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1 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VIII. Du Stile. » pp. 287-319
Drame, selon les règles qu’il vient de voir, il pourra commencer à l’ écrire . Autrefois le stile n’était que la moindre partie
; soutenue. Les Poèmes Dramatiques modernes, sont presque tous mal écrits . Mais au lieu d’écrire avec élégance, la plus
ramatiques modernes, sont presque tous mal écrits. Mais au lieu d’ écrire avec élégance, la plus part des Poètes Dramatique
, & un langage affecté ; tout cela nous tient lieu du sublime. On écrit les Tragédies modernes avec autant d’emphase &
la plus-part des Tragédies nouvelles qu’on joue aujourd’hui sont mal écrites , mais ceux qui en sont les Auteurs prennent des l
rtant je prouve que plusieurs de nos Pièces ont réussi sans être bien écrites . Je ne suis pas le seul qui tombe dans une pareil
cle, & qu’à l’habileté du Comédien. Ce qui doit porter à bien écrire un Poème. Que le Poète jaloux de cueillir des
Aristote, court souvent risque de tomber sans retour, si elle est mal écrite  ; au lieu que celle dont le stile est élégant, ri
ent le pourrait-il, si l’on met en règle, que les Drames peuvent être écrits avec négligence ? D’ailleurs, le Poète qui veut s
la Comédie-mêlée-d’Ariettes, quoiqu’elle soit souvent trop faiblement écrite . La Musique qui jadis, si nous ajoutons foi aux d
uveaux prodiges ; elle nous force à chérir des Drames tout-à-fait mal écrits , malgré notre amour pour les beautés du stile. Vo
voue de bonne-foi que les Pièces de notre Opéra ne sont pas trop bien écrites , on doit me savoir gré de ma franchise. Je convie
Que les Poètes du nouveau Théâtre sont peut-être bien de ne pas mieux écrire leurs Drames. En convenant que les Drames du
onvenant que les Drames du nouveau Théâtre, sont en général assez mal écrits , je ne prétends pas lui faire perdre l’estime de
ns l’art que la nature. Hermogène a dit plus d’une fois, que ceux qui écrivent moralement, c’est-à-dire qui expriment les mœurs
moralement, c’est-à-dire qui expriment les mœurs dans leurs discours, écrivent simplement ἀγελῶς, & sans fard. Les Poètes de
rs de notre Opéra, font bien de ne point se donner la torture, afin d’ écrire avec art ? Mais continuons de déffendre ce Specta
8. » Conclura-t-on de là que les nouveaux Drames, devraient être bien écrits d’un bout à l’autre, puisqu’ils ne sont remplis q
afin de cacher ce qui ternit la gloire du Théâtre, en faveur duquel j’ écris  : dans la crainte qu’on ne puisse me faire une te
s pensées & que la raison. Donnons-en des éxemples, Voilà qui est écrit fort à l’aise : « Doute cruel… quoi, douter ?… Je
leurs délices s’accoutument à parler insensiblement comme elles sont écrites . Le mal fait des progrès ; &, dans cent ans,
éxions : c’est surtout au Public à y réfléchir, lui qui protège leurs écrits , & qui les applaudit, malgré l’imperfection d
t, malgré l’imperfection de leur stile. Pourquoi des Ariettes mal écrites nous plaisent ? Il se présente ici une questi
fort difficile : il cesse donc d’être surprenant que des Ariettes mal écrites fassent le principal ornement des Tables, des Con
es Poètes du nouveau Théâtre. Il est donc prouvé que la manière d’ écrire des Poètes du nouveau Spectacle, est ordinairemen
tes du Théâtre Moderne sont les seuls qui laissent glisser dans leurs écrits des façons de s’éxprimer un tant-soit-peu trivial
guerre aux méchans Poètes ; vingt fois sur le métier, il mettait ses écrits . Ses Vers doivent donc être châtiés. S’il est po
contradiction ! quelle anthitèse ! des morts immortels ! J’ai honte d’ écrire de pareilles absurdités. Quand on est capable de
on voit souvent un endroit faible. L’homme se découvre par-tout. Les écrits du grand Rousseau en offrent une preuve : ils aff
. Et si quelqu’un sa sentence passée58… N’aurait-il pas été mieux d’ écrire rendue ? L’un de son corps vante l’air héroïque5
2 (1731) Discours sur la comédie « Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris. Imprimée à Paris en 1694. in-quarto. » pp. -
présentement. C’est, Monseigneur, ce qui me fait prendre la liberté d’ écrire à VOTRE GRANDEUR vous reconnassant pour mon Juge
ublicam in lucem prodire jubeas. Je fis il y a dix ou douze ans un écrit Latin sur la Comédie, où sans avoir mûrement exam
t donnée au public sans ma participation, sont les mêmes que dans mon écrit particulier, quoi qu’il y ait quelques endroits d
ue je ne dis pas, et parle autrement que je ne fais moi-même dans mon écrit , comme en ce qu’il apporte sans raison en faveur
approbation tacite de votre part, ce que je n’ai point fait dans mon écrit , où je ne dis rien du tout qui puisse regarder pe
en que de la différence d’expression qu’il y a entre la Lettre et mon écrit au sujet des Rituels, que la Lettre semble traite
tte manière, certains Rituels, au lieu que je dis simplement dans mon écrit , quelques Rituels : Nonnulla Ritualia aliquarum D
m Diœceseum. Je ne puis disconvenir qu’à comparer la Lettre avec mon écrit , il ne soit visible qu’elle en est tirée presque
in, ouverture à cette Lettre; Je n’ai jamais fait état d’imprimer mon écrit  : il n’était pas composé avec assez d’exactitude
que d’attention et de réflexion qui m’avait engagé à prendre dans mon écrit particulier, et que je n’ai jamais voulu rendre p
3 (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « AVERTISSEMENT »
sé de voir qu’elle était prête à paraître, lorsqu’on publia la Lettre écrite à Monseigneur l’Archevêque de Paris, pour désavou
ait pas suffisamment réparé. Cependant comme je vois que ceux qui ont écrit sur cette matière, ne laissent pas pour cela de d
ndre mon Ouvrage à ceux qui ont déjà paru, croyant qu’on ne peut trop écrire là-dessus, et qu’il est bon pour contenter les go
à-dessus, et qu’il est bon pour contenter les goûts différents, qu’on écrive en différentes manières. Au reste je ne combats p
4 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100
Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. A ucun Auteur ne peut se van
en écrit de considérable. A ucun Auteur ne peut se vanter d’avoir écrit sur les règles du Théâtre avec autant de succès q
onnaissance & les règles certaines. Si Aristote vivait, il eut écrit sur le nouveau Drame. Il ferait à souhaiter p
çaise. Je suis persuadé que notre Philosophe Grec composerait quelque écrit célèbre sur le Spectacle qui nous fait tant de pl
udis. De nos jours il dédaignerait la Comédie & sa rivale & n’ écrirait qu’une Poètique sur l’Opéra-Bouffon. Que ne dirai
enu qu’Aristote sur-tout n’était pas au rang des réprouvés. Voetius a écrit un Livre éxprès, intitulé : De salute Aristotelis
5 (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45
rimer. Il ne peut être nuisible de faire réciter ce qu’il est utile d’ écrire . V. Sous la régence d’Anne d’Autriche, & dans
mprendre cette profonde Tragédie. VIII. Quand la Comédie de Tartuffe, écrite soixante ans auparavant, fit marcher la Nation ve
avoit vu, autour de lui, se former une puissance publique, il auroit écrit avec plus de hardiesse & de profondeur sur le
est toujours toute puissante. XII. Echauffé, dès mon enfance, par les écrits des grands hommes, pénétré des vérités sublimes q
ement il s’en trouvera parmi ceux qui jetteront un coup-d’œil sur cet écrit , s’il se trouve des personnes bien convaincues qu
homme auroit le mieux mérité de ses Concitoyens ? celui qui dans des écrits timides caresseroit leurs préjugés ? ou celui qui
en observant le Peuple nouveau qui vous environne, qu’il est temps d’ écrire pour des hommes, & que les enfans ne sont plu
qu’importoient à la France Esther & Bérénice ? Ah ! si au lieu d’ écrire cette longue Elégie royale, tu avois traité le gr
roit légitime de publier sa pensée. Ce chapitre est donc spécialement écrit pour ceux dont le jugement est moins exercé, qui
mme de son bienfaiteur ; &, ce qui doit plus étonner, Machiavel a écrit sa Comédie cent cinquante ans avant celle de Moli
is ; que le Cardinal Bibiéna qui a fait la première Comédie régulière écrite chez les Modernes ; que l’Archevêque Trissino à q
ent dépendre ni des climats, ni des époques ; parcourez un moment cet écrit  ; vous suppléerez par vos lumières au peu d’étend
est question d’une chose rigoureusement juste. Il faut poser des loix écrites , des loix coercitives, des loix consenties par ce
s de la Nation ne pourroient-ils pas autoriser la censure par une loi écrite , & par conséquent, rendre légale l’autorité d
amp; non pas ses dépositaires. Ils doivent obéir aveuglement aux loix écrites , comme l’automate de Vaucanson obéissoit à des lo
point dans le plan de mon ouvrage, & feroit seule la matière d’un écrit plus considérable. D’ailleurs, je ne suis point l
je veux mériter l’estime. Je consens que l’on dise de moi ; cet homme écrit mal ; il a fait un mauvais ouvrage : pourvu qu’on
e : pourvu qu’on soit obligé de dire ; cet homme à raison ; cet homme écrit la vérité. XXVIII. Mais la liberté du Théâtre n’
dans notre siècle qui ont uni la philosophie à l’éloquence ; ils ont écrit avec une noble hardiesse, qui sera surpassée par
moi, je ne respecterai point des convenances arbitraires. Tant que j’ écrirai , ma plume, soumise à la véritable décence, ne se
berté dans sa plus grande étendue. XXXIII. Je relis ce que je viens d’ écrire , & je crois pouvoir terminer ici des réflexio
lle-même à d’autres erreurs, qui, poursuivies sans relâche dans mille écrits énergiques, finiront par succomber, à leur tour,
losophie. Ainsi marche l’esprit humain. Ainsi l’art de penser & d’ écrire , rendra chaque jour les hommes plus éclairés, &am
6 (1694) Lettre à l’abbé Menard « Lettre LIII. De remercîment à M. l’Abbé Menard. Il y est parlé de quelques Ouvrages dont ont porte le jugement. » pp. 62-63
’ont empêché de vous remercier plutôt du soin que vous avez pris de m’ écrire et de m’envoyer quelques ouvrages qui paraissent
puis peu sur la scène. Le manifeste du Prince d’Orange est assez bien écrit  : il y a des endroits qui sont assez spécieux, d’
c’est une composition de quelque bel esprit aventurier, et non pas un écrit du Prince d’Orange. Je l’ai reçu de Lyon imprimé.
vu la Satyre de M. Boileau, et je l’ai trouvée comme vous me l’aviez écrit . M. Perault m’a envoyé son Apologie du Mariage, e
7 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre prémier. Déssein de cet Ouvrage. » pp. 2-7
rage qu’il composa à ce sujet est aussi célébre que ses plus sublimes écrits . D’illustres Modernes, à l’imitation de ce fameux
’Art du Théâtre, que je présente au Public, est plutôt un essai qu’un écrit dans les formes. Quelqu’homme habile viendra peut
e saisis les occasions d’être utile ; & combien je serai flatté d’ écrire désormais dans un genre qui distingue l’homme de
éâtre, seront presque toujours mes guides ; c’est à la lueur de leurs écrits que je ferai marcher les Poètes qui voudront me l
donc me promettre de n’être pas sans cesse le copiste de ceux qui ont écrit avant moi les règles du Poème Dramatique. Afin de
8 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
rais la liberté de l’aller voir au lieu de celle que je prends de lui écrire , pour la supplier très humblement de me regarder
les corrompre. Voilà, Monseigneur, à quelle occasion ce Théologien a écrit la Lettre qui fait tant de bruit, et dans quel es
point de difficulté d’y assister eux-mêmes. Il est rapporté dans les Ecrits du Cardinal Bessarion, Patriarche de Constantinop
bâillements ; et le plus heureux fruit que puisse faire ce qu’ils ont écrit , c’est, Monseigneur, de leur inspirer une ferme r
c’est, Monseigneur, de leur inspirer une ferme résolution de ne plus écrire . Que voit-on sur le Théâtre du Monde qui, à propr
t-il si hautement déclaré le Protecteur de la Comédie, et de ceux qui écrivaient avec succès pour le Théâtre, s’il eût trouvé ce D
30] Duc : doge. b. [NDUL] Boursault a dû tirer ce renseignement de l’ écrit anonyme de l’abbé d’Aubignac : Dissertation sur l
9 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -
in. Il aurait dû l’en faire tomber, si j’aspirais à l’honneur de bien écrire  ; mais j’ose en rechercher un autre, dans lequel
donner. Du moins, tel est mon sentiment, et mes raisons sont dans cet écrit . Avec quelle avidité la jeunesse de Genève, entra
t que je pense comme eux sur nos maximes. Je n’ignore pas combien cet écrit , si loin de ce qu’il devrait être, est loin même
autrefois atteindre, que je m’étonne qu’il ne soit pas pire encore. J’ écrivais pour ma patrie : s’il était vrai que le zèle tînt
nd besoin de distraction, je me sentais si peu en état de penser et d’ écrire que, si l’idée d’un devoir à remplir ne m’eût sou
etterai sans cesse, et il manque bien plus encore à mon cœur qu’à mes écrits . La solitude calme l’âme, et apaise les passions
10 (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42
un parti contre les hommes. Celui de les fuir dans la solitude, ou d’ écrire constamment contre eux, doit avoir les suites les
s hommes. Ne pouvant lui parler à lui-même, je prends le parti de lui écrire . Son état m’afflige et me presse. Il nous apprend
la rupture et la misanthropie. La fermentation passe du sang dans les écrits qui échappent ensuite. On ne veut plus avoir d’am
n paraît cruelle. Tel est l’homme dont je parle. La France dévore ses écrits et condamne ses sentiments ; moi, j’examine son c
alade ; vous vous êtes jeté dans la solitude, et c’est de là que vous écrivez  ! Auriez-vous pu ne pas écrire avec humeur ! Oui,
la solitude, et c’est de là que vous écrivez ! Auriez-vous pu ne pas écrire avec humeur ! Oui, Monsieur, avec humeur. Mais qu
leurs ravissements jusqu’au fonds des cœurs, manqueront toujours aux écrits des femmes : ils sont tous froids et jolis comme
t cela, par respect pour le public, si son empressement pour tous vos écrits n’était pas tel que vos sentiments les plus erron
is, dites-vous, ces ouvrages, quoique attribués à des femmes, ont été écrits par des hommes : eh bien, je vous renvoie à ces é
de certitude, que vos doutes sur la sincérité des femmes qui les ont écrites , font pour moi dans un des points de notre disput
ispute, parce qu’il est certain que ces lettres étant très tendrement écrites , si elles ne sont que des impostures ingénieuses,
ie, et pour en détester le souvenir. La fureur s’emparait de lui ; il écrivait alors ; les blasphêmes et les horreurs coulaient
si vous vouliez être juste. Informez-vous de moi, je m’appelle Zirbé, écrivez à vos parents ; il vous diront que jamais l’artif
es intérêts de la société, a vu qu’elle gagnerait beaucoup à lire vos écrits ingénieux, profonds et sublimes ; à vous connaîtr
11 (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16
nt retranchés de votre nouvelle édition. Aucun de nos Poètes n’a rien écrit de supérieur pour la beauté et l’élévation des se
’imagine point de si divines maximes : c’est la plume du cœur qui les écrit  ; c’est lui seul qui les enfante, parce que lui s
Comète derniere. Il vous fait faire un hors de propos grossier de vos Ecrits dramatiques avec ce phénomène, en supprimant vos
ù il sera trop tard, comme vous le dites éloquemment, pour brûler nos Ecrits suspects et indélébiles au flambeau de notre agon
ttaquer. a. [NDE] La Chartreuse , pièce de Jean-Baptiste Gresset écrite en 1734 b. [NDE] Vert-Vert ou les Voyages du p
rt-Vert ou les Voyages du perroquet de la Visitation de Nevers, poème écrit par Jean-Baptiste Gresset en 1734, raconte l'hist
rer devant les religieuses. c. [NDE] Le Méchant, comédie en 5 actes écrite Jean-Baptiste Gresset en 1747.
