/ 260
1 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens par le ministère public, contre les entreprises du fanatisme. » pp. 174-185
u royaume. Le ministère public est trop éclairé sur les intérêts de l’ Etat et de la religion, et il est trop pénétré de ses
es prêtres malveillants et ambitieux, qui nuisent essentiellement à l’ Etat et à la religion. MM. les procureurs du roi doiv
e le roi et les lois constituent et protègent. La religion est dans l’ Etat , et non l’Etat dans la religion. Telle est la vol
lois constituent et protègent. La religion est dans l’Etat, et non l’ Etat dans la religion. Telle est la volonté du prince,
La religion catholique, apostolique, et romaine, est la religion de l’ Etat . » L’Eglise n’a donc aucun droit de faire invasi
de l’Etat. » L’Eglise n’a donc aucun droit de faire invasion dans l’ Etat , car c’est par la volonté et l’autorité du prince
é et l’autorité du prince et de la loi, que la religion existe dans l’ Etat  ; si cette volonté avait été contraire, cette rel
prince l’a voulu, c’est sa puissance qui l’a instituée religion de l’ Etat  ; or, la puissance qui institue, est toujours la
rien articuler, de contraire à la volonté du prince et aux lois de l’ Etat . Les principes qu’on vient de lire, qui découlent
2 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401
é la religion catholique, apostolique et romaine, comme religion de l’ Etat . Cette loi constitutionnelle a aussi rétabli l’an
que le législateur en déclarant la religion catholique religion de l’ Etat , n’a pas plus fait à son égard qu’il n’a fait à l
faisaient du clergé le corps le plus dangereux et le plus riche de l’ Etat . L’esprit de la Charte est un esprit de tolérance
mées pour chaque délit. Il faut que le Gouvernement, que les hommes d’ Etat ne s’y méprennent pas ; l’excommunication est une
zième et du quinzième siècle, et le prince étant le chef suprême de l’ Etat , nulle autre autorité que la sienne ne peut infli
e, je le répète, reconnaît la religion catholique comme religion de l’ Etat , c’est dans la ferme intention que cette religion
ns. En effet, la religion catholique n’aurait aucune influence dans l’ Etat , si le prince, qui a établi la loi constitutionne
uissance ecclésiastique. C’est donc aux autorités qui existent dans l’ Etat à ne jamais permettre au Clergé de se soustraire
ois ils mirent eux-mêmes en pratique. Si malheureusement les hommes d’ Etat auxquels le monarque accorde sa confiance, contin
3 (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258
cerdoce est la source inévitable de tous les maux qui affligeront les Etats . Page 21 Origine de l’aversion du fanatisme relig
rance est le partage nécessaire du peuple, qu’il est dangereux pour l’ Etat et pour la religion de lui accorder une instructi
le conseil perfide d’exercer le pouvoir absolu. Page 41 Le salut des Etats , la sûreté des souverains et le bonheur des peupl
ie. Page 53 C’est tout à la fois se rendre utile à la religion et à l’ Etat , que de démasquer les hypocrites et les tartufes
ge 66 De l’influence et de la corruption exercées sur les ministres d’ Etat , par la société monastico-politique des jésuites
ains. Page 131 L’art théâtral devenu légalement une profession dans l’ Etat . Page 132 Les comédiens ne doivent plus éprouver
Page 163 L’ordre actuellement établi pour la tenue des registres de l’ Etat civil, ne blesse en rien la puissance ecclésiasti
hie et le mépris contre le souverain. Page 180 La religion est dans l’ Etat , et non l’Etat dans la religion. Page 181 Article
s contre le souverain. Page 180 La religion est dans l’Etat, et non l’ Etat dans la religion. Page 181 Article VI de la Chart
ligion. Page 181 Article VI de la Charte, concernant la religion de l’ Etat . Page 181 Le Clergé institué dans l’Etat, par l’a
concernant la religion de l’Etat. Page 181 Le Clergé institué dans l’ Etat , par l’autorité séculière doit y être soumis, et
. Page 201 Les vérités légales en matière de religion devenant lois d’ Etat , condamnent à mort quiconque ose nier de pareille
La France menacée de nouvelles dragonnades, justifiées par des lois d’ Etat , afin de convertir les protestants, les juifs et
La puissance temporelle du pape ne doit pas s’étendre au-delà de ses Etats . Page 214 Jésus-Christ a dit : Mon royaume n’est
4 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345
rée de ce corps, et nous cite des faits qui ont mis plus d’une fois l’ Etat dans le plus grand péril. Lorsque les prêtres son
ar se réformer lui-même, et donner bon exemple aux autres ordres de l’ Etat . » Cette mercuriale, justement méritée et justem
à ceux qui l’entourent un discours où il reproduit les malheurs de l’ Etat , et dans lequel on remarque ces paroles : « A ta
faiblesse à consentir que les prêtres se mêlassent des affaires de l’ Etat , en abandonnant ses propres sujets à la puissance
qui auront violé les serments faits pour la sûreté du prince, ou de l’ Etat , seront déposés : il sera permis toutefois au pri
devoirs et de leurs fonctions pour s’immiscer dans les affaires de l’ Etat et des familles, ce qui les conduit toujours à fo
5 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129
un Prince du sang, qui connaissait si bien le monde et ses dangers, l’ Etat et ses intérêts, la politique et ses maximes, la
frivoles avantages, mérite unique de ses amateurs, qui ne forment à l’ Etat , ni le Magistrat, ni le militaire, ni le commerça
de plus grands que ceux dont il corrige, ce qui importe fort peu à l’ Etat . Le véritable intérêt public serait qu’on corrige
spire, les fomente ; il corrompt l’esprit et le cœur, ce qui fait à l’ Etat des plaies profondes. La politique en demande don
à la mollesse, qui la fit enfin succomber. Thémistocle, grand homme d’ Etat , jeta sans façon dans la mer, par un zèle un peu
os mœurs, et détruire tout ce que nous nous efforçons d’établir. » L’ Etat est intéressé, dit-on, à entretenir la comédie, p
Français n’a nul besoin de Molière pour aider à tenir les rênes de l’ Etat . Cette distraction momentanée est-elle même un vr
obre, moins sujet, moins citoyen qu’un autre. Le vice y gagne, donc l’ Etat y perd. Le fameux Patricius, Evêque de Gaiète, pa
a France. Croirait-on que la suppression de la comédie ait occupé les Etats généraux du Royaume, et soit un objet de leurs do
Prince n’aimait pas, et qu’il fit mourir. On pourrait croire que les Etats qui les aimaient, choqués de cette pièce, voulaie
nce n’est pas vraisemblable, voici de quoi justifier les plaintes des Etats par un témoignage non suspect. Trente ans après,
de Paris ; mais les mœurs des troupes sont toujours les mêmes, et les Etats du royaume n’auraient pas moins de doléances à fa
le Roi dévot, et qu’elle eut commencé à penser et à parler en homme d’ Etat , elle eut des scrupules sur le théâtre. Voici com
tolérer, malgré leur infamie et leur désordre. Tibère, grand homme d’ Etat , quoique très vicieux, chassa tous les Comédiens
nation et de son siècle, et par celle de Cassiodore son Secrétaire d’ Etat , l’un des plus habiles et des plus vertueux Minis
6 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378
r le clergé, est un véritable délit, parce que aucune autorité dans l’ Etat n’a le droit de vouloir le contraire de ce qui a
partient de faire respecter, par toutes les autorités existant dans l’ Etat , ce qui a été institué et par l’action du prince
la chrétienté ayant institué des théâtres et des comédiens dans leurs Etats , pour le plaisir et l’instruction de leurs sujets
porté le clergé à faire ensanglanter son trône, et à bouleverser ses Etats  ; que l’expérience du passé doit toujours servir
7 (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100
i environnent perpétuellement la carrière si épineuse des ministres d’ Etat . Ce poste est d’autant plus glissant qu’un gouver
r une secte, il cesse d’être libre, et par conséquent les ministres d’ Etat en perdent également leur liberté. Dans cet état
spagne ; ainsi qu’à des dilapidations criminelles et ruineuses pour l’ Etat . Le vol cependant est constant, les voleurs sont
stres. Est-il difficile maintenant de deviner comment les ministres d’ Etat éludent, avec tant de facilité, la responsabilité
a foi, qui intime des ordres impératifs auxquels tous les ministres d’ Etat doivent déférer, sous peine d’être renvoyés ? Les
rait à l’instant tel : Saturne qui dévorait ses enfants. Nos hommes d’ Etat doivent donc avoir un vif regret d’être forcés d’
véritablement déchue. Il est enfin capable d’égaler le grand homme d’ Etat qui est à la tête du cabinet britannique, et en d
8 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — [Introduction] » pp. -1
& pensionnée, révétue de l’autorité publique, exerçât au nom de l’ Etat , cet important office, & dérobât aux injures
d’office, en fit un corps d’histoire, & pût imprimer le seau de l’ Etat à une histoire si intéressante. Les morceaux épar
nir un régistre fidele des actions du Prince, & des affaires de l’ Etat  ; c’étoit le même incovénient, le Sanctuaire n’es
nts ? Le grand Turenne lui-même, à soixante ans trahit le secret de l’ Etat , pour une maîtresse, qui se moquoit de lui. Toute
9 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222
nnèrent aux évêques de France beaucoup de part dans les affaires de l’ Etat . Ces affaires se traitaient dans les assemblées g
lats, se voyant seigneurs, et admis à participer au gouvernement de l’ Etat , s’imaginèrent y avoir droit comme évêques, tandi
issance temporelle du pape. Elle ne doit pas s’étendre au-delà de ses Etats . Tout pontife romain, qui a prétendu exercer, dan
phrase, qu’un évêque est plus respectable à la table d’un ministre d’ Etat qu’à celle d’un pauvre, ce que je ne prétends ni
pauvre. Il le trouverait plus respectable à la table d’un ministre d’ Etat , plutôt que dînant avec des personnes peu fortuné
10 (1804) De l’influence du théâtre « PREFACE. » pp. -
é de longs orages politiques a corrompu, détruit ou renversé ce que l’ Etat offrait de plus pur et de plus imposant, on ne sa
et leur aidant à supporter les peines de la vie, elle conservait à l’ Etat des Citoyens utiles. Jetant ensuite un coup-d’œil
tant ensuite un coup-d’œil rapide sur les malheurs déplorables dont l’ Etat un jour serait la victime, si par la perte ou le
j’ai fait voir qu’il avait beaucoup contribué au bouleversement de l’ Etat , et nui singulièrement à sa prospérité, en affaib
11 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement du clergé de france avant et depuis la révolution.  » pp. 346-350
ques pourraient entreprendre sur ce qui concerne le gouvernement de l’ Etat , et l’existence des citoyens, que le nombre des p
dème des rois, et ses prétentions trouvaient des appuis dans tous les Etats de la chrétienté, où la cour de Rome compte des m
atie d’autorité, qui n’en reconnaît ou n’en craint pas d’autre dans l’ Etat , mais encore ce clergé s’élève actuellement à env
12 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173
nes et les placer au-dessous de la tiare ; d’entretenir dans tous les Etats une foule de prêtres et de moines qui si souvent
