TABLE DES MATIERES.
Préface. Invitation aux lecteurs de telle opinion qu’ils puissent être, de ne juger l’ouvrage qu’après l’avoir lu en son entier. Page 5
Table des chapitres et articles, contenus dans le présent ouvrage. Page 7
Avis au lecteur, pour le prévenir que la table des matières, en lui indiquant les principaux articles qu’il voudrait connaître dans le présent ouvrage, lui épargnera l’ennui de le lire en son entier. Page 10
Donation en faveur du public. Page 11
Discours préliminaire. Motifs de l’auteur en publiant son écrit. Il veut se rendre utile, s’il est possible, à la cause qui va être agitée contre les deux journaux inculpés par le réquisitoire du 30 juillet 1825, de M. le Procureur Général Bellart. Page 13
La condamnation de ces deux journaux paraît à l’auteur comme très probable, par la nature même de la loi de tendance, du 17 mars 1822. Page 14
Le but de l’auteur est de déjouer, s’il est possible, toutes les espèces d’hypocrisies et de charlataneries littéraires, politiques et religieuses. Page 14
De l’intolérance politique et religieuse. Page 15
Les prêtres abusent de leur influence religieuse pour augmenter leurs richesses et leur autorité sur terre. Page 16
L’apôtre saint Paul place la charité avant la foi. Page 17
Morale chrétienne d’après les quatre évangélistes. Page 18
Une foule de théologiens étouffent la morale chrétienne et évangélique dans leurs énormes traités remplis de subtilités et de mauvaise foi. Page 20
Les gouvernements se laissent corrompre en adoptant en politique l’immoralité religieuse des prêtres. Page 21
L’alliance du gouvernement avec le sacerdoce est la source inévitable de tous les maux qui affligeront les Etats. Page 21
Origine de l’aversion du fanatisme religieux contre le progrès des lumières. Page 22
Les philosophes de tout temps s’opposèrent à l’ambition, et déjouèrent les prétendus miracles des prêtres des païens. Page 23
Des assassinats judiciaires commis à l’instigation des prêtres. Page 24
Intrigues et manœuvres des jésuites pour démoraliser les hommes, en se chargeant exclusivement de l’instruction de la jeunesse. Page 25
Efforts des prêtres des fausses religions, pour fatiguer l’esprit humain et pour égarer la raison par les idées théologiques les plus incohérentes, et par les mystères les plus absurdes. Page 28
Causes qui ont produit et produiront encore la puissance occulte des prêtres et des jésuites. Page 29
Les prêtres s’efforcent de persuader aux hommes et aux gouvernements peu éclairés, que l’ignorance est le partage nécessaire du peuple, qu’il est dangereux pour l’Etat et pour la religion de lui accorder une instruction approfondie. Que moins il est éclairé plus il est aisé de le gouverner. Page 31
Dangers du pouvoir absolu. Page 32
Haine du fanatisme jésuitique contre l’enseignement mutuel. Page 34
Réflexion sur l’autorité occulte des prêtres. Page 35
La faction religieuse veut être dépositaire des sciences humaines, et se rendre redoutable par la terreur et les supplices. Page 37
La faction religieuse présente la Divinité sous un aspect terrible, mais qu’on peut aisément fléchir par la soumission aux prêtres et en comblant ceux-ci d’offrandes. Page 38
De l’origine de l’intolérance et du fanatisme. Page 39
L’autorité spirituelle des prêtres toujours rivale de la souveraineté temporelle. Page 40
La secte anarchique des jésuites ne rêve que l’inquisition, et donne aux souverains le conseil perfide d’exercer le pouvoir absolu. Page 41
Le salut des Etats, la sûreté des souverains et le bonheur des peuples résident dans la justice. Page 42
Pour être heureux et faire le bonheur des peuples, les souverains et les ministres d’état doivent eux-mêmes prêcher d’exemple en pratiquant la morale. Page 43
Conseils aux tribunaux qui s’opposeraient à la manifestation de la vérité. Page 44
Désordres et ravages causés en Espagne, par les factions monachiques et jésuitiques ultramontaines, malgré le Saint-Siège. Page 45
Le silence du pape sur les désordres du fanatisme en Espagne, compromet le Saint-Siège. Page 46
Déclaration franche et loyale proposée au pape pour ramener infailliblement à la communion de l’église romaine, toutes les puissances qui ne s’en sont séparées que par l’effroi que leur ont causé les prétentions de l’ultramontanisme. Page 46
