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2. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 230 » p. 234

Un loup suivait un troupeau de moutons sans lui faire de mal. […] Mais comme le loup le suivait toujours sans faire la moindre tentative d’enlèvement, il pensa dès lors qu’il avait là un gardien plutôt qu’un ennemi aux aguets ; et comme il avait besoin de se rendre à la ville, il laissa ses moutons près du loup et partit.

3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVI. La mort et le Buscheron. » p. 60

Mais quelqu’un me fit connoistre que j’eusse beaucoup mieux fait de suivre mon original, et que je laissois passer un des plus beaux traits qui fust dans Esope. […] Nous ne sçaurions aller plus avant que les Anciens : ils ne nous ont laissé pour nostre part que la gloire de les bien suivre.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721

Il fait monter son fils, il suit, et d’aventure Passent trois bons Marchands. […] C’estoit à vous de suivre, au vieillard de monter.
 […] Quant à vous, suivez Mars, ou l’Amour, ou le Prince ; Allez, venez, courez, demeurez en Province ;
 Prenez femme, Abbaye, Employ, Gouvernement ;
 Les gens en parleront, n’en doutez nullement.

5. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IV. Les deux Mulets. » p. 491

Ce Mulet qui me suit, du danger se retire,
 Et moy j’y tombe, et je peris.


6. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — IX. Le Rat de Ville, et le Rat des Champs. » p. 352

Le Rat de ville détale,
 Son camarade le suit.



7. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — XII. Le Cigne et le Cuisinier. » p. 399

Ainsi dans les dangers qui nous suivent en croupe,
 Le doux parler ne nuit de rien.

8. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 193 » p. 333

» — Si tu en doutes, répondit le renard, viens chez moi, je t’offre à dîner. » Le lièvre le suivit.

9. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 265 » p. 183

Mais dans la suite l’ayant vu chargé d’un fardeau et suivi de l’ânier qui le frappait avec un gourdin, il s’écria : « Oh !

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — IV. Les Grenoüilles qui demandent un Roy. » p. 44


Une autre la suivit, une autre en fit autant,
 Il en vint une fourmilliere ;
 Et leur troupe à la fin se rendit familiere
 Jusqu’à sauter sur l’épaule du Roy.

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