TABLE DES PRINCIPALES matières
Contenues dans ce Volume.
Chapitre Premier.
L’Obscénité du Théâtre Anglais dans le langage, page 1
Suite de cette licence de nos Poètes modernes, 3
L’obscénité ; contre le savoir vivre aussi bien que contre la Religion, 7
Le Théâtre Anglais scandaleux au souverain degré sur ce point, 11
La modestie, caractère propre des femmes, 13, et suiv.
Les avantages de la modestie, 15, et suiv.
L’obscénité beaucoup plus insupportable dans un Auteur Chrétien que dans un Auteur Païen, 21, et suiv.
Le Théâtre de Rome et le Théâtre d’Athènes bien moins licencieux que le Théâtre Anglais, 22
Preuves tirées sur cela : de Plaute, 23
de Térence, 31
de Sénèque, 40
Comparaison du Théâtre Anglais avec le Théâtre d’Athènes, 41, et suiv.
Caractère abrégé d’Eschyle, 41
La Chasteté de l’expression dans ce Tragique, 42
Le génie et la conduite de Sophocle dans ses poèmes où la chasteté règne toujours, 45
Caractère d’Euripide différent des deux premiers, 49
La pureté de son style, là même.
Tout ce qui est dans la nature n’est pas bon à mettre sur le Théâtre, 58
Critique des Ouvrages d’Aristophane, et son autorité nulle pour l’affaire présente, 59
Le témoignage de ce Comique contre lui-même, 79
Autorités de Ben Jonson, 83, et suiv.
Autorités de Beaumont et Fletcher, 84
Autorités Et de Pierre Corneille, contre l’état présent du Théâtre Anglais, 88
CHAPITRE SECOND.
L’impiété du Théâtre Anglais consistant ; en premier lieu, dans les imprécations et dans les jurements, 92
Pourquoi on a recours aux Jurements, 93
Le Théâtre Anglais plus coupable aujourd’hui à cet égard qu’il ne fut jamais, 95
La grandeur de cette sorte d’impiété, 96
Impiété punie par les Lois mêmes humaines, 97
Jurer sur un Théâtre public, c’est n’avoir aucun principe d’éducation, 99
Rien de plus grossier que de jurer surtout en présence du sexe, 99, et suiv.
L’impiété de nos Poètes modernes consistant en second lieu ; dans l’abus qu’ils font de la Religion et des saintes Lettres, 100
Exemples de cet abus dans l’Astrologue joué et dans l’Orphelin, 101
Dans le vieux Bachelier et dans le Fourbe, 104
Dans Don Sébastien, 108
Réflexions sur l’Epître dédicatoire d’Aurenge Zèbe et sur la Traduction de Juvenal par M. Dryden, 112, et suiv.
L’homme Chrétien seul véritable ami, 112, et suiv.
L’Athéisme détruit l’amitié, 116, et suiv.
Autres exemples d’impiété dans l’Amour Triomphant, 122
Dans la femme Provoquée, 131
Dans l’Amour sans intérêt, 141
Dans le Relaps, 133
L’horreur de cette seconde sorte d’impiété, 136
Les Poètes Anglais évidemment blasphémateurs et convaincus de l’être par la plupart des pièces rapportées ci-dessus, 138
Les Dramatiques Latins et Grecs, religieux au prix des nôtres. Ceci prouvé par l’exemple de Plaute et de Térence, 147 et s.
Par l’exemple des Tragiques d’Athènes, 150
Sénèque plus criminel sur cet article que les Poètes Grecs ; mais moins aussi que nos Auteurs, 163
Exemple des Païens ; vain prétexte pour des Chrétiens, principalement en cette matière, 164
Nulle de ces impiétés ne saurait être permise sous quelque prétexte que ce soit, 167
CHAPITRE troisième.
L’insolence des Poètes Anglais à l’égard des Prêtres dans toute sorte de créance, 168
A quel dessein les Poètes Anglais en usent ainsi, 169
Quelques exemples de leur insolence, 170
Conduite du Théâtre Anglais contraire en ce point à l’usage de toutes les nations, 191
Preuves tirées d’Homère, là même.