12 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120
appris par cœur. Le plus grand nombre de nos gens de Lettres, loin d’ écrire avec art les bagatelles qu’ils composent, s’éxemp
du frivole qu’à produire des ouvrages sublimes ; mais quand même ils écriraient plus volontiers d’un stile lâche & rampant, i
mposer un Poème pour le nouveau Théâtre avec autant de rapidité qu’on écrit des Chansons. Un de ses meilleurs Poètes a dissip
longtems à s’occuper du plan d’une Comédie-mêlée-d’Ariettes, qu’à en écrire les Sçènes. On ne saurait refuser d’ajouter foi a
13 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « Préambule » pp. -
l y a à peu près autant d’imprudence, pour ne pas dire de ridicule, à écrire aujourd’hui contre les spectacles, qu’il y en aur
raient ce sujet sous de nouveaux points de vue ; j’aurai le courage d’ écrire , de soumettre à la discussion la plus solennelle,
vous confier avec pleine sécurité ? pouvez-vous vous taire, parler ou écrire , sans craindre qu’on ne donne une mauvaise interp
une mauvaise interprétation à votre silence, à vos paroles, ou à vos écrits  ? prospérez-vous dans un état sans être entourés
es doyens d’âge, les différents genres de traditions historiques, les écrits authentiques et les mémoires secrets, les anecdot
mot, de l’expérience. C’est cette seule considération qui me porte à écrire après eux, à attaquer aujourd’hui cet ouvrage par
les hommes d’être immoral, m’a contesté l’affaire et le besoin pur d’ écrire sur l’indigence et l’immoralité, et de traiter de
14 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
teur dramatique, un romancier, comme les trois derniers, est propre à écrire l’histoire, qui dans ses mains, sera un roman &am
orien gagé n’est communément qu’un romancier & un dramatique, qui écrit en prose, sans distinguer les scénes ni les actes
e Empereur. L’Historiographe de l’Empire rassemble & lit tous ces écrits , & en compose son histoire. Les théatres sero
reil coffre ou tronc, au parterre, où chacun déposeroit librement ses écrits . Je conviens qu’il y auroit beaucoup à élaguer en
15 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
i du Genre Humain,   Le Campagnard qui tout admire   N’ont pas lû tes Ecrits en vain : Tous deux s’y sont instruits en ne pens
er ceux qui voudront s’en instruire plus à fond aux Traités qu’en ont écrit , je ne dis pas seulement Mr. le Prince de Conty,
éric Cerutus, François Marie del Monacho, & le Sieur B. A.1 qui a écrit en particulier contre Moliere. Ainsi il ne me res
e Moliere. Ainsi il ne me reste plus qu’à dire un mot de sa maniére d’ écrire , & de représenter ses Piéces de Théâtre. Mr.
aux & Mr. Pradon ne sont pas les seuls qui ayent parlé dans leurs écrits du Misanthrope de Moliere comme de son chef-d’œuv
Jesus-Christ appelle son Adversaire. 1. ¶. Baillet qui a si souvent écrit pédérastie tout au long, n’a osé écrire Cocu. 2.
1. ¶. Baillet qui a si souvent écrit pédérastie tout au long, n’a osé écrire Cocu. 2. ¶. Il devoit dire en comprend cinq : &a
16 (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7
ir, quelquefois avec dégoût, selon qu’elles me semblaient bien ou mal écrites . Je remarquais que vous prétendiez prendre la pla
e de s’occuper à des choses si importantes, tout le monde ne peut pas écrire contre les Jésuites. On peut arriver à la gloire
e temps-là ? Point du tout. Mais en ce temps-là Desmarets n’avait pas écrit contre vous. Le crime du Poète vous a irrités con
à ce que vous dites, qu’il a mené une vie déréglée, a la hardiesse d’ écrire sur les matières de la Religion ? Dites-moi, Mons
t cela. Croyez-moi, vous n’y regarderiez point de si près, s’il avait écrit en votre faveur. C’était là le seul moyen de sanc
nge vision que cela. Je vois bien que vous voulez attraper ce genre d’ écrire . L’enjouement de M. Pascal a plus servi à votre p
riomphe de Molina, Jésuite, sur saint Augustin : poème en vers libres écrit par Le Maistre de Sacy (1654) ; Les Chamillardes 
17 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PRÉFACE. » pp. -
presque depuis l’établissement du Théâtre moderne, tout ce qui a été écrit , soit pour blâmer les Spectacles en général, ou p
eu qui méritassent l’approbation de ces deux Saints Docteurs. Quand j’ écrivis mon Histoire, j’étais encore au Théâtre ; et je n
e de tout ce que tant de personnes graves et d’un génie supérieur ont écrit sur cette matière : mais, comme il ne m’appartien
rois que c’était précisément à un homme tel que moi qu’il convenait d’ écrire sur cette matière ; et cela par la même raison qu
18 (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12
ir, quelquefois avec dégoût, selon qu’elles me semblaient bien ou mal écrites . » C’est-à-dire selon que vous étiez de bonne ou
it est seulement pour vous faire connaître à quoi vous vous exposez d’ écrire contre l’Auteur des lettres, qui peut bien en dir
es-vous,j des austères qui ont quitté le monde » et parce qu’ils ont écrit cinq ou six mots contre la Comédie, vous invectiv
moquez d’un Chrétien qui a bêché la terre avec la même main dont il a écrit les Vies des Saints, et les Traductions des Pères
t ce qu’un fou s’imagine. Mais il ne se l’imagine pas seulement, il l’ écrit , il l’imprime, il le publie, et on le peut voir d
ité contre tous ceux qui l’attaquent. Que si depuis quelque temps les écrits ne s’adressent pas directement aux Jésuites, et s
des petites lettres. Je vois bien que vous voulez attraper ce genre d’ écrire , mais cet enjouement n’est point du tout votre ca
vrir, et ne dites point de vous-même que l’Auteur des lettres a voulu écrire comme Monsieur Pascal. Il n’a voulu faire que ce
assez par la profession que vous faites, et par la manière dont vous écrivez que vous craignez moins d’offenser Dieu que de ne
aut que vous soyez étrangement passionné, et que ceux contre qui vous écrivez soient bien innocents, puisque vous n’avez pu les
s spirituels, ou qu’il a causés en effet ou qu’il a pu causer par ses écrits pernicieux. » écrit Nicole dans la première des V
l a causés en effet ou qu’il a pu causer par ses écrits pernicieux. » écrit Nicole dans la première des Visionnaires. L’Hérés
temps-là ? Point du tout ; mais en ce temps-là Desmarets n’avait pas écrit contre vous » op. cit. p.18), avant de dénoncer l
19 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230
es du bon sens sont de tous les Pays, & qu’Aristote n’avoit point écrit , quand Sophocle & Euripide charmoient une Pop
er celle qui est déja faite. Horace disoit que les Romains aimoient à écrire , & non pas à effacer, que le travail de la li
ses mains, elle en a un autre sur le front ; que d’un clin d’œil elle écrit ses Loix, & les commande aux cœurs ; que ses
l’amener à Rome avec lui pour l’épouser, afin de tromper le Sénat, il écrit à Rome qu’il amenera Cleopatre pour la faire serv
dà morsi Di Cerbero feroce. Des Tragédies ainsi conduites & écrites dans ce stile, sont-elles donc capables de confon
c’est ce qu’il raconte d’une maniere bien différente dans une Lettre écrite à l’Abbé Desfontaines, & imprimée dans ses Ob
e Tragédie parce qu’elle a paru sur le Théâtre. S’il n’eût fait que l’ écrire , elle eût eu le sort des autres. C’est-à-dire, qu
n’a point pensé tout ce que dans son Histoire du Théâtre Italien il a écrit de favorable à la Poësie Dramatique de sa Nation,
ns celles de Lazarini imprimées à Rome en 1743, & dans une Lettre écrite à M. de Voltaire qui se trouve dans ses Œuvres, f
ar les Gens de Lettres de l’Italie, & même parmi nous. Elle parut écrite & conduite plus naturellement que toutes cell
20 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
e son jugement. Sa plume qui est le truchement de ses pensées, et ses écrits le symbole de ses mœurs, font connaître, que ses
e des Gaules, l’un des septante-deux Disciples, dans une Epitre qu’il écrit à ceux de Bordeaux, après les avoir exhortés des
yé par le Pape Clément prêcher en France, où, passant par l’Italie il écrivait à un sien ami Romain, d’éviter la présence de ses
e de Polycarpe, étant envoyé à Lyon par le Pape Eleuthère, commença d’ écrire contre ces Débauchés, et prêcher de leurs impuret
le Maître des bons esprits, après avoir fait son livre de la pudicité écrit à l’Empereur Aelius Pertinax, sur le débordement
r, excella en toutes sortes de sciences, et enseignant la Rhétorique, écrivit une lettre à un sien Compagnon, selon Eugenius, d
ire, le Sieur Charnier un des plus doctes de son temps, et qui a fort écrit , fit l’avant-propos de ce poème. A Nîmes, où il
et une tranquillité à la partie imaginative de son âme, et régler ses écrits à la dignité de sa vocation, s’altère l’esprit co
ement de Paris, auteur dramatique, protégé de Richelieu. a. [NDE] On écrirait "soit", au singulier. b. [NDE] Ce mot manque dan
texte donne demeurèrent. s. [NDE] Le texte a "et" ici. t. [NDE] On écrirait "ait". u. [NDE] Augmentent, en parlant d’un mal.
21 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIX. Autre principe de Platon sur cette matière. » pp. 69-71
2 [1e épître de saint Jean, chapitre II, verset 12 et sqq.].« Je vous écris , pères, et à vous, vieillards : je vous écris, je
t 12 et sqq.].« Je vous écris, pères, et à vous, vieillards : je vous écris , jeunes gens : je vous écris, enfants ; chrétiens
, pères, et à vous, vieillards : je vous écris, jeunes gens : je vous écris , enfants ; chrétiens, tant que vous êtes, n’aimez
22 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
me. Le Prélat a fait bruitb ; et la chaire a tonné. Sous le poids des écrits , dont il est condamné, Déjà plus d’un Docteur a f
ages N’offrirent de ton cœur que de nobles images. L’amour, dans tes écrits , honnête, généreux, Dès qu’il fut déréglé se trou
Conçoit pour tout le reste une illustre fierté.c  Mieux que dans les écrits du savant paganisme, Tu m’y fais admirer le parfa
er, S’y sent, par le plaisir, doucement ramener. Et quand, des saints écrits magnifique interprète, Tu prends entre tes mains
23 (1675) Lettre CII « Lettre CII. Sur une critique de son écrit contre la Comédie » pp. 317-322
Lettre CII Sur une critique de son écrit contre la Comédie a A Madame de La F.b Je pre
ne les faisais pas plutôt, et je n’ai rien à répondre, sinon que ces écrits n’ayant jamais été faits pour être imprimés, on e
 ; et si l’on ne le trouve pas, on se résoudra à la réputation de mal écrire , ce qui n’est pas un grand mal. Pour les trois re
issement de ce texte : l’édition Desprez (Essais de Morale ou lettres écrites par feu M. de Nicole, t. VIII, éd. Guillaume Desp
24 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -
tre sous les yeux ce qui a paru de plus sagement pensé & de mieux écrit sur les productions & sur le génie de chacun
llection complette. Il s’est exercé sur tant de genres différens, ses Ecrits offrent une Littérature si étendue, si saine, si
ès les originaux, qui sont entre nos mains. Les deux premières furent écrites au P. Bouhours, Jésuite, & l’autre à Despréau
25 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175
a conversion, et qui savait les maux qu’ils causent, se crut obligé d’ écrire contre la Comédie ; et il le fit d’une manière sa
honte. On n’avait point vu de réponses à tous ces savants et solides écrits contre la Comédie ; et on ne croyait pas que pers
jet de la Comédie, chez Mazuel. Le quatrième, est une réfutation d’un Ecrit favorisant la Comédie, chez Couterot ; l’Auteur e
iés, pour mériter d’être indiqués. On en trouve entre autres dans les Ecrits des PP. Guzman et Mariana, Jésuites ; dans les Se
26 (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20
rois même des moyens personnels d’Apologie de mon attention à ne rien écrire qui ne pût être soumis à toutes les Loix des mœur
ette occasion pour rétracter aussi solemnellement tout ce que j’ai pu écrire d’un ton peu réfléchi dans les bagatelles rimées
fait, & c’étoit sacrifier bien peu de chose. Quand on a quelques Ecrits à se reprocher, il faut s’exécuter sans réserve,
op dangereux d’attendre ; il seroit trop incertain de compter que ces Ecrits seront brûlés au flambeau qui doit éclairer notre
fférentes sur les majestueux Phénomènes de la Nature ? Au moment où j’ écris , un Corps Céleste, nouveau à nos regards, est des
27 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
e l’enfer. La quatrième Classe, est un Abrégé des Théologiens qui ont écrit contre les Spectacles. Il commence par saint Thom
Prédicateurs prêchent, que les Confesseurs disent, et que les Auteurs écrivent contre les passions, quoiqu’ils connaissent l’opi
i dans la Bibliothèque du Roi trois Volumes in 4°. contre la Comédie, écrits en Italien par le R. P. Jean Dominique Ottonelliv
Italien, appelé Nicolo Barbieri surnommé Beltramex, et à deux autres écrits de deux Comédiens Italiens, nommés Cecchinoy et A
les sujets qui regardent l’amour des femmes. La coutume du pays où il écrit , lui fait sentir la difficulté de faire recevoir
lidité de ses sentiments qui sont d’autant plus à suivre, qu’il avait écrit depuis peu contre la Comédie du siècle, en connai
justifier la Comédie. Peut-être qu’il veut parler d’Hédelin qui avait écrit en 1657. pour la Comédie, comme je l’ai dit dans
a dell’arte et auteur de deux pièces de théâtre et de nombreux autres écrits , notamment : Brevi discorsi intorno alle Comedie
28 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566
ivre de M. Lalouette. Quant à la partie historique, elle se borne aux Ecrits qui parurent de son temps. Nous donnerons plus d’
taliennes, Angloises & Allemandes, insérées ou annoncées dans les Ecrits périodiques. Le Catalogue de la Bibliotheque de B
s Extraits de tous ceux que nous indiquerons ; nous distinguerons les Ecrits de ce genre qui parurent dans le dix-septieme sie
ropre cause. Hedelin n’est pas le premier de nos Dramaturges qui ait écrit en faveur des Théatres. Il parut en 1639 un Ouvra
fertile plume Peut tous les mois sans peint enfanter un volume ; Tes Ecrits , il est vrai, sans art & languissans, Semblen
s en vertu, & que, dès qu’il a paru en faveur du Théatre quelques Ecrits , il y a toujours eu des réclamations pour préserv
& inconciliables avec la regle évangélique. Voici le titre de cet Ecrit qui parut muni d’un grand nombre d’approbations :
Beltrame, & Cecchino. Ils firent l’apologie des Théatres dans des Ecrits qu’ils donnerent ; le premier sous le titre de Ra
e flattoient pas en effet les Comédiens. Il est dit dans le troisieme Ecrit page 17, que leur état est de vivre de la fange d
alien ne tarderent pas à être combattus ; on leur opposa aussi-tôt un Ecrit intitulé : D. Francisci Mariæ del Monacho, Sicul
ipaux agresseurs. Nous avons à y ajouter Samuel Chapuzeau qui donna l’ Ecrit suivant : Le Théatre François, divisé en trois L
Tome de ses Essais de Morale. Il fut fait vers 1658, pour réfuter les Ecrits d’Hedelin d’Aubignac. Pensées sur les Spectacles
es de Paris. Il y avoit dans celui des premieres années une liste des Ecrits faits pour & contre les Spectacles. On ne nég
me fait qu’il se feroit un scrupule de les y suivre. Réfutation d’un Écrit favorisant la Comédie. Paris, 1694. On y a mis ce
l’Auteur de cette Réfutation, ou toutes les raisons employées dans l’ Ecrit réfuté sont pesées l’une après l’autre ; & il
. Cet éloge déplut aux Partisans du Théatre, & il donna lieu à un Ecrit qui parut dans le Mercure du mois d’Août de la mê
le point séparer de la Critique qui en fut faite. Voici le titre de l’ Ecrit en question : Lettre écrite de Marseille, le pre
que qui en fut faite. Voici le titre de l’Ecrit en question : Lettre écrite de Marseille, le premier Juillet 1731, à M. de la
s plutôt par inclination que par lumieres, à juger favorablement d’un Ecrit fait exprès pour justifier les Théatres ». Et en
cédoit étoit M. de Marivaux qui avoit acquis de la réputation par des Ecrits amusans qu’il n’est pas facile d’exempter de tous
manifesta son respect pour la vérité dans le compte qu’il rendit des Ecrits où l’on soutenoit la bonne cause. Que ceux qui ci
ois : maxime odieuse opposée à celle qui suit, & qui devroit être écrite en Lettres d’or : Les Rois sont faits pour rendre
oît être fixé ; nous en avons un gage dans la Lettre que Sa Majesté a écrite aux Evêques à l’occasion de son Sacre83, & qu
qu’il ne peut conduire qu’à l’impiété. Leur conversation & leurs écrits sont comme une gangrene qui se communique insensi
mœurs. M. Fagan s’est présenté plus ouvertement. Il donna en 1751 un Ecrit , intitulé : Nouvelles Observations au sujet des
donnerons par la suite le résumé de ces Observations, en indiquant un Ecrit où elles ont été réfutées. Observations sur le T
oscrire des Spectacles, où pour 20 sols on apprend l’art de penser, d’ écrire & d’agir ». Au reste, cette opinion répond à
défenseur de nos Théatres. Nous avons ci-dessus, page 127, indiqué un Ecrit , intitulé : Pensées sur les Spectacles. Nous les
omit ce qu’on exigeoit de lui ; & dès le lendemain, il envoya son écrit à la personne chez qui la conversation s’étoit te
st ordinairement plus écouté que le langage de la vertu, il jetta son Ecrit au feu, & renonça à toute lecture de Romans.
