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1 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59
n sûr garant des dispositions de votre Cœur. Elevée dans le sein de l’ Eglise , vous vous faites gloire d’en écouter les Leçons.
t bien s’y laisser prendre : venons au fait. Premiere vérité. L’ Eglise a toujours eu, & a encore les Spectacles en h
cclésiastiques ne peuvent y assister, sans encourir les centures de l’ Eglise . Les clercs, dit-il, qui y ont assisté, doivent e
tioche, écrivain du douxieme Siécle, dit, que tous convenoient, que l’ Eglise défendoit aux Chrétiens les jeux & les danses
hêne, autre sçavant canoniste Grec du douxieme Siécle, certifie que l’ Eglise condamne toutes les danses, & les comédies de
toutes les danses, & les comédies des farceurs & Comédiens. L’ Eglise d’Occident n’a point eu une autre discipline. Les
an des Comédiens, en fit de même en 1761. En un mot, la doctrine de l’ Eglise contre les spectacles étoit si claire & si co
llier Seconde preuve. Tirée des SS. Peres & des Docteurs de L’ église . L A Doctrine des Peres sur les Comédies, n
endent mauvais ; comme si l’on vouloit jouer des jeux défendus par l’ Église . Ces fautes, ajoute-t-il, sont mortelles de leur
ipliées, qu’on en a fuit un ouvrage sous le titre de : Tradition de l’ Eglise sur la Comédie. Les SS. Docteurs ne se content
s d’hésiter… La morale des Peres, dit Benoit XIV, est la morale de l’ Eglise , & la seule qu’elle avoue. Voyez les conféren
Tirée des mandemens & des instructions des premiers Pasteurs de l’ Eglise . C’Est dans ces mandemens, & dans ces in
dans ces mandemens, & dans ces instructions, que les Princes de l’ Eglise , & les Dépositaires de ses loix en exposent p
l’horreur, qu’elle a marquée dans tous les tems, contre la Comédie. L’ Eglise l’a toujours regardée avec Abomination. Il n’y
léchier n’est pas moins véhément dans celui qu’il a donné en 1708. L’ Eglise , dit-il, condamne les spectacles, & nous les
e , dit-il, condamne les spectacles, & nous les condamnons avec l’ Eglise . Ensuite, il les declare Contraires à l’esprit d
ens de 1763, sont ces écoles de vices, tant de fois proscrites par l’ Eglise . Telle est enfin celle de l’Eglise Gallicane, do
es, tant de fois proscrites par l’Eglise . Telle est enfin celle de l’ Eglise Gallicane, dont les Evêques firent imprimer en le
Synodaux. C’Est par ces monumens, que les prémiers Pasteurs de l’ Eglise nous transmettent son esprit, sa discipline, &
normité de leurs crimes, & qu’elles en demandent l’absolution à l’ Eglise . Ceux de Rheims & d’Alet en 1677 défendent d
, de Marseilles &c, ne sont ni moins clairs, ni moins décisifs. L’ Eglise , dit celui de Toulon en 1702, a toujours improuv
Ce fameux Rituel, réimprimé en 1780, contient encore ce qui suit : L’ Eglise condamne les Comédiens, & croit par-là défend
sont pas plus partisans des spectacles, que les autres Pasteurs de l’ Eglise . LE Pape St. Clément, du prémier Siécle de l
sit en particulier le docte Concinna, pour publier les sentimens de l’ Eglise sur ce sujet ; ce qui fut exécuté en 1752. Ce ser
atholiques, les Hérétiques mêmes, tous conviennent unanimement, que l’ Eglise a toujours condamné les spectacles, & c’est d
ulo dimittunt . Bossuet, la gloire, l’ornement & la lumiere de l’ Eglise Gallicane ,1 en sera aussi l’organe, & parler
1 en sera aussi l’organe, & parlera au nom de ses Théologiens. L’ Eglise , dit ce grand Prélat, condamne les Comédiens, &a
e les Comédiens, & les prive de la sépultûre ecclésiastique. Si l’ Eglise , ajoute-il, ne prononce pas contre ceux qui fréq
cet homme sublime , dit le grand Vocabulaire François, fut enlevé à l’ Eglise , aux lettres, & à la patrie en 1715. Cet Aca
x, qu’il y trouve, & ne pouvant nier l’éxistence des foudres de l’ Eglise contre les Comédiens, que nous trouvons clairemen
ans sans souci. Ils représenterent leurs farces à l’Hotel de Cluny. l’ Eglise & le Parlement de Paris ne leur furent pas pl
pensoit-on pas encore, en 1630, à révoquer en doute les foudres de l’ Eglise contre les Comédiens sans distinction. François D
diens de France sollicitent, & se croient en droit d’espérer de l’ Eglise l’absolution &c. Ils se croyoient dons sous l
amp;c. que les Comédiens ont toujours été frappés des censures de l’ Eglise . Vérité, que suppose comme incontestable, Mr. Lef
maniere à leur égard, sans que les Magistrats aient jamais troublé l’ Eglise , dans la possession constante, où elle est, de fa
us formel, en 1753, tom. 3 pag. 671. Voici comme ils s’expriment… « L’ Eglise Romaine excommunie les Comédiens & leur refus
ion, que les Comédiens étant déclarés infames par les loix civiles, l’ Eglise ne pouvoit plus justement les punir de la peine d
omédiens, les mettroit à couvert de l’excommunication de la part de l’ Eglise . » Mrs. les Avocats au Parlement de Paris étant
aximes sages, & confondant les objets, on attaque l’autorité de l’ Eglise sur la puissance d’excommunier, … Et qu’enfin, on
dans ce principe incontestable, qu’où les Loix du Royaume & de l’ Eglise ne distinguent point, il ne faut pas distinguer .
C’est donc une chose insoutenable à plus forte raison, de dire, que l’ Eglise n’a excommunié que les Comédiens des tems reculés
de ses Rois. » C’est-à-dire, selon le langage de ces Messieurs, que l’ Eglise &c. &c. &c, la Cour la plus auguste,
la sépulture ecclésiastique, il faudra leur assigner une place dans l’ Eglise de l’Abbaye de St. Denis en France, pour y faire
remment en réparation des Scandales causés par l’injuste préjugé de l’ Eglise , des Sts Peres &c. &c, de la Magistrature
tible avec le salut ; la preuve en est sensible dans la pratique de l’ Eglise , qui, durant la vie, ni même à la mort, ne les ad
oint des occasions prochaines de péché ? Quatrieme vérité L’ Église a toujours regardé, & regarde encore aujourd’
ser, on y succombe enfin ; mais encore, suivant l’interprétation de l’ Eglise & des Saints, en matiere de péché, s’exposer
plaisance, de bienséance, d’utilité, ne peut excuser…La Doctrine de l’ Eglise veut qu’on arrache l’œil, le pied, la main, qui s
exposer au danger de pécher. » Conférences d’Angers pag. 202. Aussi l’ Eglise a-t-elle condamné, comme contraire à la Doctrine
if honnête de ne le pas faire 1 Nous venons cependant de voir, que l’ Eglise a toujours regardé, & regarde encore nos spec
nc coupables de péché. C’est la conclusion des prémiers Pasteurs de l’ Eglise , & en particulier, du savant Souvérain Pontif
aux Spectacles ? le célébre Massillon va vous l’apprendre au nom de l’ Eglise . « Vous me demandez sans cesse, si les Spectacle
es Evêques de Toulon, d’Arras, de Macon, & tous les Pasteurs de l’ Eglise ont instruit leur peuple. C’est ainsi, que le gra
oins certain, qu’on doit refuser l’absolution, selon l’intention de l’ Eglise , à ceux qui ne veulent pas sincérement renoncer a
ise, à ceux qui ne veulent pas sincérement renoncer aux spectacles. l’ Eglise croit donc, que c’est un péché d’aller aux specta
t à tous nos Confesseurs, d’y veiller… Ils suivront les régles, que l’ Eglise leur donne, pour les péchés publics & de scan
en 1780. Qu’a-t-on a y répondre ? 6° Tous les prémiers Pasteurs de l’ Eglise , tous les Théologiens, & tous les Confesseurs
aut-il davantage, pour vous prouver, que l’enseignement constant de l’ Eglise , ne permet pas à de vrais Ministres de J.C. de re
ans mépriser les leçons & les défenses des prémiers Pasteurs de l’ Eglise , & de l’Eglise elle-même ? Donnons un peu plu
çons & les défenses des prémiers Pasteurs de l’Eglise, & de l’ Eglise elle-même ? Donnons un peu plus d’étendue à ce ra
rtie l’objet de l’infaillibilité, que Jesus-Christ communiquera à son Eglise jusqu’à la consommation des siécles, pour fixer n
échisme & du Christianisme. Or, n’est-il pas incontestable, que l’ Eglise s’est expliquée sur les spectacles ? Son enseigne
mer le cœur de la jeunesse ; en un mot, dans tous les monumens, que l’ Eglise nous présente depuis sa naissance, jusqu’à nos jo
os jours : cet enseignement, dis-je, ne nous demontre-t-il pas, que l’ Eglise a toujours condamné les spectacles, & qu’elle
inspirer aux fidéles l’horreur des spectacles, c’est de la part de l’ Eglise , qu’ils leur défendent d’y assister, c’est en son
, avant d’avoir renoncé à leur profession. Les prémiers Pasteurs de l’ Eglise bien loin de fermer la bouche à ces Prédicateurs,
p;c &c &c, voici ce qu’il faut nécessairement en conclure : l’ Eglise , aussi essentiellement Sainte, qu’infaillible, ne
’est un principe, dont tout Théologien instruit ne peut douter. Or, l’ Eglise ne réclame point contre les Prédicateurs, qui déc
ntre les Prédicateurs, qui déclament en son nom, contre la Comédie, l’ Eglise ne désaprouve pas le zéle des prémiers Pasteurs,
lement de Paris, en 1759, Le 23 janvier, comme contraire à celle de l’ Eglise & de l’Etat 1. Proxima occasio non est fug
2 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67
Il est donc possible de perdre la foi en demeurant uni au corps de l’ Eglise , & d’être retranché de ce corps, sans que l’o
Tout homme qui nie en sécret une vérité revelée & proposée par l’ Eglise , est incontestablement Hérétique ; cependant il a
est incontestablement Hérétique ; cependant il appartient encore à l’ Eglise , & s’il est revêtu d’un caractere, que ce soi
e ce soit un Pasteur, un Evêque, il conserve toute sa Jurisdiction, l’ Eglise ne jugeant pas des choses cachées. De même un Péc
la Simonie, l’Usure, s’il étoit dénoncé, cesseroit d’être enfant de l’ Eglise , conservant néanmoins l’habitude de la foi, celle
tache d’hérésie, (pag. 28,) l’anathême qui vous enleve au corps de l’ Eglise , ne vous ôte point le don précieux de la foi, à m
e des biens spirituels, que les Chrétiens, en qualité de membres de l’ Eglise , ont en commun, comme la priere, les Sacremens. L
des Evêques ; c’est la Loi de nos Peres, c’est la Régle de l’ancienne Eglise , qui a commencé dès Moïse, & qui a trouvé sa
aux Corinthiens, l’horrible incontinence où l’un des membres de votre Eglise est tombé, c’est un désordre que les Gentils ne s
asse, ainsi vous devez retrancher le mal, & l’éloigner de vous. L’ Eglise a dans tous les tems suivi l’exemple de Saint Pau
ésie, la percussion des personnes consacrées à Dieu, l’infraction des Eglises , la profanation des choses saintes, ainsi des aut
mbrassé, c’étoit une obstination de leur part, contre la défense de l’ Eglise , qui mérite toute son indignation & ses anath
n Concile n’en fait mention : il n’a rien trouvé dans les fastes de l’ Eglise qu’il a parcourus, (p. 86,) avec beaucoup d’appli
Clercs de s’y produire, comme Acteurs, & de représenter dans les Eglises . Ce grand Archiviste s’en seroit tenu à une asser
’un tel homme doit-elle balancer celle de tous les Sçavans & de l’ Eglise même, relativement au premier Concile d’Arles ? C
de sa matiere, & sçavoir mieux déchiffrer les constitutions de l’ Eglise , que les graces d’une Comédienne. (Voyez la p. 99
y retournent après avoir reçu le Baptême, de les chasser du sein de l’ Eglise . Si Auriga1 & Pantomimus credere voluerint,
ntraires à cette maniere de censurer les fidéles. Il reconnoît dans l’ Eglise un pouvoir d’excommunier, dont toutefois il fait
ffrage des Corinthiens ? Et lorsque St. Ambroise refusa l’entrée de l’ Eglise à Théodose, prit-il l’avis de ce grand Empereur p
attachée à la personne des Rois ; mais ils la tiennent des mains de l’ Eglise qui l’a jugée nécessaire, sa puissance lui ayant
eur de leurs Sujets, ils ne se sont jamais opposés aux censures que l’ Eglise a employés de tems en tems pour faire rentrer les
e des délits subordonnés à cette peine canonique n’appartenant qu’à l’ Eglise . Le Saint Concile se rencontre avec Charlemagne q
de la Justice divine : on ne le prétendoit pas même dans la primitive Eglise où les pénitences étoient si rigoureuses, parce q
’opposition de celles-ci ne porteroit aucune atteinte au pouvoir de l’ Eglise . Il n’en est pas ainsi de l’Excommunication publi
seule Religion Catholique est soufferte ; & si vous permettez à l’ Eglise , sans le concours des Magistrats, d’excommunier p
itoyen : par conséquent vous faites dépendre l’Etat des volontés de l’ Eglise . Cette dependance, si on peut la nommer ainsi, ne
st toujours le maître d’accorder la liberté de conscience, sans que l’ Eglise ait aucun droit de s’y opposer. L’appel, comme d’
eux coupable. Si ce contrepoids avoit existé dès l’onziéme, siécle, l’ Église n’auroit point à gémir des proscriptions d’Hildeb
essé par la maladie, a renoncé au Théâtre, pour se reconcilier avec l’ Église , & recevoir les derniers Sacremens, s’ils rec
l’Excommunication précédente ayant chassé le délinquant du sein de l’ Église , il en survient une autre qui l’éloigne davantage
ge, ceux qui étant publiquement excommuniés, s’obstinent à rester à l’ Eglise , quand on s’efforce de les en faire sortir. Je su
10. Sess. 10. 1. Fleuri, Hist. Eccl. Liv. 10. 2. Godeau, Hist. de l’ Eglise , Liv. 4. 1. L’Abb. Concil. collect. tom. i. p. 1
3 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XI. Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. » pp. 41-53
nt au bal, et à la comédie au temps dans lequel, suivant l’ordre de l’ Eglise , les Chrétiens doivent spécialement vaquer à la p
ance publique, la considération que l’on doit avoir pour l’ordre de l’ Eglise et l’obligation qu’ont ses enfants de s’appliquer
’oppose manifestement, non seulement à l’ordre ; mais à l’esprit de l’ Eglise , qui est celui de Dieu même ; puisqu’on perd par
 : Mais ceux qui seront véritablement entrés dans les sentiments de l’ Eglise , et qui seront animés de l’Esprit qui l’a conduit
raient s’accorder avec ces danses mondaines. Nous avons le chant de l’ Eglise , les Hymnes, et les Processions pour exprimer la
inspire à nos cœurs ; et ce sont les seuls témoignages de joie que l’ Eglise a reçus, et approuvés ; Au lieu qu’elle a traité
! n’avons-nous pas assez d’autres exercices licites, et usités dans l’ Eglise , qui ne répugnent point à la sainteté des jours q
ns lequel les Chrétiens doivent suivant l’ordre et la discipline de l’ Eglise , s’exercer dans la mortification, est confirmé pa
s ils donnent aux Chrétiens une liberté contraire aux sentiments de l’ Eglise , et à l’esprit de leur profession. Car Angélus ne
généreusement la doctrine des anciens, appuyée sur la discipline de l’ Eglise , et animée de son esprit, et de réprimer par la f
s opinions nouvelles, qui n’ont aucun fondement dans la doctrine de l’ Eglise , ni dans celle des Saints. Concluons donc pour fi
c pour finir ce Chapitre, que ceux qui dansent au temps destiné par l’ Eglise à l’exercice de la mortification, pèchent grièvem
qu’ils s’opposent directement au dessein, et aux ordres de cette même Eglise , puis qu’ils cherchent leurs plaisirs sensuels, l
4 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
ement l’ordre et le bonheur, dans le système social qui nous régit. L’ Eglise chrétienne en assujettissant ceux qui suivent son
iers conciles, ces conciles étaient, par rapport à la religion et à l’ Eglise , ce que sont nos assemblées législatives par rapp
ns, c’est-à-dire, articles de la loi. Voici donc ce que les lois de l’ Eglise imposent le plus impérativement aux évêques. « 1
ment aux évêques. « 1° L’évêque doit avoir son petit logis près de l’ église  ; ses meubles doivent être de vil prix ; sa table
ces lois, qui sont fondamentales et organiques de la discipline de l’ Eglise , est une des causes principales de l’espèce de dé
si avec l’idée que, puisque la parole de Dieu et les préceptes de son Eglise ne sont pas strictement observés, par ceux qu’il
ule. Conc. de Cologne, can. 1536 ; « 4° Afin que les ministres de l’ Eglise puissent être rappelés à cette continence et pure
es portées par les saints canons, ou par les statuts particuliers des Eglises  ; « 5° Tout prêtre, diacre ou sous-diacre qui,
sanctuaire pendant l’office, ou de recevoir sa part des revenus de l’ Eglise . Conc. de Rome, an 1059, can. 3 ; même ordonnance
Nicée, an 325, can. 7. » On voit, par le texte de ces canons, que l’ Eglise , qui a dû se montrer sévère dans les principes de
C., devait nécessairement être donné par les ministres propres de son Eglise  ; et à bien plus forte raison, l’observation des
gne d’un évêque ou d’un prêtre, de refuser de suivre les règles que l’ Eglise , où est le siège de Saint-Pierre, suit et enseign
digne d’un évêque ou d’un prêtre de refuser de suivre les règles de l’ Eglise  ; Or, il est manifeste, cependant, que les évêque
t ces règles, et que le chrétien, dans l’amertume de son cœur, voit l’ Eglise désertée par les chefs propres de sa milice ; car
vent employer toute leur autorité, toute leur surveillance pour que l’ Eglise , commise à leurs soins, ne tombe pas dans l’anéan
inférieurs apporteraient à la pratique des lois de la discipline de l’ Eglise , et si la puissance séculière et ses délégués fai
aintenir ; « Que les puissances temporelles sont nécessaires dans l’ Eglise , afin de suppléer par leur pouvoir à ce que l’éte
clésiastiques, afin de s’opposer au relâchement de la discipline de l’ Eglise  » ; pag. 402. ag. [NDE] Le texte porte 12 ; on
5 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340
mais encore qu’ils avaient eux-mêmes rempli des rôles et ouvert leurs églises pour ces sortes de représentations ; que les lois
de théâtres, et en ordonnant que la scène serait transportée hors des églises . La sagesse de l’autorité civile l’a donc constit
émonies de la Fête-Dieu d’Aix en Provence. « La procession sort de l’ église Saint-Sauveur, à 11 heures et demie, dans l’ordre
monie, entendre la première messe à Saint-Sauveur. Ils entrent dans l’ église , leurs têtières (ou masques) à la main, et après
evant l’image de la Vierge, qui est au milieu de la grande porte de l’ église . » Ici le clergé avouera bien qu’il y a et prof
lieux saints, et profanation des choses saintes !… car entrer dans l’ église avec des masques à la main, y entendre la messe,
t danser devant l’image de la Vierge, qui tient au grand portail de l’ église , c’est, selon moi, unir les bacchanales, les satu
he ; elle entre ainsi que l’abbé de la ville par la grande porte de l’ église et celle du chœur. « Les bâtonniers, le capitaine
uf, de tête de lion, de tête de diables, reçoivent l’eau bénite, de l’ église de S. Sauveur, et figurent à la procession ! L’au
e de deux saints que nous honorons et invoquons, chaque jour dans nos églises , par deux têtes de bœuf et de lion, qui représent
s saints, dont le culte est marqué sur la montagne de Nébo, et dont l’ Eglise romaine fait la mémoire, le jour même de la trans
ransfiguration de N.S. J.-C. 9 au mont Thabor, où on lui a dressé une église auprès de celle du Sauveur, pour accomplir les dé
ile, indispensable qu’il exécute lui-même et la volonté des lois de l’ Eglise , manifestée dans les canons des saints conciles,
éâtres mêmes, et qui renferme la morale la plus saine dont les gens d’ Eglise et du monde puissent faire usage : « L’opinion
t était spectacle, pour un peuple grossier, qui était attiré dans les églises , où les cérémonies même du service divin étaient
en rois, conduits par une figure d’étoile qui paraissait au haut de l’ église , allaient à une crèche, où ils offraient leurs do
disent tous déguisements, toutes mascarades, non seulement aux gens d’ Eglise , mais encore aux séculiers. Donc le clergé qui pr
n opposition directe et avec les lois de l’Etat et avec les lois de l’ Eglise . L’institution de cette fête avait eu lieu l’an 1
marchait en tête, suivie d’environ trente petits choristes tant de l’ église cathédrale que des collégiales, tous écoliers des
mieux dire, dans cet effroyable désordre, alla d’abord à S. Vincent, église cathédrale de Mâcon, de là à S. Pierre qui en est
athédrale de S. Vincent, de la collégiale de S. Pierre, et celles des églises des jacobins, des cordeliers et des autres maison
ns le même ouvrage, page 58, la description de ce qui se passa dans l’ église de ces RR. PP., en l’année 1653, à l’occasion de
00 des leurs. Le dauphin, avant de quitter la ville, se rendit dans l’ église de Saint-Jacques, à la tête des officiers municip
chaque année la somme de deux cents livres : il fit aussi présent à l’ église de Saint-Jacques d’une statue en argent d’une gra
tants de S. Pierre et les onze Apôtres, se rendaient tous les ans à l’ église de Saint-Jacques, le 4 août à six heures du matin
t des hymnes, et faisant avertir les échevins, etc., de se rendre à l’ église , et que le clergé approchait. Cette procession s
x clergés réunis de Saint-Jacques et de Saint-Remy, l’on sortait de l’ église , on portait l’espèce de tombeau ou berceau dans l
etc. Dès qu’on annonçait après le dîner qu’on allait retourner à l’ église , la sainte vierge se remettait dans son tombeau,
s filles de Sion à ses côtés, et le clergé. Ils se rendaient tous à l’ église , après les vêpres de ce jour 4 août ; on faisait
étant finies, le doyen, les chanoines, et les habitués sortaient de l’ église en procession, et venaient dans le petit cloître 
s de chœur, des appariteurs ou bedeaux, et des autres serviteurs de l’ église , chacun avec une serpe à la main, et allaient cou
les clercs de chœur méprisèrent ses défenses. Ils firent sortir de l’ église les sonneurs qui pour la garder y avaient leur lo
us-diacres, saturorum diaconorum. Les clercs de chœur, revenus dans l’ église cathédrale, se rendaient maîtres des hautes chair
l jusqu’à vêpres du premier jour de mai, pendant lequel temps toute l’ église était ornée de branchages et de verdure. Pendant
de ce jour-là, les chanoines jouaient aux quilles sur les voûtes de l’ église , ludunt ad quillas super voltas ecclesiæ ; faisai
se trouvent pas classées dans ce qui était propre et universel dans l’ Eglise catholique et romaine. Je dis universel, parce qu
’un âne artificiel, dont l’effigie se conservait précieusement dans l’ église de Notre-Dame-des-Orgues, où, deux fois l’année,
e des fous, les jeunes clercs et les autres ministres inférieurs de l’ Eglise officiaient publiquement et solennellement, penda
la volonté du concile de Tolède, tenu en 633. Plusieurs prélats de l’ Eglise de France firent également leur possible, pour le
voici quelques détails sur ce qui se pratiquait : On élisait dans les églises cathédrales, depuis les fêtes de Noël jusqu’à l’E
la mitre, la crosse, et même la croix archiépiscopale. Mais dans les églises exemptes ou qui relevaient immédiatement du Saint
vaise odeur. Après la messe, chacun courait, sautait et dansait par l’ église , avec tant d’impudence que quelques-uns n’avaient
s diocèses, après la fête de Noël, il se faisait quatre danses dans l’ église , savoir : des lévites ou diacres, des prêtres, de
des enfants ou clercs, et des sous-diacres. Il y avait même certaines églises où les évêques et les archevêques jouaient aux dé
. Une circulaire que l’université de Paris écrivit aux prélats et aux églises de France, en 1444, porte que dans le temps même
s indécentes, et proféraient des paroles bouffonnes et impies. Dans l’ église de Reims, on amenait dans le chœur, un enfant ave
, et il donnait dans cet accoutrement, la bénédiction au peuple. De l’ église on le conduisait par la ville avec des jeux et de
iastiques créaient tous les ans sur un théâtre dressé à la porte de l’ église (un théâtre dressé a la porte de l’église ! n’est
âtre dressé à la porte de l’église (un théâtre dressé a la porte de l’ église  ! n’est-ce pas compléter tout à fait la profanati
