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1 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81
e l’Auteur de la Lettre. « Lap. 33. Comédie est aujourd’hui moins l’ Ecole du vice, que de la vertu. » O Ecole ! ô Maîtres 
ur le bien, et les ténèbres pour la lumiere. Le Grand Maître de cette Ecole est le célèbre Molière, lequel après avoir tant a
qu’on parle ainsi à la tête de ses ouvrages. « Chacun profite à ton Ecole , Tout en est beau ; tout en est bon, Et ta plus b
otre Théologien par le nom de vertu, dont il dit que le Théâtre est l’ Ecole . Il n’entend pas sans doute les vertus Chrétienne
es vertus dont il prétend parler, et dont il dit que la Comédie est l’ Ecole , soient celles-ci : une fierté pleine d’orgueil ;
ci-après qu’elles sont les leçons qu’on donne dans cette pernicieuse Ecole , après que nous aurons dit un mot ou deux des piè
blesser le Christianisme, ou la pureté des mœurs. » §. VI. Combien l’ Ecole du Théâtre est détestable et nuisible aux jeunes
ges dès qu’elle en trouve la moindre occasion. C’est pourtant à cette Ecole , où régentent un George Dandin, un Cocu Imaginair
t si scandaleux, par exemple, que la cinquième Scène du II. Acte de l’ Ecole des Femmes. Mais descendons au détail Méchantes
de sa fille un exemple aussi dangereux qu’est celui qu’on voit dans l’ Ecole des Femmes, où une vieille sorcière vient faire d
O qu’il est fâcheux De se voir le mari de ces femmes de bien,Dans l’ Ecole des Femmes. Acte II. Sc. VIII. « Dont la mauvais
mon cœur et ma mie. » « Non, je ne pense pas que Satan en personne Ecole des Maris Acte V. Scen. IX. Puisse être si mécha
damner tout le monde. » « Tout le monde connaît leur imperfection. Ecole des Femmes. Acte V. Scene IV. Ce n’est qu’extrav
nte de Dieu, ni honneur, ni conscience, apprendront d’Arnolphe dans l’ Ecole des FemmesDans l’Ecole des Femmes. à contrefaire
s, En amour, comme en guerre, avance les conquêtes. » Outre cela, l’ Ecole des Maris leur fera voir, qu’on traite en cette E
Outre cela, l’Ecole des Maris leur fera voir, qu’on traite en cette Ecole de loups garoux, et de bêtes farouches les parent
oujours « Que les soins défiants, les verrous et les grilles,Dans l’ Ecole des Femmes. Acte III. Ne font point les vertus d
. Acte II. Scen. IX. Acte I. Scene II. C’est Ariste qui parle. Dans l’ Ecole des Femmes. Acte II. Sc. VIII. Femmes Savantes.
II. Sc. VIII. Femmes Savantes. Acte. II. Scen. IX. Arnolpha parle. Ecole des Maris Acte V. Scen. IX. Sganarelle parle. Ec
Arnolpha parle. Ecole des Maris Acte V. Scen. IX. Sganarelle parle. Ecole des Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’Ecole des Fe
en. IX. Sganarelle parle. Ecole des Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’ Ecole des Femmes. Dans l’Ecole des Femmes. Acte III.
Ecole des Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’Ecole des Femmes. Dans l’ Ecole des Femmes. Acte III. b. [NDE] Le texte est alt
2 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à rejeter. » pp. 313-318
ce que si je voulais expliquer les raisons qui me forcent à rejeter l’ Ecole des Maris, je serais obligé de rappeller les endr
ersuadé, dis-je, que ses plus grands partisans pensent comme moi de l’ Ecole des Maris, et la banniraient, comme je fais, du T
FEMMES, Cette Comédie est le contrepied de la précédente : dans l’ Ecole des Maris c’est l’esprit qui sert la passion, et
dans l’Ecole des Maris c’est l’esprit qui sert la passion, et dans l’ Ecole des Femmes c’est la passion qui donne de l’esprit
rt et du génie, sont des modèles si parfaits et si propres à servir d’ Ecole aux Poètes : peut-être même me reprochera-t-on de
3 (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211
duis la question à deux chefs. Je demande si le Theatre peut être une Ecole capable de former les mœurs : & je repond sim
par notre faute il ne l’est pas. J’examinerai d’abord quelle sorte d’ Ecole le Theatre peut presenter, & ensuite quelle e
nds de traiter aujourd’hui. Premiere partie. Qu’est-ce qu’une Ecole propre à former les mœurs ? C’est (si je ne me tr
on met la Philosophie & l’Histoire au nombre des plus excellentes Ecoles , si ce n’est parce que celle-là fournit les préce
égard à ces deux ressorts, il paroît que le Theatre peut devenir une Ecole propre à former les mœurs, & j’ose avancer (a
vous venez de le voir Philosophe ; & par l’heureux accord de deux Ecoles differentes, il en forme une troisiéme plus effic
ndé dans les termes précis de la Théorie, si le Theatre peut être une Ecole propre à former les mœurs ? Ne vous ai-je pas fai
union des préceptes & des exemples, (& par conséquent de deux Ecoles differentes) avec une méthode particuliere extrêm
erfectionner la sagesse qu’il faisoit profession d’enseigner dans son Ecole  ? Pourquoi Aristote, ce Philosophe d’une sagacité
e nous dit assez que c’étoit pour fonder sur des Loix invariables une Ecole Theatrale, comme il avoit affermi sur d’inébranla
e Theatrale, comme il avoit affermi sur d’inébranlables principes une Ecole Philosophique dans le Lycée. Laissons l’antiquité
es projets, jusqu’à rendre digne des Rois & des peuples une autre Ecole publique, qu’il croyoit propre à instruire les Su
ucoup plus estimable. Vous transportez vos Eleves de la poussiere des Ecoles sur l’Ecole brillante du Theatre, pour apprendre
timable. Vous transportez vos Eleves de la poussiere des Ecoles sur l’ Ecole brillante du Theatre, pour apprendre de bonne heu
accorde à présent que le Theatre tragique ou comique peut devenir une Ecole capable de former les mœurs. Mais je sens aussi q
acles publics, pour juger par eux mêmes de ce qu’ils sont, & de l’ Ecole utile ou pernicieuse qu’il nous offrent pour les
re. La Scéne dans sa premiere destination pouvoir être une excellente Ecole de Vertu, & nôtre dépravation en a fait une p
nte Ecole de Vertu, & nôtre dépravation en a fait une pernicieuse école du vice. A qui en imputer principalement la faute
ne aux flambeaux du fils de Venus ? Falloit-il à ce prix en faire une Ecole où l’amour tient le Sceptre, dicte ses loix, renv
droits divins & humains, passe enfin pour l’unique Divinite ? Une Ecole où tout le Spectacle n’est occupé que par les mou
mmencé par la guérison des maux plus essentiels de l’esprit. J’ai des Ecoles de toutes sortes ; Ecole des maris, Ecoles des fe
maux plus essentiels de l’esprit. J’ai des Ecoles de toutes sortes ; Ecole des maris, Ecoles des femmes, que sçai-je ? Ecole
iels de l’esprit. J’ai des Ecoles de toutes sortes ; Ecole des maris, Ecoles des femmes, que sçai-je ? Ecoles pour d’autres Et
de toutes sortes ; Ecole des maris, Ecoles des femmes, que sçai-je ? Ecoles pour d’autres Etats. Beaux établissemens certes,
de personnes qui vous connoissent bien.) Que diriez-vous, si dans vos Ecoles si vantées on enseignoit le rafinement du vice au
supposons pour un moment que dans ce jardin enchanté on établisse une Ecole , non pas Platonicienne, telle que l’Histoire nous
nd à aimer.   En vérité, Messieurs, que penseriez-vous d’une pareille Ecole où présideroit la Volupté ? Que deviendroit les b
ison d’une doctrine encore plus Epicurienne ? C’étoit pour ouvrir une Ecole (je ne dis pas obscene pour les Vers, mais du moi
e persuadera-t-on que de pareils Spectateurs s’embarrassent fort si l’ Ecole des Spectacles est réguliére, ou ne l’est pas ? I
es-vous moins qu’eux, les juges des Spectacles publics ?   Dans cette Ecole on chantera, que la folie sied bien à la jeunesse
érer.   Ah ! si à ces maximes, & à tant d’autres semblables d’une Ecole voluptueuse, les Spectateurs réclamoient avec l’a
ce a fait le mal ; c’est à votre juste sévérité de le réparer. Qu’une Ecole , que vous avez livrée au vice, devienne, par vos
e Ecole, que vous avez livrée au vice, devienne, par vos efforts, une Ecole de vertu. Contraignez les Auteurs d’épargner les
4 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79
CHAPITRE III. Suite du Mariage. L’ École des Maris & l’École des Femmes de Moliere, do
CHAPITRE III. Suite du Mariage. L’École des Maris & l’ École des Femmes de Moliere, dont le fonds est pris des
de Bocace, & qui ont servi de modelle à vingt autres comédies, l’ École des Pères, l’École des Mères, des Filles, des Gar
ui ont servi de modelle à vingt autres comédies, l’École des Pères, l’ École des Mères, des Filles, des Garçons, des Jaloux, d
es des amans, Jupiter s’en moque, perjuria ridet Jupiter ; toutes ces écoles prétendues sont l’école la plus pernicieuse pour
n moque, perjuria ridet Jupiter ; toutes ces écoles prétendues sont l’ école la plus pernicieuse pour les mœurs, singulieremen
que du côté des mœurs, avec d’autant plus de raison, que leur titre d’ école les annonce comme des ouvrages didactiques faits
e de plus mauvaises leçons & de plus mauvais exemples. Toutes ces écoles sont de vrais scandales. La doctrine générale qui
cœur & emploie à tout moment, vous aurez une analyse exacte de l’ école du théatre, & des mariages à la Moliere. T
onde, Et je le donne tout au Diable de bon cœur. L’intrigue de l’ École des Femmes est la même. Ce sont des tours que jou
s & y éteint tous les sentimens. Le dénouement est le même dans l’ École des Maris. La fille s’enfuit toute seule, & s
voir avec indifférence, s’en faire un plaisir, le souhaiter ; voilà l’ école des maris & des femmes. Moliere, sa femme, sa
orale & les sentimens les plus opposés à la religion, y devenir l’ école du vice, le fruit de l’intrigue, la récompense de
5 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200
a mauvaise foi sans frein, c’est l’action, inévitable de la troisième école , de cette faction de tous les vices, qui encore,
os pour les autres. Ainsi les jeunes femmes ne seront pas admises aux écoles théâtrales des mauvais maris, des maris jaloux, o
e harceler sans cessé directement ou indirectement les deux premières écoles , ils feraient beaucoup mieux de déployer leur tal
oyer leur talent et concerter leurs efforts avec ceux du reste de ces écoles , contre la dernière, jusqu’à ce qu’ils soient par
rdinaire, de chercher une retraite, d’aller se cacher dans la seconde école , d’où il sera ensuite d’autant plus raisonnable d
n mot, à redevenir hypocrites, en repassant pour monter à la première école , comme ils l’ont été en descendant à la dernière.
