e l’Auteur de la Lettre. « Lap. 33. Comédie est aujourd’hui moins l’
Ecole
du vice, que de la vertu. » O Ecole ! ô Maîtres
ur le bien, et les ténèbres pour la lumiere. Le Grand Maître de cette
Ecole
est le célèbre Molière, lequel après avoir tant a
qu’on parle ainsi à la tête de ses ouvrages. « Chacun profite à ton
Ecole
, Tout en est beau ; tout en est bon, Et ta plus b
otre Théologien par le nom de vertu, dont il dit que le Théâtre est l’
Ecole
. Il n’entend pas sans doute les vertus Chrétienne
es vertus dont il prétend parler, et dont il dit que la Comédie est l’
Ecole
, soient celles-ci : une fierté pleine d’orgueil ;
ci-après qu’elles sont les leçons qu’on donne dans cette pernicieuse
Ecole
, après que nous aurons dit un mot ou deux des piè
blesser le Christianisme, ou la pureté des mœurs. » §. VI. Combien l’
Ecole
du Théâtre est détestable et nuisible aux jeunes
ges dès qu’elle en trouve la moindre occasion. C’est pourtant à cette
Ecole
, où régentent un George Dandin, un Cocu Imaginair
t si scandaleux, par exemple, que la cinquième Scène du II. Acte de l’
Ecole
des Femmes. Mais descendons au détail Méchantes
de sa fille un exemple aussi dangereux qu’est celui qu’on voit dans l’
Ecole
des Femmes, où une vieille sorcière vient faire d
O qu’il est fâcheux De se voir le mari de ces femmes de bien,Dans l’
Ecole
des Femmes. Acte II. Sc. VIII. « Dont la mauvais
mon cœur et ma mie. » « Non, je ne pense pas que Satan en personne
Ecole
des Maris Acte V. Scen. IX. Puisse être si mécha
damner tout le monde. » « Tout le monde connaît leur imperfection.
Ecole
des Femmes. Acte V. Scene IV. Ce n’est qu’extrav
nte de Dieu, ni honneur, ni conscience, apprendront d’Arnolphe dans l’
Ecole
des FemmesDans l’Ecole des Femmes. à contrefaire
s, En amour, comme en guerre, avance les conquêtes. » Outre cela, l’
Ecole
des Maris leur fera voir, qu’on traite en cette E
Outre cela, l’Ecole des Maris leur fera voir, qu’on traite en cette
Ecole
de loups garoux, et de bêtes farouches les parent
oujours « Que les soins défiants, les verrous et les grilles,Dans l’
Ecole
des Femmes. Acte III. Ne font point les vertus d
. Acte II. Scen. IX. Acte I. Scene II. C’est Ariste qui parle. Dans l’
Ecole
des Femmes. Acte II. Sc. VIII. Femmes Savantes.
II. Sc. VIII. Femmes Savantes. Acte. II. Scen. IX. Arnolpha parle.
Ecole
des Maris Acte V. Scen. IX. Sganarelle parle. Ec
Arnolpha parle. Ecole des Maris Acte V. Scen. IX. Sganarelle parle.
Ecole
des Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’Ecole des Fe
en. IX. Sganarelle parle. Ecole des Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’
Ecole
des Femmes. Dans l’Ecole des Femmes. Acte III.
Ecole des Femmes. Acte V. Scene IV. Dans l’Ecole des Femmes. Dans l’
Ecole
des Femmes. Acte III. b. [NDE] Le texte est alt
ce que si je voulais expliquer les raisons qui me forcent à rejeter l’
Ecole
des Maris, je serais obligé de rappeller les endr
ersuadé, dis-je, que ses plus grands partisans pensent comme moi de l’
Ecole
des Maris, et la banniraient, comme je fais, du T
FEMMES, Cette Comédie est le contrepied de la précédente : dans l’
Ecole
des Maris c’est l’esprit qui sert la passion, et
dans l’Ecole des Maris c’est l’esprit qui sert la passion, et dans l’
Ecole
des Femmes c’est la passion qui donne de l’esprit
rt et du génie, sont des modèles si parfaits et si propres à servir d’
Ecole
aux Poètes : peut-être même me reprochera-t-on de
duis la question à deux chefs. Je demande si le Theatre peut être une
Ecole
capable de former les mœurs : & je repond sim
par notre faute il ne l’est pas. J’examinerai d’abord quelle sorte d’
Ecole
le Theatre peut presenter, & ensuite quelle e
nds de traiter aujourd’hui. Premiere partie. Qu’est-ce qu’une
Ecole
propre à former les mœurs ? C’est (si je ne me tr
on met la Philosophie & l’Histoire au nombre des plus excellentes
Ecoles
, si ce n’est parce que celle-là fournit les préce
égard à ces deux ressorts, il paroît que le Theatre peut devenir une
Ecole
propre à former les mœurs, & j’ose avancer (a
vous venez de le voir Philosophe ; & par l’heureux accord de deux
Ecoles
differentes, il en forme une troisiéme plus effic
ndé dans les termes précis de la Théorie, si le Theatre peut être une
Ecole
propre à former les mœurs ? Ne vous ai-je pas fai
union des préceptes & des exemples, (& par conséquent de deux
Ecoles
differentes) avec une méthode particuliere extrêm
erfectionner la sagesse qu’il faisoit profession d’enseigner dans son
Ecole
? Pourquoi Aristote, ce Philosophe d’une sagacité
e nous dit assez que c’étoit pour fonder sur des Loix invariables une
Ecole
Theatrale, comme il avoit affermi sur d’inébranla
e Theatrale, comme il avoit affermi sur d’inébranlables principes une
Ecole
Philosophique dans le Lycée. Laissons l’antiquité
es projets, jusqu’à rendre digne des Rois & des peuples une autre
Ecole
publique, qu’il croyoit propre à instruire les Su
ucoup plus estimable. Vous transportez vos Eleves de la poussiere des
Ecoles
sur l’Ecole brillante du Theatre, pour apprendre
timable. Vous transportez vos Eleves de la poussiere des Ecoles sur l’
Ecole
brillante du Theatre, pour apprendre de bonne heu
accorde à présent que le Theatre tragique ou comique peut devenir une
Ecole
capable de former les mœurs. Mais je sens aussi q
acles publics, pour juger par eux mêmes de ce qu’ils sont, & de l’
Ecole
utile ou pernicieuse qu’il nous offrent pour les
re. La Scéne dans sa premiere destination pouvoir être une excellente
Ecole
de Vertu, & nôtre dépravation en a fait une p
nte Ecole de Vertu, & nôtre dépravation en a fait une pernicieuse
école
du vice. A qui en imputer principalement la faute
ne aux flambeaux du fils de Venus ? Falloit-il à ce prix en faire une
Ecole
où l’amour tient le Sceptre, dicte ses loix, renv
droits divins & humains, passe enfin pour l’unique Divinite ? Une
Ecole
où tout le Spectacle n’est occupé que par les mou
mmencé par la guérison des maux plus essentiels de l’esprit. J’ai des
Ecoles
de toutes sortes ; Ecole des maris, Ecoles des fe
maux plus essentiels de l’esprit. J’ai des Ecoles de toutes sortes ;
Ecole
des maris, Ecoles des femmes, que sçai-je ? Ecole
iels de l’esprit. J’ai des Ecoles de toutes sortes ; Ecole des maris,
Ecoles
des femmes, que sçai-je ? Ecoles pour d’autres Et
de toutes sortes ; Ecole des maris, Ecoles des femmes, que sçai-je ?
