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1 (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351
il y a lieu de approuver que les Pièces de Théâtre soient tirées de l’ Ecriture Sainte. Quoique ce que rapporte Baronius348 aprè
ue le Poète Théodecte fut frappé d’aveuglement pour avoir osé mêler l’ Ecriture Sainte dans une Tragédie, ait donné lieu de deman
ieu de demander, si on peut approuver qu’on prenne des Histoires de l’ Ecriture Sainte pour en faire des pièces de Théâtre ; nous
it les joindre, et il est trop évident qu’on ne peut faire paraître l’ Ecriture sur le Théâtre sans l’altérer et la profaner. C’e
propositions qui vont faire le sujet et le partage de ce Discours. L’ Ecriture Sainte ne peut paraître sur le Théâtre sans y êtr
t plus penser à laisser paraître sur le Théâtre des sujets tirés de l’ Ecriture Sainte. Et cette conclusion se trouvera bien affe
Concile de Trente nous y lisons la défense absolue de mêler jamais l’ Ecriture avec ce qui peut passer pour profane. Ecoutons je
mer la témérité avec laquelle on mêle et on détourne let paroles de l’ Ecriture sainte dans les choses profanes, plaisanteries, f
nutilités, etc. Il défend à toutes personnes de faire jamais servir l’ Ecriture Sainte à de semblables choses, et ordonne aux Evê
rir que dans les Collèges on représente jamais des pièces tirées de l’ Ecriture Sainte chap. 14. art. 28. p. 301.. « Ne sera lois
iens comme apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’ Ecriture Sainte y est profanée ; néanmoins quand en un Col
que Histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit tirée de l’ Ecriture Sainte, qui n’est baillée pour être jouée, mais p
Ce n’est pas qu’on ne puisse chrétiennement composer des Poèmes sur l’ Ecriture Sainte, et les faire déclamer dans plusieurs Coll
sérieusement comparer le Théâtre des Comédiens avec la sainteté de l’ Ecriture , auront horreur de penser qu’on veuille les joind
les raisons et dans les réflexions, qui nous feront apercevoir que l’ Ecriture ne saurait être représentée sur le Théâtre des Co
a cause la plus générale de cette altération, c’est que l’esprit de l’ Ecriture est entièrement opposé à ce qu’on cherche à la Co
écrit, et qu’on y développât les maximes qui sont comme la clef de l’ Ecriture , le point fixe auquel tout se réduit, et sans leq
’y entend plus rien, on la corrompt et on l’altère. Le but de toute l’ Ecriture est d’établir qu’il faut renoncer à soi-même, mép
ult. C’est pourquoi Saint Augustin dit en beaucoup d’endroits, que l’ Ecriture n’instruit les hommes qu’en leur prescrivant d’ai
modo mores hominum informat. » Si vous expliquez quelque endroit de l’ Ecriture , dit encore ce saint Docteur, et que votre explic
tablisse pas la charité de Dieu et du prochain, vous n’entendez pas l’ Ecriture , vous n’en prenez pas bien le sens. « Quisquis ig
, et le prochain comme vous-même. » Mais quel amour pense-t-on que l’ Ecriture veut qu’on ait pour soi et pour son prochain ; c’
bien différent de celui que la Comédie inspire. L’amour dont parle l’ Ecriture , est celui qui, selon saint Paul, vient « d’un cœ
inquiratis nemo vobis aliud præcipiat". » Donc quelque Histoire de l’ Ecriture que l’on touche, si l’on n’y fait trouver cette d
il de la vie. » Est-ce au Théâtre où l’on pourra exposer ce que dit l’ Ecriture contre ceux qui aiment les vanités du siècle ? Qu
est de cette réponse même que nous devons conclure, que l’esprit de l’ Ecriture est entièrement incompatible avec ce qu’on cherch
la Comédie, puisqu’on ne saurait souffrir que l’on y exposât ce que l’ Ecriture veut que nous ayons toujours devant les yeux. « S
m du Seigneur Jésus-Christ 362 ». Quelqu’un nous dira peut-être que l’ Ecriture qui contient des instructions si mortifiantes pou
x des démons ; et les porter à contempler ces beaux spectacles, que l’ Ecriture sainte nous présente. Où verra-t-on en effet de p
t destinés les effets les plus éclatants de la divine puissance que l’ Ecriture rapporte, à faire trembler ceux qui veulent jouir
ulant se convertir ont besoin de grands exemples de miséricorde que l’ Ecriture rapporte ; « ut per patientiam et consolationem s
point du goût du Théâtre, il faut les passer ou les déguiser. Donc l’ Ecriture ne saurait plaire sur le Théâtre des Comédies san
arce qu’on en choisira qui donneront lieu aux spectateurs d’altérer l’ Ecriture dans leur esprit et dans leur cœur. On veut des s
ages de la beauté ? Cette Histoire et cent autres qu’on trouve dans l’ Ecriture accompagnées de réflexions des personnes intellig
ais proposées à des hommes charnels par des Auteurs peu versés dans l’ Ecriture et peu instruits dans la science des Saints, elle
au Théâtre, par celles que la nouvelle Tragédie a développées dans l’ Ecriture . Judith fait à Dieu cette prière Ch. 9. v. 12.. «
force pour le faire périr. » Puis elle se pare de telle sorte, dit l’ Ecriture , ch. 10 v. 4. que « Dieu même lui ajouta un nouve
non ex libidine, sed ex virtute pendebat. » Avec ces réflexions de l’ Ecriture  ; tout devient saint, mais on les passe comme inu
dantes de toute inquisition. Rien n’est capable de les corriger, et l’ Ecriture qu’ils mêleront dans leurs pièces, loin de les re
. 14., « Multo citius munda corrumpuntur quam corrupta mundantur. » L’ Ecriture Sainte ne sera entre leurs mains que comme ce vas
fait rougir, ambulantes in astutia, ne craignant pas même d’altérer l’ Ecriture , adulterantes verbum Dei. Est-ce sans fondement
st-ce sans fondement que je dis qu’ils ne craignent point d’altérer l’ Ecriture , pour y faire entrer la galanterie ? Non certes,
Contre la connaissance de l’Histoire de ce temps, et le silence de l’ Ecriture , on fait faire un vœu de chasteté à Judith, et ma
ns aucune tache de péché. Mais cessons de parler ici d’une pièce où l’ Ecriture est si altérée, on n’a déjà eu que trop de lieu d
eur qui parle et qui va dire noblement à ceux qui voudraient égayer l’ Ecriture Sainte, pour la faire paraître sur le Théâtre :
e à faire sentir combien toutes sortes de fictions sont indignes de l’ Ecriture , surtout celles qui ne roulent que sur des intrig
que ceux qui travaillent pour le Théâtre, sont incapables de manier l’ Ecriture . Les licences qu’ils ont accoutumé de se donner,
veloppées dans les livres de la Doctrine Chrétienne, pour expliquer l’ Ecriture  ; règle néanmoins qu’ils devraient posséder parfa
e qu’on en doit juger. » Or saint Basile a prouvé bien au long, que l’ Ecriture Sainte ne devait être lue que par ceux qui de la
es dispositions et ces lumières. Un esprit qui n’est pas versé dans l’ Ecriture , et qui s’en occupe rarement, qui n’en fait pas s
endre que des altérations, de la part des personnes qui ne prennent l’ Ecriture que pour en divertir le monde, au lieu qu’elle n’
savent qu’entre les mains de ceux qui travaillent pour le Théâtre, l’ Ecriture sera toujours altérée ; altérée, parce qu’ils ne
erie, parce qu’ils veulent exciter d’autres mouvements que ceux que l’ Ecriture inspire, parce qu’ils choisissent des sujets, qui
ens du monde ; enfin parce qu’on ne saurait souffrir sur le Théâtre l’ Ecriture expliquée et entendu comme elle le doit être. L’e
es réflexions, et nous devons conclure qu’il n’est pas possible que l’ Ecriture puisse jamais paraître sur le Théâtre des Comédie
ut ce qui fut dit avant-hier, il est bien difficile de supposer que l’ Ecriture puisse jamais paraître sur le Théâtre des Comédie
pour y prouver simplement que quand on ferait quelque Tragédie, où l’ Ecriture conserverait toute sa force et toute sa pureté, o
tout ce que j’ai à dire, et la moindre attention sur la sainteté de l’ Ecriture , sur l’état des Comédiens et les dispositions de
uand on considère de quelle manière les Pères ont toujours parlé de l’ Ecriture , on voit qu’ils se servent des mêmes expressions,
ent au Corps de Jésus-Christ ; ils appellent indifféremment la Sainte Ecriture , ou l’Eucharistie les divins Mystères, les saints
comme incorporé, en se communiquant aux hommes sous les symboles de l’ Ecriture ou de la parole. L’Auteur qui porte le nom de Sai
le nom de Saint Denis De Hierarch[ia]. Eccles[iae]. c. 1., dit que l’ Ecriture est à la Hiérarchie de ce monde, ce que Dieu est
ttres de saint Ignace, que ce glorieux Martyr dit qu’il s’attache à l’ Ecriture , comme au corps de Jésus-Christ, et tout le monde
e saint Augustin parle souvent le même langage. Ces comparaisons de l’ Ecriture et de l’Eucharistie ont été si usitées dans l’Egl
lise, que Photius Epist[ola]. 54. p. 107. appelle chaque partie de l’ Ecriture ou prêchée, ou écrite, des perles saintes, nom qu
ns, parce qu’il contient Jésus-Christ tout entier, chaque partie de l’ Ecriture exige aussi nos respects et nos hommages, parce q
assez par ce que nous venons de dire, d’où vient que les paroles de l’ Ecriture ont été souvent appelées par les Pères, des parol
