(1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427
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(1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427

Table des matières
contenues dans ce volume.

A.

 

Adjuration de la profession de comédien, exigée par le clergé, page 75 ; ne peut avoir lieu à l’égard des comédiens du troisième âge, qui sont institués par la puissance séculière, pag. 127 ; c’est un délit que commet le clergé de l’exiger, et les procureurs du Roi doivent en connaître, pag. 132, 134.

Aix, en Provence (procession d’), remplie d’obscénités et de scandales, pag. 203 ; les jésuites donnent un ballet à l’archevêque, pag. 243 ;

Amiens, fête des fous, danses dans l’église, pag. 321.

Ane (procession de l’), à Vérone, pag. 275, à Sens, pag. 292 ; à Autun, pag. 312.

Archeveques ou eveques des fous, élus chaque année dans nos cathédrales, pag. 280.

Arnoux de st.-jean baptiste, carme déchaussé d’Orléans, faisait signer aux femmes des contrats de mariage avec Jésus-Christ, pag. 327.

Autun, fête des fous, de l’âne et des sous-diacres, pag. 312.

B.

 

Ballet donné par les jésuites à l’archevêque d’Aix, pag. 243 ; un autre donné à Paris par les mêmes, dans lequel figuraient Vénus, Cupidon, et tous les autres dieux de la mythologie, pag. 244.

Basoche (clercs de la), pag. 106.

Beauchateau, comédien, sa piété et sa bienfaisance, pag. 365.

Beauvais (procession de), pag. 266, 293, et 312.

Besancon, fête des fous, scandaleuse, et profanation de l’église, pag. 318.

Boudins et saucisses, mangés par les diacres et les sous-diacres, sur les autels, pendant certaines orgies, pag. 282, 316.

Bouteille, chanoine d’Evreux, fait une fondation singulière, pag. 262.

C.

 

Cardinaux, princes de l’Eglise apostolique et romaine, sont les premiers protecteurs des comédiens, pag. 164.

Chalon-sur-Saone (procession de la danse des chanoines à), pag. 256 ; autre cérémonie scandaleuse dans la cathédrale, pag. 288.

Chaumont, en Bassigny (la diablerie de), pag. 322.

Clement (Jacques), prêtre et dominicain, assassine le roi de France Henri III à l’instigation des jésuites et du clergé de France révolté, pag. 333.

Clerge, seconde l’institution des comédiens en France, pag. 88 ; fournit la chapelle de la Sainte Trinité, pour y faire jouer la comédie, pag. 91 ; paie les comédiens représentant les mystères, pag. 93 ; tolère que les farceurs représentent la Sainte Eglise, et le pape la tiare en tête, dans la comédie de Mère Sotte, pag. 99 ; remplit lui-même, dans les églises, des rôles d’acteurs et de comédiens, pag. 128 ; fait un abus de pouvoir, et commet un délit en blâmant et punissant l’exercice d’une profession instituée et protégée par les lois civiles et les diplômes de nos rois, pag. 131 ; les procureurs du roi doivent poursuivre ce délit, qui consiste dans la demande de l’abjuration, et dans le refus de sépulture, pag. 134 et suiv., et 282 ; le clergé emploie deux poids et deux mesures dans sa conduite envers les comédiens ; cette divergence tourne contre lui, par les preuves singulières qu’on en fournit, pag. 159 ; les cardinaux, princes de l’Eglise, sont les protecteurs de nos premiers comédiens, pag. 164 ; l’abbé Perrin est lui-même directeur de l’Opéra de Paris, pag. 167 ; les papes, chefs de l’Eglise, instituent des théâtres de leurs propres deniers, et les organisent, pag. 168 ; les cordeliers, les capucins, les augustins, tous prêtres de l’Eglise romaine, présentent des placets aux comédiens, pour en obtenir des aumônes, et ils promettent de prier Dieu pour le succès de leur troupe, qu’ils ont la politesse de nommer chère compagnie, pag. 175 ; les comédiens n’étant pas excommuniés dénoncés ne sont point soumis aux anathèmes de l’Eglise, et les prêtres qui les leur appliqueraient devraient être, selon les lois ecclésiastiques, suspendus de leurs fonctions, pag. 182 ; processions, messes et autres cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, qui sont remplies d’obscénités et de scandales, et bien plus nuisibles à la religion que les comédies, pag. 201 ; élection des archevêques et évêques des fous, dans les orgies des diacres et sous-diacres, pag. 280 ; le clergé en habits de mascarade et de théâtre, pag. id. Boudins et saucisses, mangés sur les autels, pendant ces orgies, les encensoirs profanés, par de vieilles savates que le clergé y brûle, au lieu de parfum, pag. 282 ; les diacres et sous-diacres jouaient aux dés et aux cartes sur les autels, pag. id. Ils se promenaient dans des tombereaux remplis d’ordures, et en jettaient au peuple, p. id. Les vicaires, à Dijon, courent avec des fifres et des tambours dans les rues, p. 289 ; dans la cathédrale de Viviers, le jour de la fête des Saints Innocents, le clergé introduisait des gens masqués et déguisés, qui chantaient des chansons impies, et dansaient dans la nef et le chœur de l’église, pag. 316 ; les chanoines et le clergé d’Autun conduisent un âne en procession, pag. 312 ; les prêtres, les diacres et sous-diacres d’Amiens dansent et font des orgies dans l’église, pag. 321 ; les évêques, ducs de Langres, et pairs ecclésiastiques, reçoivent des brevets de la société de la Mère Folle de Dijon, qui sont dignes des Ribauds les plus caractérisés, pag. 323.