Ecoles
pour d’autres Etats. Beaux établissemens certes,
de personnes qui vous connoissent bien.) Que diriez-vous, si dans vos
Ecoles
si vantées on enseignoit le rafinement du vice au
supposons pour un moment que dans ce jardin enchanté on établisse une
Ecole
, non pas Platonicienne, telle que l’Histoire nous
nd à aimer. En vérité, Messieurs, que penseriez-vous d’une pareille
Ecole
où présideroit la Volupté ? Que deviendroit les b
ison d’une doctrine encore plus Epicurienne ? C’étoit pour ouvrir une
Ecole
(je ne dis pas obscene pour les Vers, mais du moi
e persuadera-t-on que de pareils Spectateurs s’embarrassent fort si l’
Ecole
des Spectacles est réguliére, ou ne l’est pas ? I
es-vous moins qu’eux, les juges des Spectacles publics ? Dans cette
Ecole
on chantera, que la folie sied bien à la jeunesse
érer. Ah ! si à ces maximes, & à tant d’autres semblables d’une
Ecole
voluptueuse, les Spectateurs réclamoient avec l’a
ce a fait le mal ; c’est à votre juste sévérité de le réparer. Qu’une
Ecole
, que vous avez livrée au vice, devienne, par vos
e Ecole, que vous avez livrée au vice, devienne, par vos efforts, une
Ecole
de vertu. Contraignez les Auteurs d’épargner les
CHAPITRE III. Suite du Mariage. L’
École
des Maris & l’École des Femmes de Moliere, do
CHAPITRE III. Suite du Mariage. L’École des Maris & l’
École
des Femmes de Moliere, dont le fonds est pris des
de Bocace, & qui ont servi de modelle à vingt autres comédies, l’
École
des Pères, l’École des Mères, des Filles, des Gar
ui ont servi de modelle à vingt autres comédies, l’École des Pères, l’
École
des Mères, des Filles, des Garçons, des Jaloux, d
es des amans, Jupiter s’en moque, perjuria ridet Jupiter ; toutes ces
écoles
prétendues sont l’école la plus pernicieuse pour
n moque, perjuria ridet Jupiter ; toutes ces écoles prétendues sont l’
école
la plus pernicieuse pour les mœurs, singulieremen
que du côté des mœurs, avec d’autant plus de raison, que leur titre d’
école
les annonce comme des ouvrages didactiques faits
e de plus mauvaises leçons & de plus mauvais exemples. Toutes ces
écoles
sont de vrais scandales. La doctrine générale qui
cœur & emploie à tout moment, vous aurez une analyse exacte de l’
école
du théatre, & des mariages à la Moliere. T
onde, Et je le donne tout au Diable de bon cœur. L’intrigue de l’
École
des Femmes est la même. Ce sont des tours que jou
s & y éteint tous les sentimens. Le dénouement est le même dans l’
École
des Maris. La fille s’enfuit toute seule, & s
voir avec indifférence, s’en faire un plaisir, le souhaiter ; voilà l’
école
des maris & des femmes. Moliere, sa femme, sa
orale & les sentimens les plus opposés à la religion, y devenir l’
école
du vice, le fruit de l’intrigue, la récompense de
a mauvaise foi sans frein, c’est l’action, inévitable de la troisième
école
, de cette faction de tous les vices, qui encore,
os pour les autres. Ainsi les jeunes femmes ne seront pas admises aux
écoles
théâtrales des mauvais maris, des maris jaloux, o
e harceler sans cessé directement ou indirectement les deux premières
écoles
, ils feraient beaucoup mieux de déployer leur tal
oyer leur talent et concerter leurs efforts avec ceux du reste de ces
écoles
, contre la dernière, jusqu’à ce qu’ils soient par
rdinaire, de chercher une retraite, d’aller se cacher dans la seconde
école
, d’où il sera ensuite d’autant plus raisonnable d
n mot, à redevenir hypocrites, en repassant pour monter à la première
école
, comme ils l’ont été en descendant à la dernière.
malignité, on esquiverait les bons offices des agents de la troisième
école
, et l’on pourrait critiquer ou satiriser avec fru
ui publient simplement leurs pensées, mais d’instituteurs qui ont des
écoles
ouvertes dans toute l’Europe, qui appliquent leur
l’industrie pour diriger une troupe de comédiens, ou maîtres de cette
école
, choisis comme eux ; qui, étrangers au grand corp
, sans pouvoir y suffire, qu’à arrêter les désordres produits par une
école
discordante, dont les maîtres marchent en sens co
y ait de moyen plus naturel et plus sûr que d’affilier ou aggréger l’
école
théâtrale au grand corps d’instruction et d’éduca
i doit en effet toujours être le centre, former l’unité de toutes les
écoles
publiques de morale. Afin de parvenir au but éloi
s ou méthodes, et les mettre assez en harmonie pour qu’à l’avenir les
écoles
complémentaires du théâtre tendent véritablement
, à la perfection et au maintien de l’éducation précédente des autres
écoles
, ou du moins pour qu’elles n’en détruisent plus l
rgés de transmettre les résultats aux conseils également combinés des
écoles
des départements, avec lesquels ils entretiendron
cène moderne d’éloges, & ne demande pour continuer d’en faire une
école
de perfection, que l’attention des Censeurs à ne
ne action humaine, ne peut pas être tourné au bien, & devenir une
école
de mœurs, comme l’histoire qui rapporte ces actio
ent bien qu’il parle du cœur par une conviction intime, que c’est une
école
du vice par la faute des Auteurs, des Acteurs &am
atter le goût du public. Ainsi cette idée métaphysique d’en faire une
école
de vertu s’évanouit dans le pays des chimères. Ce
que le théatre. L’un & l’autre peut être dans la spéculation une
école
de vertu, l’un & l’autre dans la réalité est
lation une école de vertu, l’un & l’autre dans la réalité est une
école
du vice, indifférens par leur nature, & très-
e. Il faut que par-tout la scène, prostituée au libertinage, soit une
école
de galanterie, que l’amour tienne le sceptre, don
ropes, les femmes savantes, les malades imaginaires, & elle a des
écoles
pour tous les états. Mais elle néglige les vices,
a ? défendra-t-on leur morale ? Non : ils ne prétendent pas faire une
école
de vertu, & ne pensent qu’à plaire. C’est un
y semer des herbes & des fleurs venimeuses, & d’y établir une
école
épicurienne ? Voyez la volupté assise sur un lit
effet, est-on maître de ses désirs ? Le théatre n’est qu’une savante
école
des passions ; on y donne des leçons de galanteri
. 2. C. 15. Filiutius, Tr. 6. p. 210. Suarès, L. 9. Disp. 47. Toute l’
école
de S. Ignace tient le même langage. Amædeus Guim
pendant sa condamnation fut en France toujours unanime ; la chaire, l’
école
, le confessionnal, sont également déclarés contre
Dépit amoureux. Le second en comprend quatre2, savoir, les Fâcheux, l’
Ecole
des Maris, la Critique de l’Ecole des Femmes, la
end quatre2, savoir, les Fâcheux, l’Ecole des Maris, la Critique de l’
Ecole
des Femmes, la Princesse d’Elide, ou les Plaisirs
rs enfans. La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’
école
de Moliere, on apprend aussi les maximes les plus
A dire le vrai, ces Piéces sont fort inférieures au Misanthrope, à l’
Ecole
des Femmes, au Tartuffe, & à ces grands coups
Cocu. 2. ¶. Il devoit dire en comprend cinq : & ne pas omettre l’
Ecole
des femmes. 3. ¶. On est surpris que Baillet n’a
urs, et de toute honnêteté, Théâtres d’impudicités, foires des vices,
Ecoles
d’impertinences. Ou comme parle Tertullien au liv
u vient que quand quelque Comédie se représente par les Etudiants aux
Ecoles
bien morigenéesd sur quelque Histoire ou vie de q
de M. Du Fresny. 309 Le Cocu imaginaire. 311 Comédies à rejeter. L’
Ecole
des Maris. 312 L’Ecole des Femmes. 315 George D
Cocu imaginaire. 311 Comédies à rejeter. L’Ecole des Maris. 312 L’
Ecole
des Femmes. 315 George Dandin. 317 Conclusion d
t qu’à attendrir nos cœurs par les attraits de la molesse. O la belle
école
pour la réforme des mœurs ! Les Comédiens, dit Ti
u libertinage & de l’impiété, & il est depuis sa correction l’
école
des mauvaises mœurs & de la corruption. Il dé
t condamné les spectacles. Saint Chrysostôme appelle les spectacles l’
école
du démon ; Saint Augustin celle des passions ; &a
cs de Rome ? Mais que dire des spectacles, en les regardant comme une
école
intéressée à flatter une jeunesse débauchée &
epteurs du genre humain. Aussi depuis que les jeunes gens vont à leur
école
, ils perdent bientôt, comme leurs maîtresses, la
ndez à la mort ce fils qui a péri dans les fureurs d’un duel, voilà l’
école
où il a puisé les sentimens qui l’ont conduit au
rotection à des amusemens qui sont ordinairement pour la jeunesse les
écoles
du vice, des lieux privilégiés destinés à irriter
épuré par le goût & la décence, est devenu pour les modernes, une
école
de mœurs. Ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux pour
Ouvrage composé à ce sujet. Il a fait voir comment la Scene seroit l’
école
des mœurs. Le Spectacle, dit l’Abbé d’Aubignac*,
& pieux Religieux soutint que le Théâtre par lui-même étoit une
école
de mœurs, & que s’il ne l’étoit point, c’étoi
s-bon patriote, & fait voir comment le Spectacle peut devenir une
école
utile à l’État & aux bonnes mœurs**. Cet écri
s objets que nous avons indiqués, enfin convertir le Spectacle en une
École
de mœurs, d’humanité, de sensibilité, de bienfais