malignité, on esquiverait les bons offices des agents de la troisième école , et l’on pourrait critiquer ou satiriser avec fru
ui publient simplement leurs pensées, mais d’instituteurs qui ont des écoles ouvertes dans toute l’Europe, qui appliquent leur
l’industrie pour diriger une troupe de comédiens, ou maîtres de cette école , choisis comme eux ; qui, étrangers au grand corp
, sans pouvoir y suffire, qu’à arrêter les désordres produits par une école discordante, dont les maîtres marchent en sens co
y ait de moyen plus naturel et plus sûr que d’affilier ou aggréger l’ école théâtrale au grand corps d’instruction et d’éduca
i doit en effet toujours être le centre, former l’unité de toutes les écoles publiques de morale. Afin de parvenir au but éloi
s ou méthodes, et les mettre assez en harmonie pour qu’à l’avenir les écoles complémentaires du théâtre tendent véritablement
, à la perfection et au maintien de l’éducation précédente des autres écoles , ou du moins pour qu’elles n’en détruisent plus l
rgés de transmettre les résultats aux conseils également combinés des écoles des départements, avec lesquels ils entretiendron
6 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177
cène moderne d’éloges, & ne demande pour continuer d’en faire une école de perfection, que l’attention des Censeurs à ne
ne action humaine, ne peut pas être tourné au bien, & devenir une école de mœurs, comme l’histoire qui rapporte ces actio
ent bien qu’il parle du cœur par une conviction intime, que c’est une école du vice par la faute des Auteurs, des Acteurs &am
atter le goût du public. Ainsi cette idée métaphysique d’en faire une école de vertu s’évanouit dans le pays des chimères. Ce
que le théatre. L’un & l’autre peut être dans la spéculation une école de vertu, l’un & l’autre dans la réalité est
lation une école de vertu, l’un & l’autre dans la réalité est une école du vice, indifférens par leur nature, & très-
e. Il faut que par-tout la scène, prostituée au libertinage, soit une école de galanterie, que l’amour tienne le sceptre, don
ropes, les femmes savantes, les malades imaginaires, & elle a des écoles pour tous les états. Mais elle néglige les vices,
a ? défendra-t-on leur morale ? Non : ils ne prétendent pas faire une école de vertu, & ne pensent qu’à plaire. C’est un
y semer des herbes & des fleurs venimeuses, & d’y établir une école épicurienne ? Voyez la volupté assise sur un lit
effet, est-on maître de ses désirs ? Le théatre n’est qu’une savante école des passions ; on y donne des leçons de galanteri
. 2. C. 15. Filiutius, Tr. 6. p. 210. Suarès, L. 9. Disp. 47. Toute l’ école de S. Ignace tient le même langage. Amædeus Guim
pendant sa condamnation fut en France toujours unanime ; la chaire, l’ école , le confessionnal, sont également déclarés contre
7 (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352
Dépit amoureux. Le second en comprend quatre2, savoir, les Fâcheux, l’ Ecole des Maris, la Critique de l’Ecole des Femmes, la
end quatre2, savoir, les Fâcheux, l’Ecole des Maris, la Critique de l’ Ecole des Femmes, la Princesse d’Elide, ou les Plaisirs
rs enfans. La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’ école de Moliere, on apprend aussi les maximes les plus
A dire le vrai, ces Piéces sont fort inférieures au Misanthrope, à l’ Ecole des Femmes, au Tartuffe, & à ces grands coups
Cocu. 2. ¶. Il devoit dire en comprend cinq : & ne pas omettre l’ Ecole des femmes. 3. ¶. On est surpris que Baillet n’a
8 (1638) L’Image du Vray Chrestien. Chapitre IV « Chapitre 4. » pp. 106-108
urs, et de toute honnêteté, Théâtres d’impudicités, foires des vices, Ecoles d’impertinences. Ou comme parle Tertullien au liv
u vient que quand quelque Comédie se représente par les Etudiants aux Ecoles bien morigenéesd sur quelque Histoire ou vie de q
9 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TABLE » pp. 338-343
de M. Du Fresny. 309 Le Cocu imaginaire. 311 Comédies à rejeter. L’ Ecole des Maris. 312 L’Ecole des Femmes. 315 George D
Cocu imaginaire. 311 Comédies à rejeter. L’Ecole des Maris. 312 L’ Ecole des Femmes. 315 George Dandin. 317 Conclusion d
10 (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251
t qu’à attendrir nos cœurs par les attraits de la molesse. O la belle école pour la réforme des mœurs ! Les Comédiens, dit Ti
u libertinage & de l’impiété, & il est depuis sa correction l’ école des mauvaises mœurs & de la corruption. Il dé
t condamné les spectacles. Saint Chrysostôme appelle les spectacles l’ école du démon ; Saint Augustin celle des passions ; &a
cs de Rome ? Mais que dire des spectacles, en les regardant comme une école intéressée à flatter une jeunesse débauchée &
epteurs du genre humain. Aussi depuis que les jeunes gens vont à leur école , ils perdent bientôt, comme leurs maîtresses, la
ndez à la mort ce fils qui a péri dans les fureurs d’un duel, voilà l’ école où il a puisé les sentimens qui l’ont conduit au
rotection à des amusemens qui sont ordinairement pour la jeunesse les écoles du vice, des lieux privilégiés destinés à irriter
épuré par le goût & la décence, est devenu pour les modernes, une école de mœurs. Ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux pour
11 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
Ouvrage composé à ce sujet. Il a fait voir comment la Scene seroit l’ école des mœurs. Le Spectacle, dit l’Abbé d’Aubignac*,
& pieux Religieux soutint que le Théâtre par lui-même étoit une école de mœurs, & que s’il ne l’étoit point, c’étoi
s-bon patriote, & fait voir comment le Spectacle peut devenir une école utile à l’État & aux bonnes mœurs**. Cet écri
s objets que nous avons indiqués, enfin convertir le Spectacle en une École de mœurs, d’humanité, de sensibilité, de bienfais
12 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
bienséance. Corneille, ancien Romain parmi les Français, a établi une école de grandeur d’âme, et Molière a fondé celle de la
é, s’ils ne servent pas à nous instruire. La véritable Tragédie est l’ école de la vertu ; et la seule différence qui soit ent
13 (1765) Apologie du théâtre français pp. 1-4
tes revenus et les tripler en caisse. ***  O Théâtre du monde et l’ école savante ! Présente-nous tes mœurs ! Non, tu ne no
fête galante. ***  C’est le temple des Grands, l’asile des Vénus, L’ école des Savants, le palais des Coquettes, L’hôtel de
14 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
rendre digne du Trone auquel elle étoit destinée qu’en l’amenant à l’ école du théatre : leçon un peu différente de celle que
édien, & l’honneur qu’on fait au théatre de le régarder comme une école noble, utile, digne des personnes Royales ; il a
égislateur des bienséances du monde  ; mais cette saine morale, cette école de vertu, cette réforme des mœurs qu’on veut donn
pour s’amuser à ces miseres. Un François à sa place se seroit mis à l’ école de Baron, se seroit exercé sur le théatre, auroit
15 (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153
i, qui avoit monté cinquante ans sur le théâtre, le regardoit comme l’ école des mauvaises mœurs & de la corruption, &
leur tems. Le théâtre moderne est pur & modeste. Il est même une école de vertu, dont on fait l’éloge avec la censure du
eur par le plus monstrueux de tous les attentats. Le théâtre est une école de vertu. « Oh, la belle école, en effet, s’écrie
ous les attentats. Le théâtre est une école de vertu. « Oh, la belle école , en effet, s’écrie Ciceron (Tuscul. l. 4.) que la
;c. Le théâtre, quelque épuré qu’on le suppose, est donc la véritable école des vices & des passions ; & la censure d
16 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [N] » pp. 431-435
me : on se rappelle avec plaisir, que le fameux Baron sortit de cette Ecole . Vers l’an 1674, on donna l’Opéra des Bamboches,