Les bûchers de l’horrible inquisition produisirent les grands schismes qui enlevèrent au catholicisme la moitié de l’Europe : l’autre moitié s’en séparera si le saint-siège ne s’oppose aux excès et à l’immoralité du jésuitisme. Page 47
Le pape rendra la paix à l’Eglise et à tous les gouvernements chrétiens, s’il chasse et détruit les jésuites, définitivement et sans retour. Page 48
CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : des Comédiens et du Clergé. Page 49
M. de Sénancourt reproche le titre même de l’ouvrage à l’auteur, qu’il accuse jésuitiquement de n’avoir proclamé qu’en apparence et avec hypocrisie, les maximes pures, chrétiennes et évangéliques invoquées dans le livre des Comédiens et du Clergé. Page 50
CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé, des Comédiens et du Clergé, et sur les Charlataneries littéraires, politiques et religieuses. Page 52
Fontenelle, et après lui Mirabeau, ont dit que certains mots, que certaines expressions hurlaient d’effroi de se trouver ensemble. Page 52
Les comédiens ne sont pas dans le monde les seuls qui jouent la comédie. Page 53
C’est tout à la fois se rendre utile à la religion et à l’Etat, que de démasquer les hypocrites et les tartufes en religion comme en politique. Page 54
L’auteur justifie le titre du livre des Comédiens et du Clergé. Page 55
Réflexions sur les qualifications respectables de Pères de la Foi …, Missionnaires…, etc. Page 55
Des jésuites, dans les Pays-Bas, en Irlande et en France. Viles ut canes. — Astuti ut vulpes. — Terribiles ut leones. Page 56
Critique de la brochure intitulée, les Jésuites, peints par Henri IV. Page 57
Efforts du jésuitisme, pour amener en France les mêmes troubles et les mêmes désordres qu’il commet en Espagne. Page 59
Le fanatisme monacal et jésuitique, comprimé en Portugal par le gouvernement anglais. Page 60
Réflexions sur la position politique de la sainte alliance. Page 61
Eloge de Canning, premier ministre de la puissance britannique. Page 62
Réflexions sur la protection impuissante accordée à l’Espagne. Page 62
Réflexions contre l’aveuglement acharné de ceux qui voudraient aujourd’hui renverser le personnel du ministère en France. Page 63
Réflexions sur les Congréganistes, considérés comme espions obligés de la société des jésuites non encore reconnue en France. Page 64
Espionnage du jésuitisme, au moyen de confesseurs curieux, qui, au tribunal de la pénitence, questionnent adroitement les maris et les épouses, les enfants et les valets. Page 65
Rapports généraux de l’espionnage jésuitique dans tous les pays. Ils sont transmis au général des jésuites résidant à Rome. Page 66
De l’influence et de la corruption exercées sur les ministres d’Etat, par la société monastico-politique des jésuites ou pères de la foi. Page 67
De la corruption des écrivains soudoyés et des gazetiers salariés par le jésuitisme. Page 68
Réflexions sur les mots atroces rigueurs salutaires, tendant à justifier et à préconiser les Saint-Barthélemy religieuses et politiques. Page 68
Tous les écrivains jésuitisés appellent à grands cris les mesures inquisitoriales et tous les fléaux qui sont la conséquence de l’intolérance théocratique. Page 69
Jugement porté contre les écrits de M. l’abbé de La Mennais, auteur de l’Essai sur l’indifférence en matière de religion. Page 70
Voyages de l’abbé de La Mennais en Suisse et à Rome. Page 71
L’abbé de La Mennais réclame avec humeur les biens de ce bas monde en faveur du clergé. Page 72
Le clergé en France y reçoit plus de cent millions par an. Page 72
Bonaparte jugé par M. le vicomte de Châteaubriand. Page 73
Bonaparte considéré comme usurpateur du directoire. Page 74
Bonaparte oppresseur de la liberté et partisan du pouvoir absolu. Page 75
Bonaparte, médiocre dans l’adversité. Page 75
Bonaparte, eu égard à ses grandes qualités, sera à jamais un homme célèbre. Page 76
Le moral de Bonaparte modifié par son physique. Page 77
Bonaparte mis en parallèle avec Alexandre-le-Grand, César et Charles XII. Page 77
Du pouvoir absolu, considéré comme l’ennemi irréconciliable de la liberté et des droits imprescriptibles et inaliénables des peuples. Page 78
Du gouvernement théocratique, considéré comme le plus détestable de tous les gouvernements. Page 79
De la théocratie du gouvernement des Hébreux, et de la théocratie de l’inquisition. Page 80