bienséance. Corneille, ancien Romain parmi les Français, a établi une
école
de grandeur d’âme, et Molière a fondé celle de la
é, s’ils ne servent pas à nous instruire. La véritable Tragédie est l’
école
de la vertu ; et la seule différence qui soit ent
tes revenus et les tripler en caisse. *** O Théâtre du monde et l’
école
savante ! Présente-nous tes mœurs ! Non, tu ne no
fête galante. *** C’est le temple des Grands, l’asile des Vénus, L’
école
des Savants, le palais des Coquettes, L’hôtel de
rendre digne du Trone auquel elle étoit destinée qu’en l’amenant à l’
école
du théatre : leçon un peu différente de celle que
édien, & l’honneur qu’on fait au théatre de le régarder comme une
école
noble, utile, digne des personnes Royales ; il a
égislateur des bienséances du monde ; mais cette saine morale, cette
école
de vertu, cette réforme des mœurs qu’on veut donn
pour s’amuser à ces miseres. Un François à sa place se seroit mis à l’
école
de Baron, se seroit exercé sur le théatre, auroit
i, qui avoit monté cinquante ans sur le théâtre, le regardoit comme l’
école
des mauvaises mœurs & de la corruption, &
leur tems. Le théâtre moderne est pur & modeste. Il est même une
école
de vertu, dont on fait l’éloge avec la censure du
eur par le plus monstrueux de tous les attentats. Le théâtre est une
école
de vertu. « Oh, la belle école, en effet, s’écrie
ous les attentats. Le théâtre est une école de vertu. « Oh, la belle
école
, en effet, s’écrie Ciceron (Tuscul. l. 4.) que la
;c. Le théâtre, quelque épuré qu’on le suppose, est donc la véritable
école
des vices & des passions ; & la censure d
me : on se rappelle avec plaisir, que le fameux Baron sortit de cette
Ecole
. Vers l’an 1674, on donna l’Opéra des Bamboches,
nous avons lu serait différée, le Nouveau-Théâtre pourra devenir une
Ecole
, où se formeront de jeunes Elèves pour les trois
ent aux autres Spectacles, afin que tout le nouveau Théâtre devînt un
Ecole
, dont le Public serait le Professeur : ainsi lors
ces sentiments, combien en doit-on plutôt avoir de semblables dans l’
école
de Jésus Christ, qui est une école de mortificati
plutôt avoir de semblables dans l’école de Jésus Christ, qui est une
école
de mortification et de renoncement à tous ces vai
vocats de tous les siècles, n’aient pas connu cette sainte et savante
école
; ils y seraient devenus d’éloquents Orateurs, et
monde, il s’en est trouvé quelqu’un assez peu sage pour aller à cette
école
, et copier de pareils modèles ; mais il a dû agir
cher leurs Prédicateurs au théâtre. En effet peut-on acquérir à cette
école
profane ces grâces extérieures, qui font des serm
ns lesquelles on détruit d’une main ce qu’on bâtit de l’autre. Quelle
école
, où l’on commence par tout risquer, et l’on finit
gens qui aiment la parure. Ballet général. « La jeunesse, formée à l’
école
du plaisir, et devenue si différente d’elle-même,
les principes dans les jeunes cœurs ? Quoi ! le théâtre deviendrait l’
école
des vertus chrétiennes ? elles seraient l’effet n
rdiesse d’un Farceur, qui fait plaisanterie de la Religion, qui tient
École
du Libertinage, et qui rend la Majesté de Dieu le
ur en faire de véritables, et plus de femmes se sont débauchées à son
École
, qu’il n’y en eut autrefois de perdues à l’École
ont débauchées à son École, qu’il n’y en eut autrefois de perdues à l’
École
de ce Philosophe qui fut chassé d’Athènes, et qui
tes, et de donner aux filles des instructions dangereuses ; après des
Écoles
fameuses d’impureté, il en a tenu d’autres pour l
sourdement des pratiques : il a châtié ses partisans : il a ruiné ses
écoles
: il a condamné hautement ses maximes : il l’a re
ies, s’il faut qu’elles soient tolérées ». b. [NDE] La Critique de l’
Ecole
des femmes, sc. 6. c. [NDE] L’auteur cite le pre
t une chanson. Que peut-il enseigner que ce qu’il sait ? La meilleure
école
de peinture ne formera que des peintres ; il ne p
s sur les buissons. (Luc., VI, 44.) Qu’est-ce dans le fond que cette
école
théâtrale, bien appréciée ? Prenons-là depuis Cor
ience, quand le héros parle raison sur la scène, vouloir en faire une
école
de bon goût, c’est une chimère. Le plus sûr moyen
de la scène, nous continuerons à la regarder comme une très-mauvaise
école
. Nous pensons comme le livre célèbre De corrupta
lie aujourd’hui si vantée, a été vingt ans méprisée. La critique de l’
Ecole
des femmes a fourni matière à une comédie ; ce se
aiblit l’âme, rend l’esprit faux, le style bas. Est-ce donc une bonne
école
? 1° La force et l’étendue du génie se développen
er à l’injustice pour eux-mêmes, si on fait voir qu’on ne prend à son
école
qu’un faux goût de sublime, qu’il égare plus qu’i
prit et les devoirs de son état et il a dû aller bien secrètement à l’
école
, et en déguiser bien adroitement les leçons, s’il
er ; si mal, si on désire de s’instruire. Le théâtre est le modèle, l’
école
, l’arbitre souverain de l’empire des lettres. Tou
s persuader que des modèles si remuants, des maîtres si frivoles, une
école
si pétillante, donnent des leçons de sagesse, de
s comme, en général, ils appartenaient à la seconde et à la troisième
écoles
, et qu’ils n’étaient pas en état de renoncer auss
té, sont prodigués au vice, à l’homme déloyal par les élèves de cette
école
; la vertu est devenue inutile, souvent nuisible
lentes et plus distinguées que la Dlle de Sotenville, personnage de l’
Ecole
des Femmes, il donne pour exemple cette dernière
en un mot voir le monde ; tel est le langage de la maîtresse de cette
école
(Ariste que Molière rend exemplaire aussi dans l’
resse de cette école (Ariste que Molière rend exemplaire aussi dans l’
École
des maris est parfaitement de l’avis de donner to
é avait de plus brillant dans les deux sexes ; elles étaient autant d’
écoles
de bon ton, de politesse et d’urbanité ; mais on
bons au lieu de corriger les méchants. Il verrait avec regret que ses
écoles
des femmes et des maris, et autres pièces, n’ont
s écoles des femmes et des maris, et autres pièces, n’ont été que des
écoles
de mauvaises mœurs ; qu’en voulant corriger les v
ile est souvent préférable à celle qu’on va chercher à la tumultueuse
école
du théâtre ; puisqu’elle en a l’efficacité sans e
it pas toujours être pris à la lettre ; il n’a pas la précisions de l’
école
. Les figures, le style oratoire, le caractère, le
ulement parce qu’il servoit à l’idolâtrie, mais parce qu’il étoit une
école
d’impureté. Or vous savez s’il ne l’est pas encor
sont les pompes de Satan. Les cirques, les amphithéatres, étoient des
écoles
, des exercices de futeur ; l’enchantement des Syr
; le théatre en fait un portrait agréable, en offre l’objet, en est l’
école
& l’empire. Combien de fois l’avez-vous éprou
conviction. Or, où pourroit-on mieux puiser ces maximes, que dans une
Ecole
de la vie civile, formée sur le modele de l’Acadé
est que tous ne remporteroient pas les mêmes avantages de la nouvelle
Ecole
. Les uns, & ce seroit peut-être le plus grand
r dans le détail des affaires. Qu’on ne s’imagine pas que la nouvelle
Ecole
fût moins utile aux Militaires. La Prudence est l
raisonnement. Depuis que l’on connut, dans la Grece & à Rome, des
Ecoles
pareilles à celles que nous proposons, on observa
y avoient pris des leçons, & que plusieurs même, au sorti de ces
Ecoles
, se trouverent en état de conduire des armées, sa
mbres. Parte 3. q. 80. A. 6. in corp.S. Thomas d’Aquin cet Ange de l’
Ecole
nous apprend, que les Comediens, & les Comedi
e, qu’on y eut fait, le même Saint ne laisse pas de les appeler « des
écoles
d’impuretés & de libertinage » : non pas qu’o
enne, que ces Comedies sont, principalement pour les jeunes gens, une
école
de libertinage, & que la contagion d’impureté
e Vienne, pour laquelle il travailloit, qui pour faire du Théatre une
école
, ne veut y voir que des vertus. Cette intention e
qui embrassant les sujets les plus scandaleux, font du spectacle une
école
du vice, pour plaire à des acteurs & à des sp
il fut chez nous, dès sa naissance, sous Corneille & Moliere, une
école
des vertus & des mœurs, est l’instruction pub
plus agréable. Il n’est que trop vrai que le Théatre est une espece d’
école
& d’instruction publique. C’est ce qui le ren
si pernicieux & l’a toujours fait condamner, parce que c’est une
école
de vice & d’irréligion. Corneille en fit une
que c’est une école de vice & d’irréligion. Corneille en fit une
école
d’orgueil & d’indépendance, Crebillon une éco
neille en fit une école d’orgueil & d’indépendance, Crebillon une
école
de vengeance & de fureur, Racine une école de
endance, Crebillon une école de vengeance & de fureur, Racine une
école
de galanterie, Voltaire une école d’irréligion, M
ngeance & de fureur, Racine une école de galanterie, Voltaire une
école
d’irréligion, Moliere, Dancourt, Poisson, Montfle
t, Poisson, Montfleuri, Vadé, Gherardi, & tous plus ou moins, une
école
de libertinage, d’adultere, de fourberie, &c.
