Tels furent les déportements du perfide Ganes, qui voyant fleurir en gloire et en vertu les unze Pairs ses Compagnons, veilla jour et nuict à leur commune ruyne, et fit amitié avec les Roys Sarrasins, tout de mesme que le Renard la fait icy avec un Berger, pour l’obliger à surprendre le Loup qu’il envioit.
Je vous les donne de nouveau traduittes, et augmentées de discours Moraux, Philosophiques, et Politiques, où si vous trouvés quelques defauts, comme je n’en doute point, vous m’obligerez extrémement de les excuser.
Ou bien, est-ce qu’Esope a voulu monstrer, qu’on n’est point obligé de garder sa parole aux meschants, en quelque temps qu’on la leur ait donnée, et qu’à ceste occasion l’Aigle ne fist point difficulté de trahir le Renard, en luy ravissant ses petits, pour en repaistre les siens propres ?
La raison n’en est pas difficile à conçevoir : car estans obligez de se plier selon la volonté des Souverains, il faut de necessité, qu’ils renoncent souvent à la leur, et par consequent qu’ils joüent à mesme temps divers personnages.
Qu’est-ce qu’il peut avoir veu, demandoit l’autre, qui l’oblige ainsi à rire ?
qui t’a obligé à cela ?
Puis donc que la possession des biens celestes est incomparablement plus certaine que celle des temporels, jugeons maintenant à quoy nous sommes obligez, et par le devoir de vrays Chrestiens, et par tant de hautes promesses que Dieu nous a faictes, au prix desquelles toutes les douceurs du monde ne sont qu’amertume.
Pour ce qui est des Chiens, à peine y a t’il personne qui ne s’estonne de leur bon naturel, qui ne les trouve sensibles aux caresses, revéches à des obliger, bons, dociles, et hazardeux pour la deffence de ce qu’ils ayment.
À la lecture de Phèdre, on est malheureusement pour lui obligé de constater que, dans son œuvre, le fond manque d’originalité. […] Il les avoit déjà transcrites de sa main, et données à Patisson, son Imprimeur, lorsque la Peste l’obligea de quitter Paris avec toute sa famille, et de venir à Troyes. […] Ici, malgré ma déférence pour l’auteur, je suis obligé de m’écarter de son opinion. […] Dans l’âge viril, des occupations sans doute plus importantes et plus multipliées l’obligèrent à renoncer à ceux de ses travaux littéraires qui n’étaient pour lui qu’un délassement de l’esprit. […] Mais, en défendant Phèdre, ils furent obligés de reconnaître.