ortes d’intrigues criminelles, influencer et régenter les ministres d’ Etat , dans les opérations politiques qui ne doivent dé
a mission de régenter les gouvernements et d’asservir les ministres d’ Etat auxquels elle s’arroge insolemment le droit d’acc
ns. La tiare voulait exercer autrefois un pouvoir absolu sur tous les Etats de la chrétienté : elle y comptait des milliers d
parlements qui, autrefois, formaient un contrepoids politique entre l’ Etat et le peuple. La cour royale, en obtenant le priv
r, dans l’intérêt direct du prince, qui doit être le chef unique de l’ Etat , et dans l’Etat. Voici ce que saint Mathieu et sa
t direct du prince, qui doit être le chef unique de l’Etat, et dans l’ Etat . Voici ce que saint Mathieu et saint Luc en ont d
laquelle je viens de manifester d’immenses vérités utiles au roi, à l’ Etat , et à la vraie religion chrétienne et évangélique
13 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153
des occupations si frivoles qui nuisoient à toutes les affaires de l’ État , furent une des raisons qui dégoûtèrent de son go
e Roi de Sardaigne, reprendre la couronne qu’elle avoit abdiquée. Les États à qui elle le fit dire, & le Roi son successe
s les finances, & ne trouvoit plus de quoi payer les charges de l’ État , ni même soutenir sa propre dépense & ses lib
oit déshonoré, ou quelque Prince étranger qui seroit venu gouverner l’ État & enlever ses finances ; on souhaita qu’elle
e Lancastre par un mariage, termina une guerre qui avoit bouleversé l’ État pendant tant d’années. Les États mécontens de sa
ina une guerre qui avoit bouleversé l’État pendant tant d’années. Les États mécontens de sa conduite & de sa résolution p
lui tardoit de tenir ; elle partit. Je me représente l’assemblée des États où cette abdication fut reçue comme une véritable
la foire, une salle magnifiquement ornée, un trône superbe ; tous les États affublés de leurs habits de cérémonie, couverts d
t sur son trône pour annoncer sa volonté suprême & dernière ; les États qui le désiroient avec ardeur lui font des protes
ient d’envie de rire & s’épuisoient réciproquement en éloges. Les États élevoient jusqu’au Ciel la gloire & la sagess
voix l’acte d’abdication qu’elle signa, & que le Prince & les États acceptèrent, & la toile fut baissée. C’est do
ier avec une vieille Reine laide & malfaite, qui avoit quitté ses États , s’étoit vouée au célibat, couroit le monde en av
ni dire un seul mot qui laisse entrevoir sa pensée ; elle déclare aux États qu’elle veut abdiquer, & se laisse gagner, &a
montrer, un Roi vraiment Chrétien l’auroit empêché d’entrer dans ses États , & s’il y avoit pénétré malgré lui, le Prince
le, où les occasions les plus délicates s’offrent à tout moment ? Les Etats vouloient que leur Reine se mariât, & lui des
qui lui succéda en effet, ce mariage fort convenablement au bien de l’ État , fut plusieurs fois proposé à la Reine avec les p
une entière liberté, elle ne veut pas se donner un maître, & les États ne veulent point une Actrice sur le trône, la lib
guerrier, habile & heureux, revêtu des plus grandes charges de l’ État , ajoutant la révolte au mépris, mérita la condamn
n juge qui condamne un coupable, un Souverain qui proscrit un crime d’ État , c’est une femme qui termine une galanterie par u
14 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83
Princesse inconsolable fit agir toute la Cour : ce fut une affaire d’ Etat . Je m’étonne , dit la Reine, que cette important
Après que la toile fut baissée, & que toutes les agitations de l’ Etat & du cœur, qui avoient rendu ses jours si tum
Cour va coucher sur la paille ; des Princes emprisonnés pour crime d’ Etat , & l’auteur de leur détention, enveloppé des
brigues des Conclaves, se poursuivre tous les deux comme ennemi de l’ Etat , l’un par les entreprises les plus hardies, l’aut
scurs ; un grand Prince couvert de gloire, jusqu’alors défenseur de l’ Etat contre les étrangers & contre les Frondeurs m
it, étoit perdu de débauches, avoit usé de violence sous les yeux des Etats , faisant massacrer, sas aucune forme de justice,
re, elle ne régna pas longtemps. La Reine, plus touchée des maux de l’ Etat que de l’humiliation des Princes, lui sut mauvais
mission, ils sont les chefs du Conseil de Régence, & gouvernent l’ Etat  ; que tous les traités avec l’étranger n’ont aucu
ands éloges du Prince de Condé, & des services qu’il a rendus à l’ Etat , de ceux qu’elle a rendu elle-même, entretenant l
prétend avoir été forcée de recourir à la protection des ennemis de l’ Etat , pour se défendre des entreprises formées contre
randes villes du Royaume, l’ont sollicitée d’être la protectrice de l’ Etat  ; que le Roi d’Espagne (tant elle étoit une perso
ucault, le Maréchal de Turenne & tous leurs adhérans ennemis de l’ Etat , perturbateurs du repos public criminels de leze-
près. Une nouvelle Déclaration révoqua la précédente, les criminels d’ Etat furent déclarés innocens, l’enregistrement se fit
Orléans, le Cardinal Mazarin, se donnoit pour l’unique ressource de l’ Etat , invitée par tous les ordres, & obligée en co
l’envoyé d’Espagne, remuoit le Parlement & la Noblesse, régloit l’ Etat sous les yeux de la Cour, sans lui en faire part.
iatrice parut à la Cour avec l’appareil & la gravité d’un homme d’ Etat  : mais cette ambassade comique ne réussit pas : l
sa source. Faut-il que, malgré toutes les loix de l’Eglise & de l’ Etat , à l’ombre d’une dispense extorquée qui constate
ra pour un rêve aux yeux du monde. Elle avoit deux fils qui prirent l’ Etat ecclésiastique, & tous deux le quitterent, l’
15 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187
ui succeder, & Marie sa premiere fille légitime, héritiere de ses Etats . Sa mort mit fin à ses variations, à ses cruautés
tis, qui pendant trois regnes agitoient si violemment la Cour & l’ Etat . Ainsi se formoit en elle cette profonde dissimul
femmes. La premiere fois qu’elle tins ce grave Parlement qui regle l’ Etat , elle y mena toutes ses Dames, qui prirent place
Y a-t-il plus d’inconvenient de donner à des femmes les charges de l’ Etat , que de leur en confier le gouvernement ? Si la R
on l’en prioit, plusieurs grands Princes la demandoient, le bien de l’ Etat l’exigeoit, l’esprit philosophique de la populati
s usutpés. M. de Turenne, plus équitable, faisoit servir au bien de l’ Etat les contributions même levées dans le pays ennemi
t & observoit en effet beaucoup d’économie dans les dépenses de l’ Etat . Mais comme ses subsides, quoique très-considérab
s n’en avoient fait pendant cent ans . Ces dettes furent payées par l’ Etat après sa mort tant bien que mal. L’Auteur ajoute
t bien que mal. L’Auteur ajoute fort plaisamment : C’étoit un coup d’ Etat de mettre le fardeau sur le cheval, qui étoit le
approcher personne. Tandis que tête à tête on y traitoit d’affaires d’ Etat , les Ambassadeurs & les grands Seigneurs s’im
feroit de ce Prince ce qu’elle voudroit dans la Religion comme dans l’ Etat . C’étoit s’y prendre un peu tard. Elle avoit rai
es, avec une belle lettre de sa main, qui portoit : Si des raisons d’ Etat ne me tenoient attachée, je serois allée en perso
ce, ce qui étoit très possible, se trouvant Souverain de trois grands Etats , des Pays bas par élection, de la France par succ
lui offre son trône & son cœur. Il veut prendre possession de ses Etats , & ses sujets ne veulent plus de lui. Il doit
& la pruderie, pour de la virginité, & un amour héroïque de l’ Etat . Le même Auteur rapporte très-agréablement ses
ès avoir dormi quelque temps, se réveille glorieuse, & rentre aux Etats . Deux de ses amans passagers eurent quelque chose
ue lui, fort estimé à la Cour, qui avoit rendu de grands services à l’ Etat , peut-être trop ; l’excés du bien nuit plus à la
expression contredit la suite) Le ciel qui vous forma pour régir des Etats , Vous fait servir d’exemple à tous tant que nous
ble, qu’elle amusa, & détruisit peu à peu ; le second conquit ses Etats , malgré une foule d’ennemis, toute la puissance &
isoient pas la vingtieme partie ; toute la Cour & les grands de l’ Etat , qu’il falut gagner ; la Capitale, dont il falut
16 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120
i des Ogres. A la mort de l’Empereur, Frederic envahit une partie des Etats de sa fille, en faveur de qui la succession étoit
s le déclarerent contre lui, le firent fuir à son tour de ses propres Etats , s’emparerent de sa capitale, se logerent dans so
s ennemis, & que le Grand Maître seroit Prince & Conseiller d’ Etat , assis à la gauche du Roi dans les diettes &
ni avec les passions, ni avec la politique & l’agrandissement des Etats . Si l’on craint Dieu, ou pour mieux dire l’Enfer,
ne faut pourtant pas afficher l’impiété, mais agir en Prince. Chaque Etat a sa religion ; ce sont des minuties pour le peup
e toutes, chacune persista dans son systême, & se maintint dans l’ Etat . Voici le plan de l’Ecrivain. Il disoit toute sor
nt il a enlevé la Manufacture de Faïance pour la transporter dans ses Etats  ; la Russie, qui pénétra jusqu’à Berlin, & av
. Quand j’eus acquis cet avantage, j’examinai mes prétentions sur les Etats voisins. J’en ai sur la Prusse Polonaise, la Guel
a France vouloit ôter l’Empire à la Maison d’Autriche, & faire un Etat en Italie à l’Infant. J’en étois charmé ; l’Impér
que l’amour que j’ai pour mes sujets, m’engage à visiter souvent mes Etats  : on se trompe, ce n’est que pour maintenir mon a
ût vous éviteront l’ennui de plusieurs, & vous donneront dans vos Etats & dans les terres étrangeres un air de simpli
e pourra se donner un air de bonne-foi, qui ne convient qu’aux grands Etats  : aux petits Souverains, politique n’est que coqu
17 (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194
Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’ Etat Je suis de l’avis de ceux qui pensent que les b
sentiments vertueux, ou du moins opposés au vice. Au reste c’est à l’ Etat à payer par des pensions une partie des frais des
cellents et bons Citoyens, et d’en faire des Officiers importants à l’ Etat et qui puissent dans cette profession y acquérir
and perfectionnement du théâtre, soit en France, soit dans les autres Etats . Il faut dans les pièces comiques observer trois
spire l’ivresse de l’amour. Si dès à présent on établit dans un grand Etat un Bureau pour diriger les spectacles vers les mœ
18 (1661) Le monarque ou les devoirs du souverain « SIXIEME DISCOURS. Si le Prince peut apprendre les Arts Libéraux, comme la Peinture, la Musique, et l’Astrologie. » pp. 195-201
sont dans le monde, et quels bons effets ils peuvent produire dans un Etat . La Peinture est une Poésie muette qui immortalis
esprits de ses Sujets, et à mettre une parfaite tranquillité dans son Etat . Le Prince imitera donc David ; s’il chante ce se
es les secrets de l’avenir, qu’Elle présage les maux qui menacent les Etats , qu’elle enseigne les moyens de les détourner, et
19 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174
Française a donné des provisions de l’office de bel esprit utile à l’ Etat  : doctrine qui débitée publiquement, dans tout le
ustement, et c’est sans attentat Que vous avez changé la forme de l’ Etat , etc. » Et son complice, qui ne médite pas moi