ateurs, les Professeurs dans toutes les sciences, les Régens dans les
écoles
, les gouverneurs, les instituteurs, les maîtres e
ous les maîtres se fassent Arlequins, car le Théatre est la meilleure
école
& donne les plus utiles leçons. On a semé da
n triste naufrage ; c’est le théâtre. En élevant la voix contre cette
école
de l’immoralité, « nous nous proposons d’empêcher
chair. (Bossuet, Réflexions sur la comédie.) Le théâtre est donc une
école
de scandale et de libertinage. En effet c’est là
a suite du monde, H. Houdart de la Motte appelle le théâtre une vive
école
des passions . Auteur célèbre d’un grand nombre d
aux mœurs. Qui peut disconvenir que le théâtre de Molière ne soit une
école
de vices et de mauvaises mœurs plus dangereuses q
ne seul l’ennemi de Dieu, le prince des ténèbres ; ces lieux, la vive
école
des passions, où les auteurs, les acteurs, les sp
s Dupin dans un discours public. « Voyez, dit-il, les théâtres tenant
école
de corruption et de scélératesse…, foulant aux pi
œurs font souvent à la fois un bien triste naufrage. Le théâtre est l’
école
de l’immoralité ; le fléau de la société et des f
oriam eorum. » En vain on s’efforce d’excuser les Théâtres, comme des
écoles
où l’on épure l’esprit, et où l’on corrige les mœ
ez si magnifiques et si merveilleux ; ces Comédies que vous appelez l’
école
du savoir-vivre et des bonnes mœurs, sont les pom
vous verrez qu’ils furent toujours regardés par les Chrétiens comme l’
école
du Démon, et qu’il déclara souvent lui-même, par
cteurs de l’Eglise, que le Théâtre est le foyer de l’amour profane, l’
école
du libertinage, l’empire de la volupté, et conséq
ce terme de damnation, et regarderez-vous encore le Théâtre comme une
école
de sagesse et de vertu ? Qui est-ce qui peut igno
est corrompu, dit le Docteur Angéliqueb, et puisque le Théâtre est l’
école
du libertinage, il doit l’être aussi de l’irrélig
cles, les plus célèbres Apologistes du Théâtre. Ils sentent que cette
école
est nécessaire pour détruire insensiblement l’hom
out tems. Il est demontré que la Comédie & la Tragédie sont l’
école
des mœurs. Les hommes viennent s’y instruire en s
qui savent réfléchir. Effet de la Tragédie. La Comédie est l’
école
des hommes d’une classe ordinaire, ou pour mieux
détruire. Si vous voulez que les Spectacles soient regardés comme une
école
de la vertu, & une occupation digne des honnê
âcher quelquefois son esprit appliqué à des affaires. » Cet Ange de l’
Ecole
indique ensuite l’espèce de plaisirs qu’il consei
? Le Théâtre a paru même à des saints, pouvoir devenir une excellente
école
de morale. Il faut travailler une mine longtemps
ne l’est assurément pas moins. Primo, le Théâtre est à votre avis l’
école
des passions, secundo, les Dames Françaises ont l
mons encensés Rétablir, par nos mains, leurs autels renversés. Quelle
école
, en ces lieux, pour la faible jeunesse, Que celle
ister à des sons si touchants ? C’est là que la vertu peut tenir son
école
. L’acteur innocemment y peut jouer son rôle. Là,
exemple de plus scandaleux que la cinquième Scène du second Acte de l'
Ecole
des Femmes, qui est une des plus nouvelles Comédi
superstition en sont bannies, l'impiété leur a succédé. Y a-t-il une
Ecole
d'athéisme plus ouverte que le Festin de Pierre,
ement de jamais y jouer des pieces de théatre. On n’en joue point à l’
Ecole
militaire : la sagesse du Roi n’a pas cru que la
scene a si bien gagné de proche en proche, que la jeunesse déserte l’
école
& y court en foule. L’Université de Toulouse
le pas de les initier dans les mysteres du vice, de les mener à cette
école
pernicieuse dans ce dessein, & enfin la condu
des sorciers & des morts. Par conséquent le théatre, qui est une
école
de galanterie & de frivolité, doit leur être
à sa corruption, il est déjà corrompu. La jeunesse qu’on mene à cette
école
empoisonnée, ne s’en préservera pas, On accélere,
housiasme vont plus loin ; ils prétendent que le théatre est la bonne
école
, que l’éducation de la jeunesse exige qu’on fasse
rrible de la pureté, presque personne qui ne s’y brise. 2.° C’est une
école
empestée où l’on n’expose que des passions, &
i à son jugement ni à sa morale. Qu’on nons donne le théatre pour une
école
de vertu, qu’on vante sa réforme, sa décence &
Paris, a pris le goût du théatre, enchérit sur tout ; il a établi des
écoles
publiques de comédie & d’opéra, comme des éco
il a établi des écoles publiques de comédie & d’opéra, comme des
écoles
de philosophie, de droit, de médecine. C’est une
t empêcher de les ouvrir. S’ils sont innocens, utiles même, & une
école
des mœurs, comme les sages peu chrétiens le disen
t peu honorable pour elle de n’avoir pu adoucir leur férocité. Quelle
école
des mœurs dont la férocité fait les délices comme
té fait les délices comme le vice parmi nous ! La comédie nouvelle, l’
Ecole
des Mœurs, n’a pas réussi à la cour. La Reine y a
ses enfans ? Il est vrai qu’en France la vertu a un secours & une
école
qui la rendent invariable, & que les sables b
e ne lui offrent pas : ce sont les spectacles. O spectacles divins !
écoles
respectables du véritable honneur, des vertus vér
, les hommes en place se plaisent à la comédie, qui est une véritable
école
de justice, de bienfaisance, de grandeur d’ame !
geant tout. Est-ce là une assemblée vertueuse, raisonnable, une belle
école
, qu’il soit utile de fréquenter ? Voilà l’opéra.
