle entre les Di
es lumieres de la foi, & parfaitement soumises à la sévérité de l’
Evangile
. Entrez, Mademoiselle, dans le parti de la vérité
s Festins, les Comédies, et les Bals. Mais ils se trompent, puisque l’
Evangile
les menace de malheurs éternels : « Væ vobis, qui
hrist vous a laissé, lui qui n’a jamais ri, et que nous voyons dans l’
Evangile
avoir souvent pleuré. « Videlicet vestigia sequim
’ordonnait aux Juifs que la pureté extérieure du corps, au lieu que l’
Evangile
engage les Chrétiens à la pureté interieure de l’
contraire, il est recherché avec grand soin. Jésus-Christ crie dans l’
Evangile
, que quiconque regardera une femme pour la convoi
ils lui doivent rendre compte du moindre moment de ce temps, comme l’
Evangile
assure qu’on rendra compte des moindres paroles o
ont plus sçavans & mieux instruits de la liberté que lui donne l’
Evangile
, assis à table dans un lieu consacréaux Idoles,
ci, & le parallele que je ferai de sa vie, & des maximes de l’
Evangile
. Je suppose, qu’elle ne méne pas une vie libertin
le mouvement de la grace de Jesus-Christ, & sur les maximes de l’
Evangile
: en sorte que les actions d’une vie prédestinée
voir la grace de Jesus-Christ : pour principe, & la doctrine de l’
Evangile
pour regle. Que cette Demoiselle donc, avec tant
sa vie, & à croire que la Comedie est contraire aux maximes de l’
Evangile
. Le Seigneur nous dit : « Malheur à vous, qui pas
tienne, & qu’il doit plus travailler à lui inspirer l’esprit de l’
Evangile
, que l’air, & les manieres du monde. Si un Pe
s par l’exemple de celles que rapporte l’Ecriture… Nous voyons dans l’
Evangile
de Saint Matthieu chap. 14. que la danse a fait p
les jeux, & les danses dans le Miracle, dont il est parlé dans l’
Evangile
, en resuscitant la fille du Prince de la Synagogu
e y trouveront ce tresor du Pere de famille, dont il est parlé dans l’
Evangile
, d’où ils pourront tirer des richesses anciennes
aint ChrysostomeHom. 6 in Matth. [Jean Chrysostome, Commentaire sur l’
évangile
selon saint Matthieu, “homélie VI”]., qui a bien
e V, verset 4]. Hom. 6 in Matth. [Jean Chrysostome, Commentaire sur l’
évangile
selon saint Matthieu, “homélie VI”]. Hom. 17. ad
effet de la corruption. De l’abondance du cœur la bouche parle, dit l’
Evangile
, dont l’autorité vaut bien celle de Gherardi &
ss. 3. dim. après Pâq.). Les uns, dit-il, éclairés de la sagesse de l’
Évangile
, réprouvent les spectacles ; les autres, trompés
ectateurs si respectables y paroîtroient-ils, si c’étoit un crime ? L’
Évangile
répond à ces beaux discours : Le nombre des Élus
sa foiblesse, les exemples de Dieu & des Saints, les règles de l’
Évangile
& l’intérêt du salut. Voilà la vérité, tout l
y forceront, leurs discours qui les trahissent, & la lumiere de l’
Évangile
qui dissipe les ténèbres dans lesquelles ils s’ef
ils le disent. On pourroit, si tout cela étoit vrai, repliquer avec l’
Évangile
: Faites ce qu’ils disent, mais ne faites pas ce
plaisant d’entendre des gens de théatre parler de la perfection de l’
Évangile
, de la sainteté du baptême, de préceptes & de
le n'est donc que pour ces Chrétiens qui partagent en quelque façon l'
Evangile
, en reconnaissant ses mystères, parce qu'ils n'en
ne piété feinte, ou peu éclairée; et qui accommodent les maximes de l'
Evangile
au relâchement de leurs mœurs, au lieu qu'ils dev
urs, au lieu qu'ils devraient former leurs mœurs sur les vérités de l'
Evangile
. Comme ces personnes ne sauraient nier les princi
nt dans l'esprit de ceux qui ne se conduisent pas par les règles de l'
Evangile
que pour de nobles maladies de l'âme, surtout qua
ouvent de la faiblesse dans mes raisonnements; ils en trouvent dans l'
Evangile
. Ils n'ont pas accoutumé d'examiner les choses pa
reur ni pitié, ni ne firent pleurer personne, jamais, je ne dis pas l’
Evangile
qui est fort éloigné de cette élégance, mais aucu
du burlesque & des pointes, & l’ Orateur en chaire en seme l’
Evangile
. Le théatre a pris la place du burlesque, &
ous apprenoit qu’il faut fuir le danger, si on ne veux périr, & l’