nous avons lu serait différée, le Nouveau-Théâtre pourra devenir une Ecole , où se formeront de jeunes Elèves pour les trois
ent aux autres Spectacles, afin que tout le nouveau Théâtre devînt un Ecole , dont le Public serait le Professeur : ainsi lors
17 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16
ces sentiments, combien en doit-on plutôt avoir de semblables dans l’ école de Jésus Christ, qui est une école de mortificati
plutôt avoir de semblables dans l’école de Jésus Christ, qui est une école de mortification et de renoncement à tous ces vai
18 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67
vocats de tous les siècles, n’aient pas connu cette sainte et savante école  ; ils y seraient devenus d’éloquents Orateurs, et
monde, il s’en est trouvé quelqu’un assez peu sage pour aller à cette école , et copier de pareils modèles ; mais il a dû agir
cher leurs Prédicateurs au théâtre. En effet peut-on acquérir à cette école profane ces grâces extérieures, qui font des serm
ns lesquelles on détruit d’une main ce qu’on bâtit de l’autre. Quelle école , où l’on commence par tout risquer, et l’on finit
gens qui aiment la parure. Ballet général. « La jeunesse, formée à l’ école du plaisir, et devenue si différente d’elle-même,
les principes dans les jeunes cœurs ? Quoi ! le théâtre deviendrait l’ école des vertus chrétiennes ? elles seraient l’effet n
19 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
rdiesse d’un Farceur, qui fait plaisanterie de la Religion, qui tient École du Libertinage, et qui rend la Majesté de Dieu le
ur en faire de véritables, et plus de femmes se sont débauchées à son École , qu’il n’y en eut autrefois de perdues à l’École
ont débauchées à son École, qu’il n’y en eut autrefois de perdues à l’ École de ce Philosophe qui fut chassé d’Athènes, et qui
tes, et de donner aux filles des instructions dangereuses ; après des Écoles fameuses d’impureté, il en a tenu d’autres pour l
sourdement des pratiques : il a châtié ses partisans : il a ruiné ses écoles  : il a condamné hautement ses maximes : il l’a re
ies, s’il faut qu’elles soient tolérées ». b. [NDE] La Critique de l’ Ecole des femmes, sc. 6. c. [NDE] L’auteur cite le pre
20 (1855) Discours sur le théatre, prononcé dans l’assemblée publique de l’Académie de Pau, où se trouvoient les Députés des Etats du Béarn et les Dames de la ville pp. 1532-1553
t une chanson. Que peut-il enseigner que ce qu’il sait ? La meilleure école de peinture ne formera que des peintres ; il ne p
s sur les buissons. (Luc., VI, 44.) Qu’est-ce dans le fond que cette école théâtrale, bien appréciée ? Prenons-là depuis Cor
ience, quand le héros parle raison sur la scène, vouloir en faire une école de bon goût, c’est une chimère. Le plus sûr moyen
de la scène, nous continuerons à la regarder comme une très-mauvaise école . Nous pensons comme le livre célèbre De corrupta
lie aujourd’hui si vantée, a été vingt ans méprisée. La critique de l’ Ecole des femmes a fourni matière à une comédie ; ce se
aiblit l’âme, rend l’esprit faux, le style bas. Est-ce donc une bonne école  ? 1° La force et l’étendue du génie se développen
er à l’injustice pour eux-mêmes, si on fait voir qu’on ne prend à son école qu’un faux goût de sublime, qu’il égare plus qu’i
prit et les devoirs de son état et il a dû aller bien secrètement à l’ école , et en déguiser bien adroitement les leçons, s’il
er ; si mal, si on désire de s’instruire. Le théâtre est le modèle, l’ école , l’arbitre souverain de l’empire des lettres. Tou
s persuader que des modèles si remuants, des maîtres si frivoles, une école si pétillante, donnent des leçons de sagesse, de
21 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104
s comme, en général, ils appartenaient à la seconde et à la troisième écoles , et qu’ils n’étaient pas en état de renoncer auss
té, sont prodigués au vice, à l’homme déloyal par les élèves de cette école  ; la vertu est devenue inutile, souvent nuisible
lentes et plus distinguées que la Dlle de Sotenville, personnage de l’ Ecole des Femmes, il donne pour exemple cette dernière
en un mot voir le monde ; tel est le langage de la maîtresse de cette école (Ariste que Molière rend exemplaire aussi dans l’
resse de cette école (Ariste que Molière rend exemplaire aussi dans l’ École des maris est parfaitement de l’avis de donner to
é avait de plus brillant dans les deux sexes ; elles étaient autant d’ écoles de bon ton, de politesse et d’urbanité ; mais on
bons au lieu de corriger les méchants. Il verrait avec regret que ses écoles des femmes et des maris, et autres pièces, n’ont
s écoles des femmes et des maris, et autres pièces, n’ont été que des écoles de mauvaises mœurs ; qu’en voulant corriger les v
ile est souvent préférable à celle qu’on va chercher à la tumultueuse école du théâtre ; puisqu’elle en a l’efficacité sans e
22 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180
it pas toujours être pris à la lettre ; il n’a pas la précisions de l’ école . Les figures, le style oratoire, le caractère, le
ulement parce qu’il servoit à l’idolâtrie, mais parce qu’il étoit une école d’impureté. Or vous savez s’il ne l’est pas encor
sont les pompes de Satan. Les cirques, les amphithéatres, étoient des écoles , des exercices de futeur ; l’enchantement des Syr
; le théatre en fait un portrait agréable, en offre l’objet, en est l’ école & l’empire. Combien de fois l’avez-vous éprou
23 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
conviction. Or, où pourroit-on mieux puiser ces maximes, que dans une Ecole de la vie civile, formée sur le modele de l’Acadé
est que tous ne remporteroient pas les mêmes avantages de la nouvelle Ecole . Les uns, & ce seroit peut-être le plus grand
r dans le détail des affaires. Qu’on ne s’imagine pas que la nouvelle Ecole fût moins utile aux Militaires. La Prudence est l
raisonnement. Depuis que l’on connut, dans la Grece & à Rome, des Ecoles pareilles à celles que nous proposons, on observa
y avoient pris des leçons, & que plusieurs même, au sorti de ces Ecoles , se trouverent en état de conduire des armées, sa
24 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15
mbres. Parte 3. q. 80. A. 6. in corp.S. Thomas d’Aquin cet Ange de l’ Ecole nous apprend, que les Comediens, & les Comedi
e, qu’on y eut fait, le même Saint ne laisse pas de les appeler « des écoles d’impuretés & de libertinage » : non pas qu’o
enne, que ces Comedies sont, principalement pour les jeunes gens, une école de libertinage, & que la contagion d’impureté
25 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153
e Vienne, pour laquelle il travailloit, qui pour faire du Théatre une école , ne veut y voir que des vertus. Cette intention e
qui embrassant les sujets les plus scandaleux, font du spectacle une école du vice, pour plaire à des acteurs & à des sp
il fut chez nous, dès sa naissance, sous Corneille & Moliere, une école des vertus & des mœurs, est l’instruction pub
plus agréable. Il n’est que trop vrai que le Théatre est une espece d’ école & d’instruction publique. C’est ce qui le ren
si pernicieux & l’a toujours fait condamner, parce que c’est une école de vice & d’irréligion. Corneille en fit une
que c’est une école de vice & d’irréligion. Corneille en fit une école d’orgueil & d’indépendance, Crebillon une éco
neille en fit une école d’orgueil & d’indépendance, Crebillon une école de vengeance & de fureur, Racine une école de
endance, Crebillon une école de vengeance & de fureur, Racine une école de galanterie, Voltaire une école d’irréligion, M
ngeance & de fureur, Racine une école de galanterie, Voltaire une école d’irréligion, Moliere, Dancourt, Poisson, Montfle
t, Poisson, Montfleuri, Vadé, Gherardi, & tous plus ou moins, une école de libertinage, d’adultere, de fourberie, &c.
