CHAPITRE V.
Eloge
de Moliere. Aprez avoir offert ses premiers vœ
rs qu’elle dispense, en donnant pour sujet du prix l’année suivante l’
Eloge
de M. de Salignac la Mothe-Fenelon, après l’Eloge
l’année suivante l’Eloge de M. de Salignac la Mothe-Fenelon, après l’
Eloge
de Poquelin de Moliere. On ne manquera pas dans l
n de Moliere. On ne manquera pas dans la suite de donner pour sujet d’
Eloge
Regnard & Bossuet, Panard & Massillon, &a
son mérite. Leur feroit-on l’affront de les oublier ? Le Recueil des
Eloges
ressemble au Corps des Quarante, mi-parti entre l
peu philosophe, il est difficile de comprendre le motif d’une suite d’
éloge
de deux hommes si peu faits pour être le pendant
lu se moquer de Moliere, & réparer en quelque sorte la faute d’un
éloge
proposé & couronné si mal à propos, en éclips
Je ne désespere pas qu’on ne donne quelque jour pour sujet du prix l’
éloge
de la Fontaine & de ses Contes. Il le mérite
ste, ils donnent à leur bienfaiteur ce qu’ils ont. Les suites de ces
éloges
n’ont pas été heureuses. L’éloge de Moliere a fai
r ce qu’ils ont. Les suites de ces éloges n’ont pas été heureuses. L’
éloge
de Moliere a fait profaner la chaire ; celui de F
après sa mort, dans le même temps qu’on a donné pour sujet du prix l’
Eloge
de Moliere. Croiroit-on qu’il en fait l’éloge aus
né pour sujet du prix l’Eloge de Moliere. Croiroit-on qu’il en fait l’
éloge
aussi dans un Sermon sur les Spectacles, tom. 3.
; criminelle ? C’est bâtir d’une main, & détruire de l’autre. Cet
éloge
, qui dans un Sermon à Notre-Dame, fait une sorte
L’arrêt du Conseil d’État n’a pas besoin de conjecture. De plusieurs
éloges
de M. de Fenelon présentés à l’Académie, deux ont
une raison d’exclusion, fussent-ils des chefs-d’œuvres d’éloquence. L’
éloge
de Moliere proposé & couronné leur a paru dév
1771. Le Roi s’étant fait représenter deux imprimés ayant pour titre,
Éloge
de François de Salignac de la Mothe Fenelon, Arch
rdonné & ordonne que les susdits deux discours imprimés intitulés
Éloge
de François de Salignac, &c. feront & dem
ier, c’est l’opposition de l’ancienne Académie avec la nouvelle, de l’
éloge
de Moliere proposé, couronné 100 ans après sa mor
le qui la mérite. Un corrupteur de mœurs n’a point de gloire. Quelque
éloge
qu’en fasse le libertinage, les loix ne le déclar
’État, en a rendu un très-grand par son Traité contre la Comédie. Son
éloge
méritoit plus que celui de Moliere, d’être le suj
e la colère de Dieu. Il n’y a pas apparence qu’on couronne jamais cet
éloge
de Moliere, & qu’on donne celui du Prélat pou
ons d’anathèmes contre le Théatre, & le panégyrique de S. Louis d’
éloges
pour l’avoir aboli dans ces mêmes lieux, où on l’
i faisant la Cour. Rien de plus mince à travers de grands mots, que l’
éloge
qu’il lui adresse à lui-même dans sa seconde saty
le sieur la Harpe (devenu fameux par l’arrêt du Conseil) quoique son
éloge
de Moliere ait plus de cent pages, & que l’au
, un songe creux, velut agri somnia vanæ fingentur species. Eh ! quel
éloge
des poëtes, être inspirés par des chimeres, être
mmes, c’est une impiété, une extravagance, c’est déprécier son propre
éloge
& en faire disparoître le merveilleux ; si le
te de bons. Quelle énergie ! quel naturel ! Quelques-uns méritent des
éloges
; mais les trois quarts ne font que le langage de
verain mérite. C’est quelque chose que la sincérité ; mais ce n’est l’
éloge
ni du Héros ni de l’Orateur. Il eut des ennemis,
les gens des lettres comme les premiers ou les derniers des hommes. L’
éloge
de Moliere décide aisément quel rang on doit donn
primé. On s’attend bien que l’Auteur fidele à son sujet ne fait pas l’
éloge
de Moliere. Le talent du théatre quelque grand qu
venable dans ce temps : Quels sont les hommes dont on peut proposer l’
éloge
pour le sujet des prix académiques ? On y cherche
& un préservatif contre le danger ? Fenelon, dont on a proposé l’
éloge
après celui de Moliere, quoique assez indulgent p
st certain si l’arrêt est juste, ou une calomnie s’il ne l’est pas. L’
éloge
de l’un est la censure de l’autre. Fenelon a non
ttre figurera-t-elle bien dans les archives de l’Académie à côté de l’
éloge
de Moliere ? Mais M. de la Harpe qui a loué égale
ur goût, comment figure-t-il avec lui-même ? justifiera-t-il les deux
éloges
, & trouvera-t-il du divin Moliere par tout ?
jours tribut à l’humanité. Qui sait si l’Académie n’a pas proposé son
éloge
pour être l’excuse de l’indécence de celui de Mol
on empire. Ce trait sur le Théatre, qui devoit trouver place dans les
éloges
ou dans les critiques de Fenelon, a également éch
lle a, comme un Régent dans sa classe, distribué en trois rangs trois
éloges
de l’Archevêque de Cambrai. Elle a couronné le pr
gion du Prélat, contre les imputations du sieur de la Harpe, qui d’un
éloge
faisant une insulte, veut à toute force faire du
tre de ses vertus épiscopales. Il faut bien pour mettre le comble à l’
éloge
, qu’il soit aussi Comédien. Les Philosophes en so
amp; ces folies, fruit assez naturel de l’invitation à prostituer des
éloges
de Moliere, à qui sont-ils plus injurieux ? à l’o
nné lieu la scandaleuse proposition & l’indécente récompense de l’
éloge
public de Moliere. Que n’est-on pas en droit de l
rs, à la tête d’une troupe de débauchés, sont proposés pour matiere d’
éloge
, & honorés d’une couronne par le premier Corp
prix, qui n’a voulu accorder ses largesses qu’à des discours pieux. L’
éloge
de Moliere pouvoit-il l’être ? le choix même du s
si à cultiver les talens, & à exciter l’émulation des Auteurs ? L’
éloge
de Moliere par le P. Porée, Oratione de Theatro,
jamais un tel composé de bien & de mal ne peut être l’objet d’un
éloge
public couronné par un Corps distingué, mis par l
tuce, adresse à tromper. C’est dire Moliere n’étoit pas un fripon ; l’
éloge
est médiocre & n’est pas toujours vrai. Il es
. Celles qui parurent du temps de Moliere vont jusqu’à l’insolence. L’
éloge
d’un Ecrivain est dans ses ouvrages. La religion,
médiocre soi-même. Les défauts des enfans ou des éleves ne font pas l’
éloge
des peres ou des maîtres. Ils serviroient plutôt
de morale. A l’exemple de celle de Paris, elle donne aujourd’hui des
éloges
à faire. Croiroit-on que l’éloge de Moliere l’ait
e Paris, elle donne aujourd’hui des éloges à faire. Croiroit-on que l’
éloge
de Moliere l’ait engagé à proposer l’éloge de Bai
à faire. Croiroit-on que l’éloge de Moliere l’ait engagé à proposer l’
éloge
de Baile ? Tout le monde en a été surpris. Cepend
t qu’on a voulu faire la leçon à l’Académie Françoise, en proposant l’
éloge
d’un Savant qui valoit cent fois son Tabarin, ce
culieres elle a changé le sujet du Discours, & qu’à la place de l’
Eloge
de Baile, elle propose l’Eloge de S. Exupere, Evê
du Discours, & qu’à la place de l’Eloge de Baile, elle propose l’
Eloge
de S. Exupere, Evêque de Toulouse : nouveau choix
llusions. Il est très-singulier encore que ce Baile, dont on oppose l’
éloge
à celui de Moliere, ait été un des plus grands ce
nt Dieu sait arracher la vérité de la bouche même de ses ennemis. Les
éloges
de Moliere & de Baile me rappellent ceux de T
e on a fait l’honneur de répondre, qu’elle ne mérite pas. On a vu les
éloges
de la folie, de la fievre, du néant, &c. C’ét
néant, &c. C’étoient des jeux d’esprit sans conséquence, tous les
éloges
du monde ne feront pas aimer la fievre. On n’avoi
oit pas encore loué le vice & les vicieux, qui l’auroit osé ? Les
éloges
modernes franchissent toutes les barrieres. Parmi
Apollon, ses farces sont des oracles. L’Académie vient de donner son
éloge
pour sujet du prix, & de couronner son enthou
uier, Avocat général, contre les écrits impies en 1770, ne fait pas l’
éloge
des mœurs du siecle, ni de sa religion. Cette sec
perverti une infinité, détruit la religion & les mœurs. Voici un
éloge
de Moliere dont on ne devineroit pas l’auteur. Au
c’est assurément tendre un piege à l’innocence, que de donner par ses
éloges
l’envie de lire un Auteur si pernicieux. L’Académ
urd’hui elle veuille lui faire réparation d’honneur, en proposant son
éloge
pour le sujet du prix qu’elle distribue tous les
amp; admettre sa mémoire parmi les quarante. S’il est si digne de ses
éloges
& de ceux de toute la Republique qu’il faille
fait naître cette idée. En 1767 elle proposa pour sujet de son prix l’
Eloge
de Corneille. C’est un trait de patriotisme : Cor
C’est de tous nos Poëtes classiques le plus goûte des étrangers. Cet
éloge
est ridicule. Jamais Corneille ne sera un livre c
France que magni nominis umbrâ, qu’on encense par habitude. Dans une
éloge
de Corneille qui concourut pour le prix, composé
quer ses pieces avec des ménagemens & une attention qui en fait l’
éloge
. M. de Chamfort se tire de ce mauvais pas en homm
ommes en étoient les oracles, n’auroit pas donné pour sujet du prix l’
éloge
d’un Auteur que ses ouvrages doivent faire détest
pôts du Thêatre tiennent le même langage. Après avoir fait un pompeux
éloge
de la morale de Moliere, Fagan, dans son Apologie
que différens Auteurs en ont porté, & qui tous font le plus grand
éloge
de ses talens. Mais ces extraits sont tronqués, &
faits pour l’Opéra comique, & ensuite sa suppression, font peu l’
éloge
de ses vertus. Le prélude même l’annonce, & l
e de leurs œuvres, ils parlent avec une sincerité qui n’en fait pas l’
éloge
, quoiqu’ils y aient été attachés toute leur vie,
ertu aux talens des vicieux. Ce grand personnage n’auroit pas donné l’
éloge
de Moliere pour sujet du prix, ni mis Fenelon à c
nelon à coté de Moliere ; il ne feroit pas dans les papiers publics l’
éloge
de toutes les Actrices : Elle a signalé sur la sc
s ont fait retenir, a, 557 Æschyle, inventeur du cothurne, b, 3. Son
éloge
, par M. Le Franc de Pompignan, b, 375 Agnan (le
es, b, 123 Aguesseau (Henri d’), pere du Chancelier d’Aguesseau. Son
éloge
; & à cette occasion notice sur les Intendans
dans le temps de la décadence de l’Empire, b, 36 Amour conjugal. Son
éloge
, a, 6 Amour considéré sous l’idée que présente l
de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres. Citation de son
Eloge
de l’Abbé Bignon, Bibliothécaire du Roi, a, 522.
