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1 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 3 : Livre VI, chap. 15] » pp. 663-664
re VI, chap. 15] Et bien, on voudra peut-être prendre le retour des Ames de ce qu’en écrivent les Poètes. Vraiment il ne s
rs ouvrages fabuleux, font, mais ce n’est que par feinte, revenir les Ames des hommes en terre, les faisant sortir du creux
des Enfers. Les Tragédies sont toutes pleines d’Idoles et Ombres des Ames des morts représentées sur le Théâtre. Le Poète E
u, tout tremblant, et frissonnant d’horreur de ces vers enflés qu’une Ame de mort vient à dire se présentant voilée devant
mêmes quand sérieusement et à la vérité ils se sont mis à parler des Ames , ils n’auraient pas cru qu’elles pussent retourne
αι. » Et Euripide In Alcest. qui fournit ses actes de vaines Images d’ Ames pour étonner les Auditeurs, n’a point craint de d
moins que bien que l’entrée des Enfers soit facile, si est-ce que les Ames n’en sortent pas depuis qu’elles y sont descendue
ligat et novies Styx interfusa coercet. » Si quelqu’un pense voir des Ames ou quelques morts ressemblant à ceux de sa connai
. » Qu’est-il besoin, ce disait un grand et docte personnage, que les Ames reviennent au monde ? « Nempe ut Veteranus miles
2 (1640) L'année chrétienne « De la nature, nécessité, et utilité des ébats, jeux, et semblables divertissements. » pp. 852-877
lles et extérieures, outre les spirituelles et intérieures. Comme l’ âme Chrétienne doit avoir ses récréations, et vivre a
que mélancolie et tristesse.Une des ruses de Satan pour détourner les âmes de la vie vertueuse, est de vouloir persuader au
choses spirituelles :Les maux que cause la tristesse. de façon que l’ âme mélancolique s’assoupit, et s’endort en la pratiq
upit, et s’endort en la pratique d’icelles ; et dit avec David, « Mon âme s’est endormie à raison du dégoût qu’elle avait »
dégoût qu’elle avait »,6 ou comme porte la version des Septante, Mon âme a distillé comme l’eau qui distille d’un alambic,
t, vivre avec elle est être en joie continuelle. »25 3. Du côté de l’ âme Chrétienne,Du côté de l’âme. laquelle sans cette
en joie continuelle. »25 3. Du côté de l’âme Chrétienne,Du côté de l’ âme . laquelle sans cette joie ne peut se plaire en sa
aient la gaieté et la constance des Martyrs, car il pense attirer les âmes à son parti, sous l’amorce du plaisir et de la ré
gine être en cette occupation. Comme la joie et les récréations de l’ âme Chrétienne ne sont pas seulement intérieures, mai
res, et corporelles. §. II. En deux manières pouvons-nous dire, que l’ âme vraiment Chrétienne, est en une continuelle joie.
érieure,Deux sortes de joies. et de récréations. Les intérieures en l’ âme car l’exercice et la pratique de la vertu, porte
ue Dieu, de ce « qu’il a si bien ordonné de tout, qu’il a fait, que l’ âme déréglée qui s’émancipe du saint Ordre des Lois d
ngoisse, l’homme vertueux gloire, honneur, paix, joie et repos en son âme » .31 La seconde est extérieure,Les extérieures e
nde, et prouve en ce paragraphe, que tant s’en faut qu’on défende aux âmes vertueuses ces honnêtes récréations corporelles,
dent trop l’esprit. Les raisons en sont évidentes :Raisons pourquoi l’ Ame Chrétienne peut et doit prendre des récréations c
, dit que le temps destiné pour les embrassements, est celui auquel l’ Ame Chrétienne s’occupe à l’acquisition de la sagesse
s, que j'ai mis au commencement de ce paragraphe ; l’intérieure que l’ âme reçoit volant vers Dieu, s’occupant en la connais
gaillardises en conversation, et même par le jeu, a gagné beaucoup d’ âmes à Dieu. Saint Ignace de Loyola43 visitant un jour
n. laquelle d’ordinaire se perd en ses divertissements, et les bonnes âmes l’y conservent avec toute douceur, comme je dirai
rvent avec toute douceur, comme je dirai ci-après. La pratique que l’ Ame Chrétienne doit garder en ses récréations, jeux e
’Eternité. Article Second. Puisque Dieu vous a créé pour le Ciel, ô Ame Chrétienne, et qu’il veut que vous vous recréiez
t beau, mais enfin aboutit à la mort »,62 non tant du corps, que de l’ âme . Le troisième ;Troisième, comment ou peut assiste
t sont contraires à la volonté de Dieu : de peur d’y intéresser votre âme  ; imitez Sainte Catherine de Sienne, dressez en v
es cheveux, le dérèglement en votre corps, qui est comme la robe de l’ âme , ne se trouveront point en vous : ains (ce qui es
: ains (ce qui est plus admirable, et qu’est arrivé à quelques bonnes âmes que je ne puis nommer, parce qu’elles vivent enco
semblera étrange à ceux qui ne connaissent pas, comme Dieu traite les âmes qui lui sont fidèles en tout et partout ; ce que
er, et de vous remercier : je le fais parce que vous avez délivré mon âme de la mort, qui en a tué tant d’autres en ce lieu
n cette vie, éclairée de la lumière de la Foi, qui donne la vie à une âme . »65 Le quatrième,Quatrième, Prendre garde à qua
e quelque chose qui soit pour édifier les autres, et leur mettre en l’ âme quelque bonne et sainte pensée : C’est l’avis de
s vertueuses, dans lesquelles est le saint Esprit. J'ai vu des bonnes âmes en leurs récréations, faire des jolies conférence
t faire, et qu’il eût fait, si la gloire de son Père, et le salut des âmes l’eût requis : outre cela, dis-je, (qui doit être
jeu, pèche ; je me contente de dire, qu’ayant déjà souvent instruit l’ âme Chrétienne à faire tout ce qu’elle fait avec espr
jeu ; et pour le seul motif de le commencer, et de le continuer. Les âmes vraiment bonnes, jouentLes bonnes intentions qu’o
sion ne l’emportant point, mais la raison le gouvernant, qui est en l’ âme , la plus belle marque de l’image de Dieu. 3. Elle
us voyez combien beau, récréatif, et profitable sera un tel jeu à une âme , laquelle y va avec une si sainte intention, qui
lle force qu’il navre et emporte le cœur du même Dieu. Procurez donc, âme Chrétienne, cette intention en votre jeu, vous y
de l’esprit, ni un repos pour le corps. Soyez plus sage que ceux-ci, âme Chrétienne, jouez rarement ; car Dieu vous a mis
joueront cinquante, ou cent pistoles. N’imitez pas ces personnes ici, Ame Chrétienne, jouez selon vos moyens, et plutôt moi
danser pas avec trop d’affection. car il est dommage que le cœur de l’ Ame Chrétienne, capable de grandes, divines, et héroï
ela, trouvez quelque excuse pour vous en exempter ; le salut de votre âme , et de votre prochain, vaut bien plus que le plai
ien glissant : élevez souvent le cœur à Dieu, tirez profit pour votre âme , de tout ce que vous y verrez ; étonnez vous de l
3. Partie, Chap. 3. 1. En même temps que vous étiez au bal, plusieurs âmes brûlaient en enfer, pour les péchés commis en la
tædium convictus illius, sed gaudium et exultationem. » Du côté de l’ âme . Du côté du Diable. Deux sortes de joies. et de r
Diable. Deux sortes de joies. et de récréations. Les intérieures en l’ âme 29. [NDA] Sen. « Summa pœna peccati est peccass
operanti bonum. » Les extérieures et corporelles. Raisons pourquoi l’ Ame Chrétienne peut et doit prendre des récréations c
3 (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65
ateurs et les consolations, n’est-ce pas aux affligés ? En vérité ces âmes si remplies de la joie du monde ne sont donc pas
u es le seul vrai et le seul souverain plaisir capable de remplir une âme  ; tu rejetais loin de moi tous ces faux plaisirs,
absolument incompatibles avec la dévotion, parce qu’ils remplissent l’ âme de vaines passions, et nous avons besoin d’une âm
’ils remplissent l’âme de vaines passions, et nous avons besoin d’une âme libre. Ils font naître des joies et des tristesse
ui ruinent les saintes dispositions que nous voulons établir dans une âme dévote. J’en dis de même du jeu, fureur qui agite
un cornet, avec des inquiétudes et des transports inconcevables. Son âme est agitée en même temps de mille passions, de cr
t hors de son assiette. Un tel homme est-il bien en état d’élever son âme à son Dieu ? Ce seront de belles dévotions que ce
: La tempête a été trop grande, les flots seront longtemps agités ; l’ âme tardera longtemps à se rasseoir, et encore après
Voici donc un des principaux conseils que l’on peut donner aux bonnes âmes qui prétendent se disposer à la dévotion. Renonce
onnes âmes qui prétendent se disposer à la dévotion. Renonce, renonce âme dévote aux plaisirs de la terre, choisis des plai
4 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65
fonction de votre Esculape n’est donc pas de guérir les maladies de l’ âme . Car à l’égard de celles-là, rien ne serait plus
ituelle que Jésus Christ est venu apporter au monde. Car c’est de mon âme que je vous demande la guérison, et elle n’aurait
alité d’Esculape ne montre point qu’il s’appliquera à la guérison des âmes malades, mais au plus à celle des corps. Et ainsi
steur. Car est-ce pour guérir les maladies du corps ou les vices de l’ âme qu’il porte le nom et la qualité de Médecin ? Est
maladies du corps ? N’a-t-il pas fait au contraire des maladies de l’ âme le principal objet de son application ? Et n’est-
c que votre Héros ne veut point entreprendre de guérir les vices de l’ âme  ? N’est-ce pas, mes Pères, que vous voulez qu’il
mais il avait en vue tous ces Pasteurs qui négligent les besoins des âmes quand ils s’appliqueraient, autant que votre Escu
5 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24
lus belles fleurs : leurs sens impurs ne voient qu’impureté, et leurs âmes ensevelies dans les ténèbres de leur présomption
le salut aux vaincus après avoir dompté les rebelles ; et ainsi que l’ âme , qui n’est qu’une au corps, a plusieurs puissance
s les Rois ensemble ; elle a vu l’aimant qui attire toutes les belles âmes , qui de ses sujects est autant revéré, comme Sauv
dent pas, désirant s’il était possible qu’à l’imitation d’un nombre d’ âmes , qui dès la terre vivent au Ciel, nous voulussion
sible, en l’autre sujet à toutes sortes d’accidents : étant composé d’ âme et de corps, il doit avoir la contemplation et l’
ie les élève trop, il se doit recueillir en soi-même, et donner à son âme une nourriture qui la recrée, repose, et puisse a
uve de son éloquence. Pardonnez à l’insuffisance de mon esprit, belle âme , qui en la comparaison de chose incomparable, n’a
elles que vous tenez qui vous font esclaver, dominer et triompher des âmes plus parfaites, pour ne parer vos trophées de dép
e, purifie nos oreilles, éclaire les yeux de notre esprit humecte nos âmes d’une rosée dont la douceur éteint toute amertume
acré : qui ouvrant ses lèvres de roses nous fait voir les images de l’ âme , la douce prison des nôtres, les liens de nos esp
qu’elle désire : Mais quels sont ses désirs ? de faire couler en nos âmes par nos oreilles les préceptes de science et de v
t que le sens de l’ouïe est le plus excellent, et qu’il sert plus à l’ âme qu’au corps, parce qu’il est plus près de la part
d’ouïr, de savoir et d’apprendre est naturelle en nous, et que notre âme est comme un livre blanc où nous pouvons graver c
6 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32
objet d'une immortelle flamme, ce séducteur si cher, ce maître de son âme  ». Séducteur si cher ! quelle attestation de la v
, qui consiste 1.°   à montrer les héros estimables par la grandeur d' âme et les victoires qu'ils savent remporter sur leur
n de plus contre l'éternité de l'enfer. Il attaque l'immortalité de l' âme  : « O terre dans tes flancs, à ton sein qui m'a
tourner l'attention aux paroles qui suivent, où est le venin. Voici l' âme anéantie : « Ce cœur par vingt tyrans déchiré,
e qui sent le remords, est-il matière ou esprit ? S'il est matière, l' âme est donc matérielle ; s'il est esprit, l'âme est
it ? S'il est matière, l'âme est donc matérielle ; s'il est esprit, l' âme est livrée au néant. Est-ce là croire son immorta
que la loi et les vertus naturelles ? « Mais ce souffle immortel (l' âme ) est l'esprit de Dieu même, Tremblez qu'il n'ait
n'ait sur vous attiré l'anathème. » Que signifie ce galimatias ? l' âme n'est-elle que l’esprit de Dieu même ? Dieu est d
matias ? l'âme n'est-elle que l’esprit de Dieu même ? Dieu est donc l' âme de tous les hommes, les hommes n'ont point d'âme,