ateurs, les Professeurs dans toutes les sciences, les Régens dans les écoles , les gouverneurs, les instituteurs, les maîtres e
ous les maîtres se fassent Arlequins, car le Théatre est la meilleure école & donne les plus utiles leçons. On a semé da
26 (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43
n triste naufrage ; c’est le théâtre. En élevant la voix contre cette école de l’immoralité, « nous nous proposons d’empêcher
chair. (Bossuet, Réflexions sur la comédie.) Le théâtre est donc une école de scandale et de libertinage. En effet c’est là
a suite du monde, H. Houdart de la Motte appelle le théâtre une vive école des passions . Auteur célèbre d’un grand nombre d
aux mœurs. Qui peut disconvenir que le théâtre de Molière ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs plus dangereuses q
ne seul l’ennemi de Dieu, le prince des ténèbres ; ces lieux, la vive école des passions, où les auteurs, les acteurs, les sp
s Dupin dans un discours public. « Voyez, dit-il, les théâtres tenant école de corruption et de scélératesse…, foulant aux pi
œurs font souvent à la fois un bien triste naufrage. Le théâtre est l’ école de l’immoralité ; le fléau de la société et des f
27 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
oriam eorum. » En vain on s’efforce d’excuser les Théâtres, comme des écoles où l’on épure l’esprit, et où l’on corrige les mœ
ez si magnifiques et si merveilleux ; ces Comédies que vous appelez l’ école du savoir-vivre et des bonnes mœurs, sont les pom
vous verrez qu’ils furent toujours regardés par les Chrétiens comme l’ école du Démon, et qu’il déclara souvent lui-même, par
cteurs de l’Eglise, que le Théâtre est le foyer de l’amour profane, l’ école du libertinage, l’empire de la volupté, et conséq
ce terme de damnation, et regarderez-vous encore le Théâtre comme une école de sagesse et de vertu ? Qui est-ce qui peut igno
est corrompu, dit le Docteur Angéliqueb, et puisque le Théâtre est l’ école du libertinage, il doit l’être aussi de l’irrélig
cles, les plus célèbres Apologistes du Théâtre. Ils sentent que cette école est nécessaire pour détruire insensiblement l’hom
28 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
out tems. Il est demontré que la Comédie & la Tragédie sont l’ école des mœurs. Les hommes viennent s’y instruire en s
qui savent réfléchir. Effet de la Tragédie. La Comédie est l’ école des hommes d’une classe ordinaire, ou pour mieux
détruire. Si vous voulez que les Spectacles soient regardés comme une école de la vertu, & une occupation digne des honnê
29 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12
âcher quelquefois son esprit appliqué à des affaires. » Cet Ange de l’ Ecole indique ensuite l’espèce de plaisirs qu’il consei
? Le Théâtre a paru même à des saints, pouvoir devenir une excellente école de morale. Il faut travailler une mine longtemps
ne l’est assurément pas moins. Primo, le Théâtre est à votre avis l’ école des passions, secundo, les Dames Françaises ont l
30 (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8
mons encensés Rétablir, par nos mains, leurs autels renversés. Quelle école , en ces lieux, pour la faible jeunesse, Que celle
ister à des sons si touchants ? C’est là que la vertu peut tenir son école . L’acteur innocemment y peut jouer son rôle. Là,
31 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — Avertissement » pp. 72-80
exemple de plus scandaleux que la cinquième Scène du second Acte de l' Ecole des Femmes, qui est une des plus nouvelles Comédi
superstition en sont bannies, l'impiété leur a succédé. Y a-t-il une Ecole d'athéisme plus ouverte que le Festin de Pierre,
32 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92
ement de jamais y jouer des pieces de théatre. On n’en joue point à l’ Ecole militaire : la sagesse du Roi n’a pas cru que la
scene a si bien gagné de proche en proche, que la jeunesse déserte l’ école & y court en foule. L’Université de Toulouse
le pas de les initier dans les mysteres du vice, de les mener à cette école pernicieuse dans ce dessein, & enfin la condu
des sorciers & des morts. Par conséquent le théatre, qui est une école de galanterie & de frivolité, doit leur être
à sa corruption, il est déjà corrompu. La jeunesse qu’on mene à cette école empoisonnée, ne s’en préservera pas, On accélere,
housiasme vont plus loin ; ils prétendent que le théatre est la bonne école , que l’éducation de la jeunesse exige qu’on fasse
rrible de la pureté, presque personne qui ne s’y brise. 2.° C’est une école empestée où l’on n’expose que des passions, &
i à son jugement ni à sa morale. Qu’on nons donne le théatre pour une école de vertu, qu’on vante sa réforme, sa décence &
33 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117
Paris, a pris le goût du théatre, enchérit sur tout ; il a établi des écoles publiques de comédie & d’opéra, comme des éco
il a établi des écoles publiques de comédie & d’opéra, comme des écoles de philosophie, de droit, de médecine. C’est une
t empêcher de les ouvrir. S’ils sont innocens, utiles même, & une école des mœurs, comme les sages peu chrétiens le disen
t peu honorable pour elle de n’avoir pu adoucir leur férocité. Quelle école des mœurs dont la férocité fait les délices comme
té fait les délices comme le vice parmi nous ! La comédie nouvelle, l’ Ecole des Mœurs, n’a pas réussi à la cour. La Reine y a
ses enfans ? Il est vrai qu’en France la vertu a un secours & une école qui la rendent invariable, & que les sables b
e ne lui offrent pas : ce sont les spectacles. O spectacles divins ! écoles respectables du véritable honneur, des vertus vér
, les hommes en place se plaisent à la comédie, qui est une véritable école de justice, de bienfaisance, de grandeur d’ame !
geant tout. Est-ce là une assemblée vertueuse, raisonnable, une belle école , qu’il soit utile de fréquenter ? Voilà l’opéra.