Evangile
ne peut nous persuader cette vérité : voilà l’esp
son état, & l’intérêt des bonnes mœurs. Une bouche consacrée à l’
Evangile
doit elle s’ouvrir pour un comédien, un débauché,
quelle actrice, quelle amatrice eût pu aspirer au lien conjugal, si l’
Evangile
étoit aussi sévere ? Est-il besoin de dire que le
plaisent pas, & dans l’impuissance de plaire également toutes ? l’
Evangile
prévient ces troubles, en défendant tout partage
ui l’autorisent. Quoique ces séparations ne soient point du goût de l’
Evangile
, il les tolere quand les excès des mauvais traite
bscénité qui regne dans les écrits, l’auteur avance un principe que l’
Evangile
n’enseigne pas. Il n’est pas inutile de reveille
s-je, acquis, de se défaire d’une femme avec un morceau de papier : L’
Évangile
l’appelle le Libelle de répudiation ; et il a ent
leur donne une douce et glorieuse liberté : Qui pourra douter que son
Évangile
ne soit pour elles encore plus que pour nous, la
qu’elle reçoit de ces autres dérèglements. Mais si les Ministres de l’
Évangile
se taisent, en se plaignant peut-être, qu’ils n’o
nt que ces abus & ces désordres étoient réprouvés par la loi de l’
Evangile
. Les saints Peres ont dans tous les temps condam
our des gens infâmes.J’ai remarqué, qu’avant même la publication de l’
Evangile
, parmi les Peuples les mieux policés, tous ceux q
d’admirer & d’applaudir, on apprend à ne rougir de rien. Comme l’
Evangile
condamne les spectacles, & comment.On se trom
ile condamne les spectacles, & comment.On se trompe de dire que l’
Evangile
, que l’Ecrire sainte ne condamnent nullement ces
perversité des maximes & des joies mondaines, de sorte que tout l’
Evangile
lui-même est une manifeste condamnation des spect
a chair & à ses desirs, à satan & à ses œuvres ; depuis que l’
Evangile
, toujours ouvert & toujours expliqué, ne prêc
rétend de défendre tout délassement ; ce seroit outrer la morale de l’
Evangile
, & vouloir laisser l’homme sans soulagement d
moi, si tout ce jeu des passions s’allie bien avec les sentimens de l’
Evangile
; si un Chrétien, dont le principal soin doit êtr
ite s’allie-t-elle bien avec ce que Jesus-Christ nous prescrit dans l’
Evangile
? Que devient cette vigilance & les autres ve
ous-même dans des personnes de certain état, de certain rang ? Ah ! l’
Evangile
est le même pour tous, & tout l’Evangile conc
de certain rang ? Ah ! l’Evangile est le même pour tous, & tout l’
Evangile
concourt à démontrer que dévotion, christianisme
gustins, les Chrysostômes, les Ambroises, de réclamer les droits de l’
Evangile
, de crier au scandale. C’est, dit-on, pour se ju
lâtres blâmoient les spectacles, que doivent faire les Ministres de l’
Evangile
?Ainsi pensoient des Idolâtres ; & les Minist
l’Evangile ?Ainsi pensoient des Idolâtres ; & les Ministres de l’
Evangile
, que diront-ils ? Car après tout, former & dé
e, que dans les sentimens & les pensées des Peres, que dans votre
Evangile
? Quoi ! l’action d’un pur déclamateur peut davan
Suite du même sujet.Sur-tout quand vous entendrez les dures loix de l’
Evangile
, l’austérité du Christianisme combattues par tout
aquée de tous côtés. Les spectacles pernicieux à l’innocence. Comme l’
Evangile
condamne les spectacles, & comment. Les perso
lâtres blâmoient les spectacles, que doivent faire les Ministres de l’
Evangile
? Le théâtre ne peut être une école de vertu. Vou
estatem filios Dei fieri eis qui credunt in nomine ipsius », Joan. 1 [
Evangile
de Jean, chap. 1, verset 12d toutes les vérités
rieuse mort. Enfin ces pièces infâmes font revivre les serpents que l’
Evangile
a écrasés : elles renouvellent les maladies des â
et pernicieuse à celui dont les fidèles qui vivent selon la Loi de l’
Evangile
, sont les membres, et Jésus-Christ le Chef ? Qui
estatem filios Dei fieri eis qui credunt in nomine ipsius », Joan. 1 [
Evangile
de Jean, chap. 1, verset 12d Les apparences de b
ttre la parole de Dieu dans des bouches infâmes, et les mystères de l’
Evangile
sur les autels élevés au vice. Un Chrétien est ré