me ? Dieu est donc l'âme de tous les hommes, les hommes n'ont point d' âme , du moins spirituelle, puisqu'il n'y a d'autre es
système du philosophe Italien Bernardin Teletius, qui ne donne qu'une âme à tout le genre animal, dans son livre que le con
le un joug ? est-ce la matière qui l'impose ? donne-t-elle la vie à l' âme  ? Ne serait-ce pas plutôt l'âme qui anime le corp
ui l'impose ? donne-t-elle la vie à l'âme ? Ne serait-ce pas plutôt l' âme qui anime le corps et lui donne la vie ? la vie f
s de l'humanité ? l'humanité subsiste-t-elle après la séparation de l' âme et du corps ? La mort qui détruit l'humanité la r
ents. Confession, viatique, extrême onction, même recommandation de l' âme , dont on aurait pu faire une belle prière plus to
raire elle devrait commencer pour faire prier Dieu pour le repos de l' âme . Et on donnera cette pièce pour un modèle de reli
re donner d'une femme une idée plus affreuse. Peut-elle attendrir une âme honnête ? C'est une adultère emprisonnée, qui séd
s'enfuir avec lui : « Je conçois le projet d'enlever à son Dieu Une âme qu'il semblait échauffer de son feu. » Une hypo
s écrits mutuels servaient nos ardeurs, j'envoyais à Comminges et mon âme et mes pleurs. » Qu'est-ce que le précieux ? « Et
rs chaque jour. » De le voir vivre. « Que la raison, l'honneur de mon âme était loin !  » Elle ne dit que trop vrai. « Mon
iments, ne sont que le rouge qui cache les rides et la pâleur de leur âme . Les amateurs des romans et des spectacles, avec
er aux aveugles ; cacher un jugement ! Et les rayons sereins dans mon âme s'élèvent : les rayons frappent les yeux, s'élève
on âme s'élèvent : les rayons frappent les yeux, s'élèvent-ils dans l' âme  ? les rayons sont-ils sereins ? Un Dieu qui dompt
7 (1675) Traité de la dévotion «  Méditation. » pp. 66-67
Méditation. Mon âme , que tu es malheureuse d’être née en Egypte, et d
clave du Diable et du monde. Tu n’as pas encore goûté ces délices des âmes pieuses et dévotes qui disent, Je suis rassasiée
de ces communications secrètes dont mon Sauveur fait part à quelques âmes privilégiées, ce qui les comble de joie même au m
, et les fait chanter dans les prisons et dans les fers. Apprends mon âme , apprends à chercher en Dieu tes plaisirs et tes
8 (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435
squels autorisés par Messieurs les Magistrats, perdent une infinité d’ âmes par leurs sales représentations et discours impud
r leurs sales paroles, actions et gestes impudiques, empoisonnent les âmes  : ce qui fait qu’on les doit fuir, et qu’on ne le
rité des Magistrats qui concourt à ces grands maux, et à la perte des âmes , par la permission et le consentement qu’ils donn
ent à ces farceurs et bateleurs : c’est leur permettre d’arracher les âmes d’entre les mains de Dieu, pour les rendre les es
les bons sentiments que les Prédications avaient fait naître dans les âmes pendant toute une semaine. Cependant qu’en est-il
 : Que répondra donc à Dieu le Juge qui aura contribué à la perte des âmes , par la permission injuste qu’il aura donnée à ce
se trouve que non seulement ils aient été l’occasion de la perte des âmes , mais qu’ils y aient actuellement contribué, comm
rdition, et dont ils sont les avant-coureurs, à savoir d’arracher les âmes d’entre les mains de Dieu, pour les faire les esc
quin, à la gloire de Dieu, à l’honneur de son Eglise, et au salut des âmes qui sont le prix du Sang de Jésus-Christ : Pensez
9 (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238
duit des baumes ou des poisons, selon les semences qu’on jette dans l’ âme , et s’il est des âmes qui corrompent tout, ce n’e
s poisons, selon les semences qu’on jette dans l’âme, et s’il est des âmes qui corrompent tout, ce n’est pas la faute du thé
voit-on que des furieux ou des fanatiques ? L’humanité, la grandeur d’ âme , l’amour de la patrie, l’enthousiasme même de la
mpreinte, et les mêmes traces approfondies se gravent si avant dans l’ âme , qu’elles lui deviennent comme naturelles. Mais e
à le croire. 2°. Que si cet amour et cette haine sont assoupis dans l’ âme , les impressions du théâtre font un bien en les r
ent. Mais quand les gradations en sont bien ménagées, quand on voit l’ âme de Phèdre ou de Médée agitée des mêmes sentiments
bons exemples lui sont utiles : ils n’auraient point de prise sur son âme si la nature l’avait fait méchant. En un mot, ou
ion est sans remède, ou l’habitude du théâtre doit réveiller dans son âme l’effroi, la honte et les remords. « Quelle est c
ans l’un et dans l’autre cas, une impression habituelle qui modifie l’ âme , et nous fait contracter insensiblement le caract
N’est-il pas content de lui-même ? Ne s’applaudit-il pas de sa belle âme  ? Ne s’est-il pas acquitté de tout ce qu’il doit
hose la prudence qu’il peut inspirer. Un troisième genre place dans l’ âme des Acteurs tous les ressorts de l’action et du p
diens, et l’Amour, ce sentiment si naturel et si dangereux, qui est l’ âme de nos deux Théâtres. Je l’ai déjà dit, l’asserti
à mettre au théâtre avec un air d’approbation, comme pour exciter les âme perfides à punir, sous le nom de sottise, la cand
pectacle continuel de la méchanceté des hommes ; il n’y a donc qu’une âme grande et noble qui en soit susceptible… Cette co
uffrir que l’on porte atteinte dans ses semblables ; il n’a point une âme sensible pour eux, et une âme impassible pour lui
dans ses semblables ; il n’a point une âme sensible pour eux, et une âme impassible pour lui ; et cette trempe de caractèr
ous ceux qui tient du testament de Crispinh, comme des fripons dans l’ âme , il serait bon, je l’avoue, de bannir ce comique
st, dit-il, qu’on ne le voit jamais régner sur la scène, qu’entre des âmes honnêtes…. Les qualités de l’objet ne l’accompagn
où l’une des plus violentes passions de la nature tient sans cesse l’ âme des spectateurs agitée entre la crainte et la pit
gne du frein des lois : en un mot, pour cultiver et nourrir dans leur âme l’amour de la paix et de l’ordre, qui est la vert
pudeur, la perte de la pudeur entraîne celle de l’honnêteté qui est l’ âme des bonnes mœurs : nos femmes vivent en public, e
re une femme pense et raisonne ; qu’on lui donne un esprit ferme, une âme élevée, des principes et des vertus ? Et si les f
attesteront avec moi. « Mais ce feu céleste qui échauffe et embrase l’ âme , ce génie qui consume et dévore, cette brûlante é
olis comme elles. Ils auront tant d’esprit que vous voudrez, jamais d’ âme . Ils seront cent fois plutôt sensés que passionné
sonnables, sensibles, honnêtes, vertueuses : si elle leur a donné une âme comme à nous, mais plus calme, plus modérée, de q
du sang, et la fureur du brigandage ; mais elles nourrissent dans nos âmes l’amour de l’honneur et l’émulation de la gloire.
ur ? Il y a un amour physique répandu dans la nature, et qui en est l’ âme et le soutien. Voici ce qu’en pense M. Rousseau.
s’il est permis de le dire, la transfusion et la coexistence de deux âme . Cependant on abuse de tout. Examinons comment le
moral, mais dans lequel celui-ci domine. Ce mélange ne se fait dans l’ âme que lentement et par degrés : l’estime, la confia
 ; et c’est ainsi que le germe de l’amour vertueux est étouffé dans l’ âme des hommes, quelquefois même avant la saison où i
au rang des vertus. L’émotion qu’on éprouve au Spectacle attendrit l’ âme , je l’avoue, et c’est par là qu’il la dispose à l
rtueux a besoin de toute la sensibilité, de toute la délicatesse de l’ âme . Plus l’âme est sensible, plus elle est délicate 
oin de toute la sensibilité, de toute la délicatesse de l’âme. Plus l’ âme est sensible, plus elle est délicate ; je dis l’â
de l’âme. Plus l’âme est sensible, plus elle est délicate ; je dis l’ âme , et l’on m’entend bien : or, la délicatesse des s
: la nature et le sang ont sur lui des droits absolus. Au lieu qu’une âme froide et légère ne tient à rien, et cède à un so
nalogues y sont comme fondus en un seul. C’est donc nous supposer une âme déjà bien corrompue que de prétendre qu’elle anal
. L’amour a deux sortes d’objets : savoir, les objets qui affectent l’ âme , et les objets qui émeuvent les sens. Le théâtre
are beauté, sa beauté affecte les sens, mais son rôle n’affecte que l’ âme . L’un tient à l’autre, me dira-t-on : point du to
t noble de sa figure et de son action. Mais tout cela n’affecte que l’ âme , je le répète, et la preuve en est, qu’un sage vi
physique, tout ce qu’on y entend n’inspire que l’amour moral : plus l’ âme y est émue, moins les sens doivent l’être. Quelle
abitude disposait son cœur à l’amour. Vous souhaitez à votre fils une âme insensible, lui dirai-je ; c’est souhaiter le plu
xcepté lui-même ; et l’amour-propre n’est jamais si fort que dans une âme où il règne seul. Grâce à vos soins, son âme endu
ais si fort que dans une âme où il règne seul. Grâce à vos soins, son âme endurcie ne sera capable d’aucune affection moral
us les hommes, son bonheur et sa vertu sont dans vos mains : plus son âme sera attendrie, et plus vous la trouverez docile 
énie, qu’il n’y ait vu peindre l’amour qu’intéressant et vertueux : l’ âme pleine de ces idées, il cherchera, dites-vous une
de vos talents et de vos vertus ; si elle prend soin d’embellir votre âme et de vous rendre plus cher à ses yeux, en vous r
sacré de la nature ou de la patrie ? Qui de nous est complice dans l’ âme de la trahison du fils de Brutus ? Mais qu’il pla
els de la beauté et de la vertu, conservent tous leurs droits sur nos âme . M. Rousseau a donc raison de dire qu’aucun des s
t vertueuses, qu’elles ont sacrifié le sentiment le plus cher de leur âme , l’une à la religion de ses pères, l’autre à la g
disposerait tous les esprits. S’il n’y a donc que l’émotion pure de l’ âme sans aucun mélange de vice, quel est le caractère
Pensez qu’il s’agit d’un homme perdu : tout est poison pour une telle âme . Mais supposons, ce qui est plus commun, c’est-à-
? D’un amour sans objet, sans motif, sans caractère, et qui, dans son âme , va se changer en vice ? Je me perds dans cette a
e. L’amour honnête qu’on y respire, réunit toutes les affections de l’ âme sur un seul objet. Or, « le plus méchant des homm
chant que Timon. Du reste, il n’y a que l’amour effréné qui détache l’ âme de ses devoirs, et qui en rompe les liens : tout
é, le sang et l’amour trompent l’équilibre des intérêts qui meuvent l’ âme  ; mais cet équilibre est une chimère. Lycurgue, p
t cette fureur cruelle, forcenée, atroce, dont vous craignez pour nos âmes faibles les exemples contagieux. Vous redoutez po
spire le poison d’un amour dont les excès sont inévitables. Ces mêmes âmes que vous trouvez si froides, quand l’humanité, la
ins qu’un mouvement stupide ; qu’il est assez vif pour rapprocher les âmes  ; et qu’il ne l’est point assez pour enivrer les
faire sentir la honte et la bassesse du vice, et développer dans les âmes le germe naturel des vertus ; non pour empêcher q
Corneille et M. Rousseau ont vendu avant elle leur imagination, leur âme , leurs veilles, et le don de feindre qui leur est
les blasphèmes de Satan, et dans l’adoration de nos premiers Pères. L’ âme de Corneille s’élevait jusqu’à l’héroïsme pour fa
ence, que celui-ci a besoin de se transformer tout entier, et que son âme doit être, s’il est permis de le dire, centraleme
qui influe encore moins par conséquent sur son caractère habituel. L’ âme prend, à la longue, une teinture des affections v
qu’en s’élevant au-dessus des hommes par une droiture et une force d’ âme qui les rassure et qui les console : ils ne sont
est habituellement affectée, lui éclairent l’esprit et lui élèvent l’ âme . J’en ai dit assez, j’en ai trop dit peut-être, e
10 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Mlle de Guise » pp. -1
force Qui ne vous laisse jamais. Minerve tient la pensée La vertu l’ âme enlasséeb, Les amours rient en l’œil, La troupe d
aux cœurs de douce prison ; Si l’œil qui te voit ne s’engage, C’est l’ âme qui faut de courage, Ou l’Esprit manque de raison
asent les Dieux ? Ce feu saint, l’honneur des Vestales, Echauffe les âmes Royales, Des vertus qui la font aimer : Et comme
[NDE] Comprendre : Minerve tient la pensée enlacée, la vertu tient l’ âme enlacée. c. [NDE] Ses douces tortures.