Les prêtres qui commettent des délits et des crimes sont sujets à la loi commune, et il n’y a aucune exception en leur faveur, pag. 337 et 360 ; les évêques et les prêtres manquent eux-mêmes à la discipline qui leur est imposée par les lois de l’Eglise, pag. 344 et suiv. ; ils ne doivent avoir avec eux aucune, mais aucune femme, ni servante, pag. 347, 348 et 350 ; on en donne la raison plausible, pag. 351 et 352 ; les prêtres qui faussent leurs serments envers les souverains et qui attentent à leur vie sont anathématisés par les conciles, pag. 331 ; Henri III reproche au clergé de France de l’avoir fait assassiner, pag. 333* et suiv. Dénombrement du clergé, pag. 346*.

Comedie (de la), chez les anciens, pag. 34 et 59.

Comediens, chez les Grecs et les Romains, pag. 1 ; en France, pag. 63 ; prennent leur origine dans les confrères de la Passion de N.S.J.C., société de pèlerins qui s’était réunie pour jouer les saints mystères, pag. 85 ; obtiennent en 1402 des lettres patentes de Charles VI, pag. 90 ; et de François 1er en 1518, pag. 94 ; sont obligés par arrêt du parlement de Paris, de 1548, de ne plus établir leurs comédies que sur des sujets profanes, pag. 101 ; succèdent entièrement aux confrères de la Passion, pag. 103 ; obtiennent des privilèges, p. 107 ; leurs pièces soumises aux procureurs du roi, pag. 108 ; ils sont admis au Louvre et protégés du roi Louis XIV, pag. 112 ; la législation change en leur faveur, pag. 114 ; jouissaient à l’exclusion des autres classes du privilège de conserver leur noblesse, pag. 116 ; leurs droits comme citoyens dans l’Etat, pag. 125 ; leur profession étant instituée et protégée par les lois civiles et les diplômes du prince, ils n’en sont plus comptables au clergé, pag. 131 ; l’abjuration que le clergé exige de leur profession, ainsi que le refus de sépulture, qu’il leur fait à leur décès, sont des délits que les procureurs du Roi doivent poursuivre devant les tribunaux, pag. 134 et 282 ; ils font l’aumône aux cordeliers, aux capucins, aux augustins, qui la leur demandent par placet, et qui promettent de prier Dieu pour leur chère compagnie, pag. 175 ; les comédiens n’étant pas excommuniés dénoncés, le clergé ne peut leur faire l’application des anathèmes, pag. 182 ; saints et saintes honorés par l’Eglise romaine, et qui ont été comediens, pag. 193 ; piété et bienfaisance de Beauchâteau comédien, pag. 365*.

Conciles d’Elvire et d’Arles qui excommunient les histrions, pantomimes, gens de cirque, farceurs et bateleurs, pag. 66, 127 :

Confreres de la passion, comédiens du troisième âge, voyez pèlerins.

Contrat de mariage, bizarre et singulier, qu’un carme déchaussé d’Orléans faisait signer aux femmes, pag. 327.

Cornards ; la fête des cornards est réunie à celle de l’âne, qui se pratiquait dans les églises cathédrales, pag. 291.

Cours plenières de nos rois, pag. 71.

Crimes du clergé, et assassinat d’Henri III et d’Henri IV, pag. 333*.

D.

 

Danses pratiquées par les prêtres et les chanoines dans les diverses cathédrales de France, et infiniment plus scandaleuses que celles qui se pratiquent sur nos théâtres, pag. 282, 283, 285, 309, 316 et 321.

Denombrement du clergé, pag. 346*.

Diacres, s’abandonnent à la débauche et aux excès du vin, dans la fête des fous, célébrée dans plusieurs cathédrales de France, pag. 279 et suiv.