le célèbre théologien Charlier de Gerson, chancelier et chanoine de l’ église de Paris, de conclure que ces folies païennes ont
que si tous les diables de l’enfer avaient à fonder une fête dans nos églises , ils ne pourraient pas ordonner autrement que ce
ui se faisait alors. » Voilà un théologien, voilà un chancelier de l’ Eglise de Paris, qui se rend digne de son ministère, et
ocession l’évêque en la maison de la maîtrise, ils l’amenaient dans l’ église avec la même cérémonie. A Dijon, dans l’église de
ils l’amenaient dans l’église avec la même cérémonie. A Dijon, dans l’ église de Saint-Etienne, on faisait une espèce de farce
t-Etienne, on faisait une espèce de farce sur un théâtre devant cette église , où l’on récitait toutes sortes de sottises, et o
; on en trouve tous les détails dans le diptyque (ancien registre des églises ) qui est conservé dans la bibliothèque de cette v
st, et l’avait porté sur son dos lors de son entrée dans Jérusalem. L’ église de Sens était une de celles où cette solennité se
, le clergé se rendait processionnellement à la principale porte de l’ église , et deux chantres à grosse voix chantaient dans l
e ses bras. On couvrait le modeste animal d’une belle chape, depuis l’ église cathédrale jusqu’à Saint-Etienne ; on faisait ent
s avec des variantes, parce qu’elle se chantait différemment dans les églises de France ; car ces différences sont trop considé
s asinaria. Hé, sire âne, hé ! » La vertu de cet âne a porté dans l’ église l’or de l’Arabie, l’encens et la myrrhe du pays d
ette prose le couplet suivant qui se chantait peut-être dans quelques églises  : « Lentus erat pedibus, Nisi foret baculus, Et
onis et gloriæ,  Unde Deo dicamus — luia. » « Alle — que toutes les églises chantent au son d’une douce symphonie, le fils de
bourdon, et que le célèbre Gerbertae, dans son traité de la musique d’ Eglise , a nommé musica falsa ; mais nous verrons par l’i
ée d’une énorme lanterne : on allait au grand théâtre dressé devant l’ église  : on y répétait les farces les plus indécentes. L
de l’âne à Autun, dite aussi des fous ou des sous-diacres. Dans cette église on couvrait un âne d’un drap tissu d’or, dont les
te des fous et de l’âne à Rouen. On dressait au milieu de la nef de l’ église cathédrale de Rouen une fournaise avec du linge e
sion commençait autour du cloître, et venait s’arrêter au milieu de l’ église , au milieu des deux bandes qui représentaient, l’
buchodonosor. Voilà donc une ânesse introduite dans l’intérieur d’une église , et qui réunit autour d’elle des ecclésiastiques
êtus de peaux de lion, ou bien habillés en farceurs, dansaient dans l’ église d’une manière indécente ; chantaient dans le chœu
r de vieux cuirs au lieu d’encens, couraient et sautaient par toute l’ église comme des insensés, et profanaient la maison du S
cardinal Thomas de Naples, délégué par Clément VII, pour visiter les églises de Besançon, il y en a un qui regarde la fête des
un qui regarde la fête des fous qui se faisait séparément dans chaque église . « Pour ôter, dit-il, les occasions de division e
rement dans cette fête, il est ordonné de la faire à tour dans chaque église , de même que la cavalcade qui se faisait dans la
r élévation par un chant bizarre et ridicule. Le bas chœur tenait à l’ église les hautes formes, conduisait son roi en cavalcad
le public par des bouffonneries. Quand les cavalcades des différentes églises se rencontraient, elles se chantaient pouilleaf,
quefois aux mains. Il fallait que cet abus fût bien enraciné dans les églises de Besançon, puisqu’un cardinal, délégué du Saint
lques règlements. Il fut enfin supprimé du consentement de toutes les églises de la ville, en 1518, à l’occasion d’un combat sa
ous était célébrée après Noël, par quatre danses qu’on faisait dans l’ église  ; la première troupe de ces danseurs était compos
mme ils s’y prirent : ils placèrent un jeune novice sur la voûte de l’ église , qui, à minuit, lorsqu’on disait les matines, fai
âton.) On lui demande s’il est l’esprit de quelqu’un d’enterré dans l’ église  ; il répond oui. On lui nomme plusieurs personnes
Orléans, et mis en prison ; ensuite on les conduisit devant la grande église , et de là sur la place où l’on exécute les malfai
t plus qu’un seul, quoiqu’ils continuassent à servir chacun dans leur église , il n’y eut plus alors qu’un doyen, un grand arch
oyage d’Espagne, 1691. ad. [NDE] Autrefois, le premier chantre de l’ église . ae. [NDE] Il s’agit de Gerbert d’Aurillac (950
6 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
llet à l’archevêque, pag. 243 ; Amiens, fête des fous, danses dans l’ église , pag. 321. Ane (procession de l’), à Vérone, pag
3, et 312. Besancon, fête des fous, scandaleuse, et profanation de l’ église , pag. 318. Boudins et saucisses, mangés par les
ait une fondation singulière, pag. 262. C.   Cardinaux, princes de l’ Eglise apostolique et romaine, sont les premiers protect
es mystères, pag. 93 ; tolère que les farceurs représentent la Sainte Eglise , et le pape la tiare en tête, dans la comédie de
, dans la comédie de Mère Sotte, pag. 99 ; remplit lui-même, dans les églises , des rôles d’acteurs et de comédiens, pag. 128 ;
singulières qu’on en fournit, pag. 159 ; les cardinaux, princes de l’ Eglise , sont les protecteurs de nos premiers comédiens,
-même directeur de l’Opéra de Paris, pag. 167 ; les papes, chefs de l’ Eglise , instituent des théâtres de leurs propres deniers
 168 ; les cordeliers, les capucins, les augustins, tous prêtres de l’ Eglise romaine, présentent des placets aux comédiens, po
tant pas excommuniés dénoncés ne sont point soumis aux anathèmes de l’ Eglise , et les prêtres qui les leur appliqueraient devra
taient des chansons impies, et dansaient dans la nef et le chœur de l’ église , pag. 316 ; les chanoines et le clergé d’Autun co
es diacres et sous-diacres d’Amiens dansent et font des orgies dans l’ église , pag. 321 ; les évêques, ducs de Langres, et pair
uent eux-mêmes à la discipline qui leur est imposée par les lois de l’ Eglise , pag. 344 et suiv. ; ils ne doivent avoir avec eu
application des anathèmes, pag. 182 ; saints et saintes honorés par l’ Eglise romaine, et qui ont été comediens, pag. 193 ; pié
des cornards est réunie à celle de l’âne, qui se pratiquait dans les églises cathédrales, pag. 291. Cours plenières de nos ro
la discipline qui lui est propre, pag. 332*. E.   Encensoirs de nos églises , profanés par les diacres et les sous-diacres qui
), son discours sur la miséricorde, pag. 148. P.   Papes, chefs de l’ Eglise , instituent des théatres de leurs propres deniers
mettre, pag. 338 ; le prince, comme protecteur des saints canons de l’ Eglise , a une surveillance et une autorité spéciale sur
es fous et de l’âne, pag. 313. S.   Saints et saintes, honorés par l’ Eglise romaine, qui ont exercé la profession de comédien
dins mangés par les diacres et sous-diacres, sur les autels, dans les églises , pendant certaines orgies, pag. 282. Savates (vi
7 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199
licité des degrés que peuvent avoir à l’infini les connaissances de l’ Eglise et du public, y répandront toujours quelque nuage
de s’en défendre, ils n’ont pas réclamé contre la juste sévérité de l’ Eglise , sur laquelle il n’y eut jamais ni obscurité ni i
ils le publient, ils s’en applaudissent, ils y invitent, tandis que l’ Eglise ne cesse de les condamner et d’en éloigner les fi
st vrai que ses effets sont plus étendus ; elle prive de l’entrée à l’ Eglise de l’assistance à la messe, des suffrages des fid
ciation publique et personnelle, je dis, jurisprudence moderne, car l’ Eglise de France n’accepta pas en entier la grâce que le
nclure en leur faveur de la liberté qu’on leur laisse d’entrer dans l’ Eglise , d’entendre la messe, de commercer avec les fidèl
re sanctum canibus » ; au lieu que l’excommunication retranchant de l’ Eglise , traitant comme un païen et un publicain, livrant
communs au troupeau. Il en est de générales imposées par le chef de l’ Eglise , ou par un concile œcuménique, qui obligent parto
s aucune mention d’excommunication, dont on n’a pas besoin, et dont l’ Eglise ne l’a jamais fait dépendre (L. 1. tit. de Scenic
approcher des sacrements, tant on les en croyait indignes, l’une de l’ Eglise , et l’autre du Prince, puisqu’elle exige, pour po
uæratur an indulgeri possit ». Le Prince était même plus sévère que l’ Eglise , puisque c’est l’Eglise, comme nous l’avons vu ci
sit ». Le Prince était même plus sévère que l’Eglise, puisque c’est l’ Eglise , comme nous l’avons vu ci-dessus, qui a demandé a
munion, tandis qu’ils exerceront leur métier. » Ce concile de toute l’ Eglise d’Occident, et nommément des Eglises des Gaules,
r métier. » Ce concile de toute l’Eglise d’Occident, et nommément des Eglises des Gaules, dont la plupart des Evêques s’y trouv
e Décret de Gratien (Distinct. 1. de Consecr. C. 64.). L’horreur de l’ Eglise pour les spectacles va si loin, qu’elle ne veut p
n du péché et l’absolution de la censure, ou le rétablissement dans l’ Eglise  ; ce qui suppose que le concile les croit et coup
vient ni à la Majesté divine, ni à la discipline, ni à l’honneur de l’ Eglise , de se souiller par un si infâme commerce » : « N
er ; et « s’ils violent cette promesse, qu’ils soient retranchés de l’ Eglise  » : « Quod si facere contra interdictum tentaveri
s et les campagnes, et sur quelques tréteaux amusaient la populace. L’ Eglise méprisait plutôt qu’elle n’excommuniait ces batel
ts, des moralités. Tout cela, quoique grossier, réussit d’abord, et l’ Eglise eut encore moins à sévir contre des représentatio
es pièges cachés sous l’air de la décence et de la bonne compagnie, l’ Eglise a allumé toutes ses foudres contre ce chef-d’œuvr
rales, qui semblent devoir se dérober aux alarmes et aux regards de l’ Eglise et de la vertu. Le concile provincial de Tours, d
ils ne renoncent à leur métier ; ce qui a toujours été observé dans l’ Eglise , toujours cru par tous les fidèles, et par eux-mê
ilations du droit canonique, comme une loi générale et constante de l’ Eglise . Ce Père porte la sévérité jusqu’à priver de la c
ser la Majesté divine, blesser la morale évangélique, et déshonorer l’ Eglise par un si honteux et infâme commerce. Que ces tra
s traits sont dignes d’une bouche si éloquente et si sainte ! Toute l’ Eglise y a applaudi, et malgré la corruption des mœurs,
oudraient encore le faire valoir comme une marque de communion avec l’ Eglise , et on ne manque pas d’y joindre un grand éloge d
diens, et des railleries amères de l’avidité et de l’ingratitude de l’ Eglise , qui ne trouve jamais profane l’argent de ceux qu
t grand tort de donner leurs aumônes pour un lien de communion avec l’ Eglise . Les pauvres ont même été les dupes de la charité
i qu’on veut faire passer pour favorable aux Comédiens, déclare que l’ Eglise ne doit rien prendre d’eux, non plus que des femm
que portent les innocents ; que cependant il est de la décence que l’ Eglise ne les reçoive pas, pour marquer l’horreur qu’ell
Ce n’est plus qu’une affaire de décence et d’édification, savoir si l’ Eglise fera mieux de le refuser ; ce que S. Thomas décla
déclare avec raison être plus convenable, et on ne peut douter que l’ Eglise ne suivît cette règle, si ces dîmes avaient lieu.
trées de la Comédie Française, le neuvième de l’Opéra, ce n’est pas l’ Eglise , c’est l’Hôtel-Dieu qui en profite, et ce n’est p
st pas l’Eglise, c’est l’Hôtel-Dieu qui en profite, et ce n’est pas l’ Eglise , c’est le Roi qui l’a imposé, comme une espèce d’
8 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « La tradition de l'Eglise sur la comédie et les spectacles. Les conciles » pp. 53-68
La tradition de l' Eglise sur la comédie et les spectaclesa Les conciles
Conciles sur le sujet de la Comédie. La première est la sévérité de l' Eglise contre les comédiens et contre ceux qui assistaie
nt faits que contre les autres Spectacles. Car, si cela était vrai, l' Eglise y aurait fait quelque différence, en marquant à s
médie, c'est qu'il y a des canons qui la condamnent en particulier, l' Eglise ayant soin d'expliquer en de certains temps plus
ps-là il y avait encore un très grand nombre de Païens sur lesquels l' Eglise n'avait point de juridiction, et que d'ailleurs l
'il avait été presque impossible, même aux Empereurs de les abolir. L' Eglise , par une extrême prudence, se contente de faire t
eligion des Empereurs, les spectacles cessassent absolument lorsque l' Eglise était occupée à honorer Dieu, pendant les grandes
contreviennent à ce Décret, qu'ils soient chassés et retranchés de l' Eglise . CANON LXVII. Du même Concile. Il faut défe
8. Celui qui les jours de Fête, quitte l'Assemblée solennelle de l' Eglise pour aller aux Spectacles, qu'il soit excommunié.
IQUE, tenu l'an 424. Canon 28. ou 61. selon le Code des Canons de l' Eglise d'Afrique. Il faut demander aux très-pieux Emp
'Octave de Pâques, le Peuple se trouve au Cirque, au lieu d'aller à l' Eglise , si la représentation des Spectacles qu'on a acco
IQUE, tenu l'an 424. Canon 30. ou 63. selon le Code des Canons de l' Eglise d'Afrique. Il faut aussi supplier les Empereur
dans la Compagnie de Comédiens. CANON CXXI Du Code des Canons de l' Eglise d'Afrique. Que les personnes infâmes, tels que
9 (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36
s qu’elle se dispose aux saincts iours suiuant les constitutions de l’ Eglise à bien faire, à viure reglément & à se repais
oppent contre le mystere de l’incarnation & la foy constante de l’ Eglise catholique : Iidem qui supra Gennad. c. 32. D. H
pudicité sans macule, laquelle nous est chantee & rechantee par l’ Eglise qui separe à ce iour d’ornemens blancs pour tesmo
de l’honneur auec le deshonneur, comme nous instruict le docteur des Eglises , disant, quel accord y a il de Iesus Christ auec
. lib. 3 tit. 1. c. 4. de ce qu’on faict des ieux de theatre dans les Eglises , & non seulement des bastelleries, mais on in
t plustost instruire par leurs predications. Doncques arrachez de vos Eglises ceste mauvaise coustume, ou à mieux dire ceste co
eophilacte fils de l’Empereur Romanus Lucapenns l’eust instituée en l’ Eglise de Constantinople : Can. 25. De decretis morii,
l’on celebroit aux festes de Noel : & le venerable Chapitre de l’ Eglise Cathedrale de ceste ville de Clairmont composé de
par acte solemnel du 5. de Decembre 1450. les bannit à perpetuel de l’ Eglise & de son diocese, & auec regretie suis co
son diocese, & auec regretie suis contrainct de dire que quelques Eglises exemptes les retiennẽt encores au grand desauanta
Paris. Episc. de morib. P. 99. & 107.aussi nostre commune mere l’ Eglise pour te ranger à ton deuoir & te faire ploier
er ils s’accusent dauantage, & ce n’est pas parer aux coups que l’ Eglise lance contre les mascarades, c’est se flatter, c’
trauestiz en soldats, en moines ou animaux, entroient dans la nef des Eglises , il en reste encores des vestiges en plusieurs en
es de Noel en plein iour publiquement durant l’office, au deuant de l’ Eglise Cathedrale, où les bandes des masques abordent à
lairé l’vniuers qui de parauant estoit en tenebres en culte duquel l’ Eglise s’abille de dueil, ne chante point Te Deum, ne l’
t de bien loing & a esté practiquee des l’enfance de la primitiue Eglise suiuant la Prophetie de Zacarie, ainsi que rappor
ouloient approcher de la table & communion du sainct Sacrement, l’ Eglise ayant receu l’vsage du baptesme en la veille de N
ommé Epachius des plus notables familles de Riom sortoit souuent de l’ Eglise la veille de Noel pour boire mesmes apres minuict
nt reietta ce qu’il auoit pris, fut emporté par ses seruiteurs hors l’ Eglise & le reste de ses iours vesquit epileptique  
t à la veille de Noel, & dit à vn Curé veillons ensemblement en l’ Eglise & deuotement implorons l’ayde de S. Nicece, a
paix dequoy le Curé bien aisè fit sonner à vigiles, & venans en l’ Eglise auec les prestres & le peuple : ce gourmand t
oit cet ardeur puis qu’il n’auoit tenu compte de venir à vigiles en l’ Eglise de S. Nicece, sur ces entrefaictes le miserable r
mencẽt l’an du iour de la natiuité, & le vieux Kalẽdrier de ceste Eglise Cathedrale de Clairmont, nostre vulgaire retient
l. Matisco.1.c. 9. Alcuin. de diuin offic. c. 1. Ordo Clazom. m. s. l’ Eglise mesmes qui a redoublé l’office à fin qu’on n ẽplo
de Noel & de vous attrouper audeuant de la principale porte de l’ Eglise Cathedrale où vous desployez tous les traicts de
Aruernus venera. l. 1. de mira. ca. 15. Y breue relatione de la Liga. Eglise l’vne des premieres de France & des plus exce
a fermeté : veu dit-il qu’elle est forte Catholique & ornee d’vne Eglise où Dieu est seruy auec beaucoup de modestie, de c
e ceremonie, de musique & faux-bourdon, & autant reueré qu’en Eglise qu’il aye veut Où est auiourd’huy le respect, la
reur des Empereurs, de ceste Emperiere & Royne mere de Dieu que l’ Eglise nous met deuant les yeux en memoire de l’incarnat
ir l’esclat de ce iour, menaçant si vous ne me receuez au dedans de l’ Eglise , ie trouueray place en quelque recoin au dehors,
oubler ceste feste, & se voiant parauanture chassé du dedans de l’ Eglise par les sainctes prieres & oraisons qui s’y f
s de ClairmõtEstienne 2. de ce nom Euesque constructeur de la vieille Eglise enserra dans son image tres-riche ouuré de la mai
cipal Autel, Supr. 3. b. & des autres saincts tutelaires de ceste Eglise & sacrez Prelats qui sont sa terreur & ef
ui sont sa terreur & effroy, qui l’ont banny du pourpriz de ceste Eglise en bannissant les masquarades que jadis les Eccle
s que jadis les Ecclesiastiques y faisoient comme en plusieurs autres Eglises  : Durandus Mimatens. l. 6 c. 15. & l. 7. c.
ers à la messe de minuit & le iour de noel masquez trauersoient l’ Eglise , se voyant dis-ie le Diable chassé de l’Eglise,
masquez trauersoient l’Eglise, se voyant dis-ie le Diable chassé de l’ Eglise , Nota in Sydon. l.3. E. 12.il s’est refugié en l
deffendent les danses & masquarades, les chassent bien loing des Eglises , des cemetieres & de leurs dependances : voic
celuy de Braga, Bracarensis ca. 80. ceux qui baslent au deuant des Eglises & se masquent feront penitence trois ans . Si
ut esbranler & retirer des masques & des danses audeuant de l’ Eglise , que Carol. Borbo. §. de sacramento aliar. Guille
nous leurs diocesains, qui prohibent disertement les danses dans les Eglises & cemetieres soubz quelque pretexte que ce pu
onnes oeuures, Pasquier. l. 4.c. 14. de ses recherch. & comme l’ Eglise redouble l’office, redoublons nos oraisons, esjou
& en portons les armes saultant masquez au deuant de la nef de l’ Eglise Cathedrale, auons pronostiqué les malheurs qui no
10 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
EFACE L’on examine s’il faut, ou qu’on ferme les Théâtres, ou que l’ Eglise cesse de condamner ceux qui les fréquentent. Il
turelle et judicieuse. Cependant quand on fait attention au mal que l’ Église aperçoit dans les spectacles, aux soins qu’elle p
rs chaînes, et qui peut-être ne les sentent pas ; on voit alors que l’ Eglise doit tolérer ceux qui vont aux spectacles, se con
ésertés. L’Ecriture, la raison, et l’expérience nous apprennent que l’ Eglise ne peut se dispenser de tolérer des maux. Tant qu
ce qui l’a couronné de gloire ? Enfin Dieu même loue le Pasteur d’une Eglise (car ce n’est que la dignité d’Evêque qu’il désig
r mis à l’épreuve, il les supportait pour le nom de Jésus-Christ. » L’ Eglise doit donc dans le cas présent, tourner toute son
s sans interruption, et il n’y a pas un moindre espace de temps que l’ Eglise fulmine contre les Comédiens, et fait exhorter le
idem etiam lethale vulnus, unde mors secuta sit, acceperunt. » Mais l’ Eglise eut beau excommunier pendant près de cinq cents a
orsqu’en 1568. Henry II. y fut blessé à mort. On reconnut alors que l’ Eglise avait eu raison de défendre de s’exposer à se tue
s persuader à tout le monde, combien les spectacles sont dangereux, l’ Eglise n’est pas moins assurée que tous les Théâtres, et
pereurs de n’avoir pas aboli tous les Théâtres. Quoique jusques ici l’ Eglise ait vainement exhorté un grand nombre de ses enfa
usage, il fallut le défendre durant trois siècles, par les lois de l’ Eglise et des Princes, avant que de l’abolir entièrement
nde, dit Saint Augustin, sera toujours partagé en deux Cités ; dans l’ Eglise même il y aura toujours des membres de la Cité te
emples, ne cessent point de crier contre les Spectacles, tandis que l’ Eglise lance ses foudres contre les Comédiens ; qu’ils r
exions, il serait superflu de s’étendre davantage, pour montrer que l’ Eglise fait éclater sa prudence et sa charité en excommu
11 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223
mes sages, & en confondant les objets, on attaque l’autorité de l’ Eglise , & fait injure à celle du Souverain. On assur
& qu’elle couronne le zéle d’une Actrice, digne de l’éloge de l’ Eglise même . On ajoute : elle ne trouve de vraie gloir
voir , dit-on, que c’est depuis peu seulement que les Ministres de l’ Eglise usent envers elle & sa société, d’une autorit
omédiens, les mettroit à couvert de l’Excommunication de la part de l’ Eglise . La mémoire du vénérable Prélat qui, pendant nomb
omédiens est traité de scandale, ainsi que celui de la Sépulture de l’ Eglise . On applaudit à la noblesse des sentimens de l’A
ers que les seuls préjugés ont pris soin de forger . On ajoute que l’ Eglise ne doit que combler d’éloges son courage mâle, vr
n ont élevé contre l’état des Comédiens. On lui fait espérer que l’ Eglise elle-même, bien loin d’autoriser ses Ministres à
éré dans les Etats du Pape par rapport aux Comédiens, aux usages de l’ Eglise de France à leur égard, qu’on impute au pouvoir i
ques des Saints, dans la Chaire, mais encore avec les Cérémonies de l’ Eglise dans la Semaine Sainte, & à l’usage de certai
nies de l’Eglise dans la Semaine Sainte, & à l’usage de certaines Eglises où la Passion est chantée à trois voix. Outre ces
autorisée chez les Romains, & même dans les premiers siécles de l’ Eglise  ; qu’elle est tolérée dans nos mœurs, & qu’il
12 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87
cas si on y allait après avoir assisté au service Divin, et quand les Eglises sont fermées ? R. Ceux qui fréquentent les spect
les spectacles, ne sont pas d'ordinaire fort assidus aux Offices de l' Eglise . En combien d'occasions pourrions-nous dire avec
d'un chacun, où se trouve la foule des Fidèles ? où courent-ils ? à l' Eglise , ou au Théâtre ? qui vont-ils entendre ? ou un Mi
a sans doute plus d'amour pour ce à quoi on donne sa préférence. Les Eglises sont désertes un jour de spectacle : Et si un Chr
ations des Spectateurs, ou par le son des instruments, il abandonne l' Eglise , et l'Autel, pour aller au Théâtre prostituer ses
ole de Dieu auraient produit de recueillement et de componction. D. L' Eglise a-t-elle condamné les spectacles plus sévèrement
e la condamnation du Théâtre, et des spectacles, dans les jours que l' Eglise ordonne de sanctifier, sans parler des anciens Ca
13 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
HAPITRE XII.Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise , et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux
exions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’ Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M.
