il y a lieu de approuver que les Pièces de Théâtre soient tirées de l’
Ecriture
Sainte. Quoique ce que rapporte Baronius348 aprè
ue le Poète Théodecte fut frappé d’aveuglement pour avoir osé mêler l’
Ecriture
Sainte dans une Tragédie, ait donné lieu de deman
ieu de demander, si on peut approuver qu’on prenne des Histoires de l’
Ecriture
Sainte pour en faire des pièces de Théâtre ; nous
it les joindre, et il est trop évident qu’on ne peut faire paraître l’
Ecriture
sur le Théâtre sans l’altérer et la profaner. C’e
propositions qui vont faire le sujet et le partage de ce Discours. L’
Ecriture
Sainte ne peut paraître sur le Théâtre sans y êtr
t plus penser à laisser paraître sur le Théâtre des sujets tirés de l’
Ecriture
Sainte. Et cette conclusion se trouvera bien affe
Concile de Trente nous y lisons la défense absolue de mêler jamais l’
Ecriture
avec ce qui peut passer pour profane. Ecoutons je
mer la témérité avec laquelle on mêle et on détourne let paroles de l’
Ecriture
sainte dans les choses profanes, plaisanteries, f
nutilités, etc. Il défend à toutes personnes de faire jamais servir l’
Ecriture
Sainte à de semblables choses, et ordonne aux Evê
rir que dans les Collèges on représente jamais des pièces tirées de l’
Ecriture
Sainte chap. 14. art. 28. p. 301.. « Ne sera lois
iens comme apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’
Ecriture
Sainte y est profanée ; néanmoins quand en un Col
que Histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit tirée de l’
Ecriture
Sainte, qui n’est baillée pour être jouée, mais p
Ce n’est pas qu’on ne puisse chrétiennement composer des Poèmes sur l’
Ecriture
Sainte, et les faire déclamer dans plusieurs Coll
sérieusement comparer le Théâtre des Comédiens avec la sainteté de l’
Ecriture
, auront horreur de penser qu’on veuille les joind
les raisons et dans les réflexions, qui nous feront apercevoir que l’
Ecriture
ne saurait être représentée sur le Théâtre des Co
a cause la plus générale de cette altération, c’est que l’esprit de l’
Ecriture
est entièrement opposé à ce qu’on cherche à la Co
écrit, et qu’on y développât les maximes qui sont comme la clef de l’
Ecriture
, le point fixe auquel tout se réduit, et sans leq
’y entend plus rien, on la corrompt et on l’altère. Le but de toute l’
Ecriture
est d’établir qu’il faut renoncer à soi-même, mép
ult. C’est pourquoi Saint Augustin dit en beaucoup d’endroits, que l’
Ecriture
n’instruit les hommes qu’en leur prescrivant d’ai
modo mores hominum informat. » Si vous expliquez quelque endroit de l’
Ecriture
, dit encore ce saint Docteur, et que votre explic
tablisse pas la charité de Dieu et du prochain, vous n’entendez pas l’
Ecriture
, vous n’en prenez pas bien le sens. « Quisquis ig
, et le prochain comme vous-même. » Mais quel amour pense-t-on que l’
Ecriture
veut qu’on ait pour soi et pour son prochain ; c’
bien différent de celui que la Comédie inspire. L’amour dont parle l’
Ecriture
, est celui qui, selon saint Paul, vient « d’un cœ
inquiratis nemo vobis aliud præcipiat". » Donc quelque Histoire de l’
Ecriture
que l’on touche, si l’on n’y fait trouver cette d
il de la vie. » Est-ce au Théâtre où l’on pourra exposer ce que dit l’
Ecriture
contre ceux qui aiment les vanités du siècle ? Qu
est de cette réponse même que nous devons conclure, que l’esprit de l’
Ecriture
est entièrement incompatible avec ce qu’on cherch
la Comédie, puisqu’on ne saurait souffrir que l’on y exposât ce que l’
Ecriture
veut que nous ayons toujours devant les yeux. « S
m du Seigneur Jésus-Christ 362 ». Quelqu’un nous dira peut-être que l’
Ecriture
qui contient des instructions si mortifiantes pou
x des démons ; et les porter à contempler ces beaux spectacles, que l’
Ecriture
sainte nous présente. Où verra-t-on en effet de p
t destinés les effets les plus éclatants de la divine puissance que l’
Ecriture
rapporte, à faire trembler ceux qui veulent jouir
ulant se convertir ont besoin de grands exemples de miséricorde que l’
Ecriture
rapporte ; « ut per patientiam et consolationem s
point du goût du Théâtre, il faut les passer ou les déguiser. Donc l’
Ecriture
ne saurait plaire sur le Théâtre des Comédies san
arce qu’on en choisira qui donneront lieu aux spectateurs d’altérer l’
Ecriture
dans leur esprit et dans leur cœur. On veut des s
ages de la beauté ? Cette Histoire et cent autres qu’on trouve dans l’
Ecriture
accompagnées de réflexions des personnes intellig
ais proposées à des hommes charnels par des Auteurs peu versés dans l’
Ecriture
et peu instruits dans la science des Saints, elle
au Théâtre, par celles que la nouvelle Tragédie a développées dans l’
Ecriture
. Judith fait à Dieu cette prière Ch. 9. v. 12.. «
force pour le faire périr. » Puis elle se pare de telle sorte, dit l’
Ecriture
, ch. 10 v. 4. que « Dieu même lui ajouta un nouve
non ex libidine, sed ex virtute pendebat. » Avec ces réflexions de l’
Ecriture
; tout devient saint, mais on les passe comme inu
dantes de toute inquisition. Rien n’est capable de les corriger, et l’
Ecriture
qu’ils mêleront dans leurs pièces, loin de les re
. 14., « Multo citius munda corrumpuntur quam corrupta mundantur. » L’
Ecriture
Sainte ne sera entre leurs mains que comme ce vas
fait rougir, ambulantes in astutia, ne craignant pas même d’altérer l’
Ecriture
, adulterantes verbum Dei. Est-ce sans fondement
st-ce sans fondement que je dis qu’ils ne craignent point d’altérer l’
Ecriture
, pour y faire entrer la galanterie ? Non certes,
Contre la connaissance de l’Histoire de ce temps, et le silence de l’
Ecriture
, on fait faire un vœu de chasteté à Judith, et ma
ns aucune tache de péché. Mais cessons de parler ici d’une pièce où l’
Ecriture
est si altérée, on n’a déjà eu que trop de lieu d
eur qui parle et qui va dire noblement à ceux qui voudraient égayer l’
Ecriture
Sainte, pour la faire paraître sur le Théâtre :
e à faire sentir combien toutes sortes de fictions sont indignes de l’
Ecriture
, surtout celles qui ne roulent que sur des intrig
que ceux qui travaillent pour le Théâtre, sont incapables de manier l’
Ecriture
. Les licences qu’ils ont accoutumé de se donner,
veloppées dans les livres de la Doctrine Chrétienne, pour expliquer l’
Ecriture
; règle néanmoins qu’ils devraient posséder parfa
e qu’on en doit juger. » Or saint Basile a prouvé bien au long, que l’
Ecriture
Sainte ne devait être lue que par ceux qui de la
es dispositions et ces lumières. Un esprit qui n’est pas versé dans l’
Ecriture
, et qui s’en occupe rarement, qui n’en fait pas s
endre que des altérations, de la part des personnes qui ne prennent l’
Ecriture
que pour en divertir le monde, au lieu qu’elle n’
savent qu’entre les mains de ceux qui travaillent pour le Théâtre, l’
Ecriture
sera toujours altérée ; altérée, parce qu’ils ne
erie, parce qu’ils veulent exciter d’autres mouvements que ceux que l’
Ecriture
inspire, parce qu’ils choisissent des sujets, qui
ens du monde ; enfin parce qu’on ne saurait souffrir sur le Théâtre l’
Ecriture
expliquée et entendu comme elle le doit être. L’e
es réflexions, et nous devons conclure qu’il n’est pas possible que l’
Ecriture
puisse jamais paraître sur le Théâtre des Comédie
ut ce qui fut dit avant-hier, il est bien difficile de supposer que l’
Ecriture
puisse jamais paraître sur le Théâtre des Comédie
pour y prouver simplement que quand on ferait quelque Tragédie, où l’
Ecriture
conserverait toute sa force et toute sa pureté, o
tout ce que j’ai à dire, et la moindre attention sur la sainteté de l’
Ecriture
, sur l’état des Comédiens et les dispositions de
uand on considère de quelle manière les Pères ont toujours parlé de l’
Ecriture
, on voit qu’ils se servent des mêmes expressions,
ent au Corps de Jésus-Christ ; ils appellent indifféremment la Sainte
Ecriture
, ou l’Eucharistie les divins Mystères, les saints
comme incorporé, en se communiquant aux hommes sous les symboles de l’
Ecriture
ou de la parole. L’Auteur qui porte le nom de Sai
le nom de Saint Denis De Hierarch[ia]. Eccles[iae]. c. 1., dit que l’
Ecriture
est à la Hiérarchie de ce monde, ce que Dieu est
ttres de saint Ignace, que ce glorieux Martyr dit qu’il s’attache à l’
Ecriture
, comme au corps de Jésus-Christ, et tout le monde
e saint Augustin parle souvent le même langage. Ces comparaisons de l’
Ecriture
et de l’Eucharistie ont été si usitées dans l’Egl
lise, que Photius Epist[ola]. 54. p. 107. appelle chaque partie de l’
Ecriture
ou prêchée, ou écrite, des perles saintes, nom qu
ns, parce qu’il contient Jésus-Christ tout entier, chaque partie de l’
Ecriture
exige aussi nos respects et nos hommages, parce q