erver L’empire où sa vertu l’a seule fait monter : Il a fait de l’ Etat une juste conquête. » S’il est Monarque légiti
u’on donne aux Monarques ne valent pas mieux : « Tous les crimes d’ Etat qu’on fait pour la Couronne, Le ciel nous en ab
en soupirant, son cœur infortuné. La justice n’est pas une vertu d’ Etat . Le choix des actions, ou mauvaises ou bonnes,
Libres dans leur victoire, et maîtres de leur foi, L’intérêt de l’ Etat fut leur suprême loi. Et d’un trône si saint l’
plaindre, si l’on aime à éprouver les sentiments qu’ils inspirent ! l’ Etat peut-il avoir intérêt à rendre les hommes féroces
, l’a fait imprimer à l’Imprimerie royale, comme un ouvrage utile à l’ Etat , faveur encore très nouvelle, et ce qui n’est nul
sons les Tyrans et le triumvirat. Rien n’est plus dangereux dans un Etat naissant Que les hommes de bien que le public a
agédie de Catilina n’est qu’une conjuration affreuse, tramée contre l’ Etat par les Sénateurs les plus distingués, terminée p
les horreurs. Mais est-ce bien de l’intérêt public, de l’intérêt de l’ Etat , de les faire sentir à des sujets, et leur laisse
grand nombre des spectateurs des impressions contraires au repos des Etats monarchiques. » Belle excuse ! comme si la révolt
Tyran de gouvernement. Tarquin régnait depuis vingt-quatre ans sur un Etat jusqu’alors monarchique. On ne se plaignait que d
nt pour chasser un Roi et sa famille, et changer la constitution d’un Etat  ? Est-ce un crime d’entretenir des intelligences
tisfasse aux ordres du Sénat : Exilé par nos lois, qu’il sorte de l’ Etat . Tombe ou punis les Rois, ce sont là nos traité
ce : un fils qui égorge son père, un otage qui assassine le Chef de l’ Etat , à qui il fut donné en otage, à qui le Chef de la
20 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64
nce, ses privilèges et les vœux qu’elle en a faits, à la défense de l’ Etat . On a reconnu que la valeur dépendait beaucoup de
muler quelquefois les abus d’une qualité qui, dans les occasions où l’ Etat doit l’employer, ne peut jamais être excessive. S
le reste des sujets, il ne se permettra pas de traiter des affaires d’ Etat sur la scène, et ne fera parler ses Acteurs qu’av
nce : c’est choquer en un mot le respect imposé par les lois à tout l’ Etat pour la personne sacrée du Monarque. Voilà les mo
Citoyen est toujours instruit des motifs qui font agir les Chefs de l’ Etat . Ces Chefs n’ont qu’une autorité passagère et do
inspirer sur le sort de la Patrie en tournant en ridicule les gens d’ Etat , en leur suggérant l’impatience et le dépit de ne
ueux Patriotisme : ils seraient meilleurs Citoyens dans l’âme, mais l’ Etat en serait peut-être plus mal gouverné, surtout si
utres très préjudiciables à leur bonheur particulier, et à celui de l’ Etat en général. Il convient donc de leur laisser leur
éral. Il convient donc de leur laisser leur indifférence en matière d’ Etat . Les sept péchés mortels que les Français commett
ciers dont la valeur est la moins suspecte vis-à-vis des ennemis de l’ Etat , sont ceux qui craignent le plus de se faire des
aient sûrement moins téméraires dans la suite et réserveraient pour l’ Etat cette bravoure impertinente qui ne sert qu’à les
t trembler les Machiavels, qu’on doit le salut et la tranquillité des Etats  : tout homme qui n’a pas cette qualité de l’âme,
l’emploie contre un de ses compatriotes on devient criminel envers l’ Etat , puisqu’on s’expose à le priver d’un bras destiné
qui refuse d’exposer pour sa cause personnelle une vie nécessaire à l’ Etat  : on l’applaudira au contraire de son mépris pour
oblesse est si respectable qu’il n’est jamais permis qu’aux lois de l’ Etat de la punir de ses désordres. Si les causes qui o
21 (1825) Des comédiens et du clergé « Sommaire des matières » pp. -
de condamner une profession que les diplômes du prince, les lois de l’ Etat et les règlements de la police du royaume, ont in
mbition du clergé, au point de vouloir s’emparer du gouvernement de l’ Etat , et lui a fait commettre des crimes qui ont ensan
22 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VI. Des Comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux, à raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’Eglise. » pp. 130-133
civile, et l’art théâtral est devenu légalement une profession dans l’ Etat . Il en résulte que, non seulement à Rome et en It
, non seulement à Rome et en Italie, mais encore dans tous les autres Etats , et par conséquent en France, la profession de co
23 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59
Tournon, Ximenès, même Wolsey en Angleterre, Cardinaux et Ministres d’ Etat , comme eux, ont-ils érigé des théâtres, ceint leu
eint leur front des lauriers du parnasse, et employé les revenus de l’ Etat à soudoyer des Poètes comiques et des troupes d’A
si familier ; il était le maître de l’empêcher, lui qui gouvernait l’ Etat , et s’en embarrassait si peu que les sornettes de
esse adorable ! quel compliment à une Princesse par son amant ! Que l’ Etat soit perdu, que ma perte le suive, pourvu que mon
as être fort difficile, et se mit à leur tête. » Ce fut une affaire d’ Etat , la guerre qu’il faisait à la maison d’Autriche l
i élevé au sort d’une fable ? Celui de la religion, de l’Europe, de l’ Etat , tient-il à la gloire de Rodrigue ? Oui, tout y t
e Voltaire et de la plupart des tragiques, ne sont pas bonnes dans un Etat monarchique. Si les Français n’étaient pas aussi
n font mouvoir les ressorts. Mais il ne sera jamais de l’intérêt de l’ Etat de rendre les Ministres des Autels vicieux et mép
24 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178
ir un Prince malheureux en amour, & qui ménacé de la perte de ses Etats , paroîtra plus occupé de sa Maîtresse que de leur
nt les personnes de son rang, de sacrifier leurs desirs aux raisons d’ Etat . Le Prince, s’il est victorieux, sera couronné ;
voir les grandes passions, ayant eu à représenter le renversement des Etats , des conquerants ou des défenseurs de la Patrie,
25 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225
se de pareils divertissemens contrastant trop avec la désolation de l’ État , pour que des citoyens qui ont encore quelques se
ouver déshonorés). Cette futile question a suspendu les affaires de l’ État , occupé la délégation, & fait naître deux par
e de l’ancien testament ; mais il falloit du moins être Officier de l’ État major pour aspirer à l’honneur de jouer le rôle d
ires, légataires ou autres représentant même sujets des Princes & États , avec lesquels elle pourroit être en guerre ; que
a voulu avoir part à la gloire, il a fait de la comédie une affaire d’ État , il a acheté tout le vaste terrein de l’Hôtel de
et d’une salle de comédie étoit depuis plusieurs années une affaire d’ État qu’on négocioit avec plus de chaleur que la paix
guerriers. Autre comédie. Les femmes régloient toutes les affaires d’ État , elles étoient de toutes les cabales, les formoie
e Chevreuse, la Princesse Palatine seroient capables de renverser dix États  ; il est vrai, répondit le Ministre Espagnol, que
t heureux que les femmes ne se mêlent point eu Esp gne des affaires d’ État , elles y gâteroient tout, comme elles font en Fra
ne des raisons pour lesquelles on les tient si enfermées, la raison d’ État y a autant de part que la jalousie. La Princesse
ue jeu avant de pouvoir s’en servir ; ce qui donne le même profit à l’ État sous un autre nom. 2.° Dans l’entreprise du théa
nner à jouer aux jeux de hasard. Ces jeux sont défendus en France, l’ État n’en tire aucun profit. A Milan ce droit est affe
26 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86
religion, loin d’être irrespectueux et nuisibles à la religion et à l’ Etat , sont au contraire dignes d’approbation et vérita
t jésuitiques ultramontaines, sont gorgées de richesses, tandis que l’ Etat est pauvre et la famille royale privée de finance
euse de l’émancipation des Grecs. Il paraît bien que ce grand homme d’ Etat sait manier habilement ce levier politique, et co
biens à la disposition des prêtres, et qui fit jadis tant de mal à l’ Etat et à la religion ? Qu’on réfléchisse donc aux dés
de plus en plus l’autel aux dépens des sueurs du peuple, et ruiner l’ Etat à coups de milliards. Cette dernière expression n
nre d’éloquence ? Il faut le demander à ce brillant écrivain, homme d’ Etat qui, d’un seul trait de plume, jugea sans appel,
er entre ses mains, attira (comme le dit Tacite) tous les ordres de l’ Etat , par les douceurs du repos. « Cunctos dulcedine o
27 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155
ut, parloit avec la même aisance & la même hardiesse d’affaires d’ Etat & de mascarades, de guerre & de galanteri
utes les affaires, & laissa la Reine prendre le gouvernement de l’ Etat . Honteux de sa double defaite, il voulut ensuite
Troupes suivent dans les voyages, sans craindre que les ennemis de l’ Etat les enlevent, & vont dans les armées sans avo
n prétend nécessaire à l’oifiveté d’une grande ville. Quel besoin a l’ Etat de perfectionner un art dangereux, qu’il devroit
tte religion fut toujours dominante en France, & la religion de l’ Etat . La famille de Medicis l’avoit toujours professee
elle veut. Qu’a-t-elle fait de grand, quel service a-t-elle rendu à l’ Etat  ? Par une ambition aveugle & sans bornes elle
ois, où elle étoit entrée, & penserent perdre la religion & l’ Etat . Fourbe, perfide, accablant de caresses ceux qu’e
uatre fils, & mariant ses filles avec ses ennemis & ceux de l’ Etat . Les attentats lui coutoient aussi peu que les ba
y entrerent qu’après que les intrigues de la Reine, l’approbation des Etats , l’autorisation du Roi, l’exemple de toute la Cou
amp; mauvais Catholiques. C’étoit le ton du jour, & l’esprit de l’ Etat . La volonté du maître, les sollicitations de la m
ne troupe d’Actrices. 3° Un luxe, une dépense sans bornes qui ruine l’ Etat . Branthome en fait un détail, dont il se dit témo
si les excès énormes de prodigalités, de dissipations des biens de l’ Etat , & enfin des banqueroutes, n’étoient pas enco
mp; gentille invention. Quel gouffre qui engloutissoit le bien de l’ Etat & son propre patrimoine. Elle avoit son cœur
28 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77
autre. Il faut aimer son métier pour le bien faire ; l’assiette de l’ État n’est bonne et solide que quand tous se sentant à
, au lieu de s’user l’une contre l’autre ; comme elles font dans tout État mal constitué. » « Cela posé, que doit-on penser
it point dû quitter ; […] il faut qu’au milieu de la pompe des grands Etats , et de leur triste magnificence, une voix secrète
29 (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59
cle au contraire, inconstant, turbulent, capricieux, dépouillé de ses Etats par la France, prisonnier pendant cinq ans de l’E
voisin, un jour on vint lui dire que son ennemi étoit entré dans ses Etats avec une armée, & y faisoit des ravages ; il
ompagnés de circonstances odieuses ou extravagantes ; il y perdit ses Etats , & se perdit lui-même. Pour fournir à tant de
triomphe figuratif ne dut pas plaire au Duc réellement chassé de ses Etats , & le vainqueur n’auroit rien perdu de sa glo