Lévitique, il tire de ce même rapport, qu’il faut conserver pour les Ecritures tout au moins le même respect qu’on avait pour l’
it être mangé que dans le lieu saint, on ne doit aussi se nourrir des Ecritures saintes que dans un lieu saint, et ce lieu saint,
ivertissement si profane ; qu’on joue indifféremment ou Molière, ou l’ Ecriture  ; que des bouches si souvent profanées par des ch
qui ont eu l’esprit de Dieu, et qu’on pourrait faire des pièces où l’ Ecriture conserverait toute sa force et toute sa pureté, c
diennes, pour être jouée dans un lieu destiné au divertissement. Si l’ Ecriture Sainte dans la bouche de ces sortes de personnes,
aliena. » Qu’on ne nous dise pas qu’il est permis de se nourrir de l’ Ecriture partout où l’on la trouve. Car outre qu’Origène n
n concilio ludentium ». Et quel étrange renversement serait-ce, que l’ Ecriture fit aimer la Comédie, au lieu que ces Livres sain
1. nourrissons notre âme de la méditation, et de l’étude des divines Ecritures , et en éprouvant qu’elle est fatiguée et tourment
et désaltérons-la par cette viande et ce breuvage céleste, que cette Ecriture divine nous présente. Instruisons-nous dans cette
était bien éloigné de croire qu’on pût joindre le plaisir que donne l’ Ecriture , avec des assemblées telles que sont celles de l’
mais nous devons souhaiter qu’ils reconnaissent leur faute, et que l’ Ecriture Sainte ne paraisse jamais sur le Théâtre, puisqu’
2 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119
CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’ Ecriture sainte. Ces Pièces méritent une attention part
ystérieux au canon de la messe ; elle n’a jamais approuvé qu’on mît l’ Ecriture sainte entre les mains de tout le monde par des t
mêmesj qui voudraient le plus accorder à tout le monde la lecture des Ecritures , doivent convenir qu’elle n’est pas faite pour le
e et au vice. Se peut-il que ceux-mêmes qui défendent la lecture de l’ Ecriture , la mettent sur le théâtre ? Les Infidèles nous f
es Imans, les Dervis, sous le même prétexte qui leur fait ici jouer l’ Ecriture , ils verront si les Mahométans trouvent bon que c
tés, des fables, des bouffonneries, les paroles et les sentences de l’ Ecriture sainte, pour empêcher cette irrévérence et ce mép
lière, où quelque bouffon détourne à un sens profane quelque mot de l’ Ecriture , c’est ici une pièce entière, où de propos délibé
btint du moins qu’on n’y représenterait jamais des pièces tirées de l’ Ecriture . C’était toujours un mal de moins ; si les mœurs
parole de Dieu est comparée au corps et au sang de Jésus-Christ, et l’ Ecriture sainte à l’Eucharistie. Comme cette substance ado
umières. Nous devons donc le même respect à l’adorable sacrement de l’ Ecriture qu’à l’adorable sacrement de l’Autel. Qui oserait
ansibunt, verba autem mea non præteribunt. » Le travestissement de l’ Ecriture la rend insensiblement méprisable. On s’accoutume
nsi avilie ? l’esprit rempli d’une scène frivole, comment lira-t-on l’ Ecriture  ? sera-ce avec ce religieux respect qu’inspire sa
t à la morale. La plupart des gens qui n’ont aucune connaissance de l’ Ecriture , sur la foi de l’Acteur et du Poète, en croient t
ui porte à la piété, un œil de mépris sur ce qui combat la passion. L’ Ecriture ne fait les chastes délices que de ceux qui l’étu
ges, leur prêter des sentiments et des discours, altérer les faits. L’ Ecriture qui raconte en peu de mots les événements, prête
sa poétique, dont il donne l’extrait, qu’on ne doit point employer l’ Ecriture pour sujet de poème dramatique. « Il est bien dif
avoir un respect singulier. Aussi a-t-on vu peu de pièces tirées de l’ Ecriture , qui aient réussi. » Athalie est peut-être la seu
dans le commencement. Il est vrai que c’est un chef-d’œuvre, et que l’ Ecriture y est respectée. Autre inconvénient de ces pièces
nfin les mœurs y courent le plus grand risque. Combien de sujets de l’ Ecriture dont la représentation les blesse ! des impiétés,
ébiter plus hardiment des obscénités sous le voile de la sainteté des Ecritures , et autoriser la licence par l’exemple prétendu d
, où il traite la même question, donne en preuve des altérations de l’ Ecriture la tragédie de Judith, qui venait de paraître, et
aine, qui porte l’empreinte de la faiblesse et de la témérité. Dans l’ Ecriture elle a recours à la prière, rapporte tout à Dieu,
s ; il en fait une Actrice. On lui suppose un vœu de chasteté, dont l’ Ecriture ne parle pas, et qui n’était pas alors connu ; et
ement. Il est vrai que c’est la pièce la plus exactement conforme à l’ Ecriture . Voici quelques anecdotes sur ces sortes de pièce
urtout la piété de l’Auteur, qui avait exactement suivi le texte de l’ Ecriture . Ce brillant succès semblait lui garantir l’admir
l fut livré au théâtre. Cette pièce est belle et intéressante, mais l’ Ecriture y est fort altérée. Le Poète, qui était honnête h
tragiques ayant voulu adapter à leurs pièces quelque sujet tiré de l’ Ecriture sainte, ils en furent punis sur le champ : Théode
sur un Acteur que la tiare d’Aaron sur sa tête, et les passages de l’ Ecriture dans sa bouche. Je serais moins choqué d’une sout
jesté de la religion, et on ne voit pas en effet des sujets pris de l’ Ecriture sur le théâtre de Hollande. Il est vrai qu’en per
3 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
emier coup il s’attache à ceux qui abusaient des témoignages de la S. écriture pour approuver telles folies : puis discourant pa
les Chrétiens à contempler plutôt les œuvres de Dieu, et les saintes écritures , comme les vrais spectacles des vrais enfants de
ermes et entiers en la foi : Contre aucuns qui détournaient la sainte écriture , pour approuver les jeux publics.toutesfois pourc
ité, voire qui pis est, abusantc de l’autorité des saintes et divines écritures , pour soutenir les vices, comme si ce ne fût poin
nt point de honte de soutenir, et défendre par l’autorité des saintes écritures , les superstitions des Gentils, mêlées avec leurs
jeux publics, et avouent leur idolatrie. Les témoignages de la sainte écriture , desquels ils abusaient.Car quand un Chrétien se
as loisible à un Chrétien, de regarder ce qui est couché en la sainte écriture  ? Réponse à Itels interprètes laquelle se peut ac
rofanes. Du moins que la honte leur donne la loi, puisque les saintes écritures ne le peuvent. Car l’écriture pourvoit davantage
leur donne la loi, puisque les saintes écritures ne le peuvent. Car l’ écriture pourvoit davantage à beaucoup de choses, quando e
 : et souventesfoisq ils admonestent, lorsqu’ils sont retranchés de l’ écriture  : et aussi encore qu’ils soient écrits, on n’en s
nne mot, pource qu’en lieu des préceptes, la sévérité parler ce que l’ écriture a omis. Qu’un chacun seulement délibère en soi-mê
evra à autre qu’à soi-même, aura plus de poids et d’autorité. Quand l’ écriture saine défend l’idolatrie, elle défend quant et qu
lle défend quant et quants tout ce qui en dépend.Qu'est-ce donc que l’ écriture a défendu ? Elle a prohibé de regarder ce qu’elle
hose que Dieu, se précipite du haut degré et sommet de sa noblesse. L’ écriture sainte est un beau spectacle pour le Chrétien.Que
pectacle pour le Chrétien.Que le Chrétien fidèle s’adonne aux saintes écritures , car là trouvera des Spectacles dignes de sa foi.
des siècles, Ainsi soit-il. Contre aucuns qui détournaient la sainte écriture , pour approuver les jeux publics. Les témoignages
riture, pour approuver les jeux publics. Les témoignages de la sainte écriture , desquels ils abusaient. 4. Rois. 2. 12. 2. Rois
itre 8. du 2. livre de la rep. de Patricius de Siennes. Note. Quand l’ écriture saine défend l’idolatrie, elle défend quant et qu
eau et somptueux soit-il, qui puisse être égalé aux œuvres de Dieu. L’ écriture sainte est un beau spectacle pour le Chrétien. Ex
4 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167
Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures . On nous dira peut-être que l’Ecriture sainte
condamnés par les saintes Ecritures. On nous dira peut-être que l’ Ecriture sainte et l’Evangile ne défendent point les spect
dent point les spectacles. Nous répondrons, avec saint Cyprien, que l’ Ecriture sainte et l’Evangile ont plus dit en se taisant s
pas aux spectacles ? « Mais on se trompe de dire que l’Evangile et l’ Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissement
nt partout : car que signifie autre chose tout ce que l’Evangile et l’ Ecriture sainte nous disent de la pureté du cœur, qui est
on manifeste ? En proscrivant les inclinations vicieuses, les saintes Ecritures proscrivent aussi tout ce qui les fait naître, le
5 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11
CHAPITRE I.Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture , par les Conciles et par plusieurs raisons.