De Virgile, 194
D’Eschyle, 203
D’Euripide, 204
De Sénèque, 205
Des Poètes comiques Grecs et Latins, 206
Des Dramatiques modernes, 208
Preuves tirées de la raison qui apprend à respecter les Ministres de la Religion, 216
Première preuve : leur devouement spécial au Seigneur, là même.
Seconde preuve : l’importance de leur ministère, 220
Troisième preuve : la vénération non interrompue, où ils ont été en tout pays et en tout temps, 221
Conclusion de ce Chapitre, 236
On réfute ce qu’on pourrait opposer, 237
CHAPITRE quatrième.
Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais, 240
Combien l’on est coupable, lorsqu’on donne à la vertu les couleurs du vice et au vice celles de la vertu, et le mal qui arrive de là, là même.
Les Héros de nos Pièces toujours scélérats et toujours applaudis, 242
Portrait du Galant homme d’Après nos Poètes, 246 et suiv.
Les vertus morales persécutées sur notre Théâtre, 248
Les Héroïnes de nos Comédies aussi vertueuses que les Héros avec le même succès qu’eux, 250
Les jeunes personnes de condition ont des mœurs plus saines dans Plaute et dans Térence, 251
Vaine Justification de l’Astrologue Joué, dans sa Préface, 254
Sentiment d’Horace contraire à celui de l’Astrologue joué, 256
Exemple de Ben Jonson inutile pour justifier l’Astrologue Joué, 260
Autorité de Shakespeare opposé à l’Astrologue Joué, 263
Erreur de l’Auteur de l’Astrologue Joué, sur la différence qu’il met entre la Tragédie et la Comédie, 265, 266
Le divertissement n’est point la fin principale de la Comédie, 267
La Comédie et la Tragédie, quoique par une route différente, doivent tendre à une même fin ; qui est la réformation des mœurs, 268, et suiv.
Les témoignages sur cela ; du P. Rapin, 269
De Ben Jonson, 270
D’Aristote et de Quintilien, 273
Il est dangereux et déraisonnable de faire du divertissement le but principal de la Comédie, 277
Incongruités de nos Dramatiques par rapport à la poésie du Théâtre et à la politesse convenable, 283
Jusqu’où nos Poètes se guindent, 287
Jusqu’où nos Poètes rampent, 289
Leur rusticité à l’égard du Sexe, 292
La liberté qu’ils se donnent à l’égard des Seigneurs d’Angleterre, 296
Il n’y a que nos Modernes qui en aient usé de la sorte, 299
CHAPITRE cinquième.
Article Premier.
Remarques sur l’Amphitryon de M. Dryden, comparé avec celui de Plaute et avec celui de Molière, 302
Article Second.
Remarques sur le Roi Arthur de M. Dryden, 322
Article Troisième.
Examen du Don Quichotte de M. D'UrfeyJuvenalal 336
Article Quatrième.
Examen du Relaps ou de la Vertu en danger, de M.V. 357
L’OPINION DES auteurs tant profanes que sacrés, touchant les Spectacles, 399
Le sentiment des Philosophes, des Orateurs, des Historiens et des Poètes mêmes du Paganisme touchant les Spectacles, 400
Le Théâtre blâmé par les Lois d’Athènes, de Sparte et de Rome, 410, et suiv.
Par le Code Théodosien, 412
Par les Statuts d’Angleterre, 413
Par des Mandements des Prélats de France, 415
Le Théâtre proscrit par la primitive Eglise, par les Conciles d’Illiberis, d’Arles, etc. 418
Témoignages des Pères contre le Théâtre, et surtout de Théophile d’Antioche, 421
De Tertullien, 423, et suiv.
De Clément d’Alexandrie, 436
De Minutius Felix, 438
De Saint Cyprien, 439
De Lactance, 445
De Saint Chrysostome, 448 et suiv.
De Saint Jérôme, 458
De Saint Augustin, 460
Censures des Pères et des Conciles, convenables au Théâtre Anglais, 474
Conclusion, 466