assez par ce que nous venons de dire, d’où vient que les paroles de l’
Ecriture
ont été souvent appelées par les Pères, des parol
Lévitique, il tire de ce même rapport, qu’il faut conserver pour les
Ecritures
tout au moins le même respect qu’on avait pour l’
it être mangé que dans le lieu saint, on ne doit aussi se nourrir des
Ecritures
saintes que dans un lieu saint, et ce lieu saint,
ivertissement si profane ; qu’on joue indifféremment ou Molière, ou l’
Ecriture
; que des bouches si souvent profanées par des ch
qui ont eu l’esprit de Dieu, et qu’on pourrait faire des pièces où l’
Ecriture
conserverait toute sa force et toute sa pureté, c
diennes, pour être jouée dans un lieu destiné au divertissement. Si l’
Ecriture
Sainte dans la bouche de ces sortes de personnes,
aliena. » Qu’on ne nous dise pas qu’il est permis de se nourrir de l’
Ecriture
partout où l’on la trouve. Car outre qu’Origène n
n concilio ludentium ». Et quel étrange renversement serait-ce, que l’
Ecriture
fit aimer la Comédie, au lieu que ces Livres sain
1. nourrissons notre âme de la méditation, et de l’étude des divines
Ecritures
, et en éprouvant qu’elle est fatiguée et tourment
et désaltérons-la par cette viande et ce breuvage céleste, que cette
Ecriture
divine nous présente. Instruisons-nous dans cette
était bien éloigné de croire qu’on pût joindre le plaisir que donne l’
Ecriture
, avec des assemblées telles que sont celles de l’
mais nous devons souhaiter qu’ils reconnaissent leur faute, et que l’
Ecriture
Sainte ne paraisse jamais sur le Théâtre, puisqu’
CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’
Ecriture
sainte. Ces Pièces méritent une attention part
ystérieux au canon de la messe ; elle n’a jamais approuvé qu’on mît l’
Ecriture
sainte entre les mains de tout le monde par des t
mêmesj qui voudraient le plus accorder à tout le monde la lecture des
Ecritures
, doivent convenir qu’elle n’est pas faite pour le
e et au vice. Se peut-il que ceux-mêmes qui défendent la lecture de l’
Ecriture
, la mettent sur le théâtre ? Les Infidèles nous f
es Imans, les Dervis, sous le même prétexte qui leur fait ici jouer l’
Ecriture
, ils verront si les Mahométans trouvent bon que c
tés, des fables, des bouffonneries, les paroles et les sentences de l’
Ecriture
sainte, pour empêcher cette irrévérence et ce mép
lière, où quelque bouffon détourne à un sens profane quelque mot de l’
Ecriture
, c’est ici une pièce entière, où de propos délibé
btint du moins qu’on n’y représenterait jamais des pièces tirées de l’
Ecriture
. C’était toujours un mal de moins ; si les mœurs
parole de Dieu est comparée au corps et au sang de Jésus-Christ, et l’
Ecriture
sainte à l’Eucharistie. Comme cette substance ado
umières. Nous devons donc le même respect à l’adorable sacrement de l’
Ecriture
qu’à l’adorable sacrement de l’Autel. Qui oserait
ansibunt, verba autem mea non præteribunt. » Le travestissement de l’
Ecriture
la rend insensiblement méprisable. On s’accoutume
nsi avilie ? l’esprit rempli d’une scène frivole, comment lira-t-on l’
Ecriture
? sera-ce avec ce religieux respect qu’inspire sa
t à la morale. La plupart des gens qui n’ont aucune connaissance de l’
Ecriture
, sur la foi de l’Acteur et du Poète, en croient t
ui porte à la piété, un œil de mépris sur ce qui combat la passion. L’
Ecriture
ne fait les chastes délices que de ceux qui l’étu
ges, leur prêter des sentiments et des discours, altérer les faits. L’
Ecriture
qui raconte en peu de mots les événements, prête
sa poétique, dont il donne l’extrait, qu’on ne doit point employer l’
Ecriture
pour sujet de poème dramatique. « Il est bien dif
avoir un respect singulier. Aussi a-t-on vu peu de pièces tirées de l’
Ecriture
, qui aient réussi. » Athalie est peut-être la seu
dans le commencement. Il est vrai que c’est un chef-d’œuvre, et que l’
Ecriture
y est respectée. Autre inconvénient de ces pièces
nfin les mœurs y courent le plus grand risque. Combien de sujets de l’
Ecriture
dont la représentation les blesse ! des impiétés,
ébiter plus hardiment des obscénités sous le voile de la sainteté des
Ecritures
, et autoriser la licence par l’exemple prétendu d
, où il traite la même question, donne en preuve des altérations de l’
Ecriture
la tragédie de Judith, qui venait de paraître, et
aine, qui porte l’empreinte de la faiblesse et de la témérité. Dans l’
Ecriture
elle a recours à la prière, rapporte tout à Dieu,
s ; il en fait une Actrice. On lui suppose un vœu de chasteté, dont l’
Ecriture
ne parle pas, et qui n’était pas alors connu ; et
ement. Il est vrai que c’est la pièce la plus exactement conforme à l’
Ecriture
. Voici quelques anecdotes sur ces sortes de pièce
urtout la piété de l’Auteur, qui avait exactement suivi le texte de l’
Ecriture
. Ce brillant succès semblait lui garantir l’admir
l fut livré au théâtre. Cette pièce est belle et intéressante, mais l’
Ecriture
y est fort altérée. Le Poète, qui était honnête h
tragiques ayant voulu adapter à leurs pièces quelque sujet tiré de l’
Ecriture
sainte, ils en furent punis sur le champ : Théode
sur un Acteur que la tiare d’Aaron sur sa tête, et les passages de l’
Ecriture
dans sa bouche. Je serais moins choqué d’une sout
jesté de la religion, et on ne voit pas en effet des sujets pris de l’
Ecriture
sur le théâtre de Hollande. Il est vrai qu’en per
emier coup il s’attache à ceux qui abusaient des témoignages de la S.
écriture
pour approuver telles folies : puis discourant pa
les Chrétiens à contempler plutôt les œuvres de Dieu, et les saintes
écritures
, comme les vrais spectacles des vrais enfants de
ermes et entiers en la foi : Contre aucuns qui détournaient la sainte
écriture
, pour approuver les jeux publics.toutesfois pourc
ité, voire qui pis est, abusantc de l’autorité des saintes et divines
écritures
, pour soutenir les vices, comme si ce ne fût poin
nt point de honte de soutenir, et défendre par l’autorité des saintes
écritures
, les superstitions des Gentils, mêlées avec leurs
jeux publics, et avouent leur idolatrie. Les témoignages de la sainte
écriture
, desquels ils abusaient.Car quand un Chrétien se
as loisible à un Chrétien, de regarder ce qui est couché en la sainte
écriture
? Réponse à Itels interprètes laquelle se peut ac
rofanes. Du moins que la honte leur donne la loi, puisque les saintes
écritures
ne le peuvent. Car l’écriture pourvoit davantage
leur donne la loi, puisque les saintes écritures ne le peuvent. Car l’
écriture
pourvoit davantage à beaucoup de choses, quando e
: et souventesfoisq ils admonestent, lorsqu’ils sont retranchés de l’
écriture
: et aussi encore qu’ils soient écrits, on n’en s
nne mot, pource qu’en lieu des préceptes, la sévérité parler ce que l’
écriture
a omis. Qu’un chacun seulement délibère en soi-mê
evra à autre qu’à soi-même, aura plus de poids et d’autorité. Quand l’
écriture
saine défend l’idolatrie, elle défend quant et qu
lle défend quant et quants tout ce qui en dépend.Qu'est-ce donc que l’
écriture
a défendu ? Elle a prohibé de regarder ce qu’elle
hose que Dieu, se précipite du haut degré et sommet de sa noblesse. L’
écriture
sainte est un beau spectacle pour le Chrétien.Que
pectacle pour le Chrétien.Que le Chrétien fidèle s’adonne aux saintes
écritures
, car là trouvera des Spectacles dignes de sa foi.
des siècles, Ainsi soit-il. Contre aucuns qui détournaient la sainte
écriture
, pour approuver les jeux publics. Les témoignages
riture, pour approuver les jeux publics. Les témoignages de la sainte
écriture
, desquels ils abusaient. 4. Rois. 2. 12. 2. Rois
itre 8. du 2. livre de la rep. de Patricius de Siennes. Note. Quand l’
écriture
saine défend l’idolatrie, elle défend quant et qu
eau et somptueux soit-il, qui puisse être égalé aux œuvres de Dieu. L’
écriture
sainte est un beau spectacle pour le Chrétien. Ex
Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes
Ecritures
. On nous dira peut-être que l’Ecriture sainte
condamnés par les saintes Ecritures. On nous dira peut-être que l’
Ecriture
sainte et l’Evangile ne défendent point les spect
dent point les spectacles. Nous répondrons, avec saint Cyprien, que l’
Ecriture
sainte et l’Evangile ont plus dit en se taisant s
pas aux spectacles ? « Mais on se trompe de dire que l’Evangile et l’
Ecriture
sainte ne défendent nulle part ces divertissement
nt partout : car que signifie autre chose tout ce que l’Evangile et l’
Ecriture
sainte nous disent de la pureté du cœur, qui est
on manifeste ? En proscrivant les inclinations vicieuses, les saintes
Ecritures
proscrivent aussi tout ce qui les fait naître, le
CHAPITRE I.Condamnation de la Comédie par la sainte
Ecriture
, par les Conciles et par plusieurs raisons.