itemus, sed non ut minus de ejus dictis disputemus 97. 3°. Enfin, ces Ecrits manifestent qu’on connoît à Rome les dangers des
tous les vices. Cette expression se trouve dans une Lettre101, qu’il écrivit à son jeune fils Jean, qui fut depuis le Pape Léo
es tolérer. Il y a quelques années qu’on en fit l’observation dans un Ecrit périodique106, où l’on releva les principes dange
r ses circonstances, mérite d’avoir ici sa place. Il est tiré du même Ecrit périodique qu’on vient de citer107. M. Paul Cais
tres, comme une école du vice. Un Seigneur de la Ville osa publier un Ecrit en faveur des Spectacles. M. l’Evêque d’Asti ne s
lle, déclare qu’il a extrait & recueilli ce qu’il y a eu de mieux écrit sur la matiere qu’il a entrepris de traiter :
abus que les amateurs des Théatres auroient pu faire de deux nouveaux Ecrits Italiens ; l’un du Marquis Scipion Maffei sur les
e, avoit dans un de ses synodes invité ses coopérateurs à composer un Ecrit solide & lumineux, pour préserver ses Diocésa
osé d’y donner, c’est-à-dire un extrait de tout ce qui peut avoir été écrit sur cette matiere ; mais cet extrait est fait ave
, il ne faut pas se flatter de voir les Théatres renversés par un bon écrit qu’on y opposera ; mais il n’est point douteux qu
toute la force de leur double autorité ? Mais, comme l’a dit dans un Ecrit latin un Auteur que nous avons eu occasion de cit
és d’un zele éclairé. Clément XIV par exemple, dont nous avons la Vie écrite par M. le Marquis de Caraccioli, manifesta à tout
irées d’une Lettre que ce respectable Pontife m’a fait l’honneur de m’ écrire le 25 Janvier 1775. Elle respire la piété d’un Ev
dentes sont tolérables dans une Histoire littéraire. Je reviens à nos Ecrits nationaux contre les Spectacles : il en parut un
sités, pour interpréter en faveur des Théatres les textes de quelques Ecrits de personnages respectables, comme de saint Thoma
ner, paroîtra peut-être un peu long ; mais il falloit démontrer que l’ Ecrit donné par M. Fagan, pour la meilleure apologie de
tre sous les yeux ce qui a paru de plus sagement pensé & de mieux écrit sur les productions & le genre de Corneille &
Ministre Calviniste de France, mort à Breda en 1651, donna en 1639 l’ Ecrit qui suit, & qui se trouve aussi en latin dans
ans le Recueil de ses Œuvres, qui forment trois volumes in-folio. Cet Ecrit est intitulé : Instruction touchant les Spectacl
u, 5 vol. in-12. Ce sçavant Philologue y paroît surpris de ce que cet Ecrit de Rivet n’est pas aussi connu qu’il le mérite. S
ui ne servent qu’à donner plaisir & à corrompre les mœurs » ? Les Ecrits polémiques de Vincent & du P. d’Estrade, dont
t en faveur de l’art dramatique. Mais Bayle, en rendant compte de cet Ecrit , dans les Nouvelles de la République des Lettres,
uillaume Law : seconde édition. Londres, 1726 ; in-8°. L’objet de cet Ecrit se trouve confirmé par une Lettre insérée dans le
oigné. Il n’est pas douteux que de tous les Ecrivains Anglois qui ont écrit contre les Théatres, il n’y en a pas qui les ait
s rendre agréables & piquans. On méprise tout ce qui ne porte pas écrit sur le front le caractere du vice : on n’ose déco
objet au moins indirect de cette Piece. Il est rapporté dans un autre Ecrit périodique137, qu’une auguste Princesse (Madame A
’approbateurs. Il fallut la renvoyer à de meilleurs juges. Le dernier Ecrit périodique que nous avons cité, rapporte aussi qu
p; M. l’Abbé Ribalier, consultés sur cette Piece, avoient répondu par écrit « que les propos de nos Incrédules modernes y éto
qui résiste. Telles sont les influences respectives des mœurs sur les Ecrits , & des Ecrits sur les mœurs. Voilà comme les
s sont les influences respectives des mœurs sur les Ecrits, & des Ecrits sur les mœurs. Voilà comme les Auteurs dramatique
tant des Romans. Néanmoins M. Dorat est si enthousiasmé de ce genre d’ Ecrit , qu’il va jusqu’à soutenir152 « que le Roman est
est aussi sort attaché à cette idée. Il l’a souvent insinuée dans ses Ecrits , & principalement dans la Préface du Tome pre
ls laisseroient dans le creuset de l’analyse le poison de ces futiles Ecrits  ; qu’ils n’en donneroient que des miniatures, en
ssions pas nous-mêmes nous défendre du plaisir que nous font certains Ecrits de ce genre, gâteront toujours plus de têtes &
ce sçavant Journaliste, qui avec le laconisme auquel la forme de son Ecrit périodique l’assujettit, en dit toujours assez po
rs. Cependant c’est dans un siecle aussi corrompu, qu’il a paru des Ecrits contre le genre d’amusement le plus dominant. Nou
ritée, que la Religion & la décence, toujours respectées dans ses Ecrits , n’y ont jamais reçu la moindre atteinte ; qu’il
nter ». Les louanges dont notre jeune Monarque a honoré la pureté des Ecrits de M. Gresset, annoncent ses justes préventions c
 J’exclus, dit-il, tout-à-fait la passion de l’amour des Pieces qu’on écrira pour le Théatre réformé. Je prétends aussi abolir
s de rendre la Comédie utile aux mœurs, par M. B***. Paris, 1767. Cet Ecrit se trouve joint à la derniere édition de l’Ouvrag
es talens, tentent de se faire une réputation par la licence de leurs Ecrits . L’Avertissement préliminaire est terminé par cet
p; il en a dédié à la Reine la seconde édition qui parut en 1775, cet Ecrit fut suivi en 1778, de deux autres Volumes. Ce Liv
n homme sensible ; que ses Tragédies n’étoient que des Dialogues bien écrits & bien rimés ; que Rousseau, à trois ou quatr
s, & quelques Epigrammes, ne faisoit que des Vers ; que Fenelon a écrit d’une maniere foible ; que Bossuet a fait de son
’Auteur du Mimographe déclare, p. 311, avoir été révolté par tous les Ecrits faits contre les Spectacles : aussi, en conséquen
avoit communiquée, lui fit cette réponse : Votre Lettre est très-bien écrite  ; mais vous défendez une très-mauvaise cause. Rac
est d’une belle ame de ne jamais compromettre sa réputation par aucun Ecrit dangereux, negligere quid de se homines [vel præs
erreur n’a pas d’autres armes à employer. Il n’en est pas de même des Ecrits qui combattent le Théatre. Ils sont fondés sur la
ou religieux. Cet Ouvrage pernicieux a été combattu avec zele dans un Écrit intitulé : La Défense de la Religion, de la Moral
ussy-Rabutin en résolut un autre de même genre, dans une Lettre qu’il écrivit à M. de Roquette, Evêque d’Autun. Il y est questi
p; de vigilance de M. l’Evêque de Marseille fut annoncé dans quelques Ecrits périodiques. Il prouve que les Ecclésiastiques qu
parut, par exemple, à l’occasion des Vaux-hall & du Colisée, deux Ecrits intitulés : Observations sur les Spectacles, &am
ational & patriotique. Paris 1772, in-12. Les Auteurs de ces deux Ecrits trouvent dans la fureur de notre siecle pour les
isirs ». On trouve les influences de ces principes scandaleux dans un Ecrit qui parut en 1775, sous le titre de Lettre à Mad
st vraie ; mais M. de Voltaire l’a mal fondée, en disant dans le même Ecrit que nos Tragédies & Comédies sont des leçons
ge des Théatres. Nous avons à opposer à M. le Chevalier du Coudrai un Ecrit mieux fondé que le sien en raisonnement. Il parut
ût relevé du bourbier. Sa merci nous osons à cette heure parler & écrire . Les Dames en régentent les maîtres d’école. C’es
On ne parle au contraire & dans les conversations & dans les Ecrits , que de mœurs douces, de passions douces, de cœur
; qui puisent dans leur impiété la fureur & l’impudence que leurs Ecrits respirent : …, Iram atque animos à crimine sumu
rois même des moyens personnels d’apologie de mon attention à ne rien écrire qui ne pût être soumis à toutes les loix des mœur
ette occasion pour rétracter aussi solemnellement tout ce que j’ai pu écrire d’un ton peu réfléchi dans les bagatelles rimées
fait, & c’étoit sacrifier bien peu de chose. Quand on a quelques Ecrits à se reprocher, il faut s’exécuter sans réserve,
op dangereux d’attendre ; il seroit trop incertain de compter que ces Ecrits seront brûlés au flambeau qui doit éclairer notre
fférentes sur les majestueux phénomenes de la nature ? Au moment où j’ écris , un corps céleste, nouveau à nos regards, est des
ien capable de remuer le cœur : c’est la Lettre qu’un Anglois mourant écrivit à un de ses amis, qui avoit vécu dans des sentime
les Anglois ont dans leur caractere, & qui se communique à leurs Ecrits  ; mais cette Lettre ne porte pas l’empreinte d’un
nc s’en rapporter à son témoignage, lorsqu’il nous dit dans un de ses Ecrits  : Gardez-vous de ces faux Sages. Fuyez ceux qui,
er comme des amusemens innocens, les plus honteux désordres & les Ecrits les plus licencieux ! Parce que les loix ne peuve
e la Philosophie moderne, & les ténebres de la corruption. Or les Ecrits des Peres de l’Eglise nous les offrent. Et il n’y
ligence à profiter des bonnes traductions que nous avons de plusieurs Ecrits des Peres de l’Eglise. Leurs Ouvrages sont en eff
re les Peres de l’Eglise, comme de dire le Bréviaire. Si les sublimes Ecrits des premiers défenseurs de la Religion, triompher
ls, La profondeur des secrets éternels ; R. Al. 4, l. 2. Ces mêmes Ecrits reproduits, seront-ils moins capables de couvrir
ennes Apologies de la Religion Chrétienne, combien n’avons-nous pas d’ Ecrits qui en contiennent les principaux argumens, &
die ; les Preuves de la Religion Chrétienne, par M. le François ; les Ecrits de M. le Franc, Archevêque de Vienne, contre les
de l’Année Littéraire 1774. Et à cette occasion, il y parle d’un bon Ecrit qu’un Sçavant Jurisconsulte, M. Pineault, Avocat
xions de M. Law ; mais nous n’avons déjà que trop cité. Au reste, les Ecrits périodiques qui ont rendu compte des précédentes
s réglemens ? Jugeons-en par ce trait d’une Lettre de la le Couvreur, écrite le 5 Mai 1728, & imprimée au tome III des Ane
est nosse quàm facere. Ceci est extrait d’une Lettre que Charlemagne écrivit à un Abbé du Monastere de Fulde, & elle devoi
aliste doit lutter contre la dépravation & le torrent des mauvais Ecrits . « Il doit être, dit M. de Querlon, comme le Patr
ées, il adressoit au protecteur des Rois cette priere qu’on a trouvée écrite de sa main : « Mon Dieu, protégez votre fidele se
s à M. de Voltaire, par M. Clément ; & récemment en 1776, dans un Ecrit intitulé, Voltaire parmi le Ombres, qui a été sui
Ecrit intitulé, Voltaire parmi le Ombres, qui a été suivi d’un autre Ecrit , sous le titre de Voltaire de retour des Ombres,
dans les deux Indes ; les questions sur l’Encyclopédie. « Ce dernier Ecrit  » [dit M. de Querlon, dans la Feuille Hebdomad. d
fortuné jeune homme dont il fit seul tout le malheur ; cet abominable Ecrit fut aussi flétri à Geneve. Il fut produit d’abord
e qu’on a des ennemis de la gloire de ce grand Poëte, quand on a lu l’ Ecrit que M. l’Abbé de Gourcy a donné en 1772, sous ce
ça à la Cour cette désertion comme une révolte. M. de Saint-Florentin écrivit le 23 Juillet 1753 aux Echevins de Marseille une
29 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « AVERTISSEMENT. » p. 2
taquer impunément un homme illustre qui n’a pas moins mérité, par ses écrits , de sa république, que de celle des Lettres. D’ai
s écrits, de sa république, que de celle des Lettres. D’ailleurs, cet écrit est plutôt une continuation qu’une réfutation du
30 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35
tout, bien mieux que dans la Choregraphie, où l’on trouve les danses écrites . Tous ceux que l’âge, l’état, la façon de penser
tion ? S. au lieu de Tite-live ou de Tacite, l’histoire Romaine étoit écrite par Plaute ou Terence, y ajouterions-nous grand f
cadémicien, d’un historiographe, qui nous montre de quelle maniere il écrira l’histoire, & quelles loix d’équité & de
égyrique dans l’Almanach les appelle décens & voluptueux . C’est écrire sans reflexion, si ce n’est pas par dépravation.
