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41. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 337 » p. 270

Une muraille, percée brutalement pa une cheville, criait : « Pourquoi me perces-tu, moi qui ne t’ai fait aucun mal ?

42. (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 47. De mvlo et eqvo » p. 357

Abstemius 47 De mvlo et eqvo MVlus conspiciens equum aureo freno ephippiisque insignem et purpureis opertum faleris rumpebatur inuidia, illum beatum reputans qui continue optimis uesceretur cibis, et decoro amiciretur ornatu, se autem præ illo infelicem qui clitellis male dolatis oppressus cotidie maxima onera ferre cogeretur.

43. (0400) Fabvlae Aviani « Avianus 2. [DE TESTVDINE ET AQUILA] » p. 490

Ast ubi promissis aquilam fallacibus implet, experta est similem perfida lingua fidem ; et male mercatis dum quaerit sidera pennis, occidit infelix alitis ungue fero.

44. (1180) Fables « Marie de France, n° 64. L’homme, le cheval et le bouc » p. 674

Veer pöez del nunsavant que sun mal us prise autretant cume sun bon tut oëlement ; ne peot lesser sun fol talent.

45. (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm secvndvm] — Abstemius 122. De mvliere ob tvrdos verberata » p. 

Exacto autem anno, quom dies certaminis illuxisset, mulier uerberum memor « Hæc est inquit illa dies qua me superiori anno ob illas maledictas merulas tam male tractasti. » « Adhuc inquit uir negare audes illos fuisse turdos ? 

46. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XII. Le Soleil et les Grenoüilles. » p. 314

Pour un pauvre Animal, Grenoüilles, à mon sens, ne raisonnoient pas mal.

47. (1495) Hecatomythium primum - Hecatomythium secundum « [Hecatomythivm primvm] — Abstemius 55. De agricola militiam et mercatvram affectante » p. 

Venditis igitur ouibus, capris ac bobus equos emit et arma et in militiam profectus est, ubi quum ab imperatore suo male pugnatum esset, non solum quæ habebat perdidit, sed etiam pluribus uulneribus affectus est.

48. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XV. L’Oiseleur, l’Autour et l’Aloüette. » p. 

Oiseleur, laisse-moy, dit-il en son langage ; Je ne t’ay jamais fait de mal.

49. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LVI. Du Lion, et du Renard. »

Il adjoustoit, qu’il ne devoit point entrer en défiance de luy, qu’ils avoient esté bons amis de tout temps, et que pour cela il desiroit fort de l’entretenir ; joinct qu’il n’y avoit point d’apparence, qu’estant malade dans un lict, il luy pûst faire aucun mal, quand mesme il en auroit la volonté, qu’il n’avoit pas neantmoins. […] Mais leurs consolations ne sont que trop charitables, et la franchise en est extraordinaire, puis que pour le soulager ils y vont laisser la vie, et qu’ils se rendent eux-mesmes la Medecine de son mal.

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