Eloge de l’Abbé Bignon, Bibliothécaire du Roi, a, 522. Traits de son
Eloge
de Louis Racine, b, 535. Réflexion sur l’Empereur
ervation sur les dangers des Spectacles, b, 325 Berthier (le P.) Son
Eloge
de l’Ouvrage de D. Ramire contre les Spectacles,
, b, 52 Boisgelin (M. Cucé de), Archevêque d’Aix. Sa prudence dans l’
Eloge
qu’il fit de M. l’Abbé de Voisenon, à l’Académie
sur la suppression des Spectacles, a, 126 Catinat (le Maréchal de).
Eloge
de sa conduite dans l’exercice de la fonction d’A
es, b, 197 Chamfort (de). Indiscrétion qui lui est échappée dans son
Eloge
de Moliere, b, 180 Chammeslé. Art de cette Actri
iré, b, 458. Citation de son Dictionnaire anti-Philosophique, b, 523.
Eloge
de ce Dictionnaire, 538 Chaussée (de la). Appréc
on de la tolérance qu’on lui attribuoit pour les Spectacles, 231. Son
éloge
de M. le Prince Pamphili Doria, Nonce en France,
48. Sa définition de la Tragédie, 386 Cyr (Maison Royale de Saint-).
Eloge
de cette Maison, & à cette occasion réflexion
, a, 81 Eschyle, b, 3 Espagnac (l’Abbé d’) Cité à l’occasion de son
Eloge
du Maréchal de Catinat, a, 303. Pensées extraites
de son Eloge du Maréchal de Catinat, a, 303. Pensées extraites de son
Eloge
du Maréchal de Catinat, sur la profession d’Avoca
ur notre Théatre, b, 97 Formage, b, 540 Fouchy (de). Pensées de son
Eloge
du Marquis de Torci, Secretaire d’Etat, b, 104 F
tus, a, 238 Guéroult, b, 540 Guibert (de). Pensées extraites de son
Eloge
du Maréchal de Catinat sur la profession d’Avocat
aréchal de Catinat sur la profession d’Avocat, a, 117. Notice sur son
Eloge
de Catinat, 242. Caractere du Maréchal de Catinat
e chanter un Te Deum, a, 124 Harpe (de la). Cité à l’occasion de son
Eloge
du Maréchal de Catinat, a, 303. Réfutation de son
58 Hénault (le Président). Défauts ordinaires des Poëtes, b, 90. Son
éloge
de la feue Reine, Femme de Louis XV, a, 62 Henri
e, b, 230, 254 Languet, Archevêque de Sens. Abus qu’on a fait de son
Eloge
de la Chaussée, a, 172 Languet, Curé de S. Sulpi
agédie d’Attilie, représentée à Auteuil, a, 290. Son jugement sur les
Eloges
du Maréchal de Catinat, 313 Lisinius (C.), Stolo
ement de la santé de Louis XIV, 123. Ses Edits contre les Duels, 226.
Eloges
qu’il reçut pour ses Edits contre les Duels, b, 1
elatif aux Spectacles, a, 459 Marie-Thérese d’Autriche. Trait de son
Eloge
par M. Bossuet, b, 167 Marlin, Curé de S. Eustac
Poëtes sur les Poésies licencieuses, 191 Muratori, b, 421 Musique.
Eloge
de cet Art exercé sagement, a, 81. Inconvénient d
Exemples de ses influences médicinales, a, 586 Muy (le Maréchal du).
Eloge
de ce Ministre, b, 510-516 N Nadal. Objet du p
de ce genre d’Ouvrages, b, 45-72, 327-340 Roque (l’Abbé de la). Son
éloge
des Discours du P. le Brun sur la Comédie, b, 150
omédie, b, 150 Roquelaure (de), Evêque de Senlis. Sa prudence dans l’
éloge
qu’il fit de M. l’Abbé de Voisenon, à l’Académie
mation, a, 24 Rosimond, b, 182 Rouzeau (l’Abbé du). Citation de son
Eloge
du Maréchal de Catinat, a, 302 Rousseau (Jean-Ba
, 472. Talbert, Chanoine de Besançon. Réfutation d’un endroit de son
Eloge
de M. Bossuet, b, 158 Talens (les). Souvent plus
). Examen de ses sentimens sur les Spectacles, a, 162 Thou (de). Son
éloge
du brave La Noue, a, 228 Tillet (Anne Louise du)
Etat. Usage qu’il faisoit de l’Ecriture-Sainte, b, 105. Pensée de son
Eloge
par M. de Fouchy, ibid. Tourneur (le). Caracter
0 Réflexions sur la position politique de la sainte alliance. Page 61
Eloge
de Canning, premier ministre de la puissance brit
resse, ni l’envahissement de l’imprimerie et de la librairie. Page 98
Eloge
du premier ministre de France. Page 99 Réflexions
nt, dans les constitutions de l’infâme société des jésuites. Page 111
Eloge
des bons prêtres depuis le rétablissement du cult
Saint-Sauveur et des Grands-Augustins, à Paris. Page 136 Epitaphe et
éloge
de Molière par le père Bouhours et par l’évêque d
re à l’église la présentation du corps de l’acteur Philippe. Page 145
Eloge
de la police de Paris, à l’occasion des troubles
ienne. Page 151 Origine de la doctrine infâme des régicides. Page 152
Eloge
du souverain pontife actuellement régnant. Page 1
e. Page 157 De l’ultramontanisme des anciens papes. Page 158 Deuxième
Eloge
du pape actuellement régnant. Page 158 Cordon san
contre les attaques et les accusations de M. de Sénancourt. Page 172
Eloge
des magistrats français. Page 172 CHAPITRE X. De
prêtres sont les détracteurs de Molière, auteur du Tartuffe. Page 226
Eloge
du talent des acteurs. Page 227 Eloge du talent d
e, auteur du Tartuffe. Page 226 Eloge du talent des acteurs. Page 227
Eloge
du talent des musiciens et des danseurs. Page 227
blimes, qui présentent le plus beau caractère, & sont le plus bel
éloge
de ce Prince. On dit que Henri IV, se promenant à
d’aider le rebelle qui les détrône & les tue, & d’en faire l’
éloge
sur le théatre, comme d’un exploit héroïque ? On
mp; doit à ce sentiment toute sa réputation ? Devoit-il prodiguer ses
éloges
au meurtrier du Roi de Castille, & aux Franço
aux François, qui mirent l’usurpateur sur le trône ? Feroit-il donc l’
éloge
de Cromwel, qui fit mourir Charles I ? L’auteur s
and détail des objets qui occupent Uranie, non plus que dans tous les
éloges
qu’on en a fait, n’y a-t-il pas un mot de réligio
empirique, Chisologue est tout, & n’est rien. Le premier de ces
éloges
n’est qu’une de ces fades & banales galanteri
autre les coloris. Il n’est pas surprenant que Voltaire en ait fait l’
éloge
; pour ne pas en faire à deux fois, elle entrepri
sé, dans l’opera de ce nom. On les trouve dans Clement Lett. avec les
éloges
qu’ils méritent. Cette Dame mourut en 1749 âgée d
rent pour eux que l’immortalité. Ces vers sont bien de Voltaire, ses
éloges
ont tous la même phisionomie : c’est une vingtain
lie : conciliez ces choses entr’elles, & avec le bon sens. Dans l’
éloge
de Gaussin & le Couvreur, l’univers vient enc
encore faire les frais, mais bien mieux que dans celui d’Emilie : ces
éloges
sont beaucoup mieux faits : un génie supérieur de
sont beaucoup mieux faits : un génie supérieur devoit l’impirer. Les
éloges
d’Emilie sont répétés en bien des endroits : c’es
lérance du paganisme, & quelque criaille contre la réligion ? Cet
éloge
est à le bien prendre, une injure. Il lui dit for
réligion un homme qui fait un mérite de l’irreligion ? Dans les deux
éloges
, l’un à la tête de la traduction de Newton, par E
qu’une Dame l’ait traduit, & l’ait éclairci : (ce n’est guére l’
éloge
de Newton.) Elle n’avoit pas terminé son commenta
p; la Comédie. Poëme de la Déclamation, chant II. Après le plus grand
éloge
de Vadé, Auteur Poissard, le plus bas & le pl
usage de son esprit. Le roman de Cominges, dont il fait le plus grand
éloge
, quoiqu’il soit contre la vérité & la vraisem
le genre de mérite qu’il falloit choisit pour modele & en faire l’
éloge
. Apulée dans son âne d’or a quelque trait en peti
uentoit l’Auteur ; il allarme souvent les oreilles pudiques . Voici l’
éloge
qu’il fait de Lafontaine, dont il se pique d’être
avoit vu ses ouvrages, ne le crut digne ni de ses satyres, ni de ses
éloges
, & lui-même fit brûler ses contes divins dont
es femmes. Il les donne toutes pour des prostituées. Ce n’est pas un
éloge
flatteur du sexe, mais une balance à laquelle Dor
n que lui, s’ils savoient faire des vers, & encore quels vers ? L’
éloge
de Chaulieu ne fait honneur ni à ses vers ni à se
mirateur décidé d’un homme si peu aimable & si peu estimable. Les
éloges
gigantesques de Voltaire sont le ton du jour &
éférence ; on a sans doute voulu mettre un correctif à l’excès de ses
éloges
en découvrant l’endroit foible. Voici un correcti
Voltaire, le charmant Chaulieu, doivent-ils être bien flattés de ces
éloges
? Leur véridique Panégyriste doit-il l’être beauc
tant que l’Auteur ait donné quelque marque de conversion. Car voici l’
éloge
qu’en font Mrs. Castillon dans le Journal, si mêm
voici l’éloge qu’en font Mrs. Castillon dans le Journal, si même cet
éloge
n’est l’ouvrage de Mr. Dorat que l’amitié aveugle
ement de son siecle, & fait voir le fond qu’on peut faire sur les
éloges
des Journaux. Continuons. Le reproche de frivol
tre les actrices ses divinités. Le livre des trois Siecles qui fait l’
éloge
des talens poétiques, de Dorat sans entousiasme,
lin, & après sa mort, par une distinction singuliere, honoré d’un
éloge
funebre par le roi de Prusse lui-même, qui le fit
histoire, qu’un roi compose, prononce, donne au public un discours, l’
éloge
d’un académicien, bien plus, d’un fou, d’un débau
avoir loué que ses talens dans la médecine comme l’Académie, dans les
éloges
de Moliere & de Lafontaine, n’a voulu venter
ie, un débauché, quelque talent qu’on lui suppose, qui mérite peu les
éloges
publics d’un roi & d’une académie. Le Testame
ureux de pouvoir faire ce brin de charité. Sur quoi on fait un grand
éloge
de ce régiment, & un sermon pathétique aux ri
ce là un homme à proposer pour modele aux princes. Quel sujet de leur
éloge
, que de les comparer au plus méchant des hommes !