rainement sur la scène, il n’est pas surprenant que le théatre soit l’
école
de toutes les vertus. Des mœurs & du plaisir
e d’y montrer, & que l’académie a cru y trouver. On voit dans les
écoles
de peinture ce qu’on appelle modele ; c’est-à-dir
r. Quelle idée a donc le public, quelle idée a-t-il lui-même de cette
école
des mœurs où la bonne morale est un prodige ? N’e
mp; se donnent tous les jours en spectacle pour de l’argent, tiennent
école
de galanterie, & font tout ce qu’elles peuven
uvaise morale, ne sera qu’une chanson aussi. Que devient la prétendue
école
de vertu ? 6. excuse. Un Comédien est un Académic
s instructions théatrales est trop légère. Rien de moins utile qu’une
école
où l’on se fait un jeu des vices & un amuseme
es mots l’emporte sur la vérité des choses, la scène, cette prétendue
école
des mœurs, où l’amour propre ne vient reconnoître
ut tout différent. Je prouverois que la plupart des Comédies sont des
écoles
du vice, au lieu d’être des écoles de vertu ; on
e la plupart des Comédies sont des écoles du vice, au lieu d’être des
écoles
de vertu ; on y verroit un fils apprendre à se mo
aux Mœurs, quand j’aurois démontré que telle ou telle Comédie est une
école
du vice, il ne s’ensuivroit autre chose, sinon qu
-elle modeste et retenue. Ce n’est point, comme était l’ancienne, une
école
d’impudicité ; on n’y voit ni postures ni actions
i, tout épurée qu’elle est des infamies de l’ancienne, est encore une
école
très dangereuse, et que ce qu’on y voit et ce qu’
les, qui ont attiré l’indignation des premiers Chrétiens, étaient des
Ecoles
de Paganisme, et qu’ils faisaient partie du culte
ctacles prendraient quelque jour une autre forme et deviendraient des
Ecoles
de la vertu, tels enfin que des Chrétiens pourrai
ut, il fut accusé par le plus sage des Grecs d’en être une dangereuse
école
. Le misérable ivrogne Thespis, après avoir couru
chrétiennes sont bien étrangères dans le pays des fables. Formées à l’
école
d’un Dieu, qui dit, Je suis là voie, la vérité, l
mœurs, castigat ridendo mores, le vice y est toûjours puni, c’est une
école
excellente de vertu, &c. nous les prierons d’
nge, vif, orné, animé, varié, mis dans tous les jours favorables, une
école
, un exercice de mensonge, savant, séduisant, mali
s détachées, jusqu’au siècle de Périclès, le théâtre fut vraiment une
école
de vertus, de grandeur et d’héroïsme pour la jeun
e lui reproche dans sa Lettre à d’Alembert sur les théâtres . Entre l’
école
de civilisation fondée par les Grecs, rétablie et
tablie et conservée par Corneille, Racine, Molière, et notre nouvelle
école
, la France eut aussi son Euripide. Je n’examine p
îtres, s’éloignent aussi de l’objet du drame, qui ne doit être qu’une
école
de civilisation. Si en développant aux yeux du pe
on cherche les jeunes Etudiants, à peine paraissent-ils un moment aux
écoles
, leur séjour ordinaire est au spectacle ou chez l
respectait alors la jurisprudence, et avait à cœur la discipline des
écoles
de droit, où se formaient les Magistrats qui deva
s Décrétal.). Ce savant homme appelle les Professeurs les Evêques des
écoles
, les Prélats de la jurisprudence, « Antistites ju
ucun Ecolier ne manquerait à la comédie, sous peine d'être chassé des
écoles
, comme un infâme excommunié. La foule fut immense
urisconsulte, le Médecin, le Philosophe, et d'apprendre à la profonde
école
des Actrices la Bible, le Digeste, Hippocrate et
dont il eût trouvé bien des copies, et dont la scène eût été dans les
écoles
du droit. Autre aventure dans la même ville et da
paux leur livrèrent. L'Université garda le silence. Qu'on juge si les
écoles
furent bien fréquentées, les cahiers bien étudiés
sse studieuse, et les Maîtres des Sciences qui tiennent la plus belle
Ecole
de doctrine et de piété, ne feignent point de com
et par l'excellence de sa doctrine, est tenu partout pour l'Ange de l'
Ecole
, et pour le plus célèbre de tous nos Docteurs. Il
l est possible, dans toute leur pureté ? Mais, Monsieur, quelle autre
école
plus familiere au Peuple, avons-nous des mœurs, q
u Peuple, avons-nous des mœurs, que le Théatre ? n’est-ce pas à cette
école
séduisante, que la jeunesse des deux sexes &
l, & plus hideux encore, est le portrait du fat, qui se forme aux
écoles
du Rempart, écoles funestes, qui sont autant d’éc
x encore, est le portrait du fat, qui se forme aux écoles du Rempart,
écoles
funestes, qui sont autant d’écueils où viennent é
des farces dégoûtantes, à une morale aussi absurde qu’infâme ! Et ces
écoles
sont publiques ; ceux qui les dirigent jouissent
O esprit frivole de mes Compatriotes ! Et quoi, est-ce du sein de ces
écoles
maudites, que sont sortis un Armand, un Poisson,
seraient forcés d’exercer, pour se procurer leur subsistance, si ces
écoles
de libertinage ne leur offraient une ressource pl
eté des Spectateurs font, au moins extérieurement, de nos Salles, des
écoles
de probité, de goût & de bonnes mœurs, tandis
e lieu, les Pieces, & la société font, des Salles du Rempart, des
écoles
de mauvais goût, de libertinage & d’infamie.
moyens dangereux de tuer le tems qui leur pese, & leur ouvrir des
écoles
de libertinage & de paresse, pour les empêche
, aussi bienfaisant que l’est actuellement le nôtre, que de pareilles
Ecoles
doivent se flatter de fleurir plus long-tems à l’
e l’on doit trouver fort étrange la Police d’un Peuple qui tolere des
écoles
meurtrieres, sous le prétexte de fixer un moyen i
t parler ici des superbes Bâtimens nationaux, élevés depuis 30 ans. L’
Ecole
Militaire, la superbe Bassesse de Ste. Geneviève,
s 30 ans. L’Ecole Militaire, la superbe Bassesse de Ste. Geneviève, l’
Ecole
de Chirurgie, & quelques autres monumens de c
mples vertueux, de ces têtes légeres, de ces étourdis élevés dans les
écoles
du plus mauvais goût & du libertinage ; quell
iquer pas. Dans l’ami du Prince & de la Patrie. 45. Formons des
Ecoles
dont les maximes, les usages, les manieres, dont
que l’impureté ? est-elle moins commune & moins dangereuse ? Une
école
de malice est aussi pernicieuse pour les mœurs qu
use ? Une école de malice est aussi pernicieuse pour les mœurs qu’une
école
de libertinage. C’est même un trait de libertinag
u de Versailles joue les Comédiens & Boursault ; la Critique de l’
École
des Femmes tous les censeurs ; les Facheux toute
es débris de la charité, dont on lui a fait perdre jusqu’à l’idée à l’
école
de la plaisanterie. On se plaint que le François
la tournure qu’a pris l’irréligion dans tous les esprits depuis que l’
école
théatrale est fréquentée. Qu’est-ce que le Dictio
jet très-important de l’attention du gouvernement ? Puisque c’est une
école
du vice & un piege des plus dangereux pour la
t & qu’ils l’éprouvoient, qu’ils méprisoient souverainement cette
école
publique de libertinage. Ils y couroient en foule
théatre qui l’en ont rendu), fait sentir comment la scène peut être l’
école
des mœurs (il faudroit pour cela bien de l’éloque
un tombereau, couroit la campagne avec des ivrognes ! Si c’est là une
école
de bonnes mœurs, qu’est-ce qu’une école de débauc
es ivrognes ! Si c’est là une école de bonnes mœurs, qu’est-ce qu’une
école
de débauche ? Le goût de la nation & des Aut
ai qu’en le favorisant on encourage l’Auteur, l’Acteur, le Danseur. L’
école
destinée à corriger les vices est devenue l’écuei
tres vertus prescrivent, et s’abandonner aux désordres de la dernière
école
, se vautrer dans la fange du vice ; qu’il était p
, en s’isolant des deux partis, en fuyant également les disciples des
écoles
qui étaient aux prises, et leurs errements, ou le
uragements, ou d’instructions, serait devenue également la proie de l’
école
dominante de corruption. Au surplus, la paix dont
l ne peut être avantageux ou agréable qu’aux disciples de la dernière
école
de mettre en spectacle, de cette sorte, l’image d
mmerce ? Le Théâtre, on le répète, excite les passions ; il en est l’
école
et comme le berceau. « D’environ quatre cents Tra
le jugement, et ôte le goût de toute application solide ! « La belle
école
, s’écrie Cicéron, que la Tragédie et la Comédie !