ageux, & plein d’ambition & de desir de lui succéder dans ses Etats , avoit fait une conspiration contre sa vie, pour
approbation de tout le monde. Il est mort sans avoir pu recouvrer ses Etats , que les comédies de son oncle lui avoient fait p
ur la guerre, il ne réussit qu’à se faire dépouiller deux fois de ses États par la France, & emprisonner par l’Espagne &a
30 (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71
s ». Les frais de ces spectacles pompeux étoient toujours faits par l’ Etat , qui pouvoit seul les entreprendre. Ces représent
ens fut si grande, qu’elle alla jusqu’à rendre un decret par lequel l’ Etat s’engageoit à fournir le chœur, c’est-à-dire, les
e de son peu de voix : Il fut couronné, dit l’histoire, vingt fois. L’ Etat alors décernoit des couronnes aux Poëtes qui réus
au, (*) étoient chargés de certaines fonctions publiques, soit dans l’ Etat , soit en ambassade… Ils ne comptoient point du co
secours. Il est encore à remarquer que ce n’étoit point précisément l’ Etat entier, comme chez les Grecs, qui faisoit la dépe
nt exécutés avec la même magnificence. Ce n’étoit pas cependant que l’ Etat ne pût subvenir à ces dépenses, ni que de simples
ent créés pour subvenir aux dépenses d’administration. La partie de l’ Etat qui prête, fait nécessairement retomber tout le p
il n’est pas plus nécessaire, comme quelques-uns le prétendent, qu’un Etat se doive à lui-même, qu’il ne l’est qu’un pere de
ns, qui eurent de tout tems des Spectacles entretenus aux dépens de l’ Etat . Nous voyons dans notre histoire, que l’Empereur
texte : la vraie raison fut qu’elles étoient extrêmement à charge à l’ Etat . La Noblesse s’y ruinoit au jeu ; le Monarque y é
31 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105
on ne sait où trouver de quoi payer les dettes & les charges de l’ Etat , on en trouve pour les histrions, & la direct
ense que les bonnes mœurs sont le vrai soutien, la force, l’appui des Etats , s’opposoit à ce qui n’est fait qui pour les corr
es députés des provinces sont assemblés pour régler les affaires de l’ Etat , le bal, la comédie, les plaisirs les plus bruyan
pour lui donner un plus grand air d’importance, en faire une loi de l’ Etat , le Prince Sultowski avoit d’abord exercé l’hospi
p; à l’Amérique, & regnent souverainement sur la Religion & l’ Etat . Dans une séance où l’on devoit traiter de la rel
eau les effigies du gouvernement de la province & d’un ministre d’ Etat , en la personne d’un receveur de la Douane, qu’on
son arrivée à la comédie, & alla ensuite parler des affaires de l’ Etat . Tel le Maréchal de Saxe, arrivant de l’armée, ap
32 (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84
issance elle lui paroît tendre au détriment de la Religion & de l’ Etat . C’est ce devoir que des Magistrats plus Chrétien
ion, des Moralistes déclamateurs & sans esprit, dangereux dans un Etat , des Prêtres de Moloch… des Fanatiques… qui veule
i me forcez-vous de rappeller ici ces accès de rage qui troublent les Etats , qui ébranlent les trônes, & renouvellent (P.
t-il pour cela que le renversement des théâtres : la Religion & l’ Etat ne sont pas les seuls qui le demandent ; la socié
e qu’elle les a retranchés du nombre de ses enfans, & comme si l’ Etat étoit coupable à leurs yeux parce qu’il est Chrét
tère, pour s’ériger en réformateurs publics de la Religion & de l’ Etat  ? pour oser nous apprendre (p. 22.) à nous délivr
ns-nous nous écrier, puisqu’il y va de l’intérêt de la Religion, de l’ Etat , de la Société, de l’humanité ! Et quoi ! aurions
l ? Oui, dit-on, il est également du bien de la Religion & de l’ Etat de souffrir de moindres maux pour en empêcher de
ant de confiance, ils rendent comptables de ces moindres maux & l’ Etat & la Religion ? Il est clair que l’esprit qui
propre & privé nom, & qu’ils ne sont les interprêtes ni d’un Etat ni d’une Religion, qui se réunissent (voyez ci-ap
, pour prononcer ici ? Après tout, qu’importe-t-il à la Religion, à l’ Etat , que nous allions au Théatre, pourvu qu’on ne nou
itent encore aujourd’hui (p. 1. 2.) les plaintes de la société, de l’ Etat & de la Religion… leurs droits sont violés ;
’écrire, sous quelque dénomination que ce soit, contre la Religion, l’ Etat & les bonnes mœurs , ce n’est pas nous ôter
principes de la Religion, aux maximes de sa morale & au bien de l’ Etat , sont à l’abri de tout soupçon & d’une autori
33 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IX. Les spectacles nuisent au bonheur et à la stabilité des gouvernements. » pp. 96-101
omains en avaient eu, dans le temps de leur grandeur, à conquérir les Etats de plusieurs souverains asiatiques, plongés dans
passions fougueuses qui portèrent le trouble et la désolation dans l’ Etat , et qui finirent par détruire le trône sur les dé
34 (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386
rens plus féroces que les ogres voudront leur abandonner : que fera l’ Etat quand il faudra compulser la partie rédondante de
s coulisses une existence presque réduite à une simple végétation ; l’ Etat ne perd rien dans ce sacrifice. L’énergie des ver
rie celui de ses mœurs et de son honneur ; c’est un vol réel fait à l’ Etat , c’est un crime de lèse-société humaine, aussi od
et leur fatale combinaison à produire un jour la ruine générale de l’ Etat , à le donner en spectacle de commisération aux na
plus effrayant, n’appartiennent pas en propre au ministre d’un grand Etat . Elles sont du ressort naturel de l’examen public
, l’honneur des particuliers ne fussent-ils d’aucune considération, l’ Etat ne peut voir avec indifférence les effets du théâ
pais ; on a vu démolir sans aucun profit réel ou même apparent pour l’ Etat , d’augustes et d’imposantes ruines qu’on pouvoit
35 (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83
vons nous dire que des plans parfaits ne sont pas du ressort de notre Etat imparfait. La morale Stoïcienne & la Républiq
des Empires dépendent entierement des bonnes mœurs4. Si la chûte des Etats , dit un célebre EcrivainL’Abbé de Vertot., suit d
a classe la plus nombreuse, & en même-tems la plus nécessaire à l’ Etat . Et de quelles bassesses, ces enfans ne se renden
aître mille occasions pour une. Que de Sujets utiles au Roi & à l’ Etat , se sont coupé la gorge depuis l’établissement de
de quelques Sybarites, on risque la corruption & la perte, pour l’ Etat , d’une foule de Citoyens ! Et qu’importe à l’homm
1 : « Les Spectacles ont répandu un esprit de frivolité dans tous les Etats , dont aucun âge n’est exempt. Ils remplissent l’i
r de parler du nombre assez considérable des individus perdus, pour l’ Etat , qui composent ces troupes toujours mal montées.
auvais exemple à leurs enfans. Or, comme l’intérêt le plus sacré de l’ Etat , n’est pas d’entretenir dans son sein une foule d
lorsqu’il peut tout se permettre impunément ? Il a confondu tous les Etats , il a renversé les barrieres qui séparaient tous
, pour faire cesser des abus si révoltans, si contraires au bien de l’ Etat & de l’humanité en général. Nous vivons dans
ces siecles reculés, dans lesquels, cependant, on chassa du sein de l’ Etat , les Farceurs & les Histrions, comme des pest
’est pas moins précieuse à un Souverain, vertueux lui-même, & à l’ Etat , que la vie de cet obscur individu, & qu’il n
la plus grande influence sur les mœurs ; les mœurs, sur la police des Etats  ; la police des Etats, sur leur prospérité ; leur
ce sur les mœurs ; les mœurs, sur la police des Etats ; la police des Etats , sur leur prospérité ; leur prospérité, sur leur
es, tant d’accidens qui troublent le bon ordre, tant de pertes pour l’ Etat , & sur-tout ce scandale, qui, porté à son com
’attendre de lui. 4. Les mœurs ne sont pas seulement l’ornement d’un Etat , elles sont le gage le plus sûr du bonheur de la
t : c’est par ces sarcasmes que le Peuple se vengeait des Grands de l’ Etat , & la main qui lançait ces traits piquans res
oit de jouir actuellement du fruit de ses travaux. 41. Dans tous les Etats , mettez, à la place de ces Citoyens dont les mœur
36 (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379
Morale ; enfin il participe à la politique & au gouvernement de l’ Etat . Aussi cet Auteur prédisoit-il dès-lors la chûte
us ruineux. Le faux Politique n’y voit qu’un or dont il prétend que l’ Etat s’enrichit ; mais les vices que cet étranger rapp
& fait voir comment le Spectacle peut devenir une école utile à l’ État & aux bonnes mœurs**. Cet écrit est modélé su
37 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82
fut sur le point d’épouser Elisabeth ; mais bientôt après perdit ses États  ; sa femme son honneur & sa vie ; ce double c
& zélé pour la Religion qui risquoit de perdre une partie de ses États , & de la rendre Calviniste, père & Roi pl
e disoit à la vérité n’avoir en vue que de donner des successeurs à l’ État . Beau prétexte quand on n’est plus en âge d’avoir
lles vraies, ne doivent pas décider du sort de la Religion & de l’ Etat . Mais il ne faut pas confondre les temps. Ce qui
’Angleterre a fait plus de renversemens dans la Religion & dans l’ Etat , en moins d’un siècle, que tous les Papes pendant
x fondée ? Où est la sûreté des peuples & des Princes ? Si chaque Etat peut détrôner ses maîtres ? Créer une Eglise indé
François II ayant quitté la Cour de France ; s’en retournoit dans ses Etats  ; Elisabeth qui en fut instruite, envoya plusieur
ur la liberté d’une Souveraine ? De quel droit la privoit-elle de ses Etats , & lui donnoit-elle un successeur pendant sa
née à la mort, prit pour prétexte une prétendue conspiration contre l’ Etat qui ne fut jamais ; mais sa prison n’eut pas même
t abandonna la Religion Catholique & acheva de la perdre dans ses Etats , se trouve placé entre deux morts les plus tragiq
au Roi de France son beau-frère, fit mettre en prison le Secrétaire d’ Etat qui avoit fait exécuter ses ordres ; il fut conda
38 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114
, qui renferme toutes les autres passions, l’emporta sur le bien de l’ Etat , sur l’intérêt de sa famille, sur sa propre fortu
e en effet il est peu convenable qu’un homme chargé des affaires de l’ Etat se marie dans une Cour étrangere sans la permissi
s ; mais qui s’attendroit qu’un homme que le maniement des affaires d’ Etat a mis à portée de connoître & de vouloir le b
étrangeres auroit il peine à obtenir une grace qui ne coûte rien à l’ Etat , & qui est très-lucrative à l’Imprimeur ? Cet
Princes comme vous font leur félicité de repandre la joie dans leurs Etats , & les Auteurs comiques, Ministres en ce poin
te joie. Le voilà donc qui s’érige en Ministre & en Secrétaire d’ Etat au département du théatre. Il faut être bien comé
39 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128
ion ? est-ce à l’Eglise, qui lance toujours les mêmes anathêmes ; à l’ Etat , qui a toujours toléré ? Si l’Etat n’est pas d’ac
toujours les mêmes anathêmes ; à l’Etat, qui a toujours toléré ? Si l’ Etat n’est pas d’accord avec l’Eglise, est-ce à nous à
ès ? veut-on donc mettre aux mains la religion & la politique ? L’ Etat souffre le mal pour des raisons que je respecte.