aux, le Sieur la Harpe vient enfin à Voltaire, le seul pour lequel il écrit . C’ est sont trésors, c’est la vie, c’est sa Divi
it l’analyser de la Tragedie des Pelopides, qui tient dix-neuf pages, écrites avec le même enthousiasme ; quoiqu’elle ait des b
he. Il a fallu leur expliquer que ce mot signifioit un homme chargé d’ écrire leur histoire, & leur apprendre à l’écrire da
ioit un homme chargé d’écrire leur histoire, & leur apprendre à l’ écrire dans leur delibération. Ils ont été très-flattés
uages. Quelque ennemi secret fit paraître sous le nom des Ecoliers un écrit avec des notes contre le Sieur Durosoi. Cette pro
sesses, les plattitudes, les injustes mépris de la personne & des écrits de l’Auteur, qu’on y a semé sans doute à dessein
affecté, néologique, herissé de pointes, de galimathias. Les Ecoliers écrivent -ils mieux ? Savent-ils écrire ? est-ce à eux à s’
pointes, de galimathias. Les Ecoliers écrivent-ils mieux ? Savent-ils écrire  ? est-ce à eux à s’eriger en Juges, & à faire
ien embarrasse à montrer sa commission. Aucun Citoyen ne l’a chargé d’ écrire . Il s’appelle Pavanne, Greffier. Personne à Toulo
ecueils de contes qui ont eu quelque célébrité, & ne sont pas mal écrits . Ce sont des avantures amoureuses fort singuliere
31 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
lus grand scandale. Tout s’éleva contre lui. M. Bossuet, le P. Lebrun écrivirent , & la Sorbonne prononça, & M. de Harlai,
, obligea le P. Caffaro de se rétracter. Cette rétractation & ces écrits firent tomber les armes des mains. Il s’est passé
& léger extrait de la lettre du P. Caffaro. Cette mince brochure, écrite d’un ton hardi & ferme, qu’à peine oseroit pr
toujours aisées à tromper sur ce qui les flatte. Il termine son petit écrit par quelques règlemens de réforme du spectacle, d
tous les Pères, les Canonistes, les Casuistes, les Jurisconsultes ont écrit depuis ; le digeste & les deux codes, les can
s, qui l’ont proscrite dans leurs Synodes, & combattue dans leurs écrits . Nous l’avons vu ailleurs. Tout ce qu’il dit sur
mes, porte plus loin la précaution ; il ne veut pas qu’on imprime des écrits en faveur du théatre. Ils ôtent aux ames timorées
e a vu avec édification la Lettre aussi ingénieuse que solide qu’il a écrite contre les spectacles, le 15 mai 1759, où il dépl
e tirois des moyens personnels, d’apologie de mon attention à ne rien écrire qui ne pût être soumis à toutes les loix des mœur
32 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. De la Parodie. » pp. 78-89
l’inventeur de la Parodie des discours : c’est-à-dire qu’il s’avisa d’ écrire des critiques qu’on ne fesait auparavant que de b
mp; délicats, parce que nous sommes trop éloignés du tems où elle fut écrite . On rencontre, il est vrai, dans ce Poème, des en
ritique tombera sur lui-même. Travaillez, policez avec grand soin les écrits dans lesquels vous vous moquez des fautes d’un Au
pçonner d’agir par envie, & de chercher à rabaisser le mérite des Ecrits immortels qu’ils ne voient qu’avec chagrin, parce
33 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295
e : Même succès : bien plus : deux Amans ont osé parler hier, & m’ écrire ce matin : l’un est un Pair… l’autre… je n’ose di
mains de monsieur D’Alzan : Agathe, dont il ne connaît pas la main, a écrit sous mon nom de Florise ; elle-même a remis le pa
ns l’aveu de mon bienfaiteur, de mon ami. A l’instant même où je vous écris , on me fait réponse, & je vous la transcrirai
achons tout ceci………… à midi. Tout va le mieux du monde. On m’a prié d’ écrire un mot (c’est pour appuyer le Billet)… Oh ! c’est
34 (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -
sentiments de l’Eglise et des Pères sur la Comédie, in-12, 1694.. Cet écrit favorable à la Comédie et aux Comédiens, fit gran
écrivains, répondre par des airs de mépris et par des injures, à des écrits victorieux ; mais le public n’est pas la dupe de
le servira encore à montrer le peu de cas qu’il faisait lui-même d’un écrit dont on vante le mérite imaginaire. Quoique l’ouv
35 (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107
de l’écriture sainte, et même ès jours de fêtes et solemnités. Il est écrit (dira-t-ilAu 2e livre des Rois, 6m.) que David et
« Ne soyez pas faits Idolâtres (dit-il) comme ceux-là desquels il est écrit , "le peuple s’assit pour manger et pour boire, pu
heure satisfait par ledit Saint AntoineSaint Justin en l’Epître qu’il écrit à Zenas et Sérénus baille une règle et institutio
ôme en fait mention lorsqu’il parle dudit Apollonius au Catalogue des écrits ecc[lésiastiques]., les réprouve et quant et quan
3. [3, 14-15] En Jérémie 5. [15, 17]. Saint Justin en l’Epître qu’il écrit à Zenas et Sérénus baille une règle et institutio
ôme en fait mention lorsqu’il parle dudit Apollonius au Catalogue des écrits ecc[lésiastiques]. a. [NDE] Au chapitre 21, il a
36 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
uses et par les effets de sa funeste influence ; déjà elle publie des écrits remplis de fausses doctrines où elle proclame aud
es, ou en distingue un entre autres, qui m’est parvenu au moment où j’ écrivais ce chapitre. Je veux parler de l’ouvrage intitulé
use production sera à jamais flétrie. Je ne prétends pas dire que cet écrit ne contienne quelques réflexions utiles que j’app
s caractères odieux. La défense par avocats, et la défense verbale ou écrite , seraient interdites aux accusés. Les sentences d
je me bornerai à faire quelques réflexions sur le Chapitre XIX de cet écrit , contenant une diatribe amère et virulente contre
déluge de calomnies et d’injures. A coup sûr, il signalera le présent écrit , comme une des preuves les plus évidentes, des cr
chapitre, et presque à chaque page. » Cet ouvrage immodéré, assez mal écrit , dicté avec une fureur aveugle, dépourvu de logiq
37 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A la signore Isabelle » pp. 25-
la signore Isabelle MON CŒUR, MA CHERE DAME, Je ne vous dois point écrire vu la diversité de nos écrits : les miens sont co
R, MA CHERE DAME, Je ne vous dois point écrire vu la diversité de nos écrits  : les miens sont comme l’ouvrage de ces petits en
38 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221
nis, condamné par un Concile, excommunié par le Pape, qu’il s’avise d’ écrire ses avantures, non pour les déplorer, comme Saint
d’écrire ses avantures, non pour les déplorer, comme Saint Augustin a écrit ses confessions, mais pour entretenir sa passion 
actement que la répétition de ce que son humilité a consigné dans ses écrits  : le vice seul a intérêt de le louer, pour justif
peut plus la satisfaire ? Dans un de ces livres scandaleux, & mal écrits , intitulé le Philosophe amoureux, où le vice a pr
surdes, qui n’ont pu échaper qu’à un homme de théatre. 1°. Une lettre écrite par Abaillard à Philinte, où ce philosophe racont
n’ont rien que de fort ordinaire ; tous ces ouvrages, d’ailleurs mal écrits , n’en valent pas la peine. On a voulu donner un a
les modérer, les blâmant perpetuellement, & par paroles & par écrit . (Il faut rémarquer qu’il n’y avoit alors en Ital
, & faire une utile diversion à la comédie. Vie de Saint Charles écrite en Italien, traduite en François, imprimée à Bord
ntées de tous côtés. Il n’y eut jamais d’Imprimeur à Figeac, il falut écrire  ; mais malgré le soin qu’on prit de déguiser l’éc
t pas difficile à faire, à peine y a-t-il vingt personnes qui sachent écrire  ; on dépista bientôt la jeune main qui s’étoit pr
pitre furent déclarés atteints & convaincus d’avoir composé, fait écrire , affiché & répandu dans la Ville des chansons
39 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
fut exilé dans son diocèse, il répondit à la Princesse, qui lui avoit écrit  : Quand on ne m’auroit pas envoyé dans un pays o
: mais voici ce qui l’assaisonne. A la maladie du Prince de Condé, il écrivit  : Vous voyez que la fievre allume sans ménagemen
eut la petite-vérole ; pour la consoler, le pieux Evêque de Vence lui écrivit  : Pour votre visage, on m’a écrit qu’il ne sera
er, le pieux Evêque de Vence lui écrivit : Pour votre visage, on m’a écrit qu’il ne sera point gâté. Un autre que moi , ajou
mable. Tout ce qui soulagea un peu sa tristesse sut la lettre qu’elle écrivit à l’evêque de Vence, & la réponse qu’elle en
rt, par un assemblage incompréhensible de fermeté & de déférence, écrit humblement au Parlement pour les justifier ; deux
sanglots, & d’un prévenu sur la sellette. Dans le même temps elle écrivit à la Reine une longue lettre, éloquente & pat
ifeste d’un style bien différent, selon son caractere, & elle fit écrire à la Reine sur le même ton par le Maréchal de Tur
alors il ne falloit pas s’y attendre. La Reine ne répondit à tous ces écrits que par un Edit qui déclare les Princes, la Duch
t le premier des coulisses, par les lettres les plus touchantes qu’il écrivit à la Princesse, du fond de la Provence : par des
e lui fit faire des démarches peu mesurées qui la firent exiler. Elle écrivit à la Reine une lettre très-respectueuse, pour l’a
étoient étrangeres à son cœur. L’Evêque de Vence & les Carmélites écrivirent à cette occasion des lettres très-sages, la Princ
de regret sur la perte de ses deux amans, revint à la dévotion : elle écrivit aux Carmélites, pour leur demander une cellule, s
pas une si longue & si triste narration. Faites-moi la grace de m’ écrire souvent. Ce fut pour elle une heureuse époque :
dit que ses confesseurs lui avoit ordonné, comme à Sainte Thérese, d’ écrire ce qui se passoit dans son cœur, pendant une gran
ssoit dans son cœur, pendant une grande retraite qu’on lui fit faire. Ecrit trouvé après sa mort, dont on donne l’extrait. Ce
40 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VII. De la Diction. De la Poësie dans la Tragédie. » pp. 122-130
édie où elle avoit bien fait, qu’il étoit dommage que cette Piéce fût écrite foiblement. « Foiblement, reprit-elle, Monsieur ?
la Mote avoit raison de le dire. Thespis & ses successeurs n’ont écrit en vers, que pour ne pas heurter de front l’usage
’on le dit, mais il semble qu’on ne puisse trop le répéter. Une Pièce écrite en vers, qui étonnent l’oreille, éblouit & ôt
41 (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26
permettre que ce tort vous soit fait, j’ai donné au public ce contre écrit , qui témoignera aux peuples les plus éloignés ce
rniers abois. Mais où avais-tu l’âme, ô cyclope dénaturé, quand tu as écrit , que celui qui contrefaisait Dieu, et celui qui j
ntément franchi les barrières de la pudeur il n’ait encore couché par écrit cet autre vilain mensonge, qui a couru jusques à
te action sur le théâtre. Et encore plus qu’il n’ait par anticipation écrit ce quebe maintenant court comme fine vérité dans
gi s’il était capable de honte. Si cet imposteur ne les a couchés par écrit après tant d’autres, ce n’a pas été, crois-je, fa
maculer leur renommée, sans qu’encore cet infâme anonyme parsemât son écrit de calomnies toutes battantes de frontbf l’honneu
été présents à la représentation de la pièce. Le texte est donc moins écrit pour démontrer aux autorités la valeur de l’actio
Cicéron la référence à une copie de l’Iliade d’Homère, qui aurait été écrite sur parchemin et enfermée dans une coquille de no
que théâtrale. L’auteur du texte adopte une vue relativiste sur leurs écrits , comme le fait aussi, cinquante ans plus tard, le
42 (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12
aisir, tantôt avec dégoût, selon qu’elles vous semblaient bien ou mal écrites ». Je vois bien ce que vous voulez qu’on entende
des Hérésies imaginaires, bien loin de « vouloir attraper ce genre d’ écrire », comme vous lui reprochez à perte de vue, a pri
es talents naturels des connaissances qui le rendaient très capable d’ écrire sur les plus grandes vérités de la Religion, ne s
a retraite sa vie eût toujours été une vie fort réglée. Il n’a jamais écrit sur les matières de la grâce, et n’a rien entrepr
s en malheur. Quand on est échauffé on s’éblouit soi-même de ce qu’on écrit , et l’on se persuade aisément que les choses sont
soit longtemps sur une même matière. C'est ce qui vous a dégoûté des écrits de Port-Royal et qui fait que vous vous plaignez
t. Je commence à connaître votre humeur. Vous jugez à peu près de ces écrits comme des romans ; vous croyez qu’ils ne sont fai
des gens de cette humeur-là ? Quoi ! on ne se lasse point de lire les écrits de théologie « pleins de longues et de doctes pér
43 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158
oi vous servira-t-elle ? La Fable vous est aussi peu nécessaire : les Écrits de nos Poètes vous sont de la dernière inutilité.
