Entretien cinquieme
Le danger de la Comedie en particulier, decouvert par le R. P. F. Guilloré de la Compagnie de Jesus.
LE grand usage de ce divertissement qui est si agreable à la veuë, & à l’esprit, fera peut-être, qu’il ne me sera pas facile de desabuser les personnes, qui se voyent autorisées de l’exemple de tant de gens, & favorisées de l’inclination de la nature corrompuë : Mais peut-être aussi, quand j’auray ôté le bandeau de dessus leurs yeux, ne verront-elles pas moins le danger du Theatre, qu’elles en ont trouvé jusques icy les spectacles charmans.
Il y a tant de choses, lesquelles condamnent l’usage, qui s’en fait, que, de quelque côté que l’on se tourne, l’on n’entend que des voix, qui crient contre ce divertissement, autant préjudiciable à l’ame, qu’il est agreable aux sens.
l’Eglise, la conscience, & les frequens naufrages de l’innocence, sont ces voix, qui disent, que de tous les moyens, qu’à le Demon pour perdre bien des ames, la comedie en est le plus doux▶, le plus fort, & le plus caché.
Il ne faut donc que les entendre, pour sortir de l’aveuglement, pourveu qu’on les entende sans préoccupation, & sans apporter un esprit rebelle contre des veritez, aussi claires, que celles, que je va mettre en avant.
Premierement, c’est une chose très-constante, que tous les Peres de l’Eglise ont declamé contre la comedie, qui se faisoit de leur tems, comme contre un spectacle, qui alloit de lui-même à la grande corruption des mœurs : Il ne faut qu’en lire les invectives, pour voir de quel zele ils estoient portez contre un divertissement, qui en deshonorant le Christianisme, en corrompoit aussi les maximes, & la pureté.
Aprés les Apôtres, faut-il jamais des personnes, que l’on puisse dire avoir été inspirées, comme eux, du S. Esprit ? Ils en ont été les organes, & les interprétes, pour dire plus clairement à tous les Chrétiens, ce que les saintes Ecritures n’ont dit souvent, que soüs des ombres ; c’est donc eux, qu’il faut écouter, quand il est question de bien faire le discernement des choses douteuses ; Et c’est eux aprés l’Evangile, que Dieu nous a donnez, pour être la juste regle de nos actions.
Si cela ne peut être contredit, n’est-on pas obligé de condamner, ce qu’ils condamnent ? N’est-on pas donc obligé de regarder au moins la comedie, comme un divertissement dangereux, puis qu’ils ont parlé de cette sorte de spectacle, comme d’une chose, capable de corrompre les mœurs les plus innocentes ? Et des Dames Chrétiennes peuvent-elles y assister, aprés ce qu’ils en ont dit, sans montrer, ou que l’on fait peu d’estime de leur autorité, ou que l’on croit, que Dieu ne les a pas établis dans son Eglise, pour être les oracles des peuples ?
C’est à vous de voir si en bonne conscience l’on peut faire contre les sentimens & les décisions de ceux, que Dieu a donné à l’Eglise, pour ses Docteurs.
Il suffiroit de dire, que, suivant simplement les pensées de ces grands hommes, le divertissement de la comedie n’est pas tout-à-fait innocent ; néanmoins, sans faire le Casuire, pour conclure, si la comedie prise en elle-même est peché, je maintiens, qu’on n’y peut gueres aller sans pecher, & je n’ay pour cét effet à alleguer, que des raisons plausibles, conformes au bon sens, & convaincantes.
Je le prens d’un concours de diverses choses, qui toutes favorisent la concupiscence, & qui, non pas necessairement, mais presque infailliblement font tomber dans quelque déreglement.
Les matieres, qui s’y traitent, ne sont ordinairement, que d’amour, & de ses intrigues, car le theatre ne plairoit plus, si cette passion n’en faisoit l’ame : L’expression, qu’on en fait, est par la declamation la plus ◀douce▶, la plus animée, & la plus transportée : L’ajustement d’une Comedienne n’a rien, qui ne respire je ne sçay quoy d’impur, par la nudité de sa gorge, par son geste mol, & affecté, & par son action effeminée.