ujet de mes réflexions sur les prêtres et les évêques de la primitive église , et sur ceux des temps modernes. M. de Sénancourt
des époques anciennes, et principalement lors de l’établissement de l’ église primitive. Ce critique paraît si peu instruit sur
s devoir placer ici pour éclairer la discussion. « Dans l’origine, l’ église fut dotée de seigneuries temporelles, qui donnère
n’est pas de ce monde ; mais l’ambition immodérée qui chez les gens d’ église est devenue, pour ainsi dire, une seconde nature,
devraient montrer l’exemple en pratiquant les vertus de la primitive église . Voici le nom des conciles que j’ai osé citer, sa
, par ce vétilleux inquisiteur, qui va jusqu’à blâmer les canons de l’ église qui jadis recommandaient aux évêques la simplicit
ité évangélique et la pratique des vertus chrétiennes de la primitive église . Il s’écrie ensuite avec indignation : « Croit-on
ice, pouvoir excommunier les acteurs et leur refuser les prières de l’ église et la sépulture, à raison de leur profession. Loi
14 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812
licite et innocent ce qui est mauvais et condamné de tout temps par l’ Eglise . Demande. On supplie Messieurs les Docte
retenir le crime ; car ç’a toujours été une doctrine constante dans l’ Eglise , que nul Chrétien ne peut ni représenter, ni même
du troisième Concile de Milan dans la quatrième partie des Actes de l’ Eglise de Milan page 485. qui s’exprime en ces termes :
’absolution, ont très bien fait, puisqu’ils ont suivi les règles de l’ Eglise , qui n’admet point à la participation de ses Sacr
it dans le corps du Droit Canon, chap. Pro dilectione, distinct. 2. L’ Eglise ne leur accorde pas même cette grâce à l’heure de
e Comédie se joue à Paris et à Rome ; comme si on ne savait pas que l’ Eglise condamne bien des choses qui se font publiquement
grâce qu’il leur a faite de ne s’être point écartés de la règle de l’ Eglise . Qu’ils s’en tiennent à cette règle qui est celle
l’Eglise. Qu’ils s’en tiennent à cette règle qui est celle de toute l’ Eglise , puisque le Rituel de Paris ne fait qu’exécuter c
nfâmes, les Confesseurs doivent répondre qu’ils ne parlent qu’après l’ Eglise qui emploie le même terme dans le chap. Pro dilec
r long séjour parmi les hérétiques, où ils sont privés du culte que l’ Eglise Catholique rend à Dieu, et qu’elle ordonne de lui
et le gain considérable qu’ils y font : comme si une Profession que l’ Eglise réprouve pouvait rendre un tel gain légitime, et
me, et excuser devant Dieu le violementc qu’ils font du précepte de l’ Eglise , qui leur ordonne d’entendre la Messe les jours d
15 (1574) Livre premier. Epître dixième. Cyprien à Eucratius son frère « Epître dixième. » pp. 30-31
r une si vilaine et infâme contagion, l’honnêteté et la sainteté de l’ Eglise soit souillée Deuter. 225.. Car puisqu’il estLa l
a nécessité, avec ceux qui sont entretenus et nourris aux dépens de l’ église  : pourvu qu’il se contente de si peu de viandes,
ns de l’église : pourvu qu’il se contente de si peu de viandes, que l’ Eglise donne par raison, et mesure, sans excès. Et qu’il
à l’espérance de son salut, à ce qu’il se contente de la dépense de l’ Eglise , qui est petite, mais salutaire. Que si l’Eglise
e de la dépense de l’Eglise, qui est petite, mais salutaire. Que si l’ Eglise de par-delà n’est pas suffisante, de nourrir et s
ssaire, tant pour son vivre, que pour s’entretenir : et que hors de l’ Eglise il n’enseigne plus les autres, ce qui est abomina
es, ce qui est abominable, et qui engendre la mort, mais que dedans l’ Eglise il apprenne ce, qui est bon, et qui appartient à
16 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
que les obscénités, les scandales qui se pratiquaient alors dans les églises , ou dans ces comédies pieuses, étant tout à fait
comédiens ; on a vu les lettres où ces mêmes religieux, prêtres de l’ Eglise apostolique et romaine, promettaient de prier Die
logiens devraient expliquer ! On a vu des comédiens enterrés dans nos églises , tandis que d’autres n’ont pu obtenir de places d
as excommuniés dénoncés, car en ce cas ils devraient être exclus de l’ église , et l’église purifiée après leur expulsion ; Les
s dénoncés, car en ce cas ils devraient être exclus de l’église, et l’ église purifiée après leur expulsion ; Les papes, les ro
ce étant le protecteur né des canons des saints conciles, ainsi que l’ Eglise le reconnaît elle-même, doit surveiller tant par
ssez forte pour les faire rentrer dans les lois de la discipline de l’ Eglise , s’ils commettaient la faute de s’en écarter. La
17 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
ce mariage spirituel que M. de la Berchère avait contracté avec cette Eglise  ? Quelle nécessité pressante ou quelle utilité pu
e Eglise ? Quelle nécessité pressante ou quelle utilité publique de l’ Eglise ,12 qui sont les seules raisons légitimes, selon t
seules raisons légitimes, selon tous les Canonistes, de passer d’une Eglise à une autre, lui a fait quitter l’Evêché de Lavau
tio (qui se fait sans un besoin pressant ou une utilité publique de l’ Eglise ) quæ rebaptizationi et reordinationi comparanda c
e ? Le Roi l’a-t-il pu affranchir des liens qu’il a contractés avec l’ Eglise de Lavaur sa première et légitime Epouse ? Mais p
cèse. Mais c’est ce qui est difficile d’accorder avec les Règles de l’ Eglise et avec la Jurisprudence qui est maintenant en us
es défauts essentiels pour lesquels, selon l’ancienne discipline de l’ Eglise , 14 votre Héros n’aurait pas du seulement être re
18 (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68
t ; le curé de la paroisse qu’il habitait refuse de recevoir dans son église la dépouille mortelle de cette brebis égarée ; le
é ; or, ma conscience me défend d’admettre aux prières publiques de l’ église le corps d’un excommunié. On a bientôt fait de c
au milieu de ceux de Mars, ne traitât un peu cavalièrement ceux de l’ Eglise . Mais on sera détrompé en lisant cet ouvrage ; il
par leurs jeux obscènes et leurs farces grossières, les censures de l’ Eglise et les châtiments du bras séculier. Les conciles
mœurs à une époque reculée et dirigée de concert par l’Etat et par l’ Eglise contre des excès répréhensibles, que se fondent l
urent tellement goûtées qu’on en joua bientôt dans tout le royaume. L’ Eglise favorisait ce genre de spectacle, qu’elle regarda
teleurs gallo-romains ? N’est-il pas manifeste que ces anathèmes de l’ Eglise ne les concernent nullement ? Quant à la législat
apital, relativement à l’administration) que, dans les principes de l’ Eglise gallicane, l’excommunication, fût-elle réelle, n’
’illustre auteur de Tartuffe ; mais en même temps on inhume, dans nos églises mêmes, Turlupin, Gautier-Gargouille, Gros-Guillau
ssemblé des détails piquants sur une foule de cérémonies des diverses églises de France, toutes plus ou moins analogues à ces m
re à se voir cité entre les Pères des conciles et les défenseurs de l’ Eglise gallicane... Je demande ce qui manque maintenant
19 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’Eglise. » pp. 76-78
XXI. Réflexion sur le Cantique des cantiques et sur le chant de l’ Eglise . Il n’y avait parmi les Juifs qu’un seul poème
ions, livre X, chapitre 33]. met en doute, s’il faut laisser dans les églises un chant harmonieux, ou s’il vaut mieux s’attache
aut mieux s’attacher à la sévère discipline de Saint Athanase et de l’ Eglise d’Alexandrie, dont la gravité souffrait à peine d
itation des psaumes, de faibles inflexions : tant on craignait dans l’ Eglise , de laisser affaiblir la vigueur de l’âme par la
depuis, quoique bien tard, d’introduire les grandes musiques dans les églises pour ranimer les fidèles tombés en langueur, ou r
20 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140
e qu’ils ont en quelque sorte créé ? Non, il n’est pas possible que l’ église ferme les yeux sur la conduite de quelques prêtre
a Gaîté se suicida. L’évêque de Versailles le reçut dans le sein de l’ église , et fit faire pour lui les dernières prières. Ce
, ne le lui pardonneront jamais. Son corps en effet fut repoussé de l’ église , tandis que cinq acteurs de réputation furent ent
s que cinq acteurs de réputation furent enterrés sans opposition en l’ église Saint-Sauveur, à Paris. Trois autres comédiens no
à Paris. Trois autres comédiens non moins fameux furent inhumés en l’ église des Grands Augustins, et plusieurs d’entre eux av
théâtres et les comédiens, et c’est le cardinal le Moine, prince de l’ église , légat du pape, qui acheta l’hôtel de Bourgogne,
est le cardinal de Richelieu, ce célèbre ministre d’état, prince de l’ église apostolique et romaine, qui, en accueillant la tr
21 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17
teur.) Si vous vous êtes jusqu’à présent adressée aux Ministres de l’ Eglise , parlez à la Loi & à ses Ministres, (pag. 32,
le & dans ses dogmes, sont du ressort exclusif des Ministres de l’ Eglise  ; vous avez votre objet, les Prélats ont le leur 
ure positivement que la consultation vous rend digne des éloges de l’ Eglise elle-même. (Avis de l’Éditeur, p. 30.) Je ne sça
e-même. (Avis de l’Éditeur, p. 30.) Je ne sçai ce qu’il entend par l’ Eglise  : il y a peu d’apparence que les Prélats & le
s sans leur Chef, ou bien c’est un corps acephale que cette maniere d’ Eglise . On loue, il est vrai, quiconque se dépouillant d
dispensable ; il faut une chaire principale pour établir l’unité de l’ Eglise , l’Evêque de Rome est notre chef, tous les Prélat
porté leur livrée ? Ils n’hésiteroient pas à le vômir du sein de leur Eglise , comme un membre qui la deshonore. Son éloquence
dicte rien à reprouver ni à croire . (p. 45.) N’importe pas comment l’ Eglise proscrit une doctrine, elle n’est point obligée d
il les erreurs contenues dans les trois Chapitres ; c’est assez que l’ Eglise en condamne la doctrine, comme elle l’a fait au s
opté les Synodes particuliers dont les Canons sont reçus dans toute l’ Eglise , comme ceux de Carthage, d’Elvire, d’Arles, d’Anc
22 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195
homme célèbre, dont le nom seul annonce la haute idée qu’en a route l’ Eglise , l’un des plus éloquens Orateurs, des plus saints
rocher des sacremens, à entendre la parole de Dieu, à vous rendre à l’ Eglise au moins une fois la semaine, vous vous excusez s
honoreront leurs cheveux blancs, & se couvriront de ridicule. A l’ Eglise on n’écoute qu’avec dégoût, mollement couché, à d
and vous revenez du théatre, comparez-vous à ceux qui reviennent de l’ Eglise . Quel des deux est le plus satisfait ? Il a prié
plaisir & avec fruit de ce qu’il a entendu. Vous avez abandonné l’ Eglise votre mère, méprisé les Prophètes, outragé votre
de tristesse. Ne cherchassiez-vous que votre satisfaction, c’est à l’ Eglise qu’il faudroit se rendre. Venez-y donc goûter la
sont ici présens. Je voudrois les connoître, afin de les chasser de l’ Eglise , non pour toujours, mais pour les convertir, comm
dises-vous, quel est donc leur crime pour mériter d’être chassés de l’ Eglise  ? Quoi donc ! l’adultère n’est-il pas un assez gr
propos délibéré, & avec le plus grand goût, jusqu’à abandonner l’ Eglise pour y courir, ces infames Actrices, communément
otre cœur ; à plus forte raison avec quelle répugnance venez-vous à l’ Eglise , avec quel ennui entendez-vous la parole de Dieu,
ez : Malheur à moi, dites-vous, de quel front oserai je entrer dans l’ Eglise & écouter la divine parole ? Consultez-vous v
s-même ; sentez la différence de l’état où vous êtes en revenant de l’ Eglise , de celui où vous vous trouvez en revenant du spe
ue trop : tandis qu’ils ne peuvent sans impatience être un moment à l’ Eglise . On n’a point de religion, on n’en a qu’en parole
grande mollesse, qu’elles ne peuvent faire deux pas, & venir à l’ Eglise , sans se faire porter (& elles ont la force d
graces à obtenir, préféreriez-vous le théatre ? & vous quittez l’ Eglise , la sainte Table pour le théatre ! vous vous éloi
épouse est pieuse, vous vous plaignez qu’elle passe trop de temps à l’ Eglise  ; & vous qui passez tout le vôtre au théatre,
23 (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16
quei, de Louis de Gonzaguej, du sacré cœurk et d’Ignace de Loyolal. L’ Eglise , dites-vous, (et l’Eglise, c’est vous) a le droit
j, du sacré cœurk et d’Ignace de Loyolal. L’Eglise, dites-vous, (et l’ Eglise , c’est vous) a le droit de faire des lois de disc
ans votre code comme parmi vos législateurs mitrés ? Le chef de votre Eglise ne permet-il pas à Rome, ce que vous défendez à P
s comédiens ? Mais alors, pourquoi n’avoir pas lancé les foudres de l’ Église Gallicane contre ce souverain pontife qui mourut
in pontife qui mourut à Valence ? Il était sur le territoire de votre Église , et c’était le cas de faire usage de votre puissa
e dédommageant sur les tréteaux de sa gravité et de sa contrainte à l’ Église , on le voyait le soir jouer la pantomime, et égay
s et bouffonnes. Il est vrai que bientôt l’extrême licence des gens d’ Église blessa la cour même ; il fut défendu de jouer des
nds et les rois, cet homme en mourant ne peut éviter les foudres de l’ Église  ! M. Harlay de Champvallonq, archevêque de Paris,
n dans la prohibition du spectacle : le vrai motif des anathèmes de l’ Église de France contre les acteurs et la comédie, c’est
sur les vrais intérêts de la religion, leur refusent les prières de l’ Église  ; au mépris de la charité chrétienne, ils admette
mort au service des pestiférés à Rome en 1591 et reconnu saint par l' Église catholique. k. [NDE] La Société du Sacré-Cœur de
l forme ce néologisme sur le modèle de « hiérarque » : un hiérarque d’ église . t. [NDE] Probable allusion à Louis XIV faisant
24 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
trepris d’y rien ajoûter, si je n’avois crû que toutes les fois que l’ Eglise se trouve attaquée, elle engage dans sa défense s
ur, il lance à propos ses Censures, pour conserver la Discipline de l’ Eglise Gallicane dans la vigueur des anciens Canons. C’e
reuse. Cette seule considération devroit en éloigner les Chrétiens. L’ Eglise ne veut pas célebrer la Pâque le quatorziéme de l
a causé dans le monde Chrétien ce seul point de Discipline. Que si l’ Eglise a tant d’aversion pour une pratique Juive, quoyqu
dans la loy nouvelle, jusqu’à représenter son union ineffable avec l’ Eglise  : & n’est-il pas de la derniére indignité, qu
le priére, & l’autre grace. J’ai bien appris de l’Evangile, que l’ Eglise est nommée une maison de priére ; Matth. 21. 13.
, la gloire de la Religion, le plus riche fleuron de la Couronne de l’ Eglise . Tout ce qu’elle a d’ennemis s’y assemble, pour d
pour l’en chasser. Souvent les Temples des Idoles ont esté changez en Eglises Chrétiennes, le Démon cédant la place à Jesus-Chr
battre, & tout ce qu’elle a eu de Peres & de Docteurs, dans l’ Eglise Grecque, dans l’Eglise Latine, dans l’Eglise de F
u’elle a eu de Peres & de Docteurs, dans l’Eglise Grecque, dans l’ Eglise Latine, dans l’Eglise de France, sont venus à son
amp; de Docteurs, dans l’Eglise Grecque, dans l’Eglise Latine, dans l’ Eglise de France, sont venus à son secours. Ecoutons1. s
nus à son secours. Ecoutons1. saint Chrysostome, qui va parler pour l’ Eglise Grecque. Ce n’est pas à nous, dit-il, qui sommes
avec sa vie, il doit estre reconnu pour le martyr de la doctrine de l’ Eglise contre les spectacles. Ce discours, selon les app
rtullien, & saint Cyprien nous vont expliquer les sentiments de l’ Eglise Latine. Ils ont écrit tous deux sur cette matiére
au peuple d’une des plus grandes & des plus nobles Paroisses de l’ Eglise de Paris. Peuple fidele, qu’aucune erreur ne sédu
utre réflexion. C’est que si saint Cyprien n’eût plaidé la cause de l’ Eglise contre les partisans des spectacles, devant un pe
nde, & qui ne goûtent que ses fragiles plaisirs. Ecoutons enfin l’ Eglise de France, la plus saine & la plus illustre p
l’Eglise de France, la plus saine & la plus illustre portion de l’ Eglise Latine. Elle va s’expliquer par la bouche d’un de
éleve avec un zele d’Elie contre la conduite de ceux qui laissoient l’ Eglise déserte, pour aller remplir le Cirque, & qui
amp; il l’osera toujours, car sa haine pour Jesus-Christ & pour l’ Eglise ne se terminera, que quand les siecles se termine
ans son temple ; & Tertullien appelle effectivement le théatre, l’ Eglise du démon, où se rendent ses adorateurs, par oppos
, l’Eglise du démon, où se rendent ses adorateurs, par opposition à l’ Eglise sainte, où s’assemblent les membres de Jesus-Chri
onf. libr. 3. contre ces assemblées plus nombreuses que celles de nos Eglises , & quoyqu’évaporées par la joye du siecle, pl
un Docteur particulier ne fait pas la loy ; & que l’autorité de l’ Eglise doit estre préferée à celle d’un saint Jerôme, d’
une école de vertu. Mais quel étourdissement & quel blasphéme ! L’ Eglise , Messieurs, reprouve les vertus de Théatre : vert
mediens péchent, parce qu’ils exercent une profession reprouvée par l’ Eglise , qui les prive par ses Décrets de la participatio
’a jamais esté une question, s’ils doivent estre interdits aux gens d’ Eglise . Aussi les leur a-t-elle défendus dans ses Concil
Jesus-Christ osent les confondre ! Pasteurs fideles, dignes Chefs des Eglises , faites des recherches exactes d’une telle prévar
qui souffrez dans vos familles des enfants qui profanent l’habit de l’ Eglise , & qui en dissipent les biens à des usages ho
sté de Dieu & contraire à la sagesse de l’Evangile, & comme l’ Eglise de tous les siecles les a condamnez, vous ne bala
25 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « II. » pp. 9-11
s Episcopales qui l’ont fait être l’un des plus grands ornements de l’ Eglise Romaine et de l’Eglise Gallicane, n’ont-elles poi
fait être l’un des plus grands ornements de l’Eglise Romaine et de l’ Eglise Gallicane, n’ont-elles point été capables de fair
intéressé ; très-réglé dans sa famille. Ceux mêmes qui sont hors de l’ Eglise n’ont jamais parlé de lui qu’avec estime. Il étai
leurer jusques aux pierres mêmes, pour me servir de l’expression de l’ Eglise de Rome, n’a pu arracher de vous une seule marque
tés Païennes que vous faites danser à la réception du Prélat de votre Eglise . Mais de bonne foi, quelle a pu être par rapport
26 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’ Eglise . Nous avons exposé précédemment, que les autori
donc les comédiens sortis du cercle des prêtres et de l’enceinte des églises et des couvents, dans lesquels on jouait des comé
clésiastiques, afin de s’opposer au relâchement de la discipline de l’ Eglise . Les comédiens avaient en conséquence cessé, et d
tre entièrement affranchie des anathèmes et de l’excommunication de l’ Eglise , pourvu toutefois que les acteurs se soumettent,
atégorie assez nombreuse de ceux qui encourent les anathèmes et que l’ église réprouve et condamne : on y verra un vaste champ
27 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
ée, dans les premiers temps de l’établissement de la Foi. Le but de l’ Eglise en rassemblant ses enfans, n’est pas de les attri
amp; Fêtes, & y dansaient pieusement en chantant les prières de l’ Eglise . On bâtit des Eglises, lorsque le calme eut succé
ansaient pieusement en chantant les prières de l’Eglise. On bâtit des Eglises , lorsque le calme eut succédé aux orages, & o
qui étaient la partie extérieure du culte reçu. Ainsi dans toutes les Eglises , on pratiqua un terrein élevé, auquel on donna le
Théâtre séparé de l’Autel, tel qu’on le voit encore à Rome, dans les Eglises de Saint-Clément & de Saint-Pancrace. C’est-l
Cantiques, les Hymnes & les Pseaumes du jour. Mais la Danse de l’ Eglise , susceptible, comme les meilleures institutions,
us. Le Père Menestrier rapporte qu’il a vu les Chanoines de quelques Eglises , le jour de Pâques, prendre par la main les Enfan
; dans le Roussillon, la Danse fait encore partie des cérémonies de l’ Eglise  : on exécute dans ces Pays Catholiques, des Danse
êtes de Vierges, les Jeunes-filles s’assemblent devant les portes des Eglises qui lui sont consacrées, & passent la nuit à
28 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
le nouveau testament, puisqu’il est une expression de la douleur de l’ église dans le temps qu’elle aura perdu son époux : conf
jeûne, et l’un et l’autre selon lui, sont le caractère des jours où l’ église pleure la mort et l’absence de Jésus-Christ. Les
a joie publique ne conviendrait pas avec le deuil solennel de toute l’ église  : loin de permettre les plaisirs et les réjouissa
monstration de la joie publique. Cet esprit se conserve encore dans l’ église , comme le savent et l’expliquent ceux qui en ente
e, canon 52]. Ibid. can. 51. [Ibid. canon 51]. ac. [NDE] Les mots «  Eglise  » et « Ecriture » apparaissent systématiquement s
29 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
nnent ni idolâtrie, ni impureté grossière. Je passe aux Conciles de l’ Eglise . Le Canon 62. du Concile d’Elvire, tenu l’an 305.
