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25. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE XXX. Du Loup, et de la Teste peinte. »

Le premier est celuy que nous avons desja touché, à sçavoir, que l’une nous rend semblables à Dieu, l’autre nous est commune avecque les bestes.

26. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE CII. De l’Enfant, et du Larron. »

L’on pourroit adjouster à ceste Fable deux belles Moralitez, l’une que les Trompeurs sont d’ordinaire trompez eux-mesmes, et l’autre que dés nôtre Enfance nous sommes quelquesfois rusez et méchants.

27. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE LXXXIII. D’un Homme qui avoit deux femmes. »

En la belle saison du Printemps, un certain homme eslevé dans les delices, et qui n’estoit ny trop jeune, ny trop vieil, car les cheveux ne commençoient qu’à luy grisonner, épousa deux femmes ; dont l’une estoit assez âgée, et l’autre assez jeune. […] De plus, remettons-nous en memoire l’advis que nous donne à ce propos la Saincte Escriture, à sçavoir, « Que l’une des trois choses contre Nature, c’est le Vieillard amoureux ».

28. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE IX. Du Sanglier, et de l’Asne. »

J’estime pour moy, que les deux causes ensemble, et l’une sans l’autre et accompagnées, nous peuvent induire à ceste magnanimité, quoy que la raison, comme plus noble, et plus relevée que toutes les choses de ceste vie, produise cét effect en nos ames avec plus de perfection.

29. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « AU LECTEUR. Sur le sujet des Fables. »

Secondement, on tire les fables de la ressemblance de la Nature, et des operations ensemble, comme ce qu’on feint des hommes et des Dieux sous l’une et l’autre forme ; Et troisiesmement, des operations qu’on attribuë aux feintes Divinitez, et aux Creatures humaines.

30. (1300) Fables anonymes grecques attribuées à Ésope (Ier-XIVe s.) « Chambry 200 » pp. 336-336

Alors le renard claqua ses mains l’une contre l’autre, dépité d’avoir perdu sa peine ; et le lion se mit à gémir en poussant de grands rugissements ; car la faim le tenaillait, et le chagrin aussi ; et il supplia le renard de faire une autre tentative et de trouver une nouvelle ruse pour amener le cerf.

31. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LA VIE. D’ESOPE. PHRYGIEN. Tirée du Grec de Planudes, surnommé le Grand. — De quelle façon Esope nourrit, et dressa quatre Poussins d’Aigle. Chapitre XXVIII. »

Le Temple c’est le Monde, le pilier c’est l’An, les villes sont les Mois, les poutres les jours des Mois, et le jour avecque la nuict sont les deux femmes qui succedent l’une à l’autre ».

32. (1660) Les Fables d’Esope Phrygien « LES FABLES D’ESOPE PHRYGIEN. — FABLE C. Du Pescheur, et d’un petit Poisson. »

Mais je trouve l’une et l’autre de ces excuses aussi frivole que la Gloire mesme.

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