Du gouvernement absolu entre les mains d’un grand conquérant. Page 81
Les grands conquérants, considérés comme des comédiens remplissant des rôles d’acteurs sur la scène du monde. Page 81
Les plus grands ennemis des souverains sont les adulateurs et les prêtres, qui conseillent aux rois d’exercer le pouvoir absolu. Page 82
Petitesses et méchancetés exercées contre l’illustre La Fayette. Page 82
Réflexions sur Washington libérateur, sur Napoléon conquérant, et sur Iturbide empereur éphémère. Page 83
Le beau nom de libérateur fera désormais pâlir les noms d’empereur et de conquérant. Page 83
Parallèle entre Washington et Napoléon. Page 84
Napoléon, suivant M. de Châteaubriand, gagnait ses victoires à coups d’hommes. Page 84
Suivant M. le comte de Bonald, l’armée française, dans l’expédition de Moscou, fut engloutie dans un tombeau de cinq cent lieues, après une agonie de soixante jours. Page 85
Rapport officiel du ministère russe sur le nombre des soldats qui périrent dans l’expédition de Moscou. Page 85
Le nombre des militaires français qui périrent, pendant le règne de Bonaparte, est évalué à onze millions d’hommes. Page 86
NOTICE sur le ministère français en l’année 1825. Page 87
Le ministère français est subjugué par l’influence anarchique des jésuites. Page 87
La faction jésuitique fait tous ses efforts pour faire taire l’opposition, en envahissant l’imprimerie et la librairie. Page 88
L’auteur désapprouve l’acharnement de tous les partis contre le personnel du ministère. Page 88
Les ministres ne sont pas plus libres aujourd’hui, sur le fauteuil ministériel en France, que Ferdinand VII ne l’est sur son trône en Espagne. Page 89
De la responsabilité ministérielle en France. Page 90
La France ne peut qu’y perdre en changeant de ministres, tant que durera l’influence pestilentielle des pères de la foi. Page 90
Le ministère, une fois délivré du joug honteux des jésuites, sera libre de faire le bien. Page 91
Réflexions sur les entraves et sur les écueils qui entourent les ministres. Page 92
Les gouvernements et les ministres commettent une grande faute en se livrant à un seul parti. Page 93
La responsabilité ministérielle est impossible sous un gouvernement subjugué par une faction. Page 94
L’absence de la responsabilité ministérielle fait naître des désordres inévitables. Page 95
Des bonnes qualités du ministère actuel, neutralisées par l’esprit de parti. Page 96
Regrets du ministère français, d’être dans l’impuissance d’arrêter les désordres affreux qui semblent se perpétuer en Espagne. Page 97
Qui le sait, la France possède peut-être un Canning. Page 97
Le premier ministre de France salué du nom de Canning. Page 98
Ce n’est point ni le ministère ni le premier ministre, qui réclament l’esclavage de la presse, ni l’envahissement de l’imprimerie et de la librairie. Page 98
Eloge du premier ministre de France. Page 99
Réflexions sur les opérations financières du premier ministre de France. Page 99
CHAPITRE III. De la Comédie et des Comédiens chez les païens et chez les chrétiens. Page 101
Des comédiens à la fois auteurs et acteurs. Page 101
Chez les païens, les comédiens empruntaient de la mythologie, le sujet de leurs comédies. Page 102
Les prêtres du christianisme se montrent en spectacle sur les théâtres. Page 102
Les Jésuites, grands comédiens de religion et de vertu, s’adonnèrent également au théâtre. Page 103
Les jésuites inspirent à leurs écoliers le goût du théâtre. Page 103
Processions, farces et représentations indécentes et profanes des jésuites, dans lesquelles ils tournent en ridicule saint Augustin et ses disciples, défenseurs de la grâce. Page 103
Les anciens conciles contre les gens de théâtre, ne sont plus applicables aux comédiens français. Page 104
Des clercs de la Basoche, constitués en vrais comédiens, sans être excommuniés. Page 104
Les nobles ou gentilshommes, dans l’antiquité comme chez les modernes, s’adonnèrent à la profession de comédien. Page 104
Les troubadours, pour la plupart gentilshommes, étaient aussi de vrais comédiens. Page 105
La profession de comédien ne dérogeait point à la noblesse. Page 105
Le clergé, à des époques plus ou moins reculées, employait la religion, à l’exemple des païens, pour émouvoir puissamment leurs spectateurs. Page 106