s Conciles et par plusieurs raisons. Passages tirés de la sainte
Ecriture
. Il n’était nullement nécessaire que la saint
la sainte Ecriture. Il n’était nullement nécessaire que la sainte
Ecriture
apprit aux Serviteurs de Dieu, que les Comédies s
chesses. Mais quoique la Comédie ne soit pas condamnée dans la sainte
Ecriture
en termes aussi formels et aussi exprès, que nous
re n’a-t-il pas bonne grâce de nous venir dire : « Lisez et relisez l’
Ecriture
, vous n’y trouverez pas de précepte formel et par
Aussi cela n’est-il pas nécessaire : car nous voyons dans la sainte
Ecriture
que Dieu n’a pas laissé de punir très sévèrement
es devoirs exterieurs, et ces principes sont renfermés dans la sainte
Ecriture
, que Dieu nous recommande pour ce sujet de lire a
XXVIII. Doctrine de l’
écriture
et de l’égliseac sur le jeûne. C’est confondre
de l’égliseac sur le jeûne. C’est confondre toutes les idées que l’
écriture
et la tradition nous donnent du jeûne. Le jour du
nt du jeûne. Le jour du jeûne est si bien un jour d’affliction, que l’
écriture
n’explique pas autrement le jeûne que par ce term
Ibid. can. 51. [Ibid. canon 51]. ac. [NDE] Les mots « Eglise » et «
Ecriture
» apparaissent systématiquement sans majuscule in
XX. Silence de l’
Ecriture
sur les spectacles : il n’y en avait point parmi
t point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes
Ecritures
: passages de saint Jean et de saint Paul. On d
diateurs et toutes les autres horreurs des anciens spectacles, dont l’
Ecriture
ne parle non plus que des comédies. Les saints Pè
es dans des inclinations vicieuses, sont proscrites avec elles dans l’
Ecriture
. Les immodesties des tableaux sont condamnées par
u’en voulant trop faire l’habile homme, il abusera de l’autorité de l’
Ecriture
et des Pères de l’Eglise : car alors il faudra le
s ; et, ce qui est encore plus horrible, qui abusent même des saintes
Ecritures
et en corrompent les véritables sens pour justifi
anmoins là toujours sa peine ; et il est fâché que pour l’en tirerc l’
Ecriture
sainte ne soit point expliquée sur la Comédie : «
la Comédie : « Nous aurions, dit-il, bientôt décidé la question, si l’
Ecriture
sainte s’en expliquait de quelque manière que ce
nt au Cirque et au Théâtre. En effet, ajoute-t-il, lisez et relisez l’
Ecriture
, vous n’y trouverez point de précepte formel et p
ndre haleine. Il dit donc premièrement que Tertullien reconnaît que l’
Ecriture
ne défend nulle part d’assister aux Spectacles ;
d’un ton magistral, en prononçant ce bel arrêt : « Lisez et relisez l’
Ecriture
, vous n’y trouverez point de précepte formel et p
lattaient dans leur illusion sur ce qu’on ne leur montrait pas dans l’
Ecriture
que les Spectacles fussent interdits aux Serviteu
choses : Premièrement, il demeure d’accord qu’on ne trouve pas dans l’
Ecriture
un précepte formel sur la Comédie qui dise, « Non
queurs et les méchants. Car encore, dit ce Père, que ces paroles de l’
Ecriture
s’entendent particulièrement de celui qui ne s’es
s, et par conséquent les Spectacles se trouvent aussi défendus dans l’
Ecriture
.» Jugez après cela, Monsieur, de la bonne foi de
absolument que les Spectacles ne sont défendus en aucun endroit de l’
Ecriture
, puisque Tertullien lui-même en cite un passage,
de nous présenter toujours le carteld : « Lisez, dit-il, et relisez l’
Ecriture
, vous n’y trouverez point de précepte formel et p
ravoure. Si le Docteur ne veut dire autre chose, sinon qu’en lisant l’
Ecriture
nous n’y trouverons point de précepte qui défende
une conséquence pour cela que la Comédie ne soit pas défendue dans l’
Ecriture
par d’autres préceptes de morale plus généraux ?
plus généraux ? Point du tout : car autrement on pourrait dire que l’
Ecriture
sainte ne défend en aucun endroit de filouter et
aucun endroit de filouter et de boulinere ; parce qu’il n’y a dans l’
Ecriture
sainte aucun précepte qui dise, « Tu ne filoutera
», ou, « Tu ne boulineras pas ». Cependant parce qu’il est dit dans l’
Ecriture
, « Tu ne déroberas pas », on ne laisse pas en ver
pourrait encore citer à notre Docteur beaucoup d’autres endroits de l’
Ecriture
, où la Comédie est défendue de cette manière : il
cependant a passé sur tout cela ; et comme s’il n’y avait rien dans l’
Ecriture
sainte de contraire à la Comédie, et par où l’on
cette règle de saint Cyprien ; que la raison doit expliquer ce que l’
Ecriture
a voulu taire, et faisons nos efforts pour concil
du plaisir des Spectacles, tâchaient de se couvrir de l’autorité des
Ecritures
, ou en tout cas soutenaient que les Spectacles n’
dit donc premièrement, que mal à propos ils allèguent des faits de l’
Ecriture
pour justifier les Spectacles ; par exemple, que
t au Seigneur. Et en second lieu, il leur apprend, que le silence des
Ecritures
, qui ne descendent pas dans un détail honteux de
doit tenir lieu de précepte en faisant réflexion sur le silence de l’
Ecriture
, qui semblerait n’avoir pas eu assez bonne opinio
donne aux paroles de ce Père ; comme si saint Cyprien abandonnant les
Ecritures
sur le sujet des Spectacles, eut voulu rendre la
sonnant que sur des principes révélés et pris de la Tradition ou de l’
Ecriture
, dont il ne dit pas un mot : mais il a parlé des
on qui est auteur des jeux » ; ce qu’il confirme par cet endroit de l’
Ecriture
, où il est dit, « Que le Peuple s’assit pour mang
ctacles par cet exemple, et par quelques autres semblables tirés de l’
Ecriture
: « Pudor me tenet, dit ce Père, praescriptiones
habits. Notre Docteur qui ne s’assujettit à aucun ordre, retourne à l’
Ecriture
sainte expliquée par Albert le Grand, dont il rap
paroles, et par où il prétend justifier la Comédie dans les sens de l’
Ecriture
même. Je n’ai pas dessein de retoucher l’autorité
de l’Ecriture même. Je n’ai pas dessein de retoucher l’autorité de l’
Ecriture
, dont il a été parlé plus haut : mais je ne puis
nce de notre Docteur, qui après avoir rapporté quelques endroits de l’
Ecriture
, où il est fait mention de danses et de tambours,
nterprétation ! Ou plutôt quelle horrible corruption des paroles de l’
Ecriture
! Pourrait-on la pardonner à tout autre qu’à un D
cations favorables que donne Albert le Grand à certains passages de l’
Ecriture
qui paraissent condamner les Comédies ; comme s’i
comme s’il n’y avait pas encore une infinité d’autres passages dans l’
Ecriture
qui les condamnent, ou comme si Albert le Grand é
erses. S’étant ainsi expédié à peu de frais de la Loi de Dieu et de l’
Ecriture
, il vient aux objections qu’on pouvait lui faire
urs de Théâtre ; car comme les affiches des rues leur tiennent lieu d’
écriture
, il semble qu’ils ont droit d’en tirer des argume
éclatantes dont elles ont été la cause. On ne devrait pas même lire l’
Ecriture
sainte, puisqu’elle est la cause innocente de tou
t les passions ont été la cause ; et qu’on ne devrait pas même lire l’
Ecriture
sainte, parce qu’elle peut être l’occasion des Hé
ions avec toute la véhémence et tout l’art imaginable : et comme si l’
Ecriture
sainte enfin n’avait été dictée du Saint Esprit q
t de douleurs pour les Chrétiens ; ou, pour me servir des termes de l’
Ecriture
, temps où la Musique doit être importune, et auqu
ns, et auquel la Musique doit être importune, suivant le langage de l’
Ecriture
; dans ce saint temps, dis-je, il sera permis d’a
l pas vrai que ce casuiste ne vous a pas apporté un seul passage de l’
Ecriture
ni des conciles ? N’est-il pas vrai qu’il n’a jam
s lux mundi ; aux Pères qui lisaient et qui méditaient jour et nuit l’
Ecriture
, qui ont reçu le Saint-Esprit pour l’entendre, qu
ces folies ? Bref, supposons que tous les théologiens, les Pères et l’
Écriture
disent que ces badineries sont indifférentes, ce
la terre, ni le ciel et la terre qu’une seule parole ou syllabe de l’
Écriture
; Facilius est cælum et terram præterire quam unu
uam unum apicem de lege cadere (Luc 16. 17.). Donc un seul texte de l’
Écriture
doit avoir plus d’ascendant sur votre esprit, que
cles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'
Ecriture
sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des
eurs. D. Si les spectacles sont absolument mauvais, d'où vient que l'
Ecriture
ne le condamne pas ? R. C'est une erreur que de c
Ecriture ne le condamne pas ? R. C'est une erreur que de croire que l'
Ecriture
ne condamne pas les spectacles. L'Ecriture les co
erreur que de croire que l'Ecriture ne condamne pas les spectacles. L'
Ecriture
les condamne quand elle condamne les concupiscenc
mnés par ces paroles de l'Apôtre ? R. Tertulien dit précisément que l'
Ecriture
en condamnant les concupiscences du siècle, conda
s écoutent. Dans le Traité des Spectacles Quand même la sainte
Ecriture
ne défendrait pas aux Chrétiens d'aller aux Spect
'aller aux Spectacles, la pudeur le leur devrait défendre: Lors que l'
Ecriture
commande quelque chose, elle exprime ce qu'elle c
x choses défendues. Mais encore qu'il n'exprime pas ces crimes dans l'
Ecriture
, il ne laisse pas de les défendre, puisque la sév
ent la loi qu'il se sera prescrit soi-même. Mais qu'est-ce donc que l'