Tout cela, ne sont-ce pas autant de fortes attaques, données par les yeux, & par les oreilles, au cœur des personnes, qui écoutent ce qui se declame, & qui voyent le spectacle d’une comedie, pour y porter des impressions d’amour, en leur amolissant la volonté ; en leur gravant dans l’imagination des images, & des representations moins honnétes ; & en leur laissant dans la memoire des idées, qui ont toûjours quelque chose de sensuel ?
Ajoûtez la disposition ordinaire, qu’on apporte à la comedie, où l’on ne va, que pour recevoir avec plaisir & douceur tous les charmes du theatre.
Je demande si cette disposition de l’esprit, & du cœur secondant elle-même les sollicitations molles & ◀douces▶ de ces objets, il est possible, qu’on s’en defende, sans s’y laisser aller fort sensuellement ? La vertu la plus severe ne s’en pourroit presque pas garantir, & vous voulez, que des gens, qui ne respirent que les plaisirs des sens, puissent être avec innocence parmi tant de dangereux apas, où ils se jettent encore, & se plaisent ?
Ce seroit, ou ne pas sçavoir la force de ces objets, ou ignorer la foiblesse de nôtre nature, ou se faire une vertu chimerique, ou, par une vaine présomption, vouloir trouver sa seureté au milieu des écueils.
C’est une principe universellement receu de l’Ecole, que, quand quelque chose de sa nature porte au peché, l’on ne peut pas en user librement, sans pecher ; cela parle de soy, sans autre preuve, à un esprit, qui a seulement un petit rayon d’intelligence : Remontez maintenant à ce que je viens de dire de la comedie, dont toutes les circonstances n’ont rien, qui de soy-même ne donne quelque penchant au peché.
Si ce principe donc, que j’ay avancé, est recevable, l’application en étant faite à la comedie, je vous laisse le jugement du peché, qui se peut commettre en y allant, l’effet, qui part d’un principe, tenant toûjours de la nature de son principe.
Mais la preuve de ce que je dis se fortifie beaucoup, par la nature de plusieurs pieces de theatre, qui font aujourd’huy le plus agreable divertissement des auditeurs ; car souvent, où elles sont toutes bouffonnes, ou elles peuvent passer pour impies, étant une chose trop connuë, qu’on en a vû, qui tournoient toute la devotion, & la pieté en ridicule.
Quoy ? cela seul ne suffit-il pas, pour fuïr le theatre, où l’on apprend tant de leçons de railleries, & d’impieté ? Mais aujourd’huy, comme je vous l’ay marqué tout au long dans l’Entretien du cercle, presque tout le monde aime à railler, & à rire, aux dépens des bonnes mœurs, de la pureté, & de la Religion ; c’est l’esprit empoisonné du temps, qui se répand, & se glisse par tout ; on l’aime en soy, on l’aime dans les autres, & ceux qui sçavent mieux s’en acquitter, sont les plus applaudis.
C’est aussi pour cela, que l’on court volontiers au theatre, où l’on voit si bien faire ce personnage, & d’où l’on tire de si belles leçons : Theatre mal-heureux, sur lequel on a vû naître de nos jours, quelque chose de pis, que ce qu’avoit celuy des Romains, où la pieté n’étoit pas tant décriée par les infidéles qui l’ignoroient, qu’on la veuë l’être aujourd’huy par des Chrétiens, qui la connoissant, en ont fait leur fable & leur divertissement !
Et puis, Madame, vous penserez aprés cela, que le theatre peut-être bien innocent ?