11 (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162
les impressions ordinaires que faisait la Tragédie dans Athènes sur l’ âme des Spectateurs, on peut dire que Platon était mi
oler de tous les malheurs ? On aura de la peine à me persuader qu’une âme accoutumée à s’effrayer sur ce qui regarde les ma
qu’on exposait bien moins de vertus que de malheurs ; de peur qu’une âme élevée à l’admiration des Héros, ne fût moins pro
incertainement à la guérison ? Que de mettre la perturbation dans une âme , pour tâcher après de la calmer par les réflexion
ans la suspension des esprits ; c’est un cher intérêt que prend notre âme aux sujets qui attirent son affection. On peut di
é nous ayons celui d’une admiration animée, qui fasse naître en notre âme comme un amoureux désir de l’imiter. Il nous rest
u trop barbares, ou trop funestes ; ce qui doit toucher noblement les âmes , animer les courages, et élever les esprits, ne s
n doit rechercher à la Tragédie, devant toutes choses, une grandeur d’ âme bien exprimée, qui excite en nous une tendre admi
iration quelque ravissement pour l’esprit ; le courage y est élevé, l’ âme y est touchée. a. [NDE] : La première édition
12 (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 19-20
ur l’esprit des sages, demandez, s’il vous plaît, à toutes les bonnes âmes qui se sont bien données à Dieu, demandez à tous
it qu’un jour Notre Seigneur lui fit voir, en extase, un bon nombre d’ âmes religieuses qui brûlaient dans des flammes effroy
te l’assistance. Dans ces plaintes elle disait d’une voix funeste : Ô âmes religieuses, misérables ! ô misère extrême ! que
mis aux religieux pour une sainte récréation, leur donne la mort de l’ âme , et leur cause une peine épouvantable et d’une ét
13 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 12. SIECLE. » pp. 187-190
tacles vains, que sert-elle au corps, ou quel bien apporte-t-elle à l' âme et Certes vous ne trouverez point que l'homme tir
qui est propre à entretenir les vices. L'oisiveté est l'ennemie de l' âme , qui la dépouille de toutes ses inclinations vert
e l'incontinence de sa vue ne soit un témoignage de l'impureté de son âme  ; C'est avec raison que Périclès étant Préteur re
érémie déplore dans ses Lamentations ; Mes yeux, dit-il, ont ravi mon âme comme une proie. Vous ne doutez point que l'autor
14 (1686) Sermon sur les spectacles pp. 42-84
, et ce mélange qui étonne, et qui ravit, enivre les sens, subjugue l’ âme , et vient à bout de corrompre les cœurs. « Et ost
xe et la volupté, par les oreilles et par les yeux, pour en remplir l’ âme , et pour les faire triompher ? N’est-ce pas là qu
issent se confondre, quoique sans confusion, afin de posséder toute l’ âme des Spectateurs, et d’enivrer tous leurs sens. Qu
yer des figures et des expressions, qui pourraient réveiller dans vos âmes , des idées qui n’auraient jamais dû y être. Heure
envisager avec toute l’horreur et tout l’effroi qu’ils inspirent aux âmes saintes. Oui, mes Frères, ces divertissements que
ompes de Satan. Le Démon a tâché dans tous les temps de corrompre les âmes , et d’éblouir les esprits. Après avoir formé des
moisson de tout ce que la corruption a recueilli pour empoisonner les âmes . Que sont en effet les pompes du Démon, sinon ses
et que si l’on doit faire tous ses efforts pour arracher au Démon une âme pour laquelle Jésus-Christ est mort, on ne peut,
pas senti des mouvements d’orgueil et d’impureté s’élever dans votre âme , et la remplir de toutes sortes d’images, lorsqu’
ments ; c’est là que des regards lascifs entraînent le cœur, et que l’ âme devient coupable d’adultère. Lorsque vous sortez
e leur fréquentation. En vain on veut vous persuader qu’ils rendent l’ âme compatissante, et que lorsqu’on verse des pleurs
une chose aussi réfléchie et aussi combinée qu’un Spectacle, alors l’ âme ne peut plus se défendre, et elle finit par doute
la loi. Ainsi l’on fait l’éloge du Christianisme, et l’on n’a plus d’ âme que pour les plaisirs ; ainsi l’on passe alternat
feriez que ce qu’ont fait tant d’illustres Pénitents qui avaient une âme à sauver comme vous : mais je sais que ce genre d
moment où l’on ne peut presque plus parler, et faudra-t-il perdre son âme pour un respect tout humain ? Je conçois bien, me
vous-mêmes, admirez les merveilles qui résultent de l’union de votre âme avec votre corps, et donnez à vos pensées un esso
as assez touchants, et si vous aimez ces événements qui intéressent l’ âme qui remuent le cœur et qui arrachent des pleurs,
15 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265
tes. Racine dans la Tragédie de Bérénice fait consister la grandeur d’ âme de Titus à triompher de l’amour, et à sacrifier s
e. Au contraire Corneille dans Rodogune a placé cette même grandeur d’ âme dans le sentiment opposé, et l’on voit Antiochus
les abandonner à la Comédie ; les hommes n’ont attaché la grandeur d’ âme qu’à l’ambition, et les autres passions ils les o
fils. Rodogune de son côté ne me paraît pas avoir plus de grandeur d’ âme que sa rivale, lorsqu’elle prend le parti, pour s
… … … … … … … … … … … … Je sais que c’est beaucoup de vouloir que son âme Brûle à jamais d’une inutile flamme, Qu’aimer san
es au Comte, à ce qu’elle dit elle-même, suffisaient pour bannir de l’ âme du Comte toute peur et toute contrainte, en l’eng
ros ; Alexandre n’est connu généralement que du côté de la grandeur d’ âme , de la magnanimité et du courage, et le faible de
es plus vives et les plus touchantes : elles font, pour ainsi dire, l’ âme de la Pièce, qui par conséquent, ne peut jamais f
e, l’âme de la Pièce, qui par conséquent, ne peut jamais faire dans l’ âme des Spectateurs d’autres impressions, que celles
16 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493
a véritable piété ne peut subsister sans une crainte salutaire, que l' âme conçoit à la vue des dangers dont elle est enviro
se dans sa volonté, que révolte dans ses sens. L'expérience de tant d' âmes qui se perdent à ses yeux, et le dérèglement géné
uffer le désir des divertissements inutiles; et de faire conclure à l' âme qu'elle a bien d'autres choses à penser et à fair
17 (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329
XXXIII. L' âme ne saurait conserver une véritable piété sans le
se dans sa volonté, que révolte dans ses sens. L'expérience de tant d' âmes qui se perdent à ses yeux, et le dérèglement géné
'un divertissement si inutile et si profane, et de faire conclure à l' âme qu'elle a bien d'autres choses à penser et à fair
18 (1777) Des Spectacles « Des Spectacles. » pp. 75-92
notre repos, ni blesser notre innocence. Tout y concourt à séduire l’ âme et à l’amollir : le cœur conduit par les oreilles
armi tant d’objets si capables de plaire, et qui plaisent en effet, l’ âme sera-t-elle maîtresse de ses désirs ? Les spectac
font un des principaux agréments, et qui font tant d’impression sur l’ âme  ; on ne peut dissimuler que tout ce qui est spect
et les sens, d’intelligence avec les passions, peuvent-ils laisser l’ âme tranquille ? Tout ce que l’harmonie a de charmes,
oix et d’instruments, tout est employé pour attendrir, pour toucher l’ âme  ; il n’en faudrait pas tant pour la rendre sensib
sans cesse, et encore l’assurance n’est pas entière. Ainsi vivent ces âmes innocentes et vertueuses, tandis que ce qu’il y a
de sang froid au danger. On ne sent, dit-on, nulle impression dans l’ âme  : les âmes les plus pures et les plus mortifiées,
roid au danger. On ne sent, dit-on, nulle impression dans l’âme : les âmes les plus pures et les plus mortifiées, les plus g
19 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75
hoses louables, que nous nous accoutumons à honorer la faiblesse de l’ âme sous le nom de sensibilité, et à traiter d’hommes
de noblesse et d’élévation qui semble les rapprocher de la grandeur d’ âme et du vrai courage. Près d’elles et à leur lumièr
age et l’art de gouverner, l’esprit de faction est le caractère d’une âme hardie faite pour régner sur ses semblables, le d
es spectacles sera moins étonné, moins frappé d’un grand crime qu’une âme neuve qui n’a jamais vu que l’image touchante de
ourage, toute l’estime des spectateurs ? Qu’il eût, si l’on veut, une âme forte : en était-il moins un scélérat détestable 
. Cependant je crains bien qu’aux yeux des spectateurs, sa grandeur d’ âme ne diminue beaucoup l’atrocité de ses crimes, et
bles ; c’est qu’on ne le voit jamais régner sur la scène qu’entre des âmes honnêtes, qui sont des modèles de perfection. Et
à mettre au théâtre avec un air d’approbation, comme pour exciter les âmes perfides à punir, sous le nom de sottise, la cand
passent bientôt de l’image à la réalité, et finissent par s’énerver l’ âme et le corps. Les moins coupables sont ceux qui cu
ux moyens de les bien remplir. Qui consolera la patrie en proie à des âmes de boue ? Qu’un cordonnier, qu’un tailleur fassen
sage de ses yeux ; qu’il est aussi impossible d’être heureux avec une âme souillée de vices, que de se bien porter avec un
rents ont eux-mêmes la folie de la conduire ? A combien d’écueils une âme sensible et chrétienne n’est-elle pas continuelle
20 (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28
e l’agitation perpétuelle dans laquelle ils passent toute leur vie. L’ âme est jetée dans le corps pour y faire un séjour de
rement l’attention que l’on ferait sur soi-même durant ce temps-là. L’ âme ne trouve rien en elle qui la contente ; elle n’y
ger en y appliquant le remède d’une occupation sérieuse. « Lorsque l’ âme s’abandonne à de faux plaisirs, elle perd bientôt
nde. « Non seulement les romans et les pièces de théâtre éloignent l’ âme de tous les actes de religion et de piété, mais e
ns la corruption ; et l’on conviendra qu’il est extrêmement fatal à l’ âme de briser les remparts qui la protégeaient contre
chute devient visible qu’elle a commencé à s’opérer : les chutes de l’ âme sont lentes, elles se préparent longuement, elles
ar les pièces de théâtre, qui sont pleines de ces maximes funestes. L’ âme , transportée par ces productions fatales, et, pou
e qu’il est chaste et fort honnête ; car, plus il paraît innocent aux âmes innocentes, plus elles sont capables d’en être to
votre propre cœur ? trouvez-vous que l’amour de Dieu opère dans votre âme avec une égale force ? pouvez-vous dominer vos pe
ollissent notre vertu, la détruisent insensiblement, et ouvrent notre âme à tout le cortège du vice et du dérèglement. C’es
nos sens, à notre imagination, à nos passions ; ils accoutument notre âme aux émotions fortes et factices, de manière à nou
effet, des impressions graves et sérieuses ; tout au contraire, leurs âmes s’y énervent et n’y puisent que des sentiments fr
21 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146
ui est toujours présent, et qui a toujours les yeux intérieurs de son âme arrêtés sur Jésus-Christ, n'a point égard aux van
peur que la vue de ces folies n'imprime de mauvais désirs dans notre âme  ; Et sans parler du sens mystique de ce passage,
Eglise, se conduisent avec impudence, ils aigrissent l'ulcère de leur âme , et rendent leur mal plus grand; car il y a bien
Chap. de S. Mathieu. Les Chansons et les vers infâmes causent à l' âme une odeur plus insupportable que tout ce que nos
conserver dans toute la pureté que Dieu nous demande ; Comment notre âme pourra-t-elle demeurer chaste, lors qu'elle se pl
licencieuses, les vers impudiques, et les ris dissolus ont rempli vos âmes . Tous ces fantômes honteux demeurent dans votre e
re les organes visibles du Démon, dans le dessein qu'il de perdre les âmes  ; enfin tout ce qui se fait dans ces représentati
ous a fait boire de ce calice de l'impudicité qu'il en a enivré votre âme , et que par ses noires fumées il vous a obscurci
eux qui participent à cette sainte Table, ne trouble, et ne perde son âme par ces Spectacles qui causent la mort : tout ce
22 (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45
un, Religieux, Professeur en Théologie dans son Ordre, Directeur des âmes , qui suspend l’exercice de ses emplois pour parle
 illustre » qu’il est « par sa naissance », il ne saurait voir tant d’ âmes de qualité qui ne peuvent se passer de Comédiens,
t d’adultère dans l’école du Théologien ? Assurément ce Directeur des âmes ne sait pas sa Religion. Qu’il suspende un peu la