s mystères terribles D’ornements égayés ne sont point susceptibles. L’
Evangile
à l’esprit n’offre de tous côtés Que pénitence à
ntent le contraste perpétuel. Il semble qu’on n’ait voulu faire qu’un
évangile
contraire, créer une morale opposée à celle de Jé
hrétien connaît-il de lieu et de temps où la piété soit déplacée et l’
Evangile
ridicule ? Sans doute on ne parle pas toujours mo
rta jamais à la piété, lors même qu’insolemment paré des livrées de l’
Evangile
, il s’efforce d’en parler le plus pompeusement. C
: la modestie, la dignité, la sévérité, la sublimité, la charité de l’
Evangile
, ne se trouveront jamais dans la frivolité, la mo
elque innocent que fût celui-ci, disent trois grands Interprètes de l’
Evangile
, S. Ambroise, S. Jérôme, et S. Chrysostome. Jugeo
plus d’éclat à ses pompes ; que tout cela, dis-je, attaque de front l’
Evangile
, & ne tend qu’à éteindre le feu que Jesus-Chr
coup d'érudition. La broderie vaut mieux que l'étoffe. Il est dans l'
Evangile
deux oracles terribles qui se confirment mutuelle
s, tout ce qui est au-delà vient d'un mauvais principe. Car, ajoute l'
Evangile
, vous serez justifié ou condamné sur vos paroles.
drait soustraire le théâtre au jugement de Dieu, et à l'anathème de l'
Evangile
? Dira-t-on qu'il ne s'y fait, qu'il ne s'y dit r
euses et inutiles, écoutez, Chrétiens, et tremblez, si vous comptez l'
Evangile
pour quelque chose, oui, ces paroles simplement i
En saint Jean, ch. 16. C’est Jésus-Christ qui parle, et qui dans l’
Evangile
de ce jour prononce en deux paroles deux jugement
t-ce là les châtiments dont le Fils de Dieu menace les ennemis de son
Evangile
? Sont-ce là les récompenses qu’il promet à ceux
équent permises selon les règles de discrétion et de modération que l’
Evangile
nous prescrit. Je ne viens donc point vous dire q
s ? Les uns éclairés de la véritable sagesse, qui est la sagesse de l’
Evangile
, les réprouvent ; les autres trompés par les faus
i imaginées, c’est le Sauveur du monde qui dans toute la suite de son
Evangile
ne nous a parlé d’une vie chrétienne que sous la
mes n’a rien ordonné là-dessus, faut-il une autre loi que la loi de l’
Evangile
, que la loi de conscience, que la loi de nature ?
surée, innocente et conforme à leur profession. Arrêtez-vous-là, et l’
Evangile
n’y trouvera rien à redire. Que dis-je, mes chers
premiere lettre les Péres de l’Eglise, que Dieu nous a donnés après l’
Evangile
pour être la juste regle de nos actions : il en r
e que si nous nous retirions d'un embrasement: Si la Prédication de l'
Evangile
dure un peu trop, nous faisons éclater notre indi
e pour y apporter le feu céleste de l’amour de Dieu, comme il dit à l’
Evangile
; l’esprit malin qui est un singe et son ennemi m
. L’un est saint & l’autre est prophane. On devroit opter entre l’
Evangile
& le monde, la croix & la vanité. On ne p
age aux Apotres ; qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent l’
Evangile
de la paix ! Quàm speciosi pedes Evangelium pace
son retour le pere de l’Enfant Prodigue, ce fut une chaussure, dont l’
Evangile
fait mention, avec une belle robe, & une bagu
marcher plus facilement & plus surement dans la voie étroite de l’
Evangile
: Calceati pedes in Evangelium , image de la gra
comparaison plus extravagante, & de raisonnement plus impie ? L’
Evangile
nous donne des instructions bien différentes. Bie
braves et plus muguetéesb que vous. Souvenez-vous que Jésus dit en l’
Evangile
, que celui qui regardera une femme en la convoita
t dans le Ciel en l'honneur de Dieu ; nous entendons les paroles de l'
Evangile
; nous y jouissons de la présence du Saint Esprit
heve de lui dessiller les yeux. Il voit clairement, à la lumière de l’
Evangile
, que le Sanctuaire & le Théâtre sont des obje
e vois, sans nuage & sans enthousiasme, que les Loix sacrées de l’
Evangile
& les maximes de la Morale profane, le Sanctu
ceux-ci doivent se soumettre aveuglement, sous la peine portée dans l’
Evangile
, d’être considérés comme des Payens & des Pub