rainement sur la scène, il n’est pas surprenant que le théatre soit l’ école de toutes les vertus. Des mœurs & du plaisir
e d’y montrer, & que l’académie a cru y trouver. On voit dans les écoles de peinture ce qu’on appelle modele ; c’est-à-dir
34 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
r. Quelle idée a donc le public, quelle idée a-t-il lui-même de cette école des mœurs où la bonne morale est un prodige ? N’e
mp; se donnent tous les jours en spectacle pour de l’argent, tiennent école de galanterie, & font tout ce qu’elles peuven
uvaise morale, ne sera qu’une chanson aussi. Que devient la prétendue école de vertu ? 6. excuse. Un Comédien est un Académic
s instructions théatrales est trop légère. Rien de moins utile qu’une école où l’on se fait un jeu des vices & un amuseme
es mots l’emporte sur la vérité des choses, la scène, cette prétendue école des mœurs, où l’amour propre ne vient reconnoître
35 (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56
ut tout différent. Je prouverois que la plupart des Comédies sont des écoles du vice, au lieu d’être des écoles de vertu ; on
e la plupart des Comédies sont des écoles du vice, au lieu d’être des écoles de vertu ; on y verroit un fils apprendre à se mo
aux Mœurs, quand j’aurois démontré que telle ou telle Comédie est une école du vice, il ne s’ensuivroit autre chose, sinon qu
36 (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194
-elle modeste et retenue. Ce n’est point, comme était l’ancienne, une école d’impudicité ; on n’y voit ni postures ni actions
i, tout épurée qu’elle est des infamies de l’ancienne, est encore une école très dangereuse, et que ce qu’on y voit et ce qu’
37 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98
les, qui ont attiré l’indignation des premiers Chrétiens, étaient des Ecoles de Paganisme, et qu’ils faisaient partie du culte
ctacles prendraient quelque jour une autre forme et deviendraient des Ecoles de la vertu, tels enfin que des Chrétiens pourrai
38 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113
ut, il fut accusé par le plus sage des Grecs d’en être une dangereuse école . Le misérable ivrogne Thespis, après avoir couru
chrétiennes sont bien étrangères dans le pays des fables. Formées à l’ école d’un Dieu, qui dit, Je suis là voie, la vérité, l
mœurs, castigat ridendo mores, le vice y est toûjours puni, c’est une école excellente de vertu, &c. nous les prierons d’
nge, vif, orné, animé, varié, mis dans tous les jours favorables, une école , un exercice de mensonge, savant, séduisant, mali
39 (1836) De l’influence de la scène « De l’influence de la scène sur les mœurs en France » pp. 3-21
s détachées, jusqu’au siècle de Périclès, le théâtre fut vraiment une école de vertus, de grandeur et d’héroïsme pour la jeun
e lui reproche dans sa Lettre à d’Alembert sur les théâtres . Entre l’ école de civilisation fondée par les Grecs, rétablie et
tablie et conservée par Corneille, Racine, Molière, et notre nouvelle école , la France eut aussi son Euripide. Je n’examine p
îtres, s’éloignent aussi de l’objet du drame, qui ne doit être qu’une école de civilisation. Si en développant aux yeux du pe
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83
on cherche les jeunes Etudiants, à peine paraissent-ils un moment aux écoles , leur séjour ordinaire est au spectacle ou chez l
respectait alors la jurisprudence, et avait à cœur la discipline des écoles de droit, où se formaient les Magistrats qui deva
s Décrétal.). Ce savant homme appelle les Professeurs les Evêques des écoles , les Prélats de la jurisprudence, « Antistites ju
ucun Ecolier ne manquerait à la comédie, sous peine d'être chassé des écoles , comme un infâme excommunié. La foule fut immense
urisconsulte, le Médecin, le Philosophe, et d'apprendre à la profonde école des Actrices la Bible, le Digeste, Hippocrate et
dont il eût trouvé bien des copies, et dont la scène eût été dans les écoles du droit. Autre aventure dans la même ville et da
paux leur livrèrent. L'Université garda le silence. Qu'on juge si les écoles furent bien fréquentées, les cahiers bien étudiés
41 (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250
sse studieuse, et les Maîtres des Sciences qui tiennent la plus belle Ecole de doctrine et de piété, ne feignent point de com
et par l'excellence de sa doctrine, est tenu partout pour l'Ange de l' Ecole , et pour le plus célèbre de tous nos Docteurs. Il
42 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
l est possible, dans toute leur pureté ? Mais, Monsieur, quelle autre école plus familiere au Peuple, avons-nous des mœurs, q
u Peuple, avons-nous des mœurs, que le Théatre ? n’est-ce pas à cette école séduisante, que la jeunesse des deux sexes &
l, & plus hideux encore, est le portrait du fat, qui se forme aux écoles du Rempart, écoles funestes, qui sont autant d’éc
x encore, est le portrait du fat, qui se forme aux écoles du Rempart, écoles funestes, qui sont autant d’écueils où viennent é
des farces dégoûtantes, à une morale aussi absurde qu’infâme ! Et ces écoles sont publiques ; ceux qui les dirigent jouissent
O esprit frivole de mes Compatriotes ! Et quoi, est-ce du sein de ces écoles maudites, que sont sortis un Armand, un Poisson,
seraient forcés d’exercer, pour se procurer leur subsistance, si ces écoles de libertinage ne leur offraient une ressource pl
eté des Spectateurs font, au moins extérieurement, de nos Salles, des écoles de probité, de goût & de bonnes mœurs, tandis
e lieu, les Pieces, & la société font, des Salles du Rempart, des écoles de mauvais goût, de libertinage & d’infamie.
moyens dangereux de tuer le tems qui leur pese, & leur ouvrir des écoles de libertinage & de paresse, pour les empêche
, aussi bienfaisant que l’est actuellement le nôtre, que de pareilles Ecoles doivent se flatter de fleurir plus long-tems à l’
e l’on doit trouver fort étrange la Police d’un Peuple qui tolere des écoles meurtrieres, sous le prétexte de fixer un moyen i
t parler ici des superbes Bâtimens nationaux, élevés depuis 30 ans. L’ Ecole Militaire, la superbe Bassesse de Ste. Geneviève,
s 30 ans. L’Ecole Militaire, la superbe Bassesse de Ste. Geneviève, l’ Ecole de Chirurgie, & quelques autres monumens de c
mples vertueux, de ces têtes légeres, de ces étourdis élevés dans les écoles du plus mauvais goût & du libertinage ; quell
iquer pas. Dans l’ami du Prince & de la Patrie. 45. Formons des Ecoles dont les maximes, les usages, les manieres, dont
43 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99
que l’impureté ? est-elle moins commune & moins dangereuse ? Une école de malice est aussi pernicieuse pour les mœurs qu
use ? Une école de malice est aussi pernicieuse pour les mœurs qu’une école de libertinage. C’est même un trait de libertinag
u de Versailles joue les Comédiens & Boursault ; la Critique de l’ École des Femmes tous les censeurs ; les Facheux toute
es débris de la charité, dont on lui a fait perdre jusqu’à l’idée à l’ école de la plaisanterie. On se plaint que le François
la tournure qu’a pris l’irréligion dans tous les esprits depuis que l’ école théatrale est fréquentée. Qu’est-ce que le Dictio
44 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
jet très-important de l’attention du gouvernement ? Puisque c’est une école du vice & un piege des plus dangereux pour la
t & qu’ils l’éprouvoient, qu’ils méprisoient souverainement cette école publique de libertinage. Ils y couroient en foule
théatre qui l’en ont rendu), fait sentir comment la scène peut être l’ école des mœurs (il faudroit pour cela bien de l’éloque
un tombereau, couroit la campagne avec des ivrognes ! Si c’est là une école de bonnes mœurs, qu’est-ce qu’une école de débauc
es ivrognes ! Si c’est là une école de bonnes mœurs, qu’est-ce qu’une école de débauche ? Le goût de la nation & des Aut
ai qu’en le favorisant on encourage l’Auteur, l’Acteur, le Danseur. L’ école destinée à corriger les vices est devenue l’écuei
45 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206
tres vertus prescrivent, et s’abandonner aux désordres de la dernière école , se vautrer dans la fange du vice ; qu’il était p
, en s’isolant des deux partis, en fuyant également les disciples des écoles qui étaient aux prises, et leurs errements, ou le
uragements, ou d’instructions, serait devenue également la proie de l’ école dominante de corruption. Au surplus, la paix dont
l ne peut être avantageux ou agréable qu’aux disciples de la dernière école de mettre en spectacle, de cette sorte, l’image d
46 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
mmerce ? Le Théâtre, on le répète, excite les passions ; il en est l’ école et comme le berceau. « D’environ quatre cents Tra
le jugement, et ôte le goût de toute application solide ! « La belle école , s’écrie Cicéron, que la Tragédie et la Comédie !