Dieppe (procession et messes de), pag. 245.

Dijon, fête des fous, pag. 289 ; association de la Mère Folle, brevet singulier délivré à l’évêque de Langres, pag. 323.

Disciplinants à Madrid et à Séville, leurs processions flagellantes et libidineuses, pag. 269.

Discipline ecclesiastique, négligée par les prêtres et les évêques, on les y rappelle en leur citant les divers canons qui leur sont personnels, pag. 344 et suiv. Dans les états de Blois tenus en 1588, le roi Henri III fait signifier au clergé qu’il ait à rentrer dans la discipline qui lui est propre, pag. 332*.

E.

 

Encensoirs de nos églises, profanés par les diacres et les sous-diacres qui y brûlaient de vieilles savates, pendant certaines orgies, pag. 282.

Espagne, processions scandaleuses, pag. 269 et 274.

Etats de blois tenus en 1588 et dans lesquels la nation et le roi Henri III font signifier au clergé de rentrer dans la discipline imposée par les lois ecclésiastiques, pag. 332*.

Evêques ou archevêques des fous, élus chaque année dans nos cathédrales, pag. 280.

Eveques, discipline qu’ils doivent observer et qu’ils laissent dans l’oubli, pag. 344 et suiv., pag. 355.

Evreux (la procession noire du chapitre d’), pag. 257 ; fondation du chanoine Bouteille, pag. 262.

Excommunication prononcée par les conciles d’Elvire et d’Arles, contre les gens de cirque et de théâtre, les pantomimes, farceurs, histrions et bateleurs, pag. 66 ; ne peut plus être appliquée aux comédiens du troisième âge, pag. 131 et suiv. ; ils ne sont pas excommuniés dénoncés, pag. 182.

Excommunications contre les fidèles qui enfreignent les canons des saints conciles ; diverses catégories, pag. 154.

F.

 

Femmes ; aucunes femmes, ni servantes ne doivent habiter dans les presbytères, avec les prêtres ou curés, pag. 347, 348 et 350 ; on en donne la raison plausible, pag. 351 et 352.

Fete des fous dans plusieurs cathédrales de France, pag. 279 et suiv. ; 289.

Fierte (procession de la), à Rouen, pag. 264.

Fous (fête des) dans plusieurs cathédrales de France, pag. 279, 289 et suiv.

G.

 

Gargouille à Rouen (procession de), pag. 264.

H.

 

Henri iii assassiné par le clergé de France, pag. 333*.

Histrions, gens de cirque, pantomimes, bateleurs et farceurs, pag. 65 ; excommuniés par les conciles d’Elvire et d’Arles, pag. 66 ; proscrits par la législation de Charlemagne, pag. 69 et 75.

J.

 

Jesuites, pag. 162 ; leur procession scandaleuse de Mâcon, pag. 236 ; celle de Luxembourg dans laquelle ils introduisent toutes les divinités du paganisme, pag. 242 ; ils aiment la danse et donnent un ballet à l’archevêque d’Aix, pag. 243 ; ils donnent un autre ballet à Paris, pag. 244 ; leurs maximes horribles et subversives de toute puissance temporelle, pag. 335* et suiv.

Jongleurs, espèce de comédiens, pag. 77, 81.

L.

 

Langres, les évêques de Langres donnent des statuts à la société connue sous le nom de Mère Folle à Dijon, et en recoivent des brevets qui sont dignes des Ribauds les plus caractérisés, 323.

Ligue (procession de la), pag. 267.

Lisieux, cavalcade du clergé le jour de la Saint-Barnabé, pag. 321.

Lully, pag. 113 et 123.

Luxembourg ; les jésuites y font une procession scandaleuse, dans laquelle ils introduisent toutes les divinités du paganisme, pag. 242.

M.

Macon, procession bizarre et scandaleuse faite par les jésuites, pag. 236.

Madrid (procession de), pag. 274.

Maires des communes doivent surveiller la conduite des ecclésiastiques de leur canton, pag. 339.

Mere folle, à Dijon (association de la), brevet singulier délivré à l’évêque de Langres, pag. 323.

Mere sotte, à Paris, association de comédiens et personnages de théâtres, pag. 99.

Moliere, pag. 112 et 161.

Moralites, sortes de pièces de comédies, pag. 92 et 106.

O.

 

Orleans (procession d’), pag. 266. Contrats de mariage qu’un carme déchaussé faisait signer aux femmes, pag. 327 ; supercherie des cordeliers de cette ville, pag. 332.

Ossat (cardinal d’), son discours sur la miséricorde, pag. 148.

P.

 

Papes, chefs de l’Eglise, instituent des théatres de leurs propres deniers, et organisent les comédiens, pag. 168 et suiv.