Ecriture
a défendu ? Elle a défendu de regarder ce qu'il n
tables et utiles plaisirs. Qu'il s'applique à la lecture de la sainte
Ecriture
, il y trouvera des Spectacles dignes de la Foi, d
ui me semble si doux que d’être retiré en ma petite chambre, y lire l’
Ecriture
sainte, la méditer devant Dieu, en rechercher l’i
on temps à reprendre des vices que plusieurs n’éviteront pas ; mais l’
Ecriture
m’épouvante. S. Paul me dit : Pressez vos auditeu
par lesquelles on peut prouver une vérité catholique, à savoir par l’
Ecriture
et par les Pères, par les conciles et la pratique
ens, comme apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l'
Ecriture
Sainte y est profanée. Néanmoins quand en un Coll
Histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit comprise en l'
Ecriture
Sainte, qui n’est baillée pour être jouée, mais p
pour avoir dansé ou assisté aux danses : Mais où ont-ils trouvé en l’
Ecriture
que danser est un péché qui mérite Excommunicatio
F. — (5.° Exemplis.) Ces premiers chrétiens avaient lu en l’
Ecriture
, que la dévote Sara, femme du jeune Tobie, invoqu
vait été mariée plus de deux fois14. Ils savaient qu’on lit bien en l’
Écriture
, que Jésus a souvent pleuré, et non pas qu’il ait
urs pour les chrétiens ; un temps, où, pour me servir des termes de l’
écriture
, la musique doit être importune, et auquel le spe
le n’avoir proposées que pour passer par-dessus, malgré le texte de l’
écriture
dont il les soutient, il autorise l’abus de jouer
Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’
Ecriture
Sainte. Mais afin de mieux éclaircir cette mat
atière, il est à propos de remarquer encore plus attentivement, que l’
Ecriture
ne fait mention que de deux sortes de Danses. Les
r le culte du vrai Dieu. L’usage de cette sorte de danses qui selon l’
Ecriture
servent à glorifier Dieu, ne se trouve point parm
aul à être fortement attaché à la parole de vérité, c’est-à-dire, à l’
Ecriture
et à la Tradition qui comprennent toute la doctri
école de vos Casuistes et de vos Auteurs profanes, mais en méditant l’
Ecriture
sainte aux pieds de Jésus Christ en s’appliquant
ature. page 1. II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’
Ecriture
Sainte. p. 6. III. Que les Danses sont défendues
n allant au bal. page 97. XVII. Que les danses sont condamnées dans l’
Ecriture
, et par les Pères. p. 119 XVIII. D’une excuse, de
rouve dans l’Education chrétienne des enfants, selon les maximes de l’
Ecriture
et les instructions des saints Pères de l’Eglise,
répandues dans ces différents Ouvrages se réduisent aux endroits de l’
Ecriture
sainte, des Canons, des Conciles, et des Passages
s des saints Pères contre les Spectacles. A l’égard des endroits de l’
Ecriture
sainte, des Canons, et des Conciles, le P. Le Bru
e réputation, qui le voient continuellement veiller, prier, étudier l’
Ecriture
sainte, pour être les témoins et les imitateurs d
simple et vrai dans tous ses discours, et méditera continuellement l’
Ecriture
sainte, pour instruire exactement son clergé et p
ités, veut, qu’à tous les repas des prêtres, on fasse la lecture de l’
Ecriture
sainte. C’est un moyen excellent pour former les
ésiastiques s’adonnant à l’avarice et à l’intérêt sordide, oublient l’
Ecriture
divine, qui dit : "Il n’a point donné son argent
que nous ne pouvons pratiquer ce que nous ne trouvons point dans les
écritures
: Quae in scripturis sanctis non reperimus, ea qu
est une honnêteté selon le monde, qui n’a aucune approbation dans les
écritures
, et qui dans le fond, comme il dit, est opposée à
e, question 168, article 2, ad. 1]. : par où il entend toujours ou l’
écriture
ou la prédication ou la théologie ; comme si ce n
urd’hui. Car toutes ces Danses dont il est parlé en ces endroits de l’
Ecriture
, n’étaient employées que pour honorer, et glorifi
qu’il ne semble que nous voulions justifier nos vices par les saintes
Ecritures
; ce qui serait les profaner d’une manière très i
des armes aux sensuels et aux superbes. L’un attaque l’autorité de l’
Ecriture
; l’autre fait une Tradition à sa mode. Celui-ci
ette règle de saint Cyprien » ; que la raison doit expliquer ce que l’
Ecriture
a voulu taire ; « et faisons nos efforts pour con
d’un amour bien allumé. Cette disposition l’empêche de trouver que l’
Ecriture
soit contraire au Théâtre ; et que dans le précep
e Théologien qui au commencement de sa Lettre ne trouvait rien dans l’
Ecriture
ni pour, ni contre la Comédie, ne devait pas y re
la Comédie est mauvaise, parce qu’elle est défendue dans les saintes
Ecritures
. « Jusqu’à présent, je l’avoue, je croyais qu’on
il n’est pas à propos de croire qu’une chose est mauvaise, quoique l’
Ecriture
la défende, à moins qu’on ne reconnaisse que cett
t pas toujours discerner entre le bien et le mal, qu’il souffre que l’
Ecriture
le discerne pour eux, qu’ils s’en tiennent à ce q
e qu’elle ordonne, et qu’ils jugent qu’une chose est mauvaise quand l’
Ecriture
la défend. Mais enfin tous les passages de l’Ecri
auvaise quand l’Ecriture la défend. Mais enfin tous les passages de l’
Ecriture
qu’on voudrait lui opposer, lui sont favorables,
passer dans les rues, et « faire pacte avec ses yeux », comme parle l’
Ecriture
, s’occupant uniquement de l’affaire du salut, ou
té la manière toute simple de traiter les matières de Théologie par l’
Ecriture
Sainte et par les Pères de l’Eglise, pour ne plus
peut servir de Décision sur cette matière, puisqu’il est fondé sur l’
Ecriture
Sainte, les Conciles et les Pères de l’Eglise ; C
gents et séduisants du vice, qui lui donnent du crédit et abusent des
Ecritures
pour l’autoriser, comme si les spectacles n’étaie
de la multitude. Des Chrétiens n’ont-ils pas honte de justifier par l’
Ecriture
, les superstitions et les spectacles des Gentils
à ceux des Athlètes. Le Chrétien ne pourra-t-il pas regarder ce que l’
Ecriture
raconte ? Je réponds qu’il vaudrait mieux ne savo
illicita mutata sunt. » La raison et la pudeur le défendraient, si l’
Ecriture
ne le défendait pas. Son silence, dicté par la sa
at, on ne fera rien que de convenable. Quelles sont les défenses de l’
Ecriture
? Elle défend de regarder ce qu’elle défend de fa
armonie des vers, trouvent ensuite insipide la simplicité des saintes
Ecritures
et de la religion : « Assueti dulcibus et politis
ujets, toutes très belles et très importantes, sur l’explication de l’
Ecriture
, les dogmes de la foi et les règles de la discipl
ont les plus belles qualités d’un ouvrage ; en quoi surtout excelle l’
Ecriture
sainte qui dit les plus belles vérités dans un mo
un Père Grec qui a laissé de fort bons commentaires sur Job et sur l’
Ecriture
. Voici ce qu’il dit (C. 4. v. 17.) : Gardez vos p
plus utile que la suppression entiere des spectacles. Mais, dit-on, l’
Ecriture
ne défend point les spectacles. Les saints Peres
s raisons qu’on allegue communément pour justifier les spectacles. L’
Ecriture
, dit-on, ne défend point les spectacles. Il est v
L’Ecriture, dit-on, ne défend point les spectacles. Il est vrai que l’
Ecriture
ne condamne point formellement la comédie, l’opér
e les nomme point expressément. Mais l’on peut dire avec vérité que l’
Ecriture
toute entiere est une condamnation implicite &
squ’à la moindre parole indécente ou boufonne ? Voici un trait dans l’
Ecriture
qui regarde encore les spectacles le plus près. N
r d’autres vraies et solides, que nous puiserons en premier lieu de l’
Ecriture
S. et de l’Analogie de la foi ; en après de la do
stinlib. 6 de baptis. cap. 6 n , « Apportons les balances divines des
Ecritures
Saintes, du trésor du Seigneur, pour y peser ce q
appareil ou la manière dont on les joue. La matière se prend, ou de l’
Ecriture
Sainte ; ou de quelques Auteur profane, Historien
Sainte ; ou de quelques Auteur profane, Historien, ou Poète. Si de l’
Ecriture
Sainteo, elle-même nous déclare2 Tim. 3 p , qu’el
atière est prise d’un Auteur profane ; c’est ou fable ou histoire ; l’
Ecriture
qui nous détourne expressément des fables Judaïqu
des, incestes ; d’exécrations, et invocations des Dieux Païens : Or l’
Ecriture
défend en termes exprès, non seulement de jurer p
raies, selon le jugement de S. Cyprien, que nous verrons ci-après : l’
Ecriture
défend en termes exprèsEph. 5 ab , de nommer la p
t exprès, et clairs, qu’aucun autre, qui soital en tout le reste de l’
Ecriture
, lequel défend, que l’homme ne soit vêtu de vêtem
faire à tant de milliers de témoignages que nous alléguons, tant de l’
Ecriture
, que des Pères Anciens, contre les Idoles, et les
produit quelques-uns ; et combien qu’après avoir ouï Dieu parler en l’
Ecriture
, il soit superflu, d’ouïr les témoignages des hom
os Eglises réformées ; mais ayant éclairci la question de droit par l’
Ecriture
sainte, et montré celle du fait, par la pratique
aire. o. [NDE] comprendre : si on prend le sujet de la pièce dans l’
Ecriture
Sainte… q. [NDE] réprimander, blâmer. u. [NDE
[NDE] en outre. al. [NDE] aussi clair qu’aucun autre de la Sainte
Ecriture
: parmi les plus clairs qui soient en l’Ecriture.