xposé eux-mêmes des enfants élevés avec soin, à perdre dans une telle école le précieux trésor de l’innocence, ou à y apprend
olère, d’ambition, de vengeance, et principalement d’amour. C’est une école et un exercice de vice, qui obligent les Comédien
e du libertinage et de l’impiété ; et il est, depuis sa correction, l’ école des mauvaises mœurs et de la corruption. L’Opéra
nt connus. Qui peut disconvenir que le Théâtre de Molière ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse q
atter une jeunesse débauchée et des femmes sans mœurs. » « La belle école que le Théâtre ! La belle instruction surtout pou
47 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105
Lyon ; cet argent sera placé & les revenus employés à établir une école de déclamation, on choisira dans l’Hôpital les su
est dans les mœurs du siecle, où les systêmes d’éducation, & les écoles de toute espece, sont sans nombre, & où l’amo
ents ; de déclamation, à la suite des comédiens. Il ne manque que les écoles de femmes galantes, où des actrices émérites &
terie. Tranquilisons nous, le théâtre y a pourvu, il est lui-même une école où les plus habiles maîtresses forment des dignes
o quia pulvis es & in pulverem reverteris. Le temps perdu ou les écoles publiques. L’anteur de cet ouvrage, où parmi des
faitement, & à regret, par émulation, elle eût risqué de voir les écoles désertes, si elle avoit privé les femmes des plai
a peine de traduire Térence, pour ouvrir aux jeunes gens une pareille école . Voici des traits qui caractérisent l’Histoire de
48 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38
bêtes féroces, a en vain proscrit les Spectacles modernes, comme une école d’indécence, & un aliment trop dangereux des
antrope, le Tartufe, les Femmes Savantes, les Précieuses Ridicules, l’ Ecole des Femmes, &c. Ces beaux Ouvrages offrirent
49 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7
mp; du succès. L’un étoit une leçon hideuse, mais utile ; l’autre une école agréable, mais funeste. Il y avoit des grandes &a
emens qui solemnisent leurs fêtes. Il a été comme la rubrique & l’ école de leur culte profâne, si l’on peut employer ce t
50 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286
’à ravager les pays de leur voisinage. Et pourtant l’Auteur place des Ecoles jusques dans les Hameaux, puisque le Bucheron bal
s savaient à peine écrire leurs noms : or, comment y aurait-il eû des Ecoles dans les Villages ? Il est clair que l’action est
51 (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276
est… privatum consistorium impudicitiæ (de spect., c. 10) ; comme une école d’impudicité et de libertinage, une peste que le
es comédies…, dit le rédacteur des Conférences d’Angers ; ce sont des écoles de coquetterie et de libertinage, où la vertu la
uelques années, dans un discours public : « Voyez les théâtres tenant école de corruption et de scélératesse… foulant aux pie
ége une foule frivole et voluptueuse, ne sont dans la réalité que des écoles du mensonge et de la corruption, où l’on donne de
e, entre lesquels il met les représentations de chasse… Cet ange de l’ école n’a donc garde d’enseigner qu’on puisse assister
52 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121
e le Comédien est au tragique. D’ailleurs, on préfére avec raison une école qui joint le jeu des passions, à un beau coloris,
ent bien plus précieux, s’il eût joint plus souvent les talens de son École , aux talens de l’École Romaine. » C’est-à-dire, l
s’il eût joint plus souvent les talens de son École, aux talens de l’ École Romaine. » C’est-à-dire, le fond des choses à la
53 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192
lieu de délices, l’autre le séjour de la douleur, mais aussi est-il l’ école de la sagesse ; celui qui auparavant bouffi d’org
préparatifs du péché, les pensées d’adultère, le collège des vices, l’ école du péché, l’aiguillon de l’intempérance, l’exhort
e revient il pas d’aller à ce théatre d’iniquité, d’entrer dans cette école publique d’impudicité, de s’asseoir sur cette cha
54 (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28
elles soient plus châtiées que celles de Moliere. Son Amphitrion, son École des Femmes, ne devroient pas avoir & n’auroie
rs enfans. La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’ école de Moliere ; on y apprend aussi les maximes ordin
osophe. Je ne sçais laquelle partie de la Philosophie & de quelle école de Philosophie on le fait. Il figureroit mal dans
un Philosophe très dangereux, & que son Théatre est une véritable école de philosophie qui a formé une infinité de discip
il n’y a de bon comique que chez lui, on n’est bien instruit qu’à son école . Favart & sa Femme n’admiroient pas cette bel
55 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
ù l'on peut le trouver, dit : « Le chercherai-je aux théâtres, Vive école des passions, Qui charment les cœurs idolâtres De
Préface de Phédre) : « Le théâtre de Sophocle et d'Euripide était une école où la vertu n'était pas moins bien enseignée que
« des sottises et des crimes. Or, dit-il, il n'est point de meilleure école que les sottises que l'on voit », apparemment les
e parler de quelques désordres, ce n'est qu'en les condamnant. Dans l' école et la morale du théâtre au contraire, il faut éta
es élèves. Les enfants de Boursaut furent heureux d'aller à une autre école  : son fils se fit Théatin, et sa fille Ursuline.
56 (1704) Des Bals et Comedies « Des Bals et Comedies. » pp. 31-33
et l'Opéra ? On ne sait que trop que ces lieux de spectacle sont les écoles du Démon, où il n'a pas moins de Sectateurs, que
57 (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130
VII. LA Tragédie, Mademoiselle, que l’on supposoit gratuitement l’ école des vertus en est donc bien plutôt la ruine, ains
licencieux que la Psiché & l’Amphitrion ? Quelles maximes dans l’ Ecole des Femmes, dans les Femmes Sçavantes ! Quelle le
58 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440
de faire un Règlement, pour défendre aux Sénateurs de fréquenter les écoles de Pantomimes, & aux Chevaliers Romains de le
ire, était de faire sortir de Rome tous les Pantomimes. Cependant les Ecoles de Pylade & de Bathylle subsistèrent toujours
59 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 3. SIECLE. » pp. 107-119
ses vices, ou pour les apprendre; on court à ce lieu infâmes, à cette école d'impureté, afin de ne faire pas moins de mal en
dans leurs gestes lascifs. Que dirai-je de ces bouffons qui tiennent école de la débauche ; qui par de feints adultères, ens
60 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85
re d’hommes qui, comme nous l’avons déjà dit, ne vont guère à d’autre Ecole que le Théâtre, et qui, sans les leçons qu’ils y
ller à s’en corriger. Mais, pour tirer encore plus d’utilité de cette Ecole qu’on suppose nécessaire, réformons les Comédies,
61 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 8. SIECLE » pp. 183-184
t pas que le Théâtre où l'on représente ces Spectacles honteux, est l' Ecole commune et publique de l'impureté pour ceux qui s
62 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
ener paître, n’a pas dû approuver qu’on envoyât ses Concitoyens à une école de politesse et de goût : mais sans nous prévenir
posé, il leur présente le théâtre le plus décent de l’univers comme l’ école du vice, les Poètes comme des corrupteurs, les Ac
n il aurait tort. Ainsi tout n’est pas du ressort du théâtre, c’est l’ école des citoyens, et non celle de la République. Voil
en de lui. » J’avoue que pour ce méchant déterminé, il n’y a de bonne école que la grèveb. Mais ce méchant est plus juste que
r lui : tout comique sans distinction est, s’il faut l’en croire, une école de vice : il n’en connaît point d’innocent. Il n’
es talents duquel je suis plus l’admirateur que personne, ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse q
lent comique est joué, pour mener leurs enfants à la plus pernicieuse école du vice. « Son plus grand soin, dit M. Rousseau e
le jouet ou la victime. C’est alors que le théâtre comique serait une école pernicieuse par le découragement et le dégoût qu’
ilhomme, George Dandin, le Malade imaginaire, les Tuteurs jaloux de l’ Ecole des Femmes et de l’Ecole des Maris. Que l’on me c
e Malade imaginaire, les Tuteurs jaloux de l’Ecole des Femmes et de l’ Ecole des Maris. Que l’on me cite un seul exemple où l’
d’Angélique, dans Le Malade imaginaire ; aux dépens d’Ariste, dans L’ Ecole des Maris ; aux dépens même de Madame Jourdain, d
pour un scélérat. Cette confiance est-elle un défaut naturel ? Dans L’ Ecole des Femmes et dans L’Ecole des Maris, le sujet du
fiance est-elle un défaut naturel ? Dans L’Ecole des Femmes et dans L’ Ecole des Maris, le sujet du comique est la prétention
l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? » Supposons que dans un serm
l’avoue, de bannir ce comique méprisable d’un théâtre qui doit être l’ école de l’honnêteté. Mais que ces défauts « soient tel
encore en vénération parmi nous. Après avoir peint le théâtre comme l’ école la plus pernicieuse du vice, on doit bien s’atten
ire. » « Le théâtre Français est, dit-il encore, la plus pernicieuse école du vice…. J’aime la comédie à la passion…. Racine
63 (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -
Introduction. « Evitez cette école où l’on instruit les cœurs A flatter la licence,
64 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIV. » pp. 66-67
e la doctrine de l’Eglise, telle qu’on la lui a enseignée, non dans l’ école de vos Casuistes et de vos Auteurs profanes, mais
65 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
peut disconvenir aussi que le théâtre de ce même Molière ne soit une école de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse q
l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une école de mauvaises mœurs ? Passons à la pièce qu’on rec
nstruction pour des jeunes gens sans expérience, qu’on envoie à cette école , où les hommes faits ont bien de la peine à se dé
âtre épuré par le goût et la décence est devenu pour les modernes une école de mœurs. Ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux pour
66 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162