ntité de fruits que vous n’en aurez prêtés ; elle est défendue dans l’
Evangile
: prêtez sans esperer aucun intérêt4. Je pourrois
ion du vice. D’ailleurs je ne me borne pas à la morale, je sais que l’
Evangile
a depuis longtemps prononcé, je ne pense pas qu’i
teurs, les amateurs, ne les fera pas si tôt rétracter ; écoute-t-on l’
Evangile
? J’envisage cet objet du côté du bon ordre et du
urs Devraient avoir toujours les yeux baignés de pleurs Je sais que l’
Evangile
en ses leçons divines N’offre pour le salut qu’un
des choses les plus mauvaises comme des meilleures, de la morale de l’
Evangile
, & de celle du paganisme ; il craint si peu l
qu’on sauroit avoir cette foiblesse. Ce seroit le cas de dire avec l’
Evangile
, faites ce qu’ils vous disent, mais ne faites pas
responsable du petit nombre qui s’oublie. Mais quel renversement de l’
Evangile
, & du bon sens ! La raison & la foi disen
mp; vivent, bien, allez-y & vivez mal. Cette contradiction avec l’
Evangile
, & de l’Evangile avec lui-même, est-elle tolé
ez-y & vivez mal. Cette contradiction avec l’Evangile, & de l’
Evangile
avec lui-même, est-elle tolérable ? Peut-on raiso
ertueuse, quand on regarde avec plaisir le séduisant objet : ce que l’
Evangile
exprime par ces mots, qui viderit ad concupiscen
mes dans des personnes de certain état & de certain rang ? Ah ! l’
Evangile
est le même pour tous, mes Freres : & tout l’
ng ? Ah ! l’Evangile est le même pour tous, mes Freres : & tout l’
Evangile
concourt à démontrer que dévotion, Christianisme
ns, les Chrysostomes & les Ambroises, de réclamer les droits de l’
Evangile
, de crier au scandale. Par où donc enfin prétend-
s du cœur. Ainsi pensoient des Philosophes ; & les Ministres de l’
Evangile
que diront-ils ? Car après tout, former & dél
, que dans les sentiments & les pensées des Peres, que dans notre
Evangile
! Quoi ? l’action d’un pur déclamateur peut davan
sque tous ses habitans. Vous connoîtrez l’arbre par les fruits, dit l’
Evangile
; un bon arbre ne porte pas de mauvais fruits, ni
monde suive la mode, et que sans s'embarrasser des lois sévères de l'
Evangile
, il s'abandonne aux plaisirs qu'il voit régner da
Collège apostolique n'a jamais cru être sa vocation ; et à prendre l'
Evangile
pour guide, personne ne s'aviserait de chercher d
et féliciter les familles d'un succès qu'il vient d'anathématiser. L'
Evangile
a beau crier, faites ce qu'ils vous disent, et ne
prétend Pascal, mène de front le relâchement et la sévérité, prêche l'
Evangile
et enseigne l'art de Molière, condamne la comédie
ois qu’il ne convient pas ni à la Majesté Divine, ni aux maximes de l’
Evangile
, que la pudeur, & l’honneur de l’Eglise soien
que ce Saint éclairé de la veritable sagesse, qui est la sagesse de l’
Evangile
, écrivit les livres de ses Confessions, il s’y cr
peut que fortifier les nations qui vivent dans sa foi. Le livre de l’
Evangile
est l’asile le plus assuré des peuples et des roi
ou gardé une concubine, on lui défend de célébrer la messe, de lire l’
évangile
ou l’épître, de demeurer dans le sanctuaire penda
uissance séculière un respect qui est commandé, voulu, exigé et par l’
Evangile
et par les lois de l’Eglise. Cet ouvrage, en préc
tacles publics : témoin ce grand miracle dont il est parlé dans notre
Evangile
, qu’il ne voulut pas opérer tandis que ces danseu
le monde pour justifier ces divertissements profanes. 2. Ce que dit l’
Evangile
pour les condamner. La justification des divertis
ement volontaire auquel ils se condamnaient : comme si la morale de l’
Evangile
, qui ne peut être mise en action que d’homme à ho
ts de mystiques élucubrations, et qui, faisant oublier la morale de l’
Evangile
, l’ont remplacée par des jeûnes, des tortures, de
ation. A leurs voix, les commandements de l’Eglise ont refoulé dans l’
Evangile
les commandements de Dieu…. Des jeûnes, des absti
z et glorifiez notre Père qui est aux cieux, pratiquez la morale de l’
Évangile
, aimez votre prochain comme vous-mêmes, et vous a
chrétiens répètent encore avec moi : evangile bonne nouvelle !