Mais comme vous pourriez vous retrancher, en me disant deux choses, & que ces pieces ne se joüent pas tous les jours, pour soüiller toûjours le theatre, & que toutes les personnes qui ont plus de Christianisme, ont coûtume de s’en abstenir ; je vous l’accorde, quoy que cela se pourroit assez disputer :
Laissons donc ce theatre infame & libertin, pour vous mettre hors de combat : Mais revenons aussi à ce theatre, dont j’ay tantôt parlé, qui ne respire que l’air de l’amour, qui en enseigne si delicatement tous les leçons, & que vous voudriez bien justifier, disant que des bouffonneries impies ne s’y voyent point ; or sachez, que celuy-cy n’est gueres moins dangereux que l’autre.
Car n’est-ce pas là, que trop souvent la jeunesse fait les premiers naufrages de son innocence ? Elle, qui sans cela peut-être n’auroit jamais sçeu ce que c’est que du mal, & qui n’en avoit, ny la pensée, ny les idées, le voyant alors si bien dépeint sur le theatre avec toutes les couleurs, de la parole, d’une expression ◀douce▶, & de la declamation ; Elle, dis-je, commence à sortir de la sainte ignorance, où elle étoit, & ce que la nature ne luy avoit pas encore appris, des Comediens, & des Comediennes le luy apprennent, comme les nouveaux maîtres de son premier mal-heur.
Ce métier, appris à une si mechante école, étant secondé par les inclinations naturelles, & ne laissant que les idées d’une douceur effeminée, ce jeune homme & cette jeune fille, commencent à mettre en pratique, ce qu’on leur a si bien enseigné sur le theatre : L’innocence est attaquée, l’on aime sa foiblesse dans l’attaque, & ensuite arrivent les grandes chûtes, à qui la Comedie a donné les commencemens.
Elle n’est pas seulement à la jeunesse l’occasion de la perte de son ame ; mais il se peut dire, qu’elle est à presque tout le monde l’écueil le plus dangereux de la chasteté : il en est comme d’un vaisseau, qui étant déja tout fracassé, par la tempête, est rejetté encore parmi les bancs, & les rochers, pour achever davantage de se briser, en achevant son naufrage.
C’est ainsi que la chasteté étant d’ailleurs tant interessée en toute maniere, par de frequens débris, trouve à la comedie, comme son dernier écueil, où elle acheve de corrompre & de perdre, ce qui pouvoit encore n’être pas corrompu entierement, & où elle assûre & confirme dans sa corruption ce qui l’estoit déjà depuis longtems.
Car de penser que parmi tant de charmes pour les yeux, & pour les oreilles, que presente le theatre, l’on puisse y être avec un cœur invulnerable, & une pureté toûjours exacte & delicate, c’est une idée, & tout ensemble une temerité, qui merite que l’on perde ce que l’on pretend conserver.
Et quoy que je vous accordasse, que tous les inconveniens que j’ay alleguez jusques icy, se pourroient contredire, en voicy néanmoins deux tres-considerables, qui de vôtre aveu ne pourront pas asseurement se disputer.
Le premier est, que toutes les personnes qui frequentent ces sortes de spectacles, ne peuvent avoir d’ordinaire aucun sentiment de pieté ; car ces bons sentimens, dont une ame peut être touchée ne viennent, que des saintes pensées, dont auparavant elle a été remplie ; & encore le cœur a-t’il bien de la peine à goûter les choses divines, quelque plenitude de connoissance, qui ait pû préceder ; c’est sa dureté naturelle, c’est son fond de corruption, c’est son opposition à la pieté qui fait tout cela.
Comment donc une personne qui frequente le theatre, sera-t’elle capable d’aucun sentiment Chrétien, ne raportant de-là, qu’une tête pleine d’idées ◀douces▶ & charmantes, & de toutes les passions folles & imaginaires, que la declamation d’une Comedien luy a pû presenter.
