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3. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre sixiéme. — XIX. Le Charlatan. » p. 

Un des derniers se vantoit d’estre En Eloquence si grand Maistre, Qu’il rendroit disert un badaut, Un manant, un rustre, un lourdaut, Ouy, Messieurs, un lourdaut, un Animal, un Asne : Que l’on ameine un Asne, un Asne renforcé, Je le rendray Maistre passé ; Et veux qu’il porte la soutane.

4. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre quatriéme. — FABLE I. Le Lion amoureux. » p. 140

Ces six derniers vers furent supprimés à partir de l’édition de 1678.

5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 206 » p. 258

Alors le loup, saisissant l’occasion favorable, accusa le renard par-devant le lion : « il n’avait, disait-il, aucun égard pour celui qui était leur maître à tous, et c’est pour cela qu’il n’était même pas venu le visiter. » Sur ces entrefaites le renard arrivait lui aussi, et il entendit les dernières paroles du loup.

6. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CXII. D’un Malade, et d’un Medecin. »

Mais telles gents ne considerent pas que c’est bien les hazarder plus grievement, que de les reduire au dernier article, sans les avoir fait souvenir de leur salut.

7. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXXVIII. De l’Esprevier, et de la Colombe. »

Venons maintenant au dernier âge du monde, et voyons s’il est exempt de mesme rencontre.

8. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XIV. Du Lion affoibly de vieillesse. »

Car comme cét Animal ayant devoré une estrange quantité de bestes, se treuve accablé de vieillesse et de pauvreté, sans avoir la force de se lever pour s’en aller à la chasse ; Ainsi voyons-nous bien souvent, que ceux qui ont appauvry les autres, et qui se sont maintenus du sang du Peuple, ne laissent pas de se treuver au dernier periode de leur vie, dépourveus de toutes commoditez, languissants de faim, et reduicts à la mercy de leurs Ennemis.

9. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXIX. Du Loup, et des Chiens. »

Nous avons veu au dernier siecle, combien nous ont esté cherement venduës les factions de la ligue ; Comme au contraire nous voyons tous les jours avec quel accroissement de bonne fortune se maintiennent les Provinces des Pays-bas, à cause de leur parfaicte union.

10. (1692) Fables choisies, mises en vers « Livre troisiéme. — FABLE I. Le Meusnier, son Fils, et l’Asne. » p. 721

Mais ce champ ne se peut tellement moissonner,
 Que les derniers venus n’y trouvent à glaner.


11. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXIV. De l’Homme, et d’une Idole. »

Or soit qu’ils le fissent, pour ce qu’ils apprehendoient les incommoditez du dernier âge, où possible pour publier avecque plus d’efficace leurs sages maximes, et qu’à ce besoin ils se servissent des biens qui frappent l’esprit du Peuple d’un certain respect accompagné de docilité ; tant y a, comme j’ay dit, qu’ils ne voulurent s’enrichir que sur le tard, quoy qu’il leur fût bien aisé de le faire plustost, veu l’estime particuliere que faisoient d’eux les plus grands Princes de leur siecle.

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