TABLE DES MATIERES.
Préface. Invitation aux lecteurs de telle opinion qu’ils puissent être, de ne juger l’ouvrage qu’après l’avoir lu en son entier. Page▶ 5
Table des chapitres et articles, contenus dans le présent ouvrage. ◀Page▶ 7
Avis au lecteur, pour le prévenir que la table des matières, en lui indiquant les principaux articles qu’il voudrait connaître dans le présent ouvrage, lui épargnera l’ennui de le lire en son entier. ◀Page▶ 10
Donation en faveur du public. ◀Page▶ 11
Discours préliminaire. Motifs de l’auteur en publiant son écrit. Il veut se rendre utile, s’il est possible, à la cause qui va être agitée contre les deux journaux inculpés par le réquisitoire du 30 juillet 1825, de M. le Procureur Général Bellart. ◀Page▶ 13
La condamnation de ces deux journaux paraît à l’auteur comme très probable, par la nature même de la loi de tendance, du 17 mars 1822. ◀Page▶ 14
Le but de l’auteur est de déjouer, s’il est possible, toutes les espèces d’hypocrisies et de charlataneries littéraires, politiques et religieuses. ◀Page▶ 14
De l’intolérance politique et religieuse. ◀Page▶ 15
Les prêtres abusent de leur influence religieuse pour augmenter leurs richesses et leur autorité sur terre. ◀Page▶ 16
L’apôtre saint Paul place la charité avant la foi. ◀Page▶ 17
Morale chrétienne d’après les quatre évangélistes. ◀Page▶ 18
Une foule de théologiens étouffent la morale chrétienne et évangélique dans leurs énormes traités remplis de subtilités et de mauvaise foi. ◀Page▶ 20
Les gouvernements se laissent corrompre en adoptant en politique l’immoralité religieuse des prêtres. ◀Page▶ 21
L’alliance du gouvernement avec le sacerdoce est la source inévitable de tous les maux qui affligeront les Etats. ◀Page▶ 21
Origine de l’aversion du fanatisme religieux contre le progrès des lumières. ◀Page▶ 22
Les philosophes de tout temps s’opposèrent à l’ambition, et déjouèrent les prétendus miracles des prêtres des païens. ◀Page▶ 23
Des assassinats judiciaires commis à l’instigation des prêtres. ◀Page▶ 24
Intrigues et manœuvres des jésuites pour démoraliser les hommes, en se chargeant exclusivement de l’instruction de la jeunesse. ◀Page▶ 25
Efforts des prêtres des fausses religions, pour fatiguer l’esprit humain et pour égarer la raison par les idées théologiques les plus incohérentes, et par les mystères les plus absurdes. ◀Page▶ 28
Causes qui ont produit et produiront encore la puissance occulte des prêtres et des jésuites. ◀Page▶ 29
Les prêtres s’efforcent de persuader aux hommes et aux gouvernements peu éclairés, que l’ignorance est le partage nécessaire du peuple, qu’il est dangereux pour l’Etat et pour la religion de lui accorder une instruction approfondie. Que moins il est éclairé plus il est aisé de le gouverner. ◀Page▶ 31
Dangers du pouvoir absolu. ◀Page▶ 32
Haine du fanatisme jésuitique contre l’enseignement mutuel. ◀Page▶ 34
Réflexion sur l’autorité occulte des prêtres. ◀Page▶ 35
La faction religieuse veut être dépositaire des sciences humaines, et se rendre redoutable par la terreur et les supplices. ◀Page▶ 37
La faction religieuse présente la Divinité sous un aspect terrible, mais qu’on peut aisément fléchir par la soumission aux prêtres et en comblant ceux-ci d’offrandes. ◀Page▶ 38
De l’origine de l’intolérance et du fanatisme. ◀Page▶ 39
L’autorité spirituelle des prêtres toujours rivale de la souveraineté temporelle. ◀Page▶ 40
La secte anarchique des jésuites ne rêve que l’inquisition, et donne aux souverains le conseil perfide d’exercer le pouvoir absolu. ◀Page▶ 41
Le salut des Etats, la sûreté des souverains et le bonheur des peuples résident dans la justice. ◀Page▶ 42
Pour être heureux et faire le bonheur des peuples, les souverains et les ministres d’état doivent eux-mêmes prêcher d’exemple en pratiquant la morale. ◀Page▶ 43
Conseils aux tribunaux qui s’opposeraient à la manifestation de la vérité. ◀Page▶ 44
Désordres et ravages causés en Espagne, par les factions monachiques et jésuitiques ultramontaines, malgré le Saint-Siège. ◀Page▶ 45
Le silence du pape sur les désordres du fanatisme en Espagne, compromet le Saint-Siège. ◀Page▶ 46
Déclaration franche et loyale proposée au pape pour ramener infailliblement à la communion de l’église romaine, toutes les puissances qui ne s’en sont séparées que par l’effroi que leur ont causé les prétentions de l’ultramontanisme. ◀Page▶ 46