contreviennent à ce Décret, qu’ils soient chassés et retranchés de l’ Eglise . Le Canon 67. du même Concile ajoute : Il faut dé
brégé des Conciles, des Synodes et des Rituels, doit convaincre que l’ Eglise a toujours condamné et condamne encore à présent
ermis d’aller à la Comédie, se moquent et méprisent les censures de l’ Eglise , puisqu’ils entretiennent par leur présence et pa
présence et par leur argent, les Comédiens dans la désobéissance à l’ Eglise , et contribuent autant qu’il est en eux à leur da
ysostome, parce qu’il expose et ses sentiments, et la discipline de l’ Eglise sur la Comédie. Ce saint Docteur examine d’abord,
eux qui se portent à faire pénitence, qui soient véritablement dans l’ Eglise . Au contraire, ceux qui vivant dans le dérèglemen
ainte Table. Car ceux qui selon les Lois divines ont été chassés de l’ Eglise et demeurent dehors, donnent par leur conduite qu
rès s’être corrigés des péchés pour lesquels ils ont été chassés de l’ Eglise , ils y rentreront avec une conscience pure. Mais
purifier des taches qu’ils ont contractées avant que d’entrer dans l’ Eglise , se conduisent avec impudence, ils aigrissent l’u
mais de propos délibéré, et avec tant d’ardeur, qu’ils abandonnent l’ Eglise par un mépris insupportable pour y aller ; ceux q
30 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
du peuple & du bruit de l’artillerie, & enfin elle arrive à l’ Église de Saint Paul, où l’Evêque revêtu des habits pont
ais aucun exercice de piété dans la journée, elle alloit rarement à l’ Église , & n’y paroissoit que comme à la salle d’audi
prétendant avoir le droit de le faire en qualité de Gouvernante de l’ Église , au spirituel & au temporel elle disoit que d
Évêques, Curés, Chanoines, Prêtres, Diacres, sans Chef universel de l’ Église chrétienne, mais seulement un Chef particulier de
ersel de l’Église chrétienne, mais seulement un Chef particulier de l’ Église d’Angleterre, & se donne elle-même hardiment
& se donne elle-même hardiment pour Chef & Gouvernante de son Église  ; la Communion sous les deux espèces sans nécessi
ni invoquer les Saints ; elle croyoit les images propres à orner les Églises , & utiles à instruire les peuples ; mais les
p; de la parure. Je ne veux pas , disoit-elle, le gouvernement d’une Église couverte de haillons. Cette Religion de femme es
ne faille aux hommes quelque chose d’extérieur qui frappe les sens. L’ Église Romaine l’employe avec fruit pour maintenir la dé
iche en vanité que vide de modestie ; c’est une Actrice qui fait de l’ Église un théatre. Acte troisième. Sa Suprématie dans
i fait de l’Église un théatre. Acte troisième. Sa Suprématie dans l’ Église . Elle en plaisantoit ouvertement, & en effet
e le croire ? Elle ne voulut pas même prendre la qualité de Chef de l’ Église Anglicane comme son père ; mais le titre plus mod
r corps. La France n’a jamais disputé au Pape la qualité de Chef de l’ Église  ; sa primauté de droit divin est de foi, mais ne
naissance ; puisqu’Henri VIII ne prononça qu’en qualité de Chef de l’ Église la dissolution de son premier mariage Elisabeth s
rs de ceux qui refusèrent de la reconnoître. Une femme à la tête de l’ Église est une pièce comique du théatre de la Foire. Les
quarante-quatre ans elle a été reconnue par toute le nation Chef de l’ Église Anglicane, elle a gouverné absolument son Église,
le nation Chef de l’Église Anglicane, elle a gouverné absolument son Église , tous les actes ecclésiastiques ont été faits en
notoriété, jamais comédie ne fut poussée si loin. La Gouvernante de l’ Église Anglicane ajoutoit à son sexe la glorieuse qualit
rée par trois Souverains ses prédécesseurs, & par le Parlement. L’ Église Judaïque ne vit jamais un pareil monstre dans les
ue ne vit jamais un pareil monstre dans les successeurs d’Aaron, ni l’ Église Catholique dans les successeurs de Saint Pierre ;
i s’accorde rarement, & jamais les femmes sous aucun prétexte ; l’ Église Britannique n’y regarde pas de si près, elle doit
ite de ses créatures qui méritoit mieux qu’Élisabeth de gouverner son Église . Depuis dix-sept siècles on n’a vu dans toutes le
uverner son Église. Depuis dix-sept siècles on n’a vu dans toutes les Églises chrétiennes, même d’Angleterre & dans les pay
rône, ni Pape, ni Évêque, ni Prêtre, que des hommes ; de quel droit l’ Église Anglicane change-t-elle l’ordre établi par un Die
t-il plus d’inconvénient qu’une femme fut Chef & Gouvernante de l’ Eglise particulière de Cantorbery sous le nom d’Archevêq
evêque, qu’il n’y en a qu’elle soit Chef & Gouvernante de toute l’ Église Anglicane, dont l’Église de Cantorbery ne fait qu
’elle soit Chef & Gouvernante de toute l’Église Anglicane, dont l’ Église de Cantorbery ne fait qu’une partie. On a voulu j
posent l’Ordre de Fontevrault ; y pense-t-on de justifier la nouvelle Eglise par l’exemple du Papisme que l’on abhorre, &
ique est d’institution humaine & arbitraire, le gouvernement de l’ Eglise est d’institution divine à laquelle personne ne p
ute son autorité du Pape, & n’a rien par elle-même ; un Chef de l’ Eglise n’a rien reçu de personne, & n’agit qu’au nom
titre elle se l’attrique : si c’est comme Reine, ou comme Chef de son Eglise ni l’un ni l’autre n’y donne droit L’Empire Brita
re, assistez-y comme à une comédie ; si toute à l’heure moi Chef de l’ Église j’allois jouer cette comédie, vous croiriez vous
le en fait mourir des milliers, elle fait chanter le Te Deum dans une Eglise Catholique, & y demeure tout le temps à genou
farce complette jusqu’aux pieds des autels, & c’est le Chef de l’ Eglise . Par les ordres de Catherine de Medicis & d’E
ité l’Ambassadeur Catholique de France ; on tapissa de noir la grande Eglise de Saint Paul, on dressa au milieu un magnifique
Catholiques avec fureur ; tout ce qui ne voulut pas se soumettre à l’ Eglise Anglicane fut déponillé, chassé, tourmenté, mis à
p; des Princes ? Si chaque Etat peut détrôner ses maîtres ? Créer une Eglise indépendante, & lui donner un Chef à son gré.
31 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
egardent comme un reste du paganisme et comme une Ecole d’impureté. L’ Eglise l’a toujours regardée avec abomination, et si ell
est donc impossible de justifier la Comédie sans vouloir condamner l’ Eglise , les saints Pères, les plus saints Prélats ; mais
es de Satan dans une profession, qui les séparant des Sacrements de l’ Eglise , les met dans un état perpétuel de péché et hors
emps, combien le doit-elle être plus particulièrement dans ceux que l’ Eglise consacre d’une manière particulière à la pieté et
rs de traiter dans le Tribunal conformément aux Règles marquées par l’ Eglise ceux qui contreviendront à notre présente Ordonna
32 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
es Comédiens. Il donne le change, et tâche à échapper en disant que l’ Eglise n’a pas épargné davantage les dés et les cartesPa
ateurs de Comédies. Mais quoique le crime soit égal en tous, et que l’ Eglise les ait souvent rejetés avec la même indignation,
et de galanterie. Quant à ceux qui ne font qu’y porter leur argent, l’ Eglise les attend au tribunal de la pénitence, pour pron
du temps, ou du lieu, ou des personnes. Telle est la discipline de l’ Eglise , toujours sainte, toujours tempérée, toujours vis
er. Mais si tant de grands hommes revêtus des premières dignités de l’ Eglise font si bien d’assister à la Comédie, d’où vient
our le Monde futur, les Princes de la Terre doivent travailler pour l’ Eglise  : mais il ne s’ensuit pas qu’ils n’aient point d’
t pas qu’ils n’aient point d’autres règles à suivre que celles qu’a l’ Eglise dans son gouvernement ; il suffit qu’ils fassent
t pour faire observer la loi de Dieu : il nous laisse instruire par l’ Eglise , si nous n’en suivons pas les préceptes, c’est no
uchant la Comédie. Si nous n’entendons pas ses réponses, consultons l’ Eglise qui l’a connue parfaitement. Nous pouvons, sans f
suivre la Comédie. Nous ne pouvons nous en entêter sans contrister l’ Eglise , et sans rompre l’union que nous avons avec Dieu.
du siècle. Il se présentera quelques interprètes des sentiments de l’ Eglise . La puissance qui fait taire, ou parler, quand il
coute ces interprètes, ils prononcent sans distinguer l’Etat d’avec l’ Eglise , que la Comédie n’est pas un mal ; et ce qui ne m
ent ne veut pas qu’elle soit permise. Les uns confondent volontiers l’ Eglise avec l’Etat pour donner quelque chose à l’amour d
isons, et par celles de ses adversaires leur donne l’alternative de l’ Eglise , ou de la Comédie. Une décision sûre en pareil ca
par hasard. Et elle a cela de commun avec ce que nous voyons dans une Eglise , avec ce que nous lisons dans les Livres, avec ce
ue le Théologien même par bienséance n’y va jamais. On peut aller à l’ Eglise , passer dans les rues, et « faire pacte avec ses
e, faut-il que « parce qu’une femme est belle elle n’aille jamais à l’ Eglise de peur d’y exciter la passion d’un libertin Page
ne signifie rien, ou il s’ensuit que les femmes ont droit d’aller à l’ Eglise comme des Comédiennes au Théâtre. Les Pères qui o
ur devoir d’honnêtes gens celui de véritables Chrétiens. Ils vont à l’ Eglise , ils fréquentent les Sacrements… Ils prennent sur
sidérables. Page 52 » Le Panégyriste se tourmente fort inutilement. L’ Eglise n’exige pas des Comédiens qu’ils fréquentent les
nnent l’aumône, tant mieux pour les pauvres qui la reçoivent : mais l’ Eglise la leur conte pour rien, parce qu’elle sait que d
equises sont, selon lui, que les Comédies ne se jouent point dans des Eglises , ou autres lieux particulièrement consacrés à Die
aux Spectacles ? Si la Comédie nous peut-être utile, d’où vient que l’ Eglise , fidèle interprète des sentiments de son Epoux, l
33 (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50
u théâtre ; & qui regardent comme permis & innocent, ce que l’ Eglise a toujours condamné avec tant de sévérité ? Ah !
de rappeler ici le jugement qu’en ont porté les Saints Docteurs de l’ Eglise , & les anathêmes que ses Conciles ont prononc
e ? Il n’y a point ici de milieu, mes Frères, il faut choisir entre l’ Eglise & le Théâtre, & condamner l’un ou l’autre
e pareille alternative ? vous souscrivez vous-mêmes au jugement que l’ Eglise , d’accord en cela avec toutes les nations les plu
pas tous solidairement à entretenir les Comédiens dans un état que l’ Eglise réprouve, & dans tous les désordres qu’il ent
e d’un Auteur connu par son austérité : c’est le sentiment de toute l’ Eglise . Un Concile de Carthage défend sévèrement aux Cle
s n’ont donc plus aujourd’hui d’objet, & il seroit à propos que l’ Eglise levât des anathèmes qui ne sont plus mérités. Les
ue sous ce point de vue, il mérite plus que jamais les anathêmes de l’ Eglise & l’horreur des véritables Chrétiens. Combien
rsque, pour me servir de l’expression de Tertullien, vous sortez de l’ Eglise du Dieu vivant pour aller à celle du démon ; lors
IE. Lorsque nous opposons aux partisans du théâtre l’autorité de l’ Eglise & les condamnations rigoureuses qu’elle a tou
ondent que ces condamnations ne sont pas universelles ; qu’il est des Eglises , & même des Eglises principales où les comédi
ions ne sont pas universelles ; qu’il est des Eglises, & même des Eglises principales où les comédiens jouissent de tous le
rères, je veux bien supposer avec vous que dans quelques parties de l’ Eglise Catholique, les comédiens sont traités avec moins
r que parmi nous ; qu’ils n’y sont point exclus du corps visible de l’ Eglise , & qu’ils y jouissent des marques extérieures
e sont pas frappés du glaive de l’excommunication. Ignorez-vous que l’ Eglise souffre dans son sein de grands pécheurs, des péc
eu l’est encore davantage. Et croyez-vous que parmi les Pasteurs de l’ Eglise , il y en ait un seul qui croie les Comédiens à l’
lleurs cette différence de discipline entre les diverses parties de l’ Eglise Chrétienne ? Est ce de la part de celles qui lais
ubli des règles anciennes ? Ah ! je ne crains point de le dire : si l’ Eglise Gallicane est plus sévère sur ce point que quelqu
mi nous que par-tout ailleurs. Cependant, sous les yeux même de cette Eglise & dans ce Royaume Chrétien, les Spectacles du
un, sans doute ; parce qu’on ne peut sans péché, violer une loi de l’ Eglise & paroître approuver ce qu’elle condamne ; pa
ière fois le jour de Saint Joseph, Fête des Dames de la Charité, en l’ Eglise de Saint Séverin, avec la Péroraison précédente.
34 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
ui ont toujours été et qui sont encore présentement excommuniés par l’ Eglise , qui ont toujours été déclarés infâmes par les lo
elles, et en travaillant à les exciter dans les autres, scandaliser l’ Eglise , et procurer la damnation de ceux qui leur donnen
dessein ? et demeureraient-ils dans un emploi qui est condamné par l’ Eglise , s’ils avaient une telle pensée ? Jésus-Christ ay
« Mais,P. 52. me direz-vous, est-ce que ces gens-là ne vont pas à l’ Eglise , et ne fréquentent-ils pas les Sacrements, occupa
se. Comme les Comédiens sont excommuniés et retranchés du corps de l’ Eglise , ils ne sont plus de l’Eglise.Joan. 15. 6. Ils ne
excommuniés et retranchés du corps de l’Eglise, ils ne sont plus de l’ Eglise .Joan. 15. 6. Ils ne sont plus animés du S. Esprit
r, tandis qu’ils persisteront dans cet emploi, qui est condamné par l’ Eglise , toutes les actions qu’ils font par une piété app
s Chrétiens. §. III. Les Comédiens ont toujours été excommuniés par l’ Eglise , et ils le sont encore à présent. On voit dans l
ela ils viennent à y retourner, ce Concile veut qu’on les chasse de l’ Eglise . Il défend aussi aux Chrétiennes d’épouser des Co
es gens de Théâtre, sous peine d’être retranchés de la Communion de l’ Eglise . Le premier Concile d’ArlesConcil. Arel. tenu en
tion des saints Mystères ces personnes qui s’en rendaient indignes. L’ Eglise ne s’est point relâchée en ce temps de cette appa
charistie, qui est le plus grand honneur qu’on puisse recevoir dans l’ Eglise  ? Mais si cette profession est infâme, et infâman
i capable d’attirer son indignation, que de scandaliser ainsi toute l’ Eglise , et violer sa discipline toute pure et toute sain
re, qu’ils sont à présent ; car tout ce que je tâche d’édifier dans l’ Eglise , non seulement s’y détruit ; mais c’est une malhe
qu’il fait aux consultations des Bulgares, afin de pouvoir aller à l’ Eglise pour y chanter en l’honneur de Dieu des Psaumes,
s inciderit, differatur. » Mais au grand mépris du commandement de l’ Eglise , des Canons, des Conciles et des Ordonnances Roya
à la dévotion des fidèles, les théâtres ne s’ouvrent qu’après que les Eglises sont fermées » : d’où il conclut, « que ce n’est
combattre ouvertement la Religion de nos Pères et la piété de toute l’ Eglise , et s’ils avaient dessein de porter ses enfants a
elle-même, soit par rapport aux Comédiens qui sont excommuniés par l’ Eglise , et déclarés infâmes par les Lois civiles, soit p
35 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175
venons de parler, emporte nécessairement l’infamie ecclésiastique. L’ Eglise pourrait-elle ouvrir le sanctuaire et livrer les
rdres après l’ordination, et de déposition de leurs bénéfices. Dans l’ Eglise latine, où le mariage est défendu au Clergé, ces
arler. Cependant on peut dire, pour justifier cette indulgence, que l’ Eglise regarde de plus près aux qualités des Ministres q
ns les charges, fussent obligés de donner des spectacles au peuple, l’ Eglise ne le leur pardonnait pas, et si dans la suite, q
faveur de Crébillon, en lui faisant faire un service solennel dans l’ Eglise de S. Jean de Latran. Le Curé eut la faiblesse de
cette marque authentique de communion, les recevoir en corps dans son Eglise , et faire à leur intention un service en faveur d
a cher au Curé ; les Commandeurs et Chevaliers de Malte, de qui cette Eglise et ce Curé dépendent, indignés d’un si grand scan
usicien. Il est surprenant que ces Religieux aient souffert dans leur Eglise ni le corps, ni le buste, ni le mausolée ; ils l’
 » La seconde partie de l’infamie canonique regarde les laïques. L’ Eglise n’a point de privation d’ordre ou de dignité à pr
s : « Ad munus patrinorum non admittantur Comœdi. » A quelles mains l’ Eglise confierait-elle l’éducation des enfants ? quelles
iens contribuent aux péchés de tous ceux qui vont au spectacle, que l’ Eglise a toujours condamné. » N’y eût-il que la manière
r des gens que n’ont que trop de disposition à mépriser les lois de l’ Eglise et de l’Etat. » C’était plaider contre sa partie.
r sans rougir à l’audience, comme coupable d’une profanation envers l’ Eglise , d’une supposition de domicile envers la justice,
les autres Baladins qui pendant six semaines inondent sa paroisse. L’ Eglise refuse de les admettre au nombre des Chrétiens, p
que dans la célèbre dispute sur le refus des sacrements qui a agité l’ Eglise de France, toutes les parties ont unanimement rec
e (C. 45. Cod. Can. Eccles. African.), ont décidé que la charité de l’ Eglise recevant les enfants prodigues qui revenaient à e
un mausolée et une statue, avec tous les attributs du théâtre, dans l’ Eglise de S. Gervais. Qu’on lui érige, si l’on veut, une
déshonore, et les lois de l’Evangile qu’il brave, et les foudres de l’ Eglise dont il se joue. Il fait beau voir l’Ex-jésuite F
es de Baluze, qui font voir le mépris et l’horreur qu’a toujours eu l’ Eglise pour les Comédiens. (P. 1584.) L’un des plus gran
36 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179
el est l’enfant Chrétien qui ignore les commandements de Dieu et de l’ Eglise  : Les dimanches tu garderas, etc. Les fêtes tu sa
Chrétiens, dont quelque saint mystère est toujours l’objet, et que l’ Eglise ne solennise que par des exercices de piété ? Ce
, sans aucun égard pour la décence, on a bâti les théâtres auprès des Eglises  : les deux foules, dont l’une va prier et l’autre
le souffrent, dresser leur théâtre dans une place en face de quelque Eglise , intercepter par ce moyen ceux qui allaient dans
ils ne sont allés que pour voir et pour être vus, ils passeront de l’ Eglise au théâtre, comme on passe des coulisses sur la s
te, la semaine de Pâques (Voilà toutes les fêtes connues alors dans l’ Eglise ). C’étaient, dit-il, des jours destinés à célébre
ient pouvoir concilier ces deux ennemis : ils vont sans scrupule de l’ Eglise au théâtre, du sanctuaire aux foyers, de l’office
ait en effet une chose criante de jouer la comédie tandis que toute l’ Eglise en deuil est occupée de la passion et de la mort
autres instruments du théâtre, dans les motets qui se chantent dans l’ Eglise , et même de les y laisser entrer : « Prohibemus n
ements, disent les Conciles, profanent la décence et la sainteté de l’ Eglise  : « His Ecclesiæ inquinatur honestas et sanctitas
le du théâtre avec un sermon, les décorations avec les tableaux d’une Eglise , les chants, les danses, avec des exercices de pi
rrompt. Encore même dans le cas de la nécessité, doit on demander à l’ Eglise la permission de travailler. Un Comédien y pense-
sainteté des temps comme de celle des lieux ; un péché commis dans l’ Eglise en est plus grief, il tient du sacrilège. La fête
ne soient pas d’une obligation aussi précise que la messe, puisque l’ Eglise nous laisse la liberté du choix, ce serait s’abus
t mal le peu qu’il laisse pratiquer. L’idée de la comédie, portée à l’ Eglise , portée partout, dégoûte de toute pratique de rel
outons, en terminant ce chapitre, que selon l’esprit et les lois de l’ Eglise , on ne doit pas aller à la comédie les jours de j
peine, comme les Protestants, de combattre la loi et l’autorité de l’ Eglise , ils se moquent de ceux qui leur en parlent. Le g
37 (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32
tre pendant le règne de l’Idolâtrie, et de répéter fort souvent que l’ Eglise ne condamnait la Comédie, qu’à cause qu’on y blas
qui mènent au relâchement, ils ne leur cachent pas les foudres dont l’ Eglise les menace. Le prétendu Théologien ne les a point
nsulté par des Comédiens pour lui faire énoncer fort clairement que l’ Eglise n’a jamais cessé d’anathématiser les spectacles.
il faut conclure que l’Auteur de la Lettre a mérité les censures de l’ Eglise , et qu’il ne peut être excusé d’une très grande f
upables d’un péché mortel, il a dû voir aussi, qu’en même temps que l’ Eglise défend aux Ecclésiastiques d’assister aux représe
t d’en éloigner les Fidèles. Telle a toujours été la conduite de l’ Eglise à l’égard des abus qu’elle n’a pu abolir. Gémissa
ient que rien n’est plus contraire aux mœurs, et à la discipline de l’ Eglise . C’est ainsi qu’en usent encore les Prédicateurs
purger les ouvrages publics de tout ce qui altérait la Tradition de l’ Eglise , il est surprenant qu’un Prêtre ait cru pouvoir i
sant, à ce qu’il dit, quelle est sur les spectacles la Tradition de l’ Eglise manifestée par tous les Pères et les Conciles dep
ui n’entend point la Théologie, et qui n’a nulle solidité. Epoux de l’ Eglise ouvrez les yeux de ce Prêtre, et faites-lui voir
donné. Rien n’est plus aisé que de savoir quel est le sentiment de l’ Eglise touchant les jeux de Théâtre aux jours solennels.
