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2. (1180) Fables « Marie de France, n° 41. Le riche et les serfs » p. 

Marie de France, n° 41 Le riche et les serfs Un riches hum chevacha ja par mi un champ, si esgarda u dui serf ensemble parloënt ; si estreitement cunseiloënt cum s’il fussent entre grant gent.

3. (1180) Fables « Marie de France, n° 64. L’homme, le cheval et le bouc » p. 674

Marie de France, n° 64 L’homme, le cheval et le bouc Un riches hum, ceo dit, aveit un cheval, que vendre voleit, e un sun buc tut a un pris. […] Li riches hum par maltalent dit que ambedeus achatereit u ambesdeus les i larreit.

4. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XCIX. Du Sapin, et du Buisson. »

Celuy qui se trouve riche, n’a-t’il point beaucoup de peine à s’en exempter ? […] Y a-t’il au monde une plus grande ostentation que celle des Riches ? […] Passons à la Convoitise mesme ; En qui est-elle plus forte, qu’en l’esprit des riches ? […] Les plus riches hommes de l’Antiquité doivent estre considerez, ou comme Souverains, ou comme Particuliers. […] Il ne reste maintenant qu’à faire voir que les riches sont plus sujets à la mort violente que les pauvres : ce que je monstreray succinctement par ceste division.

5. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 310 » pp. 204-204

Chambry 310 Chambry 310.1 Πλούσιος καὶ βυρσοδέψης — Le riche et le tanneur. […] Un homme riche vint demeurer près d’un tanneur. […] Comme leur débat se renouvelait sans cesse, il advint à la longue que l’homme riche s’habitua à l’odeur et cessa d’importuner le tanneur.

6. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 311 » pp. 205-205

Chambry 311 Chambry 311.1 Πλούσιος καὶ θρηνῳδοί - Le riche et les pleureuses. […] Un homme riche avait deux filles.

7. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE VI. Du Lion, et de quelques autres Bestes. »

Ce partage que fait le Lion aux animaux, ses inferieurs, de la venaison qu’ils ont prise ensemble, represente les injustes avantages que les riches prennent sur les pauvres, qu’ils ont accoûtumé de tromper, en retenant leurs salaires ; de s’attribuër des honneurs immoderez, de rehausser l’excellence de leur protection, de rendre leur conduitte necessaire à l’appuy des affligez, et par toutes ces raisons usurper injustement ce que la nature, ou le hazard leur fait escheoir. Or contre ces marques de tyrannie, il me semble que les pauvres n’ont point de remede, que la patience ; parce que les assistances humaines venant à leur défaillir, ils ne doivent tirer leur satisfaction que de la seule Vertu, et s’attendre à l’espoir d’une meilleure vie, où nul n’est riche, nul n’est puissant ; mais tous les hommes relevent de mesmes loix, et subissent avec égalité les jugements de l’Eternel.

8. (1180) Fables « Marie de France, n° 11. Le lion chasseur » p. 149

Li riches volt aver l’onur, u li povres perdra s’amur ; e si nul gain deivent partir, li riches vout tut retenir.

9. (1180) Fables « Marie de France, n° 9. La souris des villes et la souris des bois » p. 352

Si plus eüssez de cumpainie, si en seriez vus bien servie. » Quant ele ot piece iluec esté, a sa cumpainë ad parlé, dist que od li est sun estre mauveis et que ele ne volt demurer meis ; od li vienge, si avera riches sales, ke li durra, beles despenses, beaus celers e bons beivres e bons mangers. Cele la crei, od li s’en va ; en riches sales la mena, si li ad mustré ses solers, ses despenses, [e] ses celers, plenté de farine e de miel ; cele quida bien estre el ciel.

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