nombre, & qui lui ont fourni sa matiere. MM. Castillon en font l’
éloge
en ces termes : « L’abbé Lachau a cru que le prem
ié avec M. Durer, ensuite théologal-pénitencier de Bourges, en fait l’
éloge
, françois & latin, en homme enthousiasmé ; &a
é représentée, parce qu’il est fort douteux si c’est une satyre ou un
éloge
, une éruption du volcan de l’enthousiasme, ou une
r défaut. A un caractere violent & emporté, ils faisoient faire l’
éloge
de la douceur ; à un orgueilleux, l’éloge de l’hu
orté, ils faisoient faire l’éloge de la douceur ; à un orgueilleux, l’
éloge
de l’humilité : ainsi, en exerçant leurs talens,
Lafontaine & les autres fabulistes, même médiocres, méritent des
éloges
. Mais il s’en faut de beaucoup que ce soit un aus
he à laquelle sont attachées des punitions & des récompenses, des
éloges
de sa mémoire & de son esprit : pour la moral
rs sous le voile modeste de la préférence donnée à Lafontaine, dont l’
éloge
gigantesque est devenu d’étiquette. Je fais que l
de ses œuvres, & certainement la plus considérable, on fasse des
éloges
gigantesques & on donne un mérite sublime sur
e même sa bonne morale sur le théatre perce quelquefois à travers les
éloges
dont il le comble, & devoit être le contre-po
il n’y a que le vice qui puisse souscrire à ces beaux titres. Dans l’
Eloge
du Chancelier de l’Hôpital, par l’abbé Remi, Avoc
matiere d’une condamnation si méritée ? Encens d’ailleurs inutile à l’
éloge
du Chancelier, ou plutôt nuisible à sa gloire. En
oge du Chancelier, ou plutôt nuisible à sa gloire. Enchassés dans son
éloge
comme des traits qui le peignent, n’est-ce pas su
de Conti, la jouerent. Il y parut sur le théatre, & fut comblé d’
éloges
. Pour cultiver ce talent extraordinaire, la Princ
l s’y est vanté en Gascon d’une maniere plate & maussade dans les
éloges
qu’il se donne. Il y a pourtant un aveu fort sing
eur pardonne pas, ni à leurs amateurs, les ridicules fanfaronades des
éloges
qu’ils se donnent, & ces grands mots de génie
& autorise à l’enfreindre par l’exemple qu’il en donne ? C’est l’
éloge
qu’il fait de l’infraction dans une comédie publi
ans plusieurs affaires ; il avoit été exilé. Trois ans auparavant son
éloge
eût été plus court & plus moderé ; mais le Du
lus, le gouvernement étoit bien changé. Le théatre est courtisan. Cet
éloge
est en partie une satyre de l’Abbé de Saint-Cyr,
t. Le Panégyriste du théatre lui devoit une apologie, pour érayer des
éloges
qui croûlent par le fondement. Il en fait une dan
s’en est emparé, & tout Paris y a couru ; ce qui ne fait pas son
éloge
. Je suis émerveillé , dit avec raison l’auteur d
i ont gagné leur vie à faire le plaisir des autres ; ce qui ne fait l’
éloge
ni de leur sainteté, ni de la sainteté du théatre
lein : on a eu tort dans les Journaux qui ont fait très-justement son
éloge
, de donner ses ouvrages pour tout-à-fait neufs, l
a entrepris sa traduction. Le Mercure de Décembre 1771, fait un grand
éloge
non seulement du mérite littéraire de cet ouvrage
é du beau monde. Quintilien, L. 10. C. 1., qui ne finit point sur les
éloges
de Cicéron, ne dit qu’en passant un mot sur la la
é, &c. L’anéantissement du Sacerdoce, la communauté des femmes, l’
éloge
de la poligamie, l’extinction de la pudeur réelle
, a-t-elle dû en faire avec une sorte d’entousiasme l’extrait & l’
éloge
, & dire de toutes ces horreurs. C’est l’ouvra
n son Ambassade, il a la jambe belle, danse joliment. On fait le même
éloge
de…. Tom. 2. p. 60. Je redoublai les amusemens p
a partie des spectacles, où il fait, jusqu’à une fadeur dégoûtante, l’
éloge
des acteurs & des actrices. Homme d’esprit, d
te médiocres. Le Mercure de Juin 1770, fait un long extrait, un juste
éloge
& une critique exacte & polie de l’origin
ce point le Jésuite. L’Auteur du Mercure, Voltairiste déclaré, fait l’
éloge
de son ami, qu’il met sans façon au dessus d’Esch
n’a pas tort. Il trouve mauvais que M. de Pompignan n’en fasse pas l’
éloge
, ce qu’il attribue à une partialité chagrine, &am
est sans doute incapable de cette petitesse ; mais il est vrai que l’
éloge
mérité de son Adversaire eût fait plus d’honneur
in ; un Panégyriste de Port Royal, a-t-il pu de la même main tracer l’
éloge
& donner au public les débauches d’un Epicuri
, dont nous avons parlé, vient de recevoir à l’Académie Françoise les
éloges
d’Etiquettes. Deux Evêques ont été ses panégyrist
s Orateurs, qu’à la mémoire du Héros ; ils ont dû même sentir que les
éloges
littéraires ne suffisent pas pour un Prêtre &
n Abbé, ni dans la bouche des deux Prélats qui en font publiquement l’
éloge
. Un naturel plein de douceur & d’humanité ren
lquefois licentieux ? Louer ce désintéressement, ce n’est pas faire l’
éloge
du Ministre de la feuille des bénéfices, quoiqu’E
mpense de quelques comédies, & deux Princes de l’Eglise en font l’
éloge
! Nous souscrivons avec plaisir aux dernieres obs
isgelin, qui sont en effet fort beaux & très-chrétiens ; mais les
éloges
de Moliere, de Lafontaine, de l’Enciclopédie, de
d’une société de gens de lettres sur le mot Tubies. Malgré le pompeux
éloge
que l’Académie de Montauban fait de son patriote
toit rien moins que scrupuleux dans ses pieces, & ne fait point l’
éloge
de son Associé. Dancour se convertit, quitta le T
se, cette dédicace, cette lettre est le Prospectus du Libraire où les
éloges
sont à l’envie portés jusqu’à la fadeur, ont d’ai
grands maîtres. On a fait aux Italiens, le 13 d’août, la Parodie des
éloges
que deux Eveques avoient prononcé à l’Académie Fr
s ont quelques beautés, mais bien des défauts. Fréron, qui en fait un
éloge
outré, en convient. Il veut à toute force en fair
, sont plus magnifiques que la plupart des Eglises. Est-ce faire leur
éloge
de dire que la folie & le vice l’emportent su
l lu ? il est déclaré contre le spectacle. Sénèque, qui rapporte avec
éloge
des traits de Publius Sirus, ne l’est pas moins.
cle, & qu’on y perd le goût des exercices de religion. Malgré les
éloges
qu’il fait de la morale de la comédie, l’Apologis
sacré. La derniere ressource de Fagan est de faire l’apologie & l’
éloge
des Acteurs & des Actrices ; il ne tarit poin
ur & à la ville, elles en suivent les modes. Ce n’est pas faire l’
éloge
des femmes de la ville & de la Cour. Rendons
Académicien. Je ne sais de quelle Académie. De la Françoise depuis l’
éloge
de Moliere donné pour sujet du prix. Il peut prét
de François I. lui firent oublier un libertin qui n’eut point fait l’
éloge
de ses mœurs ni la gloire de son regne. Arétin se
ans le nombre de quarante ? Et après avoir donné pour sujet du prix l’
Eloge
de Moliere à Paris, de Baile à Toulouse, de Lafon
erniers ouvrages. Le véridique Michel Montagne ne fut pas la dupe des
éloges
dont on combloit l’Arétin, & dont il se combl
bid. Il n’y a que le théatre qui puisse porter si loin la fatuité des
éloges
, ils vont jusqu’au scandale & au blasphême, &
s de tous les poëtes ; il n’appartient qu’à moi de louer les héros. L’
éloge
que j’ai fait de Jules III présente quelque chose
comme Gacon contre Rousseau. Il ne manquoit à ses fanfaronnades que l’
éloge
de sa facilité incroyable à composer ces ouvrages
, & s’habillant en berger, pour mener la vie pastorale ; comblé d’
éloge
, & accablé de satyres ; regardé comme le prem
tres, elle en ouvre les portes, en gagne les couronnes, en assure les
éloges
, en remplit les séances, & embellit les livre
de toutes les femmes de cette illustre maison, dont il a enchassé les
éloges
pompeux dans son Roland, avec la plus grande emph
rouver tant de folies ? Cette parole, dit encore l’apologiste, est un
éloge
de sa fécondité, & des agrémens de l’imaginat
de sa fécondité, & des agrémens de l’imagination du romancier. L’
éloge
est singulier. Mais en louant la fécondité de l’i
ble : Lafontaine y a puisé une partie de ses contes. Ce n’est faire l’
éloge
, ni de l’un, ni de l’autre. A une licence qui rév
’Arioste ; il n’avoit nul empressement pour se donner ou recevoir des
éloges
. Je ne le crois pas auteur du détestable livre du
ège ! on fera le procès à un Religieux qui a toujours bien vécu, et l’
éloge
de la N.… ! Racine converti était si persuadé que
Genest fit pleurer toute la Cour assemblée à Clagny, et fut comblé d’
éloges
. Madame la Duchesse du Maine y joua un rôle. En f
ythonisse, qui le louait, et la chassa ; il était même affligé de ses
éloges
, dolens. Jugez s’il eût approuvé qu’on étalât, ou
» Leurs censures, leurs malédictions, feraient plus d’honneur ; leurs
éloges
rendent la vertu suspecte. Un ancien se voyant lo
t l’Arche d’alliance, la vertu et le théâtre ? Le silence est le seul
éloge
, les tourments la seule gloire que l’enfer puisse
e, qui n’ose attaquer de front la créance commune, qui même en fait l’
éloge
, mais qui ne la croit pas davantage, et la pratiq
sez-vous, esprit de mensonge, dit le Sauveur, je ne veux point de vos
éloges
. Ce cœur double marche par des voies différentes
temulenti, sic in ore stulti parabola. » Est-ce au mondain à faire l’
éloge
de la vertu ? la connaît-il ? la pratique-t-il ?