st pas possible que cela soit autrement. C’est la loi de l’union de l’ âme avec le corps, que les impressions reçues dans le
u’elles se font parmi nous ne sont pas mauvaises. Et le Directeur des âmes , sans aller davantage aux opinions, « n’obligerai
vertu et de crainte salutaire. Mais où est celui dont elle a rendu l’ âme timorée, et qui est devenu homme de bien par son
réveille que des idées profanes, on n’y travaille qu’à enchanter les âmes par les sens. Je défie qu’on trouve rien de plus
toujours tempérée, toujours visant au bien général et particulier des âmes  ; mais qu’apparemment le Théologien n’étudie guèr
édommage pas de la privation des plaisirs des sens par les biens de l’ âme  ? Si la pauvreté ne sert plus à nous rendre vertu
Les scrupules qui naîtront de là ne seront pas importuns. Où sont ces âmes faibles qui croient toujours du mal où il n’y en
les, ou dans des actions déshonnêtes. On n’y perd pas la gravité de l’ âme . Elle convient à la personne, au temps, et au lie
48. » Mais un équitable Théologien comme lui doit-il ainsi mettre les âmes à l’épreuve ? Où est celui qui peut dire qu’un te
relâchent point leur esprit jusqu’à la dissolution de l’harmonie de l’ âme . Il dit, qu’on ne force personne d’y assister ; e
tes. C’est par cette raison « qu’ils ne perdent point la gravité de l’ âme  ». Notre Théologien croit sans doute parler à des
Saint qui est dans la gloire, cela n’est que ridicule ; mais que des âmes rachetées du Sang de Jésus-Christ, destinées à la
nous ranimer dans notre pèlerinage. Quelle pitié qu’un Directeur des âmes entre si mal dans l’esprit de la Religion, et qu’
y ait point de scandale. Mais ces jeux supposent un travail utile à l’ âme , au bien public ; et ils bdoivent être tellement
23 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [F] »
le Déclamation. L’enthousiasme de son art montait les ressorts de son âme au ton des sentimens qu’il avait à exprimer ; il
par les larmes, & ses traits par l’expression du sentiment : son âme lui tint lieu de tout. Mademoiselle Clairon, qui
e tout. Mademoiselle Clairon, qui jouait le Rôle d’Ariane avec tant d’ âme & de vérité, reçut un jour dans une de nos Pr
24 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107
on est déjà à demi vaincu, qu'on l'a goûté cent fois. Il forme dans l' âme affaiblie une si forte habitude, il acquiert un s
la suite, étaient des modifications purement passives, étrangères à l' âme , et par elles-mêmes indifférentes, qu'on pouvait
à la porte de l'Hôtel ; ils auraient beau s'offrir à la pitié de ces âmes si tendres, il n'en auraient que des rebuts. On v
effets ne durent, que pendant la pièce. Cette piété, cette grandeur d' âme , cette probité, cet héroïsme, cette compassion, c
t très autorisés (le Combat spirituel), qui donnent pour pratique aux âmes ferventes, d'exciter de nouveau les mouvements de
et l'avis d'un sage Directeur, qu'on permet ces épreuves factices aux âmes déjà éprouvées et toujours victorieuses ; et ce n
endre que la fuite. Mais est-ce à des mondains, à des pécheurs, à des âmes faibles, qui n'y cherchent que l'amusement et le
tour le comique, le tragique, l'opéra, la foire, les bouffons. Notre âme y déploie les décorations, fait jouer les machine
lle par la suite des feux qui consumeront tout ! Voir les maux de son âme , se les peindre, en faire un amusement et des dél
s ne le méritent que trop. Ce sont en effet de vraies passions dans l' âme , quoique l'objet ne soit pas réel. Celles qu'on é
ns violentes, charger les portraits, outrer le ridicule, pour tirer l' âme de sa langueur. De là tant de gens s'ennuient au
que la comédie, et bien tragique pour ceux qui comptent la mort de l' âme pour quelque chose : une foule de personnes assem
e son fils, de l'assassinat de son mari ? la peinture de la mort de l' âme , de la perte de Dieu par le péché, peut-elle amus
voltige sur tout, le spectateur y est toujours hors de lui-même, son âme est toute dans ses yeux et dans ses oreilles, il
25 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIII. Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. » pp. 52-57
raits des yeux et des oreilles, par où l’on croit que la vigueur de l’ âme puisse être amollie, comme on le peut ressentir d
ux, une multitude de vices, turba vitiorum, a coutume d’entrer dans l’ âme .  » Ce canon ne suppose pas dans les spectacles q
sais quoi pour les yeux qui affaiblit insensiblement la vigueur de l’ âme . Il ne pouvait mieux exprimer l’effet de ces réjo
’on y donne un secret appât à cette intime disposition qui ramollit l’ âme et ouvre le cœur à tout le sensible : on ne sait
26 (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 2 : Livre VI, chap. 7] » p. 590
n peut et doit nombrerc entre les miracles divins les apparitions des Ames . Je dis miracles divins, pour les discerner d’ave
tourments qu’ils endurent : Ainsi les Poètes Tragiques feignent que l’ Ame de Thyeste sortant des Enfers, brouille et renver
, incite à fureur Clytemnestre, lui souffle le venin de jalousie en l’ Ame , et la fait meurtrière de son mari : et l’acte co
27 (1823) Instruction sur les spectacles « Conclusion. » pp. 195-203
e, faite dans le silence du cabinet, serait capable d’échauffer votre âme , l’embraseraient d’un feu impur lorsqu’elles sont
ivrassiez aux plus grands désordres, mais il ferait naître dans votre âme une multitude de pensées criminelles qui diminuer
votre innocence ne manquerait pas de faire un triste naufrage. Votre âme , bientôt éprise des plaisirs trop vifs du théâtre
toujours. Votre présence au théâtre est un sujet de scandale pour ces âmes faibles qui ne se décident que sur l’exemple d’au
insensibles à leurs misères. L’expérience prouve qu’il n’y a point d’ âmes plus dures et plus féroces que celles qui s’atten
28 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398
reur & la compassion. Elle est héroïque, si elle est l’effet de l’ âme portée à un degré extraordinaire jusqu’à un certa
ïsme est un courage, une valeur, une générosité qui est au-dessus des âmes vulgaires. La première qualité de l’action Tragiq
se précipite dans le danger même. La terreur au contraire affaisse l’ âme , l’abat, l’anéantit en quelque sorte, & lui ô
situations sont très-touchantes ; elles serrent le cœur, troublent l’ âme à un certain point, mais elles ne vont pas jusqu’
élicats de la vérité de la passion qu’il crut la plus puissante sur l’ âme des Spectateurs pour lesquels il écrivait. Cornei
elquefois de l’un pour remplacer l’autre : cherchant moins à élever l’ âme qu’à la remuer, il parut plus aimable, plus commo
la pitié que la peinture des évènemens Tragiques excitent dans notre âme , nous occupent plus que le rire & le mépris q
29 (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124
pour mettre sur son sein qu’elle a découvert, en lui disant que « les âmes pudiques par cette vue sont blessées, et que cela
passion peut faire par les effets involontaires qu’il produit dans l’ âme de toutes la plus concertée. À peine la Dame para
vent être utiles les uns aux autres dans les occasions : ce qui est l’ âme de la cabale. Cela se voit bien clairement dans c
qu’on peut dire, que s’il était permis d’oser faire le caractère de l’ âme de notre grand Monarque, ce serait sans doute dan
faces. Le mari voyant toutes choses changées, suivant le naturel des âmes faibles insulte au misérable Panulphe ; mais son
on solide pour la Religion, une méditation profonde de la nature de l’ âme , une expérience de plusieurs années, et qu’un tra
r ses lumières ; puisqu’elle doit être partout aussi présente à notre âme , que l’œil à notre corps, et qu’il n’y a point d’
rs pour recevoir la grâce qui fait les chérir ? Loin donc, loin d’une âme vraiment chrétienne ces indignes ménagements et c
la Charité redoute les mêmes inconvénients ; que cette Souveraine des âmes chrétiennes appréhende de voir sa dignité diminué
le privilège de la Vérité produite par cette Vertu, le fondement et l’ âme de toutes les autres Vertus. Je sais que le princ
ose que nous procurerions avec ardeur, si la charité régnait dans nos âmes , et s’il n’y avait pas tant de besoin qu’il y en
énéral quelque motif de joie, et quelque matière de plaisir que notre âme trouve dans tout objet moral. Or ce plaisir, quan
ous jugeons quelque chose ridicule. Or comme la Raison produit dans l’ âme une joie mêlée d’estime, le Ridicule y produit un
ne joie mêlée de mépris ; parce que toute connaissance qui arrive à l’ âme produit nécessairement dans l’entendement un sent
nt pas tant dans cet autre sujet que dans Panulphe : mais c’est que l’ âme , naturellement avide de joie, se laisse ravir néc
ès sensible qu’elle a goûté cette première fois : or, dans cet état l’ âme n’est pas capable de faire la différence du sujet
quel se mêlant mal à propos avec l’occasion présente, et partageant l’ âme à force de plaisir qu’il lui donne, confond les d
que le Ridicule de cette première. Ceux qui ont étudié la nature de l’ âme , et le progrès de ses opérations morales, ne s’ét
. Que si pourtant, malgré tout ce que je viens de dire, on veut que l’ âme après le premier mouvement qui lui fait embrasser
a chaîne de la passion et le cours de l’imagination, qui doit tenir l’ âme attachée dès le commencement jusqu’au bout d’une
agréable émotion et cette douce et bénigne chaleur qui doit animer l’ âme dans ces occasions. Que le sentiment du Ridicule
miers instants en matière de Ridicule, que l’extrême attachement de l’ âme pour ce qui lui donne du plaisir, comme le Ridicu
uant, le plus rebutant, et le plus odieux de tous les sentiments de l’ âme . Mais s’il est généralement désagréable, il l’est
étrange que le sentiment du Ridicule soit si fort, et qu’il ravisse l’ âme comme il fait ; elle qui se défiant à bon droit d
’on les a ; et c’est la manière d’agir naturelle et générale de notre âme , qui ne s’avoue jamais à soi-même la moitié de se
droient, les Confesseurs exhortent, les Pasteurs menacent, les bonnes âmes gémissent, les parents, les maris et les maîtres
30 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — article » pp. 419-420
e du sentiment ne joue bien que son propre rôle ; celui qui joint à l’ âme , l’intelligence, l’imaginatien & l’étude, s’a
il doit imiter ; jamais le même, & toujours ressemblant : ainsi l’ âme , l’imagination, l’intelligence & l’étude doiv
lle eut l’art d’en profiter : on n’entendit plus que les accens d’une âme épuisée de sentiment. On prit cet accident pour u
31 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « Stances à Madame Isabelle, sur l’admiration où elle a tiré la France » pp. -
sée, Adorez les trésors du Ciel. Ne vous enquérez d’Isabelle, Si son âme divine et belle Etait de toute éternité : Si elle
signes de glaces, Par ses deux bessons, dont les grâces Dominent mon âme en tout temps. Ainsi de la voûte éthérée, Jusque
e grand miracle on sentait Un doux extase, une lumière, Qui tenait l’ âme prisonnière, Des liens d’or qu’elle portait. Ain
32 (1576) De la Censure. pp. 611-613
e plus déshonnête qu'on peut choisir, laisse une impression vive en l' âme de ceux qui tendent là tous leurs sens. brief on
nguins, légers, et volages, et qui ont presque toute la force de leur âme en l'imagination du sens commun, et brutal. Mais
l n'y a rien qui coule plus doucement aux affections intérieures de l' âme . Et pour le moins si on ne peut gagner ce point-l
33 (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482
née, mais plutôt de cette grâce qui la rend timorée, qui reste dans l’ âme après qu’elle est tombée dans le péché, comme une
sion. Il ne faut pas s’étonner que la grâce produise cet effet dans l’ âme d’un Chrétien : car « Quotquot receperunt eum ded
ns son Introduction, qui ne peuvent être pratiquées sans jeter dans l’ âme un extrême dégoût de toutes ces niaiseries : et  
rpents que l’Evangile a écrasés : elles renouvellent les maladies des âmes que la vérité Chrétienne et la charité ont guérie
les plus résolus se trouvent pris ; Ce sont des pièges ou tombent les âmes les plus innocentes ? Ce sont des machines qui fo
ne contribue pas peu à favoriser le vice, et à lui faire jeter dans l’ âme de ceux qui y assistent, de très profondes racine
es sandales ont ébloui les yeux d’Holopherne, sa beauté a captivé son âme , et elle lui a tranché le cou avec son poignard »