xposé eux-mêmes des enfants élevés avec soin, à perdre dans une telle
école
le précieux trésor de l’innocence, ou à y apprend
olère, d’ambition, de vengeance, et principalement d’amour. C’est une
école
et un exercice de vice, qui obligent les Comédien
e du libertinage et de l’impiété ; et il est, depuis sa correction, l’
école
des mauvaises mœurs et de la corruption. L’Opéra
nt connus. Qui peut disconvenir que le Théâtre de Molière ne soit une
école
de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse q
atter une jeunesse débauchée et des femmes sans mœurs. » « La belle
école
que le Théâtre ! La belle instruction surtout pou
Lyon ; cet argent sera placé & les revenus employés à établir une
école
de déclamation, on choisira dans l’Hôpital les su
est dans les mœurs du siecle, où les systêmes d’éducation, & les
écoles
de toute espece, sont sans nombre, & où l’amo
ents ; de déclamation, à la suite des comédiens. Il ne manque que les
écoles
de femmes galantes, où des actrices émérites &
terie. Tranquilisons nous, le théâtre y a pourvu, il est lui-même une
école
où les plus habiles maîtresses forment des dignes
o quia pulvis es & in pulverem reverteris. Le temps perdu ou les
écoles
publiques. L’anteur de cet ouvrage, où parmi des
faitement, & à regret, par émulation, elle eût risqué de voir les
écoles
désertes, si elle avoit privé les femmes des plai
a peine de traduire Térence, pour ouvrir aux jeunes gens une pareille
école
. Voici des traits qui caractérisent l’Histoire de
bêtes féroces, a en vain proscrit les Spectacles modernes, comme une
école
d’indécence, & un aliment trop dangereux des
antrope, le Tartufe, les Femmes Savantes, les Précieuses Ridicules, l’
Ecole
des Femmes, &c. Ces beaux Ouvrages offrirent
mp; du succès. L’un étoit une leçon hideuse, mais utile ; l’autre une
école
agréable, mais funeste. Il y avoit des grandes &a
emens qui solemnisent leurs fêtes. Il a été comme la rubrique & l’
école
de leur culte profâne, si l’on peut employer ce t
’à ravager les pays de leur voisinage. Et pourtant l’Auteur place des
Ecoles
jusques dans les Hameaux, puisque le Bucheron bal
s savaient à peine écrire leurs noms : or, comment y aurait-il eû des
Ecoles
dans les Villages ? Il est clair que l’action est
est… privatum consistorium impudicitiæ (de spect., c. 10) ; comme une
école
d’impudicité et de libertinage, une peste que le
es comédies…, dit le rédacteur des Conférences d’Angers ; ce sont des
écoles
de coquetterie et de libertinage, où la vertu la
uelques années, dans un discours public : « Voyez les théâtres tenant
école
de corruption et de scélératesse… foulant aux pie
ége une foule frivole et voluptueuse, ne sont dans la réalité que des
écoles
du mensonge et de la corruption, où l’on donne de
e, entre lesquels il met les représentations de chasse… Cet ange de l’
école
n’a donc garde d’enseigner qu’on puisse assister
e le Comédien est au tragique. D’ailleurs, on préfére avec raison une
école
qui joint le jeu des passions, à un beau coloris,
ent bien plus précieux, s’il eût joint plus souvent les talens de son
École
, aux talens de l’École Romaine. » C’est-à-dire, l
s’il eût joint plus souvent les talens de son École, aux talens de l’
École
Romaine. » C’est-à-dire, le fond des choses à la
lieu de délices, l’autre le séjour de la douleur, mais aussi est-il l’
école
de la sagesse ; celui qui auparavant bouffi d’org
préparatifs du péché, les pensées d’adultère, le collège des vices, l’
école
du péché, l’aiguillon de l’intempérance, l’exhort
e revient il pas d’aller à ce théatre d’iniquité, d’entrer dans cette
école
publique d’impudicité, de s’asseoir sur cette cha
elles soient plus châtiées que celles de Moliere. Son Amphitrion, son
École
des Femmes, ne devroient pas avoir & n’auroie
rs enfans. La galanterie n’est pas la seule science qu’on apprend à l’
école
de Moliere ; on y apprend aussi les maximes ordin
osophe. Je ne sçais laquelle partie de la Philosophie & de quelle
école
de Philosophie on le fait. Il figureroit mal dans
un Philosophe très dangereux, & que son Théatre est une véritable
école
de philosophie qui a formé une infinité de discip
il n’y a de bon comique que chez lui, on n’est bien instruit qu’à son
école
. Favart & sa Femme n’admiroient pas cette bel
ù l'on peut le trouver, dit : « Le chercherai-je aux théâtres, Vive
école
des passions, Qui charment les cœurs idolâtres De
Préface de Phédre) : « Le théâtre de Sophocle et d'Euripide était une
école
où la vertu n'était pas moins bien enseignée que
« des sottises et des crimes. Or, dit-il, il n'est point de meilleure
école
que les sottises que l'on voit », apparemment les
e parler de quelques désordres, ce n'est qu'en les condamnant. Dans l'
école
et la morale du théâtre au contraire, il faut éta
es élèves. Les enfants de Boursaut furent heureux d'aller à une autre
école
: son fils se fit Théatin, et sa fille Ursuline.
et l'Opéra ? On ne sait que trop que ces lieux de spectacle sont les
écoles
du Démon, où il n'a pas moins de Sectateurs, que
VII. LA Tragédie, Mademoiselle, que l’on supposoit gratuitement l’
école
des vertus en est donc bien plutôt la ruine, ains
licencieux que la Psiché & l’Amphitrion ? Quelles maximes dans l’
Ecole
des Femmes, dans les Femmes Sçavantes ! Quelle le
de faire un Règlement, pour défendre aux Sénateurs de fréquenter les
écoles
de Pantomimes, & aux Chevaliers Romains de le
ire, était de faire sortir de Rome tous les Pantomimes. Cependant les
Ecoles
de Pylade & de Bathylle subsistèrent toujours
ses vices, ou pour les apprendre; on court à ce lieu infâmes, à cette
école
d'impureté, afin de ne faire pas moins de mal en
dans leurs gestes lascifs. Que dirai-je de ces bouffons qui tiennent
école
de la débauche ; qui par de feints adultères, ens
re d’hommes qui, comme nous l’avons déjà dit, ne vont guère à d’autre
Ecole
que le Théâtre, et qui, sans les leçons qu’ils y
ller à s’en corriger. Mais, pour tirer encore plus d’utilité de cette
Ecole
qu’on suppose nécessaire, réformons les Comédies,
t pas que le Théâtre où l'on représente ces Spectacles honteux, est l'
Ecole
commune et publique de l'impureté pour ceux qui s
ener paître, n’a pas dû approuver qu’on envoyât ses Concitoyens à une
école
de politesse et de goût : mais sans nous prévenir
posé, il leur présente le théâtre le plus décent de l’univers comme l’
école
du vice, les Poètes comme des corrupteurs, les Ac
n il aurait tort. Ainsi tout n’est pas du ressort du théâtre, c’est l’
école
des citoyens, et non celle de la République. Voil
en de lui. » J’avoue que pour ce méchant déterminé, il n’y a de bonne
école
que la grèveb. Mais ce méchant est plus juste que
r lui : tout comique sans distinction est, s’il faut l’en croire, une
école
de vice : il n’en connaît point d’innocent. Il n’
es talents duquel je suis plus l’admirateur que personne, ne soit une
école
de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse q
lent comique est joué, pour mener leurs enfants à la plus pernicieuse
école
du vice. « Son plus grand soin, dit M. Rousseau e
le jouet ou la victime. C’est alors que le théâtre comique serait une
école
pernicieuse par le découragement et le dégoût qu’
ilhomme, George Dandin, le Malade imaginaire, les Tuteurs jaloux de l’
Ecole
des Femmes et de l’Ecole des Maris. Que l’on me c
e Malade imaginaire, les Tuteurs jaloux de l’Ecole des Femmes et de l’
Ecole
des Maris. Que l’on me cite un seul exemple où l’
d’Angélique, dans Le Malade imaginaire ; aux dépens d’Ariste, dans L’
Ecole
des Maris ; aux dépens même de Madame Jourdain, d
pour un scélérat. Cette confiance est-elle un défaut naturel ? Dans L’
Ecole
des Femmes et dans L’Ecole des Maris, le sujet du
fiance est-elle un défaut naturel ? Dans L’Ecole des Femmes et dans L’
Ecole
des Maris, le sujet du comique est la prétention
l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une
école
de mauvaises mœurs ? » Supposons que dans un serm
l’avoue, de bannir ce comique méprisable d’un théâtre qui doit être l’
école
de l’honnêteté. Mais que ces défauts « soient tel
encore en vénération parmi nous. Après avoir peint le théâtre comme l’
école
la plus pernicieuse du vice, on doit bien s’atten
ire. » « Le théâtre Français est, dit-il encore, la plus pernicieuse
école
du vice…. J’aime la comédie à la passion…. Racine
Introduction. « Evitez cette
école
où l’on instruit les cœurs A flatter la licence,
e la doctrine de l’Eglise, telle qu’on la lui a enseignée, non dans l’
école
de vos Casuistes et de vos Auteurs profanes, mais
peut disconvenir aussi que le théâtre de ce même Molière ne soit une
école
de vices et de mauvaises mœurs, plus dangereuse q
l’on fait aimer le fils insolent qui l’a faite, en est-elle moins une
école
de mauvaises mœurs ? Passons à la pièce qu’on rec
nstruction pour des jeunes gens sans expérience, qu’on envoie à cette
école
, où les hommes faits ont bien de la peine à se dé
âtre épuré par le goût et la décence est devenu pour les modernes une