ensées sublimes. Soyez certain qu’il vous suffit de savoir ce qu’on a écrit de mieux sur les règles Dramatiques. Lisez attent
ns de dire des choses communes, & vous n’en aurez pas quatre d’en écrire de sublimes. Le Poète qui se destine pour le Spec
à la joie la plus vive. Dans son ivresse, il demande du papier, veut écrire au plutôt un Opéra-Bouffon, charmé d’avoir un moy
pas insérés dans leurs Ouvrages cette condition, sans la quelle on n’ écrirait que des choses froides, sans esprit & sans âm
44 (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204
us répondre en même temps à tous deux, car quoique vos Lettres soient écrites d’une manière bien différente, il suffit que vous
essieurs ne l’eussent distribuée avec les mêmes éloges qu’un de leurs Ecrits . Il a voulu peut-être imiter M. Pascal, qui dit d
octeurs avec autorité ; que dis-je ? Savez-vous qu’il a fait un grand Ecrit qui a mérité d’être brûlég. Mais cela serait plai
, et tous vos Auteurs ? Sans mentir ils ont toute une autre manière d’ écrire que les Faiseurs de Romans, ils ont toute une aut
rtis que par les passages des autres ; je prévois même que je ne vous écrirai pas davantage ; je ne refuse point de lire vos Ap
45 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
avec éloges des Ouvrages de cet Auteur a. La douleur sensible que cet Écrit m’avait causée, jointe au bruit répandu de toutes
main à la plume. Dans cette Lettre il désavoue en termes si formels l’ Écrit que je combats, et la mauvaise doctrine qu’il con
la mer ? Ceux qui jouent la Comédie, ceux qui l’autorisent par leurs Écrits , ou par leurs exemples, ne tombent-ils pas dans c
rien de moins pardonnable que la supposition faite par l’Auteur de l’ Écrit , pour donner du grand air aux Comédiens, leur att
qui n’étaient guères differents de ceux d’aujourd’hui. L’Auteur de l’ Écrit n’est pas plus heureux quand il se retranche sur
qui y sont représentées d’une manière si vive. Solon dont Plutarque a écrit la vie, pensait comme nous, lorsqu’étant allé voi
ples qu’ils pûssent être. Faut-il donc qu’un Chrétien autorise par un Écrit public, ce que les Païens n’ont pû approuver ? Ma
qui sont appellés à une vie céleste, de ceux dont les noms sont déja écrits dans cette éternelle Cité, et qui font profession
uand il fait marcher S. Pierre sur les eaux. Vous voyez que l’envie d’ écrire ne me porte point à me servir de ces passages si
bation, comme il est arrivé à la plupart des Saints que l’Auteur de l’ Écrit réclame, quoiqu’ils soient en petit nombre. Mais
r du péché dans la superfluité du jeu, voici comme il répond : Il est écrit , le ris sera mêlé de douleur, et la joie se termi
faut donner à l’autorité de saint Charles Borromée, que l’Auteur de l’ Écrit veut, sur la foi de Fontana de Ferrare, avoir été
? et l’autorité de ce grand Cardinal peut-elle servir à l’Auteur de l’ Écrit pour favoriser son injuste prétention ? Nous n’au
ais usage des Saints modernes, de retourner, comme fait l’Auteur de l’ Écrit , aux Saints des premiers temps, et citer les Retr
t point passer sans explication, de peur qu’après la lecture de votre Écrit , ceux qui montent sur le Théâtre ne se mettent da
premier souvenir d’une femme, étaient bien simples, si l’Auteur de l’ Écrit a raison. Ils n’avaient qu’à aller trouver quelqu
gles de la justice. Peut-on plus mal raisonner que fait l’Auteur de l’ Écrit , quand pour autoriser le divertissement de la Com
lisant la parole de Dieu, et en chantant ses louanges. L’Auteur de l’ Écrit se trompe donc bien grossièrement, quand pour pro
hés purement spirituels. C’est ce que voulait dire Sénèque, lorsqu’il écrivait , « La servitude ne descend pas dans tout l’homme,
aractère des amis de Dieu. Nous l’apprenons du Prophète Ezéchiel, qui écrit que le Seigneur étant prêt d’envoyer les ministre
mer, vendre et débiter un Manuscrit qui a pour Titre, Réfutation d’un Écrit qui favorise la Comédie, par le P. de la Grange D
46 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-9
r cœur, on se fait un devoir de les suivre. Mais on cite peu & on écrit encore moins celles qu’il a donne sur la morale q
tur . Le grand principe d’Horace, le croira-t-on, c’est que pour bien écrire il faut être homme de bien : c’est la premiere re
rs coule de source, de l’abondance du cœur, la bouche parle, la plume écrit . Du cœur naissent les mauvaises pensées, les disc
Du cœur naissent les mauvaises pensées, les discours scandaleux, les écrits licentieux ; mais l’homme de bien tire de son tré
47 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
rs exercices académiques. Ce Programme est un long verbiage assez mal écrit , on y fait une espece de traité de l’art dramatiq
Réligion & aux mœurs. C’est évidamment une plume françoise qui a écrit ce programme. Quoiqu’on donne l’ancienneté au thé
’on lui dressa des statues pour les mêmes choses qui leur a voit fait écrire des satires contre d’autres Papes. Bibiana joua u
fort donné en spectacle à l’Europe, pour & contre lequel on a tam écrit  ; mais ce n’est pas notre objet, nous nous bornon
mée, l’exemplaire de la Bibliothéque du Vatican est de 1524, elle est écrite en Prose, on beau langage. Le Cardinal Bibiana mo
ibiana en nous lisant dans son Prologue les raisons qu’il a eues de l’ écrire en prose nous apprend, qu’avant lui il y en avoit
écrire en prose nous apprend, qu’avant lui il y en avoit eu plusieurs écrites en vers Italiens, & même en vers latins. Le c
’être appellée la premiere comédie que nous ayions. Toutes les autres écrites dans le 14. & 15. siécles, sont traitées de f
qu’elles sont dire. Voyages d’Italie de Barreti. Ces voyages étoient écrits d’abord en Anglois, par un Italien qui possédait
un Italien qui possédait parfaitement cette langue, & a très-bien écrit de l’aveu des Anglois, & traduit ensuite en F
dans l’oubli, qui se souvient des noms de deux cents auteurs qui ont écrit pour les Italiens, il n’y a guere qu’Apostolo-Zen
les mœurs, ne tombassent pas en des mains profanes : tous, ces graves écrits ne sont-ils pas bien placès dans un Couvent ? Il
e Aristarque. Il est mort en 1750. Un habile historien qui a beaucoup écrit sur l’histoire, & a eu une bonne pension, &am
l’Empereur dont il n’a jamais fait les fonctions, n’ayant jamais rien écrit sur la vie de ce Prince. Grand écrivain de lettre
48 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87
ur rendre l’homme heureux & parfait. Ce Livre, quoique assez bien écrit , est peu dangereux, & n’a eu aucun succès. La
une vie de quatre-vingts ans a fait trois ou quatre pieces assez mal écrites , dont même on a douté qu’il fût l’Auteur, n’a lai
de la gaieté, même en parlant de la goutte dont il étoit dévoré. Ses écrits sont défigurés par des négligences sans nombre ;
oit. Sa licence seule a fait sa fortune : il seroit oublié s’il avoit écrit décemment & chrétiennement. Rien de plus sûr
licencieuses, & des commerces avec les femmes. La licence de ses écrits , sa morale épicurienne souilloit une vie qui ne s
hez qui l’irréligion & le libertinage tiennent lieu de mérite. Il écrit à un ami qui se trouvoit sur la route de sa maiso
re avec lui bonne-chere : c’est-là toute la lettre. Est-ce la peine d’ écrire & de faire gémir la Presse. Puisque je suis
ais rien trouvé. Il parcourt cette paperasse qui lui étoit inconnue, écrite en italien qu’il n’entend pas y trouve une foule
e des notes, à remplir des lacunes, à donner un sens raisonnable à un écrit presque inintelligible, sans ordre, sans suite, s
pour les lauriers littéraires. Le Président de Montesquieu qui a tant écrit , & peut-être trop. ; le Président Secondat, s
travail le plus pénible, soutenu avec une patience inimitable, pour l’ Ecrit méprisable d’un libertin sans religion, que son v
ts contre l’une & l’autre. C’étoit son goût & son caractere d’ écrire le pour & le contre. Mais l’apologiste a beau
e ce mot aujourd’hui reçu ne se trouve point dans les Auteurs qui ont écrit avant lui. Cette regle de modestie est fondée sur
s. Des pieces de ce caractere ne sont pas difficiles. Il les a toutes écrites & apprises au cabaret : ce parnasse digne de
49 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver sur le Théâtre de la Réformation. Avant Propos. » pp. 118-127
u, dis-je, qu’on veuille se rappeller cette phrase, que je n’ai point écrite au hasard, on ne m’accusera point d’être contrair
 : et autres termes semblables, ainsi qu’on peut le vérifier dans mes Ecrits . Lorsque je commençais, il y a plus de quarante a
t, c’est parce que je crois que je n’aurai plus à l’avenir occasion d’ écrire sur cette matière. En un mot je respecte les règl
50 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
la Scène Française ; & en engageant enfin tous ceux qui voudront écrire désormais dans son genre, à ne se permettre aucun
offenser qui que ce soit. Dans la chaleur de la composition, la plume écrit quelquefois rapidement des choses hazardées, dont
51 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XII. De la Déclamation Théatrale des Anciens. » pp. 336-381
des Anciens, on peut r’assembler un grand nombre de passages de leurs Ecrits , sans être plus instruit, 1°. Parce que nous n’en
r que Ciceron admiroit dans Roscius, dans cet homme qui avoit mis par écrit les principes de la Déclamation, & qui en avo
es Iambes, modulant des calamités. Il faut faire attention que Lucien écrit en plaisantant. Il rapporte qu’un Philosophe étan
s ferons-nous à Cicéron le procès que lui fait Quintilien, pour avoir écrit , quo me vertam nescio, parce que c’est la fin d’u
me vertam nescio, parce que c’est la fin d’un trimetre, & d’avoir écrit pro misero dicere liceat, qui est un trimetre pre
etiam pedes. Avons-nous attention à une pareille harmonie quand nous écrivons des Lettres ? Quintilien [L. 9.] nous dit qu’un l
ire. Comment la pourrions nous dire, nous qui ne la sentons pas ? Les Ecrits de Cicéron, malgré cet Art qui y regne, lui paroi
s spirant. Il donne pour exemple ce mot zephiri. Ce même mot, dit-il, écrit avec nos lettres, rendra un son dur & barbare
jouer Andromaque, chanter Andromaque, & danser Andromaque. Ovide écrit  : Carmina cum pleno saltari nostra Theatro,
ste des Piéces Dramatiques ; & la Danse des Pantomimes, dont on a écrit tant de merveilles, s’exécutoit sans aucune Piéce
52 (1807) Préface pour une édition des deux lettres à l'auteur des Imaginaires « [Chapitre 2] » pp. 78-82
qu’il ne fallait pas trouver étrange que l’auteur des Imaginaires eût écrit contre la comédie, et qu’il n’y avait presque poi
e tout le monde ne connaît pas. Il n’importe que l’on compare dans un écrit les fêtes retranchées avec les auvents retranchés
es fêtes retranchées avec les auvents retranchése ; il suffit que cet écrit soit contre M. l’Archevêque, ils le placeront tôt
53 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197
p; de leurs familles sont ordinairement fausses ou très-douteuses, On écrit ce que dit le pere, le parain, les parens, de leu
parens, de leur nom, surnom, noblesse & état : c’est un curé qui écrit ce qu’on veut, un vicaire qui ne connoît point le
un vicaire qui ne connoît point les gens, un secrétaire à qui on fait écrire , & qui met ce qu’on lui dicte ; & les par
à la noblesse, & ne répond d’aucune des qualités des contractans, écrit ce qu’on veut ; sa fonction se borne à la date, a
ès avoir entendu un motet, un opéra, un concert, il alloit chez lui l’ écrire , & ne manquoit gueres de le faire fidellement
ent, comme ceux qui retiennent un sermon en l’entendant, & vont l’ écrire . Fucus en latin signifie en général une herbe qu
éritable hypocrisie. Quatre mots françois qui se prononcent de même s’ écrivent différemment, Seine, saine, cene, scène. Tout le
gine des trois premiers, Seine, riviere, du mot latin Sequana, doit s’ écrire avec une S & e, Seine ; sain, saine, en bon é
ne s’en sert que pour l’Eucharistie, du latin cena ou cœna, souper, s’ écrit avec un c & un e selon son origine. Ce qui fa
amp; les inconveniens de la nouvelle orthographe, où, sous prétexte d’ écrire comme l’on prononce, on brouille tout en effaçant
phiés, quoique prononcé de même. La quatrieme signification de ce mot écrit avec une S, un c, une n & un e, aujourd’hui c
st vrai : il y a beaucoup d’exagération & de malignité. Cette vie écrite d’un style très-rapide, forme un gros volume. Il
core mettre entre les mains des enfans un recueil des contes sagement écrits . Un auteur nouveau a proposé & tâché de rempl
, ce n’est point comme leçons de morale, mais comme des morceaux bien écrits , d’une latinité pure, d’un style précis & élé
frivole a saisi cette veine si analogue à son goût. La demangeaison d’ écrire a fait profiter de la facilité de la composition,
de de la Trape, en particulier de celle du sieur Dorat, qu’il suppose écrite par Cominge à sa mere ; dont ni le roman, ni le d
54 (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -
aître et le vrai modèle de tous ceux qui se sont adonnés à ce genre d’ écrire . Quelle autorité sur cette matière plus grave que
opposés ; les uns sans aucun examen condamnent absolument ce genre d’ écrire comme contraire aux bonnes mœurs. Les autres pren
55 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79
m du peintre ou du graveur, mais uniquement sous le nom d’ Arétin. Il écrivit une lettre qu’on trouve dans ses recueils, pour f
pocrisie, pour s’excuser de ses infâmes ragiona menti, étoient si mal écrits qu’ils déplurent à tout le monde, & sur-tout
ent de la plus grande liberté, & garantissent le prompt débit des écrits les plus licencieux. Ville pleine de courtisannes
’esprit, de la vivacité, de l’imagination, de la facilité à parler, à écrire , à se contrefaire ; sur-tout une hardiesse incroy
ces de théatre : d’où il résulte qu’il n’y en a presque point de bien écrite . Dans la vérité, les meilleurs poëtes écrivent ma
a presque point de bien écrite. Dans la vérité, les meilleurs poëtes écrivent mal ; Moliere n’a qu’une conversation bourgeoise,
t, & il est certain qu’il n’avoit jamais appris qu’à lire & à écrire . On lui disputoit ses livres, comme n’étant pas à
e croire qu’il retoucha & composa en partie les lettres & les écrits qu’il se fait adresser sous divers noms où elles
alie : chaque parti vouloit décrier ses adversaires, & le faisoit écrire  ; sa plume vénale se prêtoit à tout, & chacun
On peut consulter la Vie de l’Arétin, par M. de Boispréaux, très-bien écrire , pleine de recherches, que cet homme ne méritoit
ëte d’Italie, & solemnellement condamné par le jugement & les écrits de la plus célebre Académie, (de la Crusca) qui,
Il tomba dans un autre excès, il insulta le Duc par ses lettres : il écrivit de toutes parts aux princes qui le connoissoient,
eu fasse la même grace à celui-ci. Voici quatre vers que Voltaire lui écrivit , pour l’inviter à venir réciter son poëme chez un
isoit mépriser. Les Métamorphoses d’Ovide sont aussi bien & mieux écrites que Roland : en valent-elles mieux ? L’excès de l
56 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
d’arts ; parce qu’on y cherche que l’instruction. Ceux qui sont bien écrits , le fonds des choses égal, ont seulement le mérit
sibles aux idées qu’aux expressions ; si nous avons des ouvrages bien écrits , qui n’ont pas réussi ; si quelques-uns de nos Au
traits, vraiment sublimes. Nous avons en notre Langue des Poëmes bien écrits , qui n’ont pas réussi ; la Tragédie de Bérénice e
lus fins & plus judicieux que sublimes. Les meilleurs d’entr’eux, écrits dans le genre didactique, demandoient plus de jug
on, & non à la Poësie de style. « Le Père Mallebranche, dit-il, a écrit contre la contagion des imaginations fortes, dont
57 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « Discours préliminaire. » pp. -
de mon Ouvrage ; je dirai seulement ici, que je serais charmé d’avoir écrit en abrégé tout ce qui concerne les différens Spec
sible qu’il n’ait un certain air de nouveauté. M’aurait-on pardonné d’ écrire sur le Poème dramatique, dont on a tant parlé, &a
? J’ai cru ne devoir pas craindre les longueurs, quand il s’est agi d’ écrire sur un Spectacle tout-à-fait nouveau pour nous. S
58 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE PREMIER. De la Passion de presque tous les Peuples pour la Poësie Dramatique. » pp. 8-16
tous les Peuples chanterent d’abord la Divinité & les Héros : ils écrivirent ensuite en Vers le récit des exploits des Héros.