si mal, si l'on désire de s'instruire. Le théâtre en est le modèle, l' école , l'arbitre. Tous ces petits livrets, ainsi que le
de la vertu, ni celui des sciences ; que des modèles si remuants, une école si pétillante, des leçons si superficielles, ne s
n est pas la dupe. L'élève du théâtre a dû aller bien secrètement à l' école , et en déguiser bien adroitement les leçons, s'il
67 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — I.  » pp. 455-456
a bien voulu ressentir. Ainsi la Comédie, par sa nature même, est une école et un exercice de vice, puisque c'est un art où i
68 (1675) Traité de la comédie « II.  » pp. 275-276
n a bien voulu ressentir. Ainsi la Comédie par sa nature même est une école et un exercice de vice, puisqu'elle oblige nécess
69 (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16
it à l’idolatrie & à la superstition, mais parce que c’estoit une école d’impureté. Or, vous savez s’il ne l’est pas enco
haire, Directeurs dans le tribunal de la penitence, Docteurs dans les Ecoles , Pasteurs des Ames, Ministres des Autels tiennent
70 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Avertissement. » pp. -
Nature ; le troisième par plusieurs pièces charmantes, sur-tout par l’ Ecole de la jeunesse, où l’on voit des Scènes dignes de
71 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54
le secret de l’intrigue au mari même, sans le connoître, comme dans l’ École des Femmes le galant se décelle au jaloux, qu’il
œurs & la sainteté du mariage ne sauroit guère aller plus loin. L’ École des Femmes est moins révoltante ; c’est là une fi
ce commode qu’une fatigante vertu. La femme, instruite à cette sainte école , s’écrie : J’enrage d’être honnête femme, on se l
édien auteur & acteur !), on ne doit jamais du moins en faire une école du vice. Moliere a sacrifié les mœurs à son espri
e ? On a raison, c’est pour cela même que je le dis une très-mauvaise école , où bien loin d’enseigner les devoirs, on craint
72 (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30
goût décidé pour le travail. Les parents épargnèrent donc les frais d’ école , et trouvèrent plus économique de payer le petit
né pour courir à leur perte. J’ai vu le théâtre offrir un instant une école de vol et le peuple s’amuser à ces hideux tableau
os lois ont fait justice, n’ont point aiguisé leurs poignards à cette école du crime ? Et voilà les ouvrages qui obtiennent c
st heureux et mérite de l’être. Administrations théâtrales, allez à l’ école aux Variétés. Rentré chez moi, le bonnet de nuit
théâtre, épuré par les soins d’une équité incorruptible, devienne une école publique, où tous les âges puissent, sans rougir,
73 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
is que la malignité n’épargne aucun état, tout le monde court à cette école de libertinage. Que sait là un Chrétien, à qui il
ir de plus grande corruption : « Nescio an sa corruptela vitiosior » ( école de corruption, il n’y a point de mot Français qui
e chez lui, et y faisait représenter ses pièces, n’était pas allé à l’ école de Lactance : « Quis non eum pudet luxuriosum et
m vitæ tempus traducunt. » Peuvent-ils ignorer que le théâtre est une école publique de libertinage ? « Publicam libidinis sc
 » Rien de pareil chez les barbares ; ils n’ont point de théâtre, des écoles publiques de vice. Leur ignorance les rendrait ex
74 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-3
nt ni moins engouées, ni moins dérangées. Le théatre est pour elles l’ école de tous les vices ; parure, galanterie, frivolité
75 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 10
us remontrera que ces danses et autres semblables assemblées sont des écoles de tous vices, des fourmilières de mille péchés.
76 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
e d’annoblir et de rendre utile un amusement qui deviendrait même une Ecole de vertu, si le vice et la mollesse en étaient ba
77 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198
idée du P. Porée, qui même croit qu’on peut en faire un art & une école de vertu. Quand on passeroit toute cette doctrine
as besoin de recourir à ces adoucissemens, la doctrine de l’Ange de l’ école sur la comédie, comme sur-tout le reste, est très
qui ne réunisse tous ces traits de réprobation dont parle l’Ange de l’ école . Ce ne peut donc être que pour l’histrionat, dans
endenda & detestanda sunt theatra. C’est le sentiment commun de l’ école de S. Thomas. Sylvester. Sum. v. ludus, v. ars. P
78 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42
alheur de frequenter la Comedie moderne, l’appellent aussi bien « une école de libertinage & de vanité », que ces Saints
lvien. Quoique les fauteurs de la Comedie prétendent, que l’Ange de l’ Ecole permet de donner quelque chose aux Comediens, ils
’honnéreté chrétienne ne souffre pas, & que cependant l’Ange de l’ Ecole veut qu’on bannisse de tout divertissement. On pe
aux maîtres de son prémier malheur, Ce métier apris à une si mechante école est secondé par les inclinations naturelles, &
79 (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198
la veut dire qu’une sottise en couvre une autre, ce qu’on appelle une école de gaillardise : c’est un apprentissage d’impudic
sentiment, que le Christianisme et la discipline de l’Eglise, est une école de larmes et de pleurs, et non pas de joies et de
80 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
t, dit-on, tant de collèges, d’académies, de Maîtres, de Maîtresses d’ école  ? Il n’y a que trop de science. Cette multitude i
irement oisif est un voleur public : quel tort ne fait pas à l’Etat l’ école où il se forme ? Touché de ces abus, le Parlement
e en attendre ? que n’en a-t-on pas à craindre ? Quelle plus mauvaise école en particulier pour les domestiques ? paraît-il s
81 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
t aux organes. Il doit sur-tout étudier les originaux. Le monde est l’ Ecole d’un Comédien ; théâtre immense, où toutes les pa
82 (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145
s ses essais de morale tom. 3 en 1658 ? la Comédie, écrit-il, est une école & un exercice de vices. Le métier de Comédien
des Théatres ; Mr. Nougaret, un des plus zélés, prétend qu’ils sont l’ école des mœurs, dans son livre intitulé l’art du Theat
aujourd’hui, ils vous prouvent, que vous devez la regarder comme une école de lubricité, où l’on ne peut aller, sans se desh
Dans son Ode sur la fuite du Monde, il appelle nos Théatres, une vive école des passions ; il falloit bien que les sentiments
arde-t-on, comme des Comédies épurées, des piéces lubriques, une vive école des passions, & des maximes, qui feroient hon
le est aujourd’hui, & telle qu’elle a été depuis Moliere, est une école , où on apprend à pécher, & à ne plus rougir d
i opposés à l’esprit du Christianisme, pourquoi donc souffre-t-on ces écoles de saran, & ces réceptacles d’ordures, dans l
’Eglise, qui l’ont condamnée comme la corruption des mœurs, & une école publique de libertinage. » Quoi ! Parce que des m
ion suivante… Depuis quand a-t-on le talent de former la jeunesse à l’ école de l’impureté, & où tout conspire à faire rou
« On vient, dit-il, de jouer Polieucte, le Théatre change ; on joue l’ école des Maris : en est-ce une d’amour conjugal ? Et c
, parcequ’ils sont la source de toute sorte de péchés, & une vive école des passions. Le Cardinal le Camus, Houdart de la
83 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41
e Théâtre était utile, et que les Anciens l’avaient regardé comme une école pour la correction des mœurs : c’est une différen
84 (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160
t un célèbre Rhéteur1, qu’on pourrait faire du Théâtre une très bonne école pour les mœurs. Il n’en est pas lui-même bien con
avantes. follement entêtées d’être savantes, et de le paraître. Des L’ Ecole des Maris. Le Cocu imaginaire. L’Avare, etc. viei
d’effet au Théâtre. « Ne voudriez-vous point, dit Sganarelle dans l’ Ecole des maris , De vos jeunes muguets m’inspirer les
lques traits de morale inutile, combien de maximes affreuses ? Dans l’ Ecole des maris, dont M.F. donne une esquisse qui, tout
s de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’ école du monde, en l’air dont il faut vivre, Instruit m
nûment quelques passages sans en faire sentir l’énergie. On choisit l’ Ecole des femmes que M.F. présente sous un si bel aspec
t-on, après cela, nous vanter l’utilité de la Comédie, et l’appeler l’ Ecole des mœurs ? Peut-on mettre ces Pièces en parallèl
qu’il était possible, quoique très difficile, de faire du Théâtre une école capable de former les mœurs. On a d’autant plus d
mes savantes, les Misanthropes, les Malades imaginaires, les diverses Ecoles , etc. L’Orateur insère un mot sur chaque chose, e
e Dépit amoureux. Les Précieuses ridicules. Les Femmes savantes. L’ Ecole des Maris. Le Cocu imaginaire. L’Avare, etc. Le
85 (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420
itant la question des spectacles, soutient qu’ils pourroient être une école de vertu ; mais il ajoute en même-temps que, par
mais il ajoute en même-temps que, par notre faute, ils ne sont que l’ école du vice. Cet écrivain, moins recommandable encore
panégyriste de l’ignorance & des brutes a du être le censeur de l’ école de la politesse & du goût. Il se plaint de n’
86 (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214
ulté la justice, la religion, la conscience ? Le théatre n’est qu’une école de friponnerie. Ne faisons point tant le procès a
de crimes, qu’on parera fierement de grands mots. Le théatre est une école des mœurs, Moliere est un sage réformateur. C’est
les moyens de ruiner la tyrannie. Il ne faut pas même qu’il y ait des écoles ni aucune congrégation où l’on puisse apprendre l
87 (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 16-18
à cette objection ; car quoique je sois convaincu, que cet Ange de l’ Ecole n’a jamais approuvé les Comedies, telles qu’on le
88 (1823) Instruction sur les spectacles « Préface. » pp. -
nt démontré clairement qu’ils sont l’écueil de toutes les vertus et l’ école de tous les vices ; mais le relâchement a toujour
89 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « LIVRE QUATRIEME. » pp. 1-3
règle, et avoir des enfants, des amis, des domestiques formés à cette école  ?