Les bûchers de l’horrible inquisition produisirent les grands schismes qui enlevèrent au catholicisme la moitié de l’Europe : l’autre moitié s’en séparera si le saint-siège ne s’oppose aux excès et à l’immoralité du jésuitisme. ◀Page▶ 47
Le pape rendra la paix à l’Eglise et à tous les gouvernements chrétiens, s’il chasse et détruit les jésuites, définitivement et sans retour. ◀Page▶ 48
CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : des Comédiens et du Clergé. ◀Page▶ 49
M. de Sénancourt reproche le titre même de l’ouvrage à l’auteur, qu’il accuse jésuitiquement de n’avoir proclamé qu’en apparence et avec hypocrisie, les maximes pures, chrétiennes et évangéliques invoquées dans le livre des Comédiens et du Clergé. ◀Page▶ 50
CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé, des Comédiens et du Clergé, et sur les Charlataneries littéraires, politiques et religieuses. ◀Page▶ 52
Fontenelle, et après lui Mirabeau, ont dit que certains mots, que certaines expressions hurlaient d’effroi de se trouver ensemble. ◀Page▶ 52
Les comédiens ne sont pas dans le monde les seuls qui jouent la comédie. ◀Page▶ 53
C’est tout à la fois se rendre utile à la religion et à l’Etat, que de démasquer les hypocrites et les tartufes en religion comme en politique. ◀Page▶ 54
L’auteur justifie le titre du livre des Comédiens et du Clergé. ◀Page▶ 55
Réflexions sur les qualifications respectables de Pères de la Foi …, Missionnaires…, etc. ◀Page▶ 55
Des jésuites, dans les Pays-Bas, en Irlande et en France. Viles ut canes. — Astuti ut vulpes. — Terribiles ut leones. ◀Page▶ 56
Critique de la brochure intitulée, les Jésuites, peints par Henri IV. ◀Page▶ 57
Efforts du jésuitisme, pour amener en France les mêmes troubles et les mêmes désordres qu’il commet en Espagne. ◀Page▶ 59
Le fanatisme monacal et jésuitique, comprimé en Portugal par le gouvernement anglais. ◀Page▶ 60
Réflexions sur la position politique de la sainte alliance. ◀Page▶ 61
Eloge de Canning, premier ministre de la puissance britannique. ◀Page▶ 62
Réflexions sur la protection impuissante accordée à l’Espagne. ◀Page▶ 62
Réflexions contre l’aveuglement acharné de ceux qui voudraient aujourd’hui renverser le personnel du ministère en France. ◀Page▶ 63
Réflexions sur les Congréganistes, considérés comme espions obligés de la société des jésuites non encore reconnue en France. ◀Page▶ 64
Espionnage du jésuitisme, au moyen de confesseurs curieux, qui, au tribunal de la pénitence, questionnent adroitement les maris et les épouses, les enfants et les valets. ◀Page▶ 65
Rapports généraux de l’espionnage jésuitique dans tous les pays. Ils sont transmis au général des jésuites résidant à Rome. ◀Page▶ 66
De l’influence et de la corruption exercées sur les ministres d’Etat, par la société monastico-politique des jésuites ou pères de la foi. ◀Page▶ 67
De la corruption des écrivains soudoyés et des gazetiers salariés par le jésuitisme. ◀Page▶ 68
Réflexions sur les mots atroces rigueurs salutaires, tendant à justifier et à préconiser les Saint-Barthélemy religieuses et politiques. ◀Page▶ 68
Tous les écrivains jésuitisés appellent à grands cris les mesures inquisitoriales et tous les fléaux qui sont la conséquence de l’intolérance théocratique. ◀Page▶ 69
Jugement porté contre les écrits de M. l’abbé de La Mennais, auteur de l’Essai sur l’indifférence en matière de religion. ◀Page▶ 70
Voyages de l’abbé de La Mennais en Suisse et à Rome. ◀Page▶ 71
L’abbé de La Mennais réclame avec humeur les biens de ce bas monde en faveur du clergé. ◀Page▶ 72
Le clergé en France y reçoit plus de cent millions par an. ◀Page▶ 72
Bonaparte jugé par M. le vicomte de Châteaubriand. ◀Page▶ 73
Bonaparte considéré comme usurpateur du directoire. ◀Page▶ 74
Bonaparte oppresseur de la liberté et partisan du pouvoir absolu. ◀Page▶ 75
Bonaparte, médiocre dans l’adversité. ◀Page▶ 75
Bonaparte, eu égard à ses grandes qualités, sera à jamais un homme célèbre. ◀Page▶ 76
Le moral de Bonaparte modifié par son physique. ◀Page▶ 77
Bonaparte mis en parallèle avec Alexandre-le-Grand, César et Charles XII. ◀Page▶ 77
Du pouvoir absolu, considéré comme l’ennemi irréconciliable de la liberté et des droits imprescriptibles et inaliénables des peuples. ◀Page▶ 78
Du gouvernement théocratique, considéré comme le plus détestable de tous les gouvernements. ◀Page▶ 79
De la théocratie du gouvernement des Hébreux, et de la théocratie de l’inquisition. ◀Page▶ 80