Les prêtres faisaient intervenir, dans leurs farces, dans leurs processions et dans leurs danses, les personnages les plus sacrés, sans en excepter la divinité. Page 107
Opinion de M. de Sénancourt sur les détails insérés dans le livre des Comédiens et du Clergé, concernant les prêtres qui jouèrent la comédie. Page 107
M. de Sénancourt éprouverait une jouissance jésuitique, s’il réussissait à faire condamner l’auteur du livre des Comédiens et du Clergé. Page 108
Réflexions sur le scandale, qui depuis trop longtemps existe aux yeux de tous les Parisiens, par le refus de M. le curé de Saint-Germain l’Auxerrois, de se justifier d’avoir commis un faux matériel et de s’être parjuré pour se procurer des aumônes à son profit, et obtenir une riche cure, dont il serait indigne, s’il était coupable du crime dont il est accusé. Page 109
Indication des imprimés contenant les accusations de faux dirigées contre M. Magnin, curé actuel de Saint-Germain l’Auxerrois. Page 109
M. de Sénancourt blâmera sans doute la publicité donnée à l’accusation de faux et d’imposture dirigée contre M. le curé Magnin. Page 111
Le principe pernicieux qui consiste à ne point divulguer les actes d’immoralité des prêtres, est inscrit positivement, dans les constitutions de l’infâme société des jésuites. Page 111
Eloge des bons prêtres depuis le rétablissement du culte et surtout depuis la restauration. Page 112
CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des comédiens du troisième âge, en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. Page 113
Les Pèlerins revenant de la Terre-Sainte, premiers comédiens du troisième âge. Page 114
La profession de comédien autorisée et approuvée par les souverains et par le pape. Page 115
Les anciens conciles concernant les théâtres ne sont plus applicables aux comédiens français. Page 116
Des conciles d’Elvire et d’Arles, concernant les histrions et les cochers de cirque. Page 117
Du concile de Carthage, qui défend aux ecclésiastiques de jouer la comédie. Page 118
Des conciles de Mayence, de Tours, de Reims et de Chalon-sur-Saône, qui défendent aux ecclésiastiques d’assister aux spectacles. Page 119
CHAPITRE V. De la protection spéciale, sanctionnée par le Pape, accordée aux comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle et par l’autorité temporelle. Page 120
Ordonnances de Charlemagne, concernant les histrions. Page 120
Les pèlerins, comédiens du troisième âge, n’encourent pas l’excommunication. Page 121
L’autorité séculière en protégeant les comédiens, ne doit pas éprouver une résistance anarchique de la part du clergé. Page 122
Les souverains français transfèrent les théâtres hors des églises, et soumettent les comédiens à de sages règlements de police. Page 123
Les papes adoptent de pareilles mesures. Page 124
Les vexations du clergé de France contre les comédiens sont injurieuses envers le gouvernement. Page 125
Jésus-Christ a dit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Page 126
De l’intolérance en matière de dogmes, de mystères et de croyances. Page 127
Les comédiens, eu égard à la religion, doivent être considérés à l’égal des autres citoyens. Page 128
CHAPITRE VI. Des comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux a raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’église. Page 130
De la soumission des ecclésiastiques envers les souverains. Page 131
L’art théâtral devenu légalement une profession dans l’Etat. Page 132
Les comédiens ne doivent plus éprouver de la part des prêtres une spécialité outrageante pour avoir exercé la profession d’acteurs de comédie. Page 133
CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. Page 134
L’église ne peut s’exposer au reproche d’agir à l’égard des comédiens avec deux poids et deux mesures. Page 134
Un jeune acteur de la Gaîté qui se suicida, reçut néanmoins les prières de l’église par ordre de l’évêque de Versailles. Page 135
La sépulture est refusée à Molière par le curé de Saint-Eustache, et lui est accordée par le curé de Saint-Joseph. Page 135
Plusieurs fameux acteurs sont enterrés dans les églises de Saint-Sauveur et des Grands-Augustins, à Paris. Page 136
Epitaphe et éloge de Molière par le père Bouhours et par l’évêque d’Avranches. Page 137
Louis xiv appelle Molière le législateur des bienséances du monde. Page 137