Toutes ces choses au contraire desseichent infiniment le cœur, & le rendent incapable de tous les mouvemens que la grace y pourroit insinuer : Vous n’en pouvez pas douter, Madame, si jamais vous avez aimé la comedie, comme vôtre ame alors a éte éloignée de la devotion, pour laquelle vous n’aviez qu’un extrême dégoût, parce que vous estiez toute penetrée du dégoùt de la comedie.
Or n’y eût-il que ce seul mal, n’est-il pas assez grand pour renoncer au theatre, de ce voir comme rejettée de Dieu, par une insensibilité à tous les mouvemens d’une dévotion Chrétienne ?
Mais le second inconvenient, qui ne souffre non plus de difficulté, est bien plus grand ; je vous prie d’y faire attention.
Je ne diray pas, que c’est pecher mortellement, d’aller à la comedie : mais je diray qu’à plusieurs c’est peché mortel, d’y aller : La verité de cette proposition ne se prend pas simplement du spectacle, mais encore des dispositions particulieres de la personne.
Elle est, par exemple, d’un temperament ◀doux▶ & tres-sensible ; elle a un cœur, qui prend aussi-tôt feu ; l’imagination en est vive & forte, pour conserver la molesse, & l’impureté des images ; la volonté en est naturellement foible, & facile, pour se laisser aller à toutes ces representations ; elle a l’experience de ces desordres secrets, qu’elle a plûtôt aimez, qu’elle n’a combattus.
Je dis là-dessus, qu’avec un tel fond de disposition, il est difficile, que cette personne aille à la comedie, sans pecher mortellement : Et combien en est-il de celles, qu’on y voit ; qui n’ayent une disposition semblable, ou naturelle, ou acquise ? Et ainsi, combien en est-il, à qui il est difficile d’aller à la comedie, qu’elles ne fassent des pechez mortels ? Les tempéramens gâtez, par la corruption du libertinage, prouvent assez, que cette disposition ne peut être que trop commune.
Jugez sur ce pied, Madame, où vous en pourrez venir, si vous aimez le divertissement de la comedie.
Et aprés tout cela, n’est-il pas étonnant, que pour se jetter dans le danger de son salut, que pour perdre souvent son innocence, que pour pecher souvent mortellement, l’on aille à la comedie avec autant de chaleur & de passion, qu’aux plus fameux Predicateurs ; qu’on y trouve même plus de goût, & que l’on coure comme au feu, à la nouveauté de quelque piece ?
Ne se peut-il pas dire, que c’est le deshonneur de nôtre Religion, de voir, que tres-souvent le theatre de la comedie soit plus suivi, que la chaire de verité ? Que tandis que ces Predicateurs de l’Evangile seront abandonnez, les Comediens cependant ne manquent pas d’auditeurs, qui y vont en foule ? Et que la folie, & le mensonge soient plus écoutez, que la parole eternelle ? Estes-vous de ces aveugles Madame ?
Ce qui fait mieux voir encore l’indignité de ce grand desordre, c’est que l’on donnera plus d’argent une seule fois, pour une place, & pour une loge à la comedie, qu’on n’en donnera toute une année, pour avoir place au Sermon.
Cela est-il Chrétien ? Se souvient-on de son caractere ? N’est-ce pas montrer le peu d’estime, qu’on fait de la parole de Dieu, en comparaison d’un theatre profane ? N’est-ce pas en quelque maniere donner l’avantage à un Comedien, pardessus les Députez, & les Ambassadeurs du Ciel ? Et n’est-ce pas comme acheter à pris d’argent, ce qui est souvent le sujet, & la matiere de sa perte ?
Et à vous, Madame, vous puis-je demander, si vous n’avez pas ainsi quelquefois épargné le vôtre, pour les Sermons, sans l’épargner aucunement, afin de vous contenter du divertissement de la comedie, si préjudiciable à vôtre ame ? Vous le savez.
Me direz-vous maintenant, que l’on voit des personnes de bonne vie, & des bonnes mœurs, qui sans tant de façon vont à la comedie, comme les autres, & qu’ainsi l’on est fort justifié, quand on agit sur leur exemple ?