es sandales ont ébloui les yeux d’Holopherne, sa beauté a captivé son âme , et elle lui a tranché le cou avec son poignard »
34 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50
amiliarise avec elle : on apprend à la souffrir et à en parler ; et l’ âme s’y laisse doucement aller en suivant la pente de
résister à cet ascendant auquel on assujettit, dans les comédies, les âmes qu’on appelle grandes. Ces doux et invincibles pe
urent froides et tranquilles, on regarde la pièce comme un corps sans âme  : car, selon Horace, ce grand maître de l’art, « 
exister sans passions, parce qu’il ne lui est pas donné d’ôter à son âme les sentiments du plaisir et de la douleur, qui s
icieuse ni dangereuse. C’est ainsi que la véritable éloquence remue l’ âme pour la faire agir pour le plus grand bien ; mais
résente chaste et honnête. Elle s’empare d’autant plus facilement des âmes innocentes, qu’elle leur paraît plus innocente el
place publique, a souvent, par sa seule vue, allumé la passion dans l’ âme de celui qui jette sur elle un regard indiscret,
e diverse espèce, les charmes d’une musique dangereuse, qui amollit l’ âme , qui dispose les hommes et les rend plus faciles
35 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72
; la Peinture. Comme le premier de ces deux Arts, tantôt il ennivre l’ âme d’une joie vive & pure ; tantôt il y porte l’
s pour amuser, pour plaire, pour toucher, pour émouvoir, pour tenir l’ âme occupé agitée, & quelquefois déchirée . Tous
nous remuer vivement. » L’homme étant composé d’un corps & d’une âme , il y a deux sortes de Spectacles qui peuvent l’i
peut être ou réelle, ou seulement imitée. » Dans les Spectacles où l’ âme fait ses preuves, il n’est pas possible qu’il y a
e impression plus vive, plus forte : les secousses qu’ils donnent à l’ âme doivent la rendre ferme, dure, quelquefois cruell
ivent la rendre ferme, dure, quelquefois cruelle. Les Spectacles de l’ âme au contraire, font une impression plus douce, pro
lus dignes de nous, quoique les autres soient une passion qui remue l’ âme & la tient occupée. Tels étaient chez les Anc
is, ne goûtent plus que les Spectacles mensongers qui ont rapport à l’ âme , les Opéras, les Comédies, les Tragédies, les Pan
rs à des femmes destinées à l’emploi sublime de faire passer dans nos âmes le sentiment vif, animé de toutes les beautés de
nchante soumise aux caprices d’un Libertin ? Peut-elle souffrir que l’ âme de ses jeunes Citoyennes & des jeunes-gens, s
-elle pas la contagion* ! Quelle mollesse dangereuse portait dans les âmes cette Actrice fameuse par sa beauté, son pathétiq
36 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIII. L’Opéra est le plus dangereux de tous les spectacles. » pp. 111-117
que nous venons de citer. En effet, « le théâtre lyrique n’offre à l’ âme que l’ivresse des vains plaisirs et les charmes d
it de céder sans résistance aux attraits du penchant ; c’est là que l’ âme amollie par degrés perd toute sa force et son cou
re supprimé que d’être réformé. La musique et la danse, qui en sont l’ âme , lui paraissent être des écueils où la modestie e
s seulement la majesté de celui à qui ils s’adressent, et l’égalité d’ âme de ceux qui les prononcent. Quoi que puissent dir
37 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76
les, et que la Comédie en peignant les passions d’autrui, émeut notre âme d’une telle manière qu’elle fait naître les nôtre
nt pas par les règles de l’Evangile, que pour de nobles maladies de l’ âme , surtout quand on ne se sert pour les contenter q
u’il pleurait la mort de Didon, et qu’il ne pleurait pas celle de son âme  ; et les Chrétiens dont la vie est si courte, au
tion criminelle par leur volonté, ne mourussent pas réellement dans l’ âme , néanmoins leurs pères ne laissaient pas d’être l
ant qu’il dépendait d’eux, ils faisaient mourir spirituellement leurs âmes . Combien les mères qui apprennent à leurs enfants
ompose par ses ministres. Ces viandes ne corrompaient réellement ni l’ âme ni le corps des enfants, elles ne faisaient que p
r, et qu’ils ne s’attachent point pour ainsi dire à la substance de l’ âme . Mais les vers qui sont animés du chant, la charm
Auteur, trouver rien de doux à vos oreilles, que ce qui nourrit votre âme et la rend meilleure ; et il faut particulièremen
ives, de peur que ce ne soit un malheureux charme qui amollisse leurs âmes , et qui leur fasse perdre toute vigueur. N’endure
blement l’esprit, le portent à Dieu, et nourrissent la piété dans les âmes . ab. [NDE] Il y a pourtant quelques coupures d
38 (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156
citent en nous, les sentiments dont la nature a mis le germe dans nos âmes . On va, selon vous, s’isoler au spectacle, on y
unte le secours du Théâtre pour imprimer plus profondément dans notre âme les vérités que nous avons besoin d’apprendre. Si
nt subit dans les cœurs corrompus, que de prémunir contre le vice les âmes faibles par l’exercice des sentiments honnêtes, e
des sentiments honnêtes, et d’affermir dans ces mêmes sentiments les âmes vertueuses. Vous appelez passagers et stériles le
ngereuses. Il n’en est, ce me semble, aucune qui ne laisse dans notre âme après la représentation, quelque grande et utile
ié, qui va quelquefois jusqu’à l’horreur et aux larmes. Il faut à ces âmes rudes, concentrées et grossières, des secousses f
ières, des secousses fortes pour les ébranler. La Tragédie suffit aux âmes plus délicates et plus sensibles ; quelquefois mê
Bérénice abandonnée. Mais quand ce spectateur regarde au fond de son âme , et approfondit le sentiment triste qui l’occupe,
r l’expérience douce qu’elle nous fait faire de la tendresse de notre âme , et par le courage qu’elle nous inspire pour répr
y joue presque toujours. L’amour, si on en croit la multitude, est l’ âme de nos Tragédies ; pour moi, il m’y paraît presqu
 ; elle nous suppose pour le vice cette horreur qu’il inspire à toute âme bien née ; elle se sert même de cette horreur pou
e change sur celui de ces deux sentiments qui doit dominer dans notre âme . Si quelques Comédies en petit nombre s’écartent
is les femmes ; les entraves que nous donnons à leur esprit et à leur âme  ; le jargon futile, et humiliant pour elles et po
s tenons les femmes de tout ce qui peut les éclairer et leur élever l’ âme , est bien capable, en mettant leur vanité à la gê
s, surtout dans ceux dont le sentiment et la tendresse doivent être l’ âme  ; car quand vous dites « qu’elles ne savent ni dé
i s’en échappent dans le peuple ont assez de force pour découvrir aux âmes communes l’attrait et les avantages du vice, et n
is les cacher mieux que nous ; cette fermeté suppose en elles, ou une âme peu susceptible d’impressions profondes, ou un co
n. Mais ces sentiments étrangers, que l’éducation a portés dans notre âme , que l’habitude y a gravés, et que l’exemple y fo
39 (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320
c’est là où le Démon règne avec empire ; c’est là qu’il corrompt les âmes les plus pures par des idées dangereuses, par des
ainsi parée, découvre assez clairement les différentes pensées de son âme  ; elle désire ardemment d’être trouvée belle, sa
teurs qui soient de son sentiment ; c’est-à-dire en un mot, que cette âme superbe et dédaigneuse est toute remplie de vanit
, la mort seule vous en délivrera entièrement, lorsqu’elle séparera l’ âme de votre misérable corps de corruption. Avouez qu
t, la vue seule des objets parés de la sorte, cause la damnation de l’ âme  ; et vous n’en doutez pas, puisque le Sauveur du
on la suit. Chacun de son côté fait diverses postures de son corps, l’ âme se répand toute par les yeux qui sont pleins de d
Filles qui s’y adonnent ? N’appréhendez-vous pas pour elles que leurs âmes ne soient blessées mortellement, et qu’elles ne s
instruments, qui flattent les oreilles, et qui charment et enlèvent l’ âme par une douce et agréable violence. Ainsi l’amour
Dieu et les Anges y voient, elle leur découvre un massacre horrible d’ âmes qui s’entretuent les unes les autres ; elle leur
rce qu’ils dissipent l’esprit de piété, affaiblissent les forces de l’ Ame dévote, ralentissent le feu de la charité Chrétie
gereuses, et que l’unique nécessité est d’obéir à Dieu, de sauver son âme . Je l’avoue et le confesse avec vous, cependant j
40 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118
dit sur le champ que c’était une invention du diable pour perdre les âmes , et pour corrompre les mœurs des fidèles. Mais de
it-il, de peur que sa beauté ne soit une occasion de ruine pour votre âme . Ne jetez point vos yeux sur une femme parée, et
yeux ; celui de David est terrible, et capable de faire trembler les âmes les plus pures, les plus mortifiées, et les plus
ent point à détruire cet abus, et qu’ils ne donnent aucun secours aux âmes qui leur sont commises, pour les retirer de ces p
orable, qui n’est que trop connu, et qui fait gémir toutes les bonnes âmes  ; je veux dire sur cette coutume malheureuse de p
41 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XV. Les spectacles éteignent le goût de la piété. » pp. 133-137
es frappe et fait impression sur eux, c’est dans ces sens aussi que l’ âme s’accoutume à se répandre toute entière. Quelle i
ment le conserver, après que tant d’objets profanes ont fait sortir l’ âme d’elle-même, quand elle n’est remplie que de fant
par degré ; car le crime a les siens comme la vertu. L’harmonie de l’ âme est entièrement dissipée à la comédie, puisqu’on
42 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIV.  » p. 494
Un des premiers effets de la lumière de la grâce est de découvrir à l' âme le vide, le néant, et l'instabilité de toutes les
es biens éternels : et cette même disposition produit dans toutes les âmes chrétiennes une aversion particulière pour les Co
43 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — II.  »
l'amour est la plus forte impression que le péché ait faite dans nos âmes , ainsi qu'il paraît assez par les désordres horri
s'apprivoise peu à peu. On apprend à la souffrir et à en parler, et l' âme s'y laisse ensuite doucement aller en suivant la
44 (1675) Traité de la comédie « III.  » p. 277
e l'amour est la plus forte impression que le péché ait faite sur nos âmes , ce qui paraît assez par les désordres horribles
y apprivoise peu à peu. On apprend à la souffrir et à en parler; et l' âme s'y laisse ensuite doucement aller en suivant la
45 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141
, de peur que ses attraits ne soient une occasion de ruine pour votre âme . » Cap. 9. « Cum saltatrice ne assiduus sis, n
ai jamais eu d’inclination pour aucun homme, et que j'ai conservé mon âme pure de toute sorte de convoitises. Que je ne me
l’honnêteté et à la vertu, et des inventions du démon pour perdre les âmes . Les anciens Ecrivains ne parlent pas moins puiss
dit-il, de danser les jours des Fêtes, puisque dans cet exercice les âmes de ceux qui y assistent, tombent dans les pièges
n divertissement du Diable, parce qu’il s’en sert pour surprendre les âmes , et pour les perdre ; et il les condamne avec tan
’en éloigne autant qu’elle peut tous ceux de sa maison. Et toutes les âmes qui ont quelque crainte de Dieu, et quelque senti
46 (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88
source encore plus mauvaise. Je m’attendais, eu égard au scandale des âmes faibles et timorées, qu’il allait demander qu’on
ait tout le contraire, sans se mettre en peine du prodigieux nombre d’ âmes dont il va causer la perte : Il abandonne le sent
pas dans cette malédiction ; puisqu’ils sont cause qu’une infinité d’ âmes tendres et faibles, sentent réveiller leurs passi
oique chacun puisse détourner ses yeux pour peu qu’il ait soin de son âme . C’est aussi un scandale actif et très-pernicieux
le desir ardent de voir et d’être vues, Et par de vains objets leurs âmes trop émues, Il en coûte souvent bien cher à la pu
ui est toujours présent, et qui a toujours les yeux intérieurs de son âme arrêtés sur Jésus-Christ, n’a point d’égard aux v
ient à leur malheureuse Profession, qui n’est propre qu’à séduire les âmes , et faire naître toute sorte de passions dans le
faut prendre garde, est de ne pas oublier entièrement la gravité de l’ âme . Ce qui a fait dire à saint Ambroise, au livre 1.