Le cardinal Lemoine achète l’hôtel de Bourgogne et le donne aux comédiens. Page 138
Le cardinal de Richelieu protège les comédiens. Page 138
L’abbé Perrin, directeur de l’Opéra, à Paris. Page 138
Des théâtres à Rome. Des prêtres et des prélats assistent aux représentations qui s’y donnent. Page 139
De la défense qui empêche les actrices à Rome de monter sur le théâtre, et veut qu’elles soient remplacées par de jeunes castrats. Page 139
Réflexions sur ce sujet. Page 140
CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies, exercés par quelques prêtres contre des comédiens français. Page 141
Les prêtres fanatiques comparés aux murailles blanchies dont parlent saint Paul et saint Luc. Page 142
Faux zèle de certains prêtres fanatiques peu instruits dans les matières théologiques. Page 143
La publication du livre intitulé des Comédiens et du Clergé, a eu lieu à l’occasion du décès de l’acteur Philippe. Page 143
Notice sur l’acteur Philippe, artiste du théâtre de la Porte Saint-Martin. Page 144
Troubles causés par le refus que fit M. Martinet, curé de Saint-Laurent, de faire à l’église la présentation du corps de l’acteur Philippe. Page 145
Eloge de la police de Paris, à l’occasion des troubles excités par l’acte de rigorisme de M. le curé de Saint-Laurent. Page 145
Réflexions sur l’autorité des rois de France, considérée-comme entièrement indépendante de l’autorité ecclésiastique. Page 146
De l’autorité temporelle, considérée comme protectrice de la religion. Page 147
De la corruption du clergé à diverses époques. Page 148
CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. Page 149
Les ministres des autels, qui affichent l’indépendance envers les souverains, sont rebelles à la parole de Dieu. Page 150
Efforts des jésuites pour dénaturer et anéantir la vraie religion chrétienne. Page 151
Origine de la doctrine infâme des régicides. Page 152
Eloge du souverain pontife actuellement régnant. Page 153
Les souverains, par trop de condescendance envers les prêtres, avilissent leur autorité. Page 154
Efforts des jésuites pour se faire reconnaître légalement en France. Page 155
Les jésuites s’annoncent ouvertement comme membres d’un ordre tout à la fois monastique et politique. Page 156
La société des Jésuites anti-chrétienne se moque également de la religion comme de la morale. Page 156
Caractère odieux de la religion jésuitique. Page 157
De l’ultramontanisme des anciens papes. Page 158
Deuxième Eloge du pape actuellement régnant. Page 158
Cordon sanitaire religieux à établir entre l’Espagne et la France. Page 159
Des congrégations, des coteries et des confréries jésuites, et des moyens d’en comprimer l’influence. Page 159
Du danger de permettre à l’autorité ecclésiastique l’exercice de la moindre portion d’autorité séculière. Page 160
Réflexions sur la tenue des registres de l’état civil par le clergé. Page 161
Des vexations du parti religieux. Page 162
Des exigences du parti religieux, toujours affamé de richesses et d’autorité. Page 163
L’ordre actuellement établi pour la tenue des registres de l’Etat civil, ne blesse en rien la puissance ecclésiastique, ni l’efficacité des sacrements de mariage et de baptême. Page 163
Réflexions sur les nouvelles lois inquisitoriales, sollicitées par le jésuitisme. Page 164
Des journaux courbés sous la loi de tendance du 17 mars 1822. Page 165
Réflexions sur l’effet que produirait une loi de tendance contre les auteurs. Page 165
La loi de tendance ferait condamner celui-là même qu’on voudrait accuser d’avoir voulu voler les tours de Notre-Dame. Page 166
Les lois de tendance, semblables à la loi des suspects, sont en jurisprudence ce que les agents provocateurs sont en police. Page 166
De la censure, considérée comme préférable aux lois de tendance et moins odieuse. Page 166
Les deux journaux, le Constitutionnel et le Courrier, sont à la merci de l’opinion de leurs juges, et probablement seront condamnés. Page 167
La loi de tendance du 17 mars 1822, considérée comme n’étant qu’une espèce de jury, uniquement composé de juges inamovibles, dont on connaît les opinions de longue main. Page 167
Réflexions sur les juges de la cour royale, comparés aux anciens conseillers au Parlement, et considérés comme des juges ordinaires. Page 167
De la nécessité d’annuler la chambre des députés, motivée sur l’immoralité et l’illégitimité de la plupart des dernières élections. Page 168