école
de mœurs. Ne suffit-il pas d’ouvrir les yeux pour
si mal, si l'on désire de s'instruire. Le théâtre en est le modèle, l'
école
, l'arbitre. Tous ces petits livrets, ainsi que le
de la vertu, ni celui des sciences ; que des modèles si remuants, une
école
si pétillante, des leçons si superficielles, ne s
n est pas la dupe. L'élève du théâtre a dû aller bien secrètement à l'
école
, et en déguiser bien adroitement les leçons, s'il
a bien voulu ressentir. Ainsi la Comédie, par sa nature même, est une
école
et un exercice de vice, puisque c'est un art où i
n a bien voulu ressentir. Ainsi la Comédie par sa nature même est une
école
et un exercice de vice, puisqu'elle oblige nécess
it à l’idolatrie & à la superstition, mais parce que c’estoit une
école
d’impureté. Or, vous savez s’il ne l’est pas enco
haire, Directeurs dans le tribunal de la penitence, Docteurs dans les
Ecoles
, Pasteurs des Ames, Ministres des Autels tiennent
Nature ; le troisième par plusieurs pièces charmantes, sur-tout par l’
Ecole
de la jeunesse, où l’on voit des Scènes dignes de
le secret de l’intrigue au mari même, sans le connoître, comme dans l’
École
des Femmes le galant se décelle au jaloux, qu’il
œurs & la sainteté du mariage ne sauroit guère aller plus loin. L’
École
des Femmes est moins révoltante ; c’est là une fi
ce commode qu’une fatigante vertu. La femme, instruite à cette sainte
école
, s’écrie : J’enrage d’être honnête femme, on se l
édien auteur & acteur !), on ne doit jamais du moins en faire une
école
du vice. Moliere a sacrifié les mœurs à son espri
e ? On a raison, c’est pour cela même que je le dis une très-mauvaise
école
, où bien loin d’enseigner les devoirs, on craint
goût décidé pour le travail. Les parents épargnèrent donc les frais d’
école
, et trouvèrent plus économique de payer le petit
né pour courir à leur perte. J’ai vu le théâtre offrir un instant une
école
de vol et le peuple s’amuser à ces hideux tableau
os lois ont fait justice, n’ont point aiguisé leurs poignards à cette
école
du crime ? Et voilà les ouvrages qui obtiennent c
st heureux et mérite de l’être. Administrations théâtrales, allez à l’
école
aux Variétés. Rentré chez moi, le bonnet de nuit
théâtre, épuré par les soins d’une équité incorruptible, devienne une
école
publique, où tous les âges puissent, sans rougir,
is que la malignité n’épargne aucun état, tout le monde court à cette
école
de libertinage. Que sait là un Chrétien, à qui il
ir de plus grande corruption : « Nescio an sa corruptela vitiosior » (
école
de corruption, il n’y a point de mot Français qui
e chez lui, et y faisait représenter ses pièces, n’était pas allé à l’
école
de Lactance : « Quis non eum pudet luxuriosum et
m vitæ tempus traducunt. » Peuvent-ils ignorer que le théâtre est une
école
publique de libertinage ? « Publicam libidinis sc
» Rien de pareil chez les barbares ; ils n’ont point de théâtre, des
écoles
publiques de vice. Leur ignorance les rendrait ex
nt ni moins engouées, ni moins dérangées. Le théatre est pour elles l’
école
de tous les vices ; parure, galanterie, frivolité
us remontrera que ces danses et autres semblables assemblées sont des
écoles
de tous vices, des fourmilières de mille péchés.
e d’annoblir et de rendre utile un amusement qui deviendrait même une
Ecole
de vertu, si le vice et la mollesse en étaient ba
idée du P. Porée, qui même croit qu’on peut en faire un art & une
école
de vertu. Quand on passeroit toute cette doctrine
as besoin de recourir à ces adoucissemens, la doctrine de l’Ange de l’
école
sur la comédie, comme sur-tout le reste, est très
qui ne réunisse tous ces traits de réprobation dont parle l’Ange de l’
école
. Ce ne peut donc être que pour l’histrionat, dans
endenda & detestanda sunt theatra. C’est le sentiment commun de l’
école
de S. Thomas. Sylvester. Sum. v. ludus, v. ars. P
alheur de frequenter la Comedie moderne, l’appellent aussi bien « une
école
de libertinage & de vanité », que ces Saints
lvien. Quoique les fauteurs de la Comedie prétendent, que l’Ange de l’
Ecole
permet de donner quelque chose aux Comediens, ils
’honnéreté chrétienne ne souffre pas, & que cependant l’Ange de l’
Ecole
veut qu’on bannisse de tout divertissement. On pe
aux maîtres de son prémier malheur, Ce métier apris à une si mechante
école
est secondé par les inclinations naturelles, &
la veut dire qu’une sottise en couvre une autre, ce qu’on appelle une
école
de gaillardise : c’est un apprentissage d’impudic
sentiment, que le Christianisme et la discipline de l’Eglise, est une
école
de larmes et de pleurs, et non pas de joies et de
t, dit-on, tant de collèges, d’académies, de Maîtres, de Maîtresses d’
école
? Il n’y a que trop de science. Cette multitude i
irement oisif est un voleur public : quel tort ne fait pas à l’Etat l’
école
où il se forme ? Touché de ces abus, le Parlement
e en attendre ? que n’en a-t-on pas à craindre ? Quelle plus mauvaise
école
en particulier pour les domestiques ? paraît-il s
t aux organes. Il doit sur-tout étudier les originaux. Le monde est l’
Ecole
d’un Comédien ; théâtre immense, où toutes les pa
s ses essais de morale tom. 3 en 1658 ? la Comédie, écrit-il, est une
école
& un exercice de vices. Le métier de Comédien
des Théatres ; Mr. Nougaret, un des plus zélés, prétend qu’ils sont l’
école
des mœurs, dans son livre intitulé l’art du Theat
aujourd’hui, ils vous prouvent, que vous devez la regarder comme une
école
de lubricité, où l’on ne peut aller, sans se desh
Dans son Ode sur la fuite du Monde, il appelle nos Théatres, une vive
école
des passions ; il falloit bien que les sentiments
arde-t-on, comme des Comédies épurées, des piéces lubriques, une vive
école
des passions, & des maximes, qui feroient hon
le est aujourd’hui, & telle qu’elle a été depuis Moliere, est une
école
, où on apprend à pécher, & à ne plus rougir d
i opposés à l’esprit du Christianisme, pourquoi donc souffre-t-on ces
écoles
de saran, & ces réceptacles d’ordures, dans l
’Eglise, qui l’ont condamnée comme la corruption des mœurs, & une
école
publique de libertinage. » Quoi ! Parce que des m
ion suivante… Depuis quand a-t-on le talent de former la jeunesse à l’
école
de l’impureté, & où tout conspire à faire rou
« On vient, dit-il, de jouer Polieucte, le Théatre change ; on joue l’
école
des Maris : en est-ce une d’amour conjugal ? Et c
, parcequ’ils sont la source de toute sorte de péchés, & une vive
école
des passions. Le Cardinal le Camus, Houdart de la
e Théâtre était utile, et que les Anciens l’avaient regardé comme une
école
pour la correction des mœurs : c’est une différen
t un célèbre Rhéteur1, qu’on pourrait faire du Théâtre une très bonne
école
pour les mœurs. Il n’en est pas lui-même bien con
avantes. follement entêtées d’être savantes, et de le paraître. Des L’
Ecole
des Maris. Le Cocu imaginaire. L’Avare, etc. viei
d’effet au Théâtre. « Ne voudriez-vous point, dit Sganarelle dans l’
Ecole
des maris , De vos jeunes muguets m’inspirer les
lques traits de morale inutile, combien de maximes affreuses ? Dans l’
Ecole
des maris, dont M.F. donne une esquisse qui, tout
s de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’
école
du monde, en l’air dont il faut vivre, Instruit m
nûment quelques passages sans en faire sentir l’énergie. On choisit l’
Ecole
des femmes que M.F. présente sous un si bel aspec
t-on, après cela, nous vanter l’utilité de la Comédie, et l’appeler l’
Ecole
des mœurs ? Peut-on mettre ces Pièces en parallèl
qu’il était possible, quoique très difficile, de faire du Théâtre une
école
capable de former les mœurs. On a d’autant plus d
mes savantes, les Misanthropes, les Malades imaginaires, les diverses
Ecoles
, etc. L’Orateur insère un mot sur chaque chose, e
e Dépit amoureux. Les Précieuses ridicules. Les Femmes savantes. L’
Ecole
des Maris. Le Cocu imaginaire. L’Avare, etc. Le
itant la question des spectacles, soutient qu’ils pourroient être une
école
de vertu ; mais il ajoute en même-temps que, par
mais il ajoute en même-temps que, par notre faute, ils ne sont que l’
école
du vice. Cet écrivain, moins recommandable encore
panégyriste de l’ignorance & des brutes a du être le censeur de l’
école
de la politesse & du goût. Il se plaint de n’
ulté la justice, la religion, la conscience ? Le théatre n’est qu’une
école
de friponnerie. Ne faisons point tant le procès a
de crimes, qu’on parera fierement de grands mots. Le théatre est une
école
des mœurs, Moliere est un sage réformateur. C’est
les moyens de ruiner la tyrannie. Il ne faut pas même qu’il y ait des
écoles
ni aucune congrégation où l’on puisse apprendre l
à cette objection ; car quoique je sois convaincu, que cet Ange de l’
Ecole
n’a jamais approuvé les Comedies, telles qu’on le
nt démontré clairement qu’ils sont l’écueil de toutes les vertus et l’
école
de tous les vices ; mais le relâchement a toujour
règle, et avoir des enfants, des amis, des domestiques formés à cette
école
?