sage l'a adoptée, on ne cesse de la répéter, elle est l'apologie et l'
éloge
du théâtre, on la fait remonter jusqu'à la poétiq
u pour le prix de l'Académie Française en 1764, et elle est comblée d'
éloges
par l'Auteur du Mercure, enthousiaste du théâtre(
p ces coupables de tous les jours, dont on voit l'exemple et entend l'
éloge
. Fréron (Lettre8.) se moque de cette purgation de
xpression ! Toute âme en doit être saisie. » Ces portraits et ces
éloges
, qui embellissent le Mercure, me rappellent le pa
de bien, que le tableau trop crû du vice effaroucherait, on fait des
éloges
de la vertu, on débite quelque sage maxime ; mais
t Julie de l'un sur Valère et Lucille de l'autre, et c'est toujours l'
éloge
et le bonheur de la passion. La piété y perd, et
se ne pas laver un affront dans le sang de son ennemi ? Le Cid est un
éloge
complet du duel, il en fait une nécessité et une
pérance et la paresse sont les délices du théâtre comique ; partout l'
éloge
du vin et de la bonne chère, de l'amusement et de
du Mémoire, & qu’elle couronne le zéle d’une Actrice, digne de l’
éloge
de l’Eglise même . On ajoute : elle ne trouve de
Il y a plus : la Nation & la Religion doivent à l’envi former l’
éloge
de cette femme forte, qui prend en main la défens
t pris soin de forger . On ajoute que l’Eglise ne doit que combler d’
éloges
son courage mâle, vraiment & héroïquement chr
u monde, ne grossira jamais la liste des Héros & des Saints ; les
éloges
dont on comble son libertinage ne peuvent que cou
ance pour entrer dans ses vues, & des flatteurs pour la combler d’
éloges
; mais le prestige cesse, les vices, les défauts
qu’ils mouroient d’envie de rire & s’épuisoient réciproquement en
éloges
. Les États élevoient jusqu’au Ciel la gloire &
-choquées, & revenant à Stocholm ne publioient rien moins que les
éloges
de sa vertu ; elle ne garda à son service que que
ilement par les bienfaits, tandis qu’elle fut Reine ; enfuite par les
éloges
quand elle n’eut rien à donner, elle avoit la van
son talent, delà se mettoit en train d’en discourir & faisoit son
éloge
; le savant Charmé la prenoit comme un oracle, &a
ajesté son nom, ses qualités, ses talens, ses ouvrages avec de grands
éloges
; elle en fut fatiguée, & ne pouvoit croire u
yant fait disgracier la Gardie, la Reine voulut par vengeance que son
éloge
fut supprimé. Scuderi étoit pauvre, mais généreux
pour celui qu’on paroît honorer ; on veut étaler son esprit dans les
éloges
, son bon goût dans les repas, sa magnificence dan
côté de Sainte Brigitte, Reine de Suède ; comme elle se moqua de cet
éloge
assez peu convenable en effet : J’aime mieux , l
y pense-t-il de décrier ainsi une Reine dont il fait les plus grands
éloges
? Il n’y pense que trop : l’irréligion est aux ye
ienne dont l’esprit, les grâces, la réputation pourroient mériter des
éloges
, si le vice en laissoit mériter, ce fut la seule
r ; tandis que les Auteurs eux-mêmes n’en ont fait avant lui, que des
éloges
hazardés. Outre que la représentation, pour nous
ire une mauvaise distribution, de quelque maniere que ce soit. Un des
éloges
le mieux fondé de notre siécle, c’est que les Nat
is cents statues au seul Démétrius-Poliorcète. Des Romains accabler d’
éloges
& d’apothéoses les moins estimables de leurs
ou si elle l’est aux leurs ? C’est elle, en comblant sans reserve, d’
éloges
, d’honneurs, & de présens, des gens qu’il ne
leçons. Pour les amours du Roi, on pourroit, dit-il, lui en faire un
éloge
, s’il étoit permis de louer ce que la Religion de
se flatterie, pour pouvoir penser & oser dire qu’on peut faire un
éloge
du crime & du scandale, comme si indépendamme
ouvoit jamais être excusé ; à plus forte raison, être la matiere d’un
éloge
. Voilà donc les saints qu’il a canonisés dans ses
evin, peuple en effet ingénieux, fidele au Roi, bon par caractere. Un
éloge
en dialogue, coupé en scènes, du Roi, de la Famil
mens, dans les autres une critique. Ce vers pouvoit être pris pour un
éloge
ou une censure. Rendre est rétablir, tout rétabli
e Ministre à ce frivole poëte, doivent-ils savoir gré à l’auteur d’un
éloge
si déshonorant ? Le panégyriste a la maladresse d
aussi familier avec la Reine qu’avec le Roi, il fait rouler tout son
éloge
sur ce qu’elle veut agir librement, échapper aux
r, & faire sentir que l’éditeur est un homme de théatre. Voici un
éloge
sur un autre ton, que fait de ce sage Ministre un
bouffonneries du Sr Dorat. Il est des gens dont les injures sont des
éloges
& les éloges des injures. A Monsieur de Maur
Sr Dorat. Il est des gens dont les injures sont des éloges & les
éloges
des injures. A Monsieur de Maurepas. Lettre 63,
ais la femme qui craint le Seigneur méritera & obtiendra tous les
éloges
: Mulier timens Deum Laudabitur. Selon l’idée d
arantir l’élevation de l’esprit. Les hommages lui sont prodigués, les
éloges
retentissent, l’encens fume sur son autel, l’illu
usage dans tout l’Orient de donner aux femmes, comme par une espece d’
éloge
, des raresse, de galanterie, des noms agréables q
s filles étoient très-belles, voici ce qu’on imagine pour en faire un
éloge
, & que je ne garantis pas. Les uns l’envisage
termes étoient familiers dans le pays de Job, & passoient pour un
éloge
. Quelques traducteurs ont pris ce cornustibi pour
assions qu’allument ses charmes & sa parure ! Que d’admiration, d’
éloges
, de complimens dont elle est parfumée, & de l
s artificielles deshonorent. S. Gregoire de Naziance faisoit par là l’
éloge
de sa sœur Gorgonie & la condamnation des fem
motus Senatus filio condonavit crimina patris , & le renvoya avec
éloge
. Une Actrice en pareille occasion seroit une mauv
la doctrine, on encourage par le ridicule donné à la vertu & les
éloges
prodigués au vice, on invite par le succès tôt ou
ds que mérite la femme que l’on prend, & celle que l’on quitte. L’
éloge
de Baron, Acteur célèbre dans les rôles de Prince
p; se donnoit les airs de tromper les Duchesses. Est-ce faire aussi l’
éloge
des Duchesses ? Voici celui de l’ivrogne Bellecou
r des leçons de sagesse. Tout l’ouvrage n’est que la peinture & l’
éloge
de l’amour, une suite de portraits des Actrices p
obtenu du Mogol l’Actrice Italienne Camille, si on s’en rapporte à l’
éloge
qu’en fait l’Auteur du Mercure (septembre 1768),
épréhensible) : qualité rare dans les Actrices (on le sait bien, quel
éloge
), où la multitude des goûts n’énerve que trop sou
des conversions ? Les Académies se sont mises sur le pied de faire l’
éloge
de chacun de leurs membres, à leur réception &
réception & à leur mort ; ce qui nous a valu l’immense recueil d’
Eloges
de Fontenelle, tous remplis d’esprit & de gra
eux-mêmes. Mais d’où vient cette foiblesse aux Grands de souffrir des
éloges
où on leur donne des égaux ? C’est une ivresse en
une ivresse encore qui les rend dupes. La vanité est si flattée d’un
éloge
quelconque, que tout excès est bien reçu. L’immor
, on fut plusieurs siecles à imiter ses modulations ; c’étoit faire l’
éloge
d’un Musicien de dire qu’il en approchoit. Ses su
ier, j’en fais avec plus de feu. Adam trouva le moyen de ramasser 56
éloges
en vers Grecs, Latins ou François, des Poëtes de
harpi, Sattur, &c. C’est peut-être lui-même qui s’est composé ces
éloges
, & pour ne pas risquer d’être démenti, leur a
ir Son Eminence. L’approbation de Scarron étoit à sa place : c’est un
éloge
burlesque, digne du sujet. Il est appelé l’Abbé S
de toute espece, dont le fonds & le refrein à chaque ligne font l’
éloge
de la Princesse, répeté en cent façons, beauté, g
e théatre qu’il menoit à Sceaux, sa facilité à faire des chanson, les
éloges
dont on le combloit, lui persuaderent qu’il reuss
embelli de ses graces en le jouant. Le Mercure galant fit galamment l’
éloge
du goût de la Princesse, en le relevant jusqu’aux
ns le cercle de la Princesse toutes les galanteries qui faisoient son
éloge
étoient divines. On ne pouvoit trop bénir la plum
u’on vient de faire en sa faveur, le prix de l’Académie décerné à son
éloge
, l’apothéose & le buste, les louanges dont le
is rôles ; on y enchasseroit fort naturellement une analise, & un
éloge
de toutes les productions de ce grand littérateur
mme elle ; en un mot, & c’est tout dire, ce mot renferme tous les
éloges
; la voilà l’incomparable Clairon, qui à pas lent
Languet, pour adopter comme des sujets dignes de lui, & combler d’
éloges
tous les poëtes tragiques & comiques de quelq
alle de l’Académie, & elle n’attendra pas un siécle pour donner l’
éloge
de Voltaire pour sujet du prix. Après ces cérémon
le monde idolâtre De son ame & de ses écrits. Il fait ensuite l’
éloge
de la Hénriade, qui à bien des égards, mérite des
ait ensuite l’éloge de la Hénriade, qui à bien des égards, mérite des
éloges
; mais qui dans la totalité, quoiqu’elle soit la
oltaire fut l’organe des graces, du génie, des vertus. C’est un mince
éloge
; ce puissant génie, cet homme si vertueux, si ch
s acteurs et actrices qui l’ont honoré dans tous les temps, en font l’
éloge
. Ils s’y montrèrent sublimes dans toutes les gran
ur en décorer mon écrit. De les nommer seulement, serait pour eux, un
éloge
complet. Je me permettrai seulement de proclamer
personne qui l’a publiée, y a joint une courte Préface, où il fait l’
éloge
de cette Pièce, quoiqu’elle fournisse de grandes
it tant de choses curieuses. On avait d’abord résolu de mettre ici un
éloge
historique du Père le Brun. Mais on a cru devoir
n. Dans l’Almanach des Spectacles de 1773 les Comédiens sont un grand
éloge
de Madame Favard. Elle y avoit droit. Ses talens,
rs de décence voluptueuse. Le Panégyriste de la Favard fait ensuite l’
éloge
des belles qualités de son cœur. Que n’a-t-elle p
honneur & gloire, sans compter ceux dont on fait grace. Tous les
éloges
des Actrices ne sont que la même chose : Melpomen
nsation & du même objet. Il y a un trait singulier dans un de ces
éloges
de la Favard. On démêloit pourtant la mine d’un
ses, que pour avoir occasion de décrier ce saint état. Il y ajoute un
éloge
d’Helvetius, dont le Traité de l’Esprit ne fera j
r. Il accuse son Editeur & ses admirateurs de partialité dans les
éloges
qu’ils en font, comme si ceux qu’il fait de Volta
d, il ne l’est pas moins quand il le loue. Je ne puis lui pardonner l’
éloge
outré & sans restriction qu’il fait du Légata
ttérature, furent flattés d’une épitre dédicatoire qui les combloit d’
éloges
, quoiqu’ils fussent inconnus à l’Ecrivain, &
ure, & Architecture. On la lui accordée, & il en a prononcé l’
éloge
, quoiqu’il ne soit ni Peintre, ni Sculpteur, ni A
la tyrannie de César. Machiavel ne cessoit de donner les plus grands
éloges
à Brutus & à Cassius ses meurtriers ; il en a
re VI, qu’il avoit eu avant que d’être Pape. Il en fait le plus grand
éloge
, & le préfere à tous les princes de son temps
de contre-coup aux Médicis, sous le nom de Borgia & le voile d’un
éloge
. Il savoit bien que Borgia étoit trop connu &
t-il pas le Machiavélisme ? & peut-on avec justice combler l’un d’
éloges
& charger l’autre d’anathêmes ? Le Prince de
li. Est-il vraisemblable qu’un grec, ennemi des tyrans, en eût fait l’
éloge
? qu’un précepteur d’Alexandre ait enseigné la ty
difiance avant & après son triomphe ; elle mérita les plus grands
éloges
. Mais il y a bien des traits que la morale Chréti
même, tout licencieux qu’il est, est beaucoup plus enveloppé. Aussi l’
éloge
que fit de Judith le Grand Prêtre, dont il n’y a
ue fit de Judith le Grand Prêtre, dont il n’y a rien à expliquer, cet
éloge
est conforme à ce que nous disons. Il la loue de
; eris benedicta in æternum. Tout cela est digne du Grand Prêtre : l’
éloge
du reste ne le seroit pas. Qu’on cherche une Actr
i ses yeux : Sandalia rapuerunt erulos ejus. Qui peut approcher des
éloges
, des exclamations du Parterre, des Loges, du Théa
voit jamais parlé mal d’elle ; tout le monde au contraire faisoit son
éloge
. Aucune Actrice, aucune femme mondaine ne peut se
de libertinage, & une invitation à venir acheter ses faveurs. Les
éloges
, les passions, les dépenses de ses amans le laiss
ns tout cela ne ressemble à une Actrice ; aucune aussi qui espere les
éloges
du Saint-Esprit, & la vénération de l’Eglise.