s Conciles et par plusieurs raisons. Passages tirés de la sainte Ecriture . Il n’était nullement nécessaire que la saint
la sainte Ecriture. Il n’était nullement nécessaire que la sainte Ecriture apprit aux Serviteurs de Dieu, que les Comédies s
chesses. Mais quoique la Comédie ne soit pas condamnée dans la sainte Ecriture en termes aussi formels et aussi exprès, que nous
re n’a-t-il pas bonne grâce de nous venir dire : « Lisez et relisez l’ Ecriture , vous n’y trouverez pas de précepte formel et par
Aussi cela n’est-il pas nécessaire : car nous voyons dans la sainte Ecriture que Dieu n’a pas laissé de punir très sévèrement
es devoirs exterieurs, et ces principes sont renfermés dans la sainte Ecriture , que Dieu nous recommande pour ce sujet de lire a
6 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVIII. Doctrine de l’écriture et de l’église sur le jeûne. » pp. 98-101
XXVIII. Doctrine de l’ écriture et de l’égliseac sur le jeûne. C’est confondre
de l’égliseac sur le jeûne. C’est confondre toutes les idées que l’ écriture et la tradition nous donnent du jeûne. Le jour du
nt du jeûne. Le jour du jeûne est si bien un jour d’affliction, que l’ écriture n’explique pas autrement le jeûne que par ce term
Ibid. can. 51. [Ibid. canon 51]. ac. [NDE] Les mots « Eglise » et «  Ecriture  » apparaissent systématiquement sans majuscule in
7 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75
XX. Silence de l’ Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi
t point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures  : passages de saint Jean et de saint Paul. On d
diateurs et toutes les autres horreurs des anciens spectacles, dont l’ Ecriture ne parle non plus que des comédies. Les saints Pè
es dans des inclinations vicieuses, sont proscrites avec elles dans l’ Ecriture . Les immodesties des tableaux sont condamnées par
8 (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127
u’en voulant trop faire l’habile homme, il abusera de l’autorité de l’ Ecriture et des Pères de l’Eglise : car alors il faudra le
s ; et, ce qui est encore plus horrible, qui abusent même des saintes Ecritures et en corrompent les véritables sens pour justifi
anmoins là toujours sa peine ; et il est fâché que pour l’en tirerc l’ Ecriture sainte ne soit point expliquée sur la Comédie : «
la Comédie : « Nous aurions, dit-il, bientôt décidé la question, si l’ Ecriture sainte s’en expliquait de quelque manière que ce
nt au Cirque et au Théâtre. En effet, ajoute-t-il, lisez et relisez l’ Ecriture , vous n’y trouverez point de précepte formel et p
ndre haleine. Il dit donc premièrement que Tertullien reconnaît que l’ Ecriture ne défend nulle part d’assister aux Spectacles ;
d’un ton magistral, en prononçant ce bel arrêt : « Lisez et relisez l’ Ecriture , vous n’y trouverez point de précepte formel et p
lattaient dans leur illusion sur ce qu’on ne leur montrait pas dans l’ Ecriture que les Spectacles fussent interdits aux Serviteu
choses : Premièrement, il demeure d’accord qu’on ne trouve pas dans l’ Ecriture un précepte formel sur la Comédie qui dise, « Non
queurs et les méchants. Car encore, dit ce Père, que ces paroles de l’ Ecriture s’entendent particulièrement de celui qui ne s’es
s, et par conséquent les Spectacles se trouvent aussi défendus dans l’ Ecriture .» Jugez après cela, Monsieur, de la bonne foi de
absolument que les Spectacles ne sont défendus en aucun endroit de l’ Ecriture , puisque Tertullien lui-même en cite un passage,
de nous présenter toujours le carteld : « Lisez, dit-il, et relisez l’ Ecriture , vous n’y trouverez point de précepte formel et p
ravoure. Si le Docteur ne veut dire autre chose, sinon qu’en lisant l’ Ecriture nous n’y trouverons point de précepte qui défende
une conséquence pour cela que la Comédie ne soit pas défendue dans l’ Ecriture par d’autres préceptes de morale plus généraux ?
plus généraux ? Point du tout : car autrement on pourrait dire que l’ Ecriture sainte ne défend en aucun endroit de filouter et
aucun endroit de filouter et de boulinere ; parce qu’il n’y a dans l’ Ecriture sainte aucun précepte qui dise, « Tu ne filoutera
», ou, « Tu ne boulineras pas ». Cependant parce qu’il est dit dans l’ Ecriture , « Tu ne déroberas pas », on ne laisse pas en ver
pourrait encore citer à notre Docteur beaucoup d’autres endroits de l’ Ecriture , où la Comédie est défendue de cette manière : il
cependant a passé sur tout cela ; et comme s’il n’y avait rien dans l’ Ecriture sainte de contraire à la Comédie, et par où l’on
cette règle de saint Cyprien ; que la raison doit expliquer ce que l’ Ecriture a voulu taire, et faisons nos efforts pour concil
du plaisir des Spectacles, tâchaient de se couvrir de l’autorité des Ecritures , ou en tout cas soutenaient que les Spectacles n’
dit donc premièrement, que mal à propos ils allèguent des faits de l’ Ecriture pour justifier les Spectacles ; par exemple, que
t au Seigneur. Et en second lieu, il leur apprend, que le silence des Ecritures , qui ne descendent pas dans un détail honteux de
doit tenir lieu de précepte en faisant réflexion sur le silence de l’ Ecriture , qui semblerait n’avoir pas eu assez bonne opinio
donne aux paroles de ce Père ; comme si saint Cyprien abandonnant les Ecritures sur le sujet des Spectacles, eut voulu rendre la
sonnant que sur des principes révélés et pris de la Tradition ou de l’ Ecriture , dont il ne dit pas un mot : mais il a parlé des
on qui est auteur des jeux » ; ce qu’il confirme par cet endroit de l’ Ecriture , où il est dit, « Que le Peuple s’assit pour mang
ctacles par cet exemple, et par quelques autres semblables tirés de l’ Ecriture  : « Pudor me tenet, dit ce Père, praescriptiones
habits. Notre Docteur qui ne s’assujettit à aucun ordre, retourne à l’ Ecriture sainte expliquée par Albert le Grand, dont il rap
paroles, et par où il prétend justifier la Comédie dans les sens de l’ Ecriture même. Je n’ai pas dessein de retoucher l’autorité
de l’Ecriture même. Je n’ai pas dessein de retoucher l’autorité de l’ Ecriture , dont il a été parlé plus haut : mais je ne puis
nce de notre Docteur, qui après avoir rapporté quelques endroits de l’ Ecriture , où il est fait mention de danses et de tambours,
nterprétation ! Ou plutôt quelle horrible corruption des paroles de l’ Ecriture  ! Pourrait-on la pardonner à tout autre qu’à un D
cations favorables que donne Albert le Grand à certains passages de l’ Ecriture qui paraissent condamner les Comédies ; comme s’i
comme s’il n’y avait pas encore une infinité d’autres passages dans l’ Ecriture qui les condamnent, ou comme si Albert le Grand é
erses. S’étant ainsi expédié à peu de frais de la Loi de Dieu et de l’ Ecriture , il vient aux objections qu’on pouvait lui faire
urs de Théâtre ; car comme les affiches des rues leur tiennent lieu d’ écriture , il semble qu’ils ont droit d’en tirer des argume
éclatantes dont elles ont été la cause. On ne devrait pas même lire l’ Ecriture sainte, puisqu’elle est la cause innocente de tou
t les passions ont été la cause ; et qu’on ne devrait pas même lire l’ Ecriture sainte, parce qu’elle peut être l’occasion des Hé
ions avec toute la véhémence et tout l’art imaginable : et comme si l’ Ecriture sainte enfin n’avait été dictée du Saint Esprit q
t de douleurs pour les Chrétiens ; ou, pour me servir des termes de l’ Ecriture , temps où la Musique doit être importune, et auqu
ns, et auquel la Musique doit être importune, suivant le langage de l’ Ecriture  ; dans ce saint temps, dis-je, il sera permis d’a
9 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18
l pas vrai que ce casuiste ne vous a pas apporté un seul passage de l’ Ecriture ni des conciles ? N’est-il pas vrai qu’il n’a jam
s lux mundi ; aux Pères qui lisaient et qui méditaient jour et nuit l’ Ecriture , qui ont reçu le Saint-Esprit pour l’entendre, qu
ces folies ? Bref, supposons que tous les théologiens, les Pères et l’ Écriture disent que ces badineries sont indifférentes, ce
la terre, ni le ciel et la terre qu’une seule parole ou syllabe de l’ Écriture  ; Facilius est cælum et terram præterire quam unu
uam unum apicem de lege cadere (Luc 16. 17.). Donc un seul texte de l’ Écriture doit avoir plus d’ascendant sur votre esprit, que
10 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
cles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l' Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des
eurs. D. Si les spectacles sont absolument mauvais, d'où vient que l' Ecriture ne le condamne pas ? R. C'est une erreur que de c
Ecriture ne le condamne pas ? R. C'est une erreur que de croire que l' Ecriture ne condamne pas les spectacles. L'Ecriture les co
erreur que de croire que l'Ecriture ne condamne pas les spectacles. L' Ecriture les condamne quand elle condamne les concupiscenc
mnés par ces paroles de l'Apôtre ? R. Tertulien dit précisément que l' Ecriture en condamnant les concupiscences du siècle, conda
11 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
s écoutent. Dans le Traité des Spectacles Quand même la sainte Ecriture ne défendrait pas aux Chrétiens d'aller aux Spect
'aller aux Spectacles, la pudeur le leur devrait défendre: Lors que l' Ecriture commande quelque chose, elle exprime ce qu'elle c
x choses défendues. Mais encore qu'il n'exprime pas ces crimes dans l' Ecriture , il ne laisse pas de les défendre, puisque la sév
ent la loi qu'il se sera prescrit soi-même. Mais qu'est-ce donc que l' Ecriture a défendu ? Elle a défendu de regarder ce qu'il n
tables et utiles plaisirs. Qu'il s'applique à la lecture de la sainte Ecriture , il y trouvera des Spectacles dignes de la Foi, d
12 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 3-4
ui me semble si doux que d’être retiré en ma petite chambre, y lire l’ Ecriture sainte, la méditer devant Dieu, en rechercher l’i