lise blâme, instruit, fait ce qu’elle peut pour diminuer le mal que l’ Etat croit ne pouvoir empêcher ; il n’est pas obligé d
lige pas les spectateurs, on les instruit, on les exhorte. Au reste l’ Etat n’a jamais fait que tolérer, sans approuver la co
40 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108
France. Toutes ces pièces politiques qui font allusion aux affaires d’ Etat , où l’on tâche de rendre ridicules et odieux aux
et haïr celui qui a la faiblesse de les goûter. Qu’en revient-il à l’ Etat  ? facilitent-elles quelque négociation ? affaibli
u-dessous d’un grand Prince, qui tout occupé des grands intérêts de l’ Etat , doit ignorer les bas artifices de l’amour propre
parle jamais de la conduite de personne, encore moins des Ministres d’ Etat . Elle ne s’est jamais érigée en réformatrice ; ma
la comédie et la sagesse, les airs d’un actrice et les affaires de l’ Etat , ne furent jamais d’intelligence, quoiqu’une mauv
41 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211
verrait alors de nouvelles dragonnades qui, justifiées par des lois d’ Etat , iraient de nouveau convertir les protestants à c
insi que les jésuites parviendraient à obtenir l’exécution des lois d’ Etat , qui sur terre anticiperaient l’enfer et remplira
omme contenant des principes dangereux et véritablement nuisibles à l’ Etat et à la religion. C’est enfin le devoir du minist
lles, plutôt que de poursuivre des tendances idéales. Les ministres d’ Etat , et le ministère public, n’auraient-ils pas dû s’
42 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74
-t-il personne qui ne doive avoir une profession honnête et utile à l’ Etat , et en remplir les devoirs ? est-il personne qui
ers, ses domestiques négligeassent leur ouvrage pour le spectacle ? L’ Etat qui nourrit tant de personnes inutiles, a-t-il mo
volontairement oisif est un voleur public : quel tort ne fait pas à l’ Etat l’école où il se forme ? Touché de ces abus, le P
die était inconnue, tous les citoyens s’établissaient et peuplaient l’ Etat  ; le divorce, quoique permis, y fut inconnu penda
43 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88
s plus dangereux que les Prussiens. Le Cardinal de Richelieu, à qui l’ Etat fournissait quatre millions pour sa dépense, qui
mpôts ; en voilà un très considérable, qui ne tourne pas au bien de l’ Etat , qui plutôt contribue à sa misère, et qu’on ne co
uoique volontaire, qu’il est à charge ! Ne serait-il pas du bien de l’ Etat d’ôter l’occasion de ces folles dépenses, comme u
« Trois cents Courtisanes à Rome, dit-il, sont moins pernicieuses à l’ Etat que les filles de l’Opéra. Deux Danseuses et deux
44 (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48
usent le bonheur ou le malheur des Peuples, & les révolutions des Etats  ; mais parce que les exemples frappent bien davan
des Représentations de Comédies, leur firent oublier le soin de leur Etat & de leurs Armées. Les fonds nécessaires aux
rt contre celui qui proposeroit de restituer ces fonds au besoin de l’ Etat . Ils ont plus dépensé, dit Plutarque, pour faire
Platon, d’une nouveauté introduite dans le chant, pour changer tout l’ Etat  ! Toucher aux loix de la Musique, selon lui, c’es
un bon Général d’Armées ! Les Comédiens se mêloient des affaires de l’ Etat , & ce fut un Comédien qu’on députa à Philippe
45 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « [Épigraphe] » pp. -6
acraient leur vie entière à des amusemens qui fesaient la gloire de l’ État . Lettre de Jean-Jacques Rousseau, à M. d’Alember
46 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Table des chapitres. »
e la Noblesse fréquente la Comédie ? 2 Chap. II. Est-il du bien de l’ Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? 20 Cha
47 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29
rent indignées ; les ordonnances des Rois, les plaintes réitérées des États généraux, les arrêts des Parlemens, le châtiment,
nt deux mille ans par-tout où il a existé, malgré les révolutions des États , les changemens de religion, les loix des Princes
ige d’aller à la comédie, tout engage à s’en abstenir : les loix de l’ État ne l’ordonnent pas, celles de l’Église le défende
règles de la foi, furent interdits comme des crimes par les loix de l’ État , & les Comédiens, que le monde du plus haut r
mp; amuser le Roi de cette farce, lui déclare que c’est une affaire d’ État qui passe ses pouvoirs & doit être portée aux
cins du Roi, ne suffisent pas pour conserver une vie si précieuse à l’ État , il fallut aller chercher du secours hors du roya
48 (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81
a forcée de l’accuser. Il faut donc l’abolir. Doit-on souffrir dans l’ Etat quelque chose de dangereux pour la personne du So
e pour satisfaire sa passion. Voilà un délassement bien important à l’ Etat  ! Les cercles des sociétés ne suffisent pas, il y
rs devoirs, il n’y aura plus d’ennui, ils ne seront plus à charge à l’ Etat & à eux-mêmes. Il est singulier que pour une
s ruineux. Le faux politique n’y voir qu’un or, dont il prétend que l’ Etat s’enrichit ; mais les vices que cet étranger rapp
-on de plus pour l’homme du plus grand mérite & le plus utile à l’ Etat  ? peut-on ne pas rougir de voir les plus grands n
théatre ! elle vaut bien la prise d’un vaisseau Turc. Cette affaire d’ Etat fut long-temps & très-sérieusement discutée.
49 (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113
blées du Peuple ; dicterent des Loix, & répandirent, sur tous les Etats où elles furent accueillies, une célébrité qui tr
nt, parmi les anciens, étoient ordinairement les premiers hommes de l’ Etat par leur naissance, & par leurs emplois. C’ét
r. C’est donc sur cette jeunesse, l’espérance & la ressource d’un Etat , qu’il convient de tenter la réforme que l’on se
nce, pour remplir les places auxquelles leur naissance les appelle. L’ Etat aura toujours une pepiniere abondante de Sujets l
50 (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239
t on se rédime aussi aisément des droits de l’Eglise que de ceux de l’ Etat . Personne ne veut être fripon gratis ; il est jus
a de celui qui en est l’Auteur ; aussi bien que la conservation d’un Etat dépend fort de l’estime qu’on a pour celui qui en
araient du commun, les Archives et les Actes les plus importants de l’ Etat étaient confiés à leur garde.Diodor. Sic. Plusieu
Rois, employés à l’éducation des jeunes Princes et admis au Conseil d’ Etat . Joseph Vice roi d’Egypte et au plus haut point
ans une extrême vénération, et possédaient les premières Charges de l’ Etat .Cæsar. de Bell. Gallic. Les Indiens, au rapport
rémonie, passait alors pour n’être inférieur à aucun autre corps de l’ Etat . Encore un témoignage, c’est celui de Cicéron dan
s qu’il est accordé de haranguer le Roi, le premier à l’Assemblée des Etats . En Hongrie, les Evêques sont très considérés, et
51 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92
eur, qui se distingue, par des honneurs publics, par une pension de l’ Etat , on l’abandonne à une troupe de Harpies qui habit
our des hommes qui doivent un jour défendre la patrie, ou gouverner l’ Etat , et qui tous viennent déterminer leurs penchants
52 (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445
ire GABRIEL NICOLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’ Etat et Privé, Maître des Requêtes ordinaire de son Hô
ire GABRIEL NICOLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’ Etat et Privé, Maître des Requêtes Ordinaire de son Hô
ire GABRIEL NICOLAS DE LA REYNIE, Conseiller du Roi en ses Conseils d’ Etat et Privé, Maître des Requêtes Ordinaire de son Hô
Navarre, A notre amé et féal Conseiller Ordinaire en notre Conseil d’ Etat , le sieur De la Reynie, Lieutenant Général de Pol
ntre-scel de notre Chancellerie, cejourd’hui donné en notre Conseil d’ Etat , Nous y étant : Nous vous mandons et ordonnons pa
53 (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128
ir leur soit venu des Grecs qui faisaient des leurs les premiers de l’ Etat , il fallait absolument que l’un & l’autre (po
son institution, nous serions comme dans la Grèce, les premiers de l’ Etat .40 Il n’est donc pas deshonorant d’être Comédien,
mme d’un état deshonorant naissent des sentimens deshonnêtes. » D’un Etat saint (j’en donnerai des exemples dont l’Histoire