Du gouvernement absolu entre les mains d’un grand conquérant. ◀Page▶ 81
Les grands conquérants, considérés comme des comédiens remplissant des rôles d’acteurs sur la scène du monde. ◀Page▶ 81
Les plus grands ennemis des souverains sont les adulateurs et les prêtres, qui conseillent aux rois d’exercer le pouvoir absolu. ◀Page▶ 82
Petitesses et méchancetés exercées contre l’illustre La Fayette. ◀Page▶ 82
Réflexions sur Washington libérateur, sur Napoléon conquérant, et sur Iturbide empereur éphémère. ◀Page▶ 83
Le beau nom de libérateur fera désormais pâlir les noms d’empereur et de conquérant. ◀Page▶ 83
Parallèle entre Washington et Napoléon. ◀Page▶ 84
Napoléon, suivant M. de Châteaubriand, gagnait ses victoires à coups d’hommes. ◀Page▶ 84
Suivant M. le comte de Bonald, l’armée française, dans l’expédition de Moscou, fut engloutie dans un tombeau de cinq cent lieues, après une agonie de soixante jours. ◀Page▶ 85
Rapport officiel du ministère russe sur le nombre des soldats qui périrent dans l’expédition de Moscou. ◀Page▶ 85
Le nombre des militaires français qui périrent, pendant le règne de Bonaparte, est évalué à onze millions d’hommes. ◀Page▶ 86
NOTICE sur le ministère français en l’année 1825. ◀Page▶ 87
Le ministère français est subjugué par l’influence anarchique des jésuites. ◀Page▶ 87
La faction jésuitique fait tous ses efforts pour faire taire l’opposition, en envahissant l’imprimerie et la librairie. ◀Page▶ 88
L’auteur désapprouve l’acharnement de tous les partis contre le personnel du ministère. ◀Page▶ 88
Les ministres ne sont pas plus libres aujourd’hui, sur le fauteuil ministériel en France, que Ferdinand VII ne l’est sur son trône en Espagne. ◀Page▶ 89
De la responsabilité ministérielle en France. ◀Page▶ 90
La France ne peut qu’y perdre en changeant de ministres, tant que durera l’influence pestilentielle des pères de la foi. ◀Page▶ 90
Le ministère, une fois délivré du joug honteux des jésuites, sera libre de faire le bien. ◀Page▶ 91
Réflexions sur les entraves et sur les écueils qui entourent les ministres. ◀Page▶ 92
Les gouvernements et les ministres commettent une grande faute en se livrant à un seul parti. ◀Page▶ 93
La responsabilité ministérielle est impossible sous un gouvernement subjugué par une faction. ◀Page▶ 94
L’absence de la responsabilité ministérielle fait naître des désordres inévitables. ◀Page▶ 95
Des bonnes qualités du ministère actuel, neutralisées par l’esprit de parti. ◀Page▶ 96
Regrets du ministère français, d’être dans l’impuissance d’arrêter les désordres affreux qui semblent se perpétuer en Espagne. ◀Page▶ 97
Qui le sait, la France possède peut-être un Canning. ◀Page▶ 97
Le premier ministre de France salué du nom de Canning. ◀Page▶ 98
Ce n’est point ni le ministère ni le premier ministre, qui réclament l’esclavage de la presse, ni l’envahissement de l’imprimerie et de la librairie. ◀Page▶ 98
Eloge du premier ministre de France. ◀Page▶ 99
Réflexions sur les opérations financières du premier ministre de France. ◀Page▶ 99
CHAPITRE III. De la Comédie et des Comédiens chez les païens et chez les chrétiens. ◀Page▶ 101
Des comédiens à la fois auteurs et acteurs. ◀Page▶ 101
Chez les païens, les comédiens empruntaient de la mythologie, le sujet de leurs comédies. ◀Page▶ 102
Les prêtres du christianisme se montrent en spectacle sur les théâtres. ◀Page▶ 102
Les Jésuites, grands comédiens de religion et de vertu, s’adonnèrent également au théâtre. ◀Page▶ 103
Les jésuites inspirent à leurs écoliers le goût du théâtre. ◀Page▶ 103
Processions, farces et représentations indécentes et profanes des jésuites, dans lesquelles ils tournent en ridicule saint Augustin et ses disciples, défenseurs de la grâce. ◀Page▶ 103
Les anciens conciles contre les gens de théâtre, ne sont plus applicables aux comédiens français. ◀Page▶ 104
Des clercs de la Basoche, constitués en vrais comédiens, sans être excommuniés. ◀Page▶ 104
Les nobles ou gentilshommes, dans l’antiquité comme chez les modernes, s’adonnèrent à la profession de comédien. ◀Page▶ 104
Les troubadours, pour la plupart gentilshommes, étaient aussi de vrais comédiens. ◀Page▶ 105
La profession de comédien ne dérogeait point à la noblesse. ◀Page▶ 105
Le clergé, à des époques plus ou moins reculées, employait la religion, à l’exemple des païens, pour émouvoir puissamment leurs spectateurs. ◀Page▶ 106