on temps à reprendre des vices que plusieurs n’éviteront pas ; mais l’ Ecriture m’épouvante. S. Paul me dit : Pressez vos auditeu
par lesquelles on peut prouver une vérité catholique, à savoir par l’ Ecriture et par les Pères, par les conciles et la pratique
13 (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625
ens, comme apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l' Ecriture Sainte y est profanée. Néanmoins quand en un Coll
Histoire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit comprise en l' Ecriture Sainte, qui n’est baillée pour être jouée, mais p
pour avoir dansé ou assisté aux danses : Mais où ont-ils trouvé en l’ Ecriture que danser est un péché qui mérite Excommunicatio
14 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre »
F. — (5.° Exemplis.) Ces premiers chrétiens avaient lu en l’ Ecriture , que la dévote Sara, femme du jeune Tobie, invoqu
vait été mariée plus de deux fois14. Ils savaient qu’on lit bien en l’ Écriture , que Jésus a souvent pleuré, et non pas qu’il ait
15 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVII. Profanation de la sainteté des fêtes et du jeûne introduite par l’auteur : ses paroles sur le jeûne. » p. 97
urs pour les chrétiens ; un temps, où, pour me servir des termes de l’ écriture , la musique doit être importune, et auquel le spe
le n’avoir proposées que pour passer par-dessus, malgré le texte de l’ écriture dont il les soutient, il autorise l’abus de jouer
16 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13
Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’ Ecriture Sainte. Mais afin de mieux éclaircir cette mat
atière, il est à propos de remarquer encore plus attentivement, que l’ Ecriture ne fait mention que de deux sortes de Danses. Les
r le culte du vrai Dieu. L’usage de cette sorte de danses qui selon l’ Ecriture servent à glorifier Dieu, ne se trouve point parm
17 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67
aul à être fortement attaché à la parole de vérité, c’est-à-dire, à l’ Ecriture et à la Tradition qui comprennent toute la doctri
école de vos Casuistes et de vos Auteurs profanes, mais en méditant l’ Ecriture sainte aux pieds de Jésus Christ en s’appliquant
18 (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -
ature. page 1. II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’ Ecriture Sainte. p. 6. III. Que les Danses sont défendues
n allant au bal. page 97. XVII. Que les danses sont condamnées dans l’ Ecriture , et par les Pères. p. 119 XVIII. D’une excuse, de
19 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
rouve dans l’Education chrétienne des enfants, selon les maximes de l’ Ecriture et les instructions des saints Pères de l’Eglise,
répandues dans ces différents Ouvrages se réduisent aux endroits de l’ Ecriture sainte, des Canons, des Conciles, et des Passages
s des saints Pères contre les Spectacles. A l’égard des endroits de l’ Ecriture sainte, des Canons, et des Conciles, le P. Le Bru
20 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
e réputation, qui le voient continuellement veiller, prier, étudier l’ Ecriture sainte, pour être les témoins et les imitateurs d
simple et vrai dans tous ses discours, et méditera continuellement l’ Ecriture sainte, pour instruire exactement son clergé et p
ités, veut, qu’à tous les repas des prêtres, on fasse la lecture de l’ Ecriture sainte. C’est un moyen excellent pour former les
ésiastiques s’adonnant à l’avarice et à l’intérêt sordide, oublient l’ Ecriture divine, qui dit : "Il n’a point donné son argent
21 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131
que nous ne pouvons pratiquer ce que nous ne trouvons point dans les écritures  : Quae in scripturis sanctis non reperimus, ea qu
est une honnêteté selon le monde, qui n’a aucune approbation dans les écritures , et qui dans le fond, comme il dit, est opposée à
e, question 168, article 2, ad. 1]. : par où il entend toujours ou l’ écriture ou la prédication ou la théologie ; comme si ce n
22 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre I. Que les Danses ne sont pas mauvaises de leur nature. » pp. 1-5
urd’hui. Car toutes ces Danses dont il est parlé en ces endroits de l’ Ecriture , n’étaient employées que pour honorer, et glorifi
qu’il ne semble que nous voulions justifier nos vices par les saintes Ecritures  ; ce qui serait les profaner d’une manière très i
23 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
des armes aux sensuels et aux superbes. L’un attaque l’autorité de l’ Ecriture  ; l’autre fait une Tradition à sa mode. Celui-ci
ette règle de saint Cyprien » ; que la raison doit expliquer ce que l’ Ecriture a voulu taire ; « et faisons nos efforts pour con
d’un amour bien allumé. Cette disposition l’empêche de trouver que l’ Ecriture soit contraire au Théâtre ; et que dans le précep
e Théologien qui au commencement de sa Lettre ne trouvait rien dans l’ Ecriture ni pour, ni contre la Comédie, ne devait pas y re
la Comédie est mauvaise, parce qu’elle est défendue dans les saintes Ecritures . « Jusqu’à présent, je l’avoue, je croyais qu’on
il n’est pas à propos de croire qu’une chose est mauvaise, quoique l’ Ecriture la défende, à moins qu’on ne reconnaisse que cett
t pas toujours discerner entre le bien et le mal, qu’il souffre que l’ Ecriture le discerne pour eux, qu’ils s’en tiennent à ce q
e qu’elle ordonne, et qu’ils jugent qu’une chose est mauvaise quand l’ Ecriture la défend. Mais enfin tous les passages de l’Ecri
auvaise quand l’Ecriture la défend. Mais enfin tous les passages de l’ Ecriture qu’on voudrait lui opposer, lui sont favorables,
passer dans les rues, et « faire pacte avec ses yeux », comme parle l’ Ecriture , s’occupant uniquement de l’affaire du salut, ou
24 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
té la manière toute simple de traiter les matières de Théologie par l’ Ecriture Sainte et par les Pères de l’Eglise, pour ne plus
peut servir de Décision sur cette matière, puisqu’il est fondé sur l’ Ecriture Sainte, les Conciles et les Pères de l’Eglise ; C
25 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
gents et séduisants du vice, qui lui donnent du crédit et abusent des Ecritures pour l’autoriser, comme si les spectacles n’étaie
de la multitude. Des Chrétiens n’ont-ils pas honte de justifier par l’ Ecriture , les superstitions et les spectacles des Gentils 
à ceux des Athlètes. Le Chrétien ne pourra-t-il pas regarder ce que l’ Ecriture raconte ? Je réponds qu’il vaudrait mieux ne savo
illicita mutata sunt. » La raison et la pudeur le défendraient, si l’ Ecriture ne le défendait pas. Son silence, dicté par la sa
at, on ne fera rien que de convenable. Quelles sont les défenses de l’ Ecriture  ? Elle défend de regarder ce qu’elle défend de fa
armonie des vers, trouvent ensuite insipide la simplicité des saintes Ecritures et de la religion : « Assueti dulcibus et politis
ujets, toutes très belles et très importantes, sur l’explication de l’ Ecriture , les dogmes de la foi et les règles de la discipl
ont les plus belles qualités d’un ouvrage ; en quoi surtout excelle l’ Ecriture sainte qui dit les plus belles vérités dans un mo
un Père Grec qui a laissé de fort bons commentaires sur Job et sur l’ Ecriture . Voici ce qu’il dit (C. 4. v. 17.) : Gardez vos p
26 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
plus utile que la suppression entiere des spectacles. Mais, dit-on, l’ Ecriture ne défend point les spectacles. Les saints Peres
s raisons qu’on allegue communément pour justifier les spectacles. L’ Ecriture , dit-on, ne défend point les spectacles. Il est v
L’Ecriture, dit-on, ne défend point les spectacles. Il est vrai que l’ Ecriture ne condamne point formellement la comédie, l’opér
e les nomme point expressément. Mais l’on peut dire avec vérité que l’ Ecriture toute entiere est une condamnation implicite &
squ’à la moindre parole indécente ou boufonne ? Voici un trait dans l’ Ecriture qui regarde encore les spectacles le plus près. N
27 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62
r d’autres vraies et solides, que nous puiserons en premier lieu de l’ Ecriture S. et de l’Analogie de la foi ; en après de la do
stinlib. 6 de baptis. cap. 6 n , « Apportons les balances divines des Ecritures Saintes, du trésor du Seigneur, pour y peser ce q
appareil ou la manière dont on les joue. La matière se prend, ou de l’ Ecriture Sainte ; ou de quelques Auteur profane, Historien
Sainte ; ou de quelques Auteur profane, Historien, ou Poète. Si de l’ Ecriture Sainteo, elle-même nous déclare2 Tim. 3 p , qu’el
atière est prise d’un Auteur profane ; c’est ou fable ou histoire ; l’ Ecriture qui nous détourne expressément des fables Judaïqu
des, incestes ; d’exécrations, et invocations des Dieux Païens : Or l’ Ecriture défend en termes exprès, non seulement de jurer p
raies, selon le jugement de S. Cyprien, que nous verrons ci-après : l’ Ecriture défend en termes exprèsEph. 5 ab , de nommer la p
t exprès, et clairs, qu’aucun autre, qui soital en tout le reste de l’ Ecriture , lequel défend, que l’homme ne soit vêtu de vêtem
faire à tant de milliers de témoignages que nous alléguons, tant de l’ Ecriture , que des Pères Anciens, contre les Idoles, et les
produit quelques-uns ; et combien qu’après avoir ouï Dieu parler en l’ Ecriture , il soit superflu, d’ouïr les témoignages des hom
os Eglises réformées ; mais ayant éclairci la question de droit par l’ Ecriture sainte, et montré celle du fait, par la pratique
aire. o. [NDE] comprendre : si on prend le sujet de la pièce dans l’ Ecriture Sainte… q. [NDE] réprimander, blâmer. u. [NDE
[NDE] en outre. al. [NDE] aussi clair qu’aucun autre de la Sainte Ecriture  : parmi les plus clairs qui soient en l’Ecriture.