seules Piéces, je ne dis pas dignes d’être admirées, je dis seulement écrites avec bon sens, & conduites avec vraisemblance
s Réflexions que leurs Ouvrages inspirerent à Aristote, qu’il mit par écrit les Regles de leur Art. Elles sont les seules bon
59 (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610
dinaire dans la Littérature d’user de ces fictions, sur-tout pour les Ecrits polémiques. Le volume de M. Baillet sur les Auteu
de Frankemberg, Archevêque de Malines, lui ont fait l’honneur de lui écrire , & dont nous eûmes dans le temps la facilité
ne de réclamations importantes, entre lesquelles se trouve compris un Ecrit Latin, qui fut imprimé à Padoue en 1630. Cet Ecri
trouve compris un Ecrit Latin, qui fut imprimé à Padoue en 1630. Cet Ecrit n’étoit pas connu en France. La précision, la mét
it trop grossi le Volume. Il y a suppléé par un Extrait qui précede l’ Ecrit Latin. Quant à l’Histoire des Ouvrages pour &
ns la partie bibliographique, une indication d’un plus grand nombre d’ Ecrits , & des extraits plus étendus à l’égard de plu
sçait que l’incrédulité ose se produire par-tout, & même dans les Ecrits où il devroit moins en être question. Notre Auteu
econd Volume, il a rassemblé différens témoignages, & indiqué les Ecrits les plus capables de mettre les jeunes gens en ét
vier 1759, 22 Mars 1769, 21 Août 1771, & 2 Février 1774. Tous les Ecrits qui ont paru jusqu’à présent contre les Spectacle
du Théatre avec leurs propres armes, ou par des autorités tirées des Ecrits faits même en faveur des Spectacles. Une autre si
, sur les Spectacles. Enfin on y trouve une Histoire intéressante des Ecrits pour & contre les Théatres. Le tout forme pré
itérées sont une preuve non équivoque qu’il a plu au Public. Tous les Ecrits périodiques s’accordent à reconnoître qu’il n’exi
illet 1774. L’Ouvrage de M. Desprez de Boissy, malgré tout ce qu’on a écrit contre le Théatre, peut devenir intéressant pour
te nouvelle édition…. Il n’a rien négligé pour remplir l’idée que les Ecrits périodiques avoient donnée de son Ouvrage, en l’a
up de frivoles raisons. Cette seconde Lettre est dans la forme de ces Ecrits où l’on fait face à tout le monde : on tire çà &a
sur les Spectacles, ont été annoncées dans tous les Journaux comme un Ecrit solide & utile, qui combat les défenseurs du
a fait beaucoup d’augmentations, dont, entre autres, une Histoire des Ecrits faits pour & contre les Théatres. On lui sçau
; il en a été porté le jugement le plus favorable dans les principaux Ecrits périodiques de l’année 1777, tels que la Feuille
ille Hebd. des Provinces du 15 Décembre 1757 : Ce Livre est très-bien écrit  ; c’est principalement la Sagesse humaine qui y p
ouange de M. Desprez de Boissy, que son Ouvrage nous a paru très-bien écrit , & que cet Ecrivain estimable fait tomber ses
ugea devoir être précieux à la raison, comme l’énonce la Lettre qu’il écrivit à M. Desprez de Boissy, & qui est rapportée a
remiers Vers de cette Epître, que la Comédie expira sous le poids des Ecrits qui parurent contre le Livre du P. Caffaro. Il n’
Le Prélat4 a fait bruit ; & la chaire a tonné. Sous le poids des écrits , dont il est condamné, Déjà plus d’un Docteur a f
rages N’offrirent de ton cœur que de nobles images. L’amour, dans tes écrits , honnête, généreux, Dès qu’il fut déréglé se trou
Conçoit pour tout le reste une illustre fierté.  Mieux que dans les écrits du sçavant paganisme, Tu m’y fais admirer le parf
er, S’y sent, par le plaisir, doucement ramener. Et quand, des saints écrits magnifique interprete, Tu prends entre tes mains
Cela peut être, répond M. de la Tour ; mais, ne doit-on ni parler, ni écrire contre les vices, parce que tout le monde connoît
ar les jeunes Demoiselles de la Maison de S. Cyr. Nos petites filles, écrivit -elle à ce Poëte, ont si bien joué Andromaque, qu’
aison le plus grand cas12. Il exhortoit aussi à lire souvent le petit Ecrit de François del Monaco, contre les Spectacles ; i
u bon sens & à l’intérêt de la vie civile. On lui opposa quelques Ecrits  ; mais, dit M. le Beau, dans l’Eloge de cet Acadé
e lauriers, & dont la mémoire est précieuse à la Ville d’Orléans, écrivit à notre Auteur, sans le connoître, le 10 Avril 17
connu dans la Littérature. Un Ouvrage plein de recherches, élégamment écrit , & dont la Conservation des Mœurs est le but 
beaucoup d’esprit, (la Marquise de Lambert)37 nous a laissé quelques Ecrits d’un style agréable & d’une morale utile ; c’
surément pour avoir connu le monde & le cœur de l’homme. Ils ont écrit qu’il est impossible d’aimer nos Théatres, si l’o
rand Evêque, on pourroit bien les défier de déposer leur avis dans un Ecrit muni de leur signature. Un Ecclésiastique de dist
-il, que c’étoit précisément à un homme tel que moi qu’il convenoit d’ écrire sur cette matiere. Et cela, par la même raison qu
tout ce que tant de personnes graves, & d’un génie supérieur ont écrit sur cet objet63 ». Le Théatre, selon lui, étoit d
oudroit le faire croire. Je fais cette observation pour répondre à un Ecrit imprimé, dans lequel, pour soutenir la prétendue
des autres par leur naissance, ou par leurs charges ». On a beaucoup écrit sur les fonctions essentielles des Parlemens de F
dres graviers qui se trouvent sur le rivage ». On a, dis-je, beaucoup écrit sur les fonctions essentielles de nos Parlemens,
ha l’exécution. Cette anecdote se trouve rapportée à la page 109 d’un Ecrit qui parut sur la fin du dernier siecle, sous le t
es échos des lectures ordinaires, redisent en mille endroits ce qui s’ écrit avec tant de licence. On avale avidement dans le
ils le prodiguent jusqu’au dégoût & jusqu’au ridicule dans leurs Ecrits  ; & s’ils n’ont pu réussir à justifier qu’il
es les Dieux dont ils se moquoient dans leurs écoles & dans leurs écrits . Mais, si Tout étoit adoré dans le siecle payen
de répondre pour moi 120 à la Lettre que M. Desprez de Boissy m’avoit écrite sur les Spectacles. Comme cette réponse, qui a ét
argé de répondre122 pour moi à la Lettre que M. Desprez de Boissy m’a écrite sur les Spectacles. Vous êtes si fort éloigné du
ractions de M. Fréron, qu’il parut, il y a plusieurs années, un petit Ecrit intitulé : Lettre de M. D…, Licencié en Droit, à
s principes faux & dangereux. Il n’affecte point de déprécier des Ecrits dont le plus grand défaut est de contredire son g
Boissy, vous allez jusqu’à avancer que cet illustre Prélat a fait un Ecrit en faveur de la Comédie. Qui croiroit, qu’au lieu
croiroit, qu’au lieu d’aller chercher la lumiere dans les admirables Ecrits de ce grand homme, on n’auroit pas honte d’en fai
ent reproduire ces impostures, on doit, non répéter tout ce qui a été écrit à ce sujet, mais leur donner un démenti public, &
é bon connoisseur en Ouvrages de Casuistes, lorsqu’il a donné pour un Ecrit judicieux & raisonnable, fait par un habile C
, s’il avoit eu connoissance de la rétractation157. Il est vrai que l’ Ecrit qu’il donne pour une autorité recevable, est fort
s’en souvenir toujours & pour s’engager à la suivre, il en avoit écrit de sa main la résolution que je vous ai montrée,
x qui les exercent, en doivent être plus considérés pour cela. « On a écrit que ces flétrissures étoient moins imposées à de
réponse qu’on y fit, & qu’on trouve dans deux Lettres qui furent écrites à ce célebre Poëte ; l’une par M. du Bois, &
à faire connoître le cœur de ce grand homme. Voici ce que Jean Racine écrivit à un de ses fils, & qu’on peut adresser à tou
même temps un homme très-connu par sa piété & par son esprit, qui écrivit dans l’enthousiasme que, dans Athalie & Esthe
89, &c. de ce vol.] de donner à la suite de nos Lettres plusieurs Ecrits importans que nous avons eu occasion de citer, &a
que de Meaux, dont nous avons fait depuis peu la découverte. Elle fut écrite par ce Prélat au P. Caffaro, relativement au brui
lativement au bruit qui couroit, que ce Religieux étoit l’Auteur de l’ Ecrit qui parut en 1694, en faveur de la Comédie, &
alors imprimée, eu égard à l’empressement du P. Caffaro à condamner l’ Ecrit qu’on avoit eu lieu de lui attribuer. Elle n’a en
; mais nous avons pensé qu’on nous sçauroit gré d’y avoir substitué l’ Ecrit primitif éclos dans le premier feu du zele pastor
oindrons à cette Lettre la Réponse que le P. Caffaro y fit, & les Ecrits que nous avons annoncés. LETTRE De M. Bossuet,
leur pays, ne songeoient pas à reprendre en termes exprès dans leurs Ecrits ce qu’ils ne connoissoient pas dans leur Nation :
loit beaucoup d’esprit à tourner agréablement des inutilités dans ses Ecrits  : Lib. I de Anima & oric. III, tom. X, p. 339
andeur s’en apperçoit assez par la Présente que j’ai l’honneur de lui écrire . Ce qui a donné lieu au Public de m’en croire l’a
parce qu’il y a onze ou douze ans, qu’à mon particulier j’ai fait un Ecrit en latin sur la matiere de la Comédie, d’où vérit
oute la Doctrine qui se trouve dans cette Lettre. Malheureusement cet Ecrit est tombé entre les mains de quelqu’un, qui, ne c
ou que la Lettre n’eût jamais été imprimée, ou que je n’eusse jamais écrit sur cette matiere, qui, contre ma volonté, cause
sses ; sans pourtant jamais croire que, depuis si long-temps que j’ai écrit cela, que j’avois presque oublié, il dût être sçu
e laisser aucun doute sur la sincérité de cette Réponse, s’empressa d’ écrire la Lettre suivante, en Latin & en François, à
présentement. C’est, Monseigneur, ce qui me fait prendre la liberté d’ écrire à Votre Grandeur, vous reconnoissant pour mon Jug
ur, publicam in lucem prodire jubeas. Je fis, il y a douze ans, un Ecrit Latin sur la Comédie, où, sans avoir mûrement exa
t donnée au Public sans ma participation, sont les mêmes que dans mon Ecrit particulier, quoiqu’il y ait quelques endroits de
je ne dis pas, & parle autrement que je ne fais moi-même dans mon Ecrit , comme en ce qu’il apporte sans raison en faveur
approbation tacite de votre part ; ce que je n’ai point fait dans mon Ecrit , où je ne dis rien du tout qui puisse regarder pe
que de la différence d’expression qu’il y a entre la Lettre & mon Ecrit au sujet des Rituels, que la Lettre semble traite
te maniere, certains Rituels ; au lieu que je dis simplement dans mon Ecrit , quelques Rituels : Nonnulla Ritualia aliquarum D
Diœceseum. Je ne puis disconvenir qu’à comparer la Lettre avec mon Ecrit , il ne soit visible qu’elle en est tirée presque
in, ouverture à cette Lettre. Je n’ai jamais fait état d’imprimer mon Ecrit  : il n’étoit pas composé avec assez d’exactitude
d’attention & de réflexion qui m’avoit engagé à prendre dans mon Ecrit particulier, & que je n’ai jamais voulu rendr
Bossuet fut satisfait de ces deux Lettres du P. Caffaro. Et, dans son Ecrit intitulé : Maximes & Réflexions sur la Comédi
trains pompeux éblouir les Provinces ; Contre la Comédie en vain l’on écrira  : De ces moralités le Public se rira. Jesus-Chri
orale chrétienne qu’ils nous prêchent par leurs discours ou par leurs écrits  ? Quelque scandaleuse que pourroit être leur cond
de la Comédie en particulier. Les SS. Peres la condamnent dans leurs Ecrits  ; ils la regardent comme une reste du Paganisme,
é : De i Vizi de’ Teatri 291, &c. Mais il parut à Rome en 1755 un Ecrit Italien sous le titre de veri Sentimenti di S. Fi
déclarer contre ces plaisirs si contraires à la morale chrétienne. L’ Ecrit Italien que nous avons cité page 431, en donne po
cesseurs l’avoit fait avec succès. Il est aussi rappellé dans le même Ecrit que le Pape Innocent XII ayant consenti à la cons
; ce qui fut exécuté en 1696. Nous avons encore à donner en preuve un Ecrit Italien qui parut à Rome en 1770 sous le titre de
eatri publici vi possa intervenire lecitamente è in qual maniera. Cet Ecrit est une Consultation où l’on discute si ceux qui,
ans la Gazette de France du 11 Septembre 1769. EXTRAIT d’une Lettre écrite de Feltri, dans la Marche Trevisanne, en Italie,
e des Ouvrages pour & contre les Théatres. La licence des mauvais Ecrits a fait tant de progrès, que les Magistrats ont ét
audace ; & ils n’ont dû leur réputation qu’à la licence de leurs Ecrits , & au funeste appareil du Pyrrhonisme qu’ils
ion le fonds même de leurs Ouvrages ; tantôt ils l’ont mêlée dans des Ecrits obscenes & voluptueux, comme pour l’insinuer
a pris le ton de la méthode & de la réflexion. On a présenté des Ecrits légers & agréables aux esprits frivoles &
Non, il ne nous est plus permis de garder le silence sur ce déluge d’ Ecrits que l’irreligion & le mépris des Loix ont rép
ts par les sophismes, nous aurions peut-être gardé le silence sur des Ecrits aussi monstrueux…. Mais les esprits qui ont leur
u & retouché les Mémoires à consulter, & autres Pieces, avoir écrit le tout de sa main, avoir corrigé les épreuves. E
is Avril audit an mil sent cent soixante-un, à la levée de la Cour, l’ Ecrit mentionné en l’Arrêt ci-dessus, a été lacéré &
elégués au-delà des ponts. Qu’on lise, dit M. de Voisin 328, tous les Ecrits qui nous restent de l’Antiquité touchant les Exer
ophocle & du tendre Euripide,   Les éleves & les rivaux ; Vos Ecrits si vantés, pour vous n’ont plus de charmes. Le re
oit à l’Histoire du Regne de Louis le Grand qui l’avoit choisi pour l’ écrire , il mourut le 21 Avril 1699, âgé de 59 ans, &
xemple édifiant de ce grand Poëte n’ajoute-t-il pas à tout ce qu’on a écrit contre les Théatres ! Sa piété est bien caractéri
donner, est comme un hommage émané de la reconnoissance. Revenons à l’ Ecrit de François del Monaco. Nous en avons promis le t
a quatrieme classe est une suite de décisions des Théologiens qui ont écrit contre les Spectacles. La cinquieme classe est un
punitions de la fréquentation des Spectacles. La seconde partie de l’ Écrit de François del Monaco, est employée à examiner t
dicateurs prêchent, que les Confesseurs disent, & que les Auteurs écrivent contre les passions, quoiqu’ils connoissent l’opi
& Andreino, qui voulurent faire les Casuistes. Ils publierent un Ecrit pour soutenir qu’il n’y avoit aucun mal à aller à
e conduite, après avoir été suffisamment avertis ». Ceux qui liront l’ Ecrit suivant avec un cœur droit & avec une sincere
. Viguerius. Vincent. Bellovacen. Rien n’est plus persuasif que cet Ecrit . Et si dans le pays où il fut originairement impr
, les Héros, les vies & les actions des Hommes illustres, étoient écrites en vers, & chantées publiquement par des chœu
sous le nom de la fête des Fous376. La faculté de Théologie de Paris écrivit , en 1444, une Lettre à tous les Evêques, & à
mons qui le valût. On revint au Théatre en dépit des Curés. Si l’on a écrit quelque part fort sérieusement que le tonnerre ne
s des armes contre toutes ces maximes étranges, répandues dans divers Ecrits avec tant d’ostentation, qui depuis plusieurs ann
1776, où il a annoncé comme un très-bon Ouvrage bien pensé & bien écrit le Testament spirituel, ou derniers Adieux d’un P
u 7e volume : elles expriment un sentiment que doivent avoir ceux qui écrivent pour l’instruction des autres : Mihi satis sit vi
onjuré sa ruine ; il avoit, pour ainsi dire, épuisé tous les genres d’ écrite , sérieux & badins, en Vers & en Prose, po
re tout autre Ecrivain, & le forcer au silence. Quels ravages ses Ecrits n’ont-ils pas fait dans toute l’Europe, par rappo
acle des incrédules de ce Royaume ». Tous les différens genres de ses écrits ont été bien appréciés dans le troisieme Tome des
uet à Louis XIV, sur les Spectacles, se trouve bien développée dans l’ Ecrit qu’il a donné sous le titre de Réflexions sur la
mores mutari civitatum puto. Cic. de Legib. lib. III. 88. Parmi les Ecrits qui ont paru sur cet objet, on recherchera toujou
de toute sa vie militaire. Il a imité Xénophon, à qui il convenoit d’ écrire l’expédition de Cyrus, puisqu’il y avoit eu beauc
es-Claude-Florent Thorel de Campigneulles). Il est Auteur de quelques Ecrits indiqués dans la France Littéraire, tom. 1, pag. 