Les prêtres faisaient intervenir, dans leurs farces, dans leurs processions et dans leurs danses, les personnages les plus sacrés, sans en excepter la divinité. ◀Page▶ 107
Opinion de M. de Sénancourt sur les détails insérés dans le livre des Comédiens et du Clergé, concernant les prêtres qui jouèrent la comédie. ◀Page▶ 107
M. de Sénancourt éprouverait une jouissance jésuitique, s’il réussissait à faire condamner l’auteur du livre des Comédiens et du Clergé. ◀Page▶ 108
Réflexions sur le scandale, qui depuis trop longtemps existe aux yeux de tous les Parisiens, par le refus de M. le curé de Saint-Germain l’Auxerrois, de se justifier d’avoir commis un faux matériel et de s’être parjuré pour se procurer des aumônes à son profit, et obtenir une riche cure, dont il serait indigne, s’il était coupable du crime dont il est accusé. ◀Page▶ 109
Indication des imprimés contenant les accusations de faux dirigées contre M. Magnin, curé actuel de Saint-Germain l’Auxerrois. ◀Page▶ 109
M. de Sénancourt blâmera sans doute la publicité donnée à l’accusation de faux et d’imposture dirigée contre M. le curé Magnin. ◀Page▶ 111
Le principe pernicieux qui consiste à ne point divulguer les actes d’immoralité des prêtres, est inscrit positivement, dans les constitutions de l’infâme société des jésuites. ◀Page▶ 111
Eloge des bons prêtres depuis le rétablissement du culte et surtout depuis la restauration. ◀Page▶ 112
CHAPITRE IV. Du Clergé considéré comme protecteur et fondateur des comédiens du troisième âge, en France, et comme en ayant lui-même exercé la profession. ◀Page▶ 113
Les Pèlerins revenant de la Terre-Sainte, premiers comédiens du troisième âge. ◀Page▶ 114
La profession de comédien autorisée et approuvée par les souverains et par le pape. ◀Page▶ 115
Les anciens conciles concernant les théâtres ne sont plus applicables aux comédiens français. ◀Page▶ 116
Des conciles d’Elvire et d’Arles, concernant les histrions et les cochers de cirque. ◀Page▶ 117
Du concile de Carthage, qui défend aux ecclésiastiques de jouer la comédie. ◀Page▶ 118
Des conciles de Mayence, de Tours, de Reims et de Chalon-sur-Saône, qui défendent aux ecclésiastiques d’assister aux spectacles. ◀Page▶ 119
CHAPITRE V. De la protection spéciale, sanctionnée par le Pape, accordée aux comédiens du troisième âge, par l’autorité spirituelle et par l’autorité temporelle. ◀Page▶ 120
Ordonnances de Charlemagne, concernant les histrions. ◀Page▶ 120
Les pèlerins, comédiens du troisième âge, n’encourent pas l’excommunication. ◀Page▶ 121
L’autorité séculière en protégeant les comédiens, ne doit pas éprouver une résistance anarchique de la part du clergé. ◀Page▶ 122
Les souverains français transfèrent les théâtres hors des églises, et soumettent les comédiens à de sages règlements de police. ◀Page▶ 123
Les papes adoptent de pareilles mesures. ◀Page▶ 124
Les vexations du clergé de France contre les comédiens sont injurieuses envers le gouvernement. ◀Page▶ 125
Jésus-Christ a dit : Mon royaume n’est pas de ce monde. ◀Page▶ 126
De l’intolérance en matière de dogmes, de mystères et de croyances. ◀Page▶ 127
Les comédiens, eu égard à la religion, doivent être considérés à l’égal des autres citoyens. ◀Page▶ 128
CHAPITRE VI. Des comédiens français rétablis dans leurs droits civils et religieux a raison de leur profession, et entièrement affranchis des anathèmes et des excommunications de l’église. ◀Page▶ 130
De la soumission des ecclésiastiques envers les souverains. ◀Page▶ 131
L’art théâtral devenu légalement une profession dans l’Etat. ◀Page▶ 132
Les comédiens ne doivent plus éprouver de la part des prêtres une spécialité outrageante pour avoir exercé la profession d’acteurs de comédie. ◀Page▶ 133
CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. ◀Page▶ 134
L’église ne peut s’exposer au reproche d’agir à l’égard des comédiens avec deux poids et deux mesures. ◀Page▶ 134
Un jeune acteur de la Gaîté qui se suicida, reçut néanmoins les prières de l’église par ordre de l’évêque de Versailles. ◀Page▶ 135
La sépulture est refusée à Molière par le curé de Saint-Eustache, et lui est accordée par le curé de Saint-Joseph. ◀Page▶ 135
Plusieurs fameux acteurs sont enterrés dans les églises de Saint-Sauveur et des Grands-Augustins, à Paris. ◀Page▶ 136
Epitaphe et éloge de Molière par le père Bouhours et par l’évêque d’Avranches. ◀Page▶ 137
Louis xiv appelle Molière le législateur des bienséances du monde. ◀Page▶ 137