Le ministère actuel a désapprouvé lui-même les dernières élections. Page 168
La France sans cesse menacée du retour des institutions et des lois inquisitoriales. Page 168
Ce ne sont point de vaines craintes, que de pressentir les dangers de l’influence du parti religieux, qui veut placer sur terre l’autorité spirituelle au-dessus de l’autorité des souverains. Page 169
Le clergé considéré comme se trouvant perpétuellement dans une fausse position, entre l’autorité du pape et l’autorité du souverain légitime. Page 170
Citations tirées de Saint-Mathieu et de Saint-Luc, à l’appui de cette assertion. Page 170
Réflexions sur l’obéissance que les prêtres accorderont toujours de préférence aux souverains pontifes. Page 171
Les vérités que l’auteur a proclamées, seront accusées par le jésuitisme d’avoir une tendance séditieuse et irréligieuse. Page 171
Du respect qu’inspirent les bons prêtres qui pratiquent la charité. Page 172
Protestation contre les attaques et les accusations de M. de Sénancourt. Page 172
Eloge des magistrats français. Page 172
CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens, par le Ministère public, contre les entreprises du fanatisme. Page 174
Affranchissement des Comédiens du troisième âge, de toute excommunication de l’Eglise. Page 174
Délit de la part des prêtres, d’exiger des acteurs, l’abjuration de leur profession de comédien. Page 175
L’outrage fait à la personne et à la profession de comédien, rejaillit sur l’autorité du souverain. Page 175
Du respect et de la vénération, qui sont dus, envers la religion et envers les ministres du culte. Page 176
De la conduite que les employés du gouvernement, doivent tenir, à l’égard des prêtres fanatiques. Page 176
De l’obligation, imposée à MM. les procureurs du roi, de dénoncer aux tribunaux, les délits des prêtres fanatiques. Page 177
MM. les procureurs du roi, se rendraient coupables de souffrir une usurpation, contre l’autorité légitime du prince. Page 178
Le refus des prêtres, de recevoir à l’Eglise le cadavre des comédiens décédés, est plus outrageant pour le prince et pour les lois, que pour les comédiens eux-mêmes. Page 178
Réflexions politiques sur les refus de sépulture. Page 179
Les actes de fanatisme des prêtres, tendent à exciter l’anarchie et le mépris contre le souverain. Page 180
La religion est dans l’Etat, et non l’Etat dans la religion. Page 181
Article VI de la Charte, concernant la religion de l’Etat. Page 181
Le Clergé institué dans l’Etat, par l’autorité séculière doit y être soumis, et non la censurer et la guerroyer, à la manière du jésuite Guignard, régicide, pendu et brûlé en place de Grève. Page 182
Anathèmes de l’intolérance religieuse, contre la Charte de Louis XVIII. Page 182
Trait de fanatisme d’un curé de Blois, contre la Charte de Louis XVIII, et contre Charles X, à l’occasion du sacre de ce dernier. Page 183
De l’indifférence du clergé français, à réparer l’outrage fait à Louis XVIII, et à son successeur Charles X, par le curé de Blois. Page 183
La sortie virulente de ce scélérat, curé ou desservant de Blois, rappelle les temps affreux de la ligue, d’horrible mémoire, époque à laquelle les jésuites proscrivaient les Bourbons, et appelaient l’étranger en France. Page 184
Avant, et depuis l’époque de la ligue, et aujourd’hui encore, en Espagne et en Portugal, il n’est aucune conspiration régicide dans laquelle les jésuites n’aient figuré, comme conspirateurs ou complices. Page 185
CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste, et par conséquent nulle, de la part des prêtres, qui anathématisent les comédiens, morts sans les secours spirituels de l’église. Page 186
Du refus de sépulture fait aux comédiens, considéré comme un délit, sous le rapport des lois ecclésiastiques, qui veulent que l’excommunication soit appliquée aux excommuniés dénoncés dans les formes. Page 187
Exception en faveur de l’anathème dit excommunication du canon. Page 188
Les comédiens affranchis de l’excommunication du canon. Page 189
Le fanatisme des prêtres dans leur refus de sépulture aux comédiens, considéré comme un délit sous le rapport de la charité chrétienne. Page 189
Les prêtres fanatiques semblent ignorer, qu’une seule pensée vers Dieu de l’âme du pécheur, à l’article de la mort, peut opérer le salut. Page 190