n autre de la Sainte Ecriture : parmi les plus clairs qui soient en l’
Ecriture
. an. [NDE] foudre peut être masculin ou féminin
Punctum Unicum. B. — (Eæ improbantur : 1.° Scriptura.) L’
Écriture
recommande aux enfants de l’Église qui doivent êt
soit défendu de se réjouir ; mais remarquez que toutes les fois que l’
Ecriture
parle de se réjouir, elle ajoute toujours : En No
CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’
Ecriture
Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, to
hant la Comédie. Je commence cet Abrégé par celui des passages de l’
Ecriture
Sainte, des canons des Conciles, et des Ouvrages
ai rapportés, suffisent pour faire voir qu’on trouve des armes dans l’
Ecriture
Sainte pour combattre les Comédies, quoiqu’elles
« Peut-on dire que les Spectacles ne sont pas défendus dans la sainte
Ecriture
, puisqu’elle condamne toute sorte de concupiscenc
our décider juste sur ce chapitre ; et pour accorder les paroles de l’
Ecriture
sur l’obéissance qui est dûe à Dieu et aux hommes
tendues, qui mettent l’esprit dans une plus grande incertitude, que l’
Ecriture
même. Car ce sont des règles qu’on peut appliquer
pas interdit à tous les Chrétiens ? Mais ni l’Evangile, dit-on, ni l’
Ecriture
sainte, ne défend nulle part la comédie, ni les a
daient autrefois à saint Cyprien, quelques libertins. L’Evangile et l’
Ecriture
sainte, réplique ce grand Saint, a plus dit en se
pectacles ? II. Mais on se trompe de dire que l’Evangile, que l’
Ecriture
sainte ne défendent nulle part ces divertissement
u’ils les condamnent partout. Que signifie autre chose, tout ce que l’
Ecriture
sainte dit de l’extrême pureté du cœur, qui est c
tue plaisirs à plaisirs, spectacle à spectacle. Tout est plein dans l’
Écriture
des consolations spirituelles que Dieu promet à s
de l’Ange. Si vous aimez les ouvrages d’esprit, lisez les livres des
Écritures
, vous y verrez une science, une éloquence, une po
dit le même Père, c’est l’histoire de la Religion. Ouvrez les divines
Écritures
, vous y verrez un Dieu créant le monde d’une paro
eval qui court, ou un malade guéri. N’avons-nous pas dans les divines
Écritures
le char & les chevaux de feu qui enlèverent É
ectacles, ni de composer des ouvrages qui approchent de la beauté des
Écritures
. Combien Dieu est-il admirable dans ses Saints !
libertins opposerent autrefois à saint Ciprien, que l’Evangile, que l’
Ecriture
Sainte ne defend nulle part ni les bals, ni les c
defend nulle part ni les bals, ni les comedies, ni les mascarades, l’
Ecriture
(répond ce grand Saint) a plus dit en se taisant,
imè de fidelibus suis sensisset. La raison nous parle au defaut de l’
Ecriture
, nous n’avons qu’à nous consulter nous-mêmes, &am
sont défectueuses, et qu’il est facile d’y répondre ! 1. Il dit que l’
Écriture
ne condamne point en termes formels la Comédie. 2
particulier contre la Comédie. Ce n’est pas entrer dans le sens de l’
Écriture
, que de n’y appercevoir autre chose que les comma
de crimes dans chaque espèce dont la défense ne se trouve pas dans l’
Écriture
; comme il y a des bonnes œuvres sans nombre, aux
damnent-ils tous les jours d’actions, conformément à la doctrine de l’
Écriture
, quoiqu’ils n’y aient pas trouvé mot à mot les ré
on peut dire que toute la vie d’un homme ne suffirait pas pour lire l’
Écriture
, si elle était entrée dans le détail de chaque ac
onciles défendent la Comédie, on peut néanmoins y aller ; parce que l’
Écriture
ne défend pas en termes exprés d’aller à la Coméd
es exprés d’aller à la Comédie. Pour raisonner mieux, il faut dire, l’
Écriture
ne parle en aucune part des Spectacles, et elle n
Comédie, dans un temps où les pauvres meurent de faim et de misère. L’
Écriture
nous dit : Employés tous vos soins à garder votre
s faire entrer dans le sentiment des passions qu’ils représentent ? L’
Écriture
nous dit : Le Fils de l’Homme envoyera ses Anges
ouvent s’y laissent emporter ? Qu’est-il donc besoin après cela que l’
Écriture
parle expressément de Théâtre, d’Opéra, de Comédi
urs cru que les divertissements de la Comédie étaient condamnés par l’
Écriture
, quoique le Texte sacré ne prononce point le mot
ce d’en recevoir encore de nouvelles. C’est ce que nous voyons dans l’
Écriture
, qui nous dit qu’à peine les Israëlites eurent-il
au sujet dont il s’agit : Car ces Musiques et ces Danses dont parle l’
Écriture
dans ces lieux que nous venons de citer, étaient
ux goûter la douceur ? Les moyens pour conserver la chasteté, selon l’
Écriture
, sont compris dans ces paroles : Détournez vos ye
e d’accommoder heureusement au Théâtre les Sujets qui sont tirés de l’
Ecriture
Sainte, et de l’Histoire Chrétienne. Indigné cont
il faut se remplir des grandes vérités de la Religion, et tirer de l’
Ecriture
sainte ces riches expressions que nous fournit la
ui les auraient suivis. Nous aurions bientôt décidé la Question, si l’
Ecriture
Sainte s’en expliquait de quelque manière que ce
ladiateurs, enfin de n’assister à aucun Spectacle. Lisez et relisez l’
Ecriture
, vous n’y trouverez point de précepte formel et p
lib.I , de Spect. in princip., que la raison doit expliquer ce que l’
Ecriture
a voulu taire, et faisons nos efforts pour concil
de la force à ce qu’il avait avancé, il avait apporté ce passage de l’
Ecriture
: « Le peuple s’assit pour manger et pour boire,
rme aux règles de la sagesse et de l’honnêteté ? « Pour preuve que l’
Ecriture
Sainte ne condamne point les Jeux, les Danses et
e raison, et pour en venir aisément à bout, voyons les autorités de l’
Ecriture
Sainte, qui semblent défendre la Comédie et sembl
par accident et par de mauvaises circonstances. » Ces autorités de l’
Ecriture
, dont on fait tant de bruit, ne prouvent donc rie
s qui pourraient avoir des suites fâcheuses, on ne devrait pas lire l’
Ecriture
Sainte (pour me servir du même exemple que vous a
u même exemple que vous apportez :) on ne devrait pas, dis-je, lire l’
Ecriture
Sainte, en latin même, puisqu’elle est la cause i
et de douleurs pour les Chrétiens, ou, pour me servir des termes de l’
Ecriture
, temps où la Musique doit être importune, et auqu
et de douleurs pour les Chrétiens, et pour me servir des termes de l’
Ecriture
, temps où la Musique doit être importune, et auqu
pables de souiller la pureté de leurs âmes ; et que cette parole de l’
Ecriture
s’accomplit d’ordinaire dans ceux qui y vont : «
ibilité dans tous les points qu’il a traités. Elle ne convient qu’aux
Ecritures
dictées par le Saint Esprit, et à l’Eglise, dans
e nourrir de l’esprit, de la lecture, et de la méditation des saintes
Ecritures
. » OBJECTION III. « Lesp. 39. Magistrats ne déf
qu’elle soit permise ; puisqu’étant, comme elle est, condamnée par l’
Ecriture
sainte, par les Conciles, et par les Pères de l’E
gré qu’on y est allé. « Quiconque aime le peril, il y périra », dit l’
Ecriture
;Eccl. 11. 25. une Dame qui aime un peu la beauté
dans l’Eglise Grecque, qu’on les lisait publiquement après la sainte
Ecriture
. Nous savons tous que des chrétiens ne doivent po
r s’accomplit : Vous « tombez dans l'égarement faute de bien suivre l’
Ecriture
». Ce grand saint fait ensuite l’éloge de la Psal
démons. Ne vous en allez pas ouïr aujourd’hui la lecture de la sainte
Ecriture
, comme un serviteur affectionné à Jésus-Christ ;
qui leur seront utiles ; qu’ils s’appliquent à la lecture des saintes
Ecritures
; et ils y trouveront des spectacles dignes de la
ait-on de la sorte que vous dites ? Il y en a assez dans les saintes
Ecritures
, dans les Pères, et les Docteurs de l’Eglise. Il
lois divines et humaines, et qui fait ce qu’on a appelé Spectacle. L’
Ecriture
Sainte est-elle contraire à tels Spectacles et re
tant pareillement défendu, et le nombre des fous étant infini selon l’
Ecriture
, principalement en semblables lieux. Est-ce donc
ne savent ni a ni b qui n’ont intelligence non seulement de la sainte
écriture
immo z ni d’écritures profanes. Sont les joueurs
ui n’ont intelligence non seulement de la sainte écriture immo z ni d’
écritures
profanes. Sont les joueurs artisans mécaniquesaa,
. 958. z. [NDE] N’a pas le sens adversatif du latin immo : ni même d’
écriture
profane. aa. [NDE] Les joueurs sont des artisans