n autre de la Sainte Ecriture : parmi les plus clairs qui soient en l’ Ecriture . an. [NDE] foudre peut être masculin ou féminin
28 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Punctum Unicum. » pp. 5-6
Punctum Unicum. B. — (Eæ improbantur : 1.° Scriptura.) L’ Écriture recommande aux enfants de l’Église qui doivent êt
soit défendu de se réjouir ; mais remarquez que toutes les fois que l’ Ecriture parle de se réjouir, elle ajoute toujours : En No
29 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17
CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’ Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, to
hant la Comédie. Je commence cet Abrégé par celui des passages de l’ Ecriture Sainte, des canons des Conciles, et des Ouvrages
ai rapportés, suffisent pour faire voir qu’on trouve des armes dans l’ Ecriture Sainte pour combattre les Comédies, quoiqu’elles
« Peut-on dire que les Spectacles ne sont pas défendus dans la sainte Ecriture , puisqu’elle condamne toute sorte de concupiscenc
30 (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191
our décider juste sur ce chapitre ; et pour accorder les paroles de l’ Ecriture sur l’obéissance qui est dûe à Dieu et aux hommes
tendues, qui mettent l’esprit dans une plus grande incertitude, que l’ Ecriture même. Car ce sont des règles qu’on peut appliquer
31 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
pas interdit à tous les Chrétiens ? Mais ni l’Evangile, dit-on, ni l’ Ecriture sainte, ne défend nulle part la comédie, ni les a
daient autrefois à saint Cyprien, quelques libertins. L’Evangile et l’ Ecriture sainte, réplique ce grand Saint, a plus dit en se
pectacles ? II. Mais on se trompe de dire que l’Evangile, que l’ Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissement
u’ils les condamnent partout. Que signifie autre chose, tout ce que l’ Ecriture sainte dit de l’extrême pureté du cœur, qui est c
32 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195
tue plaisirs à plaisirs, spectacle à spectacle. Tout est plein dans l’ Écriture des consolations spirituelles que Dieu promet à s
de l’Ange. Si vous aimez les ouvrages d’esprit, lisez les livres des Écritures , vous y verrez une science, une éloquence, une po
dit le même Père, c’est l’histoire de la Religion. Ouvrez les divines Écritures , vous y verrez un Dieu créant le monde d’une paro
eval qui court, ou un malade guéri. N’avons-nous pas dans les divines Écritures le char & les chevaux de feu qui enlèverent É
ectacles, ni de composer des ouvrages qui approchent de la beauté des Écritures . Combien Dieu est-il admirable dans ses Saints !
33 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25
libertins opposerent autrefois à saint Ciprien, que l’Evangile, que l’ Ecriture Sainte ne defend nulle part ni les bals, ni les c
defend nulle part ni les bals, ni les comedies, ni les mascarades, l’ Ecriture (répond ce grand Saint) a plus dit en se taisant,
imè de fidelibus suis sensisset. La raison nous parle au defaut de l’ Ecriture , nous n’avons qu’à nous consulter nous-mêmes, &am
34 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
sont défectueuses, et qu’il est facile d’y répondre ! 1. Il dit que l’ Écriture ne condamne point en termes formels la Comédie. 2
particulier contre la Comédie. Ce n’est pas entrer dans le sens de l’ Écriture , que de n’y appercevoir autre chose que les comma
de crimes dans chaque espèce dont la défense ne se trouve pas dans l’ Écriture  ; comme il y a des bonnes œuvres sans nombre, aux
damnent-ils tous les jours d’actions, conformément à la doctrine de l’ Écriture , quoiqu’ils n’y aient pas trouvé mot à mot les ré
on peut dire que toute la vie d’un homme ne suffirait pas pour lire l’ Écriture , si elle était entrée dans le détail de chaque ac
onciles défendent la Comédie, on peut néanmoins y aller ; parce que l’ Écriture ne défend pas en termes exprés d’aller à la Coméd
es exprés d’aller à la Comédie. Pour raisonner mieux, il faut dire, l’ Écriture ne parle en aucune part des Spectacles, et elle n
Comédie, dans un temps où les pauvres meurent de faim et de misère. L’ Écriture nous dit : Employés tous vos soins à garder votre
s faire entrer dans le sentiment des passions qu’ils représentent ? L’ Écriture nous dit : Le Fils de l’Homme envoyera ses Anges
ouvent s’y laissent emporter ? Qu’est-il donc besoin après cela que l’ Écriture parle expressément de Théâtre, d’Opéra, de Comédi
urs cru que les divertissements de la Comédie étaient condamnés par l’ Écriture , quoique le Texte sacré ne prononce point le mot
ce d’en recevoir encore de nouvelles. C’est ce que nous voyons dans l’ Écriture , qui nous dit qu’à peine les Israëlites eurent-il
au sujet dont il s’agit : Car ces Musiques et ces Danses dont parle l’ Écriture dans ces lieux que nous venons de citer, étaient
ux goûter la douceur ? Les moyens pour conserver la chasteté, selon l’ Écriture , sont compris dans ces paroles : Détournez vos ye
35 (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -
e d’accommoder heureusement au Théâtre les Sujets qui sont tirés de l’ Ecriture Sainte, et de l’Histoire Chrétienne. Indigné cont
il faut se remplir des grandes vérités de la Religion, et tirer de l’ Ecriture sainte ces riches expressions que nous fournit la
36 (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62
ui les auraient suivis. Nous aurions bientôt décidé la Question, si l’ Ecriture Sainte s’en expliquait de quelque manière que ce
ladiateurs, enfin de n’assister à aucun Spectacle. Lisez et relisez l’ Ecriture , vous n’y trouverez point de précepte formel et p
lib.I , de Spect. in princip., que la raison doit expliquer ce que l’ Ecriture a voulu taire, et faisons nos efforts pour concil
de la force à ce qu’il avait avancé, il avait apporté ce passage de l’ Ecriture  : « Le peuple s’assit pour manger et pour boire,
rme aux règles de la sagesse et de l’honnêteté ? « Pour preuve que l’ Ecriture Sainte ne condamne point les Jeux, les Danses et
e raison, et pour en venir aisément à bout, voyons les autorités de l’ Ecriture Sainte, qui semblent défendre la Comédie et sembl
par accident et par de mauvaises circonstances.  » Ces autorités de l’ Ecriture , dont on fait tant de bruit, ne prouvent donc rie
s qui pourraient avoir des suites fâcheuses, on ne devrait pas lire l’ Ecriture Sainte (pour me servir du même exemple que vous a
u même exemple que vous apportez :) on ne devrait pas, dis-je, lire l’ Ecriture Sainte, en latin même, puisqu’elle est la cause i
et de douleurs pour les Chrétiens, ou, pour me servir des termes de l’ Ecriture , temps où la Musique doit être importune, et auqu
et de douleurs pour les Chrétiens, et pour me servir des termes de l’ Ecriture , temps où la Musique doit être importune, et auqu
37 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
pables de souiller la pureté de leurs âmes ; et que cette parole de l’ Ecriture s’accomplit d’ordinaire dans ceux qui y vont : «
ibilité dans tous les points qu’il a traités. Elle ne convient qu’aux Ecritures dictées par le Saint Esprit, et à l’Eglise, dans
e nourrir de l’esprit, de la lecture, et de la méditation des saintes Ecritures . » OBJECTION III. « Lesp. 39. Magistrats ne déf
qu’elle soit permise ; puisqu’étant, comme elle est, condamnée par l’ Ecriture sainte, par les Conciles, et par les Pères de l’E
gré qu’on y est allé. « Quiconque aime le peril, il y périra », dit l’ Ecriture  ;Eccl. 11. 25. une Dame qui aime un peu la beauté
dans l’Eglise Grecque, qu’on les lisait publiquement après la sainte Ecriture . Nous savons tous que des chrétiens ne doivent po
r s’accomplit : Vous « tombez dans l'égarement faute de bien suivre l’ Ecriture  ». Ce grand saint fait ensuite l’éloge de la Psal
démons. Ne vous en allez pas ouïr aujourd’hui la lecture de la sainte Ecriture , comme un serviteur affectionné à Jésus-Christ ;
qui leur seront utiles ; qu’ils s’appliquent à la lecture des saintes Ecritures  ; et ils y trouveront des spectacles dignes de la
38 (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453
ait-on de la sorte que vous dites ? Il y en a assez dans les saintes Ecritures , dans les Pères, et les Docteurs de l’Eglise. Il
lois divines et humaines, et qui fait ce qu’on a appelé Spectacle. L’ Ecriture Sainte est-elle contraire à tels Spectacles et re
tant pareillement défendu, et le nombre des fous étant infini selon l’ Ecriture , principalement en semblables lieux. Est-ce donc
39 (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82
ne savent ni a ni b qui n’ont intelligence non seulement de la sainte écriture immo z ni d’écritures profanes. Sont les joueurs
ui n’ont intelligence non seulement de la sainte écriture immo z ni d’ écritures profanes. Sont les joueurs artisans mécaniquesaa,
. 958. z. [NDE] N’a pas le sens adversatif du latin immo : ni même d’ écriture profane. aa. [NDE] Les joueurs sont des artisans
s. [NDE] Les ignorants. bt. [NDE] Les illettrés comprendront mieux l’ écriture sainte par la version théâtrale que par une versi
40 (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — [FRONTISPICE] »
[FRONTISPICE] CARACTÈRES TIRÉS DE L' ÉCRITURE SAINTE, ET APPLIQUÉS AU MOEURS DE CE SIÈCLE A PA
41 (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172