Evangile
de consolation, d’espérance … … evangile Dont
toit ces crimes, ils n’en étoient pas moins réprouvés par la loi de l’
Evangile
; que l’usure qu’on appelloit légitime, parce qu’
s, les lois chrétiennes souffriront-elles qu’on parle plus haut que l’
Évangile
? qu’on applaudisse de toute sa force, et qu’on a
qu’ils ne s’accordaient nullement avec l’esprit, et les maximes de l’
Evangile
. Mais les choses ont tellement changé de face, et
quel expédient vous aviez enfin trouvé pour concilier le Monde avec l’
Evangile
. Je reconnus bientôt que vous suiviez le grand co
edouter, puisque c’est contre Dieu même qu’on s’y élève et contre son
Evangile
: puisque la pureté de la Religion y est pareille
ais je vous invite à ne vous occuper de l’objet de cette Lettre que l’
Evangile
à la main, sous les yeux de Jésus-Christ. C’est à
au par une vertu qui naisse du fond du cœur ». Et Jésus Christ dans l’
Evangile
: « Les Rois des Nations dominent sur eux, et ceu
, et substituerait à la morale du Théâtre qui l’a perverti celle de l’
Evangile
qui le convertirait. Mais nos Poètes coupent cett
e, que les Peres ont dévélopée, semble renfermé dans ces paroles de l’
Evangile
: vous ne pouvez changer la couleur même d’un de
e, le cuisinier payé le baigneur ; c’est une allusion peu dévote de l’
Evangile
, quand vous jeûnerez, dit-il, l’avez votre visage
, parfumez votre tête, pour cacher votre pénitence. On encherit sur l’
Evangile
, on fait pénitence pour farder le visage, & p
e, qu’il faut la réfuser aux pécheurs publics, selon ces paroles de l’
Evangile
: ne donnez pas les choses saintes aux chiens ;
on. Ils conviennent ces hommes illustres que la manne délicieuse de l’
Evangile
ne fructifie guère entre leurs mains par l’endurc
oncer le fer et le feu, et c’est ce que font seuls les Ministres de l’
Evangile
. Disons donc que la Tragédie est un mélange adroi
ien quand il est séparé de l’art de plaire. A qui ce législateur de l’
Évangile
n’a que des paroles de grâce, de clémence & d
l’humilité qu’on donne à Fenelon, ce n’est pas tout-à-fait celle de l’
Evangile
. Un homme humble de cœur, chargé de former un gra
Ce dévot Orateur, ce grand peintre de la dévotion, termine son nouvel
Evangile
par une priere aussi sublime que lui, que l’Acadé
, & de la plus saine. Peu s’en faut qu’on ne le mette à côté de l’
Evangile
. C’est la chimère du siecle, on n’est jamais bien
Neron, Sejan. Celui de Julien l’Apostat, qu’on vient de faire dans l’
Evangile
du jour, misérable brochure, attribuée à Voltaire
ssent toutes les barrieres. Parmi une foule d’extravagances du nouvel
Evangile
, on est singulierement étonné de son enthousiasme
morale. (c’est donc le libertinage ; l’Auteur connoît peu celle de l’
Evangile
) pouvoit être la base du Théâtre. Non sans doute,
l'Eglise, ou au Théâtre ? qui vont-ils entendre ? ou un Ministre de l'
Evangile
, ou un Comédien qui raconte quelque intrigue amou
nnent nullement à des hommes appelés à la sainteté 12, etc. Partout l’
Evangile
, les Apôtres prêchent la même doctrine. Les Sain
dre, voici les principes d’après lesquels ils pourront se juger. I. L’
Evangile
nous oblige de combattre et de mortifier nos pass
us ? Les uns éclairés de la véritable sagesse qui est la sagesse de l’
Evangile
, les réprouvent ; les autres, trompés par les fau
Spectacles, y en a-t-il beaucoup qui connaissent toute la pureté de l’
Evangile
, et toutes les obligations du Chrétien ? Quelle c
; je vois, sans nuage et sans enthousiasme, que les Lois sacrées de l’
Evangile
et les maximes de la morale profane, le Sanctuair
ent pour la fermer, & pour en proscrire les maîtres pernicieux. L’
Evangile
& le Théâtre opposés, leurs maximes contraire
qu’elle n’ôte pas aux raisons tirées de la règle des mœurs & de l’
Evangile
, la force qu’on ne peut y méconnoître, quand on e
ent pour la fermer, & pour en proscrire les maîtres pernicieux. L’
Evangile
& le Théâtre opposés, leurs maximes contraire
qu’elle n’ôte pas aux raisons tirées de la règle des mœurs & de l’
Evangile
, la force qu’on ne peut y méconnoître, quand on e
des spectacles, et S.Cyprien une épître au peuple qui est ferme en l’