s. [NDE] Les ignorants. bt. [NDE] Les illettrés comprendront mieux l’
écriture
sainte par la version théâtrale que par une versi
[FRONTISPICE] CARACTÈRES TIRÉS DE L'
ÉCRITURE
SAINTE, ET APPLIQUÉS AU MOEURS DE CE SIÈCLE A PA
uement en vûë le salut des ames, & dans l’explication des divines
Ecritures
, sujet ordinaire de leurs prédications, ils tendo
est nommée une maison de priére ; Matth. 21. 13. mais bien loin que l’
Ecriture
ou les Peres donnent ce nom au Theatre, ils l’app
uivez donc le conseil du saint Esprit, quand il vous avertit dans ses
Ecritures
de ne point arrêter vos yeux sur les personnes du
que d’innocent, & leurs raisons, c’est qu’ils prétendent ; Que l’
Ecriture
ne les a pas condamnez. Que les Peres ont même co
lien,1. & saint Cyprien n’ont pas fait difficulté d’avouer, que l’
Ecriture
ne condamne les spectacles par aucun passage form
disent, que la pudeur suffit pour nous apprendre nostre devoir, si l’
Ecriture
ne s’en explique pas assez clairement : qu’elle s
passa, plus interdixit, quia tacuit. Il faut encore remarquer, que l’
Ecriture
, dont le stile est concis & énergique, ne fai
que les noms bizarres d’Opera & de Comedie soient exprimez dans l’
Ecriture
, si en effet on y trouve la condamnation de tout
47 Chap. IV. Des Pièces pieuses, 67 Chap. V. Des Pièces tirées de l’
Ecriture
sainte, 96 Chap. VI. De la Religion sur le Théât
es femmes qui se fardent, & la religion ne les épargne point. Les
Ecritures
condamnent le fard ; la chaire, le confessionnal
ie & du scandale. Il est parlé du fard en plusieurs endroits de l’
Ecriture
, sous le nom de Stibium. Les Interprêtes pensent
aux coquettes, pour embellir, ou plutôt pour défigurer leur visage. L’
Ecriture
n’en parle que comme d’une folie & d’un crime
parfum, l’encens, le romarin, &c. Il y en a cent exemples dans l’
Ecriture
, les voyageurs & les histoires Orientales. Ai
rien à quoi une fille doive être jalouse de ressembler. Mais comme l’
Ecriture
dit que ces trois filles étoient très-belles, voi
fs aux événemens arrivés de leur temps, comme on voit par-tout dans l’
Ecriture
, Job a voulu dans les noms de ses trois filles re
ceux qui prétendaient que ces Spectacles étaient permis, parce que l’
Ecriture
ne les défendait pas, que leur défense est renfer
rétiens qui prétendaient autoriser les Spectacles des Gentils par les
Ecritures
, « de Scripturis caelestibus vindicare 18 » : et
s aux Chrétiens de regarder des Spectacles dont il était parlé dans l’
Ecriture
, et que ceux-là étant justifiés et permis, ceux d
eur répond d’abord, qu’il vaudrait mieux pour eux n’avoir jamais lu l’
Ecriture
que d’en faire une si méchante application, (paro
us adresser dans la suite,) que ces exemples n’ont pas été mis dans l’
Ecriture
pour porter les Chrétiens à assister aux Spectacl
les danses de David, de Michol et des autres dont il est parlé dans l’
Ecriture
. Le second que l’on doit tolérer, consiste dans u
e 3, que vous auriez « bientôt décidé la question de la Comédie, si l’
Ecriture
Sainte s’en expliquait de quelque manière que ce
Et quelques lignes après, page 4, vous dites « qu’on lise et relise l’
Ecriture
, qu’on n’y trouvera point de précepte formel et p
oublié ce que vous venez de dire. En voyant que vous souhaitiez que l’
Ecriture
s’expliquât en quelque manière que ce pût être, j
ans le précepte formel, et vous prétendez qu’il n’y en a point dans l’
Ecriture
contre la Comédie, appuyant votre sentiment sur c
l prouve que les Spectacles sont plus que suffisamment défendus par l’
Ecriture
. Il y combat vigoureusement l’opinion de ceux qui
. Il y combat vigoureusement l’opinion de ceux qui prétendaient que l’
Ecriture
ne les avait pas défendus : ainsi, sauf meilleur
es du Chapitre 14, et vous dire : Comment pouvez-vous prétendre que l’
Ecriture
n’a pas défendu la Comédie ? comme si elle ne l’a
s faites parler Albert le Grand, page 26, et lui faites dire, que « l’
Ecriture
sainte ne condamne pas les Jeux, les Danses, et l
Albert le Grand ; mais que si par les Danses dont il est parlé dans l’
Ecriture
, vous prétendez justifier celles des Opéras, des
nt Docteur disait, qu’il vaudrait mieux pour vous n’avoir jamais lu l’
Ecriture
, que d’en faire un si méchant usage et une si pit
Dieu, pour défendre la Comédie, en ait fait un précepte formel dans l’
Ecriture
: il n’en a pas non plus contre les excès qui peu
que nous. Combien de choses y a-t-il que nous croyons défendues par l’
Ecriture
, dont elle n’a pourtant point fait de précepte fo
e la Comédie ; cependant quand vous voudrez, je vous ferai voir par l’
Ecriture
que cela lui est défendu. En un mot, c’est assez
endu. En un mot, c’est assez pour que la Comédie soit défendue dans l’
Ecriture
, que nous y trouvions la défense des maux dont el
que dans les autres. La Comédie est donc défendue et condamnée par l’
Ecriture
, et par conséquent on ne peut y assister sans all
Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’
Ecriture
, et par les Pères. Nous avons montré dans les
rs, même des derniers siècles. Voyons maintenant comment est-ce que l’
Ecriture
sainte, et les Pères en parlent. Commençons par c
ivertissement, appliquant à la danse plusieurs paroles terribles de l’
Ecriture
, comme celles du Psalmiste ; Psal. 11, et 96. «
les condamnent ; ce qu’il fait par des réflexions solides tirées de l’
Ecriture
des Pères, et de la conduite de l’Eglise dans tou
ant de force contre les spectacles. Voici un trait remarquable dans l’
Ecriture
, au chapitre 4. du Livre II. des Macchabées. Jaso
à Jérusalem les spectacles de la Grèce. Les Prêtres eux-mêmes, dit l’
Ecriture
, abandonnèrent le soin du Temple, et négligèrent
d’aller au théâtre, quand même le sujet de la pièce serait tiré de l’
Ecriture
sainte. Vous avez pour vous diriger l’Eglise de J
auteurs de ces pièces ne sont pas dignes d’être les interprètes de l’
Ecriture
sainte et les organes du Saint Esprit. Les comédi
en s’exposant à perdre la vie de son âme, qui est inestimable. Car l’
Ecriture
dit, « Que celui qui aime le danger, perdra infai
ir ensuite, que ces spectacles sont défendus aux Chrétiens. 1°. Par l’
Ecriture
Sainte. 2°. Par le renoncement qu’ils ont fait da
r retrancher de semblables abus, si pernicieux aux ames, & dont l’
Écriture
nous fait assez connoître le danger, quand elle n
3. 1. 4. Omnia tempus habent… tempus plangendi, tempus saltandi. L’
Écriture
nous en fournit un exemple célébre, en rapportant
ces d’Abraham, d’Isaac, de Jacob & des autres Saints dont parle l’
Écriture
: vous verrez qu’il n’y est fait aucune mention d
erge ! Vous étiez figurée par cette sainte demoiselle qui disait en l’
Ecriture
: Numquam cum ludentibus me miscui : Je ne me sui
re des Comédies et Tragédies. Ce qui est plein de profanation de l’
Ecriture
Sainte, d’ordures et de dissolutions, de blasphèm
’il y a lieu d’approuver que les Pièces de Théâtre soient tirées de l’
Ecriture
Sainte. 303 Mandement de Monseigneur l’Evêque de
re ? les divins Cantiques, avec les cris des Bacchantes ? les Saintes
Ecritures
, avec des discours impudiques ? les lumières des
e les Jurisconsultes admirent, où l’Eloquence défend la Justice, où l’
Ecriture
instruit, où les Pères prononcent, où les Concile
ntre lui, puisque vous avez été chercher des railleries jusque dans l’
Ecriture
Sainte. « Jetez-vous sur les injures, lui dites-v
uisque pour flatter la passion de quelques-uns, vous vous moquez de l’
Ecriture
, des Conciles, des Saints Pères, et des personnes
e mépris que vous avez pour elles, avec les abus que vous faites de l’
Ecriture
et des Saints Pères ; et l’on verra qu’il faut qu
CHAPITRES ET DES SECTIONS. CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’
Ecriture
Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, to
dissipation des biens de la grâce, et de cet or enflammé dont parle l'
Écriture
, que nous devrions acheter par la perte de tous l
s, qui font la ronde à l'entour d'elle pour la dévorer, comme parle l'
Écriture
. Elle sait, comme dit saint Paulin, que toute la
dissipation des biens de la grâce, et de cet or enflammé dont parle l'
Ecriture
, que nous devrions acheter par la perte de tous l
