résume général et comparatif du clergé de france.
Le revenu▶ de l’ancien clergé de France, tant séculier que régulier, se montait, avant la révolution, à la somme de 121.235.496 f. ; on pourrait, sans crainte d’erreur, le porter à 135 millions, attendu qu’on a pris pour base les tarifs des évêchés et abbayes, selon la taxe en cour de Rome, et qu’il est notoire et avéré, que pour amoindrir cette redevance au Saint-Siège, on évaluait les ◀revenus▶ des évêchés et abbayes au plus faible taux.
Le budget général du clergé, pour l’année 1824, y compris les travaux extraordinaires aux édifices des diocèses, et toutes autres dépenses, est de 30.050.000 fr. Il y a donc une différence de près de 105 millions entre les ◀revenus anciens, et ceux affectés présentement pour les frais du culte.
Le personnel de l’ancien clergé de France, était, avant la révolution, de 412.419 individus des deux sexes ; il se monte aujourd’hui à environ 50.000 ecclésiastiques de tout âge ; et le nombre de religieuses existantes est d’environ 19.000, au lieu de 82.580, qu’on comptait avant 1789.
Je termine cet ouvrage en jetant le cri de tous les hommes de bien : la religion, le roi, la justice égale pour tous, et le respect pour toutes les professions qui ont un caractère imprimé par les lois et par la volonté du prince.