Un loup suivait un troupeau de moutons sans lui faire de mal. […] Mais comme le loup le suivait toujours sans faire la moindre tentative d’enlèvement, il pensa dès lors qu’il avait là un gardien plutôt qu’un ennemi aux aguets ; et comme il avait besoin de se rendre à la ville, il laissa ses moutons près du loup et partit.
Mais quelqu’un me fit connoistre que j’eusse beaucoup mieux fait de suivre mon original, et que je laissois passer un des plus beaux traits qui fust dans Esope. […] Nous ne sçaurions aller plus avant que les Anciens : ils ne nous ont laissé pour nostre part que la gloire de les bien suivre.
Il fait monter son fils, il suit, et d’aventure Passent trois bons Marchands. […] C’estoit à vous de suivre, au vieillard de monter. […] Quant à vous, suivez Mars, ou l’Amour, ou le Prince ; Allez, venez, courez, demeurez en Province ; Prenez femme, Abbaye, Employ, Gouvernement ; Les gens en parleront, n’en doutez nullement.
Ce Mulet qui me suit, du danger se retire, Et moy j’y tombe, et je peris.
Le Rat de ville détale, Son camarade le suit.
Ainsi dans les dangers qui nous suivent en croupe, Le doux parler ne nuit de rien.
» — Si tu en doutes, répondit le renard, viens chez moi, je t’offre à dîner. » Le lièvre le suivit.
Mais dans la suite l’ayant vu chargé d’un fardeau et suivi de l’ânier qui le frappait avec un gourdin, il s’écria : « Oh !
Une autre la suivit, une autre en fit autant, Il en vint une fourmilliere ; Et leur troupe à la fin se rendit familiere Jusqu’à sauter sur l’épaule du Roy.