er contre les Danses et la Comédie. D’où il conclut que l’Esprit de l’ Eglise ayant toujours été uniforme sur cet article, il y
s, pour avoir prétendu justifier la Comédie contre la discipline de l’ Eglise clairement exposée dans les derniers Conciles de
’ailleurs ne font pas la règle de la discipline Ecclésiastique. Que l’ Eglise pour éviter de plus grands maux, tolérant quelque
ainte Doctrine. Nous verrons au premier jour ce que les Pasteurs de l’ Eglise nous ont enseigné touchant la Comédie depuis le p
38 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’ Eglise . Nous avons considéré, sous le point de vue pol
orsqu’un acteur vient à mourir subitement, lui refuse les prières à l’ église et la sépulture en terre sainte. Nous allons exam
iquer aux comédiens morts subitement sans les secours spirituels de l’ église  : mais je fais observer que le prêtre déclare imp
ommise ; par exemple, si on exerce une profession anathématisée par l’ église . On les appelle excommunications du canon. Elles
peut reprocher d’avoir refusé ou méprisé les secours spirituels de l’ église , ne doit pas être anathématisé, attendu qu’il n’e
son de sa profession de comédien. Du reste, il doit être traité par l’ église , comme tous les autres citoyens qui professent la
fessent la religion chrétienne. Le prêtre qui refuse les prières de l’ église et la sépulture à un acteur, pour le seul fait de
ar notre législation, mais encore ils contreviendraient aux lois de l’ église , en frappant d’opprobre, un cadavre que le prince
st damné éternellement, et que par conséquent toutes les prières de l’ église lui seraient inutiles dans l’autre monde. Les prê
it lieu dans les processions profanes et obscènes, ainsi que dans les églises et sur les théâtres où se donnaient ces comédies
os comédiens bienfaisants : on a vu des religieux et des prêtres de l’ église apostolique et romaine, prier Dieu pour la prospé
t des réponses à tout. On a vu encore des comédiens enterrés dans nos Eglises , tandis que d’autres n’ont pu obtenir de place da
excommuniés dénoncés ; car en ce cas, ils devraient être exclus de l’ Eglise . Les papes, les rois, les cardinaux, et tous les
39 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9
et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’ Eglise . Page 130 Chapitre VII. De l’inconséquence et du
d’anathématiser les Comédiens morts sans les secours spirituels de l’ Eglise . Page 186 Chapitre XII. Réflexions sur les Evêqu
apitre XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise , et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux
exions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’ Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches injust
40 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93
s Constitutions,c. Qui die. de consecr. d. 1. et des Ordonnances de l’ Eglise avec les Lois des Empereurs. Elles ne défendent p
Concile, qui au lieu de se trouver aux assemblées des fidèles dans l’ Eglise , emploie mal le temps qui est consacré au culte d
ion à l’usage commun de leur temps, qu’à la vérité et à l’esprit de l’ Eglise . Je dis donc que ces Canons dans la prohibition d
nt l’usage des siècles passés, et suivant la discipline ancienne de l’ Eglise , les jours des Fêtes étaient presque entièrement
rement occupés par les exercices spirituels qui se faisaient dans les Eglises . En effet, ne voit-on pas dans la lecture des Pèr
nt, ne rempliraient pas entièrement le temps ; les Constitutions de l’ Eglise ne permettraient pas néanmoins qu’on l’employât a
a loi de Dieu même. Car quoique les assemblées des Chrétiens dans les Eglises soient des moyens qui servent excellemment à cett
âme Chrétienne puisse plus librement et entièrement les passer dans l’ Eglise , et s’entretenir avec Dieu par des Psaumes, des H
41 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35
ne une idée très désavantageuse de son entrée à l’Archevêché de votre Eglise  ? Car voici l’application que vous faites ou que
eu qu’ont toujours suivi et imité tous les véritables Pasteurs : Et l’ Eglise n’en honore aucun comme Saint, dont elle ne puiss
nt pas seulement été éloignés de cette ambition pour les charges de l’ Eglise , qui fait, pour parler conformément à votre allég
oujours honteux, dit encore S. Augustin, de désirer les dignités de l’ Eglise , quand on s’y gouvernerait comme il faut…. Ce doi
ères, ne s’accorde guère avec ces Règles saintes qui sont celles de l’ Eglise . Là vous y faites paraître des Génies qui se jett
. Lisez, mes Pères, au lieu de vos Fables des Païens, l’Histoire de l’ Eglise . Vous y trouverez des Héros, mais un peu différen
choisi un si digne Sujet, un parfait discernement, et un amour pour l’ Eglise éloigné de tout intérêt et de toute considération
42 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58
’Auxerre, Touchant la Comédie. L es Chanoines & Chapitre de l’ Eglise d’Auxerre, au Clergé Séculier & Régulier, &am
dont ils sont infectés. Ils n’ont pas même respecté les portes de nos Eglises . Ils ont osé y afficher le jour & l’heure de
osé y afficher le jour & l’heure de leurs criminels Spectacles. L’ Eglise qui les regarde comme la plus funeste yvraie, que
normité de leurs crimes, & qu’elles en demandent l’absolution à l’ Eglise . La fermeté avec laquelle feu M. de Caylus s’ét
ils veulent profiter de nos malheurs. Ils saisissent le tems où notre Eglise dans le deuil pleure la perte d’un pere également
. De quelle confusion ne ferions-nous pas couverts à la face de cette Eglise , & aux yeux de l’illustre Pontife que nous at
43 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
e la confession, de la prédication ou des images, des cérémonies de l’ Eglise et des personnes sacrées ; on y mêle les paroles
Bible, on profane ce qu’il y a de plus saint et de plus auguste en l’ Eglise  ; les serviteurs, les servantes et d’autres perso
je connaissais ceux qui ont été à ces folies, je les chasserais de l’ église , je ne leur permettrais pas d’assister aux redout
averne infâme du diable12, et que si ces danseurs sont chrétiens en l’ Église , il sont païens hors de l’Église. Tertullien et S
si ces danseurs sont chrétiens en l’Église, il sont païens hors de l’ Église . Tertullien et S. Cyprien étaient longtemps avant
44 (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325
t qui renonce au nom de Chrétien pour se faire Mahometan, qui quite l’ Eglise pour aller dans une Mosquée, & qui renonce à
e nos Saints, que le demon a introduite sur le theatre au mépris de l’ Eglise , & au deshonneur de la Religion. En effet, co
me la canonization des Saints est une ceremonie sacrée par laquelle l’ Eglise sur des témoignages authentiques de miracles &
& subtile invention du diable pour deshonorer les ceremonies de l’ Eglise , & se moquer de la canonization de nos Saints
ysteres de la religion, & les Sacremens de l’Eglise, pour opposer Eglise contre Eglise, & Religion contre Religion, &a
religion, & les Sacremens de l’Eglise, pour opposer Eglise contre Eglise , & Religion contre Religion, & partager a
culte, & brûler plus d’encens qu’à tous les saints canonizés de l’ Eglise , écrits dans nôtre martyrologe, & invoqués pa
nts : Quoy ? donc l’on verra des Saints & des Saintes que toute l’ Eglise revere comme ses veritables Heros, & ses veri
yprien étant consulte par Everatius, s’il falloit les recevoir dans l’ Eglise & dans les assemblées des Fideles, répond que
majesté de Dieu, ny à la discipline de l’Evangile, que l’honneur de l’ Eglise soit ainsi offencé, & sa pureté fletrie par l
contagieux. Cette réponse de S. Cyprien a été si venerable à toute l’ Eglise , qu’elle en a formé un Canon exprésCan.95. de con
du caractere. Secondement, elle le fait membre du corps mystique de l’ Eglise , en l’unissant à son Chef par la foy, en le sanct
t, comme la grace du Baptême nous fait membres du corps mystique de l’ Eglise , il faut necessairement renoncer au monde, parce
enoncer au monde, parce qu’on ne peut estre en même temps membre de l’ Eglise , qui est l’assemblée des Fidèles, & le Corps
sont des promesses solemnelles que nous faisons à Dieu à la face de l’ Eglise , & en presence des Anges & des hommes, el
prien, le Maître & le Disciple, que c’est l’ancienne creance de l’ Eglise universelle, que lors que par les vœux du Baptême
n est coupable d’une pareille trahison qui va à la comedie : car si l’ Eglise est semblable à une armée rangée en bataille, ut
y honorer le demon par des recits & par des symphonies, comme nos Eglises sont des lieux sacrez où les fideles s’assemblent
stasie, & quelle honteuse desertion du Christianisme. Quoy ? de l’ Eglise de Dieu passer à l’Eglise du diable, du Ciel en E
use desertion du Christianisme. Quoy ? de l’Eglise de Dieu passer à l’ Eglise du diable, du Ciel en Enfer, & du pied des au
s ma maison, je l’ay trouvée sur mes terres, je l’ay trouvée dans mon Eglise & dans l’assemblée de mes bons serviteurs, &a
eam inveni , je ne l’ay point été prendre dans sa maison, ny dans vos Eglises , je l’ay rencontrée dans un lieu qui est à moy, j
te objection, mais je veux que S. Augustin répondre pour moy, toute l’ Eglise reçoit son authorité & son témoignage avec ve
le, de vouloir assister aux pompes du monde & aux ceremonies de l’ Eglise , de vouloir passer du pied de l’Autel, au pied du
qu’un Payen. Car les Payens considerans autrefois les ceremonies de l’ Eglise , & le sacrifice des Chrétiens, comme des sacr
t obligé à la sainteté, parce qu’il est membre du corps mystique de l’ Eglise , dont la sainteté est le propre caractere, sancta
t, parce que l’esprit qui anime & qui gouverne tout ce corps de l’ Eglise , est un esprit de sainteté & de sanctificatio
de la sainteté, que Tertullien nous assure que dans la naissance de l’ Eglise plusieurs furent detournés de se faire Chrétiens
lement, que les Gentils & les Chrétiens dans le commencement de l’ Eglise , furent autant divisés sur le point de la volupté
la sale de la comedie est toûjours remplie de monde, pendant que nos Eglises sont desertes, & ressemblent à des solitudes,
omediens y seront entrés, & il faudra desormais fermer toutes les Eglises où l’on celebre nos mysteres, & toutes les éc
e s’y opposent pas pour l’interest de l’Etat, & pour le bien de l’ Eglise  ; Que le Clergé, que les Prêtres, les Confesseurs
qu’on recommence les combats des Gladiateurs ? Ah ! non, Chrétiens, l’ Eglise nous propose bien d’autres spectacles à voir : ca
mis au rang des dieux, ces tyrans qui ont persecutez si cruellement l’ Eglise , & tous ces sages de l’antiquité qui se sont
-vous des spectacles de pompe & de gloire, considerez l’état de l’ Eglise triomphante, les chœurs des Anges, la joye des Sa
spectacles de pieté & de devotion, considerez les ceremonies de l’ Eglise , la majesté de l’Office divin, la sainteté de nos
exemples de piété & de religion ; libres, puisque les portes des Eglises sont toûjours ouvertes, que l’entrée n’est point
45 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50
ssaient pour apostats : le paganisme croyait les avoir regagnés, et l’ Eglise les avoir perdus. Le théâtre était un signe de sé
ord au Juge séculier à y mettre ordre, mais qu’à son défaut c’est à l’ Eglise  ; que ce crime est mixte, mixtifori, à raison du
du péché, du scandale et des erreurs qu’on y débite, et que c’est à l’ Eglise seule à juger de la morale et de la doctrine, à a
s qui s’impriment avec privilège. On a certainement rendu service à l’ Eglise , en la débarrassant de ces affaires qui attirerai
ertu, la supériorité des sentiments, se répand en invectives contre l’ Eglise , qu’il déclare n’avoir pas même le pouvoir d’exco
i peut voir sans pitié traiter d’héroïsme digne des panégyriques de l’ Eglise les remords de conscience qu’elle fait semblant d
ne, et l’irréligion réelle avec laquelle elle brave les censures de l’ Eglise  ? L’Eglise canoniser la Clairon ! l’amour rend do
réligion réelle avec laquelle elle brave les censures de l’Eglise ? L’ Eglise canoniser la Clairon ! l’amour rend donc enthousi
maximes sages et en confondant les objets, on attaque l’autorité de l’ Eglise , et on fait injure au Souverain. On assure que la
re, et qu’« elle couronne le zèle d’une Actrice digne des éloges de l’ Eglise même. » On ajoute, « elle ne trouve de vraie gloi
it-on, que c’est depuis peu de temps seulement que les Ministres de l’ Eglise usent envers la société d’une autorité arbitraire
Comédiens les mettrait à couvert de l’excommunication de la part de l’ Eglise . La mémoire du vénérable Prélat, qui pendant nomb
fers que les seuls préjugés ont pris soin de forger. On ajoute que l’ Eglise ne peut que combler d’éloges son courage mâle, vr
ntion ont élevée contre l’état de Comédien. On lui fait espérer que l’ Eglise elle-même, bien loin d’autoriser ses Ministres à
ré dans les états du Pape, par rapport aux Comédiens, aux usages de l’ Eglise de France à leur égard, qu’on impute au pouvoir i
iques des Saints dans la chaire, mais encore avec les cérémonies de l’ Eglise dans la semaine sainte, et à l’usage de certaines
émonies de l’Eglise dans la semaine sainte, et à l’usage de certaines Eglises où la passion est chantée par trois personnes. Ou
ait autorisé chez les Romains, et même dans les premiers siècles de l’ Eglise , qu’il est toléré dans nos mœurs, et qu’il n’y a
46 (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303
autres divertissements Comiques, et des sentiments des Docteurs de l’ Eglise sur cette matière. Comme il n’est presque pas
étrange que les Chrétiens aient des sentiments différents, lorsque l’ Eglise condamne des choses aussi marquées que le sont le
sont les Comédiens et leurs spectacles. Faut-il qu’on ose dire que l’ Eglise n’a condamné les Comédies, qu’à cause de l’Idolât
d’Aristophane. Est-il raisonnable qu’on vienne toujours demander à l’ Eglise quel mal contiennent les Comédies ? Ne devrait-il
est mauvais par soi-même de manger avant la Communion ? et lorsque l’ Eglise ordonna qu’on recevrait le Corps de Jésus-Christ
ujet de dissipation et d’ivrognerie ? Pourquoi donc les Pasteurs de l’ Eglise , après avoir observé que la Comédie produit de ma
plusieurs personnes, ne pourront-ils pas la condamner absolument ? L’ Eglise avouera si l’on veut qu’on pourrait peut-être que
nous allons voir quel a été le Théâtre depuis le premier siècle de l’ Eglise jusqu’à présent, et pour quelle raison les Pères
, Messieurs, qu’on en représentaient durant les premiers siècles de l’ Eglise , où ces règles étaient exactement observées. Comm
ntin jusqu’à l’Empereur Honorius. Nous voici arrivés au temps que l’ Eglise , jusqu’alors persécutée, change sa tristesse en j
pour défendre de sacrifier aux Idoles, et pour permettre de bâtir des Eglises . Il donne les Gouvernements à des Chrétiens, comm
dernier supplice. On commença à l’heure même à relever d’un côté les Eglises qui avaient été abattues et à en bâtir d’un autre
t dans la consternation. Les Temples des Idoles étaient fermés et les Eglises étaient ouvertes. Sozomène remarque Sozom[en]. Hi
rétiens se trouvassent tout à fait au large par la paix générale de l’ Eglise et les libéralités de Constantin, il paraît néanm
pour détourner les hommes des amusements et des spectacles. D’abord l’ Eglise dans le Concile de Laodicée, tenu environ l’an 33
Empereur voulait faire distinguer ainsi les Dames de qualité : mais l’ Eglise ne demandait point cette Loi ; elle voulait que l
ntient quelques autres règlements qui ne purent être qu’agréables à l’ Eglise . Elle défend de mettre le tableau d’aucun Pantomi
qu’elle avait souffert des jeux dans un lieu qu’on pouvait voir de l’ Eglise , à l’occasion de la statue qu’on dressait à cette
es et dans les rues, et que les femmes pieuses ne pouvaient aller à l’ Eglise sans souffrir des insultes et des railleries sur
arlemagne la Ville fut petite. M. Henri Valois cite un manuscrit de l’ Eglise de Paris Præefat[io]. Notitia Gall[iarum]. P. XVI
Célestin, Sixte III. Léon I. Hilaire, Simplicius, qui ont régi cette Eglise depuis que tous les Magistrats étaient Chrétiens,
ndunt cupiditates. » Sur la fin du second siècle, la longue paix où l’ Eglise se trouva depuis Marc-Aurèle jusqu’à la dixième a
r profession, et que s’ils la reprennent après avoir été reçus dans l’ Eglise , ils en seront chassés. Et au Canon 67213, le Con
tent pas même avec leurs maris qui voudraient être Comédiens ; tant l’ Eglise avait d’horreur pour cette profession. Nous avons
tre à la Communion ces sortes de gens. Rien ne marque mieux combien l’ Eglise détestait ce qui sentait le Théâtre que le fait r
isque toutes les lois et des Païens, et des Princes Chrétiens et de l’ Eglise déclarent les Comédiens infâmes, il faut bien que
ent rien pour plaire aux spectateurs ? Hélas ! poursuit-il, si dans l’ Eglise même, où le chant des Psaumes, l’explication de l
on, quelqu’un retourne aux spectacles, il lui fermera les portes de l’ Eglise , le privera des sacrés Mystères, ne voulant pas q
assez lâche pour souffrir et pour approuver même qu’on jouât ainsi l’ Eglise et la personne du saint Pontife Ignace, dont il v
condamne à trois ans de pénitence publique, un an hors la porte de l’ Eglise parmi les pleurants, un an dans l’Eglise avec les
ue, un an hors la porte de l’Eglise parmi les pleurants, un an dans l’ Eglise avec les Catéchumènes, et un an dans le degré de
nd trois ou quatre points de discipline fort importants. 1°. Que si l’ Eglise tolère les Magistrats qui autorisent les spectacl
lésiastiques, ordonne seulement trois ans de pénitence publique. Si l’ Eglise ne pouvait pas tolérer de tels spectacles, les Ev
tions ordinaires, pendant ces saints jours, afin de pouvoir aller à l’ Eglise pour y chanter en l’honneur de Dieu des Psaumes,
spectacles du Théâtre, et il montre en trois ou quatre endroits que l’ Eglise ne les permet jamais les jours de Fête ; que les
Ecclésiastiques ne peuvent y assister sans encourir les censures de l’ Eglise . Il ajoute même que les Clercs qui y ont assisté
bien que le 24e semblent le défendre, mais que tous convenaient que l’ Eglise défendait aux Chrétiens d’assister aux jeux et au
Zonare, Ecrivain du même siècle, donnait de cette pratique, est que l’ Eglise portant toujours les Chrétiens à l’exacte observa
e Grec du douzième siècle, dit en peu de mots sur le même Canon que l’ Eglise condamne généralement les danses, les farces, les
les momeries, ou les Comédies des Farceurs, Bateleurs et Comédiens. L’ Eglise d’Occident a toujours observé la même discipline,
s qui le rendent mauvais : comme si on voulait jouer à des jeux que l’ Eglise aurait défendu, car pour lors encore il pourrait
mêle quelque chose de mauvais, et l’autre lorsqu’il est défendu par l’ Eglise . Donc sans qu’il fût nécessaire d’entrer dans l’e
nécessaire d’entrer dans l’examen des Comédies d’à présent, puisque l’ Eglise de Paris les condamne, jusqu’à déclarer les Coméd
uisque le jeu devient mauvais, par cela seul qu’il est condamné par l’ Eglise . Après cette décision si juste et si Théologique,
les plus exacts. On l’a déjà vu dans saint Thomas, qui déclare que l’ Eglise ne doit point recevoir de l’argent des Comédiens
la Passion et Résurrection de Notre Sauveur Jésus-Christ fondée en l’ Eglise de la Trinité grande rue Saint-Denis, qui avaient
encement des Tragédies et des Comédies réglées en France, et ce que l’ Eglise et le Parlement firent à cette occasion. Cependan
oi voulut qu’ils rouvrissent leur Théâtre. » Cela n’empêcha pas que l’ Eglise ne condamnât tous ces Comédiens, et que plusieurs
rovinciaux et Diocésains, soit des Rituels. On verra par là combien l’ Eglise a toujours été éloignée d’autoriser les Spectacle
ser ; il condamne celui qui n’obéira pas à ce Décret, à restituer à l’ Eglise dont il tient un Bénéfice, le double de ce qu’il
âtre et les autres Spectacles comiques, qui profanent la sainteté des Eglises . « Cum hujusmodi ludos Theatrales et ludibriorum
n France, dans la Sess. xx. en l’an 1435. se plaint que dans quelques Eglises , pendant certaines Fêtes, on voyait des gens en h
que ces danses et ces représentations comiques se faisaient dans les Eglises et autres lieux sacrés. Ce Concile en les défenda
s, un Concile de l’an 1528. ordonne de ne point laisser entrer dans l’ Eglise les Histrions ou les bouffons pour y jouer des in
t que ces mascarades et ces représentations qui se faisaient dans les Eglises commençaient à être abolies en certains endroits
ontre l’usage de faire des danses et de représenter des jeux dans les Eglises , ce désordre régnait toujours. Pour l’abolir, on
ve ces ordonnances en langue du Pays dans un Ordinaire ou Rituel de l’ Eglise d’Urgel, imprimé en 1548. Voici l’endroit qui reg
si bien que les danses et les représentations des spectacles dans les Eglises et les Cimetières. La même défense se trouve dans
en cette Ville en 1561. Les danses se faisaient quelquefois devant l’ Eglise , et on ne s’élevait pas moins fortement dans ces
s temps contre cet usage, ainsi qu’on le voit dans un Sacerdotal de l’ Eglise de Venise de l’an 1555. Cependant on le tolère ho
mps que Saint Charles signalait son zèle contre les spectacles dans l’ Eglise de Milan, Dominique Bollanus Evêque de Brescia en
médiens et les bouffons. Voici comme il s’exprime dans les Actes de l’ Eglise de Brescia publiés en 1573. et imprimés à Venise
omnino talibus diebus prohibemus. » Le Synode Diocésain de l’illustre Eglise de Sublac assemblé en 1674. par le Cardinal Charl
dant les Fêtes les folies et les jeux des Charlatans, soit devant les Eglises , soit ailleurs. Un autre Synode Diocésain tenu à
Synode tenu à Chartres en 1575. ne veut point qu’on entende dans les Eglises des Airs lascifs, efféminés et tels qu’on chante
à tous Prieurs, Recteurs, Curés, ou leurs Vicaires, chasser hors de l’ Eglise (à laquelle comme maison de Dieu et d’oraison con
personnages masqués ou déguisés, danses, jeux, etc. » Le Rituel de l’ Eglise de Metz imprimé en cette Ville en 1605 sous ce ti
ons synodales imprimées à Paris en 1644. d’élever devant la porte des Eglises des Théâtres pour des Charlatans et Bateleurs. M.
Evêque et Comte de Châlons-sur-Marne, dans le Rituel ou Manuel de son Eglise imprimé à Paris en 1649. ne veut pas qu’on admett
Comœdi. » M. François Malier Evêque de Troyes, dans le Rituel de son Eglise imprimé à Paris en 1660. dans l’article De Patrin
médiens. Il dit dans un Mandement publié le 4. Décembre 1695. « que l’ Eglise a toujours regardé la Comédie avec abomination, q
qu’il est impossible de justifier la Comédie sans vouloir condamner l’ Eglise , les Saints Pères, les plus Saints Prélats. » Il
Confesseurs de traiter dans le Tribunal, conformément aux règles de l’ Eglise , ceux qui contreviendront à cette ordonnance. En
a charité envers les Pauvres, et par son zèle pour la discipline de l’ Eglise , défend aux Ecclésiastiques d’assister à l’Opéra
servir de rien. Le Parlement donna un Arrêt contre eux en 1652. et l’ Eglise de Paris en 1654. déclara Ritual. Paris. pag. 108
ls ne pouvaient être admis à la Communion. » Ce n’est pas seulement l’ Eglise qui les a de nouveau déclarés infâmes, ils sont e
ire. Un peu de terre obtenue par prière, c’est tout ce qu’il eut de l’ Eglise , encore fallut-il bien protester qu’il avait donn
an condamne. Ne pouvons-nous pas joindre à tout cela la défense de l’ Eglise  ; le tort qu’on a d’estimer et de rechercher ceux
e de l’Eglise ; le tort qu’on a d’estimer et de rechercher ceux que l’ Eglise excommunie, et que les lois du Royaume notent d’i
e tout ce Traité Il s’ensuit de tout ce que nous avons dit, 1°. Que l’ Eglise a porté ses fidèles Ministres à prêcher contre le
es étaient fermés ou rasés, et que tout l’Empire était Catholique ; l’ Eglise Maîtresse des Princes et des Magistrats a toléré
ar leur état sont obligés à mener une vie de Pénitence, et qu’ainsi l’ Eglise peut encore tolérer en gémissant, les spectacles.
l’Eglise peut encore tolérer en gémissant, les spectacles. 3°. Que l’ Eglise n’a jamais pu souffrir que les jeux se représenta
édien meurt, il doit être tenu excommunié, que c’est la pratique de l’ Eglise . 5°. Que les Evêques sont en droit de censurer to
ats souffrent quelquefois des choses qu’ils n’approuvent nullement. L’ Eglise en agit de même et personne n’en doutera, si conn
égua dans un même quartier auprès du Colisée ; qu’il leur assigna une Eglise pour y entendre la Messe et la Prédication, et qu
les retenir. C’est pourtant à peu près de même qu’en use à présent l’ Eglise de Paris à l’égard des Comédiens, et je ne sais c
t leurs amis prétendent s’autoriser si fort de ce qu’on les tolère. L’ Eglise les tolère en effet, mais de la manière qu’elle t
nes manifestement infâmes Page 108.. A l’heure même de la mort où l’ Eglise use toujours d’une plus grande indulgence, on ne
n Chrétien peut-il aimer une profession qui le rend abominable dans l’ Eglise . Seconde Difficulté. Quelques personnes disent qu
ne doit pas recevoir les dons des Comédiens, étant excommuniés par l’ Eglise . L’Ecriture Sainte, les Conciles et les Pères le
arthage Can[on]. 93. et 94. ou plutôt dans le recueil des Canons de l’ Eglise d’Afrique. « Oblationes dessidentium fratrum nequ
nourriture des gens de bien. » Dans un autre endroit : « lorsque les Eglises se trouvent dans une extrême nécessité, il vaut m
mmaque Epist[ola] ad Summach. [Summachum], lui dit nettement, « que l’ Eglise ne se soucie point de ses présents, parce qu’il e
ami[Margin. Ep[istola]. 187., à cause qu’il avait tiré par force de l’ Eglise un homme qui s’y était retiré, et que par cette a
Comédiens, défend distinctement de leur faire des impositions pour l’ Eglise . Eusèbe Légat ou Envoyé de l’Empereur Constance A
ou Envoyé de l’Empereur Constance Arien, ayant porté des dons dans l’ Eglise de saint PierreS[ancta]. Ath[anasii]. Epist[ola]
Pape Libère reprit sévèrement ceux qui avaient laissé ces dons dans l’ Eglise et les en fit ôter. L’argent que l’Eglise gardait
ient laissé ces dons dans l’Eglise et les en fit ôter. L’argent que l’ Eglise gardait au second siècle Tertul[lien]. de præscri
s spectacles du Théâtre aux jours de Fête et les jours destinés par l’ Eglise à la Pénitence, comme les Vendredis et le Carême.