re de Judith, la vie de retraite qu’elle a menée avant & après, l’
éloge
que lui donne le grand Prêtre de n’avoir jamais p
rouges qui coutoient sous le pinceau des Dames, & ils comblent d’
éloges
l’heureux Naturaliste qui a fait cette grande déc
réchal fut impliqué & mis en prison. En revanche on fait un grand
éloge
du Prince d’Orange. On se plaint de la révocation
adémiques, ce qui peut-être a donné à l’Académie l’idée de proposer l’
éloge
de Moliere pour sujet de son prix, fut donnée au
ssant ombrage l’univers. Quelque belles que soient leurs actions, ces
éloges
sont-ils bien placés dans leur bouche ? ces décla
ieur au Maire d’une petite ville. La Cour n’en ayant pas fait le même
éloge
, son succès a été médiocre. Le grand mérite du Si
ngleterre. Ce n’est point un crime de céder à la nécessité ; mais des
éloges
si multipliés, si pompeux & si déplacés sont
lauriers qu’une plus grande liberté fait cueillir. Ces ordres font l’
éloge
du Prince qui les donne, & du Poëte qui les s
t de cette loi & de son Divin Auteur un très-juste & très-bel
éloge
, mais très-inutile ; personne ne l’a jamais conte
leurs systèmes n’ouvriront à personne la porte du Paradis. On fait un
éloge
outré de Zoroastre, auteur de la religion des Gue
Persan, Roi des Bactriens, & Chef des Magels, dont Platon fait l’
éloge
, pour avoir été un grand homme ; mais on n’en sai
inspirer du respect ? Le Mercure de septembre 1769 fait le plus grand
éloge
de cette piece. Elle en mérite à plusieurs égards
es de Marseille. Les motifs de ce choix affectés sont, 1.° de faire l’
éloge
des Protestans & de leur religion aux dépens
ue ce drame ne donne des leçons de duel, n’en soit l’apologie & l’
éloge
, comme une chose dictée par l’honneur, exigée par
e prix & la gloire des statues & des portraits. Tels sont les
éloges
prodigués au Parnasse & au théatre, & le
qu’on ne rende les pareils honneurs à Corneille, Racine, Moliere. Les
éloges
gigantesques qu’on en fait les élevent sur des éc
eroit pas une comédie indifférente. On ne voit pas que l’excès de ces
éloges
les détruit, que les commentaires ne sont le plus
traités parfaits de morale. Des hommes l’ont tenté en France dans les
éloges
scandaleux & couronnés de Moliere, de Lafonta
quelques mauvais vers de ces traits d’écolier dont nos régens font l’
éloge
. Un âge plus mûr trouve ces puérilités ridicules.
il faut faire grace à la foiblesse du sexe. Disc. 12. Dans un grand
éloge
de la danse, il ne se borne pas aux graves raison
ironie (tom. I. disc. 54.) D’abord il s’égaye d’après Lucien dans des
éloges
savans de la danse. Son origine est divine : elle
raitent avec tant de considération, & comblent de présens & d’
éloges
les suppôts de la scène, qui ne sont la plupart q
s’en trouvoit fort honoré & en profitoit. La reine le combloit d’
éloges
, & tous les courtisans (faut-il le dire ?) le
’en voir un. Cet extrait, par l’excès, la fadeur & la licence des
éloges
qu’il lui prodigue, décelle la main de l’Auteur d
Joconde, &c. L’Auteur convient de leur indécence, il en tire leur
éloge
, ce qui ne fait pas le sien. Ce sont, dit-il, des
67, & le même Mercure, avril 1767, avoient fait l’extrait & l’
éloge
d’une piece de ce recueil, le Galant escroc, cont
in, ne lui a pas inspiré ce désir. Le Mercure va plus loin, il fait l’
éloge
de sa sagesse & de sa morale. Il n’y a que lu
r de grandeur, & seroit un meuble nécessaire à un Seigneur. Quels
éloges
n’en fait-on pas ? C’est le moyen le plus sûr de
ur-tout de la chasteté ! que de vers galans pour les Actrices ! quels
éloges
des décorations & des machines, des cabrioles
c sa ceinture. Est-ce tout ? non : c’est N… Elle méritoit mieux ces
éloges
poëtiques que la Reine Elisabeth d’Angleterre, à
et du vice, en inspirant les mêmes sentiments et prodiguant les mêmes
éloges
pour des forfaits horribles et pour des actions h
fets d’une belle éducation, qui inspire et crée des vertus, on fait l’
éloge
de Brutus, meurtrier de César, et de Caton, qui l
s principes, et avec raison. Le Journaliste, confus d’en avoir fait l’
éloge
, convient que l’ouvrage est mauvais, « loue les E
Académie, ont fait sans restriction et sans palinodie le plus pompeux
éloge
de l’épître, notamment de ce vers, dont on a paré
hose. Racine le père, dans toute la pièce, en fait même le plus grand
éloge
, comme d’un acte héroïque de religion. Il le met
légitime jusqu’à ce que le Roi fût reconnu : haine et mépris comblé d’
éloges
par le grand Prêtre qui en donne l’exemple : «
s faveurs singulières et uniques de la Cour, l’ivresse du public, les
éloges
sans nombre, ne sont dus qu’à la morale qu’on y d
lui que son plaisir. On croit que le sieur Belloy ayant enchâsse avec
éloge
dans sa pièce les noms de plusieurs familles dist
souverain ; ce qui rendait sa personne sacrée. Ce trait ne fait pas l’
éloge
de Cicéron, lequel, selon les temps, bas adulateu
e. Duquel des deux, de l’Auteur ou de l’imitateur, ce choix fait-il l’
éloge
? L’apologie du théâtre est à même temps l’apolog
x Sénateurs en plein Sénat par un ami du Héros, et le Héros en fait l’
éloge
, et le donne à son fils pour exemple de vertu à s
erain fugitif & d’une ville prise d’assaut. Il fait le plus grand
éloge
du théatre de Voltaire, qui en mérite à bien de r
Perroquets. Il auroit pu en nommer d’autres. S’il eût vu couronner l’
éloge
de Moliere, il ne les eût pas traités de Cagots.
nombre des Cagots & des Perroquets. Elle a mérité les plus grands
éloges
dans une vision, où il crut être descendu aux enf
C’est par là qu’il a plu au grand Fréderic, qui fait les plus grands
éloges
de ses piéces, marque le plus grand désir de les
à grands coups de poingts, sans garder la mesure des vers. Malgré ces
éloges
, ces caresses, ces bons traitemens de toute espec
logique, en détruisant le regne des erreurs . Il fait aussi de grands
éloges
du Marquis d’Argens, de Maupertuis, de Kait, &
rompue. A l’occasion du théatre de Favard, dont il parle au long avec
éloge
, le Mercure d’août 1763 fait une dissertation sur
d’un amateur, ou plûtôt d’un enthousiaste, qui chaque mois en fait l’
éloge
. Non seulement il avoue, mais il prouve par le dé
ou quatre sols). Je ne sais si les Comédiens Espagnols font autant d’
éloges
de leur charité que les François de l’imposition
thènes & Rome, Sophocle & Térence à la bouche ; le plus grand
éloge
est de marcher sur leurs traces, le plus mauvais
est ici aussi peu galant que respectueux ? peut-il citer avec tant d’
éloge
une nation qui n’a jamais admis de femme sur le t
sme, ou, si l’on veut, un radotisme. L’estime des Anglois fait-elle l’
éloge
des sentimens patriotiques dans une monarchie ? D
ar une probité rare dans sa profession, il a reçu de Ciceron ce grand
éloge
, qu’il paroissoit seul digne de monter sur le Thé
ait pu louer, & ne lui a fourni que deux Tragédies dignes de ses
éloges
, le Thyeste de Varius, & la Medée d’Ovide. Le
y eut des Poëtes Dramatiques du tems de Quintilien, qui ne parle avec
éloge
que des Comédiens. Ils remettoient sur le Théâtre
tant de Piéces, le seul Thyeste de Varius, a mérité de Quintilien cet
éloge
, qu’il étoit comparable à la meilleure des Tragéd
e l’amour de sa Nation n’aveugle point, après s’être si étendu dans l’
éloge
des Poëtes Grecs, ne fait qu’en peu de mots celui
e l’an. Les Actrices ne croyoient pas devoir acheter si cherement des
éloges
équivoques qu’elles avoient souvent pour rien, &a
ritable. Le Directeur de quartier y répondit, & fit le plus grand
éloge
de l’art Dramatique, des Auteurs, des Acteurs, &a
des paroles, & dévine le langage sur les mouvemens, ce qui fait l’
éloge
de la justesse de la déclamation & de la saga
est un amateur du theatre, Auteur lui-même, qui s’entortille dans les
éloges
pour ne pas déplaire à ses amis, ni trahit tout-à
é, cette conduite est très-commune. Une infinité de gens achetent des
éloges
, & ne doivent leur réputation qu’a leur argen
leur argent. Les parasites, les cliens, les protégés sont des gens à
éloges
, qui vendent leur langue. La gloire est dans le c
ment de l’argent ou d’autres effets, c’est un présent de la main. Les
éloges
, les flatteries, les recommandations, ce sont des
’Esprit de Moliere, 71. Chap. IV. Pieces singulieres, 106. Chap. V.
Eloge
de Moliere, 153.
glise Collégiale de Ligny, nouvelle édition Revûe et augmentée de l’
éloge
historique de Feue Madame Henriette de France A
mp; je les rendais bien. Elle est venue m’embrasser, en me comblant d’
éloges
. Il a fallu l’accompagner au Spectacle : en parta
onciliait par-là toutes les femmes. Pour les hommes, leurs continuels
éloges
me fatiguaient ; je n’y répondais que par quelque
r les Pièces qu’on donnait, & dont elle avait entendu parler avec
éloge
. Le Conseiller ne desaprouva que le secret qu’ell
t qu’ils consacrent nos sentiments. Voilà où je borne mes vœux, votre
éloge
, et mon Epître. M.L.J.D.B.