1774 : les extraits des jugemens qui en ont été portés dans tous ces Ecrits périodiques, se trouvent insérés dans l’Avertisse
ice. 227. Nous avons lu la Lettre que M. le Comte de Saint-Florentin écrivit de sa main, le 28 Novembre 1750, à M. d’Ormesson,
ner au Roi, à son retour de la chasse. Nous avons aussi lu la réponse écrite de la main de M. d’Ormesson, par laquelle il pria
nt comportés en de pareilles circonstances. 291. Il est parlé de cet Ecrit dans notre Histoire des Ouvrages pour & contr
60 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
ouve, comme pour opérer le bien qu’il voudrait faire. Je projetais un écrit , afin de prouver ce que je viens d’avancer ; mais
ion. C’est ce que j’expliquerais d’une manière incontestable dans mon écrit projeté, mais qui n’existe que dans le futur cont
stes interprètes des réflexions franches que j’expose dans le présent écrit , m’accuseront peut-être d’avoir pris un ton ironi
e que je m’engage à démontrer d’une manière qui étonnera peut-être. L’ écrit dans lequel je voudrais m’expliquer à ce sujet, n
61 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112
re, et par une légèreté de jeunesse ; il déclare qu’on a ajoute à son Ecrit ce qu’il n’y avait pas énoncé, savoir l’Approbati
s des Arrêts de 1584. et 1588. SECTION CINQUIEME. Réfutation d’un Ecrit favorisant la Comédie. « Donare res suas Histrion
A Paris, Chez Coignard, rue S. Jacques, à la Bible d’or. 1694. Cet Ecrit se trouve dans le même Livre que la Décision fait
ient de faire l’extrait. L’objet principal et le plus étendu dans cet Ecrit , est la Réponse aux passages de saint Thomas : l’
h. 5. 11. A Paris, Chez Couterot, rue S. Jacques. L’Auteur de cet Ecrit avertit d’abord qu’il le donne au public, par le
ns de France, présentée au Pape Innocent XII. et sa Réponse. On a écrit de Rome, que les Comédiens de Paris qui se présen
nfesseurs leur eussent refusé l’absolution, s’ils ne promettaient par écrit de ne plus monter sur le Théâtre, avaient présent
62 (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30
e m’est plus cher que celui de la vérité. Je vais le prouver en osant écrire sur une matière que vous avez traitée : c’est sac
orsqu’ils auront joint l’utile à l’agréable. Je n’oublierai pas que j’ écris à un philosophe1 ; je tâcherai donc d’éviter tout
rodige ? Si vous ne leur demandez, comme je dois le croire, puisque j’ écris à un Sage, que des efforts humains, je vous appre
jours, n’était pas en usage dans le siècle d’Aristote : ce Philosophe écrivait après Platon qui bannit les Poètes tragiques de s
lique, parce qu’ils remuent les passions trop fortement ; et comme il écrivait pour le contredire, et montrer qu’il n’est pas à
ions de l’esprit auront du moins le même sort, et qu’on doit cesser d’ écrire  ; et ce n’est certainement pas l’avis de vos lect
si je n’avais à persuader que des philosophes comme vous, parce que j’ écris pour tous ceux qui fréquentent notre théâtre, et
63 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175
se vante & les disgraces dont il se plaint, ce témoin véridique a écrit à leur toilette & sous leur dictée. La colere
r donnent que quand ils sont dignes de l’être ? La Czarine à qui on a écrit ces belles pieces, la souffriroit-elle dans ses S
; il appelle précieux les contes de Marot & de Rousseau qu’il dit écrits sous la dictée des Dieux des Jardins, & dont
e nud : voilà toute la réforme & la décence du théatre, & des écrits modernes. L’amour étoit autrefois croit, la nudit
mpent dans le cercle étroit des bienséances serviles, & qui osent écrire quand ils craignent de penser ! L’Auteur n’a pas
gement élagué toutes ces dangereuses folies. Sa vie ressembloit à ses écrits . Il a eu quelques amis distingués qui se moquoien
(Un libertin :) Il est diffus, incorrect, mais pénétré de ce qu’il écrit  : qualité prétieuse à qui l’on doit le peu de bon
l’ait autentiquement déclaré par une lettre aussi édifiante que bien écrite , que tout le monde a vu, & qu’il le soutient
une lettre de Beelzébuth à l’occasion du Poëme infâme de la Pucelle, écrite du fonds des enfers à Voltaire son premier minist
ès ce préliminaire qui sert de préface, on peut lui demander pour qui écrivez -vous donc ? Est-ce pour les gens vertueux qui son
64 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « PRÉFACE. » pp. 3-6
ent Livre de Monseigneur le Prince de Conti, et dans plusieurs autres écrits qui ont paru depuis sur ce sujet de quoi être ple
alors irrémédiable. L’on a déja fait à la vérité plusieurs excellents écrits sur le sujet de la Comédie, qui sont comme autant
65 (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -
je pourrais faire. S’il y avait pourtant quelques remarques dans mon écrit que pussent servir à ceux qui travaillent, ils me
iculté de le communiquer à ceux qui l’ont souhaité. J’ai même mis par écrit , pour faire plaisir à quelques personnes, ce que
66 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
réciproque des deux sexes, a, 5. Basnage. Son sentiment sur ceux qui écrivent contre les Théatres, b, 313 Bastide, b, 195. Ba
ien, elle pense à y retourner, b, 502 Boileau (l’Abbé), Editeur d’un Ecrit de la Duchesse de Liancourt, dont il est parlé to
satyrique en Vers, qui fut adressée à ce Prélat, à l’occasion de son Ecrit contre la Comédie, a, 395 Bouchardon. Son enthou
80-385 Calprenede (la), b, 59 Campigneulles (de). Indication de ses Ecrits , a, 151 Capperonnier. Sa nomination à la place d
. Considérations sur l’art du Théatre, par M. Villaret, b, 195. Cet écrit est du nombre de ceux qui ont été faits contre la
s, intitulé : J.J. Rousseau, &c. à M. Dalembert, 1760. in-8°. Cet Ecrit est attribué à M. le Marquis de Mezieres. On a om
de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres. Citation de son Ecrit sur la Déclamation, a, 264 Eupolis, b, 11 Evrem
, 523. Ils sont les échos des anciens Athées, 529. Caractere de leurs Ecrits , 531. Combien ils sont dangereux à l’Etat, 540, 5
P. Caffaro, a, 385 ; b, 157 Lettre touchant la Comédie, 131 Lettre écrite de Marseille à M. de la Roque, touchant les disco
ques sur tous les Spectacles de Paris, b, 166. On a omis d’indiquer l’ Ecrit suivant, attribué à M. de la Dixmerie, a, 195 Le
notice sur son courage, a, 232 Ligne (le Prince de). Caractere d’un Ecrit qui lui est attribué, b, 424 Linant (le P.). Com
ne, b, 463 Passe (de). Ses Réflexions sur les Romans, b, 63. Sur les Ecrits amoureux, 70 Passions. Elles tiennent à notre ex
ligion ; ce qui y est dit sur les Spectacles, b, 311 Réfutation d’un Ecrit favorisant la Comédie, b, 145 Réfutation des sen
la défendre contre ceux qui l’attaquent, 528. Indication de plusieurs Ecrits pour la défense de la Religion, b, 537 Remy (Sai
l’Ode qu’il fit en pareille circonstance, 523. Indication de quelques Ecrits qui ont relevé ses erreurs & ses variations,
67 (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -
les spectacles, je consacre volontiers quelques-unes de mes veilles à écrire sur ce sujet. Certainement nos Dramatiques regard
et pour garder en même temps les règles de la langue dans laquelle j’ écris . Je dois encore avertir ici, que je n’ai point
68 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
ne serait pas inutile de faire paraître, sur cette matière, un petit écrit qui serait, en quelque façon, la quintessence des
as vos mauvaises habitudes ? » Nous ne nous flattons pas que ce petit écrit fera fermer les spectacles et abolira des plaisir
69 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
***  Et là le grand Corneille (Auteur incomparable) Pompeux dans ses écrits , sublime dans son art, Doit ici trouver place et
rébillon, d’éternelle mémoire, A fait jusqu’à sa mort les plus doctes écrits  ; Qui n’est émerveillé d’entendre ses récits ! Se
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
de disposer son Drame comme bon lui semble34. « L’Historien, dit-il, écrit ce qui est arrivé, & le Poète ce qui a pû ou
our savoir même ce que c’était qu’un Livre, ou qu’un amas de feuilles écrites  ; ils ne songeaient qu’à se déffendre des courses
fesait gloire de ne rien savoir ; les Prêtres mêmes savaient à peine écrire leurs noms : or, comment y aurait-il eû des Ecole
71 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354
p;c. &c. ils devraient se dire ; « Nous déclarons donc que nous n’ écrivons que pour le Comédien ? Quelle obligation nous aur
e qu’il fallait qu’elle fût absolument nécessaire. « Il faut, dit-il, écrire la Pantomime toutes les fois qu’elle fait tableau
mencement des Scènes. » Les Poètes du nouveau Théâtre qui affectent d’ écrire la Pantomime, ne la marquent-ils que dans les cir
72 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE I. Que les Spectacles sont des plaisirs défendus. Preuves de cette défense tirées de l'Ecriture sainte, des Pères de l'Eglise, des Conciles, des Rituels, et des Lois civiles. » pp. 43-53
s concupiscences du siècle. Ecoutez ce que dit saint Jean : « Je vous écris , pères… Je vous écris, enfants… Je vous écris, je
ècle. Ecoutez ce que dit saint Jean : « Je vous écris, pères… Je vous écris , enfants… Je vous écris, jeunes gens… N'aimez poi
saint Jean : « Je vous écris, pères… Je vous écris, enfants… Je vous écris , jeunes gens… N'aimez point le monde, ni ce qui e
73 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
bien malhabile. Quoi qu’il en soit, il y a toujours plus de profit d’ écrire en faveur de ceux qui ont du crédit et de l’argen
ien compris. On pourrait croire qu’il n’a pas su rendre compte de cet écrit qu’il prétendait critiquer. La cause des Comédien
méritait, est pourtant bien facile à comprendre. L’article assez mal écrit de cet auteur, ne présente point une analyse clai
74 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -
faire la critique de son Livre, malgré toute la faveur où sa façon d’ écrire et la nouveauté des idées qu’il présente, le mett
te cause, du moins autant que lui ; et je finis par une Lettre, que j’ écrivis il y a bien des années, dont je retrouve par hasa
même publiquement, et je leur promets de jeter à l’instant au feu mes Ecrits et mes Livres, et de convenir de toutes les erreu
75 (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11
dignes de Taconeth. C’est la prodigieuse quantité de mauvaises pièces écrites en mauvais français qui a le plus contribué à ens
d’intérêt pour nous qu’autant qu’on y voit un grand nombre de femmes. Ecrivons donc de manière à ne pas les mettre en fuite par
rait de quoi faire un volume. Si je coupe court, c’est que, lorsque j’ écris pour un Journal, je me figure vingt personnes aut
ce qui en résulte. Là on voit des pièces moins soignées, rapidement écrites , et dont les auteurs ont obtenu la représentation
76 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -
hé de répondre plutôt à la Lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’ écrire . Recevez mes excuses de ce délai très-involontair
u délai de ma réponse à la Lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’ écrire . Il ne m’a point été possible de vous témoigner p
77 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
er l’histoire, Dont la vérité sert de gloire, Et l’art de honte à mes écrits . Un jour que dans l’humide plein Phœbus allait
ers, Et comme un second Archimède, Bien qu’à toi-même tu ne cède Pour écrire en prose et en vers. Puis laissant la Mathématiq
78 (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32
MLLE. CL****,ACTRICE DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour la défense du Théâtre. MADEMOISELLE, Tout
sur lesquelles vous pourrez fortement vous appuyer. Au lieu de faire écrire par un autre, que ne parliez-vous, Mademoiselle ?
