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2. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IV. Les deux Taureaux et une Grenoüille. » p. 485

Il ne regnera plus sur l’herbe des prairies, Viendra dans nos marais regner sur les roseaux ; Et nous foulant aux pieds jusques au fond des eaux, Tantost l’une, et puis l’autre ; il faudra qu’on patisse Du combat qu’a causé madame la Genisse.

3. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LIII. Du Cerf, et du Cheval. »

L’on peut appliquer à ceste Fable deux belles Allegories, l’une Politique, et l’autre Moralle, comme, de dire que le riche devenu pauvre se rend tellement esclave des biens du monde, qu’il est esperonné d’une perpetuelle avarice, retenu par la bride de la chicheté, interdit de la possession d’une chose qui luy appartient, et reduit enfin au mesme destin de ce Cheval, qui reçoit bien le plaisir de voir abattu son Ennemy, mais il y perd la liberté, et trouve que toute la Victoire se tourne au profit de celuy qui le monte. […] Que s’il est bon au mauvais de se conserver par cét autre moyen, qui est de tenir les deux Puissances en jalousie, et noüer une intelligence tantost avec l’une et tantost avecque l’autre, c’est dequoy je laisse la decision aux Politiques, et suis d’advis cependant de passer à la Fable suyvante.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre premier. — XVII. L’Homme entre deux âges, et ses deux Maistresses. » p. 31

Deux veuves sur son cœur eurent le plus de part ;
 L’une encor verte, et l’autre un peu bien mûre ;
 Mais qui reparoit par son art
 Ce qu’avoit détruit la nature.


5. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre cinquiéme. — VI. La Vieille et les deux Servantes. » p. 55

L’une entr’ouvroit un œil, l’autre étendoit un bras ; Et toutes deux trés-mal contentes, Disoient entre leurs dents, Maudit Coq, tu mourras.

6. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 128 » pp. 314-314

Mais l’une d’elles, s’écria : « Insensées, à quel propos vous réjouissez-vous ?

7. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 67 » pp. 69-69

Elles habitaient, l’une un étang profond, éloigné de la route, l’autre une petite mare sur la route.

8. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 311 » pp. 205-205

L’une d’elles étant morte, il loua des pleureuses à gages.

9. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre deuxiéme. — IX. Le Lion et le Moucheron. » p. 255

J’en vois deux, dont l’une est qu’entre nos ennemis, Les plus à craindre sont souvent les plus petits ; L’autre, qu’aux grands perils tel a pû se soustraire, Qui perit pour la moindre affaire.

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — VI. L’Aigle, la Laye, et la Chate. » p. 488

A demeurer chez soy l’une et l’autre s’obstine ;
 Pour secourir les siens dedans l’occasion :
 L’Oyseau Royal en cas de mine,
 La Laye en cas d’irruption.


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