compense demande la noblesse. Le Roi la lui accorde. Il fait un grand
éloge
du commerce, je ne sai pourquoi, au sortir d’une
pilation & les absurdités. L’aveuglement des écrivains dans leurs
éloges
est incompréhensible : ils abandonnent S. Louis,
d’Henri IV. qui les avoit maintenues, fit de celui-ci le plus pompeux
éloge
. Ce Roi qui sera toujours les délices des França
en fait autant de Colbert & de son ministere, & pas un mot d’
éloge
pour Saint Louis, qu’il n’appelle pas même Saint,
t d’importance que d’en faire valoir les chansons, comme le principal
éloge
de ce Prince. C’est sur-tout au Théatre. N’est-il
, jusqu’à ce qu’elle lui a choisi un Histrion pour successeur, dans l’
Eloge
couronné de Moliere. Le siecle de Louis XIV. a ét
le des sciences & des arts : je ne parle pas du Théatre, dont les
éloges
innombrables & outrés ne méritent point qu’on
é en France ? Henri ne sera jamais canonisé comme lui, & tous les
éloges
du Parnasse & du Théatre ne feront jamais brû
orte d’être aussi honnête-homme que le rapporteur de M. Fouquet. Bel
éloge
du Magistrat & du Prince ! A qui fait-il plus
es siéges, pour obliger des députés de s’asseoir à terre : de pareils
éloges
sont des satyres. Que les maîtres du monde, les o
le change à l’envie . Les journaux ne veulent point prononcer sur ses
éloges
: ce doute ne fait honneur, ni au héros, ni au pa
royant rien, n’espérant rien. (Sans doute, ceux qui travailleront à l’
éloge
de Catinat, pour obtenir le prix de l’académïe, s
aille de Fontenoi étoit perdue. J’ai vu cette misérable rapsodie (son
éloge
) ; s’il vivoit encore, il rougiroit de la maniere
imiter les grands hommes qui soient capables de les louer. Je prens l’
éloge
d’un sot pour un affront : mais les éloges d’un h
es de les louer. Je prens l’éloge d’un sot pour un affront : mais les
éloges
d’un homme d’esprit qui divinisent sans restricti
eureusement pour les orateurs catholiques, on n’a pas exigé d’eux cet
éloge
d’étiquette, qui auroit profané l’église & la
uable : elle rempliroit à peine cinq à six feuilles. C’est un tissu d’
éloges
, la plupart outrés, qui ne finissent point. Aussi
ure où l’on a cousu de mauvaises rimes, & mêlé une foule de plats
éloges
du Roi, de la Reine, des Ministres, du Peintre. R
t bien les Batilles. Ne dit-on pas tous les jours, croyant faire leur
éloge
, la volupté naît sous leurs pas, c’est-à-dire, le
s deux mauvais voisins se nuisent mutuellement. Cette critique est un
éloge
. Il est même vrai que, comme en regardant l’un on
tre des hommes admirateurs de ces monstres, à qui on les propose avec
éloge
pour modele, sur une Scène qu’on dit être l’Ecole
i religion, ni mœurs, ni décence pour le contracter. Est-ce-là un bel
éloge
du père du Théatre ? Et ses panégyristes ont-ils
. L’auteur qui a imaginé ces absurdités, le Journaliste qui en fait l’
éloge
, donnent-ils de grandes preuves, l’un de la juste
sentir le goût dominant du Théatre de S. Foix, ce qui n’en fait pas l’
éloge
. Au reste le dénouement d’Arlequin au serrail est
mportant ? C’est une déclamation contre le mariage légitime, & un
éloge
du célibat voluptueux, où l’on se livre à son goû
légance ; c’est un homme aimable. Mais n’y a-t-il rien à rabattre des
éloges
pompeux qu’il s’est vrai-semblablement fait donne
tectrice. Voilà l’air de famille de toutes ses pieces ; car parmi les
éloges
que l’Auteur se donne par-tout d’un air nonchalan
gant, moins noble & moins décent. C’est faire de lui une espèce d’
éloge
; cette idée suppose un homme d’esprit qui parle
é de la fréquentation, le goût décidé, les invitations à y venir, les
éloges
qu’on lui donne, etc., mais surtout par le caract
able dans le martyrologe, voici des fleurettes à la Huerne. Il fait l’
éloge
de quelques autres Comédiennes, déclare qu’« il s
eur du Mémoire, et qu’« elle couronne le zèle d’une Actrice digne des
éloges
de l’Eglise même. » On ajoute, « elle ne trouve d
». Il y a plus. « La nation et la religion doivent à l’envi former l’
éloge
de cette femme forte qui seule prend en main la d
ont pris soin de forger. On ajoute que l’Eglise ne peut que combler d’
éloges
son courage mâle, vraiment et héroïquement chréti
ion du mérite. Ils veulent que le talent du théatre réunisse tous ces
éloges
, comme s’il supposoit ou donnoit toutes les vertu
, dont la musique exécuta les strophes à mesure. Elle fut suivie d’un
éloge
en prose du même, que Garrik termina, selon les û
is tems : Nihil est ab omni parte beatum. Le troisiéme jour, l’ode, l’
éloge
, la musique, la procession furent répétées, &
neille, Racine. L’Académie Française vient d’y préluder, en donnant l’
Eloge
de Moliere, pour le sujet du prix qu’elle a distr
de Poëtes licencieux ; ainsi que de donner pour le sujet du du prix l’
Eloge
de Moliere, & d’annoncer ainsi au public que
un grand homme qui peut effacer ses rivaux, la vérité seule dicte ces
éloges
, Maffei eut la modestie de faire ôter la statue d
oit pas Tartuffe ; tout le monde le connoissoit. Ce poëte finit par l’
éloge
de ses propres piéces, que peu de gens ont admiré
uvertement & par son propre nom, étant mort, il en fit lui-même l’
éloge
& l’appologie. Moliere moins scrupuleux que l
us utiles & plus efficaces que ceux de tous les prédicateurs. Les
éloges
que les poëtes dramatiques se donnent à eux-mêmes
mp; singuliérement l’impureté, des génies singuliers, éloignés de nos
éloges
, s’ils faisoient un bon usage de leurs talens, de
édifiante qu’a donné de son pere, Racine le fils, malgré l’analise, l’
éloge
, l’apologie qu’il fait de ses ouvrages, du côté d
urs à un grand pour en être admiré. Il en faut peu pour être comblé d’
éloges
. Au théatre ils furent portés jusqu’à la fureur.
Cahusac. Cet ouvrage, bien écrit & plein de recherches, est un
éloge
perpétuel de la danse, fait avec l’enthousiasme d
aris, qui partez, emmenez avec vous le danseur. Il fait le plus grand
éloge
des danses continuelles des Lacédémoniens, qu’il
ougir du comble de leur indécence, puisqu’il la rapporte lui-même ? L’
éloge
de la danse en général. C. 10. tit. 2. a quelque
e je laisse à juger aux connoisseurs. Il lui prodigue les plus grands
éloges
, comme à un art agréable, l’un des plus beaux orn
ment donner à la danse une grande importance ; mais est-ce en faire l’
éloge
? est-ce faire celui du politique qui l’emploie,
ia, ibi diaboli festum celebratur. L’origine des bals n’en fait pas l’
éloge
, & n’en garantit pas la sainteté. Comus en fu
tiates s’opposassent à ce qu’on dît du bien des femmes et qu’on fît l’
éloge
de leur Vertu, on pourrait en conclure que la Ver
blâmable dans la colère de votre Spartiate qui ne veut pas entendre l’
éloge
d’ « une femme de bien »dz : je m’imagine lui en
la louange, c’est blâmer seulement une exagération préjudiciable à l’
éloge
: en ce sens, le Spartiate est un homme d’esprit,
Vienne, Dresde et Berlin. Vous entendrez dans tous ces lieux faire l’
éloge
le plus distingué des talents de Mme Tagliazucchi
é : j’y vois que vous parlez sérieusement. Vous y faites une espèce d’
éloge
des femmes pour encourager les Rois à les faire é
principe, qu’un Spartiate, entendant un Etranger faire de magnifiques
éloges
d’une Dame de sa connaissance, l’interrompit en c
Provence, qui rapportent un trait si honorable, en font unanimement l'
éloge
. Il faut qu'on ait bien changé dans cette ville ;
. 13.) : « Potissimum juvenes non sint comœdiæ spectatores. » Dans l'
Eloge
historique du Duc de Bourgogne, fait en 1761, le
os rosis antequam marcescant. » On lui inspire la plus folle vanité :
éloge
perpétuel de sa beauté, de ses grâces, de son emp
er sur le théâtre public pendant la représentation, pour recevoir les
éloges
et les applaudissements des spectateurs. C'est ai
ovinciales, n'allait pas jusqu'à autoriser par leur présence et leurs
éloges
ce qu'ils auraient cru un péché. Peut-on donc reg
tes les troupes des Comédiens. Les gazettes dans le temps en firent l'
éloge
. M. Bossuet disait dans des circonstances semblab
ieux publics, (voyez livre à en entier.) Leur gloire étoit bornée à l’
éloge
de quelque amateur, & aux intrigues de quelqu
fléchies dans l’éloquence allocution du sieur le Kain. L’étendue de l’
éloge
, & la qualité de pere. Moliere n’a fait ni tr
le jugement du tribunal, fait indirectement la justification & l’
éloge
de l’accusé, ce qu’il fait souvent avec esprit. L
obseques séculaires, jetter des fleurs sur son tombeau. Le véritable
éloge
d’un auteur est dans les ouvrages, (nous laissons
re déguisé pour tromper les hommes : est-ce le moyen d’accréditer les
éloges
? Il dit vrai, il les trompe en effet, en les lou
héatral s’est répandu comme un torrent débordé, & a tout inondé d’
éloges
, & enfin a inventé & solemnisé cette fête
s’étoit proposé que d’en attaquer les abus. M. Bergier flatté par ces
éloges
, & endormi par cette espece de profession de
est un moindre mal que le théatre, longè graviorem pestilentium . L’
éloge
n’est pas flatteur. Irai-je caressant d’orgueill
le fut moins Hercule que toi ? Combien de nos guerriers méritent cet
éloge
! On lit dans l’Almanach de Bâle de 1774 : le Pub
davantage ; ces Comédiens font hardiment d’eux-mêmes les plus grands
éloges
: tout le monde sait les apprécier, & le nom
profession. C’est une vraie fureur que de parler toujours de Moliere.
Eloges
, apothéoses, éditions nouvelles, estampes, papier
le des Magistrats pour les bonnes mœurs. M. l’Avocat général combla d’
éloges
le premier Barreau du royaume, & tout le publ
e de l’Opéra ? La Danse, le Poëte, le Mercure, qui le rapportent avec
éloge
, écoutent-ils ici les loix de la décence & le
r une autre foiblesse, prostituent-ils leur plume à son apologie. Les
éloges
qu’on leur prodigue ne sont pas plus réels que le
e l’Académie. On a fait réparation d’honneur à Moliere en donnant son
éloge
pour sujet du prix. Pourquoi ne proposeroit-on pa
ns nombre. Plusieurs Poëtes en ont rempli leurs préfaces pour faire l’
éloge
de leurs pieces. Celles de Corneille réunies fero
on de la Cour lui donna de la vogue : il a aujourd’hui l’habitude des
éloges
. Jamais il n’a composé de poëtique. Il est même v
, coquette déclarée, à qui on a dit plus de douceurs qu’on n’a fait d’
éloges
de son mari. Personne n’a plus parlé que lui des
rits plus exaltés que le commun des hommes. Voilà l’homme proposé aux
éloges
publics de la nation par une Académie célebre. A
plus à rire qu’à pleurer, à se mocquer de ses semblables qu’à faire l’
éloge
de ses supérieurs. L’Auteur du Cid fut persécuté
la scene commune, Sans égard pour le nom, le rang ni la fortune ; Les
éloges
flatteurs y sont pour la beauté. Tendre amour,
vous ne prétendez pas nous faire une injure : &, si je compare l’
éloge
que vous faites ailleurs de notre Philosophie6 av
& cette logique que vous nous connoissez, & dont vous faites
éloge
, au lieu de nous éloigner de ces dogmes si précie
es membres mettent en credit. Ces productions se multiplient avec les
éloges
. Ces bagatelles que de petits incidens font naîtr
ux, admirable ! Déjà l’Auteur voit en idée le public qui justifie les
éloges
de ces juges sçavans ; déjà accueilli des grands,
cques I. son successeur, & qui est plutôt la satyre de l’un que l’
éloge
de l’autre : Rex fuit Elizabeth sed nunc Regina
u’elles effacent la gloire de ses talents, & que la profusion des
éloges
décrédite. Je n’appelle Elizabeth Comédienne que
devotion. Mais comment nos Philosophes peuvent-ils faire de si grands
éloges
d’une célibataire que tout engageoit au mariage ?