des gestes agréables, qu’elle lui défend de perdre la gravité de son âme , et d’interrompre le moins du monde cette harmoni
ait vu à la Comédie, sans en ressentir des impressions de mort dans l’ âme  : qu’apparemment ce saint homme n’en parlait pas
er ; il faut savoir que son intention étant de détacher doucement les âmes les plus liées au monde, et les moins capables de
llanguissent les forces, refroidissent la charité, et réveillent en l’ âme mille sortes de mauvaises affections. » Ensuite p
les fâcheuses impressions, qu’il prétend avec raison demeurer dans l’ âme après ces sortes de plaisirs, il veut qu’aussitôt
s que vous étiez au Bal (c’est la même chose de la Comédie) plusieurs âmes brûlaient en enfer pour des péchés commis en pare
ent employé que le vôtre ! 3. « Tandis que vous avez dansé, plusieurs âmes sont décédées en grande angoisse ; mille milliers
ssuriez tellement leurs consciences, et mettiez les affaires de leurs âmes dans un si grand repos, que s’ils vous en croient
t communiqué sa révélation, et l’ayant exhorté de prendre soin de son âme  ; cet homme jetta aussitôt les flûtes qu’il avait
irituelle, par laquelle il régla tellement tous les mouvements de son âme , et les actions de sa vie, qu’après avoir durant
peut laver leur conscience du sang, je ne dis pas des corps, mais des âmes qu’ils ont fait mourir, et dont Dieu leur demande
pour faire rentrer en eux-mêmes ceux qui y montent au péril de leurs âmes  ? O Dieu, quel nouveau feu est-ce que je sens s’é
allez Prédicateurs ; travaillez à exciter la crainte de Dieu dans les âmes  : parlez, menacez, tonnez, représentez les Jugeme
ntre a dessein d’en goûter le plaisir tout entier, il y abandonne son âme  : et au lieu qu’on voit souvent se retirer du jeu
e nous le devons passer en nous appliquant à la sanctification de nos âmes . L’homme n’est pas seulement corps, il est encore
ns les plaisirs les plus capables de les corrompre, et exposent leurs âmes aux dangers les plus évidents de les perdre, comm
47 (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62
ans un état habituel de péché, et coopère à la perte éternelle de ces âmes rachetées du Sang de Jésus-Christ. Comment, après
elés aux fonctions redoutables de l’instruction et de la conduite des âmes , ignorassent sur ce point leurs obligations essen
pas à craindre l’influence de leur exemple sur la faiblesse de tant d’ âmes qui s’en prévalent et qui se perdent. Puissent-il
lique, et les garants sur qui l’on se repose de sa conscience, de son âme , de son éternité. » Massilion, parlant sur le p
end anéantit sa doctrine, où le poison entre par tous les sens dans l’ âme , où tout l’art se réduit à inspirer, à réveiller,
certaines personnes à des paroles de vérité qu’il a semées dans leur âme vingt ans auparavant, et qu’il réveille pour leur
alités dans l’esprit, qu’elle excite les passions, et dérègle toute l’ âme . Un homme qui a bien travaillé, est satisfait, qu
, des personnes innocentes, pour chanter les malheurs de Sion, et des âmes vertueuses, pour en voir avec fruit la représenta
ui qui va au Spectacle, n’y apporte point de penchant au vice, ni une âme facile à émouvoir, qu’il y soit le maître de son
toutes ses parties : il regarde la musique et la danse, qui en sont l’ âme , comme des écueils où la modestie et la pudeur éc
ine, la seule incontestable. Il s’élevait souvent des nuages dans mon âme sur un art si peu conforme à l’esprit du Christia
és et vertueux, si les écrivains dignes de servir la Religion, si les âmes honnêtes et pieuses que j’ai pu scandaliser, voie
. J’adjure tout homme sincère de dire s’il ne sent pas au fond de son âme , qu’il n’y a dans ce trafic de soi-même quelque c
as seulement d’inspirer des passions criminelles ; mais de disposer l’ âme à des sentiments trop tendres qu’on satisfait ens
48 (1675) Traité de la comédie « VIII.  » p. 283
corruption d'esprit et de cœur ; et c'est toujours beaucoup nuire à l' âme que de ruiner les remparts qui la mettaient à cou
n commence à tomber quand on vient à s'en apercevoir. Les chutes de l' âme sont longues ; elles ont des préparations et des
49 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VIII. Crimes publics et cachés dans la comédie. Dispositions dangereuses et imperceptibles : la concupiscence répandue dans tous les sens.  » pp. 30-40
te à la licence : ornatu meretricio : qui sont préparées à perdre les âmes , ou comme traduisent les Septante, qui enlèvent l
on lui tend » g. N’est-ce rien que d’armer des chrétiennes contre les âmes faibles, de leur donner de ces « flèches qui perc
l y a des choses, qui sans avoir des effets marqués, mettent dans les âmes de secrètes dispositions très mauvaises, quoique
s confessent, on est trop mauvais médecin de leurs maladies. Dans les âmes comme dans les corps, il y en a qu’on ne sent pas
50 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88
xécration ne doit-on pas regarder les Comédiens, qui empoisonnent les âmes , et qui faisant doucement avaler le venin des pas
l’effet, il faut qu’il agisse sur le corps ; il en est de même pour l’ âme . Ainsi quand un jeune homme a été prendre quelque
c’est louer et entretenir le pécheur dans les désirs criminels de son âme , et donner des bénédictions à celui qui fait mal.
leurs maisons ; et qu’ils ne font pas d’attention à la ruine de leurs âmes , lorsqu’on s’amuse à bâtir des Théâtres magnifiqu
51 (1675) Traité de la dévotion « Prière. » p. 68
Prière. Ô Mon Dieu, mon divin Sauveur, viens remplir mon âme de ces douceurs que tu communiques à tes fidèles
épris celle du monde, et que de dessus le trône où tu auras placé mon âme , elle regarde tous les palais de la terre comme d
52 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — VII.  » p. 461
une entière corruption d'esprit, et c'est toujours beaucoup nuire à l' âme que de ruiner les remparts qui la mettaient à cou
ne commence pas à tomber quand on tombe sensiblement, les chutes de l' âme sont longues, elles ont des progrès et des prépar
53 (1640) L'année chrétienne « Des Recreations, Jeux, et autres di- vertissemens, desquels l’ame Chre- stienne se peut servir durant la journée. Chapitre IX. » p. 851
les travaux et emplois sérieux et pénibles : je veux ici instruire l’ âme Chrétienne, à se recréer, et à se divertir, et à
se trouve aux p. 863-864, dans l’Article second, « La practique que l’ Ame Chrestienne doit garder en ses recreations, ieux
54 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVIII. Eprouver par soi-même si les spectacles sont dangereux, c’est vouloir tomber dans les dangers qu’ils offrent. » pp. 154-163
a de chercher du plaisir dans l’agitation que le spectacle cause à l’ âme , que l’indignation que l’on ressent contre les pe
Ainsi les sens n’y sont pas seulement séduits par l’extérieur, mais l’ âme y est attaquée par tous les endroits où sa corrup
res encore plus entendus à les faire naître et à les inspirer ? « L’ âme était déjà si languissante et si faible lors même
fait. Au lieu de travailler à guérir les plaies qu’ils ont faites à l’ âme , et à la délivrer de la dépendance où elle est à
55 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12
llité qu’on remporte. On s’était livré à tout ce qui pouvait agiter l’ âme , et lui faire sentir du plaisir par cette agitati
Ainsi les sens n’y sont pas seulement séduits par l’extérieur, mais l’ âme y est attaquée par tous les endroits où sa corrup
res encore plus entendus à les faire naître et à les inspirer. XII. L’ âme était déjà si languissante et si faible lors même
appe. Au lieu de travailler à guérir les plaies qu’ils ont faites à l’ âme , et à la délivrer de la dépendance où elle est à
56 (1691) Nouveaux essais de morale « XIV. » pp. 151-158
t sans que nous nous en apercevions. Ces spectacles nous corrompent l’ âme , sans que nous le sentions. La lecture des Romans
omposer des poisons les plus subtils, afin d’empoisonner finement les âmes de tous les hommes et de toutes les femmes. Ce so
on s’empresse de donner des louanges aux plus fins empoisonneurs des âmes , pendant que l’on condamne aux plus rigoureux sup
57 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
es gouvernements. « La volupté nous séduit, Son poison abrutit l’ âme De l’insensé qui la suit ; Les provinces ravagées
, ils vécurent dans le luxe ; ils perdirent également le courage de l’ âme et la force du corps, ils se divisèrent bientôt e
s, qui, à la faveur du plaisir qu’elles procurent, font couler dans l’ âme des spectateurs le poison des plus désolantes doc
58 (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145
our rien tant de pensées impures, et tant de mauvais désirs, dont les âmes qui étaient peut-être venues pures au bal, se tro
ble, et néanmoins si commun ; et le zèle de la gloire et du salut des âmes , afin d’en bien faire l’application, c’est-à-dire
59 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459
ve des défauts dans ses Anges mêmes ; à combien plus forte raison des âmes enfermées dans des corps, comme dans des maisons
le Seigneur, est couverte de ronces et d'épines; c'est-à-dire si les âmes qui soupirent après leur patrie céleste sont quel
60 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430
& du visage. Le plaisir & la douleur en se fesant sentir à l’ âme , ont donné au corps des mouvemens qui peignaient
peine à comprendre, quel plaisir peut donner un Spectacle qui agite l’ âme , qui l’importune avec inquiétude, qui l’effraie,
pareils dans le péril, est une passion, dont les mouvemens remuent l’ âme , la tiennent occupée, & cette passion a des c
rd, qui n’est un attrait, que parce que ces sortes de Jeux tiennent l’ âme dans une émotion continuelle, sans contension d’e
61 (1579) Petit fragment catechistic « Que les jeux des théâtres et les danses sont une suite de la science diabolique, opérante par philaphtie et amour de soi-même contraire à la foi opérante par charité, fondement de la Cité de Dieu. » pp. 20-26
en recevant moins qu’il lui en donne : ainsi notre Dieu (époux de nos âmes ) lequel nous assure que son plaisir et délices so
r de toute joie et délectation, ayant bien montré combien il aime les âmes ses épouses pour lesquelles souillées de péché, p
’elle prenne principalement plaisir et délectation qui ravît et lie l’ âme qu’en lui et avec lui : ainsi notre Dieu veut que
cipalement pernicieux, les jours des fêtes, quand la délectation de l’ âme avec Dieu son époux, doit prévaloir les voluptés
62 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484
re, mais beaucoup plus les sources des distractions qui remplissant l' âme de folles pensées, la rendent incapable de s'appl
l et les Romans, n'y ayant rien au monde qui fasse sortir davantage l' âme hors de soi, qui la rende plus incapable de l'app
63 (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282
ve des défauts dans ses Anges mêmes ; à combien plus forte raison des âmes renfermées en des corps, comme en des maisons de
le Seigneur, est couverte de ronces et d'épines, c'est-à-dire, si les âmes qui soupirent après leur patrie céleste, sont que
64 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140
e, pour déraciner un abus qu’il croyait si préjudiciable au salut des âmes , dont Dieu lui avait confié le soin. Il appelle l
parce, dit-il, qu’elles sont capables de souiller la pureté de leurs âmes  ; et que cette parole de l’Ecriture s’accomplit d
rt entre par les fenêtres » ; c’est-à-dire, le péché entre dans leurs âmes , par leurs yeux et par leurs oreilles. Saint Isi
re. La deuxième est, qu’on ne relâche pas entièrement la gravité de l’ âme , et que l’harmonie et le concert des bonnes œuvre
qui fréquentent la Comédie : qui dissipe entièrement la gravité de l’ âme , comme nous avons déjà dit. L’harmonie et le conc
i ils n’ont pas besoin de la Comédie pour relâcher la gravité de leur âme qui n’est jamais dans cette situation. Enfin la t
va gaiement à la comédie, qui est un lieu bien plus contagieux pour l’ âme , que ne le sont pour le corps des maisons infecté
la beauté du visage, ou la vie du corps, qu’on n’aime le salut de son âme . L’on aime, et l’on cherche le danger. VII. OBJEC
er de l’université de Paris,4. Ser. Dom. 3. Adv. et qui a été comme l’ âme du Concile de Constance, la croit si dangereuse,
s péchés, pour vous en aller demain au bal, au grand dommage de votre âme . Mes chers frères, ne perdons pas malheureusement
ent les lettres humaines. 2. Peut-être que le diable qui tient déja l’ âme captive par d’autres plus fortes passions, néglig
trouver de place : ou bien c’est une marque que Dieu a abandonné une âme . 4. Quoi qu’il puisse arriver que la vue des Comé