souffrir les spectacles aux jours de Fête et aux jours destinés par l’ Eglise à la Pénitence. Dixième difficulté. S’il est perm
ui lui avait demandé, si l’on pouvait souffrir dans la Communion de l’ Eglise , un Comédien qui avait quitté le Théâtre, mais qu
s pour y monter, il décide nettement que c’est une chose indigne de l’ Eglise de souffrir un exercice si infâme : car si la Loi
vait pas d’autre moyen pour subsister, le Saint ajoute qu’en ce cas l’ Eglise pourvoira à ses besoins, pourvu qu’il se contente
r l’Art Poétique de Boileau, dit qu’en l’année 1486. le Chapitre de l’ Eglise de Lyon ordonna soixante livres à ceux qui avaien
s représentations de ces Pièces Saintes se donnèrent d’abord dans les Eglises , et qu’ensuite elles furent jouées en divers endr
47 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95
ieux personnages qui ont voulu changer les temples et les mosquées en Eglises , ont mis à leur théâtre dévot des conditions qui
es derniers est mauvaise. C’étaient des Pélerins qui d’abord dans les Eglises et les cimetières, ensuite dans les maisons parti
en Italie, en Espagne, en Flandres, et même en France, dans bien des Eglises , avec des statues qui représentent la naissance,
gens de bien, dans un esprit de piété, avec la décence convenable, l’ Eglise ni l’Etat n’auraient jamais troublé ces dévots ex
: ce sont les tableaux du Carache, substitués aux anciens vitraux des Eglises  ; leur perfection fait leur poison. Ils n’ont pas
onnement, qui daignera s’y trouver ? Le mal avait gagné dans bien des Eglises , où certains jours de l’année, pour une plus gran
ologie du théâtre, et donner du ridicule au Clergé, imputerait-on à l’ Eglise des excès qu’elle a toujours réprouvés. Elle fut
anité. Ceux qui roulent sur les choses saintes, ou les Ministres de l’ Eglise , produisent un mauvais effet, en inspirant du mép
le n’a mérité ce titre que parce qu’on a transporté le théâtre dans l’ Eglise . MM. Parfait l’ont donnée au public sous un autre
n métier infâme ; les fonctions des Anges, et l’emploi du démon ; une Eglise , et une salle de spectacle ; qui peut soutenir l’
intes en pièces dramatiques, c’eût été dans les premiers siècles de l’ Eglise , quand les persécutions eurent cessé. On aurait a
comme les Savetiers dans S. Crépin. La raison en est simple ; quelle Eglise aurait voulu de tels Confrères ? quel Prêtre aura
urs tragiques d’Henri VIII, dans la papauté d’Elisabeth, Papesse de l’ Eglise Anglicane, bien mieux que dans la chimérique Pape
arole qu’ils annoncent. On a raison, le contraste est insoutenable. L’ Eglise a toujours condamné ce mélange peu édifiant de la
s disputat, accusare avaritiam et latro potest. » Dieu a donné à son Eglise , dit S. Paul, des Docteurs, des Prophètes, des Ap
droit de m’en saisir, je l’ai trouvée dans ma maison. » C’est dans l’ Eglise que la parole de Dieu s’annonce avec fruit, touch
a composition, on leur en donne des modèles. Qu’au lieu de sermon à l’ Eglise , on mène le peuple à la comédie pour le catéchise
« Pour corriger les mœurs et régler leur raison, Les Chrétiens ont l’ Eglise et non pas le théâtre. » (Godeau.) On a porté l
mposer. Le Pape Jean XXII va plus loin, il défend même les motets à l’ Eglise . (Extrav. com. de vit et honest. Cleric.). La des
ale, etc. Il s’étend beaucoup sur la gravité convenable au chant de l’ Eglise , la manière respectueuse dont on doit l’exécuter,
ix, un orchestre ; m’obligera-t-on d’appeler ce spectacle un office d’ Eglise  ? » Ne peut-on pas dire que c’est substituer une
48 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228
ématiser ni les comédiens, ni leur profession ; et que vis-à-vis de l’ église , un acteur doit être considéré à l’égal des autre
u’ils professent la religion chrétienne, n’ont droit aux prières de l’ église et aux honneurs sacrés, qu’autant qu’ils se soume
ser la profession théâtrale, et refuser aux acteurs, les prières de l’ église , et la sépulture en terre sainte. Je suis bien él
s’être laissé attendrir à la comédie. Donc ce saint évêque, père de l’ église , l’un des plus savants docteurs de son temps, all
vent contribuée à démasquer l’hypocrisie, et la tartuferie des gens d’ église . On ne doit donc pas s’étonner, si de nos jours e
49 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
fend, avec l’Histoire du Théâtre, et les sentiments des Docteurs de l’ Eglise depuis le premier siècle jusqu’à présent. C’étaie
, ou doit être absolument défendue V. La Préface des sentiments de l’ Eglise et des Pères sur la Comédie, in-12, 1694.. Cet éc
r le but principal de l’Auteur, qui est de justifier la pratique de l’ Eglise , en excommuniant les Comédiens et en tolérant ceu
es de différents siècles, et rapporte les Jugements des Docteurs de l’ Eglise et des Théologiens. Ces faits ainsi réunis et app
du plus méthodique et plus exact. V. La Préface des sentiments de l’ Eglise et des Pères sur la Comédie, in-12, 1694. a. [N
50 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
sont entièrement affranchis de toute excommunication de la part de l’ église . Il en résulte que les acteurs de comédie étant p
n véritable délit d’en exiger l’abjuration. Le refus des prières de l’ église et de la sépulture, fait par le clergé aux comédi
olonté du prince et des lois, il s’ensuit que le refus d’admettre à l’ église le corps des acteurs, et de leur accorder des pri
er des prières, ne peut non plus avoir lieu. Ce refus de recevoir à l’ église le cadavre des comédiens décédés sans confession,
catholique, apostolique, et romaine, est la religion de l’Etat. » L’ Eglise n’a donc aucun droit de faire invasion dans l’Eta
êmes, en avouant qu’en cela, ils partageaient l’opinion générale de l’ église et des souverains pontifes. En prenant acte de ce
modernes, on acquerra la triste conviction, que ce qu’ils appellent l’ église , ainsi que les papes d’alors, étaient, en ces tem
51 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « I. » pp. 6-8
semblables occasions. Si vous étiez aussi versés dans l’histoire de l’ Eglise et dans ses saintes pratiques, que vous témoignez
donnement où nous sommes, il daigne donner un véritable Pasteur à son Eglise qu’il a fondée lui-même, et contre laquelle, selo
suite de l’Election pour être mis et conservé dans les Archives de l’ Eglise de Rome. On y parle à la vérité de consolation et
ivine providence d’avoir converti les gémissements et les pleurs de l’ Eglise en des cris d’acclamation et de joie, et d’avoir
52 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. » pp. 22-25
ant que l’on ne peut danser dans un lieu saint, c’est-à-dire dans les Eglises ou Chapelles, ni dans les Cimetières, sans péché
es paroles d’Innocent III. « On14  fait (dit-il) quelquefois dans les Eglises des jeux de Théâtre, où non seulement paraissent
mauvaise coutume, qui est un véritable abus, afin que la sainteté des Eglises ne soit point violée par ces jeux profanes et ind
qui aurait commis cette irrévérence, que de danser seulement devant l’ Eglise . « Nullus in locis eisdem in quibus cum pace ac
53 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
ale proposée au pape pour ramener infailliblement à la communion de l’ église romaine, toutes les puissances qui ne s’en sont s
s et à l’immoralité du jésuitisme. Page 47 Le pape rendra la paix à l’ Eglise et à tous les gouvernements chrétiens, s’il chass
é. Page 122 Les souverains français transfèrent les théâtres hors des églises , et soumettent les comédiens à de sages règlement
et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’ église . Page 130 De la soumission des ecclésiastiques en
ée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. Page 134 L’ église ne peut s’exposer au reproche d’agir à l’égard de
e acteur de la Gaîté qui se suicida, reçut néanmoins les prières de l’ église par ordre de l’évêque de Versailles. Page 135 La
aint-Joseph. Page 135 Plusieurs fameux acteurs sont enterrés dans les églises de Saint-Sauveur et des Grands-Augustins, à Paris
par le refus que fit M. Martinet, curé de Saint-Laurent, de faire à l’ église la présentation du corps de l’acteur Philippe. Pa
ssement des Comédiens du troisième âge, de toute excommunication de l’ Eglise . Page 174 Délit de la part des prêtres, d’exiger
té légitime du prince. Page 178 Le refus des prêtres, de recevoir à l’ Eglise le cadavre des comédiens décédés, est plus outrag
anathématisent les comédiens, morts sans les secours spirituels de l’ église . Page 186 Du refus de sépulture fait aux comédien
comédiens, leur laissent rendre le pain béni, les enterrent dans les églises et les cimetières, et entre les prêtres fanatique
APITRE XII. Réflexions sur les évêques et les prêtres de la primitive église , suivies de réponses aux reproches de M. de Sénan
54 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
e cela, il est bon de noter que tous les anciens Chrétiens, tant de l’ Eglise , que de la police, et même du peuple, ont eu en g
Car le mari est le chef de la femme comme le Christ est le chef de l’ église , lui, le sauveur du corps. / Mais comme l’église
ist est le chef de l’église, lui, le sauveur du corps. / Mais comme l’ église est soumise au Christ, qu’ainsi es femmes le soie
out à leurs maris. / Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’ église et s’est livré pour elle, / pour la sanctifier en
la lustration d’eau avec parole, / pour se présenter à lui-même cette église glorieuse, sans tache ni ride ni rien de tel, mai
nnes », 1986. h. [NDE] Jean de Gerson, théologien et chancelier de l’ Eglise de Paris, publia en 1402 un Traité contre le Roma
] Celui qui, le jour des réjouissances, néglige le rassemblement de l’ Eglise pour se rendre au spectacle, qu’il soit excommuni
55 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178
cer à la foi. On était si persuadé de cette vérité, dans la primitive Eglise , que l’on condamnait pour lors toutes sortes de j
r métier après avoir reçu le baptême, ils seront chassés du sein de l’ Eglise . Conc. Elib. can. 62 ; Labbe, tom. I, page 978. S
randes lumières ont conservé le précieux dépôt dans leurs ouvrages. L’ Eglise , dans plusieurs conciles, a défendu la fréquentat
a décision du concile d’Elvire, dont les canons sont reçus de toute l’ Eglise  : il se tint au commencement du quatrième siècle.
rance31. Mais revenons sur nos pas pour chercher dans les fastes de l’ Eglise , en un temps où elle commençait à prendre le dess
es comédiens avec la censure33. On ne pensait pas différemment dans l’ Eglise de Carthage. Nous avons deux canons sur cette mat
montent sur le théâtre, de même que les apostats, soient reçus dans l’ Eglise , si l’on reconnaît que leur conversion est bien s
56 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
cien & le nouveau Testament en rapportent beaucoup d’exemples ; l’ Eglise en est persuadée, les prieres, les exorcismes, qu
e, ne portent sur aucune autorité, l’Ecriture n’en rapporte aucune, l’ Eglise les condamne. La tentation d’Eve par le serpent,
ueil d’Anecdotes Ecclésiastiques, que n’a pas dicté la soumission à l’ Eglise & le respect pour les choses saintes, mais qu
origine. On ne voit rien de tout cela dans les premiers siecles de l’ Eglise , quoique le pouvoir des démons y fût si bien conn
reres de la Passion ; d’où sont venues tant de représentations dans l’ Eglise , à Noël, aux Rois, à la Semaine-sainte, à Pâques,
iens, excitoit le zele des ministres, & allumoit les foudres de l’ Eglise , comme il fait encore. Le Théatre dans tous les t
57 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
rebelles, et que s’ils font quelque entreprise contre l’intérêt de l’ Eglise ou la gloire de J.-C., il peut les priver de leur
par les propres canons des SS. conciles, et que d’après les lois de l’ Eglise , les souverains, loin d’être soumis à la puissanc
eut que comme tels ils soient punis selon les canons et les lois de l’ Eglise . Conc. gén. de Constance, an 1415, 15e sess. 8° 
 ; elle doit lui reconnaître une administration toute spéciale dans l’ Eglise  ; mais hors de l’Eglise, il lui appartient de sur
ître une administration toute spéciale dans l’Eglise ; mais hors de l’ Eglise , il lui appartient de surveiller la conduite des
les ministres du culte, afin de faire rentrer dans la discipline de l’ Eglise ceux qui pourraient s’en écarter. L’effet de cett
58 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
e Pape Célestin dit, qu’il ne doit pas prétendre d’être écouté dans l’ Eglise , mais qu’il doit être docile pour y être instruit
iplinæ. » Il est donc nécessaire pour suivre l’ordre de Dieu et de l’ Eglise , qu’un Evêque fasse connaître à ses Diocésains ce
vertissements si contraires à l’honneur de Dieu, et à la piété de son Eglise  ; comme si la solennité des Fêtes que l’Eglise n’
, et à la piété de son Eglise ; comme si la solennité des Fêtes que l’ Eglise n’a instituées que pour honorer les Saints, suiva
par les Lois Ecclésiastiques, et les Canons. C’est donc une loi de l’ Eglise , qui ordonne que celui qui se rend dans les place
in. Dieu le lui a donné pour appuyer les règles de la discipline de l’ Eglise , et afin que ce que les Prélats et les Prêtres ne
assujettir son peuple aux règles des Saints, et à la discipline de l’ Eglise  : et sa pensée n’était pas, lorsqu’il agissait da
er dans une santé parfaite, pour l’utilité, et pour l’avantage de son Eglise , votre Sainteté, qui marche si droitement en tout
59 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67
eurs & en remplit les fonctions avec édification, & bâtit une église à frais communs avec son frere Gallus, qui ne se
de la superstition, &, sous ce nom, attaquent les cérémonies de l’ église  ; Julien étoit le plus superstitieux des hommes,
sant l’étude & l’enseignement des belles-lettres, dépouillant les églises , & affectant un air de justice & de modér
; S. Grégoire de Nazianze, tous les peres, tous les conciles, toute l’ église lui donnent depuis 1500 ans. Témoignage bien supé
les désavouer, & assura qu’il avoit toujours eu la même foi que l’ Eglise  : le concile se sépara sans rien prononcer. Il re
un prince par un nombreux cortége, il porte son faste jusques dans l’ église , où il se fait dresser un trône plus élevé que le
e les plus grandes louanges, tandis qu’il déchiroit les docteurs de l’ Eglise . Il changea une partie de l’office divin ; &
faisoit chanter des vers à sa louange, par des femmes, au milieu de l’ église , les plus grandes fêtes. Voilà ce qu’un grand con
plus grandes fêtes. Voilà ce qu’un grand concile dit de lui à toute l’ Eglise . Cette lettre rapportée par Eusebe se trouve par-
sans craindre de méprise. SILVIE. Faut-il examiner après la sainte Eglise  ? LISETTE. A l’Evangile, hélas ! voulez-vous aj
60 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
débuta en 1633, avait coutume d’entendre la messe, chaque jour, en l’ église de Notre-Dame à Paris ; il y rencontra auprès d’u
aisante et plus sensible que tous ceux qui se trouvaient alors dans l’ église , s’approcha de cette femme, et lui demanda la cau
evait à l’hôte, elle était décidée à se laisser mourir de faim dans l’ église . Beauchâteau, touché de ce récit, supplia cette f
, aurait-on vu Beauchâteau assister tous les jours à la messe, dans l’ église métropolitaine de Paris ? Son fils, qui eût été a
61 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
ens, que tombent les anathemes des Conciles tenus depuis la paix de l’ Eglise . S. Augustin, S. Jérôme, S. Chrysostome, Salvien,
Paris, de Lyon, de Bordeaux, sont plus magnifiques que la plupart des Eglises . Est-ce faire leur éloge de dire que la folie &am
olérés. Mais à qui peut-on reprocher cette contradiction ? est-ce à l’ Eglise , qui lance toujours les mêmes anathêmes ; à l’Eta
à l’Etat, qui a toujours toléré ? Si l’Etat n’est pas d’accord avec l’ Eglise , est-ce à nous à leur faire le procès ? veut-on d
politique ? L’Etat souffre le mal pour des raisons que je respecte. L’ Eglise blâme, instruit, fait ce qu’elle peut pour diminu
pouvoir empêcher ; il n’est pas obligé de corriger tous les abus : l’ Eglise elle-même tolère bien des choses qu’elle condamne
s Conciles. Un Catholique y voit, y respecte la décision, la loi de l’ Eglise , la règle de la conduite dont il ne peut s’écarte
lent par passion, & ne cherchent qu’à entretenir le courroux de l’ Eglise . Ils croient se rapprocher en disant qu’on peut t
si leurs dévotes fonctions. Beaubourg étoit un modèle de piété dans l’ Eglise . Il y jouoit la comédie, il savoit jouer toute so
alent-ils mieux ? Le grand acte de charité qu’il demande, & que l’ Eglise ne fera jamais, est de révoquer l’excommunication
ême la censure seroit levée, seroit-ce moins un péché devant Dieu ? L’ Eglise peut-elle approuver une profession essentiellemen
de propositions téméraires, injurieuses aux Saints, aux Evêques, à l’ Eglise , dont elle attaque audacieusement la morale &
aveur, il n’a jamais obtenu, il n’obtiendra jamais l’approbation de l’ Eglise . Ce motif m’a décidé invariablement. L’unique reg
62 (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre XI. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics, en augmente le danger. L’on ne peut assister aux spectacles sans péril. » pp. 191-200
uratior cultus. » La première pensée qu’on a en ces lieux, qui sont l’ Eglise du Diable, comme le même Père les appelle ; Eccle
tat, nisi videre et videri. » Ajoutons à ces raisons la défense que l’ Eglise a toujours faite de se trouver aux spectacles. C’
on. « De repudio spectaculorum intelligunt factum Christianum. » Et l’ Eglise n’admettait personne au Baptème, comme elle fait
Comédie, puisque nous devons une obeissance aveugle à l’autorité de l’ Eglise , et que nous avons renoncé à ces divertissements
nts Traités qu’ils ont publiés sur cette matière, que la défense de l’ Eglise , et ces promesses du Baptème regardent aussi bien
63 (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148
foy, le Pater, l’Ave, le Credo ; les Commandemens de Dieu & de l’ Eglise  ; & que l’on reconnoist que cette ignorance e
les heretiques qui sollicitent ceux qui les frequentent de quitter l’ Eglise , surtout s’ils sont intelligens & zelez pour
t la sainteté des jours consacrez à Dieu, contre les ordonnances de l’ Eglise , qui leur ont esté suffisamment notifiées. A cela
nitens, ou ceux qui ne veulent pas garder les loix de Dieu & de l’ Eglise pour se corriger & sortir de leurs pechez. L’
re suivant les ordres du maistre commun qui est Jesus-Christ, & l’ Eglise universelle. Mais ne semble-t-il pas qu’il y ait
dement raisonnable & suffisant pour se dispenser des regles que l’ Eglise avoit établies dans un point si important, &
urpris d’une mort inopinée, avant que d’avoir receu l’absolution de l’ Eglise , aprés laquelle il soupiroit, en s’y disposant se
oir receu dans le desir qu’ils en avoient. Et c’est le jugement que l’ Eglise a toujours fait de ces penitens. Le quatriême Co
ement l’ordre de leur penitence, sont surpris de la mort en lieu où l’ Eglise ne puisse pas leur donner secours & assistanc
é imposée, nous ordonnons qu’on ne les prive pas de la communion de l’ Eglise , mais qu’on reçoive les offrandes qu’on fera pour
eux, parcequ’ils ont honnoré la penitence. Ainsy nous voyons que l’ Eglise consideroit ceux qui mouroient en cet estat comme
en leur nom, & offrant le saint sacrifice, & les prieres de l’ Eglise pour le repos de leurs ames. Si le penitent ne s’
64 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
er de termes plus forts, & c’est un des plus saints Docteurs de l’ Eglise qui en a ainsi parlé. Saint Augustin au commencem
nt les mœurs. Le docte Salvien Prêtre de Marseille, si fameux dans l’ Eglise par ses pieux & savans ouvrages dans le V. si
auteurs graves, & que leur sentiment est d’un grand poids dans l’ Eglise . Mais on pourroit leur en opposer d’autres d’une
era toujours un véritable abus qui ne la justifiera jamais, puisque l’ Eglise l’a toujours condamnée. Elle est passée en coutum
rissantes nations, ne sauroient prescrire contre la condamnation de l’ Eglise qui parle au nom & par l’autorité de Dieu, po
4. Ce Pape est mort en 1216.Tout ce qui est contraire aux loix de l’ Eglise & à ses constitutions canoniques, n’est d’auc
qu’un pur abus. Or la comédie est évidemment contraire aux loix de l’ Eglise , qui l’a toujours condamnée ; elle est donc un ab
ajuma. Cependant malgré toutes ces réformes, ce grand Patriarche de l’ Eglise Grecque ne laissa pas que de crier encore contre
ir dans la résolution de continuer toujours un métier si hazardeux. L’ Eglise veut qu’on regarde tous les comédiens comme gens
Dieu, ni aux régles de l’Evangile, que la pureté & l’honneur de l’ Eglise soient profanés par une contagion aussi honteuse
rs Valentinien, Valens & Gratien, ont suivi en cela les loix de l’ Eglise & les sentiment des saints Docteurs, en défen
e, puisqu’elle n’est due qu’à ceux qui meurent dans la communion de l’ Eglise . Cette loi des Empereurs se trouve au livre 15 du
uvantent, M. P. : & le respect que nous devons aux décisions de l’ Eglise d’une part, & de l’autre part la considératio
? Ignorez-vous après cela, M. P., ce qui les rend si odieux à toute l’ Eglise & aux Saints ? Septiéme question. Vous
, c’est donc vous seule qui êtes un spectacle d’édification à toute l’ Eglise , le digne objet de la piété des Chrétiens, &
65 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
folie, & le comble du déraisonnement, de vouloir lutter contre l’ Eglise , tandis qu’on la reconnoit encore pour Mere ? Dès
, que ce savant Prélat renvoie aux Sts. Peres & aux Docteurs de l’ Eglise . « C’est lire trop négligemment les Peres , dit-i
combien ils en imposent à ceux qui veulent bien se laisser tromper. L’ Eglise refuse encore aujourd’hui la sépulture aux Comédi
n faveur de l’art Dramatique, il n’a jamais obtenu l’approbation de l’ Eglise , dit Mr. Gresset. Il faut donc de deux choses l’u
dit Mr. Gresset. Il faut donc de deux choses l’une » … ou dire, que l’ Eglise est coupable d’injustice & de scandales, ou,
e Grand Vocabulaire François, tom. 10 pag. 340, &c fut enlevé à l’ Eglise , aux Lettres & à la Patrie en 1715. « Cet Aca
Auteurs, dont ils font eux mêmes le plus bel éloge, des lumieres de l’ Eglise de France, des Magistrats illustres, dont la mémo
-il donc s’addresser, pour s’en instruire ? Sera-ce aux Pasteurs de l’ Eglise , aux Conciles, aux Souverains Pontises, au S. Per
St. Bernard, l’orsqu’en le citant, on dit.… le dévot St. Bernard ? L’ Eglise fait-elle injure au sexe, quand priant pour lui,
instruit me fasse semblable question : car… tout Chrétien fait, que l’ Eglise toujours dirigée par l’esprit Saint, ne peut se t
se conformer aux leçons, aux loix & à la discipline générale de l’ Eglise , c’est se rendre coupable de la démence la plus i
ucoup d’apologistes & de partisans ; ainsi quoique puisse faire l’ Eglise , quoique puissent en penser tous les Peres &c
nt de Paris ? 2°. Si c’étoit péché de courir aux tournois, & si l’ Eglise ne cessa d’excommunier, pendant plus de 500 ans,
de siécles, malgré toutes les réclamations & toutes les loix de l’ Eglise  ? 5°. Si quelque fois il arrive qu’on sévisse con
ême, la raison & l’expérience ne nous permettent pas de douter. L’ Eglise , dit S. Augustin, souffre quelque fois des choses
ce qui ne pourroit que leur nuire. Sinite utraque crescere &c. L’ Eglise , dit le Pere Lebrun, « gémissant sur l’empresseme
ite, pouvoir suivre l’exemple de ces êtres indéfinissables, quoique l’ Eglise les condamne, & vous défende de les imiter ?