inconséquences jette la passion ! Quelle farce plus ridicule que les
éloges
de la virginité & de la doctrine des Protesta
e leur cour, de sémer dans leurs harangues de la galanterie & des
éloges
de ses graces. On les eût pris pour les messagers
uté est le plus grand mérite ; il efface tous les défauts. L’amour, l’
éloge
de la beauté est le plus précieux hommage ; il fa
nt voir & approcher, disant le mot pour rire, faisant à propos un
éloge
, mais nulle severité pour les mœurs & la reli
it perdu que quelques vers qui regardent Henri IV. On auroit gagné un
éloge
plus étendu & plus libre, que le Ministre en
nri & Elizabeth. Je doute de la vérité de ce mot, qui n’est que l’
éloge
de la Reine d’Angleterre. Je souscris encore moin
ait en chaire, il eût le ton bien grave et bien persuasif, débitant l’
éloge
de sainte Geneviève comme celui de Zaïre ? La Gau
e. MM. Desfontaines, Freron, Rainal, la Porte, qui en ont rempli avec
éloge
leurs feuilles périodiques, se sont éloignés de l
Comédie, N. 35.) fait, dit-on, l’apologie des pièces de collège, et l’
éloge
des Jésuites qui les font représenter. On pourrai
r de Bossuet (Dict. portatif. verb. Porée), après avoir fait un juste
éloge
du P. Porée, Jésuite, ajoute : « Les tragédies et
trouveront en cet ouvrage le sujet de leur admiration & de leurs
éloges
. Il loue en vous une modestie rare, qui se défie
elle, il assure positivement que la consultation vous rend digne des
éloges
de l’Eglise elle-même. (Avis de l’Éditeur, p. 30
ut, je trouverais Corneille et Molière qui sont au dessus de tous les
éloges
qu’on leur peut donner ; l’un à qui Racine aurait
’est peut-être qu’on s’y attache avec moins de soin ; et si j’avais l’
Eloge
de Racine à faire, les efforts que l’on fait pour
nouveau lustre à la noblesse. Ainsi parlait l’Empereur Julien dans l’
éloge
de la ville d’Antioche : on y voit tant d’Acteurs
r à leur jalousie. Nous verrons qu’il y a bien à rabattre des pompeux
éloges
dont ils se bercent ; que ces hommes, montés sur
et le pouvoir de remuer les cœurs, ne deviennent des talents dignes d’
éloges
que par le bon usage L’Anglais dit : Sont comme
a à son Souverain, une grande partie du Languedoc. Quel vaste sujet d’
Eloges
ne me fourniraient pas votre Trisaïeul, qui rendi
la peine perdue. M de la Harpe, qui en parle dans le Mercure, fait l’
éloge
de Chaulieu, & le loue beaucoup trop. Il rapp
t bien la piece la plus plate & la plus basse. On est indigné des
éloges
que font quelques gens de lettres de ce poëte de
lement dans l’Histoire de Bordeaux, mais dans un ouvrage fait exprès,
Eloge
historique de Montagne. C’étoit son rôle & so
ujours le procès à la religion & aux mœurs de Montagne, & les
éloges
outrés dont l’irréligion le comble, le trahissent
mment ce que vouloit dire le Cardinal du Perron, à qui on attribue un
éloge
qui seroit peu digne de lui dans un sens différen
orneilles. On la prit pour le cadre d’une satyre ingénieuse de tant d’
éloges
d’hommes célebres dont nous sommes inondés ; c’es
a célébrité, malâ utique famâ ; pour faire sentir les ridicule de ses
éloges
, on a fait les Mémoires historiques pour servir à
he, à la nation. On intrigue pour eux, on les comble sans reserve, d’
éloges
, d’honneurs & de présens : gens qu’il ne faut
Ce seul trait suffiroit pour faire apprécier le tréros, ses piéces, l’
éloge
& ses panégyristes, & rendre justice aux
être un poëte sans mœurs ? Des ouvrages qui corrompent les mœurs ? Un
éloge
& un panégyriste qui n’en tiennent aucun comp
tête de ses Fables, & la plupart des écrivains, qui, pour faire l’
éloge
de leurs ouvrages, commencent par donner des regl
nt. Dieu nous préserve de l’idée insensée qui y donne du prix. Le bel
éloge
du théatre de rendre les hommes foux ! C’est l’él
du prix. Le bel éloge du théatre de rendre les hommes foux ! C’est l’
éloge
de la Tarentule, dont le venin fait si bien danse
des trois siècles qui ne loue pas aisément, a pourtant fait un grand
éloge
de cette Dame & de ses Journées ; c’est sans
qui fit le plus de bruit & le moins d’honneur à M. Godeau, fut l’
éloge
outré de Petrus Aurelius, sous le nom duquel s’ét
nt de ne pas le connoître pour lui prodiguer avec plus de liberté les
éloges
les plus outrés qui lui attirèrent des satyres fo
eologiæ in sinu éducatus . Nous n’aurions parlé ni du livre ni de son
éloge
, production d’un mérite médiocre, s’il n’y avoit
lière qui intéresse le théatre, que le Panegyriste n’excepte pas de l’
éloge
pompeux, absolu, général, indéfini qu’il en fait
r secouer les loix de l’Eglise par ces excès : quelle impiété ! Quels
éloges
ne mérite pas le religieux Prince qui arrête ces
autant & peut-être plus que la nudité des actrices romaines. Les
éloges
que les papiers publics ont prodigué à cette étra
philosophie, un coup de pinceau sur leur gouvernement dont il fait l’
éloge
, & un trait de satyre en deux ou trois lignes
a culture de nos terres ? N’y entend-il donc rien lui-même, & ses
éloges
portent-ils tous à faux ? Il est faux que l’empir
e théatre mérite-t-il plus de respect que l’Eglise ? Si la fadeur des
éloges
gigantesques fait rire ; leur objet, dont l’irrél
e l’épargner à elle-même. Le Journal des Savans, octob. 1776, fait un
éloge
outré de tous ces drames ou farces : c’est sans d
me & la confiance du lecteur, n’eût pas donné de la vogue, par un
éloge
sans borne, mais plutôt par des restrictions de p
ire le panégyrique à sa juste valeur. Tout homme est suspect dans les
éloges
qu’il se donne, les poëtes le sont plus que d’aut
D ire que les personnages d’un Drame ont des Mœurs, c’est en faire l’
éloge
. On entend par Mœurs, les passions, les caractère
arquent Pamelius & Rigaltius, ce passage a toûjours été cité avec
éloge
, & renferme très-exactement la vérité. Le fau
on. Il n’est pas surprenant que Corneille, en bon Normand, ait fait l’
éloge
du mensonge, du moins est-il sincère dans l’aveu
donne pour des vérités, & jusqu’à la nécessité, à l’apologie, à l’
éloge
du mensonge ! Non, j’ose le dire, un amateur du t
re du théatre a oublié de faire mention de ce début, & de faire l’
éloge
de ce débutant. Rien dans le sanctuaire n’est sac
s mœurs, &c. Cette réflexion est juste, c’est assurément un mince
éloge
pour un Evêque qui doit être le modèle de toutes
e prétexte pour avoir part aux dépouilles de son voisin. Voilà un bel
éloge
du père de S. Louis. S. Louis lui-même ne profita
e. En supprimant la légende, les Parlemens ont voulu empêcher que les
éloges
qu’on y fait de ses actions ne fissent penser que
quitable Juge pour faire ce discernement. Tom. 4. pag. 74. Il fait l’
éloge
de l’Evêque & des Curés de Paris. Tout le mon
p; Moliere revenoient de l’autre monde ils seroient bien étonnés de l’
éloge
qu’on fait d’eux. A qui devons-nous cette gloire,
r habiter la Scène La Déesse avoit pris le nom de Le Couvreur. Cet
éloge
à coup sûr devoit m’être funeste. L’ombre fière &
ice qui n’épargne rien pour séduire le cœur, et s’attirer le tribut d’
éloges
qu’on peut rendre aux grâces et à la beauté d’un
c autant de causticité que d'énergie, Erasme a fait dans ses écrits l'
éloge
de la folie, et tous les jours les mortels les pl
tions qui n'ont rien de grand, dont le Saint Esprit n'a jamais fait l'
éloge
, et dont on aurait tort de se servir, comme on a
t quelque indulgence, et les pieuses intentions de David méritent nos
éloges
. Il était ordinaire aux Juifs de danser dans leur
ue nous venons de citer. Plusieurs autres en ont parlé avec les mêmes
éloges
. Mais rien ne prouve mieux son mérite réel, indép
é. Vous le faites, remonter au Ciel après avoir fait en peu de mots l’
éloge
de ce Héros. Ce Jupiter que l’on voit dans les li
re quelques-uns de ses apologistes, on dirait qu'il ne mérite que des
éloges
, pourvu qu'on le purge des infamies de l'impureté
alent sous nos yeux de beautés, de science ! *** Poursuivons notre
éloge
et laissons ces grands hommes, Ces modèles parfai
nt un banc à part dans l’endroit le plus commode, on les nommait avec
éloge
», et tout le parterre battait des mains. Le Mini
t un eau qui le guérit. On ne peut comprendre en lisant les ridicules
éloges
qu’on lui donne, qu’il se soit trouvé quelqu’un p
. » Sarrafin, un des beaux esprits du siècle, fut chargé d’en faire l’
éloge
, et s’en acquitta en Courtisan et en Auteur bien
l’Eminence, et par elle en partie, étaient, comme de raison, pleine d’
éloges
flatteurs « du Ministre, du ministère, du pouvoir
u détail de toutes les folies qui paraissent sur les théâtres, et à l'
éloge
de tous ceux qui y montent, et quels éloges ? sub
t sur les théâtres, et à l'éloge de tous ceux qui y montent, et quels
éloges
? sublimes, admirables, divins, ces hommes et ces
au milieu du spectacle se mirent à des tables de jeu. Est-ce faire l'
éloge
de la pièce, des Acteurs, ou du Journaliste qui l
ts pour figurer ensemble. Je n'ai jamais vu d'Auteur qui pour faire l'
éloge
du siècle de quelque Empereur, marie S. Paul et H
de l’anniversaire de la naissance du Roi de Prusse. Un Jésuite fit l’
éloge
de ce Prince, de ses grandes qualités héroïques &
Prince étoit fort loué. Votre Majesté , lui dit-il, mérité tous les
éloges
qu’on lui donne, mais je suis surpris qu’elle les
e théatre que la beauté de ses pièces ne lui fait honneur, ils font l’
éloge
& justifient les sentimens de ce Héros qu’on
; Madame de Maintenon y vint ensuite avec toutes les Dames : nouveaux
éloges
, nouveaux remerîmens de la bouche des grâces ; on
u conduit. Henri, père du grand Condé dont Lenet fait le plus pompeux
éloge
, étoit le pendant de Brezé, livré à tous les plai
mment on n’y fera jamais. Malgré les apothéoses de Voltaire & les
éloges
couronnés de l’Académie Françoise, le théatre n’e
un Essai sur la Richesse & sur l’Impôt, cite avec les plus grands
éloges
un trait de l’Encyclopédie. V. Economie politique
-je, que cette même Encyclopédie fasse l’apologie & le plus grand
éloge
du théatre, conseille à la ville de Geneve, qui n
vingt-huit pieces que le Mercure a données la plupart en détail, avec
éloge
en faveur des sociétés de province qui aiment ces
l’aller pêcher dans ce gouffre. Quelque vaste que soit le recueil des
éloges
de Moliere, il se feroit un recueil double &
de lui, on le regardoit avec surprise, on ne tarrissoit point sur son
éloge
. Je m’approchai de l’écuyer , dit-il, je lui dem
les hommes ont la folie de renforcer le vent, par la fadeur des leurs
éloges
, l’excès de leurs hommages, & l’enthousiasme
l’élévation de leurs sentimens. Le Théâtre exige qu’on lui donne des
éloges
, qui ne sont dûs qu’à la véritable grandeur. Il v
ar cœur, elle a formé nombre de proverbes, ce qui sans doute fait son
éloge
, mais non pas celui de l’état auquel tout le mond
célèbre Censeur, modèle des vertus morales, dont le nom est devenu un
éloge
et un proverbe, ne venait que rarement à la coméd
e laquelle ce galant amateur le place au premier rang, avec de grands
éloges
: place qui n’annonce pas que l’Auteur qui la lui
à la rentrée publique de cette Académie, à la Saint-Martin de 1746, l’
éloge
du Marquis de Torci, Secretaire d’Etat, qui étoit