Le cardinal Lemoine achète l’hôtel de Bourgogne et le donne aux comédiens. ◀Page▶ 138
Le cardinal de Richelieu protège les comédiens. ◀Page▶ 138
L’abbé Perrin, directeur de l’Opéra, à Paris. ◀Page▶ 138
Des théâtres à Rome. Des prêtres et des prélats assistent aux représentations qui s’y donnent. ◀Page▶ 139
De la défense qui empêche les actrices à Rome de monter sur le théâtre, et veut qu’elles soient remplacées par de jeunes castrats. ◀Page▶ 139
Réflexions sur ce sujet. ◀Page▶ 140
CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies, exercés par quelques prêtres contre des comédiens français. ◀Page▶ 141
Les prêtres fanatiques comparés aux murailles blanchies dont parlent saint Paul et saint Luc. ◀Page▶ 142
Faux zèle de certains prêtres fanatiques peu instruits dans les matières théologiques. ◀Page▶ 143
La publication du livre intitulé des Comédiens et du Clergé, a eu lieu à l’occasion du décès de l’acteur Philippe. ◀Page▶ 143
Notice sur l’acteur Philippe, artiste du théâtre de la Porte Saint-Martin. ◀Page▶ 144
Troubles causés par le refus que fit M. Martinet, curé de Saint-Laurent, de faire à l’église la présentation du corps de l’acteur Philippe. ◀Page▶ 145
Eloge de la police de Paris, à l’occasion des troubles excités par l’acte de rigorisme de M. le curé de Saint-Laurent. ◀Page▶ 145
Réflexions sur l’autorité des rois de France, considérée-comme entièrement indépendante de l’autorité ecclésiastique. ◀Page▶ 146
De l’autorité temporelle, considérée comme protectrice de la religion. ◀Page▶ 147
De la corruption du clergé à diverses époques. ◀Page▶ 148
CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. ◀Page▶ 149
Les ministres des autels, qui affichent l’indépendance envers les souverains, sont rebelles à la parole de Dieu. ◀Page▶ 150
Efforts des jésuites pour dénaturer et anéantir la vraie religion chrétienne. ◀Page▶ 151
Origine de la doctrine infâme des régicides. ◀Page▶ 152
Eloge du souverain pontife actuellement régnant. ◀Page▶ 153
Les souverains, par trop de condescendance envers les prêtres, avilissent leur autorité. ◀Page▶ 154
Efforts des jésuites pour se faire reconnaître légalement en France. ◀Page▶ 155
Les jésuites s’annoncent ouvertement comme membres d’un ordre tout à la fois monastique et politique. ◀Page▶ 156
La société des Jésuites anti-chrétienne se moque également de la religion comme de la morale. ◀Page▶ 156
Caractère odieux de la religion jésuitique. ◀Page▶ 157
De l’ultramontanisme des anciens papes. ◀Page▶ 158
Deuxième Eloge du pape actuellement régnant. ◀Page▶ 158
Cordon sanitaire religieux à établir entre l’Espagne et la France. ◀Page▶ 159
Des congrégations, des coteries et des confréries jésuites, et des moyens d’en comprimer l’influence. ◀Page▶ 159
Du danger de permettre à l’autorité ecclésiastique l’exercice de la moindre portion d’autorité séculière. ◀Page▶ 160
Réflexions sur la tenue des registres de l’état civil par le clergé. ◀Page▶ 161
Des vexations du parti religieux. ◀Page▶ 162
Des exigences du parti religieux, toujours affamé de richesses et d’autorité. ◀Page▶ 163
L’ordre actuellement établi pour la tenue des registres de l’Etat civil, ne blesse en rien la puissance ecclésiastique, ni l’efficacité des sacrements de mariage et de baptême. ◀Page▶ 163
Réflexions sur les nouvelles lois inquisitoriales, sollicitées par le jésuitisme. ◀Page▶ 164
Des journaux courbés sous la loi de tendance du 17 mars 1822. ◀Page▶ 165
Réflexions sur l’effet que produirait une loi de tendance contre les auteurs. ◀Page▶ 165
La loi de tendance ferait condamner celui-là même qu’on voudrait accuser d’avoir voulu voler les tours de Notre-Dame. ◀Page▶ 166
Les lois de tendance, semblables à la loi des suspects, sont en jurisprudence ce que les agents provocateurs sont en police. ◀Page▶ 166
De la censure, considérée comme préférable aux lois de tendance et moins odieuse. ◀Page▶ 166
Les deux journaux, le Constitutionnel et le Courrier, sont à la merci de l’opinion de leurs juges, et probablement seront condamnés. ◀Page▶ 167
La loi de tendance du 17 mars 1822, considérée comme n’étant qu’une espèce de jury, uniquement composé de juges inamovibles, dont on connaît les opinions de longue main. ◀Page▶ 167
Réflexions sur les juges de la cour royale, comparés aux anciens conseillers au Parlement, et considérés comme des juges ordinaires. ◀Page▶ 167