enfin, où il veut vous éclairer, vous instruire & vous toucher. L’ Eglise , il est vrai, vous interdit les spectacles, &
ntendre la voix de J.C. dont ces malheureux & malheureuses, que l’ Eglise rejette de son sein, sont les organes, c’est par
lus touchée de l’arrêt du Parlement, que de toutes les décisions de l’ Eglise , avoua qu’elle ne croyoit pas la chose aussi séri
e chose de commun avec la cinquieme. Ne devons nous obéir à Dieu, à l’ Eglise & au Roi, que lorsqu’ils nous auront fait par
s, partisans du Théatre, la proposerent dès les prémiers siécles de l’ Eglise Ceux de Constantinople demandoient à St. Chrysost
les Apologistes de ces plaisirs funestes, qui voulussent demeurer à l’ Eglise aussi long-tems qu’au Théatre ? Vous soutenez tou
e. Quel mal fait-on &c ? 1°. N’est-ce pas un mal de désobéir à l’ Eglise  ? Vous avez défendu à Mademoiselle votre fille, t
l’avoue, Madame, elle est votre enfant ; mais ne l’êtes vous pas de l’ Eglise  ? Avez-vous plus de droit sur Mademoiselle votre
’Eglise ? Avez-vous plus de droit sur Mademoiselle votre fille, que l’ Eglise n’en a sur vous ? Vous vous plaignez avec chaleur
otivée, & vous prétendrez être innocente, en méprisant celle de l’ Eglise , qui vous interdit les spectacles, en vous en dis
édoient la Communion Eucharistique, pendant les prémiers siécles de l’ Eglise , présentoient-ils même l’ombre du mal ? l’Eglise
rémiers siécles de l’Eglise, présentoient-ils même l’ombre du mal ? l’ Eglise cependant les a défendus, après plus de trois sié
savent pas plus que vous là-dessus, & vous croiriez insulter à l’ Eglise , en vous presentant à la Ste. Table avec des amis
& mangé avec eux. Pourquoi donc n’obéissez-vous pas à cette même Eglise , qui vous interdit les spectacles, fussent-ils mê
me dit-elle, voudriez-vous bien avoir la bonté de me dire, pourquoi l’ Eglise a défendu les repas des prémiers Chrétiens avant
s Saints Peres, les Souverains Pontifes, & tous les Pasteurs de l’ Eglise , sont-ils moins éclairés, que Mr. votre Confesseu
de plein gré à la Comédie, c’est se confesser 1°. d’avoir désobéi à l’ Eglise , 2°. de s’être mis dans une occasion prochaine de
ana. Ces principes sont incontestables. Cependant ces pécheurs, que l’ Eglise & le bon sens font voir être incapables d’abs
d’Angers. &c. &c. 1°. Illicites & criminels, parce que l’ Eglise les a toujours regardés avec abomination, & q
n, & à détruire les pratiques de piété les plus respectables de l’ Eglise  ; comme dans Mahomet. 31°. Illicites &c. ; pa
& d’Occident, par tous les Saints Peres, depuis la naissance de l’ Eglise , jusqu’à nos jours ; par les Souverains Pontifes,
& dont on ne peut récuser l’autorité : par les ennemis mêmes de l’ Eglise  : par les Auteurs mêmes intéressés à soutenir leu
66 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
démonstrations de joie qui conviennent mieux à une Courtisane qu’à l’ Eglise dont vous faites partie, qui comme une chaste Epo
les bras tout ce qu’il y a d’Evêques zélés et de bons Pasteurs dans l’ Eglise , aussi bien que les Seigneurs qui ont de la piété
qui fait son entrée dans la principale Ville de son Diocèse, mais à l’ Eglise et à l’Autel pour implorer le secours de Dieu dan
de lui parés d’ornements de pourpre et de soie, ni avec des livres d’ Eglise dont la couverture fût d’or ou d’argent ; mais ét
67 (1764) Comédie pp. 252-254
nage. 2°. Parce que si un seul regard jeté sur une femme, même dans l’ Eglise , est capable d’avoir des suites criminelles ; que
dans ces lieux, où l’immodestie triomphe impunément. 3°. Parce que l’ Eglise qui après tout doit être la grande règle d’un Chr
son Epître à Eucratius, c’est profaner la sainteté et la gloire de l’ Eglise , et violer les regles de l’Évangile, que de perme
 ; puisqu’elle n’est due qu’à ceux qui meurent dans la Communion de l’ Eglise , et que le Rituel Romain défend de la donner aux
68 (1647) Traité des théâtres pp. -
AITTÉ des THEATRES par PH. VINCENT, Ministre du Sainct Evangile en l’ Eglise Reformée de la Rochelle, Et se vendent, A La Roch
s à Dieu, à ce que d’en haut il y épande la bénédiction, conserve son Eglise contre tous ses adversaires par le dehors, la rep
raité, Monsieur de Champvernon, très excellent serviteur de Dieu en l’ Eglise Réformée de Taillebourg, à qui j’avais communiqué
ussi publié, que Nos très honorés frères, Messieurs les Pasteurs de l’ Eglise Réformée de Paris, étaient en leur même sentiment
it de conscience, qui regarde la gloire de Dieu, l’édification de son Eglise , et leur salut à eux mêmes. Afin de procéder par
honnêtement devant lui, et selon l’ordre de la Discipline de sa vraie Eglise , laquelle sans contredit nous défend ces Théâtres
de quel compte pourront rendre à Dieu ceux qui scandalisent ainsi son Eglise  ? Notre Sauveur a prononcé dignes qu’on leur mît
ts publics à l’encontre d’elle, qui ont été reçus et autorisés en nos Eglise , et à l’observation desquels on lie et engage par
différents en eux, et s’il n’y avait point de règlements publics de l’ Eglise , dont nous sommes membres, qui les défendissent.
raisonnable que la sienne ait été plus chaste et mieux policée que l’ Eglise de notre Seigneur J. C. Son Disciple Aristote n’a
Les Pères là convoqués, ayant remarqué que l’ancienne Discipline de l’ Eglise s’était relâchée, et s’employant d’un saint zèle
es, où il appelle les assemblées qui se faisaient aux Théâtres, « des Eglises du Diable, et des rendez vous d’impudicité »bu ».
lieux, nous les renvoyons à débattre contre les Anciens, et contre l’ Eglise de tous les âges, qui les a interprétés comme nou
n, n’est pas proprement à eux, mais est un larcin qu’ils ont fait à l’ Eglise de Dieu, qui seule a 1e dépôt de la vérité, et de
que leur en fait leur professiondg, et au grand scandaledh de toute l’ Eglise  : Je ne sais qui c’est qui ayant une seule étince
ils accusent les défenses qui en sont faites par les conducteurs de l’ Eglise , et soutiennent que lorsqu’ils s’y sont avancés,
paraître très mauvais Théologiens, voulant ôter aux Conducteurs de l’ Eglise , le pouvoir d’y faire des règlements, selon qu’il
rir les Cieux, emporte aussi celle du régime et de la conduite de son Eglise , où il les a fait avertir par saint Paul qu’il ve
nt invoqué, ont fait des règlements là-dessus, lesquels le corps de l’ Eglise a ensuite généralement approuvés, les choses ains
14.26. ea  », et a autorisé ceux à qui il a donné la conduite de son Eglise à en donner les adresses plus spéciales, et selon
Nous prévoyons qu’on objectera ici, que c’est étendre le pouvoir de l’ Eglise comme à l’infini, et même qu’à ce compte il n’y a
fondement, selon qu’il est aisé de le justifier. Déjà le pouvoir de l’ Eglise ne s’étend pas ici à l’infini. Car il est resserr
Dieu, de rapporter le tout à sa gloire. De plus, les Conducteurs de l’ Eglise ont toujours ici devant leurs yeux leur règle gén
indéfini. Quant à ce qu’on disait aussi, que si les Conducteurs de l’ Eglise ont le droit de faire de tels règlements, et qui
rand, et d’autant plus que violant cet ordre, et ôtant du milieu de l’ Eglise la Discipline établie pour sa conduite, c’est tou
malicieusement les règlements établis et généralement approuvés en l’ Eglise  ; ne voulant pas l’Ecouter, ils nous doivent être
de être contentieux, nous n’avons pas une telle coutume, ni aussi les Eglises de Dieu »1 Cor. 11.16. ei Nous ne croyons pas q
hrist, avisant, selon leur charge, à l’ordre qui doit être gardé en l’ Eglise , par les fidèles qui en sont membres, et à la con
s de s’en retirer, et ont déclaré indignes d’appartenir au corps de l’ Eglise , ceux qui s’opiniâtreraient à les fréquenter. De
eraient à les fréquenter. De plus, ce règlement ayant été établi en l’ Eglise primitive, les Eglises Réformées l’ont renouvelé 
er. De plus, ce règlement ayant été établi en l’Eglise primitive, les Eglises Réformées l’ont renouvelé ; à chaque fois que les
si la conscience de quelqu’un lui dit que Dieu y est offensé, et son Eglise scandalisée, l’exemple de tous les Princes de la
oule publique, à la face du Soleil, et au scandale général de toute l’ Eglise  ; là où quant à ces autres, ils sont peu en nombr
autres, qui entreprissent de dresser une enseigne de rébellionfn en l’ Eglise de J.C. et s’obstinassent avec orgueil et audace
our se retirer de ces lieux, où Dieu est offensé, le vice enseigné, l’ Eglise scandalisée. Et clorons tout ce propos, en leur a
saint Chrysostome. « Vous ne devez, point, vous qui êtes enfants de l’ Eglise , vous dépraver par la vanité des spectacles ».Chr
Rochelle, ses Collègues, à Monsieur Aubouineau ci-devant Pasteur en l’ Eglise de Saint Martin de Ré, et de présent résidant en
La Forest Pasteur de l’Eglise de Mauzé, Monsieur Lesnier Pasteur des Eglises de Sales et Theray, Mr. Malherbe Pasteur des Egli
nier Pasteur des Eglises de Sales et Theray, Mr. Malherbe Pasteur des Eglises de Surgères et Cyré et Mr. Du Faur Pasteur des Eg
be Pasteur des Eglises de Surgères et Cyré et Mr. Du Faur Pasteur des Eglises de Dompierre, Angoulins, et Estrai, lesquels tous
tion, comme étant du tout conforme à la Doctrine et Discipline de nos Eglises , et ont exhorté l’Auteur d’en avancer la publicat
69 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
e, au cours du marché. L’odeur de cette Maxime se sent partout ; en l’ Eglise , en la Policeb ; en public, et en particulier : E
des Anciens, pour montrer par leurs témoignages, le consentement de l’ Eglise primitive, et la pratique des premiers Chrétiens,
il est permis de jouer Comédies, Tragédies, et autres tels jeux, en l’ Eglise Chrétienne. Je dis donc, que, si cela est permis 
aux Pasteurs, non aux Bateleurs2 Cor. 5 r  : Qu’elle doit retentir ès Eglises , non aux Théâtres, à la maison de Dieu, non en la
Juifs ou Chrétiens ; Grecs ou Latins ; Pères, ou Scoliastiques, de l’ Eglise Romaine, ou de la Réformée : Aussi cette opinion
Eglise1 Tim. 2. Eph. 5 bm  : Que le mystère de Jésus Christ et de son Eglise , est profané par tel déguisement, et qu’il est sa
ues, car puisque l’Apôtre défend ailleurs à la femme d’enseigner en l’ Eglise , il semblerait qu’il le voulût permettre ici, pou
stie, et l’ordre de nature, ne doivent pas être gardés seulement en l’ Eglise , mais en tout lieu, principalement en compagnie,
lèguent cette même histoire de Michol, pour maintenir les images en l’ Eglise de Dieu, puisqu’il y en avait, ce disent-ils, en
faire rire les autres, pour représenter un adultère, pour déguiser l’ Eglise Chrétienne en un Théâtre Païen ; pour convertir l
iecc ; Les Chrétiens devraient encore moins endurer les farceurs en l’ Eglise , pour ôter la matière, et l’occasion de tant de d
les remèdes qu’elle produit, devant que produire telles rêveries en l’ Eglise . Jusques ici nous avons examiné les Jeux Comiques
as condamnée, et qu’il y en a une licite, à savoir celle qui est en l’ Eglise Romaine : Et c’est la seule réponse, que ses défe
ges, qui nous la défendent, pour maintenir, et établir celle-ci, en l’ Eglise Chrétienne ; Comme naguères y a tâché un misérabl
e spectacles, et de Tragédies aux Tyrans : La persécution cessée en l’ Eglise , la corruption y entra ; et de celle, dont nous p
ent, que nous alléguons les passages des Pères contre les Idoles de l’ Eglise Romaine ; certes nous avons la même raison, voire
mait-on, qu’il ne serait pas trop séant, à un fidèle, combattant en l’ Eglise militante, sous l’enseigne de la croix en temps t
gion Judaïque en la Païenne ; l’on n’en peut rien espérer de bon en l’ Eglise Chrétienne : De fait, entre les jeux, que les Paï
hoisie. » Le même ailleursHom. 8. in Isa. ee  ; « Si, dit-il, après l’ Eglise , nous retournons à voir les courses des chevaux,
r sa vie ; enquis, dis-je, s’il devait être admis à la communion de l’ Eglise  ; répond : « Qu’il n’est pas convenable, ni à la
, ni à la discipline de l’Evangile, que la modestie et l’honneur de l’ Eglise , soient souillés d’une vilaine et infâme contagio
le y prend aussi plaisir : Que nul ne peut vanter de servir Dieu en l’ Eglise , qui se montre si affectionné serviteur du Diable
en que son Commentateur VivesLib. 8. cap. 27 ey (lequel quoique de l’ Eglise Romaine, déteste l’impiété des Prêtres, qui aujou
otre Seigneur) s’il eût prévu, que la même corruption dût entrer en l’ Eglise , en la Cité de Dieu, où il s’en voit plus, qu’il
de Conciles, histoire Ecclésiastique, et même de la Discipline de nos Eglises réformées ; mais ayant éclairci la question de dr
par l’Ecriture sainte, et montré celle du fait, par la pratique de l’ Eglise primitive : ceci pourra suffire aux dociles ; et
70 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
ire tout ce que Monseigneur l’Archevêque lui ordonnera pour édifier l’ Eglise . Cette Lettre est datée de Paris le 11. May 1694.
omédie, et de montrer combien elle est contraire à la Discipline de l’ Eglise , et les maux qu’elle attire sur le peuple Chrétie
ertissement on ne fasse rien contre les Commandements de Dieu et de l’ Eglise , « Ita quod contra preceptum Dei vel Ecclesia tal
ochain, enfin qu’on représente malgré la défense et les censures de l’ Eglise . L’Auteur s’étend fort au long sur tout cela, et
it. chap. 23. §. 1. Le premier est de dévotion, comme les Chants de l’ Eglise , qu’on doit aimer. Le second de paroles ou d’acti
fend, avec l’Histoire du Théâtre, et les Sentiments des Docteurs de l’ Eglise , depuis le premier siècle jusqu’à présent. A Pari
Photius du 9me siècle, qui prouve la conformité de la discipline de l’ Eglise d’Orient avec celle de l’Occident. On y trouve tr
erdit du Théologien, par feu M. de Harlay Archevêque de Paris,) que l’ Eglise est bien éloignée de les supporter : et c’est enc
, et un amusement de la Vertu. » SECTION DIXIEME. Sentiments de l’ Eglise et des Saints Pères, pour servir de Décision sur
nne au public, par le conseil de personnes assez considérables dans l’ Eglise , qui ont jugé qu’on ne peut opposer trop de digue
Théâtre des Comédiens Français ; pour apprendre aux Fidèles combien l’ Eglise a en horreur ces Théâtres. Cet Auteur fait encore
où l’on a solidement prouvé que les Comédiens sont excommuniés par l’ Eglise  : je viens de rapporter l’Abrégé de tous ces Ouvr
71 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66
es Fêtes, afin que l’on soit dans une plus grande liberté d’aller aux Eglises , de chanter des Psaumes, des Hymnes, et des Canti
souveraine de Dieu ; et que c’est pour cela que les ordonnances de l’ Eglise nous obligent de les sanctifier. Il ne faut pas o
raison, et à se rendre fidèlement aux assemblées qui se font dans les Eglises pour les Offices, avec une parfaite ferveur d’esp
t à la louange de Dieu. Que celui de vous, qui sera proche de quelque Eglise , s’y rende promptement ; et que pendant ces jours
n aura fait, et en second lieu, qu’il attirera sur soi la colère de l’ Eglise . » Et infra , « si quis itaque vestrum hanc sal
 ; afin qu’on pût dans cette liberté, et dans ce repos fréquenter les Eglises , et prier avec plus d’assiduité et de ferveur ; e
72 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
le zèle des fidèles s’est tellement accru, qu’on les voit remplir les églises à l’heure des offices, et suivre les prédicateurs
ois ecclésiastiques et qui imposent aux fidèles des obligations que l’ Eglise , depuis nombre de siècles, avait cessé d’exiger,
sans doute voulu ouvrir pour faire concorder les lois ou usages de l’ Eglise avec les lois ou usages de la nation, et il me pa
e mettre en pratique. « L’évêque doit avoir son petit logis près de l’ église  ; ses meubles doivent être de vil prix, sa table
êque, ou à un prêtre, de refuser de suivre les règles canoniques de l’ Eglise . En conséquence, les fidèles qui se trouvent frap
t lorsqu’il se sera décidé à descendre dans un petit logis, près de l’ église , à n’avoir que des meubles de vil prix, une table
es, seigneur de Montholon. On trouve une fondation par lui faite en l’ église cathédrale d’Autun, en l’année 1213, et l’un de s
73 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
d’eux, ce qui, par un contre coup inévitable, fait mépriser l’Etat, l’ Eglise , la Religion : par cette raison, les Théatres Bri
service militaire en sont-ils moins respectables ? Qui ne fait que l’ Eglise a toujours condamné les Ecclésiastiques qui la dè
sse outrée ne peut souffrir qu’on parle des vices publics, des gens d’ Eglise , & nommément de leur liaison avec le théatre
Ce silence seroit une espece de tolérance qui feroit soupçonner que l’ Eglise voit avec indifférence ses Ministres comédiens ;
mme l’Apôtre : non erant in nobis . Loin de les protéger, tolérer, l’ Eglise les désavoue & les proscrit. C’est un crible
ne connoit le Cardinal du Bois, & ne pense sur ses mœurs comme l’ Eglise , tout le public, le Duc d’Orléans ? Cependant ces
Les Abbés à simples tonsures livrés au libertinage, qui ne servent l’ Eglise ni par leurs travaux ni ne l’édifient par leur ve
plongea dans la débauche le reste de sa vie qui ne fut pas longue. L’ Eglise ne le réclama point. L’Abbé Abeille étoit un Arle
ttéraires sont souvent des présens de la fortune. On pense bien que l’ Eglise ne réclame pas des Abbés Tabarins, le public n’en
s : la charité pour les pauvres, le refus des premieres dignités de l’ Eglise & une mort édifiante. Ces observations ne fon
aut convenir que le refus de bonne heure des premieres dignités de l’ Eglise a grand besoin d’être étayé du témoignage des de
e, y voit la récompense de quelques comédies, & deux Princes de l’ Eglise en font l’éloge ! Nous souscrivons avec plaisir a
s avons le plus grand respect. On a fait l’Abbé Tubies, Chanoine de l’ Eglise de Maguelone, aujourd’hui à Montpellier, fut le p
i procura un emploi qui lui donna du pain, c’étoit rendre service à l’ Eglise & au Poëte dont les Drames sont peu utiles au
bien renié, & Barbesieux par cette grace délivre en même-temps l’ Eglise & le Parnasse d’une grande incommodité. Ce G
les Abbés qui ne sont pas assez en garde comme l’esprit du monde ; l’ Eglise gémit des profanations du Sanctuaire par les main
; le scandale postérieur à leur Ordination, ne doit retomber ni sur l’ Eglise , ni sur l’Evêque, qui les initia dans les Ordres
ue pour le Clergé, plus digne de l’encens de Thalie que de celui de l’ Eglise  ; on y a joué Fleur d’Epine, Comédie en musique,
74 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
e Anglais à l’égard du Clergé. Nos Dramatiques traitent les gens d’ Eglise d’une manière bien étrange ! ils n’attaquent en t
cablé d’éloges de cette espèce, où l’on glisse quelque trait contre l’ Eglise en général pour les colorer d’une apparence qui l
oyables : Ibid. p. 37.« Quelles sont les ressources infaillibles de l’ Eglise  ? C’est de mentir impudemment et de se parjurer d
e prix qu’il demande ; et on se rédime aussi aisément des droits de l’ Eglise que de ceux de l’Etat. Personne ne veut être frip
obité. Ainsi le Prêtre vous vendra-t-il à beaux deniers les lois de l’ Eglise , et iraL’Anglais dit : « Ainsi l’homme d’Eglise r
deniers les lois de l’Eglise, et iraL’Anglais dit : « Ainsi l’homme d’ Eglise renversera-t-il toutes les règles des Echecs. Le
genre humain compte celle-ci pour une vérité constante : « Les gens d’ Eglise sont les plus grands Athées. » Dans cette même Pi
Christianisme. C’est Benducar qui parle. P. 24.« Quoique les gens d’ Eglise aient la démangeaison de gouverner tout, ce sont
d’un Protestant et ne fait pas beaucoup d’honneur à la Réformation. L’ Eglise Anglicane (j’entends ceux qui la composent) est p
commencent à radoter, ils se jettent communément sur quelque homme d’ Eglise pour le faire servir d’organe à leurs rêveries. A
circonstances ne compatissent avec des choses sacrées. Représenter l’ Eglise dans une Comédie, c’est le moyen de tourner en Co
l’Eglise dans une Comédie, c’est le moyen de tourner en Comédie cette Eglise même, de convertir en Roman le Christianisme, et
harles II. Shakespeare se donne la liberté de faire entrer des gens d’ Eglise dans plusieurs de ses pièces : mais il en soutien
Dans Le conte de peau d’âne,C. dans Le Berger affligé etc. les gens d’ Eglise ne sont pas trop ménagés. Aussi ces Comédies sont
familles en Angleterre qui n’aient ou qui n’aient eu quelqu’un dans l’ Eglise . En un mot, le Sacerdoce est un état noble. Le no
homme soit déchu de la gloire de sa famille, dès là qu’il est homme d’ Eglise  ; sans faire outrage à notre patrie ; sans suppos
s la discipline du Théâtre ? Et ceux-là sont-ils propres à corriger l’ Eglise qui ne sont pas jugés dignes d’y être admis ? De
lier. P. 18. 19. 20. Ibid. p. 37. L’Anglais dit : « Ainsi l’homme d’ Eglise renversera-t-il toutes les règles des Echecs. Le
75 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
portée dans toutes les collections des Canons, et qui fait loi dans l’ Eglise . Un vieux Acteur qui avait quitté le théâtre gagn
inuat ». La majesté divine, la discipline évangélique, l’honneur de l’ Eglise , ne permettent pas de la souiller par une communi
osé avant qu’il tombât dans l’erreur, et a toujours été estimé dans l’ Eglise . A quoi me servent, dit-il dans cet ouvrage, un O
? Ibid. Ep. 90. Pourquoi a-t-on défendu aux femmes de chanter dans l’ Eglise , ce qui d’abord leur était permis ? C’est que la
uanges de Dieu, fait des airs de théâtre ; ce qui dérangeait même à l’ Eglise les gens les plus pieux, par mille occasions de d
onnons un moment à la prière et à des lectures pieuses. Nous fuyons l’ Eglise comme le feu. Si le sermon, si l’office, si la me
nnés pour pratiquer de bonnes œuvres ; vos pieds vous ont conduit à l’ Eglise , doivent-ils vous conduire au théâtre ? vos yeux,
S. Jean Damascène. C’est un des Pères les plus distingués de l’ Eglise par sa science, ses écrits, sa naissance, ses tra
ns les jeux et la fainéantise. Le crieur (la cloche) appelle-t-il à l’ Eglise , on n’est jamais prêt, on s’y traîne lentement, a
uba personuit, et omnes alis instructi currunt. » Celui qui vient à l’ Eglise , entend la parole de Dieu et les cantiques des An
ct. 11. Q. 21. S. Léon Pape. Ce grand homme, qui a gouverné l’ Eglise avec tant de sagesse et de gloire, dans une homél
aux démons qu’aux Apôtres, les théâtres sont plus fréquentés que les Eglises . Qui a éclairé la ville de Rome et l’a rendue Chr
ajoris prævaricationis labe peccamus. » Nous préférons le théâtre à l’ Eglise , et si le service divin et la comédie se font dan
i pendant le service on voit que la comédie va commencer, on quitte l’ Eglise pour le théâtre. Voilà la source des calamités do
n devenir meilleurs, nous embrassons une vie austère, nous allons à l’ Eglise offrir nos prières, nous renonçons à nos vices, n
76 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des Comédiens du troisième âge en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. » pp. 113-119
Ces sortes de comédies étaient pour la plupart représentées dans les églises mêmes, ou sur des théâtres construits dans des co
communication injuste en les privant des prières et des honneurs de l’ église , et en leur refusant la sépulture en terre sainte
s, mais encore ils avaient eux-mêmes rempli des rôles et ouvert leurs églises pour ces sortes de représentations. A ces mêmes é
héâtre, et ordonna que la scène théâtrale serait transportée hors des églises et placée dans des salles construites pour cet ob
77 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
ctacles, et en particulier contre le théâtre, il vint un temps dans l’ église qu’on espéra de le pouvoir réduire à quelque chos
chés et plus dangereux. C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que l’ église ait improuvé en général tout ce genre de plaisirs
à certaines personnes, comme aux clercs ; à certains lieux, comme aux églises  ; à certains jours, comme aux fêtes ; à cause que
m » ; et s’il ne frappe pas ceux qui s’y attachent, des censures de l’ église , il les abandonne au zèle et à la censure des pré
qui ont avoué qu’ils en avaient suivi quelques sentiments, combien l’ église est éloignée de les supporter : et c’est encore u
que les flèches dont il les perce ; et que les chastes soupirs de son Eglise , et des âmes qu’il a gagnées, et qui courent aprè
78 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141
leur robe ; de là ce déluge d’armoiries Episcopales, jusques dans les Eglises , sur les vases sacrés, sur les ornemens, & su
mens, & sur-tout sur le trône des Evêques, & sur les livres d’ Eglise , Broviaires, Missels, Rituels, qui sont tous cham