Evangile
. Cyprien à Eucratius son frère, Salut. Pour la
faner la sainteté et la gloire de l’Eglise, et violer les regles de l’
Évangile
, que de permettre qu’elles soient souillées par l
t-on encore, comment tel confesseur permet ce que tel autre défend. L’
Évangile
est-il donc différent ? Cette différence de condu
capricieuse au premier abord, mais elle est conforme à la morale de l’
Évangile
et à la doctrine de l’Église. Telle est encore la
faibles esprits forts, je vois sans nuages que les lois sacrées de l’
Evangile
et la morale profane, le sanctuaire et le théâtre
ux, où Satan a élevé son trône ; dans ces lieux où les maximes de son
Évangile
sont contredites, méprisées et foulées aux pieds
non pour nous persuader que l’amour n’est pas aussi condamnable que l’
Evangile
veut nous le faire croire ; qu’il est ou un pench
des applaudissemens insensés ? quelle opposition entre la morale de l’
Evangile
& celle du théâtre ! Jésus-Christ vous ordonn
ole de vertu ? Nous n’en connoissons point d’autres que celles dont l’
Evangile
est la règle, dont la grace de Jésus-Christ est l
ous entendons tous les jours ; voilà ce qui attire aux Ministres de l’
Evangile
, lorsqu’ils croient devoir censurer ces spectacle
C’EST la demande qu’un pauvre Aveugle fait au Sauveur du monde dans l’
Evangile
de cette semaine ; Fils de David, soit que vous s
donner son temps à ces amusemens ? Si l’oisiveté est condamnée dans l’
Evangile
, & si ce fut un suffisant motif, pour obliger
sont comme une école, où l’on enseigne une Morale toute contraire à l’
Evangile
, & à la Religion. Cela n’est point outré, Mes
is ; car comme la plûpart des veritables vertus, qui sont celles de l’
Evangile
, n’y peuvent trouver de place, & que ce seroi
u sceau de la réprobation ; il faut que la piétié & la comédie, l’
Évangile
& le spectacle, soient des ennemis bien décla
Les raisons des séparations théatrales ne sont pas moins frivoles. L’
Évangile
ne parle que d’une, c’est l’adultère, exceptâ for
? Quod Deus conjunxit, homo non separet. Bon, bon, vous nous citez l’
Évangile
de S. Matthieu, & notre Évangile est le théat
ret. Bon, bon, vous nous citez l’Évangile de S. Matthieu, & notre
Évangile
est le théatre de Moliere. 4.° On n’y est pas plu
C’Est la demande qu’un pauvre Aveugle fait au Sauveur du monde dans l’
Evangile
; Fils de David, soit que vous soyez un Prophete,
donner son tems à ces amusemens ? Si l’oisivité est condamnée dans l’
Evangile
, & si ce fut un suffisant motif, pour obliger
sont comme une école, où l’on enseigne une Morale toute contraire à l’
Evangile
, & à la Religion. Cela n’est point outré, Mes
is ; car comme la plûpart des veritables vertus, qui sont celles de l’
Evangile
, n’y peuvent trouver de place, & que ce seroi
ien faire le discernement des choses douteuses ; Et c’est eux aprés l’
Evangile
, que Dieu nous a donnez, pour estre la juste régl
suivi, que la chaire de verité ? que tandis que des Prédicateurs de l’
Evangile
seront abandonnez, les Comédiens cependant ne man
pestilence. La gloire de reformer le monde était réservée à ce nouvel
Evangile
, et sans doute il a fait de grands progrès, et il
res de sa justice. Mais Jésus-Christ a-t-il défendu la comédie dans l’
Evangile
? Voit-on qu’il ait dit un seul mot contre les sp
tte pensée. Saint Chrysostome en son Homélie soixante-neuvième, sur l’
Evangile
de saint Mathieu, où il invective contre la Coméd
rétexte de les récréer, et pour renverser les véritables maximes de l’
Evangile
par des maximes contraires, qu’ils tâchent de ren
aner la sainteté et la gloire de son Eglise et violer les règles de l’
Evangile
, que de permettre qu’elles soient souillées par l
Mystères terribles, D’ornements égayés ne sont point susceptibles. L’
Evangile
à l’esprit n’offre de tous côtés, Que pénitence à
iser par sa présence des assemblées profanes, où toute la morale de l'
Evangile
est renversée, où toutes les maximes de l'amour s
clercs de ce qui était d’ailleurs établi par les règles communes de l’
Evangile
: vous ne vous tromperez pas en tirant dans le mê
dicateurs. Quelle indignité, de mettre le théâtre en parallèle avec l’