Réflexions au sujet du repentir des pécheurs à l’article de la mort. Page 190
Le clergé de France est d’autant moins fondé à frapper d’anathème les comédiens, que ce sont les prêtres qui ont créé les comédiens du troisième âge et qui ont joué eux-mêmes la comédie. Page 191
Théâtres institués à Rome, en Italie et en France par des papes et des cardinaux. Page 192
Un abbé directeur de l’Opéra, à Paris. Page 192
Des capucins, des cordeliers et des Augustins demandent l’aumône par placet aux comédiens en France, et font des prières pour la prospérité des théâtres. Page 192
Contraste frappant entre les prêtres qui prient Dieu pour la prospérité du théâtre, reçoivent les aumônes des comédiens, leur laissent rendre le pain béni, les enterrent dans les églises et les cimetières, et entre les prêtres fanatiques qui les anathématisent et leur refusent la sépulture. Page 193
L’ambition et la soif des richesses est la source du fanatisme des prêtres. Page 194
Les principes anarchiques du fanatisme religieux qui désolent aujourd’hui l’Espagne, font tous leurs efforts pour tout envahir, et déjà ils entretiennent leurs avant-postes à Montrouge, à Saint-Acheul, etc., etc., pour subjuguer la France. Page 195
Critique d’un livre intitulé, des Crimes de la presse, dédié à la Sainte-Alliance. Page 195
L’auteur anonyme de ce livre honteux cache son nom pour se dérober à l’infamie dont cette espèce de manifeste de Montrouge sera à jamais flétrie. Page 196
Les jésuites, poussés à bout, ont recours à des mesures inquisitoriales en persécutant les imprimeurs et les libraires. Page 197
L’auteur du livre des Crimes de la presse, propose, contre les écrivains, un conseil inquisitorial, fondé sur l’injustice la plus tyrannique. Page 198
Les jacobinières de Montrouge, de Saint-Acheul, etc., etc., font tous leurs efforts pour replonger le peuple dans l’ignorance et la barbarie. Page 199
Attaque virulente de l’auteur des Crimes de la presse contre M. Royer-Collard, membre de la Chambre des députés. Page 199
Comparaison entre l’auteur du livre des Crimes de la presse et les Pygmées, qui ne savaient faire la guerre qu’à des grues. Page 200
L’auteur Pygmée du livre des Crimes de la presse ose attaquer un Hercule. Page 200
Toute la dialectique de cet auteur Pygmée se renferme dans un cercle vicieux, en soutenant que telle vérité n’est vraie que parce qu’elle est vraie. Page 200
Réflexions sur les vérités légales en matière de religion. Page 201
Les vérités légales en matière de religion devenant lois d’Etat, condamnent à mort quiconque ose nier de pareilles vérités. Page 201
L’auteur du livre des Crimes de la presse professe les affreux principes de l’horrible inquisition. Page 202
A l’exemple de la révocation de l’édit de Nantes, le jésuitisme voudrait obtenir la révocation de la charte. Page 202
La France menacée de nouvelles dragonnades, justifiées par des lois d’Etat, afin de convertir les protestants, les juifs et tous les mécréants à coups de sabre. Page 202
De pareilles craintes ne sont point puériles et imaginaires, témoin la triste situation de nos voisins au-delà des Pyrénées. Page 203
Le ministère français, impuissant pour rétablir le bon ordre en Espagne, n’est point complice des jésuites. Page 203
Le fanatique auteur du livre des Crimes de la presse affaiblit les preuves de la religion, s’il était possible, par une pétition de principe. Page 204
L’auteur du livre des Crimes de la presse paraît ignorer ce que c’est qu’une pétition de principe. Page 204
Définition d’une pétition de principe. Page 205
L’auteur du livre des Crimes de la presse, à l’exemple de la secte jésuitique, se moque également de la religion, comme de l’art de raisonner. Page 206
Principes de la secte ultramontaine, qui considère que la religion chrétienne doit être maintenue par la force et la terreur. Page 206
Des calomnies présumées de la part de l’auteur du livre des Crimes de la presse. Page 206
Calomnies et citations du livre des Crimes de la presse contre M. Royer-Collard, membre de la Chambre des députés. Page 207
Injures lancées contre l’auteur du livre des Crimes de la presse, considéré comme un jésuite hydrophobe et lycanthrope. Page 208
Caractères de l’hydrophobie. Page 209
M. l’abbé de La Mennais mordu par l’auteur hydrophobe du livre des Crimes de la presse. Page 209