De la nécessité d’annuler la chambre des députés, motivée sur l’immoralité et l’illégitimité de la plupart des dernières élections. ◀Page▶ 168
Le ministère actuel a désapprouvé lui-même les dernières élections. ◀Page▶ 168
La France sans cesse menacée du retour des institutions et des lois inquisitoriales. ◀Page▶ 168
Ce ne sont point de vaines craintes, que de pressentir les dangers de l’influence du parti religieux, qui veut placer sur terre l’autorité spirituelle au-dessus de l’autorité des souverains. ◀Page▶ 169
Le clergé considéré comme se trouvant perpétuellement dans une fausse position, entre l’autorité du pape et l’autorité du souverain légitime. ◀Page▶ 170
Citations tirées de Saint-Mathieu et de Saint-Luc, à l’appui de cette assertion. ◀Page▶ 170
Réflexions sur l’obéissance que les prêtres accorderont toujours de préférence aux souverains pontifes. ◀Page▶ 171
Les vérités que l’auteur a proclamées, seront accusées par le jésuitisme d’avoir une tendance séditieuse et irréligieuse. ◀Page▶ 171
Du respect qu’inspirent les bons prêtres qui pratiquent la charité. ◀Page▶ 172
Protestation contre les attaques et les accusations de M. de Sénancourt. ◀Page▶ 172
Eloge des magistrats français. ◀Page▶ 172
CHAPITRE X. De la protection due aux Comédiens, par le Ministère public, contre les entreprises du fanatisme. ◀Page▶ 174
Affranchissement des Comédiens du troisième âge, de toute excommunication de l’Eglise. ◀Page▶ 174
Délit de la part des prêtres, d’exiger des acteurs, l’abjuration de leur profession de comédien. ◀Page▶ 175
L’outrage fait à la personne et à la profession de comédien, rejaillit sur l’autorité du souverain. ◀Page▶ 175
Du respect et de la vénération, qui sont dus, envers la religion et envers les ministres du culte. ◀Page▶ 176
De la conduite que les employés du gouvernement, doivent tenir, à l’égard des prêtres fanatiques. ◀Page▶ 176
De l’obligation, imposée à MM. les procureurs du roi, de dénoncer aux tribunaux, les délits des prêtres fanatiques. ◀Page▶ 177
MM. les procureurs du roi, se rendraient coupables de souffrir une usurpation, contre l’autorité légitime du prince. ◀Page▶ 178
Le refus des prêtres, de recevoir à l’Eglise le cadavre des comédiens décédés, est plus outrageant pour le prince et pour les lois, que pour les comédiens eux-mêmes. ◀Page▶ 178
Réflexions politiques sur les refus de sépulture. ◀Page▶ 179
Les actes de fanatisme des prêtres, tendent à exciter l’anarchie et le mépris contre le souverain. ◀Page▶ 180
La religion est dans l’Etat, et non l’Etat dans la religion. ◀Page▶ 181
Article VI de la Charte, concernant la religion de l’Etat. ◀Page▶ 181
Le Clergé institué dans l’Etat, par l’autorité séculière doit y être soumis, et non la censurer et la guerroyer, à la manière du jésuite Guignard, régicide, pendu et brûlé en place de Grève. ◀Page▶ 182
Anathèmes de l’intolérance religieuse, contre la Charte de Louis XVIII. ◀Page▶ 182
Trait de fanatisme d’un curé de Blois, contre la Charte de Louis XVIII, et contre Charles X, à l’occasion du sacre de ce dernier. ◀Page▶ 183
De l’indifférence du clergé français, à réparer l’outrage fait à Louis XVIII, et à son successeur Charles X, par le curé de Blois. ◀Page▶ 183
La sortie virulente de ce scélérat, curé ou desservant de Blois, rappelle les temps affreux de la ligue, d’horrible mémoire, époque à laquelle les jésuites proscrivaient les Bourbons, et appelaient l’étranger en France. ◀Page▶ 184
Avant, et depuis l’époque de la ligue, et aujourd’hui encore, en Espagne et en Portugal, il n’est aucune conspiration régicide dans laquelle les jésuites n’aient figuré, comme conspirateurs ou complices. ◀Page▶ 185
CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste, et par conséquent nulle, de la part des prêtres, qui anathématisent les comédiens, morts sans les secours spirituels de l’église. ◀Page▶ 186
Du refus de sépulture fait aux comédiens, considéré comme un délit, sous le rapport des lois ecclésiastiques, qui veulent que l’excommunication soit appliquée aux excommuniés dénoncés dans les formes. ◀Page▶ 187
Exception en faveur de l’anathème dit excommunication du canon. ◀Page▶ 188
Les comédiens affranchis de l’excommunication du canon. ◀Page▶ 189
Le fanatisme des prêtres dans leur refus de sépulture aux comédiens, considéré comme un délit sous le rapport de la charité chrétienne. ◀Page▶ 189
Les prêtres fanatiques semblent ignorer, qu’une seule pensée vers Dieu de l’âme du pécheur, à l’article de la mort, peut opérer le salut. ◀Page▶ 190