Evangile
, et de comparer la parole d’un Comédien avec cell
uses divinités des Gentils : mais voyant que dans la suite des tems l’
Evangile
avoit rétabli le culte du vray Dieu, qu’il avoit
qui quite l’Eglise pour aller dans une Mosquée, & qui renonce à l’
Evangile
pour suivre l’Alcoran ; fidei apostatatio, voilà
onfirmation pour ses soldats, il a sa Cene pour ses initiés, il a son
Evangile
pour ses predicateurs, & enfin il a la comedi
est point convenable ny à la majesté de Dieu, ny à la discipline de l’
Evangile
, que l’honneur de l’Eglise soit ainsi offencé, &a
ut M. de deux choses l’une, ou renoncer à la comedie, ou renoncer à l’
Evangile
, ou renoncer aux Comediens, ou renoncer à Jesus-C
p; mes Dames, ne devez-vous pas de deux choses l’une, ou renoncer à l’
Evangile
, ou vous arracher les yeux, puisque tout ce qu’il
s de la gentilité. Quoy ? Jesus-Christ n’a-t-il pas encore publié son
Evangile
dans le monde ; & les Apôtres n’ont-ils pas e
tenir, ni suivre une semblable coûtume, si contraire aux maximes de l’
Évangile
. Tertul. ibid. Christus veritatem se, non consue
p; comme un précepte qui ait été par conséquent aboli par la loi de l’
Évangile
; mais on doit au contraire la regarder comme un
s missions, des sermons ? Bon, les vrais Apôtres sont des actrices, l’
Evangile
, c’est l’opéra bouffon ; enfin, le 16 Juin 1771,
rédulité fait dans ces pays lointains. Les Missionnaires y prêchent l’
Evangile
, les Négociants François y vont porter l’irréligi
premiere étincelle qui alluma ce grand feu. Dans son livre du nouvel
Evangile
. il accuse le Cardinal Pallavicini d’avoir favori
est accommodant, et il ne manque à sa Théologie que les maximes de l’
Evangile
. Autre raisonnement qui est pas moins singulier d
Trouve-t-on des danses et des symphonies attachées à la pratique de l’
Evangile
? et la Comédie suppose-t-elle notre régénération
e et de Térence ; et qu’on me dise si pour avoir reçu la lumière de l’
Evangile
nous en sommes devenus plus sages ? Je vois une A
urant les heures destinées à l’Office divin, ou à la prédication de l’
Evangile
. Suivant ce beau plan, il lui est aisé de trouver
Ce n’est pas sur l’exemple de telles gens. Mais sur les maximes de l’
Evangile
, que les Chrétiens doivent régler leur conduite.
s de l’Evangile, que les Chrétiens doivent régler leur conduite. Or l’
Evangile
nous apprend que l’horreur que nous devons avoir
nous couper la main droite, s’ils nous sont une occasion de chûte. L’
Evangile
nous défend donc d’aller à la Comédie, où les dan
aux Juifs de répudier leurs femmes, d’où vient que J.C. marque dans l’
Evangile
que quand Moïse a usé envers eux de cette condesc
enons nous de cette terrible menace que Jésus-Christ nous fait dans l’
Evangile
; « Malheur a vous autres qui riez et qui vous di
sement, qu’il faut renoncer à la Religion que nous professons, et à l’
Evangile
de Jésus-Christ, pour ne pas croire qu’il est for
t d’autoriser, & même de canoniser tout ce qui est condamné par l’
Evangile
. Ces dignes Pasteurs détruiront tous les prétexte
eux Avait, pour s’excuser, l’exemple de leurs Dieux. Mais nous, que l’
Evangile
instruit de ses maximes, Nous verra-t-on ainsi di
e il était d’élargir la voie du salut, contre la parole expresse de l’
Evangile
, excepte encore le cas de la coutume ; permettant
mposé par trois Abbés, & sans forcer le texte, on peut dire que l’
Évangile
n’a pas parlé d’eux, en disant : Quand vous serez
craindre, parce qu’on y est poli, léger, élégant ? Les anathêmes de l’
Évangile
, les exhortations des Prédicateurs, les réflexion
Genèse en drames, comme la Reine de Navarre Margueritte y mit tout l’
Évangile
, à l’instigation du Ministre Roussel. Elle en a f
jusqu’au troisième Ciel, ce vaisseau d’élection choisi pour porter l’
Evangile
par toute la terre, ce grand S. Paul est rempli d
us savez, est au-dedans de nous. C’est Jésus-Christ qui le dit dans l’
Evangile
, et le Prophète Roi remarque que la gloire de la
qu’une mort continuelle. Vous avez raison, c’est la juste idée que le
saint Evangile
, saint Paul, et tous les Pères nous en ont donné.