Papes des fous, élus dans certaines cathédrales, pag. 281.

Pelerins, revenant de la Palestine, se constituent en confrérie de la Passion de N.S.J.C., représentent les mystères et y joignent la farce au bout, ils sont l’origine des comédiens du troisième âge, pag. 85. Obtiennent des lettres patentes de Charles VI, pag. 90, et de François 1er en 1518, pag. 90 ; s’associent avec le prince des sots, chef de farceurs, pag. 97 ; se retirent à l’hôtel de Bourgogne et sont obligés par arrêt du parlement de Paris de 1548 de cesser la représentation des mystères, et de ne plus établir leurs comédies que sur des sujets profanes, pag. 101, ils cèdent leurs privilèges, pag. 103.

Plaisantins et conteurs, espèce de comédiens, pag. 73.

Poetes qui ont excellé dans la comédie chez les anciens, pag. 38.

Prince des sots et ses sujets, sorte de farceurs, associés aux confrères de la Passion, pag. 97.

Processions, messes et autres cérémonies religieuses pratiquées par le clergé, et dans lesquelles il commet des obscénités et des scandales qui sont bien plus nuisibles à la religion, que les représentations des comédies, pag. 201 et suivantes.

Procession d’Aix en Provence, pag. 201.

Procession des jésuites à Mâcon, pag. 237 ; et des mêmes à Luxembourg, pag. 242.

Procession de Dieppe, pag. 245.

Procession de la danse des chanoines à Chalon-sur-Saône, pag. 256.

Procession du chapitre d’Evreux, pag. 257.

Procession de gargouille ou de la fierte à Rouen, pag. 264.

Procession d’Orléans et de Beauvais, pag. 266.

Procession de la ligue, pag. 267.

Procession de Nivelle, en Brabant, pag. 268.

Procession des disciplinants en Espagne, pag. 269.

Procession de la Fête-Dieu à Madrid, pag. 274.

Procession de la Fête-Dieu à Milan, pag. 274.

Procession de l’âne, à Vérone, pag. 275.

Procession du rosaire à Venise, pag. 276.

Procureurs du roi, furent chargés de la censure de nos premières comédies, pag. 108 ; ils doivent connaître du délit que le clergé commet en demandant l’abjuration de la profession de comédien, instituée par nos lois civiles et par les diplômes du prince et en faisant le refus de sépulture, pag. 134, 138 et 143 ; les comédiens n’étant point excommuniés dénoncés ne sont pas passibles des anathèmes, pag. 182 ; ils doivent surveiller la conduite des ecclésiastiques de leur arrondissement, pag. 339.

Puissance séculière, c’est la puissance du prince, elle est établie par Dieu même, et tous les fidèles doivent s’y soumettre, pag. 338 ; le prince, comme protecteur des saints canons de l’Eglise, a une surveillance et une autorité spéciale sur les prêtres, pag. 338, 357, 359 et 360 ; elle a la suprématie sur la puissance ecclésiastique, et les conciles anathématisent les prêtres qui faussent leurs serments envers les souverains et qui attentent à leur vie, pag. 331*.

R.

 

Reims ; fête scandaleuse qu’on pratiquait dans la cathédrale, pag. 285.

Richelieu (le cardinal de) protège nos premiers comédiens, pag. 164.

Rouen, procession de Gargouille et de la Fierte, pag. 264 ; fête des fous et de l’âne, pag. 313.

S.

 

Saints et saintes, honorés par l’Eglise romaine, qui ont exercé la profession de comédiens, pag. 193.

Saucisses et boudins mangés par les diacres et sous-diacres, sur les autels, dans les églises, pendant certaines orgies, pag. 282.

Savates (vieilles) brûlées dans les encensoirs par les diacres et les sous-diacres pendant leurs orgies, pag. 282.

Sens, fête des fous et de l’âne, pag. 289.

Sepulture (refus de) fait par le clergé aux comédiens, pag. 75 ; est un délit à l’égard des comédiens du troisième âge, qui sont institués par les lois civiles, et les diplômes de nos rois, les procureurs du roi doivent en connaître, pag. 134, 135 et 182.

Servante ; aucune servante ou femme ne peut habiter dans un presbytère, avec les prêtres ou curés, pag. 347, 348 et 350 ; on en donne les raisons plausibles, pag. 351, 352.

T.

 

Tarbe (M.), littérateur distingué à Sens, pag. 289.

Tragedie (de la) chez les anciens, pag. 35 et 45.

Troubadours, pag. 77 et 83.

V.

 

Venise, procession plaisante du rosaire,

Verone, procession de l’âne, pag. 275.

Viviers, fête scandaleuse, pag. 315.