nnemis qui font la ronde autour d'elle pour la dévorer, comme parle l'
Ecriture
. Elle sait, comme dit saint Paulin, que toutes le
ssipent les richesses de la grâce, et ce précieux trésor dont parle l’
Ecriture
, trésor si précieux en effet, que nous devons l’a
chef, et violer, dans ce qu’ils ont de plus clair, les préceptes de l’
Ecriture
? « Je ne sache pas de parole du Sauveur des hom
forts de tous les jours ; non celle que nous recommandent les saintes
Ecritures
, mais celle qu’elles condamnent comme fausse et c
positions d’un goût plus pur et plus sévère, surtout pour les saintes
Ecritures
et pour tous les livres religieux, dont la lectur
ement des Spectacles, parce, disent-ils, qu'il ne paraît point dans l'
Ecriture
sainte que cela soit défendu aux serviteurs de Di
rviteurs de Dieu. Il est vrai que nous ne trouvons pas dans la sainte
Ecriture
cette défense en termes exprès: vous n'irez point
Peut-on dire que les Spectacles ne sont pas défendus par la sainte
Ecriture
; puis qu'elle condamne toute sorte de concupiscen
ils offrent. 154 Chap. XIX. Les spectacles condamnés par les saintes
Ecritures
. 164 Chap. XX. Spectacles condamnés par les sain
et perfide enfant des Païens : cela se pourrait prouver par la sainte
écriture
et saints Docteurs, qui reprennent telles choses
au veau d’or. e. [NDE] Les leçons de matines sont les fragments de l’
Ecriture
ou des Pères que l’on lit pendant l’office la vei
reille circonstance ; j’ai mis une autre enveloppe ; j’ai déguisé mon
écriture
; je viens de l’envoyer. A qui croyez-vous qu’il
es artifices de coqueterie. L’Abbé Nadal en a fait un grand traité. L’
Ecriture
en fait souvent mention, & les charge d’anath
e cette partie, si soigneusement parée & cultivée. Ce n’est pas l’
Ecriture
sainte, à laquelle il ne pensoit pas ; c’est l’ex
erpent qui porte le coup mortel dans l’ame. C’est la comparaison de l’
Ecriture
: Tanquam a facie colubri fuge peccatum. Ce poi
que. Le savant Prélat croyant voir toute la fable du Paganisme dans l’
Ecriture
Sainte, a trouvé de la ressemblance entre la tête
qu’il faut fuir la volupté pour n’en être pas infecté. Lamies dans l’
Ecriture
Sainte signifie en général une bête féroce. Les b
e livre de Judith est un livre canonique, qui fait partie des Divines
Ecritures
. Le Concile de Trente l’a décide ; celui de Nicée
prudence humaine, toujours fautive. Tous les livres historiques de l’
Ecriture
offrent un mêlange de bien & de mal dans les
les spectacles ! Où est-elle, nous dit-on, cette loi ? Est-ce dans l’
Ecriture
ancienne ou dans la nouvelle ? Est-ce dans les sa
; qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablement condamnés dans l’
Ecriture
. Mais je sais que vous opposez d’abord à tous les
poursuit Tertullien, que les spectacles ne sont point défendus dans l’
Ecriture
. Non, répond ce Docteur, ils n’y sont pas express
épond ce Docteur, ils n’y sont pas expressément nommés ; mais toute l’
Ecriture
ne tend-elle pas à les défendre ? Cependant ne ra
in. Voulez-vous indépendamment de toute autorité, & de celle de l’
Ecriture
même, une preuve sans réplique, que le théâtre es
C'est le langage le plus théâtral substitué à la majesté des divines
Ecritures
. On n'aurait qu'à rimer la plupart des conversati
ute espèce. C'est là ce bras de chair, ce roseau fragile dont parle l'
Ecriture
, qui se brise sous la main qui s'y appuie, et la
duire le mauvais fruit dont ils ont eu les dents agacées, comme dit l'
Ecriture
: Dentes obstupescunt. Un livre nouveau (l'Educat
rque, chef des Apollinaristes, mirent en vers quelques histoires de l'
Ecriture
, en forme de dialogue, comme plusieurs déclamatio
les détruire autant qu’on le peut en cette vie. C’est pour cela que l’
Ecriture
nous apprend que la vie de l’homme sur la terre e
trouve dans L’Education Chrétienne des Enfants selon les maximes de l’
Ecriture
sainte, et les Instructions des saints Pères de l
me pourrait dire par cœur aucun Psaume, ou quelque autre partie de l’
Ecriture
, si je lui demandais ? Il ne s’en trouverait pas
du dégoût pour toutes les choses saintes, et surtout pour les saintes
Ecritures
, parce que la nature corrompue n’y trouvant rien
capitale ; negligence, que le Saint Esprit condamne dans les saintes
Ecritures
, quand il dit : Proverb. 3. v. 5. « Ne soiez poin
les organes du Saint Esprit : pour nous apprendre ce que les saintes
Ecritures
n’ont dit souvent que sous des ombres. Parte 3.
reuves invincibles. Ecoutons le saint Esprit, qui nous apprend dans l’
Ecriture
le péril qu’il y a, non seulement de s’entretenir
i après ces autorités expresses nous passons aux exemples que la même
Ecriture
nous met devant les yeux ; celui de David est ter
ccupation vaine, sensuelle, dangereuse, reprouvée par le S. Esprit ès
Ecritures
Saintes, par l’Eglise, par les Saints Pères, et p
par l’Eglise, par les Saints Pères, et par la raison même. Que dit l’
Ecriture
Sainte contre les Danses ? Dieu parlant aux fill
l’original. Il est d’ailleurs très-difficile d’y rien déchiffrer ; l’
écriture
est gothique & mauvaise, les noms sont la plû
, rapportées à découvert & sans voile. C’est un des endroits de l’
Ecriture
que les Juifs ne laissent pas lire aux jeunes gen
ntrigues fort peu vrai-semblables, dont il n’y a aucun vestige dans l’
Ecriture
; il veut que Thamar ait été amoureuse de son bea
i qu’il en soit, ce roman, très-mal conçu, défigure & contredit l’
Ecriture
par les couleurs les plus noires. C’est une vraie
us grand nombre des Dramatiques, qui ne veulent point qu’on profane l’
Ecriture
en la mettant sur le théatre. Au contraire, dit-i
orreurs de l’impureté. Quand même on pourroit traiter des sujets de l’
Ecriture
, il est certain, de l’aveu de tout le monde, qu’o
a de titre que sa corruption. Un Auteur vertueux pourroit faire de l’
Ecriture
un usage plus légitime, y montrer la condamnation
es crimes, si opposés à la religion & à la vertu. Cet emploi de l’
Ecriture
seroit plus légitime que d’aller y puiser les exe
bler sa vigilance & son courage. Telle est l’idée que les saintes
Ecritures
nous donnent d’un Juste : & qu’on n’oublie pa
et que je tais encore celles de Pateline, qui fait d’un passage de l’
Écriture
une application insolente. Un peu avant ceci Léni
s. On ne voit pas quelle peut être la fin du Poète dans cet abus de l’
Écriture
; si ce n’est d’égaler Mustapha à Moïse, et la vi
propre goût. Ce n’est pas là, je crois, l’esprit de ces passages de l’
Écriture
: « Que le Seigneur est bon, miséricordieux, len
lique Ibid. mêlent avec quelques bouffonneries obscènes, un abus de l’
Écriture
dont on ne peut en conscience rapporter que ces d
s paroles ; de sorte néanmoins qu’on y reconnaît encore le sceau de l’
Écriture
. Ce prétendu jeu de Théâtre n’est pas rare dans l
» Amanda se décrie ici elle-même et condamne à la fois le texte de l’
Écriture
: elle fait voir évidemment que le bon sens et la
anière la plus développée. S. Paul lui-même, et plusieurs livres de l'
Ecriture
, nomment par leur nom et peignent par leurs vrais
s Pères dans leurs lettres, S. François de Sales dans ses ouvrages, l'
Ecriture
même, quoique fort rarement, se permirent des rai
nne grâce les armes à un coupable qui avoue de bonne foi ses torts. L'
Ecriture
rapporte, sans les blâmer ni les louer, deux trai
nt étonnées, que vous n’avez pas allegué un seul passage de la sainte
Ecriture
, qui defendit expressement la Comedie. Vous conno
evêque, fait voir que vous n’êtes guère accoutumés au langage ni de l’
Ecriture
ni de l’Eglise, n’y ayant rien dans l’une et dans
fait monter au Parnasse. Il y a encore bien des traits contraires à l’
Ecriture
. Le profond respect qu’on doit aux Livres saints,
comédies. On n’a jamais condamné les poésies sur des sujets pris de l’
Ecriture
, il y en a une infinité : mais on a toujours blâm
aucun sens. Dans le poëme d’Abel, où l’on fait profession de suivre l’
Ecriture
sainte, c’est une erreur contre la Religion. Je
si fort pris l’habitude, & les multiplier dans tous ses chants. L’
Ecriture
, qu’il fait profession de suivre, n’en est pas si
es habits, des masques. Elle a altéré en vingt endroits le récit de l’
Écriture
seulement dans le premier poëme, la Chûte d’Adam.