iquité a pensé de la comédie, & pourquoi j’ai dit qu’elle est une
école
publique du vice, & le triomphe du démon dans
s jeux de théâtre, comme contre un scandale public, qu’il appelle des
écoles
de libertinage & d’adultére, non pas à la vér
ix encore aujourd’hui, comme au siécle de saint Jean Chrysostome, des
écoles
d’impureté & de libertinage ? Si un simple re
l qui, ne passera jamais. Le monde jusqu’ici n’a été pour nous qu’une
école
d’iniquité ; & pour avoir voulu le suivre, no
ffice, pour juger des piéces, & couronner les meilleures. 3°. Une
Ecole
Dramatique, comme une école militaire, pour forme
, & couronner les meilleures. 3°. Une Ecole Dramatique, comme une
école
militaire, pour former de bons Acteurs, & fai
pour les jeux olimpiques & autres jeux ; mais ils n’avoient pas d’
écoles
théatrâles établies, comme à Parme, par autorité
divinisé pour avoir donné des prix à quelques Drames, & formé une
école
de comédiens ; c’est acquerir la Divinité à peu d
du Beloy ; bourgeois de Calais ; & ces innombrables académies ou
écoles
, pour toutes sortes d’objets, ont bien pu faire n
ont bien pu faire naître dans une Cour toute Française, l’idée d’une
école
dramatique, pour la représentation ; on y joindra
age sincère & funeste, qui farde le vice & défigure la vertu,
école
pernicieuse qui en donne & des leçons & d
, si l’on ne s’y occupe du soin de les régénérer, en rétablissant ces
écoles
illustres où furent formés les Chrysostome, les A
quelle institution plus grande et tout ensemble plus utile, que cette
école
auguste d’apôtres et de martyrs, destinés à porte
ourd’hui l’heureuse influence : inutilement aussi relèverons-nous ces
écoles
salutaires, que le gouvernement destine à la cult
in ; il soutient que le théâtre de notre premier comique est même une
école
de vices et de mauvaises mœurs. « Dat veniam co
tre, chez une nation aimable et polie, devrait naturellement être une
école
de bon goût et d’urbanité, si surtout il devrait
alors que le théâtre, vraiment utile à la société, sera réellement l’
école
des mœurs : c’est alors que nous irons sans dange
promet tout à coup la justification ? Ceux qui, élevés à la véritable
école
du barreau, sont par eux-mêmes en état d’en appré
ales, les villes les plus illustres de l’univers. En rétablissant ces
écoles
célèbres, dont quelques académies ont eu le bon e
zélés panégyristes sur la scène, ils la transforment en une véritable
école
d’éloquence et de bon goût, dont la religion n’ai
glement du sénat, pour défendre à ses propres membres de fréquenter l’
école
des pantomimes, et pour empêcher les chevaliers r
le besoin de perfectionner son éducation dans les athénées, dans les
écoles
de médecine, ou dans celles de droit. A la seule
capitale, et dans une des premières paroisses du monde chrétien, une
école
publique de morale où les hommes les plus savants
, que le Gouvernement, dans sa dernière loi sur le rétablissement des
écoles
de droit, a assimilé les élèves de ces académies
droit, a assimilé les élèves de ces académies à ceux de ces nouvelles
écoles
qu’il vient de réorganiser, pour leur accorder le
, de Marie-Joseph Chénier (1789), ensuite rebaptisée Charles IX, ou l'
école
des rois. t. NDE Samuel Richardson. Le roman dat
Bref, c’est le Vrai et propre thème de ces lieux. Or voilà une belle
école
aux filles et aux femmes pour y apprendre à être
rs filles, les remettent à de mauvais Maîtres, et les adressent à une
école
très dangereuse. Tout cela se trouvant ès Théâtre
s voyant en un même blâme, et également tachés de dissolution, et des
Ecoles
ouvertes pour corrompre les mœurs, ils les ont en
Aulu-Gelle a fait mentionAulu-Gelle, lib. 20, cap. 3. aw , qui tenant
Ecole
publique, et voyant l’un de ses Disciples, entre
ieux qui ont pris possession durant plus de deux mille ans d’être des
écoles
pour gâter les mœurs, ne sauraient avoir changé s
les condamnons. Es jeux des Gladiateurs qui n’aurait horreur de cette
Ecole
de meurtres ? En ceux qui montent sur les Théâtre
iscipleCyprien, lib. 2, ep. 2. bv , les qualifie à son exemple, « une
Ecole
de turpitude », et dit qu’on y enseigne « les adu
us chastes. Enfin nous pouvons définir les Théâtres, un égout, et une
école
de turpitude, et de toute sorte de vices. » cs C
n loin de dresser pour eux des apologies, et de les proposer pour des
Ecoles
de vertu et d’honnêteté. Chap. XII. Que les ra
ils font fortdr, est une pétition pure de principe, comme on parle ès
Ecoles
. Car ils supposent que les Théâtres sont de la na
qui sont horribles, et coupables d’une énorme impiété : Surtout, une
Ecole
dangereuse pour y apprendre la lasciveté et toute
t jamais voulu lui accorder, a écrit que le Théatre pourroit être une
Ecole
de vertu ; mais il ajoutoit, dans le même Ouvrage
s il ajoutoit, dans le même Ouvrage, que par notre faute il étoit une
Ecole
de vice ; & c’est uniquement dans son existen
comique la forme & le ton qu’il devroit avoir pour être une bonne
Ecole
. Dignité, noblesse, esprit philosophique, profond
toute édifiée de la vertu de Pauline : le Théatre change ; on joue l’
Ecole
des Maris. En est-ce une d’amour conjugal ? &
gion. Que la face des spectacles change ; que le Théatre devienne une
Ecole
de vertu ; la profession de Comédien n’aura plus
mp; toute l’Europe, le Théatre étoit comme il l’est de nos jours, une
école
toute propre à porter le trouble & le ravage
les ad usum faits & à faire. Que le Théatre seroit une excellente
Ecole
si on n’y représentoit que des Pièces telles qu’E
rs écrits ; ils la regardent comme un reste du paganisme et comme une
Ecole
d’impureté. L’Eglise l’a toujours regardée avec a
nds peintres de l’antiquité lui en avoient donné l’exemple, & les
Ecoles
de Peintures donnent ces modestes leçons à leurs
s dont la vertu lui tient bien peu compte. L’Opéra est la plus grande
école
de musique, & la plus féconde en chef-d’œuvre
Françoise un caractere, un goût efféminé qui en fait le fruit & l’
école
du libertinage ; de-là cette fureur de mettre par
on les propose avec éloge pour modele, sur une Scène qu’on dit être l’
Ecole
des mœurs ? Que doivent être les auteurs qui les
ne connoît point encore ce divertissement dangereux, qu’il appelle l’
Ecole
du libertinage , le fruit de l’oisiveté , la ru
x avis là-dessus dans le christianisme. Les Théologiens de toutes les
écoles
conviennent unanimement que c’est un péché de reg
en rappelle l’idée à l’imagination lubrique qui s’en repaît ; c’est l’
école
du vice & l’école de la vertu : le zèle excit
’imagination lubrique qui s’en repaît ; c’est l’école du vice & l’
école
de la vertu : le zèle excite à la vertu par la vu
mais l’autre étant une action plus relevée, fait voir qu’elle est une
école
des plus belles facultés de l’esprit, et où la mé
re de s’exempter de la fréquentation de ces profanes, comme étant une
école
de l’idolâtrie, en effet les Païens s’en servaien
qui a fort écrit, fit l’avant-propos de ce poème. A Nîmes, où il y a
école
de Théologie, pour ceux qui étudient au Ministère
onviendront que ce n’est pas là qu’on la remplit ; il ne fut jamais l’
école
de la sainteté. Mais outre les raisons communes d
nt depuis l’un des plus grands Jurisconsultes qui aient paru dans les
écoles
, sortait de dessus les bancs, et n’avait qu’une t
e qui n’annonce pas que l’Auteur qui la lui donne, le regarde comme l’
école
de la vertu. Il en trouve un superbe dans ces pal
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