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21. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [96.]. DEL VESPERTIGLIO, ET DELLA DONNOLA. » p. 172

    Così l’huom savio e di prudenza adorno Far dee qualunque volta si ritrova Del proprio stato in gran periglio posto : E secondo il bisogno e l’occorrenza Cangiar nell’oprar suo sermone e stile : E servirsi hor di questa, hora di quella Forma di ragionar, che più ricerca La propria occasion di sua salute Ne i simili accidenti, e ne i diversi.

22. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [93.]. DE GLI ARBORI, E DEL PRUNO. » p. 262

Et ei, che né di sé, né d’altri havea Cura, che punto l’annoiasse mai, Già tutto gonfio del concesso honore Stimando sé maggior di quel, ch’egli era, Parlò superbamente in cotal forma.

23. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — A I LETTORI. DEL PADRE, E DEL FIGLIUOLO, che menavan l’asino. » p. 721

Non comprendete voi, che strano mostro     Parete a chi vi mira in questa forma ?

24. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « A MONSIEUR. MONSIEUR. DE SAINCT SYMON, premier Gentil-homme de la Chambre. du Roy, et son premier Escuyer. »

Aussi est-il vray que des divers personnages que cet Autheur leur fait joüer si plaisamment sur ce theatre, j’ay tiré de riches secrets de la Nature, de la Morale, et de la Politique ; comme vous verrez dans les Discours que j’ay formez là dessus selon l’occurrence des matieres.

25. (1570) Cento favole morali « CENTO FAVOLE MORALI. raccolte, et trattate in varie maniere di versi da m. gio. mario verdizoti. — [56.]. DEL TOPO CITTADINO, E ’L TOPO VILLANO. » p. 352

    Dunque colui, ch’esser felice brama, Segua del Topo rustico la norma ; Che viverà nella più nobil forma Beato, e morirà con gloria et fama.

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXII. D’un Enfant, et de sa Mere. »

Mais on leur laisse former insensiblement ceste vicieuse habitude, dés leur plus tendre jeunesse, lors qu’ils sont encore exempts de l’apprehension des Loix.

27. (1893) Les fabulistes latins depuis le siècle d’Auguste jusqu’à la fin du moyen âge. Tome I : Phèdre et ses anciens imitateurs directs et indirects pp. -818

En attendant qu’ils pussent être ramenés et réunis, il fallait former une Cour souveraine qui rendît la justice. […] Ils contiennent surtout des romans et des chansons de geste et forment une des plus belles collections qu’on puisse voir des monuments de la littérature française au moyen âge. […] Ces papiers mêmes forment, dans leur longueur, la page écrite. […] Cette opinion s’était à peine formée qu’Adry vint l’ébranler. […] Il dut donc faire de son recueil lentement formé une première copie pour son neveu ; mais ce n’est pas celle que possède la bibliothèque napolitaine ; c’est une seconde copie qu’il avait dû faire pour Veltrius.

28. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CI. De l’Avare, et de l’Envieux. »

En ce cas là nous les appellerons Idolastres, aveugles, et maladvisez, qui se forment un Dieu de metail, comme les Payens, et qui trouveront quelque jour le vray Dieu plus dur et plus insensible que le metail mesme, n’estant pas à croire qu’il écoute ceux qui l’auront oublié pour une Creature, et encore pour une Creature si peu noble que celle-là.

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CIV. De la Corneille, et de la Cruche. »

Ce qu’on dit maintenant des Chiens et des Singes, est de facile réponse, à sçavoir que la memoire estant excellente en tous les deux, ils se forment, l’un à plaire l’homme, l’autre à imiter ses actions, qui est plustost la marque d’une facile imagination, et d’une memoire heureuse, que d’aucun raisonnement.

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