heur , dit-il, à celui par qui les scandales arrivent. » Que si notre âme est touchée de la crainte de ces menaces, nous de
vertissement, tant pour la santé du corps, que pour le salut de votre âme , sans avoir après cela aucun sujet de vous repent
65 (1733) Traité contre les spectacles « TRAITÉ CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 145-246
dans ce plaisir, que l’on donne aux yeux et aux oreilles ; puisque l’ âme n’en souffre aucune atteinte : Dieu n’est point o
s l’ouvrage, et de plus l’image de Dieu ? Cependant il a abusé de son âme et de son corps pour se révolter contre son créat
mains pour dérober, ni les pieds pour courir au crime. De même notre âme n’a point été unie au corps pour être l’arsenal d
vais au cirque hors du temps des spectacles, dois-je craindre que mon âme y contracte quelque souillure ? Les lieux considé
religion. Ce ne sont pas les lieux par eux-mêmes, qui souillent notre âme  ; c’est ce qui se passe dans ces lieux, et ce qui
une cruauté moins barbare. Car autrefois, comme l’on croyait, que les âmes des défunts étaient soulagées par l’effusion du s
deux organes ne se dissout pas dans l’estomac, mais se digère dans l’ âme même. Or il est hors de doute que la pureté de no
igère dans l’âme même. Or il est hors de doute que la pureté de notre âme est beaucoup plus agréable à Dieu, que la netteté
vancé, ou un heureux naturel ; il est néanmoins bien difficile, que l’ âme ne ressente alors quelque agitation, quelque pass
oreilles : les oreilles, et les yeux étant comme les avenues de nôtre âme  ? Il est difficile que le cœur soit bien net, lor
ous que Dieu puisse approuver ce cocher du cirque, qui trouble tant d’ âmes , qui excite tant de mouvements furieux, qui tourm
ouvenir de Dieu ? Est-il croyable qu’on puisse conserver la paix de l’ âme , tandis qu’on s’acharne à soutenir le parti d’un
nom de plaisir, ou de volupté, qu’au repos, et à la tranquillité de l’ âme  : c’est cette tranquillité qu’ils regardent comme
tâchaient de persuader, qu’il n’y avait point de providence ; que nos âmes n’étaient rien, ou que jamais elles ne se réunira
66 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XX.  » pp. 478-479
issement n'est pas permis pour soi-même; mais seulement pour rendre l' âme plus capable de travail. Car si personne ne doute
traire des pensées et des occupations laborieuses, qui causent dans l' âme une espèce de lassitude qui a besoin d'être répar
67 (1675) Traité de la comédie « XX.  » pp. 306-308
issement n'est pas permis pour soi-même, mais seulement pour rendre l' âme plus capable de travail. Car si personne ne doute
traire des pensées et des occupations laborieuses, qui causent dans l' âme une espèce de lassitude qu'on a besoin de réparer
68 (1675) Traité de la comédie « XXV.  » pp. 314-316
ère, mais beaucoup plus les sources de distractions qui remplissant l' âme de folles pensées, la rendent incapable de s'appl
t les Romans, parce qu'il n'y a rien au monde qui fasse plus sortir l' âme hors de soi, qui la rende plus incapable de s'app
69 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54
les bien rendre, et les voir jouer avec plaisir. Les passions sont l' âme du théâtre, dira-t-on qu'il les modère ? Autre ch
est-ce que la cruauté, que de voir avec plaisir le mal d'autrui ? « L' âme des spectateurs trouve en secret des charmes dans
charmes dans ce qui leur arrache et des cris et des larmes » : quelle âme barbare ! « Elle sent qu'elle existe en ces affre
es cinq sens, et la division en trois actes des trois puissances de l' âme . Tous les sens sont flattés au théâtre, et toutes
Tous les sens sont flattés au théâtre, et toutes les puissances de l' âme occupées à en goûter le plaisir ; mais je ne vois
t se produit par degrés. Il faut du temps à l'homme pour agir, et à l' âme pour s'échauffer. Il n'y a qu'une plaisanterie ou
sortes d'infamies ! Quelle leçon pour le public, quel risque pour les âmes innocentes, de leur exposer dans tous ses jours t
a vue, et sa fureur m'entraîne. Quelle terrible expression ! Toute âme en doit être saisie. » Ces portraits et ces élo
idées justes des vrais devoirs, du vrai bonheur, du vrai malheur de l' âme , et d'y substituer un système tout différent, don
70 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XV. La tragédie ancienne, quoique plus grave que la nôtre, condamnée par les principes de ce philosophe.  » pp. 61-63
moins mauvais qu’on flatte cette autre partie plus emportée de notre âme , où règnent l’indignation et la colère : car on l
ie ; n’y ayant rien, poursuit-il, qui doive véritablement toucher les âmes dont la nature est immortelle, que ce qui les reg
71 (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479
deur, et leur infamie empêche de nommer Dieu a fait sortir de grandes âmes qui ont été des miroirs de pénitence faisant sura
sprit de mon Lecteur au récit d’une grâce insigne que Dieu versa en l’ âme d’une Comédienne dont la vie et la piété peuvent
iger les mauvaises mœurs et imprimer de bons sentiments de vertu en l’ âme des spectateurs. Et c’est de cette sorte que l’on
e que mon sang ne soit redemandé de votre main et que la perte de mon âme ne vous soit imputée à immiséricordei. Mais je ve
de feu et de tourbillon pour montrer quels efforts il ferait dans les âmes . » Aussitôt toute la ville fut remplie de cette m
72 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIV. La fréquentation des spectacles ne peut se concilier avec la vie et les sentiments d’un véritable chrétien. » pp. 118-132
int les arrêter sur aucun objet qui puisse corrompre la pureté de son âme , doit vivre en ange dans la maison d’argile qu’il
« Quoi ! cette œuvre profane, inventée par le démon pour perdre les âmes , serait une œuvre sainte et agréable au Seigneur 
end anéantit sa doctrine, où le poison entre par tous les sens dans l’ âme , où tout l’art se réduit à inspirer, à réveiller,
des peintures vives qu’on y fait, les passions s’excitent dans notre âme , et que le cœur, bientôt capable de tous les sent
s d’avancer, il ne faut que considérer quelles impressions font sur l’ âme les images les moins animées par elles-mêmes, et
73 (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Post-scriptum. » pp. 201-216
s bien établies, par des faits matériels et incontestables, qu’il a l’ âme fausse et perverse, que sa conduite est celle d’u
s, dans ces ravins civils, où, dépouillés de tous les éléments dont l’ âme sensible et bien née compose son bonheur, privés
lui du désert le plus sauvage !.. Et les hommes généreux, doués d’une âme droite et libre, qui s’unissent aujourd’hui à cet
74 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152
né employer ses soins à purger le théâtre, c’est qu’on y présente aux âmes infirmes des appâts plus cachés et plus dangereux
XVIII. 4. [Psaume XXXVIII, verset 4]. . C’est de là que naît dans les âmes pieuses, par la consolation du Saint-Esprit, l’ef
dont il les perce ; et que les chastes soupirs de son Eglise, et des âmes qu’il a gagnées, et qui courent après ses parfums
manne cachée, pour fermer à jamais le théâtre, et faire dire à toute âme , vraiment chrétienne : « Les pécheurs, ceux qui a
75 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24
ste, & sa timide uniformité. Tu n’as pas encore vu le monde ; ton âme pure & naïve chérit la solitude, ne connaît q
conserver toujours une conscience sans reproche, un esprit sensé, une âme tendre, & de laisser quelquefois échapper au-
76 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92
s rendent plus dangereux, et les font entrer plus facilement dans les âmes bien nées. Quel rôle joueraient sur le théâtre le
romans rend l’esprit romanesque, l’assiduité au théâtre rend aussi l’ âme tragique. S’il se trouve parmi les spectateurs un
77 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
ction ; mais il ne faut pas qu’elle parte d’un mauvais fond, ou d’une âme noire ; il faut plutôt que ce soit l’effet d’une
e ; c’est ce qui attire ces larmes de compassion, qui attendrissent l’ âme , et qui causent un plaisir si délicat. Pour excit
représenté Médée, qui égorgeait ses propres enfants ; il faut avoir l’ âme barbare pour pouvoir souffrir un spectacle si hor
n faire le dénouement, afin d’exciter de plus grandes passions dans l’ âme des Auditeurs. S’il expose à la fin de la Tragédi
uditeurs. S’il expose à la fin de la Tragédie deux grandes actions, l’ âme partagée demeure incertaine, et ne sait à quels s
mes à leurs infortunes. Des sujets si uniformes sont languissants ; l’ âme , se trouvant toujours dans la même situation, sou
de la vraisemblance. La fin des pièces dramatiques est d’exciter en l’ âme plusieurs passions tour à tour, la tristesse, la
, la douleur, l’espérance, le désespoir : Ces passions entrent dans l’ âme par les yeux, et par les oreilles, par les specta
e en œuvre toutes les règles de son art, pour jeter le trouble dans l’ âme des spectateurs, qui entrent dans tous les sentim
n fondée, et causée par quelque grande infortune, capable d’abattre l’ âme la plus intrépide. Les deux plus grands génies de
aire entrer dans toutes les passions qu’ils représentent, et dont les âmes faibles se laissent aisément surprendre. Les Cens
qui n’ont point d’autre but, que d’exciter un plaisir sensuel dans l’ âme des spectateurs, et de dresser des pièges à la pu
78 (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IX. Qu’il faut craindre en assistant aux comédies, non seulement le mal qu’on y fait, mais encore le scandale qu’on y donne. » pp. 41-43
e, approuvent la comédie et la fréquentent sans peine. ». Ce sont des âmes invulnérables qui peuvent passer des jours entier
I, verset 32].« Que ceux qui consentent à un mal y participent. » Des âmes « si délicates et si scrupuleuses » ne sont point
79 (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVII.  » pp. 486-488
averses de cette vie. Ce sont ces saintes délices qui font monter les âmes chrétiennes du désert de ce monde jusqu'à Dieu, s
Qui pourrait manger de cette viande qui n'a point de sel ? Mais si l' âme au contraire s'abandonne à ces faux plaisirs, ell
80 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198
Didon pour son amant, tandis que je vois d’un œil sec la mort de mon âme  ? Quoi de plus misérable qu’un malheureux qui n’a
d cri. Entraîné par la curiosité, Alype ouvre les yeux, et fait à son âme une plaie plus profonde que celle que reçoit le g
server des maux du corps, et leur Pontife l’abolit pour préserver vos âmes de la corruption du vice. Si quelque étincelle de
rruption du vice. Si quelque étincelle de raison vous fait préférer l’ âme au corps, jugez qui mérite mieux votre culte : « 
mer le Dieu qui la défend, et vous vous réjouissez de la perte de vos âmes . Scipion Nasica empêcha le Sénat de bâtir un théâ
dans la magnificence des bâtiments, sans prendre garde à la ruine des âmes , ils bâtissent des théâtres, et renversent les fo
se plaisent à des spectacles de théâtre qui déshonorent le corps et l’ âme . Si Dieu permet les désordres, c’est alors qu’il
81 (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33
e je suis doux et modeste de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes . Car mon joug est doux et mon fardeau léger. »
doctrine divine, car il ajoute : « Et vous trouverez le repos de vos âmes . » Il n’a point exigé de ses disciples et de ceu
ontinuels contre leurs désirs, et même contre les passions qui sont l’ âme de la société, et qu’ils cherchassent à amortir c
dans la morale de Jésus-Christ. Vain espoir ! Illusion fantastique d’ âmes pures et religieuses…. Rien n’est changé dans le
de la civilisation, tout oppose de nouveaux obstacles au salut de ton âme . « Ces jouissances amollissent ton cœur, et le
s leurs temples déserts ; ils se frappent la poitrine… Rassurez-vous, âmes compatissantes… ils frappent légèrement. Eh ! que
-vous ? Eh ! qu’importe ? ne s’agit-il pas avant tout du salut de vos âmes  ; abandonnez donc des professions qui le comprome
oir pas pour eux, ces haines vigoureuses, Que doit donner le vice aux âmes vertueusesy. » Et ce Tartufe.… (ici, Molière n’
eigne à n’avoir affection pour rien. De toutes amitiés il détache mon âme , Et je verrais mourir frère, enfant, mère et femm
les plus doux, les consolations les plus tendres ; aussi, lorsque son âme s’est séparée de son corps, portée sur les soupir
82 (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE II. Réponse aux objections qu'on tire de saint Thomas pour justifier les Spectacles, et aux mauvaises raisons qu'allèguent ceux qui croient pouvoir les fréquenter sans péché. » pp. 55-63
antôt lent, tantôt prompt, mais qui ne manque jamais de mettre dans l' âme de malignes dispositions favorables aux passions.