uement en vûë le salut des ames, & dans l’explication des divines Ecritures , sujet ordinaire de leurs prédications, ils tendo
est nommée une maison de priére ; Matth. 21. 13. mais bien loin que l’ Ecriture ou les Peres donnent ce nom au Theatre, ils l’app
uivez donc le conseil du saint Esprit, quand il vous avertit dans ses Ecritures de ne point arrêter vos yeux sur les personnes du
que d’innocent, & leurs raisons, c’est qu’ils prétendent ; Que l’ Ecriture ne les a pas condamnez. Que les Peres ont même co
lien,1. & saint Cyprien n’ont pas fait difficulté d’avouer, que l’ Ecriture ne condamne les spectacles par aucun passage form
disent, que la pudeur suffit pour nous apprendre nostre devoir, si l’ Ecriture ne s’en explique pas assez clairement : qu’elle s
passa, plus interdixit, quia tacuit. Il faut encore remarquer, que l’ Ecriture , dont le stile est concis & énergique, ne fai
que les noms bizarres d’Opera & de Comedie soient exprimez dans l’ Ecriture , si en effet on y trouve la condamnation de tout
42 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « TABLE. DES CHAPITRES. »
47 Chap. IV. Des Pièces pieuses, 67 Chap. V. Des Pièces tirées de l’ Ecriture sainte, 96 Chap. VI. De la Religion sur le Théât
43 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IIbis. Autre suite du Fard. » pp. 61-89
es femmes qui se fardent, & la religion ne les épargne point. Les Ecritures condamnent le fard ; la chaire, le confessionnal
ie & du scandale. Il est parlé du fard en plusieurs endroits de l’ Ecriture , sous le nom de Stibium. Les Interprêtes pensent
aux coquettes, pour embellir, ou plutôt pour défigurer leur visage. L’ Ecriture n’en parle que comme d’une folie & d’un crime
parfum, l’encens, le romarin, &c. Il y en a cent exemples dans l’ Ecriture , les voyageurs & les histoires Orientales. Ai
rien à quoi une fille doive être jalouse de ressembler. Mais comme l’ Ecriture dit que ces trois filles étoient très-belles, voi
fs aux événemens arrivés de leur temps, comme on voit par-tout dans l’ Ecriture , Job a voulu dans les noms de ses trois filles re
44 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190
ceux qui prétendaient que ces Spectacles étaient permis, parce que l’ Ecriture ne les défendait pas, que leur défense est renfer
rétiens qui prétendaient autoriser les Spectacles des Gentils par les Ecritures , « de Scripturis caelestibus vindicare 18 » : et
s aux Chrétiens de regarder des Spectacles dont il était parlé dans l’ Ecriture , et que ceux-là étant justifiés et permis, ceux d
eur répond d’abord, qu’il vaudrait mieux pour eux n’avoir jamais lu l’ Ecriture que d’en faire une si méchante application, (paro
us adresser dans la suite,) que ces exemples n’ont pas été mis dans l’ Ecriture pour porter les Chrétiens à assister aux Spectacl
les danses de David, de Michol et des autres dont il est parlé dans l’ Ecriture . Le second que l’on doit tolérer, consiste dans u
e 3, que vous auriez « bientôt décidé la question de la Comédie, si l’ Ecriture Sainte s’en expliquait de quelque manière que ce
Et quelques lignes après, page 4, vous dites « qu’on lise et relise l’ Ecriture , qu’on n’y trouvera point de précepte formel et p
oublié ce que vous venez de dire. En voyant que vous souhaitiez que l’ Ecriture s’expliquât en quelque manière que ce pût être, j
ans le précepte formel, et vous prétendez qu’il n’y en a point dans l’ Ecriture contre la Comédie, appuyant votre sentiment sur c
l prouve que les Spectacles sont plus que suffisamment défendus par l’ Ecriture . Il y combat vigoureusement l’opinion de ceux qui
. Il y combat vigoureusement l’opinion de ceux qui prétendaient que l’ Ecriture ne les avait pas défendus : ainsi, sauf meilleur
es du Chapitre 14, et vous dire : Comment pouvez-vous prétendre que l’ Ecriture n’a pas défendu la Comédie ? comme si elle ne l’a
s faites parler Albert le Grand, page 26, et lui faites dire, que « l’ Ecriture sainte ne condamne pas les Jeux, les Danses, et l
Albert le Grand ; mais que si par les Danses dont il est parlé dans l’ Ecriture , vous prétendez justifier celles des Opéras, des
nt Docteur disait, qu’il vaudrait mieux pour vous n’avoir jamais lu l’ Ecriture , que d’en faire un si méchant usage et une si pit
Dieu, pour défendre la Comédie, en ait fait un précepte formel dans l’ Ecriture  : il n’en a pas non plus contre les excès qui peu
que nous. Combien de choses y a-t-il que nous croyons défendues par l’ Ecriture , dont elle n’a pourtant point fait de précepte fo
e la Comédie ; cependant quand vous voudrez, je vous ferai voir par l’ Ecriture que cela lui est défendu. En un mot, c’est assez
endu. En un mot, c’est assez pour que la Comédie soit défendue dans l’ Ecriture , que nous y trouvions la défense des maux dont el
que dans les autres. La Comédie est donc défendue et condamnée par l’ Ecriture , et par conséquent on ne peut y assister sans all
45 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’ Ecriture , et par les Pères. Nous avons montré dans les
rs, même des derniers siècles. Voyons maintenant comment est-ce que l’ Ecriture sainte, et les Pères en parlent. Commençons par c
ivertissement, appliquant à la danse plusieurs paroles terribles de l’ Ecriture , comme celles du Psalmiste ; Psal. 11, et 96. « 
46 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « Approbation des Docteurs »
les condamnent ; ce qu’il fait par des réflexions solides tirées de l’ Ecriture des Pères, et de la conduite de l’Eglise dans tou
47 (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248
ant de force contre les spectacles. Voici un trait remarquable dans l’ Ecriture , au chapitre 4. du Livre II. des Macchabées. Jaso
à Jérusalem les spectacles de la Grèce. Les Prêtres eux-mêmes, dit l’ Ecriture , abandonnèrent le soin du Temple, et négligèrent
48 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
d’aller au théâtre, quand même le sujet de la pièce serait tiré de l’ Ecriture sainte. Vous avez pour vous diriger l’Eglise de J
auteurs de ces pièces ne sont pas dignes d’être les interprètes de l’ Ecriture sainte et les organes du Saint Esprit. Les comédi
49 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre VI. De ceux qui dansent avec quelque danger de tomber en péché. » pp. 28-29
en s’exposant à perdre la vie de son âme, qui est inestimable. Car l’ Ecriture dit, « Que celui qui aime le danger, perdra infai
50 (1733) Traité contre les spectacles « AVERTISSEMENT. » pp. 143-144
ir ensuite, que ces spectacles sont défendus aux Chrétiens. 1°. Par l’ Ecriture Sainte. 2°. Par le renoncement qu’ils ont fait da
51 (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287
r retrancher de semblables abus, si pernicieux aux ames, & dont l’ Écriture nous fait assez connoître le danger, quand elle n
 3. 1. 4. Omnia tempus habent… tempus plangendi, tempus saltandi. L’ Écriture nous en fournit un exemple célébre, en rapportant
ces d’Abraham, d’Isaac, de Jacob & des autres Saints dont parle l’ Écriture  : vous verrez qu’il n’y est fait aucune mention d
52 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — introduction » p. 2
erge ! Vous étiez figurée par cette sainte demoiselle qui disait en l’ Ecriture  : Numquam cum ludentibus me miscui : Je ne me sui
53 (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques «  Analyse et sommaire du présent Traité  » p. 63
re des Comédies et Tragédies. Ce qui est plein de profanation de l’ Ecriture Sainte, d’ordures et de dissolutions, de blasphèm
54 (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1
’il y a lieu d’approuver que les Pièces de Théâtre soient tirées de l’ Ecriture Sainte. 303 Mandement de Monseigneur l’Evêque de
55 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
re ? les divins Cantiques, avec les cris des Bacchantes ? les Saintes Ecritures , avec des discours impudiques ? les lumières des
e les Jurisconsultes admirent, où l’Eloquence défend la Justice, où l’ Ecriture instruit, où les Pères prononcent, où les Concile
ntre lui, puisque vous avez été chercher des railleries jusque dans l’ Ecriture Sainte. « Jetez-vous sur les injures, lui dites-v
uisque pour flatter la passion de quelques-uns, vous vous moquez de l’ Ecriture , des Conciles, des Saints Pères, et des personnes
e mépris que vous avez pour elles, avec les abus que vous faites de l’ Ecriture et des Saints Pères ; et l’on verra qu’il faut qu
56 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « TABLE DES CHAPITRES ET DES SECTIONS. »
CHAPITRES ET DES SECTIONS.   CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’ Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, to
57 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489
dissipation des biens de la grâce, et de cet or enflammé dont parle l' Écriture , que nous devrions acheter par la perte de tous l
58 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
s, qui font la ronde à l'entour d'elle pour la dévorer, comme parle l' Écriture . Elle sait, comme dit saint Paulin, que toute la
59 (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322
dissipation des biens de la grâce, et de cet or enflammé dont parle l' Ecriture , que nous devrions acheter par la perte de tous l
60 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
nnemis qui font la ronde autour d'elle pour la dévorer, comme parle l' Ecriture . Elle sait, comme dit saint Paulin, que toutes le
