(1675) Traité de la comédie « XV.  » p. 296
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(1675) Traité de la comédie « XV.  » p. 296

XV.

Les affections communes ne sont pas même propres pour donner le plaisir qu'on recherche dans les Comédies; et il n'y aurait rien de plus froid qu'un mariage chrétien dégagé de passion de part et d'autre. Il faut toujours qu'il y ait du transport, que la jalousie y entre, que la volonté des parents se trouve contraire, et qu'on se serve d'intrigues pour faire réussir ses desseins. Ainsi l'on montre le chemin à celles qui seront possédées de la même passion, de se servir des mêmes adresses pour arriver à la même fin.