nnes pensées, et que le chant, et le son des instruments élèvent leur âme à Dieu ? R. Elles ont beau le dire. On ne les cro
endres, qui ne font tant de plaisir, que parce qu'en les entendant, l' âme s'abandonne à l'attrait des sens. Est-il probable
83 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201
Distinct. Divinat.) ? Après avoir traité au long des affections de l’ âme et des plaisirs des sens, il se jette sur les spe
ur vous garantir de l’impression du vice, pour conserver la paix de l’ âme , pour éviter l’habitude de la volupté, qui vous é
brillant du style, ni cette harmonie des vers, ni cette émotion de l’ âme , ni cet amusement de l’esprit, ni cette légèreté
s vous tromper vous-même, fuyez donc ces voluptés pernicieuses dont l’ âme se repaît et s’empoisonne, comme le corps des via
ir que des actions justes et pieuses, à entendre que ce qui nourrit l’ âme et nous rend meilleurs ; n’abusez pas de vos sens
es qui en nous rendant esclaves de notre corps, perdront avec lui nos âmes . S. Clément d’Alexandrie. Ce fameux Catéc
des femmes ; leur beauté est la mort qui entre par les fenêtres de l’ âme  : le saint Prophète David lui-même a été vaincu p
nt de s’en éloigner. Les spectacles sont des voluptés qui souillent l’ âme par tout ce qui s’y fait : « Voluptates quæ inqui
i l’infestent, y répandent tant de plaisirs et si séduisants, que les âmes les plus chastes peuvent à peine s’en défendre :
84 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28
s persuadez qu’allant voir une Comédienne jouer sur un Théâtre, votre âme n’en reçoive aucune blessure ? Est-ce donc que vo
lieu que l’Evangile engage les Chrétiens à la pureté interieure de l’ âme . C’est pourquoi Jésus-Christ dit, que quiconque r
tion bien plus pernicieuse aux bonnes mœurs, et qui allait à tuer les âmes . Tous les Chrétiens ensemble ne font qu’un corps,
font qu’un corps, dont Jésus-Christ est le chef, et le saint Esprit l’ âme . Peut-on donc s’imaginer que cet esprit conduise
t le véritable père des Chrétiens ; Jésus-Christ est l’époux de leurs âmes , et on les voit cependant aller à la Comédie, où
e, où ils savent que ce Père des Chrétiens, et que cet Epoux de leurs âmes est offensé en cent manières. Les Anges regardent
85 (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « V. » pp. 23-26
discours d’animer les vertus et les vices, et de donner un corps, une âme , un esprit, un visage, aux choses qui n’en ont po
sprit de domination et d’Empire avec lequel il voudrait gouverner les âmes que Jésus Christ a mises en liberté.4 « Paissez l
86 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre III. L’amour profane est la plus dangereuse de toutes les passions. » pp. 29-31
craint pas. » Rousseaup. L’amour est, de tous les sentiments de l’ âme , celui dont on doit le moins se faire un jeu. Lor
ent qu’à produire un mariage heureux q » ; il jette le trouble dans l’ âme et dans les sens, il enlève la fleur de l’innocen
87 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123
ames sérieux. Le Spectateur contemple avec éffroi ses passions dans l’ âme des Princes de la terre ; il voit en grand les ma
leurs juges. On les voit au grand jour, on lit dans les fond de leur âme . C’est avec une satisfaction infinie qu’on devien
Spectacles tragiques, quelque déchirement qu’ils fassent éprouver à l’ âme sensible, parce que le cœur est énnemi du repos,
88 (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -
sort ou des Anges Que d’un en autre il se refait. Pour moi qui ai l’ âme craintive Je ne veux sonder cette rive, La nature
urettes, Qu’ils parfument de leurs soupirs. L’autre que Jupiter en l’ âme Couve quelque nouvelle flamme, Que nouveau signe
89 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  piété et bienfaisance d’un comédien.  » pp. 365-370
et qui fondait en pleurs et en gémissements. Le comédien qui avait l’ âme bienfaisante et plus sensible que tous ceux qui s
it rien à personne. Beauchâteau, qui savait que l’infortune donne à l’ âme de l’élévation, ne se rebuta point ; à force de p
90 (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132
des Païens, vers la fin il dit : que pour conserver la pureté de son âme il faut éviter le plaisir des sens, qu’il faut fu
les et la musique que l’on y chante qui n’est propre qu’à corrompre l’ âme , et à irriter les passions31. « Il ne faut point,
non plus prêter l’oreille à ces airs qui ne tendent qu’à corrompre l’ âme  : car cette espèce de musique ne porte point ordi
nt ordinairement d’autre fruit que l’esclavage et la dégradation de l’ âme , outre cela elle irrite les passions ; et il conc
échés, dit-il41 , ne corrompent ordinairement qu’une portion de notre âme  ; mais celui que l’on commet lorsqu’on assiste au
assiste aux spectacles souille et infecte toutes les puissances de l’ âme , le cœur par les concupiscences, les oreilles par
illes et les yeux, et qui en les flattant amollissent la vigueur de l’ âme , ce que l’on peut ressentir dans de certains airs
rce que par les charmes des oreilles et des yeux le vice entre dans l’ âme . » Et dans le Canon 9 du Concile de Chalon-sur-Sa
de fort, de vif et de touchant, afin qu’elles puissent exciter dans l’ âme l’effet que l’on prétend ; afin que les sujets qu
lore du nom de vertus, comme l’ambition et la vengeance de grandeur d’ âme  ; le désespoir et l’opiniâtreté, de constance inv
l’accompagnent ordinairement, elle produise de méchants effets dans l’ âme de ceux qui y vont, afin qu’on puisse dire qu’ell
sible, et presque sans qu’on s’en aperçoive, une disposition dedans l’ âme qui étant venue à un certain point, peut être la
a chute d’une personne. Les vices se glissent facilement dedans notre âme , quand c’est à la faveur du plaisir : car il est
vous divertir bien agréablement, vous sera d’un grand avantage pour l’ âme  : car vous n’en souffrirez aucun dommage, vous n’
ique dont les tons sont recherchés et disposés exprès pour toucher, l’ âme est bien plus susceptible des passions qu’on y ve
’il y a d’une Musique honnête, qui n’est capable que d’exciter dans l’ âme les mouvements d’un plaisir réglé, pour conserver
our conserver ou rétablir le juste tempérament où les puissances de l’ âme doivent être, d’avec celle des Théâtres. « Il y a
91 (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179
d qu'il a des rencontres où l'on peut aimer ses douleurs. Mais, ô mon âme , garde toi de l'impureté; Mets-toi sous la protec
doit être loué et glorifié dans l'éternité des siècles. Garde toi mon âme de l'impureté d'une compassion folle: Car il y en
tes bien voir, ô mon Seigneur et mon Dieu, puisque vous qui aimez les âmes incomparablement, et plus purement que nous ne le
se désiré qu'elles eussent passé plus avant dans mon cœur et dans mon âme  : car je n'eusse pas aimé à souffrir les choses q
ir leurs maisons, et qu'ils ne prennent pas garde à la ruine de leurs âmes  : qu'on bâtit des Théâtres magnifiques, et qu'on
es Spectacles du Théâtre, qui déshonorent et corrompent le corps et l' âme . Si Dieu permet que ces désordres arrivent, c'est
92 (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406
qu’il s’agissait du repos de mon Esprit, et peut-être de celui de mon Ame . Après lui avoir plusieurs fois réitéré la même p
ait-il pas à souhaiter que les Prédicateurs eussent converti autant d’ âmes que cet Auteur a corrigé de manières ridicules ?
r le défaut C’est le rendre encore plus superbe ; Au lieu que sur son âme on fait plus de progrès Suivant l’ingénieux Prove
93 (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643
ies contagieuses. En un mot, une fournaise de Babylone, en laquelle l’ âme chaste se brûle, et se consomme dans les flammes
sont des filets, et des pièges que le diable dresse pour attraper une âme chaste ; ce sont des dispositions aux sacrifices
94 (1802) Sur les spectacles « RÉFLEXIONS DE MARMONTEL SUR LE MEME SUJET. » pp. 13-16
centes. On perd l’habitude de réfléchir, comme celle de marcher, et l’ âme s’engourdit et s’énerve comme le corps, dans une
ce n’exerce ni le goût ni la raison : de là vient qu’elle plaît à des âmes paresseuses ; et c’est, pour cela même, que ce sp
95 (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200
aginaires qui font des plaies très réelles et très profondes dans son âme , il ne voit pas les précipices que ses ennemis lu
tuée par un violent transport de son amour, et je ne pleurais pas mon âme , ô mon Dieu, à qui je donnais la mort, en m’éloig
art des pièces ne roulent que sur ces sortes d’intrigues, il en est l’ âme et le mobile. Cette passion insensée qui fait des
s en honneur et en crédit, regardé comme une belle faiblesse dont les âmes les plus héroïques ne sont pas exemptes, et qui l
gnant en vous l’esprit de prières et de dévotion, or qu’est-ce qu’une âme vide de cet esprit ? Sinon une lampe sans huile q
96 (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41
Venise, qui dit dans son Livre de la chaste alliance du Verbe et de l’ âme e, Chapitre 4. que ceux qui vont aux Spectacles,
iens à des chasseurs dangereux par leurs pièges, puisqu’ils tuent les âmes par leurs discours tendres, comme les chasseurs t
e est la Comédie sur le papier : on y voit le corps des passions sans âme mais il y a beaucoup de personnes d’un tempéramen
la modération du Théâtre ; ces motifs sont le zèle pour le salut des âmes , et les désordres que les Théâtres causent. Dans
pas la Théodore de Mr. Corneille de parler en ces termes : « Si mon âme à mes sens était abandonnée, Et se laissait condu
97 (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806
ent pour le Théâtre. III. L’Opéra est d’autant plus dangereux, que l’ âme y est plus susceptible des passions qu’on y veut
dons du S. Esprit, en ce qu’ils excitent le trouble des passions de l’ âme Ibid. « Nam si quis modeste et probe spectaculis
des Païens vers la fin, il dit : que pour conserver la pureté de son âme , il faut éviter le plaisir des sens, qu’il faut f
es et la musique que l’on y chante, qui n’est propre qu’à corrompre l’ âme , et à irriter les passions Basil. hom. 24. de leg
non plus prêter l’oreille à ces airs qui ne tendent qu’à corrompre l’ âme  : car cette espèce de musique ne porte point ordi
nt ordinairement d’autre fruit que l’esclavage et la dégradation de l’ âme , outre cela elle irrite les passions. Et il concl
i polluuntur. » , ne corrompent ordinairement qu’une portion de notre âme  ; mais celui que l’on commet, lorsqu’on assiste a
assiste aux spectacles, souille et infecte toutes les puissances de l’ âme , le cœur par les concupiscences, les oreilles par
illes et les yeux, et qui en les flattant amollissent la vigueur de l’ âme  ; ce que l’on peut ressentir dans de certains air
ce que par les charmes des oreilles et des yeux, le vice entre dans l’ âme . » Et dans le Canon 9. du Concile de Chalon-sur-S
de fort, de vif et de touchant, afin qu’elles puissent exciter dans l’ âme l’effet que l’on prétend : afin que les sujets qu
olore du nom de vertu, comme l’ambition et la vengeance de grandeur d’ âme , le désespoir et l’opiniâtreté de constance invin
l’accompagnent ordinairement, elle produise de mauvais effets dans l’ âme de ceux qui y vont, afin qu’on puisse dire qu’ell
insensible, et même sans qu’on s’en aperçoive, une disposition dans l’ âme , qui étant venue à un certain point, peut être la
la chute d’une personne. Les vices se glissent facilement dans notre âme , quand c’est à la faveur du plaisir : car il est
vira à vous divertir agréablement, vous sera un grand avantage pour l’ âme  : car vous ne souffrirez aucun dommage, vous n’en
dont les tons sont fort recherchés et disposés exprès pour toucher, l’ âme est bien plus susceptible des passions qu’on y ve
u’il y a d’une musique honnête qui n’est capable que d’exciter dans l’ âme les mouvements d’un plaisir réglé, pour conserver
our conserver ou rétablir le juste tempérament où les puissances de l’ âme doivent être, d’avec celle des Théâtres. « Il y a
98 (1607) Prologue de La Porte, Comédien
sont entachés de cette lèpre spirituelle qui conduit les corps et les âmes en leur éternelle ruine. Et quelle calomnie effro
calomnies, montrant la créance qu’il a que nos armes non plus que nos âmes ne sont faites que au détriment et à la ruine de
point si désertée de beaux esprits qu’il ne se trouve encore quelque âme généreuseas qui courageusement repoussera vos méd
, qui donne un sens absurde. Le roi est persuadé que les armes et les âmes des comédiens ne servent que contre ses ennemis.
99 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328
mes, qui peignent les situations les plus vives, & portent dans l’ âme toutes les passions qu’ils èxpriment ; les França
our le Poète une image détaillée de ce qui se passe de violent dans l’ âme des Personnages de sa Pièce. Ce qu’il lui prend e
s peines ou les plaisirs de l’amour ; il ne ferait plus naître dans l’ âme de ceux qui l’écoutent, ce trouble & cette do
hœur, parce qu’on suppose alors que l’on peint ce qui se passe dans l’ âme des personnages. Le moyen que je conseille approc
ne peut pas tant refroidir l’action dans un Spectacle dont elle est l’ âme & où elle seule doit èxprimer les passions ;
amenée sans violence, & qu’on voye que c’est un retour que fait l’ âme du personnage, par une suite de ses passions, sur
100 (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54
Christ a donné jusqu’à la dernière goutte de son sang, pour laver les âmes de ses Elus de toutes leurs souillures, et pour p
e plus, vous devenez les profanateurs du Temple de Dieu dans autant d’ âmes qu’il y en a, dans lesquelles vous tâchez, ou d’e
r impudique, mais aussi de toutes les autres passions qui souillent l’ âme , et la rendent désagréable à Dieu. Or comme les C
de la Comédie sont d’ordinaire très pernicieux, et très funestes aux âmes . La Comédie produit une infinité de mauvais e
n a vues empêchent ce recueillement. C’est pourquoi les ténèbres de l’ âme s’augmentent, et elle se trouve enfin dans l’impu
e de la Comédie, car elle attaque et elle corrompt en même-temps et l’ âme , et tous les sens. Elle corrompt, dis-je, l’âme p
pt en même-temps et l’âme, et tous les sens. Elle corrompt, dis-je, l’ âme par les mauvaises pensées ; le cœur par les mauva
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