r le rang & la préséance, soit à la guerre ou dans les Conseils d’ Etat , mis la mésintelligence entre les Templiers &
res Mineurs, qu’on en fit brûler plusieurs comme s’il se fut agi de l’ Etat entier de la Religion & de la Chrétienté. Bon
e son Lecteur) que pour l’avertir obligeamment de ne point noircir un Etat dont il n’a pas sujet de se plaindre, lui prêter
are dans ses amours, meurtrier de ses Femmes, tyran capricieux dans l’ Etat & dans la religion » seraient donc préférable
que & la piété le rendirent les délices de ses Sujets. Si dans l’ Etat comique il se trouve d’honnêtes gens, l’Etat est
e ses Sujets. Si dans l’Etat comique il se trouve d’honnêtes gens, l’ Etat est respectable : une Profession infâme ne peut ê
n certes que les Spectacles soient très-importans au gouvernement des Etats , puisque la Philosophie des Grecs & la majest
par ses ordres, faire des processions, des prières publiques dans ses Etats , pour la délivrance de Clément VII qu’il retenait
mort des tyrans sous lesquels ils avaient servi, ce fut par maxime d’ Etat , comme amis des mauvais Princes, & non par rè
lle. Quoique Jean-Jacques dise « qu’il est à propos quelquefois que l’ Etat encourage & protège des Professions deshonora
différaient cependant des Epouses légitimes, que par la dignité de l’ Etat & par l’habillement. Les Concubines étaient l
esse faisait choix. Son Père avait assemblé tous les Seigneurs de son Etat , dont plusieurs se flattaient d’être choisis, mai
54 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [D] »
, le Calendrier des Spectacles, en particulier l’année 1754 ; & l’ Etat actuel de la Musique du Roi. Voyez aussi les Note
55 (1664) Traité contre les danses et les comédies « EXTRAIT du Privilège du Roi. » pp. -
u Roi, il est permis à Jean Boude Imprimeur du Roi à Toulouse, et des Etats généraux de la Province de Languedoc, d’imprimer,
56 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142
é de cette conduite et la justice de nos reproches. Mettons le Roi, l’ Etat , les maximes du gouvernement, à la place de Dieu,
és du cœur. Revenons. Souffrirait-on à la Cour, tolérerait-on dans un Etat policé, dans la plus libre République, qu’on parl
plus libre République, qu’on parlât des Princes, des Parlements, des Etats généraux, des maximes de l’Etat, comme l’on parle
lât des Princes, des Parlements, des Etats généraux, des maximes de l’ Etat , comme l’on parle de Dieu, des Ministres, de son
On ne peut trop maintenir le respect dû aux Puissances, aux lois de l’ Etat  : je loue infiniment le zèle de ceux qui leur fon
57 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100
et le renvoya. Tels sont les principes du Parlement et les lois de l’ Etat , de ne reconnaître pour légitime, sans lettres pa
et les plus méprisables. Quelle existence légale ont-ils donc dans l’ Etat , avec un brevet qu’aucun Parlement n’a daigné enr
rès tout rien que de légitime et d’honnête dans la religion et dans l’ Etat , qui sont même utiles au public. Le théâtre réuni
n Gentilhomme ou de la Comédienne Demoiselle Les divers rapports de l’ Etat avec les différents rôles de Princesse, de Soubre
e, chargé de bénéfices considérables, Aumônier du Roi et Conseiller d’ Etat , et obtint, pour couronner ses exploits, des lett
58 (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155
gédies, vous qui n’êtes ni Ministres, ni employés dans les affaires d’ Etat , vous qui par conséquent ne pouvez imaginer des s
nséquent ne pouvez imaginer des situations analogues à des intérêts d’ Etat  ? L’Histoire et le Gouvernement des Monarchies pe
hommes en femmes est fort grand partout, mais c’est surtout dans les Etats , comme [Genève], qu’il importe de le prévenir. Qu
el cas les petitesses et les ridicules des sujets n’empêchaient pas l’ Etat de bien aller, étant bien conduit par son Chef ;
principes qui concourent à l’affermissement et à l’illustration de l’ Etat dont il est membre, et au Gouvernement duquel il
indifférent pour lui d’avoir des hommes, et de grands hommes dans son Etat . Les Sully, les Colbert, les Richelieu, les Louvo
59 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168
s de joie, dans le temps d’une bataille qui doit décider du sort de l’ Etat , des ariettes dans les horreurs d’un combat, des
s I, & les maintint toujours favorables à la France. Secrétaire d’ Etat , Grand-Maître de l’Artillerie, Surintendant des F
ne étoient si bien ultramontains, que peu d’années après sa mort, aux Etats généraux de 1614, tout le Clergé de France, de co
rangue imprimée se trouve par-tout, sous les yeux & de l’aveu des Etats , de toute la Cour & de la Reine Régente : ce
nt aux champs de Coutras où les armes victorieuses firent échouer des Etats les manœuvres insidieuses (au bas de la page). L
ors à la tête des Huguenots ; la Ligue n’appelloit ses assemblées des Etats que dans une occasion où l’on avoit convoqué des
ine mon peuple , dit-il, qui me nourrira, qui paiera les charges de l’ Etat  ? Ce motif n’est ni du plus sublime héroïsme, ni
Pomponne de Bellievre, qui valoit mieux que lui, qui avoit rendu à l’ Etat les plus grands services dans plusieurs ambassade
urope dans les intérêts de son amour, sous prétexte des intérêts de l’ Etat . J’admire les historiens de sa vie, qui transform
60 (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48
es esprits : et ce Philosophe appelle ces sortes de gens des Pestes d’ Etat , et les condamne au bannissement et aux supplices
s d’état de nous nuire. L’Hérésie qui a fait tant de ravages dans cet Etat , n’a plus de mouvement ni de force, et si elle re
e cet invincible Monarque, la gloire de son Siècle, l’ornement de son État , l’amour de ses Sujets, la terreur des Impies, le
u’il vive éternellement, pour le bien de l’Église, pour le repos de l’ État , et pour la félicité de tous les peuples. FIN. P
61 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9
ands exploits demeureraient-ils dans les ténèbres ? les affaires de l’ Etat n’occupèrent jamais tant d’Imprimeurs, de colport
’Evangile ? J’envisage cet objet du côté du bon ordre et du bien de l’ Etat , et j’ose dire que quoique le gouvernement tolère
62 (1731) Discours sur la comédie « a tres-haut et tres-puissant seigneur, monseigneur louis-auguste d'albert d'ally, duc de chaulnes, pair de france. » pp. -
vation d’une Maison qui donne tant de grands hommes à l’Eglise et à l’ Etat . J’ai l’honneur d’être avec un très profond respe
63 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160
ois, décoration, c’est la nouvelle de chaque jour ; les affaires de l’ Etat intéressent moins. L’idiome se forme la-dessus, u
st un grand acteur, un champ de bataille est un théatre, le Conseil d’ Etat une scéne, le Prédicateur un Corneille ou un Raci
n loué, &c. ces mots sont devenus des termes Techniques, tous les Etats se forment de même leurs Ergots. Tout est procédu
uarre, qui gouvernent des hommes ; il leur laisse le gouvernement des Etats , la guerre, le commerce, les sciences, où quelque
la comédie, & à combattre les fletrissures dont l’Eglise & l’ Etat ont justement chargé les comédiens. Abus des Mini
après avoir le matin, fait parler les loix de la Réligion & de l’ Etat , ils alloient le soit à la comédie qu’ils avoient
64 (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202
ronic avoit de belles qualités, il avoit rendu de grands services à l’ Etat  ; il fit du bien au peuple. On avoit pour lui tan
nt ? Le panégyriste a la maladresse de ne pas déguiser ses folies. L’ Etat , dit-il, avoit besoin d’un tel homme : il falloi
omme : il falloit débrouiller le cahos des affaires des vautours de l’ Etat , rogner leurs serres, discerner les cœurs vrais d
paisible abandon, qui cultiva la vertu au sein des voluptés . Voilà l’ Etat & le Prince en bonnes mains. Est-ce là que se
out annonce les vertus. On va chercher ce libertin qui doit diriger l’ Etat , ou le trouve couché tranquillement à l’ombre d’
d il le reçoit, venez, sage voluptueux, gouvernons tous deux . Que l’ Etat seroit à plaindre, s’il n’avoit que de tels guide
65 (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51
Saint-Edme, Biographie des hommes du jour, industriels, conseillers d’ Etat ..., Paris, Henri Krabe, 1835, p. 310-311.