61 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
ssipent les richesses de la grâce, et ce précieux trésor dont parle l’ Ecriture , trésor si précieux en effet, que nous devons l’a
chef, et violer, dans ce qu’ils ont de plus clair, les préceptes de l’ Ecriture  ? « Je ne sache pas de parole du Sauveur des hom
forts de tous les jours ; non celle que nous recommandent les saintes Ecritures , mais celle qu’elles condamnent comme fausse et c
positions d’un goût plus pur et plus sévère, surtout pour les saintes Ecritures et pour tous les livres religieux, dont la lectur
62 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106
ement des Spectacles, parce, disent-ils, qu'il ne paraît point dans l' Ecriture sainte que cela soit défendu aux serviteurs de Di
rviteurs de Dieu. Il est vrai que nous ne trouvons pas dans la sainte Ecriture cette défense en termes exprès: vous n'irez point
Peut-on dire que les Spectacles ne sont pas défendus par la sainte Ecriture ; puis qu'elle condamne toute sorte de concupiscen
63 (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188
ils offrent. 154 Chap. XIX. Les spectacles condamnés par les saintes Ecritures . 164 Chap. XX. Spectacles condamnés par les sain
64 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
et perfide enfant des Païens : cela se pourrait prouver par la sainte écriture et saints Docteurs, qui reprennent telles choses
au veau d’or. e. [NDE] Les leçons de matines sont les fragments de l’ Ecriture ou des Pères que l’on lit pendant l’office la vei
65 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27
reille circonstance ; j’ai mis une autre enveloppe ; j’ai déguisé mon écriture  ; je viens de l’envoyer. A qui croyez-vous qu’il
66 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74
es artifices de coqueterie. L’Abbé Nadal en a fait un grand traité. L’ Ecriture en fait souvent mention, & les charge d’anath
e cette partie, si soigneusement parée & cultivée. Ce n’est pas l’ Ecriture sainte, à laquelle il ne pensoit pas ; c’est l’ex
erpent qui porte le coup mortel dans l’ame. C’est la comparaison de l’ Ecriture  : Tanquam a facie colubri fuge peccatum. Ce poi
que. Le savant Prélat croyant voir toute la fable du Paganisme dans l’ Ecriture Sainte, a trouvé de la ressemblance entre la tête
qu’il faut fuir la volupté pour n’en être pas infecté. Lamies dans l’ Ecriture Sainte signifie en général une bête féroce. Les b
e livre de Judith est un livre canonique, qui fait partie des Divines Ecritures . Le Concile de Trente l’a décide ; celui de Nicée
prudence humaine, toujours fautive. Tous les livres historiques de l’ Ecriture offrent un mêlange de bien & de mal dans les
67 (1772) Sermon sur les spectacles. Pour le Jeudi de la III. Semaine de Caresme [Sermons pour le Carême] « Sermon sur les spectacles » pp. 174-217
les spectacles ! Où est-elle, nous dit-on, cette loi ? Est-ce dans l’ Ecriture ancienne ou dans la nouvelle ? Est-ce dans les sa
; qui tous ont prétendu qu’ils étoient véritablement condamnés dans l’ Ecriture . Mais je sais que vous opposez d’abord à tous les
poursuit Tertullien, que les spectacles ne sont point défendus dans l’ Ecriture . Non, répond ce Docteur, ils n’y sont pas express
épond ce Docteur, ils n’y sont pas expressément nommés ; mais toute l’ Ecriture ne tend-elle pas à les défendre ? Cependant ne ra
in. Voulez-vous indépendamment de toute autorité, & de celle de l’ Ecriture même, une preuve sans réplique, que le théâtre es
68 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127
C'est le langage le plus théâtral substitué à la majesté des divines Ecritures . On n'aurait qu'à rimer la plupart des conversati
ute espèce. C'est là ce bras de chair, ce roseau fragile dont parle l' Ecriture , qui se brise sous la main qui s'y appuie, et la
duire le mauvais fruit dont ils ont eu les dents agacées, comme dit l' Ecriture  : Dentes obstupescunt. Un livre nouveau (l'Educat
rque, chef des Apollinaristes, mirent en vers quelques histoires de l' Ecriture , en forme de dialogue, comme plusieurs déclamatio
69 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
les détruire autant qu’on le peut en cette vie. C’est pour cela que l’ Ecriture nous apprend que la vie de l’homme sur la terre e
trouve dans L’Education Chrétienne des Enfants selon les maximes de l’ Ecriture sainte, et les Instructions des saints Pères de l
me pourrait dire par cœur aucun Psaume, ou quelque autre partie de l’ Ecriture , si je lui demandais ? Il ne s’en trouverait pas
du dégoût pour toutes les choses saintes, et surtout pour les saintes Ecritures , parce que la nature corrompue n’y trouvant rien
70 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
capitale ; negligence, que le Saint Esprit condamne dans les saintes Ecritures , quand il dit : Proverb. 3. v. 5. « Ne soiez poin
les organes du Saint Esprit : pour nous apprendre ce que les saintes Ecritures n’ont dit souvent que sous des ombres. Parte 3.
71 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
reuves invincibles. Ecoutons le saint Esprit, qui nous apprend dans l’ Ecriture le péril qu’il y a, non seulement de s’entretenir
i après ces autorités expresses nous passons aux exemples que la même Ecriture nous met devant les yeux ; celui de David est ter
72 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
ccupation vaine, sensuelle, dangereuse, reprouvée par le S. Esprit ès Ecritures Saintes, par l’Eglise, par les Saints Pères, et p
par l’Eglise, par les Saints Pères, et par la raison même. Que dit l’ Ecriture Sainte contre les Danses ? Dieu parlant aux fill
73 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
l’original. Il est d’ailleurs très-difficile d’y rien déchiffrer ; l’ écriture est gothique & mauvaise, les noms sont la plû
, rapportées à découvert & sans voile. C’est un des endroits de l’ Ecriture que les Juifs ne laissent pas lire aux jeunes gen
ntrigues fort peu vrai-semblables, dont il n’y a aucun vestige dans l’ Ecriture  ; il veut que Thamar ait été amoureuse de son bea
i qu’il en soit, ce roman, très-mal conçu, défigure & contredit l’ Ecriture par les couleurs les plus noires. C’est une vraie
us grand nombre des Dramatiques, qui ne veulent point qu’on profane l’ Ecriture en la mettant sur le théatre. Au contraire, dit-i
orreurs de l’impureté. Quand même on pourroit traiter des sujets de l’ Ecriture , il est certain, de l’aveu de tout le monde, qu’o
a de titre que sa corruption. Un Auteur vertueux pourroit faire de l’ Ecriture un usage plus légitime, y montrer la condamnation
es crimes, si opposés à la religion & à la vertu. Cet emploi de l’ Ecriture seroit plus légitime que d’aller y puiser les exe
74 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6
bler sa vigilance & son courage. Telle est l’idée que les saintes Ecritures nous donnent d’un Juste : & qu’on n’oublie pa
75 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168
et que je tais encore celles de Pateline, qui fait d’un passage de l’ Écriture une application insolente. Un peu avant ceci Léni
s. On ne voit pas quelle peut être la fin du Poète dans cet abus de l’ Écriture  ; si ce n’est d’égaler Mustapha à Moïse, et la vi
propre goût. Ce n’est pas là, je crois, l’esprit de ces passages de l’ Écriture  :  « Que le Seigneur est bon, miséricordieux, len
lique Ibid. mêlent avec quelques bouffonneries obscènes, un abus de l’ Écriture dont on ne peut en conscience rapporter que ces d
s paroles ; de sorte néanmoins qu’on y reconnaît encore le sceau de l’ Écriture . Ce prétendu jeu de Théâtre n’est pas rare dans l
 » Amanda se décrie ici elle-même et condamne à la fois le texte de l’ Écriture  : elle fait voir évidemment que le bon sens et la
76 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179
anière la plus développée. S. Paul lui-même, et plusieurs livres de l' Ecriture , nomment par leur nom et peignent par leurs vrais
s Pères dans leurs lettres, S. François de Sales dans ses ouvrages, l' Ecriture même, quoique fort rarement, se permirent des rai
nne grâce les armes à un coupable qui avoue de bonne foi ses torts. L' Ecriture rapporte, sans les blâmer ni les louer, deux trai
77 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
nt étonnées, que vous n’avez pas allegué un seul passage de la sainte Ecriture , qui defendit expressement la Comedie. Vous conno
78 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
evêque, fait voir que vous n’êtes guère accoutumés au langage ni de l’ Ecriture ni de l’Eglise, n’y ayant rien dans l’une et dans
79 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31
fait monter au Parnasse. Il y a encore bien des traits contraires à l’ Ecriture . Le profond respect qu’on doit aux Livres saints,
comédies. On n’a jamais condamné les poésies sur des sujets pris de l’ Ecriture , il y en a une infinité : mais on a toujours blâm
aucun sens. Dans le poëme d’Abel, où l’on fait profession de suivre l’ Ecriture sainte, c’est une erreur contre la Religion. Je
si fort pris l’habitude, & les multiplier dans tous ses chants. L’ Ecriture , qu’il fait profession de suivre, n’en est pas si
80 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160
es habits, des masques. Elle a altéré en vingt endroits le récit de l’ Écriture seulement dans le premier poëme, la Chûte d’Adam.