M. l’abbé de La Mennais convient du mérite incontestable et de la rare habileté de raisonnement de M. Royer-Collard. Page 210
Il était inutile d’inoculer l’hydrophobie à M. l’abbé de La Mennais. Page 210
Le livre des Crimes de la presse considéré comme l’avant-coureur de l’anéantissement de la liberté de la presse. Page 210
Le ministère public doit dénoncer des réalités criminelles plutôt que de poursuivre des tendances idéales. Page 211
Les ministres d’état et le ministère public auraient dû s’opposer au refus scandaleux du clergé d’assister aux obsèques de S.M. Louis XVIII. Page 211
Le clergé aurait dû donner l’exemple de prêtres chrétiens pratiquant l’humilité évangélique en suivant le convoi royal, sans montrer de rancune contre la charte et contre son auteur. Page 211
CHAPITRE XII. Réflexions sur les évêques et les prêtres de la primitive église, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt sur le même sujet. Page 212
M. de Sénancourt blâme la surveillance contre les mauvais prêtres. Page 212
Origine de l’usurpation de la puissance ecclésiastique sur la puissance séculière. Page 213
La puissance temporelle du pape ne doit pas s’étendre au-delà de ses Etats. Page 214
Jésus-Christ a dit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Page 214
Prétentions des prêtres de vouloir juger les rois, non seulement au tribunal de la pénitence, mais encore par-devant les conciles. Page 214
Prétentions erronées des prêtres au sacre des rois. Page 215
Conséquences funestes de cette prétention. Page 215
Crimes des prêtres pour soutenir leurs prétentions. Page 216
Noms des saints conciles cités dans le livre des Comédiens et du Clergé. Page 217
M. de Sénancourt reproche à l’auteur d’avoir cité les conciles où il est dit que « c’est par la foi que l’évêque soutiendra son rang. — Il doit avoir son petit logis. — Sa table sera pauvre et ses meubles de vil prix »
. Page 217
M. de Sénancourt regarde comme une bassesse d’expression d’insinuer qu’un évêque, dînant avec des pauvres, serait tout aussi respecté qu’à la table d’un ministre. Page 217
Grande colère et indignation de M. de Sénancourt. Il semble ignorer qu’il y ait eu autrefois des prélats pratiquant la pauvreté et la simplicité évangélique. Page 218
Si le premier pape saint Pierre revenait sur terre avec les dehors de la pauvreté, il serait à craindre qu’il ne fût méconnu par M. de Sénancourt. Page 218
M. de Sénancourt n’est point soupçonné d’être un écrivain vénal. Page 219
Notice sur un autre M. de Sénancourt, dont il est fait mention dans la biographie de M. Michaud, en 1819. Page 219
M. de Sénancourt n’a point saisi le vrai but de l’ouvrage intitulé des Comédiens et du Clergé. Page 220
M. de Sénancourt divulgue lui-même, pour son propre compte, les farces religieuses et les processions licencieuses. Page 221
Mariage mystique entre une dévote et Jésus-Christ. Page 221
M. de Sénancourt a attaqué l’auteur pour plaire aux Pères de la foi. Page 222
CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théatral, et des dangers attachés a la profession de comédien, sous le rapport des mœurs. Page 223
L’utilité de l’art théâtral et les dangers de la profession de comédien, sont étrangers à la question que l’auteur s’est proposé de traiter. Page 223
Mesures du gouvernement au sujet des dangers de la profession de comédien. Page 224
C’est aux prêtres à redoubler de zèle pour exhorter les comédiens à éviter les périls dont ils sont environnés. Page 225
Sentiments du père Bouhours, jésuite, sur la comédie. Page 225
Idem, de M. Boursault. Page 225
Idem, du père Nicole. Page 225
Saint Augustin allait à la comédie. Page 225
Des avantages et de l’utilité de la comédie. Page 226
Les mauvais prêtres sont les détracteurs de Molière, auteur du Tartuffe. Page 226
Eloge du talent des acteurs. Page 227
Eloge du talent des musiciens et des danseurs. Page 227
La belle Aspasie enseigne la danse à Socrate. Page 227
Le roi David dansa devant l’arche. Page 227
Le grand Talma, les Mars, les Duchesnois, les Bourgoin, et tant d’autres célèbres acteurs et actrices, illustrent notre siècle par leurs rares talents. Page 228
Tout mortel qui excelle dans un art aussi difficile que celui du théâtre, est appelé à jouir de la célébrité. Page 228
fin de la table des matières.