66 (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -
es Soldats, de bons Citoyens, des Magistrats intègres et zélés pour l’ Etat . La Russie en tirerait un nouvel éclat du côté
67 (1751) Nouvelles observations pp. 393-429
ction insoutenable, & qui ne peut pas long-tems subsister dans un Etat , dont le goût & les décisions sont des Loix p
rêts personnels, chérissent tout ce qui peut constater la gloire de l’ Etat . On espere rassembler tout ce qu’il est possible
fussent plus brillans que les Cérémonies Religieuses ? Il en est des Etats comme des Particuliers : ils succomberont infaill
nd un Poëte osa se mocquer publiquement des Dieux, des Ministres de l’ Etat , & des Philosophes les plus respectés, les ch
68 (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VIII. Comédie du Tartuffe. » pp. 161-179
e, &c. Il est vicieux jusqu’à favoriser un rebelle, un criminel d’ État , lui garder des papiers de la derniere conséquenc
our moi, par un pas délicat, Le secret que l’on doit aux affaires d’ État . Tout est scélérat dans cette piece ; on ne co
mis au Roi la cassette importante où sont les papiers d’un criminel d’ État , & la scène suivante l’Exempt dit :    De t
uche, est sans vrai-semblance : le Roi fait-il rendre aux criminels d’ État les papiers importans qu’on leur a surpris ? On f
69 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99
Théâtre qu’une aimable Philosophie pénètre dans tous les Ordres de l’ Etat  ; (ceci prouve combien on doit épurer la source d
, qu’on en fît, comme chez les Grecs & les Romains, une affaire d’ Etat  ; que, s’il était possible, le Citoyen y fût admi
t. Un Anglais, en se noyant de punch & de thé, s’amuse à règler l’ Etat , fronde le Ministère, & souscrit pour Wilkes 
uissent s’allier avec l’austérité Républicaine, ce n’est que dans les Etats , ou Républicains, ou libres sous un Monarque, qu’
70 (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360
s législatives par rapport à nos lois et à la politique qui régit les Etats  ; les lois émanées des conciles se nomment décret
mi les différents usages, ceux qui sont plus conformes au bien de son Etat  ; qu’il peut rejeter tout à fait, ou modifier les
71 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95
e fer d’un indigne attentat, Laissez vivre et vivez pour le bien de l’ Etat . » de La Monnaie. « Quel usage plus ridicule, d
72 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230
entiaire du Roi auprès de la République de Genes. Après avoir servi l’ Etat , goûté le repos dans sa terre, s’efforce de faire
es les vertus, qui illustre un Ordre aussi precieux à l’Eglise qu’à l’ Etat , (les Bénédictins qui ont une maison à saint Ferj
uels Citoyens, quels Peres de famille, quels Magistrats préparent à l’ Etat cette irreligion succée avec le lait. L’Académie
73 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34
Chapitre II. Est-il du bien de l’ Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? On t
qui excidio supersunt, pro summo remedio circenses postulabant ? » L’ Etat peut-il bien compter sur la valeur, le zèle, l’ha
pitaine, d’accord ; mais était-il un grand saint, était-il un homme d’ Etat , un guerrier sage, un grand homme, un vrai héros 
74 (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410
omme autrefois, aux honneurs suprêmes, ni aux premières dignités de l’ Etat . Si toutes les femmes étaient d’aussi bonne foi q
rmalités. Péripétie est un changement de fortune, ou le passage d’un Etat à un autre, contre ce qu’on avait attendu, différ
Ceux qui ont passé d’une naissance obscure aux premiers emplois de l’ Etat , deviennent fiers et insolents, et persécutent le
; il fait parler à Ulysse cette Reine infortunée, qui avait perdu ses Etats , son Mari, presque tous ses Enfants, et qui était
gmatise au milieu des Docteurs, ni un valet instruit des secrets de l’ Etat , qui donne des leçons de la politique la plus raf
lure pour cela, qu’elle soit permise devant Dieu ; on tolère dans les Etats et dans les Républiques bien d’autres désordres,
75 (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47
ir aux discours ; voyons les travaux qui prouvent votre habileté, les États que vous avez institués, les vertus qui vous hono
ais chefs aux rebelles, seroit ennemi de la Patrie, & traître à l’ État  ; ainsi le Poëte imitateur porte les dissensions
e la Grèce & le maître de tous les arts ; que le gouvernement des États , la discipline civile, l’éducation des hommes &am
par leur penchant. Enfin, n’oubliez jamais qu’en bannissant de notre État les Drames & Pieces de Théâtre, nous ne suivo
76 (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21
, défendu par la sagesse, & qu’on ne peut goûter sans remords ? L’ État en retirait un nouveau lustre ; pourquoi donc aba
plus grand mal, pour qu’on doive l’estimer. En éffet, l’intérêt d’un Etat le porte à le maintenir. La Police aurait peine à
77 (1705) Traité de la police « Chapitre premier. Des Spectacles anciens, leur origine, leur division, leurs dérèglements, et les Lois qui ont été faites pour les réformer. » pp. 434-435
le fléau. Les uns et les autres firent des progrès à proportion que l’ Etat devint plus florissant ; ils en instituèrent en l
rque, tous les autres Princes Chrétiens en ont fait autant dans leurs Etats  ; et de ces spectacles des Anciens ; il n’est plu
78 (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVIII. Autorité des loix. » pp. 45-47
e favorite. Il les dépouille de la protection si vantée des loix de l’ Etat , pour les livrer à la sévérité de celles de l’Egl
79 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des Sentences mélées à l’action Théatrale, chez les Anciens & les Modernes. » pp. 153-158
licate des vices, des entreprises de ceux qui tenoient les rênes de l’ Etat . Elles donnérent à la Tragédie le nom de satyriqu
80 (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81
plaisirs purs de l’esprit. Les mêmes esprits qui bouleverseraient un Etat pour établir une opinion souvent absurde, anathém
81 (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60
t pas douteux ; il y va fréquemment. Il l’a rendu florissant dans ses Etats , & y a appelé de toutes parts, à grands frais
aussi-bien que les Papistes. Il les tolere même ces Papistes dans ses Etats  ; il les protege non seulement dans la partie Cat
la France Imite les Louis par leur magnificence. Des Princes, dont l’ Etat contient six mille arpens, Reduisent en jardins l
borné, Par l’instinct de ses sens il se trouve entraîné. Un Homme, un Etat même est à peine compté. Nous n’occupons jamais l
82 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152
éon dans la Thébaïde ? Un Prince qui veut la guerre pour le bien de l’ Etat  ; qui déteste son fils, parce qu’il est aimé d’An
odogune, a peint cette Princesse avec un dévouement pour le bien de l’ Etat , qui lui fait oublier ses ressentimens propres, &
83 (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170
plus poli ; c’est en effet une très grande politesse de s’emparer des Etats d’un Souverain, de l’en chasser, de les dévaster,
manda ni comédiens ni comédiennes, il ne bâtit aucun théatre dans ses États  ; il étoit trop grand pour s’amuser à ces miseres
84 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16
2. par une Liste des anciens Acteurs Français. 457 ; 3. & par l’ État actuel de nos Acteurs, avec le sentiment du Publi
s dépenses ; Mais cet inconvénient se réduit presqu’à rien, lorsque l’ Etat exécute au-dedans, des travaux dont le coût ne lu
85 (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
onserver leur noblesse, pag. 116 ; leurs droits comme citoyens dans l’ Etat , pag. 125 ; leur profession étant instituée et pr
gies, pag. 282. Espagne, processions scandaleuses, pag. 269 et 274. Etats de blois tenus en 1588 et dans lesquels la nation
86 (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614
05 Courtisans. Leur indiscrétion à demander des graces onéreuses à l’ Etat , a, 249 Coutel, b, 155 Couvreur (le), Actrice.
i sur le moyen de faire du Colisée un établissement national, b, 459 Etat actuel de la Musique de Paris & des trois Spe
a traité presque tous les genres, 99. Caractere des bons Ministres d’ Etat , 244. Ressemblance de la mauvaise éducation de no
, 529. Caractere de leurs Ecrits, 531. Combien ils sont dangereux à l’ Etat , 540, 542 Innocent XI & Innocent XII. Leurs
166 Mimographe (le). Idée de ce mauvais Ouvrage, b, 407 Ministres d’ Etat . Caractere de leur dignité ; qualités qu’on exige
tre les Théatres, b, 275 Sobriété (la) doit être une des vertus de l’ Etat militaire, a, 601 Societés honnêtes. Leur agréme
Théatres a corrompu les anciens Empires, a, 297. Motifs qui dans les Etats anciens & modernes ont porté le Gouvernement
87 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89
peine à se persuader que la religion chrétienne fût la religion de l’ Etat .
88 (1695) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras contre la Comédie [4 décembre 1695] « Mandement  » pp. 34-37
nitence de leur péché, donné des preuves d’amendement, renoncé à leur Etat , et réparé par une satisfaction publique, telle q
89 (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212
moquer d’eux, ce qui, par un contre coup inévitable, fait mépriser l’ Etat , l’Eglise, la Religion : par cette raison, les Th
& l’irreligion qui a dirigé le pinceau, qui ne fait que tous les Etats gémissent d’avoir de mauvais sujets ; la Magistra
élevé à la pourpre, ennemi déclaré du Cardinal Valenti, Secrétaire d’ Etat , qu’il n’appelloit que le Pacha ; & à la gran
nheur de se convertir, & même d’embrasser par dévotion, dit-on, l’ Etat ecclésiastique. Il fit la cour au P. la Chaise al
re qui deshonora la noblesse de sa naissance & la saintete de son Etat , de ses maîtresses, de ses débauches, de ses ouvr
90 (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19
s illustres à côté des plus méprisables, les premières personnes de l’ Etat figurer avec un Acteur ou une Actrice. Quel assem
y pourraient-ils tenir comme Comédiens ? ils n’ont aucun rang dans l’ Etat  ; dans quelle place de citoyen pourrait-on les me
l Acteur va mourir ! » « Qualix Artifex pereo ! » Est-il du bien de l’ Etat de laisser tendre à la Noblesse de si dangereux p
91 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24
donnoient quelquefois droit de suffrages dans les délibérations de l’ Etat , quelquefois la préséance, quelquefois enfin, ell
a conquête, où de la perte d’une Province, où de la conservation de l’ Etat , étoient, pour les Grecs, des objets à jamais fra
92 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415
ordaient qu’aux Particuliers qui avaient rendu de grands services à l’ Etat  : les Grecs les nommaient Proedrias (premières Pl
der à des Pièces Dramatiques avec l’Assemblée de tous les Ordres de l’ Etat , n’est plus que l’occupation lucrative de quelque
93 (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28
i dire, ne me paraît pas si étrange ; car il arrive quelquefois que l’ Etat encourage et protège des professions déshonorante
mples d’acteurs chargés de certaines fonctions publiques, soit dans l’ Etat , soit en ambassade. Mais on pourrait trouver aisé
94 (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXIII. Si les Comédiens doivent prendre le titre de Compagnie. » pp. 122-128
tredit, le premier rang. Etre les dépositaires des constitutions de l’ Etat , & des volontés suprêmes de nos Rois, les org
95 (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264
ophe6, qui jamais ait excité un peuple libre, une petite ville, et un Etat pauvre, à se charger d’un spectacle public. Que d
s la Tragédie pour suppléer aux situations prises dans des intérêts d’ Etat qu’on ne connaît plus, et aux sentiments naturels
raît pas si étrange qu’à vous : car il est à propos quelquefois que l’ Etat encourage et protège des professions déshonorante
mples d’Acteurs chargés de certaines fonctions publiques, soit dans l’ Etat , soit en Ambassades. Mais on pourrait trouver ais