Ne vous fortifiez pas, Madame, de ce côté-là, car l’appuy, que vous prennez, est tres-foible Il faut plûtôt dire, que ces personnes, que l’on dit être personnes de pieté, sont en cela même scandaleuses, de se servir ainsi de la sainte profession, qu’elles font, pour autoriser le libertinage de leur divertissement.
Ce sont ces devotes, & ces devots, qui ne se veulent géner en rien, & qui se veulent contenter en tout ; qui sont avec les mondains aux pieds du theatre, & avec les plus saintes ames au pied du Crucifix ; & qui ont coùtume de se tourner, selon toutes les rencontres, bonnes & mauvaises.
Dites donc plûtôt, qu’elles vous sont un exemple de scandale, pour les fuïr, & non pas un exemple d’édification, pour les suivre, & les imiter.
Me direz-vous encore, qu’on en voit, qui étant consacrez à Dieu, ne font aucune difficulté de se trouver avec les seculiers, pour prendre le divertissement de la Comedie ?
Hé ! mon Dieu, Madame, laissons là, je vous prie, cette partie si delicate de l’Eglise, sans la toucher rudement : Ces gens portent alors avec eux leur condamnation, sans que nous soyons obligez de parler ; nous ne devons avoir, que le silence, & le gemissement, respectant toûjours leur caractere ; nous n’avons qu’à baisser les yeux de honte, pour celle, qu’ils ne prennent pas, comme pour nous persuader, que nos yeux ne voyent pas, ce qu’ils voyent en effet ; & je m’assûre, que vous même, ayant l’esprit un peu Chrêtien, vous ne tirerez pas avantage d’un exemple, qui passe le scandale ordinaire, pour aller plus librement à la comedie.
Il me semble, qu’il ne vous reste plus rien à m’objecter sur cette matiere, si ce n’est qu’aujourd’huy, le Theatre est plus innocent, qu’il ne fût jamais, & que les pieces, qu’on y jouë, n’ont rien de cette indecence, qu’elles avoient autrefois.
C’est là justement, où je vous attendois ; Et moy je vous dis, Madame, qu’elles sont en quelque façon plus dangereuses a l’innocence, qu’elles n’étoint ; car autrefois l’innocence n’avoit garde d’en être interessée, puis que les personnes, qui avoient un peu de conscience, fuyoient le Theatre, comme un lieu de scandale, & de peché, & qu’on n’y voyoit, que celles, qui avoient perdu la conscience, & la pudeur.
Mais aujourd’huy, soûs ce pretexte trompeur, que le Theatre n’a plus rien, qui blesse ouvertement l’honnêteté, bien des ames innocentes y sont attirées, comme les autres, ne pensant qu’à se donner simplement le divertissement d’un spectacle, que l’on dit être maintenant innocent.
C’est à dire, Madame, que le poison est presenté avec bien de la douceur, & dans un vase d’or, & que ce qui avoit coûtume d’offenser les yeux & les oreilles, par une liberté trop effrontée, ayant été banny du Theatre, on y a laissé l’air le plus ◀doux, & le plus empoisonné de l’amour.
C’est l’apas, où sont pris ceux, qui au reste veulent le bien, mais qui veulent aussi avoir part aux plus agreables divertissemens du siecle ; Et c’est ainsi, que cette mal-heureuse reformation, engage plusieurs personnes de pieté dans un desordre, où l’on ne voyoit auparavant que celles, qui avoient renoncé à la vertu.
Cela veut dire enfin, que ce n’étoit pas assez au Demon, que les gens d’une conscience toute perduë fussent à luy, par la scandale d’un Theatre infame ; si ceux, que quelque pieté rend recommandables, n’en étoient faits encore les victimes, par le poison inspiré de l’amour, qu’un nouveau Theatre apprend aujourd’huy, plus modestement, mais aussi plus malicieusement, qu’il ne fît jamais.