PREFACE.
Une Préface est pardonnable, quand elle est courte.
Je n’ai pas pris la plume précisément pour attaquer les Spectacles. Les nouvelles Observations ont depuis peu percé jusqu’à moi ; il m’a paru si facile de les réfuter, que je l’ai fait. Voilà tout. Plus une Apologie est faible, plus la Critique est aisée. Cela n’est pas brave, mais cela est commode.
Je ne suis ennemi déclaré, ni de la Comédie, ni des Comédiens. Il y en a même parmi ces derniers qui me semblent dignes à tous égards de l’estime et de l’amitié des honnêtes gens. Je déclare donc que je n’en veux à personne, que je n’ai voulu offenser personne, que je n’ai eu personne en vue. Ce que j’ai dit, j’ai dû le dire ; la matière l’exigeait.
On pourra me prêter des motifs que je n’ai point eua, faire des applications que je n’ai point eu en vue. Tant pis. D’avance je proteste contre.