ieu de dire cela des Comédiens ? Toute leur vie est-elle conforme à l’
Evangile
de J.C. Ne recherchent-ils en tout ce qu’ils font
il dire qu’il a cela en vue ? Enfin la vie d’un Chrétien est, selon l’
Evangile
, une vie de mortification, d’insensibilité, et de
ainsi ils ne sont plus bons qu’à être jetés au feu, comme nous dit l’
Evangile
. Ils peuvent donc bien surprendre les Prêtres (qu
même ligne de l’utilité publique, n’est pas assurément puisée dans l’
Evangile
. Aussi n’est-ce pas la source où Montaigne va pui
mode, où le goût et l’intérêt sont plus consultés que la raison et l’
Evangile
. Quoique Cicéron ne soit ni Législateur ni Jurisc
lement pernicieux aux familles, également condamnés par les lois de l’
Evangile
, caractérise parfaitement l’illégitimité du théât
légitimes, Sa tranquille vertu conserve tous ses crimes. » Voilà l'
Evangile
du théâtre. Qu'on en mette à l'alambic les pièces
ce ait le droit de parler plus haut que les lois, et de faire taire l'
Evangile
? Il répand de toutes parts la matière combustibl
x passions. Le brodequin et le cothurne ne sont pas moins opposés à l'
Evangile
qu'à Zénon ; le plaisir est le mobile du cœur, la
ubres, toute vraies qu'elles sont : le théâtre s'embarrasse-t-il de l'
Evangile
? Rapprochons-nous de sa faiblesse. Vous voulez v
it ce qu'il a appris, qui répéterait des impiétés, comme des textes d'
Evangile
, et qui les répète en effet, quand son personnage
ternité ; patriotisme, humanité, magnanimité, quelques grands mots, l'
Evangile
du théâtre ne passe pas, n'atteint pas la loi nat
je dis que les vertus de Théâtre sont des crimes selon l’esprit de l’
Evangile
; et quand on y entendrait quelque chose de bon,
li, qui doit être la règle de notre conduite. Ce sont les règles de l’
Evangile
et les Saints Canons que l’Eglise nous a donnés,
impudiques, pour faire mariages de risées : L’on y lit le texte de l’
Evangile
en chant Ecclésiastique, pour, (par occasion,) y
; la victoire de l’une devient l’aliment & la force de l’autre. L’
Evangile
nous apprend à combattre les passions par les ver
n ; jamais un vice par un vice, un péché par un péché. La morale de l’
Evangile
est trop pure, pour tolérer aucun vice ; à plus f
Tout ce beau systeme de morale théatrale s’évanouit à la lumiere de l’
Evangile
, sur l’idée que Dieu nous donne de la vertu vérit
de piété, des Sacremens, l’étude, la parole divine, en un mot tout l’
Evangile
. Il inspire tous les mauvais principes d’orgueil,
demandera compte un jour de notre conduite. Mais, si les vérités de l’
Evangile
n’étonnent point certains esprits, comme j’ai bie
ts, une raison prise de l’Athéisme en vaut plus de dix établies sur l’
Evangile
. Le jugement de notre Poète n’est pas ici de meil
outenir le libertinage au péril de sa vie, et de défendre la foi de l’
Evangile
jusqu’à l’effusion de son sang ! N’envions pas la
le est vérité. A quel propos Mr C. emprunte-t-il ces expressions de l’
Evangile
? C’est pour les donner à Valentin, lequel dans s
re une sorte de violence. Je ne m’arrête point à quelques textes de l’
Evangile
, aussi mal choisis que faussement appliqués, par
▲