90 (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247
iquité a pensé de la comédie, & pourquoi j’ai dit qu’elle est une école publique du vice, & le triomphe du démon dans
s jeux de théâtre, comme contre un scandale public, qu’il appelle des écoles de libertinage & d’adultére, non pas à la vér
ix encore aujourd’hui, comme au siécle de saint Jean Chrysostome, des écoles d’impureté & de libertinage ? Si un simple re
l qui, ne passera jamais. Le monde jusqu’ici n’a été pour nous qu’une école d’iniquité ; & pour avoir voulu le suivre, no
91 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42
ffice, pour juger des piéces, & couronner les meilleures. 3°. Une Ecole Dramatique, comme une école militaire, pour forme
, & couronner les meilleures. 3°. Une Ecole Dramatique, comme une école militaire, pour former de bons Acteurs, & fai
pour les jeux olimpiques & autres jeux ; mais ils n’avoient pas d’ écoles théatrâles établies, comme à Parme, par autorité
divinisé pour avoir donné des prix à quelques Drames, & formé une école de comédiens ; c’est acquerir la Divinité à peu d
du Beloy ; bourgeois de Calais ; & ces innombrables académies ou écoles , pour toutes sortes d’objets, ont bien pu faire n
ont bien pu faire naître dans une Cour toute Française, l’idée d’une école dramatique, pour la représentation ; on y joindra
92 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4
age sincère & funeste, qui farde le vice & défigure la vertu, école pernicieuse qui en donne & des leçons & d
93 (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167
, si l’on ne s’y occupe du soin de les régénérer, en rétablissant ces écoles illustres où furent formés les Chrysostome, les A
quelle institution plus grande et tout ensemble plus utile, que cette école auguste d’apôtres et de martyrs, destinés à porte
ourd’hui l’heureuse influence : inutilement aussi relèverons-nous ces écoles salutaires, que le gouvernement destine à la cult
in ; il soutient que le théâtre de notre premier comique est même une école de vices et de mauvaises mœurs. « Dat veniam co
tre, chez une nation aimable et polie, devrait naturellement être une école de bon goût et d’urbanité, si surtout il devrait
alors que le théâtre, vraiment utile à la société, sera réellement l’ école des mœurs : c’est alors que nous irons sans dange
promet tout à coup la justification ? Ceux qui, élevés à la véritable école du barreau, sont par eux-mêmes en état d’en appré
ales, les villes les plus illustres de l’univers. En rétablissant ces écoles célèbres, dont quelques académies ont eu le bon e
zélés panégyristes sur la scène, ils la transforment en une véritable école d’éloquence et de bon goût, dont la religion n’ai
glement du sénat, pour défendre à ses propres membres de fréquenter l’ école des pantomimes, et pour empêcher les chevaliers r
le besoin de perfectionner son éducation dans les athénées, dans les écoles de médecine, ou dans celles de droit. A la seule
capitale, et dans une des premières paroisses du monde chrétien, une école publique de morale où les hommes les plus savants
, que le Gouvernement, dans sa dernière loi sur le rétablissement des écoles de droit, a assimilé les élèves de ces académies
droit, a assimilé les élèves de ces académies à ceux de ces nouvelles écoles qu’il vient de réorganiser, pour leur accorder le
, de Marie-Joseph Chénier (1789), ensuite rebaptisée Charles IX, ou l' école des rois. t. NDE Samuel Richardson. Le roman dat
94 (1647) Traité des théâtres pp. -
Bref, c’est le Vrai et propre thème de ces lieux. Or voilà une belle école aux filles et aux femmes pour y apprendre à être
rs filles, les remettent à de mauvais Maîtres, et les adressent à une école très dangereuse. Tout cela se trouvant ès Théâtre
s voyant en un même blâme, et également tachés de dissolution, et des Ecoles ouvertes pour corrompre les mœurs, ils les ont en
Aulu-Gelle a fait mentionAulu-Gelle, lib. 20, cap. 3. aw , qui tenant Ecole publique, et voyant l’un de ses Disciples, entre
ieux qui ont pris possession durant plus de deux mille ans d’être des écoles pour gâter les mœurs, ne sauraient avoir changé s
les condamnons. Es jeux des Gladiateurs qui n’aurait horreur de cette Ecole de meurtres ? En ceux qui montent sur les Théâtre
iscipleCyprien, lib. 2, ep. 2. bv , les qualifie à son exemple, « une Ecole de turpitude », et dit qu’on y enseigne « les adu
us chastes. Enfin nous pouvons définir les Théâtres, un égout, et une école de turpitude, et de toute sorte de vices. » cs C
n loin de dresser pour eux des apologies, et de les proposer pour des Ecoles de vertu et d’honnêteté. Chap. XII. Que les ra
ils font fortdr, est une pétition pure de principe, comme on parle ès Ecoles . Car ils supposent que les Théâtres sont de la na
qui sont horribles, et coupables d’une énorme impiété : Surtout, une Ecole dangereuse pour y apprendre la lasciveté et toute
95 (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75
t jamais voulu lui accorder, a écrit que le Théatre pourroit être une Ecole de vertu ; mais il ajoutoit, dans le même Ouvrage
s il ajoutoit, dans le même Ouvrage, que par notre faute il étoit une Ecole de vice ; & c’est uniquement dans son existen
comique la forme & le ton qu’il devroit avoir pour être une bonne Ecole . Dignité, noblesse, esprit philosophique, profond
toute édifiée de la vertu de Pauline : le Théatre change ; on joue l’ Ecole des Maris. En est-ce une d’amour conjugal ? &
gion. Que la face des spectacles change ; que le Théatre devienne une Ecole de vertu ; la profession de Comédien n’aura plus
mp; toute l’Europe, le Théatre étoit comme il l’est de nos jours, une école toute propre à porter le trouble & le ravage
les ad usum faits & à faire. Que le Théatre seroit une excellente Ecole si on n’y représentoit que des Pièces telles qu’E
96 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
rs écrits ; ils la regardent comme un reste du paganisme et comme une Ecole d’impureté. L’Eglise l’a toujours regardée avec a
97 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120
nds peintres de l’antiquité lui en avoient donné l’exemple, & les Ecoles de Peintures donnent ces modestes leçons à leurs
s dont la vertu lui tient bien peu compte. L’Opéra est la plus grande école de musique, & la plus féconde en chef-d’œuvre
Françoise un caractere, un goût efféminé qui en fait le fruit & l’ école du libertinage ; de-là cette fureur de mettre par
on les propose avec éloge pour modele, sur une Scène qu’on dit être l’ Ecole des mœurs ? Que doivent être les auteurs qui les
ne connoît point encore ce divertissement dangereux, qu’il appelle l’ Ecole du libertinage , le fruit de l’oisiveté , la ru
98 (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158
x avis là-dessus dans le christianisme. Les Théologiens de toutes les écoles conviennent unanimement que c’est un péché de reg
en rappelle l’idée à l’imagination lubrique qui s’en repaît ; c’est l’ école du vice & l’école de la vertu : le zèle excit
’imagination lubrique qui s’en repaît ; c’est l’école du vice & l’ école de la vertu : le zèle excite à la vertu par la vu
99 (1640) Lettre apologétique pp. 2-42
mais l’autre étant une action plus relevée, fait voir qu’elle est une école des plus belles facultés de l’esprit, et où la mé
re de s’exempter de la fréquentation de ces profanes, comme étant une école de l’idolâtrie, en effet les Païens s’en servaien
qui a fort écrit, fit l’avant-propos de ce poème. A Nîmes, où il y a école de Théologie, pour ceux qui étudient au Ministère
100 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25
onviendront que ce n’est pas là qu’on la remplit ; il ne fut jamais l’ école de la sainteté. Mais outre les raisons communes d
nt depuis l’un des plus grands Jurisconsultes qui aient paru dans les écoles , sortait de dessus les bancs, et n’avait qu’une t
e qui n’annonce pas que l’Auteur qui la lui donne, le regarde comme l’ école de la vertu. Il en trouve un superbe dans ces pal
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