irs extérieurs. On n’a pas négligé de rapporter dans la Vie ou dans l’
Eloge
de quelques-uns d’eux, qu’on les voyoit solemnise
Tartenois. Le P. de Tracy, Théatin de la Maison de Paris, en fait un
éloge
bien mérité64. Le P. Jean-Dominique Ottonelli ;
us solemnelles68. Et cet événement devint pour ce Monarque un sujet d’
éloges
publics. Nous allons en consigner ici quelques tr
a Roque, alors Auteur du Mercure de France, l’annonça avec beaucoup d’
éloges
dans le volume de Mai 1731, & en donna un ext
ir & d’amasser des morceaux aussi précieux sur cette matiere. Cet
éloge
déplut aux Partisans du Théatre, & il donna l
ici un échantillon : « Je n’ai pu lire sans étonnement, Monsieur, les
éloges
avec lesquels vous annoncez dans votre Mercure du
704]. Paris, 1694. M. l’Abbé Talbert, Chanoine de Besançon, a fait un
Eloge
historique de M. Bossuet. Cet Eloge remporta, en
, Chanoine de Besançon, a fait un Eloge historique de M. Bossuet. Cet
Eloge
remporta, en 1772, le Prix de l’Académie de Dijon
ur se former à l’action oratoire ; qu’on peut opposer à cet Ouvrage l’
Eloge
que ce même Prélat a fait de Térence, dans sa Let
de Boileau Despréaux. M. de Valincourt n’hésita point d’exposer avec
éloge
dans sa réponse au Discours du Récipiendaire les
enversent tôt ou tard : c’est relativement à cette maxime, que dans l’
Eloge
de M. de Marivaux, il eut le courage de dire : «
que M. de Chamfort rappelle avec la plus grande présomption dans son
éloge
de Moliere, n’ont pas brillé par leur sainteté. L
Religion Chrétienne. Quand, par exemple, M. de Chamfort, dans le même
Eloge
de Moliere, ne réduit les cérémonies funebres de
is d’Avril 1753, un ample Extrait terminé par une anecdote qui fait l’
éloge
le plus complet du Livre de D. Ramire. On a cru d
able à la lumiere ! Cet Ouvrage fut annoncé en France avec beaucoup d’
éloges
, dans le Journal Ecclésiastique du mois d’Août 17
es Jeux scéniques n’ont établi cette prétendue indulgence que sur des
éloges
qu’il avoit donnés à quelques Drames, en ne les c
ntéressant, comme Littérateurs, à l’art dramatique, en ont parlé avec
éloge
; mais ils n’ont pas prétendu faire l’apologie de
coup de goût pour les Jeux de Thalie & de Melpomene : Néanmoins l’
éloge
qu’il en fait ne s’étend pas aux Théatres publics
e fameuse corruptrice de la jeunesse. L’Epître dédicatoire contient l’
éloge
de cette Femme sur son talent pour l’exercice de
mp; le pouvoir de remuer les cœurs ; mais ces talens ne sont dignes d’
éloges
, que par le bon usage qu’on en fait. Ils ne sont
de l’Etat 144. Il ne tient qu’à nos Financiers de mériter de pareils
éloges
; & l’on peut en juger par l’estime que l’on
es mœurs. Or, à cet égard, le caractere de notre siecle ne fait pas l’
éloge
de l’école de Melpomene & de Thalie. En voici
os Théatres peuvent avoir ; aussi cet Abbé Terrasson en a-t-il fait l’
éloge
dans les mêmes Dissertations. Nos Spectacles sont
contre Henri III & Henri IV. Cet Ouvrage n’auroit mérité que des
éloges
, si l’Auteur avoit été aussi exact sur la fidélit
ueil. On s’apperçoit de son foible ; on la loue avec enthousiasme : l’
éloge
séduit ; & la tête tourne. D’ailleurs à force
r exposées dans le dix-huitieme cahier de l’Année Littéraire 1773 : l’
éloge
qu’il en fait, répond à son zele contre nos faux
cette raison que le Colisée & le Vaux-hall méritent le plus grand
éloge
, étant une espece de Panthéon consacré aux plaisi
Réponse au Discours de réception de M. Suart. Ce dernier avoit fait l’
éloge
de cette épidémie philosophique, d’où est provenu
aréchal du Muy, Secretaire d’Etat au Département de la Guerre247. Cet
éloge
vrai & éloquent, contient des traits admirabl
es progrès de l’irreligion. Ce Discours fut applaudi, & reçut les
éloges
que mérite une éloquence vraie, mâle & pressa
e de merveille en merveille ! Quelle vivacité, dit M. le Beau dans l’
éloge
de ce Poëte ! quelle vérité dans les peintures !
pour apprendre à l’Europe que nous ne sommes pas tous des barbares. [
Eloge
de Moliere par M. de Chamfort, couronné par l’Aca
eme Cahier de son Année Littéraire 1769, les défauts littéraires de l’
Eloge
de Moliere, par M. de Chamfort, laisse ingénieuse
ment entrevoir sa surprise de ce que l’Académie Françoise a proposé l’
Eloge
d’un Poëte Comédien après ceux des Sully, des Dag
iberté ecclésiastique, un homme humble au milieu des vertus & des
éloges
, toujours le même dans les situations différentes
marcher avec précaution entre deux abymes. « Mais, est-il dit dans l’
Eloge
de ce Poëte, par M. le Beau, il y marcha d’un pas
omere & son Virgile ; mais comme il a encore été observé dans son
Eloge
, il n’avoit porté dans ses emplois que la probité
t bâiller ; C’est le tic, tic, tic, tic, C’est le tic du Public.
Eloge
de celui à qui l’Opéra-Comique a le plus d’obliga
acle était environné. Illustre M*** ! si j’oubliais de t’accorder les
éloges
qui te sont dus, la France jetterait un cri d’ind
déja un grand de leur part, que d’autoriser de tels hommes par leurs
éloges
à continuer une profession que les loix même paye
s. Il est vrai que la plus-part des Musiciens font particulièrement l’
éloge
de la musique d’Italie ; je crois trouver dans le
sperance qu’on a d’y faire remarquer son adresse, et de s’attirer les
éloges
, et l’admiration même des assistans. Et que peut-
e passages de l’Ecriture, aussi bien que des poëtes, & sur-tout d’
éloges
infinis deux-mêmes. Cette fille est, à l’entendre
s écoliers le suivent à milliers, dans ces divers campemens. Tous ces
éloges
qu’on lui donne ne sont exactement que la répétit
e de Saint François de Sales. Tous vos pas sont des sentimens. Cet
éloge
de la danse adressé à Terpsicore, dans l’opera de
le procès au théatre, & détruire toutes ses apologies, que par l’
éloge
qu’en font les amateurs même. Tous vos pas sont
tives de la vertu, comme dit le Mercure d’octobre 1774, qui en fait l’
éloge
. Heureux à tous ses articles étoient aussi favora
les papiers publics annoncent la fête de la Rose avec les plus grands
éloges
, que les peintures en offrent la pompe à nos rega
p; les désordres de ses parens mettroient obstacle à son bonheur. Cet
éloge
vrai renverse tout le plan des deux farces de Fav
Colin dans la romance, par ses allarmes sur le départ de son amant, l’
éloge
qu’elle en fait, l’embarras de ses réponses, le p
grand poids de la part d’un homme qui dans toute son Histoire fait un
éloge
infini singulierement de tous les Auteurs dramati
; ne s’occupe que des moyens d’y réussir. Leur vanité est flattée des
éloges
: ici tout les encense, tout est épris de leurs g
jouent elles-mêmes, en rient les premieres. Un mot de galanterie, un
éloge
de leur beauté, un coup d’œil passionné raccommod
Tous les applaudissemens que lui attire son talent, ne valent pas les
éloges
que mérite son aumône. Marmontel l’a célébrée en
, & les spectateurs courent s’en repaître. Elles en reçoivent les
éloges
avec complaisance, & on les leur prodigue ave
ensent que pour les éclipser. Les uns & les autres combleroient d’
éloges
une retenue édifiante qui fait l’honneur & la
n faire l’apologie ? Les Actrices la maintiennent : est-ce en faire l’
éloge
? On ne la voit pas chez les nations Chrétiennes
la réveille, & la satisfait ! Sur quoi roulent ordinairement les
éloges
des libertins, leurs regards criminels, leurs imp
le composer, soit qu’il n’ait écouté que son goût ou son intérêt, cet
éloge
perpétuel des Grands, souvent avec fadeur, presqu
: Dixit, & facta sunt. C’est assurément faire maladroitement leur
éloge
, car s’ils sont si puissans, pourquoi le théatre
algré cette perplexité, la faveur l’emporte ; l’apologie, ou plutôt l’
éloge
domine. Selon lui, la plupart des hommes ont rega
astes & austères en le peignant. Rien n’est plus plaisant que cet
éloge
des Auteurs licencieux à la tête de la priere lam
urer davantage des applaudissements du parterre, qu’il a préférés aux
éloges
du sage3 et au but le plus noble qu’ait pu se pro
pelle à leur raison. D’ailleurs, votre éloquente hyperbole est un bel
éloge
de la Poésie ; et vous lui rendez bien en honneur
é à la mode ? Les larmes des spectateurs ne vous semblent-elles pas l’
éloge
de leurs mœurs et de celles du Poète ? J’ajoutera
blesses nationales . En conséquence, il trouve fort bon qu’on fasse l’
éloge
du duel. Ces maladies épidémiques échauffent la c
me de la débauche. Judas le sublime de la trahison. Le sublime est un
éloge
, il peint une vraie grandeur, et ne peut apparten
it fait un traité du geste qui s’est perdu ; Quintilien en parle avec
éloge
. Il en a vraisemblablement profité dans le dixièm
avec l’Evangile ? Grandval en chaire serait-il persuasif, débitant l’
éloge
de saint Augustin comme celui de Zaïre ; et la Ga
s mœurs par le ridicule, castigat ridende mores.Qui a fait d’elle cet
éloge
? ce ne sont pas les saints Pères. C’est l’arlequ
urs des Pièces d’un genre tout-à-fait neuf, & dont on fait tant d’
éloges
, je rapellerai à tous les Poètes dramatiques en g
nt nous sommes devenus coupables… Je parlais d’Ursule ; je fesais son
éloge
; son adorable image enflamait mon imagination :
tion & de mépris, d’indignation & d’égards, d’infamie & d’
éloge
. Leur nombre s’est fort multiplié ; elles sont le
les suffrages, payent à son zele & à ses talens le juste tribut d’
éloges
qui lui sont dus, & qui valent bien la mauvai
p; celui qui les fait mourir, vrai & seul fanatique, est comblé d’
éloges
; la gloire du martyre est anéantie, le martyre e
age une espece de schisme, Sept voix, en comblant le sieur Palissot d’
éloges
dont il est fort loin de se prévaloir ; huit, en
dont il est fort loin de se prévaloir ; huit, en confirmant ces mêmes
éloges
, ont rejetté la piece avec le plus grand regret,
nt ouvertement pour l’acceptation pure & simple, en me comblant d’
éloges
; huit, en répétant les mêmes applaudissemens, ne
de d’action est plutôt un moyen d’adresse, & peut-être un sujet d’
éloge
, qu’un défaut réel. C’est ici qu’il faut se défie
prologues ? Je pense, répondit-il, que votre majesté mérite tous les
éloges
qu’on lui donne ; mais je ne puis comprendre comm
ir, sera de quitter la troupe. On riroit au nez de celui qui feroit l’
éloge
de leur vertu, à moins de vouloir, comme Érasme,
d aujourd’hui sur un ton différent & tres-artificieux ; on fait l’
éloge
de ce saint état, on en porte la sainteté, les ri
ois drames, sur-tout dans Comminges. Ils sont pourtant au-dessous des
éloges
qu’on en a fait, & de la célébrité qu’on a vo
oient ratifiés par dix ans de vertus : paroles qu’on répette comme un
éloge
, & qui font leur crime. S’ils ont été vertueu
(Hist. du Théat. tom. 3. ann. 1580. d'après Ribadeneira et Nicéron,
éloge
de Fronton Duduc). Dans les recherches immenses d
vérends de sa Compagnie, s'y rendit avec empressement, et la combla d'
éloges
. Tout un Collège, c’est-à-dire plusieurs centaine
ucune attention, doit être d'un grand poids chez nos Sages qui font l'
éloge
de Julien, et ne l'imitent que trop et dans son a
sous-précepteur du dauphin, crut aussi devoir payer un juste tribut d’
éloge
à la mémoire du père de la comédie française. Lou
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