tumer à regarder le théatre comme une bonne chose, les histoires de l’
Écriture
comme des comédies. C’est encore bien pis que le
fait ici d’un théatre un livre classique, & de la profanation des
Écritures
un catéchisme. Quelle tournure à donner à l’espri
qu’une éducation théatrale formera de bonnes mœurs, qu’en dégradant l’
Écriture
on donnera de la religion, qu’une tête pleine dep
marionnettes. La quatriéme, parce que, comme remarque Tertulliene, l’
Ecriture
condamne la Comédie & les Spectacles dans les
ens, comme apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’
Ecriture
Sainte y est profanée. » Ils le sont encore plus
mme des divertissemens innocens, ou tout au plus, indifferens. Mais l’
Ecriture
, les Conciles, & les Saints Peres en jugent b
onciles, & les Saints Peres en jugent bien d’une autre maniere. L’
Ecriture
maudit les hommes qui se déguisent en femmes, &am
qu’autre maniere, pretendent le pouvoir faire sans peché, parce que l’
Ecriture
, les Conciles & les Peres que nous venons de
er & danser. Ce qui doit suffire pour les en détourner, puisque l’
Ecriture
nous apprendd que celui qui aime le danger perira
qui est encore déclaré plus expressément dans cet autre passage de l’
Ecriture
: « Que les Lévites se rendent fidèlement le mati
nelle, si le peuple faisait des actions qui sont défendues, ou dans l’
Ecriture
sainte, ou par les Constitutions des Papes, ou pa
es Fidèles à fuir les spectacles jusqu’à ce qu’ils soient désertés. L’
Ecriture
, la raison, et l’expérience nous apprennent que l
e maux ; et Zacharie les Scribes et les Pharisiens tels que la sainte
Ecriture
nous les représente.... Jésus-Christ même a tolér
iques qui lisaient les Comédies, au lieu de s'appliquer à l'étude des
Ecritures
Saintes, et l'on ne peut en tirer aucune conséque
astiques se permettent, a, 428 Bernard (Jacques). Son respect pour l’
Ecriture
Sainte, b, 139. Son observation sur les dangers d
guet, relativement aux Spectacles, a, 172. Utilité de la lecture de l’
Ecriture
Sainte pour les Rois, a, 394. Citation relative a
lative aux Spectacles, & réflexions à ce sujet, b, 362. Combien l’
Ecriture
Sainte est déplacée dans les Poëmes dramatiques,
es plus anciens, a, 119. Condamnation implicite des Spectacles dans l’
Ecriture
Sainte, b, 102. Sa Réponse à ceux qui osoient abu
9, 368, 386. Abus scandaleux qu’on a osé faire de quelques faits de l’
Ecriture
Sainte, pour y trouver l’autorisation des Spectac
torisation des Spectacles, 348-353. Comment on peut lire avec fruit l’
Ecriture
Sainte ; & ce qu’elle est à l’Eglise, 104. Co
d Jean). Son jugement sur les Drames, dont les sujets sont tirés de l’
Ecriture
Sainte, b, 188 W Wallius (Jean). Son opinion s
foi les plus importans, en interprétant à sa guise les Passages de l’
Écriture
. Cette morale n’est pas plus admise à Genève qu’à
. Eccl. Averte faciem à muliere compta (parée). Tout est plein dans l’
Ecriture
de ces défenses. Cependant, dit-on, les trois fem
ei adornatum. Judith se para de son mieux pour plaire à Holopherne. L’
Ecriture
entre dans le plus grand détail de ses ornemens,
étoit d’ailleurs si modeste, que quand elle parut devant le peuple, l’
Ecriture
remarque qu’elle étoit entierement voilée, &
des choses aux regles austeres que l’Evangile a prescrites depuis. L’
Ecriture
se borne à louer son courage, sa confiance en Die
e ce goût, plus ancien que le théatre, fut toujours dans la nature. L’
Ecriture
, qui nous dit qu’une femme s’oublieroit plutôt el
nt données les Représentations Dramatiques des Histoires de la Sainte
Ecriture
dans Paris. Mais, pour faire mieux conoitre ce qu
hantoit à leur loüange des Cantiques composez de divers Passages de l’
Ecriture
liez ensemble, pour faire des allusions sur les a
armes de tous les SS. Peres : son zèle, comme le leur, se fonde sur l’
Ecriture
, qui nous ordonne de fermer les yeux dès qu’une f
véhément dicte au Théologien Espagnol contre leur fausse sécurité. L’
Ecriture
& les Peres lui fournissent toujours ses coul
armes de tous les SS. Peres : son zèle, comme le leur, se fonde sur l’
Ecriture
, qui nous ordonne de fermer les yeux dès qu’une f
véhément dicte au Théologien Espagnol contre leur fausse sécurité. L’
Ecriture
& les Peres lui fournissent toujours ses coul
ées du 4 décembre 1402. Les sujets de leurs poèmes étaient tirés de l’
Ecriture
sainte et des légendes des saints. Mais on reconn
pour plusieurs. Le concile de Trente défendit aussi de faire servir l’
Ecriture
sainte à des sujets de divertissement ; et il ord
rouve dans l’Education Chrétienne des Enfants, selon les maximes de l’
Ecriture
et les Instructions des saints Pères de l’Eglise,
arche Jacob, d’Isaac, d’Abraham, de Tobie et des autres Saints, que l’
Écriture
raconte, il n’est fait aucune mention de danses n
te Ménandre ; approuvoit-il la comédie ? M. Huet dit qu’il y a dans l’
Ecriture
des paraboles, des allégories, des ironies qui so
ou mystiques, doivent être bannies du théatre : les sujets tirés de l’
Ecriture
ne doivent jamais y paroître. Les Magistrats n’on
ces, & de n’en point approuver d’indécente ou qui soit prise de l’
Ecriture
. Tout cela est bien sans doute, c’est un mal de m
ns, comme apportant corruption des bonnes mœurs, mais surtout quand l’
Ecriture
sainte y est profanée. Néanmoins quand en un coll
stoire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit point prise de l’
Ecriture
sainte, et que cela se fasse rarement par l’autor
rieuses de quelques histoires, qu’on ne prenne jamais des sujets de l’
Ecriture
, qui ne doivent pas être mis sur la scène. On ne
idicule Ballet, gémiront de voir un homme qui selon l’expression de l’
Ecriture
, « abandonne son propre lieu, et devient comme un
y vont sont-ils exposés aux mêmes dangers ? R. Quand Dieu dit dans l'
Ecriture
que « celui qui aime le danger y périra », « Qui
751 sq.]., dans les autres décrets de l’Eglise, que les passages de l’
Ecriture
sur laquelle on fonde la prohibition de l’usure p
ustinien. Le troisième Discours sur les Pièces de Théâtre tirées de l’
Ecriture
Sainte, qui paraît ici pour la première fois, fut
d’accorder la Comedie avec la morale de Jesus-Christ. Il est vrai, l’
Ecriture
sainte ne la defend pas expressément ; & ce f
ivertissement du theatre : mais ce ne fût qu’un faux prétexte : car l’
Ecriture
, répond ce grand Saint, Verecundiam passa plus in
ent indignes du Chrêtien, qu’elle instruisoit. » Mais non : la sainte
Ecriture
ne s’en tait point absolument : elle nous dit, qu
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