Réflexions au sujet du repentir des pécheurs à l’article de la mort. ◀Page▶ 190
Le clergé de France est d’autant moins fondé à frapper d’anathème les comédiens, que ce sont les prêtres qui ont créé les comédiens du troisième âge et qui ont joué eux-mêmes la comédie. ◀Page▶ 191
Théâtres institués à Rome, en Italie et en France par des papes et des cardinaux. ◀Page▶ 192
Un abbé directeur de l’Opéra, à Paris. ◀Page▶ 192
Des capucins, des cordeliers et des Augustins demandent l’aumône par placet aux comédiens en France, et font des prières pour la prospérité des théâtres. ◀Page▶ 192
Contraste frappant entre les prêtres qui prient Dieu pour la prospérité du théâtre, reçoivent les aumônes des comédiens, leur laissent rendre le pain béni, les enterrent dans les églises et les cimetières, et entre les prêtres fanatiques qui les anathématisent et leur refusent la sépulture. ◀Page▶ 193
L’ambition et la soif des richesses est la source du fanatisme des prêtres. ◀Page▶ 194
Les principes anarchiques du fanatisme religieux qui désolent aujourd’hui l’Espagne, font tous leurs efforts pour tout envahir, et déjà ils entretiennent leurs avant-postes à Montrouge, à Saint-Acheul, etc., etc., pour subjuguer la France. ◀Page▶ 195
Critique d’un livre intitulé, des Crimes de la presse, dédié à la Sainte-Alliance. ◀Page▶ 195
L’auteur anonyme de ce livre honteux cache son nom pour se dérober à l’infamie dont cette espèce de manifeste de Montrouge sera à jamais flétrie. ◀Page▶ 196
Les jésuites, poussés à bout, ont recours à des mesures inquisitoriales en persécutant les imprimeurs et les libraires. ◀Page▶ 197
L’auteur du livre des Crimes de la presse, propose, contre les écrivains, un conseil inquisitorial, fondé sur l’injustice la plus tyrannique. ◀Page▶ 198
Les jacobinières de Montrouge, de Saint-Acheul, etc., etc., font tous leurs efforts pour replonger le peuple dans l’ignorance et la barbarie. ◀Page▶ 199
Attaque virulente de l’auteur des Crimes de la presse contre M. Royer-Collard, membre de la Chambre des députés. ◀Page▶ 199
Comparaison entre l’auteur du livre des Crimes de la presse et les Pygmées, qui ne savaient faire la guerre qu’à des grues. ◀Page▶ 200
L’auteur Pygmée du livre des Crimes de la presse ose attaquer un Hercule. ◀Page▶ 200
Toute la dialectique de cet auteur Pygmée se renferme dans un cercle vicieux, en soutenant que telle vérité n’est vraie que parce qu’elle est vraie. ◀Page▶ 200
Réflexions sur les vérités légales en matière de religion. ◀Page▶ 201
Les vérités légales en matière de religion devenant lois d’Etat, condamnent à mort quiconque ose nier de pareilles vérités. ◀Page▶ 201
L’auteur du livre des Crimes de la presse professe les affreux principes de l’horrible inquisition. ◀Page▶ 202
A l’exemple de la révocation de l’édit de Nantes, le jésuitisme voudrait obtenir la révocation de la charte. ◀Page▶ 202
La France menacée de nouvelles dragonnades, justifiées par des lois d’Etat, afin de convertir les protestants, les juifs et tous les mécréants à coups de sabre. ◀Page▶ 202
De pareilles craintes ne sont point puériles et imaginaires, témoin la triste situation de nos voisins au-delà des Pyrénées. ◀Page▶ 203
Le ministère français, impuissant pour rétablir le bon ordre en Espagne, n’est point complice des jésuites. ◀Page▶ 203
Le fanatique auteur du livre des Crimes de la presse affaiblit les preuves de la religion, s’il était possible, par une pétition de principe. ◀Page▶ 204
L’auteur du livre des Crimes de la presse paraît ignorer ce que c’est qu’une pétition de principe. ◀Page▶ 204
Définition d’une pétition de principe. ◀Page▶ 205
L’auteur du livre des Crimes de la presse, à l’exemple de la secte jésuitique, se moque également de la religion, comme de l’art de raisonner. ◀Page▶ 206
Principes de la secte ultramontaine, qui considère que la religion chrétienne doit être maintenue par la force et la terreur. ◀Page▶ 206
Des calomnies présumées de la part de l’auteur du livre des Crimes de la presse. ◀Page▶ 206
Calomnies et citations du livre des Crimes de la presse contre M. Royer-Collard, membre de la Chambre des députés. ◀Page▶ 207
Injures lancées contre l’auteur du livre des Crimes de la presse, considéré comme un jésuite hydrophobe et lycanthrope. ◀Page▶ 208
Caractères de l’hydrophobie. ◀Page▶ 209
M. l’abbé de La Mennais mordu par l’auteur hydrophobe du livre des Crimes de la presse. ◀Page▶ 209