armoiries ces mots sacrés & ce ruban bleu, ainsi que le chef de l’ Eglise Anglicane dans les siennes. Tout cela n’est-il pa
ornemens des Prêtres ; & quand la Papesse Elisabeth faisoit de l’ Eglise un théatre, n’étoit-on pas bien édifiés d’y voir
t du travail des mains, n’en ont point imposé au monde, & fondé l’ Eglise par le luxe & le faste. Il y a apparence qu’i
er les désordres, comme sur les mains, les yeux, la bouche, &c. L’ Eglise ajoute ces paroles : Que le Seigneur par cette s
Ces allusions ne sont aucun mal, & inspirent de bonnes pensées. L’ Eglise a consenti au cérémonial, qui par l’usage est dev
citent. Cet usage & d’autres semblables subsistent dans bien des Eglises , sur-tout de Religieuses, où la Sacristie fournit
voudroit qu’on en fournit par-tout. Pano, Episc. Mais la plûpart des Eglises sont trop pauvres pour faire cette dépense, que l
n’allant que de leur cabinet à leur chapelle, ou en carrosse dans les Eglises , ne sallissent point leurs souliers, & n’ont
approuvé & conseillé ; S. Charles l’a ordonné dans les actes de l’ Eglise de Milan ; mais se faire chausser en cérémonie de
mme les Capucins qui ont imité par devotion ce qu’ils voyoient dans l’ Eglise , S. Pierre en portoit, l’Ange lui dit dans la pri
oyoit pas quand le cérémonial a été fait. Les Evêques de la primitive Eglise ne souffroient pas qu’on les déchaussât. Ils s’ha
79 (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266
rds, ou lorsque les évêques dansaient ou jouaient à la boule dans les églises ou enfin lorsque les diacres, et ceux qu’alors on
eu en français et en latin, de nombreuses variantes, et dans quelques églises , on ne disait rien sur l’effet du bâton in clunib
vée du ciel que l’office de la conception de N.D., un chancelier de l’ église de Paris prétendait que si les diables avaient à
puisqu'on observe que Mère Sotte voulait aussi se faire passer pour l’ Eglise . Si, disait-elle, vêtue d’habits sacerdotaux, «
80 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
égée et honorée ; ils commettent un autre délit, envers les lois de l’ Eglise , attendu que le refus de sépulture ne peut être f
te catégorie. Le tableau historique de plusieurs saints honorés par l’ Eglise catholique, apostolique et romaine, qui ont été c
qui est commandé, voulu, exigé et par l’Evangile et par les lois de l’ Eglise . Cet ouvrage, en précisant les lois civiles et ec
81 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27
es ? Ne semble-t-il pas qu’allant avec la même aisance du théâtre à l’ Eglise , ils ne font que rouler de spectacle en spectacle
ensé les lois humaines, aussi sévères en ce point que les canons de l’ Eglise . L’Empereur Honorius défend à tous les Evêques, P
Comédiens et des Comédiennes ? les biens donnés pour l’entretien des Eglises , l’expiation des péchés, le soulagement des pauvr
ien moins dangereux que le théâtre, et dans une occasion unique, où l’ Eglise avait intérêt de ménager un Prince impérieux et c
éguliers en ce point que les Chrétiens, ils n’y vont point du tout. L’ Eglise , qui a quelquefois gardé le silence par rapport a
omotion de leur père au Sacerdoce, les seuls que puisse reconnaître l’ Eglise Latine (Concil. Carthagin. C. 15.), soit à ceux q
in. C. 15.), soit à ceux qui sont le fruit d’un mariage permis dans l’ Eglise Grecque, selon les canons rapportés par Balzamon,
és par Balzamon, pag. 386. Car sur l’article des spectacles, les deux Eglises ont toujours pensé de même : « Etiam filiis Sacer
n rejaillirait sur lui ; pourrait-on lui confier le gouvernement de l’ Eglise , s’il néglige les mœurs de ses enfants ? « Si fam
si leur règle ne le défend pas expressément, comme si les canons de l’ Eglise ne suffisaient pas, et comme s’il fallait attendr
82 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
i se portent à faire cette pénitence, qui soient véritablement dans l' Eglise  : au contraire ceux qui vivant dans le dérèglemen
ainte Table, car ceux qui selon les Lois divines ont été chassés de l' Eglise , et demeurent dehors, donnent quelque bonne espér
rès s'être corrigés des péchés pour lesquels ils ont été chassés de l' Eglise , ils y rentreront avec une conscience pure ; mais
ches qu'ils ont contractées par leurs crimes, avant que d'entrer en l' Eglise , se conduisent avec impudence, ils aigrissent l'u
mais de propos délibéré, et avec tant d'ardeur, qu'ils abandonnent l' Eglise par un mépris insupportable pour y aller, où ils
e ? Et étant souillés de ce crime, comment pourront-ils entrer dans l' Eglise , et être reçus dans la Communion de cette sainte
rence qu'il y a entre l'état où vous estes lors que vous revenez de l' Eglise , et celui où vous vous trouvez lors que vous sort
mes exhortations de ne point aller aux Spectacles, vous qui venez à l' Eglise pour entendre la parole Dieu, et pour participer
83 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
amne pas moins par ces paroles la conduite de beaucoup de filles de l’ Eglise  », Basilius. « Quin et in hodiernum diem identid
les jours des Fêtes, et dans le temps même qu’elles viennent dans les Eglises pour entendre la parole de Dieu. Ecoutons saint A
eureuses, ajoute-t-il, qui n’ont pas honte de danser, même devant les Eglises qui sont dédiées à la mémoire des Saints, quoiqu’
sont dédiées à la mémoire des Saints, quoiqu’elles soient venues à l’ Eglise comme fidèles, et comme faisant profession du Chr
sauraient le souffrir. Hélas ! est-il possible que l’on tolère dans l’ Eglise de Dieu un libertinage si horrible, et que l’on v
hes et des Fêtes, et encore plus particulièrement dans le temps que l’ Eglise a destiné pour remercier Dieu du bienfait inestim
au Carême, c’est-à-dire lorsque suivant les intentions de cette même Eglise , nous devrions être occupés à pleurer nos péchés,
84 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »
Comédiens apportent les vices en France, 220. Seulement tolérés par l’ Eglise comme les Pécheurs publics, 276. Soufferts dans u
ents, 317. Comparée à l’Eucharistie, 338. Il faut s’en nourrir dans l’ Eglise , 343 Eglise, son état sous Constantin, 99. Ce qu’
omparée à l’Eucharistie, 338. Il faut s’en nourrir dans l’Eglise, 343 Eglise , son état sous Constantin, 99. Ce qu’elle exige d
e qu’elle exige de ses Ministres contre les Spectacles, 273 et 274. L’ Eglise Grecque est opposée aux Jeux de Théâtre, 179 et s
fend sous peine d’excommunication qu’on élève des Théâtres devant les Eglises , 244. Beaux Vers de ce Prélat contre les Spectacl
uiv. Ne veut pas qu’on fasse des impositions sur les Comédiens pour l’ Eglise , 294. Tibère Empereur n’aimait point les Spectacl
85 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
nes de plusieurs vérités capitales, sur lesquelles la Discipline de l’ Eglise était fondée, se sont insensiblement anéanties et
e nombre celle qui regarde la Comédie. Car l’on a toujours cru dans l’ Eglise que les spectacles étaient des divertissements in
lairés ; des personnes qui tiennent un rang assez considérable dans l’ Eglise , ont jugé à propos de le donner au Public. Car co
86 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
un crime, la seule proposition de faire absoudre les Comédiens par l’ Eglise  ; & de l’autre, les trois quarts des Spectate
st que depuis un siécle environ, que l’on est en droit d’espérer de l’ Eglise , l’Absolution des Comédiens ; car on ne doit pas
Cette nouvelle Comédie ne méritoit pas moins toute l’indignation de l’ Eglise . Ces Princes, entêtés de l’erreur des Iconoclaste
gereux, & il est innombrable combien de Noblesse y a succombé. L’ Eglise , qui voyoit dans des Chrétiens, de nouveaux Gladi
odigieuse différence, semblent chercher à entretenir le courroux de l’ Eglise  ; qui trouvent du Crime jusques dans les Drames l
jours de Fêtes, les danses dans les Cimetieres, les danses devant les Eglises , &c ? Devoit-il encore regarder, comme un si
s Rituels, sont une conséquence nécessaire des sentimens reçus dans l’ Eglise . Rien n’est au-dessus de la vérité. La généreuse
ceux qui se sont le plus courroucés contre lui, & que les gens d’ Eglise pouvoient avoir alors un extérieur affecté, &
étiens, qui y sont employés, seront toujours chargés de la haine de l’ Eglise  ? Une opinion encore bien étonnante, est de croir
amais au Théâtre qu’il ne fît le signe de la Croix. Beaubour dans les Eglises édifioit tous ceux qui l’environnoient. Du côté d
s dans lesquelles il joue, soient suivant les bonnes mœurs. 2°. Que l’ Eglise veuille bien le purger d’une indignation qui paro
87 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
urs sentiments, à ceux qui cherchent la vérité dans la tradition de l' Eglise , dont ils sont les dépositaires. Personne ne nie
ue la différence de l'état auquel on se trouve lorsqu'on revient de l' Eglise , et de celui auquel on est lorsqu'on revient de l
persiste après cela à préférer son jugement particulier à celui de l' Eglise , qui a toujours suivi comme une de ses plus impor
anase à un évêque de Corinthe, vos sentiments ne sont point ceux de l' Eglise orthodoxe, et nos ancêtres ne les ont point eus.
88 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148
, suivant leur caprice, refusent-ils la sépulture et les prières de l’ église , à des chrétiens paisibles qui ne sont point en f
ls, contre toute justice et en dédaignant les formes prescrites par l’ église , exercer contre des citoyens et sans l’aveu du pr
vons prouvé, et par conséquent, ils ne doivent pas être traités par l’ Eglise , plus sévèrement que ces derniers. Pourquoi donc
e fit le curé de Saint-Laurent, de faire la présentation du corps à l’ église . Cet acte de fanatisme a fait naître de nombreuse
89 (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360
ilence pourrait vous donner lieu de penser que nous tolérons ce que l’ Eglise condamne, et que nous condamnons avec l’Eglise. N
nous tolérons ce que l’Eglise condamne, et que nous condamnons avec l’ Eglise . Nous étions assez occupés à ramener les Hérétiqu
lorsque nous voyons la colère du Ciel répandue sur toute la terre ? L’ Eglise même retranche dans les jours de tristesse et de
ir votre obéissance à ses charitables conseils, qu’aux censures que l’ Eglise lui a mises en main. Donné à Nîmes dans notre Pal
90 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139
s cette opposition de trois à trois, de trois morts à trois noces ? L’ Eglise appelle œuvre de miséricorde d’épouser une fille
applique aux chenilles, ce qui est contre la vérité. Les paroles de l’ Eglise ne sont que des prieres adressées à Dieu pour êtr
roit sur sa vie. Il est pourtant certain que dans les grands crimes l’ Eglise dégrade les Clercs & les livre au bras séculi
l’Université de Paris : les Chirurgiens en furent exclus, parce que l’ Eglise abhorre le sang. Y a-t-il de l’esprit à imaginer
du aux Ecclésiastiques de se mêler de médecine & de chirurgie ; l’ Eglise ne se mêle point de leur réception à l’Université
mp; par son ordre que le fils de Raimond parut la corde au cou dans l’ Eglise Notre-Dame ? Jamais a-t-on gagné des indulgences
urrit cent fois plus de pauvres qu’il n’y a de Religieux dans toute l’ Eglise . Les Soldats estropiés y sont par-tout reçus, &am
nt Anglois que François, sur-tout s’ils ont eu quelque respect pour l’ Eglise  ; car chez lui c’est un crime & une bassesse
eau jeu. L’Europe étoit alors pénétrée du plus profond respect pour l’ Eglise Romaine, ce qui, joint à l’ignorance du siecle, &
noit fort sagement son royaume. Malheureusement ce Prince croyoit à l’ Eglise , il étoit pieux ; il étoit donc imbécille, car de
l préfere un méchant Prince à celui qui s’avilit en se soumettant à l’ Eglise . De tous les vices c’est à ses yeux le plus grand
est-il conséquent ? le peuple a-t-il plus de droit sur les Rois que l’ Eglise  ? Si les Rois ne sont soumis qu’à Dieu, le sont-i
nat & la déposition sont deux objets très-différens, que jamais l’ Eglise n’a unis. Vouloir les lier, & faire dépendre
ts, le Curé de S. Paul & plusieurs autres Curés allerent dans les Eglises de Religieux, emportèrent les napes de communion,
e, jusqu’à parler des Souverains, même ennemis, & à ridiculiser l’ Eglise d’une maniere aussi insensée que le fait l’Auteur
e des sots, accompagné de la mère sotte, qui se faisoit passer pour l’ Eglise  ; elle avoit la thiare en tête & étoit revêtu
s, son zèle, ses travaux, l’un des grands Papes qu’il y ait eu dans l’ Eglise , & son pontificat l’un des plus remarquables,
91 (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750
uccédé à la Confrérie de la Passion, érigée environ l’an 1400. dans l’ Eglise de la Trinité de Paris, et confirmée par Lettres
e ; et il n’y a pas lieu de s’étonner de cette ancienne sévérité de l’ Eglise à l’égard des Comédiens, et de ceux qui assistaie
tent Aristobule et Marianne ne peuvent les excuser devant Dieu. Car l’ Eglise a condamné les jeux de théâtre dans tous les sièc
un seul regard jeté sur une personne d’un sexe différent, même dans l’ Eglise , est capable d’avoir des suites criminelles ; que
es Magistrats : Tout cela ne suffit pas pour les justifier, puisque l’ Eglise les condamne et les a toujours condamnés et qu’el
nem cognominavit. » Enfin une coutume qui est contraire aux Lois de l’ Eglise et aux Constitutions Canoniques n’est d’aucune au
offenser la Majesté de Dieu profaner la sainteté et la gloire de son Eglise et violer les règles de l’Evangile, que de permet
, que les Lois Civiles mêmes sont conformes en ce point à celles de l’ Eglise , comme on le peut voir par celles des Empereurs V
 ; puisqu’elle n’est due qu’à ceux qui meurent dans la Communion de l’ Eglise  : il est inutile de dire, que ce Comédien a d’ail
r-dessus leurs robes : ces habits n’étant propres qu’à des gens que l’ Eglise regarde comme excommuniés. La troisième est qu’il
92 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158
OT. Sans rechercher curieusement l’origine de cette louange, que l’ Église a donnée aux femmes ; l’on peut assurer que leur
ager à son Sermon, ou du moins à envoyer leurs Carrosses au tour de l’ Église  ? Est-il une bonne œuvre où elles n’entrent les u
ne bonne œuvre où elles n’entrent les unes ou les autres ? Est-il une Église qui ne soit décorée de leurs plus belles nippes,
permet plus l’usage ? Sans elles la piété languirait partout, et nos Églises seraient presque désertes : Car si elles n’y vena
deux choses un peu fâcheuses : L’une est le terrible scandale que nos Églises en souffrent souvent, et l’autre est que Messieur
u’une ressource, et cela me consolera de tout : C’est la prière que l’ Église fera avec autant de ferveur que jamais, pour supp
93 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
ssez dans les saintes Ecritures, dans les Pères, et les Docteurs de l’ Eglise . Il faut donc que ces Pères et Docteurs aient de
yprien, Cyprien. de spect. qui assurent que l’ancienne croyance de l’ Eglise , est qu’aux renonciations du Baptême contre le Dé
met son plaisir aux choses contraires à la règle de la Doctrine de l’ Eglise , comme nous avons déjà dit. S’il y avait tant de
omme nous avons déjà dit. S’il y avait tant de mal, les Papes dans l’ Eglise et les Princes dans leurs Etats, en auraient cond
rthage. C’est peut-être aussi pourquoi les Papes les ont bannis de l’ Eglise  ? Cela est vrai, et la décision du droit Canon t
la Doctrine Evangélique, si on exposait l’honneur et la pureté de son Eglise ,C. prod. 65. de consec. dist. 2. aux approches co
94 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXX. Profanation du dimanche : étrange explication du précepte de la sanctification des fêtes. » pp. 109-116
g. 53. 56. [« Lettre d’un théologien », pages 53 et 56].« lorsque les églises sont fermées ». Qui empêchera que par la même rai
ngt-quatre heures comme les autres ? J’avoue qu’il y a des jeux que l’ église même ne défend absolument que durant l’office ; m
éparé, « celui du théâtre qui souille l’honnêteté et la sainteté de l’ église  », comme absolument défendu dans les saints jours
rai esprit du christianisme, et assister sérieusement à l’office de l’ église . Page 55. [« Lettre d’un théologien », page 55].
95 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE V. De la protection spéciale sanctionnée par le Pape, accordée aux Comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle, et par l’autorité temporelle. » pp. 120-129
purer la scène, et nos souverains transférèrent les théâtres hors des églises , et ils soumirent les comédiens français à de sag
comédien pour les faire participer aux sacrements et aux prières de l’ église , et pour les admettre aux honneurs de la sépultur
x mêmes conditions, les mêmes droits aux prières et aux honneurs de l’ église . On doit encore considérer que le prêtre qui exig
et enfin par l’approbation des souverains pontifes à Rome, chefs de l’ église chrétienne, catholique, apostolique et romaine. L
96 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
ouve un autre sel ; toutes ces infamies sont sur le compte des gens d’ Eglise . La scéne se passe chez un Chanoine, l’actrice es
Vénérable, Abbé de Cluni, l’a converti, il est mort dans la paix de l’ Eglise . Dans la vérité, c’est un très-mauvais sujet, dan
e, à des milliers de personnes ; il prêchoit chaque jour dans quelque Eglise , & faisoit lire ou prêcher dans les autres, c
ution devant le Roi d’Espagne. Pour le faire commencer, comme toute l’ Eglise , & parce que ça toujours été une ruse, &
ns ce même tems de carnaval où selon leur usage ils avoient dans leur Eglise des Oratorio, c’est-à-dire, l’Oraison de quarante
dire, l’Oraison de quarante heures, ils faisoient jouer, dans la même Eglise , une tragédie sainte, Daniel dans la fosse aux li
On ne doit pas calomnier même les coupables, la représentation dans l’ Eglise est une fausseté ; il y avoit des salles exprès p
ur les spectacles. La représentation dans le même tems, & la même Eglise où l’on donnoit l’Oraison de quarante heures, est
Eglise où l’on donnoit l’Oraison de quarante heures, est absurde. Une Eglise tapissée, richement parée de tableaux de dévotion
liberté de jouer la comédie ? Dans la vérité, l’Oratorio se tient à l’ Eglise de la Maison-Professe, la comédie se joue au Coll
. l’habit d’arlequin n’est pas plus bisarrement découpé : telle est l’ Eglise de France, les Diocèses sont entr’eux comme les P
ît en problême ce qui jusqu’ici étoit le sentiment unanime de toute l’ Eglise , sur la comédie. Tout fait événement dans une pet
sé & fait imprimer des cantiques, pour les missions, des livres d’ Eglise pour le chant ; il en donnoit des leçons aux enfa
97 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
connaissais ceux qui fréquentent les Théâtres, je les chasserais de l’ Eglise , et je leur en interdirais l’entrée, non pour les
s défendait ; parce que vous y avez sacrifié au Démon l’ennemi de mon Eglise , l’ennemi de toute vérité : et vous mes Saints, q
anesques vraiment dignes de mépris et de pitié. Lisez l’Histoire de l’ Eglise , et vous verrez à quelles pénitences on condamnai
eurs assemblées ; que c’est les entretenir dans leur révolte contre l’ Eglise , et dans leur impénitence, que de payer leurs act
imer. Il suffit de vous dire, mes Frères, avec tous les Docteurs de l’ Eglise , que le Théâtre est le foyer de l’amour profane,
oisiveté, autrement il y a longtemps que vous auriez vu, avec toute l’ Eglise dont vous devez écouter les lois, que les Spectac
ine des bonnes mœurs. Ne passons pas si légèrement sur l’article de l’ Eglise , d’autant mieux qu’elle a sans doute l’autorité d
t argument que je vous défie d’éluder ? Car ou vous êtes enfants de l’ Eglise , ou vous ne l'êtes point, et dans l’un ou l’autre
h ! mes Frères, n’y eût-il que la rébellion que vous arborez contre l’ Eglise et contre ses Ministres, lorsque vous allez aux S
ion que la nôtre en comparaison de celle qui fit les beaux jours de l’ Eglise  ! Alors on craignait jusqu’à l’ombre du mal ; alo
. Lorsqu’on fréquente le Théâtre, dit Saint Chrysostome, on vient à l’ Eglise avec dégoût, on n’y entend qu’avec peine discouri
plus rien croire. De ce terrible état on passe à des railleries sur l’ Eglise et sur ses Ministres, à un mépris général pour to
s inscrits comme Chrétiens ; arborez publiquement la révolte contre l’ Eglise dans le sein de laquelle vous êtes nés ; choisiss
98 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
un un bouquet à la main. Ensuite au son des instrumens on se rend à l’ Eglise où le Seigneur conduit le vainqueur : il le place
es & le cortege tout formé, la prit par la main & la mena à l’ Eglise avec celle qui avoit l’accessit : le Curé la reçu
se avec celle qui avoit l’accessit : le Curé la reçut à la porte de l’ Eglise & lui fit ce petit discours : Vous avez gran
essus des trésors de la terre. Le Curé introduisit la Rosiere dans l’ Eglise & la plaça sur un Prie-Dieu qu’on lui avoit p
leçon de toutes les vertus, qui illustre un Ordre aussi precieux à l’ Eglise qu’à l’Etat, (les Bénédictins qui ont une maison
tins de prendre leur place au Chœur & d’en trouver même dans leur Eglise , il fallut se contenter de le dire à voix basse c
e du mois de mai, Fête de l’Invention de la Ste. Croix, jour auquel l’ Eglise commence de faire des prieres publiques qu’elle c
are & conservare digneris . Le matin l’Académie s’assemble dans l’ Eglise paroissiale où l’on dit une Messe à cette intenti
99 (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325
loquentes des vertus, & des vices. Dans les premiers siecles de l’ Eglise on ne representoit rien que de criminel sur les t
la ruine generale des vertus ; les foudres mesmes, qu’il a confié à l’ Eglise ont esté employez par les inspirations de ce divi
les hommes. Cod. Theod. de pag. l. 2. & 3..Il est certain que l’ Eglise n’a jamais condamné indifferemment les Pieces de
ges parlantes de la sainteté ne sont pas plus dignes des foudres de l’ Eglise , que les images muëtes, qui n’entretiennent que l
uste de respecter les dernieres, & de condamner les premieres ; l’ Eglise n’est pas capable de cette conduite bizarre, &
; estant si utiles au public, elles ne meritent pas le anathémes de l’ Eglise . Les Pieces ambiguës ont besoin de reforme, il n’
ntraires à la chasteté, à la pieté, au respect qu’on doit à Dieu, à l’ Eglise , aux Magistrats, aux peres & aux meres, ou qu
es du peché, des pestes qui menacent toute la terre. Ces Oracles de l’ Eglise nomment ces Comedies la ruine actuelle des bonnes
pas excusables, si elles ne prêtent leur bras, & leur forces à l’ Eglise , pour reprimer ces ennemis declarez de Dieu, &
tout ce qui concerne la conduite particuliere des ames appartient à l’ Eglise avec une proprieté si entiere & si absoluë, q
comme les oracles, comme les maistres, & comme les modelles de l’ Eglise , peuplées par un si grand nombre de Saints &
Saule, & David. Ne commettons point de crimes. Puissances de l’ Eglise & du monde, ne souffrez point qu’on en commet
a triomphé avec tant de gloire pour luy, avec tant d’avantage pour l’ Eglise , avec tant de satisfaction, de reconnoissance, &a
r qui luy donne ce nom, sauva quelque temps sa teste des foudres de l’ Eglise , & du mépris de ses disciples. Quand il craig
, en leur faisant croire que sa doctrine estoit conforme à celle de l’ Eglise  ; il entretenoit ses disciples par ces artifices,
rogrés bien funestes, qu’il fut retranché du corps des Fidelles par l’ Eglise , comme un membre qui n’y estoit plus attaché que
u, & d’en estre punis. Dieu declare luy-mesme aux Puissances de l’ Eglise , & du monde, qu’il ne leur pardonnera point u
de violer une des loix, ou de ne pas observer un des conseils de son Eglise  ? Non, Messieurs, non, Dieu n’est pas seulement o
s heretiques. Et puisque vous avez l’avantage d’estre les enfans de l’ Eglise , n’ayez pas moins de respect pour un Dieu qui est
eur donnent un juste sujet de s’étonner de ce que les Puissances de l’ Eglise , & du monde ne conviennent pas pour un établi
dans la Religion, & dans les armes, qui triomphe des ennemis de l’ Eglise , & de l’Estat avec un succés si glorieux, éga
100 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « [FRONTISPICE] »
les PLAISIRS POPULAIRES, les bals Et les SpectaclesPrononcé dans l’ Eglise française (première succursale de Clichy), sise à
’ABBÉ AUZOU,Curé de Clichy, par élection du peuple, et président de l’ Eglise française. Prix 75c. PARIS au secretariat de l'eg
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