ssurément ils ne seront pas d’humeur à supporter longtemps ; ou que l’ Etat s’en mêle et le soutienne à ses propres frais. Ma
e ou mauvaise ? C’est ce qu’il est temps d’examiner. Il n’y a point d’ Etat bien constitué où l’on ne trouve des usages qui t
dégrade l’homme, est très grand partout ; mais c’est surtout dans les Etats comme le nôtre qu’il importe de le prévenir. Qu’u
vie en plein air, ou vaquant à leurs affaires, ou réglant celles de l’ Etat sur la place publique, ou se promenant à la campa
érence essentielle des cercles aux spectacles. Les citoyens d’un même Etat , les habitants d’une même ville ne sont point des
ction de l’homme où l’homme n’atteint point, l’autre que le bien de l’ Etat autant qu’il y peut atteindre ; ainsi tout ce qu’
n rompant l’équilibre qui doit régner entre les diverses parties de l’ Etat , pour conserver le corps entier dans son assiette
oir les liaisons avec leurs causes, ni l’influence sur le destin de l’ Etat . On peut considérer les Spectacles, quand ils réu
accorderez aussi qu’elle doit avoir des bornes, surtout dans un petit Etat , et surtout dans une République. Dans une Monarch
petit nombre l’emporte en richesses sur le plus grand, il faut que l’ Etat périsse ou change de forme. Soit que le riche dev
ans toute petite République et surtout dans Genève, affaiblissement d’ Etat . Si le seul établissement du Théâtre nous est si
, hormis la puissance, on n’ose parler d’héroïsme que dans les grands Etats , quoiqu’on n’en trouve que dans les petits. Quant
lancer les vôtres, vous conviendrez au moins que, dans un aussi petit Etat que la République de Genève, toutes innovations s
des familles divisées et d’affermir la paix, si nécessaire dans notre Etat . Sans altérer l’autorité des pères, les inclinati
mille autres s’effacent ; il faut qu’au milieu de la pompe des grands Etats et de leur triste magnificence, une voix secrète
la vie entière à des amusements qui faisaient la grande affaire de l’ Etat , et à des jeux dont on ne se délassait qu’à la gu
n autre. Il faut aimer son métier pour le bien faire. L’assiette de l’ Etat n’est bonne et solide que quand, tous se sentant
ps de métier, à chacune des sociétés publiques dont est composé notre Etat , préside un de ces Magistrats, sous le nom de Sei
96 (1802) Sur les spectacles « RÉFLEXIONS DE MARMONTEL SUR LE MEME SUJET. » pp. 13-16
ie. Or on demande s’il est bon que ce genre de spectacle ait, dans un Etat bien policé, des théâtres réguliers et décents. C
97 (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152
loi laisse à cette malheureuse pour la faire subsister et décharger l’ Etat . En France donc, où bien loin de tolérer ces femm
un métier infâme ? Voici un témoignage non suspect de l’intérêt que l’ Etat et le Roi doivent prendre à retenir dans les trou
trois cents Courtisanes souffertes à Rome sont moins pernicieuses à l’ Etat que les filles de l’Opéra. Celles-ci excitent plu
tc. » Ne sont-ce pas bien là des objets dignes d’occuper le Conseil d’ Etat , d’être soigneusement retenus dans leurs nobles f
98 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379
en qui a rempli les devoirs de fils, d’époux, de père, de membre de l’ Etat … Jeune insensé ! quels sont tes droits ? qu’as-tu
ilosophe, qui jamais ait excité un Peuple libre, une petite Ville, un Etat pauvre à se charger d’un Spectacle public. De
rcis. Ceci est contre la vérité de l’Histoire : les Républiques, les Etats les plus pauvres ont eu des Spectacles : le manqu
me madame Des Tianges le desire, doit produire de grands biens dans l’ Etat , dont l’appui le plus ferme, est la pureté des mœ
sez ? passons en Amérique, vous trouverez des Acteurs Citoyens dans l’ Etat le plus policé de cette partie du monde. Les Amau
argé qu’à proportion de ses facultés ; & dans des cas pressans, l’ Etat ferais, des fonds en caisse de tous les Théâtres
& du culte de ses Dieux : elle vit dans les Acteurs des hommes d’ Etat , aussi dignes de sa considération, de son estime,
ci les raisons, mais elles trouveront leur place plus à propos dans l’ Etat des Acteurs chez les Nations modernes. Oui, les C
e en elle-même, mais qui exigeait des Règlemens sages & sévères. Etat des Acteurs chez les Nations modernes. Les Coméd
e-Bel, Philippe-de-Valois, &c. sévirent contre les Juifs de leurs Etats . Cependant l’Eglise, après en avoir fourni l’idée
Société ? pourquoi les Ministres composent-ils le premier Ordre de l’ Etat  ? Quel ordre de Citoyens, que celui qui ne peut s
ent les deux Ordres, mais qu’eux-mêmes ne fassent pas un Ordre dans l’ Etat . Que le Théâtre soit l’exercice de la Jeunesse, &
’existence que dans leur imagination : Mais une tendre Epouse, mais l’ Etat à qui nous devons des Citoyens, ont bien une autr
ri de l’animadversion des Loix. Alors, sur un Théâtre appartenant à l’ Etat , que nos Citoyens les plus favorisés des dons de
99 (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610
es ; il les a aussi envisagés du côté du bon ordre & du bien de l’ Etat . Cet habile Académicien soutient avec raison, que
n résultent, pour l’intérêt des mœurs, pour la tranquillité même de l’ Etat & le bien de la Société, m’ont paru des plus
de grands hommes, & de conserver la gloire & le bonheur d’un Etat . Vous méprisez la superstition, mais vous respect
e République étant occupés, on n’y redoute point, comme dans d’autres Etats , les désordres de l’oisiveté. L’on craindroit que
de tempérance, de continence, de modestie, de zele pour le bien de l’ Etat & du Public. Sa religion se laissoit rarement
reau du Royaume a toujours eu pour les loix de la Religion & de l’ Etat . Il est bien intéressant que cet Ordre soutienne
t-là le motif qui engage même le Chef de l’Eglise à souffrir dans ses Etats l’usage des Spectacles. Comme cet abus existoit a
de Comédiens y sont ambulantes, & restent plus ou moins dans les Etats qui les admettent. C’est sans doute par cette rai
s dramatiques & les Acteurs étoient considérés comme des hommes d’ Etat , des Philosophes, des Censeurs même chargés d’ins
cles, ne doit pas en imposer148. C’est un scandale humiliant pour les Etats catholiques, puisque les Protestans se piquent à
e sang & un arpent de terre, je l’emploierai pour la défense de l’ Etat auquel Dieu m’a fait naître. Garde son argent qui
ue pour l’oppression du Peuple, & pour s’enrichir aux dépens de l’ Etat . Mais quant à ceux qui vont précipitant leur vale
z-vous pas, Monsieur, que si notre Noblesse n’offroit au service de l’ Etat que des sujets élevés dans ces principes, la Patr
ndre l’abus du courage avec le courage même. Il est de l’intérêt de l’ Etat qu’on ne se livre pas à de fausses idées sur cet
oivent avoir ceux qui ont l’honneur d’avoir part au gouvernement de l’ Etat . En effet, dans une Monarchie, quelle vertu ne do
rit quelques années après ; parce que ne rendant plus de services à l’ Etat , il ne se croyoit plus en droit de recevoir de lu
une génération imbue de ces principes, pour réparer tous nos maux…. L’ Etat est accablé de dettes ; le Peuple gémit sous le p
z le Trône, & qui vivez de ses faveurs ; rendez des richesses à l’ Etat , d’abord en exigeant moins de lui, & ensuite
qui seroit un grand phénomene) qu’ils convinssent d’admettre dans un Etat policé & chrétien, la nécessité de renforcer
plus lascif devroient être la seule récompense des actions utiles à l’ Etat  ; il sied à de pareils gens, qui, suivant l’expre
i dire, ne me paroît pas si étrange ; car il arrive quelquefois que l’ Etat encourage & protege des professions déshonora
mples d’Acteurs chargés de certaines fonctions publiques, soit dans l’ Etat , soit en ambassade. Mais on pourroit trouver aisé
extes ; comme, leur a-t-on dit, pour attirer des étrangers dans leurs Etats , pour augmenter la circulation des especes, pour
orriger les vices, que les Spectacles publics ont été permis dans les Etats de divers Souverains : la politique s’en est souv
esse : soumis aux femmes, il trahit pour une maîtresse le secret de l’ Etat , dans un âge où les hommes ordinaires sçavent maî
la conduite du pere du Chancelier Daguesseau. Il le fit Conseiller d’ Etat & Conseiller au Conseil Royal des Finances. L
sœur de M. Henri-François de Paule Le Fevre d’Ormesson, Conseiller d’ Etat & au Conseil Royal, Intendant des Finances, q
outes les belles qualités de son ame, il sembla dire au Roi & à l’ Etat  : Je n’ai à vous offrir que ce que m’a donné la n
nfiance, en le nommant, le 3 Octobre 1778, à la place de Conseiller d’ Etat , devenue vacante par la mort de M. Ollivier de Se
é de ses mœurs, la gravité de sa conduite, son zele pour le bien de l’ Etat , son respect & son amour pour la Religion, ét
ns, quand on vous demande quelque portion de vos biens pour ceux de l’ Etat , qu’on vous presse de faire l’aumône, & que c
ar M. de Querlon 305 comme une exposition abrégée de la Religion de l’ Etat , ou comme la profession de Foi nationale. On y vo
luxe, qu’on appelle avec raison, une fievre politique, qui donne aux Etats , travaillés de ce funeste mal, un faux éclat, une
l’illustre Impératrice Marie-Thérese, Reine de Hongrie, fit pour ses Etats en 1754. Les Comédies, Opéra, Concerts & aut
uisitoire de M. Joly de Fleury, du 25 Janvier 1759307. La Société, l’ Etat & la Religion se présentent aujourd’hui au Tr
ffensent, s’ils ne peuvent en être les disciples, pourquoi troubler l’ Etat , & vouloir disputer aux autres la liberté de
ein de l’Eglise qui les a adoptés pour ses enfans ; &, comme si l’ Etat étoit coupable à leurs yeux, parce qu’il est Chré
e pour se déclarer par leurs systêmes les ennemis de la Société, de l’ Etat & de la Religion, sont sans doute des Ecrivai
incipal est de détruire l’harmonie établie entre tous les Ordres de l’ Etat , & maintenue par la relation intime qui a tou
vinrent des désordres honteux ; & l’on vit jusqu’aux Grands de l’ Etat se déshonorer en montant sur le Théatre, sous pré
ui, par ses licences, a souvent mérité d’être supprimée dans quelques Etats , comme elle le fut à Londres sous la Reine Elisab
phie qui attaque la Religion Chrétienne & les vrais intérêts de l’ Etat . M. Séguier l’a observé dans un de ses Requisitoi
rs années portent le trouble dans les familles, & n’annoncent à l’ Etat que des malheurs, si jamais elles deviennent géné
nt tout ce qui peut corrompre les mœurs, assure le bien politique des Etats . Tacite, j’y reviens encore, cet Historien Philo
ancelier Daguesseau : elle fut mariée à M. de Guerchois, Conseiller d’ Etat . Elle mourut à Paris le 9 Décembre 1740, & fu
celiers, & les Marquis de Seignelai & de Torci, Secrétaires d’ Etat , l’un fils, & l’autre neveu du grand Colbert,
de celui dont ce Ministre se servoit. Les grands Administrateurs de l’ Etat , sous le regne de Louis XIV, sçavoient que s’ils
àm robore hominum & consilio gubernatur. De Divinat. Ces Hommes d’ Etat , si précieux à Louis XIV, sembloient, par leur co
48. 229. Marie-François de Paule Le Fevre d’Ormesson, Conseiller d’ Etat ordinaire, Conseiller au Conseil Royal des Financ
Chancelier de Pontchartrain, qui mourut le 22 Déc. 1727 ? Il servit l’ Etat avez zele jusqu’à l’âge de 75 ans, dont quinze en
depuis le 24 Avril 1749, qu’il se démit de la charge de Secrétaire d’ Etat au département de la Marine. Louis XVI, dès les p
. sat. VIII. 233. M. Jean-Baptiste-Paulin d’Aguesseau, Conseiller d’ Etat ordinaire au Conseil des Dépêches & au Consei
e Besplas, est le code des Rois ; c’est le Livre du gouvernement de l’ Etat  ». Page 211, des Causes du Bonheur public. On sça
été de base à toutes ses vertus. Jérôme Bignon son fils, Conseiller d’ Etat ordinaire, après avoir été Avocat-Général, fut au
100 (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406
er ? Parce qu’ils ne sont pas d’infidèles régisseurs des deniers de l’ Etat  ? Parce qu’à la tête des armées, ils ne sacrifien
en bannir la gaîté, & moins encore la variété. [On trouve dans l’ Etat actuel de la Musique du Roi et des trois Spectacl
/ 260