M. l’abbé de La Mennais convient du mérite incontestable et de la rare habileté de raisonnement de M. Royer-Collard. ◀Page▶ 210
Il était inutile d’inoculer l’hydrophobie à M. l’abbé de La Mennais. ◀Page▶ 210
Le livre des Crimes de la presse considéré comme l’avant-coureur de l’anéantissement de la liberté de la presse. ◀Page▶ 210
Le ministère public doit dénoncer des réalités criminelles plutôt que de poursuivre des tendances idéales. ◀Page▶ 211
Les ministres d’état et le ministère public auraient dû s’opposer au refus scandaleux du clergé d’assister aux obsèques de S.M. Louis XVIII. ◀Page▶ 211
Le clergé aurait dû donner l’exemple de prêtres chrétiens pratiquant l’humilité évangélique en suivant le convoi royal, sans montrer de rancune contre la charte et contre son auteur. ◀Page▶ 211
CHAPITRE XII. Réflexions sur les évêques et les prêtres de la primitive église, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt sur le même sujet. ◀Page▶ 212
M. de Sénancourt blâme la surveillance contre les mauvais prêtres. ◀Page▶ 212
Origine de l’usurpation de la puissance ecclésiastique sur la puissance séculière. ◀Page▶ 213
La puissance temporelle du pape ne doit pas s’étendre au-delà de ses Etats. ◀Page▶ 214
Jésus-Christ a dit : Mon royaume n’est pas de ce monde. ◀Page▶ 214
Prétentions des prêtres de vouloir juger les rois, non seulement au tribunal de la pénitence, mais encore par-devant les conciles. ◀Page▶ 214
Prétentions erronées des prêtres au sacre des rois. ◀Page▶ 215
Conséquences funestes de cette prétention. ◀Page▶ 215
Crimes des prêtres pour soutenir leurs prétentions. ◀Page▶ 216
Noms des saints conciles cités dans le livre des Comédiens et du Clergé. ◀Page▶ 217
M. de Sénancourt reproche à l’auteur d’avoir cité les conciles où il est dit que « c’est par la foi que l’évêque soutiendra son rang. — Il doit avoir son petit logis. — Sa table sera pauvre et ses meubles de vil prix »
. ◀Page▶ 217
M. de Sénancourt regarde comme une bassesse d’expression d’insinuer qu’un évêque, dînant avec des pauvres, serait tout aussi respecté qu’à la table d’un ministre. ◀Page▶ 217
Grande colère et indignation de M. de Sénancourt. Il semble ignorer qu’il y ait eu autrefois des prélats pratiquant la pauvreté et la simplicité évangélique. ◀Page▶ 218
Si le premier pape saint Pierre revenait sur terre avec les dehors de la pauvreté, il serait à craindre qu’il ne fût méconnu par M. de Sénancourt. ◀Page▶ 218
M. de Sénancourt n’est point soupçonné d’être un écrivain vénal. ◀Page▶ 219
Notice sur un autre M. de Sénancourt, dont il est fait mention dans la biographie de M. Michaud, en 1819. ◀Page▶ 219
M. de Sénancourt n’a point saisi le vrai but de l’ouvrage intitulé des Comédiens et du Clergé. ◀Page▶ 220
M. de Sénancourt divulgue lui-même, pour son propre compte, les farces religieuses et les processions licencieuses. ◀Page▶ 221
Mariage mystique entre une dévote et Jésus-Christ. ◀Page▶ 221
M. de Sénancourt a attaqué l’auteur pour plaire aux Pères de la foi. ◀Page▶ 222
CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théatral, et des dangers attachés a la profession de comédien, sous le rapport des mœurs. ◀Page▶ 223
L’utilité de l’art théâtral et les dangers de la profession de comédien, sont étrangers à la question que l’auteur s’est proposé de traiter. ◀Page▶ 223
Mesures du gouvernement au sujet des dangers de la profession de comédien. ◀Page▶ 224
C’est aux prêtres à redoubler de zèle pour exhorter les comédiens à éviter les périls dont ils sont environnés. ◀Page▶ 225
Sentiments du père Bouhours, jésuite, sur la comédie. ◀Page▶ 225
Idem, de M. Boursault. ◀Page▶ 225
Idem, du père Nicole. ◀Page▶ 225
Saint Augustin allait à la comédie. ◀Page▶ 225
Des avantages et de l’utilité de la comédie. ◀Page▶ 226
Les mauvais prêtres sont les détracteurs de Molière, auteur du Tartuffe. ◀Page▶ 226
Eloge du talent des acteurs. ◀Page▶ 227
Eloge du talent des musiciens et des danseurs. ◀Page▶ 227
La belle Aspasie enseigne la danse à Socrate. ◀Page▶ 227
Le roi David dansa devant l’arche. ◀Page▶ 227
Le grand Talma, les Mars, les Duchesnois, les Bourgoin, et tant d’autres célèbres acteurs et actrices, illustrent notre siècle par leurs rares talents. ◀Page▶ 228
Tout mortel qui excelle dans un art aussi difficile que celui du théâtre, est appelé à jouir de la célébrité. ◀Page 228
fin de la table des matières.