cation lancée contre les Farceurs et les auteurs de leurs Pièces. Les Ecrits de part et d’autre subsistent encore. L’Archevêqu
urcie que par les abus qui s’y sont introduits. Mais au lieu de faire écrire de vaines Déclamations ; connue et justement esti
79 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189
ut un péché. Personne n’avoit imaginé d’en faire l’appologie, & d’ écrire en sa faveur. Moliere avoit hasardé quelques mots
r son orviétan. Racine mécontent de Port-Royal, qui l’avoit condamné, écrivit deux lettres pleines d’esprit & de sarcasmes,
iquement pour lui-même, sans aucun dessein de le donner au Public, un écrit sur la comédie ; où, sans avoir murement examiné
ce libelle publié sans sa participation, sont les mêmes que dans son écrit , quoiqu’il y ait des endroits différents, & q
ssocié. Boursaut pour conjurer l’orage chanta aussi la Palinodie ; il écrivit à l’Archevêque de Paris, une grande lettre qui se
t alors avec le plus grand succès les conférences à Saint Magloire, d’ écrire contre le P. Caffaro, ce qu’il fit dans plusieurs
sentimens. M. Fléchier, Evêque de Nismes, T. 2. Lett. 53 parlant de l’ écrit du P. Caffaro, dit très-judicieusement : Le langa
ourd’hui, l’a-t-on jamais fait ni pour ni contre dans tout ce qu’on a écrit sur le théâtre. Qui pourroit, dis-je, former de j
acine de faire l’appologie de la modération du théatre dans les mêmes écrits où par des sarcasmes injurieux, il déchiroit Nico
80 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XIV. La comédie considérée dans ses Spectateurs. » pp. 30-33
amp; leur vanité par des sommes immensesVoyez la Note à la fin de cet Ecrit ., qui suffiroient & seroient nécessaires aux
éclos. » S. Aug de Civit. Dei, c. 13. Voyez la Note à la fin de cet Ecrit . Prov. ch. 7. v. 20. 21. Conf. L. 3. ch. 2. Pa
81 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XIII. S’il est nécessaire qu’une Pièce de Théâtre plaise autant à la lecture qu’à la représentation. » pp. 359-363
is qu’il est un grand nombre d’Auteurs, & sur-tout parmi ceux qui écrivent des Opéras-Bouffons, qui pensent que c’est assez
tre. Rien n’est plus aisé. L’éxemple des Auteurs célèbres qui ont écrits des Drames décide tout d’un coup la question. Ces
82 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186
té que Gresset des règles de la modestie. Il est surprenant, qu’ayant écrit dans un genre aussi frivole, la gaîté de sa plume
faute d’avoir donné asile au plus grand comédien, il se crut obligé d’ écrire contre le théâtre. Il a fait un excellent ouvrage
83 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -
ui avait fréquenté les Théâtres avant sa conversion, se crut obligé d’ écrire contre la Comédie ; ce qu’il fit d’une manière sa
en 1682. On n’avait point vu de Réponse à tous ces savants et solides Ecrits contre la Comédie, et on ne croyait pas que perso
84 (1759) Lettre d’un professeur en théologie pp. 3-20
n 4 matière de Religion plus qu’en aucune autre, c’est sur ce qu’on a écrit qu’on doit être jugé, & non sur ce qu’on est
ien, vous pouvez traiter de Sociniens les Pasteurs de Genève, sur des écrits & des conversations où ils ne vous paroissent
in que, quand même un Théologien de Genève vous auroit donné dans ses écrits l’occasion la plus forte pour le soupçonner de So
85 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre II. Que la représentation des Comédies et Tragédies était un acte de Religion parmi les Grecs et Romains. » pp. 36-56
perfection ; et nous voyons clairement cette première vérité dans les écrits de Donat, et de plusieurs célèbres Auteurs, qui n
s Temples un Théâtre à l'honneur de cette fausse Divinité. Démosthène écrit que faire des Jeux de Musique ou de Théâtre est r
r toute la superstition des autres Spectacles ; Car quand les Auteurs écrivent que les Jeux de Théâtre étaient donnés au peuple
86 (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -
prit qui ne lui lançât son trait de Satire. Mais malgré cette foule d’ écrits , celui de M. Collier subsiste contre eux dans tou
férents traits, qui sauvent les redites si ordinaires dans ce genre d’ écrire , où il est encore moins permis qu’en tout autre d
ition et d’ouvrage purement de belles lettres. On sait que ce genre d’ écrire est marqué à un coin différent des autres ; qu’il
87 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
qu’elle les exhorterait à embrasser une autre profession, que celle d’ écrire pour le Théâtre. Entre tous les genres de Poésie,
l entendit, sur la Scène, la lecture des Lettres qu’il avait lui-même écrites à sa Maîtresse, il en fut si honteux, qu’il renon
Ethiopique, ou Théagène et Chariclée, est un roman en langue grecque, écrit par Héliodore d'Emèse et composé de dix tomes. Il
88 (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106
 ; mais les intrigues de la cabale dévote n’ont pas empêché le Pape d’ écrire à l’Auteur une lettre flatteuse sur le mérite lit
mps de la représentation, les cotteries, les caffés, les soupers, les écrits après qu’elle a été représentée, tout le monde qu
ux cents fautes de langage dans un des livres qui passe pour le mieux écrit . Il y en a bien davantage sur des objets plus imp
pour livre classique les Contes de la Fontaine ? Ils sont aussi-bien écrits que ses Fables, qu’on fait apprendre aux enfans,
e ses Fables, qu’on fait apprendre aux enfans, aussi-bien & mieux écrits en leur genre que les Tragédies de Racine : leur
grand Poëte en est l’auteur. Cette piece, qui a bien des défauts, est écrite avec élévation. La versification en est brillante
ans quelques pieces de nos jours (Catilina, Mahomet, Brutus), quoique écrites dans le sein d’une Monarchie. Les Auteurs semblen
89 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100
inture amoureuse : Les feux qui de Sapho consumerent le cœur Dans ses écrits encore exhalent leur chaleur. Pour chanter les ex
états. Les Atellanes étoient des Pieces dont le dialogue n’étoit pas écrit . Les Acteurs jouoient d’imagination sur un scenar
eur vient en pensée, les soustrait à la censure à laquelle les Pieces écrites pourroient être sujettes. Il nous reste à donner
ies des Poëtes Provençaux se nommoient Romans, parce qu’elles étoient écrites dans un idiôme qui tiroit son origine de la langu
septieme siecle, dit dans son Prologue de la Vie de S. Amand, qu’il l’ écrit en langue rustique & usitée dans le Peuple, p
rigine des Romans. Ce Sçavant définit le Roman, une fiction amoureuse écrite en prose avec art pour le plaisir & l’instruc
t que les corrompre. On a de M. l’Abbé Jacquin sur la même matiere un écrit très-solide26, où en trois entretiens l’Auteur fa
de, le Roman de Lancelot du Lac, le Roman de la Rose ; ce dernier est écrit en vers de huit syllabes, & il en contient pl
x & débauchés » ! On a de l’Abbé Lenglet Dufresnoi 33, un mauvais écrit intitulé, De l’usage des Romans. Cet Auteur qu’on
outenu cette these, & il donna, pour en être l’antidote, un autre écrit intitulé, l’Histoire justifiée contre les Romans.
oires amoureuses & de Nouvelles galantes qu’on est dans le goût d’ écrire depuis trente ou quarante ans. En voulant peindre
re docentes, Fallax historias monet. Od. 7, lib. 3. C’est de ces écrits dont les Auteurs eux-mêmes devroient détourner le
r la suite il auroit abandonnées. C’est une conjecture fondée sur les écrits de piété qu’on a de ce Prélat. Cette scene épisod
ugmenter encore plus l’empire des vices ; c’est ce qui occasionna les écrits polémiques dont on va donner l’histoire. Les apol
stoire. Les apologies de nos Théatres y étant mises en opposition aux écrits qui les ont combattues ; elles n’y paroîtront que
90 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93
éâtre. La plus-part des Auteurs Anciens & Modernes semblent avoir écrits en sa faveur. Je citerai, quand l’occasion s’en p
Nature. Je conseille aux Acteurs de ce Spectacle charmant de le faire écrire , en grosse lettres d’or, sur le rideau de leur av
eiller aux Auteurs Dramatiques de ne se point donner la peine de bien écrire leurs Poèmes, parce que le Sublime du stile n’est
ntendraient pas. Je remarquerai pourtant qu’il est nécessaire de bien écrire un Drame au risque de n’être pas entendu pendant
acle. Mr. Diderot ne dédaignerait pas non plus le genre pour lequel j’ écris  : « une farce éxcellente, dit-il, n’est pas l’ouv
91 (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426
s, comme les vrais spectacles des vrais enfants de Dieu. Tertullien a écrit de cette même matière, beaucoup plus amplement, c
dolent en mon cœur, lorsqu’il ne se présente aucune occasion de vous écrire (car ce m’est grande perte et dommage, de ne poin
nt pour soutenir leur dire. En quel lieu, disent-ils, sont ces choses écrites  ? où sont-elles défendues ? 4. Rois. 2. 12. Elie
outenir et défendre les vices : pour ce que ces choses-là ne sont pas écrites , afin de les aller voir ès spectacles, ains pour
squ’ils sont retranchés de l’écriture : et aussi encore qu’ils soient écrits , on n’en sonne mot, pource qu’en lieu des précept
92 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134
ent, et que les Histrions dansaient élégamment. C'est pourquoi Lucian écrit que la danse est une science de contrefaire toute
gments d'Andronicus que je rapporterai ailleurs. Et quand les Auteurs écrivent que l'on dansait les Tragédies, il ne faut pas se
es et les bras, et pour paroles la tête et les doigts, comme Sidonius écrit de Caramallus et de PhabatonMacrob. l. 2., célèbr
uis abolie par le conseil de nos Théologiens, sur la Lettre qu'ils en écrivirent à tous les Évêques de France. Elle était célébrée
93 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
omporte guères une idée triste & lugubre. Ainsi le Récitatif sera écrit d’un stile fort & nerveux ; les Vers en seron
de nos Drames favoris, & des Ariettes en particulier. Il faut écrire avec soin les Ariettes des Poèmes modernes. O
les Ariettes des Poèmes modernes. On ne s’applique point assez à écrire une Ariette ; le stile en est ordinairement trop
Le Poète qui sera jaloux de se distinguer aura donc soin de ne point écrire ses morceaux chantans avec trop de rapidité ; qu’
rt. J’ai donc raison de conseiller aux Poètes du Spectacle moderne d’ écrire de leur mieux les morceaux mêmes qu’ils destinent
ne Epigramme ? » Concluons, que le Poète ne doit s’attacher qu’à bien écrire l’Ariette, sans y faire entrer des pensées trop d
94 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94
bre insensible, qui, comme dit M. de la Harpe, dans la lettre qu’il a écrite à Voltaire, insérée dans le Mercure, Octobre 1772
qu’il a taris, Qui rendront le monde idolâtre De son ame & de ses écrits . Il fait ensuite l’éloge de la Hénriade, qui à
rendre son tems pour être malade ; je vais pourtant me secouer, & écrire au grand Prêtre & à la grande Pretresse. D
 ; il n’a paru aucun grand Prêtre à la cérémonie, à qui donc Voltaire écrit -il sous ce nom ; il doit être bien engourdi puisq
action est louable ; mais cette aumône rendelle le monde idolâtre des écrits & de l’ame de Voltaire ? Quel rapport a son a
crits & de l’ame de Voltaire ? Quel rapport a son aumône avec ses écrits  ? Doit il sa gloire à la petite Corneille, comme
té Voltaire & ses adorateurs ne savent ce qu’ils disent. Tous ces écrits sont un délire, & la fête de la statue une vé
95 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
on n’y ira pas moins. Cela peut être ; mais ne doit-on ni prêcher, ni écrire contre le vice, parce que tout le monde est persu
leur est pas plus favorable. Dans un siècle si éclairé, et qui a tant écrit sur la politique, rapprocher le théâtre des princ
e le ton du siècle. Je crois y avoir autant de droit que ceux qui ont écrit sur les monnaies, les finances, le commerce, la n
96 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — REGLEMENTS. Pour la Réformation du Théâtre. » pp. 99-116
ns aucune récompense. 2°. Dans toutes les Pièces nouvelles qui seront écrites pour le Théâtre de la Réformation, soit Tragédies
s le second, j’exclus tout à fait la passion d’amour des Pièces qu’on écrira pour le nouveau Théâtre ; et, dans le cinquième,
st vouloir leur imposer un éternel silence ; et que les contraindre à écrire des Pièces de Théâtre sans amour, c’est comme si
97 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
peut en être regardé comme la suite ; ce n’est qu’une autre maniere d’ écrire l’histoire de France : qui se seroit attendu qu’à
i n’ajoutent pas de fleurons à sa couronne. Il est vrai qu’elles sont écrites avec plus de religion & de décence que n’en p
r le joug qu’il commence à trouver trop pesant : cette piece sagement écrite , est bien différente de la Vestale Ericie, trop e
ué d’une maniere capitale, même par des écrivains contre qui il avoit écrit  ; quoiqu’il en soit, il parle d’une maniere très-
allele, ou plutôt donner cette préférence à Racine, quoiqu’aussi bien écrit que Térence. Les offices de Cicéron, chef d’œuvre
cet Orateur Philosophe, supérieur à tous égards à Térence, sont mieux écrits que les comédies : aussi clairs, aussi intelligib
es dans le monde. Les Mémoires de la Marquise de Pompadour, qu’on dit écrits par elle-même, ne sont pas un livre de galanterie
loin de quelque trait licentieux, pour faire croire qu’une femme l’a écrit . Un style mâle, nerveux, concis, plusieurs mots d
le Mercure, & 1200 l. de viagere. Cet homme valoit mieux que ses écrits . Il étoit de la société la plus douce. Ses dernie
98 (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16
dresser cette réplique : Premièrement, le Laïc qui répond à la lettre écrite à M. Desmares m’est parfaitement inconnu ; en sec
foi, d’absurdité, de mensonge et de ridicule. Vous vous plaignez d’un écrit qui, dites-vous, préconise le scandale, et peut ê
uant aux conciles, ce n’est pas de mon côté ; que rien de ce que j’ai écrit n’a été hasardé, qu’aucune de vos assertions n’es
Carthage et à Ephèse. Quant au concile de Trente, si des auteurs ont écrit qu’on avait donné un bal à Philippe II, que ce ba
99 (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32
qu’en vous envoyant les Observations sur le Festin de Pierre, je vous écrive ce que j’en pense, je vous dirai mon sentiment en
moins parler, et que si elles étaient aussi justes qu’elles sont bien écrites , il serait difficile de trouver un livre plus ach
t et que la prudence se rencontre rarement dans les ouvrages qui sont écrits avec tant de chaleur. Cependant, je m’étonne que,
ncé par la farce et par les noms de ceux qui ont réussi en ce genre d’ écrire et de ceux qui ont bien représenté ces ouvrages.
100 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
l3, que c’étoit précisément à un homme tel que moi, qu’il convenoit d’ écrire sur cette matiere. Et cela par la même raison que
e tout ce que tant de personnes graves & d’un génie supérieur ont écrit sur cet objet ». Le théatre, selon lui, étoit dan
: n’importe, je proteste contre tout ce que la cohorte pourra dire ou écrire . Je sais qu’il n’y a point de cause si mauvaise q
eu & laisser un monument de son repentir…. Et quand on a quelques écrits à se reprocher, il faut s’accuser sans réserve, d
ce remords les condamne ; il seroit trop incertain de compter que ces écrits soient brûlés au flambeau qui doit éclairer notre
er notre agonie…. Je rétracte donc solemnellement tout ce que j’ai pu écrire d’un ton peu réfléchi dans mes bagatelles rimées…
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