tumer à regarder le théatre comme une bonne chose, les histoires de l’ Écriture comme des comédies. C’est encore bien pis que le
fait ici d’un théatre un livre classique, & de la profanation des Écritures un catéchisme. Quelle tournure à donner à l’espri
qu’une éducation théatrale formera de bonnes mœurs, qu’en dégradant l’ Écriture on donnera de la religion, qu’une tête pleine dep
81 (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346
marionnettes. La quatriéme, parce que, comme remarque Tertulliene, l’ Ecriture condamne la Comédie & les Spectacles dans les
ens, comme apportant corruption de bonnes mœurs, mais surtout quand l’ Ecriture Sainte y est profanée. » Ils le sont encore plus
mme des divertissemens innocens, ou tout au plus, indifferens. Mais l’ Ecriture , les Conciles, & les Saints Peres en jugent b
onciles, & les Saints Peres en jugent bien d’une autre maniere. L’ Ecriture maudit les hommes qui se déguisent en femmes, &am
qu’autre maniere, pretendent le pouvoir faire sans peché, parce que l’ Ecriture , les Conciles & les Peres que nous venons de
er & danser. Ce qui doit suffire pour les en détourner, puisque l’ Ecriture nous apprendd que celui qui aime le danger perira
82 (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176
qui est encore déclaré plus expressément dans cet autre passage de l’ Ecriture  : « Que les Lévites se rendent fidèlement le mati
nelle, si le peuple faisait des actions qui sont défendues, ou dans l’ Ecriture sainte, ou par les Constitutions des Papes, ou pa
83 (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -
es Fidèles à fuir les spectacles jusqu’à ce qu’ils soient désertés. L’ Ecriture , la raison, et l’expérience nous apprennent que l
e maux ; et Zacharie les Scribes et les Pharisiens tels que la sainte Ecriture nous les représente.... Jésus-Christ même a tolér
84 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XI. Que les Poèmes Dramatiques n'ont point été condamnés. » pp. 230-236
iques qui lisaient les Comédies, au lieu de s'appliquer à l'étude des Ecritures Saintes, et l'on ne peut en tirer aucune conséque
85 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
astiques se permettent, a, 428 Bernard (Jacques). Son respect pour l’ Ecriture Sainte, b, 139. Son observation sur les dangers d
guet, relativement aux Spectacles, a, 172. Utilité de la lecture de l’ Ecriture Sainte pour les Rois, a, 394. Citation relative a
lative aux Spectacles, & réflexions à ce sujet, b, 362. Combien l’ Ecriture Sainte est déplacée dans les Poëmes dramatiques,
es plus anciens, a, 119. Condamnation implicite des Spectacles dans l’ Ecriture Sainte, b, 102. Sa Réponse à ceux qui osoient abu
9, 368, 386. Abus scandaleux qu’on a osé faire de quelques faits de l’ Ecriture Sainte, pour y trouver l’autorisation des Spectac
torisation des Spectacles, 348-353. Comment on peut lire avec fruit l’ Ecriture Sainte ; & ce qu’elle est à l’Eglise, 104. Co
d Jean). Son jugement sur les Drames, dont les sujets sont tirés de l’ Ecriture Sainte, b, 188 W Wallius (Jean). Son opinion s
86 (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « AU LECTEUR. » pp. -
foi les plus importans, en interprétant à sa guise les Passages de l’ Écriture . Cette morale n’est pas plus admise à Genève qu’à
87 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137
. Eccl. Averte faciem à muliere compta (parée). Tout est plein dans l’ Ecriture de ces défenses. Cependant, dit-on, les trois fem
ei adornatum. Judith se para de son mieux pour plaire à Holopherne. L’ Ecriture entre dans le plus grand détail de ses ornemens,
étoit d’ailleurs si modeste, que quand elle parut devant le peuple, l’ Ecriture remarque qu’elle étoit entierement voilée, &
des choses aux regles austeres que l’Evangile a prescrites depuis. L’ Ecriture se borne à louer son courage, sa confiance en Die
e ce goût, plus ancien que le théatre, fut toujours dans la nature. L’ Ecriture , qui nous dit qu’une femme s’oublieroit plutôt el
88 (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44
nt données les Représentations Dramatiques des Histoires de la Sainte Ecriture dans Paris. Mais, pour faire mieux conoitre ce qu
hantoit à leur loüange des Cantiques composez de divers Passages de l’ Ecriture liez ensemble, pour faire des allusions sur les a
89 (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864
armes de tous les SS. Peres : son zèle, comme le leur, se fonde sur l’ Ecriture , qui nous ordonne de fermer les yeux dès qu’une f
véhément dicte au Théologien Espagnol contre leur fausse sécurité. L’ Ecriture & les Peres lui fournissent toujours ses coul
90 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « EXTRAIT Du Journal de Trevoux ; Mois d’Avril 1753. Art. XXXIX. » pp. 59-70
armes de tous les SS. Peres : son zèle, comme le leur, se fonde sur l’ Ecriture , qui nous ordonne de fermer les yeux dès qu’une f
véhément dicte au Théologien Espagnol contre leur fausse sécurité. L’ Ecriture & les Peres lui fournissent toujours ses coul
91 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14
ées du 4 décembre 1402. Les sujets de leurs poèmes étaient tirés de l’ Ecriture sainte et des légendes des saints. Mais on reconn
pour plusieurs. Le concile de Trente défendit aussi de faire servir l’ Ecriture sainte à des sujets de divertissement ; et il ord
92 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
rouve dans l’Education Chrétienne des Enfants, selon les maximes de l’ Ecriture et les Instructions des saints Pères de l’Eglise,
93 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 7-8
arche Jacob, d’Isaac, d’Abraham, de Tobie et des autres Saints, que l’ Écriture raconte, il n’est fait aucune mention de danses n
94 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
te Ménandre ; approuvoit-il la comédie ? M. Huet dit qu’il y a dans l’ Ecriture des paraboles, des allégories, des ironies qui so
ou mystiques, doivent être bannies du théatre : les sujets tirés de l’ Ecriture ne doivent jamais y paroître. Les Magistrats n’on
ces, & de n’en point approuver d’indécente ou qui soit prise de l’ Ecriture . Tout cela est bien sans doute, c’est un mal de m
95 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
ns, comme apportant corruption des bonnes mœurs, mais surtout quand l’ Ecriture sainte y est profanée. Néanmoins quand en un coll
stoire, on le pourra tolérer, pourvu qu’elle ne soit point prise de l’ Ecriture sainte, et que cela se fasse rarement par l’autor
rieuses de quelques histoires, qu’on ne prenne jamais des sujets de l’ Ecriture , qui ne doivent pas être mis sur la scène. On ne
96 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VII. » pp. 36-41
idicule Ballet, gémiront de voir un homme qui selon l’expression de l’ Ecriture , « abandonne son propre lieu, et devient comme un
97 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE IV. Détail des péchés qu'on commet en allant aux Spectacles. Réponse à ceux qui demandent s'il y a péché mortel, et si tous ceux qui y vont, sont également coupables. » pp. 76-81
y vont sont-ils exposés aux mêmes dangers ? R. Quand Dieu dit dans l' Ecriture que « celui qui aime le danger y périra », « Qui
98 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
751 sq.]., dans les autres décrets de l’Eglise, que les passages de l’ Ecriture sur laquelle on fonde la prohibition de l’usure p
99 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
ustinien. Le troisième Discours sur les Pièces de Théâtre tirées de l’ Ecriture Sainte, qui paraît ici pour la première fois, fut
100 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
d’accorder la Comedie avec la morale de Jesus-Christ. Il est vrai, l’ Ecriture sainte ne la defend pas expressément ; & ce f
ivertissement du theatre : mais ce ne fût qu’un faux prétexte : car l’ Ecriture , répond ce grand Saint, Verecundiam passa plus in
ent indignes du Chrêtien, qu’elle instruisoit. » Mais non : la sainte Ecriture ne s’en tait point absolument : elle nous dit, qu
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